Prescrire, dit-elle…
Pour une fois qu’on parle de nous, on ne va pas se gêner ! « Nous », c’est cet informelle société de lecteurs qui consulte régulièrement des blogs et des sites littéraires et, de fait, constitue une improbable communauté. Que cet agrégat aux contours invisibles fasse l’objet d’une thèse universitaire m’a toujours paru aussi loufoque qu’excitant. L’universitaire polonaise Aneta Bassa ne s’est pas découragée pour autant : elle s’est immergée depuis des années dans les plis et replis de la Toile littéraire française, ce qui vaut déjà un coup de chapeau dès lors que l’on prend la mesure de l’épreuve subie. Elle en a donc tiré une thèse de doctorat en littérature française sur « Les mutations de la critique littéraire en France à l’ère du numérique : sites et blogs littéraires, nouvelles formes de prescription et de débat ».
La soutenance, sous la double tutelle de la Sorbonne (Littératures française et comparée) et de l’Université de Varsovie (Institut d’études romanes), s’est déroulée le 12 juin dernier à la Maison de la recherche à Paris. Envoyé spécial permanent de la « République des livres » sur le front de la nouveauté, je ne pouvais décemment manquer ce rendez-vous avec nous-mêmes. Quatre heures passionnantes, instructives, édifiantes à analyser une quinzaine de blogs d’écrivains (notamment Près, loin de Paul Edel, Stalker de Juan Ascensio, Confitures de culture de Pierre Jourde, Le Bateau livre de Frédéric Ferney, Lettres ouvertes de Raphaël Sorin, la République des livres…), des blogs de lecteurs (Sur la route de Jostein, Sandrine en promenade, Actu du noir, Livres et merveilles, Fin de partie, Clara et les mots, Dans la bibliothèque de Noukette…) des sites d’information littéraire (notamment Onlalu de Pascale Frey) et même, curieusement, des sites marchands (notamment Babelio). Puisque tout texte ne peut s’étudier en dehors de son support, comment se construit de la valeur littéraire sur le Web ?
De son propre aveu, « prescription » est le terme le plus récurrent de son enquête fondée sur des entretiens individuels et une observation du web littéraire- même s’il fleure bon le marketing médical, raison de plus pour l’arrimer à un imaginaire durassien. Il faut l’entendre comme une opinion exprimée sur la qualité d’un livre qui ne soit ni de l’auteur ni de l’éditeur, une opinion qui sélectionne et évalue. Or jusqu’à des temps récents, quel était le grand prescripteur, outre le libraire ? Le critique, dès lors que l’on ne balaie pas son honnêteté d’un revers de main et d’une formule à la Bourdieu (« La publicité et le critique sont autant de cas particuliers -du discours de célébration– séparés seulement par le degré de dissimulation de la fonction »). Au commencement était Albert Thibaudet. C’est lui qui dans Physiologie de la critique (éditions de la Nrf, 1930) a fixé les trois états de la chose : la critique des journalistes ; la critique des professeurs ; enfin la critique des écrivains. A cette « Triade de Thibaudet », ce qui ne manque pas d’allure, certains se demandent depuis l’émergence de l’interactivité en ligne, s’il ne conviendrait pas d’en ajouter une quatrième : la critique des lecteurs. Il y avait pensé dès 1930 en la définissant ainsi :
« Un libre faubourg, une banlieue, des maisons dans la forêt pour les formes de critique qui paraitront rentrer mal dans notre ville à trois quartiers »
Bien vu, Albert ! et avec un sacré temps d’avance. On se prend alors à rêver à la connexion de tours d’voire entre elles. Dans les articles savants et les thèses sur la question, car ce champ commence à être déjà bien labouré (dès l’émergence du phénomène des blogs il y a près de vingt ans, les sociologues du Laboratoire de recherche de France télécom s’y sont penchés), on parle de volontiers de « lecteurs profanes » ou de « critique profane ». Pourquoi pas, même si cela sonne étrangement étant donné la polysémie du mot. Il n’en demeure pas moins que l’interactivité a contribué à construire un discours critique du Web en libérant leurs voix. Elles tirent leur force de leur caractère collectif. Une donnée nouvelle, suramplifiée par un medium à la portée mondialisée, dont Aneta Bassa résume ainsi les effets :
« Il en résulte des formes de sociabilités littéraires numériques, dont les membres, par leur activité critique, créent non seulement une nouvelle force de prescription sur le marché du livre, mais ils contribuent également à la fabrication d’un canon littéraire alternatif. Le changement le plus significatif se traduit notamment par ces manifestations collectives de la critique contemporaine. Nourries d’échanges de lecteurs passionnés et renforcées par des résultats d’agrégations de données, pouvant être ainsi considérées comme le fruit d’une alliance de la subjectivité individuelle et de l’objectivité produite par la machine, elles transforment fondamentalement le mode de fabrication du discours critique actuel. “
C’est là que cette thèse apporte le plus à l’intelligence du phénomène. Moins sur la typologie des blogueurs eux-mêmes, qui tirent le plus souvent leur légitimité intellectuelle ou critique d’une longue pratique née en dehors du numérique dans les medias traditionnels, que sur le nouveau statut critique des internautes, des lecteurs, des commentateurs (même s’ils ne se définissent pas comme critiques). On ne s’étonnera pas de découvrir dans la bibliographie la présence d’une prochaine étude de l’auteure sur « Le commentaire, élément clé de la critique du web ? » (tout est dans le point d’interrogation).
Non sans avoir auparavant classé l’objet de son enquête en journal extime collectif (La République des livres, Prés, loin…), magazine littéraire en ligne (Onlalu) et bibliothèque de partage social (Babelio), Aneta Bassa analyse la nature de la conversation en ligne sous les blogs littéraires, de l’échange à propos du sujet du jour à la digression généralisée. Etant donné la richesse et la densité de l’enquête, conçue sous l’influence revendiquée des travaux de la sociologue Nathalie Heinich sur l’identité de l’écrivain, on comprendra que nous nous focalisions sur ses commentaires du commentarium de la RDL. A ses yeux, il ne fait aucun doute que leurs auteurs constituent une communauté, que l’étude de leur activité dans l’ordre du savoir profane depuis bientôt quinze ans « ne manque guère d’images de fraternité et de convivialité » et qu’ils se retrouvent quotidiennement pour le bonheur partagé de la conversation. Comment la qualifier cette communauté ? « Un cercle littéraire » plutôt qu’un forum démocratique en dépit du nom de baptême du blog.
« L’existence d’un groupe important de contributeurs fidélisés, au statut extradiscursif connu, produit une certaine hiérarchisation des voix instaurée de manière quasi naturelle. Contrairement à nos attentes, les liens entre les membres de cette communauté ne se construisent pas sur leur rapport au livre ou à la lecture, ni même sur leurs affinités en termes de goûts littéraires, mais c’est la conversation en continu qui crée et scelle leur communauté, celle de la famille virtuelle de La République des livres. »
Le partage crée une sociabilité. Quand on ne s’y engueule pas, on y recommande des livres, on y plaide le génie d’un auteur. On vient autant pour s’exprimer que pour apprendre, connaître, découvrir. L’originalité vient de ce que la recommandation est collective dès lors qu’elle s’inscrit dans l’espace des commentaires, celui où la proximité relationnelle est la plus forte et, on peut en témoigner à la « République des livres », la plus… intense, disons. Car contrairement à une idée reçue, notamment par ceux qui n’y mettent jamais les pieds, ce lieu n’est pas exclusivement gouverné par le hors-sujet, la haine de l’Autre, la volonté d’exclusion, le règlement de compte, l’insinuation gratuite, le harcèlement permanent, la délation à tous les étages, bref la violence sous toutes ses formes (sauf physique, et pour cause). Ils y sévissent bien sûr, mais comme dans la vie, seulement un peu plus car l’expression y est désinhibée grâce au pseudonymat. Si je défends ce chaos d’idées et d’émotions, c’est parce qu’il contient aussi des pépites, des fusées, des pistes, des analyses ; les bons jours, elles sont plus nombreuses que l’universel bavardage où les jugements au parfum de remugles. Aneta Bassa distingue parmi eux ceux, qui se targuant d’être de gros lecteurs, ce qui suffirait à se construire une compétence critique, prétendent au statut d’expert.`
« Nous avons pu observer à plusieurs reprises dans la République des livres que l’ethos d’expert s’affirme avec force et conviction notamment au niveau des énoncés.
Et ailleurs que sur la RDL, dans la blogosphère littéraire en général (827 blogs de lecteurs francophones recensés 2011) ? A la différence des autres réseaux en ligne, la recommandation collective n’a pas pour première finalité « de recommander des biens de consommation et des marques » lorsqu’elle s’exerce dans l’univers littéraire. Sauf exception, il s’agit de partager un enthousiasme pour un livre ou un écrivain, parfois de convaincre, non de vendre quoi que ce soit. Cette prise de parole, qui s’apparente à une prise de pouvoir par les lecteurs, joue aussi sur la méfiance envers la parole institutionnalisée ; il est vrai que la porosité éprouvée entre des médias et le pouvoir politique a glissé vers le mythe obsidional d’une collusion de toute parole médiatique avec tous les pouvoirs. Mais cette parole une fois prétendument « libérée » par les lecteurs même, qu’en font-ils ? D’après la thèse d’Aneta Bassa, ils marginalisent toute critique esthétique, formelle, stylistique au profit d’un résumé de l’histoire, du lien avec l’actualité et de la personnalité de l’auteur, faisant le plus souvent porter la prescription moins sur la valeur du livre que sur l’émotion provoquée sur le lecteur dans un mode d’analyse binaire J’aime/ ou J’aime pas. Est-ce la raison pour laquelle les chercheurs universitaires déplorent la réticence des maisons d’édition à l’égard des critiques amateurs et privilégient les critiques parues dans la presse papier ? d’ailleurs, c’est à peine si quelques éditeurs sollicités ont daigné répondre au questionnaire qu’elle leur avait adressé.
Et de citer un échange entre le lecteur profane Phil et le critique Jacques-Pierre Amette (Paul Edel de Près, loin) à propos de Hermann Broch et Thomas Mann, qui se poursuit sur l’art d’accommoder l’osso bucco puis la manière de traiter l’escalope viennoise. A l’appui de son analyse, elle cite par exemple les posts de Pablo 75 jugeant Ortega y Gasset « l’auteur le plus surévalué du XXème siècle en Espagne » (2013). Mais aussi ceux de Clopine, Azerty, DHH, Christiane, Janssen, ainsi que ceux des disparus Lazarillo, Maniatis, Widergänger, Sœur Marie des roses, La Vie dans les bois, une place à part étant assurée à Montaigne à cheval non seulement en raison de sa forte personnalité mais de l’effet produit dans la communauté par l’annonce de sa mort :
« Par cette note émouvante, l’auteur se joint à une communauté endeuillée. De fait, en tant que lecteurs, c’est la peine forte et réelle d’une famille en deuil que nous ressentons à la lecture des billets de tous les commentateurs. C’est d’ailleurs l’une des notes rarissimes où les posts qui vont lui succéder se rapporteront quasi unanimement à un seul et même thème, celui de la mort de l’ami perdu ».
Faut-il abandonner cette zone aux profanes et aux quelques experts qui interviennent de temps à autre ou au contraire plonger dans le bain et se laisser « emporter par un dynamique qui échappe au contrôle de l’auteur tant sur le plan relationnel que discursif » ? L’auteure cite souvent à raison le cas de Paul Edel, intervenant en permanence dans le commentarium de son blog, comme l’exception qui confirme la règle ; mais elle le fait à chaque fois en observant que ma pratique est contraire puisque je n’y interviens quant à moi que très rarement. Il se trouve que je me suis entretenu à plusieurs reprises avec elle lorsqu’elle travaillait à sa thèse, tant à Paris qu’à Varsovie. Et je regrette de n’avoir pas été plus disert sur ce point précis. Plusieurs raisons justifient mon absence volontaire : la « République des livres » me prend en moyenne trois heures par jour 360 jours par an, ce qui me paraît déjà bien assez ; il est plus facile de participer à une conversation en ligne quand un billet suscite 40 commentaires que lorsqu’il en entraine 1500 ; bien des questions qui me sont adressées sont si fantaisistes et loufoques qu’elles n’appellent pas de réponses ; eu égard au nombre de contre-vérités et d’infoxs qui y sont diffusés, on serait découragé à moins ; enfin, il me semble extravagant de répondre publiquement sous mon propre nom à partir de ma propre adresse sur mon propre blog à des interpellations souvent malveillantes, insinuantes, voire insultantes lancées sous forme d’injonction à répondre dans l’immédiat par des commentateurs assez lâches pour ne s’exprimer que sous un pseudonyme à partir d’une fausse adresse.
Pour autant, ce n’est parce que l’on assiste à une authentique réorganisation de l’espace critique en plein devenir sur la Toile que cela suscite une révolution dans les manières de faire de la critique. Après avoir analysé les interactions sur la blogosphère littéraire des experts, Aneta Bassa conclue au caractère toujours aussi « conservateur et élitiste » de la critique des livres. Autrement dit : cela n’a rien changé chez les professionnels de la profession. Et pourtant , une nouvelle force de prescription est apparue et le lecteur lambda a contribué par ses interventions, via l’agrégation de données, à la fabrication du canon littéraire. Ce qui n’est pas rien, non ?
On apprend au passage que l’expression « Journal extime » n’est pas née sous la plume de Michel Tournier (on s’en doutait un peu) mais sous celle d’Albert Thibaudet dans un texte de 1923 (on ne s’en doutait pas). Que sur feu le blog de Pierre Jourde, les commentateurs adoptaient volontiers une format épistolaire, avec ce que cela suppose de formules de courtoisie, ce qui ne manquait pas d’apparaître comme anachronique. Que les éditeurs ont été assez réticents à répondre à son questionnaire, renforçant ainsi l’idée qu’ils font peu cas de la valeur critique des commentateurs profanes dont la parole demeure perçue comme une masse confuse. Qu’il faut toutefois nuancer en précisant que les éditeurs de littérature populaire y sont sensibles car ils savent le rôle majeur joué par les réseaux d’amateurs dans la reconnaissance de genres littéraires tenus pour marginaux, donc méprisables. Toutes choses qui continuent, qu’on le veuille ou non, à la fabrique du goût.
Il est rassurant de constater à la lecture de cette thèse qu’au fond, s’agissant de ce qui fait le succès d’un livre, rien n’a changé depuis les années Thibaudet, il y a un siècle : la rumeur fait tout, avec son accumulation d’opinions, de jugements et d’évaluations émanant de différents supports. La rumeur ou encore le bouche à oreille rebaptisé buzz. On regrettera à ce sujet que des blogs d’écrivains tels ceux de François Bon (Le Tiers livre), Claro (Le clavier cannibale), Eric Chevillard (L’autofictif), d’Alain Mabanckou (Le crédit a voyagé), deJean-Louis Kuffer (Carnets de JLK), Pierre Maury (Journal d’un lecteur) et Michel Crépu (La Nouvelle revue française) aient été négligés, à peine évoqués ici ou là.
Cela dit, que l’on se rassure : Twitter, les blogs et bientôt Facebook, appartiennent déjà au passé. D’ailleurs, BibliObs a récemment supprimé l’espace qu’il consacrait depuis des années aux blogs invités (ce qui a permis à la RDL d’offrir l’hospitalité à l’un d’entre eux parmi les plus originaux, celui de Jacques Drillon). La génération qui vient, et déjà celle qui vient d’arriver sur la Toile, les ignorent superbement. Elles n’en ont que pour Instagram. Autrement dit la néantisation de la parole, du verbe, de l’entretien que nous sommes au profit exclusif de l’image de soi. En ce sens, il était temps que la thèse d’Aneta Bassa soit soutenue. Elle dégage déjà un doux parfum nostalgique, surtout lorsqu’elle se demande si le blog ne serait pas une résurgence du romantisme. Car nous avançons dans un monde où il y aura de moins en moins de gens avec qui évoquer la blogosphère littéraire. Un jour, nous pourrons dire que nous en étions. O tempo ô mores !
(« Le réchauffement climatique vu ces jours-ci du fjord de Inglefield Bredning, Groenland, photo Steffen Olsen ; « Oeuvre d’Anselm Kiefer » photo D.R. ; « Mer d’Aral » photo Carolyn Drake »)
1 495 Réponses pour Prescrire, dit-elle…
Ah, quelle nulle! c’est moi qui ait mis ce lien.
Je ne pense pas que la thèse d’A. Bassa , qui reste pour elle une formalité pour rejoindre la cohorte d’inutiles dans les alliances sponsorisees France against le reste du monde et inversement , ait vraiment saisi le potentiel romanesque de cette histoire qui marqua celle de ses « amis » de la rdl.
pauvrix, avez-vous lu ce roman de Chevillard, « demolir Nisard » ?
C’est avec plaisir que je lirai votre « rapport », vu que je peux l’avoir à portée de main, dans l’instant .
: on a parfaitement le droit de ne pas rire, ou de trouver lassantes ces variations sur la détestation.
ouf!
bonsoir
Et Al, j’ai idee que le jour où vous rirez franchement, ce sera comme le Dr Lecter.
un début d’auto critique, peut_être en soirée 200, la mulle de 19.37 ?
Elle observe, lit bcp, essaie d’objectiver quelque chose comme elle peut sans guère connaitre intimement les erdéliens, elle n’a jamais prétendu faire partie de la secte, mancrépuxa, et dieu merci pour elle. S’en tient au 1er degré de ce qu’ils disent quand ils parlent des bouquins et auteurs qu’ils aiment et détestent. C’est tout et c’est déjà pas mal… Quand on voit ce qu’il lui a fallu trier, la pauvrette. A eu du mérite, la pauvre fille AB, m’est avis !
C’est vrai Marie Sasseur, mais c est à cause d un differend avec une internaute très présente ici que Montagne à sa bordé la République des Libres.
C’est la Poétique de la critique littéraire de Florian Pennanech, publié au Seuil dans la collection de Gérard Genette. Sur le site de critique En attendant Nadeau, Éric Loret l’apparente à « une sorte de magistral Figures VI » comme une suite à la série de Genette qui s’arrête au chiffre V. Et il ajoute que « c’est aussi le récit des multiples expressions de la folie critique, totalitaire et autotélique : on y voit comment les commentateurs ne reculent devant rien pour réduire textes et corpus à leur lit de Procuste. Soit qu’ils en coupent des morceaux, en ajoutent, en déplacent, soit qu’ils réécrivent carrément tout. » Paradoxalement
https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/le-journal-des-idees-emission-du-mercredi-26-juin-2019#xtor=EPR-2-%5BLaLettre26062019%5D
Le 19h48 , usurpateur(*), animateur- violent- de la ligue du lol,sur la rdl connait bien les « libres » de l’HP.
Je ne peux plus invoquer « la clé usb », c’est un roman de la rentree que j’attends avec joie.
Sabordé
PRESCRIRE,c’est presque rire!
Candide je n’ai jamais fréquenté ce blog de dissidents de la rdl. Je pense qu’il est injuste d’attribuer cet échec à une seule personne , vu qu’il s’était ensuite barré sans laisser d’adresse à aucun(e)s de ses ami(e), si on repense à cette comédie qui s’est ensuite jouee sur la rdl.
Marie Sasseur : » sans laisser d’adresse à aucun(e)s de ses ami(e »
Ce n’est pas la vérité.
Candide, je pensais à ceux/celles des « libres » qui en ont fait beaucoup ici.
Jorge, un saludo de la part d’un pauvre bougre de libraire qui, à Lyon, a pu entendre un jour Roberto Juarroz, accompagné de son traducteur Roger Munier, lire sa poésie! Vous parlez autant de langues que le meilleur cuisinier du monde?
Marie Sasseur dit: 26 juin 2019 à 19 h 42 min
pauvrix, avez-vous lu ce roman de Chevillard, « demolir Nisard » ?
pauvrix doit être en train de faire comme moi, chercher dans sa bibli.
tempora mutantur ?
Pour ceux que le sujet passionne, F. Ciriez a écrit à peu près la même chose, sous forme de fiction drôle et salement méchante.
(Si l’on ne supporte pas la révélation prématurée des péripéties, ne pas ouvrir le lien mais chercher « Bettie Book » et le nom de l’auteur sur le site de En attendant Nadeau).
À Mme ou M de Nota, libraire à Lyon (cadeau):
« Todo comienza en otra parte.
No importa que algunas cosas
todavía estén aquí
y hasta acaben aquí:
aquí no empieza nada.
Todo esá siempre en otra parte
allí donde comienza. »
Roberto Juarroz, Decimotercera poesía vertical, 1993.
Candide, parlez-vous de moi quand vous évoquez « une internaute très présente ici » ?
Soupir.
Je voudrais dire quele « différend » en question ne l ‘était que par ricochet. En fait, j’avais(sans doute brutalement) renvoyé à la figure de Soeur Marie des Roses les incohérences et absurdités qu’elle tirait de la lecture de Fabre (si mes souvenirs sont bons).
Or, SMDR avait tissé des liens disons particuliers entre Màc et elle, sur fond d’exclusivisme et de rivalité avec quiconque, et surtout une femme, prétendait parler directement avec Màc.
Et màc lui avait confié la co-direction de la République des libres.
Vous voyez d’ici l’embrouille : scène de SMDR sur fond de « si Clopine est autorisée à venir ici, je m’en vais », « non non non ne me retenez pas », « je ne peux pas supporter cela, etc. »
(alors que c’était en toute innocence que j’avais brocardé SMDR, je ne savais pas qu’elle venait sur mon blog, et par amitié pour Màc j’avais « passé » sur pas mal de piques et d’intolérance de sa part, bref, je plaide l’innocence, m’en fous si l’on ne me croit pas j’ai ma conscience pour moi votre honneur.)
Màc a réagi avec embarras. IL a tout simplement fermé le blog, ne pouvant supporter à la fois, me semble-t-il, les récriminations de SMDR et le fait de lui donner tort : il l’aimait trop pour cela.
Mais qu’on vienne encore, des années après, me coller cela sur le dos.
Soupir.
d’autant que SMDR avait faux sur toute la ligne : je n’étais, ni de près ni de loin, une « rivale »…
Mais bon. Voilà MA version des faits, et si d’aucuns ont du temps à perdre, ils peuvent toujours gloser à l’infini là autour.
grand bien leur fasse !
Pour ceux que le sujet passionne,
Ce n’était pas le sujet pauvrix.
Le sujet c’etait Thibaudet évoqué lors de la chronique de ce roman de Chevillard.
Que ni vous ni le bedeau, qui, comme la vérole sur le bas clergé, n’avez lu.
Or, SMDR avait tissé des liens disons particuliers entre Màc et elle
Comme avec Romain Gary?
Or, SMDR avait tissé des liens disons particuliers entre Màc et elle
Comme avec ce paysan, André Bucher ?
Pablo 75, Trois heures par jour en moyenne toute l’année pour : lire le livre, écrire l’article, chercher des liens hypertexte, chercher des illustrations, lire TOUS les commentaires car j’en suis judiciairement responsable (diffamation etc), trouver des textes et mettre en ligne pour le « Critique SDF » et le coin du traducteur, twitter…
j’ai ma conscience pour moi.
Une constante.
Pablo75 dit: 26 juin 2019 à 12 h 49 min
« (…)moi mes réflexions sur la littérature, la musique, l’art ou le monde je les réserve pour mes livres(…) »
les réflexions de pablo sur
– la littérature
– la musique
– l’art (mazette !)
– le MONDE (super mazette !!!)
et tout ça dans tes livres ?
chers amies bloggueuses et amis bloggeurs j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer : vous venez de vous récupérer le Michel Onfray espinguoin sur le blog de passou.
si tes réflexions sur le monde sont du niveau de tes commentaires ça doit être grandiose !
ils sont publiés dans la série humour ?
Passou, la photo du « critique SDF », c’était quand même pas top.
Celle-ci est mieux pour la teuf.
https://resize-elle.ladmedia.fr/rcrop/479,,forcex/img/var/plain_site/storage/images/deco/art-decoration/decouvrez-les-charmettes-la-maison-de-jean-jacques-rousseau/decouvrez-les-charmettes-la-maison-de-jean-jacques-rousseau/69949858-1-fre-FR/Decouvrez-les-Charmettes-la-maison-de-Jean-Jacques-Rousseau.jpg
pablo, sérieux, je sais bien que l’Espagne vient de sortir de la dictature depuis une trentaine d’années et qu’on peut pas demander aux espagnols de produire une réflexion de haut niveau de la french team des années 60-70 (Castoriadis, Foucault, Bourdieu, Derrida, Barthes, Lévinas, Deleuze, Vidal-Naquet, Levi Strauss, Althusser, Lacan, Ricoeur, Sartre, Deleuze, Lyotard et les autres.
mais quand on est habitué, en tant que français, à avoir biberonné à ce niveau, tu m’excuseras de ne pas être trop impressionné par ton CV.
pablo, une chose qu’on ne peut pas te reprocher c’est que tu n’as vraiment pas peur du ridicule.
« je publie mes réflexion sur le monde dans mes livres… »
sérieux pablo, j’ai honte pour toi.
Gracias Jorge, je n’ai pas toute la poésie verticale de Juarroz et si j’ai lu ce poème, je l’aurais oublié. Je connais aussi Antonio Porchia que je me suis maladroitement escrimé à traduire quand je vivais en Catalogne, sans ce séjour que justifiais l’existence d’une Mercedes avec laquelle j’ai fini dans le décor, je n’aurais peut-être pas su grand-chose de la littérature argentine…
pablo, donne-moi le nom du plus grand penseur espagnol du 20è s. ?
en dehors de toi je veux dire.
soyons sérieux en dehors des joueurs de tennis et football l’Espagne n’a pas produit grand chose.
et venir comparer la production espagnole à celle de l’Argentine c’est limite à mourir de rire.
Quand Passou paraîtra devant la drh de l’au-delà et quand cette drh, consultant son dossier, constatera qu’il aura lu tous les commentaires de la rdl, elle lui donnera illico une place au paradis!
dire que les argentins sont les belges des espagnols c’est le plus beau compliment qu’on puisse faire aux belges.
de nota : personne ne lit les commentaires du blog de passou en dehors de ceux qui y participent.
c’est ce qui fait tout le charme de ce blog, un petit coin perdu loin du monde, comme le sanatorium de la Montagne Magique.
Intrigué au sujet de M. Pierre Assouline: Et les cinq ou six jours qui manquent à l’année, que faîtes-vous? (par rapport au blog, bien entendu) Dieu se repose le dimanche, chaque semaine… et vous?
« lire TOUS les commentaires car j’en suis judiciairement responsable (diffamation etc) »
C’est très bien, cette conscience responsable, Passou. On peut dire récente ?
C’est déjà énorme comme responsabilité.
Cette notion même.
Moi, c’est un truc auquel je suis confrontée tous les jours, la responsabilité, je veux dire dans le cadre professionnel. Celle-ci s’exerce aussi dans le cadre familial, naturellement.
Mais, je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression que cette valeur ne s’applique pas aux écrivains.
Je veux dire quand un écrivain en diffame un autre.
Ou quand un écrivain diffame, dans un livre, pour une raison ou une autre, des personnes nommément reconnaissables .
Je ne sais pas. Il y a ici un vice de forme qui me fait réfléchir.
Au Pétomane de la pensée
Eh oui, Gros Raté, je publie mes pensées, pas sur ton gros cul de nul, non, mais sur le monde, sur l’art, sur la littérature, sur la musique, etc. Ça emmerde le minable troll de blog que tu es, dont les délires sur Montaigne, Beethoven, Baudelaire, Flaubert ou Proust font rire tout le monde sans que tu te rendes compte?
Toi, en tant que pétomane professionnel occupé uniquement de son instrument de travail, c’est-à-dire de son fion, tu as du mal à comprendre cela, eh?
Ne t’inquiètes pas, c’est pas grave. Tu es quand même un personnage de roman, celui de l’Intello Minable Complexé qui va se la péter
dans des blogs pour pouvoir se regarder dans la glace le soir. J’espère que tu vas continuer à nous exposer ici tes théories loufoques sur la
littérature et le monde, que tu vas continuer à pondre régulièrement des belles Perles, que tu ne vas pas arrêter de nous faire rire avec tes trouvailles de vieux garçon qui a trop lu L’Humanité dans sa lointaine jeunesse.
Merci, hamlet, d’être si irrémédiablement con.
@ de nota
Autant Porchia est un grand aphoriste, autant Juarroz est un poète très médiocre (mais avec de très bons amis).
Pablo75 dit: 26 juin 2019 à 21 h 57 min
pourquoi tu t’énerves ?
vu le niveau moyen des lecteurs et des attentes actuelles quant aux réflexions sur le monde quand on voit ce qui se publie aujourd’hui en France je pense que tu es tout à fait dans le rang.
en plus tu ne prends jamais de risques et tu ne dis que des choses que tout le monde veut entendre aujourd’hui sur la grandeur de Proust et de Baudelaire.
tu as une « pensée » (même si ce mot est un peu fort très « main stream ».
on peut même le constater sur ce blog : si je n’avais pas pointer le manque d’intérêt de tes « réflexions » et de tes liens yt tu y aurais eu en grand succès d’estime (heureusement que suis là pour leur ouvrir les yeux).
je vais même te dire que si les Bouvard et Pécuchet de Flaubert sortaient un bouquin aujourd’hui il connaitrait un énorme succès : tu vois je te tends même la perche pour que vous en écriviez un ensemble ce serait grandiose.
mais bon cela est bien triste, fini l’époque des Castoriadis et des Lyotard, maintenant nous sommes condamnés à des espinguouins bas de plafond qui nous livrent leurs réflexion sur l’art et sur le monde…
Au Pétomane de la pensée
Continue de pondre des Perles, j’adore (ce soir j’en ai incorporé 5-6 de très grosses à ma liste. Merci).
Après nous avoir dit ce que tu pensais de Beethoven, tu pourrais nous dire ce que tu penses de Chopin, de Schumann, de Berlioz, de Brahms, de Tchaikovsky, de Scriabine, de Chostakovitch?
Film :
Pablo, je vous laisse lire cet article d’Octavio Paz saluant Juarroz, il y est aussi question de Porchia…
OCTAVIO PAZ
Le puits et l’étoile
La mort de Roberto Juarroz m’a été annoncée par un coup de téléphone. Cette nouvelle m’a fait mal, mais ne m’a pas surpris. Je sais depuis plus d’un an, par un ami commun, poète et médecin, Lorenzo Martin, qu’il était très malade et que la médecine moderne dans son cas ne pouvait rien faire, sinon prolonger sa vie de quelques mois. J’ai souvent pensé à lui et à sa femme, l’intelligente et sensible Laura Cerrato, qui l’aimait d’un amour lucide, consciente de ce qu’il valait. Devant l’inévitable, nous les hommes, ne pouvons que nous incliner. Je m’incline donc devant cette mort, non sans tracer auparavant quelques signes où la peine s’allie à l’admiration et le tout à l’amitié.
J’ai entendu parler de Juarroz pour la première fois à Paris en 1960. Il publiait à Buenos Aires une petite revue de huit pages, Poesia-Poesia , qu’il distribuait à une centaine de personnes. Ses poèmes brefs m’impressionnèrent par leur concentration et leur limpidité. Dans un langage précis et direct, le jeune poète nous révélait des aspects inconnus de la réalité. Des poèmes s’adressant au mental par une sensibilité pensante. Ce qui était surprenant n’était pas le langage, mais la perspective que chacun de ses poèmes nous faisait découvrir. Dans ces lointaines et juvéniles compositions, il y a déjà le don merveilleux qui ne l’a jamais abandonné : provoquer l’étrange, l’inattendu par les moyens les plus simples. La poésie de Juarroz me conquit immédiatement comme, auparavant, la prose nette d’Antonio Porchia avait gagné mon adhésion. Mentionner Porchia en parlant de Juarroz n’est pas gratuit. Porchia était un écrivain proche de lui et qui l’avait peut-être initié à son étrange pérégrination vers les sources occultes de ce que nous appelons la réalité. Un peu plus tard, j’ai rencontré Roberto Juarroz. Le lien se fit par l’amitié que nous avions tous les deux pour la poétesse Alejandra Pizarnik. Depuis lors, nous avons été amis et nous n’avons jamais cessé de l’être. Homme droit et d’une seule pièce, il encourut la malveillance des militaires argentins et dut s’exiler aux Etats-Unis et en Colombie pendant un certain temps. Puis il rentra à Buenos Aires où il fut contraint de faire face à une autre intolérance : celle des intellectuels de gauche. Tout cela n’est plus important aujourd’hui. Roberto Juarroz nous a laissé une oeuvre poétique que je considère unique et irremplaçable. Avec lui, un des créateurs les plus purs et les plus profonds de la seconde moitié du vingtième siècle nous a quittés.
Il a publié treize livres, tous avec le même titre et le même sujet : Poésie verticale. Il était amoureux du « haut » et du « bas », de l’eau profonde et tranquille du puits et des astres que nous apercevons du haut d’une tour. Thème unique et double : la géologie de l’être, l’astronomie de l’esprit. Vision du poète qui regarde vers le bas depuis le haut et depuis le bas vers le haut; du corps vers le mental et du mental vers les passions – ces réalités qui nous paraissent des chimères et qui sont en même temps intangibles et palpables. Vision unitaire : « en haut » et « en bas », sans jamais complètement fusionner, se contemplent indéfiniment. Contemplation qui est dialogue de l’homme avec soi-même et avec l’univers. A Juarroz ne convient pas l’expression trop usée de « grand poète »; il faut le définir par quelque chose de plus distinct et de plus précieux : il était un poète haut et profond.
OCTAVIO PAZ
La Nacion, Mexico, 9 avril 1995
Traduction Ana Maria Wangeman
personne ne lit les commentaires du blog de passou en dehors de ceux qui y participent.
–
…et de certains services de France et d’ailleurs, of course.
Au Pétomane de la pensée
Pendant que j’écris, j’écoute les Suites françaises de Bach par Perahia (D.G., 2016). Moi je trouve cela très BEAU (oui, avec les majuscules que tu détestes tant), mais toi, tu en penses quoi de l’ami Murray? Joue-t-il du Bach ou nous fait-il du Murray Perahia, selon toi? Quand il joue, Bach est là ou c’est Perahia qui prend toute la place? Étant donné qu’il a du succès, cela veut dire qu’il ne sait pas s’effacer?
Explique-nous comment on doit jouer Bach au piano – qu’on rigole un peu…
Pablo75 dit: 26 juin 2019 à 22 h 46 min
tu vois pablo, la différence entre toi et moi : qu j’ai dit sur Yo-yo Ma va rester gravé dans ton petit cerveau, et tu ne pourras plus jamais écouter un interprète sans t’interroger sur la place qu’il prend par rapport à la pièce qu’il joue.
alors que tous tes commentaires accompagnant tes liens yt qui envoies ne sont que des lieux communs et enfonçages de portes inutiles.
en fait tu n’oses pas prendre de risques, du coup tu ne dis que des évidences.
j’imagine que tes réflexion sur l’art et sur le monde ne doivent être qu’une somme d’évidences.
@ de nota
Quand je disais que Juarroz avait de très bons amis je pensais a Paz en premier, mais il y en a d’autres.
Octavio Paz est un autre écrivain très, très surévalué. Un poète encore plus médiocre que Juarroz. J’ai jamais compris pourquoi il a eu le Nobel. À côté d’un Borges, c’est un nain.
Dans les années 80 j’avais commencé à traduire pour sa revue « Vuelta » des textes d’écrivains français qui étaient ses amis. Mais j’ai très vite arrêté parce que malgré ses promesses il ne m’a jamais payé. Et pourtant sa revue était financé par la plus grande entreprise de pétrole mexicaine…
« TOUS les commentaires »
Sans avoir la nausée à certains moments ou sans en exclure certains qui vont vraiment trop loin dans le harcèlement, l’insulte et même pire (les responsables se reconnaîtront), c’est un exploit.
Au Pétomane de la pensée
« ce qu j’ai dit sur Yo-yo Ma va rester gravé dans ton petit cerveau, et tu ne pourras plus jamais écouter un interprète sans t’interroger sur la place qu’il prend par rapport à la pièce qu’il joue. »
Ça m’est resté tellement gravé dans mon cerveau que j’ai dû aller dans ma liste de tes Perles pour copier ce que tu avais dit sur Yo-Yo ma.
(Tu ne m’as pas donné ton opinion sur Chopin, Schumann, Berlioz, Brahms, Tchaikovsky, Scriabine, Chostakovitch. Tu ne sais pas qui ils sont?).
Pablo75 dit: 26 juin 2019 à 23 h 04 min
Tu ne m’as pas donné ton opinion sur Chopin, Schumann, Berlioz, Brahms, Tchaikovsky, Scriabine, Chostakovitch. Tu ne sais pas qui ils sont?
tu te prends pour qui pablo ?
tu as un égo tellement surdimensionné que tu vas finir par exploser.
t comme tu ne te prends pas une merde tu as tendance à prendre les autres pour des merdes.
j’ai rarement vu chez un individu un tel mépris des autres.
et après tu viens te vanter sur tes réflexion sur l’art et sur le monde.
et comment veux-tu qu’on prenne au sérieux les réflexion d’un type dont les complexes d’infériorité du fait de son manque de pensée l’incitent à ce point à mépriser les autres ?
tu es un sacré phénomène, cela dit c’est dommage pour l’Espagne : tu renvoies une bien mauvaise image de ce pays.
Cet après-midi, je suis allé prendre une grande bière en terrasse, une « pinte » ou, en anglais, une « pint ». Elle était délicieuse. C’est le moment de se demander combien ça coûte en Europe, avant que de savoir et comprendre dans quel pays est la meilleure :
« Avec l’été qui s’installe, les terrasses de bar se remplissent et les commandes de pintes s’enchaînent. Mais les Européens ne payent pas tous la même addition. Statista s’est penché sur le coût de la bière dans 15 pays d’Europe, d’après les données de l’édition 2019 de Mapping the World’s Prices, publiée par la Deutsche Bank. En tête de classement, on retrouve Oslo où la pinte coûte un peu moins de 9 euros. En France, nous ne sommes pas beaucoup mieux lotis. A Paris, il faut débourser aux alentours de 6 euros. C’est plutôt dans les pays du Sud et de l’Est de l’Europe qu’il faudra bouger pour trouver des pintes de bière bon marché. A Lisbonne, la pinte coûte en moyenne 1,80 € mais la championne de ce classement reste Prague où le demi-litre de bière est facturé 1,40 €. C’est d’ailleurs là-bas qu’on consomme le plus de bière avec une moyenne de 144 litres par an par habitant. » GQ
Au Pétomane de la pensée
Je vois que tu es KO debout, que tu ne sais plus ce que tu dis, tu me plagies honteusement (« un type dont les complexes d’infériorité du fait de son manque de pensée »), tu utilises des arguments nuls (égo surdimensionné, mépris des autres, image de l’Espagne).
Si tu ne sais pas encaisser, pourquoi tu t’obstines à boxer? Et surtout, pourquoi tu t’obstines à boxer dans une catégorie qui n’est pas la tienne, toi le petit caïd minable de quartier qui ne sait même pas se défendre?
Quand on est un pleurnicheur, il faut s’abstenir de défier avec des mots de voyou de blog les boxeurs professionnels qui ont de la mémoire :
« Pablo ton problème c’est moi que je ne suis pas Paul Edel, moi ta vie ici je vais te la pourrir !!! »
(hamlet dit: 3 octobre 2018 à 23 h 09 min)
je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais continuer de te pourrir la vie.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)
tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie et après
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)
Dans son nouveau livre (il écrit des livres, lui aussi ! décidément, c’est un passe-temps qui tend à se généraliser et qui occupe les plus démunis intellectuellement) Sarkozy relate une confidence pleine d’amertume rétrospective du président Mitterrand. On ne se doutait pas d’une telle rancoeur de la part de Mitterrand. Il n’a pas avalé tout ce qu’on lui a fait subir pour, qu’enfin, il arrive président, la récompense suprême de sa ténacité ! Pas étonnant qu’après il n’ait eu qu’une idée en tête : abuser de cette position, exagérer, devenir complètement mégalomane, à l’égal de Dieu. « Dieu » était son surnom, à l’enflé !!! Zazie dans le métro aurait pu dire très bien : « Mitterrand, mon cul ! »
« Savez-vous combien de temps j’ai dû passer à attendre et à combattre avant de devenir président de la République? Près de trente ans de préaux d’école, de sous-préfectures, de déplacements en voiture, en train, en avion. Trente années, c’est long! Vous ne l’oublierez pas, vous qui êtes si pressé. Pour y arriver, il faut de la ténacité. Voyez Edgar Faure, il était plus intelligent que moi. Il n’y est pas. » Mitterrand à Sarkozy
On a tiré le bouquin de Sarko à 200 000 exemplaires. C’est grandiose. Il va se faire des couilles en or ! Qu’est-ce que les lecteurs risquent d’en retirer ? Lire un repris de justesse a toujours été la passion des Français. Au moins Lacenaire savait-il écrire. Sarko écrira le tome 2 tranquillement à l’ombre d’une prison. Cela donnera de la gravité à son style. Un titre pour le prochain ? « Confessions d’un truand ».
Je ne crois pas que je vais acheter cet opus sarkozyste, chef-d’oeuvre du genre pourtant. Je vais carrément me plonger dans San-Antonio, à qui Sarko doit tout. Avec un titre du style « Tire m’en deux, c’est pour offrir ! ». Ce sera parfait, et au moins j’en aurai pour mon argent. Certains mangent des gratins dauphinois en plein été. A chacun selon sa nature. Sarko, lui, c’est la prison qui l’appelle, pour se refaire une santé.
23h04 et ce genre de liste vous aide à dialoguer ou c’est juste pour jouer à » Guignol » . La violence des échanges avec Hamlet me parait un peu scolaire pour ne pas dire puérile quand elle serait utile si toutefois la violence sauf pour abattre l’ennemi quand aucune autre solution ne se présente était le seul recours, à cote sur la palette de la sociabilité fructueuse vous disposez du mépris , celui ci vous permettra de déployer le silence come fin de non recevoir si l’argumentaire vous parait trop bas, vous pourrez aussi démontrer votre volonté de partage des connaissances , manifester une sensibilité différente à l’écoute en usant de facon neutre de votre approche intellectuelle , sensitive, émotionnelle, professionnelle des objets en discussion, des oeuvres musicales découvertes.La diplomatie à du bon quelquefois et prouve que les hommes ont encore le désir de faire vivre la paix . Depuis le temps tout ce qui ressort de ces échanges que je me lasse de lire c’est que vous ne pouvez pas vous encaisser l’un l’autre , l’incompatibilité semble totale. Cela arrive , ce blog à entre autres fonctions le don de les révéler. Il se transforme en ring, en dépotoir, en scene de theatre aussi pour oeuvres comiques , les mauvais humoristes s’y rencontrent( les humoristes mauvais ?)quoi qu’il arrive qu’ils soient tres drôles quand l’usage de pseudos ne permet pas tout bonnement la facetie dont on interrogera l’esprit dans toutes ses nuances.
Bonjour
Ai fait un rêve merveilleux, alambiqué compliqué. Un homme avait un bébé qui se sauvait en courant. Le bébé courait puis rampait jusqu’à finir sa course dans une flaque d’eau. Lorsque je le pris dans mes bras, il avait des gravillons sur le visage.
Il a fini sa course face contre terre.
Je l’ai pris dans mes bras et ai décidé de le changer. Ses langes étaient trempés.
Je l’avais dans mes bras contre moi.
À la fin, je l’ai dressé contre le ciel en criant joyeusement « j’ai un bébé ».
Ce bébé était un garçon.
Sinon, visite du pavillon de chasse Amalienburg.
Bleu et argent. Superbe écrin d’art dans le parc du Chàteau des nymphes.
Louis 1er a régné et fait faire le portrait par son peintre de cour de toutes les belles femmes qu’il côtoyait. Dont la fille du cordonnier, qui, ensuite eu 19 enfants. Plus que Marie Therese d’Autriche qui en eut 16.
Louis II de Bavière n’était pas si fou que cela fût dit mais sa mort reste une énigme. Suicide, assassinat ou ?
Mais malgré s3s promesses, il ne m’a jamais payé » Pablo.
Exigez un contrat de travail
Les intellectuels ne sont pas purs esprits ou peut-être si et c’est ainsi qu’ils vivent du Verbe dans de pauvres paillotes , d’humeurs cases non climatisées, détachés de toutes réalités . La creation littéraire représentant une fin en soi qui ignore la faim, la soif, les intempéries et autres vicissitudes bassement matérielles. L’organique et le confort sont repudiés de leurs accords avec l’existence.
D’humblEs , mes excuses.
Joseph Stiller le peintre de la cour de Louis 1er.
Hélène Seldmayr la fille du cordonnier
Lola Montes dans les femmes portraiturés. D’origine irlandaise et anglaise. Courtisane. Morte de la syphillis.
Sale sort. Cela rend fou.
Louis 1er de Bavière
Femmes portraiturées pas toujours d’ extraction noble.
Les stucs peuvent être recouverts d’argent comme dans le pavillon de chasse d’ Amalienburg. Bleu roi et argent. En référence à la lune pck c la reine qui usait de ce pavillon de chasse à Munich ds le parc du château des Nymphes.
Moi aussi, j’attends l’agneau. Aujourd’hui un bouc. Chef de troupeau sans doute.
Pourtant cette femme, qui a épousé son avocat- après au gain- a fait maturer ses moutons au moins deux ans chez moi en échange d’ un agneau.
Donc, deux agneaux j’attends, en paiement de l’octroi et de l’herbe fraîche.
âpre au gain.
La femme, paysanne.
L’avocat, je ne sais pas.
Mais si, ce que je ne sais pas, qui se ressemble s’assemble, alors, lui aussi, âpre au gain.
pâture ses moutons. P. de correcteur automatique que je vais devoir débrancher encore.
L’herbe fraîche. Tendre et verte. Un must. Bon pour Menton les produits issus de cette herbe là.
Un autre qui parle de guerre rapide, il n’apprennent rien — l’Afganistan reste un plalude —. C’est un projet ou plus simplement ils manquent d’intelligence ?
Pour vos deux agneaux, Rose,
allez voir au nid de pie du grand hunier.
« l’Afganistan reste un plalude » (renato)
« plalude », quézaco ? A situer entre palude et prélude ? Quant à l’Afghan, pourquoi le priver de H ? Ce qui m’amène à évoquer Jazzi qui ne prescrit plus alors que le cinématographe est indiqué en ces temps de canicule. Pourquoi pas Yves (Benoît Forgeard), l’histoire d’un frigo givré ? Climax assuré.
« « plalude », quézaco ? A situer entre palude et prélude ? Quant à l’Afghan, pourquoi le priver de H ? »
Qui doit comprendre comprendra ; qui veut aussi. Vous avez oublié de souligner ça : « … il n’apprennent rien… ». Bonne journée.
Dans ce billet Passou a inséré de nombreux liens, qui renvoient à des études socio qui se parent d’un qualificatif de « savant » sur les rapports entre les lecteurs et les livres, sur la Toile.
Jusqu’à ce « canon litteraire » que A. Bassa appelle de ses voeux, à perdurer, un salon littéraire virtuel, des pages d’une banalité increvable, et d’opinions d’une facilité rhétorique sidérante pour dire en gros « Je découvre internet « . Et ses différents modes de clubbing.
Internet a en fait accentué le phénomène : sitôt à la mode sitôt démodé, appliqué aux modèles utilisés pour l’expression sur le net.
Regretter que des nouvelles « appli » comme Insta, Whatsapp, etc s’apparentent à l’expression achevée du narcissisme, et de l’egomanie, de startuppers non affiliés, c’est peut-être passer à côté d’un phénomène qui existe: des clubs « privés » où les cartes de visites sont des « profils » . Et le reste non « visible ». Enfin, je trouve cette idée interessante.
Sur la fin du billet:
« En ce sens, il était temps que la thèse d’Aneta Bassa soit soutenue. Elle dégage déjà un doux parfum nostalgique, surtout lorsqu’elle se demande si le blog ne serait pas une résurgence du romantisme. »
Pas du romantisme allemand j’espère.
Voilà, vous vous demandiez, donc.
Eh bien quelqu’un a déjà posé cette question :
Le roman rose, pourquoi tant de haine.
Discorde et règlements de comptes autour du romanesque sentimental : une analyse de blogs
Magali Bigey
P comme Paris
Je crois aller plutôt vers Berenice càd supprimer l’agneau, la viande rouge. La crue c’est déjà fait.
DHH
Vous posez la question
Qui poste ?
Pourquoi ?
Je répondrai par deux négations : pas pour des rencontres ; elles n’ont pas lieu.
Pas pour la gloire non plus.
Je comprends de mieux en mieux votre exigence du respect requis. Minimum de base.
P comme Paris
Ai trouvé la race des deux
http://moutonsdebretagne.fr/les-races-titre/belle-ile/
Est- ce ce à quoi menait le nid de pie du grand hunier ?
Le moi est haïssable. Ainsi ceux qui ne l’ôtent pas, et qui se contentent seulement de le couvrir, sont toujours haïssables. Point du tout, direz vous ; car en agissant comme nous faisons obligeamment pour tout le monde, on n’a pas sujet de nous haïr. Cela est vrai, si on ne haïssait dans le moi que le déplaisir qui nous en revient. Mais si je le hais, parce qu’il est injuste, et qu’il se fait centre de tout, je le haïrai toujours. En un mot le moi a deux qualités ; il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il le veut asservir ; car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres. Vous en ôtez l’incommodité, mais non pas l’injustice ; et ainsi vous ne le rendez pas aimable à ceux qui en haïssent l’injustice : vous ne le rendez aimable qu’aux injustes, qui n’y trouvent plus leur ennemi ; et ainsi vous demeurez injuste, et ne pouvez plaire qu’aux injustes.”
Blaise Pascal. 😉
le traité de Versailles fête aujourd’hui ses cent ans. un siècle n’a pas été suffisant pour corriger les erreurs de diplomates qui auraient mieux fait de consacrer leurs prétentions en fausse détrempe aux discussions de blogs littéraires.
Vu, hier, « Yves » de Benoît Forgeard, présenté en clôture de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, Alexia Neuhoff.
Une comédie vaguement surréaliste sur les progrès et les méfaits des « Choses », qui depuis Perec se sont vues dotées d’une intelligence artificielle.
Ici, Jerem finira par faire l’amour à Yves !
Une histoire de haine et passion frigorifique moins convaincante que celle du blouson à franges de « Le Daim », de Quentin Dupieux, avec Jean Dujardin et Adèle Haenel.
Le principal avantage étant la fraîcheur climatique offerte durant deux heures dans la salle de cinéma. Par temps de canicule, c’est déjà beaucoup !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582849&cfilm=263740.html
les médecins du Palais diagnostiquent à la princesse ce trouble de l’adaptation. Son époux accuse alors l’Agence impériale d’avoir rendu malade la princesse.
on ne sait pas ce qu’ils ont prescrit:ils devraient consulter la RDL
Masako a subi une très forte pression pour avoir un fils. Après une fausse couche puis un processus de procréation médicalement assistée, Masako accouche à l’âge de 38 ans… D’une fille, la princesse Aiko, ce qui n’a rien arrangé. En effet, au Japon, la succession est patrilinéaire.
Alexia Neuhoff, rien de plus courant que de mettre des thèses universitaires en lien sur internet.
Et alii et Marie Sasseur font ça quotidiennement sur la RDL.
Par ailleurs, Aneta Bassa ayant fait des commentateurs de ce blog sa matière principale, la moindre des choses serait qu’elle leur permette en retour de lire le fruit de ses cogitations !
Par ailleurs, Aneta Bassa ayant fait des commentateurs de ce blog sa matière principale, la moindre des choses serait qu’elle leur permette en retour de lire le fruit de ses cogitations !
ça viendra peut-être!
Indémodable.
« Non mais t’as déjà vu ça ? En pleine paix ! Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! »
M. Escola a retweetė ce billet sur le site Fabula.
On se souvient qu’ici des liens ne passent pas.
J’émerge de la zone Subutex,
L’adaptation du roman éponyme de Virginis Despentes est traitée sur deux axtes narratifs, l’un qui poursuit une approche sensible, émotive de la relation amicale et légèrement trouble qui se forme autour d’un personnage principal interprété avec pudeur et un humour désenchanté par Romain Duris ( on n’aurait vu personne d’autre dans la peau du personnage tant il incarne cette façon d’être arraché avec désinvolture de toutes les situations d’emprise sociales ) ; cependant la scénariste pour répondre aux besoins d’un format série, y a ajouté une autre ligne de tension celle de l’histoire d’amour hoquetante et assez imprévisible entre la hyène et sa stagiaire hétéro/ compatible ou pas … Il est question d’emprise, de domination, la musique étant une sphère d’influence inconsciente qui engourdit, ralenti ou excite les participants aux soirées DJ. La bande son a bénéficié d’un soin particulier à exhumer des titres totalement oubliés dont il a fallu retrouver ayants droits et bandes – son. La fiction de Despentes rejoignant la réalité de cette enquête dans les familles, faisant émerger les souvenirs de fêtes, de lendemains désenchantés. Le scénariste raté et son épouse au caractère et au physique pas facile forment une caricature du couple bidonné pour amortir le ratage d’un vie. La femme baise en dessous et domine économiquement le couple . Il n’est question que d’instabilités, de froissements d’égos, d’apitoiements sur soi. Le décor de la série, Festival de Cannes, Buttes Chaumont, appartements précaires et cages d’escaliers prête tout particulièrement à dévoiler l’envers du décor d’un monde illusoire qui s’offre une déconnection par intermittences. Certains trouvailles dans les dialogues, beaucoup de non dits, de têtes penchées, de séductions induites par l’émotion du souvenir. Une m’a fait particulièrement retenir mon attention, la petite copine du chanteur à succès décédé d’overdose, pas vraiment légitime, bonne copine de service, la seule a avoir un boulot stable pour rassurer ses parents, elle vivote seule dans son appartement à manger des bonbons dans un univers peuplé de nerveux de tox et de maigrichons qui picolent et fument comme des pompiers. Une série en forme d’interrogation sur notre mode de vie, stop ou encore …
Interview de Despentes ci – dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=BZKb8T9vPzQ
un titre déjà donné sur « le moi » sans attendre les pressions des erdéliens ni leurs conclusions
Notre moi n’est-il qu’une illusion, une simple apparence produite par une réalité étrangère ? Est-il la principale source de la violence et de l’injustice ? Ce sont ces préjugés aujourd’hui dominants que ce livre remet en question, en distinguant du moi narcissique et aliéné le « moi vrai ». Il est temps d’en finir avec cette destruction de l’ego, cet « égicide » qui règne sur la philosophie contemporaine, la psychanalyse et les sciences humaines. La critique de deux maîtres-égicides, Heidegger et Lacan, est le point de départ de ce livre. Mais cette critique ne suffit pas : c’est une pensée neuve de l’ego qu’il s’agit de fonder, une « ego-analyse ». Ce qui demande d’abord de relire ce philosophe décrié, Descartes, qui avait découvert cette vérité absolue que « je suis ». Dans la dernière partie du livre, nous approchons de cet inconnu qui est moi. Nous y découvrons un moi-chair divisé et précaire qui s’efforce de s’unir à lui-même et de se donner un corps, mais se heurte toujours à la hantise d’un « restant ». Nous pouvons alors aborder l’énigme de la rencontre d’autrui, celle du passage de la haine à l’amour, de la mort et de la résurrection du moi. Nous commençons enfin à comprendre quelle est l’origine de notre aliénation, et à entrevoir le chemin de notre délivrance.
Le Moi et la chair
de Jacob Rogozinski
Jazzi dit: 27 juin 2019 à 9 h 54 min
Patience, cher Jazzi. Un éditeur pourrait être intéressé, auquel cas vous la trouverez sous la forme d’un livre. Par ailleurs, je doute que le lecteur lambda se farcisse ce qui ne peut être qu’un gros pavé. Puis, les travaux de thèse, surtout dans certains domaines, se périment rapidement. La recherche n’échappe pas à l’accélération du temps.
« Bérénice dit: 27 juin 2019 à 6 h 33 min
23h04 et ce genre de liste vous aide à dialoguer ou c’est juste pour jouer à » Guignol » . La violence des échanges avec Hamlet me parait un peu scolaire pour ne pas dire puéril »
je ne crois pas qu’il faille voir cela uniquement sous l’angle d’une violence stérile, contrairement à ce que nous voudrions la violence a toujours un sens.
Ce qu’on peut observer chez certians comme pablo, avec ce désir de vouloir toujours en mettre plein la vue (comme avec cette liste de compositeurs avec l’injonction d’un petit caporal : « dis-moi si tu les connais ! ») c’est une chose liée à nos sociétés modernes où « culture haute et basse » se côtoient, où chaque individu peut passer de l’un a l’autre, écouter Bach et ensuite regarder une série américaine sur netflix, cela a fait apparaitre une nouvelle sorte d’individus qui se veulent être des puristes, seuls capables à éprouver les beaux sentiments liés à la haute culture ancienne, romantique (cf Bernhard -ou Gombrowicz), ces derniers se comportent souvent (comme dans le cas de pablo) comme des nouveaux-riches de la culture, des parvenus, d’où cette injonction absurde faisant suite a cette cette lite de « grands » compositeurs, il est évident que des personnes comme Marc Court, ou bien Paul Edel ou d’autres ne le feraient jamais, pourtant ils pourriaent nous sortir des listes d’auteurs que nous ne connaitrions pas ce qui les placerait de facto dans une position de supériorité sur nous, alors qu’ils ne l’ont jamais fait, et ils ne feront jamais, parce qu’ils dégagent une assurance et évidence quant à la possession de cet acquis culturel, alors que pablo lui le fait parce que comme tous les parvenus il n’est pas encore sûr de lui, il me semble que c’est vraiment une attitude (en plus d’être débile) liée à ce comprotement que l’on obsverve par exemple chez les nouveaux riches chinois (pays qui comme l’Espagne est entrée depuis peu dans le libéralisme culturel) qui essaient d’en mettre plein la vue avec des objets ou des références de très mauvais goût ou avec une attitude de « mauvais goût ».
Pour cette raison je pense qu’il ne faut pas balayer ce comportement d’un revers de main en le qualifiant simplement de violent, je crois qu’il dit bien autre chose de nos sociétés actuelles.
bàv!
« Thèses soutenues
À l’issue de la procédure de dépôt électronique et après la soutenance, le fichier est déposé auprès de l’ABES et du Centre informatique de l’enseignement supérieur (CINES) via l’application STAR (Signalement des thèses électroniques, archivage et recherche).
Une fois que la thèse et ses informations (auteur, titre, date, mots-clés, etc.) ont été transmises à l’ABES, la thèse est signalée sur :
le catalogue des bibliothèques de Sorbonne Université,theses.fr, le moteur de recherche des thèses françaises de l’ABES,le SUDOC, le catalogue collectif des établissements d’enseignement supérieur français,DART, le portail européen des thèses.
Notez que le dépôt de votre thèse via l’application STAR n’est pas immédiat et peut intervenir plusieurs mois après la soutenance. »
Site Sorbonne
Nous ne sommes pas « le lecteur lambda », chère Alexia !
Je préfèrerais la lire par moi-même, plutôt que d’en passer uniquement par le compte rendu de Passou (d’après ses impressions et les exemples cités, cette thèse semble déjà datée ! Voire périmée ?)
Un éditeur , dites-vous ?
Je crois que « Brèves de blog » n’a pas été un franc succès de librairie, alors une thèse sur le même sujet !
Les éditeurs ne sont pas des mécènes…
On compte sur vous (MS et Et alii) pour nous la mettre en ligne (la thèse), dès que possible !
Il faut battre le fer…
. Or cette chair n’est pas celle de Merleau-Ponty, une chair du monde, anonyme et impersonnelle, mais plutôt ma chair. Pour cela, ma chair doit se faire corps, appartenir à mon monde. Comment cela se produit-il ? Par l’expérience d’un chiasme tactile primordial, répond Rogozinski (p. 184), qui précède l’identification visuelle et spéculaire décrite par Lacan. C’est le caractère à la fois touchant et touché de la chair qui lui permet de devenir mon corps, de me donner une identité. D’abord partielle, cette identité tactile serait la base de toute identification ultérieure, visuelle ou autre
or les erdéliens se rencontrent!.
Clopinou, interrogé, dit qu’on trouve toutes les thèses sur le site : thèses.fr, mais qu’il faut « un certain temps » pour qu’une thèse fraîche pondue soit ainsi accessible. Il ajoute qu’à son avis, n’importe quel mail à Aneta Bassa devrait suffire à ce que cette dernière renvoie cette thèse en pièces jointes. Il dit que tous les thésards adorent qu’on le leur demande… Ce que je veux bien croire. Moi perso je n’ose pas, à cause de ma peur maladive d’être importune, mais je verrais bien quelqu’un comme Jazzi se lancer ? (et lui saura ne pas être importun !)
souvenirs de C.Rsur la RDL ENTRE WGG ET Mac:Alors je commençais seulement de lire,-P.Assouline témoignait aussi des interventions directes du père de Mac pour le freiner-bref ça ne se passe pas bien,ces rencontres découvertes
N’étant qu’un lecteur lambda, Jacques, les opinions de cette dame ne m’intéressent point, car il s’agit probablement d’une RdLienne qui à perdu le contrôle de l’un de ses commentaires — et tankàfere elle s’est lancée dans la rédaction d’une thèse.
Clopine, Aneta Basso doit certainement nous lire.
Serons-nous entendus ?
Bassa, pardon
« ça ne se passe pas bien,ces rencontres découvertes »
Affirmation purement gratuite, d’une qui parle de ce qu’elle ne connait pas !
ces rencontres découvertes »lire sur la toile! les autres cimme l’écrivent les erdéliens, c’est leur histoire (et on s’en tape)
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Même lorsque l’horreur atteint son paroxysme, l’humain peut trouver la force de ressentir de la compassion et d’agir pour son prochain : c’est le message que Dita Kraus, la « bibliothécaire d’Auschwitz », souhaite en substance communiquer. Née à Prague en 1929, rescapée du camp de la mort nazi, elle a protégé au péril de sa vie 8 livres, strictement interdits à Auschwitz, en prenant soin de les transmettre aux individus déportés, jeunes ou moins jeunes.
Dita Kraus (capture d’écran YouTube)
En grandissant, Dita Kraus découvre avec surprise, au cours de son cursus scolaire, qu’elle est juive : jamais ses parents n’avaient abordé le sujet avec elle. En 1939, l’occupation de Prague, puis l’annexion d’autres territoires par l’armée allemande conduisent Dita Kraus et sa famille au camp de concentration de Theresienstadt : les enfants tentent de poursuivre leur scolarité et leurs activités, et elle-même participe à un opéra amateur et à des cours de peinture.
En décembre 1943, les Kraus sont à nouveau jetés sur la route pour un transfert à Birkenau, au sein du sinistre camp d’Auschwitz. Son père meurt en 1944, dans des conditions effroyables : « Quiconque n’a pas été à Auschwitz ne peut pas le décrire. En fait, aucun mot n’existe pour désigner ces atrocités », explique encore aujourd’hui Dita Kraus, à l’âge de 90 ans.
À la demande de Fredy Hirsch, enseignant et sportif allemand, Dita Kraus l’aide à s’occuper des enfants détenus au sein du camp avec leurs familles : Hirsch mettait un point d’honneur à ce que les plus jeunes puissent conserver un minimum d’hygiène, mais aussi à ce qu’ils aient accès à quelques distractions. Un jour, il confie à Kraus la charge de gérer sa bibliothèque.
Huit livres, en tout et pour tout, mais un véritable trésor au milieu du camp d’Auschwitz, où les livres sont strictement interdits et où en posséder équivaut à se condamner à mort.
“Lire des livres a toujours fait partie de ma vie”
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/dita-kraus-la-bibliothecaire-d-auschwitz-qui-cacha-des-livres-au-peril-de-sa-vie/95532?origin=newsletter
Il parait aussi que Passou lit TOUS les commentaires, Clopine.
Mais il ne répond pratiquement jamais aux questions !
Je lui avais demandé pourquoi il n’a pas mis en lien ladite thèse…
ceux -et celles-qui parlent du corps de personnes qu’ils n’ont jamais rencontrées ne revent que de leur montrer le leur en action
Mais si l’on comprend bien Passou, c’est dans une prochaine thèse que les commentateurs entreront vraiment en scène ?
« On ne s’étonnera pas de découvrir dans la bibliographie la présence d’une prochaine étude de l’auteure sur « Le commentaire, élément clé de la critique du web ? » (tout est dans le point d’interrogation). »
Ce n’est plus un sujet, mais un filon !
Ai-je bien compris, et alii ne rêve que de nous montrer son corps en action !
P.Assouline considère les questions qui lui sont posées:
; bien des questions qui me sont adressées sont si fantaisistes et loufoques qu’elles n’appellent pas de réponses ; eu égard au nombre de contre-vérités et d’infoxs qui y sont diffusés, on serait découragé à moins ; enfin, il me semble extravagant de répondre publiquement sous mon propre nom à partir de ma propre adresse sur mon propre blog à des interpellations souvent malveillantes, insinuantes, voire insultantes lancées sous forme d’injonction à répondre dans l’immédiat par des commentateurs assez lâches pour ne s’exprimer que sous un pseudonyme à partir d’une fausse adresse. (le billet)
on a déjà compris que l’amateur de salles de cinéma ne comprend pas grand chose :il récuse qui a du en faire comme médecin des prescriptions,mais ne moufte pas quand c’est christiane qui le rappelle comme niçois intéressé à Gary avec citations
Ma question était courtoise, légitime, et parfaitement identifiée, et alii, et la réponse se fait toujours attendre…
Laurent Seksik est un écrivain et médecin français, né en 1962 à Nice.
Avec sa trilogie, « Les derniers Jours de Stefan Zweig », « Le cas Eduard Einstein » et « Romain Gary s’en va-t-en guerre », il est considéré comme un des maîtres de l’exofiction française. Ses livres sont traduits dans le monde entier, ses pièces ont été jouées dans les plus grands théâtres parisiens.
« mais ne moufte pas quand c’est christiane qui le rappelle comme niçois intéressé à Gary avec citations »
???
t: 27 juin 2019 à 11 h 17 min
il faut un peu suivre le blog , au moins ses ami-e-s
J’ai donné plusieurs fois cet extrait de mon « Goût de Nice », et alii !
ROMAIN GARY
La terreur du marché de la Buffa
Issue des « confins de la steppe russe, d’un mélange de sang juif, cosaque et tartare », et éprouvant un amour exclusif pour la France, la mère du jeune Romain Kasew, le futur Romain Gary, débarqua à Nice en 1928. Elle était accompagnée de son fils unique, alors âgé de 14 ans, qu’elle éleva seule, et pour lequel elle rêvait d’un avenir tout tracé d’officier de l’Armée de l’Air, de diplomate et d’écrivain : ce qu’il sera ! Morte en 1942, alors que son fils avait rejoint, avec son propre avion, le général de Gaulle en Angleterre, elle ne put assister à la concrétisation des espoirs qu’elle nourrissait pour lui. Elle repose depuis « tout au bout de l’immense cimetière de Caucade », à l’ouest de la ville. Cette femme, adorée par son fils, qu’elle avait eu à trente-cinq ans, était dotée d’une personnalité peu commune. Dans l’adaptation cinématographique par Jules Dassin du livre autobiographique de Romain Gary, La Promesse de l’aube, son rôle fut interprété par Mélina Mercouri, c’est dire !
« Ma mère se levait à six heures du matin, fumait trois ou quatre cigarettes, buvait une tasse de thé, s’habillait, prenait sa canne et de rendait au marché de la Buffa, où elle régnait incontestablement. Le marché de la Buffa, plus petit que celui de la vieille ville, où allaient s’approvisionner les grands palaces, desservait principalement les pensions de la région du boulevard Gambetta. C’était un lieu d’accents, d’odeurs et de couleurs, où de nobles imprécations s’élevaient au-dessus des escalopes, côtelettes, poireaux et yeux de poissons morts, parmi lesquels, par quelque miracle méditerranéen, d’énormes bottes d’œillets et de mimosa trouvaient toujours moyen de surgir inopinément. Ma mère tâtait une escalope, méditait sur l’âme d’un melon, rejetait avec mépris une pièce de bœuf dont le « flop » mou sur le marbre prenait un accent d’humiliation, pointait sa canne vers des salades que le maraîcher protégeait immédiatement de son corps, avec un « Je vous dis de ne pas toucher à la marchandise ! » désespéré, reniflait un brie, plongeait le doigt dans la crème d’un camembert et le goûtait – elle avait, lorsqu’elle portait à son nez un fromage, un filet, un poisson, un art de suspense qui rendait les marchands blêmes d’exaspération – et lorsque, repoussant d’un geste définitif l’article, elle s’éloignait enfin, la tête haute, leurs interpellations, insultes, invectives et cris indignés reformaient autour de nous le plus vieux chœur de la Méditerranée. On était en pleine cour de justice orientale où ma mère, d’un geste de son sceptre, pardonnait soudain aux gigots, aux salades, aux petits pois, leur qualité douteuse et leur prix exorbitant, et les faisait passer ainsi de l’état de vile marchandise à celui de « cuisine française de premier ordre », selon les termes du prospectus déjà cité*. Pendant plusieurs mois, elle s’arrêta chaque matin à l’étalage de M. Renucci pour tâter longuement les jambons sans jamais en acheter, dans un pur esprit de provocation, à la suite de quelque obscure querelle, quelque compte personnel à régler, et uniquement pour rappeler au marchand quelle cliente de marque il avait perdue. Dès que le charcutier voyait ma mère s’approcher de l’étalage, sa voix montait comme une sirène d’alarme, il se précipitait, se penchait, la panse sur le comptoir, brandissait le poing, faisait mine de défendre sa marchandise de son corps, sommant ma mère de passer son chemin, et, pendant que la cruelle plongeait dans le jambon un nez impitoyable, avec une grimace d’abord d’incrédulité, et ensuite d’horreur, indiquant par toute une mimique variée qu’une odeur abominable venait de frapper ses narines, Renucci, les yeux levés au ciel, les mains jointes, implorait la madone de le retenir, de l’empêcher de tuer, et déjà ma mère, repoussant enfin le jambon avec dédain, un sourire de défi aux lèvres, allait continuer son règne ailleurs, parmi les rires, les « Santa Madonna ! » et les jurons.
Je crois qu’elle avait vécu là quelques-uns de ses meilleurs moments.
Chaque fois que je reviens à Nice, je me rends au marché de la Buffa. J’erre longuement parmi les poireaux, les asperges, les melons, les pièces de bœuf, les fruits, les fleurs et les poissons. Les bruits, les voix, les gestes, les odeurs et les parfums n’ont pas changé, et il ne manque que peu de chose, presque rien, pour que l’illusion soit complète. Je reste là pendant des heures et les carottes, les chicorées et les endives font ce qu’elles peuvent pour moi. »
(« La Promesse de l’aube », éditions Gallimard, 1960)
*Plus haut dans le texte, Romain Gary nous apprend qu’il mettait une grande application pour rédiger d’attrayants prospectus afin d’attirer une clientèle, nombreuse et variée, vers la pension que gérait sa mère : de là date, probablement, sa vocation littéraire !
Le marché de la Buffa, au coeur « de la région du boulevard Gambetta », attirait aussi les Juifs, les Russes et les Arméniens, qui s’installèrent prioritairement dans ce quartier neuf de l’ouest de la ville, dès le début du siècle précédent. Que sont devenus ces Russes, pour la plupart « Blancs », qui se réfugièrent à Nice après la Révolution de 1917 ? Réponse de Romain Gary : « Nice comptait alors encore près de dix mille familles russes, un noble assortiment de généraux, de cosaques, d’atamans ukrainiens, de colonels de la garde impériale, princes, comtes, barons baltes et ci-devant de tout poil – ils réussirent à recréer au bord de la Méditerranée une atmosphère à la Dostoïevski, le génie en moins. Pendant la guerre, ils se scindèrent en deux, une partie fut favorable aux Allemands et à la Gestapo, l’autre prenant une part active à la Résistance. Les premiers furent liquidés à la Libération, les autres s’assimilèrent complètement et disparurent à tout jamais dans la masse fraternelle des quatre-chevaux Renault, des congés payés, des cafés-crème et de l’abstention aux élections. »
Hélas, le marché de la Buffa, où la mère de Romain Gary avait vécu « quelques-uns des meilleurs moments de sa vie », n’existe plus ! Une galerie commerciale et des logements pour personnes âgées devraient le remplacer prochainement. Ce marché, situé à l’angle de la rue de la Buffa et du boulevard Gambetta, derrière le Négresco, le deuxième en importance, après celui du cours Saleya, était la « madeleine proustienne » de l’écrivain, qui s’y rendait à chacun de ses retours à Nice. Là, plus qu’ailleurs, il pouvait se remémorer l’époque heureuse de son adolescence niçoise, évoquée dans La Promesse de l’aube, lorsqu’il vivait avec sa mère Mina, gérante de « l’Hôtel-Pension Mermonts – « Mer » comme mer, et « Monts » comme montagnes – », au 7, boulevard Carlonne (l’actuel boulevard François-Grosso).
Au Pétomane de la pensée
Je vois que tu es encore sonné, que tu as du mal à raisonner, que tu délires en mélangeant les théories loufoques, que la canicule a un effet néfaste sur ton cerveau en déliquescence depuis longtemps (tu as l’air d’avoir 80 ans au moins).
Ta « pensée » est un salmigondis contradictoire pénible à suivre, plein de concepts confus et donc des conclusions farfelues. On sent que tu as du mal à réfléchir.
En plus ta manie d’essayer d’expliquer tout avec ta vieille « grille marxiste » finit de te rendre complétement ridicule. Tout cela écrit avec un ton de pleureuse roumaine ou de Grand Manitou d’une secte d’escrocs sud-américaine.
Quant à la « violence stérile », tu ne dis rien sur tes trois messages de petit caïd de quartier chaud de Marseille?
« Pablo ton problème c’est moi que je ne suis pas Paul Edel, moi ta vie ici je vais te la pourrir !!! »
(hamlet dit: 3 octobre 2018 à 23 h 09 min)
je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais continuer de te pourrir la vie.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)
tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie et après
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)
C’est ton côté « parvenu », ton côté « pas encore sûr » de toi, ton côté « nouveau riche chinois » qui essaie « d’en mettre plein la vue » avec une attitude de « mauvais goût »? Ou c’est simplement ton côté argentin inguérissable, qui perce à chacun de tes mots et qui rend tout ce que tu écris plus faux qu’un billet de sept euros?
il y a rue Serpente une annexe de la Sorbonne où on peut consulter les thèses
C’est je crois le seul moyen d’avoir accès à ces thèses d’université, qui sont sans avenir de publication, à la différences des thèses d’Etat qui sont des travaux lourds de spécialistes et dont certaines sont susceptibles d’interesser un public assez large
c’est la que j’ai pu accéder à la lecture d’ une thèse interessante sur les interprètes juifs recrutés sur place en Algerie et integrés dans les corps d’officiers des armées de la conquête a partir de 1830
Mais enfin vous êtes dingo, tous. Vous n’allez pas lire cette thèse ?!
Il ya tellement de belles choses à lire, vous n’allez pas consacrer votre temps à ça, rassurez-moi ?!
Et la question était celle-ci, et alii
« Jazzi dit: 26 juin 2019 à 11 h 13 min
Pourquoi ne pas mettre en lien la thèse d’Aneta Bassa, Passou ? »
Chacun fait ce qu’il veut, D. !
le nom de Seksik ,de Nice ?
assez de vos auto-promotions comme l’unique et maître de la RDL
CECI DIT,la parole juive bien connue se lit:
« Dah lifné mi ata omed » « Sache devant qui tu te tiens ».
vous pouvez vérifier vous mêmes sur la toile
Le doctorat d’État n’existe plus. Depuis 35 ans, sauf erreur.
: 27 juin 2019 à 11 h 34 min
et chacune!
merci pour la précision!
Re : Doctorat de 3e cycle et Doctorat d’Etat : quelles différences ??
Ce n’est pas du tout ma génération, donc je ne connais pas les détails !
Mais en gros, le doctorat d’état était l’héritier du doctorat institué par Napoléon, qui conférait le plus haut grade universitaire et permettait d’accéder aux postes de maitre de conf’ puis professeur (université), ou aux postes de chercheurs statutaires (CNRS). Il était donné après un long travail de recherche
Le doctorat de troisième cycle était donné suite à une pratique de recherche plus courte, à la suite d’un DEA.
Je suppose que les profs qui ont les deux doctorats ont d’abord passé un doctorat de troisième cycle, puis qu’ils ont continué sur un doctorat d’Etat.
Aujourd’hui, le doctorat actuel correspond au doctorat de 3° cycle (3° cycle, c’est ce qui est après le grade de master, donc le doctorat).
Le doctorat d’État n’existe plus. Il correspond en gros à l’HDR (habilitation à diriger les recherches), présentée par un scientifique après plusieurs années de recherche et qui permet d’encadrer un doctorant et de monter en grade.
JORF n°0202 du 31 août 2016
texte n° 7
Décret n° 2016-1173 du 29 août 2016 modifiant le décret n° 2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d’enseignement supérieur ou de recherche
NOUVELLES PERLES DU « PÉTOMANE DE LA PENSÉE » :
il faudrait partir de l’opposition Habermas – Lyotard qui représente (chronologiquement) l’entrée dans nos dilemmes actuels concernant
la relation de l’individu moderne à la culture et à la politique pour instaurer de nouveaux modes de consensus sociaux.
(hamlet)
c’est là où Musil rejoint Hume, en général on les oppose parce qu’ils ne partagent pas le même scepticisme, autant vous dire qu’il m’arau
fallu me battre pour prouver que ces deux se retrouvent dans faculté humaine assez exceptionnelle et unique dans l’univers :
l’imagintation.
(hamlet)
faut pas sortir de polytechnique pour savoir qu’il en va des idées comme des équations vectorielles dans un espace géométrique clos non riemannien
(hamlet)
pourquoi suis-je un fervent défenseur de la fiction […] désolé de faire long mais ce sujet me semble fort important.
(hamlet)
le fond du problème est de se demander si dans la société actuelle il existe une bonne raison, je veux dire une raison valable, tout au une raison qui tienne à peu près la route, de faire la fête, je veux dire une fête de quoi que ce soit, c’est la question que je me pose
(hamlet)
notre monde proustien est devenu un monde totalitaire
(hamlet)
quand on enlève les boulons de la statue forcément arrive un moment où elle tombe, et quand elle tombe faut pas être dessous.
(hamlet)
les historiens n’assumeront jamais la moindre responsabilité
(hamlet)
Bouvard et Pecuchet est la version à la française du déclin de l’occident de Spengler.
(hamlet)
on pourrait refiler le nobel au type qui a inventé la passoire, il suffit de tout bien enrobé, avec une flopée d’autre nom de savants, raconter une belle histoire sur la vie de ce savant, ses angoisses, ses souffrances, et au final on peut lui refiler le nobel pour l’invention de la passoire ou de l’écrase purée.et ça, sérieux, c’est quand même une prouesse qu’on ne retrouve dans aucun autre domaine d’activité humaine en dehors de la littérature.
(hamlet)
je dirai qu’il y a deux grandes périodes, une première où Kundera n’est pas très présent, et une seconde période où Kundera n’est déjà plus présent quand bien même il ne l’était déjà pas à la période précédente
(hamlet)
l’imagination n’a absolument rien à voir avec l’inconscient, elle a juste à voir avec le courage !
(hamlet)
aujourd’hui tous les écrivains n’ont qu’une peur : passer pour des imbéciles, et au final c’est cette peur elle-même qui les fait passer pour des imbéciles !
(hamlet)
Il faut aussi garder à l’esprit que le 19è a aussi vécu une longue période sans guerre, presqu’un siècle, ce record n’est pas encore battu.
(hamlet)
des envolées lyriques je peux t’en sortir cinquante à l’heure.
(hamlet)
les musées sont plutôt des lieux où règne le lourdingue. le lourdingue et la hiérarchie, et la compétition, les oeuvres sélectionnées, triées, hiérarchisées les plus belles, les moins belles : quoi de mieux pour alimenter le système ultra libéral actuel ?
(hamlet)
la musique romantique représente la déchéance humaine dans toute son horreur
(hamlet)
louez-vous un vélo et allez prendre un bol d’air à la campagne ! et oubliez vos idoles, vos musées et vos tableaux à la con !
(hamlet)
ces histoires sur le Beau, le Vrai, le Juste […] ce sont des discours creux,
(hamlet)
l’éclairage électrique coïncide avec [… ] l’aveuglement [… ] de soi par soi.
(hamlet)
dans la sacralité et la religiosité de l’art le clou qui sert à accrocher le tableau au mur représente bien sur l’image de ceux du Christ sur la croix
(hamlet)
le romantisme c’est quoi ? c’est un type, poète, peintre.. qui est là et le monde est autour de lui !
(hamlet)
lui les problèmes que quotidien il s’en tape, son domaine à lui c’est l’éternel, ce qui fait de lui un membre d’un nouvel ordre clérical
(hamlet)
il faut lire la critique de la connaissance de Lévinas
(hamlet)
il ne faut pas chercher à saucissonner ce monde, parce que le monde humain n’est pas un saucisson qu’on saucissonne !
(hamlet)
les jeux du cirque de Chopin et ses valses à la noix
(hamlet)
romantisme c’est […] la terre ne tourne plus autour du soleil, elle tourne autour de Baudelaire !
(hamlet)
l’expression même « fête de la musique », le fait d’accoler ces deux mots « fête » et « musique » a quelque chose de tout à fait
désespérant,
(hamlet)
il faudrait prôner la décroissance de notes, revenir à l’époque où les partitions étaient presque blanches
(hamlet)
je suis désolé mais le monde est comme il est
(hamlet)
la beauté est mauvaise conseillère
(hamlet)
Bouvard et Pecuchet […] a servi de référence morale pour la droite française conservatrice la plus puante
(hamlet)
il n’existe pas plusieurs mondes humains […] hé non, il n’y a qu’un seul monde, c’est celui ou tout le monde vit,
(hamlet)
cette foutue musique romantique qui a perverti les hommes
(hamlet)
nous sommes bien capables de prendre tous les risques, mais certainement pas celui de nous oublier, même le temps d’un livre ou d’un film. la fiction c’est la peur de ne plus exister. voilà ce qu’est un monde proustien, c’est un monde à la con.
(hamlet)
avant on avait le Paradis pour assurer notre éternité, maintenant on a les tableaux des grands maitres flamands roses
(hamlet)
le système capitaliste a su mettre en place ce qu’on appelle une « politique dématérialisée », un monde « proustien » où tous les individus
qui interviennent jouent le rôle d’idiots utiles du système.
(hamlet)
de toutes les périodes traversées par l’humanité le romantisme représente certainement un sommet indépassable de la connerie humaine !
(hamlet)
tous les trois jours on nous balance des problématiques qui visent à nous immobiliser le cerveau.
(hamlet)
il n’avait rien à dire, au lieu d’écrire pour exprimer ce qu’il pensait, il essayait de penser pour trouver sur quoi écrire
(hamlet)
la vérité dans la littérature ne sert qu’à une chose : enfumer les gens !
(hamlet)
lisez les commentaire de x, ce type est incroyable il ne parle jamais de lui, tout ce qu’il dit est mis en avant par rapport à lui, du coup je copie colle tout ce qu’il écrit et je le relis après, incroyable comme ça calme l’esprit
(hamlet, à propos d’un autre de ses pseudos – les dialogues x-hamlet sont hilarants, d’ailleurs)
le petit gendarme du blog qui aimerait décider de qui a le droit de parler se sentirait-il menacer par ma présence ?
(hamlet)
rassurez-nous, dites-nous que vous le faites exprès de sortir des âneries pareilles.
(hamlet)
je n’échangerai pas la moitié d’une mesure de Buxtehude contre tout Beethoven
(hamlet)
Dieu a fait ce monde ainsi, que les individus les plus doués pour un art soit en même temps les plus bas de plafond.
(hamlet)
¿Monteverdi, T.L. de Victoria, Bach, Mozart, Haydn, Beethoven, Schumann, Brahms, Debussy, Sibelius, Ravel, Chostakovich…bas du plafond?
Phidias, Botticelli, Leonardo, Michel-Ange, Caravage,Velázquez, Goya, Delacroix… bas du plafond?
Sophocle, St.Augustin, Dante, Montaigne, Shakespeare, Cervantes, Pascal, Voltaire, Goethe, Dickens, V.Hugo, Balzac, Baudelaire, Proust, Céline…bas du plafond?
Eh oui, en vertu de l’axiome central de la pensée hamletiènne, qui est aussi sa devise personnelle, figurant dans le blason de sa vieille famille, originaire de Montcuq, dans le Lot et qui est la lignée de cons la plus célèbre du coin:
Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison.
(hamlet)
@D. dit: 27 juin 2019 à 11 h 32 min
Vous écrivez : « Mais enfin vous êtes dingo, tous. Vous n’allez pas lire cette thèse ?!
Il y a tellement de belles choses à lire, vous n’allez pas consacrer votre temps à ça, rassurez-moi ?! »
C’est un beau cri du cœur ! Il faudrait avoir envie de la lire non pour y retrouver le passage où elle évoque tel ou tel commentateur, ça c’est de la curiosité de Narcisse : – Miroir mon beau miroir dis-moi qui je suis , dis-moi ce qu’elle a dit de moi… etc… Non, il faudrait la lire seulement si on est passionné par la problématique : les nouveaux visages de la critique littéraire.
Pour ma part, j’aime les billets où Passou vibre d’un attachement intellectuel aux êtres dont il parle : artistes (dont photographes – architectes), historiens, romanciers, le beau billet d’adieu à MàC et d’autres pour quelques êtres qui vont lui manquer…. Ces billets -là le rendent plus vulnérables que ceux où il a la dent dure…
Et puis, loin du blog, il y a ses romans où il poursuit son questionnement sur le bien et le mal, sur Dieu, sur la mort, sur sa mémoire, sur les zones grises de l’Histoire.
Le blog, j’ai parfois l’impression que ça lui pèse, une habitude qui le dépasse par la quantité de travail qu’il demande (billets – lectures des commentaires et leur contenu – souvent uniquement des règlements de comptes…
Bref, si j’aimerais rencontrer dans une réunion cette universitaire pour comprendre la raison de ses recherches, je ne suis pas pressée de lire cette thèse.
Et Alii, vous avez une clairière paisible dans cet espace-commentaires torride. Soyez-en remerciée.
En ce qui me concerne, Delaporte, je ne vais jamais en terrasse qui est un endroit présentant la plupart du temps de multiples inconvénients : promiscuité, tables étroites, absence de banquettes ou fauteuils, bruit de la circulation, pollution et regards des piétons car je suis beau et leur regard se pose immédiatement sur moi ce qui à la fin est lassant.
De plus les terrasses ne sont pas climatisée contrairemebt aus salles.
Les terrasses sont en outre dans de nombreux cas une gêne à la circulation des piétons et j’ai même vu quelques cas de piétons obligés de descendre dans la rue ou de circuler sur des pistes cyclables très fréquentées à cAuse d’elles. C’est particulièrement choquant lorsqu’il s’agit de mères de familles avec poussettes et enfants.
Bien évidemment les mairies minimisent ces importants problèmes parce qu’elles perçoivent des taxes considérables aves ces terrasses.
D, toutes sortes de terrasses existent, il y en a pour tout les goûts. Il y a celles des quartiers populaires, dont vous parlez. Il y a celles des grands bars internationaux ou des bars d’hôtel comme le Plazza Athénée ou le Ritz. Pour choisir la terrasse qu’il vous faut, D, allez voir dans le magazine GQ la sélection de terrasses parisiennes qu’ils ont effectuée récemment, et vous y trouverez votre bonheur.
« assez de vos auto-promotions »
Demandez plutôt à Passou de vous parler du « Goût de la Méditerranée », et alii ! Il a reçu un exemplaire de chacun de mes titres de cette collection…
Pablo75 dit: 27 juin 2019 à 11 h 54 min
merci pablo ! reconnais que c’est quand même d’un autre calibre que ce qu’on peut lire par exemple sur le blog de Chevillard.
j’aime bien celle-là :
« l’imagination n’a rien à voir avec l’inconscient, elle a à voir avec le courage ! »
mais j’aime bien aussi toutes les autres.
@Clopine dit: 26 juin 2019 à 20 h 43 min
Tout cela est si loin, Clopine et sur ce coup-là vous n’aviez RIEN à vous reprocher, d’autant plus que votre mise au point, votre lecture de Fabre était sur votre blog et non sur le sien.
Pourquoi a -t-il fermé ce blog ? Nous ne le saurons jamais… peut-être parce qu’éloigné de la région parisienne, il voulait tourner une page.
Sa maladie cardiaque aura eu raison de lui. Cette greffe, jointe à d’autres problèmes l’avait vraiment affaibli et stressé.
Maniatis a été alors dans cette dernière période de sa vie, une présence extraordinaire. Qu’elle en soit remerciée.
MàC, une belle présence, un homme cultivé mais un être torturé par des questions sans réponse… Paix à lui.
Paris sans ses terrasses de cafés ne serait plus Paris, D. !
Et n’oublions pas qu’après sa glorieuse Médaille d’Or au CHAMPIONNAT DU MONDE DES CONNERIES SUR PROUST, notre grand Pétomane de la Pensée a obtenu une nouvelle Médaille d’Or, cette fois-ci dans le CHAMPIONNAT DU MONDE DES CONNERIES SUR PHILIP ROTH.
Toutes nos félicitations à ce Grand Champion!
Voilà les perles qui lui ont permis de gagner haut la main sa nouvelle médaille:
Philip Roth est à Saul Bellow ce que Claude François est à Wolfgang Mozart.
(hamlet)
[Philip Roth] doit haïr ses lecteurs
(hamlet)
[Philip] Roth a écrit pendant 40 ans, pendant les 20 premières années Roth a gardé espoir, et après il a jeté l’éponge.
(hamlet)
si chez Proust ça ne pense pas beaucoup, alors chez Roth ça reste au ras des pâquerettes. […] incroyable d’avoir autant écrit pour dire aussi peu de chose.faire perdre autant de temps aux lecteurs ça mériterait d’être porté devant un tribunal : ce type nous a fait perdre des heures de notre vie pour absolument rien.
(hamlet)
[Sur Philip Roth] ce doit être douloureux d’arriver à la fin de sa carrière et constater qu’on a jamais pu…
(hamlet)
[Sur Philip Roth] sa pensée est lourde, empruntée, besogneuse et fastidieuse, tous les thèmes qu’il aborde ans ses livres sont convenus et d’une lourdeur pitoyable.
(hamlet)
l’aspect le plus triste avec Roth c’est le nombre de livres qu’il s’est obligé de pondre, dont pas un seul ne sort du lot.
(hamlet)
c’est comme le « j’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais » de Roth. c’est la seule phrase que la postérité retiendra de lui.
(hamlet)
Roth entraine le lecteur dans sa petite prison mentale, exactement comme Proust.
(hamlet)
Roth n’avait pas le temps de finir ses livres qu’ils étaient déjà passés dans le domaine du ringard
(hamlet)
Roth ne dit rien
(hamlet)
je ne sais pas pourquoi je déteste autant Philip Roth, il y a quelque chose de pas net chez lui,
(hamlet)
ce qui fait la différence entre Bellow et Roth c’est la vitesse, Bellow est rapide, et Roth est lent
(hamlet)
Il est lent… et pourtant:
[Philip] Roth on le voit venir à dix kilomètres,
(hamlet)
j’aime beaucoup celle-là aussi :
« Bouvard et Pecuchet est la version à la française du déclin de l’occident de Spengler. »
c’est génial et en plus c’est la vérité !
J’ai rencontré le même problème avec SMDR sur la République des Libres, Clopine, avec mails privés de MàC, s’excusant et me disant qu’il se désolidarisait de sa compagne et associée d’alors…
« les jeux du cirque de Chopin et ses valses à la noix »
celle-là est sûr un condensé de ce qu’écrit Gombrowizc dans son journal – exemple : extrait donné par x :
« Accompagné par l’orchestre, le pianiste, un Allemand, galopait. […] Pianiste ou cheval ? J’aurais juré qu’il n’était plus question de Mozart, mais de savoir si ce coursier saurait battre au finish Horowitz ou Rubinstein. Une seule question préoccupait les types qui étaient là [au concert] : quelle est la classe de ce virtuose, ses piano sont-ils à la hauteur de ceux d’Arrau, ses forte à la hauteur de gulda ? Alors, rêvant plutôt d’un match de boxe, je voyais déjà mon pianiste faucher d’un bel arpège de la gauche Brailovski, assommer Gieseking à coups d’octaves, enfin d’un trille magistral mettre Slomon knock-out. […] Tiens, mais que set passe-t-il ? Il a touché au but ! Applaudissements, applaudissements, applaudissements ! Le jockey, descendu de son coursier, saluait bas, tout en s’épongeant le front. »
« [La comtesse et le comte dont il partageait la loge] n’avaient pas le droit d’ignorer que la musique, elle, n’est qu’un prétexte à réunion mondaine […] au lieu de demeurer sur leur terrain, celui d’une aristocratie mondaine qui leur est propre, elles ont voulu sans crier gare prendre l’art au sérieux […] [Au foyer] Y… le millionnaire. Et, là-bas, le général qui cause avec l’ambassadeur, et plus loin le président-directeur général en train d’encenser le ministre qui, lui, envoie un sourire à l’épouse du professeur ! Je me croyais au beau milieu des héros de Proust où personne ne va au concert pour écouter, mais uniquement pour magnifier la réunion de sa présence, où les grandes dames s’épinglent du Wagner dans les cheveux en guise d’agrafe de diamants, où, sur des airs de Bach, défile la grande parade des noms, des dignités, des titres, des millions et du pouvoir. […] Ils échangeaient simplement leurs impressions sur le concert […] inférieures à ce qu’aurait pu dire du haut de son poulailler le premier aficionado venu. Alors, ils en étaient là ? […] Rentré dans ma loge […] je me disais donc qu’un univers où l’homme s’adore tel un dieu dans la musique est davantage à mon goût que l’univers où l’homme fait son dieu de la musique.
Puis on assista à la seconde partie du concert. Le pianiste avait enfourché Brahms et galopait […] la perfection du virtuose nous empêchant de nous concentrer sur Brahms […] Et pourtant il arriva au poteau. Applaudissements. Applaudissements de connaisseurs. Applaudissements d’amateurs. Applaudissements d’ignorants. Applaudissements grégaires. Applaudissements provoqués par les applaudissements. Applaudissements croissant et s’étageant, se suscitant et se provoquant les uns les autres, et personne ne pouvait ne pas applaudir puisque tout le monde applaudissait. »
« L’artiste serrait les mains, échangeait des politesses, recevait force compliments et invitations […] Eh bien, il avait l’air d’un homme fort agréable, subtil, intelligent… Quant à sa grandeur ? […] À voir et entendre tous ces hommages, et tellement empressés, on aurait pu s’interroger sur la différence entre sa gloire à lui et la gloire de Debussy ou de Ravel […] n’était-il pas un ‘artiste’, tout comme eux… ? Et pourtant… pourtant… Sa célébrité était-elle celle de Beethoven, ou bien des lames Gillette, des stylos Waterman ? Quelle différence, dites, entre une gloire que l’on paie et une gloire qui vous fait gagner de l’argent ?
Lui n’était toutefois pas de force pour s’opposer au mécanisme qui l’exaltait, et il ne fallait pas s’attendre à le voir y résister. Bien au contraire ! Il dansait au rythme des violons et jouait pour faire danser ceux qui dansaient autour de lui. »
Exemple de terrasse idéale, selon GQ et selon moi. Jacuzzi, vous fréquentez aussi ce lieu ?
« Le Nemours
Si beaucoup regretteront l’authenticité de l’ancienne décoration de ce café si parisien, les autres admettront qu’après tout, au Nemours, on vient surtout pour la terrasse idéalement située sous les colonnes de la Place Colette ; avec vue sur la Comédie Française, les Jardins du Palais Royal, le Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil d’État et le Carrousel du Louvre. Au moins, le Nemours nouvelle génération de Michaël Malapert propose toujours « une restauration ‘petite brasserie’ faite-maison » : croque monsieur, quiche lorraine, lasagnes aux légumes et même du tartare avec chips à l’ancienne. » GQ
D’après la thèse de la doctorante (master 1), la RDL est une famille dont Passou serait le Pater familias :
« une place à part étant assurée à Montaigne à cheval non seulement en raison de sa forte personnalité mais de l’effet produit dans la communauté par l’annonce de sa mort :
« Par cette note émouvante, l’auteur se joint à une communauté endeuillée. De fait, en tant que lecteurs, c’est la peine forte et réelle d’une famille en deuil que nous ressentons à la lecture des billets de tous les commentateurs. C’est d’ailleurs l’une des notes rarissimes où les posts qui vont lui succéder se rapporteront quasi unanimement à un seul et même thème, celui de la mort de l’ami perdu ». »
Trop cher, le Nemours, Delaporte !
Vous m’invitez ?
hamlet dit: 27 juin 2019 à 12 h 08 min
Je te l’ai déjà dit: tu devrais te recycler dans le comique. Tu devrais imiter Thierry Rocher, l’humoriste lamentable de la Revue de presse de Paris Première qui est en train pourtant de devenir célèbre grâce à ses « Pensées de Qi Shi Tsu » (prononcer Qui-Chie-Dessus), publiées aux Éditions Nems & Philosophie (sic).
https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/2622345292/les-pensees-de-qi-shi-tsu-format-broche.html
Avec tes Perles, publiées sous le titre de « Les Pensées du Pétomane de la pensée » tu ferais un malheur et tu connaîtrais enfin la gloire, dont tu as tant besoin.
D’après ce qu’il nous a dit, Passou est allé en personne écouter cette soutenance de thèse et s’est tapé quatre heures de propos scientifiques ou pseudo-scientifiques sur les blogs. Quatre heures, nous dit-il ! Il faut le faire, quel courage, quelle patience ! C’est pour ça qu’on ne le voyait plus, qu’il n’écrivait plus de note. Il a eu du mal à se remettre. Ecrire sa note l’a libéré. C’est pour ça qu’il l’a fait jaillir d’un jet, sans se relire, et qu’elle donne cette impression confuse. Parfois, le métier de journaliste-blogeur n’est pas une sinécure !!!
ce passage devrait tourmenter tous les interprètes : « sa célébrité était-elle celle de Beethoven, ou bien des lames Gillette, des stylos Waterman ? Quelle différence, dites, entre une gloire que l’on paie et une gloire qui vous fait gagner de l’argent ? »
en tout cas une notion qui aura inquiété Glenn Gould : quelle place pour l’interprète ? est-ce un rôle où l’on perd à tous les coups ?
dans tous les cas il est arrivé un moment où Glenn Gould n’a plus supporté les applaudissements du public.
tu vois pablo, ça devrait te faire réfléchir quand tu mets tes liens yt accompagnés d’une petite remarque qui ne dit rien, mais qui ne vise à te donner de l’importance.
ce que je veux dire pablo c’est que ce n’est pas bien de se servir de la musique comme d’un faire valoir personnel, de tirer la couverture à soi, faire l’éloge d’une pièce pour en vérité faire l’éloge de soi-même.
on retrouve des considérations du même type chez Jankélevitch.
non pas de dire que ces oeuvres sont sacrées et qu’il faudrait les considérer comme des objets religieux, d’où une attitude empreinte de puritanisme, mais juste de ire que Chopin n’a pas composé ses valses pour permettre à un connard de ton espèce de se vanter aux yeux des autres. C’est pour cette raison que je disais vouloir te « pourrir la vie », parce que c’est difficile d’associer ta vantardise vulgaire avec les beauté de ces oeuvres.
mais ça, cent fois hélas, je ne suis pas sûr que tu sois en mesure de le comprendre.
« Trop cher, le Nemours, Delaporte !
Vous m’invitez ? »
Rien n’est assez cher pour un Baroz, au contraire ! Dans vos journées vides et cinéphiliques, ou allez-vous boire un demi, sur quelles terrasses allez-vous contempler le monde environnant ? Vous, Jacuzzi, les presque esthète, le demi-journaliste, le quasi cinéphile !
hamlet dit: 27 juin 2019 à 12 h 18 min
Mais comment tu peux être si con de confondre l’Art avec la mauvaise utilisation de l’Art? C’est comme confondre le sexe avec le viol.
Delaporte, il y a plein de terrasses sympathiques et deux fois moins chères, dans tous les quartiers de Paris. Telle celle-ci, en face de chez moi
https://www.youtube.com/watch?v=ilCeqFMIVR8
Sarkozy aurait pu titrer son immonde bouquin : « Fume, c’est du belge ! »
D, toutes sortes de terrasses existent, il y en a pour tout les goûts.
C’est bien vrai! 😉 Et la meilleure, c’est la sienne propre, on peut en jouir du matin au soir et même la nuit jusqu’à plus soif! On peut y travailler, y lire, y peindre, y rien faire sous le (les) parasol, réunir les amis pour une soirée festive, arroser ses plantes vertes et ses rosiers. On vit avec une terrasse, un îlot dans la ville la plus urbaine, une scansion d’alacrité qui domine un boulevard calme…
et dans ce passage il parle de bien sûr de toi et chaloux :
« Je me croyais au beau milieu des héros de Proust où personne ne va au concert pour écouter, mais uniquement pour magnifier la réunion de sa présence, où les grandes dames s’épinglent du Wagner dans les cheveux en guise d’agrafe de diamants, où, sur des airs de Bach, défile la grande parade des noms, des dignités, des titres, des millions et du pouvoir. […] Ils échangeaient simplement leurs impressions sur le concert […] inférieures à ce qu’aurait pu dire du haut de son poulailler le premier aficionado venu. Alors, ils en étaient là ? […] Rentré dans ma loge […] je me disais donc qu’un univers où l’homme s’adore tel un dieu dans la musique est davantage à mon goût que l’univers où l’homme fait son dieu de la musique. »
« c’est que ce n’est pas bien de se servir de la musique comme d’un faire valoir personnel, de tirer la couverture à soi, faire l’éloge d’une pièce pour en vérité faire l’éloge de soi-même. »
(hamlet)
Il faut vraiment être complexé (j’allais écrire complexé comme un Argentin – mais je me suis arrêté à temps) pour arriver à écrire cela.
Comment tu ne te rends compte? Parfois on dirait que tu es un ado de 15 ans.
Jacuzzi, vous prenez souvent le tramway ? Ce n’est pas trop dangereux ? Il y a des suicides, souvent ? Ce tramway qui passe là n’est pas très beau. Il défigure Paris, je trouve.
particulièrement ici : « je me disais donc qu’un univers où l’homme s’adore tel un dieu dans la musique est davantage à mon goût que l’univers où l’homme fait son dieu de la musique. »
et voilà le problème éditorial actuel : nous avons fait taire les dérangeants Bernhard et Gombrowicz pour donner la paroles à ceux qu’ils épinglaient (ex : toi et tes livres)
la question est pourquoi et comment sommes-nous tombés si bas ? avons-nous suivi le courant de la pensée globale ? est-ce pour nous rassurer ? nous donner l’impression d’être ce que nous ne sommes plus ? va savoir mon pablito…
@Jazzi dit: 27 juin 2019 à 11 h 17 min
Oui, Jazzi, c’était un commentaire adressé à Rose. Je n’arrive pas à le retrouver. Je venais de relire un roman captivant écrit par Laurent Seksik Romain Gary s’en va-t-en guerre (Flammarion). Roman ressemblant à une biographie sans en être une, où Seksik essaie de comprendre la relation qui liait Romain Gary à ce père imaginaire. La vérité restera un mystère…
Je citais la bibliographie sérieuse et les rencontres qu’il avait faites afin de donner une base crédible à ce récit et que les faits correspondent avec les évènements vécus par le petit Roman Kacew. Une quête de vérité nous plongeant dans le ghetto de Wilno (Vilnius) en Lituanie, l’enfance de Gary près de sa mère Nina dont la vie est devenue très difficile depuis que son mari les a abandonnés et la figure du père absent, Arieh.
La mère, Nina, qui sent qu’elle n’a plus rien à faire dans ce pays et ne rêve que de partir pour la France, et Arieh Kacew, le père (et sa nouvelle femme qui attend un enfant) qui pense qu’il ne peut rien leur arriver car ils habitent là depuis si longtemps…
L’épilogue est bouleversant.
Pablo75 dit: 27 juin 2019 à 12 h 39 min
non mon pablito, Bernhard et Gombro n’étaient pas complexés, ils étaient juste lucides et clairvoyants.
« Le Nemours
Dans les années 80 j’ai habité au 21 rue de Richelieu. Comme quartier on fait pire. J’ai déjeuné une fois au Grand Véfour, mais je m’encanaillais dans les petits restaurants de la rue Saint-Anne
Article du Guardian sur B. Johnson qui devrait être mis entre toutes les mains, d’autant plus qu’il est dû à un Conservateur bon teint, le journaliste Max Hastings, ancien patron du Daily Telegraph.
– I was Boris Johnson’s boss: he is utterly unfit to be prime minister=
BJ est parfaitmenent inapte à occuper le poste de PM.
https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/jun/24/boris-johnson-prime-minister-tory-party-britain
On plaint les Britanniques qui n’ont pas voté pour larguer les amarres
Vu ton inguérissable complexe d’infériorité, je comprends que Gombrowicz soit ton idole, que tu aimes son côté le plus débile, celui du Polonais à l’orgueil monstrueux exilé en Argentine où avec tout son génie est obligé de travailler dans une banque pour survivre et faire des tertulias avec des jeunes crétins pour se sentir admiré. Du coup il déverse tout son ressentiment dans son Journal et ses articles publiés dans une revue de l’exil que personne ne lisait, dans lesquels il exécutait tout ce qui bougeait et se moquait du niveau intellectuels des Argentins et de leur snobisme maladif (avec raison).
J’ai connu (et traduit) un grand écrivain (que tu dois sans doute beaucoup aimer) et qui détestait Gombro, parce que celui-ci l’avait attaqué très méchamment dans l’un de ses articles dans les années 50. Il se moquait très drôlement des textes débiles de l’ami Witold contre les poètes et contre Dante, que tu devrais lire, pour te rendre compte du côté idiot de ton idole, que tu aimes pour des mauvaises raisons, parce que, évidement, tu passes à côté de ses réflexions les plus importantes, celles sur la Forme (que tout amateur d’art abstrait devrait lire et méditer), des réflexions que tu es trop con pour comprendre.
😉 😉 😉
des réflexions que tu es trop con pour comprendre.
Et vous vous êtes assez, assez ce qu’il faut pour y atteindre. Comment vous le savez? Qu’il est trop con
Pour Rose :
Grâce à votre maudit correcteur, je suis sorti la sourire aux lèvres.
Très belle matinée. Je vous en remercie.
« Pablo75 dit: 27 juin 2019 à 13 h 00 min
tu passes à côté de ses réflexions les plus importantes, celles sur la Forme (que tout amateur d’art abstrait devrait lire et méditer), des réflexions que tu es trop con pour comprendre. »
ses critiques de la forme ne concernent pas uniquement les amateurs d’art abstrait (ça c’est ce que tu aimerais bien), elles concernent aussi par exmple les lecteurs de Proust qui se laissent enfumer par la forme au détriment du fond.
d’ailleurs toutes mes petites phrases sur Proust que tu as si soigneusement recopiées font bien sûr référence à la critique de la forme de Gombrowicz.
La rancune, l’amertume mesquines de Sarko : ici, à propos de Ségolène Royal :
« Quand, devenu président de la République, j’avais procédé à l’acquisition d’un Airbus A330 d’occasion à la place de l’A319, dont le rayon d’action était bien trop faible, acheté par Jacques Chirac et Lionel Jospin, elle fit tous les plateaux de télévision pour expliquer que c’était dans le seul but de promener Carla dans le monde entier ! Or, quand son ancien compagnon François Hollande me succéda et se servit abondamment de Sarko One, la donneuse de leçons ne trouva rien à redire à monter elle-même dans l’avion présidentiel afin d’effectuer le tour du monde ! Ce qui la choquait pour moi ne la gênait pas pour elle et encore moins pour le père de ses enfants, qui non seulement ne vendit pas l’avion de la présidence mais l’utilisa bien davantage que moi. Nul journaliste ne lui en fit le reproche. Être de gauche n’a pas que des inconvénients… »
Pablo, vous pensiez à la pornographie de WG
« L’immaturité renvoie à ce qui n’a pas encore de forme. La forme c’est une manière d’être qui s’est réalisée dans la réalité. L’adolescent en ce qu’il n’est pas encore mature se situe entre une sorte de chaos destructeur et cette forme. Il est dans une phase ascendante. Il est la vie. Par cette vie, par sa malléabilité, la jeunesse attire l’adulte : l’adulte tend vers la jeunesse comme vers un potentiel d’être, une puissance, sa forme à lui étant réalisée, fixe et presque figée. « Regardez, observez l’enfant. L’enfant commence à peine, l’enfant n’est pas, l’enfant n’est qu’un enfant, une introduction, autrement dit, une initiation… Et un adolescent (il cracha presque ce mot)… que sait-il ? que peut-il ressentir… lui… cet embryon ? Mais nous ? Nous ? » Cette déclaration de Frédéric au cours du récit montre l’ambivalence de la position de l’adulte. À la fois supérieur, parce que plein, et haineux de cette position. Le dédain et l’envie. La maturité est une forme pleinement réalisée, mais qui a perdu, au passage, la puissance et la vie propre à la jeunesse. »
Et jamais chez Drouant, Soleil vert ?
Dans les années 70, la rue Sainte-Anne était la plus gay de Paris, Soleil vert. Ensuite elle a été envahie par les bridés…
Le mot de terrasse me déplaît. Il évoque terrassement et harassement. J’aime encore moins celui de patio à la consonance trop latine.
Roumaines pleureuses, bridés envahissants.
Et on laisse passer tout cela sans modération aucune. C’est du joli.
Merci pour cette citation du texte de Sarko, Delaporte. Qu’est-ce que c’est mal écrit !
« Delaporte à 13 h 14 min »
Quand on se souvient de la lamentable passation de pouvoir entre les deux hommes et leurs dames, Delaporte, on se dit que Sarko aurait tort de se gêner !
Même si on ne vise que ce type de thèse d’ambition modeste, il me semble qu’il faut montrer patte blanche pour être acceptée par un directeur de these , sans doute en se prévalant d’un passé et de titres universitaires significatifs. C’est la conclusion que je tire de l’expérience amère qui a été la mienne
J’avais un projet de recherche sur un sujet peu exploré dont on m’avait confirmé qu’il pourrait être intéressant. Mais aucun des directeurs potentiels de ce travail , spécialistes du domaine concerné, auxquels je m’étais adressée ne m’ont répondu, pas même par une lettre de refus, ,ce qui laisse supposer que je n’apparaissais pas credible pour un tel travail
Peut-on connaitre le sujet, DHH ?
Bérénice dit: 27 juin 2019 à 13 h 14 min
la question de l’immaturité chez Gombrowicz va de pair avec sa critique de la forme. le fait d’en rester à l’apparence des choses (représentations) est un des traits de l’immaturité. on le retrouve chez Hume et ses analyses de la causalité.
dans nos sociétés modernes on peut observer un accroissement de cette immaturité (ce que Sloterdijk désigne par l’excès néoténique).
résultat de ce constat : la disparition de l’esprit critique au bénéfice d’un élan (profusion d’écrits) de l’hagiographique.
il faut prendre ces analyses sous leur aspect circulaire : prédominance de la forme – immaturité – perte de l’esprit critique – explosion de l’hagiographique etc…
on peut prendre n’importe quel domaine musique, littéraire (ex Proust) etc… on retrouve ce même processus.
et là ce que pablo ne comprend pas c’est qu’il ne fait que naviguer dans le sens de ce courant, alors que nous devrions stopper les machines et faire marche arrière.
Pauvre Tunisie et Tunisiens, qui regrettent de plus en plus Ben Ali !
« Paris sans ses terrasses de cafés ne serait plus Paris, D. ! »
Et conséquemment je suis tombé amoureux de Saïgon.
Prescrivez, prescrivez, quelque chose restera.
L’art abstrait n’aurait pas de forme ????
ça aussi, c’est une perle.
hamlet dit: 27 juin 2019 à 12 h 38 min
Tu es tellement bête et complexé (combinaison redoutable – et si à ça on ajoute en plus Argentin, je te dis pas…) que tu prends les moqueries sur la mauvaise utilisation de l’Art de Gombrowicz ou de Thomas Bernhard (encore un grand complexé spécialiste du ressentiment) pour une critique de l’Art. Tu es comme un impuissant au QI de mollusque qui voit d’un côté que les gens font l’amour et de l’autre qu’il y a des violeurs, et qui après mure réflexion se dit que bander c’est immoral, comme le pensent les curés frustrés ou les censeurs politiques qui se vengent du talent des autres.
Tu peux me dire qu’est-ce qu’ils ont à branler Beethoven ou Wagner que des riches snobs bien habillés aillent écouter leurs oeuvres au Musikverein ou à Bayreuth? C’est aussi débile que penser que Bach est un redoutable capitaliste parce qu’il y a de pubs qui utilisent sa musique – ce que toi, à mon avis, tu ne dois pas être loin de penser…
Tu es vraiment le con du proverbe chinois qui regarde le doigt au lieu de regarder la lune.
@jazzi
le titre que je proposais et dont la formulation aurait été a aménager était: « Emergence ,évolution et devenir d’une classe moyenne juive spécifique à l’Algérie coloniale, résultant de l’attractivité de l’administration auprès des juifs indigènes peu fortunés devenus français à la faveur du décret Cremieux
j’avais sollicité sans succès pour ce projet destiné à meubler ma retraite Stora,Fenton et Kaspi
M’enfin Jazzi, si je n’ai pas mis cette thèse en lien c’est qu’elle n’est pas en ligne…
Pablo75 dit: 26 juin 2019 à 17 h 42 min
Il faut peut-être ajouter le temps de lecture du ou des livres chroniqués et de recherche des sources.
« Pauvre Tunisie et Tunisiens, qui regrettent de plus en plus Ben Ali ! »
Que nous vaut cette remarque, Jacuzzi ? Ben Ali a exploité et trahi, et volé, son propre peuple, confisquant pour lui-même toutes les richesses ! Et vous voudriez que les Tunisiens regrettent ce corrompu de haut vol qui les escroquait avec la complicité bienveillante de la France ? Vous délirez, Jacuzzi ! Le problème est certes celui des suites à donner au printemps des révolutions arabes, et notamment à l’établissement d’un pouvoir démocratique en Tunisie. C’est ce à quoi aspirent les Tunisiens, population calme et douce, mais déstabilisée par le règne d’une corruption ignoble dont elle ne se remet pas, malgré le limogeage de Ben Ali !
Delaporte dit: 27 juin 2019 à 13 h 14 min
La rancune, l’amertume mesquines de Sarko : ici, à propos de Ségolène Royal :
Je peux confirmer vos propos.
Une de mes amies habite le 7ème et m’a confirmé les vols présidentiels nombreux, sous Hollande. Incessants même.
Et, mon poissonnier, oui, m’a raconté (déjà dit ici) que Royal voyageait en hélicoptère de Paris à un restaurant du sud aux frais de la République.
Bilan carbone pour les pôles ?
Toutefois, n’importe qui a ses entrées sur l’île de la Barthelasse à moindres frais.
Le temps de lecture ne se paie pas et ne se compte pas.
DHH
De racintars, ai entendu que les sujets de thèse étaient valides si cela apportait eau au moulin du directeur de thèse.
Et, je ne vous imagine guère servile, DHH.
De racontars. Collègues ayant mené au bout une these, ce qui n’est pas une sinécure.
Mais aussi :
Proscrivez, proscrivez quelque chose restera.
Qui dit thèse dit doctorat.
Ben Ali a été jugé par des tribunaux tunisiens :
« En 2018, à l’issue de plusieurs procès par contumace, le total des peines prononcées à son encontre atteint plus de 200 ans de prison. »
Il risque la peine de mort s’il remet les pieds en Tunisie. Les Tunisiens vont-ils regretter, comme le raconte le léger Jacuzzi, ce prévaricateur poursuivi pour crimes et corruption ? C’est une honte d’écrire cela publiquement, Jacuzzi, même si vous le croyez. C’est une insulte envers les Tunisiens !
L’Algérie non plus ne se remet pas. Les algériens crachent violemment sur le colonialisme. Comme si nous étions responsables de la dictature qui s’ensuivit.
Or, non.
Algérie, l’exemple type de » De Charybde en Scylla ».
Jacuzzi, ce midi vous avez trop poussé sur le rosé. Vous n’êtes plus dans votre état normal, sans doute…
« Que nous vaut cette remarque »
Attentat meurtrier à Tunis aujourd’hui, Delaporte.
J’aurais dû m’en douter, Passou. Merci de votre réponse. Madame Bassa aurait-elle la bienveillance, si elle nous lit, de nous faire savoir comment prendre connaissance de sa thèse ?
Un beau sujet dont, si l’on en croit Renaud Camus et Phil, vous auriez pu parler sur France Culture, DHH !
« Emergence ,évolution et devenir d’une classe moyenne juive spécifique à l’Algérie coloniale, résultant de l’attractivité de l’administration auprès des juifs indigènes peu fortunés devenus français à la faveur du décret Cremieux »
DHH, c’était une thèse ou une autobiographie familiale ?
Berenice, quand je suis absence d’esprit critique je parle bien sûr d’une critique exercée dans son propre camp, car la conséquence de tout ça est bien sûr politique.
la posture telle que nous l’observons chez pablo ou chez ici sur ce blog c’est dire : comment un individu qui aime Proust, ou Baudelaire, ou Brahms etc… peut-il être « critiquable » ? et non, un amoureux de Proust, vu le niveau de religiosité où l’on place Proust échappe forcément à toute espèce de critique.
du coup si critique il doit y avoir elle va s’exercer pour le camp d’en face, on le voit en Europe avec la critique de ceux qui votent pour les partis extrémistes, on le voit surtout aux Etats Unis avec Trump : ceux qui critiquent Trump échappent de facto à toutes critiques.
voilà la façon dont la culture a forgé une caste de gens irréprochables !
d’où toutes les productions hagiographiques (des dictionnaires amoureux de Flaubert à Proust, aux éloges des grands compsituers) juste pour rappeler qu’on a à faire à ce que dans la religion on appelait de « bons chrétiens », en opposition aux hérétiques.
voilà comment fonctionne le processus culturel aujourd’hui, d’où tous ces pieds d’estale et ces statues qui ne visent qu’aux gens de cette qu’ils sont bien du bon côté du manche.
et c’est exactement ce que fait mon pablito commentaire après commentaire, nous rappeler qu’il est un type irréprochable placé du bon côté du manche !
et si on relit tous les derniers articles de passou, on retrouve cette même recherche d’irréprochabilité etc…
et voilà Berenice, vçous avez à faire ici qu’à des gens irréprochables ! c’est génial non ?
Je témoigne également que je serais intéressé par la lecture de cette thèse. Si l’auteure pouvait la mettre en lien ici, ce serait épatant. Je crois que Jacuzzi et moi ne sommes pas les seuls dans ce cas.
« Attentat meurtrier à Tunis aujourd’hui, Delaporte ». »
Inepte Jacuzzi ! J’ai vu moi aussi qu’il y avait eu cet attentat dans le centre de Tunis. Mais de là à regretter Ben Ali, ce sont des paralogismes de journalisme putride !
Delaporte, mon ami Chedly, né en France, est d’origine tunisienne. C’est lui qui m’a alerté sur l’attentat d’aujourd’hui. Sa soeur vit à Tunis, dans leur villa du Bardo. Je connais bien le pays et ses habitants. Les mêmes qui se réjouissaient, à juste titre, de la chute de Ben Ali, quand je parle avec eux, commencent à regretter ce temps-là. Des femmes, que j’ai connues non voilées portent désormais le voile…
Les Européens recommençaient doucement à revenir en Tunisie.
C’est foutu…
Le Doctorat d’Etat n’existe plus. Il n’y an plus qu’un seul. C’est le Nouveau Doctorat qui est en vigueur, dont les règles et le cahier des charges sont strictement définis dans un décret.
La première étape, après le Master2 et le DEA est de trouver un directeur de thèse qui validera le sujet et suivra le doctorant durant toute la rédaction de la thèse. en fait, des entretiens successifs réguliers où sont soumis une quarantaine de pages à chaque fois . Lorsque la thèse est finalisée, le directeur de thèse délivre une « autorisation de soutenir ». La soutenance se déroule devant un jury présidé par le directeur de thèse. Le doctorant est sur le grill pendant plusieurs heures. A l’issue de la soutenance, l’impétrant est déclaré docteur avec une mention particulière : la plus recherchée est « avec publication à l’international. »
Sarko raconte que, lors du débat entre lui et Ségolène, il avait sadiquement tout fait pour mettre à cran la candidate, qui était déjà arrivée stressée et à bout de nerfs :
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Lors des discussions préparatoires au débat, le camp Sarko avait insisté pour qu’il n’y ait aucun plan de coupe. « Je voulais pousser mon adversaire du soir à l’exaspération, afin de lui faire quitter ce magnifique sourire qui était l’un de ses atouts majeurs. Or, quoi de plus horripilant que de s’adresser à votre contradicteur alors que celui-ci ne vous prête aucune attention ? En effet, chaque fois qu’elle prenait la parole, je feignais de regarder les deux journalistes. Ségolène Royal, qui aime prendre à partie son contradicteur, se trouvait alors en quelque sorte dans le vide ».
Si j’en crois internet, Aneta Bassa a commencé sa thèse en… 2013, il y a donc 6 ans.
tout de suite, le paradoxe me saute aux yeux : comment faire coïncider un sujet d’études comme la pratique du net (que ce soit en matière littéraire ou autres!) qui implique un côté « éphéméride » à toutes les productions, une instantanéité, un oubli aussi particulièrement facilité par le « déroulé » d’un blog ou d’un espace de commentaires, avec le travail que représente 6 années d’étude ?
la thèse est une grille appliquée à un sujet, certes. Mais si le sujet ne peut être discerné ?
L’espace temporel est ici si distordu – la longueur du travail requis d’un côté, sur un sujet qui, par essence, s’inscrit dans une temporalité éphémère, je ne sais pas si je suis claire m’enfin vous voyez ce que je veux dire ? – qu’il m’apparaît presqu’inconcevable qu’on puisse tirer un enseignement fiable de données si antinomiques.
Sans compter l’effet que pourront produire les lectures a posteriori des « réactions » de tel ou tel.
déjà, « en temps réel », c’est souvent dur à digérer.
Mais alors, en temps « recuit », franchement, nos tartines, là… Des « biscuits », donc…
Mais ce doit être à gerber !
Même les bons, ou les professionnels de la chose, comme Paul Edel. Vous imaginez-vous vous retaper une fois de plus ces billets sur Stendhal, par exemple ???
Pire encore : en tirer des « enseignements » sur ce que le net provoque comme « nouvelle » critique littéraire ?
Le temps des blogs est celui de l’instant et de l’insignifiance, pour de vrai.
Et la meilleure preuve est bien que le seul sujet, nous dit notre hôte,relevé par la doctorante comme ayant fait pour une fois l’objet de commentaires ne « déviant » pas est la mort de Màc.
C’est dire qu’il faut en arriver là pour trouver enfin quelque chose de suffisamment inéluctable pour provoquer l’unanimité…
Non, je ne pense pas que la thèse de Madame Bassa soit convaincante, à moins qu’elle n’ai pris en compte ce paradoxe temporel ultime : une thèse de 6 ans sur des commentaires dont la durée de vie n’est que de quelques secondes. Que ce soient des pétards mouillés ou de splendides « bouquets finaux », les commentaires de blog ne durent pas plus longtemps que ça…
C’était le temps, le changement de la temporalité, qu’il aurait fallu étudier. Ca, c’est fascinant, surtout si l’on rapproche cet emballement du temps de l’accélération civilisationnelle qui nous rapproche tous les jours de l’abîme…
Non ?
@jazzi
même s’il s’agit du monde d’où je viens cela n’aurait pas eu de dimension autobiographique ;mon objectif était de travailler à partir d’archives et d’interviews , afin de dégager les spécificités culturelle et sociale de ce microcosme très endogame d’analyser son rapport à l’argent à la culture, de cerner sa relation avec le reste de la bourgeoisie juive et d’observer à partir de certaines lignées son évolution de génération en génération
hamlet dit: 27 juin 2019 à 14 h 58 min
Je ne sais pas si c’est la canicule, mais ton délire atteint des sommets.
Comment peut-on écrire une connerie comme celle-là sans avoir un cerveau en pleine déliquescence: « la posture telle que nous l’observons chez pablo ou chez ici sur ce blog c’est dire : comment un individu qui aime Proust, ou Baudelaire, ou Brahms etc… peut-il être «critiquable» ? »
Mais Grand Connard devant l’Éternel: tu crois que je ne sais pas que Hitler aimait Wagner et que l’auteur préféré de Staline était Shakespeare?
Va vite mettre ta tête sous le robinet d’eau froide pour essayer de sauver les deux douzaines de neurones saines qui te restaient encore. Tu es en train de sombrer en direct…
Clopine, Passou, d’emblée nous prévient : « Que cet agrégat aux contours invisibles fasse l’objet d’une thèse universitaire m’a toujours paru aussi loufoque qu’excitant ». Ne préjugeons pas. Moi, de demande à voir…
Etonnant que cela n’ait pas intéressé Benjamin Stora, DHH !
Vous lui aviez proposé avant ou après l’an 2000 ?
https://www.babelio.com/livres/Stora-Les-cles-retrouvees–Une-enfance-juive-a-Constant/697917
rose dit: 27 juin 2019 à 14 h 45 min
Le temps de lecture ne se paie pas et ne se compte pas.
Chère Rose, il m’est arrivé de recevoir des services de presse. J’en parle alors dans mon blog. Dans ce cas de figure, moi qui suis un lecteur lent, j’accélère le rythme, prend quelques notes et rédige un petit article. Vient ensuite le temps des relectures et rerelectures et corrections – même après publication ce qui est le gros avantage du numérique sur le papier. Tout ça prend du temps.
J’en profite pour émettre un avis sur les remarques de Delaporte sur Internet. la publication numérique (blog, sites forums …) ne vaut pas tripette par rapport à la publication papier. Mais elle disparait : un blog dure tout au plus une dizaine d’années. Internet c’est le règne de l’éphémère. Les serveurs plantent, les hébergeurs font un peu de nettoyage de disques durs. Parfois quelques esprits brillants, dans le cadre d’une discussion, émettent des propos forts intéressants. Tout cela disparait aussi. Les égyptiens enluminaient leurs tombes d’immortelles scènes de leur vie quotidienne. le feu, l’obscurantisme, la négligence ont détruits des parchemins voir des bibliothèques entières (Alexandrie), Gutenberg a sauvé en partie les meubles grâce à l’imprimerie, aujourd’hui nos élucubrations sont à la merci d’une panne électrique.
Tu es comme un impuissant au QI de mollusque qui voit d’un côté que les gens font l’amour et de l’autre qu’il y a des violeurs, et qui après mure réflexion se dit que bander c’est immoral, comme le pensent les curés frustrés ou les censeurs politiques qui se vengent du talent des autres.
Bander, c’est organique . Je sais bien que c’est une preoccupation importante chez l’homme passé un certain âge ou quand ca ne fonctionne pas bien( trop, pas assez, jamais…) mais je ne saisis pas par quelle prouesse vous raccordez la sphere sexuelle à l’intellectuelle et la comprehension, la possibilité de dégager d’une lecture des pistes , du sens pour une métaphore audacieuse . Je ne pense pas que ni l’un ni l’autre soyez handicapés. Hamlet prend le risque de désocler des idoles, vous exprimez d’autres experiences avec les textes et meme des auteurs rencontrés en chair et en os. Vous êtes, Pablo, dans une rivalité constante alors que sans cette rivalité souvent désagréable à lire vos points de vue respectifs s’ils ne sont pas toujours respect pourraient cheminer sans se rejoindre, où serait le problème? Si vous disiez Pas d’accord avec toi pour telles et telles raisons .
De nos jours, un doctorant est souvent rattaché au laboratoire de recherche de son directeur de thèse. Par ailleurs, l’université ne donne en général pas suite aux inscriptions en thèse de candidats pour lesquels ce travail peut s’assimiler à un loisir. D’autant plus si le directeur de thèse bénéficie d’un grand prestige. Il est forcément très sollicité et opère une sélection. Il ne faut pas oublier qu’il engage sa réputation dans cette affaire. A cet égard, le choix du jury est d’une importance capitale. Certains noms donnent immédiatement plus de poids à une thèse.
Pablo75 dit: 27 juin 2019 à 15 h 18 min
voilà tu confirmes ce que je dis, tu vas rechercher la protection de l’histoire : « tu crois que je sais pas que Hitler aimait Wagner ».
et alors ? qu’est-ce que je dois en déduire ? que tu ne clames pas ton amour des grands maitres de la musique pour chercher à nous prouver quelque chose ?
je m’en tape d’Hitler, je regarde notre monde d’aujourd’hui, et je constate que du fait de clamer ton amour de la Beauté chez Baudelaire, ou de la Prose de Proust, tu ne fais rien d’autre qu’essayer d’appartenir à cette caste de gens irréprochables.
d’ailleurs tu vois bien ta réaction dès que j’émets la moindre critique, tu pars en vrille, et te mets à m’insulter à tout va « mais comment ? moi Pablo qui traduit des livres de grands penseurs espagnols, moi qui aime Schubert, moi qui écrit dans mes livres mes réflexions sur la musique, l’art et le monde… comment moi ??? »
ben oui mon vieux, tu peux me sortir toutes tes vantardises cela n’empêchera qu’en vérité tu ne vaut pas grand chose à mes yeux.
et c’est vrai pour toi et c’est aussi vrai pour les journalistes new-yorkais et c’est vrai pour tout ceux qui tentent de nous faire croire qu’ils sont « les bons chrétiens » d’aujourd’hui où la culture a remplacé la religion.
voilà comment ça marche, et l’histoire d’Hitler et Wagner c’est tout sauf une bonne excuse.
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