Prenez garde à la révolte des personnages
Il arrive que des personnages de romans ou de récits se rebellent. Généralement, ils sont de chair et d’os, y apparaissent nommément, s’estiment maltraités et se révèlent procéduriers.Yann Moix, Pierre Jourde, Christine Angot, Edouard Louis en ont fait les frais ces dernières années et le souvenir ne leur en est pas agréable. Etrangement, les personnages de pure fiction, dont la popularité a métamorphosé le nom propre en nom commun, gardent leur colère pour eux lorsqu’on leur fait de mauvaises manières. Pourtant les occasions ne leur manquent pas de se rebiffer, en politique notamment.
On se souvient de la hargne avec laquelle Nicolas Sarkozy avait poursuivi cette pauvre princesse de Clèves dans des interventions publiques entre 2006 et 2008, confessant plus tard avoir « souffert sur elle ». Entendez que son professeur du Cours Saint-Louis de Monceau avait été assez sadique pour lui faire apprendre par coeur le magnifique roman de Mme de Lafayette, long il est vrai de plusieurs centaines de pages. Il en fut si traumatisé que par trois fois, ministre, candidat aux élections puis président de la République, il ridiculisa l’exquise héroïne au motif qu’elle figurait au programme de l’oral du concours d’attaché d’administration. Au scandale succéda une polémique bien française. Nul ne songea à déposer ne fut-ce qu’une main courante contre l’effronté qui avait ainsi attenté à la vertu littéraire de Madame de Clèves mais il s’en fallut de peu.
On croyait ces temps révolus. Or voici que Vincent Lindon vient de s’y mettre à son tour en instrumentalisant à des fins politiques l’imposante stature de Jean Valjean, « le » héros des Misérables, incarnation de la bonté universelle et de la capacité à s’améliorer que possède chaque être humain.Dans un appel diffusé par Mediapart, longue et grave réflexion lue face caméra chez lui sur ce que la pandémie révèle du mal français, du dénuement sanitaire aux mensonge gouvernementaux, l’acteur déplore à hauteur de citoyen : « Comment ce pays si riche… Comment a-t-on pu en arriver là ?.. ». Un réquisitoire en règle mais accompagné de solutions. Notamment celle-ci :
« Une contribution exceptionnelle, baptisée « Jean Valjean », conçue comme une forme d’assistance à personnes en danger, financée par les patrimoines français de plus de 10 millions d’euros, sans acrobaties, à travers une taxe progressive de 1 % à 5 %, avec une franchise pour les premiers 10 millions d’euros. »
Relayé, loué, critiqué, contesté, l’appel fut âprement commenté. Mais au –delà du débat sur la légitimité de l’acteur à s’exprimer en dehors de son champ de compétence et de la pertinence de ses propositions, les critiques se cristallisèrent de tous côtés sur la créature de Victor Hugo. A droite, la chroniqueuse du Figaro Eugénie Bastié ne le rata pas :
« Et pourquoi pas une prime « Javert » pour les policiers ayant bien verbalisé pendant le confinement ? Une subvention Cosette ? Un impôt Thénardier ? »
A l’extrême-gauche, sur le site d’analyses politiques et philosophiques Lundimatin, le comédien Antoine Herbulot répondait directement à l’acteur par une longue lettre. Mais si la mise en pièces de ses propositions s’appuyait sur des références à Alain Damasio, Jacques Brel, Virginie Despentes, Céline Dion et Robin des Bois, elle n’en était pas moins intitulée :
« Votre Jean Valjean est une humiliation pour Gavroche».
Ce qui n’a pas empêché ces jours-ci des élus communistes, insoumis socialistes et apparentés ou Libertés et Territoires, de défendre à l’Assemblée le projet initié par l’acteur. Une proposition de résolution, de portée toute symbolique, a été portée par eux afin que les plus hauts patrimoines (au moins 10 millions d’euros) soient taxés pour financer les services publics. Caroline Fiat (LFI) en a même appelé directement à Hugo :
Ça me plaît bien de signer une proposition qui s’appelle Jean Valjean» et que «deux siècles plus tard on puisse faire du Victor Hugo certains vivent la vie de ce qu’il racontait.
A la veille du déconfinement, en détournant un mythe bien trop grand pour lui au profit de sa si légère démonstration, Vincent Lindon nous a fait quitter la Peste pour une récupération des Misérables, et le souci de la santé pour celui de l’économie. Un comble que cet attentat contre la littérature sous ce patronyme qui oblige, l’acteur étant le neveu de Jérôme Lindon qui fut longtemps le grand éditeur de Minuit. Péguy serait encore des nôtres qu’il déplorerait probablement cette dégradation d’une mystique en politique.
Il faudrait désormais veiller à ce que les personnages de fiction, ainsi empruntés à l’imaginaire de quelques écrivains de génie, viennent réclamer des comptes à ceux qui en mésusent. Ou à défaut leurs ayant-droit. En l’espèce : nous, le peuple universel des lecteurs auxquels appartient cette famille de papier qui nous a tant fait rêver, aimer, espérer, pleurer. Qu’ils prennent leurs dispositions, nous les représenterons. Avis à tous les manipulateurs de Bardamu, Charles Swann, Eugène Lantier, Hans Castorp, Julien Sorel, Franz Biberkopf, Arsène Lupin et autres. N’y touchez pas ! sinon… De quoi égayer un peu nos tribunaux. La « jurisprudence Jean Valjean » est en marche et rien ne l’arrêtera !
1 340 Réponses pour Prenez garde à la révolte des personnages
Vive le père Ubu!
Cet article absolument abject démontre sans ambiguïtés que la défense des fortunes de plus de dix millions d’euros est de la compétence pleine et entière de Môssieur Pierre Assouline.
Justice pour toutes les Justine du marquis de Sade !
Un impôt contre les féminicides et autres harceleurs ?
Tu n’aurais pas deux chandeliers d’argent à offrir, pour alimenter la caisse de secours Jean Valjean, Chaloux ?
Merci pour les photos de Saul Leiter
Pour Charles Swann, une taxe sur les cattleyas ?
« Devenir célèbre à 70 ans, il y a de quoi être frustré. Mais le relatif anonymat qu’a connu Saul Leiter ne lui a jamais pesé. Au contraire, c’est comme s’il l’avait un peu cherché. « Je n’ai jamais eu d’ambition et je n’aime pas beaucoup les ambitieux. Je n’ai pas cherché à faire carrière, j’étais un peu fainéant. Je préférais aller au café, écouter la radio, visiter des expositions. » »
L’excellent homme !
Saul Leiter et ses photographies, remarquable!
Bonne journée.
C’est qu’avec dix millions d’euros on ne fait plus grand chose, Chaloux !
Ah, entendre les bombillements de ces coquefredouilles, qui veulent nous rendre tout apoltronné, ou bien encore cunctateur sur les idées à propos du monde qui vient.
C’est un hourvari infundibuliforme marmityeux de spropositi uniquistes que la rdl va se mettre à zinzinuler à vau-de-route.
Patafolions tout ça sans contemption ocieux.
Soyons nivéens! 😉
« Yann Moix, Pierre Jourde, Christine Angot, Edouard Louis »
Passou a encore oublié Houellebecq !
marmityeux lire plutôt marmiteux!
« marmityeux lire plutôt marmiteux ! »
Ah oui, ça change tout pour la bonne compréhension de ton commentaire Brinqueballe !
Larbiner encore, à ce point, à bientôt 70 ans… Pauvre homme. Vraiment.
Ah oui, ça change tout pour la bonne compréhension de ton commentaire Brinqueballe !
Que des mots bien français désormais inusité, Jazzi.
Hourvari, nivéen, bombillement ( la poésie fin XIXè. utilise ce vocable…)ubiquiste, cela se comprend.
Version traduite…à plus tard! 🙂
marmiteux = piteux, misérable.
« Un réquisitoire en règle mais accompagné de solutions. »
La meilleure des solutions n’est-ce pas de donner l’exemple !
https://www.leparisien.fr/sports/nba-michael-jordan-fait-un-don-record-de-100-millions-de-dollars-contre-les-inegalites-06-06-2020-8330847.php
« Je n’ai jamais eu d’ambition et je n’aime pas beaucoup les ambitieux. Je n’ai pas cherché à faire carrière, j’étais un peu fainéant. Je préférais aller au cinéma, me promener, lire et rêver… »
« Pauvre homme. Vraiment. »
Voilà que Chaloux parodie Christiane.
On aura vraiment tout vu ici !
Les propos de Mme Fiat que vous rapportez pourraient laisser penser qu’elle ne maîtrise pas la langue française. Notez que pour une aide-soignante, qui plus est communiste, on ne peut attendre une pensée correctement formulée. En vérité ses mots ont été ceux-ci :
«Ça me plaît bien de signer une proposition qui s’appelle Jean Valjean» et que «deux siècles plus tard on puisse faire du Victor Hugo», car «certains vivent la vie de ce qu’il racontait». (in Le Figaro/ culture avec AFP)
« Ça me plaît bien de signer une proposition qui s’appelle Jean Valjean» et que «deux siècles plus tard on puisse faire du Victor Hugo certains vivent la vie de ce qu’il racontait. »
j’y entrave que pouic!
La misère du larbin…
Jérôme Lindon joue t il l’humilité? Pas l’impression que les impératifs économiques soient à negliger dans cette affaire, l’état emprunte à la BCE, un impôt sur les fortunes serait sans doute considéré comme symbolique et pas utile. Notre système fiscal fait l’objet de nombreuses critiques et de fraudes, j’imagine que pour eviter une fuite des capitaux rien ne sera modifié qui pourrait participer au budget de l’état. VL peut bien se faire demolir dans cet amphithéâtre si doué pour les batailles de rethoriciens où excellent les uns les autres. A moins que certains pensent qu’il est resté coincé dans – la loi du marché – , son initiative n’a rien d’un cinéma démagogique, elle est humaine et sincère.
Un nouveau papier… bien moyen. Ce « pauvre » Vincent Lindon !… que n’essuiera-t-il pas ?
(certes, Ramon Castaner n’ira pas prendre la défense de Javert, Eric CHIOTTI y pourvoira, au grand plaisir de MS).
@ Une proposition de résolution, de portée toute symbolique, a été portée (sic)
Je M’INSCRIS EN FAUX CONTRE L’ABUS DE CE SABIR POLITICIEN en portage – Remplacer au moins le 2e « portée » par « a été déposée » (SVP, merci !)
@ « La jurisprudence Jean Valjean est en marche »
(On va finir par donner crédit aux allégations de 57 et y voir un inconscient de pass.oul MACRONIEN bien enraciné, qui parlera un brin aux marcheurs LREM…)
On est vraiment sorti du confinement à la RDL, ce matin. Bonjour M. Charoulet. Comment vont François Fillon et Didier Raoult, au juste ?
Oufl ?
Vincent et non Jérôme. Mes excuses.
« Un comble que cet attentat contre la littérature sous ce patronyme qui oblige, l’acteur étant le neveu de Jérôme Lindon qui fut longtemps le grand éditeur de Minuit. Péguy serait encore des nôtres qu’il déplorerait probablement cette dégradation d’une mystique en politique. »
Mon pauvre Passou, un nom » oblige ».
Oui certainement. Mais entre votre peste, et cette tribune exemplaire de Vincent LINDON, excusez- moi de ne pas preferer les rats !
Pauvre Assouline, vous êtes vraiment lamentable. Vous ne vous libérerez jamais et laisserez une trace abjecte derrière vous. Dégoût.
Ils peuvent se permettre de faire des dons de 100 millions de dollars, juste avec un claquement de doigts, et après avoir dument consulté leurs conseillers fiscaux et en com…
Et vous trouvez ça sympatoche, jzmn !?
Moi, je suis juste un poil écœuré qu’on trouve normal que des gens puissent se permettre cela, un peu comme je le suis de moi-même, quand je donne cinq euros à un mendiant black pour qu’il aille s’acheter un sandwich ou sa came (je vais pas aller vérifier), avec toute la honte que j’éprouve que la possibilité de l’attitude de cet homme ne soit pas une île (et de voir chacun s’en accommoder sous la belle Macronie en Marche). Enfin bref, j’irions point refaire le monde d’après non plus, hein…
Bonne chance à tous.tes,
Quand on pense, pauvre gars, que vous avez toujours Camus à la bouche. Camus vous pisserait à la raie.
« une franchise pour les premiers 10 millions d’euros. »
et une hypocrisie pour les suivants.
« A la veille du déconfinement, en détournant un mythe bien trop grand pour lui au profit de sa si légère démonstration, (…) »
On ne vous demandera pas votre mètre de tailleur, c’est sûr.
Pas envie de voir Vincent Lindon, rhabillé taille enfant, ni d’un frac étriqué de partout à force de vouloir ne pas faire de vague.
Et a tombe bien, celle que les cavaliers de l’apocalypse attendaient n’est pas venue.
Mais vous êtes devenu si convenu, dans le système, qu’on regrette vos vraies dénonciations, d’un temps, pas si lointain.
La macronie vous est reconnaissante, c’est déjà une belle réussite…Et tant pire pour l’intelligence.
Sinon, je vous le confirme, on a deconfiné !
Et sur le marché ce matin, entendu comme un goût d’après , du temps d’avant retrouvé.
Be happier!
Ravages du club Le siècle.
Si l’on en croit le boug, le larbin, ici, c’est toi ?
« Notez que pour une aide-soignante, qui plus est communiste, on ne peut attendre une pensée correctement formulée. »
Vous appartenez à la catégorie 10 millions d’euros et +, charmante Alexia ?
« Ils peuvent se permettre de faire des dons de 100 millions de dollars »
Ils pourraient tout aussi bien préférer s’acheter un nouveau yacht, JJJ !
Arnault et Pinault ont donné 300 millions d’euros pour reconstruire la toiture de Notre-Dame…
Philanthrope, c’est tout un art, d’antique tradition !
Manifestement, Jacques Barozzi de merde, le larbin pour le moment, c’est toi.
Hurkhurkhurk !
Du calme, faisons appel à la jurifiction
Passou, si vous concourrez pour le titre de roi de la préterition, et de la rhétorique foireuse, qui se termine as usuel, dans un marigot ad personam, je suis votre homme! Enfin je veux dite je suis de votre fan club! je vote pour vous !
Matez cette acrobatie, faut quand même se lever de bonne heure, pour la réussir !
« Un comble que cet attentat contre la littérature sous ce patronyme qui oblige, l’acteur étant le neveu de Jérôme Lindon qui fut longtemps le grand éditeur de Minuit. Péguy serait encore des nôtres qu’il déplorerait probablement cette dégradation d’une mystique en politique »
Deja heureusement que vous ne causez pas du cousin…
Et deuxio, qui vous permet de donner des leçons au nom de Peguy ?
Vous êtes devenue notre Ste Therese, celle qui. ?
Aïe, pas le temps.
concourez
as usual
je veux dire
etc.
Arnault et Pinault ont donné 300 millions d’euros pour reconstruire la toiture de Notre-Dame…,
C’est un investissement, le retour c’est une place au paradis, le palace étant pour les pauvres, si j’ai bien tout compris.
Remarque, Barozzi, qu’un vieux sodomite comme toi devienne un lèche-cul compulsif, c’est dans l’ordre des choses…
Hurkhurkhurk!
Remarque qu’avec Assouline, tu as affaire à un maître. On compte sur toi pour ne pas en perdre une lichette. Il va t’apprendre, tu vas voir…
Hurkhurkhurk!
@ Ils pourraient tout aussi bien préférer s’acheter un nouveau yacht, JJJ !
Sauf qu’ils en ont déjà trois et que ne pouvant pas les utiliser, ils les gardent dans leurs ports privés…
Mais vous, qui finissez tout comme le sisyphe de chez Camus, vous « préférez » les imaginer heureux, les bénir pour leus bonnes actions, jusqu’à vouloir leur ressembler !?
Décidément, jzmn, nous n’aurons jamais les mêmes valeurs, ni les mêmes réflexes. Sur quoi pourrions-nous nous entendre pour un goût commun chez Mercure de France : « le dégoût des généreux milliardaires », peut-être ? 🙂
Vous ne saurez pas combien le géant du luxe français a déboursé pour pallier aux défaillances de l’État, notamment pour les masques.
Vous ne saurez pas comment le géant du luxe a remercié, personnellement, les petites mains du service hospitalier. Et pas les mandarins, chefs de service, qu’on a vu tenir tribune politique à la télé .
Non, vous ne le saurez pas. Il y a des trucs qui ne sont pas des manoeuvres politiques.
On assiste à la révolte des commentateurs du blog à Passou !
Chaloux, j’ai pratiquement vu tous les films de Vincent Lindon. Un acteur qui a de la gueule et dont les tics compulsifs m’ont toujours émus. Il fut un temps où il aimait les filles puissantes et riches. Après Claude Chirac, ce fut le tour de Caroline de Monaco. Reçu et fêté sur le Rocher, croyait-il devenir la nouvelle Grace Kelly ? Las, la rupture fut brutale, Caroline lui renvoyant ses affaires dans un carton. Entre temps, elle avait appris qu’il fréquentait assidument les clubs échangistes… Il en eut énormément de chagrin, puis se recycla dans les grandes figures emblématiques : émigrants sans papiers, chômeurs en lutte, Gilets jaunes…
Désormais, c’est l’un des acteurs le mieux payés du cinéma français.
Est-il le mieux placé pour donner des leçons ?
JJJ, je viens de retourner par la poste ce matin même le nouveau contrat que m’a envoyé, dument signé par ses soins, mon éditrice. Je ne vous en dirai pas le titre, tant celui-ci est détonnant, me concernant ! Déjà qu’avec Jeanne d’Arc…
3J, Industrie du luxe, je crois que je préfère ramer qu’embarquer sur un de ces yachts et à ramer rester assise sur mon fauteuil de fabrication chinoise ( les inventeurs francais ont soit vendu le brevet, soit les font fabriquer en Chine, il y a trois ans made in Fr) extrêmement confortable puiqu’il n’y a que du bleu sans rien dedans que des nuances et du sable.
En quoi un hommage, fût-il politique, à un personnage de littérature, qui plus est littérature ne relevant pas de l’art pour l’art mais se voulant « populaire » et agissante, constituerait-il un détournement blâmable ?
Ce serait plutôt le recyclage publicitaire des noms de personnages, ou des citations célèbres (parfois à contresens, faute d’avoir compris l’ironie) appliquées à des produits dérivés, exploitation économique du passé et du talent des autres (voir Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, Enrichissement. Une critique de la marchandise, coll. essais nrf) qui serait blâmable.
En revanche, confondre l’héroïne éponyme et le roman comme on le ferait pour le dernier *** (chacun fera figurer ici un-e producteur/-trice de daubes pour l’industrie « culturelle »), réduire cette œuvre à l’histoire de ce qui arrive à la protagoniste, dépouiller ce roman de tout ce qui confère son intérêt, sa beauté et sa nature littéraire à une maigre anecdote (la composition et l’écriture), cela ne devrait pas être permis.
A. N. des éléments de votre commentaire (le reproche implicite de « pourraient laisser penser ») et la rectification que vous opérez laissent supposer un sens opposé à celui, global, de votre message (auquel Jazzi réagit). Vous devriez reformuler la phrase commençant par « notez ». Eh oui, nous en sommes tous là : l’abus de Rdl nuit gravement à la clarté de l’expression.
Saul Leiter, la photographie d’art comme une seconde vie…
Serait-il l’idéal de Passou?
MS sachez au moins que pallier a une construction directe : pallier un défaut, une faute, une ignominie.
elle avait appris qu’il fréquentait assidument les clubs échangistes…
De ta part, Barozzi, qui se vantait sans arrêt de foutre dans tous les coins, la précision ne manque pas de sel.
Tu n’es vraiment qu’un pauvre naze, et tu n’as rien compris. Fais tes découpages de demeuré tout en te prenant pour un homme de lettres, et ferme ta gueule, ça vaudra mieux.
Merci petitix, d’avoir remédié à ce problème récurrent – chez moi- pour le verbe pallier
Allons, allons, x, le « charmant » Jazzi a parfaitement saisi le sens de mon intervention. N’oubliez pas qu’en tant qu’auteur considérable de recensions d’auteurs, il a scrupule à les citer textuellement. Sans quoi il risquerait de se faire tirer les oreilles par mademoiselle Gallimard (au mépris de la distanciation sociale).
Je trouve que donner à une taxe sur les riches instaurée au bénéfice des plus pauvres le nom de Jean Valjean a quelque chose d’une part de reconfortant ,d’autre part d’astucieux
Reconfortant ;Pourquoi ?
Parce que c’est un pari optimiste sur la culture des français, puisqu’on les suppose assez nombreux à etre capables de mettre derrière ce nom une histoire familière,
Astucieux pourquoi ?
Parce que si ce pari est gagné ,si effectivement une partie significative de la population connait le Miserables , alors cette désignation d’un impot nouveau serait un beau succes de communication, puisque le seul nom de Valjean peut valoir dans ce cas à lui seul argument en faveur de la taxe, chacun le lestant necessairement du souvenir de ses emotions de lecture.
un truc à faire figurer dans un « art de persuader »
Aucun rapport entre l’évasion et la pudiquement nommée « optimisation » fiscales et les fameuses « insuffisances », vraiment ?
Vous avez déjà oublié la banderole déployée devant un hôpital:
https://us-browse.startpage.com/av/anon-image?piurl=https%3A%2F%2Fpbs.twimg.com%2Fmedia%2FEVJxxXGU0AIcP8G.jpg&sp=1591446646Tb976543810aa9266341025f9281692a87f29ff8aaad8fedaa4b3ebd1205658bf
Tu te braques sur le problème sociétal et en oublies le problème social, Chaloux. D’où tes arguments réduits aux pires insultes et aux propos orduriers contre ceux qui ne pensent pas comme toi, à commencer par Passou. Mais comme disait le père d’une ancienne petite amie à Vincent Lindon : « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre »…
La vie intime, les revenus, le patrimoine, les menus quotidiens, des auteurs, des interprètes, des politiques comme des contributeurs de ce blog me sont parfaitement indifférents.
Jazzi, voyez vos contradictions :
— s’agissant des uns (les généreux qui redonnent d’une main, en se faisant de la pub, en s’efforçant de surenchérir sur leur rival de toujours, une petite partie de ce qu’ils ont pris de l’autre), vous vous montrez compréhensif et admiratif
« Ils pourraient tout aussi bien préférer s’acheter un nouveau yacht ! »
— s’agissant des autres (les abominables partageux en paroles), la plus grande cohérence est exigée et le soupçon s’exerce avec vigilance
« Désormais, c’est l’un des acteurs le mieux payés du cinéma français.
Est-il le mieux placé pour donner des leçons ? »
étonnant, non ?
Merveilleux Soleil vert inspiré !… éloigné des mauvais procès à la rdl…
(wikipépé) « La Jurifiction est le nom donné à l’organisation qui exerce la police à l’intérieur des livres » dans les romans uchroniques de Jasper Fforde contant les aventures de Thursday Next, « détective littéraire ».
Jasper FForde !… Mais oui, je l’avais un peu oublié, et notamment la rébellion de Jane Eyre contre les fausses interprétations de l’œuvre des Bronte… Parlons-nous du même délicieux livre traduit par « l’affaire Jane Eyre »…, ce petit chef d’œuvre d’humour ?
https://www.babelio.com/livres/Fforde-Laffaire-Jane-Eyre/3185
Merci pour le rappel de cette parfaite illustration du billet sur la « révolte des personnages »… Oui, Pass.oul aurait été mieux inspiré d’y faire allusion… Mais bon, quand on déconfine, on n’est pas toujours hors inspiration de la vulgaire actualité franchouillarde du moment, des sarkozy ou autres macron. C’est humain. Soyons indulgents avec Me Erdélie, c juste un mauvais moment à passer pour lui, comme nous sommes tous capables d’en subir ! Allumons plutôt d’autres soleils verts… Bien à vous, erdélien rare et vigilant !
Tenez, je vais vous offrir en prime time ma petite biobliobiographie du premier semestre 2020 (largement confinée en province), parmi laquelle, vous le verrez, le Damasio suggéré, qui fut un grand moment ! Et je sais que vous avez lu trois fois plus, au vu de votre estimé blog qui m’impressionne fort depuis longtemps !
_________
Jean ECHENOZ, Vie de Gérard Fulmard
Bernard CAZENEUVE, A l’épreuve de la violence
*****Mircea CARTARESCU, Solénoïde
*****Marcel PROUST, Le temps retrouvé (RDTP, t. VII)
***Manuel SWEDENBORG, Le livre des rêves, journal des années 1773-1774
**Jean-Yves TADIÉ, Le lac inconnu (sur Proust et Freud)
**Jacques BAROZZI (dir.), Le goût de la paresse
**Franck BOUYSSE, Orphelines
*Henry JAMES, Mémoires d’un jeune garçon
*Jim HARRISON, Péchés capitaux
****Jean-Louis FABIANI, La sociologie comme elle s’écrit (de Bourdieu à Latour)
****Carlo ROVELLI, L’ordre du temps
*****Alain DAMASIO, La Horde du contrevent
***Bernard MALAMUD, Le tonneau magique (nouvelles)
**Richard POWERS, Opération âme errante
***Jules MICHELET, La Sorcière
***Georges PEREC, W ou le souvenir d’enfance
***Martin de la SOUDIERE, Arpenter le paysage, poètes, géographes et montagnards
**Aaron GWYN, La quête de Wynne
****François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d’Outre-Tombe, Livres XXV-XXXIII (1815-1830)
****TREVANIAN, Incident à Twenty-Mille
**Sylvain PRUDHOMME, Par les routes
**BARTABAS, D’un cheval l’autre
*François-René de CHATEAUBRIAND, Atala – René
**Luke RHINEHART, L’homme-dé
**Lucie RICO, Le chant du poulet sous vide
———
(J.E, RDL, 6/6/20, 14.36)
Saul Leiter
« étonnant, non ? »
Détonnant, même, x !
Tu oublies un segment du paradigme.
Aucun jugement moral sur qui que ce soit, juste des faits et des questions.
Pourquoi pas le mécénat et la philanthropie ? Et la valeur d’exemple en place des éternelles récriminations. En toute discrétion…
Il y a des » conversions » qui ont plus de panache que d’autres…
https://www.lejdd.fr/Culture/Cinema/Vincent-Lindon-la-conversion-d-un-rebelle-652222
dire que j’ai déjà tiqué au ségur de la santé ;
qu’a dit la comtesse du coicoin?
« The CEO of Magic Johnson Enterprises collaborated with MBE Capital Partners to offer $100 million in loans to minority- and women-owned companies hurt by stay-at-home orders due to Covid-19. The loans were funded through Johnson’s EquiTrust Life Insurance Company and will be provided through the Small Business Administration’s Paycheck Protection Program. »
PARDON coincoin déchaîné
Fabuleux Saul Leiter!
Mannequin 1962, Saul Leiter.
» Son ouverture à l’accidentel et la volonté de renoncer au contrôle légendaire du photographe sont des composantes cruciales de l’éthos de Leiter… »
Martin Harrison, introduction de la couleur précoce de Saul Leiter.
J’aime les photos de Saul Leiter et la première phrase du billet : « Il arrive que des personnages de romans ou de récits se rebellent. »
Cela m’a fait passer plusieurs heures dans le désordre de mes piles de livres jusqu’à retrouver ce roman inclassable Salmigondis (Mulligan stew) – 1979 – de Gilbert Sorrentino (1929/2006) (éditions cent pages).
Un conseil de lecture de hamlet, il y a longtemps, sur ces fils de commentaires. Un choc de lecture inouï.
Dans ce roman, justement, un personnage Martin Halpin se révolte contre son créateur Antony Lamont, romancier américain qui écrit et réécrit son manuscrit inlassablement.
Le «Journal de Halpin» tient une place considérable dans le roman. Il y raconte sa vie en dehors du roman et ne se prive pas de critiquer le romancier qui l’a créé et rappelle qu’il doit son nom à une note de James Joyce en bas d’une des pages de Funnigans Wake. Halpin cherche à s’échapper du roman… ainsi qu’un autre personnage Ned.
Gilbert Sorrentino s’amuse en écrivant et en concevant cet écrivain raté Antony Lamont, qui perd en permanence le contrôle de son récit, s’amuse aussi dans une mise en page désopilante faite de notes écrites dans tous les sens, d’inclusions de lettres de refus des éditeurs (de son propre roman), de digressions, de citations (dilution des œuvres citées dans l’œuvre en train de s’écrire), de correspondances amoureuses, d’interviews, d’articles scientifiques. Un livre érudit dans le roman.
Bernard Hoepffner, le traducteur, a dû s’arracher les cheveux en se lançant dans cette aventure (voir son billet en lien) ! Et que dire du travail remarquable de l’éditeur qui grâce au choix du papier-bible rend le livre, tout mince, et d’un format livre de poche !
Le lecteur est face à un ouvrage ambigu où fiction et réalité se télescopent. Un vaste jeu de masques mais en littérature.
Loin des confusions et récupérations douteuses évoquées dans le billet de Passou. Laissons Jean Valjean et Javert dans ce grand roman de Victor Hugo Les Misérables. Un peu de retenue ne nuirait pas à cet acteur-producteur assez arrogant dans la vraie vie…
Je préfère relire le billet du traducteur de Sorrentino : Bernard Hoeppfner,
http://larepubliquedeslivres.com/une-rustine-sur-le-cul-dun-cheval/
que l’univers trouble évoqué par Passou dans ce billet.
Saul Leiter- pas cliqué!- ce doit être un photographe pour macronien.
Plus c’est flou, mieux ça marche.
Au mieux , si ça persiste : tu cours chez l’ophtalmo, car tu as des visions. Une aura, lol.
… nœud…
Saul Leiter.
Un bref entretien :
Photo 1
C’est la réouverture des resto U
Etudiants confinés : «Certains confient ne pas avoir mangé depuis deux ou trois jours»
Libé
Étudiants, en file d’attente de la faim, jamais dans « un pays si riche », j’avais pu penser, de mes yeux, voir ça, en 2020, en France.
Ah, Passou, dommage, vos moulins à vent, ne sont pas des malfaisants à combattre, ils ne sont que des moulins à vent , pour brasser de l’air en salon mondain…
Je ne connaissais pas son travail noir et blanc, j’aime beaucoup ses couleurs, d’apprendre qu’il était aussi peintre explique
sa palette en photo, de nombreux reflets. Merveilleux photographe.
Barozze, il n’y a qu’un problème c’est qu’Assouline n’est qu’un lèche-cul du fric. Il a fait toute sa carrière là-dessus, à ramasser les miettes, et crèvera dedans. Pleuré par son Ehpad, ses petites vieilles et ses petits vieux comme toi, qui n’ont plus un neurone de sec. Pauvre con, social ou sociétal?
d’apprendre qu’il était aussi peintre explique
Oui B, il a même beaucoup regardé ( c’est un photographe par le regard) certains peintres, notamment Bonnard dont on peut reconnaître certaines de ses manières à découper la lumière ou encore à saisir les ouvertures, portes et fenêtres.
Comme cette photographie de 1957 :
Saul Leiter peintre :
https://www.anothermag.com/art-photography/7326/saul-leiters-painted-nudes
Saul Leiter peintre #2 :
https://designobserver.com/feature/saul-leiter-remembered/10467
Saul Leiter peintre :
De son propre aveu, il sut très tôt qu’il n’était pas doué pour la peinture!
« While we talked, Saul would often pause, bend from his chair, and pick up a battered portfolio from one of the piles that were usually stacked by his feet. He would haul the portfolio onto his lap and flick through its contents. Inside there would be photographs, paintings and his painted photographs, usually all jumbled together. He would pause in mid-sentence, pull one out and say, “that’s quite nice” with astonishment, as if he had never seen his own work before. His life, and its accomplishments, were a continual source of wonder and surprise for him. “I don’t understand how I did what I did” he would say. »
@JJJ
plus il y a d’etoiles plus vous avez aimé?
par ailleurs ertains vous appellent 3J.
Quant a abreger votre pseudo j’aimerais mieux J3 qui rappelle une drôle d’histoire .
A propos de la princesse de Cleves et de Sarkozi ,moi c’est augustin Meaulnes qui me fait le même effet et contre qui j’ai une rage rentrée ,
jazzi dit: »Philanthrope, c’est tout un art, d’antique tradition !
A rome et dans les cités grecques l’evergetisme était insitutionnel
sa description et son analyse sont le sujet de la these de Paul Veyne
les riches etaient taxés de la prise en charge de manifestations diverses .
A Athenes s’ils voulaient se derober ils devaient designer un plus riche qu’eux pour le financement exigé .Si celui ci refusait ne s’estimant pas plus riche que le premier sollicité, il devait accepter l’echange des fortunes avec celui -ci
un cas de ce genre est traité dans le discours de Lysias :Sur l’échange
que j’aime Leiter,ça me touche, merci,P.A
@christiane, le père Karamazov ? Ouai ouai c’est le type du russe que déteste Dostoïevski, genre individualiste qui fait passer ses intérêts avant le reste, symbole de l’homme occidental, individualiste, égoïste, l’opposé de son fils Dimitri.
Dimitri est un sale type, belliqueux, colérique, jaloux, infidèle etc. même un criminel, qui tue son père, pas rien… mais il a une qualité essentielle aux yeux de Dostoïevski : il est généreux ! il puise sa « vitalité », son « élan vital », dans cette générosité. Même le croyant Aliocha, sa bonté a quelque chose de pétrifié, irréelle, son innocence est inutile.
Dimitri est une âme russe authentique pour Dostoïevski, dans ses discours nationalistes russophiles c’est le truc qu’il met en avant Dostoïevski : une fraternité qui passe avant tout le reste. Avant l’argent bien sûr, mais aussi avant l’honneur, Dimitri veut cet argent pour sauver son honneur…
C’est pour ça que Dostoïevski n’aime pas les américains, les européens, l’occident : à cause de leur individualisme.
En plus le romantisme booste cet individualisme, égoïsme, comme Nietzsche ! qui est un penseur libéral, égoïste, individualiste, d’ailleurs c’est même pour ça qu’il est tellement prisé de nos jours : il entre dans l’ère de notre temps, comme Proust ! Nietzsche et Proust sont les deux fardeaux de nos sociétés, ils nous pourrissent notre monde moderne !
Faut dire que Dostoïevski a eu l’expérience du bagne, un monde où sans les autres on est mort, c’est les autres qui vous aident à survivre, il a vu même les pires criminels venir aider un type malade à se relever tellement épuisé que ses jambes n’arrivent pas à le porter pour l’amener jusqu’à son lit et le soigner ! Ça c’est la fraternité qu’incarne Dimitri ! Dimitri est la figure de ces types avec qui il a partagé l’expérience du bagne !
C’est pour cette raison que Nietzsche a flippé grave en lisant Dostoïevski : Nietzsche n’a jamais été nietzschéen, alors que Dimitri est un vrai nietzschéen qui tire sa force non pas de lui-même, mais des autres, de sa générosité envers les autres, de ce sentiment de fraternité pour les autres, et là, si Nietzsche a flippé c’est parce qu’il n’avait pas percuté que tout seul, sans les autres, on va nulle part ! L’égoïsme ne mène à rien, la beauté aristocratique de l’art n’est un renferment sur soi, l’amoureux de la beauté de l’art est l’équivalent du capitaliste égoïste et individualiste qui passe sa vie a accumulé du pognon ! La connerie suprême de l’hédoniste perché au dessus de sa canopée à contempler le troupeau humain avec mépris en écoutant la larme à l’oeil le prélude de Tristan et Yseult ! Sérieux qui parmi vous a réellement conscience de la connerie de notre putain monde de merde !!!
VOUS SOUVENEZ6VOUS HAMLET QUE VOUS AVIEZ SOUHAIT2 ËTRE ami avec renato?
ça ne s’est pas fait ? voyez-vous pourquoi? çA NE PEUT pas être une question de langues, je n’y crois pas ;
On pourrait jouer au jeu du personnage littéraire que l’on déteste le plus, DHH ?
Mais je craindrais de distribuer sadiquement des baffes au Petit Prince, et rose ne me le pardonnerait pas !
Ha si t’avais dit je lencule et Valjean je lui casse la gueule quand il veut baroz
La révolte des personnages, c’est bien beau, mais quid de la révolte des lecteurs contre les personnages ?
@jazzi
d’accord avec vous pour trouver le petit prince insupportable de mievrerie mais avec l’Augustin Meaulnes j’ai en plus un contentieux personnel
Ce roman, que je déteste , ou paraît-il se manifesterait un » art subtil de mêler le merveilleux au realisme » était une année à mon programme d’etudes en même temps que l’Education sentimentale que je vénere .Mais le sujet d’ecrit a porté sur le grand Meaulnes ; j’ai eu 6 sur 20 avec les conséquences qu’on imagine
@ 3H ou H3 ? ce serait pas mal non plus…
plus il y a d’etoiles plus vous avez aimé? OUI
par ailleurs certains vous appellent 3J. CE N’EST PAS MOI QUI EN AI DECIDE… J’IMAGINE QUE C’EST + SIMPLE POUR L’INTERPELLATION…
Quant a abreger votre pseudo j’aimerais mieux J3 qui rappelle une drôle d’histoire. NE VOUS GENEZ PAS… RACONTEZ NOUS CETTE DROLE D’HISTOIRE
A propos de la princesse de Cleves et de Sarkozi, moi c’est Augustin Meaulnes qui me fait le même effet et contre qui j’ai une rage rentrée. Ah bon ?… vous avez trébuché sur lui à l’oral du bac ou quoi ?
Jzmn a une bonne proposition de jeu. Voici les personnages que j’ai le plus détestés dans la vie de mes pages : Cyrano de Bergerac ; l’abbé Faria ; Solal (dans BdS) ;… j’en cherche d’autres… Mais celzéceux qui me reviennent à la mémoire sont le plus souvent des personnages attachants. Les méchants me sont toujours aussi sympathiques que les bons pour peu qu’on sente leur auteur les aimer… Si on ne le sent pas, c’est que le romancier a raté quelque chose dans sa peinture des bons et des méchants. Les premiers sont du toujours plus difficiles à dépeindre, forcément. Ouarfl… Quant à Proust, difficile de faire le ménage dans sa chambre comme s’en plaignait Céleste, car il en existe des milliers, le glossaire de la RDTP est impressionnant à cet égard.
Alors pas de personnage, Jazzi!
Une ambiance, un paysage urbain, Saul Leiter :
d’accord avec vous pour trouver le petit prince insupportable de mievrerie mais avec l’Augustin Meaulnes j’ai en plus un contentieux personnel
cela ne dépend-il pas un peu de l’âge auquel on lit pour la première fois ces oeuvres?
Le petit prine ce Meaulnes sont des livres qu’on offrait à des préados,garçons et filles;de même le merveilleux voyage de Nils et qui leur plaisaient
prince et
ah DHH vous avez répondu à ma question surle Grand Meaulnes, pendant que j’écrivais. Vous révélez une fois de plus quelque chose de profond. Combien un trauma scolaire lié à une épreuve de littérature peut faire détester une vie durant un personnage que l’on a pris en grippe pour un autre motif. Moi, si j’aime « le Grand Meaulnes » et n’ai rien de bine précis à reprocher à ce roman, c’est à cause de Brigitte Fossey incarnant Yvonne de Galais. Ma première érection au cinéma… Voyez à quoi ça tient, hein !… J’ai juste eu de la peine pour Alain-Fournier, quand j’ai appris qu’il était dans les premiers tombé au champ d’honneur de la grande boucherie… et surtout, qu’Augustin n’avait rien fait pour venir le sortir de ce bourbier pendant qu’il était encore temps !…
Moi, c’est Zoyd Wheeler, il me rappelle quelques-unes de mes connaissances — des emmerdeurs de première —, l’un d’entre-eux avait même été marié avec un fille copie conforme de Frenesi ; mais loin de lui donner des baffes. Nonobstant, j’ai aimé le livre.
Quant au Petit Prince, soyez rassuré, jzmn, tout le monde s’accorde à le détester icite, à juste titre !… Rôz aimait le personnage romanesque de St Ex et ses amours consuelaires, pas nécessairement le Petit Prince eu égard à son conseil : « prends garde à la beauté des choses »…
cette photo ressemble à s’y méprendre (?) à l’imaginaire d’une célèbre toile de Hooper ou d’un film de Won Kar Waï…
(je sais, je sais, comparaison n’est pas extra-vagance…)
ah bon ? c’est marrant j’aime beaucoup Zoyd Wheeler, il est attachant, c’est lui qui met sa fille Prairie sur un flipper quand elle est bébé, elle adore quand il fait tilter le flipper.
Zoyd c’est aussi le genre de personnage que Pynchon adore.
Vraiment un beau personnage que ce Zoyd Wheeler.
Une ambiance, un paysage urbain, Saul Leiter :
oui, Pat;c’est souvent ce qui me marqua le plus ,jeune; Le prince et le pauvre, oliver Twist !
je déteste Meursault, Roquentin est lourdingue, Sorel est gonflant, Bovary est casse burnes, mais Meursault lui il est méga lourdingue et mega casse burne, c’est la plus grosse tête à claques de toute la littérature.
j’aime bien le cachalot dans Moby Dick.
@ si Nietzsche a flippé c’est parce qu’il n’avait pas percuté que tout seul, sans les autres, on va nulle part
oui mais vous H., en quoi avez-vous besoin des erdéliens pour vomir tous les jours sur ce monde peu confraternel et aller quelque part. On voit pas trop où… Votre défense chaleureuse du personnage de Dimitri est bien sympathique, de là à dire qu’elle aurait fait enrager Nietzsche, vous prenez un brin vos désirs pour des réalités… Mais c’est la preuve à mes yeux que vous êtes un « vrai » lecteur, fervent et erratique. Furieux et jamais apaisé… Dites nous quand même, mon frère, comme Ch. Juliet, les phrases qui vous apaiseraient parfois, si vous ne trouvez pas cela trop cavailler (sic) et voulez pallier au haut du panier (sic). Merci.
Janssen J-J dit: à
cette photo ressemble à s’y méprendre (?) à l’imaginaire d’une célèbre toile de Hooper ou d’un film de Won Kar Waï…
S’il s’agit du lien du bus of London de Leiter (?) , il me semble que stylistiquement cette photographie n’a rien à voir avec Hooper, quant à la comparer avec Won Kar Waï, la photo est des années 60…
Bàv.
j’aime bien Mister Hyde et Frankenstein, j’aime bien aussi ce que pense Patrick Bateman de Genesis et Phil Collins.
3j oulala si maintenant on ne peut même plus donner son humble petit avis sur un livre sans se faire tomber dessus par le premier imbécile venu je ne vois plus trop l’intérêt de ce blog.
3j sérieux : c’est quoi votre problème ?
je vous l’ai dit : libérez et ouvrez vos chakras mon vieux et lâchez-moi la grappe !
Saul Leiter, influenceur :
ce confinement a rendu tout le monde à cran j’ai l’impression.
Je prends bonne note, Pat V. Ne cherchez pas à donner de la raison à mes télescopages mentaux dont j’admets qu’ils n’ont aucun intérêt en dehors de ceux qui me connaissent personnellement.
Merci pour votre mise au point savante, courtoise et altruiste, je vous en ai sais gré, croyez le bien. Bonne fin de journée ?
J3
Saul Leiter, influencé :
(en englais)
Degas, Bonnard and so on…
Janssen J-J
On Kar Waï à sûrement vu ses photographies…
passou, vous voulez vraiment pas nous pondre un truc sur le bouquin de Johann Chapoutot ?
sur le thème de la « neutralité » de l’historien.
Nietzsche dit un truc sur le neutralité de l’historien, je e souviens plus quoi.
Pablo !!!!!!!!!! : j’ai écrit un commentaire sur ce que dit Nietzsche sur la neutralité de l’historien, vous qui compilez mes commentaires vous pouvez me le retrouver svp ?
je trouve ça sympa d’avoir un compilateur.
@ lâchez-moi la grappe
Toutafé… On essaie d’être sympa en s’ouvrant les chakras et on se fait balader sur les raisins verts. Au fond, on a toujours la littérature qu’on mérite. Pas besoin d’en discuter très longtemps. C’était quoi, déjà, les rapports Keupu/WGW ?
C’est la déferlante, dear Passou. Tout compte fait, vous conviendrez que reconnaître l’antisémitisme de Graham Greene eût été un moindre mal. La dernière fois que j’ai croisé Lindon, il m’a semblé avoir des faux cheveux pour couvrir son receding forehead.
l’imaginaire d’une célèbre toile de Hooper
imaginaire mais pas faux!
je me rends compte que sauf Alice, les personnages principaux des romans que je lisais, qu’on m’offrait (on:des femmes, « cousines ») étaient des jeunes garçons;cela dit, elles espéraient peut-être me faire prendre conscience de mon histoire ;et au fond ça a marché;
@ »Au fond, on a toujours la littérature qu’on mérite. »
ça c’est un truc intelligent 3j ! effectivement il n’y a pas 2 lectures semblables d’un même livre, et chaque lecteur a la lecture qu’il mérite.
il faut juste prendre cette diversité comme une richesse.
et ne pas dire (comme pablo) chacun a celle qu’il mérite en le prenant de haut du genre moi j’ai la bonne et toi la mauvaise.
car c’est bien encore dans ce sens que vous le disiez n’est-ce pas ? en prenant un ascendant sur l’autre ?
ce soucis de la hiérarchie ça finit pas vous ronger de l’intérieur mon pauvre 3j, vous comprendre ça ?
moi dire ça pour votre bien intérieur.
#il m’a semblé avoir des faux cheveux pour couvrir son receding forehead.
Tout compte fait, on n’est même plus dans l’argumentum as hominem.
On est dans le délit de sale gueule nazi.
Bref, chez les keufs.
ad hominem.
« La dernière fois que j’ai croisé Lindon, il m’a semblé avoir des faux cheveux pour couvrir son receding forehead. »
sérieux ? des faux cheveux ? mon Dieu quelle horreur !
dommage que vous n’ayez pas été faire pipi à côté de lui vous auriez vu s’il a aussi une fausse bite pour couvrir son receding forehead.
L’a pas fallu attendre long time pour voir débarquer celui de la rdl.
on a toujours la littérature qu’on mérite. »
expression détestable ;je me souviens d’avoir lu cet argument pour justifier Hitler; c’est un argument bête, méchant et plus
s faux cheveux p
je crois qu’on dit une moumoute
« Péguy serait encore des nôtres qu’il déplorerait probablement cette dégradation d’une mystique en politique. »
passou, Peguy serait des nôtres qu’il aurait bien d’autres choses à déplorer, à commencer sans doute par votre article.
cette vidéo de Vincent Lindon a été vue par des millions de français, elle a apporté à la plupart d’entre une chaleur et un réconfort à un moment où ils en avaient vraiment besoin.
je ne sais pas trop jusqu’où ira ce mépris de ces gens du peuple, par contre je suis à peu près certain qu’un jour ça vous reviendra dans la tronche comme un boomerang, et ce jour-là faudra juste pas être surpris.
dear Etalii, moumoute n’est pas le bon mot. comme vous savez, il faut avoir du toupet pour de la chutzpah.
Il toujours utile de se souvenir.
Ca explique le flou du cliché.
« Les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien »
Il vaut mieux en avoir une idée « impressionniste « .
Les csp+, ont tellement peur que leur ascension soit reconnue pour ce qu’elle est. Du virtuel.
C’est drôle, mais je n’aurais jamais pensé associer Jean Valjean à « l’incarnation de la bonté universelle ».
L’évêque de Digne, oui.
Mais Jean Valjean est, à mon sens, juste quelqu’un de si « fort », qu’il ne supporte justement pas d’être redevable de cette « bonté universelle ».
Et donc qu’il passera son temps à rembourser cette dette ultime : la bonté de l’évêque.
Un indice qui pourrait vous permettre, ô erdéliens, d’accepter cette manière de voir : le nom, évidemment…
(les noms sont essentiels chez Hugo, c’est Clopine Trouillefou qui vous le dit, ahaha.)
Car il s’agit ici de l’évêque de Digne.
Jean Valjean n’est pas « bon ». Il essaie juste, après l’acte de bonté, véritable, lui, de l’évêque, de s’en rendre…
Digne.
CQFD, non ?
Bref.
Jean Valjean, dans la tribune de
Vincent LINDON, c’est la bonté du bas de laine, pour l’amour de sa fille adoptive.
Comme il invoque cette bonté pour que les grandes fortunes viennent en aide à la France.
Ce à quoi les meilleurs ont déjà répondu…
Et puis quoi, VINCENT Lindon est le digne héritier de son arbre !
( pas comme son cousin…)
phil, excusez moi d’avoir écrit quelque chose qui décoiffe, peut-être surdéterminé parce qu’on disait « la moumoute de Lacan » sur un blog supposé lacanien; mais mes connaissances sont nulles en matière capillaire ; bien sur ḥuṣpâ (חֻצְפָּה),je connais! je vais m’enhardir! merci!
bonsoir
Non parce qu’il me semble que Passou fait – encore !- fausse route, mais vraiment, en renvoyant VINCENT Lindon a ses couches culottes, comme neveu du graaand éditeur. ( qui n’a pas fondé Minuit, à ce que je sache!)
Quand on peut aligner, dans son arbre, et dans le désordre, Citroën, Dreyfus, Lindon, etc. et autant du côté maternel, il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de faire le donneur de leçon pour la galerie !
Oui il mérite son nom ! Et l’honore!, pas comme d’autres !
Ce soir je mange du couscous royal.
« Ce soir je mange du couscous royal. »
Au moment où les erdéliens demandent la tête de Passou !
Est-ce bien approprié, D. ? Heureusement que et alii lui reste fidèle…
Clopine, il me semble en l’occurrence qu’on s’en fout de savoir de quoi Valjean est l’incarnation.
Vincent Lindon a fait une intervention sincère, simple et sincère, dans ce monde faux culs la sincérité se fait rare, les gens ont perçu cette sincérité, d’habitude, ces dernières années tous ces artistes qui se la jouent de gauche ça finissait par les gonfler, ils voyaient des types friqués qui essayaient de se mettre du bon côté du manche, c’est ce que j’ai cru au départ : encore un acteur qui va nous jouer l’humaniste de bazar, en fait non, ou alors Lindon est très bon acteur et qu’il les a enfumés ? pour le coup je ne crois pas.
alors quoi ? la France va aussi se couper en deux comme avec Trump avec des journalistes new yorkais d’un côté et des paysans texans de l’autre ?
et cette partie d’intellectuels pinailleurs : Valjean vous comprenez… la littérature… Hugo… Peguy… et Lindon c’est le cousin du neveu du beau-frère de la cousine de… vous reprendrez une goutte de champagne ???
on est où là ? un cocktail au bord de la piscine de la baraque du Lubéron d’un éditeur parisien ?
qu’est-ce qui en ont à taper les gens de savoir s’il ne faut pas jouer avec les personnages de Hugo ?
ils appartiennent à qui ces personnages de Hugo ? à quelques intellectuels enfileurs de mouches ? ou au peuple français ?
c’est ça l’essentiel dans ce discours de Lindon ?
Banksy :
« on a la littérature qu’on mérite »… Une expression toufafé méprisable et détestable, OK, je bats ma coulpe de l’avoir usagée si imprudemment. Je voulais dire : « on a les écrivains que l’on mérite d’avoir voulu être », mais c’est trop tard, et sans doute un brin de cheveu capilotracté.
@ car c’est bien encore dans ce sens que vous le disiez n’est-ce pas ? en prenant un ascendant sur l’autre ?
Eh NON… ça, c’est votre lecture habituelle du monde social, H., avec vos chakras totalement bouchés. Brefl, uniquement de la comprenette via des rapports de domination, de lutte de classes, de lutte de places, de la guerre perpétuelle du fort au faible et du faible au fort. Jamais de gratuité ni de générosité dans cette binarité ni d’inégalités dans l’idéal de manichéisme. Des vainqueurs temporels, des vaincus définitifs, la lie de la terre, la vie qui la-boétine. De la marxolâtrie à peu de frais.
CT a de + en + raison. Elle est notre maître à tous en matière d’hugolinisme et de proustinisme, et je le dis sérieusement : Valjean expie une dette perpétuelle. Ce n’est certainement pas un saint pour autant. Et Javert se crève la gueule de n’avoir pas su être autre chose qu’un fonctionnaire zélé et turpide.
Hugo préférait Javert et les Thénardier à Valjean, Cosette et Gavroche, voilà ce que j’en pense. Ronce et ortie, on les haïssait, et lui se devait de les aimer. D’ailleurs, il l’avoua explicitement à Juliette Drouet sur l’oreiller, dans une correspondance secrète qui, par définition, ne fut jamais publiée. Mais Enjolras et Marius se firent fort de nous la dévoiler plus tard, par le canal des descendants de la société secrète qu’ils avaient fondée. N’est-ce pas, CT, que j’ai raison, ou que mon hypothèse soit l’une des plus plausibles qui soient ?…
Bref. Soupir anéanti. Bonne soirée. Vais prendre mon apéro, un peu tardivement, la journée fut bien remplie et pleine de bonnes surprises pour un samedi. Bien à vous, MB.
L’autre tafiole, lui sait ce qu’honneur veut dire…
le problème est que nous sommes en plein dans ce retour de l’ordre moral à la française.
qu’est-ce qu’on attend d’un critique littéraire ? qu’il s’arrête sur des détails inutiles et qu’il passe encore à côté de l’essentiel ?
c’est comme ça que dans les autres pays ils se sont retrouvés avec des tarés comme Trump au pouvoir ! parce que les journalistes et les critiques new yorkais ont pinaillé sur des détails en oubliant l’essentiel qui soude une nation !
c’est ce qu’on veut aussi pour la France ?
@ »mais c’est trop tard »
oui : c’est trop tard !
@ MS, vous n’avez pas l’air d’aimer le romancier Mathieu Lindon, fils et cousin de…
Bien vu, toutefois… JL n’a jamais fondé les Editions de Minuit, n’était-ce pas plutôt un certain Vercors sous la Résistance, ou confusé-je à nouveau ?(pas le temps de vérifier)
NB / J’espère que 57 a bien achevé son ménage domestique, mankrépuk.
hamlet dit: « Vincent Lindon a fait une intervention sincère, simple et sincère, dans ce monde faux culs la sincérité se fait rare, les gens ont perçu cette sincérité, d’habitude, ces dernières années tous ces artistes qui se la jouent de gauche ça finissait par les gonfler… »
Non, certainement pas sincère ! Méfiez-vous des apparences…
@Janssen J-J dit:
« Notre maître à tous » !!!
Certainement pas. Mais elle va adorer ces « excès » puisqu’elle en est le centre.
Je ne comprends pas votre emploi systématique de termes homophobes empruntés au lexique des insultes beaufs de Virginie Despentes. Quelque chose résiste, qui prouve que vous n’arrivez pas à coexister dans votre peau d’vache.
Bon, je sors pour braire un bon coup d’gueule !
mais si mais si, Ch. Soyez fair-play avec elle, et non dépitée, pour une fois. Elle est très très forte en Victor Hugo et Marcel Proust. Pour d’autres écrivians, elle est beaucoup plus faible que vous. Merci de bien vouloir le reconnaître. Bonne soirée.
« La « jurisprudence Jean Valjean » est en marche et rien ne l’arrêtera ! »
Eh bien c’est une bonne nouvelle ! On a besoin de personnes responsables !
« Quant aux cinq cent quatrevingt-quatre mille francs, c’était un legs fait à Cosette par une personne morte qui désirait rester inconnue. Le legs primitif avait été de cinq cent quatrevingt-quatorze mille francs ; mais dix mille francs avaient été dépensés pour l’éducation de mademoiselle Euphrasie, dont cinq mille francs payés au couvent même. Ce legs, déposé dans les mains d’un tiers, devait être remis à Cosette à sa majorité ou à l’époque de son mariage. Tout cet ensemble était fort acceptable, comme on voit, surtout avec un appoint de plus d’un demi-million. Il y avait bien çà et là quelques singularités, mais on ne les vit pas ; un des intéressés avait les yeux bandés par l’amour, les autres par les six cent mille francs. »
hamlet, je vais vous raconter une histoire, ni du Dostoïevski, ni du Nietzsche.
Imaginez un homme connu, un acteur – je ne nomme personne… – Vous êtes dans la file d’un cinéma parisien, disons dans la quartier de l’Odéon. Un homme très reconnaissable, souvent vu sur les écrans. Il arrive, double tout le monde, passe devant la caisse sans un mot, sans payer. Veut entrer dans la salle où le film qu’il désire voir est projeté. Un jeune, payé au SMIC tente de l’arrêter. Monsieur, vous ne pouvez entrer, la séance n’est pas terminée. l’homme que je ne nomme toujours pas… crie alors tellement fort que beaucoup l’entendent. – Vous ne savez pas qui je suis ! Un seul coup de fil à passer et vous perdez vot’ job ! Il entre dans la salle…
Certains le croyaient de gauche et sincère et patati et patata. Beurk !
Certains le croyaient de gauche et sincère et patati et patata. Beurk !
Guy Sobed!
Janssen J-J dit: ‘mais si mais si, Ch. Soyez fair-play avec elle, et non dépitée, pour une fois. Elle est très très forte en Victor Hugo et Marcel Proust. Pour d’autres écrivians, elle est beaucoup plus faible que vous. Merci de bien vouloir le reconnaître.’
certainement pas. Admirez qui vous voulez, ayez les maîtres que vous voulez, mais surtout pas de « Nous ».
@JJJ
@ je constate que personne ne vous a éclairé sur l’affaire des J3.tout le monde ici est trop jeune
Alors je vous raconte cette histoire qui en verité est tragique et se situe dans les premieres années de l’apres guerre de 39-45 vers 46 47
J c’est la lettre qui figurait sur les cartes d’alimentation des adolescents encore après la guerre et dont les tickets donnaient droit a des rations adaptées aux besoins de leur croissance .La lettre J était suivi d’un chiffre 1 , 2 ou 3 différenciant les classes d’âge et les dotations alimentaires correspondantes. Les cartes des plus âgés étaient marquées J3 ,et l’expression un J3 a fini par designer un adolescent de cette classe d’âge
D’où le nom « affaire des J3 » sous lequel est connu un fait divers sordide ainsi que le retentissant procès auquel il a donné lieu :à savoir le meurtre commis par rivalité amoureuse sur un adolescent par un de ses camarades du même âge , tous deux étant issus de milieux bourgeois sans histoires ,
Le procès été couvert par Kessel et ses articles ecrits au jour le jour sont recueillis dans un volume de la collection Texto; ils sont d’une lecture passionnante .
Si ça se passe comme pour Gary, peu de chance qu’on ait Le lion en pléiade sur la rdl…
je vais vous avouer un vrai rêve que j’ai fait à cause des chats de SFAR . aussitôt en me réveillant j’ai su que j’avais rêvé d’un éditeur puisqu’il s’agissait de « chapeau vert » (PAUVERT) ;on ne m’avait jamais dit « ces dames au chapeau vert » quand j’en avais un , où je mettais une plume (pour avoir l’air bien comme il faut-et pour faire bicher une poétesse allemande-et plus ou moins traductrice) qui en portait un encore plus grand que le mien – mais dans mon rêve c’est sur que j’avais un « chat peau vert », jeune donc écolo sur les bords peut-être ;et ça ma mise de bonne humeur
que mes rêves aient un peu d’humour -et de fidélité
(« Lorsqu’en 1922, Germaine Acremant publie le délicieux roman « Ces dames aux chapeaux verts », elle était sans doute à mille lieues d’imaginer qu’il deviendrait un best-seller sans cesse réédité, dont les adaptations cinématographiques et théâtrales feraient courir les foules des deux côtés de l’Atlantique. Et pourtant, quoi de plus simple en vérité que l’histoire d’Arlette, orpheline « sans dot », recueillie par un quarteron de vieilles filles « confites en dévotion » dans une petite ville de province et qui par sa volonté réussit à forcer le bonheur. La magie naît d’une écriture simple qui analyse finement les caractères et surprend par sa modernité. Modernité également d’une héroïne, respectueuse de la morale bourgeoise de l’époque, mais qui bouscule néanmoins les traditions et annonce la femme moderne, libre et « bien dans sa peau ». Arlette fume un peu, joue au tennis, conduit une automobile et provoque d’heureux dénouements tout en demeurant d’une exemplaire sagesse. Elle agit aussi comme révélateur du drame discret et douloureux de ces cohortes de femmes que l’hécatombe de la Grande Guerre – ou plus prosaïquement le manque de dot – condamnait au célibat… »
La pleiade Kessel le semble du même tonneau que celle de Giono. Le compte n’y est pas…
Saul Leiter, un résumé de sa bio-photographie en français :
Le site de la fondation Saul Leiter, un régal!
Pas faim , papate. Deja dîné.
LANCETGATE
Après le LancetGate, l’OMS a fait sont mea-culpa ?
Et le ministre Olivier Véran ?
Patrice Charoulet : « LANCETGATE Après le LancetGate, l’OMS a fait sont mea-culpa ? Et le ministre Olivier Véran ?
Vous allez trop vite. Ça change tous les jours. Vous avez lu l’article de Libé ce matin sur les conclusions de l’essai Discovery (Oxford) sur la chloroquine ?
Marie Sasseur : « La pleiade Kessel le semble du même tonneau que celle de Giono. Le compte n’y est pas »
Vous allez trop vite. Dans les deux cas, c’est une question de droits : des éditeurs qui ne veulent pas lâcher ce qu’ils possèdent de l’un ou l’autre dans leur fonds.
» Véran ? »
Navré !
La foldingo pensait que Vincent Lindon allait faire la queue pour aller voir un film au ciné. A la merci d’un employé zélé. Les mêmes qui vérifiaient « l’attestation » de sortie… beurk.
Moi en revanche j’ai entendu
« J’espère que 57 a bien achevé son ménage domestique »
Oui, mais ce n’était pas une raison pour vider les pots de chambre sur la RDL, JJJ !
Ils n’ont pas le tout à l’égout chez les Chaloux ?
ah ces dames au chapeau vert
une lecture de mes dix qui est restée tres nette dans mon esprit et qui alimentait nos conversations en sixieme.
j’ai tous les noms en tête Telcide Rosalie Jeanne et Marie et son amoureux le prof de latin besogneux Ulysse Hyacithe et le beau;le riche l’elegant jacques de Fleurville qui emmene Arlette en voyage de noces en Egypte , le grand chic d’alors .un mariage qui redonne son rang à cette jeune fille declassée car devenue accidentellement pauvre , mais qui garde l’aisance et la modernité de bon ton de ses annéee parisiennes friquées avenue Kleber et qui retrouve enfin son rang grâce a ce mariage
la morale de classe était sauve
nous adorions et nous destestions Clotilde de poulegaques qui voulait supplanter arlette aupres de jacques
@christiane : merci pour l’info ! j’y crois pas ! moi aussi je me suis laissé enfumer ! quel nul je suis, je me disais aussi, ça me paraissait hyper louche.
faut dire je suis bon client, je me laisse facilement émouvoir, un truc de neurones miroir.
quel enflure ce type !
et c’est pour ça que passou l’allume ? c’est bien fait pour sa tronche ! bravo passou !!!
une contribution Jean Valjean… n’importe que ! quel con ce type !
ce pauvre Victor Hugo doit se retourner dans sa tombe de voir des enflures pareils utiliser sa mémoire !
merci chrisitane.
Moi en revanche j’ai entendu…
Je voulais pas raconter l’histoire de cet acteur. Qui a tant fait pour remercier dans les médias- le personnel hospitalier lors de la naissance – compliquée- de son enfant.
Et qui a mis à sac la chambre d’un hôtel de luxe, et carrément incendié la femme de chambre,- pas plus française que lui, par ses ancêtres-, car en essayant de nettoyer la porcherie, elle avait déplacé un objet appartenant au bébé.
Un acteur bien en vue. L’un des mieux payés en France. Il fait du cinoche pour débiles. N’est pas connu, par Mediapart, pour pratiquer le patriotisme fiscal .
Au fait, il vote pour la rem.
LANCETGATE
Après le LancetGate, l’OMS a fait sont mea-culpa ?
Et le ministre Olivier Véran ?
Plusieurs sources convergent pour confirmer l’article publié par de the lancet, cependant la revue n’étant pas assurée du sérieux absolu de ses données a préféré modéré sa publication qui d’ailleurs paraissait prudente et ressemblait en rien à une condamnation définitive et absolue.
encore moi je ne voterai jamais pour un parti extrémiste, par contre les autres j’espère qu’ils n’apprendront jamais que ce type est une enflure.
faut dire que quand on observe les sociétés scindées en deux, les intellectuels, l’intelligentsia et les gens intelligents comme moi ne sont jamais du côté du pouvoir : Trump, Erdogan, le Brexit, Poutine etc… l’intelligentsia n’est jamais de leur côté ! il n’y a que les gens qui votent qui sont de leur côté, le problème c’est qu’ils sont plus nombreux que les intellectuels, du coup au niveau des élections ils font pas le poids, et j’ai bien peur que ce soit le cas en France aux prochaines élections.
contrairement à l’Allemagne nazie et Hitler, c’est pas que les neuneus buveurs de bière qui ont voté pour lui, les intellectuels, les universitaires etc… étaient tous de son côté.
après c’est vrai que dans la balance, un intellectuel ça pèse pas lourd comparé à une division de Panzers.
Hamlet, VL aurait joué dans le film de Catherine Breillat, je me souviens plus?
Modérer. Mes excuses.
« Clotilde de poulegaques »
Une sorte de Marie Sasseur avant la lettre, DHH !
Lancetgate : sûr qu’il vaut mieux se focaliser sur le Lancet plutôt que sur Science qui eux avaient prédit avec une précision nanométrique le scénario c19 dès le début du mois de janvier.
et autant Lancet n’est pas lu par tous les scientifiques, autant on ne me fera pas croire que les types des gouvernements et de l’oms ne lisent pas la revue Science.
je vois plus cette affaire Lancet comme une aubaine pour faire oublier l’autre revue bien plus prestigieuse : Science !
B ne me demandez pas, je suis complètement largué, je pense qu’il y a des gens qui savent, mais qui préfèrent garder le silence, et les autres balancent des fake news, du coup c’est le vrai bordel !
Toujours à vouloir distribuer les rôles, la tafiole. M’a vue partout dans ses castings, quitte à régler des comptes pas tres propres avec des personnes, elles, bien réelles, en se servant de ce stratagème de pute.
Sauf que , me concernant, je reste seule à lancer les invit’s au diner de con. Faudrait pas qu’il l’oublie.
parce que s’il prend l’idée à un journaliste de compiler tous les articles de Science depuis début janvier (comme Pablo fait avec mes commentaires) et qu’à partir de là il publie un article ça va pas être le Lancetgate ce sera carrément le Grosbordelgate !
mais bon, vu l’intelligence des journalistes on peut être tranquilles.
« Lancetgate » les journalistes continuent de vivre avec le mythe « Watergate »…
ils se sont même pas rendus compte qu’à chaque fois qu’un journaliste écrit un article anti-Trump ça fait grimpé son nombre d’électeurs.
du coup les types comme Orban, Erdogan, Trump etc… idem pour le Brexit, n’ont même plus besoin de mettre les journalistes en prison ou de les faire descendre : l’opposition de ces journalistes est devenue leur meilleure alliée.
et ça c’est un sacré phénomène nouveau.
J’aime bien quand Pass.oul se met à aller trop vite lui aussi, quand il entre dans l’arène. Ca me le rend plus humain, plus comme nous autres, les imbéciles, voyez, comme un gars qui peut sortir de ses gonds, dans la mêlée obscure.
Cela dit, Kessel et Pleiade, franchement, en dehors de MS qui fait sa lèche nonobstant, qui cela peut’il intéresser ? surtout d’une meuf qui, à cinq heures de distance encence V. Lindon, puis lui tombe sur le poil. Quelle konne de girouette. Mais elle nous prend pour qui ?
Ch. et CT, j’ai été patient. Réglez vos merdes entre vous. Vous nous gonflez à force, valez pas mieux que les mecs dans vos genres. Comme dirait le suivant : chacun sa merde, et à savoir comment l’essuyer.
@ Jzm, bien OK avec vous, il avait pas mal de quoi faire pour nettoyer son vomi sur son clavier. Et sa meuf a dû contrôler la job qu’est apparemment pas finite…
@ l’erdléie : vous voulez que je m’y mette à faire le méchant ? Je peux me lâcher les chakras et ça peut morfler !
@ 3H, en effet, merci, je ne connaissais pas cette histoire de 3j, car je n’étais point né. En revanche, celle de « l’ergot de seigle », oui.
Bon…, je m’en vas m’coucher, ras le bol(sonaro !) de vous tous.tes,
« surtout d’une meuf qui, à cinq heures de distance encence V. Lindon, puis lui tombe sur le poil. Quelle konne de girouette. Mais elle nous prend pour qui ? »
Pour un connard qui ne comprend pas ce qu’il lit…
pardon;je voudrais signaler un auteur sur Louise Bourgeois (dont on a ici parler récemment) qui vient d’être traduit en anglais; ce livre devrait intéresser plusieurs lecteurs ici , je mets donc le lien après quelques mots:
The American poet and translator, Cole Swensen, who has translated other books by Frémon, has rendered Now, Now Louison into English. I published her translations of the long poem Bayart by Pascalle Monnier (Black Square Editions, 2002) and selection of short prose pieces, Atlas Inutilis, by the Oulipo writer Herve LeTellier (Black Square Editions, 2018).
sur Originally published in French under the title, Calme-toi, Lison (Éditions P.O.L., 2016), Now, Now Louison (New Directions, 2019) exists in a liminal space between biography and fiction, firsthand observation and the imagination.
ça a l’air très riche et réussi
https://hyperallergic.com/569059/now-now-louison-by-jean-fremon/?utm_medium=email&utm_campaign=WE060620&utm_content=WE060620+CID_b042b0baa28460171f346a2cb9b4d40f&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=A%2520Writers%2520Portrait%2520of%2520Louise%2520Bourgeois
bonsoir
Ducon, tu as cru que Vincent LINDON est le puant vulgaire qui a tourné les ch’tis , peut-être.
J’espère que Passou n’a pas coupé le sifflet à Chaloux !
Quoique je le comprendrais…
Marie Sasseur c’est Chaloux en jupon.
Tout en éructation et indélicatesse !
Des Thénardier à marier , si ce n’est déjà fait ?
#Cela dit, Kessel et Pleiade, franchement, en dehors de MS qui fait sa lèche nonobstant, qui cela peut’il intéresser ?
Un paquet de monde.
Une tafiole et une ordure de keuf, voilà mon fan-club.
L’heure de décrocher.
…dimanche 7 juin 2020 à 0 h 14 min.
…
…ce qu’il y a de pire, dans le futur, ce sera la régulation de la vie, en mode » machinisme « ,…par strates,…
…
…les intellos, qui seront résolus à être, des » maths » modernes,…
…et qui n’agissent plus, que par devoirs envers leurs intérêts – privés,…
…
…milliardaires – intellos en strates,…
…nos futurs J.R. Dallas, dans leurs prisons – dorés, à manipulés le monde, sur écrans-multiples,…
…un monde parfait, pour des humains – robots victimes et collabos d’obéissances aveugles à tout ordres,!…
…des concerts à films,!…etc,…
…
Encore une belle démonstration que la passion des Français par la littérature d’un côté et par la politique et l’histoire de l’autre, rend la France actuelle ingouvernable et la précipite dans une chute que je crois de plus en plus inévitable.
Ce pays est trop intelligent et cultivé, mais à la fois trop idéologique et pas assez lucide pour se sauver.
Sérieux qui parmi vous a réellement conscience de la connerie de notre putain monde de merde !!!
hamlet dit:
Tous, et depuis des années, en lisant tes Perles du Pétomane. Difficile de faire plus con…
Pablo !!!!!!!!!! : j’ai écrit un commentaire sur ce que dit Nietzsche sur la neutralité de l’historien, vous qui compilez mes commentaires
vous pouvez me le retrouver svp ? je trouve ça sympa d’avoir un compilateur.
hamlet dit:
Non, je ne collectionne que tes Perles de Pétomane (pour les utiliser dans un futur roman en les traduisant et en diminuant un peu leur
connerie, qui est trop grosse pour être crédible. Sache que comme personnage de Crétin de Roman, tu es une mine – comme l’était Blabla aussi).
Pour le reste, je sais chercher dans ce blog ce qui m’intéresse quand j’en ai besoin – pour me foutre de ta gueule, par exemple.
il n’y a pas 2 lectures semblables d’un même livre, et chaque lecteur a la lecture qu’il mérite. il faut juste prendre cette diversité comme une richesse. et ne pas dire (comme pablo) chacun a celle qu’il mérite en le prenant de haut du genre moi j’ai la bonne et toi la mauvaise.
car c’est bien encore dans ce sens que vous le disiez n’est-ce pas ? en prenant un ascendant sur l’autre ?
hamlet dit:
Tu as vraiment un gros complexe d’infériorité, Pétomane. Pour toi la seule relation qui existe entre les êtres humains est celle de domination-soumission. Tu ne peux pas concevoir que quelqu’un donne son opinion ou discute, même âprement, celle des autres en s’en foutant complètement d’eux? Moi quand je discute quelque chose ici c’est pour vérifier mes opinions ou mes théories, pas pour écraser ceux qui soutiennent le contraire. Et cela pour la très simple raison de que je n’ai rien à foutre d’eux.
Et quand je me fous de ta gueule, ce n’est pas pour « prendre l’ascendant » sur toi, ce qui est inutile en plus de trop facile, mais tout simplement pour m’amuser. Tu es le punching-ball parfait ! Des Pétomanes comme toi c’est difficile d’en trouver, crois-moi. C’est pour cela que j’en profite tant que c’est possible…
#Cela dit, Kessel et Pleiade, franchement, en dehors de MS qui fait sa lèche nonobstant, qui cela peut’il intéresser ?
Un paquet de monde.
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Ami entends-tu…
http://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/Romans-et-recits-I-II3
7 juin 2020, 7h16
Mother
Année LvB, Sonate n 25 sol maj Op. 79 :
7.6 — 7.58
Christiane, je lisais hier soir votre post et il m’a menée quelques décennies en arrière. Nous cherchions une chambre dans une ville de pèlerinage très visitée, j’avais été d’une connerie débile avec un pauvre employé qui malheureusement n’était pour rien dans cette pénurie. Nul n’est parfait, nous avons commis et nous sommes tous responsables d’erreurs d’appréciation, de colères, de paroles malheureuses et blessantes, inadaptées ( il y a ceux qui passent à l’acte offensif) . Quand c’est trop fréquent, problème. Le mec, la nana pourront se voir classés dans une catégorie, infréquentable, indésirable, pas fiable, attention Danger! selon les goûts et affinités des uns des autres.
pour ceux et celles qui sont à Paris, je signale:
Bonjour à tous,
Il reste encore quelques places pour la 5ème séance du Séminaire à la Galerie Éric Dupont (138, rue du Temple 75003 Paris), qui débutera à 14h précises aujourd’hui.
https://www.billetweb.fr/la-gestion-genocidaire-du-globe
La galerie ouvrira normalement à 12h pour l’exposition des dernières œuvres de Damien Cabanes, puis fermera de 14h à 16h pendant la séance et rouvrira ensuite jusqu’à 19h.
La séance sur YouTube sera en direct (à 14h donc) et le billet pour y assister vous permettra aussi d’assister à la 6ème séance le dimanche 21 juin (vous recevrez le lien YouTube et des rappels par email.
hélas, je suis trop loin pour y aller
Cordialement.
S. Z. c’est z pour zagdanski les plaisirs et les jours
qu’est-ce que j’ai écrit ;je corrige
stéphane zag ,c’est
Stéphane Zagdanski parolesdesjours@free.fr via gmail.mcsv.net
@JJJ
quand vous écrivez ergot de seigle pensiez vous bie au pain dit’au mercure « de Pont saint Esprit, ce pain trop vieux sur lequel avait proliféré ce champignon cause dans le passe des « danses des Ardents
@Jazzi
j’avais fait une faute de frappe
c’était Clotilde de Poulebaques, encore plus typé que ce que vous avez lu
hamlet dit: « […]Dimitri est un sale type, belliqueux, colérique, jaloux, infidèle etc. même un criminel, qui tue son père, pas rien… mais il a une qualité essentielle aux yeux de Dostoïevski : il est généreux ! […] le croyant Aliocha, sa bonté a quelque chose de pétrifié, irréelle, son innocence est inutile. […] »
Les oscillations entre le bien et le mal, la fascination pour le crime et les criminels ou la rédemption, imagées par tous ses personnages angéliques ou démoniaques (ceux que vous citez et ceux des autres romans de Dostoïevski). L’énigmatique coexistence du mal avec celle de Dieu et la dimension mystique de ses romans.
Ivan, Dimitri et Aliocha… la tentation du parricide… Le crime… la transgression de l’interdit.
Dostoïevski devient une figure non seulement littéraire, mais aussi philosophique. Ses personnages sont les incarnations des grandes questions morales : dans quelle mesure le mal trouve-t-il sa source dans l’homme lui-même, ou encore dans la société ?
Voilà le lien peut-être avec les questions que l’on se pose après la mort d’un homme noir, George Floyd, étouffé au sol sous le genou de Derek Chauvin, un policier blanc, le 25 mai 2020, à Minneapolis – que vous êtes le seul à rappeler ici.
Dany Laferrière, à réécouter :
« Dans mon livre, je parle autant de Victor Hugo que d’Ovide pour montrer qu’un noir peut parler de tout, qu’il observe tout : quand je parle d’Edward Hopper, je ne parle pas du raciste blanc mais du grand peintre de la solitude de New-York (…) Quand je parle de James Baldwin, je ne parle pas uniquement de la question du racisme mais de l’un des plus grands stylistes des années 60 aux États-Unis et d’un des hommes les plus intelligents, et donc des plus plus tristes, de sa génération. »
https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-culture/invite-culture-des-matins-du-samedi-2-du-samedi-06-juin-2020
B dit: « Christiane, je lisais hier soir votre post… »
C’est un excellent comédien que je préfère voir et écouter sur un écran de cinéma…
JJJ :
Ceci ?
« Ch. et CT, j’ai été patient. Réglez vos merdes entre vous. »
Qu’est-ce que j’ai fait, encore ??? Je vous ai mêlé à quelque chose ? Où est le commentaire que vous pointez du doigt (si tant est qu’il y en ait eu un de ma part ?)
Merci de vos éclaircissements. Et votre vocabulaire me déçoit quelque peu, là, je dois bien le dire.
DHH,prenez garde, les champignons prolifèrent aussi sur des livres, surtout des PLEUROTES et sur des livres de biologistes:
Oyster Mushrooms Sprout from The Pages of a New Book About Fungi
https://www.thisiscolossal.com/2020/05/merlin-sheldrake-entangled-life/?mc_cid=bfd07f79ec&mc_eid=7e7dd5581d
il y a l’image
@DHH, tout à fait, j’ai pensé à Pont St Esprit, c’était à la même époque que « l’affaire 3J ». Deux années bizarres, 1947-1948, dans mes souvenirs de non encorné. Bàv,
@CT / Merci de vos éclaircissements. Et votre vocabulaire me déçoit quelque peu, là, je dois bien le dire.
Mille excuses, hier soir, avant le coucher, j’ai pété un câble, je voulais rentrer dans le lard à tout le monde.Or, aucune/e erdélien/ne n’était pour quelque chose dans cette colère domestique.
Essayez d’oublier toussa, SVP, qui compte pour du beurre. Merci pour votre compréhension. Bonne journée à vous et aux vôtres.
« Lorsque Gérard Philipe incarne Fabrice del Dongo, il ne transforme pas le Fabrice de Stendhal, mais un Fabrice réduit à sa biographie. Il n’y a pas identité entre le roman et le film, mais entre l’histoire que semble raconter le roman et celle que raconte le film. Or, on ne peut pas plus ramener un personnage de roman à sa biographie, qu’un roman à son intrigue. […]
Le génie de Stendhal est ailleurs.
[…] Les couleurs de l’imaginaire ne résistent pas à la copie de la vie, à l’incarnation biographique de ses personnages ; le génie du romancier est dans la part du roman qui ne peut être ramenée au récit. Celle du cinéaste aussi. Mais — comme la vie — ce n’est pas la même. »
« Le romancier passe de la biographie à la vie intérieure librement […]
[Le roman] s’impose comme englobant, autonome, alors que le film tente de s’imposer comme illusion. […]
Que manque-t-il à la meilleure adaptation ? Tolstoï.
Le vrai Tolstoï, c’est ce qu’on ne peut pas transposer, après qu’on a tout transposé. Anna Karénine est indissociable. Non parce qu’elle ressemble à la vie, mais parce qu’elle ne lui ressemble pas. »
(André Malraux, L’Homme précaire et la littérature)
« Le souvenir qu’on a d’un film peut-il […] se mêler naturellement à titre de commentaire, de stimulant, de contrepoint, à notre « vie intérieure », à nos rêveries, à notre fabulation, à notre théâtre intime, sous la forme infiniment souple de l’allusion, de l’extrait ou du comprimé ? »
« Quand il s’agit d’un grand livre, beaucoup plus aisément que lorsqu’il s’agit d’un grand film, pour la mémoire affective la partie […] évoque le tout, et le tout est présent dans la partie. Car le style de l’écrit est une voix […] [le cinéaste n’est pas maître « au premier degré » des éléments de son art « comme l’écrivain l’est de ses mots, et le musicien de ses notes »]
Tout film, si magnifique soit-il, garde ainsi […] le caractère d’un objet manufacturé, à prendre ou à laisser tout entier […] [il est] non psychodégradable »
« La transcription cinématographique d’un roman impose brutalement au lecteur, et même à l’auteur, les incarnations pourtant très largement arbitraires qu’elle a choisies pour chacun des personnages ; ce n’est qu’avec le temps que le texte éliminera les visages trop précis que le film lui surimpose, et qui ne sont pas de sa substance. Comme elles sont fragiles, les défenses que la fiction écrite oppose à ces images substituées qui la violent […]
[Cf la présence] « qui ne laisse jamais proscrire ses droits immenses » [vs ces] irréels à la fois flous et tenaces que sont l’anticipation, le regret et le souvenir. Puis, une fois que le film s’est absenté, le peuple des mots, peu à peu, comme le travail d’une fourmilière, revient ronger et digérer les images péremptoires et périssables qui l’offusquaient. »
La somme quasi-infinie d’informations instantanées que nous livre l’image, opposée à la parcimonie […] des notations de la phrase romanesque […] Il [ne s’agit pas] pour le romancier […] de saturer instantanément les moyens de perception, comme le fait l’image, et d’obtenir par là chez le spectateur un état de passivité fascinée ».
« La caméra centre bien, elle aussi, l’attention du spectateur et la circonscrit comme le cercle lumineux d’une lampe, mais, à l’intérieur de ce cercle, ou plutôt de ce rectangle, elle n’élide rien […] Il y a dans l’image photographique une franchise sans détours (elle ne gomme rien) qui proscrit — et par là dénonce — un des procédés descriptifs les plus retors de la fiction, qui est le détail, allusif ou révélateur, glissé furtivement dans la description comme la fausse carte par la main de l’escamoteur. »
« L’adaptation à l’écran dessert les grands livres, mais la pure ingéniosité dans l’invention romanesque, qu’un style et qu’une vision originale du monde ne soutiennent pas dans l’œuvre écrite, acquiert parfois dans sa transposition en images un vigueur décisive, qui vient en régénérer après coup la lecture : plus d’une fois la bonne fée de la caméra, rien qu’en mettant en congé l’écriture, a conduit Cendrillon au bal. Et le cinéma, qui dévore les livres sans les trier, change un peu, quoi que nous en ayons, par sa boulimie sans discernement, notre approche de la fiction écrite : l’efficacité d’une structure inusable […] rend un prestige nouveau aux œuvres un peu grosses, mais bâties à chaux et à sable, qui peuvent changer d’élément sans cesser de fonctionner. »
(Julien Gracq, En lisant en écrivant)
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