Prenez garde à la révolte des personnages
Il arrive que des personnages de romans ou de récits se rebellent. Généralement, ils sont de chair et d’os, y apparaissent nommément, s’estiment maltraités et se révèlent procéduriers.Yann Moix, Pierre Jourde, Christine Angot, Edouard Louis en ont fait les frais ces dernières années et le souvenir ne leur en est pas agréable. Etrangement, les personnages de pure fiction, dont la popularité a métamorphosé le nom propre en nom commun, gardent leur colère pour eux lorsqu’on leur fait de mauvaises manières. Pourtant les occasions ne leur manquent pas de se rebiffer, en politique notamment.
On se souvient de la hargne avec laquelle Nicolas Sarkozy avait poursuivi cette pauvre princesse de Clèves dans des interventions publiques entre 2006 et 2008, confessant plus tard avoir « souffert sur elle ». Entendez que son professeur du Cours Saint-Louis de Monceau avait été assez sadique pour lui faire apprendre par coeur le magnifique roman de Mme de Lafayette, long il est vrai de plusieurs centaines de pages. Il en fut si traumatisé que par trois fois, ministre, candidat aux élections puis président de la République, il ridiculisa l’exquise héroïne au motif qu’elle figurait au programme de l’oral du concours d’attaché d’administration. Au scandale succéda une polémique bien française. Nul ne songea à déposer ne fut-ce qu’une main courante contre l’effronté qui avait ainsi attenté à la vertu littéraire de Madame de Clèves mais il s’en fallut de peu.
On croyait ces temps révolus. Or voici que Vincent Lindon vient de s’y mettre à son tour en instrumentalisant à des fins politiques l’imposante stature de Jean Valjean, « le » héros des Misérables, incarnation de la bonté universelle et de la capacité à s’améliorer que possède chaque être humain.Dans un appel diffusé par Mediapart, longue et grave réflexion lue face caméra chez lui sur ce que la pandémie révèle du mal français, du dénuement sanitaire aux mensonge gouvernementaux, l’acteur déplore à hauteur de citoyen : « Comment ce pays si riche… Comment a-t-on pu en arriver là ?.. ». Un réquisitoire en règle mais accompagné de solutions. Notamment celle-ci :
« Une contribution exceptionnelle, baptisée « Jean Valjean », conçue comme une forme d’assistance à personnes en danger, financée par les patrimoines français de plus de 10 millions d’euros, sans acrobaties, à travers une taxe progressive de 1 % à 5 %, avec une franchise pour les premiers 10 millions d’euros. »
Relayé, loué, critiqué, contesté, l’appel fut âprement commenté. Mais au –delà du débat sur la légitimité de l’acteur à s’exprimer en dehors de son champ de compétence et de la pertinence de ses propositions, les critiques se cristallisèrent de tous côtés sur la créature de Victor Hugo. A droite, la chroniqueuse du Figaro Eugénie Bastié ne le rata pas :
« Et pourquoi pas une prime « Javert » pour les policiers ayant bien verbalisé pendant le confinement ? Une subvention Cosette ? Un impôt Thénardier ? »
A l’extrême-gauche, sur le site d’analyses politiques et philosophiques Lundimatin, le comédien Antoine Herbulot répondait directement à l’acteur par une longue lettre. Mais si la mise en pièces de ses propositions s’appuyait sur des références à Alain Damasio, Jacques Brel, Virginie Despentes, Céline Dion et Robin des Bois, elle n’en était pas moins intitulée :
« Votre Jean Valjean est une humiliation pour Gavroche».
Ce qui n’a pas empêché ces jours-ci des élus communistes, insoumis socialistes et apparentés ou Libertés et Territoires, de défendre à l’Assemblée le projet initié par l’acteur. Une proposition de résolution, de portée toute symbolique, a été portée par eux afin que les plus hauts patrimoines (au moins 10 millions d’euros) soient taxés pour financer les services publics. Caroline Fiat (LFI) en a même appelé directement à Hugo :
Ça me plaît bien de signer une proposition qui s’appelle Jean Valjean» et que «deux siècles plus tard on puisse faire du Victor Hugo certains vivent la vie de ce qu’il racontait.
A la veille du déconfinement, en détournant un mythe bien trop grand pour lui au profit de sa si légère démonstration, Vincent Lindon nous a fait quitter la Peste pour une récupération des Misérables, et le souci de la santé pour celui de l’économie. Un comble que cet attentat contre la littérature sous ce patronyme qui oblige, l’acteur étant le neveu de Jérôme Lindon qui fut longtemps le grand éditeur de Minuit. Péguy serait encore des nôtres qu’il déplorerait probablement cette dégradation d’une mystique en politique.
Il faudrait désormais veiller à ce que les personnages de fiction, ainsi empruntés à l’imaginaire de quelques écrivains de génie, viennent réclamer des comptes à ceux qui en mésusent. Ou à défaut leurs ayant-droit. En l’espèce : nous, le peuple universel des lecteurs auxquels appartient cette famille de papier qui nous a tant fait rêver, aimer, espérer, pleurer. Qu’ils prennent leurs dispositions, nous les représenterons. Avis à tous les manipulateurs de Bardamu, Charles Swann, Eugène Lantier, Hans Castorp, Julien Sorel, Franz Biberkopf, Arsène Lupin et autres. N’y touchez pas ! sinon… De quoi égayer un peu nos tribunaux. La « jurisprudence Jean Valjean » est en marche et rien ne l’arrêtera !
1 340 Réponses pour Prenez garde à la révolte des personnages
@ voilà mon fan-club.
C’est déjà pas si mal…, y’en a qu’en ont aucun. Merci qui ? Bàv,
« Superstitions littéraires — j’appelle ainsi toutes croyances qui ont de commun l’oubli de la condition verbale de la littérature. Ainsi existence et psychologie des personnages, ces vivants sans entrailles. »
(Paul Valéry, Tel Quel)
merci X pour la trouvaille de vos deux citations de Malraux et Gracq, qui restent bien en raccord avec le billet du jour. Elles me réconfortent dans ce que je pense profondément, mais n’aurais pas su dire ainsi, bien sûr… Bàv,
hamlet, ne vous révoltes pas ici maintenant:j’ai pensé à vos entrailles:
https://www.altergusto.fr/2014/04/10/mon-meilleur-cheesecake/
bon appétit
ELOGE DE LA POLICE FRANCAISE
Bizarrement, je dirai d’abord un mot du meurtre de George Floyd qui a été tué en huit minutes , sous nos yeux d’Internaute , par un policier américain monstrueux qui a appuyé son genou sur le cou de sa malheureuse victime jusqu’à ce que mort s’ensuive. Je souhaite que la justice américaine le condamne à la plus longue peine de prison possible. Petite précision pour qui ne le saurait pas : la victime de ce tueur en uniforme, était désarmée, n’avait menacé la vie de personne et était soupçonnée d’ avoir tenté d’écouler … un faux billet de vingt dollars !
Police française, maintenant. C’est le jour et la nuit. Jamais un tel acte ici n’aurait été possible. Quand un délinquant ou un criminel est interpellé, les instructions reçues sont les suivantes : le menotter, et non lui appuyer un genou huit minutes sur la gorge !
Qu’avons-nous vu tous les samedis pendant un an ? Des gens vêtus de jaune ou de noir, parfois cagoulés ou le visage dissimulé pour une raison non sanitaire, insulter, caillasser, menacer, les forces de l’ordre.
D’aucuns ont parlé de « violences policières » tous ces samedis-là. De qui se moque-t-on ?Il y a bien eu des violences inadmissibles commises par des milliers de manifestants. Les policiers usaient de la force légitime que leur confère la loi française. Doit-on laisser faire les incendiaires, les pillards, les casseurs, les saccageurs de l’Arc de triomphe?Ou donner aux policiers et aux gendarmes français
le pouvoir de neutraliser l’engeance qui brûle, qui casse, qui caillasse, qui pille ?
On invoque le « contrôle au faciès » ? Certes, un homme blanc, en costume cravate, faisant cent mètres à pied dans le XVI e, pour aller acheter son journal et sa baguette
ne risque pas d’être l’objet d’un contrôle d ‘identité. Certes un jeune homme en jogging une casquette à l’envers qui semble vendre de la drogue dans une zone sensible risque davantage d’être l’objet d’un contrôle d’identité.Faut-il crier au racisme ? J’abomine tous les racismes (il y en a plus d’un et dans tous les pays), mais il ne faut user de ce mot qu’à bon escient. Il y a des insultes racistes, qu’il faut condamner, il y a des actes racistes, qu’il faut condamner, il y a des crimes racistes, qu’il faut lourdement condamner à de longues années de prison. Mais demander ses papiers à quelqu’un est-il un acte raciste ou une »violence policière » ? Soyons sérieux.
Après George Floyd, parlons (témérairement) d’Adama Traoré. Ce jeune homme , il y a quatre ans, est décédé après un arrestation. La justice a bien fait d’ordonner PLUSIEURS expertises faites par des experts judiciaires compétents et assermentés. Ces experts ont convergé pour conclure que ce jeune homme n’avait pas été tué par les gendarmes. La famille , bien après, a a rétribué un médecin, qui soutenait leur combat , pour conclure à la thèse inverse. Et on vient parler d’expertises contradictoires ! Non !En matière judiciaire, toujours, les seules expertises recevables par les tribunaux sont les expertises judiciaires, pas les expertises rétribuées par les justiciables , quels qu’ils soient, Blancs ou Noirs.
L’importation de l’affaire George Floyd dans l’affaire Adama Traore ne rime à rien ! Et le méli-mélo police américaine / police française n’est pas plus acceptable.
révoltez
Baldwin:
, Baldwin adds:
A country is only as good… only as strong as the people who make it up and the country turns into what the people want it to become… I don’t believe any longer that we can afford to say that it is entirely out of our hands. We made the world we’re living in and we have to make it over.
Complement this particular fragment of the wholly invigorating Nobody Knows My Name with Susan Sontag on literature and freedom and the great Zen teacher D.T. Suzuki on what freedom really means, then revisit Baldwin on the artist’s struggle for integrity, the revelation that taught him to see, his forgotten conversations with Margaret Mead about identity, race, power, and forgiveness and with Nikki Giovanni about what it means to be truly empowered, and his advice to aspiring writers.
https://www.brainpickings.org/2016/05/09/james-baldwin-freedom/?mc_cid=f000e6c85b&mc_eid=efbe7cdc7e
#Ces experts ont convergé pour conclure que ce jeune homme n’avait pas été tué par les gendarmes.
Pas si vite, le prof qui découvre internet.
On ne légitime pas la violence illégitime, avec de belles phrases.
Lu pour vous
Un intellectuel assis ira toujours moins loin qu’un con qui marche.
« Affaire Adama Traoré : les juges veulent interroger deux témoins
L’un d’eux a été interrogé à l’époque des faits par les gendarmes dans des conditions que dénonce la famille. Le second témoin n’a jamais été entendu.
05 juin 2020 à 20:20 | mis à jour à 20:22 »
@ le pouvoir de neutraliser l’engeance
Décidément, notre ami Charoulet a trop tété à la prose de Bilger senor… Peut prendre sa suite, on n’y verra que du feu !
@ « Un intellectuel assis ira toujours moins loin qu’un macron en marche… », surtout s’il n’a pas encore eu sa Breitling à 50 balais. Ouarfl !
christiane, oui il y a cette dimension philosophique chez Dostoïevski, faut dire qu’on ne trouve pas de « grands » philosophes russes, du coup les écrivains ont comblé ce manque.
En plus les russes n’ont pas eu, comme l’Europe, le cerveau ramolli par la philosophie grecque, ils sont restés « brut de décoffrage ». Nietzsche l’écrit quelque part que la pensée européenne a été plombée par la pensée grecque, on ne peut lui donner tort, un peu comme Montaigne ramollit l’esprit, le seul qui décoiffe pour Nietzsche c’est Spinoza.
Nietzsche n’a pas lu Dostoïevski en russe, il le découvre dans une libraire de Nice (la Maison des Morts je crois?), ensuite il dit à son ami Overbeck qu’il a le même choc qu’avec Schopenhauer, c’est pas rien et ça veut dire qu’il le range du côté des philosophes. D’ailleurs dans Ecce Homo quand FN fait la liste de ses romanciers préférés il cite Shakespeare (point commun avec FD), Stendhal bien sûr (il a kiffé le Rouge et le Noir) d’autres, mais il ne cite pas Dostoïevski !
Nietzsche n’a pas pu lire les Frères K., par contre il a lu Crime et Châtiment, plusieurs fois, et il a aussi vu la représentation théâtrale de ce livre à Paris et probablement à Nice.
Je n’ai jamais cru que cette histoire de cheval à Turin était une coïncidence, c’est trop énorme pour que ce soit une coïncidence, d’autant plus énorme qu’Overbeck trouve ce livre dans la chambre de Nietzsche à côté du lit, non ça ne peut pas être une coïncidence.
Pablo ! tenez ! il faut faire dire ça à mon personnage ! comme ça on verra si vous avez du courage dans vos bouquins ! c’est un truc à se faire dégommer… comment ça ? s’en prendre à Saint Nietzsche…
il n’a pas pu lire les Frères K. et Dostoïevski n’a jamais lu Nietzsche, et pourtant on retrouve presque la même phrase sur l’amour du prochain dans la bouche d’Ivan et dans Zarathoustra !
Ivan dit à son frère un truc du genre : « on aime son prochain quand il est éloigné, mais dès qu’il montre son visage on ne l’aime plus », et Nietzsche dit le même truc dans la bouche de Z. du genre (de mémoire) « je t’ai dit qu’il fallait aimé ton prochain seulement quand il est éloigné de toi, pas quand il se rapproche… ».
Pablo : ça aussi vous pouvez le faire à mon personnage !
se retrouver dans un bouquin de Pablo, misère qu’ai-je donc fait de mal pour que Dieu veuille m’infliger un châtiment aussi cruel !
oupss désolé j’avais pas vu que c’était si long.
Gracq parle à propos des liens compliqués entre roman et cinéma de « transposition en images » qui acquiert « un » vigueur décisive ». Les mots de Gracq sont pesés. Ils s’appliquent parfaitement en ce qui concerne deux films qui suivent en images un personnage, dans sa solitude qui croit: je veux parler du film de Bresson adapté du » journal d’un curé de campagne » de Bernanos , avec cette boue, cette pluie, ces champs nus d’Artois, , ce froid des âmes qui se lit dans cette collection de visages d’une grande nudité, les uns définitivement fermés à la Grace d’autres pas -le jeune curé, le docteur Delbende,l e curé de Torcy- Et aussi du film de Louis Malle adaptant le Feu follet » de Drieu la Rochelle .
Là encore –comme le curé d’Ambricourt pour Bernanos et Bresson , le visage de Maurice Ronet filmé par Malle porte la dérive angoissée d’Alain dans ce Paris froid où il n’adhère plus à ce que disent ses amis,il n’adhère plus à ce Paris métamorphosé. Etranger à paris comme le curé d’Ambricourt se sent étranger à sa paroisse. Les caméras de Bresson et de Malle, scrutent sur un visage les stigmates d’un impossible apprentissage à la joie de vivre ; chez malle on suit à chaque plan les marques d’un dandysme en train de se faner, une mélancolie présente puis oppressante, et ce visage de cet homme qui prend la couleur cendre d’une époque qui disparait comme sa jeunesse. Ça se défait et s’incarne charnellement, plan après plan.. sous la pluie ,sous les arcades de la Place des Vosges, sous l’ennui à écouter les autres lui parler à une table magnifiquement dressée mais lui est sur une autre rive, déjà, et ce qu’il entend ce ne sont plus que des mots creux. Là où Louis Malle se révèle d’une grande justesse c’est dans ce qu’il dévoile d’Alain dans rapport aux femmes. Quand dans son ultime rencontre chez les Lavaux, Alain déclare « toutes les femmes qui sont ici, je ne peux pas les désirer, elles me font peur, peur ! » on reste médusé, stupéfait car, depuis le début du film –comme dans le récit de Drieu- les femmes se montrent à son égard, tendres, attachantes, prêtent à le secouer et le secourir, elles parlent avec une grande justesse, avec dignité, avec courage, avec lucidité, pour le sortir de son vertige. Toutes, elles sont admirables avec leurs paroles vraies, vives, sincères, (et là c’est aussi que Drieu notons le rend un hommage vibrant aux femmes..) et c’est grâce à ces femmes qu’on mesure mieux la manière tragique dont Alain s’est déporté loin des gens, des choses, de l’époque depuis des mois… et c’est inéluctable. Un dernier mot, dans ce que j’appellerais, « les récits de concision »-c’est le cas du » journal d’un curé de campagne » de Bernanos- comme celui du « feu follet » de Drieu : l’enchaînement des scènes est rapide dans ces deux récits avec une intrigue pure qui file comme une flèche vers un dénouement mortel. Un seul trait noir sur papier blanc. .Ca convient parfaitement à l’enchaînement des images et à une structure filmique.. dans les deux récits, un seul personnage en crise est suivi dans ses jours et ses nuits. Jusqu’à sa mort. Physique, mais pas morale.
Saul Leiter :
vanina dit
@
La grande obsession de la littérature Russe, a été, pour des siècles, la fascination et la peur de l’Asie, de son
immensité, indifférence pour l’individu,cruauté por tout ce qui est sujet à etre violé et pillé, et pour cause,
voir Renato Risaliti, et ses travaux sur la formation Etatique en Russie. Cinq siècles de domination mongole
ont laissé des signes partout.
Lire Dimitriy Merejkoskiy pour les rapports de Tolstoi et Dostoieskiy avec le Patriarcat Ortodoxe. et la réligion , Varlam Shalamov est utile pour comprendre
les rapports de fascination horroreuse pour les repris
de justice, les bandits comme Stenka Razin, et les bagnard.
La philosophie en Russie a commencée avec Lomonosov, un poligraphe, et continué avec le grand débat entre
Slavophiles et Occidentalistes, et Sestov, père et fils, toujours bien parcouru par le thème des rapports avec le trascendant, le thème métaphisique, la présence de la vocation « chiliaste » du pays, en tant que sauveur de l’humanité.
Vaste blague, mais tenons compte de la présence en tout temps, du « fou de Dieu », qui est de par son etre
simple et déraisonnable, naturaliter cher à Dieu.
Lire « Le Voyageur Enchanté » , de Leskov.
Je reviens sur l’aversion de DHH à l’encontre du Grand Meaulnes (Alain-Fournier) qui lui valut ce mémorable 6/20, non pas pour la tacler mais pour, au contraire, au travers de mon propre traumatisme scolaire, l’assurer de ma solidarité de bête à concours. On me demanda de piocher sur « De l’Influence bienfaisante de la montagne » (J2 Rousseau) alors que j’avais à peine dépassé celle de Sainte-Geneviève. Pour dire que je n’étais pas équipée pour pareille escalade. De ce jour, j’ai développé une stupide allergie pour ce qui touche de près aux Alpes et tout relief orogénétique. Qu’on ne me parle pas de raclette, de tartiflette ou de reblochon, je les ai en horreur. Je ne mange que des fromages de Brie ou de Normandie, venus de plats pays donc. J’ai refusé une collaboration avec l’UniGE pour la raison que certain horizon m’eut été insupportable. En avion, si par hasard il survole une chaîne montagneuse, je ferme les yeux pour n’en rien voir. Un des pire souvenirs est un vol Amsterdam / Dar Es Salam où le pilote crut bon de signaler qu’on pouvait admirer, à droite de l’appareil, le Kilimandjaro. J’étais heureusement à gauche. A part moi, tous les passagers se sont précipités sur les hublots de droite au grand effroi des hôtesses qui tentaient (en néerlandais, c’est assez convaincant) de ramener de l’ordre. C’est dire si je comprends la rancune de DHH à l’égard de la créature de A.-Fournier.
» l’assurer de ma solidarité de bête à concours »
Comme tous les élèves du lycée Lavoisier qui eurent dans les petites classes M Lecoq comme prof de français dans les années 60, j’eus à disserter sur « La vache »; j’eus droit aussi à la description de l’église du Val de Grace
De l’éminente indignité de jean Valjean.
la question n’est pas facile. Mais pour s’en tenir au texte publié,il meurt « à la lueur des chandeliers » de Myriel. et l’Avant Dernier chapitre se clot sur deux thèmes croisés, l’un mystique, l’autre angélique, repris dans La Légende Des Siècles à la fin de la Trompette du Jugement.
« La nuit était sans étoiles et profondément obscure, Sans doute dans l’Ombre quelque ange immense était debout, les ailes déployées, attendant l’âme ».
Nuit obscure et Ange Jugeur d’âmes. (psychopompe, comme on dit quand on veut parler comme Achille Talon!)
Le quatrain de la tombe de Valjean connait une étrange variante. Le premier vers était
« Il dort paisible après un sombre et long martyre ».
les projets conservés ne mettent pas en scène une possible rivalité (mot mal choisi, mais on fera avec) Valjean Myriel. en revanche les images de l’Homme Fourmi, du Job moderne, sont présentes. Mais Hugo admet parallèlement société monstrueuse et ascension de l’Ame parce que les deux lui semblent liées. Un exemple:
« Montrer l’ascension d’une âme, et a cette occasion, peindre les bas-fonds d’où elle sort, afin que les sociétés humaines se rendent compte de l’Enfer qu’elles ont à leur base et qu’elles fassent lever une aube de ténèbres »
Ce coté sermonnaire éclate dans le « Dernier Mot » de 1862.
« O vous tous qui venez de lire ce livre, est-ce que vous pouvez croire qu’il n’y a pas une autre vie? »
Je crois que Myriel joue surtout le role de réveil d’un mouvement de transcendance au sens le plus évangélique du terme (« J’avais faim, vous m’avez donné à manger »,etc) Cela n’implique pas nécessairement comme suggéré un lien de subordination morale, ni de dépendance. Valjean a son libre arbitre comme le montre le fameux chapitre « une Tempête sous un crane. » et pas seulement lui.il faudrait faire l’inventaire des carrefours de décision auxquels est soumis le héros hugolien, et le role qu’y joue ou pas la figure de Myriel, pas seulement lui, d’ailleurs. on a tendance à oublier les pages sur le Couvent de Picpus ou Valjean se réfugie. (A ce propos,pour répondre à un de nos brillants blogueurs, non, Fauchelevent n’est pas Conventionnel, meme s’il conduit effectivement une charrette!)
Bien à vous.
MC
@alexia de Neuhoff
Ma haine d’Augustin s’est moins diffusée dans tout ce qui le touche que la votre du paysage alpin vanté par Rousseau
je dois dire aussi que le jury avec ce 6 sur 20 est un peu venu a mon secours en remontant probablement ma note au niveau qui n’en faisait plus une note éliminatoire.
j’ai depuisce temps suffisamment participé à des jury s de concours pour savoir que c’est le genre d’ajustement qu’on opère en session finale pour revoir les notes en fonction d’impressions d’ensemble .
De sorte que si quelqu’un vous dit que s’il avait deux points de plus il aurait eté reçu ou admissible , ce n’est pas exact ;car si on avait jugé à partir de l’ensemble des épreuves qu’il méritait d’etre recu ces deux points on les lui aurait donnés en relevant une de ses notes.Et vice versa , il arrive qu’on enlève deux points pour maintenir quelqu’un au dessous de la barre
Wouarf, Marc Court, vous venez pile-poil de donner la plus éclatante démonstration de ce que toute la pesante érudition, mêlée à une idéologie passéiste et moraliste, peut faire à un texte.
Franchement.
Je suis peut-être légère, insouciante, peu crédible et fort papillon, dans mes lectures.
Mais je suis, à tout jamais, capable, plus que vous, d’aller puiser à la source le pollen, de revenir à la ruche et d’en faire du miel.
Vous, c’est simple. On dirait juste un contremaître à la manoeuvre des ouvriers, dans une usine Renault.
Mais bon. La tentative d’asseoir la suprématie du pédantisme était à prévoir… S’agissant, évidemment, d’Hugo. Non qu’ Hugo soit une de vos prédilections, vous qui passez vos journées la vie des Saints, m’enfin, il suffit, n’est-ce pas, et compte tenu de votre « fixette » sur moi, que je m’en réclame…
Soupir.
Faut-il que des fois, les dimanche après-midi, je n’ai rien à foutre… Pour perdre ainsi du temps avec vous.
vanina dit:
@ point de vue fondamental fourni par l’ethnologue Josef
Leo Seifert « Le sette idee slave. Origine e significato
delle rivoluzioni nell’Europa dell’Est » ed. Marietti.
Voir aussi Evel Gasparini sue la Matriarcat Slave,Sansoni 1973.
Celà dans la parspective des Kulturkreise.
L’étude de la culture slave est vaste comme le ciel que le prince Andreij admirait au début de « Guerre et
Paix ».
Amitiés.
oui mais quand même, AN, on peut aller à l’UNIGE en train, et en passant sous les montagnes, en fermant les yeux. Et moi, j’y vais souvent ainsi… En revanche, 3J Rousseau, je suis jamais allé le voir à Ferney, mais aucun souci sur l’île d’Ermenonville…
Un relief orogénétique ? Ourg…. Je vais y voir de ce pas… Merci, AN !
Etranges allergies sélectives de Deashash, grâce à Meaulnes, Alain mis au Fournil.
L’évêque plus digne que Valjean, pas mal vu de la part de Dame Clopine. Feu-follet rallumé par Pauledel, brûle dans le vide, les cinémas qui rouvriront en premier sont les distributeurs de popcorn.
« Montrer l’ascension d’une âme, et a cette occasion, peindre les bas-fonds d’où elle sort, afin que les sociétés humaines se rendent compte de l’Enfer qu’elles ont à leur base et qu’elles fassent lever une aube de ténèbres »
c’est aussi ce qui a fasciné Nietzsche quand il a découvert « humiliés et offensés » (la maitresse de Walkowski ne ressemble-t-elle pas à une Walkyrie ?), « le Souterrain » et « la Maison des Morts » : Dostoïevski décrit les serial killers de ces bas-fonds : « pour cet homme, quand il a un désir, il n’existe aucun obstacle à sa volonté (…) ils errent jusqu’à ce qu’ils rencontrent un objet qui éveille violemment leur désir. Alors ils ne marchandent pas leur tête ». Dans « souvenir de la maison des morts » FD décrit des personnages incroyables, durs comme l’acier, des brutes conscients de leur force et prêt à foncer sur le premier type qui les regarde de travers pour l’égorger.
La description clinique de ces psychopathes bein réels a dû exciter cet autre psychopathe qu’était Nietzsche, qui fait l’apologie du crime dans ses bouquins (généalogie de la morale, Zarathoustra etc…), qui raconte que rien ne doit arrêter un « grand homme » un « homme exceptionnel », s’il doit sacrifier des millions d’âmes faibles pour accomplir ses rêves de grandeur etc…
ou quand FN écrit dans la Volonté de Puissance : « Nous ne connaissons rien de grand où ne soit impliqué un grand crime. C’est dans le grand homme que les qualités spécifiques de la vie, — l’injustice, le mensonge, l’exploitation, — se déploient au maximum »
quand il parle de Napoléon, les milliers morts de ses guerres font qu’il mérite de finir en statue de bronze. Pour Nietzsche, pour les crimes sordides des bas fonds les criminels méritent de finir pendus, par contre les crimes des « hommes d’exception » ne peuvent être punis car ils sont nécessaires pour l’humanité, ce qui ne l’empêche pas d’être fasciné par ces criminels de la Maison des morts.
après les choses devient plus compliquées dans le cas de Raskolnikov.
cela dit Dostoïevski aussi est un psychopathe, je suis certain que pour lui le crime du père Karamazov n’est pas un parricide, mais juste le fait de laver la terre russe en la débarrassant d’un type mesquin, égoïste etc… l’incarnation l’esprit « occidental », il est tué par son fils qui lui incarne cet esprit russe en allant comme un Robin des bois offrir une fête aux paysans avec le pogon qu’il vient de piquer à son père, et quand on lit ses discours, à côté de Dostoïevski, Céline c’est un bisounours.
@ CT, Je ne pense pas que MC vous « fixâte »…, et pourquoi vous sentir à nouveau et exclusivement visée par son propos sur Valjean ? Il se trouve que son point de vue me plait et m’intéresse beaucoup. Outre sa petite flèche sur l’autre merdeux à propos de Fauchelevent. Cela dit, son analyse du rapport Valjean-Myriel me parait plutôt datée, restant dans le sillon d’une opinion relativement répandue et longtemps défendue par des Jésuites du courant ultramontain, selon lequel Myriel [aurait] surtout « joué le rôle de réveil d’un mouvement de transcendance au sens le plus évangélique du terme »… Et si MC, prenant quelque distance, y ajoute : « Cela n’implique pas nécessairement comme suggéré un lien de subordination morale, ni de dépendance »…, il a tort de vouloir ménager ainsi la chèvre et le chou à deux siècles de distance. Je crois au contraire que cette conclusion était dans la logique idéologique de leur position, auquel cas, on doit la garder si on suit leurs prémisses.
La seule chose icite à dire aujourd’hui, c’est qu’on ne sait pas qu’en aurait pensé l’évêque Myriel. Je CROIS néanmoins qu’il m’aurait donné raison, V. Hugo s’étant lui-même rapidement désintéressé de ce personnage pour pouvoir passer à autre chose.
Bàv deux, et pardon d’avoir ajouté ce grain de sel.
«…on peut aller à l’UNIGE en train… »
Il me semble que déjà seulement le paysage fait problème, JJJ.
« des reliefs orogénétiques » …
une formule de géo un brin pléonasmatique, comme disait ma prof qui m’avait mis 18/20 en 4e ?
la plupart de ces gens qui ont écouté ce discours, et qui ont ont si chaleureusement remercié Vincent Lindon ne savent même pas qui est son oncle, ni sa maison d’édition, et que leur importe non plus l’idée qu’ils se font de Jean Valjean etc…
sûr que Lindon aurait pu avec son discours allumer la mèche… et hop explosion de la Sainte Barbe !
dans ce cas je ne crois pas qu’on aurait ramener le calme en demandant à passou de faire un cours de littérature sur Hugo.
pétard mouillé sur ce coup, mais le prochain ? Valjean, Jeanne d’Arc, Robespierre, Duguesclin, Roland de Roncevaux, Vercingétorix, Obelix etc…
l’Histoire de France ne manque tellement pas de personnages permettant de mettre le bordel… le nombre et le niveau de motivation sont les deux mamelles du foutage de bordel.
Petit Rappel dit: « Je crois que Myriel joue surtout le rôle de réveil d’un mouvement de transcendance au sens le plus évangélique du terme (« J’avais faim, vous m’avez donné à manger »,etc) Cela n’implique pas nécessairement comme suggéré un lien de subordination morale, ni de dépendance. Valjean a son libre arbitre comme le montre le fameux chapitre « une Tempête sous un crane. » et pas seulement lui.il faudrait faire l’inventaire des carrefours de décision auxquels est soumis le héros hugolien […] »
Paul Edel dit: « Gracq parle à propos des liens compliqués entre roman et cinéma de «transposition en images» […]. Les caméras de Bresson et de Malle, scrutent sur un visage les stigmates d’un impossible apprentissage à la joie de vivre ; chez malle on suit à chaque plan les marques d’un dandysme en train de se faner, une mélancolie présente puis oppressante, et ce visage de cet homme qui prend la couleur cendre d’une époque qui disparaît comme sa jeunesse. »
Hamlet dit : « Ivan dit à son frère un truc du genre : « on aime son prochain quand il est éloigné, mais dès qu’il montre son visage on ne l’aime plus », et Nietzsche dit le même truc dans la bouche de Z. du genre (de mémoire) « je t’ai dit qu’il fallait aimé ton prochain seulement quand il est éloigné de toi, pas quand il se rapproche […] »
x dit: « […] Les couleurs de l’imaginaire ne résistent pas à la copie de la vie, à l’incarnation biographique de ses personnages ; le génie du romancier est dans la part du roman qui ne peut être ramenée au récit. Celle du cinéaste aussi. Mais — comme la vie — ce n’est pas la même. » (Malraux)
«La caméra centre bien, elle aussi, l’attention du spectateur et la circonscrit comme le cercle lumineux d’une lampe, mais, à l’intérieur de ce cercle, ou plutôt de ce rectangle, elle n’élide rien […] Il y a dans l’image photographique une franchise sans détours (elle ne gomme rien) qui proscrit — et par là dénonce — un des procédés descriptifs les plus retors de la fiction, qui est le détail, allusif ou révélateur, glissé furtivement dans la description comme la fausse carte par la main de l’escamoteur. […] » (Gracq)
Ils lisent et retrouvent comment ça a été écrit. Pour eux, lire c’est vraiment écrire, réécrire. les mots ne sont ni vrais ni faux, ils ne prouvent se prouver mais ils peuvent être justes quand écrire et penser ne font qu’un.
MERCI.
Ce soir c’est tête de veau sauce ravigote.
Miam.
ils ne peuvent se prouver
@ ils ne peuvent se prouver mais ils peuvent être justes quand écrire et penser ne font qu’un.
___
Une chute assez énigmatique après quatre citations copiées collées…
De qui parle-t-on et que peut-elle bien vouloir dire au juste, je me le demande. Il est vrai que je comprends rarement tout des logiques irréfragables, donc improuvables
Personnellement, j’ai en horreur la tête de con sauce ravigote, surtout le dimanche soir.
Ce que j’ai bien apprécié aujourd’hui, c’est qu’aucun erdélien n’ait cru bon d’évoquer la fête des mères et son lien avec la récupération commerciale de la « fête à Putain » (cf. Lydie S., dans la compagnie des spectres). Un gros progrès collectif ! Tchin.
(NB/ quant à se rendre à l’Unil et à son institut de crimino, renato, il faut en outre s’y acheminer par un tram à partir de la gare de L. Et du campus…, on bénéficie alors d’une vue encore plus splendide sur votre lac).
UN ENTRETIEN SUR LE « rapport à la lettre » que contesta une erdélienne dominante lorsque j’attirais
l’attention du blog que cette question , et qui me dénigra; je vous salue les dénigreurs
https://www.mahj.org/fr/programme/le-regard-de-stephane-zagdanski-sur-l-oeuvre-de-max-wechsler-74348
bonne soirée
Emin Özmen A morgue worker stands near the coffin of SA, who died from COVID-19. Turkey, Istanbul. May 20, 2020.
https://content.magnumphotos.com/wp-content/uploads/2020/05/cortex/nn11626201-scaled-1280×960.jpg
du blog que cette question < sur cette question
excuses;
bonsoir
J’aime le paysage vu depuis Chexbres en compagnie d’un verre de St-Saphorin, Janssen J-J.
Et l’on va pouvoir vous inscrire dans le prolongement de cette illustre généalogie, cher renato, vous y êtes déjà mentionné ! Santé !… Quid de ce petit blanc, au fait ?
______
– le mécène et collectionneur d’art suédois Theodor Ahrenberg (1912-1989) s’installa à proximité de Chexbres sur la commune de Saint-Saphorin avec sa famille en 1962 dans la villa « Le Rocher ». Il y invita de jeunes artistes, ce qui permit de former ce qu’on appela la collection Ahrenberg ;
– le peintre suisse Ferdinand Hodler peignit plusieurs paysages de Lavaux et du lac Léman, dont le plus connu en 1911, Le Lac Léman depuis Chexbres, en possession actuellement de la maison Christie’s à Londres ;
– le peintre suisse Ernest Biéler vécut à Chexbres ; il décora des vitraux de la chapelle catholique ;
– le peintre et décorateur de l’art nouveau Maurice Pillard Verneuil (1869-1942) et sa femme, l’artiste peintre Adélaïde Verneuil de Marval (1898-1998) s’installent dès 1921 au Monteiller, où ils sont voisins du peintre Ernest Biéler ;
– le peintre Marcel Duchamp séjourna une semaine à Chexbres fin juillet 1946 ; il photographia la cascade du Forestay, à Rivaz ;
– le peintre Wilhelm Gimmi s’installa à Chexbres au début de la Seconde Guerre mondiale et y vécut jusqu’à sa mort en 1965 ; Paul Budry appela « École de Chexbres » le groupe de peintres de la région (Wilhelm Gimmi, P.B. Barth le Bâlois et A. H. Daepp le Bernois) ;
– le peintre Jean Prahin (vitraux du temple) a vécu à Chexbres de 1946 jusqu’à sa mort en 2008
– Raymond Abellio vécut à Chexbres de 1947 à 1954 ;
– la violoniste et créatrice d’œuvres Anne-Marie Gründer (1918-1996) est née à Chexbres ;
– Madeleine Albright a étudié à l’Institut pour Jeunes Filles Préalpina de Chexbres (un hôtel créé en 1905 sous le nom de Grand Hôtel de Chexbres Préalpina, redevenu hôtel aujourd’hui sous le nom de Préalpina 5) ;
– Bertrand de Jouvenel, fuyant le nazisme, vécut à Chexbres autour de 1945 (il y habitait lors de la fondation de la Société du Mont-Pèlerin) ;
– Dominique de Roux se rendit à Chexbres en 1973 pour préparer l’émission télévisée Archives du XXe siècle ;
– Auguste Piccard y décède en 1962, à l’hôtel Préalpina ;
– Raymond Léopold Bruckberger (mort en 1998) est inhumé dans le cimetière de Chexbres.
– Vivent aujourd’hui à Chexbres, Richard Aeschlimann, Hans Steiger, Michel Tenthorey et Renato Maestri.
J’espère pouvoir le goûter en votre compagnie, un de ces jours…
https://www.landi.ch/fr/shop/vins-blancs-suisse_200301/st-saphorin-blanc-75-cl_88067
Bàv,
D, ne vous est-il jamais venu à l’idée de vous intéresser et vous « inspirer » pour la RDL DU Eat Art?
Ce rapport de l’art à la nourriture n’est pas nouveau. Depuis Le Manifeste de la cuisine futuriste publié en 1930 par Filippo Tommaso Marinetti, depuis l’Eat Art de Daniel Spoerri, les références sont nombreuses.Le 27 Octobre 70 à l’occasion du dixième anniversaire du Nouveau Réalisme célébré à Milan, Daniel Spoerri organise « L’ultima Céna » le banquet funèbre du nouveau réalisme. Pour chaque artiste, il imagine un menu correspondant à sa spécialité artistique : pour Arman une accumulation d’anguilles et de poissons, pour César une compression de bonbons à la liqueur, pour Christo : un menu empaqueté. Daniel Spoerri multipliait déjà les banquets depuis plusieurs années. Le premier d’entre-eux a eu lieu le 10 mars 1963 à l’occasion de l’exposition « 723 ustensiles de cuisine » à la galerie J à Paris. Il fut suivi d’événements à Bâle, Zurich, Berlin, Cologne, Milan. En 1970, lorsque Claude et François-Xavier Lalanne proposent au Restaurant Spoerri : Le Dîner Cannibale., le repas proposait de manger, non pas de la vraie chair humaine, mais son simulacre.Claude Lalanne avait créé une technique pour fabriquer des moules en cuivre de la totalité d’un corps. L’artiste sera ainsi moulé de la tête aux pieds et les formes de cuivre seront dorées pour ne pas être nocives. »
https://chroniquesduchapeaunoir.wordpress.com/category/portraits/
3J ! vous qui êtes un trouillard vous avez peur de la révolte des personnages de romans ? : prenez garde à leur révolte !
c’est vrai qu’il faut se méfier de la révolte des personnages de romans ! ils peuvent péter un plomb et se montrer dangereux !
3j, j’ai l’impression que vous avez des soucis pour vous maitriser, il existe des gestes simples pour garder son sang froid, des trucs de méditation, appuyer avec le pouce sur les phalanges des autres doigts, ça permet de contrôler la respiration et le rythme cardiaque etc…
je dis ça si un jour vous tombez au milieu d’une révolte de personnages de roman, pour peu que certains d’entre soient armés, la détonation d’un gros calibre à proximité, quand on est pas habitué
prenez garde à la révolte des personnages…
allo Mars ici la Terre vous m’entendez ?
je connais le « eat art », mais je ne sais pas s’il y a du « it art » :les têtes de veau? la mousse au chocolat
erdélienne » ?
J’ ai déjà dit que depuis ma jeunesse à Fontainebleau, j’aimais la mousse
» Ces végétaux sont très particuliers car ils ne possèdent presque pas de racine mais sont capables de supporter la dessiccation, c’est à dire qu’elles sont capables de sécher puis de revenir en phase de croissance une fois les conditions climatiques réunies ! En effet, ces caractéristiques ancestrales ont été conservées par les mousses depuis leurs sorties des océans pour coloniser la terre ferme il y a de cela des millions d’années. Les mousses font donc parties des quelques ancêtres encore vivants de nos jours de l’ensemble des plantes peuplant notre planète.
L’eat art ? Non ça ne m’intéresse pas.
Moi je fais simplement de la cuisine. Mon maître est Escoffier.
…dimanche 7 juin 2020 à 20 h 30 min.
…
…une pensée libre, en réflexions multiples,…
…
…de ce qui prévaut, entre l’immobilisme et de se qui reste figer, ( statues, planètes et galaxies, pierres, bois,…et ses variables comme les saisons, et constants virus et vies,…) et ses rapports avec les agités, les agitations, naturelles ou provoquées,…
…
…plus simplement, le cas des mouches sur les crottes de cheval,…
…toute une mystique, à romans fleuve,!…
…
…mais, encore,…ce qui est inerte se dure, et s’ignore de tout,…et de ceux qui se bougent, ils voient, estiment, s’étiolent, se mettent en émulations, se disputes en conflits d’intérêts,…
…
…le monde autrement,…comprendre au-dessus des lots et des consciences,…les émotions fabriqués, pour les raisons d’états-privés,!…
…une autre ,!…les œufs d’or,…durs à gober,!…
…envoyez,!…
Maison à vendre, JJJ !
https://www.homegate.ch/acheter/2147907641
D. c’est l’avantage des bouquins de cuisine : si les ingrédients se révoltent t’es tranquille.
par contre si tu as une pièce où tu ranges tes livres faut faire gaffe ! moi je sais que moi qui suis hyper trouillard, j’ai une bibliothèque, je me suis levé dans la nuit pour fermer la porte à clé, et ensuite j’ai mis le lave linge devant la porte pour avoir le temps d’appeler la police des fois que les personnages commencent à se révolter !
D. en plus comme j’aime bien les polars avec des tueurs en série, et des trucs exotiques avec des histoires de cannibales je raconte pas la boucherie s’ils leur prend l’idée de se révolter dans la nuit !
je sais je suis peut-être trop sensible, mais dans le doute on est jamais assez méfiant !
hamlet, ce sont les lettres qui se révoltent! vous ne vous méfiez pas assez ;elles colonisent tout, tout tout ; si vous aviez une loupe dans votre poche comme les bryologues, vous verriez l’invasion!
et alii, les lettres j’y ai pensé, c’est pas un problème, l’astuce est d’avoir sous la main un scrabble, si les lettres se révoltent vous ouvrez la boite de scrabble et hop ! elles vont rejoindre leurs copines, et hop ! vous refermez la boite !
D. pareil pour tes livres de recettes de cuisine : il faut un lapin, si les carottes se révoltent hop ! il les bouffe ! et si t’as pas de lapin tu ouvres la porte du frigo tous les légumes y vont d’eux-mêmes.
non le plus flippant c’est si les personnages d’orages d’acier de Junger se révoltent, alors eux c’est pas Valjean ! eux ils sont capables d’atomiser tout le quartier.
et celle là, vous la connaissez?
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Début de soirée glaciale.Le dîner tarde,je ne suis pas aux fourneaux,j’ai les yeux masqués, hors d’usage pour un temps non déterminé. Des âmes sensibles sont à mes côtés et s’improvisent lecteurs; lecteurs du blog prestigieux que je suis tenue de raconter, c’est un jeu insensé,et fort distrayant;la prime à Jazzi, je crois, Vincent Lindon, nouvelle Grâce Kelly sur son rocher, jeté dehors par sa Caroline Chérie qui rempile ses frusques dans sa valise et qui, plein de tristesse…se recycla illico en Jean Valjean, pour faire casquer les riches. Quel chic type,à défaut d’être grand tacteur.
Je me suis perdue dans les souterrains de la pensée de Christiane, qui imagine Gracq et PEdel en train de découper Hugo pour plaire à Louis Malle. Cut. Mais réussite totale quand Clopine se voit en train de puiser le pollen à la source ,en narguant son rival éternel d’en être capable, tout en avouant rougissante que , ce vif érudit fait sur elle une fixette. Diantre, quelle confession…
Quant à DHH, elle est encore et toujours persécutée par Son ennemi terrible, Augustin, qu’elle n’a jamais pu étrangler. Il faut pour ça s’adresser à Clopine qui estourbit les dindons en une seconde.
Quand on ne voit pas le texte écrit et qu’il faut fabriquer les images, c’est parfois complexe.J’ai plusieurs lecteurs et une tapeuse, comme la tapeuse de Lacan; même si je ne fais que de la psy de bazar.
Le cuisinier nous appelle,on entend des frichtis qui grillent, wwouarff, à beaucoup beaucoup plus tard, quand ? mon Antigone m’embarque et ma tapeuse claque l’écran.
UN PARASITE EPANOUI
Le bac en poche, mes parents me dirent qu’ils ne pourraient pas payer mes études à la fac et qu’il me faudrait travailler pour les financer. J’obéis.
Ce que j’ai trouvé comme boulot, fut « surveillant » (pîon, quoi). Grâce à quoi j’ai pu devenir prof. Il y a sort plus triste.
J’ai « surveillé » au lycée Malherbe de Caen.
Un dimanche -midi, j’étais de permanence près d’un téléphone de l’internat. Le proviseur, faisant une ronde, vint me voir et me fit parler : mes lectures, mes études, etc. J’ai parlé très aimablement un quart d’heure.
Petite parenthèse. Je faisais des études de français. Lisant Rimbaud , j’avais appris une chose assez curieuse. Le jeune poète avait eu l’idée de mettre sur des feuilles des centaines de noms, des centaines d’adjectifs, et de tenter des alliances jamais faites entre ces noms et ces adjectifs. Si vous lisez Rimbaud , vous verrez que ces alliances jamais faites avant lui sont très nombreuses. Sans aucune ambition de rivaliser avec Rimbaud, je me dis que je pourrais moi aussi tenter de nouvelles alliances jamais faites. J’en ai trouvé un bon paquet. Et je me suis dit qu’après tout , sans écrire de poèmes, je pourrais ensuite, en parlant, utiliser ms trouvailles pour surprendre ou faire sourire. J’ai oublié, des décennies plus tard, toutes ces trouvailles et ne suis jamais devenu poète. Mais je me souviens d’un seule :
« parasite épanoui ». Et pour cause !
En parlant à mon proviseur d’alors , je lui dis, non sans bêtise, que j’étais « un parasite épanoui ». Il n’a pas sursauté , à continué à causer, puis m’a quitté.
Quelque temps après , un copain, intendant-adjoint, qui mangeait parfois le midi avec les surveillants et quelques profs, me dit : « Tu as fait parler de toi, au conseil d’administration. Le proviseur nous a dit : « Je vous signale qu’un de nos surveillants, M. Charoulet, m’a déclaré être ici « un parasite épanoui » ! Et il n’avait pas l’air content. »
Je n’en ai pas mené large. Mais je ne ne fus pas viré. Au cours de ma carrière de prof , j’ai eu le temps d’apprendre que dans l’enseignement secondaire public, si l’on ne tue personne et qu’on ne viole personne, on n’est jamais viré.
Mes deux surveillants généraux (maintenant on dit « CPE ») m’ont depuis lors quand même regardé d’un autre œil.
Ce sont les risques des trouvailles verbales (puisées ou non chez Rimbaud), mais je crois aussi surtout, les effets de la…bêtise. Rien dans le citron !
Avec quel personnage passeriez-vous la soirée dans un club échangiste ?
Janssen J-J dit: « @ ils ne peuvent se prouver mais ils peuvent être justes quand écrire et penser ne font qu’un. »___
Une chute assez énigmatique après quatre citations copiées collées… »
Les mots sont notre matériau, ici. Ils n’ont ni tort ni raison. Ils ne peuvent prouver qu’ils sont justes pour la personne qui les a employés. Malgré le support de la pensée qui leur donne sens, ils sont impuissants à éviter les disputes, les quiproquos.
Pour les quatre citations/interventions, écriture et pensée donnaient sens et j’ai éprouvé, les lisant, une impression de justesse. Ces quatre interventions m’ont réjouie.
commentaire délicieux de Gisèle à qui je souhaite une prompte guérison.
On n’est pas sérieux à 17 ans, Patrice Charoulet, pourquoi le regretter ?
En voilà une question et alii !
J’en bégaie !
Pour vous, je dirais Lacan ?
j’allais demander :avec quel personnage feriez vous un écrit à 2mains sur le psychanalysme sur la toile?
BONSOIR
@et alii
votre question est mal posée: le principe même du club échangiste appelait cette formulation; »Avec quelS personnages…(le reste sans changement)
DHH,je ne doutais pas qu’à ma différence vous ayez par expérience une compétence en clubs et en échangisme ;
et sur « l’échange symbolique et la mort » de Budrillard surement assez pour snober les erdéliens ?
bravo, vous êtes incomparable!
je me couche
quoi qui’il en soit une question rhétorique, laisse répondre les empapaouteur-se-s mais s’en fiche;c’est Phil qui me l’a expliqué
c’est quand même chouet qu’il y ait plus intéressant que des » économistes » sur la toile ! donc je vais sur des sites qu’ils-elles- sont incapables de trouver seul-e-s avec leurs fixettes et leur amnésie!
Budrillard
Un bu égrillard, sinon rien!
Budrillard
Le savoir infundibuliforme à vau-de-route d’El alii!
brinqueballe, c’est bien de vous d’ignorer que j’avais envoyé la correction ;vous cherchez un certificat RDL à échanger . J’ignore si ça existe, ou si c’est pour le monde à venir ; moi, je m’en fiche de vos simagrées « personnalisées » comme disent les « commerçantes » formées à l’échangisme erdélien;
tenez une info à négocieravec vos maîtresses
(Cet article a été originellement publié dans le dernier numéro de )la revue de documentation politique « Après-Demain ».
Brinqueballe qui se trimballe ses maitresses, mais où avez-vous vu cela elalii?
Si vous ne savez pas gaber c’est qu’il s’agit d’un marmiteux hourvari!
Voici est votre bréviaire!
Bonne nuit.
quand on n’a pas entendu parler de ça, on repense à ses histoires de « copines »
Thomas Louis-Vincent
Archives de Sciences Sociales des Religions Année 1978 45-2 pp. 226-228
je vous donne même le lien
https://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1978_num_45_2_2153_t1_0226_0000_2
Brinqueballe ne sait pas recopier un pseudo et parle de bréviaire ;comme dans son patronage;
si P.Assouline va y faire de la retape , ça va surement « être la joie » !
voilà pourquoi wwg a préféré partir
si P.Assouline va y faire de la retape , ça va surement « être la joie » !
Dans le patronage e alii?
Vous ne pensez pas ce que vous écrivez quand même!?
Encore de quoi apoltonner un(e) coquefredouille!
apoltronner, zut!
(Les personnages et « l’oubli de la condition verbale de la littérature », suite)
« Superstition littéraire », certes, mais sans doute nécessaire, car pendant la lecture il est à peu près impossible de toujours « garder à l’esprit que [le personnage] fait partie d’un texte ourdi par un auteur », qu’il est pris dans la structure de l’œuvre, tant « l’illusion de vie est une constante du genre romanesque ». (Vincent Jouve, L’Effet-personnage dans le roman)
Quand nous cédons (pour notre plus grand plaisir et/ou intérêt) à notre mouvement naturel, nous nous laissons prendre au mirage de l’illusion référentielle ; nous voyons le personnage comme une personne réelle, dans la vraie vie, mais qui serait aussi plus et mieux qu’une personne :
« Le roman, tout structuré, transforme l’accidentel en exemplaire, la contingence en signification, les signes en symboles, le temps en histoire, l’espace en scène, la fragmentation en totalité. En raison des nombreuses déterminations qui pèsent sur lui, le personnage est saisi comme un absolu. » (ibid.)
Comme les événements racontés, les personnages sont en quelque sorte « mythifiés » (Thomas Pavel), ce qui ne signifie pas grandis, élevés moralement, mais surdéterminés, saturés de sens.
Cependante notre attachement aux personnages (comme l’impression profondément désagréable que certains nous laissent) s’explique aussi par le rôle actif que nous prenons à leur achèvement. Aucun texte ne peut (ni n’a intérêt à) tout décrire : il laisse donc « dans l’imprécision de nombreux traits du personnage » et c’est au lecteur « de pallier l’incomplétude du texte en construisant l’unité de chaque personnage. »
« En l’absence de prescription contraire [un loup qui parle dans le Petit Chaperon rouge, par exemple], le lecteur attribue à l’être romanesque les propriétés qu’il aurait dans le monde de son expérience. » (ibid.)
Quitte à se faire piéger à l’occasion par le romancier « tricheur » qui utilise le mécanisme pour créer un effet de surprise comme Pierre Boule au début de La Planète des singes (le lecteur infère spontanément que les vacanciers de l’espace Jinn et Phillis sont humains).
En vue d’un autre effet (faire travailler l’imagination du lecteur et le transformer en co-créateur), un « blanc » ou non-dit intentionnel peut aussi être souligné (le texte signalant qu’il ne dit pas tout) : à la fin des Possédés, la confession (rédigée) de Stavroguine à l’évêque Tikhone (qui la lit à haute voix) s’interrompt doublement : la dernière phrase d’un feuillet (évocation du baiser que lui donne la fillette) n’est pas achevée, et Stavroguine « censure » le feuillet suivant. C’est donc l’imagination du lecteur qui complètera ce que le texte n’explicite pas (un peu comme le spectateur de Psycho restituera ce qui n’est pas montré).
Enfin, à propos du topos de la révolte des personnages (c’est-à-dire habituellement : l’illusion d’autonomie, lorsque les auteurs affectent de considérer leurs propres créatures comme des « individus libres et imprévisibles » [Mauriac, Le Romancier et ses personnages, par exemple]).
L’illusion d’avoir affaire à une personne imprévisible ou bien dotée d’épaisseur et de durée propre est pourtant CONSTRUITE par le texte et « souvent soutenue par une série de techniques annexes » utilisées par son auteur.
En font partie le retour des personnages dans des romans différents (Balzac bien sûr) ou encore le fait de « place[r] le narrateur au même niveau d’informations que les personnages principaux », comme dans Crime et châtiment. Un autre procédé : l’abandon ponctuel d’un point de vue omniscient et le recours aux phrases interrogatives (était-ce parce que … ? Se rendait-il compte… ? Nous ne saurions le dire ; Tourguéniev, Pères et fils) (ibid.)
Parmi d’autres, Philippe Hamon (Le Personnel du roman Le système des personnages dans les Rougon-Macquart d’Émile Zola) relie ces « effets de fascination, d’illusion référentielle, de projections et d’identifications diverses » au « mode de consommation solitaire, par le tête à tête — tête à texte du lecteur moderne avec le récit écrit ».
On a aussi plus d’une fois suggéré (en l’occurrence Françoise Lavocat) que « l’empathie s’exerce plus librement à l’égard des personnages fictionnels, justement parce qu’elle ne nous invite pas à l’action ».
x,
« Quand nous cédons (pour notre plus grand plaisir et/ou intérêt) à notre mouvement naturel, nous nous laissons prendre au mirage de l’illusion référentielle ; nous voyons le personnage comme une personne réelle, dans la vraie vie, mais qui serait aussi plus et mieux qu’une personne » …
Mais alors, où sommes-nous, x, si telle « illusion » fait rapt. Lecteur ? Transfuge ? Avalé, mué en cela qui est « plus qu’une personne » ? De quelle présence s’agit-il ? On entend la voix des personnages. De pensée à pensée. Presque une conversation. Deux imaginaires qui font une fugue pendant que le lecteur prête ses yeux à la page imprimée. Une symétrie. Une chimère aussi…
Et le souvenir des lectures les plus émouvantes : celles de l’enfance.
Au cinéma (évocation de P.Edel) c’est autre chose. On ne peut pas fermer l’écran, le poser. On est comme le papillon dans le faisceau de la lampe. Prisonniers volontaires !
Et puis des mots inconnus pleins de sève comme herbes folles et coquelicots dans la carriole du colporteur Brinqueballe : apoltronner – coquefredouille – vau-de-route… pour accoiser l’aigreur de certains esprits.
n’y aurait-il eu l’épisode WGG, on suivrait peut-être encore le théâtre des erdélien-ne-s que d’aucun-e-s présentent comme leur « cour de récréation »; à ceci près qu’au temps du covid ,et parce que l’épisode WGG n’a pas été sans mort,il est impossible de se laisser tenter par ce théâtre, ses jeux, ses illusions,ses « comme » et « comme si »;
il y a eu un avant , et ça ne prend pas, la rhétorique des erdélien-ne-s du « partage » de l' »échange » qu’ils -elles demandent; c’est pourquoi
le billet nous intéresse tant en nous obligeant à
faire face à nos questions aujourd’hui;
bien sur on pourrait pointer le paradoxe à vouloir jouer « mémé »le jour ou le calendrier civil indique » fête des mères » -y compris dans d’autres pays que la France (sic) – et beaucoup d’autres !
ces « échanges » sont insoutenables , même si leur « demande « , comme telle ,n’est pas condamnable , pas plus que l’illusion à leur principe; et
le J.B. dont j’ai écouté et regardé les vidéos n’est pas votre Barozzi;
bonne chance
Il est 03h 033 et je reviens d’un long voyage astral qui m’a fait voir ce que vous ne verrez jamais.
D même vous,vous avez oublié D .Day !
quand je dis qu’il faut se supporter du baratin de patronage !
Année LvB, Op. 30 n 1 :
8.6 — 7.54
On ne peut pas fermer l’écran, mais on peut sortir de la salle de cinéma.
Il est 03h 033 et je reviens d’un long voyage astral qui m’a fait voir ce que vous ne verrez jamais.
D. dit:
Tu appelles « voyages astraux » les cuites?
« Son ouverture à l’accidentel et la volonté de renoncer au contrôle légendaire du photographe sont des composantes cruciales de l’éthos de Leiter… »
Martin Harrison, introduction de la couleur précoce de Saul Leiter.
Pat V dit: à
Si j’adore la critique d’art c’est avant tout pour la façon d’enculer des mouches en plein vol qu’ont les critiques quand ils n’ont strictement rien à dire.
Pourquoi écrire simplement: « Leiter se laisse guider par le hasard », quand on peut écrire: « Son ouverture à l’accidentel est l’une des composantes cruciales de l’éthos de Leiter… »?
Tant que les Pat V avaleront tout, les Martin Harrison déconneront ferme…
@ On me demanda de piocher sur « De l’Influence bienfaisante de la montagne » (J2 Rousseau) alors que j’avais à peine dépassé celle de Sainte-Geneviève
Cela nous situe quand même une internaute quelque part, la M S-G…! en des sommets de culture rarement atteints par le commun.
Apprenons par le métro à passer sous le fleuve de la Seine, ou par le train sous le tunnel de la Manche, après quoi on se sort de l’épreuve de celui du Mt S-Gothard. Et prendre allégrement le Jungfraubahn pour admirer le superbe panorama entre Eiger et Monch.
Ah, si Jean-Jacques avait pu l’emprunter… votre note en eût été assurément relevée,
Bonne journée, A.N. !
____
Cette année, je ne vais pas lire « le prix Lançon ». Le sujet me barbe… Mais néanmoins, félicitation à cette jeune femme. Je ne sache pas s’il s’agit d’un progrès du féminisme en littérature. Ch. nous en dira plus bientôt plus, je pense, si la RDL salue officiellement l’artiste.
https://www.livreshebdo.fr/article/anne-pauly-laureate-du-prix-du-livre-inter-2020
« En France nous ne sommes pas racistes, mais la dernière fois qu’on a refusé de me servir en terrasse, j’étais avec un arabe. La dernière fois qu’on m’a demandé mes papiers, j’étais avec un arabe. La dernière fois que la personne que j’attendais a failli rater le train parce qu’elle se faisait contrôler par la police dans la gare, elle était noire… »
@ Pourquoi écrire simplement: « Leiter se laisse guider par le hasard », quand on peut écrire: « Son ouverture à l’accidentel est l’une des composantes cruciales de l’éthos de Leiter… » ?
Mais parce que ça ne veut pas dire du tout la même chose, voyhons ! Entre enculer une mouche et s’enfiler des drosophiles, tout réside dans la différence statutaire du locuteur. Voilà ce qui démarque le fait divers de la haute littérature, Marcel (P.) et moi.
Pas vrai, JMB ?
Pourquoi écrire simplement: « Leiter se laisse guider par le hasard »
(j’ajouterai « pas » pour la compréhension du texte Pab75.)
Bon, comment vous expliquer que le hasard ce n’est pas l’accidentel?
Surtout en art!
A cet après-midi, là il a beaucoup d’occupations pour moi ailleurs.
Moi, la dernière fois que j’ai eu maille à partir avec la police, c’est quand Virginie a refusé de prendre son café avec moi à la terrasse de…, parce que j’avais exprimé des doutes sur les raisons de son départ du jury Goncourt. Et que ç’avait dégénéré entre nous, au point qu’elle dût faire appel à la force publique pour se tirer de ce mauvais pas. Hélas pour moi, il y avait plus de keufs d’origine maghrébine dans la brigade d’intervention pour l’aider que d’antillais.
Comme PC, j’avais trouvé cela odieux et révoltant !
« Son ouverture à l’accidentel et la volonté de renoncer au contrôle légendaire du photographe sont des composantes cruciales de l’éthos de Leiter… »
Ouais, ouais, continuez à enculer les mouches… il y a trop qui présentent le syndrome derek chauvin sur ce blog. A commencer par celle qui veut faire taire et étouffer.
Quand vous aurez bien mélangé les couleurs, sur le hasard » accidentel »:
« Le 25 mai 2020, George Floyd meurt lors d’un contrôle de police à Minneapolis (Minnesota), après avoir été plaqué au sol et subi, sur son cou, la pression du genou d’un policier pendant plus de huit minutes. L’agonie de cet Afro-Américain criant «Je ne peux pas respirer», filmée par un passant, a depuis fait le tour des télévisions et des réseaux sociaux, suscitant des manifestations dans le monde entier pour réclamer justice pour George Floyd, et dénoncer les violences policières et le racisme.
L’identité de la personne ayant filmé cette scène est connue. Il s’agit de Darnella Frazier, une adolescente afro-américaine de 17 ans, qui indique au site américain TMZ qu’elle est «traumatisée», après avoir reçu des commentaires haineux lui reprochant d’avoir simplement filmé la scène sans secourir George Floyd. Selon sa mère, Darnella Frazier se rendait à l’épicerie quand elle a assisté à la mort de George Floyd.
«Je vous rappelle que je suis mineure»
Dans un message publié le 27 mai sur Facebook, soit deux jours après le décès de George Floyd, elle a réagi aux critiques ainsi : «Je n’attends pas de quelqu’un qui n’a pas été à ma place qu’il comprenne pourquoi et comment je me sens quand je le fais ! Je vous rappelle que je suis mineure ! A 17 ans, bien sûr, je ne vais pas me battre avec un flic, j’ai peur de la police. Je me fous de ce que vous auriez fait. Etiez-vous tous là ? NON. Se battre aurait fait tuer quelqu’un d’autre ou aurait mis George (qu’il repose en paix) dans la même position ! Si je n’avais pas été là, quatre flics auraient encore leur travail, ce qui aurait causé d’autres problèmes. Ma vidéo a été diffusée dans le monde entier pour que tout le monde puisse la voir et la connaître ! Sa famille a été contactée ! La police aurait très certainement balayé l’affaire sous le tapis en s’inventant une fausse histoire. Au lieu de vous en prendre à moi, VOUS DEVRIEZ ME REMERCIER ! Parce que cela aurait pu être l’un de vos proches et vous auriez voulu voir la vérité aussi.» »
Eh oui, Pablo, l’accident ça peut se provoquer alors que le hasard, on peut courir!
Combien d’artistes provoquent des accidents de parcours avec l’aquarelle, l’huile, etc?
Là il y a encore maîtrise dans l’accidentel qui peut être une bifurcation heureuse ou malheureuse d’ailleurs.
Mais là, il faut pratiquer Pablo.
L’accidentel, c’est la photo dans la vapeur ou la buée et attendre les effets, ne pas les contrôler, mais c’est là que l’on va.
Alors que le hasard on y peut rien, ça vous tombe sur la tête au moment même on l’on ne s’y attend pas.
Bonne journée!
@ comment vous expliquer que le hasard ce n’est pas l’accidentel ?
Inutile d’expliquer… tout le monde en est plus ou moins convaincu, sauf deux ou trois bouchers, artistes de la viande.
D-Day, très important, comme tant d’autres faits de la seconde guerre. On ne parle pas assez des terribles bombardements sur les grandes villes et des dizaines de milliers de civils tués, souvent en un seul bombardement.
Qui est là pour les commémorer ? Les familles entières decimées en une seconde ?
« Alors que le hasard on y peut rien, ça vous tombe sur la tête au moment même on l’on ne s’y attend pas. »
Tres très con.
« le hasard ce n’est pas l’accidentel?
Surtout en art! »
suffirait que les artistes consultent plus souvent les astrologues pour éviter ces désagréments.
déjà commencer par une petite formation à la fnac pour apprendre à régler son objectif pour éviter de faire des photos aussi floues, ou simplement les prendre avec un iphone.
le syndrome derek chauvin, ce keuf qui n’aimait pas les Pink Floyd ?
Odieuse obscurité ! Il y en a même qui savent forcer la sérendipité, en faisant accroire que l’accident leur est tombé dessus par l’heureux hasard de leur découverte (cf. une discussion antérieure).
Pourquoi à la fnac ?
(j’ai pas d’actions dans cette maison pour m’ajuster au flou-ze).
des composantes cruciales de l’éthos de Leiter
Formule un peu pompeuse, il faut en convenir Pablo.
Mais ici, l’éthos s’oppose au pathos en signifiant bien qu’il s’agit d’un comportement volontaire, raisonné de se laisser prendre par l’accident, l’imprévu. Ce n’est nullement par hasard que Saul Leiter va au devant des scènes qu’il désire saisir avec son objectif.
« Crucial », parce qu’il ne peut se passer de rechercher ces situations là pour photographier.
Sa série de nus est encore plus symptomatique de ce que l’on pourrait appeler son esthétique photographique.
Bon cette fois je m’en vais.
mais on peut sortir de la salle de cinéma.
merci renato, la première fois que je l’ai fait , j’étais avec mon « ex » qui riait se gargarisait d’un film supposé drôle;je suis sortie sans prévenir ; et il a été surpris quand je lui ai annoncé que je voulais divorcer! il n’avait décidément toujours pas compris;il s’est vite remarié;à une « méditerranéenne », bien hystérique, bien »petite maîtresse »et ils ont divorcé encore plus vite; je n’ai pas eu d’échos du pourquoi, mais les enfants ne les supportaient plus
essai de post pour tenter de comprendre pourquoi mes posts sont refusés :affaire de contenu, ou mise à l’index de leur auteur
# »Il arrive que des personnages de romans ou de récits se rebellent. Généralement, ils sont de chair et d’os, y apparaissent nommément, s’estiment maltraités et se révèlent procéduriers »
Ah oui, ça nuit à la réputation mondaine tout ça.
Pourquoi ne pas avoir cité votre maitre à tous, du roman à clé, Marcel P. celui qui vous fait jouer à qui est qui.
Bon, mais les blacks, dans la littérature écrite par des blancs, ils restent toujours au niveau de l’arabe à Camus.
C’est embêtant, ça, Monsieur.
« C’est bien que les jeunes s’en occupent mais moi ce qui me gêne c’est que ce sont tous des métis ou des noirs », a déclaré sur la chaîne de télévision France 2 l’ancien champion de tennis, interrogé sur les prises de position de ses compatriotes sportifs Gaël Monfils, Kylian Mbappé ou Jo-Wilfried Tsonga sur ce sujet.
« Pourquoi? C’est une injustice qui devrait sensibiliser tout le monde », a-t-il ajouté. « Il y a eu des fois des affaires plus ou moins étouffées. Je suis certains que les policiers en général font très bien leur travail, mais les brebis galeuses des fois on les a un peu soutenues. » Noah
je me suis permis cet excursus dans le privé parce que j’aurais aimé faire de la photographie, mais c’était lui qui se disait juge et maître du gout en photo(il en faisait quelques unes comme tout le monde) alors il trouva les photos de sa fille géniales; elle me fit découvrir quelques photographes;
DHH : parce que passou a bloqué votre adresse ip ! du coup maintenant vous ne pouvez plus envoyer de commentaires !
ça m’est arrivé plus d’une fois ! je peux vous expliquer comme faire : il suffit de hacker son compte en banque, ses trucs persos sur son portable et ensuite le faire chanter ! et après hop ! il vous débloque votre ip !
si vous savez pas hacker c’est pas grave je peux vous mettre en contact avec des amis russes qui le font super bien, c’est même eux qui ont mis Trump à la Maison Blanche.
Tres très con.
Soyons indulgents avec les cons et les connes, voyhons donc ! Ils.Elles ne le sont jamais qu’un temps, jamais définitivement… Parfois ça décolle, parfois ça rechute. J’en ai fait la patiente vérification tout au long de ma vie terrestre.
Bàv,
« Il arrive que des personnages de romans ou de récits se rebellent. »
Pablo ! vous avez lu ça ? si vous me mettez dans vos romans je vous avertis que je suis pas le genre de personnage à me laisser faire ! sérieux non seulement je vais vous en faire baver, en plus je vais pousser à la révolte tous les autres personnages, vous allez en chier ! si par exemple vous écrivez des polars j’irai filer le nom des coupables avant même qu’ils commettent leurs crimes !
Pablo, sérieux, prenez plutôt 3j comme personnage, ou Jazzi, ou et alii, ou DHH.
christiane vous voulez pas prendre ma place dans les romans de Pablo ?
dites donc,hamlet, si vous voulez aussi ma photo?
en photomaton,comme de bons écrivains et lecteurs de Nietzche aussi
« se révèlent procéduriers » Passou.
C’est un peu léger.
Cela voudrait dire que la littérature est en l’absence de la justice.
Le malheur, c’est que des gourdes comme Springora, qui voulait » enfermer » son agresseur dans un livre vous donne raison.
Et, sur ce cas, je préfère avoir raison avec Mme Gee, que tort avec vous et vos complices !
Pablo : et si vous ne prenez que mes perles je les facture à 150 euros HT la perle, soit 180 euros TTC la perle.
c’est simple comme chou : vous m’envoyez votre numéro de TVA communautaire pour les factures et en échange je vous envoie mon IBAN pour faire les virements.
Deashash a dit sa détestation du Grand Meaulnes, raison suffisante pour un prestigieux blog littéraire de bannir ses messages. Rachat probable en livrant une recette de canard à l’oranaise.
d’accord hamlet, je ne suis pas surdouée,et n’ai pas de super-relations ni de « petits copains »; mais vous êtes u,(mon)bon « garçon de café »:alors calmos (je crois qu’il y a une psy qui s’appelle comme ça:
https://www.pinterest.ch/pin/82401868155741368/
« N’y touchez pas ! sinon… De quoi égayer un peu nos tribunaux. »
Fallait ajouter, du net. Tribunaux du net, ou de la télé.
Et encore, dans ce cas, je ne trouve pas que Vincent LINDON ait porté atteinte à la postérité de Jean Valjean. Comme je m’en suis expliquée.
En revanche vous n’avez apporté aucune preuve littéraire pour étayer votre bronca. Une consideration très très floue, sur la « mystique » alors qu’Hugo a toujours défendu la justice !
Et pour le reste… foin de mystification !
« Que faut-il retenir ?Diffamation et atteinte à la vie privée
Essai, document, biographie, article de presse… et même tract, dès lors qu’il est rendu public, l’auteur porte la responsabilité de son texte. Et le roman, bien sûr, ne bénéficie d’aucune grâce. Si son texte fait référence à des personnes ou des situations réelles, l’auteur peut être poursuivi pour diffamation, injure voire atteinte à la vie privée.
Se défendre derrière l’idée que le texte n’est autre qu’un roman ou se protéger en recourant à la mention “toute coïncidence avec des personnages ayant vraiment existé est fortuite” ne constitue aucune circonstance atténuante.
Pire, ces précautions peuvent laisser penser que l’auteur, trop conscient, des risques encourus, cherchait à se préserver.
Le monde littéraire ne manque pas d’auteurs ayant dû s’expliquer à la suite d’un dépôt de plainte. Autrefois Jules Verne, Zola, et plus près de nous, Lydie Salvayre qui, à la parution de son livre La Compagnie des spectres dut comparaître devant la justice pour s’expliquer : une famille s’était reconnue dans son roman.
Plus récemment encore, au cours de l’année 2010, la famille Stern déposa plainte contre Regis Jauffret pour son livre Sévère et abandonna finalement les poursuites. Courant juin 2013, Lionel Duroy dut répondre devant la loi à l’accusation de son fils pour atteinte à la vie privée déposée à la parution de son livre Colères.
Les condamnations
Les décisions de justice relèvent à la fois de l’application scrupuleuse de la loi – que nul ne doit ignorer – et d’une certaine indulgence à l’égard du caractère moral du préjudice.
En cas de condamnation, les dommages et intérêts restent limités et surtout la saisie du livre très rarement décidée. Pour la simple et bonne raison que les juges sont garants du droit, mais ils veillent tout autant à la liberté d’expression.
Dans le cas de diffamation, si l’intention de nuire et le préjudice ne sont pas établis, le romancier n’encourt aucune responsabilité même s’il emploie le nom et la profession d’un personnage dès lors qu’il n’y impute aucun sens diffamatoire et ne le représente ni de façon ridicule, grotesque ou odieuse.
Dans le cas de l’atteinte à la vie privée, le jugement considère que l’absence de mauvaise intention ou la recherche de soi même par l’écriture à travers sa mémoire, ne permet pas la divulgation de souvenirs partagés avec d’autres ou étroitement imbriqués à la vie privée de ses personnes sans leur accord. Sachez que l’intention de nuire ou pas pèse lourdement dans les décisions des juges. »
Le lien ne passe pas.
j’y pense soudain « calmos » est sans doute un film pour CLOPINE comme « les valseuses » l’auteur a dit
« : « Calmos reste la grosse connerie de ma vie. Le scénario était bon, mais je n’avais, pour le tourner, ni le fric, ni les acteurs […] Tout ça manquait de vigueur, de folie. C’était un film kubrickien, vous savez, avec tout un univers à construire, sauf qu’on n’avait pas les moyens de Kubrick. Et que je n’avais pas son talent. Mais le talent, on s’en arrange. L’argent, jamais… ». Et en effet, on a parfois la sensation de voir un film casse-gueule, riche d’une liberté »
http://www.courte-focale.fr/cinema/critiques/calmos/
Le lien ne passe pas, mais il faut en donner l’auteur
par Marie-Adrienne Carrara | Nov 17, 2013 | Conseils d’écriture
et alii exact : je suis un brave garçon !
mais pour la photo je ne suis pas un bon « poseur ». ici vous trouverez des « poseurs » : ils n’écrivent jamais de commentaire, non ils prennent la pose, c’est même assez drôle.
#mais pour la photo je ne suis pas un bon « poseur ».
Un bon menteur , surtout.
Tu t’es arrangé pour avoir le trombinoscope de tous les poseurs de la rdl.
Et ça tu te gardes bien de le dire.
@Chaloux
« J’ai déjà dit comme j’aime les odeurs. Les fortes odeurs de la terre, des latrines, des hanches d’Arabes et surtout l’odeur de mes pets, qui n’est pas celle de la merde, odeur détestée, tellement qu’encore ici, je m’enfouis sous les couvertures et receuille dans ma main roulée en cornet mes pets écrasés que je porte à mon nez. Ils m’ouvrent des trésors ensevelis, de bonheur. J’aspire. Je hume. »
Sans transition, une pensée pour Marguerite Yourcenar aujourd’hui…
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2019/10/29/memoires-dhadrien-marguerite-yourcenar/
aujourd’hui avec les autofictions il y a un tas de personnages qui mentent et ce font passer pour ce qu’ils ne sont pas.
J’ai un pote, prof d’histoire géo dans un collège, il aime la photo, un jour il croise une femme, une écrivaine, la reconnait, quand elle lui demande son métier il lui dit pas qu’il prof dans un collège : il se fait passer pour un paparazzi sans foi ni loi, avide d’aventures et d’images ! ça n’a pas loupé : elle en a fait un livre ! Elle pensait qu’il voulait qu’on connaisse son destin, sa vie à la fois tragique et futile, comme les stars qu’il traquait, alors que ce type mène une petite vie tranquille de prof de collège.
et quand je lui ai demandé pourquoi il avait fait ça ? il m’a répondu : si les auteurs ne sont plus capables de pondre des fictions il faut bien que leurs personnages s’en chargent à leur place !
Livres — surtout autobiographie courtes —, chansons, YouTube-philosophes, la vague déferlante de produits « confiCovid-19 » commence à profiler à l’horizon : la bêtise à son état le plus avancé. Il y a de bon que l’on peut repondre ‘merdre !’ aux ridicules invitations à dépenser.
photographie
« That phrase, “Silent General,” is pregnant with potential meanings. Does it represent anything in particular to you?
I love the fact that Grant was an average man; you would not think of him as someone who would distinguish himself. I have always been interested in the idea of a somewhat average guy who surpasses expectations and goes on to really make a difference.
Those two words really leapt off the page when I first came across them. Together, the idea of silence and, not the ranking commander, but the notion of generalization, resonated with the deeper themes I’ve been interested in. There is a juggling act between the two ideas that can be edifying. Photography is a kind of silence that is not silent. While the medium is all about depicting specificities, these depictions can convey trite generalizations which are not necessarily better than silence. In a way, the title encapsulates the struggle in the fight against generalization and simplification.. I feel a great kinship for Specimen Days and for the work of any artist who is interested in approaching a political moment in ways that exemplify not just a subjectivity but also a crystalizing specificity that I believe is very different from rhetoric or propaganda.
In the past, you’ve said that you’re drawn to “worlds that are complete, inclusive, and integral while not necessarily without conflicts.” As a result, your bodies of work have felt contained, in a sense. Perhaps because of the nature of the project, “Silent General” feels wider in scope, even a little more abstract. At what stage are you in with this series? Is there an end in sight?
Trying to figure out when a project is finished is a big deal. At a certain point things become repetitive. I never thought of this before. Previous projects maybe had a second-person point of view. “Silent General,” like Whitman in Specimen Days, is more about my struggles as an author in the contemporary world. The work is not about me but it is about allowing my feelings, curiosities, and failures to be more present.
inPeople
‘History Doesn’t Move in a Straight Line’: Photographer An-My Lê on How Pictures Can Help Us Keep Up With a Rapidly Changing World
The photographer’s first career survey is on view now at the Carnegie Museum of Art.
https://news.artnet.com/art-world/an-my-le-interview-1879524
quand il n’est pas la cible un libéral est libre rénateau..retiens toi de voter 5*
je préfère attendre la sortie du film sur Netflix sur la relation entre Surgisphère et Lancet avec Mark Wahlberg et Clive Owen.
il y a un tas de personnages qui mentent et ce font passer pour ce qu’ils ne sont pas
keupu essaie de lançer son cinquante nuance de konnerie..le cleusteur
J’aspire. Je hume
dédède communique havec mon larbin sur les écosystèmes à leur cul
film sur Netflix sur la relation entre Surgisphère et Lancet avec Mark Wahlberg et Clive Owen
et aussi greubou dans le rôle de Raoult.
greubou : toi t’es un poseur, non ?
t’auras passé ta vie à faire le poseur
t’aurais même pu travailler chez Leroy Merlin pour poser les parquets.
recette de canard à l’oranaise
prendre un canard goye..le laver à l’eau de javel..y ajouter de la coriandre..beaucoup décorce d’orange
dpuis qu’on a pu bzoin dnetoyeur de chiottes à la lame de rasoir keupu qui ‘hait jésus’..hait aussi canard vécé
greubou toi ta bio c’est pas 50 nuances de conneries journalistiques, c’est 50 mille !
#Il y a de bon que l’on peut repondre ‘merdre !’ aux ridicules invitations à dépenser.
Et dans ce cas, il y a un hasard objectif, qu’elle vous revienne dans le nez.
« Leiter se laisse guider par le hasard »
le gout du hasard qui remplit mes fouilles qu’il dirait baroz
@ comment vous expliquer que le hasard ce n’est pas l’accidentel ?
le hasard fait bien les choses..’moi’ qu’il dirait keupu..et laxydent..mal:pédro
« Alors que le hasard on y peut rien, ça vous tombe sur la tête au moment même on l’on ne s’y attend pas. »
Tres très con
..keupu c’est le con optimisss..et tèrezoune..la pessimiss..de tout pour faire un monde
« Il arrive que des personnages de romans ou de récits se rebellent. »
havec lassouline ça phinit toujours par des milous qu’hanculent des tintins
@phil
Vous avez raison cette censure sur mes posts est peut-être encore un sale coup que me fait Augustin, encore coriace 57 ans après
je vais essayer de faire repasser le post dont il ne veut pas, mais celui-ci étant une réponse à une interpellation ancienne, il perdra de son intelligibilité si par chance il s’echhappe du purgatoire
…lundi 8 juin 2020 à 13 h 12 min.
…
… techniques de » photo trucages » 1973, et autres » effets spéciaux aux trucages » 1971,…
…
…deux livres de Pierre Monier, aux Publications Photo-Cinéma Paul Montel.
…
…en plus,…la buée, directe,…ou par écrans de diapositives de buées variables à l’infini; posé sur la photo ou devant l’objectif, et ou photographie-dia en sandwich,…aux choix,…
…
…il en est autrement, de certaines photos, plus que splendides, jamais vues, ou publiés ; bien sur, il faut coïncider les préparatifs, pour y accéder,!…
…un autre monde captivant,!…
…le hasard ? et ses secrets,…l’art,…
…envoyez,!…
Je lis ce commentaire:
« je vais essayer de faire repasser le post dont il ne veut pas, mais celui-ci étant une réponse à une interpellation ancienne, il perdra de son intelligibilité si par chance il s’echhappe du purgatoire »
Plusieurs réflexions.
Perte de l’intelligibilité provient du fait que les commentaires ne sont plus horodatés.
Auquel cas il eût été simple pour la compréhension, de faire référence à tel ou tel commentaire évitant la fastidieuse contextualisation de la réponse.
Cette suppression de la datation des commentaires, elle est délibérée, et n’a rien à voir avec un paramétrage du logiciel informatique qui permet que vous appelez la censure; paramétrage évidemment configuré par l’hébergeur du blog, et / ou l’hébergé.
Donc, en effet cette suppression de la datation des commentaires provoque leur obsolescence, leur inutilité plutôt, sitôt leur envoi fait, ou disons, tous les 200 commentaires.
Favorisant encore plus une l’instantanéité, qui n’a plus rien a voir avec une argumentation.
Favorisant encore plus un bruit de fond, des commentaires de commentaires de commentaires, qui pour ma part, ne me convient pas.
Un écho erratique et chronophage. Voilà.
Mais si plus qu’une réaction émotionnelle ce commentaire sur le Grand Meaulnes qui n’est pas paru, était une approche littéraire d’un personnage de fiction, une histoire de cocus, alors ce serait bien de prendre le temps, du pour, du contre, etc.
je crois avoir compris
mon post contenait un aveu:celui de mes mensoges destinés a me fabriquer une image valorisante , bien loin de la réalité .
La révélation d’une telle posture de la part d’une fidèle ,entraînant des lors les soupçons de comportements comparables chez les autres habitués, aurait jeté sur ce blog un discrédit que Passou ne pouvait tolérer
S’agissant du « baiser cloacal » (ou baiser de Judas, comme il en a été question sur l’autre blog. Je n’ai jamais lu de choses à ce sujet dans les mémoires d’Hadrien… Et je ne vois pas pourquoi les intéressants pets du chat de Yourcenar auraient droit de cité icite. En revanche, il en est pas mal question du baiser cloacal dans le roman de Lucie Rico (le chant du poulet sous vide, POL). Du coup, on se sent un rien obligé d’aller chercher des infos pour etalii à ce sujet, qui, sauf erreur, ne nous a encore jamais parlé de cette grave problématique propre à la reproduction du monde aviaire (je pense ; c’est ça ; voilà ; je cite).
/Par exemple, chez les espèces sans pénis, le sperme est stocké dans la seminal glomera qui se situe dans la protubérance cloacale avant la reproduction. Les canards, les oies, les autruches ont par contre un pseudo-pénis érectile rainuré qui est une « évagination » du cloaque. La rainure facilite le transfert des spermatozoïdes dans l’organe génital femelle/.
Bon, je mettrai le lien ultérieurement car pour l’instant, il passe mal, le robot est un peu perplexe. Merci de patienter. A bientôt.
Les mots cloués sur les images ne sont pas toujours les plus pertinents.
Il est vrai que le rdl ne s’est jamais expliquée sur la suppression de l’horodatage des commentaires. Ce qui laisse s’invaginer pas mal d’hypothèses complotises. Je vais essayer de supplier Passoul de s’en expliquer, par le biais d’une pétitition qui devra être signée au moins par 30 des erdéliens sur lesd 50 réguliers. Car nous en souffrons tous.tes Merci.
(j j.j – st médard, du 8.6.20 à 14.25)
@phil
je n’aime pas voir mon pseudo ecrit comme vous le faites ,ce qui lui donne un air de se réclamer a la fois de l’état islamique et d’une marque de lessive
Marie Sasseur dit: Un bon menteur , surtout
»
terezoune et pedro cé starsky et hutch
les 2 flyques à la reuchèch du vréhédubo
Il serait grave de confondre St Augustin, chef de la Patristique, avec Augustin Meaulnes, créature d’un saint Troufion. Mais on finit par…
Moi non plus je n’aime pas du tout DU TOUT la façon dont on écorche en permanence mon pseudo pour mumilier. Comme si moi, je me permettais de ne pas expliquer mes sigles aux gens.
Quand redeviendrez-vous sérieux, JJJ ? Mais je le suis des plus, voyez.
Vazy ducon, je ne suis plus là, tu mets tout cela sur répondeur, pour les autres, qui dorment devant leur écran,
et en français, s’il te plaît.
Là où je vote, bouguereau, il y a des hôtels 5 ⭐️ ; mais, même en cerchant bien, pas de partis 5⭐️.
j’ai_ compris comment ça fonctionne dans la tête à JJJ aujourd’hui;
il a parlé de tête à claque (le bordel of course),et de pétition pour « our cloak »
sur que c’est in OS (obsédé sexuel)en fugue de son milieu de HP(too happy people) qui me reste en travers de la gorge;
happy days
d’abord on ne dit pas « ducon » mais « ducon-la-joie »
Marie Sasseur dit: Vazy ducon
»
qu’est-ce que tu traites les gens de menteur !
menteur de quoi ? t’as tes preuves ? tu as mené ta petite enquête de gestapiste ?
ducon… j’y crois pas cette grosse conne !
Je lis:
« Les mots cloués sur les images ne sont pas toujours les plus pertinents. »
Suivi d’une photo d’un parapluie.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Que Renato a foiré son stage chez le docteur Hermann Rorschach.
Que Renato rivalise avec Passou pour le titre de roi de la prétention. Heu préterition
Dear Dhash, l’acronymite de ce blog vous a permis de nous rappeler cette étonnante affaire J3, Jules et Jim affamés d’après seconde-guerre. mais effectivement dhh, personne n’oserait donner du YDG à Yvonne de Galais.
si ça c’est pas de la « pose » qu’on me dise alors ce que c’est…
même l’ane de clopine,diego, se révolte
« Le créateur des Têtes à claques, Michel Beaudet, publicitaire de métier, voulait originalement créer une émission éducative pour enfants en créant des animaux avec de la pâte à modeler. Ces animaux auraient raconté leur vie, leur habitat naturel et d’autres informations sur eux avec quelques gags enfantins. Il a sculpté des grenouilles et, après des tests, s’est amusé à les faire péter dans l’eau. Après avoir montré le résultat à ses proches, ceux-ci furent plus amusés par les grenouilles qui pètent que par l’idée originale3.
Le site fut créé le 16 août 2006 par Beaudet, qui commenta :
« Les Têtes à claques sont un accident. Je me suis vite rendu compte que 90 % du temps, les gens qui font de l’animation en volume ne font qu’animer des bouches et des yeux. Alors, j’ai commencé à faire des tests et comme je suis très paresseux, je me suis dit que j’allais filmer mon visage et ensuite mettre ma bouche et mes yeux sur les bonhommes en pâte à modeler. »
Le créateur était impressionné par la technique d’animation en volume utilisée dans le film d’animation Chicken Run, et décida de s’en inspirer3.
Michel Beaudet a alors envoyé plus d’une cinquantaine de courriers électroniques à des amis et à des collègues publicitaires. Un mois plus tard, en septembre 2006, le site comptait 500 000 visiteurs uniques, et en novembre de la même année, le site en comptait plus de 3,2 millions de visiteurs uniques4.
Popularisation
Au départ, le créateur recevait des offres de compagnies téléphoniques et de stations de télévision, à un tel point qu’il a dû engager deux assistants, Hugo Caron et Simon Parizeau, pour l’aider à la production des clips et du site dans sa maison de Boucherville. L’idée d’un DVD des Têtes à claques fut également envisagée et sa sortie, programmée pour Noël 20075, fut finalement avancée pour novembre 2007 ».
Je lis ce commentaire, nous sommes le 8/06/2920, il est un peu plus de 15h:
« qu’est-ce que tu traites les gens de menteur !
menteur de quoi ? t’as tes preuves ? tu as mené ta petite enquête de gestapiste ? »
Déjà tu n’es pas » les gens », ducon.
Oui, tu es un menteur.
Les preuves que tu t’es arrangé pour avoir le trombinoscope des poseurs de kz rdl ?
Demande-les à ceux qui t’ont envoyé leur selfie, pensant participer à un jeu. Les pauvres. Un jeu de massacre.
Dis-toi que j’ai été la première à déceler que tu te répondais à toi-même dans les commentaires, sous différents pseudos.
J’invite ceux qui suivent ce blog depuis plusieurs années à se reporter à » brèves de blog », un petit bouquin de Passou.
Pour moi ça a été une evidence, alors tes turpitudes ducon, ne m’amusent pas.
Tu mettras cela sur le compte des révoltés du commentarium.
programmée pour Noël 20075
nous sommes le 8/06/2920
Tout ça, c’est du futur antérieur.
sur Diego, pour mémoire , sur le monde;
. Myriam Anissimov, qui a publié en 2004 une biographie de l’écrivain (Romain Gary, le caméléon), raconte qu’il tremblait d’inquiétude pour lui. « Un jour, alors que Diego, âgé de 13 ans, avait un simple bleu à un genou, il a tout laissé tomber pour le conduire aux urgences. »
Mais Romain Gary restait dans son univers, celui d’un écrivain reconnu, ombrageux et embarqué dans une mystification littéraire sans égale : la création d’une autre oeuvre sous le nom d’Emile Ajar. Cela lui vaudra de recevoir deux fois – ce qui est unique –
C.T VIENT DE NOUS PARLER DE SON GENOU
« Mais Romain Gary restait dans son univers, celui d’un écrivain reconnu, ombrageux et embarqué dans une mystification littéraire sans égale : la création d’une autre oeuvre sous le nom d’Emile Ajar. Cela lui vaudra de recevoir deux fois – ce qui est unique –
C.T VIENT DE NOUS PARLER DE SON GENOU »
-Heu, de quel cerveau malade…
– Celui du dr Lecter.
treve de « révoltés du commentarium » .
Les Révoltés du Bounty (Mutiny on the Bounty) est un film américain de 1935, réalisé par Frank Lloyd. Le film a obtenu l’oscar du meilleur film en 1936, et a été sept fois nommé par ailleurs : pour l’oscar du meilleur réalisateur, du meilleur montage, de la meilleure musique, du meilleur scénario, et trois fois pour l’oscar du meilleur acteur (Laughton, Gable, Tone)
la MSSc’est un bounty comme on dit
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« C’est un refrain de Céline Dion qui, malgré sa « platitude abyssale », saisit un jour Anne Pauly, lui saute « à la figure comme un animal enragé » : « Mais avant tout, je voudrais parler à mon père ». Anne Pauly vient de perdre le sien. Alcoolique, violent, l’homme les a fait vivre, sa mère, son frère et elle, dans « une ambiance de guerre civile ». Mais il aimait aussi feuilleter des livres sur le tao ou des poèmes de François Villon dans son fauteuil Everstyl, lui, l’ancien programmeur informatique venu de la classe ouvrière, l’ex-ivrogne unijambiste rattrapé par la maladie et la solitude.
D’une matière qui pourrait verser dans le misérabilisme, Anne Pauly extrait le sensible et même le burlesque, comme dans la scène de préparation de la messe d’enterrement, digne des comédies italiennes des années 1970. Elle s’acquitte avec panache et tendresse de la mission qu’elle s’est donnée : « honorer [l] a mémoire de vaincu » de son père, lui érigeant, avec ce premier livre, un beau et modeste monument au mort. »
L’Obsolète
Bof, qu’elle garde son monument socialo communiste, unijambiste, ex ivrogne et programmeur informatique qui lisait Villon dans son fauteuil Everstyl.
Je préfère Céline, son espace infini, et mon papa, et le bounty a la noix de coco.
soyons sérieux comme dit hamlet:
Mensonge et démocratie
À propos de : Sophia Rosenfeld, Democracy and Truth : A Short History, University of Pennsylvania Press
https://laviedesidees.fr/Mensonge-et-democratie.html
Que des détraquées.
Je me faisais cette réflexion, l’autre jour, en relisant un passage du journal de Kafka, car pour lui la recherche d’un modèle, alors qu’a son avis il ne correspondait pas lui-même, aux attendus sociaux de son époque, était importante:
Je recherchais quelles affinités littéraires je pourrais trouver dans la litterature actuelle,des personnages de femmes, bien de leur temps, affranchies, je n’en ai pas beaucoup à citer. Rien . Que des cassoc’.
Ici sur la rdl, les bouquins présentés par Passou, dans la mesure où ils comportent des personnages féminins, celles-ci sont toutes des détraquées. Avec un lourd handicap psy.
Ou alors il faut remonter a Mme Lafaillite.
Gabrieliana :
Voyons, Marie Sasseur, essuyez vos lunettes, je vous en prie…
Il n’y en a jamais eu autant, et d’aussi peu ambigües.
Trois femmes puissantes…
Tous les personnages féminins de Djian…
Les femmes qui émaillent les livres de Lydie Salvayre (une grande !)
Et celles de Nothomb…
Bref, bref, vous vous égarez, là.
Ce qu’on peut reprocher par contre à la littérature contemporaine, c’est le peu de véracité des personnages masculins, paumés, ballotés (certes cela ne leur fait pas de mal, wouarf) mais figés de toute façon dans des rôles stéréotypés.
Où sont les braves types, en quelque sorte ?
Au cinéma, on en a quand même quelques uns, Darroussin les incarne généralement.
Mais en littérature…
Vous allez, je l’espère bien, pulvériser mes remarques – à l’aide d’arguments précis, hein. Et documentés…
(sourire)
Et Alii convoque à la fois mon âne et mon genou.
Mais que leur ont-ils fait, grands dieux ???
@ j’ai_ compris comment ça fonctionne dans la tête à JJJ aujourd’hui;
Enfin quelqu’une qui a comprite mes problèmatiques sexuelles animalistes. C’est ça. J’espère, voilà, car de mon côté, voilà, j’ai pas encore comprite, c’est ça, cette sorte de méduse aux ventouses taxifoliées, voilà, qui barre dans tous les sens. Un genre de voilà,… Marie-Chantal de La Trifouillette-Rabutin.
NB / Les autres Jean DuconT et DuglanD…, ne vous sentez pas visés plus que ça par les OSDV (Ouvrières Spécialisées Détraquées du Vagin) ! Ma Soeur n’en fait pas partie…, à son grand désespoir. Mais sava pas tarder.
« Bref, bref, vous vous égarez, là. »
Non, rien de cette liste de pret a poster ne m’intéresse.
Salvayre c’est une plaisanterie je suppose, pourquoi pas la lmere Ernaux tant qu »on y est ?
Seule l’évocation des personnages de Nothomb pourrait montrer que vous la citez sans l’avoir lue, et j’aimerais bien savoir auxquels de ses personnages féminins, « bien de leur temps et affranchies », vous faites exactement référence ?
( je vous aide : non Jesus n’était pas une femme, mais Marie-Madeleine, oui)
Aarf, vous m’avez fait oublier Jean Ph. Toussaint !
Le modèle parfait de détraquée ? Cette Paule qui écrivait les biographies des poulets qu’elle allait liquider, en hommage à sa mère. A un stade artisanal, puis industriel, le processus lui échappant. A force de vouloir être dans leur tête… et de n’être pas sûr -la fin est tellement déprimante comme le capitalisme, on la sentait bien arriver-, Paule se tire un balle. Elle avait fini par prendre Louis pour Aval.
Quand je vous disais que les personnages de poulets qui partagent votre couche finiront par se révolter et répandre les parasites à la RDL au point d’amener tout le monde au bord du suicide, personne n’aurait voulu me croire. Alors, si vous croyez que je mens, lisez Lucie RICO, Pass.oul, c’est un ordre ! Vous verrez, vous serez édifié par la littérature néo post exotique qu’il vous urge de nous faire découvrir.
Et pourquoi pas la « mère Ernaux », comme vous l’appelez avec un mépris d’autant plus affiché qu’elle doit être précisément votre contemporaine ?
Certes, elle s’est parfois égarée…
Mais la fillette de « La Place » est tellement affranchie (de son milieu social, tenez) et de son temps qu’elle ne peut servir à votre brindille d’arguments, là.
Vous méprisez également Salvayre… Et pourtant, dans « pas pleurer », que de portraits de femmes parfaitement aboutis…
Si vous étiez un tant soit peu aimable (mais cela demanderait tant de temps de vous ôter vos épines qu’autant épiler un hérisson), je vous proposerais bien le jeu des portraits dans l’escalier.
L’accroche de portraits dérivés des héroïnes de la littérature, que l’on découvre au fur et à mesure qu’on gravit les marches vers les degrés supérieurs…
Mais vous êtes rouillée dans votre grincerie, et ne savez même plus détecter le sens du vent.
Hélas, car vous me semblez érudite, et plus avancée, je l ‘avoue, que je ne pourrai jamais l’être.
Bref.
Ah si il y avait bien Janina Doucheyko, et si on va dans le domaine etranger, là c’est moins étouffant. On respire un peu un autre air.
Pas lu la question?
( Pour Nothomb) j’aimerais bien savoir auxquels de ses personnages féminins, « bien de leur temps et affranchies », vous faites exactement référence ?
Marie Sasseur dit:
Les preuves que tu t’es arrangé pour avoir le trombinoscope des poseurs de kz rdl ?
Demande-les à ceux qui t’ont envoyé leur selfie, pensant participer à un jeu. Les pauvres. Un jeu de massacre.
Dis-toi que j’ai été la première à déceler que tu te répondais à toi-même dans les commentaires, sous différents pseudos.
J’invite ceux qui suivent ce blog depuis plusieurs années à se reporter à » brèves de blog », un petit bouquin de Passou.
Pour moi ça a été une evidence, alors tes turpitudes ducon, ne m’amusent pas.
Tu mettras cela sur le compte des révoltés du commentarium.
»
wow ! le mot « poseur » vous a ramené aux portraits des intervenautes sur le blog de Dexter ?
non, ce n’est pas dans ce sens que je parlais de « poseur », cela n’avait rien à voir avec ces portraits. c’était « poseur » dans la façon d’écrire les commentaires, vous voyez ? des gens qui prennent la « pose ».
pourquoi écrivez-vous : « ceux qui t’ont envoyé leur selfie, pensant participer à un jeu. Les pauvres. Un jeu de massacre. »
ce n’était pas un jeu de massacre, quand ça c’est fait à l’époque c’était sincère et bienveillant. maintenant ce ne serait plus possible, parce que je suis moins bienveillant, quant à la sincérité maintenant je m’en bats l’oeil. mais pas à l’époque, vous comprenez ? les gens changent : pas possible aujourd’hui, mais possible à l’époque.
les gens changent, il faut leur accorder ce droit, je vous parle en terme de droit parce qu’un plus de vous prendre pour un flic vous nous faites aussi le tribunal, le procureur, la milice : la totale quoi !
ce blog est devenu clopinesque : on n’y croise que des paranos.
si je peux me permettre : contre la paranoïa le remède c’est pas la chloroquine c’est le lithium !
@ [Je préfère Céline, son espace infini, et mon papa, et le bounty a la noix de coco].
Quelle chochotte, cette BavaSSoeur ! Ignorante du père de la science politique à la noix !
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Boutmy
@ – Les « critiques » n’ont rien compris à ce bouquin, une fois de plus. J’aurais mieux fait d’exercer ce lumineux métier depuis longtemps, j’aurais sûrement fait avancer la vraie littérature. On n’en serait pas là ! C’est lamentable, cette déshérence collective. Faut tout reprendre à zéro, maintenant!
#si je peux me permettre : contre la paranoïa le remède c’est pas la chloroquine c’est le lithium !
Et moi contre l’intox, je conseille une appli très simple: zapper tes commentaires.
Un personnage qui ne pourra plus se révolter, le père du premier « roman » d’Anne Pauly : « Avant que j’oublie… »
Si les fils parlent de leurs mères, les filles se serait plutôt le père ?
https://twitter.com/maisonpoesie1
@ je vous parle en terme de droit parce qu’un plus de vous prendre pour un flic vous nous faites aussi le tribunal, le procureur, la milice : la totale quoi !
Ne mélangez pas les genres, Dexter. Le keuf judirique (sic) c’est moi. Pas vrai, terézoune ?
hamlet, tu peux me rendre les photos intimes que je t’avais fait parvenir ?
« Un personnage qui ne pourra plus se révolter »
son père est mort
Excellent.
Allez, une dernière petite lichette, pour celzéceusses qui voudraient bien nous suivre. Quid, Paul Edel, vous qui êtes toujours à l’affût de la post modernité ? Bàv,
Reste à savoir si Paulin a des freres et soeurs.
C’est toujours la que les emmerdes judiciaires commencent, en général, quand l’un de la fratrie commence a dauber.
C’est un genre freudgien qui plaît beaucoup, Moix, Bellegueule. Que des bons.
comment vous expliquer que le hasard ce n’est pas l’accidentel?
Pat V dit
l’accident ça peut se provoquer alors que le hasard…
Pat V dit
Comme tous les gens qui trempent dans l’escroquerie des faux arts tu utilises les mots à ta guise et tu essaies de leur faire dire ce que tu veux. Mais les dictionnaires existent, mon pote.
Définitions
Événement fortuit qui a des effets plus ou moins dommageables pour les personnes ou pour les choses : Accident de la route.
Événement inattendu, non conforme à ce qu’on pouvait raisonnablement prévoir, mais qui ne le modifie pas fondamentalement : Un échec qui n’est qu’un accident dans une brillante carrière.
(Larousse)
Que je sache « fortuit » et « inattendu » est l’événement qui ne se provoque pas. Si on fait une photo dans la vapeur et on attend les effets, il n’y a pas d’accident, il y a ignorance des effets – qui sont en bonne partie prévisibles, d’ailleurs.
L’excellent organiste hongrois Xaver Varnus joue sur le célèbre Cavaillé-Coll de Saint-Sulpice le très beau Prélude, fugue et variation op. 18 de César Franck
En creux, Marie Sasseur, « en creux », si j’ose dire par rapport à l’anorexie que Nothomb parcoure, et qu’elle décrit comme l’injonction qui lui fut faite…
Et d’ailleurs, si vous êtes bien la partie droite de la langue bifide qui oeuvre, sous couvert de sauce piquante, sur le web et ici, question réponse conditionnée à l’injonction de minceur extrême, vous vous posez là vous aussi, pas vrai ?
Je lis: « En creux, Marie Sasseur, « en creux », si j’ose dire par rapport à l’anorexie que Nothomb parcoure, et qu’elle décrit comme l’injonction qui lui fut faite… »
Comprends pas.
Pourtant la question est toujours là, sans creux ni bosse:
( Pour Nothomb) j’aimerais bien savoir auxquels de ses personnages féminins, « bien de leur temps et affranchies », vous faites exactement référence ?
chère Clopine
Puisqu’il me faut vous répondre, fut-ce tardivement, non je ne passe pas mes journées avec les Saints, et oui, Hugo est une vieille passion. La différence entre vous et moi, c’est que vous savez sans regarder le texte, tandis que je préfère y recourir. Le problème que vous souleviez était cette fois passionnant, peut-être, m’a-t-il semblé, un peu vite résolu, ce pourquoi je me suis livré hier et aujourd’hui à un réexamen de la fin et du reliquat dans l’édition Massin. Reste que le problème est complexe, c’est le « Contremaitre » qui vous le dit!
JJJ me cherche -gentiment-des pouilles avec des Jésuites, mais il ne s’agit pas du tout d’ultramontanisme fut-il inconscient. Je pense simplement, peut-être aurais-je du le dire, que Valjean avant la métamorphose n’est pas très différent d’Hernani. Le milieu, la condition, sont autres, mais les deux peuvent dire « Je suis une Force qui va ». tout le problème pour Hugo et son temps étant d’orienter cette force. L ‘Education opposée à la prison école du crime dans Claude Gueux, et ici, une espèce d' »Ascension dans les Ténèbres », pour reprendre un titre de « Dieu ». Que cette ascension croise au plus profond d’ Hugo la croyance en une autre vie n’est pas niable. Qu’il s’agisse d’un au-delà Chrétien n’est pas soutenable non plus. Sans doute une persistance des âmes renforcée par le spiritisme, Mais aussi le nouveau rapport à la mort créé dans les iles, ou Hugo, dit son fils Charles, « joue un role biblique » face à « des proscrits qui se mangent en pleine mer ». Prendre la parole sur des tombes, prêcher la Résurrection sans tomber dans les cultes établis, ce qui, quand on est un lecteur de la Bible depuis l’Enfance, s’apparente à un exercice de haute voltige. Le roman, plus que les Discours, garde l’emprunte de ce Christianisme résiduel.Alors oui, l’avant-dernier chapitre est titré « Nuit derrière laquelle il y a le jour » oui, Hugo , qui n’a pas eu la chance d’avoir Clopine comme directrice d’édition lui,y fait dire à Valjean montrant le Crucifix, « Voila le grand martyr », et je doute qu’il le confonde avec Monseigneur Myriel. Pour reprendre la métaphore clopinienne, l’un est le Boss, l’autre l’employé. Quant à l’Ange, à la fois présent dans la Bible, Dieu, et La Légende des Siècles, il apporte la touche presque finale.
J’ai parlé de Christianisme résiduel: « Grand martyr » est admis par tout le monde et n’engage pas Hugo dont « la Fin de Satan » sera posthume. Le Journal d’Adele II montre un détachement dés 1853-54 vis-àvis du surnaturel chrétien. Il reste que le détachement n’a pas encore eu lieu. Les pages sur le Couvent de Picpus, ou Valjean trouve refuge, sont inconcevables après le poème anti-papal de Mentana. C’est cela aussi les Misérables: un roman de l’ entre-deux entre décrue de l’emprunte chrétienne, mais avant la rupture qui intervient quelques années plus tard. Il n’est pas défendu d’être honnête avec les textes que l’on aime bien.
Bien à vous.
MC
Jazzi dit: hamlet, tu peux me rendre les photos intimes que je t’avais fait parvenir ?
»
avant de fermer le blog j’avais tout renvoyer à chacun (parce que cela ne m’appartenait pas) avant de tout effacer.
Je m’étais fait une réflexion très simple de lectrice:
« Je recherchais quelles affinités littéraires je pourrais trouver dans la litterature actuelle,des personnages de femmes, bien de leur temps, affranchies, je n’en ai pas beaucoup à citer. Rien . Que des cassoc’. »
J’ai eu en retour pour des personnages féminins bien de leur temps et affranchies: les personnages féminins de Nothomb.
Je demande lesquels.
C’est pas compliqué d’en citer, pour qui l’a lue et de développer, puisque cette proposition a été faite.
Mais non, ici c’est toujours pareil, du bluff et des egos, mon vieux, pas anorexiques , mais obèses.
Lire la réponse de Marc Court en écoutant C. Franck proposé par Pabloseventyfive, une perle de blog. Bientôt le centenaire du funeste traité de Versailles.
« J’ai parlé de Christianisme résiduel:
Et moi de la bonté du bas de laine de Monsieur Madeleine.
Cherchez l’erreur, qui fera que l’amendement Jean Valjean( c’est le sujet) ramène déjà tous les délinquants fiscaux face à leurs obligations et ensuite de voir pour l’équité.
D’un autre côté si payer des impots, c’est pour a chaque problème financer une appli, ou conserver des mandarins inutiles autant suivre l’amendement Thoreau !!!
« j’avais tout renvoyé à chacun »
C’est vrai, hamlet. Depuis je les ai dans un dossier de mon ordinateur…
Belle analyse, Marc Court !
Mais dans les tables tournantes de Jersey, Hugo ne dialogue-t-il pas avec le Dieu des Chrétiens ?
À propos d’accident ou de hasard, Pablo75 montre qu’accepter des accidents de photo peut se matérialiser par des «effets »; pourquoi pas; mais pourquoi écrirait-on alors «Leiter se laisse guider par le hasard », ce qui n’a rien à voir. Pourquoi ce Martin Harrisson écrirait-il les inexactitudes qu’un autre souhaiterait écrire.
« ( Pour Nothomb) j’aimerais bien savoir auxquels de ses personnages féminins, « bien de leur temps et affranchies », vous faites exactement référence ? »
Des deux ou trois romans de miss Nothomb que j’ai lus, je crois me souvenir que les personnages principaux féminins étaient du genre névrosées, comme elle !
#Des deux ou trois romans de miss Nothomb que j’ai lus, je crois me souvenir que les personnages principaux féminins étaient du genre névrosées, comme elle !
Oui, mais en l’occurence ce n’est pas l’avis d’un homosexuel militant lgbtqi qui modifiera ma lecture de Nothomb.
Et puis » nevrosé » c’est un adjectif purement freudo-erdelien QUE JE NE SUPPORTE PLUS.
J’ai bien aimé le personnage de Diane, dans l’un de ses derniers romans.
« personnages féminins, « bien de leur temps et affranchies » »
ça, c’est plutôt du côté de chez Beauvoir qu’il faut aller chercher.
Mais aujourd’hui ?
Outre Ernaux, Angot ou Desplechin ?
# »ça, c’est plutôt du côté de chez Beauvoir qu’il faut aller chercher. »
Non chez Momone il faut aller chercher les trans. Ceux qui sont devenus femmes. Pas comme dans la chanson, platement abyssale, de N Croisille.
Hugo ne dialogue-t-il pas avec le Dieu des Chrétiens ?
mainant c’est yavé lrebel dses 50 nuances de keupu..
Au fait l’auteur compositeur de la chanson platement abyssale de Celine Dion, qui a motivé Pauly, pour enterrer son paternel, c’est Modiano… Nan, je blague.
Quand on dit d’un artiste qu’il « se laisse guider par le hasard », on devrait savoir évaluer ses compétences techniques et théoriques aussi que son sens esthétique intuitif — curieusement, le hasard produit toujours des résultats cohérents avec la culture et les goûts de celui qui si abandonne.
QUE JE NE SUPPORTE PLUS
tèrezoune elle préfère ête à l’oalpé avec charcot et 50 nuances de carabin hautour..sommée de larguer une caisse sonore pour oui..et une vesse pour non
personne pour penser à la révolte des Cipayes et au capitaine nemo;Bloom vous en aurait parlé!heureusement quil nous reste le capitaine Assouline et Catherine Clément ,la reine pour dompter Clopine!
curieusement, le hasard produit toujours des résultats cohérents avec la culture et les goûts de celui qui si abandonne
..si ça fait des thunes..vlà lacréditation du grand chamane objectif
@ »curieusement, le hasard produit toujours des résultats cohérents avec la culture et les goûts de celui qui si( sic) abandonne. »
Apres des décennies en francophonie, ne vous laissez pas aller au hasard de la langue française, Renato. C’est une catastrophe. Cela réduit à néant tous vos arguments, déjà bien maigres.
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