Prescrire, dit-elle…
Pour une fois qu’on parle de nous, on ne va pas se gêner ! « Nous », c’est cet informelle société de lecteurs qui consulte régulièrement des blogs et des sites littéraires et, de fait, constitue une improbable communauté. Que cet agrégat aux contours invisibles fasse l’objet d’une thèse universitaire m’a toujours paru aussi loufoque qu’excitant. L’universitaire polonaise Aneta Bassa ne s’est pas découragée pour autant : elle s’est immergée depuis des années dans les plis et replis de la Toile littéraire française, ce qui vaut déjà un coup de chapeau dès lors que l’on prend la mesure de l’épreuve subie. Elle en a donc tiré une thèse de doctorat en littérature française sur « Les mutations de la critique littéraire en France à l’ère du numérique : sites et blogs littéraires, nouvelles formes de prescription et de débat ».
La soutenance, sous la double tutelle de la Sorbonne (Littératures française et comparée) et de l’Université de Varsovie (Institut d’études romanes), s’est déroulée le 12 juin dernier à la Maison de la recherche à Paris. Envoyé spécial permanent de la « République des livres » sur le front de la nouveauté, je ne pouvais décemment manquer ce rendez-vous avec nous-mêmes. Quatre heures passionnantes, instructives, édifiantes à analyser une quinzaine de blogs d’écrivains (notamment Près, loin de Paul Edel, Stalker de Juan Ascensio, Confitures de culture de Pierre Jourde, Le Bateau livre de Frédéric Ferney, Lettres ouvertes de Raphaël Sorin, la République des livres…), des blogs de lecteurs (Sur la route de Jostein, Sandrine en promenade, Actu du noir, Livres et merveilles, Fin de partie, Clara et les mots, Dans la bibliothèque de Noukette…) des sites d’information littéraire (notamment Onlalu de Pascale Frey) et même, curieusement, des sites marchands (notamment Babelio). Puisque tout texte ne peut s’étudier en dehors de son support, comment se construit de la valeur littéraire sur le Web ?
De son propre aveu, « prescription » est le terme le plus récurrent de son enquête fondée sur des entretiens individuels et une observation du web littéraire- même s’il fleure bon le marketing médical, raison de plus pour l’arrimer à un imaginaire durassien. Il faut l’entendre comme une opinion exprimée sur la qualité d’un livre qui ne soit ni de l’auteur ni de l’éditeur, une opinion qui sélectionne et évalue. Or jusqu’à des temps récents, quel était le grand prescripteur, outre le libraire ? Le critique, dès lors que l’on ne balaie pas son honnêteté d’un revers de main et d’une formule à la Bourdieu (« La publicité et le critique sont autant de cas particuliers -du discours de célébration– séparés seulement par le degré de dissimulation de la fonction »). Au commencement était Albert Thibaudet. C’est lui qui dans Physiologie de la critique (éditions de la Nrf, 1930) a fixé les trois états de la chose : la critique des journalistes ; la critique des professeurs ; enfin la critique des écrivains. A cette « Triade de Thibaudet », ce qui ne manque pas d’allure, certains se demandent depuis l’émergence de l’interactivité en ligne, s’il ne conviendrait pas d’en ajouter une quatrième : la critique des lecteurs. Il y avait pensé dès 1930 en la définissant ainsi :
« Un libre faubourg, une banlieue, des maisons dans la forêt pour les formes de critique qui paraitront rentrer mal dans notre ville à trois quartiers »
Bien vu, Albert ! et avec un sacré temps d’avance. On se prend alors à rêver à la connexion de tours d’voire entre elles. Dans les articles savants et les thèses sur la question, car ce champ commence à être déjà bien labouré (dès l’émergence du phénomène des blogs il y a près de vingt ans, les sociologues du Laboratoire de recherche de France télécom s’y sont penchés), on parle de volontiers de « lecteurs profanes » ou de « critique profane ». Pourquoi pas, même si cela sonne étrangement étant donné la polysémie du mot. Il n’en demeure pas moins que l’interactivité a contribué à construire un discours critique du Web en libérant leurs voix. Elles tirent leur force de leur caractère collectif. Une donnée nouvelle, suramplifiée par un medium à la portée mondialisée, dont Aneta Bassa résume ainsi les effets :
« Il en résulte des formes de sociabilités littéraires numériques, dont les membres, par leur activité critique, créent non seulement une nouvelle force de prescription sur le marché du livre, mais ils contribuent également à la fabrication d’un canon littéraire alternatif. Le changement le plus significatif se traduit notamment par ces manifestations collectives de la critique contemporaine. Nourries d’échanges de lecteurs passionnés et renforcées par des résultats d’agrégations de données, pouvant être ainsi considérées comme le fruit d’une alliance de la subjectivité individuelle et de l’objectivité produite par la machine, elles transforment fondamentalement le mode de fabrication du discours critique actuel. “
C’est là que cette thèse apporte le plus à l’intelligence du phénomène. Moins sur la typologie des blogueurs eux-mêmes, qui tirent le plus souvent leur légitimité intellectuelle ou critique d’une longue pratique née en dehors du numérique dans les medias traditionnels, que sur le nouveau statut critique des internautes, des lecteurs, des commentateurs (même s’ils ne se définissent pas comme critiques). On ne s’étonnera pas de découvrir dans la bibliographie la présence d’une prochaine étude de l’auteure sur « Le commentaire, élément clé de la critique du web ? » (tout est dans le point d’interrogation).
Non sans avoir auparavant classé l’objet de son enquête en journal extime collectif (La République des livres, Prés, loin…), magazine littéraire en ligne (Onlalu) et bibliothèque de partage social (Babelio), Aneta Bassa analyse la nature de la conversation en ligne sous les blogs littéraires, de l’échange à propos du sujet du jour à la digression généralisée. Etant donné la richesse et la densité de l’enquête, conçue sous l’influence revendiquée des travaux de la sociologue Nathalie Heinich sur l’identité de l’écrivain, on comprendra que nous nous focalisions sur ses commentaires du commentarium de la RDL. A ses yeux, il ne fait aucun doute que leurs auteurs constituent une communauté, que l’étude de leur activité dans l’ordre du savoir profane depuis bientôt quinze ans « ne manque guère d’images de fraternité et de convivialité » et qu’ils se retrouvent quotidiennement pour le bonheur partagé de la conversation. Comment la qualifier cette communauté ? « Un cercle littéraire » plutôt qu’un forum démocratique en dépit du nom de baptême du blog.
« L’existence d’un groupe important de contributeurs fidélisés, au statut extradiscursif connu, produit une certaine hiérarchisation des voix instaurée de manière quasi naturelle. Contrairement à nos attentes, les liens entre les membres de cette communauté ne se construisent pas sur leur rapport au livre ou à la lecture, ni même sur leurs affinités en termes de goûts littéraires, mais c’est la conversation en continu qui crée et scelle leur communauté, celle de la famille virtuelle de La République des livres. »
Le partage crée une sociabilité. Quand on ne s’y engueule pas, on y recommande des livres, on y plaide le génie d’un auteur. On vient autant pour s’exprimer que pour apprendre, connaître, découvrir. L’originalité vient de ce que la recommandation est collective dès lors qu’elle s’inscrit dans l’espace des commentaires, celui où la proximité relationnelle est la plus forte et, on peut en témoigner à la « République des livres », la plus… intense, disons. Car contrairement à une idée reçue, notamment par ceux qui n’y mettent jamais les pieds, ce lieu n’est pas exclusivement gouverné par le hors-sujet, la haine de l’Autre, la volonté d’exclusion, le règlement de compte, l’insinuation gratuite, le harcèlement permanent, la délation à tous les étages, bref la violence sous toutes ses formes (sauf physique, et pour cause). Ils y sévissent bien sûr, mais comme dans la vie, seulement un peu plus car l’expression y est désinhibée grâce au pseudonymat. Si je défends ce chaos d’idées et d’émotions, c’est parce qu’il contient aussi des pépites, des fusées, des pistes, des analyses ; les bons jours, elles sont plus nombreuses que l’universel bavardage où les jugements au parfum de remugles. Aneta Bassa distingue parmi eux ceux, qui se targuant d’être de gros lecteurs, ce qui suffirait à se construire une compétence critique, prétendent au statut d’expert.`
« Nous avons pu observer à plusieurs reprises dans la République des livres que l’ethos d’expert s’affirme avec force et conviction notamment au niveau des énoncés.
Et ailleurs que sur la RDL, dans la blogosphère littéraire en général (827 blogs de lecteurs francophones recensés 2011) ? A la différence des autres réseaux en ligne, la recommandation collective n’a pas pour première finalité « de recommander des biens de consommation et des marques » lorsqu’elle s’exerce dans l’univers littéraire. Sauf exception, il s’agit de partager un enthousiasme pour un livre ou un écrivain, parfois de convaincre, non de vendre quoi que ce soit. Cette prise de parole, qui s’apparente à une prise de pouvoir par les lecteurs, joue aussi sur la méfiance envers la parole institutionnalisée ; il est vrai que la porosité éprouvée entre des médias et le pouvoir politique a glissé vers le mythe obsidional d’une collusion de toute parole médiatique avec tous les pouvoirs. Mais cette parole une fois prétendument « libérée » par les lecteurs même, qu’en font-ils ? D’après la thèse d’Aneta Bassa, ils marginalisent toute critique esthétique, formelle, stylistique au profit d’un résumé de l’histoire, du lien avec l’actualité et de la personnalité de l’auteur, faisant le plus souvent porter la prescription moins sur la valeur du livre que sur l’émotion provoquée sur le lecteur dans un mode d’analyse binaire J’aime/ ou J’aime pas. Est-ce la raison pour laquelle les chercheurs universitaires déplorent la réticence des maisons d’édition à l’égard des critiques amateurs et privilégient les critiques parues dans la presse papier ? d’ailleurs, c’est à peine si quelques éditeurs sollicités ont daigné répondre au questionnaire qu’elle leur avait adressé.
Et de citer un échange entre le lecteur profane Phil et le critique Jacques-Pierre Amette (Paul Edel de Près, loin) à propos de Hermann Broch et Thomas Mann, qui se poursuit sur l’art d’accommoder l’osso bucco puis la manière de traiter l’escalope viennoise. A l’appui de son analyse, elle cite par exemple les posts de Pablo 75 jugeant Ortega y Gasset « l’auteur le plus surévalué du XXème siècle en Espagne » (2013). Mais aussi ceux de Clopine, Azerty, DHH, Christiane, Janssen, ainsi que ceux des disparus Lazarillo, Maniatis, Widergänger, Sœur Marie des roses, La Vie dans les bois, une place à part étant assurée à Montaigne à cheval non seulement en raison de sa forte personnalité mais de l’effet produit dans la communauté par l’annonce de sa mort :
« Par cette note émouvante, l’auteur se joint à une communauté endeuillée. De fait, en tant que lecteurs, c’est la peine forte et réelle d’une famille en deuil que nous ressentons à la lecture des billets de tous les commentateurs. C’est d’ailleurs l’une des notes rarissimes où les posts qui vont lui succéder se rapporteront quasi unanimement à un seul et même thème, celui de la mort de l’ami perdu ».
Faut-il abandonner cette zone aux profanes et aux quelques experts qui interviennent de temps à autre ou au contraire plonger dans le bain et se laisser « emporter par un dynamique qui échappe au contrôle de l’auteur tant sur le plan relationnel que discursif » ? L’auteure cite souvent à raison le cas de Paul Edel, intervenant en permanence dans le commentarium de son blog, comme l’exception qui confirme la règle ; mais elle le fait à chaque fois en observant que ma pratique est contraire puisque je n’y interviens quant à moi que très rarement. Il se trouve que je me suis entretenu à plusieurs reprises avec elle lorsqu’elle travaillait à sa thèse, tant à Paris qu’à Varsovie. Et je regrette de n’avoir pas été plus disert sur ce point précis. Plusieurs raisons justifient mon absence volontaire : la « République des livres » me prend en moyenne trois heures par jour 360 jours par an, ce qui me paraît déjà bien assez ; il est plus facile de participer à une conversation en ligne quand un billet suscite 40 commentaires que lorsqu’il en entraine 1500 ; bien des questions qui me sont adressées sont si fantaisistes et loufoques qu’elles n’appellent pas de réponses ; eu égard au nombre de contre-vérités et d’infoxs qui y sont diffusés, on serait découragé à moins ; enfin, il me semble extravagant de répondre publiquement sous mon propre nom à partir de ma propre adresse sur mon propre blog à des interpellations souvent malveillantes, insinuantes, voire insultantes lancées sous forme d’injonction à répondre dans l’immédiat par des commentateurs assez lâches pour ne s’exprimer que sous un pseudonyme à partir d’une fausse adresse.
Pour autant, ce n’est parce que l’on assiste à une authentique réorganisation de l’espace critique en plein devenir sur la Toile que cela suscite une révolution dans les manières de faire de la critique. Après avoir analysé les interactions sur la blogosphère littéraire des experts, Aneta Bassa conclue au caractère toujours aussi « conservateur et élitiste » de la critique des livres. Autrement dit : cela n’a rien changé chez les professionnels de la profession. Et pourtant , une nouvelle force de prescription est apparue et le lecteur lambda a contribué par ses interventions, via l’agrégation de données, à la fabrication du canon littéraire. Ce qui n’est pas rien, non ?
On apprend au passage que l’expression « Journal extime » n’est pas née sous la plume de Michel Tournier (on s’en doutait un peu) mais sous celle d’Albert Thibaudet dans un texte de 1923 (on ne s’en doutait pas). Que sur feu le blog de Pierre Jourde, les commentateurs adoptaient volontiers une format épistolaire, avec ce que cela suppose de formules de courtoisie, ce qui ne manquait pas d’apparaître comme anachronique. Que les éditeurs ont été assez réticents à répondre à son questionnaire, renforçant ainsi l’idée qu’ils font peu cas de la valeur critique des commentateurs profanes dont la parole demeure perçue comme une masse confuse. Qu’il faut toutefois nuancer en précisant que les éditeurs de littérature populaire y sont sensibles car ils savent le rôle majeur joué par les réseaux d’amateurs dans la reconnaissance de genres littéraires tenus pour marginaux, donc méprisables. Toutes choses qui continuent, qu’on le veuille ou non, à la fabrique du goût.
Il est rassurant de constater à la lecture de cette thèse qu’au fond, s’agissant de ce qui fait le succès d’un livre, rien n’a changé depuis les années Thibaudet, il y a un siècle : la rumeur fait tout, avec son accumulation d’opinions, de jugements et d’évaluations émanant de différents supports. La rumeur ou encore le bouche à oreille rebaptisé buzz. On regrettera à ce sujet que des blogs d’écrivains tels ceux de François Bon (Le Tiers livre), Claro (Le clavier cannibale), Eric Chevillard (L’autofictif), d’Alain Mabanckou (Le crédit a voyagé), deJean-Louis Kuffer (Carnets de JLK), Pierre Maury (Journal d’un lecteur) et Michel Crépu (La Nouvelle revue française) aient été négligés, à peine évoqués ici ou là.
Cela dit, que l’on se rassure : Twitter, les blogs et bientôt Facebook, appartiennent déjà au passé. D’ailleurs, BibliObs a récemment supprimé l’espace qu’il consacrait depuis des années aux blogs invités (ce qui a permis à la RDL d’offrir l’hospitalité à l’un d’entre eux parmi les plus originaux, celui de Jacques Drillon). La génération qui vient, et déjà celle qui vient d’arriver sur la Toile, les ignorent superbement. Elles n’en ont que pour Instagram. Autrement dit la néantisation de la parole, du verbe, de l’entretien que nous sommes au profit exclusif de l’image de soi. En ce sens, il était temps que la thèse d’Aneta Bassa soit soutenue. Elle dégage déjà un doux parfum nostalgique, surtout lorsqu’elle se demande si le blog ne serait pas une résurgence du romantisme. Car nous avançons dans un monde où il y aura de moins en moins de gens avec qui évoquer la blogosphère littéraire. Un jour, nous pourrons dire que nous en étions. O tempo ô mores !
(« Le réchauffement climatique vu ces jours-ci du fjord de Inglefield Bredning, Groenland, photo Steffen Olsen ; « Oeuvre d’Anselm Kiefer » photo D.R. ; « Mer d’Aral » photo Carolyn Drake »)
1 495 Réponses pour Prescrire, dit-elle…
Ne léguez vos cendres qu’à une personne RESPONSABLE ! Histoire des cendres de Sid Vicious :
« Le corps de Sid Vicious est incinéré et, officiellement, ses cendres sont dispersées sur la tombe de Nancy Spüngen. Mais, selon le Guardian, les cendres auraient été envoyées à Londres et auraient été éparpillées accidentellement dans l’aéroport d’Heathrow. Malcolm McLaren, prétend pour sa part avoir lui-même remis les cendres à la mère de Sid Vicious. Cette dernière, éméchée, les aurait alors fait tomber sur le sol du bar dans lequel ils s’étaient retrouvés. Les cendres auraient donc fini emportées par une serpillière et un seau d’eau. »
Je suis assez en faveur de l’incinération, malgré ce qui est arrivé aux cendres de Sid Vicious. L’Eglise catholique désormais le permet. Après la messe, on peut se faire incinérer et les cendres éparpillées par exemple sur l’océan. C’est beau et poétique.
Au Pétomane de la Pensée
« j’adore ce blog, j’adore les articles de passou comme ceux d’Edel, je les lis depuis des années j’y apprends plein de choses, et c’est génial. mais il faut reconnaitre que c’est hyper policé, c’est toujours dans le style « premier de la classe », comme ces enfants qui dessinent soigneusement pour ne pas déborder sur la marge, je n’ai jamais vu passou ou Edel se mouiller et prendre la moitié du quart du moindre risque, j’imagine que c’est pour avoir une petite carrière tranquille et c’est légitime. cela n’enlève rien à l’intérêt qu’on peut y porter, mais parfois on bat des records dans le domaine du soporifique.
(hamlet)
Il y a une chose que je ne comprends pas: pourquoi tu n’ouvres pas un blog littéraire (c’est gratuit) et nous montres à tous comment on doit se mouiller et prendre des risques pour avoir une grande carrière mouvementée de critique littéraire et n’être jamais soporifique?
Parce les âneries que tu écris ici c’est les maximum que tu arrives à sortir de ton ciboulot de Crétin Complexé irrémédiablement voué à la trollerie de blog? Parce que tu n’es capable que de pondre de Perles de blog malgré le fait de dédier ta journée entière à chercher des choses intelligentes à dire? Parce que tu n’es qu’un Minable Raté Définitif dont le seul but dans la vie est de réussir à l’oublier en essayant de péter plus haut que son cul en public?
« C’est beau et poétique
Et écologique, Delaporte !
d’ailleurs on pourrait faire le rapprochement en les victoires de la musique et la critique littéraire : eux non plus ne prennent jamais le risque se mouiller.
en fait la France c’est ça, un pays où plus personne n’ose se mouiller.
le top c’est le titre du figaro : « l’exploit de Kantorow ».
où ont-ils été prendre ce mot « exploit » ces débiles profonds ?
à moins que le fait qu’il soit français qui constitue en soi un exploit ?
ou alors ce journaliste a la même oreille que notre pablito ?
Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 13 h 24 min
comment ça ? tu n’as pas entendu parler de mon blog littéraire ?
il faut demander aux « anciens » de ce blog (certains comme MàC ne sont plus là pour en parler)
je vais te dire mon pablito, c’était un cocept révolutionnaire : le seul blog littéraire où les articles étaient écrits par les commentateurs, et où moi seul écrivais les commentaires.
pas vrai jazzi ?
« en fait la France c’est ça, un pays où plus personne n’ose se mouiller. »
On a vu Macron mouiller sa chemise, hamlet !
« je t’obsède ? […] ou bien tu es amoureux de moi ? »
(Le Pétomane de la Pensée)
Je ne fais que répondre à tes provocations, Grosse Andouille. Et je te rappelle que c’est toi qui est venu me chercher. Avant que tu le fasses je ne te lisais pas, tellement j’avais trouvé débile le peu que j’avais lu de toi. Un jour, imprudent, tu m’as cherché (et pourtant ma réputation dans ce blog était tellement mauvaise que tu aurais dû te méfier). Et tu m’as trouvé.
Rappelle-toi:
« Pablo ton problème c’est moi que je ne suis pas Paul Edel, moi ta vie ici je vais te la pourrir !!! »
(hamlet dit: 3 octobre 2018 à 23 h 09 min)
je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais continuer de te pourrir la vie.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)
tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie et après
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)
« pas vrai jazzi ? »
J’y ai même publié des photos de moi tout nu !
pablito, si tu veux je t’explique le fonctionnement de ce blog littéraire : au départ juste une phrase, ou un mot, ou le nom d’un auteur, et dès le premier commentaire hop ! je le supprime de la rubrique commentaire et je colle dans l’article, ensuite le second commentaire et ainsi de suite.
tu imagines un peu la polyphonie ?
ce blog ce n’était pas un blog c’était une cantate de Bach !
un truc révolutionnaire.
« Jazzi dit: 28 juin 2019 à 13 h 38 min
« pas vrai jazzi ? »
J’y ai même publié des photos de moi tout nu ! »
c’est vrai, hélas tout est parti en fumée.
Jazzi, tu pourras m’envoyer d’autres photos de toi nu ? mais pas quand tu étais bébé, quand tu avais 18 ou 19 ans par exemple ? je te rassure c’est pas pour mettre sur un blog, c’est juste pour moi, à titre personnel si tu vois ce que je dire.
« ce que je dire. » désolé : ce que moi dire.
pablito, tu vois c’est pour ça que je n’aime pas trop la musique romantique, mon truc c’est plus la polyphonie, la polyphonie est à la musique ce que la partouze est au sexe, du coup je préfère la musique baroque.
Delaporte,
Il ne faut surtout pas se faire incinérer.
L’inhumation pratiquée par les 3 grandes religions monothéistes n’est pas qu’un retour à la terre, c’est ce qui permet l’entrée en douceur dans l’au-delà en attente paisible de la résurrection finale.
L’incinération est un acte brutal qui libère quasi-instannément l’âme du corps, et la projette dans défense dans l’au-delà en la mettant à la merci de toutes les mauvaises entités qui y évoluent. C’est hélas le meilleur moyen de descendre au lieu de monter vers Dieu, voire de renaître très vite dans une vie terrestre non desirée.
pablito, je te préviens si tu continue de me copier coller je vais finir par te demander des droits d’auteur !
Romand, faux-medecin, condamné pour l’assassinat de toute sa famille, durant son séjour en prison, d’où il vient d’être libéré au terme d’une peine de sûreté, était très apprécié de ses codétenus, pour ses prescriptions :
« En prison, ses codétenus lui demandent des conseils médicaux qu’il donne avec implication. »
hé bé…Moi qui croyait savoir beaucoup de choses, j’ignorais les légendes urbaines concernant ses cendres. Une deuxième vie à l’image de la première…
*Moi qui croyais savoir beaucoup de choses SUR LA VIE DE SID
Nan parce que sinon…
hamlet, croyez vous que prévenir ce soit guérir?
ALORS QUID DES PRESCRIPTIONS?
« mon truc c’est plus la polyphonie »
(Le Pétomane de la Pensée)
La polyconnerie, tu veux dire…
De plus l’incinération est très consommatrice d’énergies fossile et son bilan carbone est catastrophique.
C’est une bien piètre manière d’accéder à l’au-delà.
N’oublions pas par ailleurs que le démon à reçu pouvoir sur le feu, utiliser le feu sur un corps revient à attirer le démon sur celui-ci. C’est de cette façon que les « coupeurs de feu » par une prière incantatoire obtiennent guérison des douleurs du feu. Bien entendu cette guérison est au prix de malheurs et souffrances à venir plus grands, physiques ou psychiques, qui souvent tombent sur les proches : parents, enfants, frères et soeurs, époux.
(il est à noter que dans la grande majorité des cas les coupeurs de feu pensent agir en faisant du bien et n’ont pas conscience d’oeuvrer par le démon. Ils perpétuent une formule incantatoire de pure sorcellerie, généralement bien maquillée et contenant par exemple des noms de personnages bibliques, formule parfaitement blasphématoire pour une personne bien instruite de la vraie religion catholique, formule transmise de génération en génération avec un savoir faire acquis, ils ne sont que de simples instruments dans les mains du démon.)
Pablo, de mon côté, je crois que j’ai attrapé la policonnerie et aucun vaccin n’existe encore pour lutter contre, c’est un mal invisible à l’oreille sauf si on s’attache au contenu et non à la forme toujours appliquée, lissée, aussi douce qu’un galet isolé des autres que l’on prendrait dans un main pour le sentir contre la joue et qui caresserait votre peau de sa surface tordue par un soleil d’avril( d’art le préchauffage climatique)sauf si évidemment prise d’un accès de rage dirigée contre moi meme je me mettais à me cogner l’os avec, mais non.
Tiédie pour tordue.
« et alii dit: 28 juin 2019 à 14 h 01 min
hamlet, croyez vous que prévenir ce soit guérir?
ALORS QUID DES PRESCRIPTIONS? »
vous devez connaitre (trop peu cités) Canguilhem et Dagognet ?
encore un hiatus ntre le probable et le possible, la prévention ne vise que de ce que l’on connait déjà, et il est assez marrant de voir une modernité qui mise autant sur la prévention alors qu’il ne lui arrive que des choses qu’elle ne voit pas venir.
dear Renato, 27 à Zermatt ? laissez tomber le gin tonic. vous conseille un negroni, qui fera peut-être revenir la neige.
13h46 les plans de lotissement à plat prennent beaucoup de place. Ajoutez les logements sociaux qu’on ne construit plus sur 30 étages mais au maximum 4 ou 5, si en plus il vous faut des cimetières plein de vers de terre et autres mastic oú va t on ? Peut être étudier le problème au Japon, les japonais sont les fous de l’emplilement, ils pratiquent des sports couteux en espace là où on ne l’attendait pas de plus avec la virtualité vous disiez dans votre canapé, alors après mourir… Verification faite l’ai.incinération est retenue en raison d’un manque de place.
Il n’y a que Dieu Père, Fils et Esprit Saint qui aient pouvoir de guérir gratuitement. Avec l’aide de l’Archange Raphaël.
Les anges et archanges déchus ont des pouvoirs souvent immenses, mais ils ne les utilisent que pour tromper, blasphémer et rendre malade. Toute guérison obtenue par eux n’est qu’illusoire. Et les premiers qu’ils trompent sont les sorciers, leurs prêtres, en leur faisant oublier en cette vie le sort éternel qui leur est réservé s’ils ne se convertissent pas et ne s’exorcisent pas, en leur insinuant en permanence l’idée mensongère que Dieu est mauvais, injuste, et ne pardonne pas, alors même qu’il peut tout pardonner à celui qui demande le pardon.
de la persistance dans les sociétés modernes des anciennes sciences divinatoires, mages et autres chamanes.
nul doute qu’il devrait y avoir des filières dans les grandes universités qui forment des étudiants au chamanisme.
au moins our réhabiliter cette fonction, nos sociétés modernes manquent cruellement de chamanes.
Asticots pour mastic, 😬☠️
et alii, vous voyez je me souviens avoir visité il y a longtemps une centrale nucléaire, il y avait un truc pendu au dessus des tableaux de commande, j’ai posé la question à un ingénieur, il m’avait répondu « c’est une patte de lapin, ça porte bonheur », j’avoue que cela m’avait rassuré, et depuis je suis un fervent défenseur de l’énergie nucléaire.
quelqu’un pourra surveiller le blog de Chevillard, je n’aimerais vraiment pas y retrouver un jour cette histoire de patte de lapin.
« Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 14 h 01 min
« mon truc c’est plus la polyphonie »
(Le Pétomane de la Pensée)
La polyconnerie, tu veux dire… »
je vais trop vite pour toi mon pablito ?
tu as un esprit un peu lent, c’est pour ça que tu aimes plutôt la musique romantique ? il n’y a qu’une seule voix à suivre ? la musique romantique c’est une musique pour fainéants, ou pour ceux qui ont l’esprit lent comme toi mon pablito.
Au Pétomane de la Pensée
Continue de parler de musique. C’est les Perles de toi que je préfère.
Au Pétomane de la Pensée
Puisque tu es un spécialiste mondial de la littérature argentine (en plus de l’un des plus grands proustiens et le type vivant qui a lu le plus de fois « La Recherche »), pourrais-tu te la péter un peu ici en nos racontant ce que Borges pensait de Gombrowicz?
Merci d’avance.
« un negroni »
Gros nègres, Phil !
Il faudrait plutôt dire un noironi ou un blackoni ?
hamlet, Borges repose dans le même cimetière que Musil, mais sait-on ce qu’il pensait de l’auteur de l’Homme sans qualité ?
http://www.hebdo-blog.fr/le-tombeau-de-borges/
Pablo, vous connaissez la réponse, quelle est t elle ? Et bien que l’avis de Borges doivent rester son avis et ne puisse devenir la reference.
Doive, crotte de bique!
pour hamlet
https://www.youtube.com/watch?v=Ym0kIECFi0U
Les bienfaits de la canicule (cuissons gastronomiques d’origine contrôlée) :
_________________________________
« La température de cuisson d’un œuf étant d’environ 65 °C (le blanc coagule à environ 62 °C et le jaune à 68 °C), il n’est pas impossible de le faire cuire sur un bitume foncé qui peut atteindre 70 °C ou sur le capot d’une automobile qui peut atteindre cette température en plein soleil.
Dans les mêmes conditions, la température à l’intérieur de l’habitacle d’une automobile peut monter au-delà de 70 °C, ce qui peut vous permettre de faire cuire des gâteaux à température pas trop élevée, ou alors faire sécher des tomates. » Le Monde
Par cette chaleur, Phil, le Negroni c’est juste strong ; puis c’est très communauté anglo-florentine années 20… enfin, goût vintage… En réalité je n’aime pas le vermouth rouge ; mais l’idée de substituer le seltz avec le gin fut un coup de génie.
Attention, et alii et MS ! Vous ne pouvez pas jeter vos mégôts n’importe où. Je vous rappelle quelques régles au sujet de la dispersion de vos cendres, puisées aux meilleures sources, merci d’en tenir compte :
« Après la crémation, les cendres sont recueillies dans une urne cinéraire munie d’une plaque indiquant l’identité du défunt et le nom du crématorium. L’urne peut être gardée au crématorium pendant 1 an au maximum (ou dans un lieu de culte, après accord de l’association chargée de l’exercice du culte).
Durant ce délai, sauf si le défunt a indiqué sa volonté, les proches doivent décider du devenir des cendres : cimetière ou site cinéraire, dispersion en pleine nature ou inhumation de l’urne dans une propriété privée. (…) Pour disperser les cendres en pleine nature, il faut s’assurer que celles-ci ne se répandront pas, même partiellement, sur la voie publique ou dans un lieu public (stade, square, jardin public, etc.).
La dispersion est autorisée en pleine mer, mais peut être interdite sur les cours d’eau (renseignez-vous auprès de la mairie de la commune concernée).
La dispersion dans de grandes étendues accessibles au public mais appartenant à une personne privée (un champ, une prairie, une forêt, etc.) est possible sous réserve de l’accord préalable du propriétaire du terrain.
Une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt est nécessaire. Un registre indique l’identité du défunt, la date et le lieu de dispersion des cendres ».
Bien à vous,
D’en attendant Nadeau (2018)
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/08/07/gombrowicz-idiotie-contre-betise/
Mon cher D, sur l’incinération, vous ne m’avez absolument pas convaincu. Ce mode d’inhumation a toute ma préférence ; d’abord à cause de la propreté. Ensuite, comme je le disais, l’Eglise catholique l’autorise. Et ensuite, quelle satisfaction de savoir qu’on ne laissera aucune trace impure, qu’on disparaîtra de la Terre, pour, bien sûr, ressusciter au Paradis le jour de la Résurrection des morts. L’un n’empêche pas l’autre. Dieu est tout-puissant, mon cher D : ne remettez pas ça en doute, svp !
Et alors, on mange quoi ce soir ? Il paraît qu’il faut éviter le gras et le trop-plein de protéines. Et l’alcool. Ce n’est pas pour autant le moment de jeûner. C’est dur de vivre !
Avis de recherche :
—————–
– Nom : DELAPORTE, alias : DELALOURDE, DELAYOURTE
– Prénom : Hannibal
– Signes particuliers : Nombreuses épingles à nourrice, perruque blonde, fait cuire des oeufs sur le capot de se voiture – poupée gonflable à la place passager.
– Dangerosité : extrême
N’INTERVENEZ PAS VOUS MEME
L’intérêt de l’incinération, c’est aussi qu’on peut disperser les cendres dans un endroit chouette et sympa. Au milieu de l’océan, par exemple. Tous les endroits ne sont pas permis : si je comprends bien, en plein Paris c’est interdit ? Au jardin du Luxembourg ?
Mon cher D, sont-ce les effets néfastes d’un coup de soleil ? Vous délirez. Dites-nous plutôt avec quoi vous allez vous empoisonner ce soir, du poisson, j’imagine. On est vendredi !
Par exemple, Houellebecq ne va pas choisir Niort pour éparpiller ses cendres. Les habitants de Niort ne sont pas chanceux, d’habiter dans la pire des villes françaises, selon Houellebecq. Niort, c’est la pénitence intégrale !
ou il est aussi question de température, de preuves
https://www.youtube.com/watch?v=ljBrtM6VoKA
Niort c’est comme Grenoble, dur-dur.
Renato, dites-nous, les amateurs de Negroni seraient plus du côté Matterhorn que Cervin, ou l’inverse ?
« – Signes particuliers : Nombreuses épingles à nourrice, perruque blonde, fait cuire des oeufs sur le capot de se voiture – poupée gonflable à la place passager. »
Les épingles à nourrice, dont Ed revêt son jeune corps usé, sont des signes distinctifs des punks et des punkettes. Rappelez-vous les années 70 où la punk attitude dominait, avec Sid Vicious comme chef de file, qui sera incinéré, et dont les cendres seront ramassées à coups d’eau de Javel dans un bar miteux par une femme de ménage sans scrupules. Terrible destin pour une star, certes destroy. Bref, les épingles à nourrice, ce n’est pas dans mon champ de vision, mais dans celui de notre chère Ed, dont je redis ici que, bien sûr, elle n’est pas une pute, tout juste un peu crados avec… ses épingles à nourrice qui parsèment son buste et son visage flétrie.
J’en ai connus du côté Cervin et du côté Matterhorn, sans tenir un registre toutefois.
– « Prénom : Hannibal »
Mon cher D, pourquoi m’affubler de ce prénom de cannibale ? Je mange de la viande, mais toujours des animaux et jamais de la chair humaine. En vérité, on ne m’en a jamais proposé, ce qui explique peut-être cette abstinence. Je verrais plutôt ce nom, féminisé, pour Ed : Hannibale la cannibale. Un nom féminin très punk, très destroy, qui aurait plu à Sid Vicious et à Ulrike Meinhof. Chacun a droit à sa spécificité, à sa nature, à ses penchants – la limite en est la morale. Et vous savez combien pour moi elle est importante. Non « Hannibal » Delaporte ne serait pas un nom pour un grand catholique comme moi, sachez-le !
@D
Excellent portrait de ce psychopathe- La phrase de conclusion est « n’agissez pas seul ». Et avec lui, purée non, appelez la police diiirect.
« Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 14 h 54 min
Au Pétomane de la Pensée
Puisque tu es un spécialiste mondial de la littérature argentine (en plus de l’un des plus grands proustiens et le type vivant qui a lu le plus de fois « La Recherche »), pourrais-tu te la péter un peu ici en nos racontant ce que Borges pensait de Gombrowicz?
Merci d’avance. »
pablito, si tu me le permets je vais de donner un petit conseil, ne le prend pas mal je le fais en toute amitié.
il faudrait que tu réussisses à t’émanciper des textes et des opinions des auteurs.
je veux dire ce que dit untel, ou ce que pense untel d’untel ça peut être intéressant et instructif, mais ça ne doit jamais être pris au pied de la lettre ni comme parole d’évangile.
alors oui, je sais bien que l’Espagne n’a pas connu cette tradition des Lumières qui visait justement à émanciper les individus, je ne suis même pas sûr, mais tu me contrediras peut-être, que l’Espagne ait connu la tradition humaniste qui visait aussi à se libérer d’un certain ésotérisme attaché à cette tradition catholique qui a perduré en Espagne jusqu’à la naissance de Rafael Nadal.
enfin voilà, je te le dis parce que j’ai remarqué que souvent quand on te pose une question pour répondre tu recopies le texte d’un autre, « copiste » ça te rappelle quelque chose ? chez Flaubert ?
ou alors peut-être que l’origine ne vient pas de ton espanité, mais du fait que tu appartiennes à une espèce de perroquets adepte de la musqiue romantique ?
pablito c’est un joli pour un perroquet non ?
pablito le perroquet ! carambâââ encore manqué…
C’est vrai que si j’avais pris comme pseudo « Hannibal », cela aurait paru naturel à tout le monde. Cela m’aurait été comme un gant. Mais beaucoup se seraient révoltés devant ma méchanceté, alors que je suis doux comme un agneau, n’est-ce pas, Ed ?
merci Renato. crois que souvenir que le comte Negroni (ce fut une personne avant de virer en coquetèle) parlait français mais à cette époque quatre langues voisinaient gaiement dans ce monde.
Sur l’incinération:
Au Père Lachaise il y a un « Jardin du souvenir » où on peut répandre les cendres.
« Je désire être incinéré et je veux que 10% de mes cendres soient versées a mon impresario. »
(Groucho Marx)
La photo colorisée de l’affiche du Festival du Film de la Rochelle est somptueuse- on y voit de trois quart arrière, monté sur un cheval blanc, un amérindien vêtu d’un cache poussière gris, portant haut une magnifique coiffure multicolore.
La traduction française du There There (Ici n’est plus ici) de Tommy Orange sera bientôt accessible. Une voix puissante, urbaine, sans concession. De la littérature, à l’os.
En attendant, un extrait de l’original.
‘Getting us to cities was supposed to be the final, necessary step in our assimilation, absorption, erasure, completion of a five hundred year old genocidal campaign. But the city made us new, and we made it ours. We didn’t get lost amidst the sprawl of tall buildings, the stream of anonymous masses, the ceaseless din of traffic. We found each other, started up Indian Centers, brought out our families and powwows, our dances, our songs, our beadwork. We bought and rented homes, slept on the streets, under freeways, we went to school, joined the armed forces, populated Indian bars in the Fruitvale in Oakland, and in the Mission in San Francisco. We lived in boxcar villages in Richmond. We made art and we made babies and we made way for our people to go back and forth between reservation and city. We did not move to cities to die. The sidewalks and streets, the concrete absorbed our heaviness. The glass, metal, rubber and wires, the speed, the hurtling masses—the city took us in. We were not Urban Indians then. This was part of the Indian Relocation Act, which was part of the Indian Termination Policy, which was and is exactly what it sounds like.(…)
Nan, vous êtes un vieux dégueulasse, comme tous les intégristes, et vous me dégoûtez. D’autres question ?
unee fondation belge, la Fondation Métamorphose pour mourir, puis donner la Vie fait actuellement circuler une pétition en ligne pour réclamer que l’Etat belge reconnaisse ce rite funéraire qui n’existe nulle part au monde (en Allemagne, il existe bien des cimetières forestiers, mais ce ne sont que des enterrements dans une forêt). « Notre idée, c’est que beaucoup de citoyens sont en recherche d’une pratique funéraire vraiment écologique et souhaitent participer au grand cycle de la vie, explique Francis Busigny, ingénieur des eaux habitant à Namur et président de la Fondation.
https://www.nouvelobs.com/planete/20171027.OBS6611/pour-une-mort-vraiment-ecolo-devenez-du-compost.html
Son grand-père, Phil, a écrit Imaginary Conversations, entre autres, j’étais arrivé à lui via Coleridge et Shelley — avant de goûter à la prouesse créative du comte.
But it remains highly disturbing that a restorer with virtually no formal training and with little experience should have been given the task of restoring so many of Van Gogh’s paintings.
• A scholarly volume on Van Gogh’s Sunflowers Illuminated: Art Meets Science, including an essay by Hendriks, was published by Amsterdam University Press last week. The Van Gogh Museum’s exhibition on the Sunflowers runs until 1 September.
https://www.theartnewspaper.com/blog/how-a-concierge-restored-200-van-gogh-paintings-including-the-sunflowers?utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=78a9f18b1d-EMAIL_CAMPAIGN_2019_06_27_01_53&utm_medium=email&utm_term=0_c459f924d0-78a9f18b1d-43644573
« je vais de donner un petit conseil […] il faudrait que tu réussisses à t’émanciper des textes et des opinions des auteurs.[…] j’ai remarqué que souvent quand on te pose une question pour répondre tu recopies le texte d’un autre »
(Le Pétomane de la Pensée)
C’est exactement ce que je fais dans mes livres. Je te l’ai déjà dit, mais tu as du mal à le comprendre : je réserve mes opinions pour la
publication. Autrement dit: je les vends. Mets-toi ça bien dans la tête. Donc, si tu veux savoir ce que je pense de Proust ou de Flaubert, tu paies, Mon Grand (Con).
Et je vois que tu n’as toujours pas compris, avec les deux douzaines de neurones en bon état qui te restent, qu’ici on est dans un blog où on commente des textes (ou de la musique). Il y a, c’est vrai, quelques crétins qui pondent des Perles personnelles, dont un surtout qui en produit de merveilleuses, de l’espèce « Perles de Bêtisier », tu connais?
Quant à l’idée de l’Espagne que tu as, elle du même acabit que celle des nord-américains qui pensent que tous les hommes en France ont des bérets sur la tête et une baguette sous le bras.
aprèsla canicule,café!
Scientists from the University of Nottingham have discovered that drinking a cup of coffee can stimulate ‘brown fat’, the body’s own fat-fighting defenses, which could be the key to tackling obesity and diabetes.
The pioneering study, published today in the journal Scientific Reports, is one of the first to be carried out in humans to find components which could have a direct effect on ‘brown fat’ functions, an important part of the human body which plays a key role in how quickly we can burn calories as energy.
Renato, great cheminement vers un coquetèle. mi, ne connaissais pas le grand-père;
Longtemps, Phil, Florence a été la bouée de sauvetage des Britaniques à court d’argent — la famille de la grand-mère d’Elizabeth II, p. ex. —.
« nord-américains qui pensent que tous les hommes en France ont des bérets sur la tête et une baguette sous le bras »
Si encore il n’y avait qu’eux pour penser ce genre d’inepties.
Réponse à Jazzi sur Borges et Musil:
Aucune référence à Robert Musil, ni dans l’oeuvre de Jorge Luis Borges, ni dans les nombreux entretiens qu’il a concédés. Le Méxicain Juan García Ponce a écrit un essai: La errancia sin fin: Musil, Borges Klossowski, Ed. Anagrama, Barcelona, 1981, où il est question du lien littéraire entre ces trois auteurs. S’il faut croire le journaliste argentin, Ernesto Schoo, décédé en 2013, membre du groupe Sur, ami de Victoria Ocampo et de J.L. Borges, ce dernier aurait commencé à lire L’homme sans qualités, mas l’aurait abandonné assez vite, le trouvant sans intérêt et épuisant. Points communs entre les deux, leur décès à Genève avec 46 ans d’intervalle et qu’ils aient été tous les deux bibliothécaires (Musi, entre 1911 et 1921). Du reste, rappelons la profession de foi du bibliotécaire de l’HSQ : « « Le secret de tout bon bibliothécaire est de ne jamais lire, de toute la littérature qui lui est confiée, que les titres et la table des matières. » C’est un peu, je crois, le cas de Borges. Du reste, lorsque le même Ernesto Schoo dit à Victoria Ocampo que Borges n’aimait pas Proust, elle lui répondit: « Mais il ne l’a jamais lu! ». Pourtant, dans la préface de Borges (1946) à La invención de Morel il écrit: « Il y a des pages et des chapitres de Marcel Proust qui sont inacceptables en tant qu’inventions, et auxquels, sans le savoir, nous nous résignons tout comme au quotidien insipide et oiseux. »
Mais je plaisantais, Delaporte. J’ai bien constaté que vous étiez doux et patient. Tout en ne transigeant en rien sur tout ce qui nécessite de ne transiger en rien.
C’est exactement ce que je fais dans mes livres. Je te l’ai déjà dit, mais tu as du mal à le comprendre : je réserve mes opinions pour la
publication. Autrement dit: je les vends. Mets-toi ça bien dans la tête. Donc, si tu veux savoir ce que je pense de Proust ou de Flaubert, tu paies
—
Etrange attitude…
Heureusement, Pierre Assouline et P.J Amette sont plus généreux. Il est vrai qu’ils ne sont « que » Prix Goncourt pour le second, et au jury du même prix pour le premier (entre autres).
J.P. Amette, bien sûr. ou P. Edel.
« Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 17 h 08 min
(…) je réserve mes opinions pour la
publication. Autrement dit: je les vends (..) »
tu ne donnes pas tes opinions gratuitement sur ce blog parce que tu préfères les vendre ?
je ne sais pas ce qu’il faut penser de cette vision mercantile, ultralibérale et capitaliste de la pensée et des idées ?
je ne sais ce qu’en pensent les autres ? s’ils ont un avis là-dessus ?
pablito si tu veux je peux demander aux autres de nous cotiser pour avoir accès à l’accès payant à ta pensée ?
pablito tu peux nous donner une idée d’un ordre de prix pour savoir le montant de la cotisation que je dois leur demander ?
« Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 17 h 08 min
(…) je réserve mes opinions pour la
publication. Autrement dit: je les vends (..) »
en tout cas pour moi cela confirme l’opinion que je me faisais de toi.
j’espère que cet aveu permettra aux autres de se faire aussi une opinion sur ce tu es.
Jorge Rodríguez dit: 28 juin 2019 à 17 h 30 min
ce passage que vous évoquez de l’hsq ne pouvait qu’intéresser Borgès.
pour Musil cela représentait une mise en application de la théorie des ensembles de Gödel (sur les ensembles qui n’appartiennent qu’à eux-mêmes).
Entre bibliothécaires : il y a aussi la célèbre réponse de Ph. Larkin, « Who’s Jorge Luis Borges? »
Pour ceux (Alan B. n’est pas du nombre) qui se demanderaient qui est Philip Larkin :
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2015-04-0231-006
« pour Musil cela représentait une mise en application de la théorie des ensembles de Gödel (sur les ensembles qui n’appartiennent qu’à eux-mêmes). »
zut peu de lecteurs connaissent cette de Musil à Gödel dans ce laïus de Stumm à la bibliothèque, du coup je n’aurais pas dû donner cette info gratuitement.
si certains sont intéressés pour avoir l’explication dans les détails je peux la donner, mais ça coute 567 euros et 25 centime.
pablito, toi qui a l’habitude de vendre tes idées comme la prostituée que tu es ça te parait correct comme prix ?
Voyons si les risibles duellistes comprennent : les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.
« Nan, vous êtes un vieux dégueulasse, comme tous les intégristes, et vous me dégoûtez. D’autres question ? »
Je ne suis nullement un « intégriste » : je suis certes catholique, mais pleine tendance Vatican II. Je souscris à la doctrine sociale de l’Eglise, étant d’extrême gauche et écologiste. Je ne remets pas en cause la démocratie, sans pour autant ne pas la critiquer, comme il se doit. Je suis un modèle de rigueur intellectuelle et morale, mais j’aime plaisanter avec mes amis. Plutôt que de lire Sarkozy, je vais me mettre à San-Antonio – ce que vous devriez bien essayer, ma chère Ed, ça vous dériderait, et vous constateriez que je ne suis aucunement un « gros dégueulasse » à la Reiser, mais un homme poli et raffiné, accompli dans l’art de la galanterie. Ed, vous avez donc tout faux, une fois de plus.
D’ailleurs, je l’ai dit, pas plus tard que tout à l’heure, que notre petite punkette du blog n’était pas une pute. Il faut l’écrire comment ?
« intégriste »
Ed, vous savez ce que ça veut dire ? Expliquez-moi ce que vous entendez par là. Je suis époustouflé que vous me sortiez une telle ânerie !
Et n’oubliez pas les épingles à nourrice, Ed !!!
renato dit: 28 juin 2019 à 17 h 57 min
renato ne me privez pas svp de ce petit plaisir…
please !
@ Jorge Rodríguez
Dans le monumental (1677 pages) « Borges » de Bioy Casares, l’ami Jorge Luis parle très bien de Proust et fais d’excellentes réflexions sur lui.
J’ai du mal à croire qu’il ne l’avait pas lu (peut-être pas en entier, mais suffisamment pour bien le comprendre).
. En somme, pour Hebdige, «les épingles à nourrice et autres colifichets mettaient en scène [la] transition de la pénurie réelle» de l’après-guerre «à la pénurie symbolique» de la crise économique, le «passage de l’ère des « estomacs vides » à celle des « esprits vides »».
Mieux encore : au lieu de se focaliser sur des objets fétiches, le punk fit porter son geste sur «l’acte de transformation exercé sur l’objet». On comprend mieux alors pourquoi, malgré de si petits moyens (matériels, mais aussi musicaux.), ce mouvement a tant marqué les esprits. Les punks avaient détesté le style hippie parce qu’ils avaient mesuré l’impossibilité de construire un nirvana positif, coupé de la réalité. Eux décidèrent d’assumer la présence du vide en eux, la force de la destruction qui les portait. «On pourrait dire que les groupes
https://next.liberation.fr/livres/2008/06/26/une-epingle-a-decoder_74969
oui enfin ces histoires de punkettes c’est vraiment has been, tout juste bon pour faire des films à la mémoire de …
j’vais voir çà :https://www.youtube.com/watch?v=8XTAim_YDKs
Une nouvelle bonne raison pour boycotter Facebook : de par sa politique puritaine cette organisation protofasciste penalise Peta et autres organisations de défense des animaux.
Au Pétomane de la Pensée
Je savais que ça allait t’exciter au plus haut point ma phrase sur la vente de mes opinions, que ça allait réveiller en toi le coco pour qui tout ce qui n’est pas stalinien est ultralibérale.
Tu es aussi prévisible qu’un taureau sur l’arène, un vrai bourricot, naïf comme un ado. Trois mots il suffisent pour te rendre hystérique.
Mais qu’est-ce que tu es con, mon Dieu !!
En tout cas, j’espère que tu ne me demanderas plus pourquoi je fais le contraire que toi ici: garder mes opinions pour moi (c’était le but, Gros Connard).
J’ai vu qu’il y a un autre Con qui est tombé dans le panneau. Le nombre de crétins ici continue d’augmenter…
Pauvre Passou qui doit se taper tous les jours les posts d’autant d’abrutis !!
Trois mots suffisent
« Ernesto Schoo dit à Victoria Ocampo que Borges n’aimait pas Proust, elle lui répondit: « Mais il ne l’a jamais lu! ». »
Il faudrait avant tout définir ce que l’action de lire comporte pour ces auteurs — remonter éventuellement à Macedonio.
@Chantal
On ne comprend absolument pas de quoi ça cause, mais il y a un charme fou qui se dégage de ces images et qui nous donne envie d’aller voir le film. Personnellement, j’ai un faible pour tout ce qui est tourné à l’extérieur et dans les contrées chaudes, à l’instar du petit « Partir » avec la sublime Christine Scott-Thomas, ou encore « Call me by your name ».
Petit hic, y a pas l’air d’avoir beaucoup de cul dans Escapadas.
(Franchement, mes critiques ciné valent largement celles de jazzi non ?)
À Pablo 75 (sur Proust et J. L. Borges):
Justement, je crois que le Borges de Bioy est la meilleure preuve que Borges ne connaissait Proust que superficiellement. C’est toujours Bioy qui introduit le thème Proust, et Borges s’en sort toujours avec une pirouette verbale, brillante certes, mais pirouette quand même.
Traduit à la va vite:
14/6/1955: « Chez Proust il y a toujours du soleil, de la lumière, des nuances, du sens esthétique, de la joie de vivre. »
24/11/1957: « Homère était un homme doux et suave qui aurait aimé le monde des romans de Proust. »
22/8/1960: « Proust utilise l’épithète « cardiaque » pour faire référence aux choses du coeur, comme organe des sentiments. Je crois que c’est une erreur. »
11/07/1962: Commentaire de Bioy au sujet de Borges: « Borges ne comprend pas le cherme que Proust trouve à Combray »
26/7/1971: « Je ne l’ai pas lu (Proust) de peur d’être piégé dans ce labyrinthe »
31/7/1971: « Peu-être que Proust avait une mauvaise mémoire et qu’il se soit renseigné auprès de ses proches qui se souvenaient mieux que lui. Sa capacité littéraire lui permit de faire croire que tout ce qu’il racontait c’étaient des souvenirs. »
C’est tout ce que Borges dit de Proust dans le Borges ee Bioy. Donc…
J’ai vu qu’il y a un autre Con qui est tombé dans le panneau. Le nombre de crétins ici continue d’augmenter…
Pauvre Passou qui doit se taper tous les jours les posts d’autant d’abrutis !!
—
Radin, vulgaire, arrogant & veule – que des qualités.
il y a aussi la célèbre réponse de Ph. Larkin, « Who’s Jorge Luis Borges? »
—
Je ne connaissais pas cette répartie bien larkinienne (for a lark…) dans l’esprit. Merci, x!
Radin, vulgaire, arrogant & veule
Alan B. dit: 28 juin 2019 à 19 h 02 min
Tu as oublié « méchant », Gros Nul.
@ Jorge Rodríguez
Tu as oublié plusieurs, dont la meilleure – même si dans mon souvenir j’attribuais ce que dit Bioy a Borges aussi (tu as quel édition de ce livre? Parce que la dernière édition qu’a été en vente c’est une sélection, je crois) :
BIOY: «Lo que me parece muy acertado en Proust es la inseguridad de la posición —social, económica— de la gente. En la primera parte de una frase —acaso exagero— se insiste sobre la solidez de una persona; en la segunda parte, se muestra un precipicio por el que esa persona puede desmoronarse. Se muestra la fragilidad de las fortunas, de las posiciones sociales».
BORGES: «Sí, está muy bien. Muestra los seres dependiendo unos de otros. Describe una sociedad en la que todo tiene importancia, en la que los seres pueden progresar o hundirse por acciones aparentemente intrascendentes. Pero la describe con perspicacia».
(Pag. 133, 1955).
Renvoyer les duellistes dos à dos, souligner la symétrie… Comment en sortir ?
J’aurais bien une petite idée. (Grâce au message de 17h 36)
Je propose (à titre anthropologique, pas confessionnel) d’utiliser le Jugement de Salomon (v. R. Girard)
Un récit qui dépouille les adversaires de tout élément différenciateur a priori (« qualités » des mères) pour mieux les distinguer ensuite. Ce qui permet à Salomon (et il ne tient qu’à nous de raisonner à peu près comme lui) d’opérer cette distinction, c’est la présence ou l’absence d’intérêt véritable pour l’objet ostensible de leur querelle. La vraie mère était celle qui préférait la vie de son enfant (même loin d’elle, dans la maison de sa rivale) à la satisfaction de son amour-propre (l’enfant coupé en deux : si je ne l’ai pas, que mon adversaire n’en profite pas).
Substituez ici aux mères, les adversaires sur blog tels qu’ils se comportent et à l’enfant, la littérature, la pensée, la musique …
Comme il y a « l’enfant pour moi », où « pour » n’est pas l’équivalent de « selon », mais bien « à mon bénéfice exclusif », il y aurait les œuvres non comme fin en soi, mais comme moyen, instrument, d’autres fins.
Et comme chez Koré Eda (avec des pères cette fois), rien n’empêche celui qui se fourvoie de changer de comportement puisque si on lui donne tort, le jugement ne s’appuie pas sur sa « nature » supposée (c’est au contraire lui qui jusqu’à présent essentialise des divergences d’opinions ou de goûts).
je n’utilise pas d’épingles « à nourrice » mais la première qui me fascina , mon professeur d’anglais en maintenait le fond décousu de sa sacoche;aini toute l’année; c’était un excellent professeur avec des « manies »pour le cahierqu’il vérifiait; et il piquait des colères inouies; mais à la fin de l’année, je rêvais toujours de prendre un jour la nationalité anglaise,parce qu’il m’avait révélé l’anglais;this world is but a stage
excuses: »All the world’s a stage » is the phrase that begins a monologue from William Shakespeare’s pastoral comedy As You Like It, spoken by the melancholy Jaques in Act II Scene VII Line 138. T
All the world’s a stage,
And all the men and women merely players;
They have their exits and their entrances,
And one man in his time plays many parts,
His acts being seven ages. At first, the infant,
Hugging and loving in the nurse’s arms.
Then the whining schoolboy, with his satchel
And shining morning face, creeping like snail
Unwillingly to school. And then the lover,
Sighing like furnace, with a woeful ballad
Made to his mistress’ eyebrow. Then a soldier,
Full of strange oaths and bearded like the pard,
Jealous in honour, sudden and quick in quarrel,
Seeking the bubble reputation
Even in the cannon’s mouth. And then the justice,
In fair round belly with good capon lined,
With eyes severe and beard of formal cut,
Full of wise saws and modern instances;
And so he plays his part. The sixth age shifts
Into the lean and slippered pantaloon,
With spectacles on nose and pouch on side;
Mon cher Pablo 75, je ne l’ai pas oublié, je l’ai tout simplement omis car, si vous savez lire, c’est de la simple paraphrase de ce que dit Bioy… mais vous aussi vous êtes une simple paraphrase de vous même… pour le reste, Borges cite parfois Proust, comme n’importe quel quidam pourrait faire… ce n’est pas pertinent.
Je rappelle la remarque de Paul Edel le 27 juin 2019 à 16 h 46 min
« les auteurs [des commentaires sur les blogs] ont changé de point de vue sur les auteurs [qu’ils commentent] ; c’est exquis, délicieux et plein d’enseignement sur l’évolution des goûts de chacun de nous devant les textes.
»
Je me reconnais dans le lot.
A posteriori, j’apprécie que d’autres commentateurs de livres (critiques « profanes » ou professionnels) aient réussi à faire évoluer mes goûts, dans le sens d’un élargissement.
Mais pourquoi, comment, dans quelles conditions, accepte-t-on (ou non) de faire cette tentative ?
Si on m’agresse, si on m’insulte (si on laisse son blog devenir un champ de bataille où tous les coups sont permis), si on affecte de me prendre de haut, si on veut me contraindre, ou même simplement si on affirme sans s’appuyer sur d’autres raisons que des arguments d’autorité, ou si on essaye de m’impressionner par ses relations ou sa position (dans le champ ou position sociale) ou son train de vie, je me braque.
Il m’est bien sûr arrivé d’avoir tort, puisque j’ai été amené à ré-examiner mon opinion ou préjugé (je suis en mesure de l’identifier comme tel maintenant que je l’ai surmonté). Jugements hâtifs ou manque de persévérance pour « entrer » vraiment dans une œuvre.
Si l’on est certain d’avoir raison, si l’on a seulement le souci de faire partager ses admirations (ou même du côté négatif, l’ambition de sevrer ceux qui ne connaîtraient rien de mieux de leur habituel menu de lectures faciles ou simplettes), on parvient mieux à ses fins en argumentant, et pas ad personam.
Sinon, si on se fiche du résultat, c’est qu’on a d’autres objectifs.
Désolée mais je n’en reviens toujours pas de cette histoire de lecture de TOUS les commentaires. Même s’il est légalement responsable des propos qui sont tenus sur la RDL, il a mieux à faire que lire les nombreux commentaires que nous postons chaque jour. C’est tout de même chronophage et puis oui, il faut être honnête, il doit avoir l’impression de régresser en nous lisant. Je me dis souvent cela quand je vois un type comme Paul Edel venir ici…Franchement ces deux-là valent bien mieux que nous et surtout, ils ont l’air psychologiquement sains. Ils devraient revoir leurs fréquentations.
J’utilise une épingle à nourrice pour m’ancrer à ma montre de poche — plastique noir et blanc de chez Swatch.
@ Jorge Rodríguez
J’ai comme l’impression que tu as lu trop vite, pour ne pas te dire que tu ne sais pas lire et que tu es très gonflé (la mauvaise influence argentine, sans doute) de reprocher cela aux autres. Démonstration:
Bioy, dans ces 3 phrases parle uniquement de « la inseguridad de la posición —social, económica— de la gente » (c’est lui qui fait des simples paraphrases – sa phras 2 et 3 l’étant de la première).
Borges dit 4 choses totalement différentes de l’idée de Bioy et très intéressantes: 1.- Proust « muestra los seres dependiendo unos de otros ». 2.- Proust « describe una sociedad en la que todo tiene importancia ». 3.- Proust describe una sociedad en « la que los seres pueden progresar o hundirse por acciones aparentemente intrascendentes. » 4.- Esa sociedad, Proust « la describe con perspicacia ».
Tu peux me dire où Borges parle d’insécurité ou d’économie là-dedans?
pour les hispanophones, un article intéressant sur Borges et Proust.
articlhttps://www.borges.pitt.edu/sites/default/files/Craig.pdf
À Pablo 75:
Du pipi de chat…
« Désolée mais je n’en reviens toujours pas de cette histoire de lecture de TOUS les commentaires. Même s’il est légalement responsable des propos qui sont tenus sur la RDL, il a mieux à faire que lire les nombreux commentaires que nous postons chaque jour. »
Passou est quelqu’un de responsable, Ed, contrairement à vous. Il ne s’amuserait pas, ainsi que vous le faites, à traiter les autres de fous. La maison est bien tenue, croyez-moi, avec vigilance et panache. Bravo. Quant à PaulEdel, il est de la même trempe. C’est un administrateur de blog né. Jamais un dérapage, tout dans la finesse. Cela montre que la civilisation est encore possible, et ceci grâce à la littérature pure. On en redemande.
Jorge Rodríguez dit: 28 juin 2019 à 19 h 55 min
Je vois que l’analyse de textes est ton fort. Et que tu as une drôle d’opinion sur Borges.
@x & @renato : j’en suis désolé, mais cela m’a permis d’apprendre que pablito ne livrait pas ses idées sur ce blog parce qu’il préférait les vendre.
pour vous cela ne représente pas grand chose, mais c’est tout de même une première : depuis que je fréquente ce blog c’est la première fois que je tombe sur un individu qui dit préférer les vendre.
rassurez-moi : il n’y a pas que moi que cela choque.
cette première m’ouvre de nouvelles perspectives, moi qui me demandait pourquoi passou et Edel ne donnait jamais leur avis, je me doutais quand même bien qu’il en avait un, maintenant j’ai compris qu’ils préfèrent aussi les garder pour eux pour pouvoir les vendre.
bis : cette première m’ouvre de nouvelles perspectives, moi qui me demandait pourquoi passou et Edel ne donnaient jamais leur avis, je me doutais quand même bien qu’ils en avaient un, maintenant j’ai compris qu’ils préfèrent aussi les garder pour eux pour pouvoir les vendre.
pablito, je te propose un marché : je fais une collecte de fonds, on est à peu près une vingtaine sur ce blog, je demande 500 euros à chacun multiplié par 20 ça fait zéro fois zéro zéro cinq fois deux dix j’ajoute trois zéro ça fait dix mille euros ! on partage 5 mille chacun, ça te va comme business plan ? c’est équitable non ?
entres les nouveaux riches chinois et les nouveaux riches espagnols je ne sais pas qui sont pires ? peut-être les coréens ?
Merci à de nota pour le lien Craig. Herbet E. Craig est un éminent hispaniste, spécialiste bien connu des rapports entre la culture française et hisoanique (au sens large), avec des articles sur Ortega et Proust, ou des livres sur la réception de Proust en Espagne et Amérique latine.
Cela dit, il me semble que toutes les remarques de Borges sur Proust sont banales, sur le fond, et (parfois) brillantes sur la forme. On pourrait lui appliquer les critères établis par Bayard dans Comment parler des livres que l’on n’a pas lus. Du reste, lui-même reconnaît, c’est peut-être une facétie (une plus, chez lui), ne pas avoir lu Proust ou la Recherche, qui ne se limite pas à Du côté de chez Swan. Cça n’enlève rien au génie de Borges, mais il y a un côté imposteur chez lui qui peut être déplaisant.
personne ne veut m’acheter l’influence de la théorie de Gödel sur les ensembles qui n’appartiennent qu’à eux-mêmes dans le dialogue de la bibliothèque entre Stumm et Ulrich ?
je baisse le prix à 400 euros.
sérieux vous êtes durs en affaire, allez 300 euros mais je descendrai pas plus bas.
toujours pas d’offre ?
comme on se connait bien je vous le fait à 150 euros.
@ de nota
Très intéressant l’article de H.E.Craig sur Borges et Proust.
Merci.
@ Jorge Rodríguez
Lis l’article de Craig. Après, tu ne pourras écrire que « Borges ne connaissait Proust que superficiellement » et qu’il le cite « comme n’importe quel quidam pourrait faire ».
J’ai l’impression que tu n’as pas compris qui est Borges et quel rapport il avait avec la littérature. J’espère que tu n’es pas prof de lettres…
sérieux vous êtes hyper radins !
allez c’est bon ! combien vous voulez que je vous donne pour vous expliquer l’influence de Gödel sur Musil ?
Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 20 h 23 min
pablito t’as raison il faut défendre ton marché ! sinon Jorge va te piquer ta place et tu vas être obligé de donner tes idées gratuitement.
@Jorge Rodriguez, hého allez-y mollo mon vieux ! si vous dites en savoir plus que pablito sur ce que pensait Borges de Proust vous allez lu piquer ses clients et comme maintenant avec pablito on a des affaires encours s’attaquer à son marché c’est s’attaquer à mon marché, alors pouet pouet cacahouète !
Au Pétomane de la Pensée
Je déjà remarqué que l’argent est un thème qui te rendait fou. Tu juges, par exemple, la littérature selon le rapport des écrivains à l’argent. Flaubert ou Proust sont nuls pour toi parce qu’ils étaient riches.
Quel est ton problème? Raconte-nous… Qu’un génie comme toi habite un sous-sol comme celui du personnage de Dostoïevski et est au RSA? Tu es chômeur, syndicaliste mal payé, majordome chez un milliardaire? Dis-nous…
« Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 19 h 23 min
c’est d’accord pour ton offre hamlet, si tu récoltes tes dix mille euros on partage »
ok pablito, c’est sympa ! t’en fais pas c’est si c’était fait !
Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 20 h 33 min
pablito comment tu fais pour changer d’avis aussi vite ? à 19h tu dis ok et à 20h tu dis non !
à Marseille les affaires ça marche pas comme ça, si tu dis d’accord c’est d’accord et tu reviens plus sur ta décision !
Au Pétomane de la Pensée
Je t’ai déjà dit hier que la nouvelle carrière que tu voudrais faire dans l’humour polonais, est rappée. Tu as l’humour d’une morue des côtes Nord de l’Allemagne.
Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 20 h 33 min
et en plus il insulte et méprise les pauvres…
vas-y pablito continue sur cette voie, ça permets de voir qui tu es vraiment.
« Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 20 h 33 min
Quel est ton problème? Raconte-nous… Qu’un génie comme toi habite un sous-sol comme celui du personnage de Dostoïevski et est au RSA? Tu es chômeur, syndicaliste mal payé, majordome chez un milliardaire? Dis-nous… »
ça je ne sais pas si c’est une perle mais ça en dit long sur le personnage.
Jazzi !!! ramène tes fesses !
toi qui nous a écrit une super critique du film de bong joon ho donne-nous ton opinion !
je veux dire donne-nous ton opinion gratuitement.
Au Pétomane de la Pensée
« à Marseille les affaires ça marche pas comme ça, si tu dis d’accord c’est d’accord et tu reviens plus sur ta décision ! »
Et en Espagne on adore se foutre de la gueule des cons comme toi. Toréer des crétins c’est le sport préféré des Espagnols.
Merci d’être un si bon « miura » de la connerie…
hamlet dit: 28 juin 2019 à 20 h 35 min
c’est d’accord pour ton offre hamlet
Quand je disais que le thème de l’argent le rendait dingue. Ça y est, maintenant il se parle à lui-même !!
La canicule pour un cerveau aussi dégarni de neurones, plus le thème de l’argent ont rendu ce complexé de naissance, fou.
Par anthropologiquement, correcteur, parant hésiter… enfin ! parenthèse:
À Hamlet:
N’ayez crainte Monsieur Hamlet, votre marché à vous deux vous appartient en propre. Je n’empiéterais point.
Pablo Hamlet, ça devient pénible (à mes yeux tout du moins).
Ca me rappelle quand mes deux frères s’engueulaient.
Sur des motifs variés : le nombre de frites dans l’assiette ou de rondelles de saucisson sec le dimanche (le « saucisson mouillé », ou « à l’ail », élevait beaucoup moins de contestation), le rôle d’enfant de choeur à l’église, la délimitation de l’espace camériste de l’un et de l’autre, et, caché derrière tout cela, l’amour maternel accordé à l’un et à l’autre mais dont chacun d’entre eux revendiquait une part plus grosse.
Bref, à force de vous aboyer dessus, vous finissez par ne produire qu’un seul bruit, qui finit par être passablement désagréable, savez-vous ?
Allez, un bon mouvement, parlez d’autre chose. Hamlet… Oh, nous connaissons Hamlet,ses talents et ses failles, ses faiblesses et ses sournoiseries? , et donc nous savons que l’important est de l’empêcher de vouloir être, aussi, Ophélie.
Et nous connaissons aussi (comment y échapper ?)la robustesse de Pablo l’hidalgo.
Donc, si nous en appelons d’une part, à la douceur à peine enfouie de l’un, et au sens de l’honneur collectif de l’autre, nous pourrions peut-être, finalement, passer à autre chose ?
d’autant que les enjeux sont moins importants, à mon sens, ici qu’ils n’étaient entre Màc et Alba : point de position d’après (la shoah) ici, point de mémoire. Juste une solide et revendiquée aversion mutuelle…
Avec cependant, à mes yeux toujours, un avantage pour Pablo75, que personne n’a jamais soupçonné d’être un troll, lui…
Bon, bref, pitié, là, tous les deux. Lâchez-vous, pour nous lâcher enfin !
Mais qui sait qui est Phillip Larkin ? maintenant, j’en sais plus et un plus intéressant. Voir et lire
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2015-04-0231-006
Hamlet, cessez de tenter l’autre joue. De plus vous le faites uniquement parce que c’est du pipeau, je doute que vous soyez si chercheur de noises en réalité. Deux catcheurs , Pablo hamlet. Deux méchants qui en veulent et vont vous en montrer.
Il faut saluer l’exploit : ne pas être soupçonné d’être un troll par quelqu’un qui en voit partout …
Gisèle : comment avez-vous fait pour voir le lien que j’avais déposé ? Je suis pourtant le chevalier inexistant !
Je vais me mettre à douter, là.
Si vous n’êtes pas contente, Bérénice, on ne vous force pas à rester. Pour ce que vos co tributions apportent à la littérature…
Ce soir j’ai mangé du lieu.
Merci Jorge Rodríguez pour votre réponse sur Borges et Musil. Là dessus s’est greffé Proust. Et j’imagine que pour Céline, c’est pire !
« Pablo75 dit: 28 juin 2019 à 20 h 33 min
Quel est ton problème? Raconte-nous… Qu’un génie comme toi habite un sous-sol comme celui du personnage de Dostoïevski et est au RSA? Tu es chômeur, syndicaliste mal payé, majordome chez un milliardaire? Dis-nous… »
@Clopine : cela ne vous choque pas ce mépris pour
– les pauvres
– les chômeurs
– les syndicalistes
– ceux qui vivent au rsa
ça ne vous choque pas clopine ?
n fait je sais la réponse, comme vous êtes une grande proustienne, afficher un mépris pour les pauvres vous êtes habituée.
voilà ce qu’est un monde proustien : non seulement un monde où l’on peut afficher son péris pour les pauvres, mais en plus on le faire en toute tranquillité.
Vous êtes d’une mauvaise foi, Hamlet, qui frise, à ce point, l’oeuvre d’art.
Au Pétomane de la Pensée
Tu crois, Gros Connard, que tu trompes quelqu’un ici en essayant de transformer le mépris que j’ai pour toi en mépris pour les pauvres? Ça ne marche pas, mon Gros Crétin. La ficelle est trop grosse, aussi grosse que ta Connerie de miura « toreado » comme il se doit.
@ Clopine
« Vous êtes d’une mauvaise foi, Hamlet, qui frise, à ce point, l’oeuvre d’art. »
Ce n’est pas de la mauvaise foi, c’est de la naïveté d’ado au QI de limace. Ce Crétin croit que personne ici sait lire. Il nous prend tous pour des imbéciles. Alors que chacun de ses messages ici contient plusieurs Perles de Pétomane.
« Clopine dit: 28 juin 2019 à 22 h 43 min
Vous êtes d’une mauvaise foi, Hamlet, qui frise, à ce point, l’oeuvre d’art. »
j’ai peut-être pas de défaut, mais s’il y en a que j’ai pas c’est ne pas savoir lire.
je sais lire Clopine, je crois que c’est loin d’être le cas de tous sur ce blog, n’est-ce pas Clopine ?
et comme vous ne savez pas lire je vous le remets :
« Quel est ton problème? Raconte-nous… Qu’un génie comme toi habite un sous-sol comme celui du personnage de Dostoïevski et est au RSA? Tu es chômeur, syndicaliste mal payé, majordome chez un milliardaire? Dis-nous… »
si quelqu’un arrive à m’expliquer que les mots « chômeur », « syndicaliste » et « pauvre » ne sont pas utilisés comme des insultes qu’il me l’explique.
et je ne vois où il y aurait de la « mauvaise foi ».
où alors si vous trouvez normal d’insulter une personne en traitant de pauvre je crois que tous ces livres que vous avez lus n’ont décidément servis à rien, mais ça on le savait déjà.
j’ai peut-être pas de défaut, mais s’il y en a que j’ai pas c’est ne pas savoir lire.
(Le Pétomane de la Pensée)
Il est bourré, le mec…
(On le comprend, il a eu un après-midi « mouvementé » !!).
@clopine
Et si Pablo était Norvegien ? Peut-être s’appelle-t-il Pilbruk selon l’état civil, joue au hockey et construit des chalets dans les fjords entre deux sessions de coupage de bois. Bon ça collerait moins avec la pression sur le pubis qui donnait envie de traverser les Pyrénées, mais n’en parlons pas trop sinon Delaporte le vieux sénile libidineux qui lit ses fantasmes au lieu de ce qui est écrit va croire que j’aime le fist-fucking et que je suis une pute.
C’est mignon cette histoire de frangin. Un ex assez éloigné était comme cela avec son petit frère plus grand que lui. Ils se battaient pour de la viande à…25 ans. Finalement, peu de différence vis-à-vis de mon ancien chat Babounet qui éclatait régulièrement la tronche de ses frères quand il était chaton.
Au Pétomane de la Pensée
« si quelqu’un arrive à m’expliquer que les mots « chômeur », « syndicaliste » et « pauvre » ne sont pas utilisés comme des insultes qu’il me l’explique. »
Tu es tellement Con qu’il faut tout t’expliquer, comme à un enfant de 4 ans. Personne qui est « au RSA », « chômeur » et « syndicaliste mal payé » sont là des synonymes de gens qui n’ont pas ou peu d’argent, cet argent qui tu aimes tant, que tu désires tant, qui te rend si dingue.
J’aurais pu écrire, « Quel est ton problème? Raconte-nous… Qu’un génie comme toi habite un sous-sol comme celui du personnage de Dostoïevski et est pauvre? Dis-nous… »
Où est le mépris pour les pauvres, Grand Obsédé par le Fric?
@ Ed
« Et si Pablo était Norvégien ? »
Si j’étais Norvégien, je serais déjà mort avec cette canicule !
(Tes chats la supportent bien?)
@Et si Pablo était Norvégien ?
Ses considérations demeureraient aussi profondes que celles d’hamlet ont l’épaisseur d’une tortilla ?
Roh mais ces histoires des nordistes qui supporteraient mal la chaleur et les Européens du sud qui la vivent bien, vous savez…En 2016, j’ai vécu quelques jours de canicule à Barcelone et c’était horrible. Des gens au visage épuisé, des ambulances à tous les coins de rue, etc etc.
Nan mes chats sont au bout du rouleau. Ils détestent leurs poils j’imagine. Et le(s) vôtre(s) ?
L’une des deux (la petomane, pas de la pensée !), dort sous le lit.
Barcelone c’est le Nord de l’Espagne. Moi qui suis aussi du Nord, je la supporte très mal. Ceux qui supportent mieux la chaleur c’est les Andalous.
Mes chats se cachent dans la salle de bain, l’endroit le plus frais de l’appartement. Ils perdent beaucoup de poils (il faut les brosser plusieurs fois par jour avec cette chaleur). Le mâle se traîne et bouge le moins possible. La chatte, plus nerveuse et très joueuse, veut toujours jouer malgré la canicule.
Cette semaine ma fille a eu plusieurs chats parachutiste dans sa clinique, heureusement pas trop graves. Dès que la chaleur arrive, les accidents se multiplient.
Quant à votre chatte pétomane, vous n’avez pas demandé à votre véto pourquoi elle pète? Moi qui ai eu plusieurs chats, et connu beaucoup d’autres chez des amis ou dans la famille, j’ai jamais entendu un chat péter. Je demanderai à ma fille d’où cela peut venir.
X vers 19h ce vendredi. Facile, voyons. Le registre des insultes manquait de créativité, aucun renouvellement en vue; les questions concernant LA thèse étaient oiseuses,alors, j’ai choisi la voie Royale de l’Inconnu, totalement inconnu de moi.Vraie découverte, non seulement il fut un Grand comme savent l’être les Anglais, mais encore il fut écrivain, poëte, qui plus est(il m’a suffi de suivre les fils).J’ai jadis habité place Lucien Herr…
Rien ne nous oblige à assister à des corridas de pacotille;et, grâce à vous ce n’est pas fini…grâce à vous, je me suis culturifiée,j’ai suivi le filon, quel filon,à explorer.
Mon pseudo est ringard, j’aime la danse, dans tous ses états; J.Y. Tadié ne m’excite plus vraiment -sauf le livre qu’il a écrit avec son frère. La voie que vous suggériez était royale,ce fut la bonne! Merci et bonne nuit dans la fraîcheur si possible.
Sarko déjà en signature : l’appât du gain sans doute. Comme pour un San-Antonio, l’humour en moins, le style en moins, la jeunesse éternelle en moins, le sex-appeal en moins, et l’escroquerie en plus, car il va de soi que celui qui signe, ici, est un repris de justesse potentiel, qui va passer bientôt en correctionnel et risque la taule et une très grosse amende en euros, malgré des avocats qui lui ont coûté la peau des fesses en euros, mais qui n’ont pas pu faire l’impossible. On est en démocratie, merde ! :
« La file d’attente s’étire sur des dizaines de mètres, au-delà des longs stores étirés devant la librairie Lamartine, dans le XVIe arrondissement de Paris. Un rassemblement inhabituel, réservé aux grands rendez-vous. «Qu’est-ce qui se passe?», demande une touriste de passage, intriguée. «C’est Nicolas Sarkozy, l’ancien président, qui signe son livre», lui répond une femme. À ses pieds, dans un sac, le Graal que tout le monde se doit de posséder en cet après-midi caniculaire. Passions, le dernier ouvrage de l’ancien président de la République, est paru la veille, aux éditions de l’Observatoire. »
J’aurais pu prendre comme surnom « Hannibal », mais m’aurait-on mieux compris ? « Hannibal Delaporte », c’est pas mal. Mais je ne suis pas un cannibale ! C’est vrai que c’est un joli nom pour un grand catholique, que j’aurais pu arborer fièrement. Ce sera pour une autre vie.
La série du Silence des agneaux avec comme héros principal Hannibal Lecter était plutôt amusante. Il en a fait au moins deux, sinon trois volumes, Thomas Harris, avec ce héros qui était un grand gastronome et lisait assidûment le dictionnaire de la gastronomie de Dumas. Dans lequel on ne mange pas de chair humaine ! La grande trouvaille, c’est le cannibalisme d’Hannibal. On y croit. C’est plausible. Personnellement, je m’interdirais une telle expérience culinaire, qui n’est pas morale. On peut rêver. Un avion s’était écrasé dans un recoin d’une montagne perdue : les survivants avaient mangé la chair des passagers décédés pour survivre. C’était dans les années 70, cette anecdote correspond bien à ces années putrides. Il y a aussi une nouvelle de Topor où un mec perdu dans la montagne, et dont le pied gèle, le mange « en suisse ». Toute la finesse de la nouvelle tient dans ce « en suisse », car Topor ne manquait pas d’humour noir. Topor, vous nous manquez !
Topor, qui était très fleur bleue en réalité, se lamentait de la réputation qu’on lui faisait. Il racontait : « L’autre jour, un ami m’a dit : j’ai vu un rat mort dans le caniveau, j’ai pensé à toi ! » Pauvre et irremplaçable Topor. Un artiste complet. Jacuzzi, vous ne l’avez certainement pas interviewé pour le Gai pied : Topor était hétéro !
Topor avait joué comme acteur dans des films notables, en général des personnages de fous. Il n’a jamais pu être le jeune premier qu’il revendiquait dans le secret de son âme. C’était absolument un romantique, mais perdu dans la triste réalité du monde.
Aneta Bassa ne le sait pas et.ne s’en doute pas de la complexité des personnages sauf si elle a compris quelque chose de ce qui se joue.
Monica Jones, qui s’était installée chez Larkin quelques années avant sa mort, brûlera tous les journaux intimes du poète.
Attitude irresponsable.
Qu’est ce qu’un chat parachutiste ?
Bizarre pck je saisis le doute qui vous assaille ; une des manières de le faire cesser serait de rencontrer P. Assouline. Cela et lire la thèse de Bassa.
Vous, sans doute, savez-vous qui vous êtes.
Je vous souhaite une bonne journée.
Ai lu la vie de Larkin. Autour de lui, de par sa personnalité, il a créé un environnement chaleureux.
« … Il doit avoir l’impression de régresser en nous lisant. »
D’un côté, jamais oublier que « tout est un seul processus », et que donc, aux fins de la création — et de sa perception —, « un poulet rôti vaut Dante ».
D’un autre côté, toute expression contient une information, on peut donc prêter attention à un spécialiste de la météo ; à une passionée de shopping ; aux commérage du gars qui n’a pas vu la marquise sortir à 5 heures et fantasme ; on peut même prêter attention aux radoteurs qui font du surplace ; et ainsi de suite, et en tirer des informations utiles.
***
« Franchement ces deux-là valent bien mieux que nous et surtout, ils ont l’air psychologiquement sains. »
Nous ?! Puisque il ne semble pas un nous de modestie, vous devriez limiter votre jugement à vous-même et employer la première personne du singulier plutôt que la première du pluriel — cela, évidemment, s’il ne s’agit pas d’un pluralis majestatis et vous auriez oublié que dans ce cas le N est majuscule.
D, ma contribution au blog est frêle, n’est-ce pas, pourquoi toujours vouloir l’utile et l’agréable, la passionnant, l’intéressant? Je me revendique de l’inutile mais toutefois j’abandonne le désagréable à d’autres qui s’en feront un plaisir, sadique, pugnace ou opiniâtre,malfaisant et cependant inherent à leur personnalité. Les conflits, les heurts, les sales ambiances sont assez frequents et pénibles dans la réalité pour faire naitre l’envie d’y échapper dans ce non lieu qu’est la rdl. J’ai (* en aparté) recherché les livres signés de Pablo puisque je connais son vrai nom et j’en ai découvert deux qui à ce jour sont indisponibles, edition point. Deux livres sont ils suffisants de toutes façons pour relater l’immensité des savoirs évoqués et à l’origine de toutes ces tensions, noms d’oiseaux? Comme si l’essence du fonctionnement humain devait avoir pour but de s’entretuer symboliquement, vrai! Nous ne disposons pas experiences historiques pour comprendre que cela commence ainsi, penser, dire ou écrire, faire, agir, convaincre.
PS je veux bien revêtir les habits de l’idiot du village qui me vont comme une paire de gants, taille 7. De plus en période de soldes je laisserai mon identité feminine en choisir de nouveaux, pas chers et qui ne me rapporteront que l’ire de la communauté .
@ D 22h21, contribution, hormis quelques elements de langage, rarement, je revendique aussi ce qui figure sous le pseudo Bérénice, je ne suis pas une station de radio bien que surement de façon habituelle j’aie l’air d’une potiche hébergeant une plante commune.
Le député LR Guillaume Larrivé s’est déclaré hier candidat à la présidence de son et de mon parti. On ne nous parlait que de François Jacob. Or, suivant Guillaume Larrivé depuis pas mal de temps (discours,interventions, entretiens…), je lui avais trouvé tant de qualités que je lui avais envoyé plusieurs messages , du genre :
« Quand allez-vous vous déclarer candidat à la présidence de LR ?. Il m’avait répondu. Il vient de faire mieux : il entre en lice.
J’invite ceux d’ici qui ne sont ni socialistes, ni macronistes, ni d’extrême droite à trouver des vidéos et des infos sur lui : ils seront agréablement surpris.
Après le Grand Roman Américain, The Great American Cheese War :
1 – un non lieu… certes, mais très fréquenté et bien mal famé (cpr – marc augé).
2 – il n’aurait écrit que deux livres ?… et mis au pilon depuis longtemps, tu m’étonnes. On se demande comment on peut encore se pâmer devant pareil norvégien espagnol granuleux.
3 – bienvenue à rodriguez, gisèle et alan b. Ne soyez pas apeurés par L’arrivée de guillaume annoncée par son fan club, un charoulet bien à plaindre depuis la candidature du gros comice agricole au PR.
4 – depuis la disparition de l’indispensable j-m boug. (qui eut le tort de s’essayer au gin tonic, plus personne ne commente les autres). Il faut subir les assauts perpétuels d’un demi pianiste (57), l’autre relais ayant fini par décamper un brin pour prendre un peu de repos.
5 – Les vrais erdéliens (proustiens, gracquiens ou autres) du canal historique manquent (et même Mme Bassa n’y retrouve plus ses repères).
6 – C’est comme une langueur moisie de fin juin qui se serait installée dans le compost putride.
» J’ai (* en aparté) recherché les livres signés de Pablo puisque je connais son vrai nom et j’en ai découvert deux qui à ce jour sont indisponibles, edition point. »
Des titres! C’est bientôt le mois d’aouter…;)
« … canal historique… »
Ça faisait un bail que je ne tombais sur cette expression.
Delaporte, le « truc » que donne le Dr Lecter – fin gourmet qui bouffait le foie de ses victimes, accomodė de fèves- à Clarice pour réussir un bouillon plein de couleur et saveur est de choisir un corbeau gavé en automne, de baies de genevrier.
les prescriptions , plus que des recettes, de Dumas père sont savoureuses:
« Bouillon de perdrix.
Bouillon excellent et chaleureux qui se peut faire avec de bonnes perdrix bouillies lentement pendant trois ou quatre heures dans deux litres d’eau avec un peu de veau pour en adoucir la saveur ; on lui adjoint alors des légumes préparés, puis on le fait passer au tamis et l’on trempe la soupe.
Bouillon de coq.
Pour faire un bouillon de coq, il faut d’abord prendre un coq jeune encore, le faire cuire lentement dans très peu d’eau avec la moitié d’une poule, deux oignons piqués, deux clous de girofle et le laisser sur le feu huit ou dix heures jusqu’à ce que la chair commence à se détacher elle-même des os. On achève alors d’en séparer cette chair, on la met dans un mortier, on en exprime tout le jus au tamis, et l’on en boit un verre chaque heure.
Ce bouillon est restaurant, mais il a le défaut d’échauffer le sang.
Tout cela, vous le voyez, est de la cuisine de pharmacien, plutôt que de la cuisine de cuisinier. »
http://www.dumaspere.com/pages/bibliotheque/chapitrecuisine.php?lid=c1&cid=216
Entre les chattes pétomanes de Ed et les pensées tonitruantes d’hamlet, la RDL se transforme doucement mais sûrement en RDA (A comme aérophagie) !
Le cannibalisme auquel ont dû recourir « les survivants » titre éponyme de ce recit de P.P. Read, est certes ce qui marque les esprits; pour l’avoir lu adolescente, dans une édition avec photos, cette réorganisation du groupe bien déterminé à s’en sortir , ce que j’en retiens, vaut beaucoup d’études socio. Aucun des survivants n’a souhaité en faire une histoire, sauf l’un des deux du groupe parti chercher des secours, et bien des années plus tard.
Gisèle, pourriez-vous m’en dire un peu plus sur le livre « écrit avec son frère » de JY Tadié ? Merci d’avance
Présentation du bouquin des frères Tadié
« C’est la mémoire qui fait l’homme. Il commence sa vie comme un enfant freudien : frappé en apparence d’amnésie, il a refoulé dans l’inconscient toutes ses blessures. Il grandit comme un jeune bergsonien : sa mémoire sert à l’action, elle est toute pratique et tournée vers l’avenir. Baudelairien, il retrouve le passé dans un parfum, une musique, dans la correspondance entre ses cinq sens. Avançant en âge, voici que, devenu proustien, des extases de mémoire involontaire lui font revivre le passé, peut-être même échapper au temps. Bientôt il vieillit comme Chateaubriand, ses souvenirs ne le consolent plus. Sophocle lui avait montré le chemin d’Oedipe à Colone, celui de la sérénité après un passé chargé, sanglant. Peut-être s’est-il égaré sur la lande où le roi Lear clame sa démence à tous les vents, là où il n’y a plus de mémoire pour personne. C’est donc à la vie du souvenir, à sa nature, à son histoire physique et mentale qu’est consacré cet essai, qui s’appuie à la fois sur les travaux scientifiques les plus récents et sur les résultats de l’analyse littéraire au fil des siècles. Les progrès des neurosciences permettent en effet de donner un support neuroanatomique aux descriptions littéraires d’Homère, de Lamartine ou de Proust. Ce que la science découvre ou vérifie aujourd’hui, le génie littéraire l’avait souvent pressenti et décrit de façon artistique. »
3J si vous vous ennuyez vous pouvez tjrs réécouter l’émission de Finky, une redif de celle avec Lançon et Compagnon, vous allez aimer on y parle de Proust.
J’ai beau avoir déjà entendu cette émission radio ça m’a fait encore sourire d’entendre Lançon dire que cette tragédie lui avait donné l’occasion de découvrir que les infirmières faisaient un travail remarquable. Ce qui signifie que jusque là il ne savait pas, ou du moins dans le monde qu’il fréquentait ce n’était pas un fait connu, c’est à mourir de rire.
Je ne sais pas si l’usage actuel de la culture a enfoncé le clou sur l’effacement de toute conscience politique chez les individus, ou bien si c’est l’inverse, vous avez une idée 3J?
Il faudrait faire comme le Clopinou de Clopine, sa mère a dû tellement le gonfler avec Proust qu’il lui a donné à lire Bourdieu pour calmer sa joie, espérons que la génération du Clopinou retrouvera cette conscience politique.
Vous en pensez quoi 3J? c’est marrant non ? je veux dire notre monde ? où des personnes qui vendent leurs idées traitent de « pauvre » en justifiant cette insulte par le fait qu’ils sont obsédés par l’argent ?
vous imaginez la scène ? la prochaine fois que croisez un pauvre dites-lui que c’est mal venu d’être obsédé par l’argent…
c’est à mourir de rire, mais en même temps c’est tellement symptomatique de notre époque, c’est ce que font et disent les capitalistes : qu’est-ce qu’ils nous gonflent ces pauvres avec leur obsession de l’argent. Et tout le monde marche.
3J selon vous comment cela évoluera-t-il ? pour moi je pense que ce proustisme ambiant finira par nous péter à la figure.
@ ce que j’en retiens, vaut beaucoup d’études socio
… Apparemment, les « études socio » vous soucient grave, MS. Passez vous-en et soyez consolée, juste et veuve. Avons nous-même échappé à l’aventure du cannibalisme sans l’avoir jamais racontée à personne, dans la cordillère des Andes. Un doigt me manque depuis, mais j’ai su m’en tirer à temps. Pas de quoi faire son herzogue.
On n’en reste pas moins reconnaissant à des outils d’objectivation du réel, très utiles de certaines sociologies. Voyez…
Prescription.
Voilà, c’est fini.
Terminé ce scandale sanitaire, qui faisaient de petits granulés de sucre, un remède pour quelques jobards, payés par tout le monde . Il était temps. En attendant le déremboursement des consultations medicales, de psychanalyse.
Homéopathie : « Pourquoi rembourserait-on une pratique magique ? »
Terminé ce scandale sanitaire, qui faisAIT de petits granulés de sucre, un remède pour quelques jobards, payés par tout le monde .
Janssen J-J dit: 29 juin 2019 à 10 h 38 min
Adresse-toi à elle et veuve, qui est susceptible de passer le we devant un écran en ta compagnie.
moi,je préfère « Maman » de Louise Bourgeois
https://laregledujeu.org/files/2019/05/araignee-de-louise-bourgois-840×630.jpg
hamlet, je crois surtout que vous avez besoin d’un interlocuteur compréhensif, car je sais ce que c’est que de devoir tout le temps se parler à soi même et, en réalité, de se faire les questions et les réponses. Il se trouve que parfois, on tombe sur un mec qui va se prêter au jeu, mais certainement pas pour entrer dans votre quête de dialogue. D’où rapidement la surenchère dans les insultes mutuelles, ce qui pour vous, me parait valoir mieux que rien du tout.
Ne comptez pas sur moi pour vous rendre le même service et lasser… les erdéliens. Ce n’est pas le lieu de refaire le monde.
Sur Proust, en effet, je le découvre au seuil de ma vieillerie, et avant de pouvoir en dire quelque chose, il me faudra beaucoup de temps et de patience… L’exaspération est déjà là… à l’aube de l’incursion dans les jeunes filles en fleurs… Mais je suis un entêtu et quand j’ai décidé de m’attaquer à un auteur, je ne le lâche plus, même s’il m’ennuie à périr. Car je veux en savoir quelque chose par moi-même. Je sais, c’est complètement idiot, mais on ne se refait pas. Et d’ailleurs, il ne sera pas sûr que j’aurais grand chose à en dire d’intelligent, quand j’aurai fini la recherche, ce qu’à dieu ne plaise, vu que ce n’est pas mon métier. Quant à la glose autour de proust, je la respecte décidément, mais elle n’est pas pour moi. Méthodologiquement, je ne vois pas comment l’aborder (Tadié, etc), sans avoir lu les bouquins de Proust. En revanche, je prends plaisir à lire simultanément l’opus de Laget sur l’histoire du goncourt.
Vous avez bien senti que « politiquement » (voir philosophiquement), je me sens plus proche de vous que de votre contradicteur hispanico-norvégien qui ne srea toujours qu’un petit con sans intérêt. Ce qui m’étonne, c’est que vous puissiez lui faire le moindre crédit icite, au vu de ses étalages creux et de sa grande gueule.
En dehors d’amuser la galerie, c’est votre pb comme dirait jzm, chacun sa merde. Avec vous non plus, je ne veux pas jouer à la pablita. Mais je le redis, croyuez bien que je vous apprécie, je me sens très proche de pas mal de vos errements, même si je ne comprends pas beaucoup d’entre eux. Et quand je ne comprends pas, je ne cherche pas trop à savoir. La complexité des internautes que l’on apprécie demande à être déchiffrée en face à face avec eux, pas sur les réseaux sociaux. Or, vous avez raison de dire qu’ici, nous n’existons pas réellement.
Je vous souhaite belle journée et de vous sentir moins tourmenté et indigné par l’état du monde, même s’il faut en rester le colibri.
C’est toujours amusant d’avoir des nouvelles de nos cousins québécois.
Dans « La Femme de mon frère » le premier film de Monia Chokri, avec la détonnante Anne-Elisabeth Bossé, il faudrait plutôt parler de nos cousines.
Un peut vexant néanmoins les sous-titres en version française, alors que tous les comédiens sont parfaitement compréhensibles !
Une comédie bon enfant autour de la génération des 35 ans, ni trop jeunes pour entreprendre ni trop vieux pour désespérer, qui devrait parler à Ed ?
Généralement des surdiplomés, qui doivent galérer dur pour trouver un emploi correct et toucher un salaire convenable et, plus simplement, rencontrer l’âme-frère ou soeur !
Certes, des préoccupations basiques, dans un univers convulsif, qui puisent toute leurs saveurs dans le jeu des comédiens, une mise en scène dynamique, et l’exotisme d’une certaine parlure à forts relents de vieux français…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583907&cfilm=273177.html
La sociologie du prestigieux blog à passou tient plus de « sa majesté des mouches » que des escalades à doigts coupés de Herzog qui amputa aussi l’ascension de sa fille. y voir ici, sans doute, le tropisme proustien du landerneau dont la pérennité s’essoufflera autant que l’écrivain.
DHH l’a noté, n’avoir pas connu les arcanes de ce blog, empêchera Madame Bassa d’en dévoiler les premiers ressorts, ceux que furent par exemple les pseudomisés TKT et Waldmann Roth; Montaigneàcheval débarqué plus tard a heureusement échauffé sa monture pour brûler le terrain perdu. car le temps en blog littéraire est essentiel, moins la durée que celui à répartir, Madame Bassa a dû en tenir compte, espérons-le.
Première entre tous à remonter dans ses mails d’une traite, la Sévigné disait bien « je suis loin d’abonder en mon sens »
@ MS, c’était une allusion à un vers de je sais plus qui qui me trainait (vigny, mallarmé ?), le veuf, l’inconsolé que je mélange aujourd’hui toujours au vierge et au vivace… Et c’était pour vous rendre hommage, je ne parlais pas à la veuve noire, voyons ! Décidément… nous ne nous comprendrons jamais.
NB/ Et je n’aime pas quand vous me tutoyez en public, voyez, on nous croit familiers (sur le darkweb). Et c’est faux, qu’on le sache !
Tiens, le Pétomane s’est réveillé avec la gueule de bois pour la raclée qu’il a reçue hier et qui apparemment ne lui a pas suffit. Il continue de mentir, de manipuler, de déformer les vérités qu’on lui jette à la figure.
Il nous dit maintenant que je l’appelle « pauvre » parce qu’il est obsédé par l’argent.
D’ailleurs il est tellement obsédé par l’argent que pour lui « pauvre » est une insulte. C’est dire à quel point le manque d’argent le rend fou.
Or, je n’ai rien affirmé, je lui ai posé UNE QUESTION. La QUESTION de pourquoi l’argent l’obsède tant. Et le centre de la QUESTION n’est pas qu’il puisse être pauvre, ce qui est le lot de millions de gens et n’a rien d’insultant pour eux (à moins que maintenant les faits insultent les gens, que constater une injustice soit insulter ses victimes). Le centre de la QUESTION est: l’argent t’obsède tant parce que tu crois que ton génie mérite mieux? Autrement dit: ton obsession de l’argent est le symptôme de ta mégalomanie de raté? (« Quel est ton problème? Raconte-nous… QU’UN GENIE COMME TOI habite un sous-sol comme celui du personnage de Dostoïevski et soit au RSA? Tu es chômeur, syndicaliste mal payé, majordome chez un milliardaire? Dis-nous… »).
Mais à ça il ne peut pas répondre, parce qu’au fond de lui il sait très bien que c’est un Raté Définitif, un Pétomane de la Pensée, un Minable Troll de Blog.
Un Complexé Pathologique qui cherche ici le conflit pour essayer de se prouver à soi-même qu’il vaut mieux que ce qu’il est en faisant le Gros Beau Ridicule ou le Petit Caïd Minable.
Rappelons-nous:
« Pablo ton problème c’est moi que je ne suis pas Paul Edel, moi ta vie ici je vais te la pourrir !!! »
(hamlet dit: 3 octobre 2018 à 23 h 09 min)
je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais
continuer de te pourrir la vie.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)
tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie et après
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)
@ la Sévigné disait bien « je suis loin d’abonder en mon sens »
Si la Sévigné l’a dit, alh’ors, inclinons-nous, nous n’avons plus rien à rajouter (j’ai mal à votre poitrine, ma fille)…
Gérad de Nerval
El Desdichado
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé,
Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau,
Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?…
Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène…
Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
Hamlet dit: 29 juin 2019 à 10 h 36 min
3J si vous vous ennuyez vous pouvez tjrs réécouter l’émission de Finky, une redif de celle avec Lançon et Compagnon, vous allez aimer on y parle de Proust.
J’ai beau avoir déjà entendu cette émission radio ça m’a fait encore sourire d’entendre Lançon dire que cette tragédie lui avait donné l’occasion de découvrir que les infirmières faisaient un travail remarquable. Ce qui signifie que jusque là il ne savait pas, ou du moins dans le monde qu’il fréquentait ce n’était pas un fait connu, c’est à mourir de rire.
vous imaginez la scène ? la prochaine fois que croisez un pauvre dites-lui que c’est mal venu d’être obsédé par l’argent…
c’est à mourir de rire, mais en même temps c’est tellement symptomatique de notre époque, c’est ce que font et disent les capitalistes : qu’est-ce qu’ils nous gonflent ces pauvres avec leur obsession de l’argent. Et tout le monde marche.
Sur vos deux remarques, ai noté cela avec lz métier d’institutrice.
Un ayant ses enfants à l’école maternelle a tracé un portrait élégiaque des compétences de ces
professionnelles.
Avant, il ne le savait pas.
L’on dit le cordonnier le plus mal chaussé.
Le même et l’argent :
« mais, ds notre famille, nous n’avons jamais eu de pb. d’argent ?
Suite à la confirmation.
Mais alors pkoi trucmuche parle tout le temps d’argent ?
Trucmuche comme les blés, alors que l’impétrant encaisse encaisse encaisse. Et ne parle jamais d’argent. Jamais. Jamais. Se méfier. Ce sont les riches qui ne parlent jamais d’argent.
Ne sais s’il y a un lien entre la méconnaissance de métiers de base et la relation à l’argent.
Ne meurs pas de rire. Du tout. De chaud, pas loin.
Bon shabbat.
3J disons que ces crêpages de chignon m’amusent et me divertissent, c’est tellement drôle de tomber sur un crétin, cela dit j’ai bien pris conscience qu’il ne faut pas trop se divertir au dépens des autres rdliens, je ne m’étais pas trop aperçu que ça les gonflait, en plus le fait de gonfler les autres ne m’a jamais dérangé plus que ça, mais sur ce coup je reconnais ma faute.
Drôle, rentrant du marché, j’ai fait le chemin moi aussi avec le ténébreux, le veuf, l’inconsolé.
précision : je veux dire sur un crétin de ce calibre, bien sûr.
merci, jzmn… nerval gérard de, ad’dhonc.
(à la Tour abolie) Quid de « aboli bibelot d’inanité sonore »…? A l’école primaire, on nous parlait d’allitérations. Voyez, j’ai encore quelques restes de littératures…
Pablo, dans le lien offert par PA , Albert Thibaudet :
Ces trois critiques, je les appellerai brièvement la critique des honnêtes gens, la critique des professionnels et la critique des artistes. La critique des honnêtes gens, ou critique spontanée, est faite par le public lui-même, ou plutôt par la partie éclairée du public et par ses interprètes immédiats. La critique des professionnels est faite par des spécialistes, dont le métier est de lire des livres, de tirer de ces livres une certaine doctrine commune, d’établir entre les livres de tous les temps et de tous les lieux une espèce de société. La critique des artistes est faite par les écrivains eux-mêmes, lorsqu’ils réfléchissent sur leur art, considèrent dans l’atelier même ces œuvres que la critique des honnêtes gens voit dans les salons (aussi bien dans les salons annuels où elles sont exposées et passent, que dans les salons particuliers où elles meublent, restent, animent) et que la critique professionnelle examine, discute, même restaure, dans les musées. Il faut, bien entendu, les considérer toutes trois comme des directions et non comme des cadres fixes ; trois tendances vivantes et non trois compartiments. Il est rare que l’une des trois reconnaisse le droit des deux autres à une existence indépendante. À chacune il ne suffit pas d’être quelque chose, mais elle se veut le tout, le plein et le vif de la critique. Comme ces disputes sont la vie même et la santé de toutes trois, ne les regrettons pas, ne les empêchons pas. En ces matières littéraires me sera-t-il permis de me tenir au-dessus de la mêlée, d’étudier la bataille à la manière désintéressée de Jomini, même de dessiner, en un crayon timide, pour chacun des trois partis, la ligne en deçà de laquelle il excelle et au-delà de laquelle il usurpe ou déraille ? Ce ne sera pas du néronisme. Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle ! Mais rien ici ne brûle ; quelque chose au contraire se construit. Trois équipes de maçons sont au travail et s’interpellent du haut de leurs échafaudages. Qu’il ne nous soit pas interdit de nous promener dans le chantier avec des paroles conciliantes, »
http://obvil.sorbonne-universite.site/corpus/critique/thibaudet_physiologie/
« Pablo75 dit: 29 juin 2019 à 11 h 14 min »,
Il me semble que vous insultiez Jeeves !.
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