de Pierre Assouline

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Pour une histoire catastrophique de la Suisse

Pour une histoire catastrophique de la Suisse

La Suisse, doux et paisible voisin que le monde entier devrait nous envier, relève-t-il d’un Sonderfall, un cas particulier s’agissant de son rapport à la catastrophe ? Peter Utz, qui a exploré de fond en comble les littératures de son pays face au cataclysme, y répond dans un essai brillant, argumenté, convaincant comme les éditions Zoé peuvent s’enorgueillir avec ceux Peter von Matt (notamment La Poste du Gothard ou les états d’âme d’une nation publié il y a deux ans à Genève. Professeur de littérature allemande à l’université de Lausanne, Peter Utz est l’un des meilleurs connaisseurs de l’œuvre de Robert Walser, de même que Marion Graf, traductrice de cet essai et de plusieurs livres de l’écrivain ; il est vrai que ses petites proses sont pleines de scénarios catastrophes bien dans l’esprit national avec fins du monde à la clé, toutes examinées dans Culture de la catastrophe (Kultivierung der Katastrophe, traduit de l’allemand par Marion Graf, 448 pages, 25 euros, Zoé) de Peter Utz.

Sur une crête en équilibre instable à la frontière entre nature et culture se tient la notion de catastrophe. Il faut être suisse pour l’avoir remarqué. Suisse, c’est à dire épargné par un certain nombre de catastrophes qui ont ravagé l’Europe des siècles : guerres, révolutions, tremblements de terre, totalitarismes, génocides et autres joyeusetés du monde libre. Voir, regarder, observer, s’approcher un peu mais pas trop : tout un peuple au balcon. On dit que pendant la guerre, ses montagnards avaient pour devise : « Faire comme si de rien n’était », mais c’est à se demander si ce n’était pas celle de tous les citoyens.CIMG1700

Autrefois, plus spectatrice que jamais, la Suisse observait s’appropriait les catastrophes des autres par le biais d’une compassion bien tempérée. La prise de conscience est assez récente. Quelques décennies à peine. Avant on n’y pensait pas, on n’en parlait pas, du moins pas en ces termes et pas nécessairement dans la catégorie « catastrophes ». encore faut-il s’entendre sur sa définition :

« Schéma culturel qui affecte la perception, la représentation et l’interprétation d’une rupture dans notre vécu historique »

Chacun de ces mots compte mais la question de l’interprétation est probablement celle qui domine car elle oriente le sens de celles qui la précédent. Que faire du tremblement de terre de Lisbonne en 1755 : une secousse suivie d’un raz-de-marée ou une punition divine ? La querelle fut vive, Voltaire, Rousseau, Leibniz, Kant s’en étant mêlés. Disons que la nature provoque la catastrophe et que la culture décide si elle en est une. Max Frisch, auquel l’auteur fait souvent référence (notamment à L’Homme apparaît au Quaternaire), rappelait que la nature, elle, ignore la catastrophe contrairement à l’être humain. D’autres écrivains, dramaturges, philosophes, essayistes tels que Schiller, Wölfli, Ramuz, Cendrars (La fin du monde filmée par l’ange de Notre-Dame, script méconnu qui finira dans Moravagine bien connu) sont également mis à contribution, grâce à une érudition très sûre issue d’un long et profond commerce avec leurs œuvres, Friedrich Dürrenmatt notamment présenté comme « le poids lourd des catastrophistes de la littérature de langue allemande en Suisse » et dont l’auteur analyse puissamment la portée universelle de son angoissante nouvelle de 1952 Le Tunnel, censée se dérouler entre Berne et Zurich. Et puis, oui, l’immense Ramuz, chantre des communautés paysannes, villageoises et montagnardes autarciques, réquisitionné lui aussi pour sa dimension tragique, qui avait intitulé l’un de ses manuscrits « La fin du monde » avant de le rebaptiser Présence de la mort, fit déborder un lac de montagne sur un village dans L’Inondation… Face à la catastrophe, Peter Utz range les écrivains suisses dans trois catégories : le sismographe (enregistrer), le prophète (annoncer), le démiurge (créer à la place de Dieu sur les décombres).

CIMG1691En Suisse, les Alpes en sont le théâtre privilégié, ce qui surprendra le lecteur habitué à en faire le lieu par excellence de l’idylle bucolique, ce qu’elles sont aussi. Justement parce qu’elles sont au cœur de l’identité suisse, d’aucuns ne reculent pas devant l’allitération Alpes/ Apocalypse, combien d’arpenteurs de montagnes y avaient pensé ? On mesure mal en dehors de ce pays à quel point les avalanches de pierres ou de neige ont suffi à sceller une communauté de destin entre helvètes depuis 1806, année de l’éboulement qui fit quelques 400 morts en ensevelissant le village de Goldau (canton de Schwyz). Rarement un écroulement aura été aussi fondateur dans l’histoire d’un pays. Peter Utz tient l’avalanche pour le signe identitaire positif de la Suisse ; il insiste à juste titre sur la dimension sonore (roulements, grondements, échos) de la tragédie lorsque la montagne lui donne sa touche de sublime.

Le philosophe Walter Benjamin, qui n’avait rien de Suisse, a utilisé la métaphore du kaléidoscope pour évoquer un ordre apparemment aussi intangible que celui d’une petit ville ancienne, qui peut être à tout moment bouleversé par une catastrophe. Heureusement que les littératures suisses, tant alémanique que romande, ont reflété et sublimé cette culture car rien ne vaut la catastrophe pour cimenter une nouvelle cohésion sociale :

«  Nous ne nous appartenons jamais aussi intimement qu’au lendemain de la catastrophe” notait Robert Musil dans son Journal.

Encore faut-il y survivre, accepter que les émotions soudent les différences par la solidarité, développer l’empathie pour les victimes et résister à la tentation de la dispersion. Le Conseil fédéral (à la maxime traditionnelle, officieusement adoptée au lendemain des inondations de 1868 : « Un pour tous, tous pour un ») l’a bien compris qui, en l’absence d’ennemi extérieur, a toujours su bien instrumentaliser la fureur des éléments en lieu et place à grands renforts de métaphores bellicistes. Quel autre pays inscrit des noms sur des monuments aux morts à la mémoire des victimes des avalanches ? Ne vous fiez pas à la tranquillité de leur écriture : rien de plus intranquille en vérité. C’est encore plus vrai chez les alémaniques où le Ruhe (calme) dissimule l’Unruhe (inquiétude). La littérature s’est emparée de la notion à la fin des années soixante pour faire de Unruhen un synonyme d’ « agitation sociale » et d’ « émeutes ».

Les Suisses, peuple à part et légèrement au-dessus, sont capables de tout y compris d’aménager une caverne où fut bunkerisé un réacteur nucléaire défectueux en entrepôt pour les biens culturels de Vaud. Il fallait oser remplacer le symbole de la catastrophe par les signes de la culture, et oser se demander avec Peter Utz : quand l’incendie fait rage, la littérature de ce pays qui a intégré la neutralité dans son ADN se penche-t-elle sur les pyromanes ou sur la police d’assurances ? Seuls les dommages causés par les tremblements de terre ne sont pas couverts ; d’ailleurs, les écrivains n’en parlent pas. Cette catastrophe naturelle ne s’envisage pas là-bas, ce qui est d’autant plus remarquable que les autres types de catastrophe sont devenus « un ferment productif de la culture ».

L’essai de Peter Utz déploie toute sa finesse pour nous faire entrevoir la brèche que la perspective de la catastrophe introduit entre nature et culture. La forêt protectrice en est la frontière, de même que les Alpes forment un puissant rempart au col du Gothard. Ils ne protègent pas seulement le village de l’avalanche mais, plyus symboliquement, la nation des attaques extérieures. Au-delà encore, cet essai passionnant permet de comprendre pourquoi, dans le maelstrom mondialisé et le chaos européen, au risque du confort et de l’inconfort, les Suisses ont été et demeurent pour une large part un peuple de spectateurs.

(photos Passou)

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782 Réponses pour Pour une histoire catastrophique de la Suisse

JAZZI dit: 18 avril 2017 à 22h31

« les Suisses ont été et demeurent pour une large part un peuple de spectateurs. »

Vous voulez dire que les Suisses sont plus passifs qu’actifs, plus consommateurs que créatifs, Passou ? Tant qu’à généraliser, allons y à Chaux de fond…

JC..... dit: 18 avril 2017 à 4h06

Impression confuse que « catastrophe » et « suisse » n’ont rien à faire ensemble.

JC..... dit: 18 avril 2017 à 4h35

A la réflexion, « catastrophe » et « française » vont de pair depuis plusieurs décennies.

Widergänger dit: 18 avril 2017 à 5h23

Le saint Gotard ne protège pas de l’immigration en tout cas. La Suisse est le pays d’Europe qui accueille le plus d’étranger.

Quand on est en Suisse, on a l’impression toujours que le monde n’a pas d’histoire. À Coire/Kur par exemple, sur la place de la cathédrale, il y a une auberge qui date de 1534. Du temps de Rabelais. Elle n’a pas bougé de place depuis cette époque ! C’est tout simplement dingue.

Et ils rénovent. À Bergün, une entreprise a complètement rénové le fameux Kurhaus qui datait du temps où Thomas Mann et toute l’Europe distinguée fréquentait Davos. C’est un hôtel splendide dans le style Jungendstil. C’est beau, c’est spacieux, d’un charme fou, on y mange bien et toutes sortes de spectacles viennent s’y produire. Pour y passer les vacances de février et faire un peu de ski avec les enfants, c’est l’idéal. Il vous en coûtera au bas mot quelque 5000 € pension complète…

Widergänger dit: 18 avril 2017 à 5h28

Pour avoir une vision critique de la Suisse, il faut lire aussi le Journal de Max Frisch.

Bonne journée, je vais me balader à Girona et parcourir les ruelles serpentines de la vieille ville juive. Ma cousine israélienne, Jeanne, est à Blanes avec ses petits enfants, non loin de là, dans un hôtel casher. Mais pas cher ?

l'ombelle des talus dit: 18 avril 2017 à 5h28

On a en Suisse la bonne habitude d’élire un gouvernement et non de porter sur le trône un leader massimo

JC..... dit: 18 avril 2017 à 5h45

…. d’autant que sur le trône de France, nos leader maximes sont souvent atteint de nanisme physique et intellectuel …

OZYMANDIAS dit: 18 avril 2017 à 5h54

Les banques en Suisse sont laitières.
Les vaches en Suisse sont financières.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 5h56

Quelle sensation étrange, que d’avoir ce matin sur l’écran une fenêtre ouverte sur le relief familier, froid et embrumé ce matin.

Mon pôvre ami, faut-il que cet essai ait été écrit par un Suisse de « la plaine » ? de ceux qui se font frayeur d’un p’tit brouillard de rien du tout…
pour vouloir glisser le mot: « instrumentaliser », et mettre des barrières dans un décor qui n’en souffre aucune ?
dire « instrumentaliser » à qui ne comprend pas cette belle phrase d’Erri de Luca :  » nous sommes sortis de la même avalanche qui nous a trainé sur des centaines de mètres dans sa soudaine obscurité en plein jour. A la fin de sa course, elle nous a recrachés comme des noyaux dépulpés »

renato dit: 18 avril 2017 à 6h58

« On a en Suisse la bonne habitude d’élire un gouvernement et non de porter sur le trône un leader massimo »

Le Conseil Fédéral est depuis longtemps déjà un « directoire »…

JAZZI dit: 18 avril 2017 à 7h04

« L’idée de faire une peinture ou une sculpture de la chose telle que je la vois ne m’effleure plus. C’est comprendre pourquoi ça rate, que je veux. »

Giacometti avait-il le goût de la catastrophe ?

christiane dit: 18 avril 2017 à 7h08

Vivre aux côtés d’amis suisses pendant quelques semaines donne une impression de paradoxe. Élégant, généreux, feutré avait été l’accueil. Ces amis étaient fiers de partager culture, lieux de culture, monuments, lieux de mémoire où avaient vécu quelques écrivains célèbres. Sobres et élégants au niveau vestimentaire, pas d’excès en ce domaine. Des temples protestants un peu austères. Partageant les informations sur France Inter, le matin, (seul temps où leur radio ne diffusait pas de musique classique), j’ai en mémoire quelques remarques acérées sur les égarements politiques de la France, sur sa situation monétaire ; d’autres tout aussi étranges sur la religion. Pas trop compris cette confédération de cantons, le Conseil fédéral. Mais ça ne durait pas, il suffisait de froncer le front pour que l’hôte prévenant, par une pirouette, revienne à un sujet qui ne fâche pas. Ordre et propreté, calme et attention à l’autre, épris de la beauté des paysages, pas bavards mais aimant la conversation. Je me souviens des couettes de plumes dans leur percale de coton blanc pour affronter l’air vif des nuits puisque, chez mes amis, les fenêtres étaient ouvertes la nuit pour bien respirer et du musli au petit déjeuner. C’était au bord du lac de Neufchâtel après avoir été longtemps à la Chaux de Fonds. Je me souviens aussi des banques, partout dont ils étaient très fiers et de la buanderie en commun au rez de chaussée de l’immeuble. Je revois la maison de Dürrenmat, le banc de pierre, sur l’esplanade, où Balzac et la comtesse Hanska pendant quelques jours échangèrent des baisers furtifs, le château, la collégiale, le Palais des beaux-arts, des automates, du jardin botanique, de l’Université, des expositions d’art d’avant garde. Je me souviens d’une jeune amie qui, native de la région, n’avait pas supporté le manque d’espièglerie de son peuple et qui avait choisi d’écourter sa vie d’une façon débonnaire… Elle était le « passif » des siens… Et puis la neige qui fondait. Pas de printemps. Après ce paysage mouillé on entrait en été. Deux saisons au lieu de quatre. Les trams aussi qui remontaient les rues en pente.
Bien envie de lire ce livre de Peter Utz.

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 7h12

Les Suisses, peuple à part et légèrement au-dessus

lassouline fait son colombeye les deux charlots..

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 7h13

Rarement un écroulement aura été aussi fondateur dans l’histoire d’un pays

..y’a l’feu au lac

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 7h17

Quel autre pays inscrit des noms sur des monuments aux morts à la mémoire des victimes des avalanches ?

hors 14 pas de salut ?

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 7h20

les Suisses ont été et demeurent pour une large part un peuple de spectateurs

s’il rentre dans l’histoire c’en est foutu dnote pognon quil a dit sarko a bamako

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 7h22

Tant qu’à généraliser, allons y à Chaux de fond…

..et pas un mot sur paul viriyo..c’est catastrofique

Phil dit: 18 avril 2017 à 7h51

Lorsque le voyageur revient de Suisse, la France et les Français lui semblent sortir de la guerre.

Lacenaire dit: 18 avril 2017 à 8h24

C’est sur des sujets comme celui-là qu’on voit les limites d’un JC l’ordidouille ou d’un bouguereauteauteau

Delaporte dit: 18 avril 2017 à 9h58

Dans sa chronique de La Croix, François Sureau conseille de lire le livre de Minc sur Mirabeau. A la veille de l’élection présidentielle, il estime que c’est une lecture éclairante :

« Mirabeau, c’est la France d’aujourd’hui, cette impossible réconciliation du roi et de la révolution qui produit encore dans nos esprits de si curieux ravages ; et, avec elle, l’impossibilité de distinguer la fonction sacrée de la fonction gouvernementale… »

Delaporte dit: 18 avril 2017 à 10h03

Il faudrait dire aux Français qui s’apprêtent à voter Marine Le Pen qu’ils vont voter pour le parti de l’étranger. Tel Louis XVI trahissant la France en voulant faire une contre-révolution avec les puissances étrangères, tel Pétain s’alliant avec les Allemands en 1940. Il y a des relents de cela dans le FN d’aujourd’hui.

Phil dit: 18 avril 2017 à 10h12

M. Minc continuant à donner des « conseils » n’est pas un bon signe. Il n’est pas sûr qu’un tel conseilleur fût la tasse de thé d’un Mirabeau autrement plus entreprenant.

gardel dit: 18 avril 2017 à 10h37

« Les Suisses ont été et demeurent pour une large part un peuple de spectateurs ». C’est juste mais aussi un peu limite. « Dans le maelström mondialisé et le chaos européen », la Suisse reste la cible incontestée et universelle du Cliché – même ces propos en témoignent, hélas!

Delaporte dit: 18 avril 2017 à 10h49

« les Suisses ont été et demeurent pour une large part un peuple de spectateurs »

Ce n’est pas forcément un compliment, car « spectateurs », certes, mais de quoi ? et n’est-ce pas la fatalité du monde présent et de tous ses individus hypnotisés par un spectacle dégénéré ?

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 11h01

« oser se demander avec Peter Utz : quand l’incendie fait rage, la littérature de ce pays qui a intégré la neutralité dans son ADN se penche-t-elle sur les pyromanes ou sur la police d’assurances ? »

C’est une bonne question, traitée ici par dessous la jambe.
Faire la distinction entre aléa sismique et risque sismique, et déjà, tu refais la carte du territoire. Car ce tremblement probable, statistique est mesuré- cartographié- en terme de dommages potentiels, en terme de pertes humaines et financières. Autrement dit, ce n’est pas là où l’aléa est le plus fort que le risque est le plus élevé.
C’est pourquoi ceux de la plaine, pas décidés à envisager de tout perdre, vous font causer avec assurance…
Didon, être neutre ne veut pas dire  » abstenu ».

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 11h15

pertes humaines et financières, ajouter stratégiques; c’est l’histoire non d’un bunker? mais d’un grand collisionneur.

Bob dit: 18 avril 2017 à 11h29

l’ombelle des talus dit: 18 avril 2017 à 7 h 28 min

Et « imagine-t-on-le-Général »poussé en avant depuis l’enfance par sa mamie relookée, ou piquer dans les caisses, ou ..stop, la liste est trop longue

Bob dit: 18 avril 2017 à 11h30

« un peuple de spectateurs  »

pfff !comme si on les connaissait bien ce pays et ses habitants !

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 11h54

pff guigui, imagines-tu poutou mettre une cravate pour ses appels à l’émeute, ou arthaud banquière comme Arlette, mais en Suisse ? ou marine dire-son-papa qu’elle a fait un emprunt russe ? et la liste est longue, dans ton petit Bolivar illustré.
Tu fais toujours de la trad’ indus’, comme traduire les étiquettes sur les boîtes de maquereaux ?

« En 1997, le yéniche est reconnu en tant que « langue nationale sans territoire » de la Suisse »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_en_Suisse

Delaporte dit: 18 avril 2017 à 11h56

Aujourd’hui Chevillard se plaint des libraires, et d’un en particulier : Amazon, tout en laissant percer son incorrigible amertume d’écrivain raté (ce n’est pas le livre qui est mauvais, mais ceux qui sont chargés de le vendre) :

« On ne le dira jamais assez, le bon libraire est celui qui est capable de conseiller les clients dont il connaît les goûts. C’est ainsi que le plus grand de tous, Amazon, recommande aux lecteurs de mon nouveau livre, Détartre et désinfecte, des liens susceptibles de les intéresser : ‘’Vinaigres ménagers, l’atout quotidien de la maison’’, ‘’Désinfection par voie aérienne’’ et ‘’Détartrant pour cafetières’’. »

D. dit: 18 avril 2017 à 12h02

Déjà, appeler les Suisses un peuple, c’est aller loin. Ce sont tout au plus les habitants d’une petite province sans identité propre, culturellement tiraillée par 4 pays. A qui on a fichu la paix par intérêt économique.

Delaporte dit: 18 avril 2017 à 12h28

De plus, pendant les guerres, les Suisses se sont toujours abreuvés copieusement du sang des autres nations.

Delaporte dit: 18 avril 2017 à 12h30

« Détartre et désinfecte » : Chevillard, un auteur pour notices ménagères.

Sergio dit: 18 avril 2017 à 13h21

Delaporte dit: 18 avril 2017 à 11 h 58 min
cette impossible réconciliation du roi et de la révolution

Houi mais ça c’est avec Mirabeau-Tonnerre… Avec Mirabeau-Tonneau on est r&concilié avec tout !

Sergio dit: 18 avril 2017 à 13h57

Faut pas confondre les « Suisses » de Marignan (1515) qui « sautaient en l’air comme pouldre » en fait c’étaient surtout des copains allemands (« lansquenets », Landsknechte)…

Et ceux du Boudin (« pour les Alsaciens les Suisses et les Lorrains ») ça devait être un peu du même tonneau i faisaient que traverser… Et puis comme à la Légion ils peuvent refuser de combattre contre leur pays d’origine, si leur pays d’origine c’est la Suisse, évidemment évidemment…

Nicolas dit: 18 avril 2017 à 14h33

Sont bloqués dans l’Eternel retour les suisses, il ne s’y est rien passé, ne s’y passe rien, ne s’y passera rien.

Delaporte dit: 18 avril 2017 à 14h51

« cette impossible réconciliation du roi et de la révolution »

Le compromis proposé par Mirabeau, cet homme d’ailleurs sans foi ni loi, n’aurait pas tenu. Au contraire, jusqu’à l’exécution du roi, et même la Terreur, la voie est droite, rectiligne. Il a fallu du temps aux Français pour le comprendre… l’ont-ils compris même aujourd’hui encore ? C’est la question que posait avec raison Sureau dans l’article de La Croix à propos de dimanche.

JC..... dit: 18 avril 2017 à 15h09

Qu’est ce qu’on demande ? Une livraison rapide, propre, nette, de l’ouvrage que l’on souhaite lire ….

Point barre.

On peut se passer sans problème du conseil du libraire à l’ancienne, appelé à disparaître… ! VIVE AMAZON !

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 15h13

« On mesure mal en dehors de ce pays à quel point les avalanches de pierres ou de neige ont suffi à sceller une communauté de destin entre helvètes depuis 1806, année de l’éboulement qui fit quelques 400 morts en ensevelissant le village de Goldau (canton de Schwyz). »

Mais si mais si, on mesure très bien, à quel point l’idylle bucolique peut tourner au vinaigre. Surtout pour ceux qui sortent un peu des rails…

Ainsi, vous profiterez grandement de cette leçon de physique, d’écoulement turbulent. Les Suisses furent pionniers, mais pas miraculeusement, comme c’est indiqué dans le billet.

« Le mot avalanche (autrefois lavanche, lié au latin labi, glisser) est emprunté au franco-provençal alpin (1487, à Fribourg). Il désigne une masse de neige dévalant rapidement de la montagne. Les avalanches ont menacé de tous temps les habitants des Alpes (Catastrophes naturelles). Elles sont mentionnées pour la première fois en 1302, quand l’évêque de Constance Heinrich von Klingenberg érigea en église la chapelle de Morschach jusqu’alors filiale de Schwytz, parce que les chemins conduisant à cette dernière localité étaient souvent balayés par des avalanches.  »
http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F7781.php

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 15h28

Et ceux du Boudin (« pour les Alsaciens les Suisses et les Lorrains »)

bon dieu..comme hon houblie

Sergio dit: 18 avril 2017 à 15h28

La photo principale elle est bien réussie.

D’autant qu’il fallait choper le bon passage du téléphérique avant qu’ils n’aient vidé les verres !

Sinon évidemment ça peut faire de sympathiques prolongations…

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 15h29

C’est pas un peu indigeste le diner de ce soir, D. ?

havec un chablis c’est du chronoposs

Sergio dit: 18 avril 2017 à 15h32

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 17 h 28 min
Et ceux du Boudin (« pour les Alsaciens les Suisses et les Lorrains »)

bon dieu..comme hon houblie

« Pour les Belges y en a plus, ce sont des tireurs au… au… Ah ben mince… »

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 15h33

la Suisse reste la cible incontestée et universelle du Cliché

et le touristador

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 15h35

« La photo principale elle est bien réussie. » Sergio, mais elle a déjà servi.
Il faut relégender, re-buller: Un caprice dans la cabine.

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 15h36

D’autant qu’il fallait choper le bon passage du téléphérique avant qu’ils n’aient vidé les verres !

outre que préalablement lassouline a du vider l’sien rapidos pour ête dans les starting blocs..

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 15h44

En plus, Sergio, manque James Bond sur la photo. Ach, on n’y est pas encore au sommet du Schilthorn, pour un apéro, euh, un opera.

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 15h45

Il n’est pas sûr qu’un tel conseilleur fût la tasse de thé d’un Mirabeau

touchez ma bosse mam la baronne

Sergio dit: 18 avril 2017 à 16h01

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 17 h 44 min
manque James Bond sur la photo.

Il a eu un malaise… Passou i laisse pas le temps, hein ! Tape très vite…

D’ailleurs comme endroit ça irait presque pour un duel à la Petchorine*…

* Le gars qui vacillait (blessure) était sûr de tomber dans le ravin !

Hélène SG dit: 18 avril 2017 à 16h05

Si l’on devait ne retenir qu’un passage, ce serait celui-ci, à siroter dans un alcool fort, à s’injecter par intraveineuse, à se greffer dans le cerveau ou en infusion d’ici dimanche. « …car rien ne vaut la catastrophe pour cimenter une nouvelle cohésion sociale : «  Nous ne nous appartenons jamais aussi intimement qu’au lendemain de la catastrophe” notait Robert Musil dans son Journal.]
20h01 sera trop tard.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 16h35

face à la catastrophe, oui, oui, 3 catégories.
Ceux qui n’iront pas voter, ceux qui n’iront pas voter. Et ceux qui n’iront pas voter.

Petit Rappel dit: 18 avril 2017 à 16h59

« L’Immense Ramuz » a aussi écrit, dans le Registre de « Présence de La Mort », « Si le Soleil ne revenait pas ». Une partie de Derborence, avec l’écroulement de la Montagne, est également de ce registre. On a pu se demander si, dans certains cas, n’avaient pas joué la connaissance de certaines prophéties protestantes de fin du monde…
MC

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 17h04

Exact Court, Ramuz fait beaucoup appel aux croyances et superstitions.
C’est le cas dans « la grande peur dans la montagne ». Pas analysé si c’était spécifique aux Protestants.

Bob dit: 18 avril 2017 à 17h48

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 17 h 31 min
boogras et latic les deux génies voyants et visionnaires

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 17h56

tarzoune et ses tics..va filer la maladie d’lyme à keupu..manqurait pus qu’ça

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 17h58

Incroyable comme le Procureur de Paris peut donner des détails sur les activités de chimistes terroristes de deux français, fichés S depuis 2015 et 2016, sur une radio d’info française nationale.
A croire que ce zèle dans la description de composants d’engins explosifs doit être de notoriété publique.
Honteux, mais la Hollandie vit ses dernières heures.

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 17h59

* Le gars qui vacillait (blessure) était sûr de tomber dans le ravin !

dans la béance du gouffe qu’il dirait dracul..tes himages font trop rintintin et la diligence kadératé sans chauffeur..

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 18h01

Pauvre toquard, si de la poétique d’Aristote te manque tellement, tu te la print et tu la lis.

bouguereau dit: 18 avril 2017 à 18h01

« Faire comme si de rien n’était »

toujours a charrier jean d’o lassouline..le rien comme un mol oreiller

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 18h15

la Hollandie vit ses dernières heures.
D’ici là on attend juste qu’ils fassent leur devoir, et pas en terme de moyens mais de résultats, quant à la sécurité des lieux de vote.

Janssen J-J dit: 18 avril 2017 à 18h27

Que de clichés on écrit en ton helvétisme.. un peuple de spectateurs… sans ennemis intérieurs, voyez vous ça… des ravagés de l’âme, oui, écrivants malades de n’avoir su être reconnus dans leurs névroses taupières aux altitudes des plus ramuziennes, tous ces folles furieuses rendues à la syntaxe de la fuite intérieure ou vangélique (les ella maillard ou anne-marie schwartz…, en trautres), des zorn défritzés cancéralgogènes et famélirques, des sociologistes horrifiés de la blanchisseuse bankaire du jean-re zieglère, mais haussi des honteux pauvres tétanisés par les rapatriés sales d’argent. Pas de peuplade suisse en catastrophe, mais bien plutôt des expat’ partout, des williamtell, des queloz et autres zouc. Utz a raté son dernier essai et passoul-pâmé y’a torpillé, croyant bin faire. A la suisse chevillée aux chamoix-nix, faut dire, c jamais bon.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 18h40

« A la suisse chevillée aux chamoix-nix, faut dire, c jamais bon. »

Tu veux dire djavert que tu n’es jamais passé par le col des Montets, et ça tu vois, venant d’un « marteau » comme toi, ce n’est pas étonnant.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 19h17

…faire un septante-quatre sur la frontière franco-suisse, c’est fort.

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 19h46

« Arrivé déjà trois fois en retard de ses promenades aux alentours de la ville, Jean-Jacques redoute la colère de son maître d’apprentissage. Ses camarades, eux, en prennent leur parti et attendent jusqu’au matin l’ouverture des portes. Jean-Jacques décide finalement de ne pas rentrer du tout: ce choix impromptu aura une influence considérable sur son destin. Un profond sentiment de liberté l’étreint au moment de prendre la résolution de ne pas rentrer dans Genève. »
http://ge.ch/archives/6-fuite-passage-confignon-mars-1728

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 19h52

oublier Berne…

« la Société helvétique est fondée en 1761 à Schinznach pour promouvoir « l’amitié et l’amour, l’unité et l’harmonie entre les Confédérés »88 et va, par ses écrits, promouvoir l’idée du berger des Alpes comme modèle du « vrai Suisse » et le Saint-Gothard comme « berceau de l’histoire de la Confédération et [..] château d’eau de l’Europe » »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_des_XIII_cantons

Janssen J-J dit: 18 avril 2017 à 19h58

bonsoir @9.27 s/ page précédente. Oublions la suisse nonobstante. Trop prise par vos histoires d’Aérospatiale, je pense que vous oubliez, dans l’autre sens (terre neuve -> irlande), les prouesses des john alcock et autres arthur whitten brown… pas moinss glorieuses que l’ascension du Cervin… Souvenez-vous du roman de colum mc cann (transatlantic) qui tenta de leur rendre un hommage bien mérité, etc.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_transatlantique_d%27Alcock_et_Brown
Rien de grave, Consuelita, de toutes façons, sous aucun prét-ex, je ne veux.

Janssen J-J dit: 18 avril 2017 à 20h10

on ira tous voter hamon, comme l’urvoas, président de la gde chancellerie, que vouliez-vous faire d’autre ? Et puis après, macron, pour contrer les fascistes. C’est le lot commun de la plupart des internotres responsab’ d’la rdl : inutile de faire accroire du contraire, ou que t’irais biner ton jardin, pauv’cunégondre de ferney. Mets donc ton lien 69/96.

Janssen J-J dit: 18 avril 2017 à 20h33

tu vois, c pas difficile… par exemple, tu cherches ce qu’on en dit sur la position 69, et pi tu tombes là dessus en dix secondes, un sujet bin d’actualité avec le post à passoul,même si tu vois pas trop le rapport, mais pourvu que ça cause de la suisse :
https://books.google.fr/books?id=WJUUAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=inauthor:%22Henri-Alexandre+Stauffach%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjMy_eH667TAhWLaVAKHe1UCOAQ6AEIIjAA#v=onepage&q&f=false
donc, tu leur mets le lien, avec un message pas trop direct intelligib’, tu traites au passages les autres de biturés, et tu t’crois passer pour super intelligente.
Suffit de toujours retomber sur tes pâtes, mé tout le mondre peut en faire au temps. Fastoche le manège qui tourne depuis des plombes. Pas le peine d’insulter en pluss, quand safoire, hein.

Jean Langoncet dit: 18 avril 2017 à 20h35

Montreux ? Zappa (smoke on the water) et James Booker … Pas de quoi faire la catéchèse à JAZZI

Sergio dit: 18 avril 2017 à 20h39

la vie dans les bois dit: 18 avril 2017 à 18 h 50 min
comme si c’était un phénomène naturel, l’accès au pouvoir suprême de quelque pantin populiste, largement aidé par les médias, et les marchands d’apocalypse.

Oui ben justement c’est grave, parce que tout le monde a déjà accepté ; corollaire la voie est tellement libre qu’ils en feront encore plus, rien que pour occuper l’espace représenté par cette acceptation…

Sauf si par chance l’élection tourne autrement…

christiane dit: 18 avril 2017 à 21h24

Ramuz, oui, M.Court,belle et profonde poésie mais ces dernières années c’est plutôt Max Frisch que j’ai aimé découvrir, dans son journal et son premier roman paru en 1943 J’adore ce qui me brûle.
« Le temps des montres n’existe pas ; il y a seulement au milieu de tout cela, l’éclair brûlant du temps qui passe… Ensuite la nuit reprend possession de tout. » Une pensée très proche de celle d’H. Cartier-Bresson : « Le Temps court et s’écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La photographie est un couperet qui, dans l’éternité, saisit l’instant qui l’a éblouie. »
Une époque s’achève. Ce que nous pensions hier devient illisible aujourd’hui.
Max Frisch a pris des risques, il a protesté contre la pollution de l’air et l’expulsion des réfugiés mais pris aussi un autre risque, plus philosophique celui d’écrire. « Le but du désir n’est pas dans sa réalisation. » Il détestait ce qui était clos, terminé. La politique ? elle était pour lui d’ordre littéraire. Il écrivait partout, tout le temps, sur ses carnets mais aussi sur sa vieille Olivetti 32 (parce qu’elle n’était pas trop rapide, lui laissait le temps de penser). Il fuyait les entretiens et avait raison, un écrivain est plus intéressant par son écriture. La sienne mêle fiction et écriture de soi. Ses histoires, c’était essayer la vie. Quand il écrivait, il devait oublier le temps… Enfin, j’imagine. lire, écrire… besoins insatiables. (Aussi pessimiste et désenchanté que W., il sentait venir la mort de l’humanité. Lui aussi était en quête du passé, aussi obsessionnellement. Se souvenir pour être, comme s’il vivait sa mort librement. Le savoir le tranquillisait.
Je trouve émouvant qu’il ait vécu à Rome, un temps, avec Ingeborg Bachmann et son amitié pour Brecht (pages étonnantes dans son journal en 1948. L’évocation commence par ces mots : » Voilà six mois que je fréquente Brecht, et comme avec tout grand personnage dont on admet la supériorité, le contact est difficile, la tentation de se dérober grande… ». La rencontre fut belle et profonde.
Dignité, libre arbitre. Beau compagnonnage que ces livres.

Widergänger dit: 18 avril 2017 à 21h25

Spectateurs, si on veut. Globalement, sans doute. Mais n’oublions pas qu’ils ont fermé la porte aux Juifs, et rempli les caisses de leur banques avec l’argent des Juifs. Là, ils n’étaient guère passifs ni spectateurs… En plus à Sankt Moriz, il y avait un parti nazi. Je ne sais pas quelle était exactement son importance, mais suffisamment quand même pour que la mère de Maruza n’oublie jamais de se promener avec un pistolet sur elle pendant la guerre…

D. dit: 18 avril 2017 à 21h56

Mon Dieu que c’est laid. Alors qu’il y a tant de si beaux chalets de caractères.

D. dit: 19 avril 2017 à 22h00

Pauvre toquard, si de la poétique d’Aristote te manque tellement, tu te la print et tu la lis.

C’est le bons sens-même. J’aime beaucoup lvdb et elle le sait.

D. dit: 19 avril 2017 à 22h03

Allez hop, un petit coup de gnole et je vais me coucher. D’abord je vais faire pipi.

D. dit: 19 avril 2017 à 22h05

Quand je pense que Marine Le Pen est Présidente de la République française dans 19 jours à peine, ça me donne une énergie du tonnerre.

JC..... dit: 19 avril 2017 à 4h24

Chers compatriotes analphabètes,

Vous avez voté pour un faussaire menteur, MITTERRAND, puis pour une grande gueule sans idées, CHIRAC, puis pour un agité du bocal, SARKOZY, enfin pour une nouille socialiste incompétente, HOLLANDE.

Pour changer un peu des bons à rien, et continuer dans le sens du progrès de notre culture française de souche, votez pour MARINE, crévindiou !

….vous avez tellement enduré de nuls ! vous vous êtes tellement plantés, la situation est si désastreuse ! …. que risquez vous ?…

Rien.

la vie dans les bois dit: 19 avril 2017 à 5h30

@ « C’est le bons sens-même »

Et tu sais de quoi tu causes.
___________________________________

« La mort survient comme les coureurs allègres

à torses d’oiseaux,

aux skis une gerbe de neige.

La mort est une petite servante

lente de majesté.

Elle s’arrête sur mon seuil.


Bonjour
Toi ! lui dirai-je. »

http://www.poemes.co/chez-nous.html

renato dit: 19 avril 2017 à 6h16

La miniaturisation, bouguereau ? La tentation de répondre par une boutade est grande, mais compte tenu que je ne suis pas pessimiste — optimiste non plus, d’ailleurs — il vaut mieux aller au billard car ce vieux schnock que l’on appelle Temps est un irrésistible appât, moins éphémère qu’on le croit, malheureusement, il suffit de jeter un coup-d’œil au journal, et puis non, le chat d’Alice donnerait des meilleures informations, certes, ne produiraient pas l’écho démesuré d’une information qu’il faudra des-inventer avant tout dernier mot — des-invention dont je me garderai de prendre la défense car ce serait chercher vainement des faux-fuyant, parce que ne vaut pas mieux que le bruit technologique ou les bredouillements de l’errance sans fin — anecdotes écoutés et vite oubliés. Se lancer dans une description de la chose des-inventé ? non, même si le jeu tourne mal ; même s’il s’agit de l’une de ces questions rebattues relative à une rêvasserie héroïque-sentimentale diversifiante dans le registre Œdipe où l’on a affaire avec un homme quelconque qui a affaire avec l’ambiguïté d’une droguée au cyanure de potassium et les manigances de sa bande d’intermédiaires, à un voyageur chic et arrogant, à un énigmatique monstre, à un aveugle soumis aux normes extérieures, incapable donc d’en élaborer de nouvelles et d’individuelles — envers et contre l’ample spectre de possibles que son expérience lui offrait —, et une reine mélancolique incapable de gouverner sa vie ; sans oublier les ennuis familiaux générés par la contagion ; et puisque le nôtre est incapable de se tenir aux généralités, il est obnubilé par les détails, les amplifie et perd le sens des faits et des choses ; et puisqu’il ne peut compter sur la bienveillance d’une Ariane ni sur le génie d’un grand maître de la topiaire, il se perd à jamais dans le labyrinthe des différences et des apparences — « la vie se trompe », reste une bonne parade. Cela pour mettre en évidence l’importance relative de la conscience du monde dans le jeu du monde chez le singe bipède. Enfin-bref, la stupidité étant une constante de notre espèce, il n’est pas impossible que la réaction en chaîne produite par quelques esprits perdus dans le chaos des mots d’ordre abolit les avantages de la miniaturisation.

Widergänger dit: 19 avril 2017 à 6h25

Comme dit Georges Steiner, la venue du Christ n’a pas changé le monde. Le Mal est toujours là, comme toujours présent, comme dit Paul Ricœur. De là à dénier au Christ sa qualité de messie, il n’y a qu’un pas.

la vie dans les bois dit: 19 avril 2017 à 6h31

« De là à dénier au Christ sa qualité de messie, il n’y a qu’un pas. »

Franchi.
« messie » vient du verbe hébreu: oindre.

Widergänger dit: 19 avril 2017 à 6h33

Le grand problème, JC, c’est que la fusion nucléaire produit un soleil qui nous réchauffe et apporte la vie. N’y a-t-il pas d’ailleurs quelque chose de profondément kon dans le principe de vie à perdurer dans son être alors que tout dans l’univers n’est que mort. La néguentropie n’est-elle pas le fin de la konnerie universelle… ? celle qui fait que ça le valait bien…

renato dit: 19 avril 2017 à 6h54

« Le Mal est toujours là, comme toujours présent… »

« Le mal est dans le monde et il fait son travail. »

JC..... dit: 19 avril 2017 à 6h58

Je ne crois pas une seconde à autre chose qu’un équilibre entropie/néguentropie dans notre univers, pour l’instant, et dans les multi-univers bulles que la théorie laisse entrevoir. Probablement, le cosmos étendu est une bouilloire intemporelle apparition/disparition, création/effondrement, vie/mort.

Le Messie ? L’un des prophète-fada de l’une des sectes de l’une des planètes de l’une des étoiles de l’une des galaxies de l’un des univers bulles. Un non évènement. Un Macron religieux … un Mélenchon qui finit mal !

bérénice dit: 19 avril 2017 à 7h26

« Le mal est dans le monde et il fait son travail. »

renato bonjour, le mal est dans la bombe et regarde le monde en attendant son heure et pas question de s’en aller, au vent mauvais…

bérénice dit: 19 avril 2017 à 7h33

un JC qui patauge en répandant sa bonne nouvelle? Alors quelle est-elle?

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 7h38

hon a dmander a giordano bruno de voyager de se changer les idées de pas faire son dédé en chair..mais il a telment telment hinsisté jicé..mets toi en accord havec notre seigneur..vote mélanchon..fais l’ouvrier de la 25éme heure c’est coule et il est hencore temps

Paul Edel dit: 19 avril 2017 à 7h39

Un des meilleurs passages du journal de Frisch est son séjour en juillet 1949 sur l île de Sylt ,en mer du nord ,parmi les dunes . On y trouve aussi cette vacherie sur les allemands : »ils confondent leur grandeur avec l importance de leur nombre, donc avec une grandeur dont pourraient également se vanter les moutons ou les poux. »

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 7h42

« C’est comprendre pourquoi ça rate, que je veux. »

..et comment croire que miquelange se croyait réussir le povre con ininterressant..comment que lhumilité du moderne est une chiyerie d’orgueil..hallant jusqu’avoir de la dévotion pour la raclure et la poubelle comme une mére térésa du 16eme

bérénice dit: 19 avril 2017 à 7h43

Un journal très connu attirait l’attention sur l’impôt suisse qui paraît il inspirerait une réforme à un candidat non moins connu, n’étant pas propriétaire on peut tout de même chercher à renseigner l’article de presse et ainsi espérer obtenir les réactions de ceux qui seront concernés, cette mesure serait-elle une mesure de justice si elle s’appliquait à tous sans plafond de ressources ou de valeur immobilière comme c’est le cas actuellement pour l’ISF qui contraint quelquefois de malheureux mais néanmoins modestes héritiers à abandonner leur bien familial situé dans une zone surcotée par exemple.
https://www.depigest.ch/images//stories/theme_pdf/_3_BIENS_IMMOBILIERS_SIS_A_L_ETRANGER.pdf

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 7h45

c’était hun temps de la guerre tataul et dla conscription polo..aujourdhui donald et netaniahou cause mozeur bomb bless eus ol

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 7h49

« Le mal est dans le monde et il fait son travail. »

pour savoir ce qu’est le mal pour une tribut il faut lire gengis khan..et il dit qu’il faut l’instiller jusque dans l’instinct de conservation des autres..tzzz

bérénice dit: 19 avril 2017 à 7h51

.fais l’ouvrier de la 25éme heure c’est coule et il est hencore temps

Bouguereau, sans révéler mon intention qui contrairement au baromètre n’est pas encore fixe, est-ce qu’accorder son vote à un candidat autre que les 4 en tête des sondages ne reviendrait pas à avantager l’un de ces quatre là et partant tant qu’à faire pourquoi ne pas se décider d’entrée de jeu puisque nous y seront contraints au second tour et ceci en ayant laissé le soin à d’autres de décider du nom des deux finalistes; ce qui équivaudrait à risquer en affirmant une opinion sincère et sans calcul au premier tour ?

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 8h03

les avantages de la miniaturisation

disons qu’en 60 hon allait vers le gigantisme pour atteindre a l’idée de l’apocalispe..était ce une stratégie..flatter l’orgueil de l’homme c’était surtout flatter l’orgueil de sa tribut..hencore..en fait la bombe handy multitête et précise envisage lapocalispe des autes

Widergänger dit: 19 avril 2017 à 8h05

Il faut dire aussi quand même que la Suisse allemande c’est beau ! De Kur à Sank Moritz, entre les ravins et le viaduc le plus haut d’Europe juste avant d’arriver à Bergün par le train, recensé par l’Unesco s’il vous plaît, on en a plein des mirettes, mes petits chéris. Et à Bergün maintenant, depuis deux ou trois ans, il y a un musée du rail qui raconte toute l’aventure de la construction du train dans la montagne depuis l’origine, avec une magnifique maquette de trains électrique qui reproduit exactement le paysage autour de Bergün. On peut s’y amuser comme des enfants.

Lacenaire dit: 19 avril 2017 à 8h09

8 heures 58 : c’est encore là qu’on voit les limites de « l’intelligence » JC l’ordidouille ouille ouille ouille

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 8h14

un Mélenchon qui finit mal !

le pire n’est jamais certain..homme de peu de foi

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 8h16

et il faut dire qu’il est beau jicé..qu’est ce que la suisse hallemande sans lui je te le demande

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 8h19

renato ne descend pas du singe, il y remonte

moins bien qu’un branché comme tarzoune..tu vois l’orgueil hoù que ça va se percher rénateau

JC..... dit: 19 avril 2017 à 8h28

bérénice dit: 19 avril 2017 à 9 h 33 min
« un JC qui patauge en répandant sa bonne nouvelle? Alors quelle est-elle? »

…. VOTEZ ET FAITES VOTER pour MARRAINE LA PINE qui sauvera la FRANCE de la secte du chamelier fou ! ….

bérénice dit: 19 avril 2017 à 8h37

JC , un rappel à ce film mythique, Brazil…. Dire que la dyslexie est à l’origine du choix du peuple votant c’est un peu comme l’insecte qui s’écrase sur la feuille blanche et modifie les trajectoires de façon irréversible, c’est pitoyable mais tragique.

bérénice dit: 19 avril 2017 à 8h39

Les Suisses, peuple à part et légèrement au-dessus, sont capables de tout y compris d’aménager une caverne où fut bunkerisé un réacteur nucléaire défectueux en entrepôt pour les biens culturels

La culture rayonnante?

D. dit: 19 avril 2017 à 9h00

avec une magnifique maquette de trains électrique qui reproduit exactement le paysage autour de Bergün. On peut s’y amuser comme des enfants.

Ah là je dis pas. Ça peut valoir le déplacement. C’est du Marklin numérique je suppose ?

bérénice dit: 19 avril 2017 à 9h06

Vous avez dit Marklin? c’est quoi, désolée D mais la connexion est aléatoire, soy dépassée ( du passé, des- passée, voyez c’est Derridéen)

D. dit: 19 avril 2017 à 9h06

Ce qui va se passieren c’est un un deuxieme tour Mélenchon – Marine.
J’en bande d’avance, comme un cerf.
Rien que de voir la tronche à Macaron, avec toutes ses mémés. C’est ça le choc qu’il faut à la France.
Tous en bloc derrière Mélenche et Maraine !

bérénice dit: 19 avril 2017 à 9h07

D, je vous ai répondu mais suis déjà en modération pour je ne sais quelles raisons.

Passou dit: 19 avril 2017 à 9h07

Widerganger,
Pour dites-vous « Suisse allemande » ? Cette expression m’a toujours frappé, en mal. Je ne la trouve vraiment pas appropriée. Même des Suisses l’utilisent. Je fais exprès de les reprendre à chaque fois : « Vous voulez dire Suisse alémanique ? ». Ce que c’est précisément. Imaginez la tête des gens si l’on disait « Suisse française » en lieu et place de « Suisse romande » !

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 9h07

« De là à dénier au Christ sa qualité de messie, il n’y a qu’un pas. »

C’est là toute la question, à moins de se convertir. Certains Juifs se sont convertis, mais pas George Steiner.

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 9h14

« Nostalgique de Marc-Aurèle, empereur-philosophe, Gabriel Matzneff votera Mélenchon »

Matzneff nous avait habitués à des jugements plus sains. Mélanchon est une réminiscence du soviétisme des bolchos. Non, celui pour qui il faut voter en toute confiance, c’est Hamon, qui propose seul un programme tourné vers l’avenir avec sa mesure phare sur le travail. Le Pen et Mélanchon, c’est un peu le parti de l’étranger. Macron, celui de la finance. Reste Hamon, le plus français des candidats.

JC..... dit: 19 avril 2017 à 9h18

Un type qui vote HAMON, c’est un …, c’est un …., enfin, vous voyez bien : un Delaporte des Chiottes !

bérénice dit: 19 avril 2017 à 9h20

c’est le problème, D, cette élection se transforme en partie d’échecs, dans ce cas de figure l’électorat de droite et une partie de celui d’E Macron se verse sur le FN et bien que les instituts la donne perdante quelque soit son adversaire; Mélenchon reste critiqué en raison de son projet de politique étrangère en autres aspects notamment concernant cette idée d’envisager de discuter de certaines frontières à l’est. Bref, entre quatre problèmes selon sa sensibilité et les probabilités d’effectuation des programmes choisir celui qu’on estime le meilleur, je vous assure que je retourne le schmilblick dans tous les sens , il ne me convainc pas du tout à pas tout à fait qu’elle que soit la couleur.

Widergänger dit: 19 avril 2017 à 9h22

Oui, c’est couper les cheveux en quatre, mon cher Passou, et s’énerver pour pas grand-chose. C’est une expression si courante qu’elle est totalement dénuée de quelque mauvais sous-entendu. Personne ne pense à mal en l’employant ni quand on l’entend. Les langues ne sont pas forcément aussi rationnelles que le cerveau et le cœur de notre bon Passou…

En plus, Passou, quand on dit « allemande », c’est ne pas tenir compte non plus de tous les dialectes germaniques, plus de vingt, d’une vallée à l’autre…! Non, croyez-moi, faut vraiment être tordu pour y voir du mal. Ou faire preuve d’un esprit bizantin qui n’est pas de mise. Ou faire sa précieuse ridicule…

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 9h25

JC….. dit: 19 avril 2017 à 11 h 18 min
Vous n’avez rien compris à la question, sinon comment trahir les intérêts de la France. C’est moche…

JAZZI dit: 19 avril 2017 à 9h26

Et cette « Suisse allemande », elle n’était pas pro nazis durant la dernière guerre ?

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 9h30

L’absurdité d’un vote comme celui de Matzneff éclate lorsque l’écrivain nous dit qu’au second tour il votera Macron. Il passe d’une position à son contraire, comme ça, par une espèce de fantaisie subjective, dont on ne sait pas à quoi elle est vraiment due : ce n’est en tout cas pas en relisant son journal intime qu’on trouvera la réponse.

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 9h34

En général, les journaux intimes permettent de réfléchir, de mettre les choses au clair. Avec celui de Matzneff, qui part dans tous les sens, il en va autrement. Toute sa vie fut un chaos qu’il n’a jamais essayé de sauver. Cette fin, aujourd’hui, à propos de l’élection présidentielle avec son vote pour Mélanchon-Macron, est l’aboutissement d’une impéritie qui aura duré toute une vie. Bref, encore un écrivain raté.

JAZZI dit: 19 avril 2017 à 9h35

« Gabriel Matzneff votera Mélenchon « parce qu’il aime les écrivains » »

Choix narcissique de la part de Matzneff, qui croit que Mélenchon l’aime !

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 9h39

On peut être narcissique et rester lucide. On peut aussi choisir le ramollissement moral comme école de style : Matzneff a malheureusement, depuis longtemps, opté pour cette dernière voie.

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 9h41

Matzneff est d’ailleurs un écrivain sans lectorat. Les jeunes filles ne s’intéressent plus à lui. S’il n’y avait pas cette chronique en ligne du Point, on n’en parlerait plus du tout. Et cela serait aussi bien.

JAZZI dit: 19 avril 2017 à 9h51

Pourquoi alors en parles-tu, Delaporte, laisse Matzneff retourner aux cendres de Montherlant !

JAZZI dit: 19 avril 2017 à 10h03

Les politiques ne ralient-ils pas à leur panache les écrivains qu’ils méritent ?
Marine à bien pour elle Renaud Camus.
Hier, au cours de ma promenade, je suis entré dans des toilettes publiques, afin de soulager ma vessie. Celles, très exactement, du square du Dessous-des-Berges (13 e arr.). Sur un mur, quelqu’un a écrit en gros, eu feutre bleu : « 2017, année du Grand Rembarquement ».
En es-tu l’auteur, D. ?

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 10h06

« Pourquoi alors en parles-tu, Delaporte »

C’est Passou qui a commencé, pas moi.

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 10h12

« laisse Matzneff retourner aux cendres de Montherlant ! »

En effet, ce que Matzneff a eu toujours de mieux à faire c’est de redevenir cendres lui-même.

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 10h14

Choix narcissique de la part de Matzneff, qui croit que Mélenchon l’aime !

t’as pas qu’une conscience a soulager baroz

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 10h17

J’en bande d’avance, comme un cerf

c’est pas la saison dédé..c’est contre nature

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 10h19

mélanchon t’aime jicé..quand que le coq aura chanté trois fois tu sras tout récipissant

JC..... dit: 19 avril 2017 à 10h19

Matzneff ?
un piano sans touches, un cello sans cordes, un calame sans encrier …. un mort-vivant, quoi !

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 10h22

un calame sans encrier

un gode ceinture sans cul..une rdl sans bonne clopine

bérénice dit: 19 avril 2017 à 10h36

« Suisse romande »

toujours été persuadée qu’il s’agissait d’une Suisse normande mais on est inculte ou on ne l’ait pas….

Petit Rappel dit: 19 avril 2017 à 10h44

C’est formidable cette volonté de voter pour les syndics de faillite de la Maison Hollande plus ou moins rajeunis, reliftés, forts en gueule, y compris le robespierriste-chaviste de service, celui_là sorti d’un album d’Achille Talon, quelque part entre l’Archipel de Sanzunron, et la république de Tapacenbal…
Ainsi les moutons de Panurge, n’écoutant que leurs bêlements, noient-ils Dindeneau et se précipitent-ils à leur perte…
Ceci n’est qu’une parenthèse. La Suisse vaut mieux.

la vie dans les bois dit: 19 avril 2017 à 10h46

dis djavert, la mazoutée du bulbe est revenue, plus mollusque que jamais, on dirait. Pis collante, pire que toi, une bernique.

bérénice dit: 19 avril 2017 à 10h48

Petit Rappel, vous instituez vous en 5ème élément des 5 dernières minutes? non mais vraiment…?! Le vote blanc, l’abstention?

bérénice dit: 19 avril 2017 à 10h57

Je ne possède pas de beaux solaires comme vous et ce grand front botoxé mais j’ai de grandes oreilles un peu enquiquinantes , je le reconnais, quand il faut les ranger sous un bonnet.

bérénice dit: 19 avril 2017 à 11h02

Petit Rappel, EM va vous imposer sur votre résidence principale plus que vous ne l »êtes déjà, FF ne vous convient pas car vous avez le coeur socialiste des grands bourgeois quand ils l’ont, Mélenchon sent la naphtaline soviétique selon vous et ML est xénophobe et peut-être raciste ce que vous ne tolérez pas , restent les petits et BH qui ne conserve aucune chance de parvenir au second tour . disposeriez vous d’une autre logique éclairante?

la vie dans les bois dit: 19 avril 2017 à 11h09

matzneff c’est pas celui qui fait l’apologie de la pédophilie ?

bérénice dit: 19 avril 2017 à 11h16

Je crois que vous avez posé là votre cerise confite, enfreindre sans frein ni sanction, en jouir, en jouir doublement en une feinte qui ne laisse pourtant que peu de dupes, une nougatine fine et croustillante.

la vie dans les bois dit: 19 avril 2017 à 11h18

C’est un peu scandaleux d’en passer par de telles  » extrémités », pour dénoncer la pédophilie.

JAZZI dit: 19 avril 2017 à 11h21

« t’as pas qu’une conscience a soulager baroz »

Cet arrêt pipi, dans ce jardin du 13e arr., le boug, dont le chalet de nécessité était entouré de SDF avinés (plutôt des canettes de bière), après avoir marché depuis la Porte Dorée, s’inscrivait dans un parcours qui m’a conduit jusqu’à la bibliothèque Jean-Pierre Melville voisine. Je devais y rendre la biographie de Sartre par Line Cohen-Solal, que j’avais fait sortir de leur réserve. Aucun autres volumes dans les autres bibliothèques de la ville. Signe que notre Popaul existentialiste intéresse de moins en moins les lecteurs ? Là, j’en suis reparti avec « La cérémonie des Adieux », de Simone de Beauvoir, que j’avais lu à l’époque, après la mort de Sartre. La grande affaire qui l’a occupé, les 17 dernières années de sa vie d’écrivain, avant qu’il ne devienne aveugle, c’est son « Flaubert » ! Pourquoi lui ? « Parce qu’il était aussi différent qu’on puisse l’être de moi », disait-il. Pour Line Cohen Solal, « L’idiot de la famille », oeuvre inachevée dont seuls les trois premiers volumes sur les cinq prévus ont vu le jour, est une tautologie qui résume, contient et parachève toute la pensée et l’imaginaire de Sartre, tout ce qu’il avait produit auparavant !
Du temps où j’étais en Première A, au lycée de Cannes, et que je découvrais à l’adolescence, le cycle des « Chemins de la Liberté », mon professeur de Français, Monsieur Pochon, qui plaçait de grands espoirs en moi, le pauvre, m’avait demandé de lire les premières pages du « Flaubert » de Sartre, que l’on publiait alors en feuilleton dans les Temps Modernes. Il voulait que j’en fasse un exposé devant mes petits camarades. N’ayant pas l’esprit théorique et encore moins philosophique, je déclinai sa proposition. Préférant à la place, parler du « Malatesta » de Montherlant ! Depuis, je n’ai jamais lu « L’idiot de la famille ». WGG a dit ici que c’était beaucoup de bavardage pour rien, que Sartre s’y écoute parler. Ou plutôt se regarde écrire ! Il faudra bien qu’un jour, pourtant, je m’y attèle ? Ne serait-ce qu’en mémoire de ce pauvre Pochon…

bérénice dit: 19 avril 2017 à 11h23

imaginons sans mal qu’ils ne soient pas tous inscrits chez Google, ça encombrerait certainement le serveur en un effort inutile , Aux USA ce sont les habitants des quartiers qui se chargent de les annoncer quand ils sortent de prison ou qu’ils insistent à vivre ni vus ni connus sans envisager d’emménager ailleurs.

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 11h25

Le passé pédophile de Matzneff, qui s’étale dans ses journaux intimes en vente libre, est en effet un lourd passif, sur lequel il ne sert à rien de revenir une fois de plus, mais qu’il ne faut pas pour autant oublier. C’est un élément essentiel de l’écroulement d’une vie, de son ratage moral et humain fondamental.

JAZZI dit: 19 avril 2017 à 11h28

« 1er en Europe, 3e en Allemagne, 5e en France, #Luther… »

Comment peut-on être 1er en Europe en étant 3e et 5e en France et en Allemagne ? C’est quantique, sans doute !

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 11h34

Il y a une certaine légèreté pour un magazine comme Le Point à accorder comme ça une tribune en ligne à un écrivain notoirement pédophile. Cela ne rehausse pas l’estime déjà très limitée qu’on peut avoir pour ce média.

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 11h36

Mais fallait-il vraiment un sondage pour faire de Luther une personnalité marquante ? Peut-être. En ces temps d’inculture religieuse, c’est en tout cas une bonne nouvelle.

la vie dans les bois dit: 19 avril 2017 à 11h37

Pour les sondages, tout est question d’interprétation.

En lisant le tweet:
« 1er en Europe, 3e en Allemagne, 5e en France, #Luther est une personnalité marquante selon un sondage de 2003. »
on pourrait comprendre:
C’est une bonne nouvelle de 2003, que Léonard de Vinci soit pour les européens la personne la plus marquante d’avant 1800.

JAZZI dit: 19 avril 2017 à 11h37

La pédophilie de Matzneff, Delaporte, le porte sur des garçon et des filles de 16 ans. A peu de chose près, l’âge de Macron quand il a rencontré sa Brigitte ?

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 11h40

Ne serait-ce qu’en mémoire de ce pauvre Pochon…

c’est une chose qu’on faisait de demander à choisir un bouquin dans la bibliothèque d’un cher disparu baroz..havant c’était comme un privilège..lexercice de deuil dailleurs est trés bon..haujourdhui on me file un carton

Delaporte dit: 19 avril 2017 à 11h41

« La pédophilie de Matzneff, Delaporte, le porte sur des garçon et des filles de 16 ans. »

En fait, c’était beaucoup plus grave que ça. Il allait chercher ses proies à la maternelle quand il ne se livrait pas au tourisme sexuel aux Philippines avec des enfants. Mais il raconte tout cela dans ses « oeuvres », ce qui aurait dû le conduire logiquement en prison…

JAZZI dit: 19 avril 2017 à 11h42

Curieux cet attentant avorté à quelques encablures du premier tour des élections ? Un expert es terrorisme disait, hier à la télé, que la période de tous les dangers c’est l’être deux tours. Le pire serait-il devant nous ?

la vie dans les bois dit: 19 avril 2017 à 11h43

… Mais la logique au temps de Mitterrand en était toute différente…

bouguereau dit: 19 avril 2017 à 11h44

matzneff c’est pas celui qui fait l’apologie de la pédophilie ?

question d’une petite merde pendue au bout d’une liane

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