Prix littéraires, foire aux vanités, course à l’échalote
« Et vous, que faites-vous dans la vie ? – Ecrivain.- Comme je vous envie mais à part ça, quel est votre métier ? ». Le fait est que « ça » n’en est pas un, pas plus qu’une profession puisque, à quelques exceptions près, on n’en vit pas. Quoi alors ? Un état d’âme, une vue de l’esprit, une sensation du monde, la liste n’est pas exhaustive. En pleine saison des prix littéraires, il n’est pas inepte de se pencher sur l’occupation qui leur permet en principe de ne pas avoir de problème de fin de mois en début de mois. Si vous en trouvez un parmi eux qui exerce la charge, certes noble mais en péril, de kiosquier, gardez-vous de toute condescendance amusée et un rien dédaigneuse : c’est peut-être le prochain lauréat du Goncourt. Il en est au moins un à qui cela a réussi.
Il s’appelle Jean Rouaud et nous le raconte ces jours-ci par le menu dans Comédie d’automne (288 pages, 20,90 euros, Grasset). Quel beau titre à la Bergman ! Tout y est dit de l’esprit des prix. Du théâtre dans le meilleur des cas, avec son lot de vaudeville, de drame, de passions, d’intrigues, de manoeuvres et de tragédie. Dans le pire des cas, du grand guignol. C’était en 1990.
Rouaud avait écrit un roman intitulé Les Champs d’honneur, trois destins au sein d’une famille sur fond de première guerre mondiale, et l’avait adressé à l’austère Jérôme Lindon, patron des tout aussi austères éditions de Minuit. Etre de son catalogue donne au primoromancier l’illusion d’être adoubé par Samuel Beckett en personne. De son épopée éditoriale, timide incursion d’un pierrot lunaire originaire de Campbon (Loire-inférieure) dans le lac aux requins germanopratin (Paris VIème), il a tiré un récit malicieux, plein d’humour et d’autodérision, qui serait plus savoureux encore s’il n’était teinté de désenchantement.
Tout est parti d’une grande enquête d’un journaliste (votre serviteur, si vous m’y autorisez…) sur les métiers des écrivains. Celui-ci déjeunant comme à son habitude avec des éditeurs, il glana de la bouche de Jérôme Lindon que l’un de ses auteurs de la rentrée était, aussi incroyable que cela puisse paraitre, marchand de journaux. Aussitôt l’article paru, la rumeur se répandit dans le milieu littéraire que le grand roman de la rentrée avait pour auteur un simple kiosquier établi au 101 rue de Flandre (Paris XIXème) ; les médias firent le siège du lieu avant, pendant et après l’évènement, à la grande joie des habitants du quartier Stalingrad ravis qu’il fut évoqué autrement que pour des histoires de seringues et de dealers. Dès lors, ce sparadrap ne se détachera pas de lui avant longtemps. Pour le meilleur et pour le pire. Car plus on parlait de lui moins on parlait de son livre. De quoi installer « un malentendu, une confusion, un déplacement d’intérêt ».
Soucieux de ne pas trahir le monde des humbles dont il était issu sans jamais avoir eu l’idée saugrenue de le raciser, il tint son rôle. Celui de kiosquier le plus couru de Paris. Avec François-René, vicomte de Chateaubriand pour figure tutélaire ce qui ne pousse pas à la modestie mais maintient dans l’humilité. Ce kiosque qui fit sa gloire, au fond, il y aura passé sept années avant de construire une oeuvre. Quant aux Champs d’honneur, ils rencontrèrent un immense succès tant public que critique. Plus de trente ans après, on le lit, l’étudie et on en parle encore comme s’il venait de paraitre, ce qui témoigne d’une puissante inscription dans la mémoire des lecteurs.
L’élégance et l’acuité avec laquelle Jean Rouaud rapporte son séjour au front, l’attachée de presse qui le traite de « flaque » après une émission de télévision, Pierre Michon qui lui assure mériter le Goncourt pour ses Vies minuscules davantage que lui pour ses Champs d’honneur non sans s’en excuser peu après en couvrant d’éloges son roman, Bernard Rapp assurant sa gloire cathodique, « le Favori » édité par Gallimard à qui l’Académie Goncourt avait promis la récompense persuadé d’être victime d’un complot des académiciens soucieux de brouiller les pistes en l’instrumentalisant, ladite conjuration s’avérant après coup parfaitement exacte et le traquenard avéré, tout cela est raconté avec la légèreté qui sied à la vie de la société littéraire (à feuilleter ici). Rouaud n’a pas son pareil pour s’y livrer avec le détachement d’un spectateur de sa propre existence. Toute quête d’un grand prix littéraire ne tient-elle pas d’une foire aux vanités qui se dégrade en course à l’échalote ?
Pour en savoir davantage, j’ai eu le réflexe bien naturel d’aller voir du côté d’un nouveau livre consacré au plus ancien, plus influent et plus illustre des prix : 120 ans de prix Goncourt (575 pages, 27 euros, Omnibus/Perrin) de Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti. Jean Rouaud y a droit à ses quatre pages comme les autres, de John-Antoine Nau (1903) à Brigitte Giraud (2022). Rédigées dans le plus pur style Wikipédia avec le neutralité pour bannière, elle raconte les circonstances de l’attribution avec pour source unique les articles de la presse de l’époque. Ce qui a au moins le mérite de réunir nombre d’informations dispersées. Mais les auteurs ne sont pas allés chercher dans les livres déjà consacrés à l’histoire du et des prix, ni même dans les souvenirs et les biographies des jurés de l’époque ou des auteurs concernés ; ils n’ont pas été voir les archives de l’Académie Goncourt consultables sur dérogation aux Archives municipales de Nancy; ils n’ont évidemment pas cherché à interroger les anciens lauréats. Que des articles écrits à chaud et nécessairement fautifs ! De fait, cette brique pourtant concoctée par deux historiens ne contient ni bibliographie, ni sources, ni index des noms cités, ni appareil critique et la préface en est indigente. Ca laisse pantois…
(« Jean Rouaud chez Drouant le jour de la proclamation du prix Goncourt » photo D.R.)
675 Réponses pour Prix littéraires, foire aux vanités, course à l’échalote
« De John-Antoine Nau a Brigitte Giraud » . Cet accouplement est-il en plus une perfidie?
Une démonstration par A+B que les miracles cela existe.
Jean Rouaud bossait pour le bureau des légendes et Passou en était le boss. 😁
Kiosquier à la capitale…
Je me suis empressée de retourner voir où j’avais lu semblable » couverture », tout récemment…Bingo, c’est en ouverture des 5 pages que lui consacre P. Rannou dans un ouvrage de référence chroniqué sur la rdl, et agrémentées d’une biblio.
Une autre « légende » dit aussi que » les champs d’honneur » était le premier volume d’une saga familiale qui en comportera 5, tous publiés aux Éditions de Minuit.
Bon blurb, kiosquier rue Stalingrad.
« Soucieux de ne pas trahir le monde des humbles dont il était issu sans jamais avoir eu l’idée saugrenue de le raciser »
C’est petit
Ioanni Fosse Praemium Litterarum Nobelianum tributum est
« 101 rue de Flandre (Paris XXème) »
XIXe arr., Passou.
L’Est parisien n’est pas votre domaine !
L’Est parisien ou les chiffres romains… Merci Jazzy
Goncourt au long cours, Les Chants d’honneur sont la preuve que la Loire inférieure peut produire des romans supérieurs à la Loire-Atlantique…
Stalingrad était déjà un quartier de deal à l’époque. Rien à côté de ce que c’est devenu ensuite. Heureusement, les abords du canal de l’ourq ont été aménagés pour les passants et les cyclistes.
Et le 101 est un lieu culturel très fréquentable.
Paris ravagé, d’abord par les bobos puis par les bibites ..
Belle préface de Nicolas Mathieu à la réédition récente en Livre de Poche de « Que ma Joie Demeure » de Giono.
Difficile d’imaginer deux univers plus différents que ceux de Mathieu et de Giono. La Lorraine industrielle en voie de paupérisation et de désocialisation d’un côté, la Provence montagnarde et sauvage, à peine peuplée, de l’autre.
Nicolas Mathieu avoue que pendant des années « intoxiqué par des raccourcis menteurs et des préventions absurdes », il avait refusé d’aborder Giono. « J’étais un peu con, pour faire court », ajoute-t-il.
Et puis, un jour, au cours d’un été, « le pire de tous », il ouvrit « Un Roi sans Divertissement ». Ce fut le coup de massue. « Aussitôt je me jetai sur ses autres livres ». Non Giono n’était pas un écrivain régionaliste provençal attaché à la terre (pourquoi pas « qui ne ment pas », pendant qu’on y est), pacifiste naïf qui rêve de lavande, d’oliviers et de petits oiseaux…
Incidemment, il n’y a pas un olivier ni un pied de vigne dans « Que ma joie demeure ». Il y a dans ce grand poème cosmique une nature écrasante, des constellations du ciel aux vers de terre, si à la mode aujourd’hui, dans laquelle une poignée d’hommes et de femmes tentent d’être le plus heureux possible avec l’aide d’un mystérieux visiteur qui a l’air de tout savoir et qui s’installe un moment parmi eux. Inutile de préciser que tout ne se passe pas du mieux possible jusqu’à la fin, car Giono est un tragique, un grand tragique.
Je suppose que tout le monde ou presque sur la RdL a lu ce roman. Mais il vaut la peine d’aller lire dans votre librairie les 7 pages de la préface de Mathieu, qui résume parfaitement les raisons d’admirer Giono, qu’il place aujourd’hui dans son Panthéon des plus grands, à côté de Proust, Céline, Camus…
JEAN GIONO
« Le blé était mûr.
Au-delà des vergers, dans la plaine de Roume, il s’étendait à perte de vue comme l’inondation d’un immense fleuve chargé de limon. Il avait aplani les petites ondulations du sol. Il n’y avait plus que lui seul. Il chauffait autant que le soleil. Il était comme un miroir de cuivre et ses rayons étouffants jaillissaient des champs d’épis serrés. La hauteur de la paille cachait les routes et les chemins.
Quand les gros propriétaires sortaient de la ville pour venir voir leurs champs, ils s’enfonçaient avec leurs autos entre deux murailles de richesses. Ils ne pouvaient plus voir ni le ciel bas, ni le tournoiement des champs autour d’eux, ni l’ordonnance de la solidité de la terre dans les hautes montagnes de l’horizon ; ils ne pouvaient voir que du blé, du blé, du blé et du blé ; des murailles de blé sans un trou, sans une fente, sans une fissure, des millions et des millions de tiges de blé qui passaient devant leurs yeux à toute vitesse, des murailles de tiges de blé qui frottaient à toute vitesse de chaque côté de leur tête, étourdissant toutes leurs réflexions, les enivrant d’un vide nauséeux, comme s’ils étaient en train de pénétrer dans la chair même de l’or.
Ils installèrent des tables d’embauche sous les platanes de la place du marché. Ils écrivirent aux maires des petites communes de la montagne : « Dites chez vous qu’on embauche pour faucher le blé. » Ils se réunissaient le soir à quelques-uns au Café des Sports pour se dire entre eux : « On paie tant la journée, pas plus, pas un sou de plus. » Le blé des vastes terres soufflait à travers les rues son haleine torride.
D’immenses vols de freux et d’oiseaux de toutes sortes s’abattaient dans les champs de blé.
Les montagnards descendirent des montagnes. Ils portaient à l’épaule la faux démontée en deux pièces. Il en venait deux de ce chemin, un de celui-là, quatre de l’autre, dix de l’autre, vingt d’ici. Ils se réunissaient au carrefour. Ils entraient dans la ville par la porte du nord. Les commerçants avaient rentré leurs étalages car la rue passait pleine d’hommes de la montagne, portant à l’épaule la faux démontée en deux pièces, des hommes aux pas, aux épaules, aux gestes amples et qui bousculaient les éventaires en passant sans même s’en apercevoir. Ils allèrent d’une table à l’autre. Ils s’interpellaient dans leur patois incompréhensible. Ils discutaient les prix de la journée. Ils disaient que c’était trop peu. Ils donnaient leurs noms. On les inscrivait sur des listes. On leur donnait un papier où était inscrit le nom de l’endroit où ils devaient coucher. Parfois même, un fourrier les accompagnait jusqu’à ces granges. Ils se déséquipaient. Ils se couchaient. Ils se mettaient à chanter tous en chœur.
Alors, toute la ville se taisait.
On arrêtait tous les gestes. On écoutait.
Les hommes de la montagne chantaient les grands chœurs poétiques de l’amour de la femme et de la bataille contre les démons de la vie. Dans la chair secrète des gens de la ville passait un vent terriblement parfumé à l’odeur amère des fleurs d’amandiers. Toute la loi intérieure de la cité tremblait. Les fenêtres des maisons étaient grandes ouvertes à cause de la chaleur. La voix des montagnards était plus chargée d’étoiles que la nuit. Mais les vastes champs de blé soufflaient le sec et le chaud. On avait de nouveau la force de continuer les gestes habituels : taper l’oreiller, fermer la porte au verrou. La voix des montagnards s’apaisait. Les heures de la nuit sonnaient maintenant loin l’une de l’autre dans le silence. »
(« Que ma joie demeure »)
Les champs d’honneur
Les Champs d’honneur est un roman de Jean Rouaud publié le 31 août 1990 aux éditions de Minuit et ayant obtenu le prix Goncourt la même année. C’est le premier tome d’une série de six livres autobiographiques (comprenant Des hommes illustres, Le Monde à peu près, Pour vos cadeaux et Sur la scène comme au ciel) qui retrace la vie de la famille et le parcours de l’auteur en s’attachant en particulier aux décès de trois parents : le père, sa vieille tante religieuse, et le grand-père maternel.
Et les gens qui sont morts en miettes ce n’est pas une peine de perpétuité incompressible, non ?
Le retour en France, qui devait intervenir le 12 octobre au plus tard, est « suspendu temporairement », a fait valoir la cour d’appel qui statuait en référé. « C’est le principe de cette peine-là que nous remettons en cause, a commenté sur BFMTV Olivia Ronen, avocate de Salah Abdeslam en France. Nous avons plaidé le fait que selon nous c’est une peine de mort morale. »
@ la photographie,
Que de microphones tendus pour une bouche fermée!
Closer, bien d’accord avec vous. Giono éblouit. Tout ça tiré d’un monde finalement petit (un seul voyage à l’étranger, en Italie, me semble-t-il ?), une connaissance parfaite des hommes du cru, certes, mais rien d’universel. (Pour autant, les notes sur le procès Dominici sont d’une telle pertinence sociologique, Giono saisit tellement bien l’incapacité -mutuelle, hein, pas seulement du côté du paysan mais aussi, surtout, du côté du juge- à se comprendre puisqu’on ne parle pas la même langue, qu’il semble être le seul dans la salle à connaître les deux, le seul traducteur) une maison finalement petite, et une vie familiale dont je n’ai jamais entendu parler, sinon pour l’inscrire dans une sorte de normalité aimante, bref, Giono, ben on se demande d’où il a tiré ce chant virgilien qui est comme l’harmonie secrète de ses bouquins.
« Et le 101 est un lieu culturel très fréquentable. »
Tu veux dire le 104, que j’ai connu du temps où c’était le siège du Service funéraire municipal de Paris, Bloom.
« Un ouvrage de référence de Mr Rannou, chronique ici « ça me rappelle ces insistances loufoques à la Offenbach, qui soulignent démesurément et à l’infini leur objet , dans une sorte de miroir grotesque..
Contrairement à toi, Clopine, Giono avait le goût du bonheur.
JEAN GIONO
L’auteur du « Bonheur fou » et de « Que ma joie demeure » est assurément un romancier du bonheur. Tout comme l’homme Giono, qui, à cinquante-sept ans, partit faire un beau voyage à travers toute l’Italie du nord et jusqu’en Toscane. Cet adepte du bonheur immobile, qui auparavant n’avait pratiquement jamais quitté sa Provence natale, hormis pour aller à la guerre de 14-18, ou pour de brefs séjours d’affaires éditoriales à Paris, s’était enfin décidé à visiter le pays de ses ancêtres, en compagnie de sa femme Elise et d’un couple d’amis. De cette longue escapade automnale, en 4 CV décapotable, Giono en tira un savoureux récit, ponctué d’une multitude de considérations personnelles sur le bonheur, toutes inspirées par les paysages, l’architecture et l’art italiens, mais aussi par les mœurs et les coutumes de ces singuliers transalpins. Florilège :
Rien ne me prédispose plus au bonheur que les avenues qui entrent dans les Alpes. Je suis alors comme une chaumière illuminée ; mes yeux flambent.
*
Naturellement, je ne me suis pas imposé ce voyage pour le simple plaisir de me déplacer. Il y a une sorte de bonheur qui ne dépend ni d’autrui ni du paysage ; c’est celui que j’ai toujours cherché à me procurer.
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Les gens à sourire fin, qui font la petite bouche avec grâce et savent tout par cœur, vont se moquer de moi. Quoi donc, diront-ils, encore du bonheur ? et vous n’êtes qu’à Turin ! Je reconnais, ma foi, que je suis de bonne composition.
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Vous n’imaginez pas comme tout est fait pour le plaisir. Il ne faut rien dédaigner. Le bonheur est une recherche. Il faut y employer l’expérience et son imagination.
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Depuis la sortie du paradis terrestre on ferait danser un âne sur un fil de fer avec l’appât du bonheur. Le plus beau, c’est qu’il suffit de promettre, et il n’y a aucune différence entre celui promis par l’Eglise et celui promis par les matérialistes.
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Il est bien entendu désormais, que le bonheur est affaire de théoriciens politiques. Cela fait plusieurs fois que je parle de bonheur depuis que je suis avec ce peuple sans foi et au surplus rempli de défauts.
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Il me faut des paysages où je ne puisse pas craindre l’intrusion du marchand de frites. De là, une certaine répugnance pour les meetings, qu’ils soient destinés à faire avancer le bonheur des peuples, la culture ou l’érotisme.
*
A la terrasse du Florian où nous étions assis, en compagnie d’une très nombreuse assemblée, j’étais près d’un pilier qui dissimulait un dilettante. Il était dans le ravissement. Je n’ai jamais vu visage plus heureux. Les manifestations de son bonheur atteignaient même une sorte d’impudeur obscène.
*
J’ai été des milliers de fois heureux dans ma vie ; pour l’être encore et de façon nouvelle (puisque depuis j’ai changé) il me suffit de retrouver l’harmonie qui a déjà provoqué une fois le bonheur. La plus belle architecture, la plus belle peinture, la plus belle musique, la plus belle poésie peut m’y aider, bien entendu, mais elle peut aussi être impuissante à le faire et même me gêner. Mon bonheur n’est pas automatiquement créé par la beauté. Rien ne le crée d’ailleurs, mais tout peut le provoquer : voilà qui est plein d’espoir et prolonge aisément la jeunesse du cœur.
*
On ne peut imaginer l’homme sans imaginer le bonheur. Si ce n’est pas ce qu’il cherche que cherche-t-il ?
*
Dites-moi que nous allons être heureux tous ensemble : je fuis immédiatement du côté où j’ai des chances de pouvoir m’occuper moi-même de mon bonheur personnel. Mon bonheur est précisément de l’organiser, de faire effort et d’y consacrer ma vie.
(« Voyage en Italie »)
Giono est aussi savoureux et succulent dans ses récits courts comme » Le moulin de Pologne » ou » Ennemonde, ».Il faut aussi découvrir ses impressions du « Voyage en Italie » ,observations narquoises, amoureuses, aigue ,si colorées, des villes italiennes. Et aussi ne pas oublier le si délicat et autobiographique « Noé », véritable journal intime dans lequel Giono raconte Marseille dans une totale jubilation .Quelque chose qui semble improvisé.. D’ailleurs c’est un des auteurs français qui donne, immédiatement le sentiment d’écrire au courant d’une rivière intérieure claire et bondissante, inépuisable.
Brave clébard, qui a les mêmes réflexes que celui de Pavlov.
On n’humiliera pas de plus le dénommé mc, qui s’est claquer le museau, magistralement.
Qui s’est fait claquer le museau
Il me semble que Eco a aussi réglé leur compte, plus généralement, à ces imposteurs, gavés d’un pseudo-savoir, vrais fumistes, comme le dénommé mc.
D’autres que moi, qui le zappe, s’occupent de son cas.
Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti, n’ont plus qu’à se faite oublier aussi…😁
Oh, Jazzy, comment peux-tu m’accabler ainsi ? Je n’aurais pas, d’après toi, le goût du bonheur… Je ne connais personne d’aussi acharné que moià satisfaire ce goût. Quand je revois ma vie entière, si mal commencée, si mal poursuivie, si mal finie, c’est une course d’athlétisme que je vois. A peine avais-je fini d’en venir à bout d’un obstacle, qu’un autre se présentait. Et je sautais, je sautais, je sautais. Alors oui, aujourd’hui, j’ai un peu de mal à courir, à allonger la jambe, à vaincre la pesanteur. Et je suis consciente que, comme la Mona de « sans toit ni loi », il serait plus facile de tomber dans le fossé. Mais pourtant, tu vois, je clopine encore, puisque je te parle. Je sais que tu ne peux pas trop comprendre, puisque tu as eu toi aussi tant d’obstacles à franchir qu’à chaque fois que tu as réussi, ta confiance en toi s’est améliorée. Mais imagine qu’au dernier virage, ce ne soit plus un obstacle, mais un mur qu’il t’aurait fallu escalader… Le bonheur est peut-être derrière. Mais il faudrait désormais, non que je puisse le franchir, mais qu’il s’écroule de lui-même. Or, la violence subie n’est pas que mienne : elle est politique, elle fait partie d’un monde où, à tout jamais, les hommes (les « vrais », ahaha Jazzy, rigole !) dominent.
Rouaud n’a rien écrit qui vaille vraiment ensuite à mon goût. Homme d’un seul livre mais quel livre! L’attaque à l’yperite est un des sommets de la littérature de guerre, de la littérature tout court, que l’on retient comme un poème anti épique…
@Passou, Clopine,
Jazzi et non Jazzy, svp !
Bloom, tu crois que le Goncourt a été fatal à Rouaud ?
Pourquoi Jean Giono est pour moi le plouc de la littérature française ?
Pourquoi dans ce monde ici-bas, tout est fichaise et vanité ?
Pourquoi Jazzi donne toujours l’impression d’être un imbécile niais et heureux de l’être ?
@Samuel,
Parce que un niais 😉 se croit toujours supérieur à un milaniais! 🙂 😉
Pourquoi il manque aux féministes la basique intelligence de comprendre que les hommes sont avant tout de grands enfants trop bêtes ?
Paul Klee,
Schicksale um die Jahres-Wende (Fates at the Turn of the Year), 1922,
Jacques Attali s’adresse à Zemmour
(via Les Échos). Et lui cite quelques exemples parmi d’autres… 😉
On ne dira jamais assez de mal de tous ces gens venus d’ailleurs qui, depuis des siècles, s’acharnent à défigurer la France, à la détruire, à ne lui apporter que le pire. Et pire encore, qui y font des enfants qui continuent leur oeuvre destructrice.
Parmi ceux nés à l’étranger, innombrables ennemis de l’identité française, quelques noms, en vrac : venant d’Italie (Mazarin, Catherine de Médicis, Casanova, Elsa Schiaparelli, Guillaume Apollinaire, Yves Montand, Pierre Cardin, Marcel Bich, Sergio Reggiani), d’Allemagne (Simone Signoret), d’Autriche (Romy Schneider), d’Espagne (Pablo Picasso, Juan Gris, Jorge Semprún, Michel del Castillo, Cristóbal Balenciaga), de Suisse (Blaise Cendrars, Françoise Giroud, Le Corbusier), de Belgique (Raymond Devos, Robert Denoël, Agnès Varda), de Grèce (Kostas Axelos, Vassilis Alexakis, Costa-Gavras, Iannis Xenakis), de République tchèque (Milan Kundera), de Pologne (Frédéric Chopin, Marie Curie, Henri Krasucki, Octave Klaba, Jean-Marie Lustiger), de Lituanie (Emmanuel Levinas), de Hongrie (Joseph Kosma), de Finlande (Ellen Thesleff, Helene Schjerfbeck, Elin Danielson-Gambogi), de Suède (Siri Derkert, Hanna Hirsch-Pauli), de Biélorussie (Marc Chagall), de Russie (Nicolas de Staël, Romain Gary, Vassily Kandinsky, Arthur Adamov, la comtesse de Ségur, Andreï Makine, Léon Poliakov, Nathalie Sarraute, Henri Troyat, Elsa Triolet, Anna Golubkina, Marie Vassilieff), d’Ukraine (Georges Charpak, Serge Lifar), de Bulgarie (Tzvetan Todorov), de Serbie (Enki Bilal), de Roumanie (Eugène Ionesco, Cioran, Brancusi), de Cuba (José-Maria de Heredia), d’Uruguay (Jules Supervielle), du Brésil (Tarsila do Amaral), d’Argentine (Joseph Kessel), des Etats-Unis (Julien Green, Jules Dassin, Joe Dassin, Joséphine Baker), d’Egypte (Albert Cossery, Guy Béart, Georges Moustaki, Dalida, Claude François, Andrée Chedid, Louis Chedid), du Maroc (Serge Haroche, Tahar Ben Jelloun, Jean Reno, Gad Elmaleh, Jamel Debbouze) ; de Tunisie (Georges Wolinski, Azzedine Alaïa), d’Algérie (José Aboulker, Jacques Derrida, Gilles Cohen-Tannoudji, Jean-Pierre Bacri, Jean Daniel, Kad Merad, Patrick Bruel), du Sénégal (Ousmane Sembène), de Turquie (Missak Manouchian, Henri Verneuil), d’Iran (Marjane Satrapi), du Liban (Rodolphe Saadé, Ibrahim Maalouf), de Syrie (Mohamed Altrad), de Chine (François Cheng, Cai Guo-Qiang, Zao Wou-Ki, Fang Junbi), du Japon (Kenzo Takada). Et tant d’autres, dont au moins, très récemment, de très grands chefs d’entreprise, de grands médecins, des chercheurs exceptionnels, deux maires de Paris, des dizaines de ministres et deux Premiers ministres.
Il ne faut pas non plus oublier ceux qui sont nés en France d’un parent venu de l’étranger, et qui ont fait, ou font encore, comme chacun sait, le plus grand tort à l’identité française : Germaine de Staël, Irène Joliot-Curie, Albert Uderzo, René Goscinny, Robert Badinter, Zinedine Zidane, Emile Zola, Emile et Isaac Pereire, Henri Bergson, Roger Vadim, Marcel Marceau, Charles Aznavour, Coluche, Edgar Morin, Isabelle Adjani, Fabrice Luchini, Raymond Kopa, Serge Gainsbourg, Vladimir Jankélévitch, Omar Sy, Jacques Tati, Roman Polanski, Emmanuelle Béart, Jeanne Moreau, Johnny Hallyday, Josiane Balasko, Manu Chao, Louis de Funès, Michel Jonasz, Mathieu Kassovitz, Jean-Paul Belmondo, Georges Brassens, François Cavanna, Joann Sfar, Lino Ventura, Francis Cabrel, Léon Gambetta, Michel Platini, Bernard Kouchner, Claude Berri, Agnés Jaoui, Jean-Jacques Goldman, Jean-Pierre Mocky, Georges Perec, Catherine Ringer, Françoise Dolto, Gérard Oury, Michel Polnareff, Maxime Rodinson, Pierre-André Taguieff, Marina Vlady, Alain Prost, Yannick Noah, Robert Hossein, Yasmina Reza, Francis Picabia. Et tant d’autres, dont très récemment encore, des centaines de maires, des dizaines de ministres et un président de la République.
A cela, il faut ajouter tous ceux qui, femmes et hommes, anonymes, ont tant nui à la France en lui donnant leur vie au combat. Et enfin, ceux qui, par millions, sont venus depuis plus de deux siècles, et viennent encore lui apporter leur savoir, leur créativité, leur travail ; qu’ils soient (au féminin ou au masculin) policiers, magistrats, pompiers, médecins, enseignants, chercheurs, avocats, ingénieurs, financiers, journalistes, artistes, cuisiniers, chauffeurs, carrossiers, mineurs, maçons, plombiers, éboueurs, infirmières, assistantes maternelles, aides-soignantes ; et tant d’autres.
Grâce au ciel, nous avons su aussi, au cours des siècles, chasser bien des protestants, juifs et musulmans, qui défiguraient notre pays et sont partis en enrichir d’autres.
Encore un effort, et nous serons bientôt pur de toute présence étrangère, sans grand ni petit remplacement, dans un néant réconfortant. »
Le léZard n’a pas été convaincu par le film qui fait actuellement l’unanimité de la presse et du public…
Ce soir je mange des endives au saumon sauce Béchamel.
Enlevez juste deux noms : Xenakis et Krasucki. Parce que je ne comprends pas du tout du tout quel bien ces deux-là ont pu apporter à la France.
Francis Picabia*,
*Je le retiens très fort :
» Qu’est-ce que ça fout!
Littérature de gymnase! J’ai horreur des œuvres qui sentent le déménageur, j’ai horreur de la littérature cirée, de la littérature imperméable.
Il faut marcher pieds nus et ne mettre ses bottines que pour entrer dans la mosquée littéraire, il faut vomir et non vernir, il faut porter des souliers de Chinoise en gardant les doigts des pieds écartés, il faut arborer sous ses semelles un nom brodé en pétales de roses, et avoir commr éperon un chat ciselé sur un phallus. »
Littérature, 2è série,n° 5, 1er octobre 1922, p 1-2.
Xenakis et Krasucki.
Krasucki est cher à mon cœur pour des raisons familiales.
Mais Xenakis pourquoi ?
Narges Mohammadi, Nobel pour la paix :
ET SI JE MENACE D être une vraie mélancolique, ajoutera-t-on Starobinski ?
ECHALOTTE
JE PREFERE LES CEBETTES est-ce bête!
Chère Sasseur, J’ai peut-être tort, mais je me fais un devoir de ne pas vous prendre au sérieux, quelle que soit votre Majesté Scientifique. Alors oui, je trouve drôle que vous invoquiez contre votre serviteur une supposée Police de la Pensée , dont on ne sait pas non plus de quoi elle a l’air, et qui, dans l’affaire, pourrait bien se trouver quinaude d’avoir été mobilisée pour si peu. Je trouve tout aussi comique votre admiration philorannienne, laquelle ne repose pas précisément sur une grande connaissance des lieux , ni d’ailleurs des œuvres. C’est « Oh, la belle poésie bretonne… de langue française ! » J’apprécie également beaucoup vos litotes concernant les Breizh Atao et le Landerneau. Quand Il eut été si facile de traiter cette spécificité de la Bretagne par analogie avec le nazisme et la Collaboration. Là, avec Rannou, vous marchez sur des œufs, C’ est une prudence qui serait la bienvenue appliquée à d’autres interlocuteurs, dont les pères aussi ont été résistants, et n’ont rien demandé le reste de leur vie sans que cela doit jamais jugé « un témoignage fort ». Mais qu’y faire? Votre esprit antithetique a trouvé le « bon breton » , opposé au mauvais-qui-travaillé-sur-des-questions-obscurantistes- ( selon vous!). Tout cela ne serait pas grave si vous pouviez raison garder. Ce dont je doute, et me permets d’en rire. MC
Xenakis a écrit des musiques épouvantables que presque personne n’écoute. L’Ircam à coûté très cher et pour servir à quoi ai juste ?
Quant à Krasucki il n’était rien d’autre qu’un communiste.
Alors merci bien. Vous pouvez les sortir de la liste.
Sympathique par ailleurs, Krasucki. Je ne dis pas. Seulement voilà, ça ne suffit pas .
Le dénommé mc, fidèle à ses pratiques de délinquant: mensonges, duplicité, insultes, insinuations, faux-savoir, se fait mousser à bon compte, évitant le billet ad hoc et pour cause…
Au bon vouloir de ceux qui le lisent encore.
C’est à dire pas moi.
Petit rappel : un signalement pour harcèlement est en cours.
J’ajoute , hasard de mes lectures, que les pages consacrées à Jean Rouaud, par P. Rannou, dans son condensé de littérature de Bretagne ne sont certainement pas des coupures de presse ou commentaires de réception médiatique, comme ce qui paraît avoir été le cas dans ce recueil historique de prix Goncourt, et où il est réservé à Jean Rouaud , et aux autres, le même sort qu’à JJ Goldman par Jablonka, lol.
« Évitant le billet ad hoc ». Soyez tranquille, on ne vous y a pas oubliee…. MC
J’ajoute que c’est un honneur d’avoir eu les éclaircissements de P. Rannou, sur un de ses ouvrages, chroniqué sur la rdl.
C’est ce qui fait tout l’intérêt de ce blog.
Qui est le type en photo ?
Pourquoi une femme sait toujours trouver chez une autre femme mille défauts ?
Pourquoi autour d’un riche il y a beaucoup de parasites ?
Krasu faisait partie du groupe Manouchian. Déporté à Auschwiz Birkrnau, il s’occupa comme un père du petit frère de Marcel Rayman, combattant de la MOI (main d’œuvre immigrée, liée au PCF) qui avec Missak Manouchian et 20 de leurs camarades furent fusillés au Mont Valérien le 21 févier 1943. Olga Bancic, d’origine Roumaine, fut décapitée à Stutgart
Krazu et Simon revinrent vivants de l’enfer. Le premier devint secrétaire général de la CGT.
Le 21 février prochain, si la vie me prête vie, je serai dans la foule qui accompagnera la panthéonisation de Missak et Melinee Manouchian. Au nom de tous les leurs. Qui sont aussi un peu les miens par l’esprit et le cœur…
C’est très bien Bloom. J’ignorais tout cela. Merci d’avoir rectifié.
Je me suis surtout focalisé sur les fréquentes paralysie dues aux grèves. On ne peut pas nier que ça ait fait du mal à la France.
Le groupe des 21
le lézard pourrait aller voir Bernadette dont on nous assourdi les oreilles mais j’aimerais savoir à tout hasard s’il a bien connu le chauffeur de Chirac placardisé au recensement des pissotières du Lachaise.
Des éclaircissements de Rannou donnés par lui-même, c’est suffisamment rare pour être salué! Inclinons-nous devant les honneurs rendus à Sasseur, qui est, avec un savoyard naguere ici bien connu, l’une des deux personnes à être honorées des confidences dudit génie ! MC
Chantal, plus haut dans le commentaires, la question fut posée et la réponse donnée…
Jazzi n’a pas connu le chauffeur préposé aux dames de compagnie de son « patron ».
les commentaires
leur patron…
Ah ok, j’ai pris du retard, je suis en mode tortue 😉 m’enfin depuis qu’il nous parle des cimetières parisiens et de dessous du Lachaise en écoutant Apathie je pensais tenir en Jazzi un témoin rien que pour nous.
J’ai une intervention de colloque à préparer pour décembre sur Marguerite Yourcenar, ce qui fait que je flotte un peu, pas encore vraiment d’idée le programme est en cours d’élaboration.
Si le génie est le sérieux et le professionnalisme, on en redemande, évidemment.
« Tout est parti d’une grande enquête d’un journaliste (votre serviteur, si vous m’y autorisez…) sur les métiers des écrivains. »
Mais bien sûr Passou, quelle question !
D’ailleurs, ils font, ou faisaient quoi comme job, les écrivains, catégorie romanciers, édités commercialement ?
Une sociologie forcément déterminée, avec une sur-représentation des professeurs, des journalistes, des médecins, des ambassadeurs, quelques ingénieurs , juristes ou avocats, beaucoup d’étudiants en lettres à vie, des lecteurs professionnels, des policiers…
Je ne sais pas si je vous l’ai déjà raconté , mais lors d’un petit happening à Paris, quelle ne fut pas ma surprise d’y trouver un chargé de sécurité, un body gard, détaché pour l’occasion, et que j’avais vu en signature ( pseudo) lors d’un festival du premier roman, quelques mois plus tôt.
Je suis content de qui a eu le prix Nobel de la paix mais j’aurais pu l’avoir aussi parce que je n’ai eu cesse d’appeler au cessez-le-feu. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde, soit dit en passant.
Content de revoir ici Paul Edel.
JJJ où êtes vous ?
Soleil Vert
Il est revenu.
Et pas mort.
D. dit: à
Je suis content de qui a eu le prix Nobel de la paix mais j’aurais pu l’avoir aussi parce que je n’ai eu cesse d’appeler au cessez-le-feu. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde, soit dit en passant.
C’est vrai.
Je suis témoin.
Oui je n’ai eu cesse. Parfaitement.
Le vrai prix Nobel c’est moi. Ce n’est pas la peine de tourner plus longtemps autour du pot.
« Le vrai prix Nobel c’est moi »
Le Nobel de la connerie, sans doute, D. ?
« un body gard »
On pourrait avoir le nom de l’auteur, Marie Sasseur ?
(Et si possible, la photo…)
« JJJ où êtes vous ? »
Il parait que ce n’était qu’un leurre, Soleil vert !
Il n’existerait pas selon rose et, bien avant elle, Marie Sasseur.
Mais n’était-il pas l’ancien Diagonal ?
Ou un usurpateur, dont le pseudo commencerait par la lettre D…
« Soleil Vert
Il est revenu.
Et pas mort. »
Sous quel(s) pseudo(s), rose, SVP ?
Paul, Passou m’a chargé de remettre un peu d’ordre dans ce foutoir !
Je compte sur toi pour m’aider à redresser la barre…
Clopine,
je me demande ce que Giono aurait pensé d’un personnage comme toi.
Il en aurait été probablement enchanté et aurait écrit une Madame Bovary provençale ?
¿Devinez ce qu’il y a aujourd’hui au 105, rue de Flandres?
Eh oui, des travaux !!
Xenakis a écrit des musiques épouvantables que presque personne n’écoute.
D. dit: à
« Presque »
Tu es généreux…
another
https://www.anothermag.com/design-living/15145/brilliant-things-to-do-this-october-2023-food-drink-exhibitions-art-films
bonsoir
Ana Carolina & Seu Jorge – É isso aí
https://www.youtube.com/watch?v=3rn2N0ZbLEQ
É isso aí
C’est ça
Como a gente achou que ia ser
Comment nous pensions que ce serait
A vida tão simples é boa
La vie si simple est belle
Quase sempre
Presque toujours
É isso aí
C’est ça
Os passos vão pelas ruas
Des pas parcourent les rues
Ninguém reparou na lua
Personne n’a remarqué la lune
A vida sempre continua
La vie continue toujours
Eu não sei parar de te olhar
Je ne sais pas comment arrêter de te regarder
Eu não sei parar de te olhar
Je ne sais pas comment arrêter de te regarder
Não vou parar de te olhar
Je n’arrêterai pas de te regarder
Eu não me canso de olhar
je ne me lasse pas de regarder
Não sei parar
Je ne sais pas comment arrêter
De te olhar
de te regarder
É isso aí
C’est ça
Há quem acredita em milagres
Il y a ceux qui croient aux miracles
Há quem cometa maldades
Il y a ceux qui font le mal
Há quem não saiba dizer a verdade
Il y a ceux qui ne savent pas dire les vérités
É isso aí
C’est ça
Um vendedor de flores
Un marchand de fleurs
Ensina seus filhos a escolher seus amores
Apprend à ses enfants à choisir leurs amours
Eu não sei parar de te olhar
Je ne sais pas comment arrêter de te regarder
Não sei parar de te olhar
Je ne sais pas comment arrêter de te regarder
Não vou parar de te olhar
Je n’arrêterai pas de te regarder
Eu não me canso de olhar
je ne me lasse pas de regarder
Não vou parar de te olhar
Je n’arrêterai pas de te regarder
É isso aí
C’est ça
Há quem acredita em milagres
Il y a ceux qui croient aux miracles
Há quem cometa maldades
Il y a ceux qui font le mal
Há quem não saiba dizer a verdade
Il y a ceux qui ne savent pas dire les vérités
É isso aí
C’est ça
Um vendedor de flores
Un marchand de fleurs
Ensina seus filhos a escolher seus amores
Apprend à ses enfants à choisir leurs amours
Eu não sei parar de te olhar
Je ne sais pas comment arrêter de te regarder
Eu não sei parar de te olhar
Je ne sais pas comment arrêter de te regarder
Não vou parar de te olhar
Je n’arrêterai pas de te regarder
Eu não me canso de olhar
je ne me lasse pas de regarder
Não vou parar de te olhar
Je n’arrêterai pas de te regarder.
sur mediapart:
« Jean Malaquais, l’écrivain des sans-papiers
La publication de sa correspondance avec André Gide donne l’occasion de découvrir Jean Malaquais (1908-1998). Apatride né à Varsovie, mort à Genève, vivant entre Paris et l’Amérique, il se voulut métèque indomptable. Témoignage de sa biographe, Geneviève Nakach.
Antoine Perraud
« Qu’est-ce qu’ils veulent d’un homme qu’ils n’ont pas trouvé dans son œuvre ? Qu’est-ce qui reste de lui quand il a fini son travail ? Qu’est-ce qu’un artiste sinon le rebut de son œuvre ? Les déchets humains qui l’accompagnent »
Les Reconnaissances
échalotes
et oignons
https://www.youtube.com/watch?v=hNIBkE1ekF8
Sous quel pseudo ?
Janssen J-J en mail privé.
Nota : je ne suis pas là petite Fadette. Chacun ici mène la vie qu’il mène.
Idée : s’adresser à lui directement.
Je n’ai jamais écrit qu’il n’existe pas. Jamais. J’ai écrit que je n’avais pas ses coordonnées réelles patronyme et prénom.
(Les bretons qui se plaignent du soleil méditerranéen en octobre. Sans crachin, un breton n’est plus breton ?).
Sans fée Morgane non plus ?
Lu ces jours-ci, ça devrait divertir FL.
Lors d’une interview un chef d’orchestre, au moment des questions du public, il est pris à parti par une jeune fille de 20 ans qui lui demande s’il ne faudrait pas remédier à l’appellation discriminatoire « musique classique », car l’expression contient le concept de « class ».
Plus précisément « Classical music », le chef étant Britannique.
au fan-club de Bouguerreau
Interrogeant Pierre Assouline par mail sur deux points, voici l’une de ses deux réponses, qui réjouira le fan-club de B.
« Bouguerreau, ainsi que je l’ai déjà signalé, il a fait l’objet d’une mesure de suspension temporaire qui a été levée il y a des semaines déjà. Libre à lui de commenter. »
Bloom, Seulement le couple Manouchian ? Une pétition/lettre ouverte à votre intention :
Manouchian doit entrer au Panthéon
avec tous ses camarades
M. le Président de la République, nous vous écrivons cette lettre
dans l’espoir d’empêcher une injustice.
Vous avez récemment annoncé votre choix de faire entrer au
Panthéon les dépouilles de Missak Manouchian et de son épouse
Mélinée, à l’occasion du quatre-vingtième anniversaire du martyre du
groupe de résistance communiste à l’occupation nazie et à ses
collaborateurs français auquel il appartenait. Le 21 février 1944, vingtdeux
hommes furent fusillés au Mont-Valérien. La seule femme de leur
réseau fut décapitée à Stuttgart, le 10 mai 1944.
Votre décision est une heureuse nouvelle qui nous a réjoui. Mettant
fin à un trop long oubli, elle marque la reconnaissance de la contribution
décisive des résistants communistes internationalistes à la Libération de
la France et au rétablissement de la République. Manouchian et ses
camarades appartenaient en effet aux Francs-tireurs et partisans – Maind’oeuvre
immigrée (FTP-MOI), une unité de la Résistance communiste
composée largement d’étrangers, de réfugiés et d’immigrés. « Vingt et
trois étrangers et nos frères pourtant », rappelait Louis Aragon en les
célébrant dans son poème L’Affiche rouge où il évoquait leurs noms
« difficiles à prononcer ».
En nos temps incertains où de nouvelles ombres gagnent, où
xénophobie, racisme, antisémitisme et toutes les formes de rejet de
l’Autre, de l’étranger et du différent, menacent, cet hommage
patriotique et républicain est un message de fraternité qui rappelle que
la France a toujours été faite du monde, de la diversité de son peuple et
de la pluralité de ses cultures grâce à l’apport de toutes ses
communautés d’origine étrangère. C’est surtout un message universel
qui souligne combien les idéaux d’égalité des droits, sans distinction de
naissance, de croyance ou d’apparence, initialement proclamés par la
Déclaration française de 1789, pour lesquels Manouchian et ses
camarades ont donné leurs vies, peuvent soulever le monde entier.
Or M. le Président, c’est ce message que contredit votre choix de
faire entrer au Panthéon Missak et Mélinée Manouchian, et eux seuls.
Eux-mêmes ne l’auraient sans doute ni compris ni souhaité. Isoler un
seul nom, c’est rompre la fraternité de leur collectif militant. Distinguer
une seule communauté, c’est blesser l’internationalisme qui les animait.
Ce groupe de résistants communistes ne se résume pas à Manouchian
qui en fut le commissaire militaire durant trois mois avant que la
propagande allemande ne le promeuve en chef d’une bande criminelle.
Et le symbole qu’il représente, à juste titre, pour nos compatriotes de la
communauté arménienne est indissociable de toutes les autres
nationalités et communautés qui ont partagé son combat et son sacrifice.
Ne panthéoniser que Manouchian serait donc une faute vis-à-vis
du passé et une erreur à l’égard du présent. Ce sont les vingt-trois, tous
ensemble, qui font l’épaisseur de cette histoire, la leur devenue la nôtre,
celle de la France, hier comme aujourd’hui. Les vingt-trois, sans en
oublier un seul : juifs polonais, républicains espagnols, antifascistes
italiens, et bien d’autres encore.
M. le Président, sauf à trahir sa vie et à blesser la vérité, Missak
Manouchian ne saurait entrer seul au Panthéon, fût-ce en compagnie de
son épouse. Nous vous demandons instamment de réparer cette
injustice en le faisant accompagner de ses vingt-deux camarades :
l’Arménien Armenak Arpen Manoukian, l’Espagnol Celestino Alfonso,
les Italiens Rino Della Negra, Spartaco Fontanot, Cesare Luccarni,
Antoine Salvadori et Amedeo Usseglio, les Français Georges Cloarec,
Roger Rouxel et Robert Witchitz, les Hongrois Joseph Boczov, Thomas
Elek et Emeric Glasz, les Polonais Maurice Füngercwaig, Jonas
Geduldig, Léon Goldberg, Szlama Grzywacz, Stanislas Kubacki,
Marcel Rajman, Willy Schapiro et Wolf Wajsbrot, et la Roumaine Olga
Bancic.
Ils étaient vingt-trois, « vingt et trois qui criaient la France en
s’abattant » – Aragon toujours –, vingt et trois qui disent notre patrie
commune, sa richesse et sa force. Vingt et trois qui,
FOIRE AUX VANITES
Un blog, même prestigieux comme celui de Messire Assouline, n’est pas une extension de l’agora antique car rien n’est vrai ! Un pseudo est tout sauf une personne réelle, un pseudo est une création irréelle.
Un blog ? c’est un foutoir apte « à déconner » entre déconneurs, voire déconnards ou déconnasses ! Un territoire de déconnade totale. A ne surtout pas prendre au sérieux.
BWEATT (bon week-end à tous et à toutes)
« Manouchian doit entrer au Panthéon
avec tous ses camarades »
Vous parlez de « pétition/ lettre ouverte » au président de la République.
D’ordinaire, on signale qui en sont les initiateurs, dans quel organe de presse ou site elle est diffusée, avec renvoi pour recueillir les signatures de ceux et celles qui y adhèrent.
Pour ma part, cette démarche me paraît pertinente et juste.
Je signe tout de suite, Passou. J’ai préparé avec mes fils biberonnes à cette histoire une pancarte avec les noms de tous les fusillés du 21 fevrier 1943 et d’Olga Bancic.
J’ai écris à Arthur Dreyfus en réaction à l’article qu’il a écrit ds Franc tireur sur Missak, lui suggérant de moins parler de lui et davantage des œuvres consacrées au groupe et à la MOI.
L’armée du crime, le film poignant de Guediguian
Missak de D. Daeninckx
Tombeau pour Tommy d’ Alain Blottiere
La version de Feu Chatterton de la chanson de Ferré sur le poème d’Aragon , qui fut jouée lors des obsèques de Gilles Perrault.
Enfin le livre fondateur d’Annette Wieworka, Ils étaient juifs, résistants et communistes, réédité récemment.
Sur un thème connexe tout à fait d’accord avec votre billet sur le roman qui donne la parole à la clone de la tondue de Chartres. Il faut défendre la vérité pas à pas.
« moins parler de lui même »(A Dreyfus), serait plus précis.
Le Panthéon, ce n’est pas si grand que ça.
Moi je n’ai jamais été trop pour. Cela n’enlève rien au mérite de ceux qui y sont. Mais l’idée-même de déifier des gens me déplaît. Vous allez me dire : mais alors les Saints etc… oui c’est exact, certains ont des autels et même des sanctuaires énormes comme à Lisieux.
Seulement la toute petite diffèrence c’est qu’ils avaient tous et toutes une foi en Dieu et beaucoup d’amour pour lui, qu’ils intercèdent véritablement pour nous par les bonnes demandes qu’on leur adresse et celles-ci sont exaucées par Dieu, parfois même par de grands miracles.
Le bâtiment, qui a l’origine était une église, a été préempté par la République et certains groupes de penseurs dit humanistes. Résultat Sainte Geneviève, une femme remarquable et courageuse, patronne de Paris, dans qui la ville n’aurait jamais été ce qu’elle est devenue, n’a même pas son sanctuaire lui étant dédié.
Eh bé oui. C’est ça la vérité. Mesdames les féministes.
Ce qui se passe en Israël est très grave.
En Effet cela prend toutes les apparences d’une véritable déclaration de guerre de la part du Hamas. Voilà peut-être plantée en terre la véritable graine de la troisième guerre mondiale.
Entrer au Panthéon une bande de résistants communistes ? Foutaises !!!
Pourquoi pas Joséphine Baker ? Sheila ? La Môme Piaf ? Henri Salvador ? No comment !
Eloge de Facebook
Bien des gens pensent et disent le plus grand mal des réseaux sociaux (« social media » en anglais .).Je suis très loin de les connaître tous. En tout cas, j’ai pu apprécier, en, le pratiquant d’assez près, l’un d’entre eux , Facebook. Je souhaiterais ici tenter d ‘en faire l’éloge.
Remarque préalable. D’après moi, l’un des fléaux les plus importants du Net est l’omniprésence des pseudonymes (autre nom des anonymes). L’emploi du pseudonyme permet à peu près tout : les insultes, les obscénités, les diffamations, les lynchages…Or, sur les 4000 amis (entendez relations)
que j’ai sur Facebook, les pseudonymes sont rarissimes ( un sur cent peut-être). Immense avantage. Sur Facebook, on peut aussi mettre sa photo, indiquer sa profession et indiquer ce que l’on aime dans le secteur «Mentions j’aime ». Il y a certes un usage un peu bête de Facebook : montrer à l’univers entier la photo de son chat ou de son chien, ou diffuser une photo de coucher de soleil.
Il y a mieux à y faire : écrire ce que l’on a envie d’écrire et lire ce que d’autres ont écrit. On m’objectera que la qualité de ce qui est écrit est très variable. Certes, mais j’en viens à un autre avantage de Facebook. Il convient d’abord bien choisir ses correspondants . On le peut. D’abord en demandant à qui l’on veut de devenir « amis ». Ensuite, en supprimant en une seconde qui se révèle par ses écrits sans aucun intérêt, voire infréquentable. Au passage, j’observe que sur de nombreux blogs (par faiblesse ou absence de modération), les infréquentables, les odieux, les obcènes, les nuls s’incrustent, s’enracinent, et qu’on peut en être perpétuellement victime. Atout véritablement majeur de Facebook : On peut avoir – c’est mon cas- des échanges avec des gens absolument remarquables.
Bref, je ne vois absolument rien à reprocher à Facebook. Si vous pensez -sans les connaître- le plus grand mal des « réseaux sociaux », je vous invite à venir sur Facebook. Et j’espère que vous pourrez en avoir, comme moi, le meilleur emploi.
Paul Klee.
Bonne journée à toutes et à tous!
Patrice Charoulet dit: à
Éloge de Facebook
Oui, 1000 fois oui Patrice!
On peut bloquer les super crétin(e)s et ne pas accepter » l’amitié » des personnes que l’on devine toxiques et négatives.
Qui bloqueriez-vous des personnes d’ici en ce qui vous concerne?
Et en bloqueriez-vous vraiment?
BàV.
« Je n’ai jamais écrit qu’il n’existe pas. »
N’avez-vous pas dit que JJJ était un multipseudo, rose ?
Sabbat des sourciers sur le prestigieux blog à passou, M. Charoulet enragé de Dieppe mène la danse
Mais je ne dis rien de tout cela pck je n’en sais rien. C’est vous qui l’avez déduit.
Je répète que je ne connais ni son nom ni son prénom.
Janssen J-J est son pseudo.
Il est vivant, c’est suffisant.
j’ai peine à croire que les places au Panthéon soient tellement extensives, si on fait rentrer les élus par 21, le débordement guette, notez cela ferait un sujet de tableau intéressant.
Pas grand chose à se mettre sous la dent à propos de l’oeuvre de Jon Fosse, si ce n’est un article de L’obs guère positif, qui lie son introduction en France avec les mises en scènes de Claude Régy. Théâtre minimaliste donc … https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20231005.OBS79088/le-theatre-de-jon-fosse-on-dirait-un-sketch-des-inconnus.html?fbclid=IwAR09HfC2TCCUwupRWeMA6L6XLKHNrtASuUo_524Xt7Nr-Wvw_OLX8AK0AWY
cela ferait un sujet de tableau intéressant
Exact Chantal.
Une sorte de Radeau de la méduse inversé.
Au lieu d’être noyé sous les eaux, être rédimé dans les cieux!
Il n’est pas souhaitable de transformer le Panthéon en dortoir.
Il ne serait pas juste non plus d’y faire entrer seulement Manouchian, sans les autres membres de son groupe.
Le mieux n’est-il pas de les laisser reposer tous ensemble au cimetière parisien d’Ivry ?
Je ne signe pas la pétition…
Moi, je suis assez d’accord pour foutre la paix aux morts.
Et puis, ces gens là, ils n’ont rien attendu de personne, ils ont agi en fonction de ce qui leur paraissait juste.
La gloire, cela ne sert à rien.
Send His Love To Me
L’excellent Frédérique Beigbeder titre sur le dernier Modiano: « Encore un chef d’oeuvre ».
J’avoue que je suis partagé. Bien sûr la magie opère, comme d’habitude. On a envie de composer « Opéra 81 60 » sur un vieux téléphone à cadran; on a envie d’aller traîner vers la Porte de Champerret, de rencontrer un vieux pote que l’on a pas vu depuis cinquante ans et que vous ne reconnaissez pas (car peut-être qu’en fait il vous prend pour un autre), de faire un tour chez Repetto pour acheter des chaussons de danse avec une amie, d’aller boire un verre au « Trou dans le Mur » sur les Boulevards…
Mais tout de même, c’est un peu mince, non? Et pas seulement parce que le livre fait 96 pages…
Frédéric Beigbeder est un humoriste.
Entièrement d’accord, Rose, outre le problème que pose un Panthéon phagocyté par vingt-cinq personnes! MC
« j’ai peine à croire que les places au Panthéon soient tellement extensives »
Non, Chantal, mais les ossements sont particulièrement réductibles au fil des ans !
En effet Jazzi, mais je suppose que ce n’est pas une concession à perpétuité normale, par exemple un caveau chez nous a un nombre de défunts autorisés et on ne peut pas ajouter comme çà quelqu’un en +
Ma tante est décédée le mois dernier et mon père et mon cousin pensaient en toute bonne foi qu’il y avait une place pour elle dans le caveau familial et on a dû changer notre fusil d’épaule car le cimetière de province nous signifie que la concession était pour 4 personnes et pas 5.
Le Panthéon j’ignore les usages en fait …
C’est peut-être un humoriste, Rose, mais son éloge (Fig Mag) n’a rien d’ironique et je conçois qu’on peut le partager.
qu’on puisse le partager, plutôt
Ces morts là etaient des jeunes gens ont mis leur vie au service de la liberté quand d’autres trahissaient et lechaient goulument les bottes des Allemands ou attendaient que ça passe pour plastronner ensuite éventuellement.
Ils incarnent le meilleur de l’humanité et méritent la reconnaissance de la nation.
Au nom de tous les leurs.
Le sel de la terre.
Toutes les motivations ne se valent pas.
Closer
Je lis ce que vous répondez mais j’insiste :
Frédéric Beigbeder titre sur le dernier Modiano: « Encore un chef d’oeuvre ».
Pck Modiano a déjà écrit des chefs d’oeuvre ?
Ils incarnent le meilleur de l’humanité et méritent la reconnaissance de la nation.
Au nom de tous les leurs.
Le sel de la terre.
Toutes les
Nous les portons dans notre cœur : ce n’est pas un bel hommage, ça ?
Le poème d’Aragon est leur plus belle tombe !
Ils incarnent le meilleur de l’humanité et méritent la reconnaissance de la nation.
Bloom dit:
Totalement d’accord.
Ces morts là etaient des jeunes gens ont mis leur vie au service de la liberté quand d’autres trahissaient et lechaient goulument les bottes des Allemands ou attendaient que ça passe pour plastronner ensuite éventuellement.
Bloom dit:
Comme Sartre, par exemple.
Le poème d’Aragon est leur plus belle tombe !
Jazzi dit:
Et qui lit aujourd’hui la poésie d’Aragon en général et ce poème en particulier?
Nous les portons dans notre cœur : ce n’est pas un bel hommage, ça ?
rose dit:
Parce que nous sommes éternels?
Rdv le 21 février prochain.
Longtemps après que le poète a disparu…, Pablo75
https://www.bing.com/videos/riverview/relatedvideo?q=aragon+ferré+affiche+rouge&mid=E04AE8C4D0E99C40B16AE04AE8C4D0E99C40B16A
Pourquoi dans les bons vieux romans classiques, on trouve dans des pages entières des descriptions fastidieuses de la nature ?
La guerre de Poutine contre l’Ukraine montre que l’oubli de l’Histoire est un danger de mort.
Notre époque ressemblant de plus en plus aux années 30 du siècle dernier, il faut réveiller les cerveaux des Occidentaux, abrutis de conformisme et d’indifférence, ne sachant plus où est le Bien et où est le Mal.
Pourquoi il faut toujours citer L’Affiche rouge quand on évoque le groupe Manouchian ?
Pourquoi Tchekhov, dans son théâtre et ses nouvelles, quand il raille ou se moque de ses personnages, il le fait toujours avec tendresse et humanité ?
“We Are Our Mountains” (1967), also known as “Tatik-Papik,” is one of many Armenian landmarks at risk of demolition by Azerbaijani forces.
sur
hyperallergic
La Semaine de l’Imbécilité Humaine vient de s’ouvrir à Gaza.
Terroristes moyen-orientaux ? C’est l’avenir pour les tarés indigènes, incapables de refuser un financement extérieur bien utile….
Pourquoi la minorité homosexuelle veut se conformer à la majorité hétérosexuelle en demandant bêtement le mariage pour tous ?
J’ai regardé le documentaire sur Babi Yar l’autre soir car j’avais un peu de difficulté à comprendre les allégation de nazisme proférés par la Bande à Poutine à l’encontre des ukrainiens, c’est pénible cette contre-histoire permanente.
merci pour le poème d’Aragon.
Il fait beau et pourtant que ce soit les Arméniens du Haut Karabach ou les victimes co-latérales des juntes au Niger, j’ai l’impression que l’enlisement est partout, j’espère qu’on sortira du ravin un jour !
Pourquoi le film « Le Règne animal » a t-il tant de succès ?
J’aurais préféré un Règne végétal…
https://www.lelezarddeparis.fr/c-est-la-faute-a-rousseau
« Pourquoi la minorité homosexuelle veut se conformer à la majorité hétérosexuelle en demandant bêtement le mariage pour tous ? »
Pour mieux s’enculer tout en se reproduisant, Samuel !
Pas terrible, ce film sur le mariage arrangé d’un homosexuel franco-algérien. Tout au plus, un gentil téléfilm…
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=299884.html
Sculpting the Giant , un documentaire présenté en première mondiale au Festival international du film de Vancouver(jusqu’au 8 octobre) cette semaine, raconte l’histoire du sculpteur balinais Nyoman Nuarta et sa lutte de 28 ans pour construire une sculpture de 122 mètres de haut de la divinité hindoue Vishnu et de son vahana Garuda dans le cadre d’un « parc culturel » à Bali. Il s’agit désormais de la plus grande structure en laiton et en cuivre au monde, mesurant environ un tiers de plus que la Statue de la Liberté dans le port de New York.
art newspaper video
@ rose, merci de m’avoir alerté par mail privé durant ma déconnexion totale de la rdl. Pardon pour les soucis causés.
@ à celzéceux de la rdl qui…, n’ayez d’inquiétude pour moi. Je vais très bien. Juste besoin d’un brin de repos et de mise au propre.
Bàv,
Très bien.
Je conseille à qui n’est ni d’extrême gauche, ni de gauche, ni d’extrême droite d’écouter l’entretien qu’a eu Philippe Bilger, ce jour, avec Virginie Calmels, qui je ne connaissais pas. C’est passionnant. Quelle rencontre !
La panthéonisation en groupe n’a évidemment aucun sens. Depuis quelques années, elle est un instrument politique. Macron veut faire un coup de com supplémentaire en donnant un gage à la gauche quelque temps avant les élections européennes, alors qu’il dérive plutôt à droite en ce moment; toujours la godille…
Il m’est difficile de comprendre comment ces communistes pouvaient combattre pour la liberté, alors qu’ils étaient tous à l’époque, par définition, soutiens inconditionnels de l’URSS de Staline. Ils combattaient plutôt pour un changement de totalitarisme, comme le montre le comportement de leurs camarades d’Europe de l’Est quant les troupes soviétiques leur ont permis de prendre le pouvoir. La même chose se serait produit en France si d’aventure les russes étaient allé jusqu’à Brest. Cela n’enlève rien à leur courage, ni au fait qu’ils ont joué un rôle important dans la Résistance, rôle dont de Gaulle a bien dû s’accommoder.
Monsieur Charoulet ne connaissait pas Virginie Calmels, alors qu’elle a fait un brillant passage dans son ancienne famille politique!
Commentant le ralliement d’Édouard Philippe à Emmanuel Macron, elle (Virginie Calmels) affirme son positionnement à droite, pointant que ceux qui ont rejoint En marche n’ont pas apporté avec eux des projets de la droite : « La hausse de la CSG n’était pas dans le programme d’Alain Juppé. La retraite à 65 ans, la fin des 35 heures, la suppression de l’ISF, la baisse de 100 milliards de la dépense publique et de 40 milliards des charges sociales, les quotas d’immigration, le rétablissement des peines plancher, la hausse des moyens pour l’armée, la police et la justice, etc. Tout cela était dans le programme d’Alain Juppé mais n’est pas dans celui d’Emmanuel Macron43. » (wikipedia)
Qu’en dites vous, mon bon Monsieur Charoulet ?
Si ma tante en avait…
En tous cas ce sont les fils et filles de Petain qui relèvent la tête en mettant la main sur les médias d’abrutissement de masse qui trouvent quelques idiots utiles, qui auraient terminé ds des wagons plombés pendant la guerre.
Enfumage généralisé.
Comme les femmes allongées qui se tapent la Légion d’honneur !
je me demande si Clopine ne nous présentait pas son interprétation de :
« J’ai tellement envie de vous montrer que nos échecs sont en réalité les clés de notre succès. On se construit bien plus sur eux que sur nos victoires. »
@mahautdrama nous raconte avec humour les échecs de sa vie !
🎭 Elle est en tournée dans toute la France pour son spectacle « Drama Queen » ! Plus d’infos dans sa bio Insta.
Jazzy, penses-tu que le plus probable est que la Madame Bovary provinciale (déjà, Madame Bovary est par essence provinciale, ben voyons) que je suis à tes yeux devrait finir comme celle du roman ? La fille d’Emma finit, horreur absolue pour Flaubert, en prolétaire. Mon fiston semble parti pour un autre destin, mais moi, bibi quoi, tu sembles penser que je n’ai pas d’autre choix que celui d’Emma, à la fin. Note bien que je suis absolument de ton avis, et si je n’avais pas l’envie d’épargner à Clopinou un chagrin « injustifié » (tant cet enfant de presque trente ans désormais, qui a dû tenir à bout de bras sa mère depuis trois ans désormais, ne mérite pas ça, tout comme la fille d’Emma ne méritait pas de finir dans une filature rouennaise), je mettrais le mot « fin » à ma pathétique, pitoyable, grotesque et malheureuse tentative de vivre, dès maintenant. Juste rebutée par la douleur, mais bon, il en est de la douleur comme de tout le reste : elle peut être graduée, pas vrai ? Je veux dire, avoir très très mal mais pendant fort peu de temps, ou avoir mal,mais pouvoir néanmoins le supporter, pendant très très longtemps ? That is the question, ahaha.
à Monsieur ou Madame Closer
Grand merci de me citer Wikipédia.
je vous invitais à écouter cet entretien. L’avez-vous fait ? J’en doute.
Les ponts sont très attirants, en fait. Il faudrait choisir le bon. Les ponts routiers sont tout de suite exclus : le vie passe là-dessous, hors de question de risquer d’autre vies que la mienne. Les ponts sur l’eau ? Mais je sais nager, je suis même une fort bonne nageuse. Les ponts qui donnent sur du béton seraient à envisager, mais franchement, je préférerais de la bonne et simple herbe, bien verte, bonne à manger, même avec un peu de sang autour. Ben, vois-tu mon vieux Jazzy, je repère, je repère, mais il semble qu’il n’y en ait pas. Ou alors, c’est mon autoclomplaisance ? Celle-là, on peut toujours compter sur elle, ahaha.
Clopine, les âmes des suicidés vont en Enfer. Ce n’est hélas pas une plaisanterie. Mon devoir est de vous alerter. N’attentez pas à votre vie parce qu’il s’agit d’un péché mortel.
Vous pourriez peut-être acheter un camping-car d’occasion et partir sillonner la France, vous qui aimez les beautés de la nature, de l’architecture etc.
Je ne demande pas mieux que d’écouter l’entretien dont vous parlez, Monsieur Charoulet, mais dites moi où le trouver, merci.
Nota: je vous ai déjà indiqué que j’étais un homme. Ne souffrant pas de dysphorie de genre, je n’ai aucun doute là dessus; merci de le noter sur vos tablettes.
D., ça fait longtemps, trois ans ? Que je n’ai plus d’âme. Elle est entrée sans le savoir, en n’étant même pas là, un jour, en payant le tarif, tant pour les couples, tant pour les femmes, tant pour les hommes (et, bien entendu, c’est moins cher quand il d’agit des femmes) dans un, non, dans des saunas libertins. Elle n’en est jamais ressortie. C’est le sort des âmes faibles, des papillons : brûlées, jusqu’aux fond des ailes. Ahahah.
bel article !
j’ai pas tout compris mais comme article je trouve que c’est bel…
donc c’est une autofiction de l’histoire du témoignage de l’expérience vécue d’un reporter de guère qui a fait Stalingrad et après s’être battu à couteau tiré contre des requins ?
effectivement c’est hyper courageux.
sauf que je savais pas qu’on trouvait des requins dans la Seine….
il faudrait le dire aux organisateurs des prochains JO s’ils veulent éviter un bain de sang…
déjà qu’avec les punaises de lit c’est mal barré pour les airby inde bide si en plus ils ont des requins là c’est quasiment foutu.
Quelle importance ? Rien n’est irréversible.
Ukraine: fuir pour ne pas revivre l’occupation russe
Chargé de deux gros sacs, Serguiï quitte sa maison en briques grises et ferme la porte tandis que son chien aboie. Puis il monte dans une voiture pour être évacué.
Son village, Bogouslavka, dans l’Est de l’Ukraine, paraît paisible avec ses oies sur les étangs et ses vaches au pâturage. Mais Serguiï a finalement décidé d’en partir après des lourdes frappes russes sur la localité.
La région est devenue trop dangereuse alors que les soldats de Moscou tentent de reprendre la ville toute proche de Koupiansk, qu’ils avaient déjà occupée.
Les Russes ont obtenu quelques avancées au prix d’âpres combats, mais l’armée ukrainienne affirme contrôler la situation.
La prise de Koupiansk serait un coup d’éclat pour Moscou et une impression de déjà-vu pour les habitants, après avoir vécu sous occupation russe pendant plus de la moitié de 2022.
Face aux attaques de bombes aériennes guidées, les autorités ont ordonné l’évacuation de certaines parties de la ville et de villages voisins.
La Croix-Rouge conduit les habitants vers la grande ville de Kharkiv, plus proche et plus sûre.
Serguiï a longtemps refusé de partir. Il s’inquiète désormais pour ses animaux et ses volailles, qu’en principe un voisin viendra nourrir.
– « Tellement peur » –
A Kharkiv, il va rejoindre sa femme et verra aussi son petit-fils de 18 ans, qui vient d’entrer à l’université.
Il a les larmes aux yeux en évoquant son foyer. « J’ai tellement envie de rentrer chez moi », dit-il, avant de lâcher : « Je ne veux plus vivre ! »
À Koupiansk, deux habitantes attendent Serguiï dans un minibus de la Croix-Rouge.
Tatiana, 72 ans, une bavarde aux cheveux blond platine et au rouge à lèvres rose vif, dit ne plus supporter le bruit de l’artillerie.
« J’ai tellement peur. Je tremble de partout », explique-t-elle, en souhaitant que les Russes « tombent raides morts ».
Lyoudmila, 60 ans, affiche un grand sourire. Elle se rend chez une amie dans les environs de Kiev. Elle a déjà fui Koupiansk avant de revenir.
Aujourd’hui, c’est « plutôt effrayant », dit-elle, s’estimant chanceuse que la plupart des fenêtres de son appartement soient intactes.
« Je dis toujours que les gens devraient partir », déclare Klim — un indicatif militaire –, commandant de l’unité d’intervention rapide de la Croix-Rouge ukrainienne pour la région de Kharkiv, qui dirige l’évacuation.
Les roquettes russes Grad « ne font pas de différence » entre civils et militaires, souligne-t-il.
Lui et un de ses collègues enfilent des gilets pare-balles pour se rendre à Koupiansk.
Dans le centre-ville, des magasins sont éventrés et des immeubles ont les fenêtres explosées.
Sur la porte ouverte d’un magasin, une note manuscrite prévient : « C’est vide: tout a déjà été volé ».
Le silence est brisé par les bruits sourds et réguliers de l’artillerie provenant de l’autre côté de la rivière Oskil qui traverse la ville, où sont positionnés les Russes.
– « Soumis au fouet » –
Plus tôt dans la journée, le pont sur la rivière a été touché et les soldats ont érigé une barrière pour arrêter les véhicules.
Depuis les hauteurs de Koupiansk, on peut voir de la fumée s’élever sur la rive opposée.
« La ville est vide, une ville fantôme », dit Marina, 54 ans, accoudée au comptoir de l’épicerie de sa fille.
Elle dit avoir « la chair de poule » au sujet de l’occupation russe et ne pas vouloir la revivre.
« Ici, nous nous sentons libres, alors que (sous l’occupation), nous marchions comme si nous étions soumis à une sorte de fouet », raconte-t-elle.
Les soldats ukrainiens font partie des quelques clients des magasins et du petit marché, où les commerçants plient bagage bien avant le couvre-feu de 18 heures.
Assise là en pull et leggings, Lidia, médecin à la retraite, sourit en se souvenant de l’occupation. Avec une parole rare, elle exprime ouvertement son soutien à la Russie.
« Lorsque les Russes étaient ici, la vie était merveilleuse (…) Il n’y avait pas de pillages et l’ordre régnait », affirme-t-elle.
Discutant avec des amis à l’extérieur d’un magasin, Volodymyr, 55 ans, explique qu’il ne peut pas partir car il est chargé du réseau d’eau de la ville.
Il répare notamment les trous des canalisations dus aux bombardements.
« Ceux qui restent (à Koupiansk) sont les plus inébranlables (…) Ceux qu’ils (les Russes) ne peuvent pas vaincre », dit-il.
publié le 7 octobre à 16h00, AFP
L’occupation russe ? Est-ce que le territoire concerné est majoritairement russophile ou pas ? Je me réfère à la notion d’autodétermination des peuples.
Le prétexte invoqué par Hitler pour justifier l’invasion de la Tchécoslovaquie était les difficultés prétendument subies par la population allemande vivant dans les régions frontalières du nord et de l’ouest, connue collectivement sous le nom de « Sudètes ». Même pas foutu d’avoir une idée à soi le criminel qui squatte le Kremlin.
les suisses donnent 4000 euros à chaque ukrainiens pour qu’ils rentrent chez eux ou qu’ils aillent ailleurs…
Voilà puck dans toutes sa grandeur de falsificateur. Naturellement quelqu’un croira qu’il fait dans l’humour…
Dans les faits, la Confédération est en train de réfléchir à la question du retour, en prévision de la fin de la guerre et relative abrogation du « statut de protection S ».
C….. dit: à
Entrer au Panthéon une bande de résistants communistes ? Foutaises !!!
Pourquoi pas Joséphine Baker ? Sheila ? La Môme Piaf ? Henri Salvador ? No comment !
Joséphine Baker c’est fait (enfin par l’intermédiaire d’un cénotaphe)
Jazzi, Clopine, vous nous refaites le dialogue de Créon et d’Antigone ?
Je trouve ça très sympathique et littéraire.
Pourquoi les lâches terroristes du Hamas vont payer très cher leur stupide attaque contre Israël, et le prix à payer sera la disparition de leur mouvement terroriste ?
à Monsieur Closer
Réponse: Ecrivez sur votre clavier « entretien bilger-
calmels », puis cliquez.
Je n’en suis pas aussi sûr que vous, Samuel. Je suis extrêmement inquiet vis-à-vis de cette situation. Et je n’ai pas l’habitude d’être extrêmement inquiet.
Étant donné que les hétérosexuels dans la société française c’est 93 %, il y a donc 93 % d’hétérosexuels dans une classe d’une lycée français. Et du coup je vois mal un professeur de français préférer introduire ses élèves aux choses du coeur avec « Notre(Dame des fleurs » plutôt qu’avec « Le Rouge et Le Noir ».
Il va faire un four au minimum.
On va me dire : oui mais « Notre-Dame des fleurs » c’est sordide. Mais « Le Rouge et Le Noir » aussi c’est tout à fait sordide.
J’ai analysé la situation à l’aide d’algorithmes de mon cru basés sur les méthodes hypothéticodéductives.
Le résultat sort avec une probabilité d’environ 90 % : coalition de plusieurs états islamiques. En gros ça pousse de tous les côtés vers Israël, via la Syrie déjà en déstabilisation.
On risque fort de se coltiner un super-conflit à la base irako-syrien-Etat islamique avec en face Etats-unis, et alliés « clairs » tels que Israël, France, Italie, Norvège, Allemagne, pays bas, Australie, Canada etc..
Puis l’Iran entrera officiellement en guerre et avec le risque que l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Pakistan, voire même la Turquie et une partie du Maghreb rejoigne le camp pour former des états fédérés islamiques, une sorte de vaste empire en forme de croissant qui ira du Maroc au Pakistan. Donc en gros selon mes propres analyses la situation est catastrophique et la 3ème on va l’avoir pour de vrai cette fois-ci. Selon ma propre analyse.
L’idéologie woke infecte aussi Wikipedia.
« Le patriarcat est bien présent chez Genet, tant dans la mentalité de ses personnages que dans la représentation de ceux-ci dans ses œuvres. »
Les wokes sont partout.
Pardon je dis une bêtise. Les hétérosexuels c’est 97 % de la société.
ça barde en Israel !
Il ont formé un gouvernement d’unité nationale et les réservistes repartent au combat.
Le Hamas est armé par l’Iran…
Va t-on danser au-dessus du volcan ?
J’en conclus que les jeunes homosexuels vont encore devoir lire les amours de Mme de Rênal et de Julien pendant longtemps.
Comment voulez-vous après ça qu’ils se sentent intégrés.
@d’algorithmes de mon cru basés sur les méthodes hypothéticodéductives
Bibi la bibine ad vitam. Les bons crus font les bonnes cuites
Dans l’ « Idéologie allemande » Marx pense que c’est la mule-jenny qui est venue à bout de l’esclavagisme (et donc pas la philosophie). Et toc Montesquieu prends ça dans les dents.
Les jeunes homosexuels se reconnaissent en grande partie en Julien Sorel ou Fabrice Del Dongo, ne vous en faites pas pour eux, FL !
Inquiétez-vous plutôt des jeunes hétéros, ça tangue plus pour eux et elles…
Je me pose surtout la question de savoir pourquoi on ne fait pas lire « Notre-Dame des fleurs » dans les lycées.
C’est surtout pas là ma question.
Pourquoi les jeunes hétérosexuels ne se reconnaîtraient pas en grande partie dans l’histoire de Divine.
D’un autre côté que l’on apprenne à de jeunes homosexuels c’est comme quand la France parlait de nos ancêtres les Gaulois à de jeunes gens de ses colonies africaines. C’est tout ce que je veux faire remarquer.
* D’un autre côté que l’on fasse lire « le Rouge et Le Noir » à de jeunes homosexuels c’est comme quand la France enseignait « nos ancêtres les Gaulois » aux jeunes gens de ses colonies africaines. Ça laisse pensif. C’est tout ce que je veux faire remarquer.
* C’est surtout là ma question.
Cela étant le « Biribi » de Kalifa est d’accord avec ce genre d’analyse : les rapports sexuels à Biribi étaient organisés selon des modes patriarcales.
« Le patriarcat est bien présent chez Genet, tant dans la mentalité de ses personnages que dans la représentation de ceux-ci dans ses œuvres. »
Il va peut-être quand même falloir que je lise l’analyse de Mme Roudinesco : « Soi-même comme un roi ». Sur les dérives du wokisme.
Cette manie qu’à un groupe dominant de se prendre pour « l’universel ».
Le problème c’est que si on se fait tous les groupes dominés les uns près les autres ça s’émiette.
Donc je répète ma question que faire lire aux jeunes gens pour les éveiller au monde des sentiments.
Donc je répète ma question : que faire lire aux jeunes gens pour les éveiller au monde des sentiments ?
Clopine
Je ne peux pas lire ce que vous écrivez sans ressentir une violente déflagration : je ne peux pas entendre cela.
Trois choses pour vous :
À Nantes, la compagnie Royal de rue.
https://www.instagram.com/p/CxlWncKscZi/?igshid=YTUzYTFiZDMwYg==
Lu La Petite Fadette de Sand que je n’avais jamais lu dans mon enfance.
Et page 96 dans le chapitre Madelon
et Landry trouvait tout le monde et lui-même dans le passé bien coupables envers les deux pauvres enfants abandonnés par leur mère qui n’avaient besoin, pour être bons, que d’être un peu aimés.
Et vous, votre réception de cette oeuvre ?
La Petite Fadette.
George Sand
La grande spécialité des bases de données des librairies c’est de faire une page pour tous les livres indisponibles.
La nature a horreur du vide.
https://www.mollat.com/livres/623222/raymond-aron-le-marxisme-de-marx
Les hétérosexuels c’est 97 % de la société.
Et les radios nationales d’ État nous serinent à longueurs d’ émissions avec le problème de LGBTQ!
Où comment d’ une exception faire une généralité.
Vous permettez. « L’exception » prend la situation violemment dans les dents.
3 % de la société française je rappelle c’est quand même 1 million 800 000 personnes.
3 % de la société française
Parlons avec la même complaisante insistance de propagande de toutes les autre minorités alors!
Ce qui est loin actuellement d’ être le cas.
Vpus plaisantez !
À propos de
https://larepubliquedeslivres.com/prix-litteraires-foire-aux-vanites-course-a-lechalote/#comment-1329986
« Qu’est-ce qu’ils veulent d’un homme qu’ils n’ont pas trouvé dans son œuvre ? Qu’est-ce qui reste de lui quand il a fini son travail ? Qu’est-ce qu’un artiste sinon le rebut de son œuvre ? Les déchets humains qui l’accompagnent »
Juste avant ça : « Écoute ce sens du péché, cette discrétion, s’écria-t-il, ça n’a rien à voir avec cette… cette passion de rencontrer le poète le plus nouveau, de serrer la main du romancier le plus nouveau, de s’emparer du peintre le plus nouveau, de dévorer… Qu’est-ce qu’ils veulent d’un homme.
Et après Les déchets humains qui l’accompagnent. /i> « Qu’est-ce qui reste de l’homme quand l’œuvre est faite, sinon des déchets honteux ? »
Ce qui donne : « Écoute ce sens du péché, cette discrétion, s’écria-t-il, ça n’a rien à voir avec cette… cette passion de rencontrer le poète le plus nouveau, de serrer la main du romancier le plus nouveau, de s’emparer du peintre le plus nouveau, de dévorer… Qu’est-ce qu’ils veulent d’un homme qu’ils n’ont pas trouvé dans son œuvre ? Qu’est-ce qui reste de lui quand il a fini son travail ? Qu’est-ce qu’un artiste sinon le rebut de son œuvre ? Les déchets humains qui l’accompagnent. Qu’est-ce qui reste de l’homme quand l’œuvre est faite, sinon des déchets honteux ? »
Les Reconnaissances, p. 105, de l’édition Gallimard.
Il n’y a que le fourré sucé qui se vend bien dans notre société ultra capitaliste consommatrice.
Demandez-le à Clopine, elle vous le dira bien mieux que moi.
Je note qu’il nomme les marxismes français, allemand et russe mais qu’il ne parle pas du communisme italien. Il ne doit pas connaître « Don Camillo ».
Dans les années à Sciences-Po 15 élèves dans les cours d’Aron sur « Marx et Pareto » et 300 élèves dans le cours de Bruhat, cours de marxisme-léninisme orthodoxe.
L’avalanche.
Nos petits jeunes gens sont quand même bien conformistes. Dès qu’il y a une sottise dans l’air, ils l’attrapent.
Don Camillo a réellement existé, FL. Il s’appelait Alessandro Parenti et il était curé de Trepalle, le pays le plus haut d’Italie et l’un des trois ou quatre pays les plus hauts d’Europe. Guareschi l’a connu en 1948 et impressionné par l’énergie mise par ce curé pour résoudre les problèmes matériels, la charité et la sensibilité mystique de son travail pastoral, il s’y est inspiré pour écrire les aventures de Don Camillo dans Mondo Piccolo.
Traduit et publié au Seuil. Le point de départ de l’ascension de cette maison d’édition. S’ils publient Barthes c’est un peu à cause de Don Camillo si j’ose dire. Avant d’être interprété de façon inoubliable par Fernandel.
Je suis en train de réaliser que Pasolini connaissait donc cette oeuvre.
Les petits esprits étriqués qui refusent par principe de regarder certaines chaînes de TV ne savent pas ce qu’ils ont perdu aujourd’hui…
De 19 heures 17 à 20 heures, Georges Bensoussan, auteur (entre autres) du Que Sais Je ? sur « Les origines du conflit israelo arabe (1880-1950) », était interviewé sur CNews…
De très loin les explications et les commentaires les plus intéressants que j’ai entendus sur les événements terribles d’aujourd’hui.
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