Présence des morts
Peut-être certains s’en souviennent-ils : le titre de ce billet est emprunté à celui d’un livre d’Emmanuel Berl paru en 1956. Un beau titre pour un récit s’interrogeant sur les traces mnésiques que laissent en nous les personnes qu’on a connues et parfois aimées, certaines réduites à un halo des plus flous, d’autres marquées par une présence insistante. Que faire de ses fantômes ? Dans la masse des livres récemment publiés, deux se font l’écho de ce souci des disparus. L’un baigné d’une mélancolie des plus sombres, l’autre non sans une certaine allégresse. Mais les deux rappellent au fond à leurs fidèles lecteurs que l’œuvre entière de leurs auteurs respectifs pourrait être ceinte du bandeau « Présence des morts ».
Gardons-nous d’y voir le reflet de l’autocomplaisance, l’ombre d’un atavisme familial ou l’écho d’un tropisme bien ancré. C’est juste qu’une absence, aussi soudaine que cruelle, les a fondés comme écrivain et qu’ils n’en ont jamais fait leur deuil. La mort d’un frère a été pour l’un comme pour l’autre l’évènement capital de leur vie et la matrice de tous leurs écrits. Ils en sont hantés tout en étant éclairés par le souvenir radieux des disparus. Jérôme Garcin y revient à nouveau dans Mes fragiles (102, 14 euros, Gallimard) et comment pourrait-il être autrement. Quoi qu’il écrive, ses pages semblent inéluctablement frappés de l’invisible sceau de l’accident : un jour de 1962, son frère jumeau ouvrit la portière arrière de la voiture pour traverser la route le regard attiré par une vache ; une voiture roulant à vive allure le faucha ; ils avaient 6 ans.
Quelques années après, leur père encore écrasé de chagrin, mourut à 45 ans d’une chute de cheval après un galop menacé d’emballement. Un destin semblable à celui de son beau-père, le comédien Gérard Philippe, mort 37 ans d’un cancer du foie. Et ces derniers temps, cet homme qui a la famille chevillée au corps, a soutenu jour après jour sa mère, une catholique lumineuse, rayonnante, positive et optimiste dans ses engagements malgré tout, s’éteignant dans l’atroce agonie d’une insuffisance cardiaque, rongée par l’ostéoporose. Et, quelques mois après, son autre frère, un garçon « différent » dont il avait la tutelle. Une mère aussi paysagiste que le frère était cubiste. 89 ans et 55 ans mais la peine ne se mesure à l’aune de la durée. Ainsi résume-t-on aussi des tempéraments quand les concernés taquinent la toile.
Deux ans à errer d’un hôpital à l’autre entre les deux pour assurer la veille, angoisse décuplée en temps de covid. Et après, ces disparitions consécutives, celle d’une tante maternelle aimée comme une mère. Tant de morts dont les ombres portées lui font cortège. De quoi s’interroger sur une fatalité génétique qui scellerait le destin des siens : le syndrome de l’X fragile, une anomalie du gène transmise depuis les arrière-grands-parents maternels entrainant des troubles du comportement, une déficience intellectuelle, une variante d’autisme etc mais quel concentré d’angoisses que ce « etc ». Cumulé aux facteurs de comorbidité, notamment l’obésité et le diabète, ce syndrome mène droit à l’inéluctable. De quoi se sentir responsable de l’avoir propagé chez les siens. Il ignorait avoir ce mal en lui. Mais est-on coupable d’avoir propagé ce que l’on ne savait abriter en soi ? Après, il en faut des chevauchées au galop sur les plages normandes pour mettre à distance cette hantise.
Mes fragiles, c’est beaucoup de tristesse. Elle sourd de toutes ses pages. Nul doute que ce qui se lit les larmes aux yeux a été écrit les larmes aux yeux. Son écriture est d’une précision telle qu’elle densifie jusqu’au moindre halo, jusqu’à la plus infime note poétique telle que Jean Tardieu la définissait : « Lorsqu’un mot en rencontre un autre pour la première fois ». Ce bouleversant « Livre des évocations » oppresse la lecture. L’auteur aura passé sa vie d’écrivain à ne pas réussir à faire son deuil. Car à chaque livre ou presque, un mort le rattrape qui vient raviver les anciennes douleurs.
Sa famille de papier sera bientôt plus nombreuse que sa famille de chair et de sang. Heureusement, il y a toujours du Gracq en Garcin, son maitre à écrire (ici lire un extrait). A ceci près qu’ici, la généalogie ayant remplacé la géologie, et les aïeux les pierres, le paysage est familial. Au fond, de toute la tribu des Garcin, le plus fragile c’est lui, l’auteur. Mais quelle force il lui a fallu pour écrire tout cela, quelle résistance, quelle résilience pour ne pas s’effondrer, trouver les mots pour tout raconter sans jouer sur les émotions ou le pathos, et à la fin donner un récit comme un frémissement. Décidément, Cioran avait raison, au moins sur ce point-là :
« On écrit des livres pour y dire des choses que l’on n’oserait confier à personne ».
Le mot du moraliste de la rue de l’Odéon vaut aussi bien pour Nathalie Rheims. Elle non plus, une vingtaine de livres plus tard, n’en sort pas. D’une manière ou d’une autre, ce qu’ils disent excèdent ce qu’ils racontent : depuis son tout premier L’un pour l’autre (1999) quand bien même l’acteur Charles Denner en était-il le héros, ils sont tous secrètement irradiés par la disparition prématurée de son frère adoré Louis à 33 ans. D’autres disparus viennent hanter ses livres. Mais à la différence de ceux de Jérôme Garcin, on dirait que le premier d’entre eux a absorbé tout le chagrin, que toutes ses larmes s’y sont concentrées et qu’un optimisme et un élan vital indestructibles, qui ne sont pas sans rappeler ceux de son père Maurice Rheims, la maintiennent malgré tout.
Là encore vient roder la hantise de la fatalité génétique, laquelle l’a obligée à subir une greffe du rein, ainsi que sa sœur, après avoir longtemps été reliée par intermittence à une machine, comme leur mère. Car chez eux la malédiction héréditaire ne touche que les femmes. Il y a de cela dans Au long des jours (170 pages, 17 euros, Léo Scheer) même et surtout s’il ne s’agit pas de cela mais de l’un de ses disparus : l’acteur-chanteur-compositeur Marcel Mouloudji (1922-1994). A 18 ans, alors comédienne débutante, elle vécut une passion amoureuse avec lui alors qu’il était marié, père de famille et son ainé de trente-sept ans. Ce qui n’allait pas de soi déjà à l’époque (surtout lorsqu’on se souvient, pour avoir lu Place Colette, que son premier homme, à l’âge de 14 ans, était un sociétaire du Français de trente ans plus âgé qu’elle). De leur histoire secrète, elle a fait un récit drôle, touchant, poignant parfois, mais jamais triste. Si on le secoue, il n’en tombe pas des larmes mais des paroles, des vers, parfois des chansons. Il suffit qu’elle en reproduise les premiers mots pour que le lecteur se surprenne à chanter.
C’est rare, un livre qui fait fredonner (lire ici un extrait). Il est pourtant question de l’impossibilité d’aimer, de la difficulté à vivre à la dérobée, de la brièveté des retrouvailles, des refoulements de la clandestinité, de l’oppression du secret. Pourtant on ne peut s’empêcher : Un jour, tu verras, on se rencontrera… Monsieur le Président, Je vous fais une lettre/ Que vous lirez peut-être/ Si vous avez le temps… Comme un petit coquelicot, mon âme/ Un tout petit coquelicot… L’art de la chanson, c’est le raccourci, disait-il. Et l’on se rend compte alors, si l’on veut bien convenir que les chansons tout autant que la grande musique occupent une place majeure dans notre mémoire, que la voix cassée de Mouloudji a marqué plusieurs générations et pas seulement pour ceux qui connurent le Saint-Germain-des-prés de l’après-guerre, celui des Sartre, Beauvoir, Vian, Greco – pour ne rien dire de l’acteur inoubliable et ambigu Ephraïm Luska des Inconnus dans la maison d’Henri Decoin, mi-kabyle mi-breton.
Cette voix identifiable entre toutes, dont l’impresario Jacques Canetti devait convenir qu’en émergeait à chaque fois des photos de Doisneau, cette voix dont Antoine Blondin disait que c’était du « velours à côtes », comment ne pas tomber amoureuse de l’homme au regard tendre qui porte une voix si chaude et si brisée ? C’est un livre plein des souvenirs des années d’apprentissage au centre dramatique de la rue Blanche, de la vie d’une débutante sur les planches, des odeurs et des lumières des loges, des cabarets de chansonniers. Elle faisait tout pour protéger cet homme qu’elle ne connaissait pas vraiment ou à peine. Contre les autres et contre lui-même, sa faculté d’autodestruction, sa mélancolie qu’il trainait en boulet, ne s’étant jamais remis des disparitions successives en quelques mois à peine de ses trois pères de substitution : Raymond Queneau, Marcel Duhamel, Jacques Prévert. Lui aussi ne parvenait pas à se désencombrer de la présence de ses morts. Peut-être n’y tenait-il pas car il savait qu’il leur devait non la vie mais sa vie (la proximité entretenue avec les disparus est aussi une question clinique vivante).
Au milieu du livre, évoquant au détour d’un paragraphe son propre père si absent de son vivant, Nathalie Rheims ne peut se retenir d’écrire, en pensant à lui, à son autre lui que fut Mouloudji et à Louis : « Je l’aimais tellement ». On écrit parfois tout un livre juste pour tracer trois mots. Mais y en a-t-il de plus beaux ?
1 049 Réponses pour Présence des morts
Je l’aimais tellement, ma soeur Nathalie… Juste pour tracer trois mots… Quand j’avais mal à ses reins, mouloud… Non, ne nous refaites pas le coup du frère Garcin, ginette. Trop, c’est devenu trop…
Désolé, – Je reviendrai là dessus, mais quand même. St Germain de l’après guerre, en sortira t on jamais ?
Bàv,
Ce sujet questionne.
Il amidonne… aussite,
Quels sont ces morts qui me parlent, qui sont miens et, de par leur présence, me troublent ?
la profondeur des bleus en camaieux de ses cyprès me trouble. J’aimerais tant les retrouver, qu’ils me remplissent toujours d’effrois,… et Lassie, chien fidèle a bien senti qu’il se passait quelque chose de pas normal, à l’ouest.
https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d%27actualit%C3%A9/edward-hopper-american-1882-1967-cape-cod-evening-photo-dactualit%C3%A9/1314730812?adppopup=true
Beau billet d’amitié.
« Dans la série le Bureau des légendes, la méthode de la boite aux lettres morte est utilisée par les clandestins sur le terrain pour communiquer avec la DGSE. »
Wiki
Le rapport aux morts? Délicat. Par exemple, quand il était vivant j’ai eu des rapports assez éloignés avec mon père car j’étais en pension ou en colonie de vacances. Depuis sa mort, il vient régulièrement me visiter pendant mon sommeil et me demande de réciter la table de multiplication et notamment 7X8…ça a finit par m’agacer.
C’est pas halloween, c’est la chandeleur.
Voici un très beau billet.
Edgar Lee Masters, The Hill :
Where are Elmer, Herman, Bert, Tom and Charley,
The weak of will, the strong of arm, the clown,
the boozer, the fighter?
All, all, are sleeping on the hill.
One passed in a fever,
One was burned in a mine,
One was killed in a brawl,
One died in a jail,
One fell from a bridge toiling for children and wife—
All, all are sleeping, sleeping, sleeping on the hill.
Where are Ella, Kate, Mag, Lizzie and Edith,
The tender heart, the simple soul, the loud, the proud,
the happy one?—
All, all, are sleeping on the hill.
One died in shameful child-birth,
One of a thwarted love,
One at the hands of a brute in a brothel,
One of a broken pride, in the search for heart’s desire,
One after life in far-away London and Paris
Was brought to her little space by Ella and Kate
and Mag—
All, all are sleeping, sleeping, sleeping on the hill.
Where are Uncle Isaac and Aunt Emily,
And old Towny Kincaid and Sevigne Houghton,
And Major Walker who had talked
with venerable men of the revolution?—
All, all, are sleeping on the hill.
They brought them dead sons from the war,
And daughters whom life had crushed,
And their children fatherless, crying—
All, all are sleeping, sleeping, sleeping on the hill.
Where is Old Fiddler Jones
Who played with life all his ninety years,
Braving the sleet with bared breast,
Drinking, rioting, thinking neither of wife nor kin,
Nor gold, nor love, nor heaven?
Lo! he babbles of the fish-frys of long ago,
Of the horse-races of long ago at Clary’s Grove,
Of what Abe Lincoln said
One time at Springfield.
Avez-vous lu Les immortels de Paul Pavlowitch paru ce jour chez Buchet-Chastel, Pierre Assouline?
Il s agit aussi de la présence d’un mort et de quel mort, Romain Gary!
Gérard Philipe avec un seul « p », Passou.
J’avais annoncé que, comme à votre habitude, vous parleriez du dernier livre de Nathalie Rheims.
Mais j’avais oublié Jérôme Garcin, l’autre ami littéraire indéfectible !
Belle illustration, mais est-on sûr que le noir est la couleur de la mort ?
@JJJ, on se calme avec la mort du frère jumeau !
@Paul, 56 !
En illustration, je ne vois qu’un grand rectangle noir…
Désolé jzmn, n’ai-j pas été emballé par ce nouveau papier, et comme toujours en ces cas-là, aij peut être été injuste… Après tout, il aurait bien pu parler de Kafka qui ne voulait pas mourir (Seksik), non ? Quant à Nathalie, mon ami Philippe a bien d’autres choses à en dire de plus profond… Paul me surprendra de plus en plus (agréablement), lui qui ne supportait pas que l’on racontât sa vie perso sur les réseaux sociaux. Qui n’a pas été harcelé par le fantôme de son père ? Comme quoi, nous sommes tous renvoyés à nos propres effrois quand une nostalgie nous prend à la gorge de nos chers disparus… C’était juste pour dire… que mes morts, ils ont tous la même peau béante, hormis celle de chagrin.
Bàv, ____
On peut rater sa vie mais la mort ne nous rate jamais.
Elle fait tout simplement partie de la vie, Jacques.
Paul
56👍
Gary mort par choix !
ET ABSENCE DES VIVANTS
@ je ne vois qu’un grand rectangle noir
-> Tant que ce n’est pas un triangle, hein ! ____
@ On peut rater sa vie mais la mort ne nous rate jamais. Ô, Pouissance du lieu commun, au bar du tabernaque !
Bolket people.
De Mouloudgi je retiendrais certainement la chanson » comme un p’tit coquelicot », dont la fin arrive toujours avec surprise.
Dans la rubrique people , cet enfant de la balle, quartier Belleville, de père kabyle et de mère bretonne avait déjà 55 ans quand il rencontre N. Rheims » qui aime les vieux », quelle horreur.
C’est peu dire que c’est un homme plutôt volage.
Ses enfants lui rendent hommage :
https://chantiersdeculture.com/2022/09/16/mouloudji-limpardonnable-oubli/
Billet
Mouloudji
Où sont Elmer, Herman, Bert, Tom et Charley,
Les faibles de volonté, les forts de bras, le clown,
le poivrot, le combattant ?
Tous, tous, dorment sur la colline.
L’un est mort dans la fièvre,
Un a été brûlé dans une mine,
Un a été tué dans une bagarre,
Un est mort dans une prison,
Un est tombé d’un pont en travaillant pour ses enfants et sa femme-
Tous, tous dorment, dorment, dorment sur la colline.
Où sont Ella, Kate, Mag, Lizzie et Edith,
Le cœur tendre, l’âme simple, le fort, le fier,
l’heureuse ?
Toutes, toutes, dorment sur la colline.
L’une est morte dans un accouchement honteux,
L’une d’un amour contrarié,
Une des mains d’une brute dans un bordel,
Une d’une fierté brisée, dans la recherche du désir du cœur,
Après une vie dans les lointains Londres et Paris,
fut amené dans son petit espace par Ella et Kate
et Mag.
Tous, tous dorment, dorment, dorment sur la colline.
Où sont oncle Isaac et tante Emily,
Et le vieux Towny Kincaid et Sévigné Houghton,
Et le major Walker qui avait parlé
avec des hommes vénérables de la révolution ?
Tous, tous, dorment sur la colline.
Ils leur ont rapporté des fils morts à la guerre,
Et des filles que la vie avait écrasées,
Et leurs enfants sans père, pleurant-
Tous, tous dorment, dorment, dorment sur la colline.
Où est le vieux violoniste Jones
Qui a joué avec la vie tout au long de ses 90 ans,
Bravant la neige fondue à poitrine nue,
Buvant, se déchaînant, ne pensant ni à sa femme ni à ses proches,
Ni à l’or, ni à l’amour, ni au ciel ?
Voici qu’il parle des fritures de poisson d’autrefois,
Des courses de chevaux d’antan à Clary’s Grove,
De ce qu’Abe Lincoln avait dit
Une fois à Springfield.
–> *Merci RTM, mais où est passé Bloom, au juste ? Bàv,
Moi Mouloudji très peu pour moi. L’une des rares choses qui m’éloigne de Nathalie Rheims. Je ne supporte pas la voix de Mouloudji. Ni en règle générale ce qu’il chantait.
enfin une notule pour rigoler, merci lieber Passou.
Son excellence Garcin, ami d’ambassadeur à cheval sans protocole et Miss Rheims queen du hairdo sautée sur les genoux de Morand, tout pour réjouir le berbèro-breton Mouloudji porté sur l’onanisme dans ses jeunes années, comme la Beauvoir nous l’a confié dans la force de l’âge.
Dans Bagarres d’Henri Calef,sur un scénario d’André Beucler, d’après le roman de Jean Proal, Mouloudji joue le rôle d’Antonin.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bagarres_(film)
Allez, c’est tout. Je ne dirai plus rien.
Place aux intellectuels subtils.
Eh bien, le valet petainiste a le picon-biere qui tache.
On peut bien penser, pour avoir lu au moins un roman, que ce qu’écrit N. Rheims est d’une nullité remarquable, sans être insultant pour Passou. Surtout si elle est malade.
« Mouloudji porté sur l’onanisme »
Il avait lu Camus, Phil : « Un homme ça s’empêche » !
Mouloudji aimait les jeunes filles en herbes…
Sa tombe au Père-Lachaise est toujours très visitée et végétalisée.
sa tombe et les films dear Baroz..Les inconnus dans la maison », un goncourt de circonstances
(third hand blues here… https://www.youtube.com/watch?v=JeFwaWFTGYU )
(Au panthéon des voix identifiables entre toutes
https://www.youtube.com/watch?v=72p9TTkoymY )
« un jour tu verras », jolie mélodie de Georges Van Parys, chantre de la Butte et mélodiste inspiré de Moulin Rouge pour Cora Vaucaire,
MOULOUDJI/
http://www.larousse.fr › dictionnaires › francaisDéfinitions : Mouloud, Mulud – Dictionnaire de français Larousse
nom masculin singulier. (de l’arabe Mūlūd al-Nabī, anniversaire du Prophète) Fête religieuse musulmane qui célèbre l’anniversaire de la naissance du Prophète.
Vinciane Despret
EAN : 9782359252439
176 pages
LES EMPÊCHEURS DE PENSER EN ROND (05/01/2023)
Les morts à l’oeuvre
Il avait lu Camus, Phil : «Un homme ça s’empêche ».
Cela ne signifie pas un homme se branle.
« Les statues précèdent les langues. », Michel Serres
« Un homme ça s’empêche. »
L’homme grec idéal était intelligent et rationnel. Pour cette raison, les sculpteurs représentaient souvent les hommes avec de petits organes génitaux *, car un petit pénis non en érection était un symbole de modération, l’une des principales vertus sous-jacentes à la conception de la masculinité idéale. À l’inverse, un gros pénis symbolisait une incapacité à gérer ses impulsions et à agir de manière intelligente et décisive.
* Les Romains adoptèrent ce détail. Puisque la Renaissance fait référence à l’Antiquité, le pénis de David est proportionnellement petit — il n’est même pas circoncis, par ailleurs.
3.2 — 6.22
Voilà,
Pas besoin de Saint Cyr pour comprendre cela.
La Banque Populaire vire Clarisse Crémer.
Trente ans avant : « je ne vous embauche pas pck vous risquez d’être enceinte » ; dix ans après, elle « je vous donne ma démission ». Lui, patron : « Pkoi, je suis très content de vous ? ».
Elle : » je vais faire un bb ».
Lui à soixante dix ans ne parlant que de son obscurantisme.
Trente ans après, évolution de la société, zéro.
Sainte Thérèse rit.
Tremblement de terre sur les îles Lipari.
Parler avec les morts.
Ou les voir en rêve.
Houellebecq : la possibilité d’un porno, avec prostituées à Amsterdam
Houellebecq au cinéma, c’est du déjà-vu (et pas forcément utile). Mais une nouvelle collaboration avec le collectif Kirac, installé aux Pays-Bas, déclenche une levée de sourcils médusés… Le réalisateur Stefan Ruitenbeek a ainsi convaincu le romancier de passer devant la caméra, pour une performance des plus anti-conformistes.
https://actualitte.com/article/109814/insolite/houellebecq-la-possibilite-d-un-porno-avec-prostituees-a-amsterdam
Magnifique hommage
Did Air Pollution Inspire Impressionism?
https://hyperallergic.com/796492/did-air-pollution-inspire-impressionism/
Houellebecq avait déjà tenté une approche du porno :
https://www.artybees.co.nz/houellebecq-michel-text/thomas-ruff-nudes
Pornographie ? A propos de ce livre de Th. Ruff, textes de Houellebecq ?
René a certainement un dico de français très limité.
Un reste de crêpe (sic) et beaucoup de sirop.
Houellebecq s’est déjà essayé au rôle d' »acteur porno avec prostituée » dans le film qui met en scène son « enlèvement « , titre éponyme du film.
« Mais revenons à la chanson dont la carrière sera beaucoup plus longue que le film d’où elle est issue. En effet, qui n’a pas déjà entendu cet air fredonné ou orchestré qui est devenu, au fil du temps, une des chansons emblématiques du « Paris d’après guerre ».
Les paroles de la chanson « Un jour tu verras » ont été écrite par Mouloudji, lui-même, et c’est évidemment lui qui interprètait la chanson dans le film. La très belle musique de le chanson a été composée par Georges Van Parys à qui on doit notamment la musique de la chanson « La complainte de la Butte » chantée par Cora Vaucaire que nous vous avons déjà présentée. »
https://memoirechante.wordpress.com/2010/11/26/mouloudji-un-jour-tu-verras/
Une version revisitée par A. Mouloudji et A. Chamfort
Jamais vu auparavant Pierre Assouline sourire.
Tremblent de terre à Terramata ?
Tremblement de terre à Terramata ?
Très beau billet.
Dans « Au long des jours » il y un extrait où l’héroïne joue une scène d’Elvire dans Dom Juan. Ca me rappelle les notes de Jouvet, adaptées et vues récemment à la television.
Les morts pour moi c’est « Au nom de tous les miens ». Meme si de fortes présomptions de fausseté entachent ce livre, cette vrai-fausse histoire a impressionné à l’époque.
Beaucoup de sirop.
Goût à la fraise 🍓.
Thym, miel, 🍋 bio, deux clous de girofle, brisures de bâton de cannelle + eau bouillante.****
mais est-on sûr que le noir est la couleur de la mort ?
PAS SEULEMENT/CA DEPEND OU
voyez le Blanc
Au Japon, le blanc.
I remember Clifford (de Benny Golson, par Lee Morgan)
https://www.dailymotion.com/video/x7f3lt
Faire ses adieux à une personne décédée psychologiquement mais pas physiquement est ce qu’on appelle faire un « deuil blanc ». Définition avec notre psychologue, Dr Pascal Anger et Lynne Pion, spécialiste en gestion de deuil.
@ Paul E., trouvez-vous correct que les éditions Points-classiques rééditent les Chroniques italiennes (1855) sous le titre prétendument originel d' »Historiettes romaines »?
Je ne les connaissais pas encore, pmp, et m’en délecte pour 7,70 €…, d’autant qu’elles sont préfacées par notre Boucheron du CDF, vous savez…, le grand copain de CDBF57, un historien à la mode.
(cf. Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano ; les Censi 1599 ; La duchesse de Palliano ; L’abbesse de Castro => cherchez l’erreur)
Bienàv,
La course du soleil.
Soleil ☀️
Le soleil, c’est la vie.
La course remonte sur l’horizon à une vitesse grand V.
Ce matin, le soleil a dépassé le toit.
En janvier, les jours ont rallongé de une heure par jour.
En février de une heure trente par jour.
Je sais le retour de froid annoncé la semaine prochaine. N’empêche, y a une idée du printemps.
C’est un redoutable Honneur que celui d’être pompé par la grande Marie, et pourtant qui a évoqué ici Van Parys le premier? Mhhh?
Nommé par la mairie de Paris, Olivier Py, l’ancien directeur du Festival d’Avignon prend la direction du Théâtre du Châtelet, avec la mission de faire renaître cette célèbre scène, en souffrance depuis plusieurs années. « Je voudrais en faire un lieu populaire, transgressif, joyeux », a-t-il déclaré à la suite de sa nomination. Fidèle à sa réputation, le léZard de Paris vous conte l’histoire de ce lieu de spectacle fantastique !
Que le Chatelet demeure fidèle à son répertoire ne paraît dans les priorités de la Maire Hidalgo…
La tête d’Edouard Philippe
Edouard Philippe, maire du Havre, ancien Premier ministre, est jugé diversement. Selon qu’on est communiste, mélenchoniste, écolo, socialiste, bayrouiste, macroniste, LR, lepéniste, zemmourien, le jugement n’est pas la même. Je n’entends pas me situer sur cette échelle. Je vais feindre d’être sans opinion politique.
Il est très rare que je regarde BFM , en fin d’après-midi. Ou je regarde « C dans l’air », ou je regarde LCI. Le jeudi 2 février 2023 , rien ne me plaisant, j’ai employé la télécommande et me suis retrouvé sur BFM : j’y suis resté. Le journaliste Bruce Toussaint interrogeait Edouard Philippe dans son bureau de maire du Havre. L’information principale, d’après moi, c’est qu’il songe à être candidat à la prochaine présidentielle. On le savait déjà plus ou moins, mais cela fut confirmé. Le journaliste le taquinant un peu là-dessus, Edouard Philippe lui fit observer ceci ; Il n’est pas impossible que Mme Le Pen soit à l’Elysée la prochaine fois et on peut concevoir que l’on ne peut rester les bras ballants devant cette sombre perpective, même si d’autres que lui doivent songer à s’opposer à cette catastrophe politique. Edouard Philippe n’a pas tort de s’alarmer.
J’en viens à une toute petite chose : sa tête. Il a très longuement parlé de la maladie qui le frappe.
J’en étais resté à son vitiligo. Il a donné à qui l’ignorait des détails sur son alopécie. Retirant ses lunettes, il a mis le doigt sur la place de ses sourcils en ajoutant qu’ils avaient disparu. Il a parlé de sa moustache,elle aussi disparue, et de ses cheveux tombés. Il a souligné le fait que l’alopécie n’était pas grave, pas contagieuse et qu’elle pouvait frapper à tout âge. Conclusion : il y a bien pire et cela n’empêche nullement d’agir…et, ce n’était pas dit mais il fallait le comprendre, de devenir chef de l’
Etat.
Tous les commentaires que j’ai entendus sur cela à la radio ou à la télé ont omis de parler d’autre chose, dont je tiens à parler. Plus l’entretien se prolongeait plus les oreilles d’Edouard Philippe devenaient non pas rouges, mais violettes. Et cela, qui paraît une petite chose, est un sacré handicap quand on passe à la télé. Il n’est certes pas le premier à qui cela arrive : Dominique Merchet, Jean-Michel Aphatie, Yves Thréard…sont coutumiers du fait. C’est très pénible à voir. A mon avis, si Edouard Philippe est candidat à la présidence de la République, s’il ne peut rien contre son alopécie, il doit consulter un médecin et trouver à remédier à ces oreilles violettes. Toute considération politique mise à part.
JJJ. Ça me choque un peu qu’on débaptise « Chroniques italiennes «mais ça ne m’étonne pas . Il faut quand même savoir que Stendhal n’en a jamais parlé comme un titre général dans sa correspondance. . . « Chroniques italiennes » est une invention de Coulomb, l’exécuteur testamentaire, en 1855, pour le volume des éditions complètes paru chez Michel Lévy. Donc 13 ans après la mort de l’auteur. Quels arguments donne-t-on aujourd’hui pour modifier ce titre? j’aimerais bien savoir.
Au fond Coulomb n’est pas le premier a rassembler une collection de petits textes écrits avec bcp de plaisir .Stendhal avait fait publier le 1 février 1839 une plaquette sous le titre « l’abbesse de Castro » en y ajoutant aussi « Vittorio Accoramboni » et « Les Cenci » mais pas de titre « chroniques italiennes ». Il a puisé les intrigues dans de vieux manuscrits italiens qu’il faisait recopier à son secrétaire quand il s’ennuyait à Civita-vecchia. Certains textes furent publiés dans » la revue des deux mondes « entre 1837 et 1839, mais sans nom d’auteur !Oui Stendhal tenait surtout à « l’abbesse de Castro » on le voit bien dans ses lettres car il demande à ses proches ce qu’ils, pensent de ce texte. ce qui est surtout à retenir c’est le coup de foudre et la jubilation de Stendhal devant ces vieux manuscrits italiens du XVI°, qui sont une suite de faits divers scandaleux, avec des crimes bien crapuleux, des histoires d’horreur, d’honneur, de témérité, souvent aussi de sadisme, Ces « beaux crimes » enchantaient Stendhal:poignards, cachots, prisons, complots, basses, vengeances, héroisme, sentimetns chevalresques contre crapuleries. cette « Abbesse de Castro » et « la chartreuse de parme » proviennent de cet imaginaire venu des chroniques du XVI° siècle. C ‘ était aussi une pierre lancée par Stendhal contre toute une partie du romantisme douceâtre et mièvre qui se vendait bien en librairie. Stendhal adore les passions interdites, les histoires de brigands. Aujourd’hui il adorerait les polars. il faut surtout noter qu’il invente, avec les mêmes sources, à quelques semaines d’écart « sa Chartreuse de parme »,dictée en 53 jours à son secrétaire. On retrouve donc ces ruses et complots dans les péripéties du Duché de Parme, cet espace politique tyrannique. Et les aventures de Fabrice del Dongo sont émaillées de duels,de ruses, avec prison,tentaive d’empoisonnement,et surtout l’ exaltation chevaleresque et passionnée, qu’il avait tant aimé dans les manuscrits du XVI° siècle! Une ou deux fois Stendhal, dans ses lettres à ses amis , parle de chroniques italiennes sans jamais préciser ou affirmer que ce serait un titre.
N’ai pas vu les oreilles violettes. Ai vu les photos comme tout le monde.
Je ne suis pas dérangée ni par le vitiligo, ni par l’alopécie*.
Toutefois, ce -antérieurement bel homme- politicien qui en dix ans en a pris trente physiquement, devrait/ pourrait/ aurait la chance de quitter définitivement la politique et faire de l’horticulture ou toute autre chose selon son gré.
C’est la seconde fois que je souligne mon grand souci pour lui.
* un de mes élèves il y a vingt ans souffrait d’alopécie.
On peut souffrir d’alopécie et être beau, la preuve en image, rose !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yul_Brynner
D’accord Jazzi, mais n’était ce pas une mode capillaire la tonsure chez Yul Bruyner ?
Non, jeune, on voit qu’il perdait déjà ses cheveux !
Les Éditions Grasset m’ont donné l’autorisation de publier partie de l’Avant-Propos de Stardust de Léonora Miano.
Avant-propos
Stardust est le premier roman que j’ai composé dans l’intention de le faire publier. Écrit il y a plus de vingt ans, il relate un moment marquant de ma vie, cette période au cours de laquelle je fus accueillie dans un centre de réinsertion et d’hébergement d’urgence du 19e arrondissement de Paris. J’étais alors une jeune mère de 23 ans, sans domicile ni titre de séjour. Si je parle ici de composition et qualifie le texte de roman, c’est qu’il ne s’agit pas du journal des mois passés au sein de cet établissement. Tous les événements vécus ne sont pas rapportés. Certaines figures ont été effacées, bien des situations ne sont pas exposées, celles qui le sont n’obéissent pas toujours à leur chronologie exacte. Mon souhait était surtout de me pencher sur ma vie à l’intérieur de ce foyer, de me libérer des histoires, des visages qui, plusieurs années après, continuaient de me hanter.
Parce qu’il est si personnel, j’ai attendu longtemps pour proposer ce texte au lecteur. Il s’agissait de ne pas me laisser définir par ces faits passés, de ne pas être la SDF qui écrit des livres. Je connais la société française et sa propension à enfermer ses minorités en particulier dans les aspects dégradants -ou perçus comme tels- de leur trajectoire. À bientôt cinquante ans, après de nombreuses publications et quelques belles récompenses, je n’ai rien à prouver. Il m’est donc plus aisé de révéler que je fus, autrefois, cette jeune femme affrontant la grande précarité. C’est aussi le moment de permettre à ceux qui me suivent depuis toutes ces années de me connaître mieux, peut-être de me comprendre. Dans la vie de tous les jours, Louise est, parmi mes prénoms, celui auquel je réponds volontiers en plus de Léonora. Quand à ma fille, son prénom est une version japonaise de Bliss.
[…]
Si Stardust fut amendé au fil des années puisque j’y revenais inlassablement, le propos, le ton, le phrasé ne purent être modifiés.
[…]
[…]un nom qui n’existait pas vraiment pour la jeune femme que j’étais.
J’ai pour elle une tendresse immense. Son orgueil est celui des grands blessés. Tant de cris forment la matière de ses silences. Sa rage, qui remontait aux drames de l’enfance, à ses violences aussi, habita longtemps mon écriture. Je la remercie de n’avoir pas mis fin à ses jours l’année de ses trente ans, épuisée par les épreuves qui ne cessèrent pas à la sortie du centre d’hébergement, lasse de gravir sans arrêt la même montagne et de ne pas voir son destin de chanteuse prendre tournure. Une fois encore, ce fut une pensée pour sa fille qui l’arrêta, la vision de l’enfant découvrant le corps sans vie de sa mère. Parce qu’elle se contenta d’une nuit sans sommeil et prit au collet les jours qui suivirent, je signai mon premier contrat d’édition et retournai à l’université en 2004. Nous avions trente et un an.
[…]
Ce qui compte échappe au temps. Aujourd’hui comme hier, on peut entrer en France de façon tout à fait régulière et perdre le droit d’y résider. Aujourd’hui comme hier, les accidents de la vie poussent des personnes de toutes origines et conditions sociales dans le fossé de l’exclusion. Stardust raconte mon entrée dans l’âge adulte et expose une profonde aspiration à la verticalité qui ne m’a pas quittée. Ces pages sont dédiées à ma fille et à ma grand-mère maternelle. Leur amour, leur confiance, furent mon armure et ma boussole.
Léonora Miano
À Yassuna
À Régine
J’ai mis chanteuse en caractères gras car je ne sais pas s’il s’agit d’une erreur typographique pour chanceuse.
Un grand merci à la responsable des cessions de droits chez Grasset où est publié ce superbe roman.
@ moi je ne souffre pas d’alopécie au niveau du sexe, et pourtant je suis laid. La preuve.
@ surtout… merci PE pour votre réponse et opinion circonstanciée. /// JJJ. Ça me choque un peu qu’on débaptise « Chroniques italiennes «mais ça ne m’étonne pas (..?Quels arguments donne-t-on aujourd’hui pour modifier ce titre? j’aimerais bien savoir..)///
La seule réponse à votre question me semble située dans la présentation de Patrick Boucheron intitulée « Stendhal révolutionnera l’histoire »… J’en déduis une initiative propre; apparemment,
p. 11 : « Tâchons de n’en rien savoir pour le moment et, évitons même de les considérer comme des « Chroniques italiennes » ainsi qu’on le fait ordinairement. Non, ces 4 textes publiés anonymement ou sous pseudonyme dans la Revue des deux mondes entre mars 1837 et mars 1939 (soit, respectivement….. ), appelons-les simplement « Historiettes romaines » (on comprendra bien assez tôt pourquoi) et laissons-les venir vers nous à leur train, librement. Qu’ils nous viennent, ces contes cruels, dans l’ignorance de ce qu’ils feront advenir, de l’histoire ou du roman »…
Et c’est tout… Bien à vous,
oups (bat l’eau) -… 1837 et mars 1839
Merci à la responsable du service de presse qui m’a autorisée à la publication de l’Avant-Propos de Stardust de Léonora Miano.
Sa mère est suisse et son père tzigane. Il a adopté cette coupe de cheveux pour jouer le rôle du roi de Siam.
Yul Brynner ne souffre pas d’alopécie. Le sujet n’est pas je suis beau ou laid. C’est l’ état de santé de Philippe dont nous parlons.
Le père était d’origine suisse (canton Fribourg), rose, voyez à “Famille” :
ROSE? VOTRE CHANTEUSE ME FAIT PENSER 0 DELPHINE HORVILLEUR QUI A RACONT2 QUE SA FILLE REPONDAIT à l’école quand on lui demandait la profession de sa mère qu’elle était chanteuse;
elle a assez récemment écrit « Vivre avec nos morts », Grasset, 2021 ,et en a parlé dans une video!
delphine H/
https://www.youtube.com/watch?v=NyakGONdfyc
Dear et alii
Il s’agit de Léonora Miano qui écrit chanteuse. Il me semble que le correcteur a fait une coquille.
Delphine Horvilleur : très belle réaction de sa fille qui a une maman rabbine.
Paco Rabanne ne dessinera plus.
@ Castanet… Malgré tout, j’ai trouvée maladroite la stratégie du lanceur d’alerte aynat consisté à placer dans le trop long premier chapitre de son enquête les exactions commises dans le milieu huppé des Bords de Seine, à Neuilly… En dépit de l’horreur de la situation de la mère de la vigneronne ou de la triste fin de Françoise Dorin… il y a quelque chose chez le lecteur qui refroidit son indignation attendue face aux escarres des riches « dépendants » d’Orpéa ou Korian)… Et non, ne parviens.j pas à me décrocher de l’idée que des gens qui acceptent de payer 7 à 8000 euros par mois pour le confort de leurs vieux parents, puissent venir se plaindre du sort qu’on leur fait…
Car il n’est pas prouvé, pour le sociologue moyen toujours à tout vouloir relativiser plutôt que d’absolutiser, que le scoop journalistique contre intuitif en vue de susciter l’indignation générale face à une condition commune, fonctionnerait selon la loi de l’exception qui confirmerait la règle… Non !… je n’arrive pas à plaindre ces personnes du caractère scandaleux de leurs conditions de vie, alors qu’en restant chez elles, elles eussent, grâce à la masse de pognon dont elles disposent, pu s’en sortir autrement mieux… Non… c’est l’insolente richesse d’une minorité qui me choquera toujours, bien plus que leur victimisation par le fait d’aigrefins suffisamment avisés pour leur pomper un demi million d’euros en cinq ans, sans fournir les couche culottes adéquates, alors que des millions d’autres « dépendants », dans la même situation, crèvent chez eux faute de soins ou tirent la langue en lâchant péniblement toute leur fortune à 2500 par mois, histoire de survivre encore qq mois supplémentaires…
Non, il y a là quelque chose ne passe pas. Et pourtant, il est bien clair que Les fossoyeurs sont le témoignage le plus maboulé qu’il m’ait été donné de lire parmi la liste infinie des best seller de dénonciations sur tout et n’importe quoi… Mieux même, dirais-j, ce sont les preuves accumulées sur la pression mise sur le gars pour le faire taire, qui suscite le chapeau du respect… Car de ce point de vue, on n’est pas loin du témoignage d’un Snowden !. Quant à la protection du lanceur d’alerte contre les fatwas d’Orpea et ses affidés politiques, hein… rions un brin…
———–
Enfin bon, je sais que tout cela n’est qu’un détail sur une chapelure, r^z, je sais pas, vous… Mais on a également envie de pousser sa petite gueulante et de vouloir vivre mieux, nos chers mourants… J’ai pas raison, Jérome et Nathalie ?
Écouté.
Noté cimetière en hébreu signifie maison des vivants ; parent qui a perdu un enfant se dit arbre ? qui a perdu sa grappe.
DH dit juste avant d’être mort, on est encore vivant.
Entretien passionnant. Dans son parcours DH a été médecin et journaliste avant d’être rabbine. Médecin des âmes ? ☂️
Crado Pavane nous a quittés?
@ Paco Rabanne ne dessinera plus.
Pourquoi ? Il a cassé ses crayons ou ses lunettes ?
@ On a quitté Paco Rabanne ?
Janssen J-J
Je ne vais pas répondre publiquement.
@ DH dit juste avant d’être mort, on est encore vivant.
et là, ce qui est drôle…, c’est qu’on n’a pas l’impression d’une lapalissade de ponssieur de la Malisse… Elle démontre aussi qu’elle est là pour consoler les survivants, pas pour se lamenter sur le défunt… Assurément, c’est une grande chanteuse douce @del-fine !…
Non r^z, ne répondez pas publiquement… Perso, je ne le souhaite aucunement, du reste. Bàv,
Merci bcp.
Aussi intelligent que cela
Jacques dit: à
On peut rater sa vie mais la mort ne nous rate jamais.
Je viens juste d’échapper aux griffes de ma voisine, fort curieuse de savoir qui j’étais exactement, au point de forcer ma porte … J’ai tenté de lancer quelques phrases sur la littérature. Elle m’a alors rétorqué que « justement, étant très créative, elle pensait se mettre à écrire », d’autant que ce serait comme une revanche « ayant toujours eu des notes nulles à l’école, en français ». Elle a fini par m’indiquer que si je voulais devenir « trader », elle pouvait me faire bénéficier de bons plans en la matière : « pourquoi se contenter de 2 pour cent d’intérêt, alors que bien placé, l’argent pouvait rapporter 3000 euros pour 1000 investis ». Au secours !!!
Donc, là je panique : elle a eu l’air de me trouver à son goût. Comment se débarrasser d’une voisine de soixante ans, qui, me montrant ses photos, plein cadre sur elle, enregistrées sur son portable, m’indique que « j’envoie mes photos à tout le monde, mes potes divorcés, je suis en quelque sorte leur inspiration, leur muse » ? Je ne peux pas lui glisser une boulette dans sa pâtée. Lui interdire l’ascenseur commun. Bloquer ma sonnette ? Cela suffirait-il ? J’ai carrément les jetons.
bien placé, l’argent pouvait rapporter 3000 euros pour 1000 investis
–
Elle a raison mais il ne faut pas lui faire c compte tenu de son attitude qui n’inspire pas confiance.
Ceux qui investissent par exemple dans le lithium ont de bonnes chances à moyen terme de faire au moins 3x voire bien plus. On l’a vu aussi avec les cryptomonnaies qui sont montées à des niveaux incroyables, sont redescendues, remontent etc..
L’investissement c’est toujours de la prise de risque à plus ou moins grande échelle, inutile d’en rajouter en passant par une voisine qu’on ne connait pas.
Langue française
Début de l’émission « C dans l’air » (3/02/23). Yves Thréard : « Mme Borne a été assez pédagogique. » Non, non, M. Thréard. ..Elle a été assez pédagogue.
Édouard Philippe, c’est la répression des gilets jaunes et la gestion calamiteuse du covid. Si on veut réellement évoquer des choses « sombres » mais cette fois-ci bien réelles et pas imaginées.
Quelle personne serait suffisamment imbécile pour voter pour lui ?
« Les paroles de la chanson « Un jour tu verras » ont été écrite par Mouloudji, lui-même, et c’est évidemment lui qui interprètait la chanson dans le film »
Et on voit la scène du film dans le lien proposé, à cet effet.
Hilarant.
https://memoirechante.wordpress.com/2010/11/26/mouloudji-un-jour-tu-verras/
J’aime pas Mouloudji. Alors que j’aime Adjani. Alors allez pas dire que, etc…
Quelle personne serait suffisamment philippique pour voter pour son imbécile candidat ?
VOTER A QUOI ? QUAND ? POURQUOI ?…
On aimerait vous entendre répondre à vos sottes questions, de temps à autre, l’andive Dédée, pour nous délasser à l’épéro. Car les invectives passent, mais les poils restent, blancs ou noirs, tout aussi gris que les jours sont longs. Bàv,
Après, que Melle Rheims soit tombée folle de lui, c’est des choses qui se commandent pas, de l’ordre du supplice.
Mais ta gueule, Gigi. Ta gueule. Et encore ta gueule.
Rhoooh.. C’est vrai quoi, à la fin.
Il y a l’X fragile
« faible mémoire à court et à long terme en ce qui concerne l’information abstraite, comme le calcul mental (p. ex., 2 x 6), ce qui entraîne souvent une anxiété face aux mathématiques; »
Et puis il y l’X fort, balèze en maths, même. Comme Lucien Leuwen.
Troooop facile.
Avez-vous dit philippique(s) ?
Et avec tout ça, -à courir les hôpitaux et les cimetières, c’est pas une vie- M. Garcin a encore le temps d’animer le masque et la plume, de lire, d’ecrire, d’aller au théâtre, au cinéma.
Ça laisse de l’espoir aux plus jeunes.
La collègue de l’édito. chez Grasset vient de confirmer que le mot est bien chanteuse.
Ça alors !
Et alii
Puis-je transmettre votre réponse avec Delphine Horvilleur et sa fille ?
ROSE? MAIS BIEN SUR! elle aura peut-être un mot pour la RDL
Merci. Je transmets.
C fait et alii et aussi la vidéo.
Je confirme donc d’après la réponse des personnes compétentes chez Grasset : le mot employé par Léonara est bien chanteuse !
D’
Superbissime.
Bonne arrivée sur terre mère aux transformers : welcome.
1/ ah, ils sont frais, nos christophe béchu & bérangère couillard !
https://www.sudouest.fr/environnement/erosion/immeuble-le-signal-a-soulac-la-demolition-lancee-ce-vendredi-deux-ministres-en-gironde-13916775.php
2 / LES ARTIFICES DE L’INTELLIGENCE
merci pour le Chapt GéPéTto… Après 5 j gratos, pour savoir qui est D*ENDIVE*Béchamelles*CHAVILLE, comme tu y’as donné tes coordonnées bancaires, t’es niaqué pour le restant de tes jours (50 e/mois) si t’oublies d’y mettre le holà à temps.
2 bis / @ CT, faites vous pas piéger sur le pas de la porte par des voisines à l’odeur alléchée. Pissez nuitamment sur son paillasson, et vous aurez la paix, vous verrez.
3/ Marcel Mouloudgie ? Quel scoop, cette histoire d’onanisme sacrificiel… Déjà, c’était marqué dans la bible que tout le monde en passerait par là, à l’adolescence, avant d’épouser la veuve de son frère. Elle a bonne mine l’IA avec son nouvel Algécorythme !…
Bàv-grebul#{#—#&)]=
www.http://youtu.be/ZHyaVvekWek
Bonne arrivée sur terre mère aux transformers : welcome.
dieu sait si longtemps, j’ai apprécié l’oeuvre de Melville et de ses biographies… Mais là, tomber sur cette énième bio romanesque et fantaisiste, non… vient un moment où on n’en peut plus…, de ce pseudo lyrisme à la con pour évoquer du grand n’importe quoi…, On finirait par devenir intransigent et exaspéré, comme MC –
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/02/01/pere-texte-fresan/
Welcome androbots.
https://youtu.be/ptVbk7r4IcA
Chat-j’ai-pêté me connaîtrait ?
Puisqu’on parle des chansons populaires, je note que la grande chanson populaire mentionnée dans « La Recherche » c’est « Viens Poupoule ». Avec un anachronisme : « Viens Poupoule » a été crée en 1902 par Mayol.
« Le samedi soir après l’turbin,
L’ouvrier parisien
Dit à sa femme, comme dessert… »
@FL //… pourquoi un anachronisme ? L’écriture du 1er volume de la RDTP n’a commencé qu’en 1904, d’après CT et autres proustinologistes pas tentés…
BNàv,
Parce que le moment de La Recherche où il est question de « Viens Poupoule » a lieu avant 1902.
Dans « La Recherche » par définition on se rappelle.
J’ai fait des songes dont le contenu est peu rassurant : nous aurons assez bientôt des bombardements nucléaires à l’aide de bombes à neutrons, qui ne seront pas seulement le fait des russes mais des russes soutenus militairement par des corps d’armées extraterrestres. Je disparaîtrai à ce moment-là.
La chronologie et le réalisme font beaucoup de mal à Marcel Proust. Quand Charlus apparaît il est mince et sportif. Dans la Prisonnière il est énorme. Il s’est passé entre deux et trois ans. C’est peu.
La raison c’est ce que le modèle de Charlus dans « Les Jeunes Filles » c’est Montesquiou, et que le modèle de Charlus dans la Prisonnière c’est Oscar Wilde.
Marcel Proust a préféré l’Idée au Réalisme.
ce FL me fait songer aux manies d’un Clauser qui ne supportait pas de rester dans son fauteuil jusqu’à la fin du film, à cause du fait qu’il en avait détecté une incohérence spatio-temporelle, ou que sais je ?
Y’a vraiment des gens simples, en ce bas-monde… Mais peut-être en faut-il, sinon où irions-nous si la littérature devait raconter n’importe quelle fake new de son temps passé, présent et futur ? Hein ? comme si l’écoulement du temps ne devait pas être univoquement linéaire, et persister à nous monter des bateaux ou à nous cirer des planchers ?
Viens Poupoule, si je ne m’abuse, est la version française de « kom, Carolina, Komm, « francisé dur l’ennemi héréditaire pour les besoins de la cause. Montesquiou. Très mauvais faiseur de vers, mais homme ( ou femme? ) d’esprit, disait « je crois qu’on peut maintenant m’appeler Comte de Montesproust! »
Le cabinet d’Élisabeth Borne accorde toute sa confiance à Olivier Dussopt.
Le fils du député sniffeur de cocaïne et sa psy : prends l’oseille et tire-toi.
Sans l’oseille restent les épinards.
Castanet et les actions en Bourse : 90 euros versus 5 euros. Un prix Albert Londres sacrément bien choisi.
Où on est un croulant ou pas. Et ce n’est pas la teinture des cheveux -comme B. Arnault- qui marquera le distinguo.
https://www.youtube.com/watch?v=Y3YJDxK-GFg
A voir
« Gérard Philipe : un documentaire inspiré du livre de Jérôme Garcin »
« Il a eu la mission populaire que l’État nous avait confié « Jean Vilar à propos de Gérard Philipe.
A voir aussi
« En épilogue, on voit Tesson diriger l’orchestre d’Ukraine à l’Opéra comique. Pas une seule fausse note. Bravo maestro. »
https://www.france.tv/image/vignette_3x4/300/400/k/f/a/37e6c068-phpedpafk.jpg
Une étoile dans le ciel : interview magnifique !
Pourquoi l’existence de Gérard Philipe fut d’une si longue brièveté ?
Les « Historiettes Romaines » supposent la connaissance au moins du titre de Tallemant des Réaux, dont l’édition caviardée et mal accueillie remonte en effet en 1834-36. Stendhal mourant en 1842, La liberté de ton de Tallemant va bien avec celle de Stendhal, avec le basculement observé du galant vers le crime, et le titre peut se justifier par sa dimension érudite. On edite un manuscrit dans un cas, on en transcrit dans l’autre. Avec ce bémol qu’on a beaucoup transcrit de faux à l’époque romantique. La fabrication de la poetesse pseudo-médiévale Clotilde de Surville, par exemple, ou de fausses annales mérovingiennes….
Pour ceux qui cherchent encore quel est est le morceau joué par l’orchestre d’Ukraine sous la direction de Ph. Tesson, dans ce documentaire :
La pie voleuse de Rossini.
Pck il s’est chopé un cancer du foie.
Ce matin, pensais à Jérôme Garcin, au plus beau cadeau qu’il ait fait à Anne-Marie, rester vivant.
« La liberté de ton de Tallemant va bien avec celle de Stendhal, avec le basculement observé du galant vers le crime ». Oui MC, remarque très juste.
Il faut bien préciser que Stendhal a toujours pensé que « le réel est plat et fangeux » et qu’il est « une triste cage ». Stendhal pense que les Italiens ont un don particulier :ils attendent de l’art et de l’écriture une évasion salvatrice. Cette évasion il l’a trouve soudain dans les vieux manuscrits poussiéreux du XVI° siècle qu’il feuillette avec délice dans son morne bureau de Consul. Il se dit : « enfin des grandes actions !. C’est alors pour lui une telle découverte qu’il écrit vite ses « chroniques italiennes » et dans la foulée, se met à dicter comme un fou sa « Chartreuse » . La grande leçon des vieilles chroniques c’est que les s actions sont alors rapportées dans un raccourci et une vitesse qui l’enchantent . Et surtout, encore plus important, que ces actions rapides sont traversées par des petits détails comiques. Ainsi dans la Chartreuse on voit que décrivant Fabrice dans sa lutte à mort avec Giletti, Stendhal introduit le comique. De quoi Fabrice a-t-il vraiment peur ? et ce n’est pas du tout mourir, mais de survivre défiguré par un coup de lame. C’est là que la rage le prend vraiment. Lorsque Fabrice s’évade de la tour et entreprend une descente vertigineuse, tout autre romancier aurait joué sur l’angoisse, la peur constante, omniprésente, mais lui Stendhal accumule les détails comiques : Fabrice est pris pour le diable, il prend le choc des oiseaux pour des poursuivants, et il craint moins les soldats que d’avoir les mains abimées et en sang, et pour finir il tombe sur un ivrogne qui cuve son vin. Toujours un contrepoint burlesque.
Chopé Chroniques italiennes éditions Julliard 1964 édition présentée par Roland Beyer.
Et Nana 🤗✊
Toujours un contrepoint burlesque.
Comme la vie, tant qu’on n’est pas mort.
Oui, Paul Edel. de meme que Tallemant subitement ressuscité choque la France de Louis-Philippe par ses Histoires Galantes, de meme Stendhal et ses « crimes allègres », ils le sont par le tempo; tres rossinien, visent-ils au meme but. On retrouve (involontairement? ) l’ideal de Brantome: un recit qui « ne pèse ni ne pose »
Je trouve qu’il y a des ordures, qui n’ont de journaliste qu’une carte, qui s’en sortent bien.
Ils se sont travestis en feminazis, pour se faire » pardonner « .
» années 2010.
Les membres de la « Ligue du LOL » avaient créé un groupe sur Facebook. LP/Olivier Lejeune
Par Le Parisien avec AFP
Le 3 février 2023 à 18h24, modifié le 3 février 2023 à 19h26
Affaire classée. Quatre ans après les révélations sur le groupe Facebook la « Ligue du LOL », l’enquête sur des soupçons de cyberharcèlement a été classée sans suite, a indiqué une source proche du dossier. Cette décision, prise pour « infraction insuffisamment caractérisée », remonte à février 2022, confirme le parquet de Paris. Ce dossier qui avait suscité un scandale dans la profession début 2019, mais aussi des licenciements puis au moins deux décisions des prud’hommes au bénéfice des mis en cause.
L’affaire remonte à fin 2019. Après une enquête du site Checknews de Libération, de nombreux internautes avaient accusé plusieurs membres de ce groupe, essentiellement des journalistes et des communicants, et d’autres personnes extérieures, de les avoir harcelés sur Internet dans les années 2010, ou d’avoir par leurs critiques publiques lancé des « meutes » numériques contre eux, entraînant le licenciement de certains des fauteurs de troubles.
Face au tollé provoqué par l’affaire, certains des mis en cause avaient rapidement publié des excuses, qu’ils avaient jugé précipitées ou exagérées après coup. Rapidement, SOS Racisme avait sous le statut de suspect libre, d’un mis en cause, visé par une double plainte pour des tweets de la fin des années 2010. L’intéressé, membre du groupe litigieux « pendant à peine trois mois en 2010 », n’a pas souhaité commenter.
Deux autres potentiels mis en cause ont été identifiés au cours de l’enquête mais les faits les concernant étaient prescrits, a précisé la source proche du dossier. D’autres personnes s’estimant victimes de ce cyberharcèlement avaient renoncé à des plaintes par peur de représailles en ligne, avait indiqué une source proche du dossier. »
Le parisien
Présence des morts, oui, mais que dire de l’absence des corps ?
Mirabeau fut sorti de son tombeau du Panthéon, accusé de corruption par la découverte de documents secrets. Il fut remplacé le jour même par Marat… qui sera lui aussi dépanthéonisé 5 mois plus tard !
À ce jour, leurs corps n’ont pas été retrouvés…
Le corps du délit.
> à J J-J
Les erreurs romanesques me fascinent. « The willing suspension of disbelief » de Coleridge est parfois durement exigé par certains auteurs même parmi les meilleurs. Le « Viens Poupoule » de Marcel Proust çà passe. Si on est assis sur son fauteuil devant son feu on ne s’en aperçoit même pas. Les transformations physiques de Charlus s’est plus dur.
* c’est plus dur.
Karolina Komm, 1973, ça ne peut pas être ça.
@Jazzi,
Vous devriez lire – pas de cinéma pour une fois – de Paul Pawl Pavlowitch, Les Immortels chez Buchet Chastel.
Il y est longuement question de la ville de Nice, cela devrait vous intéresser.
Bonne journée.
un petit complément de Delphine H
Leçon inaugurale de Delphine Horvilleur – Rentrée 2022 campus de Paris
https://www.youtube.com/watch?v=yGoGwponYOk
BON WEEK END je suis un peu fatiguée;
je pense à vous
Échange de prisonniers entre Kiev et Moscou.
Un premier pas vers la paix ?
Ce n’est pas le premier échange de prisonniers entre Kiev et Moscou.
12 février : Marche nationale pour la paix. Mobilisez-vous. Résistez.
Incidemment, Russky Mir ! selon Lavrov : après l’Ukraine, ce pourrait être au tour de la Moldavie, car là aussi il y a une direction politique qui regarde vers l’Occident et vers l’OTAN.
Peut-on de poser la question de savoir où l’autodétermination des peuples est finie ?
de > Se
Donc, nous aurions humilié Poutine, et les USA seraient en train de diffamer les Chinois qui, les pauvres, ne faisaient que jouer avec un ballon… à niveau planétaire… enfin, nous vivons sur Terre entre humains.
essayez « Komm Karline, Komm! » Je garantis pour le refrain.
MC
Le léZard s’inquiète d’ores et déjà pour le prochain film de la cinéaste écossaise Charlotte Wells, dont le premier film, multi récompensé dans les festivals et encensé par la critique, sort actuellement sur nos écrans !
« Ainsi résume-t-on aussi des tempéraments quand les concernés taquinent la toile. »
Un lien manque dans le billet, selon ma sensibilité, et ce lien est plus important que celui sur la génétique…
https://www.parisladouce.com/2015/05/expo-laurent-garcin-abstraction.html?m=1
Laurent Garcin taquinait aussi le street art.
Ça aussi, c’est pas programmé par la génétique.
Je ne lis par pas J. Garcin, et pour l’avoir écouté à propos de son dernier bouquin, il n’y a aucune chance pour que ça change.
comme disait Yourcenar :si les morts revenaient six moi plus tard, ils feraient ch*hier tout le monde!.
Ah oui ! Et c’est nous qui avons pompé donc. L’influence de la culture allemande sur la culture française au tournant du siècle : l’université, la musique populaire etc.
La philosophie bien sûr.
Edgar Lee Masters, Professor Newcomer
Everyone laughed at Col. Prichard
For buying an engine so powerful
That it wrecked itself, and wrecked the grinder
He ran it with.
But here is a joke of cosmic size:
The urge of nature that made a man
Evolve from his brain a spiritual life—
Oh miracle of the world!—
The very same brain with which the ape and wolf
Get food and shelter and procreate themselves.
Nature has made man do this,
In a world where she gives him nothing to do
After all—(though the strength of his soul goes round
In a futile waste of power.
To gear itself to the mills of the gods)—
But get food and shelter and procreate himself! last by the storm.
Un autre anachronisme dans « La Recherche ». Bergotte meurt en 1899 en allant voir « La Vue de Delft » de Vermeer. Une des scènes les plus émouvantes et les plus célèbres de « La Recherche ». Or le tableau de Vermeer est à La Haye et n’a été en France pour une exposition qu’en 1921, vue par Proust.
20 ans d’écart donc.
Indétectable quand on lit au coin du feu. J’en conviens.
@ Mais ta gueule, Gigi. Ta gueule. Et encore ta gueule.
ha voui, j’avais pas saisi l’allusion sur le moment, D.
https://www.youtube.com/watch?v=LYAvhujK4nA
Merci pour ce petit rappel, mon endive !
@ FL-amingant /// cependant, au coin du bûcher de Jeanne à Rouen, on détecte mieux…, surtout qu’il y a des spécialistes dans le water Closer pour éteindre les couleurs de l’incendie, on convient.
(nb/ Proust avait conscience que Bergotte n’en avait vu qu’une copie, à l’époque… – d’après de nouveaux documents que l’on vient juste de retrouver, hélas pas encore rendus publics à tous les publics d’amateur.es) – Bàv, FL cl.
Bergotte meurt pendant une exposition. Enfin !
Proust visita le Mauritshuis, en 1902. Cela dit la Recherche est une fiction, il avait besoin du souvenir de ce tableau et il l’a employé.
La mort de Bergotte reprend des événements ayant eu lieu lors de la visite de Proust au Jeu de Paume en 1921.
La Recherche est une fiction mais reprenant de nombreux éléments au réel. Je ne dis pas qu’il a pas le droit. Je fais juste remarquer ce qu’il y a de fictionnel dans la fiction. Un doux mélange de faits réel et de faits qui ne le sont pas. De faits possibles et de faits impossibles.
Il est impossible de voir « La Vue de Delft » à Paris à la fin du XIXe siècle. C’est tout ce que je veux faire remarquer. Rien de plus.
Il est pas le seul ç faire ça. Victor Hugo est un chef dans le même style.
Cette semaine, nous avons quitté trois sommités : le journaliste-chef d’orchestre Philippe Tesson, le comédien-philatéliste Louis Velle, le coureur automobile et cycliste Jean-Pierre Jabouille, le styliste et voyant Paco Rabanne.
Les erdéliens de l’algorythme peuvent-ils nous dresser une hiérarchie de la célébrité de ces quatre types en ++++ +++ ++ + sachant qu’aucun d’entre eux n’appartient véritablement à la haute littérature. Merci, bàv
« Il est impossible de voir « La Vue de Delft » à Paris à la fin du XIXe siècle. »
J’avais compris votre souci, mais en tenant en compte l’idée et en réfléchissant sur les questions de composition sous-jacentes on peut tenter une reconstruction du processus, en bref : le déjeuner au Ritz devient « quelques pommes de terre », ce qui fonctionne mieux avec « un petit pan de mur jaune » très bien peint qu’un plat élaboré. Par ailleurs, il dit aussi « tableau qu’il adorait et croyait connaître très bien ». Or, c’est un fait que lorsqu’on croit connaitre très bien une œuvre qu’on a vue par le passé et un détail se révèle sans qu’on s’y attende, on est effectivement pris d’étourdissement.
Ah d’accord. J’avais pas compris.
n° Je me souviens que la prof de français en 5e au CEG nous fit commenter « la chambre de Van Gogh » dont elle avait collé une reproduction au tableau. Ce fut ma première fois, mon premier peintre, mon premier commentaire. Je me souviens avoir dit que cet homme avait eu bien de la chance de pouvoir se réchauffer avec un édredon aussi rouge, mais que ça n’existait pas, en vrai.
N°combien J J-J ?
De bons esprits ont fait remarquer qu’on se demande bien comment le narrateur peut bien savoir ce qu’il se passe dans la tête de Bergotte au moment de sa mort.
C’est vrai que là c’est chaud.
Le narrateur qui est un personnage du roman et qui donc n’est pas un auteur omniscient.
Au collège, après 2 ans de feuilles d’acanthe et chapiteaux, le prof de dessin (un vieux prêtre qui vivait sur un nuage à lui) nous a donné comme exercice de décrire un tableau qu’on aurait voulu peindre (ut pictura poësis) et il nous a donné deux mois pour écrire puis réaliser le dessin. Un camarade contesta car 2 ans durant nous n’avions fait que feuilles d’acanthe et chapiteaux ; réponse du prof : « c’est plus que ce qui est nécessaire ». Mon sujet, Journée de pluie, ce fut un choix facile car ce jour-là il pleuvait. Je me souviens que le prof a dormi pendant 2 mois… au moins durant l’heure hebdomadaire de dessin.
« (un vieux prêtre qui vivait sur un nuage à lui) »
Quel personnage, renato !
Digne d’une chronique italienne…
Remarquons quand même que si le narrateur ne sait pas ce qui se passe dans la tête de Bergotte au moment de sa mort, la scène ne peut pas être écrite.
Et ça aurait bien été dommage.
MARCEL PROUST
Beauté fatale
L’abus de beauté serait-il préjudiciable à la santé ? Dans la Recherche du temps perdu, Marcel Proust, comme pour la petite sonate de Vinteuil en musique, cristalise toute entière la notion de la beauté picturale autour du petit pan de mur jaune de Vermeer : « Depuis que j’ai vu au musée de La Haye une Vue de Delft, j’ai su que j’avais vu le plus beau tableau du monde », écrivit-il à Jean-Louis Vaudoyer, peu de temps avant sa mort. Dans La Prisonnière, il n’avait pas hésité auparavant à faire mourir Bergotte, d’un ton à la limite du burlesque, juste après que celui-ci ait pu revoir le tableau en question ! Proust, nous gratifiant au passage de ses propres vues sur la mort et aussi sur son art d’écrire, nous fait ainsi comprendre, en somme, que, même quand la dépouille mortelle des artistes aura été mangée depuis longtemps par les vers, leurs œuvres courront toujours les salles de concerts et les lieux d’expositions. Les bibliothèques privées aussi. Ainsi des livres du prototype de l’écrivain Bergotte (inspiré en grande partie par Anatole France) refleurissant instantanément aux devantures des librairies au soir même de sa mort !
« De quelle façon allons-nous nous endormir ? Et une fois que nous le serons, par quels chemins étranges, sur quelles cimes, dans quels gouffres inexplorés le maître tout-puissant nous conduira-t-il ? Quel groupement nouveau de sensations allons-nous connaître dans ce voyage ? Nous mènera-t-il au malaise ? A la béatitude ? A la mort ? Celle de Bergotte survint le lendemain de ce jour-là où il s’était ainsi confié à un de ses amis (ami, ennemi ?) trop puissant. Il mourut dans les circonstances suivantes : Une crise d’urémie assez légère était cause qu’on lui avait prescrit le repos. Mais un critique ayant écrit que dans la Vue de Delft de Ver Meer (prêté par le musée de La Haye pour une exposition hollandaise), tableau qu’il adorait et croyait connaître très bien, un petit pan de mur jaune (qu’il ne se rappelait pas) était si bien peint qu’il était, si on le regardait seul, comme une précieuse œuvre d’art chinoise, d’une beauté qui se suffisait à elle-même, Bergotte mangea quelques pommes de terre, sortit et entra à l’exposition. Dès les premières marches qu’il eut à gravir, il fut pris d’étourdissements. Il passa devant plusieurs tableaux et eut l’impression de la sécheresse et de l’inutilité d’un art si factice, et qui ne valait pas les courants d’air et le soleil d’un palazzo de Venise ou d’une simple maison au bord de la mer. Enfin il fut devant le Ver Meer, qu’il se rappelait plus éclatant, plus différent de tout ce qu’il connaissait, mais où, grâce à l’article du critique, il remarqua pour la première fois des petits personnages en bleu, que le sable était rose, et enfin la précieuse matière du tout petit pan de mur jaune. Ses étourdissements augmentaient ; il attachait son regard, comme un enfant à un papillon jaune qu’il veut saisir, au précieux petit pan de mur. « C’est ainsi que j’aurais dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune. » Cependant la gravité de ses étourdissements ne lui échappait pas. Dans une céleste balance lui apparaissait, chargeant l’un des plateaux, sa propre vie, tandis que l’autre contenait le petit pan de mur si bien peint en jaune. Il sentait qu’il avait imprudemment donné la première pour le second. « Je ne voudrais pourtant pas, se dit-il, être pour les journaux du soir le fait divers de cette exposition. »
Il se répétait : « Petit pan de mur jaune avec un auvent, petit pan de mur jaune. » Cependant il s’abattit sur un canapé circulaire ; aussi brusquement il cessa de penser que sa vie était en jeu et, revenant à l’optimisme, se dit : « C’est une simple indigestion que m’ont donnée ces pommes de terre pas assez cuites, ce n’est rien. » Un nouveau coup l’abattit, il roula du canapé par terre, où accoururent tous les visiteurs et gardiens. Il était mort. Mort à jamais ? Qui peut le dire ? Certes, les expériences spirites pas plus que les dogmes religieux, n’apportent de preuves que l’âme subsiste. Ce qu’on peut dire, c’est que tout se passe dans notre vie comme si nous y entrions avec le faix d’obligations contractées dans une vie antérieure ; il n’y a aucune raison dans nos conditions de vie sur cette terre pour que nous nous croyions obligés à faire le bien, à être délicats, même à être polis, ni pour l’artiste athée à ce qu’il se croit obligé de recommencer vingt fois un morceau dont l’admiration qu’il excitera importera peu à son corps mangé par les vers, comme le pan de mur jaune que peignit un artiste à jamais inconnu, à peine identifié sous le nom de Ver Meer. Toutes ces obligations, qui n’ont pas leur sanction dans la vie présente, semblent appartenir à un monde différent, fondé sur la bonté, le scrupule, le sacrifice, un monde entièrement différent de celui-ci, et dont nous sortons pour naître à cette terre, avant peut-être d’y retourner revivre sous l’empire de ces lois inconnues auxquelles nous avons obéi parce que nous en portions l’enseignement en nous, sans savoir qui les y avait tracées – ces lois dont tout travail profond de l’intelligence nous rapproche et qui sont invisibles seulement – et encore ! – pour les sots. De sorte que l’idée que Bergotte n’était pas mort à jamais est sans invraisemblance.
On l’enterra, mais toute la nuit funèbre, aux vitrines éclairées, ses livres, disposés trois par trois, veillaient comme des anges aux ailes éployées et semblaient, pour celui qui n’était plus, le symbole de sa résurrection. »
(La Prisonnière,
A la Recherche du temps perdu III,
Bibliothèque de la Pléiade,
Editions Gallimard, 1954)
« Si on le regardait seul », l’extrait sur la mort de Bergotte, si bien écrit, se suffisant presque à lui-même, n’est-il pas le petit pan de mur jaune de Marcel Proust ? Mais pourquoi le « petit pan de mur jaune », se demande son biographe Jean-Yves Tadié, dans Le lac inconnu : Entre Proust et Freud (éditions Gallimard, 2012) ? Réponse : « Il renferme à la fois le secret de l’artiste et celui de l’enfant, le pan de mur éclairé de Combray, immortel. »
@ N°combien J J-J ?
euh ça doit être le n° 97 si j’en crois les antécédents sur la chaine dédiée à Houellebecq, jzman y a encore des critiques, mais l’est encourageant ans l’ensemb’. Merci à luij, aussij…, et au rebond de RM ! Bàv, rzj
Il y a effectivement quelque chose qui se joue du rapport entre Anatole France et Marcel Proust dans cette scène. C’est évident.
J’ai rien compris à votre histoire, renato.
Dites-le en Italien, Google vous traduira eb Français et tout le monde sera content…
« Remarquons quand même que si le narrateur ne sait pas ce qui se passe dans la tête de Bergotte au moment de sa mort, la scène ne peut pas être écrite. »
Proust avait vu le tableau, il n’avait pas connu la mort, difficile donc de jouer le protagoniste et narrateur. Après la déclaration poétique qui fait clairement écho à l’idée proustienne d’écriture (de mémoire : passant plusieurs couches de couleur, rendant la phrase elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune), il n’y avait plus rien à dire. D’autre part, il parle de la mort de Bergotte comme d’un fait dont il n’a pas été témoin — de mémoire « J’appris qu’un décès était survenu ce jour-là qui me fit beaucoup de peine… »
Ce que tu dis de « Aftersun », JB, je pourrais le dire de « Nos soleils » de Carla Simon, un bon film sympathique mais dont on ne voit pas en quoi il peut mériter un Ours d’Or à Berlin…
Au fait, tu l’as vu?
Abattu le ballon chinois identifié il y a quatre jours au-dessus du territoire continentale étasunien.
J J-J dit: à
Cette semaine, nous avons quitté trois sommités : le journaliste-chef d’orchestre Philippe Tesson, le comédien-philatéliste Louis Velle, le coureur automobile et cycliste Jean-Pierre Jabouille, le styliste et voyant Paco Rabanne.
Les erdéliens
J J-J
Cela fait quatre. Pas de hiérarchie.
Je connaissais Louis Velle, et Paco Rabanne. Pas les deux autres.
FL dit: à
La Recherche est une fiction mais reprenant de nombreux éléments au réel. Je ne dis pas qu’il a pas le droit. Je fais juste remarquer ce qu’il y a de fictionnel dans la fiction. Un doux mélange de faits réel et de faits qui ne le sont pas. De faits possibles et de faits impossibles.
Cette notation là m’interroge.
Aujourd’hui, on dit auto-fiction. Il semblerait qu’il y ait étroit enchevêtrement entre le réel et le fictionnel. On ne sait où est la frontière.
Le narrateur/personnage : il est un des personnages de l’histoire, se situe au cœur. Il est le personnage principal ou un secondaire. Il ne sait que ce qui se passe autour de lui, à proximité. Il n’a pas de vue d’ensemble de la situation.
L’affaire remonte à fin 2019. Après une enquête du site Checknews de Libération, de nombreux internautes avaient accusé plusieurs membres de ce groupe, essentiellement des journalistes et des communicants, et d’autres personnes extérieures, de les avoir harcelés sur Internet dans les années 2010.
Je m’en souviens très bien. Une affaire puante. Franchement dégueulasse : classée. Prescription.
Pour ma part, j’observe, beaucoup ; deux attitudes je n’adopte jamais par éthique personnelle : ni je fouille, ni je manipule.
Par contre, je suis beaucoup informée par nombre de gens qui spontanément viennent me parler.
Et là, ça décanille.
Bientôt, (dslée pour celui qui a écrit on s’en fout, j’ai répondu moins que moi, ce qui est vrai mais en // je participe plein pot à un immense mouvement collectif) je vais recommencer à donner des nouvelles très précises sur l’Ehpad de ma mère.
Demain je me farcis des endives.
Bonne nuit :
FL dit: à
Ah oui ! Et c’est nous qui avons pompé donc. L’influence de la culture allemande sur la culture française au tournant du siècle : l’université, la musique populaire etc.
https://www.youtube.com/watch?v=Rx7h8FSWuio
FL dit: à
La philosophie bien sûr.
On ne peut pas dire cela dans aucun domaine, littérature, peinture (musique je ne sais pas).
De facto, là aussi, il y a également un entremêlement incroyable de facteurs, d’influences de pensées et d’idées, le tout d’une richesse incroyable, des courants formidables.
Il n’y a pas, vous pouvez prouver, moi je récuse, la France prem’s, l’Allelagne deux et l’Angleterre trois, l’Espagne juste derrière non.
D’abord, ce qui est stupéfiant, ce sont les gens qui voyagent, qui s’inspirent & qui partagent, qui travaillent ensemble.
Benjamin Perret/Juan Miró par exemple.
Je ne connais pas les fractales. Guère plus ce phénomène lumineux des aurores boréales.
Mais c’est de cet ordre.
Tout ce qui est guerre, armement, morts, coupe court à cette richesse infinie.
La raison c’est ce que le modèle de Charlus dans « Les Jeunes Filles » c’est Montesquiou, et que le modèle de Charlus dans la Prisonnière c’est Oscar Wilde
D’où ou de qui le tenez-vous? Votre double lecture est intriguante voire énigmatique. Que dites vous du style?
On ne peut pas dire cela dans aucun domaine.
Ce que je veux souligner c’est que l’on ne peut pas dire primauté.
Il y a concommitance.
Il y a effectivement quelque chose qui se joue du rapport entre Anatole France et Marcel Proust dans cette scène. C’est évident
Pas pour moi, vous pourriez développer, s’il vous plaît pour faire oeuvre de pédagogie ?
Vu Uccellacci e uccellini de Pasolini , sorti en 1966.
Oui, il appert que chacun y va de son interprétation personnelle, assortie de sa culture et de ses croyances.
Pour moi, personnellement, deux, voire trois remarques :
-Il a été dit que le corbeau, bouffé à la fin par les deux protagonistes, serait le parti communiste italien et que ce serait une critique envers.
On y va tous de notre interprétation polysémique :
Pour ma part, en tenant compte du dialogue à haute portée philosophique qui s’établit entre, d’un côté le volatile, et de l’autre le père et le fils, en tenant compte aussi qu’ils se « parlent »en clair suite à l’apprentissage fait avec le conte autour de saint François d’Assise « parler aux oiseaux » et les évangéliser, j’ai compris que bouffer l’oiseau avec qui tu as des échanges aussi importants c’est vraiment prouver à quel point l’être humain est con. Puisque ce qu’il a appris, il n’en tient aucun compte.
– Pasolini, qui est un génie, n’a toutefois pas su, ou pas eu le temps d’apprendre, que pour parler avec les oiseaux, cela ne passe pas par leur faire piou piou piou.
Non.
– Moi, je le trouve mystique, Pasolini. Ai été beaucoup gênée par des gens qui ont ri bêtement, alors que l’heure (la scène) était grave. Et je crois pouvoir dire que Pasolini savait, lui, que c’était grave, ce qu’il filmait, pourquoi il le filmait et comment il le filmait.
Presque, je dirai que Pasolini était chrétien.
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