de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Milan Kundera

Pour saluer Milan Kundera

Un Européen, c’est celui qui a la nostalgie de l’Europe. Milan Kundera, qui vient de mourir à Paris à l’âge de 94 ans, nous a appris cela que seul un créateur venu de la fiction pouvait nous apporter. On lui doit d’avoir ressuscité l’idée d’Europe centrale tout en vouant aux gémonies l’expression « mitteleuropa ». Contexte et fil rouge de l’essentiel de ses écrits, elle court tout au long de son œuvre comme en témoigne la publication en deux volumes de son Oeuvre (attention, sans « s » !) dans la collection de la Pléiade sous son contrôle vigilant. On peut aujourd’hui (re)lire La Vie est ailleurs, La Plaisanterie ou Le Livre du rire et de l’oubli sans surinterpréter les intentions cachées de l’auteur (critique voilée du régime etc). A condition de ne jamais oublier ce qu’il a voulu faire du roman : un art, et non plus un genre, porteur d’une vision du monde, et dont l’avenir se joue dans la cale de l’Histoire.

Kundera nous a appris à regarder les régimes communistes en action non à travers leur prisme strictement socio-politique mais par les attitudes qu’ils suscitaient chez les citoyens/personnages. Du communisme en particulier, il tira la meilleure des introductions au monde moderne en général. L’impact de son œuvre est indissociable de l’émancipation des peuples de ces pays-là. Elle est des rares à avoir permis, à ses lecteurs emprisonnés derrière le rideau de fer, d’inscrire leur « moi » au sein d’un « nous » jusqu’alors dilué au sein d’une histoire collective. Traitant la politique en artiste radical, il a redonné des noms à des phénomènes, des sentiments et des sensations que le totalitarisme avait réussi à débaptiser. Kundera a regardé la société en adepte du pas de côté et du décalage. Il a revisité les anciennes catégories qui définissaient les grands romanciers d’Europe centrale, celle de la philosophie et du sérieux, pour les remplacer par un rire tout de désinvolture et d’impertinence, par l’humour et l’ironie contre les grotesques du système, et par l’élévation du kitsch au rang d’une catégorie quasi métaphysique. Sa méditation sur l’exil, et l’impossibilité pour l’émigré de rentrer au pays sous peine d’annuler de sa biographie intime ses longues années passées hors de chez lui, est inoubliable.

   Il a ressuscité un Occident oublié au sein de notre Occident. La résurgence de cette Atlantide a cassé la vision bipolaire Est/Ouest ; celle-ci n’avait pas seulement écrasé l’identité de la Mitteleuropa : elle avait installé le choc des civilisations dans les esprits. On doit au romancier d’avoir hâté le retour de l’Europe centrale en restituant ses habitants à l’Europe, une véritable révolution culturelle, ce qui n’est pas peu (son article de 1983 sur « Un Occident kidnappé » fait date). Sa vision de l’Histoire n’en est pas moins « idéalisée parfois à la limite du kitsch « . Certains de ses critiques tchèques lui ont ainsi reprocher de n’avoir pas voulu voir que l’Europe centrale avait été aussi une allégorie de la face sombre du XXème siècle ; il n’en a retenu que l’éblouissante modernité à l’œuvre dans la Vienne de la grande époque pour mieux oublier la haine de la démocratie, le nationalisme anti-Lumières, l’antisémitisme et autres démons. Un tropisme dont certains dénichent les racines dans une naïveté propre à une conception avant-gardiste de la modernité, en vertu de laquelle le passage du passé au présent permettrait de se libérer des ténèbres. Comme quoi, pour avoir été un fin analyste de la mécanique totalitaire, le romancier n’en serait pas moins victime d’une illusion sur le brouillard qui enveloppe le passé et se dissipe dès que celui-ci devient présent.

 Il identifie la bêtise à la religion de l’archive, l’illusion biographique, le formalisme littéraire, la recherche génétique. Tout ce qui concourt selon lui à dépouiller un auteur de ce qui n’appartient qu’à lui. Ses deux Pléiades parues sous sa garantie, gage d’autocensure, nous privent notamment de textes de jeunesse. Le fait est que cette édition épurée, qu’il a débarrassée de ses premières traductions en français par lui jugées calamiteuses (son problème avec ses traducteurs est plus vaste), est la négation même du travail des historiens de la littérature. On ne saura pas quand il est passé du rire à l’oubli, et de la tendresse au désenchantement. Ni comment le Kundera tchèque fut aussi engagé que le Kundera français ne l’est pas. Ni les étapes parfois douloureuses qui l’ont fait glisser de sa langue natale à sa langue d’adoption avec tout ce que cela suppose de renoncements. Ni l’évolution du lyrisme insolent, drôle, sarcastique, agressif, mordant, romantique des années de plaisanteries et de risibles amours à l’anti-lyrisme l’ayant mis à distance des sentiments pour verser dans une ironie qui n’aura conservé que le sarcasme des années d’avant, comme un adieu à l’innocence, prix à payer pour accéder à la sagesse, si Diderot à ses débuts, si Anatole France vers la fin. Ni pourquoi il lui fallu dissocier son art romanesque de tout contexte politique pour lui accorder le statut extraterritorial d’une autonomie radicale. Regrets éternels. On aurait ainsi mieux compris comment un grand écrivain se déhistoricise dès qu’il se veut universel.

 

Ses thuriféraires, et il n’en manque pas, ne supportent pas que l’on interroge l’évolution de son style depuis qu’il a décidé d’écrire en français. Lui non plus d’ailleurs puisque dès lors ou presque, il décida de publier ses livres made in France d’abord en Espagne ou en Italie puis en tout dernier lieu chez nous afin de n’avoir pas à affronter d’emblée la critique hexagonale. Il n’en demeure pas moins que dès la parution du Rideau (2005), on pouvait se demander ce qui lui était arrivé. Car il y a un mystère Kundera. Ce phénomène étrange pointait déjà dangereusement dans ses trois derniers romans rédigés dans sa langue d’adoption (La lenteur, L’identité, L’ignorance). 

Méconnaissable, l’auteur drôle, captivant, stylé, puissant et pétillant d’intelligence de La plaisanterie, de La valse aux adieux et de L’insoutenable légèreté de l’être pour ne citer que les plus notoires. C’était le temps où il écrivait en tchèque. D’autant plus regrettable que Milan Kundera est par excellence l’écrivain qu’on aimerait continuer à aimer. Pour ce qu’il fut, ce qu’il est et ce qu’il a fait. Une oeuvre. Il n’est pas le premier orfèvre de la langue à en avoir changé. Conrad et Nabokov sont les plus fameux. Mais cela ne les a pas stérilisés. Car avec Le rideau, qui se présente comme un essai en sept parties, la pensée est aussi épaisse que l’expression est pauvre.

Cet ensemble discontinu de réflexions sur l’art sous toutes ses formes brasse large : le coup d’envoi donné par Goethe à la Weltliteratur, Rabelais, le comparatisme etc. On ne retrouve le Kundera d’avant que lorsqu’on aperçoit des éclairs dans l’analyse qu’on voudrait lui faire aussitôt approfondir. Ainsi son insistance à qualifier Kafka d’« écrivain allemand  » (pour mieux demeurer le seul grand écrivain tchèque ?) Comme on aurait aimé le voir développer des constats tels que : «  »L’Europe n’a pas réussi penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c’est là son irréparable échec intellectuel » ». Ou encore : «  »Hitler avait apporté non seulement d’indicibles horreurs à l’Europe mais il l’avait spoliée de son sens du tragique«  ». Mais quand on lit sous sa plume, à propos de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 :«  » Je sais depuis lors ce qu’aucun Français, aucun Américain ne peut savoir ; je sais ce qu’est pour un homme vivre la mort de sa nation » », on se demande s’il a entendu parler de ce qu’a vécu la France entre 1940 et 1944. On dit que si l’on retire une idée, une seule, d’un livre, on n’a pas perdu son temps. En ce qui me concerne, je suis reconnaissant à Kundera de m’avoir rafraichi la mémoire sur Cervantès:

« Il écrit la seconde partie de Don Quichotte alors que la première est déjà éditée et connue depuis plusieurs années. Cela lui suggère une idée splendide : les personnages que don Quichotte rencontre reconnaissent en lui le héros vivant du livre qu’ils ont lu ; ils discutent avec lui de ses aventures passées et lui donnent l’occasion de commenter sa propre image littéraire. Bien sûr, ce n’est pas possible ! c’est une pure fantaisie ! une blague ! »

 Après ça, je me suis précipité sur mon Don Quichotte !

N’empêche, quel lecteur ! Une Rencontre (2009), genre d’essai qu’il affectionnait depuis les indispensables réflexions exposées dans L’Art du roman (1986), est de nature à désarmer d’anciennes préventions vis-à-vis de son usage du français. C’est assez éblouissant. Car sur de courtes distances, Kundera excelle à s’attaquer au vif d’une oeuvre, à la désosser et à lui faire rendre son âme (ici un témoignage sur ses années d’enseignement à l’université de Rennes). Ses intuitions semblent inédites, ce qui est une prouesse s’agissant d’un champ de livres, de tableaux ou de musiques déjà bien labouré tant par la critique des experts que par l’opinion. Et pourtant, il parvient à étonner, à surprendre, en ouvrant d’un mot, d’une phrase, d’un doute de nouvelles pistes. La rencontre annoncée par le titre est celle des réflexions nées de la fréquentation de ses souvenirs. Voici Francis Bacon en ses portraits et autoportraits, saisi loin du poncif de l’horreur, à moins que celle-ci, d’une richesse shakespearienne dans l’étalement des viandes, soit tout sauf effrayante, un peu comme dans les romans de Tostoï ; Kundera choisit même de le beckettiser, puisque l’un peint encore avec de la peinture comme l’autre fait encore du théâtre avec du texte.

Huile et langage, c’est tout un, deux matériaux en voie de disparition dans leurs corporations respectives, ce qui explique aussi leur isolement. Chez le boucher, Beckett, comme Bacon, aurait très bien pu dire que les carcasses d’homme pouvaient être accrochées en lieu et place des carcasses d’animaux. Au fond de la prétendue horreur qui leur est commune, que reste-il d’autre que l’expression d’un visage, là même où ils auront trouvé «  »une raison pour vivre cet accident dénué de sens qu’est la vie » » ? Voici encore le Dostoïevski de L’Idiot, le Céline de D’un Château l’autre, le Philip Roth de Professeur de désir, le Juan Goytisolo de Et quand le rideau tombe, Chamoiseau en Césaire, et Beethoven, Xenakis, Rabelais, Janacek et d’autres encore brillamment revisités tel Brecht en ses mauvaises odeurs. Même si au passage il ne peut s’empêcher de réduire l’entreprise biographique à sa caricature (« une logique artificielle qu’on impose à une succession de tableaux ») ni de commettre une erreur en affirmant imprudemment que pendant la guerre de Tchétchénie «  »personne, pas un journaliste, pas un politique, pas un intellectuel » » n’a voulu se souvenir du Hadji Mourat de Tolstoï, alors que son opportune réédition a été abondamment saluée par la presse.

Vétilles car il sera beaucoup pardonné au fin lecteur qui, relisant Cent ans de solitude, y voit tout à la fois l’art du roman à son meilleur et l’ère du roman à son déclin. Pardonné encore celui qui jouit d’une telle liberté par rapport à la tyrannie de l’air du temps qu’il ose reconnaître n’avoir jamais ouvert un livre de Soljenitsyne (« Ses retentissantes prises de position (dont j’applaudissais le courage) me faisaient croire que je connaissais d’avance tout ce qu’il avait à dire ») mais se régaler à la lecture des Dieux ont soif d’Anatole France qu’il espère retirer ainsi de la liste noire établie par les salons où l’on pense (un Kundera n’y suffirait pas…).

Il a rarement eu le trait aussi vif. Il ne lui faut que trois lignes pour nous persuader que Milosz est l’inventeur du futur grammatical de la nostalgie, forme métamorphosant «  »l’évocation mélancolique de ce qui n’est plus en la tristesse déchirante d’une promesse irréalisable«  ». Ou que la fidélité aux convictions est puérilité quand la fidélité en amitié est une vertu. L’a-t-il fait exprès ? Etait-il si sûr de son effet ? Toujours est-il qu’il a gardé le meilleur pour la fin : un commentaire magnifique de Kaputt et de La Peau, les deux chefs d’oeuvre d’un Curzio Malaparte évoqué d’emblée comme«  »plus proche de Pétrarque que de Garibaldi«  ». Bien qu’elle s’attarde longuement sur les questions de forme, de composition et d’architecture, sa critique est d’une sensibilité esthétique et d’une empathie remarquables pour cette « poésie de l’invraisemblable« .

On n’a guère lu, sous la plume des critiques et des préfaciers, de lectures aussi profondes, intelligentes et denses que celle-ci. Même si on a encore en mémoire (et comment pourrait-on les en chasser ?) les têtes de chevaux saillant d’un lac glacé. Ou la scène du narrateur passant de nuit à cheval sous une double rangée d’arbres remuant de murmures et de râles, et comprenant à l’aube qu’ils venaient de Juifs crucifiés. Ou encore ce moment atroce où un Napolitain écrasé par un char américain est, tout aplati, aussitôt brandi comme un étendard au bout d’une pique fichée dans ce qui fut une tête. Ou le chagrin absolu de l’auteur découvrant que son chien Febo, disparu qu’il aime comme jamais il n’a aimé un être humain, agonise vivant et éventré dans un laboratoire expérimental alors que la guerre est finie ; mais la cruauté des hommes, dans ce qu’elle a de plus archaïque, elle, n’a pas déserté la vieille Europe. Impossible de ne pas se précipiter chez Malaparte après avoir lu Kundera.

Dans Milan Kundera « Ecrire, quelle drôle d’idée » (et quel drôle de titre soit dit en passant), que Gallimard publie ces jours-ci fort opportunément (320 pages, 21 euros), Florence Noiville, critique au Monde des livres puise abondamment dans Une Rencontre, peut-être davantage que dans d’autres de sa bibliographie, et on la comprend. C’est une mine de même que l’est son propre livre, hommage appuyé à un ami admiré pour son œuvre « alliance de la profondeur et de la limpidité », mais hommage totalement dépourvu du moindre esprit critique. Car depuis des années, la journaliste a continument fréquenté « l’ermite » de la rue Récamier, les guillemets s’imposant car on le voyait souvent déjeuner au Récamier pour y déguster son plat favori (grenouilles à l’ail et persil frit), plus grande concentration d’éditeurs et de chroniqueurs au m2, ou pour quelques fêtes dans les bras de Sollers ou BHL au café de Flore non loin. Kundera, discret sinon secret (« Tout écrivain a trois vies : sa vie publique, sa vie privée, sa vie secrète » disait-il), ne fuyait pas seulement les micros et les plateaux des journalistes « ces chiens renifleurs ». Il avait la haine des biographes, une engeance méprisable à ses yeux. Sa biographie officielle sur la jaquette de ses livres se réduit à ceci :

 « Milan Kundera est né en Tchécoslovaquie. En 1975, il s’installe en France ».

Le paradoxe est qu’il s’est beaucoup confié à son amie Florence Noiville, biographe de Singer en sachant bien qu’elle lui consacrerait un livre un jour (ici sa participation enthousiaste éclairante à l’émission Répliques). Certes pas une biographie mais un gisement pour les futurs biographes. Elle s’est rendue à Prague, a interrogé d’anciennes relations ; mais tout étant sous le contrôle de sa femme Vera, elle a évité d’interroger sa première épouse. Ou Adam Hradilek, chercheur à l’Institut pour l’étude des régimes totalitaires, et Petr Tresnak, co-auteurs d’une enquête très fournie intitulée « La dénonciation de Milan Kundera » et diffusée en version anglaise sur le site de l’hebdomadaire praguois Respekt. Sa divulgation fit scandale en 2008. Nombre de grands écrivains à travers le monde se solidarisèrent avec lui. Ce qui ne changea rien à l’affaire : il « aurait » dénoncé un autre étudiant à la police secrète communiste, ce qui aurait abouti à la condamnation de celui-ci à une peine de 22 ans de réclusion pour désertion. L’insinuation est pire que l’accusation. D’après un rapport de la police secrète du 14 mars 1950, les choses apparaissaient ainsi résumées :

« Aujourd’hui vers 16 heures, un étudiant, Milan Kundera, né le 1er avril 1929 à Brno, résidant à Prague VII, Cité universitaire, rue du Roi-George-VI, s’est présenté dans ce département et a rapporté qu’une étudiante, Iva Militka, résidant dans la même cité universitaire, avait indiqué à l’étudiant Dlask, de la même cité universitaire, qu’elle avait rencontré Miroslav Dvoracek, un de ses amis » »…

Ce que l’écrivain avait aussitôt nié avec la dernière énergie. Ce n’est évidemment pas grâce au livre de Florence Noiville qu’on en saura davantage si ce n’est que cette histoire l’a durablement meurtri. Ce portrait de Kundera en séducteur (les nombreuses photos sont convaincantes) facétieux, silencieux, ironique n’en est pas moins passionnant, tant pour ce qu’il dit que pour ce qu’il tait. Ses amis parmi les écrivains, de Jacques-Pierre Amette (on lira ici le récit de leurs conversations) à Philip Roth, peuvent en témoigner.

« Ses zones d’ombre. Accepter de ne pas les percer. Par respect.  Parce que c’est inutile : « des préoccupations de concierges » comme dit toujours Vera ».

Cela figure parmi les principes d’écriture notés par l’auteur sur son carnet d’enquête. Un étonnant plaidoyer pour l’oubli. Aussi ressort-on ravi et frustré de cette Vie de saint. On aurait aimé en savoir plus sur le ressentiment que son exil français a suscité chez ses compatriotes les mieux intentionnés, sur son attitude pendant le Printemps de Prague, sur ce qui lui a barré la route du prix Nobel (son « politiquement incorrect » et sa réputation de misogynie tirée de l’analyse de son oeuvre, selon Florence Noiville), le roman comme lieu de suspension du jugement moral, la passion des triptyques de Bacon (ses Trois études pour un autoportrait figuraient face à lui au-dessus de son bureau), l’influence fondatrice de la musique sur sa prose, les vraies raisons de l’hostilité à son endroit de son ancien ami Vaclav Havel… Toutes choses évoquées par ce livre, mais à peine. Son dispositif par empilement de fragments, d’extraits de l’œuvre, de documents, de photos inédites relève du dossier. Comme si une vie d’écrivain n’était réductible qu’à des scènes. Milan et Vera en Philémon et Baucis.

Kundera se désolait de ce que Franz Kafka attire l’attention davantage que Joseph K. Ca ne risque pas de lui arriver. De toute façon, de son vivant, plutôt que de s’en remettre à quelque Max Brod, lui et sa femme ont fait tourner la broyeuse à plein régime, éliminant d’innombrables lettres, documents et manuscrits. Après une Pléiade bien propre et sans rien qui dépasse, ils ont fait le ménage. Rideau !

(« Dessin de Milan Kundera », « Portrait de Milan Kundera, 1980 » photo Elisa Cabot ;« Trois études pour un autoportrait de Francis Bacon, 979 Huile sur toile Chaque panneau: 37,5 × 31,8 cm Metropolitan Museum of Art, New York Jacques and Natasha Gelman Collection, 1998)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

945 Réponses pour Pour saluer Milan Kundera

Marie Sasseur dit: à

René oublie de signaler que Milan Kundera a été un intellectuel communiste, ce qu’il n’a jamais renié. Une seconde magnifique, comme il dit, une idylle qui dure le temps de la jeunesse
L’invasion de son pays, en 1968, a changé la donne.
Un lien a été donné sur ce fil sur la révolution de 1968 à l’ouest et la post- révolution à l’est vue par Kundera.

Le malentendu en France, à propos de Kundera a été total, et totalement organisé.
On sait maintenant pourquoi il a nettoyé un de ses bouquins de la préface d’Aragon…

On a compris depuis cette sombre affaire de 2020, que si Vaclav Havel qui a vécu la même histoire que Kundera est parti, et est revenu pour être président, et si Kundera est parti, pour ne pas revenir du moins officiellement, jusqu’à il y a 2 ou 3 ans,

ce n’est pas par désertion, ou pire, comme j’ai pu le penser, pour renier ses origines, et embrassons-nous folleville, pour émigrer dans une nouvelle patrie, qui s’appelle Gallimard.

Paris ment.

renato dit: à

Sciascia, suite à la lecture et analyse du le procès-verbal relatif à la mort de Roussel et divers témoignages, conclus qu’il « il n’avait pas envie de mourir ». Ce texte fut pour Sciascia l’occasion de critiquer les méthodes de la police fasciste.

Jazzi dit: à

« Un lien a été donné sur ce fil sur la révolution de 1968 à l’ouest et la post- révolution à l’est »

Pas un lien, mais le texte lui-même, voir plus avant dans les commentaires…

Jazzi dit: à

« Ce texte fut pour Sciascia l’occasion de critiquer les méthodes de la police fasciste. »

Oui, mais à l’occasion de son Paris-Rome en roulotte, Roussel avait fait visiter celle-ci à… Mussolini !

Marie Sasseur dit: à

On a compris depuis cette sombre affaire de 2020, que si Vaclav Havel qui a vécu la même histoire que Kundera est parti, et est revenu pour être président, et si Kundera est parti, pour ne pas revenir du moins officiellement, jusqu’à il y a 2 ou 3 ans,

ce n’est pas par désertion, ou pire, comme j’ai pu le penser, pour renier ses origines, et embrassons-nous folleville, pour émigrer dans une nouvelle patrie, qui s’appelle Gallimard.

Et ajoutons que c’est limpide dans  » l’insoutenable légèreté… » lorsqu’il évoque la Bohême.

Marie Sasseur dit: à

Quelqu’un a aussi donné en mien, la lettre de Vackav Havel à Milan Kundera, remonter le fil des commentaires.

Marie Sasseur dit: à

En lien

Marie Sasseur dit: à

Vaclav Havel est plutôt parti en prison, et pas à l’ouest ( comme moi parfois ) c’est OK.

Janssen J-J dit: à

LECTURES
1 – Superbe roman testamentaire de Jeroen Brouwers, écrivain néerlandais récemment disparu, (le fameux auteur de Rouge décanté et de l’Eden englouti). Son roman nous transporte dans le mental d’un intellectuel désormais « client » d’un ehpad aux prises avec une maladie neurodégénérative et un handicap physique sévères, qui observe muettement le quotidien des affairés autour de lui, transmuté dans le travail sans repos de sa mémoire défaillante, enragée, défaite et humiliée. C’est un véritable chef d’œuvre littéraire d’humour hilarant et de désespoir douloureux aidant à nous faire ressentir et comprendre ce qui va nous bientôt arriver, et que nous interrogeons sans cesse dans le regard de la conscience altérée par la démence sénile de nos proches.
Un roman génial qu’auraient adoré Milan Kundera et Thomas Bernhard.
Pour les dégoûtés de la vieillesse naufragée, comme sujet ne relevant pas de la littérature, prière de s’abstenir.
(Le client E. Busken, Paris, Gallimard, 2023, trad° B. Abraham)

2 – Mathieu BELEZI, « Attaquer la terre et le soleil » (Le Tripode)
Les innombrables malheurs d’une famille de colons alsaciens partis cultiver 7 ha de terre aride en Algérie, sous le contrôle de l’armée, aux débuts de la 3e République. Sujet peu souvent traité, mais une histoire bien indigente et décevante pour un prix du Livre inter qui nous avait habitués à mieux jusqu’à présent.

3 – Le dernier chapitre d’Eribon n’est pas totalement à jeter aux orties. Il s’y incruste une petite réflexion philosophique sur la vieillesse (à partir de Beauvoir et Foucault) comme pierre d’achoppement et de trébuchement à toute philosophie humaniste « engagée » pour changer le monde, depuis l’aube des temps occidentaux. Pas bête, il y a une intuition plutôt simple, et rarement documentée, m’a t il semblé. Ce qui valait sans doute le détour. Tout le reste est évidemment très mauvais, poussif et scolaire, nous sommes bien d’accord, y compris au sujet des banales retrouvailles avec sa mère en ehpad.

MORALE DELESTEE DU JOUR

Puisque nous autres, des classes petites moyennes plutôt cultivées, n’avons pas été capables de laisser un monde propre à nos enfants, inutile d’espérer qu’ils nous aideront à mourir dans la dignité.

POUR saluer…
Jean-Marc ERBES (91 ans) qui ne fit pas de bruit dans le milieu où il œuvra, mais lui rendit pourtant d’immenses services comme grand serviteur de l’Etat à l’écoute d’un monde qui avait bien besoin de l’éclairage des sciences humaines, et ce…, dans la foulée d’un Maurice Grimaud ou d’un Pierre Joxe.

Damien dit: à

Mo-nu-men-tal !

Pourquoi ? Moi au moins je m’intéresse aux épouses.

Bloom dit: à

Roussel à sa tombe à Varangeville si je me souviens bien. Là où plusieurs de mes anciens copains de prepa ont acheté de superbes demeures avec vue sur la mer après avoir fait fortune dans la pub.

Alexia Neuhoff dit: à

Raymond / Albert, la Castille / la Manche, la Chine à l’ouest de l’Inde, on mettra cela sur le compte du réchauffement climatique.

Patrice Charoulet dit: à

Pendant la pandémie, une trentaine d’experts médicaux ont squatté les radios et les télés. Ils ont été remplacés par une trentaine d’experts militaires, souvent colonels ou généraux.
Même sur certains blogs, plusieurs « experts » militaires improvisés s’affrontent. Je ne me joindrai pas à leurs débats. Non par modestie, mais par ignorance absolue.
Je dois à la vérité de déclarer ceci :
Je n’ai jamais tenu de ma vie un pistolet ou un fusil… même de chasse.
Quant à plaider pour tel char,, telle bombe, tel avion, tel missile, je n’y songe pas un instant. C’est du chinois pour moi
Je ne sais rien en ce domaine, comme dans un millier d’autres domaines.
Dans la guerre menée par l’abominable Poutine à un petit pays d’à côté, je n’ai qu’un sentiment : il n’a pas eu raison d’envahir. Au passage je note que tous les gens que je n’aime pas en politique française avaient une certaine sympathie pour l’ancien dignitaire du KGB, de Le Pen fille à Mélenchon en passant par Zemmour.
Ce fait n’est pas ce qui va me rapprocher d’eux.

Jazzi dit: à

« Roussel à sa tombe à Varangeville si je me souviens bien. »

Tu te souviens mal, Bloom, j’ai indiqué plus haut sa tombe au Père-Lachaise !

morales sed laisse dit: à

Patrice, vous bloquez la machine à commentaire?

Bolibongo dit: à

j’ai indiqué plus haut sa tombe au Père-Lachaise !

Et on peut la voir en photo sur sa fiche Wikipédia…

D. dit: à

Samuel dit: à

Pourquoi la lecture de Kundera m’ennuie et sa posture de dissident ou d’opposant ou de je-ne-sais-quoi – une posture qui frise l’imposture – me dérange ?

Pourquoi la réponse ne serait-elle pas dans la question ?

Bloom dit: à

Yes Baroz je confondais avec le tombeau du compositeur Albert Roussel…

William Boquet dit: à

@Mais quand on lit sous sa plume, à propos de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 :« » Je sais depuis lors ce qu’aucun Français, aucun Américain ne peut savoir ; je sais ce qu’est pour un homme vivre la mort de sa nation »

Se pourrait-il que Kundera ait croisé Ginsberg à Prague dès mai 1965 ?

L’expulsion du roi de Majáles.
Allen Ginsberg et la Sûreté de
l’État

Petr BLAŽEK
Institut pour l’étude des régimes totalitaires, Prague

Résumé
Le poète américain Allen Ginsberg arriva pour la première fois à
Prague, de Cuba, le 18 février 1965. Malgré le caractère inopiné de sa
visite, il fit grande impression. Il fut élu roi de la fête estudiantine de
Majáles et se comporta de façon naturelle et libre, principalement à
Prague, ce qui irrita les autorités. Il fut placé sous le contrôle
permanent des services de la Sécurité de l’État et de ses agents. Il fut
finalement arrêté et expulsé de Tchécoslovaquie le 7 mai 1965.
https://shs.hal.science/halshs-00707480/file/Blazek_2012_expulsion_du_roi_de_majales_Allen_ginsberg.pdf

D. dit: à

Sinouhé se rend compte que Pharaon suivait tous ces événements de loin au moment où il reçoit l’ordonnance autorisant son retour. Les quelques phrases qui précèdent celle-ci sont
claires :
Jst rf ƒd(≠w) n Ìm n(y)-sw.t bjty ⁄pr-k“-R©, m.≈. Ìr s‡m pn nty wj ßr≠f, wn~jn Ìm≠f h“b≠f n≠j ßr
“w.t-© n(y).t ≈r-n(y)-sw.t, s“w≠f jb n(y) b“k-jm mj Ìq“ n(y) ≈“s.t nb.t, ms.w n(y)-sw.t nty(.w) m ©Ì≠f
Ìr rd.t sƒm≠j wpw.t≠sn.

D. dit: à

Le fait que le roi ait toujours été au courant de ces événements peut surprendre. En effet, comment le monarque pouvait-il pénétrer dans les profondeurs cachées d’un être perdu dans un monde lointain, comment lui était-il possible de discerner son état d’esprit ? Un passage est à ce propos éclairant. Juste avant son retour, dans la réponse à l’ordonnance royale (B 204-
238), Sinouhé dit au sujet de Sésostris :
Nb sj“ sj“(w) r≈(y).t sj“≠f m Ìm n(y) stp-s“ wn(w).t b“k-jm snƒ(≠w) ƒd≠s.t.
Le seigneur du discernement qui discerne les sujets discerne dans la majesté du palais que
l’humble serviteur que je suis craignait de dire cela.

William Boquet dit: à

Poème de Ginsberg datant de mai 1965, soit bien avant l’invasion des chars soviétiques et trois ans avant les révoltes estudiantines de 1968 ; édifiant

Kral Majales (King of May)

And the Communists have nothing to offer but fat cheeks and eyeglasses and
lying policemen
and the Capitalists proffer Napalm and money in green suitcases to the
Naked,
and the Communists create heavy industry but the heart is also heavy
and the beautiful engineers are all dead, the secret technicians conspire for
their own glamour
in the Future, in the Future, but now drink vodka and lament the Security
Forces,
and the Capitalists drink gin and whiskey on airplanes but let Indian brown
millions starve
and when Communist and Capitalist assholes tangle the Just man is arrested
or robbed or has his head cut off,
but not like Kabir, and the cigarette cough of the Just man above the clouds
in the bright sunshine is a salute to the health of the blue sky.
For I was arrested thrice in Prague, once for singing drunk on Narodni
street,
once knocked down on the midnight pavement by a mustached agent who
screamed out BOUZERANT,
once for losing my notebooks of unusual sex politics dream opinions,
and I was sent from Havana by planes by detectives in green uniform,
and I was sent from Prague by plane by detectives in Czechoslovakian
business suits,
Cardplayers out of Cezanne, the two strange dolls that entered Joseph K’s
room at morn
also entered mine and ate at my table, and examined my scribbles,
and followed me night and morn from the houses of the lovers to the cafes of
Centrum –
And I am the King of May, which is the power of sexual youth,
and I am the King of May, which is long hair of Adam and Beard of my
own body
and I am the King of May, which is Kral Majales in the Czechoslovakian
tongue,
and I am the King of May, which is old Human poesy, and 100,000 people
chose my name,
and I am the King of May, and in a few minutes I will land at London
Airport,
and I am the King of May, naturally, for I am of Slavic parentage and a
Buddhist Jew
who whorships the Sacred Heart of Christ the blue body of Krishna the
straight back of Ram
the beads of Chango the Nigerian singing Shiva Shiva in a manner which
I have invented,
and the King of May is a middleeuropean honor, mine in the XX century
despite space ships and the Time Machine, because I have heard the voice of Blake
in a vision
and repeat that voice. And I am the King of May that sleeps with teenagers
laughing.
And I am the King of May, that I may be expelled from my Kingdom with
Honor, as of old,
To show the difference between Caesar’s Kingdom and the Kingdom of the
May of Man –
and I am the King of May because I touched my finger to my forehead
saluting
a luminous heavy girl trembling hands who said ‘one moment Mr. Ginsberg’
before a fat young Plainclothesman stepped between our bodies – I was
going to England –
and I am the King of May, in a giant jetplane touching Albion’s airfield
trembling in fear
as the plane roars to a landing on the gray concrete, shakes & expels air,
and rolls slowly to a stop under the clouds with part of blue heaven still
visible.
And tho’ I am the King of May, the Marxists have beat me upon the street,
kept me up all night in Police Station, followed me thru Springtime
Prague, detained me in secret and deported me from our kingdom by
airplane.
This I have written this poem on a jet seat in mid Heaven.

Allen Ginsberg

https://www.youtube.com/watch?v=fxp0ukijjhk

rose dit: à

Dimanche 16 juillet 2023, 5h05

D. dit: à
Le fait que le roi ait toujours été au courant de ces événements peut surprendre. En effet, comment le monarque pouvait-il pénétrer dans les profondeurs cachées d’un être perdu dans un monde lointain, comment lui était-il possible de discerner son état d’esprit ? Un passage est à ce propos éclairant. Juste avant son retour, dans la réponse à l’ordonnance royale (B 204-238), Sinouhé dit au sujet de Sésostris :
Nb sj“ sj“(w) r≈(y).t sj“≠f m Ìm n(y) stp-s“ wn(w).t b“k-jm snƒ(≠w) ƒd≠s.t.
Le seigneur du discernement qui discerne les sujets discerne dans la majesté du palais que l’humble serviteur que je suis craignait de dire cela.

Ignare que je suis, ne comprends pas grand chose de cela, ci-dessus.

Je ne sais pas : se fier au bouche à oreille. Ici, cela a été une grande chance liée à un concours de circonstances : choisir un excellent psychiatre qui allie intelligence, goût des études supérieures, sens de l’écoute affuté et sens aïgu de la réponse à ce qu’il entend.

Une fois choisi, y aller, dire l’impasse. Chercher dans le but de trouver.

Moi, je, ma vie s’envole, je vais cesser de donner mes clés au tout venant, pour en récolter la lie que je me prends plein la tronche ici, et que je me suis prise ailleurs.
Si les gens, ordinaires, n’ont pas le sens du précieux, cela les regarde.

Bien évidemment j’avais ma place sur la RDL, comme bien évidemment j’avais ma belle et entière place sur Langue Sauce Piquante.
Je ne suis pas navrée et pas même désolée. Pas habituée, du tout, mais ayant vécu les sorties de nid, je sais que l’on s’en remet plus que bien.

rose dit: à

Le lieu de culte de Marie Madeleine, c’est la Sainte Baume. Mon père est allé s’y réfugier au début de la seconde guerre mondiale, avec son meilleur ami, Raymond Ricciardi, et ils y ont bûcheronné.
Lors de mon périple de trois mois en Amérique Latine, j’ai passé cinq jours dans le foyer de Tomé au Chili, à côté de Conception, avec lui et sa communauté de femmes religieuses selon Marthe Richard, ita est, dévouées et consacrées au culte de Marie, communauté constituée.
Je vais dire en tentant de très peu critiquer, mais le premier mot qui me vient à la bouche est quelle horreur ( cet ami d’enfance) ! .
Au bout de cinq jours, jugement drastique.
Les deux mamelles étaient travail et prières. Un indien mapuche m’a plu là-bas. Un autre prêtre jeune se serait présenté pour prendre la suite du cachectique qui l’a viré.
J’imagine impossibilité totale de tendre, de partager, de céder les rênes.
Pure supposition.
Il a fini sa vie plié, on dit en deux mais ce n’est pas vrai : je calcule l’angle et la pente. Droit, l’homme debout, on est à 180°>
En deux, plié, on est à 45°.
Lui il était plié à plus de 72%.
Appuyé sur une canne, et soutenu par sa dévouée, qui l’aimait et qu’il a privé de sexualité, consciemment : il l’a mise à son service en la privant du meilleur.
Ai assisté à une messe : les gens se ruaient pour être confessés par lui, ce prêtre.
Plié, plié.
À sa mort, tout le village de Tomé a assisté à ses obsèques et plusieurs évêques se sont déplacés.
Là-bas, c’est un saint : prosélyte de première catégorie, il a passé sa vie entière à évangéliser des païens.
Ce n’est pas moi qui vais vouer un culte à tous ces gens-là, qui ont fait leur beurre sur l’ignorance populaire, leur désir d’être cathéchisés et d’avoir un guide spirituel pour que leur vie ait un sillon droit.

Ma mère, hier, ne savait plus la visite à la sainte Baume. Je lui ai rappelé sa sortie, elle m’a dit « oui mais seulement une journée »(il y aura quatre jours de visites dans l’année au total) et expliqué pourquoi moi, je ne participais pas au culte.
Les gens qui ont besoin de vouer un culte à la littérature et qui n’ont pas encore compris, passé la soixantaine qu’entre un livre et un/e ami/e, le plus important c’est l’amie.

rose dit: à

Acheté hier le Monde weekend.
(Le prix d’un beau morceau de comté).
Paul, si vous m’y autorisez je mets en ligne la suite de votre papier, pour les non-abonnés qui s’arrêtent à Vera.

rose dit: à

Plié plus qu’à 72% et avec une grosse tendance a descendre plus bas, attiré insensiblement par les 45%, où là, il aurait été plié en deux. Il y a une distorsion incompréhensible entre être un saint et être plié en deux. Il y a un truc que je ne pige pas.

Moi je me suis souvent dévouée à me plier en quatre. C’est derrière moi.

Bloom dit: à

Bilboquet
Ex Langoncet
Sert l’office du matin
Avec un morceau de choix.
Ginsberg-Ginseng jetait des poèmes/tracts dans les rues de Frisco.
Ses œuvres complètes sont suffisamment denses pour assommer les crétins de ce monde et d’ailleurs. 3000 pages d’action poétique.

renato dit: à

Voyons-voyons ! « Si les gens, ordinaires, n’ont pas le sens du précieux, cela les regarde », nous dit rose oubliant, probablement, une précédente grossière proposition sortie de son clavier : « Du papier cul avec vos cinq volumes » — proposition qu’incidemment pourrait suggérer une forme ‘moderne’ d’autodafé —.

Puis-je me demander où elle situe le sens du précieux ou ce serait indélicat ?

JC..... dit: à

HORREUR !

Rose, je vous supplie de ne pas répondre au Chevalier Renato qui n’attends qu’une chose…

Que vous lui répondiez :
« Le sens du précieux se situe, depuis toute petite, dans ma culotte »

renato dit: à

La mathématicienne Evelyn Granville est morte.

closer dit: à

Le morceau de comté et en train de remplacer l’euro comme unité de compte, monnaie d’échange et réserve de valeur.

JC..... dit: à

LE CINEMA COMIQUE TUE

Les grands comiques Stan LAUREL et Oliver HARDY sont morts, leur duo de même, heureusement remplacé par un duo de comiques fabuleux, Vladimir PUTIN et Evgueni PROGOGINE ….

La vie est belle !

Quelle aventure magnifique nous vivons avant la pulvérisation nucléaire à venir, seule fin possible décidée par les scénaristes compétents !

MC dit: à

Je soupçonne que ce « foyer de femmes religieuses « est plus selon l’Est principes de Marthe Robin que de Marthe Richard. La seconde est surtout connue pour avoir aboli les Maisons de Tolérance, la première est semble-t-il aujourd’hui, une pseudo-sainte. MC

D. dit: à

Si dans les années à venir les espèces sont supprimées, l’or reviendra et serviront d’échange, avec des systèmes de poche perfectionnés de vérification d’intégrité de la pièce, basés sur de nombreux paramètres (masse volumique, conductivité, ou même opacité aux rayons x, car on sait maintenant produire des impulsions X avec des engins qui pourraient presque tenir dans la poche. Tout ceci n’étant pas sans dangers.
Mais il est à peu près certain que les métaux précieux reviendront dans les poches. Sauf si des lois autoritaires venaient à en interdire le port. L’UE, l’Allemagne et ses vassaux en étant très capable.

D. dit: à

servira

MC dit: à

Les principes. Le correcteur s’emballe.

D. dit: à

Sinon je n’osais pas trop vous ne dire mais j’ai découvert l’Atlantide. Et j’en révèlerai l’emplacement à qui me le demandera gentiment.

D. dit: à

chevalier, renato ?! Merci de laisser ce roturier là où il est.

JC..... dit: à

Cher Dédé,
tu peux me dire où se situe aujourd’hui l’Atlantide ?
J’hésite entre ici, et là.

JC..... dit: à

Renato a été nommé Chevalier du FSB en février 2022.

rose dit: à

Merci.
Je préfère rêver encore à où est l’Atlandide que de le savoir assurément.

Jazzi dit: à

« tu peux me dire où se situe aujourd’hui l’Atlantide ? »

Dans la culotte de rose ?

rose dit: à

Oui, il doit s’agir de Marthe Robin.
Enfin, une Marthe, affairée, dévouée corps et biens à la cause et surtout au curé qui n’en peut mais. Une Vera, Maria Kodama et toute la liste ci-dessus des dévouées et consacrées au grant’écrivain, à sa solde et à ses pieds, prêtes à tout pour leur brosser les chausses avant que de leur laver le cul. Parce que cinquante fois à tout le moins, il a réécrit la Bible et traduit. Peut être plus, sa vie entière, une armada de femmes à ses pieds. Vous pouvez rêver.

rose dit: à

Jazzi
D’une élégance rare un dimanche matin.

rose dit: à

Quoique totalement inculte, avais compris seule que William Boquet était bill boquet.
Aurais dû rire sans doute.

JC..... dit: à

Nous ne mettons pas toujours de l’élégance où il le faudrait, chère Rose !

Pensons au calvaire de la famille CAPET, torturée à mort, décimée à la serpette, saloperies organisées par ces voyous de révolutionnaires de 1989, nos staliniens nuls et cons, bons à jeter dans une école pour attardés mentaux.

renato dit: à

ous dit rose oubliant, probablement, une précédente grossière proposition sortie

Et les origamis ? Au clou ?

rose dit: à

Nmnous dit rose oubliant, probablement, une précédente grossière proposition sortie

Et les origamis ?
Au clou ?

renato dit: à

Tiens, Dédé le Parvenu se prends pour quoi au juste ?

MC dit: à

Restaient tout de même les deux frères de ladite famille, dont Louis Dix-Huit, qui n’a pas si mal gouverné…. MC

renato dit: à

« Et les origamis ? »

Contextuellement aucune différence entre origami et PQ.

D. dit: à

Révisez vos conjugaisons françaises rototo, ou bien écrivez-moi en Italien, je me débrouillerai pour traduire.

Janssen J-J dit: à

@ Retrouvé ceci, non pas dans un blog de SF, mais chez St John Perse :
« Alors on te baignait dans l’eau-de-feuilles-vertes ; et l’eau encore était du SOLEIL VERT »

D. dit: à

Jicé, la cité engloutie de l’Atlantide se trouve dans le golfe du Morbihan.

renato dit: à

Quoi, Dédé le Parvenu, vous êtes capable de vous servir d’un traducteur ?

Bolibongo dit: à

Le morceau de comté et en train de remplacer l’euro comme unité de compte,

Bof, il existait déjà depuis belle lurette, la réserve bancaire de Parmesan en Italie! 🙂

JC..... dit: à

BONNES LECTURES OU PERTE DE TEMPS…?

Ce n’est pas pour casser l’ambiance joyeuse de ce blog de prestige, où on agite vainement du KUNDERA pour faire du vent frais ….mais plutôt qu’en relire les merveilles, je replongerai à votre place dans le LIVRE NOIR DE LA REVOLUTION FRANCAISE, Editions du Cerf, 2008, 882 pages, 44 euros

Bon dimanche !

Jazzi dit: à

Les mots plus forts que la mort

Une urne du Père-Lachaise porte l’inscription suivante : « Inconnu incinéré 9.7.43 présumé Jean Moulin »
À l’occasion du vingtième anniversaire de la Libération de la France, le 19 décembre 1964, André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, décide d’organiser le transfert au Panthéon des cendres de Jean Moulin…
https://www.bing.com/videos/search?&q=discours%20malraux%20jean%20moulin&view=detail&mid=F8F7F07C7BA69BC46563F8F7F07C7BA69BC46563&FORM=VDRVRV&fbclid=IwAR1JHZpCK95KEPmOAa2ddcciS2BXeYTeEm60DMZQFBAFLBuqkwdBM7ROicU&ajaxhist=0

Jazzi dit: à

Les mots plus forts que la mort

Au columbarium, une urne du Père-Lachaise porte l’inscription suivante : « Inconnu incinéré
9.7.43
présumé Jean Moulin »
À l’occasion du vingtième anniversaire de la Libération de la France, le 19 décembre 1964, André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, décide d’organiser le transfert au Panthéon des cendres de Jean Moulin…
https://www.bing.com/videos/search?&q=discours%20malraux%20jean%20moulin&view=detail&mid=F8F7F07C7BA69BC46563F8F7F07C7BA69BC46563&FORM=VDRVRV&fbclid=IwAR1JHZpCK95KEPmOAa2ddcciS2BXeYTeEm60DMZQFBAFLBuqkwdBM7ROicU&ajaxhist=0

Alexia Neuhoff dit: à

JC….. dit: « Pensons au calvaire de la famille CAPET […] par ces voyous de révolutionnaires de 1989 »

La chaleur, vous dis-je !

JC..... dit: à

REVOLUTION, PIEGE A CONS

La chaleur n’est pas responsable des souffrances CAPET, chère Alexia !

Ils n’ont pas souffert de la canicule !!! Ce sont ces salopes de révolutionnaires fascistes qui appliquaient leur idéologie pourrie qui les ont mis à mort

renato dit: à

Dear JC, l’on vous a mal informé. Mon seul séjour en Russie date de 1975, quand Saint-Pétersbourg était encore Léningrad : visite de l’Ermitage.
Souvenirs sans importance de la ville et de la nourriture ; quelques belles femmes c’est vrai, mais musée bien à part, ce ne suffisait pas pour lier des amitiés… surtout pas politiques, mon idiosyncrasie pour les instruits-incultes ne date pas d’hier.

Il faudra donc revoir vos informateurs.

Clopine dit: à

Ah seigneur… Donnez- moi la force et le courage de contempler mon coeur et mon corps sans dégoût…

(en sortirai-je jamais ?)

Clopine

Bloom dit: à

Emma, c’est Jane Austen, Baroz, un demi siècle avant notre bon Gustave. Le roman français, fût-il le fruit de l’incandescent normand, n’a pas le monopole des émois du cœur et du Q.

JC..... dit: à

« Il faudra donc revoir vos informateurs. » (renato)

Ceux du FSB ? Tous morts de façon purement accidentelle, empoisonnement aux champignons, effondrement de leur immeuble, disparition inquiétante, explosion de Love Doll, lecture forcée de Marcelito Proutprout, abonnement au Monde pour 10 ans… on ne plaisante pas, là haut !

Bloom dit: à

Mon ex-collègue rouennais, Capet Antoine, se porte comme un charme. Son dico Churchill est un phénoménal monument d’érudition. Une si parfaite connaissance de l’histoire brit au 20e s est devenue rare de nos jours.

Jazzi dit: à

Le léZard revient un peu secoué par sa récente visite à Hong Kong !

Janssen J-J dit: à

Il ne faut jamais s’en remettre au Seigneur pour se rehausser dans l’estime de son corps et de son cœur ! Car tout cela finira bien dans les poussières communes, peu ou prou – Pmp, j’ai fait inscrire sur mon épitaphe du rire et de l’oubli : « Ouf, voilà une bonne chose de faite !… Ne sera plus à faire ! »
Bàn,

Samuel dit: à

Pourquoi ne peut-on pas dire aux vieux de « prendre leur vieillesse en main » ?

Jazzi dit: à

« Ne sera plus à faire ! »

Moi j’aimerais bien revenir, recommencer et durer…, JJJ.

Jazzi dit: à

« Emma, c’est Jane Austen »

Je prie la littérature anglo-saxonne de me pardonner, Bloom.
Voilà que je fais du patriotisme littéraire !
Mais je suis plus éclectique dans mes choix de films…

rose dit: à

(en sortirai-je jamais ?)

Clopine

Oui.

rose dit: à

Mais je suis plus éclectique dans mes choix de films.

Jazzi

Non.
De manière régulière, vous nous faites des compte-rendus de films ultra-violents.

renato dit: à

Pourquoi Samuel se pose des questions stupides plutôt que prendre sa vie en main ?

Jazzi dit: à

C’est l’état du monde, rose…

Que dire de cette pauvre femme qui a été poussée sur les rails, avant hier matin, à la station Cité universitaire, par un fou en liberté qui se prend pour Dieu !
J’étais à cette même station, il y a quelques jours…

renato dit: à

Jane Birkin est morte.

Jazzi dit: à

J’étais aussi il y a quelques jours dans le superbe parc du groupe hospitalier Sainte-Anne (14e arr.), où j’ai photographié un beau phoque pour mon « Bestiaire de Paris ».
Et je pensais à tous ces fous ou grands dépressifs qui nous cernent : faut-il les enfermer ou les mettre en liberté ?
https://www.lelezarddeparis.fr/le-bestiaire-de-paris-5

Jazzi dit: à

« Jane Birkin est morte. »

Merde !
Là aussi, il va me falloir préparer une notice, vraisemblablement pour le cimetière du Montparnasse, où sont enterrés sa fille ainée et Gainsbourg.

Bloom dit: à

Son Gainsborough s’en est allé rejoindre le beau Serge…Tristesse infinie.

et alii dit: à

vous ^tes « me too »?
grâce aJANE? non sans grande peine, JE SUIS MOI NON PLUS

D. dit: à

Je ne sais pas quoi dire de cela. Je la croyais plus solide physiologiquement parlant, la Jane. 76 ans de nos jours c’est tôt surtout pour une femme.

rose dit: à

Jazzi dit: à
C’est l’état du monde, rose…

Nous ne sommes pas obligés de participer.

Jane, rest in peace ♥️

rose dit: à

Nous avons vu physiquement le profond désespoir qui l’a dévorée : nous lui avons été totalement inutile.

Janssen J-J dit: à

je l’aij tjs bien aimée cette jane birkin et l’ai défendue mordicus face à de multiples femmes qui ne l’aimaient pas, arguant qu’elle avait gardé son idiot d’accent anglais pour se distinguer, alors qu’elle savait parfaitement causer français. Je leur disais : « mais non, voyons, elle n’a jamais pu le rectifier, son accent, et tant mieux si cela fait le charme infini de ses dessous chics ! ». Ce qui les faisait enrager, vous savez comment sont certaines femmes, hein… Je lui renouvelle toute ma tendresse, à Jane, du reste, nous irons bientôt rejoindre ses mélodies. Elle avait bon cœur et beau corps et même l’inverse et s’en fichait pas mal. Elle ne croyait pas zendieu. Ses deux incisives supérieures étaient disjointes, et on ne les oubliera jamais-j. Merci pout toutes les tendresses, mes bises.

Alexia Neuhoff dit: à

e me souviens de l’entrée de Serge G. et Jane B. dans un théâtre et sa façon, à lui, simple, naturelle, d’aller serrer la main des guichetiers, de l’ouvreuse. Dans la salle, je me suis retrouvée assise à leurs côtés. Serge a salué ses voisins immédiats, à côté, devant, derrière. Elle, réservée, presque timide. J’ai pu constater le teint magnifique du visage de Jane, encore jeune alors, her perfect english pale complexion.

D. dit: à

Moui. Seulement il y a un problème, JJJ. C’est très bien d’avoir du coeur, et Jane Birkin en avait, seulement… Dieu dit de croire en Lui. Donc il faut croire en Lui. S’il nous dit de croire en Lui c’est qu’il sait que nous le pouvons et que nous le devons. Chacun donc peut et doit. Un point c’est tout. Même le diable croit en Dieu , qu’il déteste et craint, et nous sur cet aspect on se permettrait moins que le diable ?

Alexia Neuhoff dit: à

C’était une soirée à l’Olympia. Comme j’avais reçu un ami de Denver et qu’il ne parlait pas un mot de français, je l’avais invité à un spectacle de Jerry Lewis. Jane et Serge riaient comme des enfants. Mon ami de Denver moins, Jerry Lewis faisant l’effort de parler américain avec l’accent français, il s’en était trouvé dépaysé.

renato dit: à

Depuis quand une invention morale fondé sur des contes pour rassurer les enfants que la nuit effrayait peut demander quelque chose ?

Bloom dit: à

(…) Their relationship has been frequently described as “tumultuous”, and Birkin reportedly wrote in her 2020 diaries that there had been violence between the couple. During one of their rows, Birkin launched herself into the River Seine after throwing a custard pie in Gainsbourg’s face.(…)
– The Guardian

Soleil vert dit: à

@ Retrouvé ceci, non pas dans un blog de SF, mais chez St John Perse :
« Alors on te baignait dans l’eau-de-feuilles-vertes ; et l’eau encore était du SOLEIL VERT »

J’ai une boite de thé de Dammann frères nommé Soleil vert. Thé vert parfumé à l’orange sanguine, tout moi bref

Samuel dit: à

Pourquoi la douce Jane Birkin est morte alors que les vieux porcs et les vieilles truies de la Rdl sont toujours aussi misérablement vivants ?

renato dit: à

Pourquoi Samuel, un couillon sans pareil, vient s’emmerder ici avec des vieux porcs et des vieilles truies plutôt que rester dans la fange qui lui sert d’habitat ?

Janssen J-J dit: à

je pense qu’on ne doit pas confondre feue JB et la bien vivante CT quand on prétend donner des leçons de foi chrétiennes aux gentes dames de l’Atlantide. C’est d’une violence insupportable envers les enfants qui ne sont jamais rassurés par les sornettes des adultes. Surtout des stériles des blogs qui n’en ont jamais eus.

D. dit: à

Vous savez, un film fait par la fille sur sa mère et de son vivant, je ne pense pas qu’il faille encourager ça. Indépendamment de sa possible qualité dont je ne peux pas parler. Sur le principe ça me gêne. Ça ne se fait pas. Je suis opposé également à la muséification de la rue de Verneuil.
Parce que j’ai déjà vu le résultat de telles tentatives de muséification : des échecs. L’âme est ailleurs et la période est révolue. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une dissonance.
Je vais être honnête : depuis 3 ans la Charlotte fait un peu n’importe quoi.

Jazzi dit: à

« Dis, Birkin, pourquoi t’as pas grossi en vieillissant ? T’es toujours aussi belle qu’avant
– C’est que je suis maligne »

Patrice Charoulet dit: à

Je suis vieux. Je vois clair, je ne suis pas sourd, je ne suis pas chauve, je n’ai pas de dentier, je marche sans canne, je n’ai pas d’insomnies, je n’ai jamais mal à la tête, je ne suis pas en surpoids,mon analyse de sang annuelle est parfaite, je n’ai pas d’hypertension, mon armoire à pharmacie est vide.
Mais un sinistre trio m’attend au coin de la rue : AVC-Infarctus-Cancer. Cela finit toujours mal.

renato dit: à

J’ai trois enfants… bon, un est déjà grand-père… peux laisser libre cours à mes pensées relativement aux superstitions ou l’autorisation de 3J est requise ?

renato dit: à

peux > JE peux ou puis-je, c’est à vous de voir

Damien dit: à

Jane Birkin a eu un pygmalion en la personne de Gainsbourg. C’était rentable, d’ailleurs, car le chanteur avait retourné sa veste quand il s’est aperçu qu’elle était doublé en vison. C’est lui qui l’a dit. A-t-il eu une bonne influence sur elle ? Pour les chansons, peut-être, qui ont eu du succès, et qui étaient bien tournée, mais qui aujourd’hui me paraissent sans beaucoup d’intérêt. Quant à l’actrice, qu’en dire ? Je me souviens de « La course à l’échalote », par exemple — c’est peut-être pour ça que sa fille s’appelait « Charlotte », je ne sais pas. Avec Pierre Richard.Une comédie typique des années 70, que je n’ai jamais revue. Je n’étais pas sorti de là complètement fasciné, je dois dire, mais Birkin retient rétrospectivement mon attention : elle jouait en pleine crise de nerfs, pour ainsi dire. Elle réussissait une performance dramatique exceptionnelle, que tout acteur pouvait envier. Elle explosait, littéralement, dans ce rôle sans intérêt, auquel elle donnait une dimension shakespearienne. Je me rends compte aujourd’hui que « La course à l’échalote » est mon plus grand souvenir mémorable d’actrice. Les films qui ont suivi ont neutralisé son talent. Elle aurait dû jouer Shakespeare, justement, être une Médée pour telle metteur en scène de théâtre ou de cinéma — comme la Callas ! Du reste, il y a dix ans à peu près, Birkin a joué une pièce d’Eschyle, je crois. J’ai assisté à cette pièce, et j’avais été très déçue. La vitalité originelle avait déserté l’actrice, comme si elle avait été brisée par toutes les cochonneries qu’on lui a fait jouer et chanter… Selon moi, un naufrage. Sous des dehors d’écervelée, de « petite anglaise », elle cachait une intelligence sublime et forte, presque dramatique. Elle « philosophait », quand elle passait aux Grosses têtes à Bouvard. De Gainsbourg, elle a tiré l’ironie et la précision. Comme toute vraie personne, elle était complètement désespérée. Elle a su être elle-même jusqu’au bout. Je n’ai pas vu le film de sa fille Charlotte, c’est dommage. J’espère qu’il repassera. Quand Gainsbourg est mort, je pensais qu’il était au bout du rouleau et que l’inspiration l’avait quitté, si jamais elle l’avais habité. Avec cet objet nommé Birkin, si apte à toutes les métamorphoses du réel et à son expression, j’ai eu un petit pincement au coeur. Au fond, elle a sans doute raté sa carrière, mais son message est tout de même passé. Sa vie a été utile. Bonne soirée quand même. Clopine, jadis je lisais les tweets d’une Québécoise suicidaire qui en rajoutait sans cesse, c’étaient des aphorismes encore mieux que ceux de Cioran. Malheureusement, je ne me souviens plus du titre. je vous aurais conseillé de la lire. Sans doute s’est-elle flinguée, depuis. Elle était suicidaire, et en plus elle était pauvre. Votre portrait !

Damien dit: à

Dans La course à l’échalote, il y avait une ribambelle de grands acteurs, venus là pour gâcher leur talent. Birkin, Pierre Richard, donc, et aussi Michel Aumont et Claude Dauphin. La musique était de Cosma. Beneix était assistant réalisateur, eh oui… Qui a vu ce chef-d’oeuvre, ici, qui ne valait que grâce à l’interprétation de Birkin et de Richard, Ménalque de La Bruyère, cf. Les Caractères…?

Samuel dit: à

Pourquoi dans les romans de Charles Bukowski, les prostituées sont pour ce dernier les seules vraies femmes ?

renato dit: à

Pourquoi Samuel pose des questions oiseuses ?

et alii dit: à

AVC charoulet,courage:
Viz.ai est une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA) appliquée à la santé. Plus précisément, Viz.ai se concentre sur le domaine de la radiologie et du traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC). L’entreprise utilise des technologies d’IA avancées pour fournir des solutions innovantes et automatisées dans le domaine de la détection précoce et du traitement des AVC.

et alii dit: à

@renato:la quesion de samuel a le mérite de soulever une histoire connue:
Tosquelles (le père) Durant la guerre civile, François Tosquelles s’engage dans les milices anti fascistes du POUM, il combat en Andalousie puis se charge de soigner les soldats mais aussi les médecins. Pour constituer son équipe il évite de recruter du personnel hospitalier, il préfère des « gens normaux » et parmi eux, il n’hésite pas à embaucher d’anciennes prostituées comme personnel soignant, « celles-ci s’y connaissant en matière d’hommes », comme il s’amuse à le préciser dans un documentaire qui lui est consacré en 19892.
(nombreux articles sur ce résistant qui s’entoura d’atistes)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Tosquelles

renato dit: à

En 19892 ?!

renato dit: à

Quelle relation entre Tosquelles père et Bukowski, et al. ? Les prostitués je veux bien, mais les unes et les autres ont réellement la même signification ?
Cela dit, il y a divers types d’amateurs de prostitués : les pervers, les paresseux, les curés, les frustrés… et probablement Samuel que pour justifier sa perversion se cache derrière Bukowski.

D. dit: à

La calvitie n’a rien à voir avec la santé. C’est un caractère héréditaire comme un autre. Parmi les centenaires, certains étaient presque chauves à 40 ans.

Damien dit: à

PR le distrait, portrait de Pierre Richard :

« PR descend son escalier, ouvre sa porte pour sortir, il la referme: il s’aperçoit qu’il est en bonnet de nuit; et venant à mieux s’examiner, il se trouve rasé à moitié, il voit que son épée est mise du côté droit, que ses bas sont rabattus sur ses talons, et que sa chemise est par-dessus ses chausses. S’il marche dans les places, il se sent tout d’un coup rudement frapper à l’estomac ou au visage; il ne soupçonne point ce que ce peut être, jusqu’à ce qu’ouvrant les yeux et se réveillant, il se trouve ou devant un limon de charrette, ou derrière un long ais de menuiserie que porte un ouvrier sur ses épaules. On l’a vu une fois heurter du front contre celui d’un aveugle, s’embarrasser dans ses jambes, et tomber avec lui chacun de son côté à la renverse. Il lui est arrivé plusieurs fois de se trouver tête pour tête à la rencontre d’un prince et sur son passage, se reconnaître à peine, et n’avoir que le loisir de se coller à un mur pour lui faire place. Il cherche, il brouille, il crie, il s’échauffe, il appelle ses valets l’un après l’autre: on lui perd tout, on lui égare tout; il demande ses gants, qu’il a dans ses mains, semblable à cette femme qui prenait le temps de demander son masque lorsqu’elle l’avait sur son visage. Il entre à l’appartement, et passe sous un lustre où sa perruque s’accroche et demeure suspendue: tous les courtisans regardent et rient; PR regarde aussi et rit plus haut que les autres, il cherche des yeux dans toute l’assemblée où est celui qui montre ses oreilles, et à qui il manque une perruque. S’il va par la ville, après avoir fait quelque chemin, il se croit égaré, il s’émeut, et il demande où il est à des passants, qui lui disent précisément le nom de sa rue; il entre ensuite dans sa maison, d’où il sort précipitamment, croyant qu’il s’est trompé. Il descend du Palais, et trouvant au bas du grand degré un carrosse qu’il prend pour le sien, il se met dedans: le cocher touche et croit remener son maître dans sa maison; PR se jette hors de la portière, traverse la cour, monte l’escalier, parcourt l’antichambre, la chambre, le cabinet; tout lui est familier, rien ne lui est nouveau; il s’assit, il se repose, il est chez soi. Le maître arrive: celui-ci se lève pour le recevoir; il le traite fort civilement, le prie de s’asseoir, et croit faire les honneurs de sa chambre; il parle, il rêve, il reprend la parole: le maître de la maison s’ennuie, et demeure étonné; PR ne l’est pas moins, et ne dit pas ce qu’il en pense: il a affaire à un fâcheux, à un homme oisif, qui se retirera à la fin, il l’espère, et il prend patience: la nuit arrive qu’il est à peine détrompé. » (La Bruyère, Ménalque)

D. dit: à

Une analyse de sang « parfaite » n’existe pas. Simplement parce que le métabolisme humain est fait de variations et de cycles liés à de nombreux paramètres conditionnant la vie. Il a été défini des intervalles. Les professeurs de médecine et de biologie ne sont pas toujours d’accord entre eux sur leurs bornes inférieures et supérieures.
Bien sûr, certaines valeurs alertent à coup sûr et orientent voire déterminent le diagnostic.
Il semble enfin que certains végétaux comestibles perturbent notablement les analyses, diminuant ou augmentant les taux plusieurs substances mesurées ou perturbant même directement le processus d’analyse.

D. dit: à

A ce sujet, il existe une certaine obcession de l’analyse « à jeun » qui pour l’immense majorité des paramètres mesurés n’a pas d’importance. Pire, cela fait une sorte de « photo » biologique toujours faite au même moment de la journée : le réveil ou peu de temps après, et aucune autre « photo » n’est jamais faite à d’autres moments de celle-ci ; pourtant cela pourrait donner parfois de surprenant résultats.
Par contre, aucune consigne n’est donnée sur ce qu’il ne faut pas manger dans les 48h précédant une analyse. Pourtant certaines molécules se trouvant dans des plantes comestibles, aromates, épices, sont encore dans le sang 2 jours après l’i gestion

et alii dit: à

renato (parce que c’est vous!) TOSQUELLES fils (que j’ai connu ) exerce à Marseille la même profession que son père (dans un même esprit)
quant à la compétence des prostituées , chacun comme vous dites ses expériences, références;
il y a de la littérature bien « centrée » pour reprendre la question
bonsoir

puck dit: à

très bel éloge funeste, il est presque aussi beau que celui de Jack Lang sur Jane Birquine.
maintenant j’attends celui de Finky, il doit être triste comme un repas sans fromage : Montaigne, Harendt et Kundera sont les 3 mamelles de la pensée libérale à Finky, quand il en parle ça donne envie d’étendre l’OTAN sur toute la planète.

à la fin du Rideau Kundera il dit un truc sur l’art qui s’est transformé en Europe en histoire de l’art, mais ça c’était avant l’avènement d’un nouvel ordre mondial où l’Europe joue le figurant.

et alii dit: à

puck, avec l’autorisation de Renato, je corrige Arendt SVP

Clopine dit: à

Ca y est, la purge commence : deux dirigeants des Soulèvements de la Terre mis en examen…

Alors, moi je dis !

Je dis qu’en 1972, c’était le procès de Bobigny.

En 2023, il faut que ce soit la même chose.

En plus fort encore.

Un manifeste de 343 000 soulevés proclamant qu’eux aussi se battent pour la planète.

Un avocat qui transforme, comme Halimi l’avait fait, un procès pénal en tribune politique.

Un acquittement et un changement de la loi. Non, ce ne sont pas les Soulèvements de la Terre qui ont tort.

Les criminels, ce ne sont pas eux.

A ce prix, peut-être, nos enfants (ceux que nous avons voulus, désirés, portés) pourront continuer à habiter notre planète.

Et c’est tout.

Pablo75 dit: à

Que dire de cette pauvre femme qui a été poussée sur les rails, avant hier matin, à la station Cité universitaire, par un fou en liberté qui se prend pour Dieu ! J’étais à cette même station, il y a quelques jours…
Jazzi dit:

Et c’est la ligne RER de ma fille. Le pire c’est que le type il avait été arrêté il y a 11 ans pour les même faits (sauf que sa victime avait eu le temps de remonter sur le quai). En France les fous (dans le sens médical du terme) dangereux sont en liberté.

Pablo75 dit: à

jadis je lisais les tweets d’une Québécoise suicidaire qui en rajoutait sans cesse, c’étaient des aphorismes encore mieux que ceux de Cioran. Malheureusement, je ne me souviens plus du titre. je vous aurais conseillé de la lire. Sans doute s’est-elle flinguée, depuis. Elle était suicidaire, et en plus elle était pauvre. Votre portrait !
Damien dit:

Rien à voir avec Clopine. La fille en question, Anne Archet (Montréal, 1977), est une anarchiste pure et dure. Et loin de s’être suicidée, elle vient de publier un livre au titre très bon: « Le vide, mode d’emploi » – que j’ai fini de lire, étrange hasard, il y a 2 jours. Décevant dans l’ensemble, mais avec des éclairs de talent indéniable:

« Je crois que ce sont ma nature éminemment orgueilleuse et ma paresse incurable qui me poussent à écrire autant d’aphorismes; de là proviennent mon fétichisme de la phrase investie de pouvoirs quasi surnaturels, mon besoin irraisonné d’avoir le dernier mot en tout et, surtout, cette urgence d’en venir immédiatement à une conclusion astucieuse qui me dispense d’élaborer des raisonnements convaincants. Et pour chaque aphorisme pas trop bête que j’arrive à écrire, il en existe déjà cinq autres géniaux qui disent exactement la même chose.
Heureusement, j’arrive à me contredire avec talent. »
*
Je crois qu’il faut cesser de dire «environnement» et commencer à dire «survie de l’espèce humaine». Ce serait rigolo d’entendre les politiciens dire «la survie de l’espèce humaine est importante, mais pas aux dépens de l’économie» pendant les campagnes électorales.
*
Culture générale
Ce que j’ai retenu de la lecture du Phédon de Platon, c’est que la consommation de ciguë n’entraîne aucune accoutumance.
*
Un dernier aphorisme nihiliste, pour la route
Le monde n’a aucun sens et par souci d’éviter les emmerdes, je suggère respectueusement de ne pas lui en donner.
*
Ce n’est pas la médiocrité qui me dérange, c’est son règne.
*
Citation
«J’écris pour effacer mon nom» – Georges Bataille.
Je veux bien, Georges, mais si j’efface ton nom, ils vont m’accuser de plagiat.
*
Quel soulagement ce serait
Parfois, j’aimerais pouvoir me gratter l’intérieur de la tête.
*
Longtemps, j’ai cherché ma vérité. Le jour où je l’ai trouvée, elle m’a dit qu’elle n’avait jamais entendu parler de moi.
*
Si vous ne vous sentez pas seul, c’est que vous ne pensez pas.
*
Ce que la technologie m’offre n’arrive plus à me consoler de ce qu’elle m’enlève.
*
Le dernier optimiste que je connaissais vient d’être retrouvé mort noyé dans un verre d’eau à moitié plein.
*
Aux nostalgiques du futur
Je n’arrive pas à concevoir que quiconque puisse, dans quelques années, être nostalgique de notre époque.
(Je viens de relire cette phrase dix ans plus tard et je suis nostalgique de l’époque où je l’ai écrite.)
*
Le futur m’inquiète beaucoup en ce moment, mais je me rassure en me disant qu’il en reste toujours un peu moins chaque jour.
*
J’ai renversé mon café extra-grand-format sur le carnet de notes dans lequel j’écrivais depuis un an et qui était rempli de poésies, d’aphorismes et d’idées de récits; les pages sont détrempées et illisibles.
Je suis triste, mais je vais m’en remettre: ce n’était pas un très bon café.

Pablo75 dit: à

En plus d’aphoriste anarchiste, Anne Archet est une féministe « de choc » (ce qui ne l’empêche pas d’être « une autrice » de livres érotiques):

Assignée morte à la naissance (1/3)
Le viol, c’est le paroxysme de la vie d’une femme. C’est l’apothéose de la féminité. On n’est jamais plus femme que lorsqu’on se fait violer. Quand on a le malheur d’être classée dans cette catégorie à notre naissance, le chemin tracé pour nous mène au viol. Évidemment, les individus assignés femmes ne se feront pas tous violer, mais tous auront subi la longue préparation qui rend le viol possible.

Assignée morte à la naissance (2/3)
On m’a éduquée et socialisée pour être une victime parfaite: docile, obéissante, altruiste jusqu’à l’absurde, jusqu’au déni de mes propres désirs, jusqu’au déni de moi-même, prête à toutes les souffrances et à tous les sacrifices pour trouver de la valeur aux yeux des autres – surtout des hommes.
On m’a appris que mon corps ne m’appartient pas et que ma valeur comme individu en dépend quand même. On m’a inculqué une liste incroyablement longue de critères que j’ai fini par internaliser et que je suis responsable de mettre en pratique, même si c’est parfaitement impossible. Enfin, on m’a fait comprendre que déroger à ces prescriptions – être à un endroit où je ne devrais pas être, ne pas être (ou trop être) souriante, n’être pas assez (ou trop) vêtue et ainsi de suite – est punissable de viol.
Voilà pourquoi le viol est le paroxysme de la vie d’une femme: parce que toute l’éducation et la socialisation de l’individu qui s’est fait arbitrairement assigner cette identité mènent à cet aboutissement logique.

Assignée morte à la naissance (3/3)
Ce qu’on appelle la culture du viol va exister tant que les catégories «homme» et «femme» vont continuer d’être imposées par la force. Tant qu’il semblera naturel de dire «les hommes sont comme ceci» et «les femmes sont comme cela» – même pour chanter les louanges des «vertus féminines» –, les individus de la catégorie «femme» seront des Untermenschen et vivront dans la terreur.
La culture du viol ne disparaîtra pas tant que les catégories sociales qui prétendent nous constituer et régenter tyranniquement nos vies ne seront pas abolies. En ce qui me concerne, ça commence par le refus d’appartenir à l’identité qui m’a été assignée arbitrairement et qui me spolie de la pleine souveraineté de mon corps et de ma vie – refus tragique, parce que je n’ai pas le choix, viscéralement, paradoxalement, de m’identifier comme femme.
Même si je n’y arrive pas encore, il n’y a qu’une solution. Il faut déserter en masse notre genre jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une coquille vide qu’une chiquenaude suffira à faire s’écrouler.

Pablo75 dit: à

Il va sans dire que le livre est écrit en écriture inclusive – que j’ai corrigée dans les citations pour qu’elles soient plus lisibles.

C’est d’ailleurs ce besoin d’être à la mode, son wokisme, ses exagérations féministes, ses délires politiques de québecoise vivant bien au chaud, son esprit de révolte d’adolescente attardée (« Collaboration. Aidez les policiers à prélever votre ADN: crachez-leur au visage »), qui l’empêchent d’être un écrivain sérieux. Le fait d’écrire pour avoir du succès sur les réseaux sociaux est incompatible avec la qualité littéraire.

B dit: à

jadis je lisais les tweets d’une Québécoise suicidaire qui en rajoutait sans cesse, c’étaient des aphorismes encore mieux que ceux de Cioran.

Bof, je préfère Cioran qui s’échappe du temps qu’il fait et rejoint en cela l’éternel non genré.

D. dit: à

Tu trouves bien ces aphorismes, Pablo75 ? Ça ressemble surtout à des brèves de comptoir.

Damien dit: à

Je ne suis pas sûr Pablo qu’il s’agisse d’Anne Archet. Peut-être. Sa photo sur tweeter était en noir et blanc et la représentait petite fille. Le compte tweeter d’Anne Archet ne correspond pas ou plus à ça. Pouvez me donner de plus amples informations ? La tweeteuse en question était pauvre, désespérée, tout proche du suicide. Elle prenait des comprimés contre la mort, vivait des allocations sociales, n’avait pas d’amis, était orpheline, s’ennuyait à crever, souffrait d’une dépression envahissante. Ce qui me fait penser qu’elle a dû finalement se suicider. Je la vois très bien ouvrant le gaz ou se jetant sous un tramway. Un truc horrible. Je n’aimais pas les Québécois, avant. Et puis j’ai lu certains de leurs romanciers, qui sont très grands. Je les trouvais sales, avec cet accent impayable complètement crados. Dans les films français, quand il y avait des personnages québécois, c’était toujours craignos, les femmes étaient des marie-couche-toi-là. Le film « La chute de l’empire américain » m’avait agacé. J’avais pas aimé. Aujourd’hui, je serais plus nuancé. Il faudrait que je visite Montréal. Je m’attendrais à tout, à vrai dire, et surtout au pire. Au fond, on connaît pas nos cousins québécois, qui parlent comme les gens sous Louis XIV, c’est infernal. Et puis donc, il y avait cette pauvresse, sur tweeter, qui déversait sa dépression à pleins flots, enfin sous la forme de phrases ciselées avec son naturel ravagé. Allez, appuie sur la gâchette !!! C’est peut-être ce qu’elle a accompli, un soir de solitude et de démence, au creux de la neige comme Walser en Suisse… La neige, source d’inspiration pour tous ceux qui n’en peuvent plus et qui veulent s’anéantir… Pablo, merci si vous pouvez me renseigner sur « envie de suicide ». Bonne journée à tous les déprimés sous Prozac !

Damien dit: à

Article intéressant de Brigitte Salino dans Le Monde qui retrace la carrière de Birkin au théâtre, avec d’abord Chéreau qui la choisit pour sa « Fausse suivante » de Marivaux. C’était le point de départ d’une carrière théâtrale notable. Des pièces légères, et puis du sérieux : « Hamlet » en Grande-Bretagne, « Electre » en France, etc. Son potentiel, découvert par Chéreau, avait été exploité. Le grand Chéreau, metteur en scène et cinéaste prodigieux. Pourquoi a-t-il choisi Birkin ? Salino écrit : « Longtemps après La Fausse Suivante, Patrice Chéreau a avoué que c’est aussi parce que ce cou lui rappelait celui de sa mère qu’il avait choisi Jane Birkin. L’amour, au théâtre, n’a pas de limite. » Au cinéma, notns que Birkin n’a pas seulement joué dans des daubes comme La course à l’échalote, où néanmoins elle était géniale, mais avec Doillon, Godard « Soigne ta droite, je crois) et quelques autres. Qu’on se le dise, Birkin c’était classieux et universel. Au fond, elle avait beaucoup plus de talent que Gainsbourg, noyé dans l’alcool et la facilité. Elle, elle a vraiment travaillé. Elle était aussi dans Le crime de l’orient-express, que j’ai vu à sa sortie, ça ne nous rajeunit pas…

Marie Sasseur dit: à

Le pingouin du 75 a une « fille ».
Une grognasse et une connasse, selon ses termes

________

Passou a écrit un roman où une femme manque de se faire intentionnellement pousser sur le quai du métro. Je ne me souviens plus exactement du mobile du meurtrier.
Sans doute avait-elle devouvert que son mari avait commis un « homicide routier ». C’est une nouvelle qualification criminelle Et il était temps, avec tous ces assassins en puissance , les drogués les bourrés et ceux qui textotent au volant.
Bon été
Et lisez.

Damien dit: à

Après le judicieux conseil de notre très chère Sasseur, je recommande pour ma part 1° la nouvelle d’Elisabeth Barillé, publié par Le Fiagaro, et 2° l’entretien de Passou avec Frédéric Beigbeder sur Radio classique, disponible en podcast. Passou y fait montre de sa curiosité en éveil et de son goût remarquable pour la littérature. Quant à Elisabeth Barillé, c’est un écrivain rempli de talent. C’est toujours un délice de lire sa raffinée et intelligent, qui nous réconcilie avec le monde et les crises qu’enfin nous résolvons. Bonnes vacances et bonne plage avec Elisabeth Barillé et d’autres, et, comme nous l’intime la géniale Sasseur, LISEZ !

Damien dit: à

« un délice de lire sa raffinée et intelligent »

un délice de lire sa prose raffinée et intelligente

Erratum

Janssen J-J dit: à

@ l’autorisation de 3J est requise

(stérilité) -> c’est curieux cette manie qu’ont les gens de ne pas se rendre compte que certains messages ne les visent pas et s’adressent à D. !
Encore une preuve vivante des ravages de l’hypertrophie du moi chez de nos aînés, des clients atrabiles hélas aux prises avec la sénescence mentale, mais désireux de se faire encore accroire à leur leadership culturel

@ Les aphorismes québécois de charoulet75 sont plutôt mauvais dans l’ensemble, sinon sourds-noix

@ au Grand Bwill Boké, jane birkin à la patrie reconnoissante.

@ c déjà pas mal…, comme programme -> « A ce prix, peut-être, nos enfants (ceux que nous avons voulus, désirés, portés) pourront continuer à habiter notre planète. Et c’est tout ».

@ Vu le film de Nanni Moretti hier soir. Sorti en mitigé. Mais après une bonne bière à la cerise et débriefings amicaux, ai fini par me convaincre que ce film nostalgique recélait plus de qualités que de défauts. Il faut être versé dans un biais de perception « psy » pour pouvoir l’apprécier entièrement, cela dit, et féru de culture politique italienne pour tout saisir du fumet.

@ (capitalisme) Je pense souvent à la liste d’un objecteur vicieux au boulot du jeune thésard. Je pense qu’il n’a pas oublié de citer en bonne part, comme ne l’a pas fait icelui, parmi les grands qui renouvelèrent la lecture critique du phénomène, Boltanski & Chiapello, dans « le nouvel esprit du capitalisme » (1999). Car il a tout lu et parfaitement assimilé les ancêtres pour sa démo. –

17 juillet 23 – Et que le vaste monde poursuive sa course folle. Et que le soleil reverdisse s’il n’en peut mais. Qui sommes nous pour vouloir l’attaquer ?

Janssen J-J dit: à

chacun écrit son journal intime comme il le peut. Damien par ex., il est souvent ennuyeux, mais il n’y a pas d’objections. Je remarque juste une pensée évolutive au gré des circonstances quotidiennes et des circonvolutions. Peu importe qui s’y cache, on peut zapper. E, outre, n’appelle pas aux lynchages, un poing pour luit – Eva naissante. Arc-en-ciel de la gravité. Gravida de Janssen. Th. Pychon, lancet olé !

Janssen J-J dit: à

Je ne fais pas partie des français exaspérés par les méthodes des écologistes radicaux. Car je les approuve, au contraire. Seuls leurs actes violents sur des cibles symboliques peut faire comprendre à nos nations à quelle point elles sont en danger de mort, bien plus que les accidentés de la route prétendument victimes d’homicideurs sans intentionnalité. Depuis longtemps, il n’y a plus d’état de droit au pays des inciviques qui se sont assis dessus depuis belle lurette

Jazzi dit: à

Bel hommage des Francofolies à Jane Birkin, aussi Française que Milan Kundera.

JC..... dit: à

RECIPROCITE

Cet idiot de Gigi est fiévreusement d’accord pour que les actes violents, hors la Loi, des Ecoglosistes soient soutenus par les « démocrates » ?

Bien !

Tout aussi idiot que lui, cette perle noire du blog, je me sens autorisé à admettre que les Forces de l’ordre tuent lorsqu’il le faut ces crapules vertes !

Et voilà ! comme on dit chez Poltronesofà ….

Marie Sasseur dit: à

Voici Clara.

Clara est une influenceuse française, suivie par plus de 3 millions d’abonnés sur Instagram, TikTok et Youtube. En un an, les publications de Clara sur ses différents réseaux sociaux ont généré plus de 1072 tonnes de carbone. C’est l’équivalent de 481 allers retours Paris-New York (soit 9 par semaine !).

https://www.footsprint.co/impact-carbone-marketing-influence/

Marie Sasseur dit: à

Est-ce que l’intelligence artificielle est aussi néfaste pour la planète que les blockchains et les cryptomonnaies, Bitcoin en tête ? Le succès immédiat de ChatGPT cache-t-il un vrai problème écologique ? Si cette nouvelle technologie pourrait permettre aux entreprises de gagner énormément en productivité dans bien des domaines, elle affiche aussi une empreinte carbone à faire pâlir.

https://leclaireur.fnac.com/article/282345-lia-une-plaie-pour-le-rechauffement-climatique/

Patrice Charoulet dit: à

Quelqu’un me dit que je devais ajouter à mon trio
Alzheimer et Parkinson. Il a raison : je les avais oubliés, ces deux-là.
A 20 ans, j’allais au cinéma tous les soirs. Je n’y vais plus. Tombant sur « Le Masque et la plume », ayant entendu un grand éloge du film de Moretti, je suis allé le voir. Tout m’a déplu. J’ai patienté une demi-heure et je suis parti. On ne m’y reprendra plus.

renato dit: à

«… s’adressent à D. ! »

Mettez donc une « dédicace » !

Clopine dit: à

Jansen, je pense que « le jeune thésard » désigne mon fiston. Alors, il connaît son Boltanski et consorts sur le bout des doigts. Ne pas faire comme Jazzy, please, en estimant qu’il n’est qu’un thésard de plus, arrivé là pour consoler sa maman d’origine prolétaire. Je crois, sans aucune forfanterie, qu’il est un authentique chercheur. Maintenant, va-t-il trouver ?

(parfois, ça me fait peur. Je sais que Marx, par exemple, a vécu toute sa vie dans la misère, juste alimenté par son compère Engels. La passion du fiston pour le monde des idées a son corollaire : la haine des « pairs », l’incompréhension du bas peuple, et l’ascétisme d’une vie consacrée à la recherche. D’autant que, encore une fois, il n’y a PLUS de postes de maître de conférences dans l’université française. Bon, faut que j’arrête de trembler pour lui. Déjà que lui a si fort tremblé pour moi !)

D. dit: à

Au fond, elle avait beaucoup plus de talent que Gainsbourg

évidemment que non. Ou alors vous ne connaissez pas l’oeuvre de Gainbourg.

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Une problématique ou un problème ?

Dérivé de « problème », le terme « problématique » est ancien dans la langue (XV e siècle), comme adjectif, avec le sens de « qui a le caractère d’un problème, douteux, équivoque ».
Il est employé comme nom, avec l’acception d’ « art, science de poser des questions » ou d’ « ensemble des problèmes posés par une science ». Ce nom tire son prestige de son imprécision même et il est souvent employé à tort là où conviendraient les termes de « problème, question ;
l’employer à la place de « problème » est une impropriété ridicule.

S’égailler ou s’égayer ?

Je lis à l’instant dans un quotidien national un article où l’auteur emploie « s’égayer » en pensant
au verbe « s’égailler ». Regrettable confusion.
« S’égayer » (prononcé é-ghè-yé) est dérivé de « gai » et signifie « s’amuser, se distraire ».
« S’égailler » (prononcé é-ga- yé), c’est « se disperser ». C’était autrefois un mot dialectal. Il vient de l’ancien français « esgailler », « répandre, éparpiller ».
Comment ne pas les distinguer ?

Abasourdi

J’entends à la télé un célèbre avocat prononcer ce mot comme s’il venait de « sourd ». Non. La lettre « s » centrale doit se prononcer « z ».

D. dit: à

44 degrés C en Espagne.
N’y allez pas. De plus les Espagnols s’en sortent toujours très bien sans nous les Français.

D. dit: à

La fin du monde me semble proche mais ça ne m’inquiète pas outre mesure.
Je pense même que c’est une bonne chose de repartir à zéro. Et puis ça remettra les pendules à l »heure chez tous les mécréants ingrats.
Je ne dis pas bien fait pour eux,je dis tant pis pour eux, parce qu’ils sont responsables de ce qu’ils pensent. Voilà.
Évidemment il y a tous ces jeunes enfants comme jetés dans ce monde de plus en plus difficile par des procréateurs inconséquents et pour la plupart non chrétiens. Ça fait frémir. Pour moi ce sont des martyrs, des victimes. Ils connaîtront Jésus et le Ciel après les souffrances de la fin du monde. Mais leurs géniteurs iront en Enfer.

D. dit: à

La pire des générations est celle de leurs géniteurs. Qu’ils demandent sincèrement pardon à genous et en pleurant. On verra après.

Samuel dit: à

Pourquoi la fin du monde est toujours prédite mais elle n’arrive jamais ?

Clopine dit: à

Bah, Samuel, parce que nous sommes tous des escargots égotistes; juste pour ça.

D’ailleurs, le plus bel exemple, c’est moi : baveuse, tendant mélancoliquement mes tentacules oculaires vers autrui, juste avant qu’un gros pied masculin ne détruise ma coquille…

Ce que nous avançons lentement, dans la prise de conscience, et ce que les feux de forêt avancent vite !

Janssen J-J dit: à

@ je me sens autorisé à admettre que les Forces de l’ordre tuent lorsqu’il le faut ces crapules vertes !

grands biens vous fassent de vous « sentir autorisé ». Personne n’ira vous interdire de justifier la criminalisation de la contestation sociale par les forces de l’ordre « apeurant » la macronie consentante au pouvoir.
Et que vivent les violences entrecroisées ! Riront bien les dernières en dernier lieu.

@ CT, je n’ai jamais douté du très sérieux travail du jeune thésard. Je faisais plutôt allusion à la malveillance de P75 à son égard plutôt qu’à celle de jzmn, jamais vraiment méchante.

@ non, RM, je n’ai pas besoin de citer D., en tant que ludion stérile et eugéniste, puéril en sa besace. Il s’est assez justifié là dessus pour pouvoir être aisément épinglé, sans vous croire obligé vous-même de nous faire part de votre méritoire paternité. La naufragée de Jissé à pkrl a suffisamment démontré de quoi elle était capable.

@ Quant au comparatif coûts du bilan carbonne AI vs flights, la problématique alternative n’est pas réglée, les problèmes restent pendants des deux côtés des océans. Les câbles sous-marins traversent toute la planète. Gagneront in fine leurs meilleurs saboteurs verts !

@ « Je sais que Marx, par exemple, a vécu toute sa vie dans la misère », -… c’est ce qu’on entend sur france cult, mais il ne faudrait tout de même point exagérer la charrette. Certes Engels l’a bien aidé, mais Mme Jenny von Wesphalen avait quand même aussi quelques liquidités mises de côté par héritages pré-capitalistiques.

@ PC, vous n’auriez pas dû déserter nanni moretti, malgré parkinson et alzheimer. Lui-même a réussi à faire son film au prix de quelques difficultés cognitives. Pmp, je ne me rappelle pas ce que le lézard en avait pensé au juste.

Clopine dit: à

Si je dis : « conteurs de vies, compteurs de vues », ça vous donne envie d’acheter le bouquin ou pas ?

Merci de vos réponses argumentées, hein…

Clopine

Mary Curry dit: à

« Quant au comparatif coûts du bilan carbonne AI vs flights, la problématique alternative n’est pas réglée, les problèmes restent pendants des deux côtés des océans. Les câbles sous-marins traversent toute la planète. »

Le problème reste effectivement de mesurer la quantité de chaleur dispersée par effet joule, sur une telle distance…

Bon courage !

En attendant :

https://www.encyclopedie-energie.org/recuperation-de-chaleur-des-datacenters/

Jazzi dit: à

Ce n’est pas tout les jours que le léZard vous invite à découvrir un chef-d’oeuvre !

vadeboncoeur dit: à

Pour Mimi P.
Bonne journée!

« Sur le ciel délabré, sur ces vitres d’eau douce,
Quel visage viendra, coquillage sonore,
Annoncer que la nuit de l’amour touche au jour,
Bouche ouverte liée à la bouche fermée. »

Paul Eluard – Capitale de la douleur, suivi de l’amour la poésie
Photo : Nusch Eluard par Dora Maar

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Janssen J-J dit: à

@ CT – une réponse argumentée pour vous donner les raisons de notre absence d’arguments. Personnellement demeuré, je ne comprends pas ce que vous me dites ni de quoi vous me parlez.
En revanche, j’aimerais vous dire de ne plus dire ceci à l’avenir : « il est un authentique chercheur. Maintenant, va-t-il trouver ? ». Laissez ce genre de répartie au peuple moyen des chasseurs de la bécasse. Un « chercheur » n’a pas à trouver, mais à douter avant tout de ce qui fut démontré avant lui. C’est déjà amplement suffisant. A moins que vous ne vouliez dire : « va-t-il trouver… assez de quoi à manger ? »… Ben non, mais apparemment, ce n’est pas son souci des croissants ! Croyez-en mon expérience ascétique au sujet des viennoiseries rejetées.

et alii dit: à

diagnostic et thérapie :
« Dans ce lieu, qui dépend du pôle Paris Centre, une vingtaine de personnels accompagnent à temps plein les patients : psychiatres, infirmiers, psychologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, etc. La spécificité de L’Adamant ? Les soignants et patients sont coauteurs des soins. Le centre met en application les principes de la psychothérapie institutionnelle, méthode élaborée dans les années 1960, par François Tosquelles et Jean Oury, pour rompre avec les pratiques asilaires des hôpitaux classiques.

« Les médecins ne nous infantilisent pas »
« Nous ne sommes pas des patients, mais des passagers. Les soignants sont des membres de l’équipage, on est tous sur le même bateau », métaphorise Alain, 71 ans. Bipolaire et maniaco-dépressif, cet ancien professeur de sciences économiques et sociales a été diagnostiqué à l’âge de 17 ans. Après plusieurs séances de sismothérapie — une stimulation électrique du cerveau »
in:
« On m’a sauvée ici » : à bord de ce bateau-hôpital psy, on fait confiance aux patients
sur reporterre
bonne journée

Janssen J-J dit: à

@ Une récompense du jury qui n’est pas exempt (jzmn)
@ -> P. CharGPT : quel est au juste le sujet auquel associer cet adjectif qualificatif final ?
Voilà ce que se demande l’rdl, en sortie de séance de ce film turc.

Jazzi dit: à

« l’incompréhension du bas peuple »

Tu sais ce qu’il te dit, le bas peuple, Clopine !

renato dit: à

«… l’ascétisme d’une vie consacrée à la recherche… »

Je connais quelques chercheurs et il ne me passerait pas par la tête de les voir comme des ascètes, ou alors moi aussi je le suis.

D. dit: à

Samuel, la fin du monde n’arrive qu’une seule fois et elle est prédite avant qu’elle n’arrive. Donc tout est conforme au bon déroulé des choses, contrairement à ce que vous sous-entendez.

Janssen J-J dit: à

jzman se sent faire partie du bas peuple et en fait partie, quoiqu’il en souffre, voilà pourquoi il n’a rien compris au film de MORETTI, on ne peut pas être sur tous les fronts et rester un con pris : n’être et avoir zété du cinéma mondial. Et savoir rester poli, en outre. Tâche ardue. Un brin.

Bolibongo dit: à

17 juillet 1867 : Karl Marx publie Das Kapital
Le 17 juillet 1867, Karl Marx publie à Londres le premier tome de son œuvre principale, Das Kapital (Le Capital). Les deux tomes suivants sont publiés par Engels après la mort de leur auteur, le 14 mars 1883. Cet ouvrage volumineux et indigeste va devenir pendant plus d’un siècle la référence obligée des socialistes et révolutionnaires du monde entier.

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D. dit: à

Il commence à me courir sur le haricot, ce Samuel.

Jazzi dit: à

« Si je dis : « conteurs de vies, compteurs de vues », ça vous donne envie d’acheter le bouquin ou pas ? »

Non.
Jamais acheté de livres sur un slogan.

Janssen J-J dit: à

@ Cet ouvrage volumineux et indigeste

de qui est ce stupide jugement de valeur au juste, blbg ?

Janssen J-J dit: à

Si je dis : « compteurs de vies, conteurs de vues », ça vous donne envie d’acheter le bouquin ou pas ?

Moi ouij, car j’M ce slogan de la macron-bionique, surtout s’il sort chez l’Arme Attend,

Bolibongo dit: à

de qui est ce stupide jugement de valeur au juste, blbg ?

Pas de moi 🙂 mais à force de virgules, j’ai eu beaucoup de mal, personnellement, à le lire.
Je l’avoue.

et alii dit: à

virgulothérapie: SENSE OF AN ENDING
Une fille, qui danse BARNES

MC dit: à

Jane Birkin est surnommée par certains Brestois « la plate de Prat-ar-Coum ». Ce n’est pas si mal vu.
MC

Samuel dit: à

Pourquoi les Pyramides de Gizeh semblent immobiles, immuables et immortelles depuis toujours ?

D. dit: à

Seul Dieu est immuable dans tous les siècles, Samuel.

D. dit: à

Quand et où sera inhumé Jane Birkin ?

Samuel dit: à

Pourquoi Dieu est trop parfait pour penser à autre chose que Lui-même ?

Bolibongo dit: à

Et le goût de la nage, Jazzi, il vous a échappé?
Gérard de Cortanze fait sa publicité sur facebook! 🙂

Gerard de Cortanze
14 min ·
À lire sur la plage, au bord de la piscine, dans sa baignoire, idéal en ces temps de canicule…

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renato dit: à

«… un chercheur ou un ascète ? »

Parce que vos post sont tous taillés dan le cristal de roche !

Marie Sasseur dit: à

Il est fort probable que selon son souhait, M. Kundera soit inhumé dans sa ville natale.

renato dit: à

danS

Marie Sasseur dit: à

René vous utilsez trop de bande passante pour des conneries. Ça donne des bouffées de chaleur à Gaïa, inutilement.

Au fait j’ai trouvé pour Bethoven dans l’insoutenable légèreté. Et vous ?

et alii dit: à

PYAMIDES?
Mntaigne:Toutes choses y branlent sans cesse, la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d’Égypte : et du branle public, et du leur. La constance même n’est autre chose qu’un branle plus languissant.

et alii dit: à

The stoic character is based on the 7th Century monk by the same name who trekked 10,000 miles into India to recover Buddhist texts and inspired the classic novel, Journey to the West. “I used to be an avid backpacker and made a few life-defining treks myself,” the artist shares. “And I’m a book nerd too, so Xuanzang is naturally kind of an idol for me.”
https://www.thisiscolossal.com/wp-content/uploads/2022/07/king-9-scaled.jpg

MC dit: à

Ou Marie Sasseur, fière d’avoir trouvé quelque chose chez un écrivain récemment décédé,, prend la pose et se rengorge : « je vous donne un indice… » c’est le moment de dire avec Cornélie; «O Ciel! Que de bonté vous me faites haïr ! ». MC

D. dit: à

Qu’il est bête ce Samuel. Ça m’énerve les gens bêtes qui remuent.

Marie Sasseur dit: à

Le scabreux, lui, est plat comme une limande* inutile de demander confirmation dans la rade.
*Plat comme une limande : obsequieux et servile, de peu d’épaisseur.

et alii dit: à

c’est dans l’imaginaire des mathématiciens que nous allons pénétrer, grâce aux lumières de l’un des plus éminents d’entre eux : Alain Connes : mathématicien, professeur honoraire au Collège de France, où il est titulaire de la chaire d’analyse et de géométrie. Il a obtenu la médaille Fields en 1982. Il vient de publier avec le psychanalyste Patrick Gauthier-Lafaye À l’ombre de Grothendieck et de Lacan, Un topos sur l’inconscient (Odile Jacob).
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/science-en-questions/comment-et-a-quoi-les-mathematiciens-revent-ils-2364346?at_medium=newsletter&at_campaign=culture_quoti_edito&at_chaine=france_culture&at_date=2023-07-17&at_position=7

Marie Sasseur dit: à

J’ai écouté ça :
https://youtu.be/ofddvAjlZEE

Et franchement, entre un pontifiant Nadeau , qui ne paraît pas avoir lu ce dont il cause, mais tient à  » meubler » l’antenne et un Ph Leys qui bafouille lamentablement , on comprend le supplice de Kundera.
Il a disparu des écrans français à cause de Pivot. On peut voir ça comme ça , aussi.

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