de Pierre Assouline

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La République des livres
Prescrire, dit-elle…

Prescrire, dit-elle…

Pour une fois qu’on parle de nous, on ne va pas se gêner ! « Nous », c’est cet informelle société de lecteurs qui consulte régulièrement des blogs et des sites littéraires et, de fait, constitue une improbable communauté. Que cet agrégat aux contours invisibles fasse l’objet d’une thèse universitaire m’a toujours paru aussi loufoque qu’excitant. L’universitaire polonaise Aneta Bassa ne s’est pas découragée pour autant : elle s’est immergée depuis des années dans les plis et replis de la Toile littéraire française, ce qui vaut déjà un coup de chapeau dès lors que l’on prend la mesure de l’épreuve subie. Elle en a donc tiré une thèse de doctorat en littérature française  sur « Les mutations de la critique littéraire en France à l’ère du numérique : sites et blogs littéraires, nouvelles formes de prescription et de débat ».

La soutenance, sous la double tutelle de la Sorbonne (Littératures française et comparée) et de l’Université de Varsovie (Institut d’études romanes), s’est déroulée le 12 juin dernier à la Maison de la recherche à Paris. Envoyé spécial permanent de la « République des livres » sur le front de la nouveauté, je ne pouvais décemment manquer ce rendez-vous avec nous-mêmes. Quatre heures passionnantes, instructives, édifiantes à analyser une quinzaine de blogs d’écrivains (notamment Près, loin de Paul Edel, Stalker de Juan Ascensio, Confitures de culture de Pierre Jourde, Le Bateau livre de Frédéric Ferney, Lettres ouvertes de Raphaël Sorin, la République des livres…), des blogs de lecteurs (Sur la route de Jostein, Sandrine en promenade, Actu du noir, Livres et merveilles, Fin de partie, Clara et les mots, Dans la bibliothèque de Noukette…) des sites d’information littéraire (notamment Onlalu de Pascale Frey) et même, curieusement, des sites marchands (notamment Babelio). Puisque tout texte ne peut s’étudier en dehors de son support, comment se construit de la valeur littéraire sur le Web ?

De son propre aveu, « prescription » est le terme le plus récurrent de son enquête fondée sur des entretiens individuels et une observation du web littéraire- même s’il fleure bon le marketing médical, raison de plus pour l’arrimer à un imaginaire durassien. Il faut l’entendre comme une opinion exprimée sur la qualité d’un livre qui ne soit ni de l’auteur ni de l’éditeur, une opinion qui sélectionne et évalue. Or jusqu’à des temps récents, quel était le grand prescripteur, outre le libraire ? Le critique, dès lors que l’on ne balaie pas son honnêteté d’un revers de main et d’une formule à la Bourdieu (« La publicité et le critique sont autant de cas particuliers -du discours de célébration– séparés seulement par le degré de dissimulation de la fonction »). Au commencement était Albert Thibaudet. C’est lui qui dans Physiologie de la critique (éditions de la Nrf, 1930) a fixé les trois états de la chose : la critique des journalistes ; la critique des professeurs ; enfin la critique des écrivains. A cette « Triade de Thibaudet », ce qui ne manque pas d’allure, certains se demandent depuis l’émergence de l’interactivité en ligne, s’il ne conviendrait pas d’en ajouter une quatrième : la critique des lecteurs. Il y avait pensé dès 1930 en la définissant ainsi :

« Un libre faubourg, une banlieue, des maisons dans la forêt pour les formes de critique qui paraitront rentrer mal dans notre ville à trois quartiers »

 Bien vu, Albert ! et avec un sacré temps d’avance. On se prend alors à rêver à la connexion de tours d’voire entre elles. Dans les articles savants et les thèses sur la question, car ce champ commence à être déjà bien labouré (dès l’émergence du phénomène des blogs il y a près de vingt ans, les sociologues du Laboratoire de recherche de France télécom s’y sont penchés), on parle de volontiers de « lecteurs profanes » ou de « critique profane ». Pourquoi pas, même si cela sonne étrangement étant donné la polysémie du mot. Il n’en demeure pas moins que l’interactivité a contribué à construire un discours critique du Web en libérant leurs voix. Elles tirent leur force de leur caractère collectif. Une donnée nouvelle, suramplifiée par un medium à la portée mondialisée, dont Aneta Bassa résume ainsi les effets :

« Il en résulte des formes de sociabilités littéraires numériques, dont les membres, par leur activité critique, créent non seulement une nouvelle force de prescription sur le marché du livre, mais ils contribuent également à la fabrication d’un canon littéraire alternatif. Le changement le plus significatif se traduit notamment par ces manifestations collectives de la critique contemporaine. Nourries d’échanges de lecteurs passionnés et renforcées par des résultats d’agrégations de données, pouvant être ainsi considérées comme le fruit d’une alliance de la subjectivité individuelle et de l’objectivité produite par la machine, elles transforment fondamentalement le mode de fabrication du discours critique actuel. “

C’est là que cette thèse apporte le plus à l’intelligence du phénomène. Moins sur la typologie des blogueurs eux-mêmes, qui tirent le plus souvent leur légitimité intellectuelle ou critique d’une longue pratique née en dehors du numérique dans les medias traditionnels, que sur le nouveau statut critique des internautes, des lecteurs, des commentateurs (même s’ils ne se définissent pas comme critiques). On ne s’étonnera pas de découvrir dans la bibliographie la présence d’une prochaine étude de l’auteure sur « Le commentaire, élément clé de la critique du web ? » (tout est dans le point d’interrogation).

Non sans avoir auparavant classé l’objet de son enquête en journal extime collectif (La République des livres, Prés, loin…), magazine littéraire en ligne (Onlalu) et bibliothèque de partage social (Babelio), Aneta Bassa analyse la nature de la conversation en ligne sous les blogs littéraires, de l’échange à propos du sujet du jour à la digression généralisée. Etant donné la richesse et la densité de l’enquête, conçue sous l’influence revendiquée des travaux de la sociologue Nathalie Heinich sur l’identité de l’écrivain, on comprendra que nous nous focalisions sur ses commentaires du commentarium de la RDL. A ses yeux, il ne fait aucun doute que leurs auteurs constituent une communauté, que l’étude de leur activité dans l’ordre du savoir profane depuis bientôt quinze ans « ne manque guère d’images de fraternité et de convivialité » et qu’ils se retrouvent quotidiennement pour le bonheur partagé de la conversation. Comment la qualifier cette communauté ? « Un cercle littéraire » plutôt qu’un forum démocratique en dépit du nom de baptême du blog.

« L’existence d’un groupe important de contributeurs fidélisés, au statut extradiscursif connu, produit une certaine hiérarchisation des voix instaurée de manière quasi naturelle. Contrairement à nos attentes, les liens entre les membres de cette communauté ne se construisent pas sur leur rapport au livre ou à la lecture, ni même sur leurs affinités en termes de goûts littéraires, mais c’est la conversation en continu qui crée et scelle leur communauté, celle de la famille virtuelle de La République des livres. »

Le partage crée une sociabilité. Quand on ne s’y engueule pas, on y recommande des livres, on y plaide le génie d’un auteur. On vient autant pour s’exprimer que pour apprendre, connaître, découvrir. L’originalité vient de ce que la recommandation est collective dès lors qu’elle s’inscrit dans l’espace des commentaires, celui où la proximité relationnelle est la plus forte et, on peut en témoigner à la « République des livres »,  la plus… intense, disons. Car contrairement à une idée reçue, notamment par ceux qui n’y mettent jamais les pieds, ce lieu n’est pas exclusivement gouverné par le hors-sujet, la haine de l’Autre, la volonté d’exclusion, le règlement de compte, l’insinuation gratuite, le harcèlement permanent, la délation à tous les étages, bref la violence sous toutes ses formes (sauf physique, et pour cause). Ils y sévissent bien sûr, mais comme dans la vie, seulement un peu plus car l’expression y est désinhibée grâce au pseudonymat. Si je défends ce chaos d’idées et d’émotions, c’est parce qu’il contient aussi des pépites, des fusées, des pistes, des analyses ; les bons jours, elles sont plus nombreuses que l’universel bavardage où les jugements au parfum de remugles. Aneta Bassa distingue parmi eux ceux, qui se targuant d’être de gros lecteurs, ce qui suffirait à se construire une compétence critique, prétendent au statut d’expert.`

« Nous avons pu observer à plusieurs reprises dans la République des livres que l’ethos d’expert s’affirme avec force et conviction notamment au niveau des énoncés.

Et ailleurs que sur la RDL, dans la blogosphère littéraire en général (827 blogs de lecteurs francophones recensés 2011) ? A la différence des autres réseaux en ligne, la recommandation collective n’a pas pour première finalité « de recommander des biens de consommation et des marques » lorsqu’elle s’exerce dans l’univers littéraire. Sauf exception, il s’agit de partager un enthousiasme pour un livre ou un écrivain, parfois de convaincre, non de vendre quoi que ce soit. Cette prise de parole, qui s’apparente à une prise de pouvoir par les lecteurs, joue aussi sur la méfiance envers la parole institutionnalisée ; il est vrai que la porosité éprouvée entre des médias et le pouvoir politique a glissé vers le mythe obsidional d’une collusion de toute parole médiatique avec tous les pouvoirs. Mais cette parole une fois prétendument « libérée » par les lecteurs même, qu’en font-ils ? D’après la thèse d’Aneta Bassa, ils marginalisent toute critique esthétique, formelle, stylistique au profit d’un résumé de l’histoire, du lien avec l’actualité et de la personnalité de l’auteur, faisant le plus souvent porter la prescription moins sur la valeur du livre que sur l’émotion provoquée sur le lecteur dans un mode d’analyse binaire J’aime/ ou J’aime pas. Est-ce la raison pour laquelle les chercheurs universitaires déplorent la réticence des maisons d’édition à l’égard des critiques amateurs et privilégient les critiques parues dans la presse papier ? d’ailleurs, c’est à peine si quelques éditeurs sollicités ont daigné répondre au questionnaire qu’elle leur avait adressé.

Et de citer un échange entre le lecteur profane Phil et le critique Jacques-Pierre Amette (Paul Edel de Près, loin) à propos de Hermann Broch et Thomas Mann, qui se poursuit sur l’art d’accommoder l’osso bucco puis la manière de traiter l’escalope viennoise. A l’appui de son analyse, elle cite par exemple les posts de Pablo 75 jugeant Ortega y Gasset « l’auteur le plus surévalué du XXème siècle en Espagne » (2013). Mais aussi ceux de Clopine, Azerty, DHH, Christiane, Janssen, ainsi que ceux des disparus Lazarillo, Maniatis, Widergänger, Sœur Marie des roses, La Vie dans les bois, une place à part étant assurée à Montaigne à cheval non seulement en raison de sa forte personnalité mais de l’effet produit dans la communauté par l’annonce de sa mort :

« Par cette note émouvante, l’auteur se joint à une communauté endeuillée. De fait, en tant que lecteurs, c’est la peine forte et réelle d’une famille en deuil que nous ressentons à la lecture des billets de tous les commentateurs. C’est d’ailleurs l’une des notes rarissimes où les posts qui vont lui succéder se rapporteront quasi unanimement à un seul et même thème, celui de la mort de l’ami perdu ».

Faut-il abandonner cette zone aux profanes et aux quelques experts qui interviennent de temps à autre ou au contraire plonger dans le bain et se laisser « emporter par un dynamique qui échappe au contrôle de l’auteur tant sur le plan relationnel que discursif » ? L’auteure cite souvent à raison le cas de Paul Edel, intervenant en permanence dans le commentarium de son blog, comme l’exception qui confirme la règle ; mais elle le fait à chaque fois en observant que ma pratique est contraire puisque je n’y interviens quant à moi que très rarement. Il se trouve que je me suis entretenu à plusieurs reprises avec elle lorsqu’elle travaillait à sa thèse, tant à Paris qu’à Varsovie. Et je regrette de n’avoir pas été plus disert sur ce point précis. Plusieurs raisons justifient mon absence volontaire : la « République des livres » me prend en moyenne trois heures par jour 360 jours par an, ce qui me paraît déjà bien assez ; il est plus facile de participer à une conversation en ligne quand un billet suscite 40 commentaires que lorsqu’il en entraine 1500 ; bien des questions qui me sont adressées sont si fantaisistes et loufoques qu’elles n’appellent pas de réponses ; eu égard au nombre de contre-vérités et d’infoxs qui y sont diffusés, on serait découragé à moins ; enfin, il me semble extravagant de répondre publiquement sous mon propre nom à partir de ma propre adresse sur mon propre blog à des interpellations souvent malveillantes, insinuantes, voire insultantes lancées sous forme d’injonction à répondre dans l’immédiat par des commentateurs assez lâches pour ne s’exprimer que sous un pseudonyme à partir d’une fausse adresse.

Pour autant, ce n’est parce que l’on assiste à une authentique réorganisation de l’espace critique en plein devenir sur la Toile que cela suscite une révolution dans les manières de faire de la critique. Après avoir analysé les interactions sur la blogosphère littéraire des experts, Aneta Bassa conclue au caractère toujours aussi « conservateur et élitiste » de la critique des livres. Autrement dit : cela n’a rien changé chez les professionnels de la profession. Et pourtant , une nouvelle force de prescription est apparue et le lecteur lambda a contribué par ses interventions, via l’agrégation de données, à la fabrication du canon littéraire.  Ce qui n’est pas rien, non ?

On apprend au passage que l’expression « Journal extime » n’est pas née sous la plume de Michel Tournier (on s’en doutait un peu) mais sous celle d’Albert Thibaudet dans un texte de 1923 (on ne s’en doutait pas). Que sur feu le blog de Pierre Jourde, les commentateurs adoptaient volontiers une format épistolaire, avec ce que cela suppose de formules de courtoisie, ce qui ne manquait pas d’apparaître comme anachronique. Que les éditeurs ont été assez réticents à répondre à son questionnaire, renforçant ainsi l’idée qu’ils font peu cas de la valeur critique des commentateurs profanes dont la parole demeure perçue comme une masse confuse. Qu’il faut toutefois nuancer en précisant que les éditeurs de littérature populaire y sont sensibles car ils savent le rôle majeur joué par les réseaux d’amateurs dans la reconnaissance de genres littéraires tenus pour marginaux, donc méprisables. Toutes choses qui continuent, qu’on le veuille ou non, à la fabrique du goût.

Il est rassurant de constater à la lecture de cette thèse qu’au fond, s’agissant de ce qui fait le succès d’un livre, rien n’a changé depuis les années Thibaudet, il y a un siècle : la rumeur fait tout, avec son accumulation d’opinions, de jugements et d’évaluations émanant de différents supports. La rumeur ou encore le bouche à oreille rebaptisé buzz. On regrettera à ce sujet que des blogs d’écrivains tels ceux de François Bon (Le Tiers livre), Claro (Le clavier cannibale), Eric Chevillard (L’autofictif), d’Alain Mabanckou (Le crédit a voyagé), deJean-Louis Kuffer (Carnets de JLK), Pierre Maury (Journal d’un lecteur) et Michel Crépu (La Nouvelle revue française) aient été négligés, à peine évoqués ici ou là.

Cela dit, que l’on se rassure : Twitter, les blogs et bientôt Facebook, appartiennent déjà au passé. D’ailleurs, BibliObs a récemment supprimé l’espace qu’il consacrait depuis des années aux blogs invités (ce qui a permis à la RDL d’offrir l’hospitalité à l’un d’entre eux parmi les plus originaux, celui de Jacques Drillon). La génération qui vient, et déjà celle qui vient d’arriver sur la Toile, les ignorent superbement. Elles n’en ont que pour Instagram. Autrement dit la néantisation de la parole, du verbe, de l’entretien que nous sommes au profit exclusif de l’image de soi. En ce sens, il était temps que la thèse d’Aneta Bassa soit soutenue. Elle dégage déjà un doux parfum nostalgique, surtout lorsqu’elle se demande si le blog ne serait pas une résurgence du romantisme. Car nous avançons dans un monde où il y aura de moins en moins de gens avec qui évoquer la blogosphère littéraire. Un jour, nous pourrons dire que nous en étions. O tempo ô mores !

(« Le réchauffement climatique vu ces jours-ci du fjord de Inglefield Bredning, Groenland, photo Steffen Olsen ; « Oeuvre d’Anselm Kiefer » photo D.R. ; « Mer d’Aral » photo Carolyn Drake »)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire, web/tech.

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commentaires

1 495 Réponses pour Prescrire, dit-elle…

Ed dit: à

« mon ami Chedly »

Qui doit souvent se la coller derrière l’oreille vu le temps que son mec passe ici et dans les salles obscures.

Bérénice dit: à

Ils sont vieux et pas tout à fait obsédés par cet organe vital.

hamlet dit: à

d’autant que cette références « Hitler aimait Wagner » « les nazis étaient des mélomanes et des amoureux de l’art » etc… c’est devenu quoi aujourd’hui cette tarte à la crème ? c’est devenu une aubaine pour ceux qui se croient immuniser, il suffit de lire les articles des journaux new-yorkais sur les électeurs de Trump, si ce n’était pas aussi triste ce serait à mourir de rire de les voir tomber dans ces clichés et ces caricatures qui tendent à prouver que par la Grâce du Ciel eux sont du bon côté du manche.

Le problème est qu’ils ne sont pas ! personne aujourd’hui est du bon côté du manche, nous partageons tous la même responsabilité sur ce qui va arriver dans las années à venir en Europe, il ne s’agit même pas d’en appeler à la modestie ou à l’humilité, nous savons tous que ceux qui se placent du bon côté du manche ne sont jamais réputés pour leur humilité, mais il s’agit de revenir à un minimum d’esprit critique dirigée vers cette caste de « bon chrétiens ».

alors oui s’il faut commencer par déboulonner des idoles comme Proust alors déboulonnons !

D. dit: à

Ce soir je me fais des quenelles de brochet gratiné avec du riz.

D. dit: à

La situation est grave : Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault et Vaucluse viennent d’entrer en vigilance rouge-canicule.
C’est une première historique.

D. dit: à

On pourrait y mesurer demain 45° à l’ombre, voire 48 dans certains cas, c’est à dire ce que l’on peut mesurer dans certains pays désertiques tels que Djibouti. Je parle bien de températures mesurées à l’ombre.

Paul Edel dit: à

Clopine, ne soyez pas naïve, tout est éphémère, même le papier et la publication : un roman publié chez un grand éditeur possède une visibilité moyenne en librairie de trois à quatre mois. Ensuite, retour des volumes dans les hangars ,(sans en général prévenir l’auteur de la manœuvre) puis pilon (toujours sans prévenir l’auteur) en grande banlieue et vos « œuvres » deviennent des boites à pizzas. Je préfère garder sur des disques durs externes plusieurs états ,et les brouillons de ce que j’écris.
Souvent, j’en tire une copie papier à garder dans un tiroir. J’ai un roman inachevé depuis neuf ans sur deux clés USB, et une copie papier « nettoyée » . Il m ‘ arrive de garder des commentaires de la RDL ou de mon blog de 2010 et même avant. J’aime relire et re-re-re relire, même des commentaires qui n’ont l’air de rien sur le moment et qui, dix ans plus tard, deviennent succulents car les auteurs ont changé de point de vue sur les auteurs ; c’est exquis, délicieux et plein d’enseignement sur l’évolution des gouts de chacun de nous devant les textes.

Bérénice dit: à

Il faut aller à Lisbonne, 22 prévus.

D. dit: à

Comment ne pas y voir la colère divine contre ce qui aurait dû rester la fille aînée de l’Eglise ? Cette sécheresse, cette aridité dont sont punis les français, sont à l’image de leur coeur et de leur infidélité à l’Église.

DHH dit: à

@alexia 16 H 11
en écrivant  » par ailleurs, l’université ne donne en général pas suite aux inscriptions en thèse de candidats pour lesquels ce travail peut s’assimiler à un loisir » vous levez mes derniers doutes sur le peu d’intérêt que mon projet- qui d’ailleurs aurait pu etre un simple mémoire de master- avait pu susciter

D. dit: à

Mais oui, c’est ça. Et l’éternité est éphémère, sans doute ? Incroyable ce bonhomme.

D dit: à

…pauvre gens… s’ils savaient.

D. dit: à

C’est le châtiment ! Faites pénitence ! La fin des temps est venue !

Ed dit: à

Dédé, arrêtez de faire la miss météo alors que vous ne sortez pas de chez vous- Comment va votre chat ? Mes chattounes reprennent du poil de la bête depuis la rechute des températures.

Clopine dit: à

Alexia Neuhoff, vous m’intéressez diablement. Que se passe-t-il quand un doctorant a DEUX directeurs de thèse, chacun des deux dans un domaine différent, exemple philosophie ET sociologie ? Comment est composé le jury dans ce cas-là et quelles sont les situations les plus favorables, ou les plus défavorables, pour l’étudiant en question ?

Merci de répondre simplement, s’il vous plaît, car mon ignorance en la matière est abyssale.

(et oui, bien sûr, ma question est intéressée…)

Delaporte dit: à

« Clopine, ne soyez pas naïve, tout est éphémère, même le papier et la publication : un roman publié chez un grand éditeur possède une visibilité moyenne en librairie de trois à quatre mois. »

PaulEdel décrit ici le destin funeste de son oeuvre romanesque qui a fini au pilon. Un élément d’espoir, cependant : certaines oeuvres perdurent, ce que Paul Edel, pour se donner bonne conscience, a soin d’oublier. Mais il faut être élu, pour ça. Comme San-Antonio, à qui Sarkozy doit tant, puisque l’ancien président de la République publie aujourd’hui un livre grossier et vulgaire comme lui, sans la grâce langagière de Frédéric Dard… Un titre pour cet opus sarko-biodégradable comme du fumier : « N’en jetez plus ! » (San-Antonio de 1971).

et alii dit: à

Contrairement à nos attentes, les liens entre les membres de cette communauté ne se construisent pas sur leur rapport au livre ou à la lecture, ni même sur leurs affinités en termes de goûts littéraires,

Delaporte dit: à

200 000 exemplaires du bouquin innommable de Sarkozy ! Eh oui, PaulEdel ! Un tel tirage fait rêver le plus aguerri des romanciers, dont les livres ont terminé leur carrière au pilon. Mais patientez, PauEdel, la vengeance sera bien au rendez-vous, car les exemplaires crasseux de Sarkozy finiront eux aussi au pilon. On n’imagine pas, quand même, 200 000 demeurés mentaux qui vont dépenser 20 € pour cette daube ! Il y a déjà assez de pauvres en France pour qu’on n’en rajoute pas. De Sarkozy comme du reste.

Jazzi dit: à

« Qui doit souvent se la coller derrière l’oreille »

D’où sort et que veut dire cette délicate expression, Ed ?
Vous n’avez rien de mieux à dire ?
Connaissez-vous le cinéaste turco-allemand de Hambourg Fatih Akin, dont Annelise nous a beaucoup parlé, en bien, sur la RDC ?
On peut voir actuellement son dernier film, qui sort cette semaine à Paris et dont je vous parlerai incessamment sous peu…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583370&cfilm=250114.html

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 27 juin 2019 à 16 h 14 min

J’ai du mal à croire que tu sois si con… C’est la canicule? Discuter avec toi c’est comme discuter de peinture avec un aveugle de naissance. Ou comme boxer un pantin.

« tu ne clames pas ton amour des grands maitres de la musique pour chercher à nous prouver quelque chose ? » (On dirait un ado vierge découvrant la vie dans les années 50).

Mais Connard Infini, si je voulais prouver quelque chose, si je voulais me la péter ici, je signerais avec mon nom, je ferais la pub de mon
travail, je raconterai mes aventures avec des écrivains célèbres, je publierais des textes… Mais tu te rends pas compte de la connerie que
tu dis? Si je voulais prouver quelque chose, pourquoi je le ferais dans un endroit comme celui-ici, devant des inconnus anonymes, dont
un certain nombre de crétins avérés comme toi?

Mais tu as un cerveau? Ou tu as 14 ans? Ou 94 ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ta cervelle. Je viens ici d’abord pour pratiquer le français écrit, et après pour chercher des informations littéraires ou musicales. C’est si difficile à comprendre?

Et je mets de la musique pour partager mes goûts ou mes trouvailles. Seul un complexé inguérissable d’origine argentine (le pays des complexés) peut penser que celui qui met de la musique ici le fait pour prouver à des inconnus dont il n’a rien à foutre qu’il est mélomane.

Et si on suit tes raisonnements de Taré Mental, tout les gens qui parlent ici de littérature ou de musique veulent se la péter, y compris, toi, non? Et même Pierre Assouline passe 3 heures par jour et 7 jours sur 7 ici uniquement pour se la péter, selon toi.

Te rends tu compte, Sinistre Abruti, que tu es en train d’avouer, en accusant tout le monde de se la péter ici, que ton seul but sur ce blog depuis 10 ans est de te la péter? Qu’est-ce que tu fais d’autre quand tu délires sur Musil, Gombrowicz, Thomas Bernhard, Hume, Levinas, Musil, Habermas, Lyotard, Saul Bellow, Wolfgang Mozart, Spengler, Kundera, Buxtehude ou Jankélevitch?

Tu connais le proverbe espagnol (mais tu lis l’espagnol – malgré ta génétique argentine?): « El ladrón cree que todos son de su condición. »

« moi Pablo qui traduit des livres de grands penseurs espagnols »

Tu ne comprends vraiment rien. Même les choses les plus anodines tu les comprends de travers. Imagine le reste… J’ai traduit du français en espagnol, Gros Crétin. De l’espagnol au français uniquement des catalogues de peinture pour une galerie qui payait très bien et dont le nom laisserai Pat V sans voix.

« tu peux me sortir toutes tes vantardises cela n’empêchera qu’en vérité tu ne vaut pas grand chose à mes yeux. »

Tu sais pas à quel point ta phrase, venant d’une Grosse Andouille comme toi, me rassure. J’aurai honte d’être admiré par des Pétomanes de la pensée comme toi.

Phil dit: à

que de palabres…et d’abord, quelle est la langue de Madame Aneta Bassa ? Français, Français des blogs littéraires ou Polonais ? pas bien compris l’intérêt de l’université de Varsovie dans cette histoire, à l’heure où nos amis polonais tournent le dos à l’Europe. MontaigneMac avait un sens de la répartie calibré pour les discussions en blog, TKT également. ces deux-là ont perdu des plumes de vie en participant à ce prestigieux blog.

Ed dit: à

@question intéressée

Ah. Je crois qu’elle veut parler de la synthèse la plus aboutie qui soit entre Einstein, Victor Hugo, Brad Pitt et Ricky Gervais : Clopinou, what else ?

Alexia Neuhoff dit: à

Clopine dit: 27 juin 2019 à 17 h 14 min
Situation on ne peut plus normale s’agissant d’une thèse pluridisciplinaire. Les directeurs de thèse aideront le doctorant à bien choisir le jury, chacun recommandant tel ou tel spécialiste de sa discipline, en général des collègues avec lesquels ils entretiennent de bonnes relations personnelles et intellectuelles. Comme il se doit, ils veilleront à ce la soutenance se déroule au mieux pour l’étudiant qu’ils encadrent.

Ed dit: à

@jazzi

Elle est très connue, mais je suis ravie de vous l’apprendre. Oui, j’ai entendu parler de lui à l’occasion de son film aux multiples récompenses, « Aus dem Nichts », avec la divine Diane Kruger. En revanche, je ne savais même pas qu’il était de Hambourg, le bougre.

Soleil vert dit: à

Relu Le problème avec Morand de Pascal Pia.
http://larepubliquedeslivres.com/le-probleme-avec-morand/

Tout l’art d’une chronique.
Le Temps a démenti la conclusion (« il est possible que ce soit sur ces tableaux-là qu’on compte aujourd’hui pour se concilier les applaudissements, mais ce sera peut-être à cause d’eux que l’an 2000, sans y regarder de plus près, confondra son œuvre avec celle de Jean Lorrain ».)

Clopine dit: à

Ca a l’air rassurant, dis comme ça, Alexia. Est-ce que les thèses pluridisciplinaires ont les mêmes parcours que les autres ? Sont-elles plus ou moins difficiles, ou pareilles ? Est-ce un « plus », ou est-ce totalement indifférent ?

Et (j’ose à peine le demander, m’enfin…) est-ce qu’à la fin on obtient UN ou DEUX doctorats ?

Clopine dit: à

Ed, c’est qui Ricky Gervais ? (sourire, mais pour de vrai je ne sais pas qui c’est)

Jazzi dit: à

Qui écrira l’histoire de la boite à pizza enfantée d’une oeuvre littéraire après passage au pilon ?
Un sujet de roman digne d’hamlet !

Ed dit: à

@aideront le doctorant à bien choisir le jury

Ben ca va, tranquille. Autant que les gens choisissent leur mère pour présider le jury, non ?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 27 juin 2019 à 17 h 34 min

à ta question :

« Qu’est-ce que tu fais d’autre quand tu délires sur Musil, Gombrowicz, Thomas Bernhard, Hume, Levinas, Musil, Habermas, Lyotard, Saul Bellow, Wolfgang Mozart, Spengler, Kundera, Buxtehude ou Jankélevitch? »

ma réponse est : je ne fais jamais ça :

« (…)De l’espagnol au français uniquement des catalogues de peinture pour une galerie qui payait très bien et dont le nom laisserai Pat V sans voix.(…) »

et tu fais pareil pour tout, sans même t’en rendre compte.

cela dit connaissant Pat V. cela doit l’impressionner, mais pas moi, désolé mon pablito, plus tu te gonfles et moins tu m’impressionnes.

Phil dit: à

après deux doctorats..en route pour krypton, bon voyage

Pablo75 dit: à

« un roman publié chez un grand éditeur possède une visibilité moyenne en librairie de trois à quatre mois. Ensuite, retour des volumes dans les hangars ,(sans en général prévenir l’auteur de la manœuvre) puis pilon (toujours sans prévenir l’auteur) en grande banlieue et vos « œuvres » deviennent des boites à pizzas. »
Paul Edel dit: 27 juin 2019 à 16 h 46 min

Un roman nouveau qui n’a pas de succès (et dans 99 % de cas, qui n’a aucune valeur littéraire). Les romans classiques « possèdent une visibilité » de siècles…

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 27 juin 2019 à 17 h 45 min
 » « Qu’est-ce que tu fais d’autre quand tu délires sur Musil, Gombrowicz, Thomas Bernhard, Hume, Levinas, Musil, Habermas, Lyotard, Saul Bellow, Wolfgang Mozart, Spengler, Kundera, Buxtehude ou Jankélevitch? »

ma réponse est : je ne fais jamais ça. »

Tu es vraiment très naïf. Tu crois vraiment qu’on va croire ça alors que tu ne fais ici que te la péter en dénonçant ceux qui ne se la pètent pas comme des gens qui se la pètent comme toi?

Tu es très naïf – et tu n’as aucun sens de l’humour. Tu ne vois même pas l’ironie dans ma phrase sur Pat V.

« Sérieux », comme tu dirais: tu as quel âge réel (la mentale on la connaît: 14-15 ans)? Tu sors d’où? Tu as été élevé comment pour être si pathologiquement complexé par les gens qui sont plus cultivés que toi (ce qui n’est vraiment pas très difficile)? Qu’est-ce qu’il y a eu dans ta vie pour que tu aies une vision de la culture si délirante? Tu fais quoi comme métier pour arriver à passer autant de temps ici et réussir à pondre autant de Perles de pétomane? Tu as une famille? Ou tu es comme Blabla un gros type à la limite de l’autisme, enfermé dans une pièce, isolé du monde, incapable de vivre en société, comme le pense Chaloux?

Alexia Neuhoff dit: à

Clopine dit: 27 juin 2019 à 17 h 41 min
L’interdisciplinarité qui est en vogue à l’université, voire préconisée, n’est pas pour autant toujours bien accueillie par certains professeurs qui campent sur leur discipline et ont du mal à accepter des « éclairages » allogènes. D’où l’importance du choix du jury.

Alan B. dit: à

Le bon patronat, sous la houlette de son particulé, abat ses cartes:

« C’est la première fois qu’une personnalité issue de l’extrême droite est invitée à l’université d’été du Medef. Marion Maréchal – qui a choisi de se départir de son tiret Le Pen – a été conviée par l’organisation patronale à venir débattre le 28 août, lors d’une table ronde intitulée « La grande peur des mal-pensants, pourquoi les populistes sont populaires ? », a appris Le Monde, confirmant une information de L’Express. » Le Monde

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 27 juin 2019 à 17 h 43 min

Qui écrira l’histoire de la boite à pizza enfantée d’une oeuvre littéraire après passage au pilon ?
Un sujet de roman digne d’hamlet ! »

quand on lit ta critique de « Parasite » si j’étais ti je ne la ramènerais pas trop sur les boites à pizza.

tu sais que j’ai fait lire ta critique à des amis : nous étions tous mort de rire autour de la table.

si tu as d’autres du même calibre il faut nous les envoyer Jazzi, les occasions de rire sont si rares…

hamlet dit: à

Jazzi, tu sais quoi ? il faudrait faire un petit jeu : tu nous envoies une critique de film sans dire de quel film il s’agit, et on voit qui arrive à trouver !

renato dit: à

Much Ado About Nothing

Marie Sasseur dit: à

Et (j’ose à peine le demander, m’enfin…) est-ce qu’à la fin on obtient UN ou DEUX doctorats ?

A. Bassa obtiendra 2 doctorats, un polonais et un français.

Soleil vert dit: à

Dernière chose sur les doctorats. Je ne sais pas si le système des équivalences perdure (autorisation de soutenir une thèse accordée à une personne déjà titulaire de doctorats dans des disciplines « voisines »), mais je serai président de jury, je demanderai à un doctorant en mathématiques de résoudre une bonne différentielle au tableau noir, avant de passer au cœur du sujet. On aurait peut-être des surprises.

P. comme Paris dit: à

« émerveillée par les libellules-et aussi les nénuphars et les fougères sur et autour des lacs en Écosse »

M’enfin, c’est plutôt envahis par les yinyins, comme on les appelle en Suisse, des moucherons minuscules que vous n’arrêtez pas de gober dès que vous respirez.
Au bord du Tanganyika, c’est pire.

Chantal dit: à

Je vais aller écouter Virgil Vernier, et profiter de mes tickets boisson.Hier j’ai reçu des supers échantillons de bain mousse et de crème de corps au géranium, c’est assez bizarre de recevoir çà pour une projection d’une série sur la déglingue sociale … Je me demande ce que Despentes en penserait.

En me baladant au centre ville suis tombée sur l’incontournable Omegang, un truc pour Phil qui aime l’époque de Charles Quint.

https://www.telerama.fr/cinema/virgil-vernier-une-emission-de-tele-realite-peut-en-dire-plus-sur-la-france-quun-film-de-depardon,n5873647.php

Ne pas être citée dans l’étude d’Aneta Bassa est un pass tranquilité …

Pablo75 dit: à

Attention ! Attention ! Les Pétomanes de la Pensée aux abris: je vais « clamer mon amour des grands maitres de la musique » pour me la péter (faute avouée à moitié pardonnée) !

Attention ! Attention ! Je vais me « servir de la musique comme d’un faire valoir personnel » en mettant de la Très Belle Musique, je vais « tirer la couverture à moi » en mettant de la Très Belle Musique contemporaine, je vais « faire l’éloge d’une pièce pour en vérité faire l’éloge de moi-même » en mettant la Très Belle pièce de musique intitulée « Old Katarakt » de l’Excellent compositeur belge Wim Mertens:

https://www.youtube.com/watch?v=gYKbjAkTsvU

Paul Edel dit: à

Pablo, oui, heureusement, tout roman est un « billet de loterie », et Stendhal avait assez ben vu qu’il serait sans doute lu et compris dans le vingtième siècle, par des enfants qui n’étaient pas encore né alors qu’il se sentait déjà vieux consul morose,le soir, dans son bureau de consul, à Civita vecchia.. oui « billet de loterie » selon Stendhal ;il arrive même qu’ y gagne un joli chèque et surtout la considération de deux ou trois personnes qui comptent pour vous.
Le plus important est ailleurs:c’est la joie pure,directe, évidente, qu’on a a éprouvé en rédigeant certaines pages .parfois du soleil en pleine nuit.

Pablo75 dit: à

Au Pétomane de la pensée

Encore plus fort: je vais me la péter bien plus qu’avec Mertens.

Si, si, tu vas voir.

Je vais me la péter avec de la Très Belle Musique d’un compositeur estonien (oui, estonien !!) que personne connaît (oui, que personne connaît !!).

C’est pas fort, ça?

Et je vais même demander à Chaloux ce qu’il en pense. Oui, Chaloux le pianiste qui a un chat qui s’appelle Gustave, en hommage à ton si détesté Flaubert… Oui, Gustave Flaubert, le type si lucide qui n’aimait pas trop le peuple mais dont tu devrais quand même lire d’urgence la Correspondance complète.

Tu vas voir quel génial « tirage de couverture à moi ». Regarde bien ça. Règle avant ton sonotone pourri pour que tu puisses entendre quelques notes. Écoute bien. Attention…

Et hop!

Heino Eller : Impromptu en si bémol mineur, par Sten Lassmann

https://www.youtube.com/watch?v=d2wFr8lYrTM

Marie Sasseur dit: à

« Quatre heures passionnantes, instructives, édifiantes à analyser une quinzaine de blogs d’écrivains (notamment Près, loin de Paul Edel, Stalker de Juan Ascensio, Confitures de culture de Pierre Jourde, Le Bateau livre de Frédéric Ferney, Lettres ouvertes de Raphaël Sorin, la République des livres…), des blogs de lecteurs  »

Cela fait un peu extra-terrestre, vu du ciel, cette extra-territorialité. Hors sol, quoi.

J’aimerais revenir sur un des blogs d’écrivains cités.
Puisque cette disparition annoncée, du format blog, ne semble aucunement liée spécifiquement au medium  » blog », ni à un arrêt du modèle économique de certains hébergeurs, et ici, ceux du « monde libre » au quel appartient l’ Obsolète. .

Non, cette détresse de P. Jourde, dans son dernier (?) billet, va bien au-delà du renoncement au roman, comme vécu par Gracq.

il a le sentiment de s’être mis en danger avec ses propres romans, ne distinguant plus le réel,- et le sien est assez terrible- de la fiction de ses derniers romans, en grande partie autobio.

Retrait, qu’il annonce ainsi,
pour finir, suite à ses derniers romans :
« On dirait la biographie d’un type qui écrit des romans au fond du Montana, mais cette vie s’est aussi composée d’une bonne dose de quotidien, de banalité. Rien de tout cela ne donne la moindre nécessité, et écrire consiste toujours à affronter l’absence de nécessité. Se dire, consterné, qu’on est en train de s’adonner à une activité stupide, à une fiction infantile. Ne pas vivre ne suffit pas pour être un grand écrivain. Vivre non plus. Mais je sais que seul l’imaginaire peut m’aider à faire quelque chose de ce matériau existentiel, à le décoller de moi, à le mêler aux rêves, aux mythes, de manière à ce que l’événement ressemble à la nécessité, et devienne une nourriture pour l’esprit. C’est ce que je vais faire.  »

c’est cette petite phrase qui me vient à l’esprit, lue en épigraphe d’un roman sur une communauté de peintres, elle est de Van Gogh, dans une lettre à son frère:
« une certaine mélancolie nous demeure en songeant qu’à moindre frais, on aurait pu faire de la vie, au lieu de l’art ».

Jazzi dit: à

« La chronique est ici : »

Chez moi ça donne ça, Ed, c’est autre chose…

____________________________

EMILIE BRONTË

Infernales landes du Yorkshire

Les Hauts de Hurle-Vent, d’Emilie Brontë (1818-1848), chef-d’œuvre du roman gothique de l’époque victorienne, nous fait entrer de plain-pied dans la folie des principaux protagonistes de l’une des plus belles histoires de demeures hantées de la campagne anglaise du Yorkshire. C’est aussi une histoire d’amour « hors normes », qui a pour cadre les domaines de Hurle-Vent et de Thrushcross Grange situés au milieu d’un vaste territoire de landes et de bruyères, s’étendant entre le village de Gimmerton et les inhospitaliers rochers de Penistone. Une région particulièrement austère, notamment en hiver, où les arbres, à force d’être battus par les vents, sont proprement « rabougris ». A peine installé à Thrushcross Grange, le narrateur, un jeune écrivain londonien nommé Lockwood, décide de se rendre à Hurle-Vent, pour y faire la connaissance de son propriétaire, un certain Heathcliff. Un homme brutal, qui lui réservera un accueil extrêmement désobligeant. Mais une soudaine tempête de neige contraindra néanmoins notre narrateur à lui demander l’hospitalité pour la nuit. Au cours de son sommeil, particulièrement agité, Lockwood est tiré de son lit par le fantôme de Catherine Earnshaw, qui frappe au carreau de la fenêtre et le supplie de la laisser entrer dans ce qui fut jadis sa chambre. Cauchemar ou réalité ? Le lendemain, aux premières lueurs de l’aube, le narrateur, sans plus attendre, reprend le chemin du retour…

« Avant que j’aie eu atteint le fond du jardin, mon propriétaire ma crié de m’arrêter, et a offert de m’accompagner à travers la lande. C’a a été une heureuse inspiration de sa part, car tout le versant de la colline n’était qu’un océan de vagues blanches ; les hauts et les bas n’indiquaient pas d’élévations ou de dépressions correspondantes dans le terrain ; de nombreux trous étaient entièrement comblés par la neige ; et des rangées entières de buttes, formées des résidus de l’extraction des carrières, étaient effacées de la carte que ma promenade de la veille avait laissée peinte dans mon esprit. J’avais remarqué sur un des côtés de la route, à intervalles de six à sept mètres, une lignes de pierres dressées debout, qui se prolongeait sur toute la longueur du terrain dénudé : elles avaient été placées et peintes à la chaux pour servir de repères dans l’obscurité, et aussi quand une chute de neige, comme à présent, ne permettait pas de distinguer la chaussée ferme des profonds marécages qui la bordent des deux côtés. Mais à l’exception d’une tache sombre émergeant çà et là, toute trace de l’existence de ces pierres avait disparu et mon compagnon a dû m’avertir fréquemment d’appuyer à droite ou à gauche alors que je me figurais suivre correctement les sinuosités de la route.
Nous avons échangé peu de paroles, et il s’est arrêté à l’entrée du parc de Thrushcross en me disant que je ne pouvais plus me tromper. Nos adieux se sont bornés à un rapide salut, puis j’ai continué ma marche, réduit à mes seules ressources ; car la loge du portier est inoccupée jusqu’à présent. La distance de la porte du parc à la Grange est de deux milles ; je crois que je suis bien arrivé à en faire quatre, en me perdant au milieu des arbres et enfonçant jusqu’au cou dans la neige : désagrément que seuls peuvent apprécier ceux qui l’ont expérimenté. En tout cas, quels qu’aient été mes tours et détours, midi sonnait comme j’entrais dans la maison, ce qui faisait exactement une heure pour chaque mille du chemin ordinaire depuis les Hauts de Hurle-Vent. 
Ma femme de charge et ses satellites se sont précipitées pour m’accueillir, s’écriant avec volubilité qu’elles me croyaient complètement perdu. Tout le monde croyait que j’avais péri la nuit précédente et elles se demandaient comment s’y prendre pour se mettre à la recherche de mes restes. Je leur ai dit de se calmer, puisqu’elles me voyaient revenu, et transi jusqu’à la moelle, je me suis traîné en haut. Après avoir mis des vêtements secs et marché de long en large pendant trente à quarante minutes, pour restaurer la chaleur animale, je me suis retiré dans mon cabinet de travail, faible comme un petit chat : presque trop faible pour jouir du feu pétillant et du café fumant que la servante m’a préparé pour me remonter. »
(« Les Hauts de Hurle-Vent, traduction de Frédéric Delebecque, éditions de Fallois, 1995)

Un décor à la hauteur de la violence de la passion, quasi incestueuse, qui unissait, depuis l’enfance, Catherine Earnshaw à son « frère » Heathcliff, le petit bohémien ramené à Hurle-Vent par son père au retour d’un voyage à Liverpool. A la mort de ce dernier, Hindley, le frère ainé de Catherine, qui n’avait jamais pardonné l’amour que leur père vouait au petit orphelin, relégua Heathcliff du rang d’enfant de la maison à celui de domestique. Un acte suprême d’humiliation, qui aboutira à la mort de Catherine et sera à la source de la diabolique vengeance de Heathcliff, que le narrateur, grâce aux confidences de Mrs Dean, sa servante, témoin privilégié des nombreux drames survenus à Hurle-Vent, va peu à peu nous révéler.
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-la-campagne

Jazzi dit: à

C’est du haut de gamme musical, hamlet. Tu n’as rien après les années 50 ?

renato dit: à

De Henze, hamlet, Pollicino.

Marie Sasseur dit: à

« Par cette note émouvante, l’auteur se joint à une communauté endeuillée. De fait, en tant que lecteurs, c’est la peine forte et réelle d’une famille en deuil que nous ressentons à la lecture des billets de tous les commentateurs. C’est d’ailleurs l’une des notes rarissimes où les posts qui vont lui succéder se rapporteront quasi unanimement à un seul et même thème, celui de la mort de l’ami perdu ».

Comme c’est beau, sérieux, c’est vraiment beau. On a envie de sortir les mouchoirs… Pour s’éponger, tellement il fait chaud.
Je viens de relire quelques pages de ce fameux billet dit « du deuil » et je n’ai reconnu personne.

Cette notion de « famille », je voudrais vous en montrer, messieurs de l’akadémie, toute sa monstruosité, employée, ici, et pour ce blog, et concernant la disparition d’un commentateur qui a fait les grandes heures de la rdl.

De ces  » amis », cette nouvelle famille qui a conduit à

-la dislocation de sa propre cellule familiale, proches, et ascendant:  » cela fait des mois que je n’ai plus de nouvelles ». Oui, j’ai entendu cela, que cela vous fasse mal, mais c’est ainsi.
-un isolement, doublé de problème de santé, et je ne sache pas que l’extrême violence d’échanges n’aient pas eu d’impact sur celle-ci, déjà dégradée
– l’incapacité à résister à une emprise mentale de personnes peu scrupuleuses, et qui désormais apparaissent ici, comme ses plus proches ami(e)s, discours au cimetière, compris, et assistance médicale, et ancienne compagne, et usurpation de pseudo, et anciens clients de cette  » verve ».

Tout cela, messieurs de l’akadémie ressort d’une dérive sectaire, que Madame Bassa n’a peut-être pas mesurée.
Non, messieurs de l’akadémie, celui-là n’a pas perdu « des plumes de vie »; il y a laissé sa peau.

formule de politesse, etc.

et alii dit: à

il y a ou il y avait des médecins prescipteurs de livres à leurs clients

Bérénice dit: à

Pablo, ce que vous dites de Chamonix est rassurant, qui aime les bêtes … aime les gens, ce qui de plus reste à démontrer, ma preference se fixant de plus en plus aux bêtes sans raison, c’est une inclination naturelle vraisemblablement. Le chat qu’on surnomme le greffier en langue populaire pourrait vous être utile pour consigner les nombreuses idioties qu’Hamlet depose ici.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 27 juin 2019 à 19 h 21 min

C’est du haut de gamme musical, hamlet. Tu n’as rien après les années 50 ? »

Takemitsu c’est après les années 50.

sinon j’en ai un autre, mais c’est tellement fort, j’ai peur que si ça impressionne tellement pablito il nous fasse un arrêt cardiaque, tu comprends Jazzi je ne veux pas endosser cette responsabilité, porter cette lourde responsabilité, d’autant que nous savons que c’est une âme sensible, tellement impressionnable par la Beauté Poétique et Musicale des Grands MCompositeurs et des Grands Interprètes, t’imagines s’il nous pète un boulon ?

qu’est-ce que tu en penses jazzi ? je prends quand même le risque ? si notre pablito écrasé par cette puissance musicale nous fait un malaise je dirai que c’est de ta faute :

https://www.youtube.com/watch?v=sFsKTkrOIps

Pablo75 dit: à

Tu es tellement sourd (plus même que snob – ce qui pour un Argentin c’est vraiment grave) que tu crois que Henze faisait de la musique. Tu dois croire aussi que Boulez était un compositeur (lui qui a écrit que si Schubert l’était, lui il ne l’était pas – et il avait raison).

De la musique c’est ça, mon pote:

Mari Samuelsen – Timelapse
https://www.youtube.com/watch?v=D3PDoxrsE48

Il y a plus de Musique (avec majuscule) dans ce crescendo de 2 min 43 que dans les oeuvres complètes de Boulez et Henze ensemble.

(À propos de Henze: il y a longtemps j’ai assisté à la Pleyel à un concert de l’Orchestre de Paris avec en première partie des Ouvertures et des pages orchestrales de Wagner (très bien dirigées par Baremboim) et en deuxième partie une oeuvre (une symphonie, je crois) de son ami Henze. À l’entracte, la moitié de la salle s’est vidée. Quand l’oeuvre de l’allemand a commencée, les gens qui étaient restés ont commencé petit à petit à se lever et partir, sans se gêner le moins du monde. Ma femme voulait aussi partir, tellement c’était nul ce qu’on entendait, mais moi je voulais savoir jusqu’où arrivait la bêtise esthétique de l’ami Hans Werner. À la fin de son oeuvre interminable, Henze est monté saluer une salle presque vide. Sur les 2.500 places qu’avait à l’époque la salle on devait être 4 ou 5 douzaines d’auditeurs (le 2eme et 3eme étage étaient totalement vides). Nous on était dans les 3 premiers rangs (places vendues avant le concert à 25 francs). Malgré l’enthousiasme feint de Baremboim, j’ai bien vu la tête de déprimé de Henze. Il m’a même fait de la peine).

Marie Sasseur dit: à

« elle( Madame Bassa) cite par exemple les posts de Pablo 75 jugeant Ortega y Gasset « l’auteur le plus surévalué du XXème siècle en Espagne » »

Est-ce que ce tropisme madrilène y franco fait oublier ce que l’on peut lire ici tous les jours ?

D’abord que cette réflexion est apparue récemment, dans un commentaire du blog, occultant le fait que ce même espingouin qui a la cafetière qui fuit vilain, a louangé ce même Ortegra y Grasset ( à la suite d’un tel nom on a envie d’ajouter olé! pour rimer) pour avoir introduit Proust en Espagne, dans un commentaire d’il y a moins d’un mois…

On constate là encore, dans les commentaires de ce pucier compulsif, qui connaît l’art comme M. Homais ( souvenir de ses commentaires sur Velázquez, où il apparut pire qu’un pitre sur les tréteaux),
un phénomène, accepté, puisque lu !, qui consiste en un matraquage, répété, et scandé comme une litanie, de commentaires, ou extraits ( débiles pour la plupart, même au 3ème degré, mais ce n’est pas le sujet) qui alternent avec des liens youtube de musique classique, de manière à vouloir enfermer le lecteur dans une emprise mentale, qui relève de la psychiatrie, je pense.
Mais ce serait un peu facile.
Nul n’est sensé ignorer, et Passou le premier puisqu’il lit TOUS les commentaires, que ce même espingouin est féru d’idéologies ésotériques qui pourrait intéresser la miviludes, ou n’importe que DEA en mal de thèse, sur la permanence de mouvements sectaires, et de leur « méthodes » à l’ère d’internet.

hamlet dit: à

« Pablo75 dit: 27 juin 2019 à 19 h 53 min

(…)À propos de Henze: il y a longtemps j’ai assisté à la Pleyel (…)

ça aussi c’est de l’humour pablito ?

et après tu viens me dire que tu n’utilises pas la culture pour te mettre en avant et te vanter ?

tu es capable de t’oublier plus de 30 secondes ?

et tu crois impressionner qui ? Berenice ?

Jazzi dit: à

Vous croyez vraiment que MàC avait besoin de la RDL pour foutre sa vie en l’air, Marie Sasseur ?
Il est mort des suites d’une greffe du coeur…
ça rime avec pudeur !

Marie Sasseur dit: à

Il est mort des suites d’une greffe du coeur…

C’est totalement faux.

Jazzi dit: à

De quoi donc, alors ?

Marie Sasseur dit: à

ça rime avec pudeur !

le moins que l’on puisse dire, c’est que celui qui en manque le plus ici, de pudeur, c’est bien cette grande folle de jazzey.

hamlet dit: à

pablito : « Ma femme voulait aussi partir, tellement c’était nul ce qu’on entendait, mais moi je voulais savoir jusqu’où arrivait la bêtise esthétique de l’ami Hans Werner. À la fin de son oeuvre interminable, Henze est monté saluer une salle presque vide. Sur les 2.500 places qu’avait à l’époque la salle on devait être 4 ou 5 douzaines d’auditeurs (le 2eme et 3eme étage étaient totalement vides). Nous on était dans les 3 premiers rangs (places vendues avant le concert à 25 francs). Malgré l’enthousiasme feint de Baremboim, j’ai bien vu la tête de déprimé de Henze. Il m’a même fait de la peine). »

tu demandais la différence avec moi ?

c’est que moi j’aurais raconté la même chose sans parler de moi.

et ça c’est le signe d’un « monde proustien », à savoir un nombrilisme inutile, parce que le fait que tu sois là ou pas ne change rien à l’affaire, l’important n’est pas que tu aies assisté au concert, l’important est de souligner le manque d’adhésion du public à la musique de Henze, il faudrait ajouter à l’époque, sans doute parce que Henze avait quelques décennies d’avance.

et si tu veux je peux te raconter le dernier concert auquel j’ai assisté, l’enthousiasme du public à la fin, même ma femme a voulu rester, nous étions assis au 3ème rang, invités pour la première, c’est ça que tu attends de ce blog ? une surenchère de vantardises ?

tu veux que je te donne le nom des violoncellistes avec qui j’ai une discussion sur Yo-yo Ma ?

c’est ça que tu veux pablito ? que tout le monde utilise la musique comme brosse à reluire ?

la musique c’est pas ça, c’est même tout le contraire, et la littérature non plus, pas plus que la philosophie…

tu es sûr de ne pas t’appeler Michel Onfray ?

Marie Sasseur dit: à

-De quoi donc, alors ?

-de ce que j’ai pris le temps d’envoyer à 20H04

Relisez demain quand les effets du shit, que vous consommez à outrance, comme vous avez bien voulu nous en faire part, se seront estompés.

christiane dit: à

@x dit: 27 juin 2019 à 14 h 12 min
Vous reprenez, en vous offusquant, et vous avez raison !
« L’art abstrait n’aurait pas de forme ???? ça aussi, c’est une perle. »
Avec l’art abstrait apparaît une nouvelle idée de la construction. Construire, dégager de nouveaux rapports de la structure et non pas figurer, construire de nouvelles structures. La ligne en est le premier et le dernier élément, n’étant plus un contour, la limite des corps, des choses avec l’espace, devenant voie de passage. (Bram van Velde). Couleur, ton, facture et plan ne suffisent plus. L’œuvre d’art fait naître d’autres espaces.
Déjà, dans les études de la Sainte Victoire, Cézanne ordonnait ses constructions autour d’un point géométrique, toute la convergence du tableau vers un point. Une méditation, une réflexion, une concentration en action quand il peignait. Construire dans la couleur. Ce qu’il peignait ? l’acte de regarder.
Autre combat que celui de « la forme » dans l’écriture. il faut trouver les mots, le langage pour le dire.
Walter Benjamin (Paysages urbains écrivait que les mots « frappent le réel à petits coups de marteau jusqu’à ce qu’ils aient gravé l’image ». On ne verrait les choses qu’après avoir trouvé les mots ?

christiane dit: à

@Jazzi dit: 27 juin 2019 à 20 h 15 min
Laisse tomber, Jazzi. Ca ne vaut pas le coup… Elle ne le connaissait pas, ne connaissait rien de sa vie. Elle veut juste, encore une fois médire et insinuer pour le plaisir de contredire cette universitaire citée par Passou.
Des discours au… « cimetière ». Tout est dit… Cette noiseuse jubile dans la perfidie. Pas « la reine » de la ruche mais un frelon asiatique !

renato dit: à

Il y a de bon qu’ils ne sont pas des grands flyers…

Jazzi dit: à

Si vous trouvez les raisons médicales de la mort de MàC dans votre commentaire de 20H04, sainte Marie Sasseur, c’est probablement vous qui avez abusé sur le chichon !

Marie Sasseur dit: à

jazzi dit: 27 juin 2019 à 20 h 45 min

Non, cherchez ailleurs.

Il vous faudra bien du temps, pour mesurer votre  » responsabilité », vous et d’autres.

Pat V dit: à

Les blogs, ce sont les doses quotidienne de microrécits et cette manière de faire existait déjà au début du XIXème. siècle.

 » Maupassant en avait fait le constat en 1882 dans une de ses chroniques du Gaulois, intitulée « Les causeurs ». Il opposait l’art des causeurs mondains de jadis au vulgaire potinage contemporain, la finesse des propos de naguère aux cancans d’aujourd’hui :

Causer ! Qu’est-ce que cela ! Causer, madame, c’était jadis l’art d’être homme ou femme du monde ; l’art de ne paraître jamais ennuyeux, de savoir tout dire avec intérêt, de plaire avec n’importe quoi, de séduire avec rien du tout. Aujourd’hui, on parle, on raconte, on chipote, on potine, on cancane, on ne cause plus, on ne cause jamais.

Paris, comme l’écrit Jules Claretie pour sa part, est devenue la ville de la rumeur, où toutes les curiosités cherchent leur assouvissement. C’est là, dans l’immensité de la capitale, dans le secret de ses alcôves, que se tissent d’inlassables racontars que le chroniqueur élève néanmoins au rang d’art, afin de maintenir la distance avec une province bêtement cancanière :

Je crois bien que la véritable passion du Parisien, à tout prendre, c’est la curiosité. Il est curieux de tout on-dit, et s’il ne transforme point son immense Paris en une gigantesque ville de province, c’est qu’il modifie et sertit le cancan en en faisant matière à causerie et qu’il traite le racontar vulgaire comme un objet d’art.

6)La presse abonde en clichés et en stéréotypes qu’elle met à la disposition des causeurs, comme autant d’opinions préfabriquées : « l’on peut se procurer, et bien facilement, celles qu’il est convenable de confesser publiquement : car elles sont contenues dans Le Gaulois, le New-York Herald ». Dans le champ scientifique, Gabriel Tarde répétait ce lieu commun dans sa théorie de l’opinion, pour faire sentir les effets du nivellement par l’imitation universelle : « Tous les matins, les journaux servent à leur public la conversation de la journée. »

6 Gariel Tarde, L’opinion et la foule, cité par Emmanuel Godo, Une histoire de la conversation, op. (…)

https://books.openedition.org/pum/20737

Pat V dit: à

Mais que nous donne en pâture Passoun avec ses tweet sur la droite de ce blog?

« les liens entre la presse et la conversation sont difficiles à mesurer, mais, pour imprécis et anecdotiques qu’ils sont, ces extraits montrent néanmoins que le régime médiatique a imposé de nouvelles modalités à l’échange social et à la conversation. Les recherches actuelles sur les liens entre presse et rhétorique confirment les évolutions qui ont cours à cet égard tout au long du XIXe siècle7. La presse mondaine reste fascinée par l’oralité, comme si celle-ci demeurait son origine profonde. Elle cherche à la mettre en scène directement (dialogues, citations) ou de façon détournée par certaines formes de microrécits qui sont disséminés dans l’espace du journal. Qu’il se donne sous la forme de l’écho, de l’entrefilet relayant une rumeur ou de la courte nouvelle de fiction, le microrécit acquiert sa dimension esthétique grâce à son caractère itératif et incantatoire : il reformule quotidiennement, rituellement, ce que l’opinion est censée connaître. Il matérialise, dans du texte imprimé, un récit donné de façon allégorique pour l’extériorité présumée du périodique : ce dont on parle dans les salons, ce qui se répète de bouche à oreille, ce qui se murmure à la sortie des théâtres. Le microrécit est une fiction de conversation, la cristallisation écrite de ce qui s’est échangé avant que le journal n’épingle ces bribes d’oralité. Il est aussi ce qui donne l’impulsion d’un échange à venir, d’une conversation ou d’une nouvelle médiatisation : il prépare une socialité future. En cela, il manifeste avec éclats les contours vagues de la communauté médiatique : texte dont la propriété est d’être sans propriétaire, bien commun à partager et à échanger. Le microrécit est donc très largement une fiction, comme le montraient par exemple avec ironie et désinvolture les « Nouvelles en trois lignes » de Félix Fénéon, publiées dans Le Matin à partir de 19068. »
Opus cité supra.

Pat V dit: à

Passou, je corrige… 😉

Chaloux dit: à

Heino Eller.
Très beau. Cet impromptu me fait penser aux désolations d’un Stenhammar (je ne connais pas de bonne version de ce morceau) et de quelques autres.

https://www.youtube.com/watch?v=u4kWuOSncO0

Toutes ces musiques post-romantiques demandent tant de naturel qu’elles sont faites pour être jouées par Dieu seul. Et la partition de cet impromptu, il doit falloir aller la chercher là-bas. Dommage, j’aurais bien fait peu de déchiffrage…

Jazzi dit: à

Brillante démonstration-explication, Pat V !

Pendant ce temps, Marie Sasseur fait de la thèse d’Aneta Bassa un roman policier à la manière d’Agatha Christie : « Meurtre en ligne » ! Mais son style est nettement plus imprécateur !

« votre « responsabilité », vous et d’autres. »

Annelise dit: à

Réjouissant billet réflecteur, où votre Passou moitié badin, trois quarts rieur, un peu las mais toujours circonstancié vous tend un miroir de joyeuse lecture.. moi franchisée cinéma depuis quatre ans, quinze ans d’ancienneté en moins, mille commentaires en deux mois là où la maison-mère le fait en deux semaines si on veut parler «compteur» brut, je confirme : c’est très prenant. ..sportif..et oui, TOUT lire, à commencer pour des raisons de responsabilité.. pas une mince affaire. Je souscris à l’idée de ce contributeur d’instruire un dossier en béatification
En passant, Jazzi, quand je lis que vous demandez à je ne sais quel internaute s’il connaît Fatih Akin en rajoutant à la louche «Annelise en dit du bien», vous n’y allez pas de main morte . .
j’ai suivi de près et pratiqué depuis longtemps le cinéma des frères Akin et j’ai dit en effet mon inclination nette pour les premiers opus. En particulier «Juli en Juillet», fausse bluette avec chœurs folkloriques chantant les amours d’une jeunesse allemande très décomplexée, vrai film d’amour et d’interrogation sociétale aux accents d’Orhan Pamuk (Il y avait eu une magnifique discussion/itw croisée entre les deux hommes), le violent «Head-On» qui pose entre autres la question de la libération d’une jeune femme d’origine turque, bien intégrée dans la société commerçante à Hambourg (l’Allemagne est une terre d’immigration historique) que tourmente néanmoins l’idée d’un «patriarcat reptilien» (sic), hérité d’une ascendance avec laquelle à la fois elle veut rompre et se réconcilier.. ou encore «De l’Autre Côté», prix du scénario à Cannes en 2007, avec une magnifique Hannah Schygulla en mère meurtrie que Fatih Akin a su poser comme symbole mémoriel, une espèce de rétrospective induite, faite chair, du cinéma allemand sur les frontières et les blessures… habile certes, mais son amour crève l’écran.. fort… en revanche j’ai dit combien «The Cut» sur le génocide arménien (à l’époque toujours nié en bloc par les Turcs) fut honni par la critique à juste titre, en dépit des bonnes intentions.. il ne passe pas la barre, pas plus que «In the fade»
Vous m’inquiétez vaguement, résumant mon billet de la sorte. .j’imagine l’honnête aspirant à prescription selon la courageuse Aneta Bassa, se rendant confiant voir «Golden Glove», dernier Fatih Akin en date (sorti hier, 26 juin), rassuré par le label-en-blog «elle en dit du bien».
Diable ! Flingué en plein vol au bout de 5mn..J’espère que le sachet sera fourni comme en avion en cas de gros mal de l’air. ..puisque vous avez lu, vous auriez dû rajouter que j’ai prévenu que celui-là n’est pas de même innocuité drolatique que la boucherie Sanzot… allo, quoi?
La pellicule en l’occurrence déposée plutôt très lourdement sur les épaules du tueur en série. . crade, c’est le mot.. L’article de Jean-François Rauger paru dans Le Monde à ce sujet offre de bons recoupements avec ce que j’en ai pensé.
Bonsoir à tous
Sympa, l’iconographie rafraîchissante du Groenland, pensée exprès pour vous par Pierre en pleine canicule.. (la mer d’Aral, ce sont vos serviteurs quand ils relisent les chamailleries, triant parmi les insultes à dix heures du soir en buvant du tilleul pour rester calme… parfois je pense à Svevo, La Conscience du Z qui veut dire Zeno :«vous jouez très bien du violon, mais voyez-vous, voilà que justement passe le ramassage des ordures» – et alors je suis fichue, parce que je ris)

Marie Sasseur dit: à

jazzey dit: 27 juin 2019 à 21 h 24 min

Celui de la pro du polar anglais que je préfère est « les dix petits nègres ». Vous êtes dans le casting.

Marie Sasseur dit: à

un miroir de joyeuse lecture.

c’est cela, les glaces (du Groenland) déformantes.

Marie Sasseur dit: à

« Sympa, l’iconographie rafraîchissante du Groenland, pensée exprès pour vous par Pierre en pleine canicule..

c’est sympa ceux qui fument la moquette, qu’il faille un décodeur pour décrypter.
ça me fait rire aussi, cette histoire de photo virale.

rose dit: à

Soleil vert dit: 27 juin 2019 à 15 h 44 min

rose dit: 27 juin 2019 à 14 h 45 min
Le temps de lecture ne se paie pas et ne se compte pas.

Chère Rose, il m’est arrivé de recevoir des services de presse. J’en parle alors dans mon blog. Dans ce cas de figure, moi qui suis un lecteur lent, j’accélère le rythme, prend quelques notes et rédige un petit article. Vient ensuite le temps des relectures et rerelectures et corrections – même après publication ce qui est le gros avantage du numérique sur le papier. Tout ça prend du temps.

J’en profite pour émettre un avis sur les remarques de Delaporte sur Internet. la publication numérique (blog, sites forums …) ne vaut pas tripette par rapport à la publication papier. Mais elle disparait : un blog dure tout au plus une dizaine d’années. Internet c’est le règne de l’éphémère. Les serveurs plantent, les hébergeurs font un peu de nettoyage de disques durs. Parfois quelques esprits brillants, dans le cadre d’une discussion, émettent des propos forts intéressants. Tout cela disparait aussi. Les égyptiens enluminaient leurs tombes d’immortelles scènes de leur vie quotidienne. le feu, l’obscurantisme, la négligence ont détruits des parchemins voir des bibliothèques entières (Alexandrie), Gutenberg a sauvé en partie les meubles grâce à l’imprimerie, aujourd’hui nos élucubrations sont à la merci d’une panne électrique.

Soleil vert
J’ai compris ce que vous me dites.
J’argumente : si vous corrigez des copies, un mémoire, une thèse. Vous comptez votre temps de lecture et de correction.
Si -ce que vous faites- vous lisez un livre et que vous en écrivez une critique littéraire, vous ne comptez pas, pour moi, votre temps de lecture dans votre temps de travail.
Le plaisir n’a jamais été un travail. Sinon, ce n’ est pas du plaisir.

rose dit: à

Clopine
Si vous passez deux masters, vous obtenez deux masters.
Si vous passez une double thèse votre jury est mixte et vous obtenez un doctorat.
Faites gaffe à ne pas vous choper la grosse tête.

hamlet dit: à

Zeno ?

 » (…) à un certain moment, Guido a demandé son violon. Ce soir-là il se passerait d’accompagnement au piano, en exécutant la Chaconne. Ada lui a tendu son instrument avec un sourire de gratitude. Il ne l’a pas regardée, mais il a regardé son violon comme s’il voulait demeuré seul avec lui et avec son inspiration. Puis, allant au milieu du salon et tournant le dos au plus grand nombre de notre petit groupe, il a exécuté deux ou trois arpèges. Il s’est interrompu pour dire avec un sourire :
– j’en ai de l’aplomb ! quand je pense que je n’ai pas touché à mon violon depuis la dernière fois que j’ai joué ici !
Charlatan ! il tournait le dos à Ada. Je l’ai regardée anxieusement pour voir si elle en souffrait. Elle appuyait son coude sur le guéridon, le menton dans la main pour écouter religieusement. Puis, contre moi, s’est ligué le grand Bach en personne. Jamais, ni avant ni après, je n’ai pu parvenir à sentir de cette manière la beauté de cette musique née sur ces quatre cordes comme un ange de Michel-Ange dans un bloc de marbre. Seul mon état d’âme était nouveau pour moi et ce fut lui qui m’incita à regarder extatique ment le plafond comme si je ne l’avais jamais vu. Et pourtant je luttais pour écarter loin de moi cette musique. Pas un moment je n’ai arrêté de penser ‘fais attention ! le violon est sirène et on peut grâce à lui faire pleurer même sans avoir le cœur d’un héros :’. J’ai été assailli par cette musique qui m’a pris. Il me semblait qu’elle racontait ma maladie et mes souffrances avec indulgence en les adoucissant d’un baume de sourires et de caresses. Mais c’est Guido qui parlait ! Et moi je cherchais à me soustraire à la musique en me disant :’Pour savoir faire ça, il suffit d’un de disposer d’un organisme rythmique, d’une main sûre et d’aptitude à imiter ; toutes dispositions que je ne possède pas, privation qui n’est pas une infériorité mais un malheur ».
Je protestai, mais Bach avançait sans hésiter comme le destin. Il chantait avec passion les notes élevées et descendait retrouver une basse obstinée qui surprenait bien que l’oreille et le cœur l’eussent devancée : juste au moment voulu ! Une fraction de seconde trop tard, et le chant se serait évanoui sans pouvoir être rejoint par le son des notes graves ; un court instant trop tôt et la basse se serait superposée au chant, en l’étouffant. Avec Guido, rien de cela n’arrivait : son bras ne tremblait pas même en affrontant Bach, signe d’une véritable infériorité. »

hamlet dit: à

« Chaloux dit: 27 juin 2019 à 21 h 23 min

Toutes ces musiques post-romantiques demandent tant de naturel qu’elles sont faites pour être jouées par Dieu seul. Et la partition de cet impromptu, il doit falloir aller la chercher là-bas. Dommage, j’aurais bien fait peu de déchiffrage… »

tout à fait Bouvard.

encore que là vous ne faites les deux avec un subtil système de question – réponse :

– Bouvard : Toutes ces musiques post-romantiques demandent tant de naturel qu’elles sont faites pour être jouées par Dieu seul.

– Pécuchet : Et la partition de cet impromptu ! sûr qu’il doit falloir aller la chercher là-bas.

– Bouvard : Dommage, j’aurais bien fait peu de déchiffrage…

il manque une manque une chute du genre :

– Pécuchet : je vous ressers une tasse de thé ?

hamlet dit: à

non c’est mieux comme ça :

– Bouvard : Toutes ces musiques post-romantiques demandent tant de naturel qu’elles sont faites pour être jouées par Dieu seul.

– Pécuchet : Et la partition de cet impromptu ?

– Bouvard : pour sûr qu’il doit falloir aller la chercher là-bas !

– Bouvard : Dommage, j’aurais bien fait peu de déchiffrage…

rose dit: à

En passant, Jazzi, quand je lis que vous demandez à je ne sais quel internaute s’il connaît Fatih Akin.
Quelle internaute.
Ed, Annelise.
Les arcanes : c’est une fille trentenaire vivant à Hambourg, qui est un garçon à la cinquantaine bien tapée qui vit du côté de Garges les Gonesses.
Ou bien sonnée peut-être.

Ed
À votre réponse soufflante « passez au suivant, si votre mec lecter s’ennuie avec vous » ai la réponse.
Trouvée dans la saga maori Le Patriarche

En fin de saga, la grand-mère crache sa pastille varda.
Cela prend toute la saga, cette histoire.
Je demande à ma mère
« Tu aurais épousé un homme qui t’ a violé et tu lui aurais fait cinq enfants, toi ? ». Le premier Matteo, de mémoire étant l’enfant du viol.
Pour moi non plus, c’ était certain.
Alors, je me suis demandé pkoi. Votre remarque décoiffante a accéléré le ébranlement de mes méninges.
Oui.
Ébranlement = mise en mouvement.
Ed
C’est parce que, salie, elle ne pouvait continuer qu’avec l’homme qui avait commis cela. Développez vous-même.
Y a pas pire que le « au suivant ». Écoutez Jacques Brel si besoin est « Au suivant ». Cela confirme. Je vous remercie cependant.

rose dit: à

sa pastille Valda.
Crénom.

rose dit: à

qui t’a violée

hamlet dit: à

ou plutôt comme ça :

– Bouvard : Toutes ces musiques post-romantiques demandent tant de naturel !

– Pécuchet : oui, elles sont faites pour être jouées par Dieu seul…

– Bouvard : Et la partition de cet impromptu ?

– Pécuchet : pour sûr qu’il doit falloir aller la chercher là-bas !

– Bouvard : Dommage, j’aurais bien fait peu de déchiffrage…

là le chute est mieux, j’adore ce « dommage j’aurais bien fait un peu de déchiffrage », c’est magnifique.

rose dit: à

Sûrement pas, m’ a-t’elle répondu, sûre d’elle.

rose dit: à

Deux remarques anodines en passant l’air de rien.

Si qqu’un y trouve clé, qu’il ouvre derrière, sauf porte placard Barbe bleue, merci. Non. Ne pas ouvrir.
Horresco referens.

Ai beau aimer- et grandement- Hannah Shygulla, ne connais pas Fatih Akin.
Mais sur le génocide arménien commis par les turcs, merci bis de ne pas me sauter dessus, couperets en mains, attention fragile, haut/bas, ai franchement changé d’avis : après la vision des tombes arméniennes de l’expo. de Biarritz de la diaspora arménienne exilée, ai eu la vision d’un/une médecin arménien/ne courant dans le couloir d’un hôpital marseillais et lançant sur une famille, suite à ladite course, une bombe à fragmentation.
Depuis, je comprends les turcs.
Pardon, hein.
Espère ne pas heurter. Encore moins blesser. Sais aussi qu’il ne faut pas faire de généralités ni englober tous dans le même sac et jeter à l’eau.

Néanmoins, je persiste. Aimerai voir ce film qui en traite.

Chaloux dit: à

– Reprends plutôt un morceau de tarte. Songe qu’elle a été faite avec notre blé, notre beurre, nos œufs, nos fruits! s’exalta Bouvard.

rose dit: à

Qu’est une famille par rapport à des milliers d’arméniens me direz-vous ?
Ben. C’était une famille.
Comme Caen, avant les américains.

D. dit: à

Pour ce que les diplômés sont utiles à la société par rapport au plombier lambda…
tout se système système sert à leur faire plaisir, surtout. Ce sont souvent des malades
compulsif du savoir inutile. Pareil que ceux qui font de la musculation pour devenir des phénomènes de foire. Même topo.

Jazzi dit: à

rose, vous avez bu ou fumé ?

Annelise, mon résumé avait pour but de rameuter des erdéliens chez vous.
C’est réussi !

Clopine dit: à

Merci, Rose, pas trop de danger : la tête en question n’est pas la mienne.

Mais je ne comprends toujours pas comment on peut soutenir une thèse dans deux disciplines dans émarger, en quelque sorte, à chacune d’entre elles.

Soupir.

Le monde universitaire est très très compliqué, en fait. Difficile d’en percevoir les valeurs, les enjeux et les finalités.

Un truc bien, c’est que le pognon n’en est pas le but premier, ni l’ultime. Une oasis, donc.

Un truc pas bien, c’est qu’il semble que ce soit un monde très très, comment dire ? Clos ? Une sorte de poulailler ?

D’un autre côté, si les poules sont heureuses et les oeufs, savoureux, voire féconds, et donnant des poussins ???

Bref.

Les thèses sont une sorte d’épreuve initiatique pour ceux qui l’avancent, me semble-t-il ?

Et c’est quelque part assez rigolo d’en être le sujet.

Non ?

Chaloux dit: à

Annelise dit: 27 juin 2019 à 21 h 29 min

Annelise, je vous trouve d’une hypocrisie sans nom. Vous voyez bien qu’Assouline à bout de nerfs donne une tapette amicale à sa petite troupe de bénit-oui-oui qui prétend hypocritement qu’elle le suivrait jusqu’en Enfer – la plupart y sont déjà, chacun dans le sien-, – tout en citant un ou deux électrons libres pour faire passer la pilule-, et qu’il règle ses comptes avec les autres, avec sa grossièreté habituelle, grossièreté que bien entendu il leur reproche, à eux. Pas vraiment franche du collier, insinuante, qui peut passer pour autre chose, -comme sa remarque sur Tournier qui reste un écrivain dix millions de fois plus important que lui, ce qu’il semble manifestement oublier à ses dépens-. Pour ne pas parler du reste.
Il nous manque un La Bruyère, un Molière, pour faire son portrait et le vôtre.

Bonnes vacances quand même,

Clopine dit: à

pas « dans » : « sans »

D. dit: à

Regardez xxxxxxx qui d’autant que je me souvienne n’a comme moi aucun diplôme (qu’il me corrige si je me trompe), eh bien c’est le plus censé parmi vous tous après moi. Ce n’est pas un hasard.

Jazzi dit: à

 » n’a comme moi aucun diplôme »

Pas même le bac, D. ?

Delaporte dit: à

MàC : c’était un internaute très sympa. Je lui avais demandé de se renseigner sur ce que Peter Handke (un ami de son père) pensait de Heidegger. Il m’avait promis de se renseigner, et malheureusement le temps a manqué. Il est parti trop vite, trop brutalement. Je ne saurai jamais comment Peter Handke considérait cette ordure antisémite et philosophique de Heidegger, à moins de le lui demander directement la prochaine fois que je le croiserai à Saint-Germain-des-Prés, où Handke se rend souvent. Mais on a peur de déranger l’idole…

Delaporte dit: à

J’ai regardé l’autre jour, à la librairie, si beaucoup de livres de Handke étaient disponibles. Eh bien, pas beaucoup. Pour un écrivain qui est une idole, presque une icône inviolable, il se défend assez mal. Il n’y avait que deux livres, dont un très mince dans l’Imaginaire. Thomas Bernhard a beaucoup plus de succès que lui, ce qui doit le faire enrager énormément. Mais je dois dire que Peter Handke n’est tout de même pas un écrivain raté, comme Chevillard par exemple. Il a su s’imposer, et construire une oeuvre digne de ce nom. Mais rare, et indisponible.

Delaporte dit: à

Si dans les journaux ou magazines, ils faisaient encore volontiers des caricatures, il faudrait en faire une de Peter Handke. Ce serait merveilleux. Mais, bof ! Il n’est pas assez connu. Qui le lit ? Qui l’aime vraiment ? Encore un écrivain pour happy few !

Delaporte dit: à

Sarko a eu raison de prendre comme modèle (involontaire) San-Antonio plutôt que Peter Handke. Même si le résultat est innommable, il va en vendre des exemplaires, avant le pilon ! Avec cette différence que San-Antonio est un poète alors que pas du tout Sarko. Lui manque le sens de l’ignominie revendiquée. Comme un terroriste !

Pablo75 dit: à

Marie Sasseur dit: 27 juin 2019 à 20 h 04 min

Tiens, voilà que Martine Sasseur, dite la Poufiasse du blog, tient à nous montrer qu’en plus d’écrire toujours sous l’emprise de l’alcool (d’où le fait qu’on ne comprend jamais rien à ce qu’elle éructe), elle commence à être atteinte d’alzheimer… En effet, elle confond 2 phrases qui n’ont rien à voir entre elles et en plus elle me confond moi avec le patron des lieux.

Eh oui Grosse Ivrogne, c’est Passou qui a écrit le mois dernier: « Le « spécial Proust » de la Nrf paru en 1923, avec des contributions de Virginia Woolf, Ernst Robert Curtius, Ortega y Gasset etc, a « beaucoup fait pour ce rayonnement. »

http://larepubliquedeslivres.com/a-la-recherche-des-lecteurs-de-proust/

Pour le reste, il faudrait un vieux décodeur de Canal + pour décrypter ce que cette Clocharde de blog essaie de nous dire entre deux coups d’absinthe frelaté produit dans son bled par son amant myope et anosmique.

Annelise dit: à

Chaloux, ah l’hypocrisie !
Les éléphants vous expliquent qu’ils n’en souffrent jamais, rien que du frontal quand ils rentrent dans la boutique, défonçant la vitrine comme le garagiste de « Coup de tête » finit par le faire dans sa propre concession!
C’est aimable de m’expliquer ce que Pierre a écrit, ça va beaucoup m’aider à comprendre ce que vous, vous en lisez
Une question malgré tout : si vous êtes à ce point contempteur – vous le jugez grossier, insinuant, ceci, cela – pourquoi êtes-vous là, pourquoi le lire?
Vous entendez jouer le rôle de garde-fou, redresseur de torts, réparer les erreurs qui seraient commises ? Fier projet, surtout s’il est conduit en un mélange d’humilité, de profonde bienveillance et de compétence suprême. Je vous souhaite bon courage dans cette noble entreprise

Quant à « Molière et à La Bruyère qui manquent pour faire nos portraits », ne vous en faites pas : vous suggérez sans arrêt qu’il a la carte… un petit coup de fil de sa part pour le leur demander, et dieu sait s’ils ne vont pas dire oui? Nous vous tiendrons au courant

Je me cantonne habituellement à RdC et ne réponds pas ici, mais bonnes vacances à vous aussi. J’y aspire et c’est gentil à vous d’avoir pensé à me les souhaiter.

D. dit: à

Non Jazzi. J’ai un CAP de charcuterie dont je suis fier. Beaucoup plus fier que si j’avais un de ces « doctorats » rigoureusement inutile.

D. dit: à

Je me demande si Chaloux n’a pas un problème avec les blondes ? Ah non, Clopine n’est pas blonde.

Ed dit: à

« du rang d’enfant de la maison à celui de domestique. Un acte suprême d’humiliation, qui aboutira à la mort de Catherine »

C’est vraiment un gros raccourci, voire une erreur. Catherine n’est pas du tout morte à cause de cela, mais des suites du chagrin de l’éloignement imposé par son mari, chagrin aggravé et rendu morbide par l’intrusion de Heathcliff à son domicile. Sinon le texte est très agréable à lire, jazzi.

Whatever. J’espère que vous parlez de Giono dans votre Goût de la campagne.

Annelise dit: à

Jazzi 22h42 pas de prosélytisme sauvage, encore moins dans le jardin du voisin
Je lis très volontiers RdL – les billets toujours,les commentaires parfois – mais ne m’y exprime que très peu et suis satisfaite de l’espace d’échanges « cinéma » offert dans mes colonnes RdC
Quand au hasard d’un billet des points se recoupent, je traverse le miroir le temps d’un ou deux posts, sans plus… Vous laisse avec Aneta Bassa.
Bien à vs ts Erdéliens

Soleil vert dit: à

rose dit: 27 juin 2019 à 21 h 46 min

ok je comprends

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 27 juin 2019 à 19 h 47 min

Après la boxe, fatigué de recevoir des raclées humiliantes en public, voilà que notre Pétomane de la pensée, s’essaie à l’humour allemand – à moins que ça ne soit de l’humour polonais…

Mon dieu ! On croit toujours qu’il a atteint le comble du pathétique, mais non, il arrive encore à l’être chaque jour un peu plus.

hamlet dit: 27 juin 2019 à 20 h 10 min

En réalité notre Grand Complexé avec du sang d’Argentin Complexé dans les veines, a besoin tout simplement d’un bon psychiatre qui essaie de le sortir de son délire pour qu’il ralentisse le nombre de Perles qu’il se sent obligé d’écrire chaque jour. Il souffre de la fameuse Paranoïa du Complexé Pétomane, maladie mentale malheureusement inguérissable.

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 27 juin 2019 à 20 h 20 min

« Ma femme voulait aussi partir […] » tu demandais la différence avec moi ? »

La différence c’est que toi tu n’as pas de femme. Qui va vouloir vivre avec un Pétomane impuissant traumatisé par les mecs qui bandent?

Chaloux dit: à

@Annelise.
Je ne redresse aucun tort. Et quant aux compétences, je suis certainement un imbécile comparé à la vastitude de votre incomparable intelligence. N’auriez-vous pas, même, du génie? -Sauf pour le calendrier chrétien-. Simplement, je, ou plutôt ce que j’ai d’esprit de charité, peine à comprendre certaines chutes assurément volontaires. Tout le monde déclare admirer Bernhard mais personne ne voudrait devenir Bernhard. Même chose pour Hugo et tant d’autres. Nous vivons à l’ère des foireux. Je vous parle exigence morale et vous me répondez orgueil. Vous ne comprenez rien. Mais c’est sans importance, et je ne tiens pas à avoir le dernier mot. Je crois que c’est Yourcenar qui a dit que le courage n’est certainement pas la plus grande ni la plus rare des qualités humaines mais que c’est celle sans quoi toutes les autres se délitent. Je ne dis rien d’autre. Un écrivain est d’abord une immense masse de courage et nous sommes loin du compte. Pour le reste, vous avez entièrement raison, qu’est-ce que je fais là, à lire ce tissu de sottises en y ajoutant les miennes? Je doute qu’on m’y reprenne jamais.

Marie Sasseur dit: à

Pablo75 dit: 27 juin 2019 à 23 h 29 min

Pouffiasse, grosse ivrogne, réservez cela à vos connaissances de bordel, comme votre ami, qui a de l’expérience Ou a la grognasse qui vous sert d’epouse.
Vous vous travestissez en madame Irma, pour délivrer des thèmes astraux, ce qui en soi, dit déjà beaucoup de vos capacités de discernement , de vos « exploits  » , et de votre prétention à vouloir faire prendre des vessies pour des lanternes.

Vous avez louangé Ortega y Grasset pour avoir introduit Proust en Espagne après avoir affirmé, comme repris dans un commentaire , et ici dans cette thèse de madame Bassa, qu’il était « l’auteur le plus surévalué du XXème siècle en Espagne » (2013).

Tout est dispo, en ligne.

Marie Sasseur dit: à

Le pablo du sept-cinq, et ses thèmes astraux, un grand moment.
Quand son « ami » est venu lui( à tout le monde, 220 millions de francophones) confier qu’il avait vu juste.
C’est sur la rdl et nulle part ailleurs.

Chaloux dit: à

Laissons le soi-disant écrivain, soyons charitable. Mais comment tolérer que le soi-disant journaliste n’ait pas un mot à propos des dangers qui pèsent en ce moment sur la profession de journaliste. C’est bien ce que j’appelle une déchéance. Il faut rester digne de la place que l’on prétend occuper.

Ed dit: à

« Petomane de la pensée »

Ma chattoune vient justement de péter.

Chaloux dit: à

Ma chattoune vient justement de péter.

Elle s’adapte à ton langage.

Pablo75 dit: à

Marie Sasseur dit: 27 juin 2019 à 23 h 59 min

Tu es tellement débile que tu ne te rends pas compte que même si j’avais écrit que Ortega a contribué à introduire Proust en Espagne, il y a aucune contradiction a dire aussi qu’il est « l’auteur le plus surévalué du XXème siècle en Espagne ». Où est le problème, Vieille Andouille? Tu es tellement crétine que tu ne comprends pas qu’on puisse être un penseur nul et un excellent éditeur à la fois, comme c’est son cas?

Tu t’emmerdes tellement, isolée dans ton bled, pendant ta retraite, en attendant la mort qui te terrifie, que tu viens ici pour chercher des sadiques qui comblent ton masochisme aussi mal dissimulé que le complexe d’infériorité de hamlet? Tu aimes les gifles en public? Il te manque dans ton village pommé le milieu SM que tu fréquentais quand tu habitais Paris avec tes lunettes noires et ta tronche de pouffiasse assoiffée de fessées?

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Je connais les symphonies de Wilhelm Stenhammar (j’ai la version de Neeme Jarvi) mais pas du tout son oeuvre pour piano.

Ça a l’air intéressant. À explorer.

Pablo75 dit: à

Marie Sasseur dit: 28 juin 2019 à 0 h 07 min

Tu pourrais mettre des sous-titres à tes messages pour qu’on puisse y comprendre quelque chose?

Ou sinon arrêter de picoler pendant que tu écris – mais cela est sans doute trop te demander…

Marie Sasseur dit: à

Le pablo du sept-cinq vient ici pour faire écouter de la musique à son « ami « .
La misère affective de cette madame Irma tapas y lentille est hilarante.

Bérénice dit: à

De quoi donc, alors ?

Pas de coeur , Jazzi, les donneurs sont rares et dans ces cas non greffés les patients meurent d’insuffisance cardiaque decompensee. Je suppose que Māc n’aura peut être pas eu cette chance obtenir à temps un coeur de rechange. Peut être un coup à mediator.

Marie Sasseur dit: à

Le pablo du sept-cinq, grand prêtre de l’ésotérisme, astrologue renommé, pucier compulsif, ordurier comme son « ami », deux ivrognes qui se sont rencontrés sur le meetic- blog de Passou « .

Quels sous-titre voulez-vous de plus. C’est très clair, en français.

A demain ?

Chaloux dit: à

Et puis, Annelise, ces compétences que les autres assurément n’ont pas… mais qui doivent être vôtres, certainement. Tout doux, tout de même, vous n’êtes pas George Sand, ni Colette, ni Duras. Je ne vous croyais pas susceptible de grimper si rapidement sur ces tréteaux là… Faites attention tout de même où vous mettez les pieds…

Chaloux dit: à

Il faut dire, la vieille morue de misère… non : de l’Isère, est assez drôle ce soir…

Hurkhurkhurk!

(Bon vent à tous et ne vos entre-léchez pas trop le cul, ça comporte des risques, il ne faut jurer de rien…)

Marie Sasseur dit: à

(Au choeur tragique) Je ne sais pas si vous avez bien suivi l’histoire de leurs petites affaires de « famille », mais il y a un « Je suppose » qui vient se substituer à une certitude. Ils ont perdu le dossier médical.

Bérénice dit: à

Chaloux, sûrement est ce que je ne comprends rien également mais la grossièreté de Pierre Assouline m’échappe. Quand on lit ce que certains dont vous sont capables de bazarder en ligne de defense offensive pour de pietres et ridicules batailles.

Bérénice dit: à

Sasseur, je ne puis que supposer à partir des dernières info que Māc a laissé avant son hospitalisation. Je ne suis assurée de rien, il était en surpoids , Christiane avait dresse un profil de sa personne physique. Peut entregent il mort d’autre chose. Je ne voudrais en rien réveiller un chagrin .

Annelise dit: à

Le courage, c’est souvent ce qu’ont la nécessité d’avoir de petites femmes ou des gens lambda sans avoir la possibilité d’en faire de grandes phrases. Pavese plus lucide, moins vindicatif que vous ne l’êtes là-dessus, Chaloux.
Je ne vous prends pas pour un imbécile, où voyez-vous cela? Plutôt un homme soupe au lait par impatience ou sentiment de supériorité, aucun des deux n’étant péché mortel, mais quel besoin d’être aussi cassant?
Parler de ce qui devrait être des courages chez les autres et dont on ne mesure d’où nous sommes par définition jamais tout à fait ni le poids ni les contours est d’une certaine indécence éthique à mes yeux – mais rien n’empêcherait d’en débattre.Vous faites souvent allusion à Marguerite Yourcenar, je l’ai rencontrée plusieurs fois – tout comme Jacqueline de Romilly (cette dernière plus fréquemment, chez des amis communs, au point d’avoir envisagé de devenir sa lectrice puisqu’elle n’y voyait plus) – Marguerite Yourcenar, donc, j’étais très jeune, elle déjà âgée… les enseignements reçus directement d’elle ne m’ont jamais donné une impression de vindicte ni de mépris : exactement le contraire. .la pédagogie fluide soutient les timidités, fait grandir au lieu de pointer et fouetter les lacunes ou les maladresses
Quant au fait de ne pas vous comprendre, c’est certainement vrai et je ne m’en réjouis pas, mais la harangue et les couperets me fatiguent

Bérénice dit: à

Peut être est il mort.

Mes excuses.

Bérénice dit: à

Laissées, mais vous aurez corrigé.

Bérénice dit: à

Chaloux, pour le moment là creation d’un conseil de l’ordre pour les journalistes a été laissé de côté. Va t on réussir à museler la presse française alors qu’il s’agirait d’assainir les réseaux.Que ce soit plus difficile ne devrait pas constituer un argument pour laisser Zuckerberg faire ce qu’il veut et peut être même dans 8 ans de presenter à la présidence des USA.

Bérénice dit: à

Dans 6 ans, le temps qu’il amasse un peu plus d’argent, agrandisse son empire et élargisse son réseau d’influence. Je lisais hier que le fondateur de free avait investi dans ce projet de cryptomonnaie auquel je ne comprends rien. A quoi cela devrait servir?

Chaloux dit: à

@Annelise. Je ne comprends rien à ce que vous écrivez à propos de Pavese. Il doit manquer quelque chose. Sentiment de supériorité? Aucun? Soupe au lait? Ma plume est acerbe mais je suis très rarement en colère. Propos de basse critique. Et laissez-moi vous rappeler que nous n’avons connu ni l’un ni l’autre Shakespeare.

Quant au reste, si j’avais vraiment tort, une légitime exigence ne deviendrait pas un sentiment de supériorité, une tendance à l’ire ou un besoin d’être cassant,- vous n’avez pas votre pareil pour l’ébauche de procès staliniens dont ne saurait ignorer à quoi ils servent. S’il faut parler tout à fait franc, ce contre quoi je m’élève a pour nom collaboration. Je pense que nous vivons dans un pays où l’on n’a pas fini d’en parler. Les dialogues un peu vifs ne me gênent pas, plutôt les faux-fuyants. Mais au bout du compte, c’est vous qui avez raison. Il ne faudrait jamais s’obstiner à lire, la prose de gens sans envergure.

Chaloux dit: à

…Et on verra, au bout du compte, si ce n’était pas si grave…

Delaporte dit: à

Chevillard parlant de lui ce soir, forcément, de ses foutus manuscrits qui ne valent rien, l’écrivain raté ! et ce n’est pas beau à entendre :

« Autant le manuscrit est humble, tremblant, timide, affamé, nécessiteux, implorant, autant, sitôt publié, devient-il bouffi de satisfaction et d’arrogance, sûr de lui, repu, tout en ventre. » Chevillard

Marie Sasseur dit: à

« Quant au reste », il reste.

« Chaloux dit: 20 février 2019 à 11 h 30 min
Quant au reste, l’histoire concoctée par ce type est un monument de domesticité intellectuelle. Je ne lis pas deux fois un historien qui a trahi sa discipline. On risque de bien rigoler quand on saura quelles circonstances sont à la base de son irrésistible -et tout aussi injustifiée- ascension. Mais il ne faut pas compter sur Assouline, ce pied-nickelé de la critique, pour nous l’apprendre. Je vais regarder ça de près. »

Delaporte dit: à

Le Figaro littéraire d’hier, dont je n’ai pas encore parlé parce que cela m’ennuie, était consacré aux livres de poche. L’éternel Neuhoff, pas encore en vacances, parlait du livre de Roth, mais mal : il se contente de décrire la chose banalement, et termine par une pirouette ridicule, vous verrez si vous le lisez. Bref, tout cela n’avait pas beaucoup d’intérêt. C’était leur manière pour cette bande de feignasses de partir en vacances, de nous souhaiter un bel été avec un livre entre les mains. Pour savoir ce que nous lirons, nous irons voir ailleurs…

Delaporte dit: à

En pages politiques, le quotidien la ramenait sur le livre de Sarko. Celui-ci est-il notre nouveau La Bruyère avec son art du portrait ? A vous de juger avec les extraits donnés. Ma réponse est non, personnellement. Si je voulais me marrer, j’ouvrirais un San-Antonio, à qui Sarkozy doit tant. Il parle tellement mal français… C’est incroyable, à un point tel que ça en devient du style à la Céline. Le Figaro n’en parle pas trop, de ça. C’est comme si Sarko avait été élevé dans le ruisseau.

Jorge Rodríguez dit: à

Pour ceux qui lisent le castillan, voici deux articles sur Proust/Ortega/son introduction dans le monde hispanique:

https://www.persee.fr/doc/hispa_0007-4640_1986_num_88_3_4602

https://www.persee.fr/doc/hispa_0007-4640_1986_num_88_3_4602

Il en ressort que le premier à avoir écrit sur Proust dans le monde hispanique ce fut un Français, le Tourangeau et prix Goncourt 1908 Francis de Miomandre, dans El Universal de Caracas daté du 23/01/1920, quelques semaines aprés le prix Goncourt à À l’ombre… Ensuite, Corpus Barga (auteur, par la suite d’une sorte d’autobiographie proustienne, Los pasos contados) dans El Sol du 23/3/1920, Alberto Insúa, dans La Nación de Buenos Aires du 17/10/19230, Omer Emeth (chilien), dans El Mercurio du 11/4/1921, Gaziel, auteur catalan, dans La Vanguardia du 22/11/1922…

Candide dit: à

Bérénice : a écrit :
« pour le moment là création d’un conseil de l’ordre pour les journalistes a été laissé de côté. »
Mais dans quelque temps, le projet va ressortir sous forme d’un « conseil de déontologie ». »
Nuance

Alan B. dit: à

Jean-Claude Romand, le faux médecin condamné à perpétuité pour avoir tué son épouse, ses deux enfants et ses parents, est sorti de prison dans la nuit de jeudi 27 à vendredi 28 juin, après vingt-six ans de détention, a déclaré son avocat. Sa libération conditionnelle avait été accordée le 25 avril par la cour d’appel de Bourges.
Le Monde

Comment Emmanuel Carrère réagit-il à la libération du protagoniste de L’Adversaire? Et inversement…

vedo dit: à

El coronel no tiene quien le escriba, au Teatro Infanta Isabel, mise en scène de Carlos Saura. Vraiment intéressant si on accepte que c’est du théâtre, très différent, et non plus un récit du point de vue du narrateur. La première page du livre (qui vaut la peine d’être entièrement mémorisée) était quand même un peu manquante. (Je ne m’exposerai pas à plus sur ce blog). Le rôle de la femme y est beaucoup plus important et la relation de couple complètement changée. Ma voisine se moquait un peu de ces Colombiens parlant le Castellano de Salamanca.

et alii dit: à

ce lieu n’est pas exclusivement gouverné par le hors-sujet, billet
j’ai bien apprécié l’adverbe!merci!

Marie Sasseur dit: à

Monsieur Drillon ne supporte pas non plus le « sujet » de la photo.

hamlet dit: à

chaloux : non en fait je préfère :

« oui, elles sont faites pour être jouées par Dieu seul… »

quand on vous lit, pablo et vous, le premier qualificatif qui vient à l’esprit c’est « ampoulé ».

sauf que vous n’êtes pas « ampoulés » de la même manière.

l’ampoulage chez pablo c’est son : « recevoir des raclées humiliantes en public »

alors que ces « raclées humiliantes » n’existent que dans sa tête, comme dans ces scènes comiques un nain qui essaie de donner des coups de point à un géant du coup il tape dans le vide.

l’autre similitude c’est que cet ampoulage est performatif.

chaloux quand vous parlez de votre « plume acérée » c’est un langage ampoulé performatif.

parce que cette plume n’est acérée que pour vous, mais vous imaginez que le fait de dire qu’elle est acérée va la rendre acérée et que tout le monde va y croire.

et des exmples du même tonneau on en trouve à la pelle aussi chez pablo.

sérieux, vous répétez vos scènes comiques, parce que si c’est de l’impro c’est du grand art, chapeau !

hamlet dit: à

pour ce qui est des journalistes en France et de la critique…

j’adore ce blog, j’adore les articles de passou comme ceux d’Edel, je les lis depuis des années j’y apprends plein de choses, et c’est génial.

mais il faut reconnaitre que c’est hyper policé, c’est toujours dans le style « premier de la classe », comme ces enfants qui dessinent soigneusement pour ne pas déborder sur la marge, je n’ai jamais vu passou ou Edel se mouiller et prendre la moitié du quart du moindre risque, j’imagine que c’est pour avoir une petite carrière tranquille et c’est légitime.

cela n’enlève rien à l’intérêt qu’on peut y porter, mais parfois on bat des records dans le domaine du soporifique.

et la critique et le journalisme en France c’est ça.

Jazzi dit: à

« et la critique et le journalisme en France c’est ça. »

Et la politique, hamlet ?

Anne Hidalgo, ce matin, sur BFM Paris : « Prendre le métro, c’est une façon agréable de vivre ».

et alii dit: à

Si l’on ne peut pas vraiment parler de «clim» mais de «ventilation réfrigérée» dans les métros les plus récents de la RATP, c’est tout de même là que l’air sera le plus frais. Rendez-vous donc sur les lignes 1, 2, 5, 9 et 14 pour avoir une chance d’échapper à la fournaise

Jazzi dit: à

Et éviter les bus, qui sont des saunas roulants, et alii !

et alii dit: à

L’existence de deux sexes au sein d’une espèce et la supériorité physique du mâle sur la femelle sont loin d’être des lois universelles, souligne le biologiste Pierre-Henri Gouyon.
obs

Ed dit: à

« je n’ai jamais vu passou ou Edel se mouiller »

Je trouve Passou très punk sur Houellebecq, très peu de critiques l’attaquent avec une telle constance depuis une dizaine d’années.

« mais parfois on bat des records dans le domaine du soporifique »
+1

Jazzi dit: à

« je n’ai jamais vu passou ou Edel se mouiller »

Même par temps de canicule, hamlet ?

et alii dit: à

Enfin, il est important de limiter la consommation de boissons contenant de l’alcool ou de la caféine, car ces substances ont elles-mêmes des effets déshydratants.

et alii dit: à

Différents troubles de l’apprentissage se manifestent chez des enfants qui ont une intelligence et un comportement social normaux et qui ne présentent pas de problèmes sensoriels (vue, ouïe). Ces enfants éprouvent des difficultés à apprendre à lire, à écrire, à orthographier, à s’exprimer ou encore à se concentrer. D’où viennent ces difficultés ? Comment les prendre en charge ? Venez le découvrir lors d’une conférence Santé en Questions, le 12 septembre 2019 à Paris et Montbéliard.
https://www.inserm.fr/actualites-et-evenements/actualites/conference-dys-moi-tout-comprendre-troubles-apprentissage

Jazzi dit: à

Un coin de campagne pour Ed !
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JEAN GIONO

Que ma campagne demeure !

L’écrivain solitaire de Manosque, Jean Giono (1895 – 1970), grand chantre de la terre provençale et de ses singuliers habitants, des champs et des villes, affirmait fièrement : « Moi je peux dire que je suis d’ici. » Un ici, d’où il nous a légué de nombreuses variations sur le thème de la campagne : une campagne tour à tour riante (Les Vraies Richesses), paisible et sédentaire (Rondeurs des jours), voire même nomade (Les Grands Chemins), mais aussi aride et vindicative (Les Âmes fortes), parfois même diabolique (Faust au village), ou inévitable source d’ennuis (Un roi sans divertissement). Extrait !

« Quatre maisons fleuries d’orchis jusque sous les tuiles émergent des blés drus et hauts.
C’est entre les collines, là où la chair de la terre se plie en bourrelets gras.
Le sainfoin fleuri saigne les oliviers. Les avettes dansent autour des bouleaux gluants de sève douce.
Le surplus d’une fontaine chante en deux sources. Elles tombent du roc et le vent les éparpille. Elles pantellent sous l’herbe, puis s’unissent et coulent ensemble sur un lit de jonc.
Le vent bourdonne dans les platanes.
Ce sont les Bastides Blanches.
Un débris de hameau, à mi-chemin entre la plaine où ronfle la vie tumultueuse des batteuses à vapeur et le grand désert lavandier, le pays du vent, à l’ombre froide des monts de Lure.
La terre du vent.
La terre aussi de la sauvagine : la couleuvre émerge de la touffe d’aspic, l’esquirol, à l’abri de sa queue en panache, court, un gland dans la main ; la belette darde son museau dans le vent ; une goutte de sang brille au bout de sa moustache ; le renard lit dans l’herbe l’itinéraire des perdrix.
La laie gronde sous les genévriers ; les sangliots, la bouche pleine de lait, pointent l’oreille vers les grands arbres qui gesticulent.
Puis le vent dépasse les arbres, le silence apaise les feuillages, du museau grognon ils cherchent les tétines.
La sauvagine et les gens des bastides se rencontrent sur la source, cette eau qui coule du rocher, si douce aux langues et aux poils.
Dès la nuit, c’est, dans la lande, la reptation, patte pelue, vers la chanteuse et la fraîche.
Et, de jour aussi, quand la soif est trop dure.
Le sanglier solitaire hume vers les fermes.
Il connaît l’heure de la sieste.
Il trotte un grand détour sous les frondaisons, puis de la corne la plus rapprochée, il s’élance.
Le voilà. Il se vautre sur l’eau. La boue est contre son ventre.
La fraîcheur le traverse d’outre en outre, de son ventre à son échine.
Il mord la source.
Contre sa peau ballotte la douce fraîcheur de l’eau.
[…]
Lure, calme, bleue, domine le pays, bouchant l’ouest de son grand corps de montagne insensible.
Des vautours gris la hantent.
Ils tournent tout le jour dans l’eau du ciel, pareils à des feuilles de sauge.
Des fois, ils partent pour des voyages.
D’autres fois, ils dorment, étalés sur la force plate du vent.
Puis, Lure monte entre la terre et le soleil, et c’est, bien en avant de la nuit, son ombre qui fait la nuit aux Bastides. »
(« Collines », Bernard Grasset, 1929)

C’est par ces phrases, aux allures de poème en prose, que commence Collines, le premier roman de Jean Giono, écrit à l’âge de trente-deux ans. Ce décor champêtre, propice au drame (ici, une sombre histoire de source d’eau), ainsi planté par un jeune auteur nourri des textes antiques grecs, deviendra l’un de ses thèmes favori, sans cesse développé par la suite. On songe à la Provence dévastée par le choléra du Hussard sur le toit. Ce pauvre « débris de hameau » des Bastides Blanches, qui avait connu jadis des heures plus glorieuses, et situé par le romancier en herbe à l’ombre de la colline de Lure, lui avait été inspiré par le spectacle, quelques années auparavant, d’un village abandonné, devenu désert après la mort du dernier habitant : un berger. En 1965, toujours hanté par le phénomène de la désertification des campagnes, Giono écrira : « Tout le long du XIXe siècle et pendant la première partie du XXe les villages de montagne de haute Provence et du Dauphiné se sont dépeuplés. Certains comme Redortiers [baptisé Aubignane dans Regain, son roman suivant], qui avaient eu en 1750 sept notaires, ne sont plus aujourd’hui qu’une tache blanche sur les contreforts de la montagne de Lure : toutes les maisons se sont écroulées et le vent en a emporté la poussière : il ne reste strictement rien ». Rien, hormis d’immortelles traces dans ses romans !

et alii dit: à

lettre de Books sur les Lumières
Pour illustrer sa thèse, Jacob sort des sentiers battus. Les philosophes des Lumières sont évidemment présents dans son ouvrage, mais elle s’appuie aussi sur des personnages moins connus et des archives inexploitées. On découvre notamment dans sa moisson de libres penseurs, la néerlandaise Isabella de Moerloose, passée par le catholicisme, le protestantisme, l’athéisme et qui dévoile dans une autobiographie publié en 1695 ses pérégrinations religieuses autant que ses conseils en matière d’éducation sexuelle. Elle est l’une des « grandes exceptions » à la relative concorde entre Lumières et religion, puisque, accusée d’être hérétique, elle perdra la raison en prison.
Enlightenment Now, de Steven Pinker, n’est que le dernier d’une série d’ouvrages qui présentent cette période de manière caricaturale, regrette l’historienne Helena Rosenblatt dans la Literary Review. Dans The Secular Enlightenment, Margaret C. Jacob, professeure émérite d’histoire à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), offre également une vision positive de l’héritage des Lumières, débauche de pensées innovantes qui a permis l’éclosion de la démocratie.

Ed dit: à

Mais qu’est-ce qu’elle raconte et alii ? Sérieux c’est quoi cette folle ? Elle nous parle de clim dans les métros, puis d’apprentissage chez l’enfant ? C’est quoi son problème ? J’ai une vision d’horreur d’elle délirant dans la rue avec Delaporte à côté « ahhh Neuhoff » « ahh Ed est une pute » « ahh Ulrike Meinhof ». De temps en temps, jazzi passerait « ahh la b.ite, la b.ite » et Chaloux taperait tous les passants en leur disant qu’ils ont une vie de merde, le tout ponctué de « hein chérie », adressés à sa femme imaginaire.
La RDL est un asile, la voilà la conclusion de cette thèse.

Jazzi dit: à

Mais qu’est-ce qu’elle raconte Ed ?
J’ai pas demandé à Giono de nous montrer sa b.ite !

Janssen J-J dit: à

(du journal extime, 27 juin 19) –

@1 – très heureux de l’élargissement de JC Romand. 26 ans de détention, il a suffisamment payé sa dette à l’égard des siens et d’Emmanuel Carrère.

@2 – Le commentarium de la rdl, ça sert aussi à (se) raconter ses rêves du matin. Mme Bassa n’en a pas assez tenu compte dans sa thèse, je trouve.

@3 – On évoque une journée historique en France, un seuil inaugural pour « la souffrance climatique », irréversible. Pour ma part, j’annonce dans la foulée de très nombreux panels au congrès de l’AFSP qui se tiendra la semaine prochaine à Bordeaux. https://www.afsp.info/activites/groupes-de-projet/

Apparemment, Passoul et Mme Bassa n’y sont pas programmés. Trop affairés, ils n’ont pas eu le temps d’y présenter un atelier ou une communicatin personnelle, à la différence de MS.

@ Une fois de plus, l’internaute hamlet s’est surpassé icite. C’est un erdélien que j’admire beaucoup en ce moment, il a du courage et de l’héroïsme, je sais que certaines de nos amies ne comprennent pas toujours son combat avec lui-même.

– Je ne peux rien ajouter d’autre au JE pour le moment, j’ai tellement de travail de préparation pour les grandes vacances terminales que même les chats sur ma pile n’en reviennent pas. Pour le moment, j’ai à dire que mon rêve erdélien de ce matin était tellement intéressant et riche que je n’ai pas achevé de le décortiquer. Ce n’est pas facile, d’autant qu’il y contient pas mal d’entralacs à dénouer avec la soirée homérique du conseil syndical de la copropriété qui fut, hier soir, des plus « hot »… (houleuse), et pour cause.

@ Bonne journée à toustes, à la RDC d’ALR, à Boualem, jusque et y compris aux veules et ordures habituelles de la rdl [ & chacun.e reconnaîtra les sien.nes en général, voire personne en particulier. Après tout, « Allah n’est pas obligé » non plus, hein ! ].

renato dit: à

29° prévus à Zermatt — 21° maintenant —, il faudra que je déménage en Finlande.

Delaporte dit: à

J’ai une vision d’horreur d’elle délirant dans la rue avec Delaporte à côté « ahhh Neuhoff » « ahh Ed est une pute » « ahh Ulrike Meinhof ».

Ma chère Ed, quoi de plus pacifique que de commenter, chaque jeudi, son Figaro littéraire et la chronique de Neuhoff ? La vision d’horreur, c’est plutôt vous à Hambourg sous la canicule et vous activant pour un travail aberrant. Je crois que c’est l’image qui restera de vous. Votre authenticité négative. Votre nihilisme de petite punkette du blog avec ses épingles à nourrice sur le corps, etc., etc.

Ed dit: à

Ca m’a fait plaisir de lire ces lignes sur Giono, merci ! J’avais été marquée par « Regain », enfant. Tellement beau.

et alii dit: à

Sérieux c’est quoi
n’imitez pas hamlet,il a trop de talent pour ne pas en rigoler

Ed dit: à

et alii,

Vous ne comprenez pas (oui, ben c’est pas étonnant). Je sais bien que certaines lignes sont climatisées, je connais un peu Paris et surtout son métro. Je dis juste que vous êtes tarée parce que vous passer du coq à l’âne en permanence, avec une nette prédilection pour la psychatrie. N’oubliez pas que tous les psy doivent se faire analyser eux-mêmes en premier.

closer dit: à

 » J’avais été marquée par « Regain », enfant. Tellement beau. »

Je pense que vous n’insinuez pas Ed que Regain et Colline sont des livres pour enfant. « Colline » est extraordinaire, surtout quand on pense qu’il s’agit de son premier roman. Il avait tout de même 34 ans, mais atteindre au chef d’œuvre du premier coup, c’est impressionnant…

D. dit: à

L’alcool est en effet déshydratant puisque sa metabolisation consomme beaucoup d’eau. Mais à peine plus que le sucre en réalité.
Le café n’est absolument pas déshydratant mais il stimule l’activité donc l’échauffement. 2 cafés dans la journée n’auront en réalité aucun impact significatif.

closer dit: à

« avec ses épingles à nourrice sur le corps, etc., etc. »

Delaporte est un fétichiste des épingles à nourrice. Il avait acheté une poupée gonflable pour la décorer d’une guirlande d’épingles à nourrice, mais il était tellement fébrile et surexcité qu’il a fait une fausse manœuvre et la poupée lui a explosé à la gueule…

Delaporte dit: à

« Delaporte est un fétichiste des épingles à nourrice. Il avait acheté une poupée gonflable pour la décorer d’une guirlande d’épingles à nourrice, mais il était tellement fébrile et surexcité qu’il a fait une fausse manœuvre et la poupée lui a explosé à la gueule… »

Excellent ! C’est digne de San-Antonio ; ça ne m’est jamais arrivé, mais ça a dû se produire pour certains. Peut-être pour vous, closer qui en parlez si bien !

et alii dit: à

28 juin 2019 à 11 h 17 min
vous parlez de ce que vous ne savez pas et ne comprenez pas;le billet porte sur prescription! ce qui vaut aussi bien pour les boissons, les livres ou les transports;
sur la psychiatrie ne cofondez pas avec la psychanalyse où sont conseillées plusieurs tranches!et de ne pas en parler à des tiers!

et alii dit: à

« psy » ne veut rien dire:psychologue?psychiatre (ce sont des médecins)
voici ce que prescrivent des psychanalystes expérimentés:
Certes, le travail analytique a parfois besoin d’être réactualisé, par tranche de vie, lorsque des épreuves (deuil, maladie, divorce, etc.) surgissent dans l’existence, ou lorsque d’évidence, une crise grave apparait dans ce lieu témoin qu’est la relation à l’autre. L’expérience montre d’autre part que l’analysant peut être quelque fois appelé par ses rêves après une «tranche» d’analyse à changer d’analyste, à prendre par exemple un analyste du sexe opposé au premier pour rendre plus féconde l’alchimie du travail. Parfois même, les rêves demandent d’arrêter le travail un temps alors qu’on est encore loin de la fin de l’analyse, parce qu’il est plus important pour le sujet de consacrer toute son énergie à vivre intensément une expérience particulière qui vient à lui dans sa vie. L’analyse reprendra ensuite, peut-être avec un autre analyste.
bonne chance! bon choix

Jazzi dit: à

Mauvais fils ou anti écolo, Michel Houellebecq ?
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MICHEL HOUELLEBECQ

Petit précis sur les nouvelles ruralités

Michel, l’un des deux héros des Particules élémentaires, vient rejoindre son demi-frère Bruno à Saorge, un village haut-perché de l’arrière-pays niçois, à la frontière de l’Italie. Nés de la même mère, à la fin des années cinquante, et élevés par leurs grands-mères paternelles, ils viennent assister à la mort en direct de leur exécrée génitrice. Bourgeoise friquée et instruite, elle ne s’était jamais remise de mai 68. L’époque était alors au maoïsme et à l’amour libre. Abandonnant ses deux maris et ses enfants elle vécut dans diverses communautés, de l’Inde à la Californie, s’entourant progressivement d’amants de plus en plus jeunes qu’elle. Résultat des courses, ses deux fils, qui ont atteint la quarantaine à l’instant de leur ultime rencontre, sont devenus, l’un, Bruno, passablement fou, et l’autre, Michel, totalement désabusé. Mais grâce à un éclair de lucidité, Bruno résume parfaitement pour nous le portrait de la néo-ruralité : son historique, ses conflits avec les agriculteurs locaux, l’application sur le terrain des principales mesures écologistes… Vraisemblablement, pour Michel Houellebecq, l’avenir n’est pas au bio fixe !

« Selon le Guide du routard qu’il avait acheté à l’aéroport d’Orly, le village de Saorge, avec ses maisons hautes étagées en gradins, dominant la vallée en un à-pic vertigineux, avait « quelque chose de tibétain » ; c’était bien possible. Toujours est-il que c’est là que Janine, sa mère, qui s’était fait rebaptisée Jane, avait choisi de mourir, après plus de cinq ans passés à Goa, dans la partie occidentale de la péninsule indienne.
« Enfin elle a choisi de venir ici, elle n’a sûrement pas choisi de crever, corrigea Bruno. Il paraît que la vieille pute s’est convertie à l’islam – à travers la mystique soufie, une connerie de ce genre. Elle s’est installée avec une bande de babas qui vivent dans une maison abandonnée à l’écart du village. Sous prétexte que les journaux n’en parlent plus on s’imagine que les babas et les hippies ont disparu. Au contraire ils sont de plus en plus nombreux, avec le chômage leur nombre a considérablement augmenté, on peut même dire qu’ils pullulent. J’ai fait mon enquête… » Il baissa la voix. « L’astuce c’est qu’ils se font appeler des néo-ruraux, mais en réalité ils ne glandent rien, ils se contentent de toucher leur RMI et une subvention bidon à l’agriculture de montagne. » Il hocha la tête d’un air rusé, vida son verre d’un trait, en commanda un autre. Il avait donné rendez-vous à Michel Chez Gilou, le seul café du village. Avec ses cartes postales cochonnes, ses photos de truites encadrées et son affiche de la « Boule saorgienne » (dont le comité directeur ne comportait pas moins de quatorze membres), l’endroit évoquait à merveille une ambiance « Chasse – Pêche – Nature – Tradition », aux antipodes de la mouvance néo-woodstockienne vitupérée par Bruno. Avec précaution, celui-ci sortit de son porte-documents un tract intitulé SOLIDARITE AVEC LES BREBIS BRIGASQUES ! « Je l’ai tapé cette nuit… fit-il à voix basse. J’ai discuté avec les éleveurs hier soir. Ils n’arrivent plus à s’en sortir, ils ont la haine, leurs brebis sont littéralement décimées. C’est à cause des écologistes et du parc national du Mercantour. Ils ont réintroduit des loups, des hordes de loups. Ils mangent les brebis !… » Sa voix monta d’un seul coup, il éclata brusquement en sanglots. Dans son message à Michel Bruno indiquait qu’il vivait de nouveau à la clinique psychiatrique de Verrières-le-Buisson, de manière « probablement définitive ». Apparemment, donc, ils l’avaient laissé ressortir pour l’occasion.
« Donc notre mère est en train de mourir… coupa Michel, soucieux d’en venir au fait.
– Absolument ! Au Cap d’Agde c’est pareil, il paraît qu’ils ont interdit au public la zone de dunes. La décision a été prise sous la pression de la Société de protection du littoral, qui est complètement aux mains des écologistes. Les gens ne faisaient rien de mal, il partouzaient gentiment ; mais il paraît que ça dérange les sternes. Les sternes, c’est une variété de piafs. Au cul les piafs ! » s’anima Bruno. « Ils veulent nous empêcher de partouzer et de manger du fromage de brebis, c’est des vrais nazis. Les socialistes sont complices. Ils sont contre les brebis parce que les brebis sont de droites, alors que les loups sont de gauche ; pourtant les loups ressemblent aux bergers allemands, qui sont d’extrême droite. A qui se fier ? » Il hocha sombrement la tête. »
(« Les particules élémentaires », Flammarion, 1998)

Sur les pas de Michel et Bruno, nous découvrons ensuite les membres de la communauté réunie autour de leur mère, dans une vaste et basse maison, « en pierre grossières, recouverte d’un toit de lauzes », près d’une source. Avec, par ordre d’apparition, Hippie-le-Noir, ainsi décrit : « Il pouvait avoir vingt-deux ans. Vêtu d’un treillis militaire et d’un tee-shirt Greenpeace. Il avait le teint mat, des cheveux noirs tressés en petites nattes, bref il suivait la mode rasta. » Viennent enfin : « une créature indistincte et blondasse, vraisemblablement hollandaise, qui tricotait un poncho près de la cheminée, et un hippie plus âgé, aux longs cheveux gris, à la barbiche également grise, au fin visage de chèvre intelligente. »

et alii dit: à

pour celles qui veulent entendre ./PARLER de « psy » comme disent des erdéliens
Bien plus que dans ses livres précédents, Jacques André parle de lui. Son embarras de psychanalyste débutant face à une patiente aussi jolie qu’hystérique qui arrête la cure mais, quelque temps plus tard, se rappelle à son bon souvenir. «C’était Salomé, adepte du paiement en nature et de l’inceste analytique du deuxième type, qui avait communiqué à cet ex-amant mes coordonnées». La raison pour laquelle il a oublié qu’un analysant lui avait dit que sa mère était morte. «Une mère acariâtre en rappelle une autre.» La sienne, en l’occurrence. Pour la première fois, ou presque, il parle de ses collègues et (parfois) amis. Il raconte comment il a été victime d’une «tentative de néantisation» de la part d’André Green, grande et parfois glaçante figure de la psychanalyse française. Et comment, devant les centaines de psys réunis en amphi, il a retourné la situation, et la salle par la même occasion : «Mes premières phrases libérèrent la salle de l’extrême tension qui s’était installée: rires, applaudissements […] l’identification à ma personne était palpable : je n’étais donc pas réduit à rien.» On a des nouvelles d’autres psychanalystes : Laplanche, Pontalis, Widlöcher, Lagache, Jacques-Alain Miller. De Lacan aussi, disant à Jean Laplanche (qui s’était éloigné de lui) : «Vous auriez pu être mon Ferenczi, mais votre grand-père était illettré».

Jacques André revient sur une séance du 7 janvier 2015, où a surgi le sentiment «qu’un moment de réalité politique» s’emparait de toute la réalité «et rendait parfaitement incongrues nos deux positions respectives, elle sur le divan et moi derrière dans le fauteuil». En 1929, remarque-t-il, Freud conclut Malaise dans la culture en s’interrogeant sur le combat d’Eros contre les puissances de destruction. En 1931, il ajoute une question : «Qui peut présumer du succès et de l’issue ?» Entre-temps, les Nazis sont entrés en masse au Reichstag. »
https://next.liberation.fr/livres/2015/12/04/tranches-de-divan_1418378

Ed dit: à

« Je pense que vous n’insinuez pas Ed que Regain et Colline sont des livres pour enfant »

Tournure un peu compliquée, mais je confirme.

Je me disais la même chose concernant Delaporte. Qu’est-ce qu’il m’em.merde avec ses épingles à nourrice à chaque fois alors que je n’ai jamais été punk et que même les punks (enfin ce qu’il en reste) n’en portent plus depuis 40 ans. J’ai éclaté de rire en lisant votre explication closer !

Jazzi dit: à

Y-a-t-il encore des maoïstes dans la salle !
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DAI SIJIE

Rouges campagnes

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, de l’écrivain Dai Sijie, est un conte moderne à caractère autobiographique, composé dans l’esprit des romans des grands auteurs français du XIXe et du début du XXe siècle, auxquels leur jeune homologue chinois rend ainsi un hommage appuyé. Le narrateur, à bien des égards semblable à l’adolescent qu’il fut, est envoyé, à seize ans, dans un hameau perdu des montagnes du nord de la Chine, sur la route du Tibet. En compagnie de son ami Luo, fils, comme lui, d’un médecin de la capitale régionale. Considérés comme des « ennemis du peuple », Mao avait imaginé pour toute cette génération de jeunes bourgeois urbains, une forme particulièrement originale de rééducation : un séjour ad eternam à la campagne ! Une solution qui fit modèle…

« Deux mots sur la rééducation : dans la Chine rouge, à la fin de l’année 68, le Grand Timonier de la Révolution, le président Mao, lança un jour une campagne qui allait changer profondément le pays : les universités furent fermées, et les « jeunes intellectuels », c’est-à-dire les lycéens qui avaient fini leurs études secondaires, furent envoyés à la campagne pour être « rééduqués par les paysans pauvres » (Quelques années plus tard, cette idée sans précédent inspira un autre leader révolutionnaire asiatique, un Cambodgien, qui, plus ambitieux et plus radical encore, envoya toute la population de la capitale, vieux et jeunes confondus, « à la campagne ».)
La vraie raison qui poussa Mao Zedong à prendre cette décision restait obscure : voulait-il en finir avec les Gardes rouges qui commençaient à échapper à son contrôle ? Ou était-ce la fantaisie d’un grand rêveur révolutionnaire, désireux de créer une nouvelle génération ? Personne ne sut jamais répondre à cette question. A l’époque, Luo et moi en discutâmes souvent en cachette, tels deux conspirateurs. Notre conclusion fut la suivante : Mao haïssait les intellectuels.
Nous n’étions ni les premiers ni les derniers des cobayes utilisés dans cette grande expérience humaine. Ce fut au début de l’année 1971 que nous arrivâmes dans cette maison sur pilotis, perdue au fin fond de la montagne, et que je jouai du violon pour le chef du village. Nous n’étions pas les plus malheureux non plus. Des millions de jeunes nous avaient précédés, et des millions allaient nous succéder. Une seule chose ressemblait à ce que l’on appelle l’ironie du sort : ni Luo ni moi n’étions lycéens. Jamais nous n’avions eu la chance de nous asseoir dans une salle de classe de lycée. Nous avions simplement terminé nos trois années de collège, quand on nous envoya dans la montagne, comme si nous étions des « intellectuels ».
Il était difficile de nous considérer, sans délit d’imposture comme deux intellectuels, d’autant que les connaissances que nous avions acquises au collège étaient nulles : entre douze et quatorze ans, nous attendîmes que la Révolution se calmât, et que rouvrît notre établissement. Mais quand nous y entrâmes enfin, nous fûmes emplis de déception et d’amertume : les cours de mathématiques étaient supprimés, de même que ceux de physique et de chimie, les « connaissances de base » se limitant désormais à l’industrie et à l’agriculture. Sur les couvertures des manuels, on voyait un ouvrier, coiffé d’une casquette, qui brandissait un immense marteau, avec les bras aussi gros que ceux de Stallone. A côté de lui, se tenait une femme communiste déguisée en paysanne, avec un foulard rouge sur la tête. (Une plaisanterie vulgaire, qui circulait alors entre collégiens, consistait à dire qu’elle s’était entouré la tête de sa serviette hygiénique.) Ces manuels et le Petit Livre Rouge de Mao restèrent, plusieurs années durant, notre seule source de connaissance intellectuelle. Tous les autres livres étaient interdits. »
(« Balzac et la Petite Tailleuse chinoise », éditions Gallimard)

Dans ce paysage désolé de hautes montagnes, essentiellement consacré à l’élevage et à la culture du riz, les deux adolescents, auxquels sont confiées les tâches les plus ingrates, réussiront à mettre inopinément la main sur une valise pleine de romans d’auteurs français et étrangers, dont la plupart figurent en bonne place au sommaire de cette anthologie ! Ils feront aussi la connaissance d’une jolie villageoise de leur âge, fille de l’unique tailleur de la région. Tandis que le narrateur, toujours puceau, l’aimera d’un amour platonique, Luo, plus déluré, gagnera son amour et aura droit en prime à l’offrande de sa virginité. Jusqu’au jour où la Petite Tailleuse, secrète Rastignac quasi analphabète, se jugeant suffisamment policée au contact des romans de Balzac, que lui lisent à tour de rôle les deux jeunes garçons, décide de partir soudainement tenter sa chance à la ville. Abandonnant ainsi, sans regrets apparents, ses pauvres amis, ainsi que son père, à leur triste destin. En effet, la Petite Tailleuse, qui s’était confectionnée une élégante veste à col Mao, ne voulait probablement pas laisser passer l’opportunité historique qui s’offrait alors à elle d’aller occuper l’une des nombreuses places laissées vacantes par les rejetons de l’ancienne bourgeoisie urbaine !

Pablo75 dit: à

« Delaporte est un fétichiste des épingles à nourrice. Il avait acheté une poupée gonflable pour la décorer d’une guirlande d’épingles à nourrice, mais il était tellement fébrile et surexcité qu’il a fait une fausse manœuvre et la poupée lui a explosé à la gueule… »

closer dit: 28 juin 2019 à 11 h 26 min

Très drôle, presque autant que les Perles du Pétomane de la Pensée…

D. dit: à

J’en apprends de belles, Delaporte.
Méfiez-vous si vous l’emmenez avec vous en vacances en avion. Si la soute à bagages n’est pas pressurisée elle se gonflera.

D. dit: à

Mais si c’est très marrant, Pablo.
Closer est toujours irrésistible de toutes façons.

Pablo75 dit: à

Tous les posts de notre Grand Pétomane de la pensée, cachent (très mal) le même message, qu’il croit, dans sa grand naïveté, que personne voit: « si je n’étais pas un Nul Professionnel, un Raté Total, un Minable Troll de blog, je ferais mieux que vous tous, y compris Paul Edel et Pierre Assouline. Et comme ça je pourrais enfin dépasser le complexe d’infériorité pathologique que je traine depuis ma naissance au sein d’une famille d’immigrés argentins complexés. »

Manque de chance, notre Grand Pétomane devant l’Éternel n’est qu’un Nul Professionnel, un Raté Total, un Minable Troll de blog.

hamlet dit: à

« Ed dit: 28 juin 2019 à 10 h 41 min

« je n’ai jamais vu passou ou Edel se mouiller »

Je trouve Passou très punk sur Houellebecq, très peu de critiques l’attaquent avec une telle constance depuis une dizaine d’années. »

exact ! et on peut ajouter Angot : Welbec + Angot sur la totalité cela représente quoi ?
1 millième ?

quand je dis « se mouiller » je me place au dessus du 1 millième.

disons qu’à ce niveau c’est plus pour « donner l’impression que… »

Ed dit: à

« Closer est toujours irrésistible de toutes façons »
+1

hamlet dit: à

d’où la fascination (parfois un peu limite) de critiques comme passou ou Edel pour la « période Hussards » : Nimier, Blondin etc…

comme un gamin qui fait ses 3 accords sur sa guitare en regardant le poster d’Hendrix collé sur le mur de sa chambre.

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 12 h 59 min

je t’obsède mon pablito ? d’où cette agressivité débile à mon égard ?

ou bien tu es amoureux de moi ? et tu essaies de dissimuler cet amour derrière toute cette haine ?

auquel cas c’est trop tard, mon coeur est déjà pris ailleurs. pas vrai Jazzi ?

hamlet dit: à

heureusement il reste quelques très bonnes nouvelles, comme le talent l’ami (toi l’auvergnat…) Kantorow enfin reconnu : un beau pied de nez à nos lamentables Victoires de la Musique qui une fois de plus (pas de bol pour eux mais ils ont l’habitude) sont passés totalement à côté, alors que ce type est absolument éblouissant !

comme dirait chaloux : il joue comme un Dieu…

https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/alexandre-kantorow-remporte-le-1er-prix-de-piano-du-concours-tchaikovski-74508

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