de Pierre Assouline

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La République des livres
Prescrire, dit-elle…

Prescrire, dit-elle…

Pour une fois qu’on parle de nous, on ne va pas se gêner ! « Nous », c’est cet informelle société de lecteurs qui consulte régulièrement des blogs et des sites littéraires et, de fait, constitue une improbable communauté. Que cet agrégat aux contours invisibles fasse l’objet d’une thèse universitaire m’a toujours paru aussi loufoque qu’excitant. L’universitaire polonaise Aneta Bassa ne s’est pas découragée pour autant : elle s’est immergée depuis des années dans les plis et replis de la Toile littéraire française, ce qui vaut déjà un coup de chapeau dès lors que l’on prend la mesure de l’épreuve subie. Elle en a donc tiré une thèse de doctorat en littérature française  sur « Les mutations de la critique littéraire en France à l’ère du numérique : sites et blogs littéraires, nouvelles formes de prescription et de débat ».

La soutenance, sous la double tutelle de la Sorbonne (Littératures française et comparée) et de l’Université de Varsovie (Institut d’études romanes), s’est déroulée le 12 juin dernier à la Maison de la recherche à Paris. Envoyé spécial permanent de la « République des livres » sur le front de la nouveauté, je ne pouvais décemment manquer ce rendez-vous avec nous-mêmes. Quatre heures passionnantes, instructives, édifiantes à analyser une quinzaine de blogs d’écrivains (notamment Près, loin de Paul Edel, Stalker de Juan Ascensio, Confitures de culture de Pierre Jourde, Le Bateau livre de Frédéric Ferney, Lettres ouvertes de Raphaël Sorin, la République des livres…), des blogs de lecteurs (Sur la route de Jostein, Sandrine en promenade, Actu du noir, Livres et merveilles, Fin de partie, Clara et les mots, Dans la bibliothèque de Noukette…) des sites d’information littéraire (notamment Onlalu de Pascale Frey) et même, curieusement, des sites marchands (notamment Babelio). Puisque tout texte ne peut s’étudier en dehors de son support, comment se construit de la valeur littéraire sur le Web ?

De son propre aveu, « prescription » est le terme le plus récurrent de son enquête fondée sur des entretiens individuels et une observation du web littéraire- même s’il fleure bon le marketing médical, raison de plus pour l’arrimer à un imaginaire durassien. Il faut l’entendre comme une opinion exprimée sur la qualité d’un livre qui ne soit ni de l’auteur ni de l’éditeur, une opinion qui sélectionne et évalue. Or jusqu’à des temps récents, quel était le grand prescripteur, outre le libraire ? Le critique, dès lors que l’on ne balaie pas son honnêteté d’un revers de main et d’une formule à la Bourdieu (« La publicité et le critique sont autant de cas particuliers -du discours de célébration– séparés seulement par le degré de dissimulation de la fonction »). Au commencement était Albert Thibaudet. C’est lui qui dans Physiologie de la critique (éditions de la Nrf, 1930) a fixé les trois états de la chose : la critique des journalistes ; la critique des professeurs ; enfin la critique des écrivains. A cette « Triade de Thibaudet », ce qui ne manque pas d’allure, certains se demandent depuis l’émergence de l’interactivité en ligne, s’il ne conviendrait pas d’en ajouter une quatrième : la critique des lecteurs. Il y avait pensé dès 1930 en la définissant ainsi :

« Un libre faubourg, une banlieue, des maisons dans la forêt pour les formes de critique qui paraitront rentrer mal dans notre ville à trois quartiers »

 Bien vu, Albert ! et avec un sacré temps d’avance. On se prend alors à rêver à la connexion de tours d’voire entre elles. Dans les articles savants et les thèses sur la question, car ce champ commence à être déjà bien labouré (dès l’émergence du phénomène des blogs il y a près de vingt ans, les sociologues du Laboratoire de recherche de France télécom s’y sont penchés), on parle de volontiers de « lecteurs profanes » ou de « critique profane ». Pourquoi pas, même si cela sonne étrangement étant donné la polysémie du mot. Il n’en demeure pas moins que l’interactivité a contribué à construire un discours critique du Web en libérant leurs voix. Elles tirent leur force de leur caractère collectif. Une donnée nouvelle, suramplifiée par un medium à la portée mondialisée, dont Aneta Bassa résume ainsi les effets :

« Il en résulte des formes de sociabilités littéraires numériques, dont les membres, par leur activité critique, créent non seulement une nouvelle force de prescription sur le marché du livre, mais ils contribuent également à la fabrication d’un canon littéraire alternatif. Le changement le plus significatif se traduit notamment par ces manifestations collectives de la critique contemporaine. Nourries d’échanges de lecteurs passionnés et renforcées par des résultats d’agrégations de données, pouvant être ainsi considérées comme le fruit d’une alliance de la subjectivité individuelle et de l’objectivité produite par la machine, elles transforment fondamentalement le mode de fabrication du discours critique actuel. “

C’est là que cette thèse apporte le plus à l’intelligence du phénomène. Moins sur la typologie des blogueurs eux-mêmes, qui tirent le plus souvent leur légitimité intellectuelle ou critique d’une longue pratique née en dehors du numérique dans les medias traditionnels, que sur le nouveau statut critique des internautes, des lecteurs, des commentateurs (même s’ils ne se définissent pas comme critiques). On ne s’étonnera pas de découvrir dans la bibliographie la présence d’une prochaine étude de l’auteure sur « Le commentaire, élément clé de la critique du web ? » (tout est dans le point d’interrogation).

Non sans avoir auparavant classé l’objet de son enquête en journal extime collectif (La République des livres, Prés, loin…), magazine littéraire en ligne (Onlalu) et bibliothèque de partage social (Babelio), Aneta Bassa analyse la nature de la conversation en ligne sous les blogs littéraires, de l’échange à propos du sujet du jour à la digression généralisée. Etant donné la richesse et la densité de l’enquête, conçue sous l’influence revendiquée des travaux de la sociologue Nathalie Heinich sur l’identité de l’écrivain, on comprendra que nous nous focalisions sur ses commentaires du commentarium de la RDL. A ses yeux, il ne fait aucun doute que leurs auteurs constituent une communauté, que l’étude de leur activité dans l’ordre du savoir profane depuis bientôt quinze ans « ne manque guère d’images de fraternité et de convivialité » et qu’ils se retrouvent quotidiennement pour le bonheur partagé de la conversation. Comment la qualifier cette communauté ? « Un cercle littéraire » plutôt qu’un forum démocratique en dépit du nom de baptême du blog.

« L’existence d’un groupe important de contributeurs fidélisés, au statut extradiscursif connu, produit une certaine hiérarchisation des voix instaurée de manière quasi naturelle. Contrairement à nos attentes, les liens entre les membres de cette communauté ne se construisent pas sur leur rapport au livre ou à la lecture, ni même sur leurs affinités en termes de goûts littéraires, mais c’est la conversation en continu qui crée et scelle leur communauté, celle de la famille virtuelle de La République des livres. »

Le partage crée une sociabilité. Quand on ne s’y engueule pas, on y recommande des livres, on y plaide le génie d’un auteur. On vient autant pour s’exprimer que pour apprendre, connaître, découvrir. L’originalité vient de ce que la recommandation est collective dès lors qu’elle s’inscrit dans l’espace des commentaires, celui où la proximité relationnelle est la plus forte et, on peut en témoigner à la « République des livres »,  la plus… intense, disons. Car contrairement à une idée reçue, notamment par ceux qui n’y mettent jamais les pieds, ce lieu n’est pas exclusivement gouverné par le hors-sujet, la haine de l’Autre, la volonté d’exclusion, le règlement de compte, l’insinuation gratuite, le harcèlement permanent, la délation à tous les étages, bref la violence sous toutes ses formes (sauf physique, et pour cause). Ils y sévissent bien sûr, mais comme dans la vie, seulement un peu plus car l’expression y est désinhibée grâce au pseudonymat. Si je défends ce chaos d’idées et d’émotions, c’est parce qu’il contient aussi des pépites, des fusées, des pistes, des analyses ; les bons jours, elles sont plus nombreuses que l’universel bavardage où les jugements au parfum de remugles. Aneta Bassa distingue parmi eux ceux, qui se targuant d’être de gros lecteurs, ce qui suffirait à se construire une compétence critique, prétendent au statut d’expert.`

« Nous avons pu observer à plusieurs reprises dans la République des livres que l’ethos d’expert s’affirme avec force et conviction notamment au niveau des énoncés.

Et ailleurs que sur la RDL, dans la blogosphère littéraire en général (827 blogs de lecteurs francophones recensés 2011) ? A la différence des autres réseaux en ligne, la recommandation collective n’a pas pour première finalité « de recommander des biens de consommation et des marques » lorsqu’elle s’exerce dans l’univers littéraire. Sauf exception, il s’agit de partager un enthousiasme pour un livre ou un écrivain, parfois de convaincre, non de vendre quoi que ce soit. Cette prise de parole, qui s’apparente à une prise de pouvoir par les lecteurs, joue aussi sur la méfiance envers la parole institutionnalisée ; il est vrai que la porosité éprouvée entre des médias et le pouvoir politique a glissé vers le mythe obsidional d’une collusion de toute parole médiatique avec tous les pouvoirs. Mais cette parole une fois prétendument « libérée » par les lecteurs même, qu’en font-ils ? D’après la thèse d’Aneta Bassa, ils marginalisent toute critique esthétique, formelle, stylistique au profit d’un résumé de l’histoire, du lien avec l’actualité et de la personnalité de l’auteur, faisant le plus souvent porter la prescription moins sur la valeur du livre que sur l’émotion provoquée sur le lecteur dans un mode d’analyse binaire J’aime/ ou J’aime pas. Est-ce la raison pour laquelle les chercheurs universitaires déplorent la réticence des maisons d’édition à l’égard des critiques amateurs et privilégient les critiques parues dans la presse papier ? d’ailleurs, c’est à peine si quelques éditeurs sollicités ont daigné répondre au questionnaire qu’elle leur avait adressé.

Et de citer un échange entre le lecteur profane Phil et le critique Jacques-Pierre Amette (Paul Edel de Près, loin) à propos de Hermann Broch et Thomas Mann, qui se poursuit sur l’art d’accommoder l’osso bucco puis la manière de traiter l’escalope viennoise. A l’appui de son analyse, elle cite par exemple les posts de Pablo 75 jugeant Ortega y Gasset « l’auteur le plus surévalué du XXème siècle en Espagne » (2013). Mais aussi ceux de Clopine, Azerty, DHH, Christiane, Janssen, ainsi que ceux des disparus Lazarillo, Maniatis, Widergänger, Sœur Marie des roses, La Vie dans les bois, une place à part étant assurée à Montaigne à cheval non seulement en raison de sa forte personnalité mais de l’effet produit dans la communauté par l’annonce de sa mort :

« Par cette note émouvante, l’auteur se joint à une communauté endeuillée. De fait, en tant que lecteurs, c’est la peine forte et réelle d’une famille en deuil que nous ressentons à la lecture des billets de tous les commentateurs. C’est d’ailleurs l’une des notes rarissimes où les posts qui vont lui succéder se rapporteront quasi unanimement à un seul et même thème, celui de la mort de l’ami perdu ».

Faut-il abandonner cette zone aux profanes et aux quelques experts qui interviennent de temps à autre ou au contraire plonger dans le bain et se laisser « emporter par un dynamique qui échappe au contrôle de l’auteur tant sur le plan relationnel que discursif » ? L’auteure cite souvent à raison le cas de Paul Edel, intervenant en permanence dans le commentarium de son blog, comme l’exception qui confirme la règle ; mais elle le fait à chaque fois en observant que ma pratique est contraire puisque je n’y interviens quant à moi que très rarement. Il se trouve que je me suis entretenu à plusieurs reprises avec elle lorsqu’elle travaillait à sa thèse, tant à Paris qu’à Varsovie. Et je regrette de n’avoir pas été plus disert sur ce point précis. Plusieurs raisons justifient mon absence volontaire : la « République des livres » me prend en moyenne trois heures par jour 360 jours par an, ce qui me paraît déjà bien assez ; il est plus facile de participer à une conversation en ligne quand un billet suscite 40 commentaires que lorsqu’il en entraine 1500 ; bien des questions qui me sont adressées sont si fantaisistes et loufoques qu’elles n’appellent pas de réponses ; eu égard au nombre de contre-vérités et d’infoxs qui y sont diffusés, on serait découragé à moins ; enfin, il me semble extravagant de répondre publiquement sous mon propre nom à partir de ma propre adresse sur mon propre blog à des interpellations souvent malveillantes, insinuantes, voire insultantes lancées sous forme d’injonction à répondre dans l’immédiat par des commentateurs assez lâches pour ne s’exprimer que sous un pseudonyme à partir d’une fausse adresse.

Pour autant, ce n’est parce que l’on assiste à une authentique réorganisation de l’espace critique en plein devenir sur la Toile que cela suscite une révolution dans les manières de faire de la critique. Après avoir analysé les interactions sur la blogosphère littéraire des experts, Aneta Bassa conclue au caractère toujours aussi « conservateur et élitiste » de la critique des livres. Autrement dit : cela n’a rien changé chez les professionnels de la profession. Et pourtant , une nouvelle force de prescription est apparue et le lecteur lambda a contribué par ses interventions, via l’agrégation de données, à la fabrication du canon littéraire.  Ce qui n’est pas rien, non ?

On apprend au passage que l’expression « Journal extime » n’est pas née sous la plume de Michel Tournier (on s’en doutait un peu) mais sous celle d’Albert Thibaudet dans un texte de 1923 (on ne s’en doutait pas). Que sur feu le blog de Pierre Jourde, les commentateurs adoptaient volontiers une format épistolaire, avec ce que cela suppose de formules de courtoisie, ce qui ne manquait pas d’apparaître comme anachronique. Que les éditeurs ont été assez réticents à répondre à son questionnaire, renforçant ainsi l’idée qu’ils font peu cas de la valeur critique des commentateurs profanes dont la parole demeure perçue comme une masse confuse. Qu’il faut toutefois nuancer en précisant que les éditeurs de littérature populaire y sont sensibles car ils savent le rôle majeur joué par les réseaux d’amateurs dans la reconnaissance de genres littéraires tenus pour marginaux, donc méprisables. Toutes choses qui continuent, qu’on le veuille ou non, à la fabrique du goût.

Il est rassurant de constater à la lecture de cette thèse qu’au fond, s’agissant de ce qui fait le succès d’un livre, rien n’a changé depuis les années Thibaudet, il y a un siècle : la rumeur fait tout, avec son accumulation d’opinions, de jugements et d’évaluations émanant de différents supports. La rumeur ou encore le bouche à oreille rebaptisé buzz. On regrettera à ce sujet que des blogs d’écrivains tels ceux de François Bon (Le Tiers livre), Claro (Le clavier cannibale), Eric Chevillard (L’autofictif), d’Alain Mabanckou (Le crédit a voyagé), deJean-Louis Kuffer (Carnets de JLK), Pierre Maury (Journal d’un lecteur) et Michel Crépu (La Nouvelle revue française) aient été négligés, à peine évoqués ici ou là.

Cela dit, que l’on se rassure : Twitter, les blogs et bientôt Facebook, appartiennent déjà au passé. D’ailleurs, BibliObs a récemment supprimé l’espace qu’il consacrait depuis des années aux blogs invités (ce qui a permis à la RDL d’offrir l’hospitalité à l’un d’entre eux parmi les plus originaux, celui de Jacques Drillon). La génération qui vient, et déjà celle qui vient d’arriver sur la Toile, les ignorent superbement. Elles n’en ont que pour Instagram. Autrement dit la néantisation de la parole, du verbe, de l’entretien que nous sommes au profit exclusif de l’image de soi. En ce sens, il était temps que la thèse d’Aneta Bassa soit soutenue. Elle dégage déjà un doux parfum nostalgique, surtout lorsqu’elle se demande si le blog ne serait pas une résurgence du romantisme. Car nous avançons dans un monde où il y aura de moins en moins de gens avec qui évoquer la blogosphère littéraire. Un jour, nous pourrons dire que nous en étions. O tempo ô mores !

(« Le réchauffement climatique vu ces jours-ci du fjord de Inglefield Bredning, Groenland, photo Steffen Olsen ; « Oeuvre d’Anselm Kiefer » photo D.R. ; « Mer d’Aral » photo Carolyn Drake »)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire, web/tech.

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commentaires

1 495 Réponses pour Prescrire, dit-elle…

hamlet dit: à

« christiane dit: 30 juin 2019 à 17 h 22 min

Je déteste la façon dont W.G. parle de Borgés. »

pourquoi Christiane ? qu’est-ce vous détestez précisément ?

il ne pouvait pas en être autrement : Borgés représentait tout ce que Gombrowicz n’aimait pas.

que ce soit d’un point de vue littéraire (ce côté savant érudit à Umberto Eco) que Gombrowicz critique dans ses livres, aussi bien que personnel : ce statut de mentor, de grand patron par qui il fallait passer pour avoir accès à la société littéraire cultivée de Buenos Aires.

un type qui se voulait être le grand patron de l’intelligentsia porteña tout en ne l’aimant pas

tout ce que Gombo détestait, Gombrowicz retrouvait dans Borges ce qu’il avait essayé de fuir.

était-ce légitime ou pas ? c’est une autre question, mais ce qui est sûr c’est qu’il ne pouvait pas en être autrement.

poussière dit: à

ah non Dexter c’était sûrement hamlet

et alii dit: à

Et Alii, je vous en prie, convenez tout de même que je n’ai jamais menacé de mort quiconque, ici !effectivement,je ne me souviens de rien de tel;et l’invitation au suicide, ce n’était pas vous non plus;
je me souviens d’avoir lu « chantournée » dans un post de C.P.pour décrire certaines « langues » qu’il trouvait contournées;mais enfin, c’est ridicule, cette histoire de chantourner, il y a des dicos avec les occurences;je vous laisse chercher;
je me souviens de la fille d’ un menuisier qui faisait philo mais avait continué de peindre,dans l’atelier de son père dont elle avait hérité avec son compagnon, avec elle en philo et peintre;j’ai vu une expo d’eux à la fac;

pado dit: à

Clopine dit: 30 juin 2019 à 18 h 49 min
Vous vouliez souligner ma nullité d’écriture, et moi, naïvement, j’ai cru que tout simplement, vous vouliez vous renseigner

Vierge, martyre et mythomane.

de nota dit: à

« que j’imagine en votre possession. »
Clopine, j’ai précisément cité le Robert et le Littré, que vient faire ici l’imagination? Enfin, ma question était de bonne foi, « chantournée » utilisé par Huysmans je viens de le découvrir et l’ignorais quand je vous ai questionné…le débat est clos et n’y reviendrai pas.

Phil dit: à

miss Bassa a de quoi se bassiner.
qu’on se le dise, « soeur marie des roses », piquée de bolchévisme et paillardise, n’est nulle part ici réincarnée.

Pablo75 dit: à

Je croyais qu’après la raclée de ces derniers jours, j’aurais la paix pour un bon moment. Mais non. Le Connard Maso recommence:

« on ne pas refaire comme avec pablo avec qui vous partagez la même mauvaise foi »
(hamlet dit: 30 juin 2019 à 18 h 20 min)

Alors, montrons encore une fois qui est ce Plus Grand Troll de la RDL:

HAMLET, LE PRÊCHEUR BIENVEILLANT QUI PRÔNE LA BIENVEILLANCE COMME SOLUTION AUX PROBLÈMES DE
L’HUMANITÉ EN PROIE À LA MALVEILLANCE:

si l’humanité consiste en cette absence de bienveillance alors inutile de vous dire que nous avons un gros soucis.
hamlet dit: 30 juin 2019 à 13 h 53 min

Proust n’est jamais bienveillant, c’est un fait.
hamlet dit: 30 juin 2019 à 13 h 53 min

Proust qui est tellement malveillant à l’égard de tous hormis de sa mère
hamlet dit: 30 juin 2019 à 13 h 57 min

Deux heures et demie après, quand quelqu’un le titille un peu:

vous ne faites rien pour qu’on soit ami avec vous, et du coup croyez-moi je ne vais pas vous louper, comptez sur moi pour vous pourrir la vie et vous montrer à quel point vous êtes primitive, idiote et malveillante.
hamlet dit: 30 juin 2019 à 16 h 35 min

Clopine, vous êtes de la pure méchanceté sur pattes,
hamlet dit: 30 juin 2019 à 16 h 41 min

ces gens qui parlent de bienveillance alors que mot est totalement à leur conscience. […] ils en ont quand ils lisent, ils la décèlent chez les auteurs, dans les films, au théâtre dans les musées, mais ils ont incapables de remarquer leur absence dans les mots qui sortent de leur bouche.[…] tout le monde parle de bienveillance mais en vérité c’est tout du flan.
hamlet dit: 30 juin 2019 à 16 h 46 min

Et une heure et demie plus tard:

vous venez déballer sur ce blog ma propre intimité et […] vous croyez que cela mérite pas des coups de fouet ? […] comment voulez-vous qu’on prenne on sérieux les stupidités que vous sortez sur vos lectures quand vous ne vous rendez même pas compte de votre propre obscénité ?
hamlet dit: 30 juin 2019 à 18 h 12 min

Tout cela parce que quelqu’un raconte la vérité : que c’est un malade mental isolé qui ne parle jamais avec personne et quand il essaie de le faire ne sait plus être normal, un taré qui est enfermé dans une chambre depuis des années et qui a du mal à communiquer avec les gens, un fou dont la seule activité est de prêcher la bienveillance sur un blog pour dissimuler sa condition de troll schizophrène sous traitement psychiatrique.

La preuve de sa folie? Sa façon délirante de réagir quand on lui met son nez dans son propre caca:

« Pablo ton problème c’est moi que je ne suis pas Paul Edel, moi ta vie ici je vais te la pourrir !!! »
(hamlet dit: 3 octobre 2018 à 23 h 09 min)

je vais te pourrir la vie, hé oui Pablo, je vais te la pourrir ta vie parce qu’on ne peut pas passer lâchement ce que tu dis.[…] je vais
continuer de te pourrir la vie.
(hamlet dit: 4 octobre 2018 à 12 h 33 min)

tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie et après
(hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min)

vous ne faites rien pour qu’on soit ami avec vous, et du coup croyez-moi je ne vais pas vous louper, comptez sur moi pour vous pourrir la

vie et vous montrer à quel point vous êtes primitive, idiote et malveillante.
(hamlet dit: 30 juin 2019 à 16 h 35 min)

Qu’est-ce qu’elle cache cette obsession pour « pourrir la vie » des gens qui lui disent la vérité en face? Une inguérissable impuissance pathologique.

pado dit: à

Pablo75 dit: 30 juin 2019 à 19 h 22 min
Je croyais qu’après la raclée de ces derniers jours

La mythomanie n’est pas une exclusivité Clopinesque.
Le cardex de citations est, lui, une exclusivité Pablesque.

Janssen J-J dit: à

Ozamiantis, où en sont vos dernières fiches de lectures ?… elles manquent. la Polonaise vous a mentionné, elle vous avait repéré durant une année sur la rdl, ce chant de ruines littéraires à l’histoire cruelle.

Chantal dit: à

Est – ce que c’est obscène de demander à Puck s’il est argentin … ?

Je me sers un Vylmer.

hamlet dit: à

sur Bourdieu / Proust : si Proust n’était pas une source d’inspiration pour Bourdieu, sauf pour s’accaparer son style comme outil permettant de combattre ses ennemis avec leurs propres armes et sur leur propre terrain, par contre le grand inspirateur de Bourdieu c’est incontestablement Norbert Elias.

sauf que la Distinction de Bourdieu est un livre désormais obsolète du fait des modifications sociales, alors la Société des individus reste un livre d’actualité.

Bourdieu aura fait l’erreur de pas suivre Elias qui avait pris en compte l’histoire comme facteur apportant des modifications sociales, alors que le monde de Bourdieu est un monde figé voué à la péremption.

hamlet dit: à

Chantal dit: 30 juin 2019 à 19 h 37 min

il y a une chose dont je n’arrive pas à me rappeler ce sont des croquis (?) avec (me semble-t-il) des mouches ? était-ce de vraies mouches ? je dirais oui (?) vous pouvez me rappeler ce qu’elles représentaient ? vous vous en souvenez ?

hamlet dit: à

autre question : qui a réutilisé le BàV ?

c’était assez drôle de trouver chez ce personnage, à la fin d’un commentaire sanglant, cette marque de civilité / cordialité d’escargot : BàV

Clopine dit: à

Et pourtant, De Nota (moi qui n’ai pas lu aussi précisément votre premier mail, qui l’ai lu « en diagonale ne retenant que le chiffre « deux » pour les dictionnaires en question), je prétends qu’on ne peut bien comprendre votre « mais vous prenez pour un con ? » qui m’a tant interloquée et a produit la laborieuse évocation du coup de fil de Dexter-Hamlet, on ne peut comprendre ce cri du coeur, De Nota, qu’en voyant dans ma réponse toute bête un crime de lèse-majesté : avoir naïvement cru que vous ne connaissiez pas le terme, alors que vous vouliez me persuader du mauvais emploi métaphorique que j’en faisais…

Mais bah, ce n’est pas grave, un peu d’amour-propre froissé ainsi. En tout cas, moins grave que les insultes auxquelles je suis soumise. Je vous en demande cependant pardon. Si j’avais été plus fine, j’aurais compris votre ironie…

hamlet dit: à

je propose la réhabilitation généralisée du BàV (ou bàv) !

qui suit ? Chantal ? christiane ? pado ? de nota ? renato ? vous en êtes ?

bàv

hamlet dit: à

« la laborieuse évocation du coup de fil de Dexter-Hamlet »

quelqu’un peut-il demander à l’autre folle de respecter mon intimité et ma vie privée svp ?

merci!

bàv

Chantal dit: à

il y avait il me semble une « mouchette », mais je peux me tromper, chaque année, sa majesté des mouches ( qui n’est pas celle de la fable de la Fontaine, la redoutable mouche du coche ) revient voleter près du frigo ; on a beau essayer de l’attraper, avec des rubans collants, du fly – tox, la mouche se rit de tout stratagème.

Clopine dit: à

Quelqu’un peut-il demander à l ‘autre fou de tenter d’excuser ses comportements déviants ?

Bàv

et alii dit: à

Dans les deux cas, l’analyse des tensions entre groupes occupant des positions sociales distinctes permet d’expliquer pourquoi structures mentales (les « habitus ») et structures sociales coïncident. N. Elias est toutefois plus attentif aux contingences historiques que P. Bourdieu, puisqu’il cherche à expliquer la genèse et l’évolution des « habitus » par l’intensification ou l’affaiblissement de la concurrence entre les positions qui résultent des transformations historiques. Les deux auteurs s’opposent donc sur la question de l’historicité et utilisent la notion d' »habitus » à des fins distinctes : variable explicative chez P. Bourdieu, variable à expliquer chez N. Elias. En somme, derrière une même conception relationnelle et structurelle du social, s’affirment deux théories de l’action sensiblement différentes.
N. Elias et P. Bourdieu analyse conceptuelle comparée.
Jean-Hugues Déchaux 1
1 CMW – Centre Max Weber
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00672979

hamlet dit: à

il manquerait plus maintenant que Christiane, Chantal, rose, renato, passou, Paul Edel et jazzi révèlent publiquement les aventures que nous avons eues ensemble.

hamlet dit: à

oubli :

bàv

Clopine dit: à

Je ne vois pas en quoi ce coup de fil vous appartiendrait exclusivement, Hamlet, vu que JE l’ai reçu, et je ne vois pas en quoi ce que j’en raconte désigne un quelconque aspect de votre intimité.

Bàv.

Jorge Rodríguez dit: à

Sur les rapports Borges/Gombrowicz, qui semblent interesser certains, une anecdote qui en dit long (me semble-t-il) sur Gombo:
lors du seul repas qu’ils partagèrent chez les soeurs Ocampo, Sylvina fit tomber dans la cuisine, avec grand fracas, le plat destiné aux convives. Seul Gombrowicz se leva de table pour lui venir en aide, lui conseillant de remettre tout ce qui était tombé par terre dans un autre plat et de le servir tel quel comme si de rien était.

Autrement:

«La perspectiva exterior: Gombrowicz en la Argentina.» Saer, Juan José. El concepto de Ficción.
Buenos Aires: Seix Barral, 2012. 17-37.

hamlet dit: à

« Elias est toutefois plus attentif aux contingences historiques que P. Bourdieu, puisqu’il cherche à expliquer la genèse et l’évolution des « habitus » par l’intensification ou l’affaiblissement de la concurrence entre les positions qui résultent des transformations historiques.  »

et alii, je suis tout à fait d’accord avec ça ! tellement d’accord que je l’ai même écrit à 19h42,

bàv

et alii dit: à

sur Elias
Le Web quant à lui recense actuellement plus de 800000 adresses concernant Elias.15 En triant par disciplines et par sujets d’études, un pointage effectué il y a quelques années sur les publications inspirées d’Elias donnait : 282 en anglais, 78 en allemand (dont un certain nombre portant sur le thème de la loi), 25 en italien (entre autres sur la discipline sociale), 16 en espagnol (sur le rapport entre connaissance et pouvoir, et sur l’histoire), 1 au Japon (sur l’éducation), 2 en polonais (sur le changement social), 3 en hongrois, 2 en portugais (sur l’éducation, et sur le lien entre civilisation et décivilisation), et 32 en français.16

15En France précisément, ce sont des historiens (Roger Chartier surtout, et André Burguière) qui l’ont introduit, se le sont approprié, l’ont diffusé.17 Sont venues ensuite les politologues, avec le département des sciences politiques de l’université de Nanterre et l’organisation du 1er colloque consacré en France à Elias, en avril 1994.18 Les anthropologues lui ont aussi consacré un colloque à Nancy en septembre 200019 ; et finalement c’est sans doute en sociologie – où désormais n’importe quel étudiant de Deug « connaît » Elias – que l’œuvre de celui-ci a eu le moins de retombées dans notre pays. La raison en est sans doute la découverte tardive, dans un paysage disciplinaire largement occupé par de grosses pointures : par exemple, la notion éliasienne d’habitus, importante dans ses travaux, définie dès les années 30, s’est heurtée en France à la présence du travail élaboré depuis sur le même sujet par Bourdieu.20
https://journals.openedition.org/socio-logos/30

christiane dit: à

@hamlet dit: 30 juin 2019 à 18 h 54 min
Ce que vous dîtes est exact.
Une dizaine de pages entre les deux tomes où il le rejette (Vie, œuvre…). Oui, il se reconnaissait en lui et se détestant, il le détestait.
Mais j’aime les livres écrits par Borges. J’aime son imaginaire, ses contes, ses nouvelles. La Bibliothèque de Babel, L’Aleph, L’écriture de Dieu, L’Infini, les labyrinthes…
J’aime garder de lui cette photo où aveugle, tête renversée en arrière, il se souvient… Le trop décrit d’une façon moqueuse, virulente de sa vie par Gombrowicz ne m’intéresse pas. Seuls les livres. Seuls les livres…
Cela me fait aussi mal que lorsque, impétueusement, parce que c’était difficile à vivre, j’ai abîmé l’amitié qui me liait à un ami écrivain…

hamlet dit: à

Clopine dit: 30 juin 2019 à 20 h 02 min

étonnant de ne pas arriver à faire la distinction entre ce qui est privé et public.

quand j’avais mon blog j’ai reçu beaucoup de messages par exemple de MàC et d’autres, et comme ils me les ont envoyés il m’appartiennent et à partir de là j’aurais le droit de dire ici ce qu’ils m’ont dit dans ces messages ?

non, parce que c’était privé, et si je les rends public je romps leur confiance, vous comprenez ?

c’est le genre de trucs qu’on apprend aux gamins quand ils ont 6 ans.

vous n’avez pas appris ça à votre fils ?

Clopine ? sérieux ? comment ça marche dans votre tête ?

renato dit: à

Les détestations font partie du folklore du Zoo, c’est une espèce de patrimoine culturel (Kulturbesitz), inutile d’y prêter attention.

hamlet dit: à

Clopine, ce que je vous dis là fait partie des relations normales entre les personnes.

et en aucun cas je n’aurais le droit de juger que tel message d’untel pourrait être divulgué au prétexte qu’il me semble comme vous dites « zarbi ».

le fait d’être zarbi ou pas zarbi ne change rien à cette règle toute simple à la base de toutes relations humaines.

je ne suis pas sûr que vous compreniez, j’ai l’impression que vous allez encore me trouver une justification à la con pour justifier le fait que vous n’êtes pas humaine dans la mesure où vous ne comprenez pas cette règle fondamentale.

déoslé pour les autres :j’ai dit que j’arrêtais, c’est bon j’arrête,

bàv

christiane dit: à

@Lavande dit: 30 juin 2019 à 13 h 14 min
Merci pour ces bonnes nouvelles.

« A Avignon, c’est notre troupe grenobloise qui joue « La véritable légende de Syd Barrett ». »

Le leader des Pink Floyd avant de quitter le groupe, lié à l’histoire du rock sur la scène underground londonienne ? (toujours sous LSD, un peu halluciné…)

Je suis étonnée, intriguée. Dites-en plus.

Ravie pour la suite à La Villette de « Loin de Garbo ». Je fais passer l’info.

P. comme Paris dit: à

Hamlet :

Une bouse en évolution traitée au trocart.

hamlet dit: à

christiane dit: 30 juin 2019 à 20 h 08 min

je ne comprends pas pourquoi cela changerait votre vision de WG, en plus c’est certain qu’il admirait (aimait ?) Borges, relation amour / haine si fréquente, il ne devait pas supporté que Borges ne le fasse pas rentrer dans son petit cercle, il s’est senti vexé, piqué, le polonais s’est comporté comme un argentin.

si ça se trouve il y a pu aussi y avoir des trucs autour de l’homosexualité, WG fréquentait des endroits louches, je ne sais pas la position de Borges si ça se trouve il a fait une réflexion, on ne saura jamais, mais cela n’empêche pas que WG est un immense auteur, il a tracé une nouvelle voie qui n’a pas d’équivalent, ni avant (Swift ?) ni après.

P. comme Paris dit: à

« déoslé pour les autres :j’ai dit que j’arrêtais, c’est bon j’arrête, »…

Vous arrêtez quoi, de téléphoner chez des gens que vous ne connaissez pas ?

Delaporte dit: à

« lors du seul repas qu’ils partagèrent chez les soeurs Ocampo, Sylvina fit tomber dans la cuisine, avec grand fracas, le plat destiné aux convives. Seul Gombrowicz se leva de table pour lui venir en aide, lui conseillant de remettre tout ce qui était tombé par terre dans un autre plat et de le servir tel quel comme si de rien était. »

Magnifique ! Cela me rappelle cette histoire qui était arrivée à une jeune romancière, qui venait de publier son premier best-seller, juste après être montée à Paris. Elle est invitée à un dîner très mondain, très sélect, et, intimidée, elle force à tel point sur les apéritifs qu’elle en mal au coeur. Elle demande où sont les wc, comprend mal ce que la maîtresse de maison lui indique, et débouche dans la cuisine où attendait un magnifique gigot de veau qui allait faire les délices des convives. Cette vision donne un haut-le-coeur à notre romancière en herbe, qui illico vomit sur le prestigieux gigot. – Je crois que l’histoire s’est néanmoins bien terminée, la jeune fille ayant avoué sa bévue à qui de droit (son confesseur, sans doute). Tout cela est digne d’un film de Laurel et Hardy, comme fonds de commerce inépuisable.

Chantal dit: à

@ Puck : j’ai retrouvé en effet les portraits des intervenautes textes et photos que vous aviez sauvés en pdf avant de fermer le blog et la clôture annoncée, 30 pages en tout.

Rien de louche.

Bàv,

Bonne soirée.

bouguereau dit: à

..qu’elle aille donc sfaire défoncer l’oignon qu’y répondit l’écho

Clopine dit: à

NON, non et encore non, Hamlet, rien de ce que vous dites n’est convaincant.

Quand j’ai commencé à vous soupçonner d’être un troll, si vous n’en aviez pas été un, vous auriez si peu supporté mon soupçon que vous auriez fait le nécessaire pour le lever.

Cela aurait été si simple : il vous aurait suffi d’abandonner l’anonymat (que ce « coup de fil » garantissait encore…) et me dire franchement ce qu’il en était. De vous dévoiler…

Tous ceux qui me connaissent, et qui ont vécu telle ou telle histoire à partir de ce blog, savent que je peux parfaitement être totalement discrète, et loyale.

Mais, et c’est là où le bât blesse, vous n’en avez rien fait, Hamlet, ce qui est parfaitement compréhensible si mon soupçon est fondé.

Encore aujourd’hui je vous ai tendu la main, plusieurs fois. Je vous donne une adresse mail, vous propose un échange « privé ».

C’est vous qui le refusez. Vous qui estimez que ma relation de ce bizarre coup de fil est une atteinte absolument inqualifiable à votre « vie privée ».

Comme si, oui, le jour où vous avez ainsi essayé de me parler en direct, une part de vous s’y refusait, et que donc j’avais l’absolue devoir d’ignorer votre bizarre tentative…

Ce qui me conforte dans l’idée que vous êtes pourri d’orgueil, à un point tel que vous ne savez plus où donner de la tête.

Le problème, c’est que moi je n’en ai jamais eu assez, d’orgueil, c’est même une de mes caractéristiques troublantes et peu rassurantes.

Je dois vivre avec ça.

Mais du coup, vous ne pourrez jamais totalement me comprendre, comme je ne pourrai sans doute jamais comprendre vos motivations pour vos manipulations doucereuses.

Mais au moins je suis directe et franche. J’aimerais bien que cela me soit compté. Alors que vos insinuations, menaces, tentatives de discrédit de l’autre, (comme m’inviter à parler de ce que, justement, vous allez souligner comme étant indigne d’en parler, à savoir mes proches, ce que vous n’avez pas arrêté de faire toute la journée)devraient résolument être portées à votre débit.

bouguereau dit: à

..de quoi qu’elle smèle cette tassepé..et c’est moi qui doit ldire pour vous bande de roulures avachies..des chicons au jambons mal cuites..vla cque vous êtes

bouguereau dit: à

..tu phatigues le prophète bonne clopine..écrase

bouguereau dit: à

Vous arrêtez quoi, de téléphoner chez des gens que vous ne connaissez pas ?

trop jeune pour le téléphone cochon..enfin j’ai essayé..’cherche grosse salope’..’cherche grosse salope’..mais à 10 ans la voix vous trahit

Delaporte dit: à

« Le problème, c’est que moi je n’en ai jamais eu assez, d’orgueil, c’est même une de mes caractéristiques troublantes et peu rassurantes. »

Ne croyez pas ça, Mère Clopine. Vous êtes orgueilleuse jusqu’au sang, jusqu’à la mort. Votre diatribe illisible ne montre que votre vanité étroite ulcérée. Cela dégorge, Mère Clopine, sachez-le…

bouguereau dit: à

inutile d’y prêter attention

..faut faire bien gaffe de montrer qu’on en est bien maite rénateau..c’est du boulot..mais le plaisir ou qu’il est au phiniche

Delaporte dit: à

Mon anecdote – véridique – sur la jeune romancière en herbe vous a plu ? Vous en voulez d’autres ? J’aime les histoires vraies qui se terminent bien. C’est mon côté édifiant.

bouguereau dit: à

le lecteur profane Phil et le critique Jacques-Pierre Amette

comprende..polo en a des grosses dirphiloo on sait pas..fais pas ton malin lassouline

Janssen J-J dit: à

Tous ces chantournements lui ont coupé l’appétit à D., et son gin tonic à renato, bouguereau est devenu dypsomane, et jzman a fait son AVC dans une salle obscure, dexter-hamlet-puck-keupu ne sait plus où il en est, quant à WG, william golding, l’homme des mouches en majesté ?, avec edel, il attend son heure, et lamasse heure file à 160 à toute berzingue, dafnaée à a épousé TKT et zerbinette n’est jamais revenue. Beaucoup sont morts et la plupart ressuscités. dhh, lavande, ch., rose, b…, ed essaient de rester sages, à bonne distance de toute cette agitation estivale. Moi, j’essaie et n’en peut mais. La thèse de AB en a bcp souffert, et alii tchétara ne l’a pas aidée, caulerpa a tout bousillé.

bouguereau dit: à

« chantournée » utilisé par Huysmans je viens de le découvrir et l’ignorais quand je vous ai questionné…le débat est clos et n’y reviendrai pas

m’étonnrait pas que chantourné y étoit mis a la mode chez les louys et ses godes ceinture en buis dénota..tu laches le morceau au meilleur moment

pado dit: à

Chantal dit: 30 juin 2019 à 20 h 37 min

Il m’arrive (rarement mais quand même) de revoir ces portraits sauvegardés d’un joyeux moment de blog. Certains peuvent étonner aujourd’hui.

Clopine dit: à

Delaporte, j’aimerais bien être une heure, une heure seulement, une heure, une heure quelquefois, rien qu’une heure, rien qu’une heure durant, être confiante en moi.

Jamais pu comprendre comment vous faisiez, tous.

Delaporte dit: à

chantourner : tracer un dessin [saillant] sur quelque pièce de bois, de métal, de marbre [, de nourriture,] en l’évidant soit en dedans soit en dehors. Littré

bouguereau dit: à

Un jour, nous pourrons dire que nous en étions

justement pas lassouline..le temps retrouvé bien profond c’est bien un truc de pédés..franchment la seule issue dans une touze c’est de participer..l’idée de tel pensomme est bien pire que l’oeillet publié non photoshopé en full 4k à keupu..on a pas l’temps d’en mourir d’ennui

rose dit: à

http://larepubliquedeslivres.com/prescrire-dit-elle/comment-page-7/#comment-971300

moi je peux le dire ; mais après je vais me coucher car cela me fatigue. C’est un type d’ici qui ma posé une question sur Winona Ryder qu’il me dirait tout, meme ce que je ne voulais pas savoir si je répondais à sa question. Je n’ai pas trouvé et il m’a tout dit quand même ; je l’m bcp.
Mais ici ce n’est pas une famille pour moi.

Je trouve que vous étiez bien partis hamlet et clopine pour communiquer et après cela a dérapé. Je me suis réjouis trop vite.
bonne chance pour la suite.
C moi qui ait cafté pas jazzi innocent comme l’agneau qui vient de naître.

salut à tous ; vais lire, trop de conflits ici, je déteste cela. Ma mère aussi. Elle déteste que je l’engueule : pourtant quand elle écrase une fourmi, je crie. J’essaierai de ne plus le faire.

bouguereau dit: à

être confiante en moi

..tu sais pu quoi hinventer bonne clopine pour faire croire a dlalourde que t’es bonne..et lui il fait mine d’y croire..dédé il est trés lucide sur tout ça et il veut faire croire qu’il a la meilleure part..c’est hautosufisant qu’il dit dirphiloo

bouguereau dit: à

t’es pourrite de morpion rosie..

rose dit: à

réjouie plutôt

rose dit: à

bouguereau

et j’arrête là : votre réflexion me fait penser au viol ; et au type qui dit à la fille si tu caftes je te flingue.

rien de la vie privée dans ce que je dis là. Rien. Vous êtes à fleur de peau et c’est tout. On ne peut rien vous dire.

marre de ce fourbi pénible : pas de guimauve et pas de raclée. Rien.

christiane dit: à

@hamlet dit: 30 juin 2019 à 20 h 24 min

Mais cela ne change pas ma vision de WG, (« en plus c’est certain qu’il admirait (aimait ?) Borges, relation amour / haine si fréquente, il ne devait pas supporté que Borges ne le fasse pas rentrer dans son petit cercle, il s’est senti vexé, piqué, le polonais s’est comporté comme un argentin »)
Tout à fait probable…
J’ai 4 livres de lui dont je cite souvent des extraits, ici.
Dans le Journal, j’aime les belles pages sur Beethoven, et celles sur le milieu littéraire argentin ou son Journal à Berlin »en pleine guerre froide.
Intriguée, quand même, par son obsession qu’une relation à autrui imposerait à l’être humain une dépendance, une déformation, un système de reflets où chacun se mirerait dans l’autre (Puissance de la symétrie). (L’immaturité ?).
Et puis, il y a ma passion pour Ferdydurke. Dans ce premier roman au ton cocasse, absurde, écrit par ce très jeune auteur (30 ans) se jouent des enjeux importants. Le jeune héros doit fuir un professeur consternant, machiavélique qui veut le transformer en un «Jojo» infantilisé, le manipulant dangereusement. Il se heurte heureusement à celui qui ne veut pas de cette culture construite sur une maturité imaginaire, qui la rejette pour se réaliser, pour « tenir le cap de son désir. »
Plus tard, se trouvant exclu des relations duelles et coquines avec une jeune lycéenne, il en appelle à la médiation d’un tiers pour sortir des impasses de cette relation. Géniale idée…
« Et en m’éloignant j’eus l’impression de m’emmener avec moi : juste à côté de moi, ou en moi, ou autour de moi allait quelqu’un de semblable et d’identique qui m’accompagnait. » (p.271)

rose dit: à

Bouguereau

Comme un tout à l’heure à dit à Clopine vous auriez pu penser que cette période de ma vie etc.

Vous auriez pu, vous aussi, penser qu’il était temps que j’ai la réponse.
Ai loupé de justesse Edward aux mains d’argent. Ai apprécié Black Swann & bcp Nathalie Portman qui a épousé millepiedslegers. Qui ne s’est pas adapté à l’opéra de Paris comme pietragalla ne s’est pas adaptée à l’opéra de Marseille.
Et je me retrouve avec cette question sans réponse.
Je n’apprécie pas du tout votre tacle, sachez-le. Arrêtez de prendre vos interlocuteurs pour des imbéciles. Ce que nous ne sommes pas.

Jorge Rodríguez dit: à

1) Pourquoi faut-il obligatoirement aimer Borges (ou Gombrowicz… ou Proust), comme si le fait de ne pas les aimer disqualifiait quelqu’un automatiquement?
2) Pourquoi ne pas prendre Gombrowicz au pied de la lettre: il n’aimait pas Borges. Point.
3) Du reste, comment quelqu’un qui n’a jamais écrit en castillan (qu’il connaissait, mais mal) peut avoir envie de faire partie de la société littéraire ocampienne-portègne? Gombro était trop intelligent pour ça.
4) « ¡Maten a Borges! » lance-t-il à ses jeunes admirateurs avant de monter sur le bateau qui devait le conduire en Europe. Il n’avait pas tort. Borges est un serpent qui hypnotise ceux qui le lisent les obligeant à lire ses textes comme il veut et non comme le lecteur veut.

Chantal dit: à

probablement que personne ici n’a lu un Lieve Joris, pourtant …

Je vais relire celui que j’ai devant moi : Danse du Leopard.

Clopine dit: à

Chaque fois que tu trébuches,
Chaque fois que tu tombes et tu meurs,
Chaque fois que tu pleures
Je suis là.

Tu n’as pas à chercher :
je suis la parole dure,
le regard méprisant,
l’oeil acerbe,

Je suis ton propre rejet,
Ton reflet dans le miroir,
où tu ne verras jamais,
que l’impuissance de tes limites

Je suis celle qui sait
Qui tu es.
Tu ne peux t’en défaire
A moins d’écorcher ta propre peau
Pour trouver en-dessous
une raison d’exister.

closer dit: à

Quand on reçoit un coup de téléphone privé de quelqu’un, (sauf en cas de poursuites pénales), on ne révèle pas l’existence de ce coup de fil au public, pas plus à celui de la RdL qu’à un autre…Point, il n’y a rien de plus à discuter.

Clopine dit: à

Tu parles Charles, Closer. Vous seriez le premier, si cela vous arrivait et vous troublait, à en faire état. Il reste en plus à déterminer le côté « privé » d’un appel téléphonique, quand on sait à quel point, désormais, un SMS peut être porteur de « droits » (livraison d’un objet, participation à un jeu, etc.)

A moins de considérer que la participation à un blog comme celui-ci relève d’une occupation privée, bien sûr. Et étendre les contacts pris à partir de cette plate-forme comme relevant du privé.

Alors que, splendidement, nous sommes ici sur un espace public, aux ramifications publiques. C’est même ce qui attire les trolls ! l’insupportable idée que des anonymes, des sans-grades, puissent, grâce à un endroit comme celui-ci, accéder à une notoriété qu’ils n’ont jamais pu connaître.

D’où l’arrivée des trolls, aussi assoiffés de sang que des piranhas, lors de la sortie de « Brèves de blogs ». Et j’étais une des rares, sinon la seule, à me morfondre par avance de la conséquence inévitable d’un tel coup de projecteur : attirer l ‘attention et la haine des trolls.

Aujourd’hui, tout cela s’est un peu apaisé, à mon sens. Avec un minimum de courtoisie, nous pourrions même arriver à animer un commentarium aussi calme qu’une promenade autour d’un cloître de bénédictins.

Avec un peu de bonne volonté, c’est sûr.

Jean Langoncet dit: à

@Point, il n’y a rien de plus à discuter

La litanie incantatoire des semaines à venir ; quelle application besogneuse. Merci, on va respecter l’indépendance de la justice et prendre des vacances pénards

hamlet dit: à

Jorge Rodríguez dit: 30 juin 2019 à 21 h 28 min

oui c’est peut-être aussi une façon de voir cette histoire, et puis même si WG n’aimait pas Borges il a aimé l’Argentine, c’est l’essentiel et c’est peut-être lié.

renato dit: à

« A moins de considérer que la participation à un blog comme celui-ci relève d’une occupation privée, bien sûr. Et étendre les contacts pris à partir de cette plate-forme comme relevant du privé. »

La participation à un blog comme celui-ci ne relève pas d’une occupation privée ; mais un contact pris à partir de cette plate-forme relève du privé — sauf accord entre les parties, évidemment !

Maintenant on me dira que je trolle, cela semble inéluctable.

Clopine dit: à

Non, Renato, vous êtes le contraire d’un troll, et vous pouvez faire état d’un avis contraire au mien -qui suis juge et partie en la matière.

Mais bon.

Vous ferez de cet avis ce que bon vous semblera, y compris donner raison à Hamlet en l’occurrence : en toute objectivité, bien sûr.

hamlet dit: à

Chantal dit: 30 juin 2019 à 20 h 37 min

exact, je m’en souviens, je n’ai rien gardé parce que cela vous appartenait à vous tous et pas à moi, j’avais été touché par cette confiance que vous m’aviez faite – je suis resté assez vieux jeu : les mots respect, pudeur, intimité, reconnaissance, confiance etc.. je continue d’y croire, même à l’époque des blogs, facebook etc… il faut continuer d’y croire.

P. comme Paris dit: à

« bouguereau dit: 30 juin 2019 à 20 h 45 min »,

Tapes ta queue sur le téléphone et dis : « je suce… »

hamlet dit: à

BàV

vedo dit: à

@Hamlet 20h13
« comme ils me les ont envoyés ils [messages électroniques] m’appartiennent  »
Je ne connais pas la loi en France, mais aux Etats-Unis, ce n’est pas le cas. J’en ai fait l’expérience.

Clopine dit: à

Rarement je ne me suis autant battue qu’aujourd’hui sur ce blog, au milieu d’une telle aridité.

Merci à tous ceux et celles qui auront cependant cru et à ma sincérité, et auront assisté à mes efforts pour tenter de préserver ma dignité, tant de fois attaquée ici.

Même s’ils sont, en fait, moins que les doigts d’une main.

Mais cependant : je sais que, bien entendu, on perd ici son temps. Ai-je pourtant un temps si précieux, qu’il conviendrait que je ne cherche pas à partager ce que j’aime ?

Ou, sacrilège ultime, ceux que j’aime ?

Jean Langoncet dit: à

@“je suce …”

Et le mystérieux interlocuteur d’ajouter : “et je palpe” avant de rectifier : “et je palpe peu”
Tout est mini(misé) dans notre vie

x dit: à

« Je suis pur, je suis pur ! Ces mots que les défunts de l’ancienne Égypte emportaient comme un viatique pour le grand voyage, ces mots ressemblent plutôt à une protestation […] mais aucun vivant ne peut, de bonne foi, les prononcer. […] Aucun [être humain] ne peut, sans restrictions ou sans humour, porter sur lui-même, en cet instant même, un tel jugement de valeur ; du moins n’est-ce pas au sujet qui parle à en juger ! Entendons-nous : il y a bien d’autres qualités ou excellences que le moi ne peut s’attribuer lui-même à soi-même : tels sont le charme, la modestie, l’humour […] et en général […] toutes les perfections qu’on fait disparaître en les effleurant, fût-ce une seconde, du bout de la pensée ».

Moraline ? Mais non :

« C’est l’affirmation elle-même qui est contradictoire. »

[Et ceci devrait rappeler quelque chose à et alii, si elle pouvait me retrouver la citation ?]
« C’est le cas de répéter avec Angelus Silesius : ce que je suis, je ne le sais pas : et ce que je sais je ne le suis pas. » (V. Jankélévitch, Le Pur et l’impur)

Nous en sommes TOUS là.
Et quand on s’efforce de « bien faire », on n’a jamais fini, on ne peut jamais s’estimer quitte, tout est toujours à recommencer :

https://www.coatalem.com/fr/oeuvres/tableaux/29-hubert-robert-escalier-fr

@Chantal : non, je n’ai jamais lu Lieve Joris, vous pourrez peut-être nous en parler à l’occasion ?

et alii dit: à

je rentre à l’instant;quelle soirée vous avez eue! l’heure des bilans?il faut laisser reposer,et compter sur ce que nous apportera la nuit ,qui remue , remue même nos histoires dans nos rêves;bonsoir

et alii dit: à

Dans le fond ce que j’aimerais, c’est de trouver de la rosée, très douce, bien apaisante.

Enfin, c’est comme ça.
Tel partit pour un baiser qui rapporta une tête.

Priez pour lui, il enrage pour vous.
HM

et alii dit: à

VOUS M’AVEZ LAISSE L’épreuve de balayer le lexique qu’appelait le billet;et,comme me l’a « soufflé »Hamlet en nommant yanké, l’djectif dont ce dernier fit un titre:L’IMPRESCRIPTIBLE ! PARDONNER ?
(Penser les crimes contre l’humanité avec Jankélévitch)
je me couche.

et alii dit: à

 » Le pardon est mort dans les camps de la mort.  »

Qui a bien pu écrire une telle phrase ? Un philosophe, un Juif, un Français, un moraliste ? Oui, mais surtout un survivant, un survivant mystérieusement sommé de protester sans relâche contre l’indifférence. Sous le titre L’Imprescriptible se trouvent en effet réunis deux textes : Pardonner ? et Dans l’honneur et la dignité, parus respectivement en 1971 et 1948, qui tentent de maintenir  » jusqu’à la fin du monde  » le deuil de toutes les victimes du nazisme, déportés ou résistants.

Jankélévitch, philosophe de l’occasion, n’a jamais cru bon d’attendre  » l’occasion  » d’exprimer sa colère et sa pitié. C’était toujours pour lui le moment de rappeler que la mémoire de l’horreur constitue une obligation morale.

Vladimir Jankélévitch (1903-1985)
https://www.franceculture.fr/oeuvre/limprescriptible

x dit: à

J’aurais dû être plus explicite, pardon et alii !
Je pensais que vous alliez saisir l’allusion au vol, mais il est possible que je me sois tout bonnement trompé : c’est à Lacan que je pensais, car je croyais qu’il avait eu une formule proche de celle de Silesius.
Existe-t-elle ? De mon côté, je n’ai pour l’instant rien (re)trouvé.
C’est sans importance, Angelus Silesius et Jankélévitch suffisent.

gisèle dit: à

Delaporte, merci, j’ai trouvé Adichie. , comme ailleurs, possibilité d’acheter l’ensemble de l’article. J’aime bien cette solution.C’est un article d’Esquire.
Elle a une hauteur de vue, et elle écrit sans chichis,vraie star ? pas étonnant, de la prestance, et, semble-t-il, une cervelle bien affûtée.Elle vit aux USA,en fait même si elle revient « au pays ». A suivre.

gisèle dit: à

X , Helen Oyeyemi, ses oeuvres apparemment ne sont pas traduites. Qu’en savez-vous?
Pour le moment, je file Philip Larkin (non trad.) et je reprends Adichie.
J’étais en train de lire Barbara Hogdson, »terrae incognitae » Une histoire illustrée, rien à voir avec un roman en images. Superbe livre avec des plans, des cartes,tout pour la découverte du réel et de l’imaginaire..

MC dit: à

JJJ
Le problème, JJJ, c’est que Bergerat, romantisme tardif et beau-papa Gautier, Théophile, obligent, est une usine à néologismes dont la plupart n’ont pas été retenus. Ceci pourrait-être l’exception qui confirme la règle, mais je serais vous, j’irais voir dans le Dictionnaire de la Langue Verte de Loredan Larchey paru vers 1860 voir si le terme n’est pas antérieur.
en fait de tripatouillages, nous sommes servis ce soir du coté du pays de Bray, pour ne rien dire de ce que prend post mortem Zhu ou se révèle tout le courage et toute la grandeur d’âme d’une Marie Sasseur…
MC

Delaporte dit: à

« Delaporte, merci, j’ai trouvé Adichie. , comme ailleurs, possibilité d’acheter l’ensemble de l’article. J’aime bien cette solution.C’est un article d’Esquire. »

C’était fastoche à trouver, un article de plusieurs pages qui était la meilleure chose, la seule même, de ce Courrier Internationale. Certaines semaines, il n’y a dans ce canard rien à se mettre sous la dent. Son concept est pourtant fort intelligent, mais voilà : la presse putride a tout envahi. Il est très dur de sélectionner les articles et les thèmes. Parfois, ils se plantent. Mais avec l’article d’Adichie, ils ont d’un coup de maître fait très fort. C’est rare.

Delaporte dit: à

« L’ancien président qui a publié jeudi Passions (L’Observatoire), un livre de « souvenirs », en a profité pour redire que la « vie politique partisane » était « définitivement » terminée pour lui. »

Sarko vient pérorer à la TV après la publication de son nouveau non-livre. Au lieu de rester dans la lecture des oeuvres complètes de San-Antonio, qui eussent pu l’inspirer. Cette occasion de mieux faire est passée, le livre est foutu et Sarko prend sa retraite. Fume, c’est du belge !

Delaporte dit: à

Hulot mène sa guerre, dans un entretien à Ouest-France. Mais il a démissionné, déserté du gouvernement, pour aller se la couler douce et relire en cachette tout San-A. Il a beau jeu aujourd’hui de revenir chier dans les bottes des écologistes qui ont eu le courage de se présenter aux élections et de faire un score notable. Hulot, c’est la mouche du coche : il pépie comme un oiseau de malheur, mais ça ne fait strictement rien avancer. Fume c’est du belge :

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“Il est urgent d’affronter la réalité climatique, écologique plutôt que de toujours lui tourner le dos. Nous devons absolument nous rassembler, au-delà de toutes nos barrières politiques, religieuses pour changer nos modes de vie. En temps de guerre, on est capable de s’unir sur l’essentiel. Et nous sommes en guerre!”, estime Nicolas Hulot au quotidien régional.

Delaporte dit: à

L’amertume impuissante et cadavérique de Sarkozy : il aurait voulu que Hollande l’appelle pour sauver la France ! Mais qui avait mis la France dans cet état de désastre, sinon lui, Sarkozy ? Le temps est à la relecture de San-A. et non à la reprise de la vie politique. Sarkozy, plus personne n’en veut, c’est une raclure de bidet, une mouche du coche. Fume, c’est du belge !

« Si Hollande m’avait demandé d’avoir une utilité (…) j’aurais accepté, mais je pense qu’il n’en a même pas eu l’idée », tance-t-il.

Delaporte dit: à

Qu’est-ce que « la mouche du coche » ? Ceci, par La Fontaine dans ses bonnes Fables. Et fume, c’est du belge !
_________________________________
LE COCHE ET LA MOUCHE

Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un Coche.
Femmes, Moine, Vieillards, tout était descendu.
L’attelage suait, soufflait, était rendu.
Une Mouche survient, et des Chevaux s’approche ;
Prétend les animer par son bourdonnement ;
Pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment
Qu’elle fait aller la machine,
S’assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine,
Et qu’elle voit les gens marcher,
Elle s’en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l’empressée ; il semble que ce soit
Un Sergent de bataille allant en chaque endroit
Faire avancer ses gens, et hâter la victoire.
La Mouche en ce commun besoin
Se plaint qu’elle agit seule, et qu’elle a tout le soin ;
Qu’aucun n’aide aux Chevaux à se tirer d’affaire.
Le Moine disait son Bréviaire ;
Il prenait bien son temps ! une femme chantait ;
C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait !
Dame Mouche s’en va chanter à leurs oreilles,
Et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail le Coche arrive au haut.
Respirons maintenant, dit la Mouche aussitôt :
J’ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.

Ainsi certaines gens, faisant les empressés,
S’introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.

Delaporte dit: à

Analyse pertinente dans Contrepoints :

« En douze ans, la droite a perdu ses idées et sa crédibilité. Le keynésianisme économique mêlé au laxisme sécuritaire l’ont décrédibilisé à la fois chez les entrepreneurs et dans les couches populaires. Certains ne retiennent que le Sarkozy de 2007, oubliant que celui-ci a ouvert la voie à la défaite intellectuelle et morale de sa famille politique. À la droite, il faut donc aujourd’hui rompre avec le chiraco-sarkozysme, c’est-à-dire en finir avec l’étatisme et, une fois au pouvoir, appliquer réellement les réformes promises durant la campagne. »

rose dit: à

Je quitte ce blog.
Des années à être prise pour une tarte.
Hier, c’en fut trop.
Je songe à tout vendre. À quitter ma côte- en long- m’installer à Biarritz.
De ma famille, je ne dis rien.
Mais ai commencé à dire depuis la mort de mon père.
Ici, ce sont les commentateurs qui font le boulot.
Pas plus d’estime pour Assouline que pour Castaner. Des arrivistes. Incompétents. Qui se sont mis sur le bon créneau et palpent les royalties.
Je le sais depuis la rencontre avec Assouline aux Docks des sud face aux grandes Terrasses.
Il évite soigneusement le contact, ne partage rien, se positionne au-dessus du lot. Nous utilise. Se sert de nos compétences pour son seul bénéfice. N’a aucune intention de nouer des liens no de remercier. Alors que c’est nous qui faisons la Republique des Livres qui est un lieu commercial pour les éditeurs et pour – de manière générale- de piteux auteurs.

Merci à vous Christiane, à vous DHH, à vous Lavande et à vous Bérénice.
Jazzi salut, j’irai à Luceram et je penserai à vous comme j’ai pensé à Soleil Vert en passant à Menton.

Je me suis réveillée et clairement je l’ai su, je quitte ce blog. Le dos dur comme du plomb et le cœur lourd. Mais pour moi, c’est fini définitivement de supporter ce qui est insupportable. Ma coupe est pleine et j’ai assez supporté.
Je suis quelqu’un de sociable, d’adorable et les coups, c’est fini. Tu supportes trente ans et au final le résultat est catastrophique. Donc je cesse de supporter.
C’est pas compliqué.

Marie Sasseur dit: à

« pour ne rien dire de ce que prend post mortem Zhu ou se révèle tout le courage et toute la grandeur d’âme d’une Marie Sasseur… »

Merci Court, et encore vous n’avez pas lu comme je lui ai arrangé le portrait de son vivant à zhu, un sale type, vraiment.

Ne soyez pas jaloux court, vous avez deja eu votre lot de consolation: antisemite très XVIeme et phallocrate. ( et moche comme un pou, sur la video, ceci expliquant cela)

renato dit: à

Qui vit dans un monde de bisounours au juste ?

Patrice Charoulet dit: à

LES FOOTBALLEUSES SONT-ELLES DES FOOTBALLEUSES ?

Le football m’indiffère. Le football masculin. Ces temps-ci, nous avons été sommés de nous inté-
resser au football féminin. Comme, chez moi, je laisse à ma femme le choix du programme télé
après le dîner, il lui est arrivé de regarder un match de foot féminin. Comme nous n’avons qu’un téléviseur, quand le programme ne m’enthousiasme pas, assis sur mon canapé, je fais autre chose : livre, ordinateur…Et, de temps en temps , je jette un œil sur le téléviseur. N’étant pas intéressé, je l’ai dit par ce qui se passait entre les vingt-deux joueuses représentant si j’ai bien compris deux pays différents, j’ai été un peu surpris de voir quelques joueuses plates comme des limandes, avec des épaules de bûcheron et des têtes de gars. Il y a quelques années, je me souviens d’avoir entendu qu’une grande championne de ski était en réalité un champion. On s’en était ému et scandalisé. Il me semble que l’on devrait vérifier, sinon à Trifouillis-les-oies , au moins dans les « grandes » rencontres sportives et, à coup sûr, aux J.O. que les dames ne sont pas des messieurs. Ce serait la moindre des choses.

Patrice Charoulet dit: à

A PAUL EDEL

Monsieur,
Vous venez d’annoncer ici que vous alliez ouvrir votre propre blog dans la semaine qui commence. A la bonne heure ! Je ne demande qu’à le lire.
Or, si l’on met « Paul Edel », on peut lire plusieurs articles de très bon aloi sur Stendhal, « Pauvre
Bitos », Nourissier, Giono…
Et si l’on cherche votre vrai nom d’écrivain, bien connu, on observe que vosu aie déjà un blog à ce nom sur Mediapart, peu récent.
Les questions se posent dès lors au lecteur de bonne volonté : le blog futur sera-t-il sous votre vrai nom, votre nom supposé dici,sera-t-il encore sur Mediapart ou ailleurs, et avec quel intitulé
exact ?

rose dit: à

J’ai cherché la définition. De morpions dans le dico. Je me doutais que ce n’était pas terrible.
J’ai vu poux dans la toison pubienne.
Eh bien non.
J’attends le respect envers la personne.
Les gens tu les laisses faire, ils finissent par t’assassiner.
Mon style ce n’est pas d’attendre des excuses, de les refuser, de dire de faire profil bas. Non. Je ne minaude pas pck cela ne m’intéresse pas. Je ne l’aplatir pas non.plud et j’en paye lourd le prix. Je tâche d’être hors des conflits et de l’intéresser à chacun avec sincérité.

Ma coupe est pleine. Je subis vaillamment une famille que je n’ai pas choisie. Je ne vais pas subir des commentateurs d’un blog que j’ai choisi. De ttes manières, eu égard à ma Contribution à la chose litteraire, vous.ne.perdrez rien et le peuple peut-être représentée à meilleur escient par autre que moi, plus virulent.
Une vie dans les conflits et les disputes permanentes ne m’intéresse pas.

rose dit: à

 pas. Je ne m’aplatis pas non plus et j’en paye lourd le prix
Dslée les autres erreurs, ne les corrige pas. Je m’en fous.

christiane dit: à

@rose dit: 1 juillet 2019 à 4 h 49 min
surprise. Cet espace sans vous va perdre une touche de poésie loufoque, de liberté.
Je n’ai pas compris le reproche adressé à P.Assouline. Oblige-t-il les uns et les autres à venir pos(t)er ici des « commentaires » ? (le terme est d’ailleurs impropre, cet espace étant devenu au fil des ans une soupape de sécurité où tout un chacun laisse échapper le trop de ressentiments, de méchanceté, d’enthousiasme, de tristesse.)
Que passou reste en dehors, c’est évident. Comment voulez-vous qu’il arrête ce flot ahurissant de participations verbales. Plus de 1000 par billet. Seule la modération activée à chaque commentaire déposé pourrait ralentir cette surproduction. Une poignée d’habitués se guettent, se cherchent, s’apostrophent. Une véritable addiction qui souvent n’a plus rien à voir avec les billets de Passou. Une salle d’attente pour voyageurs aussi étranges que des personnages de Beckett, des vagabonds, avec leur lot de débris, d’aberrations, voir d’insanités, leur lumière aussi. C’est quand il n’y a rien à faire que le temps devient perceptible… Ici, on oublie que le temps passe… En attendant… Les transmutations sont circulaires. Que le capitaine du navire largue de temps en temps les amarres loin de son blog laissant le nombre de commentaires enfler jusqu’à la déraison, c’est… humain !
A chaque fois qu’un visiteur entre ici pour observer, comme par effraction, c’est le grand chamboulement ! (Le passage d’Anita Bassa ne sera pas passé inaperçu !)
Puis on oublie. l’enchaînement irrésistible des « commentaires » continue d’aller vers son épuisement improbable, son obscurcissement… Une suite semble exigée qui conduit de nouveau à l’écriture. (Puisse en être de même pour vous, Rose.)
Le silence du monde entre rarement ici… C’est un lieu qui n’existe que grâce à l’écrit et pourtant, quel vacarme !
Au fil des pages, que de livres, quand même, ouverts, cités, débattus. On écrit, on griffonne compulsivement dans les marges des billets. certains expriment si bien ce qu’on avait soi-même voulu exprimer. Une bibliothèque infinie dans une communication souvent contrariée. Mais que la langue est riche ici, même l’affreuse sasseur, insubmersible,comme elle chaloupe autoritairement dans cet espace et que dire de celle de Phil, de Chaloux, de Bouguereau… Celle mystérieuse de Gisèle ou scrupuleuse de de nota. Ou moralisatrice de Delaporte. Les incunables de M.Court. Les espaces poétiques du grand Opitz ! Les pages d’écriture fraîches comme ruisseaux de Clopine. Les signes de DHH. Les chroniques théatrales de Lavande. Le monde à l’envers d’Hamlet. Les éclats de rire de Pado…
L’absence de visage, le timbre d’une voix (sauf quelques exceptions) font comme une disparition à laquelle nous nous sommes habitués. Cela fait partie de l’histoire. une histoire un peu triste quand certains partent… J’attendrai votre retour, sans impatience parce que vous faites du bien avec vos mots.

renato dit: à

Compte tenu qu’on parle d’incunables pour des ouvrages imprimés avant 1500 ou pour des œuvres d’art reproduites techniquement — rares ou datant des premières réalisations des techniques relative —, pourquoi « incunables » à propos des commentaires de Marc Court ?

Jazzi dit: à

Après une semaine d’intense canicule, nous avons à déplorer quelques dégâts collatéraux aux quatre coins de la RDL : rose, dans le sud-est, Clopine, en Normandie, et même le très paisible de nota, à Lyon ! Par chance, Lavande, pourtant sise dans une des villes les plus chaudes de France, grâce à un appartement bien tempéré, semble avoir tenu le coup. Tout comme Paul Edel à Saint-Malo, cité particulièrement bien ventilée.
renato, à Colmar, a juste dû sursoir à son gin tonic quotidien.
La canicule, ça se gère !
Je me souviens que dans mon enfance, dès les grosses chaleurs, nous montions nous rafraîchir à Lucéram.
A Paris, ne bénéficiant plus d’arrière-pays, je me suis contenté de me calfeutrer dans mon appartement aux volets tirés, économisant mes pas à travers la capitale, pour me rendre quotidiennement dans une salle de cinéma climatisée ou aller lire à l’ombre d’un grand arbre, en fin d’après-midi.

Phil dit: à

Question de texture, dear Renato. Les propos de M. Court sonnent comme ceux de ces moines combattants copistes de notre mémoire, aujourd’hui malmenée par des paluches ipodées. Jugez en amateur de gin tonic obligé de trinquer avec des buveurs de cocacola. Probable que Madame Bassa ne puisse capter les rayonnements fossiles des contributeurs.

x dit: à

gisèle 1 juillet 2019 à 1 h 40 min
si, si La petite Icare par ex., son premier roman (chez Plon) ou Le Blanc va aux sorcières (mais d’autres romans, bien que traduits, ont conservé leur titre anglais ; c’est le cas de Mr. Fox ou de Boy, Snow, Bird). Il faut donc être très attentif si l’on commande sur un site marchand.
Plutôt de seconde main d’ailleurs, car je le découvre en cherchant ces traductions pour vous, les éditions Galaade ont disparu il y a deux ans.

christiane dit: à

Merci, Phil, de réajuster !
M.Court, en Bretagne, travaille sur des documents des XV, XVI, XVIIe siècles. Pas forcément , il est vrai sur des écrits imprimés. Mais vous le définissez parfaitement.
Renato est pour moi le talentueux magicien des images…

christiane dit: à

@Jazzi dit: 1 juillet 2019 à 9 h 14 min
Comme tu dis bien cela…

bouguereau dit: à

Les incunables de M.Court

et les himbitabes à jj..toulcharbon à cricri bien compressé peut donner 1 ou 2 diamants à l’année

bouguereau dit: à

..et les hincompostabes à dlalourde..les grand catholiques c’est comme nostredame..que du déficit carbone hélvé au rang des beaux art

bouguereau dit: à

pas. Je ne m’aplatis pas non plus

ça t’a gratté toute la nuit forcément..un bon bain dsiège au permanganate rosie..si ça pique haprés tu mets dl’huile..

bouguereau dit: à

» Le pardon est mort dans les camps de la mort. »

..et crédit est mort pendu que c’est écrit au dsus du burlingue à lassouline

bouguereau dit: à

Qui vit dans un monde de bisounours au juste ?

moi..je vois la vie en rose cmatin..tout baigne dans l’huile

bouguereau dit: à

pour ne rien dire de ce que prend post mortem Zhu

..comment ça zouzou postmortème..quelles nouvelles?

Jazzi dit: à

Hier, j’ai donc été voir un documentaire brésilien, « Bixa travesty ».
Film portrait d’une « tapette trav’ », Linn da Quebrada, un(e) enfant des favelas de Rio, contrainte à réinventer sa vie à chaque pas au gré de ses passions et de son imagination. Une femme à poil et à bite, qui chante avec talent, aime son corps qu’elle donne à adorer, bouge bien et écrit des paroles qui font sens. Une artiste complète, emblématique d’une certaine lutte politique dans un pays particulièrement machiste, qui a même triomphé d’un cancer des testicules !
Une héroïne semblant s’être échappée tout droit de la fabrique underground d’Andy Warhol…
Tout à la fois rafraîchissant, tonique et stimulant !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584310&cfilm=261391.html

bouguereau dit: à

j’ai été un peu surpris de voir quelques joueuses plates comme des limandes, avec des épaules de bûcheron et des têtes de gars

https://www.youtube.com/watch?v=hpCbpyVYqnM
et j’ajoute comme finkie que quand elle fait son pti cri je bande..sapré finkie

renato dit: à

Un peu tiré par les cheveux, Phil, mais peu importe.

Jazzi dit: à

On est en pleine confusion des genres, le boug !

Lavande dit: à

Quand la température aura un peu baissé, j’espère qu’on vous retrouvera Rose : votre fantaisie nous manquerait trop !

Clopine et Hamlet : on se calme, pas de surchauffe de neurones !

Je survis grâce à mon bien-aimé ventilateur. Je bois (je ne vous dis pas quoi !) et je lis beaucoup : occupation idéale en tête à tête avec un ventilateur.
Du coup j’ai envie de vous parler du dernier auteur que j’ai découvert. Un ami m’a offert « L’art de perdre » d’Alice Zeniter qui m’a beaucoup intéressée et ouvert les yeux sur le problème des harkis et enfants de harkis. Dans la foulée j’ai lu aussi « Mon père ce harki » de Dalila Kerchouche d’une part et d’autre part j’ai eu envie de continuer avec la charmante Alice Zeniter (Hé oui Delaporte il y a de très jolies écrivaines françaises !) et j’ai été emportée par son « Sombre dimanche ». Je vais continuer à explorer ses romans.

Christiane voici un résumé de la pièce jouée à Avignon:
« Syd joue de la guitare dans la rue et interpelle les passants. Il leur raconte son ascension vers la gloire, sa chute dans la folie et les raisons de cette dernière. Syd décrit un monde, celui des pionniers du rock des années 70 et la précarité de leur vie, à la recherche d’une gloire qui va les consumer.
Ce texte théâtral est librement inspiré du mythe d’Orphée et de la vie de Syd Barrett, guitariste et fondateur du groupe Pink Floyd. »

Clopine dit: à

Alors, je suis allée faire un tour sur le nouveau blog de Paul Edel.

IL commence direct par un compte-rendu de lecture de Drieu la Rochelle sans dire un mot du contexte historique dans lequel cette oeuvre s’est déployée, et sans dire un mot non plus des engagements politiques de cet écrivain, qui fut quand même une grande figure de la collaboration.

Perso, je ne comprends pas trop un tel silence, ni ce qu’il signifie. Paul Edel veut-il réduire la critique littéraire au texte seul, comme le préconisaient les structuralistes foireux qui ont bien failli avoir la peau de la littérature ?

En tout cas, c’est un test : aurai-je un semblant de début de conversation là autour ?

J’ai un peu de mal à y croire. N’étant, par principe, pas favorable à ce que l’on fasse l’impasse sur les côtés obscurs des écrivains que l’on examine, je sens que je vais déplaire très vite, là-bas, de près ou de loin !

Pat V dit: à

Biarritz, c’est top Rose!

(Il vous faut de longues vacances.)

Pat V dit: à

Très drôle Christiane qui dispose sa dinette de blog! 😉

P. comme Paris dit: à

« je sens que je vais déplaire très vite, là-bas, de près ou de loin ! »,

Avec vous, Mâme Clopine, qu’importe l’endroit, c’est toujours du pareil au même.

Phil dit: à

Dear Renato, il faut accepter le mélange des genres sur le prestigieux blog à passou, reflet de son temps qui ne vient certes pas d’un miroir de Venise, d’où ces incunables qui croisent des imbitables.
Clopine demande des comptes à l’homme couvert de femmes comme à sa caissière de Lidl. a-t-elle bien lu l’état civil de Drieu ? Pauledel dans ses remparts remet un peu les pendules à l’heure.

renato dit: à

Lavande, la date de naissance des Pink Floyd est 1965 ; David Gilmour entre dans le groupe en 67 ; Syd abandonne le groupe en 68 — en 70 il publiera The Madcap Laughs en soliste —. Interessant que SB soit un citoyen de Cambridge, et que son père fut membre de la Cambridge Philharmonic Society. Cela bien à part, Cambridge fut le premier centre européen du LSD — 1963—. Avant les Pink Floyd Syd avait déjà fondé un groupe — rhythm and blues —, maintenant le nom me fuit. Enfin, dans les années 70 les jeux étaient faits et ce serons les années des proto-punk puis des punk…

renato dit: à

Moi, Phil, j’aurais parlé de rares et circonstanciés posts de Marc Court.

renato dit: à

C’est Sid après Syd, Jacques.

Jazzi dit: à

Plus radical que le Cid de Corneille, renato !

D. dit: à

Ce midi je mange de la pissaladière.

Phil dit: à

Renato, votre souci d’exactitude doit correspondre à votre dosage de gin. « incunable » est sûrement un peu fort de café.

Clopine dit: à

Jazzi, merci pour la madeleine : j’ai récité « il n’y a plus rien » à la fête de mon lycée, en première. Quand j’y repense, ça me fait toujours sourire, à cause du décalage spatio-temporel entre le Ferré de ces années-là et mes dix-sept ans furibards et suicidaires !

christiane dit: à

Le personnage du roman de Drieu La Rochelle sera transfiguré par l’interprétation de Maurice Ronet. De ce film Le Feu follet, Louis Malle disait :

« A la fin du Feu follet, le personnage se tue. Mais moi, j’ai été très frappé par le roman de Drieu La Rochelle et l’ai suivi naturellement et c’était le récit d’un suicide. Mais ce qui m’a intéressé ce n’était pas tellement ça. C’est quelqu’un qui faisait le bilan de sa jeunesse et qui savait très bien que, finalement dans une vie d’homme, ce qui est important, ce qui est grave et ce qui est beau, c’est la jeunesse. Et que, pour le reste, on va vers sa fin. Après la jeunesse, on va se dégrader, s’abîmer et de devenir une chose d’un peu dégoûtant. Ce qui est important, ce n’est pas tant que l’on se mette une balle dans la tête ou le cœur. Ce qui est important, c’est cet accès de lucidité que quelque chose est passé qui ne se passera plus, qui est le phénomène flamboyant de la jeunesse. Et qu’il ne faut pas essayer de la perpétuer ou de croire que ce qui est important est ce qui arrive aux adultes après, parce que, à mon avis, ce n’est pas vrai ».

Un film qui m’a marquée par la présence extraordinaire de Maurice Ronet. Déjà, Louis Malle lui avait offert grand rôle dans Ascenseur pour l’échafaud face à Jeanne Moreau. Comment oublier aussi son interprétation dans Plein Soleil de René Clément, face à Alain Delon ou dans dans La Piscine de Jacques Deray face au même Alain Delon sans oublier Romy Schneider. Un film de Claude Chabrol (?). Mais là j’ai oublié le titre, face à Stéphane Audran et Michel Bouquet… son plus beau rôle ? Peut-être dans Raphaël ou le débauché avec Françoise Fabian de Michel Deville.
Il interprétait souvent des personnages aristocratiques solitaires et désenchantés, voire désespérés, profonds, ironiques. Regard fiévreux, ou sourire éclatant. Disparaissant de manière violente. Un héros romantique dans le cinéma français.

hamlet dit: à

de la construction des légendes renato

christiane dit: à

Renato,
vous me faites penser à un jeune boxer que j’ai connu. Il ne lâchait jamais la chaussure qu’il avait saisie. Quel entêtement !

closer dit: à

Clopine, vous êtes sérieuse? Popaul COMMENCE par le contexte!

« Publié en 1931 par Pierre Drieu La Rochelle, dont le nom resté lié à celui de la Collaboration. On a souvent expliqué dans les journaux et dans la critique littéraire qu’en se tuant le 15 mars 1945, Drieu a tiré les conséquences de son choix pro- nazi. C’est réduire le suicide du directeur de la NRF collabo à une seule dimension politique… »

Il aurait pu d’ailleurs ne pas en parler du tout, ce livre datant de 10 ans avant la période de la collaboration…

Vous croyez qu’il y a un seul participant du blog d’Assouline (et encore moins de celui de Paul Edel) qui ignore les engagements politiques de Drieu? Paul dit exactement ce qu’il faut du contexte historique, celui de l’après Grande Guerre ayant beaucoup plus d’importance pour ce roman écrit en 1931. Il parle admirablement du livre comme il le fait toujours. On a besoin de ce type de critique à une époque où nous sommes envahis par les règlements de compte idéologiques et politiques sans égard pour la qualité des oeuvres. Clopine en est une spécialiste.

Quant on rapproche Finkielkraut de Weinstein, sous prétexte qu’il préfère voir les femmes autrement que tapant dans un ballon, tout est possible… Figurez-vous, chère Clopine, que moi aussi je préfère les femmes qui ne se sont pas musclé comme des hommes pour taper dans un ballon le plus fort possible…et pourtant je suis l’homme le plus charmant et le plus respectueux de l’égalité hommes-femmes que l’on puisse imaginer, l’anti-Weinstein en somme…

gisèle dit: à

Delaporte, les Nigérianes m’intéressent au plus haut point. Je les embarque dans mon sac. Pour Courrier international, vs avez raison; je ne suis plus abonnée à rien, trop de paperasses à trier, mais j’achète l’article en entier,qd il m’intéresse et que c’est possible (ce qui me vaut des mails de relance…des canards).
Je m’en vais en quête d’asiles verdoyants et aérés.

Paul Edel dit: à

Clopine,là vous faites fort!.. spécialiste en désinformation à propos de mon blog!.. si vous lisez les blogs comme ça en général .. je tire le rideau.Un grand merci à Closer.
PS Mon blog fonctionnera mieux à la fin de la semaine,un spécialiste va le « réparer »

Lavande dit: à

Hé oui : l’histoire de la pièce, c’est comment on passe de 11h02 à 11h16.

Clopine dit: à

Ah oui, Closer, je n’avais pas vu et vais donc m’excuser chez Paul Edel de ce pas…

Je crois que si j’étais aussi caricaturale que vous le dites (ne juger des oeuvres qu’à travers le filtre de l’opinion ou l’engagement politique), je n’apprécierais que fort peu de livres et d’écrivains. Or, j’ai l’amour de la littérature plutôt éclectique…

Pour Finkie, que vous semblez admirer beaucoup, deux précisions :

– un, ce n’est pas moi qui lui ai décerné le Weinstein d’Or
– deux, c’est quand même une très grosse connerie, bien essentialiste (« les femmes » !!!) et bien ringarde (« le foot ») qu’il nous a sortie là. IL pouvait dire qu’il n’aimait pas le sport, pour tout un tas de raisons valables, qu’il n’en aimait ni l’idéologie ni la représentation, et que le foot féminin rentrait dans ce cadre. Mais sa phrase, là, est à peu près aussi nulle que celle de n’importe quel poivrot de comptoir, à la bedaine affaissée sur le zinc, et tonnant que les joueuses de tennis doivent porter des jupettes, nom de zeus, puisque leur but sur terre est d’exciter la libido masculine, et point final.

La revendication féministe de l’égalité hommes-femmes, et je suis ravie que vous en soyez un porte-drapeau, ne peut que passer par une pratique sportive tout aussi égalitaire que le montant du salaire, à travail et compétences égales. Mettre en balance la « féminité » comme contraire à la pratique du foot, c’est avoir dans la tête des schémas et des préjugés qui ont été soigneusement repérés, discutés et anéantis depuis bientôt cinquante ans (minimum, je me demande si Condorcet n’en avait pas déjà parlé ?).

Bref, Finkie et vous, sur ce point-là, devraient de toute urgence revoir votre bibliothèque. Commencez donc par « le deuxième sexe » de Beauvoir, et puis enchaînez donc avec les travaux d’Hélène Joncheray, avant de proclamer comme une évidence que , franchement, le foot et les femmes… Alors que la gym et les femmes… Bref, si vous pouviez faire un pas de côté pour considérer comment vous avez intégré les stéréotypes, ça irait déjà mieux, à mon sens, hein !

Clopine dit: à

Bon, Paul, excusez-moi, je n’avais pas lu le début de votre article (je me demande d’ailleurs comment j’ai pu faire ça : à cause sans doute de la découverte de la nouvelle page, qui demande au départ à tâtonner dedans !)

renato dit: à

Voyez-vous, christiane, ou vous faites une construction poétique hasardeuse ou vous appliquez l’un des modèles créatifs de Leonardo : « superposer l’image mnésiques d’un objet sur un autre » — dans ce cas, « MC travaille sur les incunables » ou quelque chose dans ces eaux-la —. Bon, dans un cas comme dans l’autre il FAUT que votre processus soit évident pour le lecteur, car si ce n’est pas le cas le lecteur moyennement cultivé que je suis peut vous demander raison de l’usage de ce mot.

Puis, en réalité, pas que la chose me froisse plus que ça, car ma participation à la RdL n’est qu’un passe-temps. Cela dit, un boxeur ça me va : Duchamp lui a trouvé une place dans le Grand-verre.

bouguereau dit: à

et pourtant je suis l’homme le plus charmant et le plus respectueux de l’égalité hommes-femmes que l’on puisse imaginer, l’anti-Weinstein en somme…

..on lsait cloclo qu’ten as une petite et que bonne clopine elle trouve rien a rdire

bouguereau dit: à

Clopine,là vous faites fort!..

tu lui en promets pour faire du push ici dtes incunabes..un post par semaine a peine..lassouline et crédit est mort pendu..mon cul

bouguereau dit: à

Vous croyez qu’il y a un seul participant du blog d’Assouline (et encore moins de celui de Paul Edel) qui ignore

une petite mais dans les hiérarchies de corniauds cloclo y fait du lourd au phiniche

bouguereau dit: à

Je m’en vais en quête d’asiles verdoyants et aérés

keupu y va hencore défricher en amazonie..pov planête

gisèle dit: à

Paul Edel, dommage que vous n’ayez pas rôdé votre nouveau blog, avec quelques utilités..Après les chaleurs de l’été, ce serait bien « feu follet ». Entièrement d’accord avec le post de Closer, je ne sais plus à quelle heure.
Cette nuit, j’ai pensé à vous, pas du tout dans mes rêves les plus fous, soyez rassuré! Une chaleur étouffante sans un souffle d’air tenait toute la maison éveillée autour de de diverses boissons non alcoolisées (comme le recommande la TV…)Il était dans les4h du mat’,tous feux éteints, petite radio allumée france cult; un type y parlait du « double » dans « Vertigo » et chez Hitch, d’une façon remarquable, Hitch et Platon. Je vais essayer de trouver la ref. Je n’ai pas envie de vs convaincre, ms cela devrait vs intéresser.
Autre, sur Proust; vs devez avoir vu et entendu « désirs funèbres » sur YOUtube, 50mn en majesté où Tadié explique comment Proust a construit le bombardement de Paris, passim et in SOD &GO. Sur fond de déluge et divertissements pompéiens. Grande sureté (normal) grande finesse. Passionnant.Sodoma & gomora.
Je ne sais si vs m’en direz des nouvelles, je lève le siège pour des contrées plus fraîches.
Gardez « feu follet » au frais des remparts de votre Thébaïde. Bonne Bretagne.

bouguereau dit: à

rares et circonstanciés posts de Marc Court

de droite dure..mais bonnes attation..rare..pas sponsorisé par de mauvais alcool..si j’étais wenschtein je lui trouvrais un rôle a sa juste mesure..

x dit: à

Il est certain que ceux* qui estiment qu’il faut parler du texte d’abord (pour éviter de parler de tout sauf du texte et neuf fois sur dix se justifier d’avance de ne pas le lire) ne vont pas se précipiter pour tenter d’échanger avec quelqu’un qui les considère d’emblée comme « foireux » et criminels (tueurs de littérature, pas moins). « Accusé, levez-vous » ne me semble pas la meilleure façon d’engager la conversation.
Étonnant, non ?

* Il en reste encore, végétant dans quelques réserves sans doute.

Clopine dit: à

Bah, « x », il m’arrive à moi aussi de dire de grosses conneries, vous savez. Et d’en faire. L’image de Paul Edel n’est pas associée, dans mon esprit, à quelque chose de plaisant pour ma pomme. D’où peut-être un « brouillage », comme il y en avait avant, sur les postes de radio, momentané de mon entendement…

J’ai présenté des excuses, cela dit. Chose plutôt rare, par ici…

christiane dit: à

Renato,
pas de problème (c’était une plaisanterie). Il est vrai que je tiens M.Court comme un bibliophile averti qui n’hésite pas à passer des heures, des jours dans des recherches sur des écrits inconnus de nous, y consacrant tout son temps libre avec abnégation et intelligence. Sa participation à des colloques en est une trace (bien qu’il ait été contrarié que cette vidéo soit mise en lien ici sans son accord et contre sa volonté.) Des incunables des bibliothèques publiques, des diocèses, des inédits, des manuscrits, des livres et registres d’accès difficile, il a dû en voir plus d’un !
Mais votre définition, je l’approuve totalement.

bouguereau dit: à

Ce qui est important, c’est cet accès de lucidité que quelque chose est passé qui ne se passera plus, qui est le phénomène flamboyant de la jeunesse

ssisséron y disoit que seul les cons se lamentent de vieillir..beau beau et con a la fois il faut choisir

Jazzi dit: à

« superposer l’image mnésiques d’un objet sur un autre »

Un exemple, peut-être, renato ?

hamlet dit: à

Jankélevitch dit que la musique ne dit rien en elle-même, elle ne suit aucun chemin, celui qui écoute lui donne un sens en se racontant une histoire dans tête, qu’importe si l’histoire est bonne ou mauvaise l’important est de garder la capacité de se raconter des histoires pour remplir les blancs.

les critiques littéraires c’est un peu pareils, ils remplissent les zones d’ombre avec des histoires, sauf que ces histoires ils les racontent aux autres.

bouguereau dit: à

‘meussieu courte contre les incunables’..ça çonrait comment en titre de film angliche..c’est ça qu’y faut voir cricri..

Clopine dit: à

… Et je ne pensais pas à ceux qui, simplement, préfèrent ou s’en tiennent aux textes. Mais à un courant universitaire bien précis des années 70, autour de Roland Barthes. Sans rejeter les théories structuralistes de ce dernier, notamment dans le « degré zéro de l’écriture » qui s’attachait à décrire les mécanismes de différentes écritures, dont l’écriture « neutre » d’un Camus par exemple, il faut bien reconnaître que ce courant de pensée a fait des ravages, notamment quand on a demandé à ce que les apprentissages scolaires intègrent quelques-uns des prédicats soutenus par Barthes en direction d’universitaires et de chercheurs, et pas en direction de mômes de sixième apprenant le français. D’ailleurs, sur ce point-là, je suis d’accord avec Kinkielkraut, c’est dire si mon propos est banal, « x ». Mais il est vrai que je l’ai exprimé de façon bien trop catégorique et caricatural. Cf. ci-dessus, ma remarque sur le brouillage d’ondes qui a dû s’opérer dans mon cerveau.

bouguereau dit: à

chtement..ta gueule keupu..

hamlet dit: à

« désolé je n’avais pas lu le début de votre article » : c’est génial !

le plus souvent je ne les lis pas jusuq’à la fin parce que je m’endors au milieu.

bouguereau dit: à

qui a dû s’opérer dans mon cerveau

..garde tes cochoneries pour cloclo bonne clopine

closer dit: à

Je ne suis le porte drapeau de rien du tout Clopine…Quand je parle d’égalité, je parle d’égalité des droits, à travail égal, salaire égal, droit de jouer au foot, de faire de la boxe pour tout le monde, d’accord, relations amoureuses fondées sur le respect mutuel, encore plus d’accord!

Finky a eu un mot d’exaspération devant le lavage de cerveau qu’on nous a infligé des jours durant en faveur du foot féminin. Le pauvre en prend tellement plein la gueule en permanence qu’on comprend qu’il ait un mouvement d’humeur de temps en temps…

Ne me dites pas que ce matraquage médiatique a tout à voir avec le droit des femmes et rien avec le souci des audiences à la télé et la vente des espaces publicitaires! Et encore, Finky a de la chance: il aime le foot en général…Moi qui ne s’y intéresse pas, je vais avoir la double peine: le foot masculin PLUS le foot féminin sur tous les médias du matin au soir! Entre deux maux, je choisirai cependant le moindre: malgré leurs efforts pour ressembler à des hommes, les footballeuses sont globalement plus agréables à regarder que leur camarades masculins…mais moins que des danseuses étoiles ou des patineuses artistiques.

Rassurez-moi, on encore le droit d’exprimer ce genre de préférence, non?

bouguereau dit: à

« superposer l’image mnésiques d’un objet sur un autre »
Un exemple, peut-être, renato ?

pour qu’ça s’opère dans son cerveau faut lui dessiner et l’mouton et la brebis à baroz..

Clopine dit: à

Tiens, tant que j’y suis dans la lessive, à propos de Monsieur Court, je voudrais dire qu’il me semble évident qu’il est effectivement un érudit. Mais la fixette qui l’oblige à me dénigrer dans 85 % de ses posts révèle qu’il fait partie de ces érudits aigris (car non reconnus à leurs propres yeux à la dimension de leurs mérites supposés) qui sont devenus ces détestables « gardiens du Temple » : au lieu d’ouvrir les portes, ces derniers veulent en garder les clés, et surtout trier les entrants. Bref, exercer un pouvoir et établir des grilles de légitimité.

Je ne vois guère que ce motif pour expliquer une telle régularité dans l’obsession de ce pauvre Court pour ma personne. Moi, il me fait plutôt pitié, mais bon, je n’y pense pas toutes les cinq minutes non plus !

Autre chose : Jazzi, as-tu écouté Onfray sur la Gay Pride ?

hamlet dit: à

x dit: 1 juillet 2019 à 11 h 59 min

sans compter avec le « soupçon ».

sous Staline il suffisait d’un léger petit soupçon pour envoyer un type finir ses jours en en Sibérie.

renato dit: à

« … si j’étais wenschtein je lui trouvrais un rôle a sa juste mesure.. »

Je n’évalue pas la pensée politique des intervenant, me limite à en faire un constat, bouguereau : je suis lecteur de Kissinger*, je ne risque pas de me perdre dans le marécage de la politique nominaliste (comme contraire de conceptualisme ou de réalisme) vue et vécue par les Européens.

Nuclear Weapons and Foreign Policy ; Arms Control, Inspection and Surprise Attack ; The Troubled Relationship. A Re-Appraisal of the Atlantic Alliance ; etc., jusqu’au récent (enfin ! 2014) World Order.

bouguereau dit: à

Rassurez-moi, on encore le droit d’exprimer ce genre de préférence, non?

..hallons cloclo..bonne clopine sait bien que plus t’es contrarié et stressé et plus ça te détend la rondelle..ça va bien spasser qu’elle va te dire chez polo

Clopine dit: à

La position d’Onfray, qu’il a exprimée avec toutes les circonvolutions possibles, ce qui fait que l’interview dure son pesant de minutes, est qu’il y aurait donc deux sortes de postures homosexuelles.

L’une, exprimée par Pierre Palmade (!), est que l’homosexualité étant une caractéristique totalement légitime, il faut lui laisser la même place que l’hétérosexualité, et donc dissocier l’orientation sexuelle de l’individu « en soi ».

L’autre, exprimée par le mouvement gay, est qu’il faut célébrer les combats pour l’identité sexuelle en affirmant avec fierté et dans l’excès cette identité.

Onfray, visiblement, préfère l’option 1, au motif que la gay pride est un évènement mondain, parisien, et qu’elle ne fait pas la part belle aux petits (les homosexuels honteux de la ruralité). Mais moi je me demande pourquoi les deux ne seraient pas possibles : la fierté pendant une journée, et la normalité pendant toutes les autres…

bouguereau dit: à

je suis lecteur de Kissinger*

les ordures ont une bonne plume souvent..je sais qu’il a dit de l’europe ‘quel numéro de téléphone’..je sais aussi que quand la belgique l’a fait passible de crime de guerre il a su hintervenir pour pouvoir y boire sa bière..quand t’es passibe de la justice américaine il t’envoient un drône et c’est raccord

hamlet dit: à

closer dit: 1 juillet 2019 à 12 h 15 min

le problème avec Finky c’est qu’il n’est jamais dans le bon timing, pas plus qu’il n’est capable de voir les choses sous le bon angle : ses obsession réduisent son champ de vision d’au moins 99%.

quand le Qatar organisera une coupe du monde de football féminin les propos de Finky seront dans le bon timing, en attendant il faut regarder l’aspect positif de ce bourrage de mou sur cette coupe du monde, si ça permet aux filles dans certains pays (Afrique, pays arabes etc…) de se mettre en short pour taper dans un ballon et de les voir en train embrasser leur copine sur leur compte facebook c’est déjà assez formidable !

mais ça notre débilissime Finky n’est même pas capable de s’en réjouir.

Clopine dit: à

Oh, vous en avez le droit, qui pourrait vous le dénier ? Mais vous pourriez aussi exercer le droit de vous interroger un peu sur la façon dont vous vous êtes construit, dont vous avez été éduqué, dont vous avez appris à penser et dont vous avez développé vos goûts. Ce genre de remise en question en vaut généralement la peine, même si cela peut paraître douloureux…

bouguereau dit: à

(les homosexuels honteux de la ruralité)

les nouveaux ruraux pédés oui..ta ruralité à coup de belle gueule c’est pour tfaire mousser bonne clopine

Renato dit: à

Peu importe bouguereau, déjà c’est une belle plume, comme tu dis ; puis on peut organiser sa penser enver et contre, mais quelle différence avec la prose du politique chic-élégant-côtelette de chez nous.

hamlet dit: à

sérieusement Closer, comment peut-on en rester à un problème foot vs féminité quand on voit la galère des femmes sur cette planète ?

c’est un problème de riches ! le pb de Finky est qu’il n’est pas capable de prendre en compte la misère, il pense qu’il faut réintroduire l’enseignement des humanités pour civiliser les jeunes.

c’est quoi ces conneries ? il a été voir les conditions de travail des gens pour prendre en compte la civilité du capitalisme ?

il est complètement déconnecté du monde, comme j’imagine les autres membres de l’Académie Française ?

bouguereau dit: à

c’est comme tu veux..mais jle trouve souvent beaucoup moins bon que soral..et pourtant soral n’a jamais été passible de crime de guerre..ni n’a lbras assez long pour faire torde celui d’une ptite nation..himagine le talent qu’il aurait havec ça..pasque kissingère..c’est un minion

Delaporte dit: à

« Le personnage du roman de Drieu La Rochelle sera transfiguré par l’interprétation de Maurice Ronet. »

Malle dit à juste titre qu’il a été frappé par le roman de Drieu. En effet, quelle oeuvre magnifique. Je l’ai relu récemment, ce roman a gardé toute sa force. Le film de Louis Malle le suit très attentivement et fidèlement. Ronet s’identifie parfaitement au personnage. La moralité de tout cela est qu’il faut savoir dire adieu à sa jeunesse, ou du moins négocier avec elle quand on arrive à l’âge adulte, sous peine de finir comme Jacques Rigaut, le personnage ami de Drieu qui a inspiré le personnage central d’Alain. On n’insista pas suffisamment sur la figure tutélaire de Jacques Rigaut, qui avait fasciné Rigaut, et qui moi-même me fascine aujourd’hui. On a retrouvé ses manuscrits, rares, mais de toute façon il avait très peu écrit. C’était un vrai dadaïste, qui méprisait les intellectuels (le roman et le film en parlent). Les courtes oeuvres de Rigaut sont disponibles en un volume chez Gallimard, et il y a encore des inédits, je crois. Il y a aussi un journaliste qui consacre un blog de recherche à Rigaut en vue d’un livre, intitulé « Rigaut, l’exomaniaque ». Je vous le recommande à tous. Il faut sortir Rigaut du silence.

renato dit: à

Oups ! ai trop vite cliqué cliqué sur « riempimento automatico ».

bouguereau dit: à

comme j’imagine les autres membres de l’Académie Française ?

t’en as toi même beuacoup trop des soucis driche mon keupu..

Delaporte dit: à

Quelques informations sur ce blog consacré à Jacques Rigaut, que je vous conseille d’aller voir :

« Jean-Luc Bitton, né à Lyon est un écrivain et journaliste français. Il est le biographe de l’écrivain français Emmanuel Bove. Depuis 2003, il travaille sur une biographie du poète dada Jacques Rigaut. Il tient un blog « Jacques Rigaut, l’excentré magnifique » où il raconte ses recherches biographiques, un work in progress souvent méconnu du biographe à l’œuvre. Jean-Luc Bitton a participé à la réalisation du portrait de Emmanuel Bove pour la série télévisée Un siècle d’écrivains (1997) et a créé un site internet consacré à l’auteur de Mes amis. Il est l’auteur de textes parus dans les revues Jungle, Perpendiculaire,Les Épisodes, la NRF, Rue Saint-Ambroise et Schnock. »

Patrice Charoulet dit: à

VAINE EXPEDITION

Levé depuis 6h, ma femme me confie une mission : aller à la Poste, pour expédier un colis. Je m’en charge volontiers. En fin de matinée , tout est prêt pour cette mission. J’ai les sous, les papiers remplis, mes lunettes de soleil, ma casquette. Ce n’est pas très loin : un km. Pourquoi prendre ma voiture ? J’y vais à pied. Arrivé à destination, je pousse la porte pour entrer : elle résiste.
Quoi ? Que se passe-t-il ? J’essaie de trouver un avis. Travaux, grève, fermeture exceptionnelle ?
Nenni. Dans un coin : horaires d’ouverture. Après lundi, aujourd’hui c’est lundi, je lis : de 14h à … Tout devient clair. Je conviens que mon imagination n’allait pas jusque là : le lundi matin, c’est fermé. Je ne demanderai à personne de m’expliquer pourquoi. C’est ainsi.

P.-S. A Marie Sasseur : Grand merci de ce lien.

Delaporte dit: à

La magnifique, la sublimissime Marion Cotillard proteste contre la violence policière faite aux écologistes qui manifestaient pacifiquement :

« Cher gouvernement français pouvez-vous m’expliquer ces images ? #insoutenables. Des activistes français et des étudiants en grève se font asperger de gaz lacrymogène alors qu’ils protestent pacifiquement, à Paris, contre une situation climatique désastreuse et trop ignorée », s’est-elle indignée.

christiane dit: à

@Delaporte dit: 1 juillet 2019 à 12 h 37 min
Jacques Rigaut ? Je découvre. merci

Jazzi dit: à

« la figure tutélaire de Jacques Rigaut, qui avait fasciné Rigaut, et qui moi-même me fascine aujourd’hui. »

De l’autofascination, Delaporte ?

Ed dit: à

« Clopine, en Normandie »

Impossible.

Delaporte dit: à

Je corrige la coquille :

« la figure tutélaire de Jacques Rigaut, qui avait fasciné DRIEU, et qui moi-même me fascine aujourd’hui. »

Jacuzzi, vous connaissez un peu Rigaut ? Vous l’avez déjà croisé dans vos inénarrables « goûts de… » ? Il aurait sa place dans « le goût du suicide » !

pado dit: à

Clopine dit: 1 juillet 2019 à 12 h 16 min
pour expliquer une telle régularité dans l’obsession de ce pauvre Court pour ma personne.

Clo-Clo, il faut aussi envisager une autre régularité, bien réelle, celle de vos obsessions.

Jazzi dit: à

Le plus ancien détenu français (49 ans en prison) vient d’être libéré.
C’est un réunionnais doté d’un nom particulièrement pour à porter : Casanova Agamemnon !

Delaporte dit: à

Au brevet, pour l’épreuve de français, les élèves sont tombés sur un extrait du Premier homme de Camus. Les autres sujets étaient plutôt intéressants. Un bon cru, malgré la canicule qui a mis tout le monde en émoi.

Jazzi dit: à

« Le suicide doit être une vocation. »
JACQUES RIGAUT

Je me demande si Aragon ne l’a pas également évoqué dans « Aurélien », Delaporte ?

Delaporte dit: à

« Je me demande si Aragon ne l’a pas également évoqué dans « Aurélien », Delaporte ? »

Ce serait possible et logique. Aragon décrit dans ce roman l’époque de dada et du surréalisme. Rigaut était un phare pour ceux qui l’ont connu. Quand Drieu se suicide, c’est bien sûr à cause de la situation politique qui tourne en sa défaveur, mais surtout c’est en pensant à Rigaut, dont il accomplit à son tour la vocation.

Jazzi dit: à

Ne pas oublier René Crevel, Delaporte !

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