de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
« Proust sioniste » ou Sion proustien ?

« Proust sioniste » ou Sion proustien ?

« Les temps changent… » Jamais jusqu’à la crise que nous vivons Antoine Compagnon n’aurait imaginé qu’un jour il en viendrait à rendre public son prochain livre chapitre par chapitre, en ligne et gratuitement. Ce ne sont pas ses fidèles auditeurs parisiens du prestigieux Collège de France (à côté de la Sorbonne où il professa, en face du « Vieux Campeur » où il s’équipa) qui s’en plaindront, qu’ils soient étudiants, chercheurs, retraités ou simples lecteurs mus par leur seule curiosité intellectuelle. Depuis quatorze ans qu’il y est titulaire de la chaire  « Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie », austère intitulé qui aurait pu en faire fuir plus d’un, Antoine Compagnon s’y produit chaque mardi après-midi à guichets fermés. Pourtant, discret jusqu’à la neutralité érigée en principe d’enseignement, il n’a rien d’une bête de scène.

Ces dernières années, il n’en pas moins rempli systématiquement le grand amphithéâtre ; beaucoup s’y pressaient une ou deux heures avant pour être sûrs d’avoir un siège, ainsi que dans ses « déversoirs », annexes qui permettent de suivre en direct sur des écrans vidéo ; il y parlait de Proust, sa spécialité, mais aussi de Baudelaire, de la guerre littéraire ou encore des fins de carrière en littérature. Quelque 800 personnes en tout sans compter les milliers d’autres qui le suivent en ligne sur le site du Collège. Un succès des plus rares dans cette enceinte, partagé par Anne Cheng lorsqu’elle y enseigne la réévaluation de Confucius et l’histoire intellectuelle de la Chine, et par Thomas Römer pour son cours sur les « Milieux bibliques ».

On s’en doute, depuis que le confinement est de rigueur et que les cours et conférences ont été annulés, le site du Collège de France a explosé. La demande a été telle qu’il a fallu demander un élargissement de la bande passante. Loin de décourager Antoine Compagnon, la situation l’a au contraire poussé à reprendre un projet de recherche lancé il y a plusieurs années : initialement intitulé « Jeunes juifs lecteurs de Proust », il a été depuis rebaptisé « Proust sioniste ». Ce qui claque presque comme une provocation tant l’adjectif est devenu chargé sinon explosif – et sa polysémie propice aux malentendus. Dans certains milieux et sous certaines plumes, il a même glissé du statut d’opinion à celui d’injure.

Si les Juifs, le judaïsme et l’antisémitisme sont bien présents dans l’ensemble des écrits de Proust, notamment à travers l’affaire Dreyfus, on y chercherait en vain la moindre évocation du sionisme. De quoi peut-il donc bien s’agit sous l’intitulé « Proust sioniste » ? L’historien de la littérature a donc exploré les revues sionistes, orientées vers l’émigration juive en Palestine, publiées en France dans les années 20 dans l’élan à eux donné par la déclaration Balfour en 1917, et pas seulement les revues israélites représentatives d’un judaïsme plus assimilé à la société française.

Cette étude lui a révélé comment de jeunes activistes politiques instrumentalisaient la réussite du lauréat du prix Goncourt 1919 (sa mère était née Jeanne Weil) au nom de la fierté juive ; ils lisaient A la recherche du temps perdu comme un parcours du retour à Israël ; quand les israélites français avaient négligé Proust (de même que les universitaires dans leur ensemble, laissant longtemps le travail aux critiques, aux écrivains et aux mémorialistes), eux en avaient fait un vecteur de propagande au service de ce qu’ils tenaient pour « un nouvel universalisme » destiné à prendre le relais du prophétisme juif ; cet usage de l’écrivain et de son œuvre qui s’interrompit dans les années 30. N’empêche qu’à lire l’enquête très fouillée de Compagnon, on se demande si, plutôt que l’intituler « Proust sioniste », il n’eut pas été plus exact, mais certes moins public, de la présenter comme « Sion proustien »… Qu’il s’agisse des Juifs, des israélites ou des sionistes, il y a là un recueil remarquable de choses lues sur la réception de la Recherche dans ces milieux.

« Personne n’avait fait ce travail avant et si je m’y suis mis, c’est aussi en contrecoup à un air du temps appuyé sur certaines publications qui tendent à faire de Proust un antisémite ! » explique Antoine Compagnon, reconnaissant que son titre « Proust sioniste » lui est venu en réaction à l’essai d’Alessandro Piperno Proust antijuif et à d’autres de la même encre. C’est peu dire qu’il s’inscrit en faux contre ceux qui dénoncent aujourd’hui le traitement par l’auteur de la Recherche de ses personnages juifs (Albert Bloch, Charles Swann, Nissim Bernard, Rachel-quand-du-seigneur) ou se scandalisent d’un passage bien connu de Sodome et Gomorrhe I la comparaison des invertis et des juifs ou de la non moins fameuse page de Sodome et Gomorrhe II sur la transformation de Swann sous le coup de la maladie et de l’affaire Dreyfus.

Huit chapitres de ce nouveau livre sont donc mis en ligne depuis le début du confinement à raison d’un par semaine :

  1. Ultima verba
  2. Menorah
  3. Une question oiseuse ?
  4. « Le même degré d’hérédité que Montaigne
  5. La Revue juive
  6. Le style du rabbin
  7. Se faire un trou dans la bourgeoisie française
  8. Le Zohar ou l’Astrée 
  9. La fin de l’après-guerre
  10. Epilogue provisoire

Leur lecture en est passionnante car la moisson est riche et son exposé, dense. La décision lui a été dictée par l’événement. Il l’a tweetée ce qui a aussitôt drainé vers le site du Collège de France tant ses habituels auditeurs, surpris et comblés, d’autant que la nécessité l’a poussé à illustrer son texte par des photos, des documents et des reproductions de ces fameuses revues, ce qui ajoute à l’aspect foisonnant de cette étude : « Au fond, je me retrouve dans la situation des feuilletonistes de la fin du XIXème siècle » dit-il, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Le couperet de la retraite est fixé à 70 ans au Collège de France depuis 1936. On imagine sans peine que, dans le cas contraire, ce travail sur Proust y aurait fait la matière d’un prochain séminaire ; au lieu de quoi on se contentera de le lire en ligne ou d’attendre sa publication l’an prochain chez Gallimard sous la houlette de Pierre Nora.

Pour continuer à suivre ses cours à la rentrée, il faudra donc désormais se déplacer à Columbia University où l’on ne disqualifie pas un esprit en fonction de son âge. Heureux newyorkais qui feront bientôt leur miel de ses analyses sur Montaigne et Rabelais. Sur ce plan là, chez nous, les temps ne changent pas.

(« Marcel Proust guitariste en 1892 aux pieds de Jeanne Pouquet au court de tennis du boulevard Bineau à Neuilly » photo D.R.: « Jeanne Proust aux réflecteurs » photographiée par Nadar ; « Conférence d’Albert Cohen »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1620

commentaires

1 620 Réponses pour « Proust sioniste » ou Sion proustien ?

Pablo75 dit: à

« De quoi peut-il donc bien s’agiR sous l’intitulé… »

Janssen J-J dit: à

Merci pour cette invitation à aller voir le texte du courageux Compagnon (vraiment, il n’aura rien gagné à cette mise en ligne ?).

J’allais vous le dire, PA. :
« N’empêche qu’à lire l’enquête très fouillée de Compagnon, on se demande si, plutôt que l’intituler « Proust sioniste », il n’eut pas été plus exact, mais certes moins public, de la présenter comme « Sion proustien »… Qu’il s’agisse des Juifs, des israélites ou des sionistes, il y a là un recueil remarquable de choses lues sur la réception de la Recherche dans ces milieux ».
Il a voulu marquer un coup, notre illustre est estimable Compagnon… Mais j’en resterai plutôt à la pulsion beaucoup moins chantournée (ou plus claire) de Kakfa, à l’égard de l’appel au grand large.
Proust avait-il lu et entendu parler de Th. Herzl ?
(bon, je vais m’y plonger incessamment).
Bravo PA, vous venez de provoquer un billet qui va déchainer plus de 3000 commentaires, au bas mot. Les erdéliens seront tous à égalité pour une fois pour causer du contenu… Voilà de la démocratie culturelle participative à venir !…

Pablo75 dit: à

Antoine Compagnon est ingénieur des ponts et chaussées. D’où sa maîtrise pour construire des passerelles et des chemins entre les grands auteurs français et ses lecteurs.

(C’était la minute « l’École polytechnique mène à tout à condition d’en sortir »).

D. dit: à

Proust sioniste !?
Ça ne me serait jamais venu à l’esprit.

Marie Sasseur dit: à

« Qu’il s’agisse des Juifs, des israélites ou des sionistes, il y a là un recueil remarquable de choses lues sur la réception de la Recherche dans ces milieux. »

Et quand on n’est pas du  » milieu », il vaut mieux rester à la périphérie.

http://larepubliquedeslivres.com/le-vrai-albert-cohen-enfin/

Pablo75 dit: à

Pour bien comprendre, chez Proust, son obséquiosité, sa platitude et aussi ses flatteries exagérées de complimenteur, il ne faut pas oublier son origine demi-juive. Il y a en lui de l’hyperbole orientale et du salamalec de bazar.
(Henri de Régnier. Les Cahiers 1887-1936)

Marcel Proust: concentré de judaïsme.
(Claudel. Journal II)

D. dit: à

Pour assurer les vacances intra-nationales > 100 km avec un bon niveau de sécurité, une solution pourrait être de préalablement confiner totalement à domicile le prétendant-vacancier ou don groupe familial avec contrôles policiers aléatoires possibles. Ce qui ferait certes perdre 1 semaine de vraies vacances mais garantirait les dites-vacances.
Car avec ce qui s’est passé hier dans les grandes villes et ailleurs (rassemblements multiples sans aucun respect des gestes barrières), les vacances seraient d’ores et déjà proscrites. À cause de l’irresponsabilité de 10 % de la population. Mais cela suffit à tout fiche en l’air, hélas.

Marie Sasseur dit: à

M.Compagnon, c’est le spécialiste de la litterature comparée .
Montaigne et Proust, pour lui c’est la même famille. D’ailleurs leur point commun: ils avaient tous les deux une mère.

Oui oui, les nouillorquais vont avoir bien du plaisir avec ce  » chercheur ».

Jazzi dit: à

Proust sioniste, pas vraiment évident, mais Proust homo, certainement !
Son père, sa mère lui et son frère sont enterrés à l’opposé du petit carré juif du Père-Lachaise du côté de la rue du Repos.

Phil dit: à

Les « nouillorquais » ont découvert Proust grâce à Bernard Faÿ, prédécesseur et créateur de la prestigieuse chaire de M. Compagnon.
Pourfendeur de la franc-maçonnerie à tous les étages déliquescents de l’Etat Français, Faÿ finira bien sûr destitué, exilé en Suisse et méditera sur « l’exode juif qui n’est pas encore fini » (sic).

Chaloux dit: à

Quelle bêtise de la part de la France de ne pas permettre à Antoine Compagnon de continuer son cours au Collège de France. Pays de crétins.

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 12 mai 2020 à 11 h 13 min.

…il y a de cela, les gens qui assurent et font des  » zones tampons « , des cloisonnements aux traditions assurées, et des autres apanages de particuliers dans les réussites privés ou financières,…
…un ordre de classes sociales à préserver dans les républiques,…les bourgeoisies,!…

…or pour les  » ni dieux, ni maitres « ,…universitaires, ou autres élus communaux,…ou artisans,…etc,…

…la classe, c’est l’ensemble-libre de tous-unis, pour le bien social commun,!…

…bien sur il faut préserver, les particularités de chacun, dans le sens démocratique des accumulations de richesses, propre à tout le monde,…
…et les paradis,…suivant leurs pédigrées – A.D.N., de servilité domestique suite à leurs états d’ignorance de leurs statuts libres de soumis aux économistes de tout bords,!…

…de la, a vivre irresponsable,!…en mangeant a tout les plats, et râteliers ; il n’y a qu’un pas,…
…sans prendre de responsabilités, toujours du bon côté, çà fait un rien pervers – social.

…afficher -vous, comme vous le sentez, et le voulez,…la loi des hommes nous ramène sur le bon chemin,…privé et public,!…

…vous participez de la nation, ou c’est pour l’exploitez, çà c’est la question,!…
…le peuple tranche à l’aveuglette,!…etc,!
…envoyez,!…

hamlet dit: à

« Collège de France, à côté de la Sorbonne où il professa, en face du « Vieux Campeur » où il s’équipa »

– excusez-moi vous pouvez m’indiquer où se trouve le Collège de France ?
– vous connaissez le « vieux campeur »
– oui
– hé ben c’est juste en face

Patrice Charoulet dit: à

LA MAIN DE GISCARD

En droit français, un viol est un crime jugé en cour d’assises.

En descendant l’escalier de quelques marches on parvient à l’acte reproché par une journaliste allemande à VGE. L’ancien chef de l’ Etat, âgé de 94 ans, aurait fait, si l’on en croit la plaignante, l’acte suivant, il y a deux ans . La journaliste d’un TV , âgée alors de 35 ans aurait voulu faire des photos avec VGE . L’assistante de l’ancien président faisait les photos. A côté de la journaliste, il aurait mis sa main autour de la taille de la dame…puis la main serait descendue jusqu’au séant. Voilà les faits reprochés. Un tribunal français jugera.

A mon humble avis, ,l’histoire est tout de même bien surprenante. A 92 ans, l’espace d’un instant, qu’est-ce qui a bien pu pousser un homme , ancien président de la République , devant son assistante devenue photographe, à glisser la main de la taille d’une dame vers plus bas? Un souvenir lointain? Une fantaisie ? Une malice ?

J’imagine mal la décision judiciaire qui pourrait être prise . Le préjudice de cette journaliste est-il mesurable ? De quelle ampleur est son traumatisme ? Fait-elle depuis des cauchemars toutes les nuits ? Doit-elle depuis recourir à une cure psychanalytique ? Je m’interroge.

Pas banal.

On est assez loin de DSk…qui aurait occupé l’Elysée, si…

hamlet dit: à

« Jazzi dit: Proust sioniste, pas vraiment évident, mais Proust homo, certainement ! »

un homo à 100% cet amoureux de la belle Jeanne Pouquet ?

Jazzi si tu étais juif hétéro dirais-tu : « Proust homo, pas vraiment évident, mais Proust sioniste, certainement ! » ?

hamlet dit: à

passou : « depuis que le confinement est de rigueur et que les cours et conférences ont été annulés, le site du Collège de France a explosé. La demande a été telle qu’il a fallu demander un élargissement de la bande passante. Loin de décourager Antoine Compagnon, la situation l’a au contraire poussé à reprendre un projet de recherche »

alors ce genre de justification faut s’en méfier, si ce projet était aussi important pour lui il n’aurait certainement pas attendu le confinement.

non, moi je vous plutôt un truc du genre :
– Antoine va étendre le linge !
– Chéri je ne peux pas je suis en train d’écrire un truc important…
– ah bon et quoi que c’est ce truc important
– montrer que Prosut était sioniste…
– ah bon ? et c’est plus important que d’aller étendre le linge ?
– ben oui chérie, ça va complètement changer sa postérité !
– c’est ça et le linge dans la machine c’est qui qui va changer sa postérité ? encore bibi !

non, les mecs sont bien capables d’inventer n’importe quoi pour échapper aux tâches ménagères…

hamlet dit: à

d’autant que pendant cette période de confinement il y a un tas d’épouses qui attendaient leur mari au saut du lit avec un pot de peinture et des pinceaux pour aller repeindre la cuisine…

cette histoire d’affluence sur le site du CDF faudrait les chiffres exacts pour le vérifier.

Jazzi dit: à

Cet « ultima verba » posthume, que Proust aurait confié à un ami inconnu : « Il n’y a plus personne, pas même moi, puisque je ne puis me lever, qui aille visiter, le long de la rue du Repos, le petit cimetière juif où mon grand-père, suivant le rite qu’il n’avait jamais compris, allait tous les ans poser un caillou sur la tombe de ses parents. », n’en fait pas un sémite et encore moins un sioniste ! Son dreyfusisme non plus…
En revanche, que Sion veuille récupérer Marcel Proust, cela se comprend !

Chaloux, Antoine Compagnon pourra continuer à exploiter sa rente de situation proustienne par d’autres voies que celle du Collège de France. Pas d’inquiétude pour lui…

Jazzi dit: à

hamlet, Jeanne Pouquet était alors une gamine. Faut-il en conclure que l’auteur des Jeunes filles en fleurs était tout aussi pédéraste que Matzneff ?

hamlet dit: à

« Proust, Juif très peu orthodoxe… » ?

si Proust avait vécu 20 ans de plus, l’administration de Vichy te réglait ce genre de questionnement en deux coups de cuillère à pot.

et alii dit: à

hamlet, j’ai oublié de vous dire sur l’autre fil « chaffe,marcel, chauffe »

hamlet dit: à

« Jazzi dit: hamlet, Jeanne Pouquet était alors une gamine. »

ah bon ? toi aussi tu l’as confond avec la gamine sur la photo ?

en fait elle Jazzi c’est la fille Simone, Jeanne c’est celle qui est sur la chaise.

Proust est né en 71 et Jeanne en 74 : il était son aîné de 3 ans, pas vraiment de la pédophilie.

hého les proustiens faudrait réviser vos classiques !

hamlet dit: à

une des grosses déceptions dans la vie de Marcel c’est quand Jeanne a épousé un autre que lui.

Jazzi tu vois, si ça se trouve il était plus sioniste qu’homo..

et alii dit: à

chauffe marcel chauffe, show de vent

hamlet dit: à

le type que Jeanne a épousé (j’oublie son préonm) on le retrouve dans le personnage de Saint Loup.

et Jeanne on l’a retrouve dans le personnage de Gilberte !

si ça c’est pas de l’amour qu’on m’explique ce que c’est !

Janssen J-J dit: à

@ PA, Ça commence mal ce commentarium, non ?… Le compagnon Antoine (issu des P et C… quelle horreur !) ne serait apparemment pas plus sérieux que l’Boucheron pour 75 et 57, rue des Escholiers en camping.
On n’a point idée d’agiter encore le Collège de France comme d’un chiffon rouge sous leur nez, pour leur laisser le loisir se hausser du khôl à si peu de frais.

@ Christiane, j’ai beaucoup aimé votre commentaire avisé sur ce billet.

@ D. « Ce qui s’est passé hier dans les grandes villes et ailleurs (rassemblements multiples sans aucun respect des gestes barrières) »,… etc. Vous aussi, vous visez le comportement inacceptable de Jazmn sur les quais de la Seine ? Parce que moi, ce genre de flânerie totalement irresponsable m’a vraiment choqué, alors que nous, en province profonde, on est encore confinés dans la crainte des crachats des voisins à 300 mètres à cause de Boy G. qui se met à hurler n’importe quand depuis qu’il ne fait que ce qui lui chante. Et confinés également à cause des crachats de ceux qui proviennent de l’écran de la RDL. J’ai réussi à mettre un masque en toile cirée transparente devant l’écran, pour ne pas en être trop atteint. Mais c’est pas facile…

Bonne journée à tous.tes ! Restsz bien protégés, D. et les alterego, c’est vraiment pas le moment d’aller s’envoyer en n’R avec Casta, Laeticia (t’es lourd JJJ, oui je sais inutile de te me rappeler).

hamlet dit: à

on la

Pablo75 dit: à

– excusez-moi vous pouvez m’indiquer où se trouve le Collège de France ?
– vous connaissez le « vieux campeur »
– oui
– hé ben c’est juste en face
hamlet dit:

Problème: il y a plusieurs Vieux Campeur à Paris, et tous dans le même coin…

Janssen J-J dit: à

@ H., On pourra dire tout ce qu’on voudra, on ne me convaincra jamais que Proust soit réductible à sa sexualité et à sa judaïté. En revanche, je suis sûr d’une chose : la démon de son prétendu « sionisme » constitue un contresens aberrant, quelles que soient les contorsions intellectuelles invoquées aujourd’hui pour l’accréditer.

Clopine dit: à

Alors, si la question est « y’a-t-il des propos antisémites dans la Recherche » ? La réponse est évidemment « oui ».

Certains personnages le sont ouvertement, comme Charlus, la plupart des autres Guermantes, etc. Proust décrit parfaitement leurs propos.

Mais le Narrateur lui-même tient également des propos extrêmement tendancieux… Malgré son dreyfusisme déclaré… Et donc malgré cette peinture féroce des antisémites qu’il fréquente…

J’en suis venue à me dire que c’est une des clés que Proust utilise pour masquer son Narrateur. De même qu’il lui attribue des relations sexuelles avec TOUTES les jeunes filles en fleurs, au mépris de la vraisemblance la plus élémentaire (mais Proust s’en fout), de même qu’il avance tranquillement la réclusion d’Albertine dans son appartement, tout ceci dans le but de camper un narrateur hétérosexuel, ce que n’a jamais été Marcel Proust, de même il affuble son narrateur de quelques traits d’antisémitisme, afin de le rendre plus conforme à l’habitus des milieux qu’il fréquente.

Enfin, bibi je me l’explique comme cela. Le masque que Proust pose sur son Narrateur, pour ne pas être reconnu derrière lui, comprend un engouement pour l’aristocratie à cause du « patriotisme », si je peux dire cela comme ça, d’un Narrateur amoureux de la France au point de chercher son histoire dans les noms de la noblesse (qu’il fréquenterait pour cela), une férocité à décrire les juifs (comme Bloch et sa famille) parfaitement identique à la férocité qu’il met à décrire, par exemple, le milieu Verdurin, une férocité toujours identique dans la description des antisémites, etc.

Proust est le marionnettiste des personnages de la Recherche. Et c’est pourquoi, plus que les explications biographiques, c’est bien d’explications littéraires dont nous avons besoin pour percer ses mystères. A mon avis, hein. On peut bien entendu ne pas être d’accord…

Et franchement, les cours de Compagnon en ligne, je vais m’y précipiter, puisque je n’ai jamais eu l’occasion de pouvoir aller au Collège de France…

Clopine dit: à

JJJ, je crois que personne ne dit que Proust était « sioniste ». Il est dit que les juifs sionistes des années 20 avaient commencé à l’instrumentaliser dans ce sens… Mais c’est tellement courant, ce genre de procédé. L’extrême-droite fait de même avec Jeanne d’Arc, enfin, les exemples surabondent d’un accaparement de tel ou tel personnage, historique, mythique ou littéraire, pour lui faire dire ce qu’on veut entendre…

hamlet dit: à

3j, difficile de dire, d’imaginer le traumatise lié à l’affaire Dreyfus ? lié moins au fait que Dreyfus était juif qu’à celui d’être un « juif assimilé », Dreyfus devait se sentir autant juif que Proust.

Les gens comme Proust ont compris que ce n’était pas eux de décider d’être juifs ou de ne pas l’être, c’était les autres qui décidaient pour eux, et ce genre d’idée ça doit sacrément foutre les jetons.

en tout cas dans cette situation où son identité est définie par l’autre le sionisme devient l’unique solution.

Clopine dit: à

… Pas seulement des personnages, d’ailleurs. L’accaparement des sciences existe aussi, voir l’archéologie par exemple…

hamlet dit: à

quand on entend parler du sionisme on a l’impression que décider de devenir sioniste c’était comme décider de devenir végétarien.

le sionisme n’a jamais été ni un choix, ni une volonté, c’était uniquement un moyen d’échapper à la folie des autres : le seul moyen !

ce ne sont pas les juifs qui ont créé Israël ce sont les antisémites !

et alii dit: à

P.Assouline commence par Ultima verba;pas les penultièmes ce n’est pas la peine que j’insiste sur la place de la mort pour un juif-ce que j’ai appris très jeune , comme d’aller mettre un caillou sur une tombe,sans recevoir d’explications sur le rituel; mais c’était en 195..

hamlet dit: à

Clopine, vous qui connaissez si bien Proust vous pouvez confirmer à Jazzi que la gamine sur la photo n’est pas Jeanne Pouquet, mais sa fille Simone.

et qu’on retrouve Jeanne Pouquet dans le personnage de Gilberte.

c’est important parce qu’on lit souvent que « Gilberte » serait une féminisation de « Gilbert ».

et alii dit: à

J’ai connu une femme sous le prénom de Judith , né en France (peut-être du côté de Nancy) et qui a été aussi déclarée Balfourtine ;sa soeur ,né après , s’appelait Rachel (quand du seigneur);le frère s’éloigna de sa famille c’était un fantôme dans les repas de famille

Jazzi dit: à

hamlet, commence par lire la recherche, comme JJJ, puis on en reparlera !

et alii dit: à

sa soeur, néE après

Jazzi dit: à

Clopine, à propos de l’antisémitisme dans La Recherche, même Michel A.lba en convient désormais sur le blog de Paul Edel, c’est dire : « Oui, en effet, Jazzi. La position de Proust, bien qu’il soit anti-dreyfusard, reste ambiguë à certains égards. »

JiCé..... dit: à

A la lecture des commentaires de ceux qui, ici, s’expriment souverainement, on se dit : p’tain quel pays de crétins, cette France éternelle ….

Quels enfileurs de perles !

Jazzi dit: à

Il en fait d’ailleurs tout un lapsus en écrivant anti dreyfusard pour dreyfusard !

hamlet dit: à

Jazzi dit: hamlet, commence par lire la recherche, comme JJJ, puis on en reparlera !
 »

reparler de quoi Jazzi ?

en quoi le fait de relire la Recherche va nous changer le nom des personnes sur cette photo ?

ou faire de l’amour de Marcel pour Jeanne qui a 3 ans de moins que lui un acte de pédophilie ?

j’ai du mal à te suivre…

Jazzi dit: à

Oui, JiCé, sur ce billet, tu peux passer ton tour !

Jazzi dit: à

Pas relire, pour toi, hamlet, mais bel et bien lire. Toutes les belles amoureuses aimées par le narrateur sont des travelos !

hamlet dit: à

Jazzi, j’ai trouvé un lien : commence par lire Compagnon et on reparlera :

« On donne Jeanne Pouquet pour modèle de Gilberte. Marcel est à ses pieds à gauche. De trois ans la cadette de Proust, elle devient par mariage en 1893 Mme Arman de Caillavet. Sa fille Simone épousera André Maurois. »

http://compaproust.canalblog.com/archives/2013/09/10/27991455.html

hamlet dit: à

« Toutes les belles amoureuses aimées par le narrateur sont des travelos ! »

qu’est-ce qui te permet de l’affirmer ?

tu vois : même Compagnon n’est pas d’accord avec toi pour le cas de Gilberte.

hamlet dit: à

Jazzi : il ne faut dire des autres qu’ils n’ont pas lu un livre quand soi-même on est passé à côté…

c’est trop facile !

D. dit: à

C’est tout à fait compréhensible de se promener loin et longtemps une fois le déconfinement arrivé.

Les problèmes sont parfaitement identifiés, il y en a quatre :

– absence d’obligation de port du masque dans les commerces et sur les voies de circulation piétonne.

– absence d’obligation de port du masque dans les commerces et sur les voies de circulation piétonne.

– absence d’obligation de port du masque dans les commerces et sur les voies de circulation piétonne.

– absence d’obligation de port du masque dans les commerces et sur les voies de circulation piétonne.

Jazzi dit: à

Et la nièce de Proust épousera Mauriac, hamlet. Mais de tout ça on s’en fout. Il faut toujours s’en tenir au texte originel, les exégèses peuvent aller se rhabiller. Moi, en lisant La Recherche, j’en pinçais surtout pour Saint-Loup. Grande fut ma surprise, teintée d’une légère déception amusée, quand le narrateur nous apprend qu’il avait tourné pédé !

Jazzi dit: à

Les exégèTes bien sûr !

Jazzi dit: à

« C’est tout à fait compréhensible de se promener loin et longtemps une fois le déconfinement arrivé. »

Oui, D., merci. N’en déplaise à JJJ, en place de mes habituels compte-rendus cinématographiques, vous aurez droit à mes relevés quotidiens de promenades parisiennes. Aujourd’hui, je vais monter là-haut pour voir Montmartre…

hamlet dit: à

« les exégèses peuvent aller se rhabiller »

tu parles de Compagnon ?

ben voilà Jazzi, ç’aurait dû être ton premiir commentaire à l’article de passou :

« on s’en fout de ce dit Compagnon ! ces gros nuls d’exégèses peuvent tous aller se rhabiller : Gilberte est un mec !!! »

et voilà ! on tournait la page et hop ! on passe à la suite.

ça Jazzi c’est de la critique littéraire comme je l’aime ! quand tu dis le fond de ta pensée !
sauf que ça demande du boulot de la faire accoucher.

Jazzi dit: à

« ça demande du boulot de la faire accoucher. »

C’est toujours plus difficile du côté recto que du côté verso, hamlet !

hamlet dit: à

sauf que Marcel Proust était bien amoureux de Jeanne Pouquet et qu’il l’aurait bien épousée, et que Gilberte incarne bien cette femme dans la Recherche.

et ça c’est comme ça et on peut rien y changer.

x dit: à

« en tout cas dans cette situation où son identité est définie par l’autre le sionisme devient l’unique solution. »

Si au lieu d’ « identité » on parlait d’ « appartenances » (plurielles), parmi lesquelles (mais pas plus unique) l’appartenance de classe, on s’expliquerait mieux la possibilité de choisir un autre courant, une autre forme d’engagement : le bundisme.

Jazzi dit: à

Attendons encore un peu et l’on aura un jour une étude sur Proust pro Palestiniens !

Marie Sasseur dit: à

« Le couperet de la retraite est fixé à 70 ans au Collège de France depuis 1936. On imagine sans peine que, dans le cas contraire, ce travail sur Proust y aurait fait la matière d’un prochain séminaire » Passou.

C’est vrai que ça manquait au Collège.

https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/articles_en_ligne.htm

Le prof Compagnon est beaucoup plus intéressant que Passou ne donne à le lire.
Vestige de tout ce qui aura mis l’akademie française à genou, il faudrait monter un dossier.

Chaloux dit: à

Le compagnon Antoine (issu des P et C… quelle horreur !) ne serait apparemment pas plus sérieux que l’Boucheron pour 75 et 57

Ah bon? Quand on ne sait pas lire, c’est pour la vie. Quel vieux crétin, cette Gigi. Et Assouline en a été impressionné…

On en tombe de l’armoire. En acrobate.

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

« Marcel Proust était bien amoureux de Jeanne Pouquet »

Proust affirmait ne croire ni en l’amour ni en l’amitié, hamlet. Mais sur ce point, je ne l’ai jamais cru…

hamlet dit: à

j’ai retrouvé le nom : Gaston Arman de Caillavet, ami de Proust, qui épouse la belle Jeanne.
et Gaston c’est qui dans la Recherche ?
c’est Saint Loup !
Jeanne / Gilberte
Gaston / Saint Loup

Jazzi relis la Recherche ! si tu le lis en sachant ça cela devient un autre livre !

sérieux, comment as-tu pu imaginer que Gilberte était un homme ? qu’est-ce qui t’as permis de l’imaginer ?

incroyable ce que les lecteurs s’inventent comme histoires farfelues quand ils lisent un bouquin…

Marie Sasseur dit: à

C’est vrai, un x contrarié, qui préfère au parcours réglo dûment validé par ses pairs, des chemins un peu détournés, sur la base de critères moins « objectifs », la fondation Thiers vous connaissiez ?, le ceneneress version science molle.
Enfin, c’était le bon temps de Barthes…

M. Compagnon avoue avoir suivi une psychanalyse pour faire  » comme tout le monde à l’époque  »
Strange, le motif. Féminité contrariée ?

Jazzi dit: à

Même les homos ne peuvent récupérer Proust. Marcel est irrécupérable !

x dit: à

Jazzi, en passant : l’exégèSe c’est le commentaire.
Pour parler du commentateur, on dit exégèTe.

Jazzi dit: à

Il n’y a pas qu’une clé dans la serrure à Marcel, hamlet !

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « @ Christiane, j’ai beaucoup aimé votre commentaire avisé sur ce billet. »

J’aime votre humour, JJJ !

Ce billet… Il me laisse songeuse…
D’abord par un souvenir : avoir assisté à une des conférences d’Antoine Compagnon au Collège de France puis avoir renoncé à la suite faute de place dans l’amphithéâtre même en arrivant une heure à l’avance !
C’était sur le thème « La fin des littératures ». Passionnant. (Dans la foulée, je découvrais le Rembrandt(Circé) de Georg Simmel dont il citait beaucoup de passages car l’art était le support de sa réflexion dans cette conférence.)

Mais, j’étais perplexe. Pourquoi ces longues files d’attente alors qu’une fois la conférence commencée, Antoine Compagnon déroulait sans emphase une réflexion tellement ardue qu’il était presque impossible de suivre cette pensée (et de mettre l’orateur sur pause !)
Plus tard – nécessité fait loi – je l’ai écouté et lu sur le site du Collège de France et j’ai trouvé cela tellement plus profitable : du temps, la possibilité de faire des pauses, celle de prendre des notes, de faire des retours en arrière…
Que maintenant, on ne puisse que le lire ? Pourquoi pas…
J’ai essayé de lire les cinq premières périodes offertes sur ce billet. C’est très complexe et ces débats ne me touchent pas vraiment.

Proust, La Recherche, c’est surtout pour moi, la rencontre avec un livre évoquant la résurgence de souvenirs dont la trace ne semblait plus exister dans la mémoire volontaire du narrateur surgissait au moment où il s’y attendait le moins, provoquée par un hasard.
L’inconscient, domaine de l’involontaire.
Le romancier du sommeil, des rêves, aussi. L’écriture est alors pour Proust le moyen de garder ces traces qui échappent à la mémoire, pour échapper à la réalité brutale, aux pulsions de cruauté de ses désirs et au temps, de les analyser.
Que sont tous ces rêves de femmes dont les modèles sont des hommes ? Des rêves d’androgyne ?
Quant aux personnages, ils sont contradictoires et le narrateur n’est pas Proust.

Son idéologie dans l’écriture ? Le poids de la religion ?
Peut-être un rapport d’interdit avec ses désirs, la culpabilité qu’il en ressentait…
Proust n’est pas un écrivain juif et il n’est pas certain qu’il connaissait bien cette religion, transmise par sa mère, irremplaçable, unique, aimée.
Le livre de Jean-Yves Tadié Le lac inconnu. Entre Proust et Freud (nrf), m’a éclairée sur bien des points ainsi que celui de Gilles Deleuze Proust et les signes (puf).
« Chacun est Goya pour lui-même », écrit J-Y.Tadié, p.20.(renoncer à sa sexualité pour plaire à sa mère et obéir à la loi religieuse ?)
Je lisais dans la « Recherche » ces passages où on peut noter un certain antisémitisme en pensant que c’était surtout le reflet du discours de la société de son époque.

La « Recherche » ? un jeu de transferts qui nous renvoie à nous-mêmes…

Jazzi dit: à

Oui, x, lis le commentaire juste après le passage du correcteur automatique !

Marie Sasseur dit: à

Compagnon a écrit un bouquin qui devrait plaire: la classe de rheto.

christiane dit: à

surgissant

Marie Sasseur dit: à

C’est vrai, un x contrarié.

Entendez par-là un X Ponts, par y ou z…

Jazzi dit: à

Il faudrait faire une étude sur l’influence des commentateurs et des commentaires sur le choix des billets de Passou !
Qui s’y colle ?

hamlet dit: à

Jazzi, les clés c’est une chose, les erreurs de lecture une autre.

tu as commis 2 erreurs : celle de penser que sur cette photo Jeanne était la gamine alors qu’elle est la femme qui le domine, l’autre de penser que Gilberte n’était pas une femme.

cette photo fait penser à celle de Lou Salomé avec Rée et Nietzsche : elle dicte sa loi.

autre similitude : Marcel aime Jeanne, il veut l’épouser, elle le rejette pour son ami et va l’épouser.

maintenant si tu relis l’histoire de Gilberte Swann son mariage avec R de Saint Loup, et le narrateur qui va changer de cap et d’horizons (Venise) après l’attente.

et que tu sais que Jeanne est Gilbert et son mari Saint Loup, la lecture devient totalement différente !

du coup toi qui me disait de lire la Recher c’est plutôt toi que devrait le relire à la lumière de ces nouveautés.

x dit: à

Jazzi, « j’en pinçais surtout pour Saint-Loup »
Dans UNE LECTURE de Roland Cailleux, Bruno, le protagoniste, a ses têtes et il commence par prendre le parti de Saint-Loup CONTRE le narrateur.
Lecteur naïf, spontané, se souciant peu des exégètes, il est néanmoins « travaillé » par le texte, au point d’opérer des rapprochements avec sa propre vie, ses expériences personnelles « comme si sa sensibilité s’était soudain avivée et multipliée au point que tout lui devint, par contiguïté ou contraste, occasion de rêver à tout ».

(Ce n’est manifestement pas la seule solution quand on est confronté(e) à plus grand que soi : il y en a qui préfèrent googler pour croire occuper une (illusoire) position de surplomb en réduisant les auteurs à la position « d’où ils parlent » ; ça va plus vite, on évite ainsi de les lire et donc tout risque (d’autres diraient : toute chance) d’évoluer.)

DHH, dit: à

Et personne pour dire que la fille de Gilberte et de Saint Loup, qui apparaît enfant à la fin de la recherche, correspond dans la vraie vie à l’épouse d’ André Maurois; il y a un livre de souvenirs sur elle écrit par sa belle-fille ;je l’ai lu , je n’en ai aucun souvenir, œuvrette sans grand intérêt a ce qu’il m’est apparu

Jazzi dit: à

Toi tu n’as pas encore commencé la lecture de la Recherche mais tu es au courant de toutes les nouveautés pour la lire, hamlet. T’es mal barré !

Jazzi dit: à

ça a été rappelé, DHH !

hot pepper dit: à

Je marque l’heure et je reviens tout à l’heure!
(Pas forcément à toute allure!)
12/05/2020 à 14h30.

DHH, dit: à

La mere juive de Montaigne portugaise immigrée du nom de Lopes a survecu à son fils et est morte centenaire Ceux qui ici contrairement à moi ont lu attentivement les essais y ont-ils reperé des mentions de cette mere et de son judaisme que pour ma part je n’ai jamais vus ?
Sur Proust un souvenir anecdotique qui montre que chacun y lit ce qui correspond a ses préoccupations et est aveugle au reste :une collegue agregée de lettres m’a dit un jour avoir eu Proust a son programme d’agregation et à aucun moment n’y avoir repere d’allusion tant a l’homosexualité qu’au judaîsme

DHH, dit: à

@Jazzi@ Hamlet
effectivement j’avais zappé le post d’Hamlet
Hamlet excusez moi

D. dit: à

Ça beut dire quoi « récupérer Proust » ?

Clopine dit: à

Hamlet, les personnages de la Recherche sont si composites que tracer des égalités comme Gilberte = Jeanne relève pour moi, sinon du ridicule, du moins d’un exercice vain.

Ce qu’on peut dire, c’est que sans doute Proust enfant a vécu des amours enfantines, dont il a rendu compte assez magnifiquement d’ailleurs : à savoir qu’il n’y a aucune différence avec les autres amours, et que la déception est toujours au rendez-vous. Le Narrateur deviendra l’ami de Gilberte quand il aura cessé de l’aimer.

Alors, que dans le shaker proustien, il y ait l’ingrédient « Jeanne », oui, bien sûr, mais c’est comme dans la célébrissime scène des Tontons Flingueurs « Y’a d’la pomme, mais pas que ». Eh bien, c’est pareil.

Je ne crois pas qu’il y ait un seul personnage de la Recherche qui soit simplement « décalqué » d’un personnage réel. Proust prend des traits, ici, ou là. Dans les jeux aux Champs-Elysées , combien d’autres fillettes lui sont revenue en mémoire, quand il s’agissait de construire le personnage de Gilberte ?

Désolée de ne pouvoir vous suivre là où vous voulez en venir, Hamlet, mais entre nous soit dit, c’est de toute façon de peu d’importance…

Car ce ne sont pas les ingrédients des cocktails proustiens qu’il faudrait arriver à discerner, mais bien la manière dont Proust manie son shaker. Son geste, en quelque sorte…

Et ça, c’est autre chose, de bien plus difficile, à mes yeux tout au moins.

D. dit: à

Une question récurrente se pose depuis 3 mois : pourquoi autant de cons autour du canal Saint-Martin ? Qu’est-ce qui les attire tant à cet endroit ?

hamlet dit: à

Jazzi dit: Toi tu n’as pas encore commencé la lecture de la Recherche mais tu es au courant de toutes les nouveautés pour la lire, hamlet. T’es mal barré !
 »

Jazzi tu vous tu fais avec moi comme tu fais avec Gilberte…

avec Gilberte tu déduis que c’est un mec parce que ça t’arrange, alors que une femme.

et moi tu déduis que je n’ai jamais lu la Recherche alors que je l’ai lu parce que ça t’arrange.

et tout ça sans la moindre preuve de ce que tu avances.

Jazzi, non là je suis désolé, mais ce sont des fautes hyper grave, limite des fautes de débutants.

et limite il vaut mieux n’avoir jamais lu la Recherche que de l’avoir lue de travers à ce point…

renato dit: à

Je peux faire erreur, mais il me semble qu’au cours de la première moitié du XXe siècle le sionisme était un mouvement peu suivi, car beaucoup de juifs considéraient une hérésie religieuse l’idée du retour en Israël avant l’arrivée du Messie. Donc Proust sioniste ?

hamlet dit: à

« Clopine dit: Hamlet, les personnages de la Recherche sont si composites »

Clopine ce qui n’est pas composite c’est la source biographique : si vous imaginez la déception de Proust au refus de Jeanne de se marier avec lui vous lirez « Albertine disparue » de façon totalement différente, à savoir plus exacte en gardant bien à l’esprit Nietzsche et Lou Salomé.

le nier c’est faire comme Jazzi : une faute très grave de lecture.

vous me suivez Clopine ?

Michel Mouton dit: à

La seule chose qui ne soit pas intéressante avec Proust, c’est de savoir à qui dans la vie réelle correspond tel ou tel personnage. C’est assommant, ça ne sert à rien, ça ne veut rien dire… Stop!

hamlet dit: à

DHH, dit: Et personne pour dire que la fille de Gilberte et de Saint Loup, qui apparaît enfant à la fin de la recherche, correspond dans la vraie vie à l’épouse d’ André Maurois; il y a un livre de souvenirs sur elle écrit par sa belle-fille
 »

comment ça personne ? si : moi !

et si leur fille est Simone (chez qui Prosut aura transféré l’affection qu’il portait à Jeanne) alors sa mère est Jeanne !

tellement évident.

Clopine : je ne vois pas ce qu’il y a de composite dans cette évidence.

Jazzi dit: à

Ta gueule, keupu !

DHH, dit: à

@hamlet
je m’en suis excusée dans un post adressé à vous et Jazzy, en reponse a jazzi qui avait relevé ma bévue
je vous renouvelle l’expression de ma confusion

Chaloux dit: à

sérieux, comment as-tu pu imaginer que Gilberte était un homme ? qu’est-ce qui t’as permis de l’imaginer ?

Ses joues.

Clopine dit: à

Hamlet, peut-être avez-vous raison. Moi, dans l’histoire d’amour entre le Narrateur et Albertine (et vous glissez bien aisément de Gilberte à Albertine, me semble-t-il), j’y vois comme le prolongement, la réplique (façon presque tremblement de terre) de l’amour manqué de Swann pour Odette.

Autrement dit, j’y vois Proust qui assène, qui rabâche , qui démontre, qui retourne les situations comme un entomologiste retourne une souche pour considérer les insectes grouillant dessous, qui se vautre presque dans la considération qu’il n’y a pas d’amour heureux, voire pas d’amour du tout, car on ne connaît jamais la personne qu’on aime.

Cette méconnaissance de l’autre est bien évidemment démontrée, par Proust, dans le « brouillage » qu’il opère constamment dans ses personnages féminins. Et l’absence de toute netteté dans les contours, même pour la figure d’Oriane de Guermantes rien n’est véritablement « précisé », ou plutôt rien n’est « figé ». D’où le recours à de multiples modèles, que Proust manie et marie à l’infini, ce qui sert encore une fois à son propos.

C’est ça aussi qui est fou, et qui moi m’épate complètement chez Proust ; la concordance entre le « message » et le « motif », le style permettant toujours d’établir une sorte de transcendance entre ce qui est décrit et sa signification… les phrases de Proust sont tout aussi alambiquées et contournées que ses personnages, et de cet alambic, de ce contournement, sortent des significations tortueuses et désenchantées.

Bref, fractalité de Proust, quoi.

(Lucien Bergeret aimait particulièrement que j’emploie ce terme à propos de l’oeuvre proustienne. Il en faisait des gorges chaudes, et cela lui permettait d’assujettir son opinion sur ma supposée stupidité. et pourtant, je n’ai jamais su dire autrement ce que je lis si clairement : chaque partie du récit, chaque phrase adopte la forme de l’ensemble, du paragraphe, qui lui même a la forme du livre, qui lui-même se place parmi l’ensemble de la Recherche…. Si quelqu’un a un autre mot que « fractal » pour décrire cela, merci de me l’indiquer.)

hamlet dit: à

il ne faut pas mettre du composite là où il n’y en a pas saperlipopette! et voir des homosexuels partout même là où il n’y en a pas !
vous avez un livre et en le lisant vous vous réinventez des fables qui ne sont même pas dans ce livre ?
et Jazzi qui nous joue les Pablo et me dit que je devrais lire la Recherche alors qu’il croyait que Gilberte s’appelait Gilbert…
sérieux j’y crois pas…

Jazzi dit: à

Aucune importance, DHH. Quand hamlet disserte sur ce qu’il ne connait pas, vous pourriez dire de ses commentaires : « je n’en ai aucun souvenir, œuvrette sans grand intérêt a ce qu’il m’est apparu ».

Soleil vert dit: à

Anne Cheng ?
*toussotement* j’ai balancé à la poubelle son Histoire de la pensée chinoise, un fort beau volume relié. Mais la Chine je sature … Remplacé par une édition complète de Terremer d’Ursula Le Guin. Le Guin une trentaine de prix dont une « Medal for Distinguished Contribution to American Letters » et plusieurs nominations au Nobel.

renato dit: à

« C’est assommant, ça ne sert à rien, ça ne veut rien dire… »

Vrai, il ne faudrait toutefois pas oublier que nous vivons dans une société qui se nourrit de commérages.

Jazzi dit: à

« Si quelqu’un a un autre mot que « fractal » pour décrire cela, merci de me l’indiquer. »

Cristallisation, Clopine ?

Chaloux dit: à

Sur Proust et le sentiment amoureux, voir Berl chassé à coups de pantoufles.

Jazzi dit: à

« Donc Proust sioniste ? »

Passou semble répondre non à la question et pencher plutôt pour un Sion proustien, renato ?

Soleil vert dit: à

« Si quelqu’un a un autre mot que « fractal » pour décrire cela, merci de me l’indiquer. »
Cristallisation, Clopine ?

Pour moi fractal est le terme approprié.

hamlet dit: à

Clopine vous croyez que homosexualité ou la judaïté c’est toujours simple à vivre et toujours univoque ?
Pourquoi Proust n’aurait-il pas eu envie de se marier avec cette femme ? et pourquoi sa déception ne l’aurait entrainé sur d’autres chemins ? Venise, Albertine et autres…
Personne ne peut savoir, le flou existe déjà, pourquoi en ajouter en s’inventant des fables ?

hamlet dit: à

Chaloux dit: Sur Proust et le sentiment amoureux
 »

si on part de cette amour de Marcel pour Jeanne, et de la décision de Jeanne de lui préférer son ami, on peut en effet comprendre cette vision de Proust sur l’amour.

et là il faut revenir sur un épisode important : la raison pour laquelle il demande cette photo à Jeanne, celle de passou, allez chercher et vous verrez que cette déception originelle il l’aura conservée tout au long de sa vie !

hamlet dit: à

l’amour c’est exactement comme ce que dit Mr Court de l’eau des huitres : il faut conserver l’oeau originelle !
hé ben en amour c’est pareil, il faut garder à l’esprit l’eau originelle, comme les huitres.

hamlet dit: à

Jazzi pourquoi est-tu aussi déçu d’apprendre que Gilberte n’est pas un homme ?

et tu rejettes cette déception sur mes épaules ? tu m’en rends responsable ?

Jazzi, sérieux ! qu’est-ce que j’y peux moi si Gilberte est une femme ?

hamlet dit: à

et si Jeanne avait accepté d’épouser Marcel ?

sûr qu’on peut toujours réécrire l’histoire, mais les choses sont comme elles sont, n’allons pas nous lancer dans des fables !

hamlet dit: à

si Jeanne avait accepté d’épouser Marcel, ils se seraient mariés, isl auraient des enfants ressemblant à la petite Simone, et il l’aurait trompée avec des mecs, et sa Recherche aurait été écrite de façon totalement différente.

sauf à imaginer bien sûr que c’est cette déception première avec Jeanne qui l’aura poussé à écrire la Recherche ?

Jazzi dit: à

Et si ma tante en avait, hamlet ?

hamlet dit: à

je ne sais pas si Proust était sioniste, mais par contre c’est sûr qu’il aurait pu être père si Jeanne avait accepté de l’épouser.

hamlet dit: à

Jazzi dit: Et si ma tante en avait, hamlet ?
 »

j’ai l’impression que tu considères Jeanne comme une trahison de Marcel ?

je vois pas pourquoi tu en fais une histoire personnelle ?

hamlet dit: à

Jazzi et Jeanne il voulait lui offrir tu sais quoi ? une Rolls et un yacht !

Jazzi dit: à

Tu veux que je t’offre une trottinette électrique, hamlet ?

hamlet dit: à

Jazzi, je ne comprends pas tes blocages.

il n’existe pas qu’un seul type homosexualité bien rangé dans sa case.

même Freddy Mercury s’est marié !

et même moi je me suis marié et j’ai des enfants, alors ne vient pas nous gonfler avec tes stéréotypes à la con stp !

x dit: à

Les « clefs » : un peu comme dans les échanges à propos de la musique, on constate ici une préférence marquée pour la référence (à la vie de l’artiste, au monde) aux dépens du mode de fonctionnement du système (en premier lieu : l’œuvre, La Recherche).

et alii dit: à

ce qui m’étonne, c’est que la leçon « menorah » n’indique pas que la page se présente comme une page de Talmud , comme on a pu le montrer de Glas de Derrida, mais dans Menorah avec une photo de l’écrivain au milieu

et alii dit: à

j’évoquai
igure 15 « Marcel Proust », Menorah, 22 décembre 1922.
et a côté Bergson

hamlet dit: à

@x parfois ces références sont nécessaires au moins pour éviter des idées reçues ou des généralités qui finissent par s’imposer d’elles-mêmes du genre :

« Toutes les belles amoureuses aimées par le narrateur sont des travelos ! »

hamlet dit: à

@x d’accord avec le lien avec un langage (musical) ayant besoin d’être toujours explicité par un autre langage (verbal).

Jazzi dit: à

Qu’est-ce qui te gène chez Proust, qu’il soit homo ou juif ? A moins que ce ne soit dû au fait que tu sois incapable de le lire !

christiane dit: à

Clopine écrit :
« Autrement dit, j’y vois Proust qui assène, qui rabâche , qui démontre, qui retourne les situations comme un entomologiste retourne une souche pour considérer les insectes grouillant dessous,[…]
Cette méconnaissance de l’autre est bien évidemment démontrée, par Proust, dans le «brouillage» qu’il opère constamment dans ses personnages féminins. Et l’absence de toute netteté dans les contours, même pour la figure d’Oriane de Guermantes rien n’est véritablement «précisé», ou plutôt rien n’est «figé». D’où le recours à de multiples modèles, que Proust manie et marie à l’infini, ce qui sert encore une fois à son propos.
C’est ça aussi qui est fou, et qui moi m’épate complètement chez Proust […]
Bref, fractalité de Proust, quoi. »

Remarquable.

Sergio (sur son blog) était passionné de fractales et en créait, en série. Il nous expliquait peu à peu ces images virtuelles tirées de fractales dont les formes laissaient apparaître des motifs similaires à des échelles d’observation de plus en plus petites, par changement d’échelle et dont la représentation produisait des suites qui se répétaient à l’infini. Si on zoomait une partie, le tout réapparaissait.

Clopine écrit : « ces multiples modèles, que Proust manie et marie à l’infini ». On peut traduire cela effectivement par un effet de fractale.

christiane dit: à

DHH, dit: « Sur Proust un souvenir anecdotique qui montre que chacun y lit ce qui correspond a ses préoccupations et est aveugle au reste : une collègue agrégée de lettres m’a dit un jour […] n’y avoir repéré d’allusion tant a l’homosexualité qu’au judaïsme. »

C’est presque mon cas !

x dit: à

Quand les exégètes patentés produisent désormais des « Untel (ou telle œuvre) au prisme de … », ils le font le plus souvent avec méthode (prudence et vérifications) et honnêteté (sans négliger les aspects qui ne vont pas dans le sens de leur hypothèse mais la contredisent, les amenant parfois à la modifier en cours de route).
Les « au prisme de » (ce qui me concerne, m’intéresse, me ressemble) sauvages (ou de comptoir) sont plus redoutables.

Marie Sasseur dit: à

#on constate ici une préférence marquée pour la référence (à la vie de l’artiste, au monde) aux dépens du mode de fonctionnement du système (en premier lieu : l’œuvre, La Recherche).

petitix vous ne faites pas honneur aux grantix.

C’est pas compliqué à comprendre ce qu’il y a de pourri au royaume.
Tel thème de  » Recherche », n’a d’intérêt ( surtout sonnant) que pour celui qui l’a taillé à sa mesure. Voir toutes ces  » recherches  » surtout au cnrs, departement sciences sossiales, où M. Comoagnon à fait ses armes.

Édifiant !

Marie Sasseur dit: à

M.Compagnon, mes confuses.

Marie Sasseur dit: à

Bref, c’est prestigieux, n’est ce pas ?

christiane dit: à

« […]Il est celui qui nous apprend à écouter en nous-même. Tant de lecteurs lui doivent leur oreille intérieure. […]

L’aristocratie est un monde englouti […] les héritiers de ce monde disparu, effondré plutôt, devraient se réjouir qu’il l’ait sauvé de l’oubli en le faisant entrer dans la mythologie parisienne. […] Sans lui, qui se souviendrait que ces gens ont régné sans couronne sur une élite dont la naissance, la richesse, l’illustration héréditaires étaient inversement proportionnelles à leur ignorance de la marche des idées ? […] Gloire à la fiction qui les a sortis de la naphtaline à laquelle ils étaient promis ! Que Proust ne soit pas notre contemporain « direct » épargne à ses lecteurs les plus snobs le déplaisir de son jugement sur eux. Une poignée de mots chus de sa plume eût suffi à les anéantir. »
Dictionnaire amoureux des Écrivains et de la Littérature – Pierre Assouline – Plon.

Jubilatoire !

et alii dit: à

C’est presque mon cas !
mais alors qu’appeliez vous plus haut-sauf erreur- « transmission » de judéité (par la mère) ?laquelle transmission vous impliquez « reconnaître », voire en être « dépositaire »?

Marie Sasseur dit: à

Je suis désolée, mais Compagnon fait des sciences sociales, pas de la litterature.
La aussi, avec cette  » recherche » sur la recup’ de M. Proust par les sionistes (au sens où Cohen le concevait)?

Vous n’êtes pas d’accord petitix ?

christiane dit: à

Et du même auteur, Pierre Assouline, mais dans l’Autodictionnaire Proust – Omnibus.

« J’essayai de peindre l’homosexuel épris de virilité parce que, sans le savoir, il est une Femme. Je ne prétends nullement que ce soit le seul homosexuel. Mais c’en est un qui est très intéressant et qui, je crois, n’a jamais été décrit. Comme tous les homosexuels du reste, il est différent du reste des hommes, en certaines choses pire, en beaucoup d’autres infiniment meilleur. De même qu’on peut dire : « Il y a un certain rapport entre le tempérament arthritique ou nerveux de telle personne et ses dons de sensibilité, etc. », je suis convaincu que c’est à son homosexualité que Monsieur de Charlus doit de comprendre tant de choses qui sont fermées à son frère le duc de Guermantes, d’être tellement plus fin, plus sensible. Je l’ai marqué dès le début. Malheureusement l’effort d’objectivité que je fais là comme partout rendra ce livre particulièrement haïssable. Dans le troisième volume en effet, où Monsieur de Charlus (qui ne fait qu’apparaître en celui-ci) tient une place considérable, les ennemis de l’homosexualité seront révoltés des scènes que je peindrai. Et les autres ne seront pas contents non plus que leur idéal viril soit présenté comme une conséquence d’un tempérament féminin. »
(Lettre à André Gide, 10-11 juin 1914)

Marie Sasseur dit: à

C’est juste bon pour la revue gay pied, pas pour la revue d’A. Cohen.

christiane dit: à

Et Alii,
« C’est presque mon cas » c’est-à-dire,: « un souvenir anecdotique qui montre que chacun y lit ce qui correspond a ses préoccupations » (DHH)

Marie Sasseur dit: à

Faut dire que ce dico de Passou, a bien des entrées, c’est du plomb.

Marie Sasseur dit: à

Relâchement, comme pour le déconfinement: Il faut mettre un accent sur le « a », où il manque , et l’enlever là où c’est une faute.

et alii dit: à

t ce qui correspond a ses préoccupations »
VOTRE préoccupation, madame semble de vous faire transmettre par des domestiques que vous appelez « vos ami-e-s » et pour l’heure de votre comédie « cher ami »!
vous semblez un tyran obsédé de domination par le sexe;

Marie Sasseur dit: à

Et chez les gays au fait, y’a aussi eu de la récup de Marcel Proust ?

Pablo75 dit: à

Une question récurrente se pose depuis 3 mois : pourquoi autant de cons autour du canal Saint-Martin ? Qu’est-ce qui les attire tant à cet endroit ?
D. dit:

C’est un beau quartier, avec des jolis magasins et excellentes boulangeries, donc plein de bobos.

Phil dit: à

M. Compagnon retourne aux sujets de prédilection de son illustre prédécesseur à cette prestigieuse chaire, Bernard Faÿ. Dommage de ne pouvoir citer ce brillant critique qui le premier fit connaître Proust à nos amis américains et finit malheureusement exilé en Suisse pour avoir tenté de purger l’Etat Français du virus de la maçonnerie. « l’exode des juifs a commencé il y a deux mille ans et n’est pas encore fini » écrivait-il dans un de ses livres paru à l’époque de ses conférences sur Proust, dont le cosmopolitisme l’effrayait moins que son successeur.

christiane dit: à

et alii dit: « VOTRE préoccupation, madame semble de vous faire transmettre par des domestiques que vous appelez « vos ami-e-s » et pour l’heure de votre comédie « cher ami »!
vous semblez un tyran obsédé de domination par le sexe; »
Quand on est cinglé(e)… on écrit n’importe quoi, ce qui est votre cas ! Oubliez-moi.
Il y a d’autres commentateurs à « mal lire » et « mal comprendre » sur ce blog. Vous êtes responsable de vos obsessions. Je n’y suis pour rien. Réglez vos problèmes !

Marie Sasseur dit: à

#Les « clefs » : un peu comme dans les échanges à propos de la musique, on constate ici une préférence marquée pour la référence (à la vie de l’artiste, au monde) aux dépens du mode de fonctionnement du système (en premier lieu : l’œuvre, La Recherche).

Mais toute la RTP fonctionne ainsi, au jeu de qui est qui.

D’ailleurs, c’est certain que ses contemporains devaient le lire comme le canard enchaîné, jamais à l’abri d’une tuile, dans la réputation.
Sauf une de grande classe, à qui Marcel l’a dédiée, au moins dans sa version bêta, et qui ne l’a pas lue ? ( me souviens plus)

Ce qui a eu la sinistre conséquence de dévoyer la notion de roman a clef.

Pour pouvoir écrire ça petitix, il faut en être passé par les mille et un billet proustien de ce blog!

Pablo75 dit: à

Quand hamlet disserte sur ce qu’il ne connait pas…
Jazzi dit:

Tu aurais pu finir la phrase à « disserte » pour ne pas tomber dans le pléonasme.

(Qu’est-ce qu’il radote, le Pétomane ! C’est est même inquiétant…)

Pablo75 dit: à

C’en est même inquiétant…

Marie Sasseur dit: à

« Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie »
Proust, Baudelaire, Montaigne, c’est vachement moderne, et en phase avec les attentes des lecteurs du XXI eme siècle.

Janssen J-J dit: à

A quel substratum culturel doit-on rapporter cette remarque de Chateaubriand, porté en triomphe par 3000 jeunes gens, avaient crié Vive la charte, et à qui il avait répondu « Vive le roi », concluant, 10 ans plus tard, avec amertume cette réunion des Pairs du 29 juillet 1830 où on ne l’écouta pas vraiment) : « On se hâta de lever la séance. Il y avait une impatience de parjure dans cette assemblée que poussait une peur intrépide : chacun voulait sauver sa guenille de vie, comme si le le temps n’allait pas, dès demain, nous arracher nos vieilles peaux, dont un juif bien avisé n’aurait pas donné une obole » (L XXXII, Ch. 11).
Fin du 3e tome, ce jour. Et retombée dans l’affaire de l’homosexualité sioniste de Proust. On n’en sortira jamais.
J’en viens à me demander si j’aurais pas du sang juif, par hasard, et alii. Qu’en pensez-vous, FMLP, ma bonne d’âme ?

hamlet dit: à

Clopine :
« Cette méconnaissance de l’autre est bien évidemment démontrée, par Proust, dans le «brouillage» qu’il opère constamment dans ses personnages féminins. Et l’absence de toute netteté dans les contours, même pour la figure d’Oriane de Guermantes rien n’est véritablement «précisé», ou plutôt rien n’est «figé». »

Jazzi :
« Toutes les belles amoureuses aimées par le narrateur sont des travelos ! »

Marie Sasseur dit: à

Les Ricains sont moins regardants sur ce qui vient de Paris.

Encore que.
Vous vous souvenez de cette prof française dans le roman de Roth, La Tache, qui était d’ailleurs à l’origine de tous les problèmes de Coleman Silk ? ( une sombre histoire de jalousie, thème majeur chez Proust)

Roth en profite pour tailler un costard sur mesure à l’akademie de Paris.
J’ai repensé à ça en voyant le profil de M. Compagnon sur le site de la Colombia University.

Janssen J-J dit: à

Proust ne s’est jamais demandé pourquoi il y avait tant d’invertis parmi les coiffeurs parisiens. Preuve éclatante qu’il n’était pas très sensible à ce genre de stéréotypes, l’AMS…. D’autant que la plupart d’iceux, sur le canal St Martin, ne savent même point qui était ce Proust dont on enseigne pourtant encore aujourd’hui le sionisme aux collèges de France.

Marie Sasseur dit: à

Je garde un excellent souvenir de ma dernière balade vers le canal St Martin, beaucoup de musicos.

hamlet dit: à

c’est tout de même amusant, non ? juste une petite phrase anodine :

« derrière Gilberte se cache cette Jeanne dont il était amoureux. »

et vlan tout part en vrille ! comment ? on insulte Proust ? et là on est accusé de tout : ode n’aimer ni les juifs ni les homos, de n’avoir jamais lu ce livre ?

et pourquoi donc ? juste pour cette chose andine d’avoir osé dire que Gilberte était bien une femme ? sur quelle corde sensible a-t-on donc appuyé pour déclencher tout ce ramdam ?

j’adore ce blog !

hamlet dit: à

3j vous saviez que pour le personnage de Gilberte, Proust a pris comme modèle Jeanne Pouquet, une belle femme qu’il voulait épousé ? Mais elle a refusé, à la place elle a préféré épousé l’ami de Proust.

Je vous le dis entre nous, c’est une histoire qu’on a préféré taire, aussi je vous conseille de ne le dire à personne, sinon vous risquez de vous faire lyncher !

hamlet dit: à

épousER

hamlet dit: à

pour le coup l’autre italien, s’il voulait écrire un livre choc pour faire le buzz, à la place de parler de l’antijudaïsme de Proust il aurait mieux de parler des ses amours avec Jeanne Pouquet.

alors là il déclenchait une révolution dans le monde littéraire !

même Compagnon n’a jamais osé en parler, sauf en tout petit, dans une note de bas de page, en langage codé… pour pas se faire virer du CdF.

hamlet dit: à

et le plus drôle est que passou nous pond des articles sur le grand retour de l’ordre moral…

passou vous voyez qu’en France aussi il existe un ordre hyper moral ! comme ne pas toucher à l’homosexualité de Proust, et ne pas dire qu’il était amoureux de Jeanne Pouquet.

ça c’est un ordre moral devenu dingo !

hamlet dit: à

on croit rêver…

et alii dit: à

il y a belle lurette que personne ne croit, madame lacricri, à vos « je t’aime » et « tu es beau »et autres pseudo-maternage de pseudo psy! tout ça en vous drapant de citations de et par P.Assouline!
et de prter aux autres infamie sur infamie qui sont votres :alors comme ça vous êtes lectrice de Bergson ? vous interprétez les musicien-ne-s ? vinteuil père et fille? vous voulez connaître nos patronymes aussi ! oui, j’ai des cousins psys juifs
justement ,de familles de médecins qui apparaissent dans l’oeuvre de Proust;mais ce n’est pas ce qui m’y intéressait,surement pas le kolkhoze comme on a écrit « l’ecole cause (freudienne ) »; oui, ils sont sur la toile aussi; ils vous ont bien comprise celle et celui qui vous ont décrite sur ce blog ; oui il y a queue , même à BEAUBOURG, ce qui n’impressionnait pas des appariteurs , (pour les séances dont je me souviens;l’un d’eux parla de son testament) et j’ai vu des gens sortir du CDF ET PASSER informer dans une petite galerie succursale d’une grande dont le patron est connu pour ses actions;la femme en poste pour la garder est une veuve ex relation publique de son époux;elle m’en a conté sur les « mondaines » de votre genre et les visiteurs descendant du CDF aussi; pas triste! allez écrire je t’aime et tu es beau courez, volez ) j’ai mieux à lire

Marc Court dit: à

« Ce serait trop facile si la vérité parvenait comme un misérable tas de secrets  »
Il semble qu’on ait un peu oublié cette phase. il y a pourtant là toute la différence entre la critique disons beuvienne au sens étroit, et la création au sens large.
Ce qui ne veut pas dire qu’un écrivain n’ait rien à cacher, peut être simplement, que l’important n’est pas toujours dans la cachette.
Bien à vous.
MC

Marie Sasseur dit: à

Yep, l’occasion d’oublier la besogne peu convaincante de M. Compagnon, qui à force de vouloir persuader, fait surtout preuve de sur-interpretation de menus faits, et de procès d’intention et rien de la preuve scientifique,

Ne pas oublier les travaux, ceux-là véritables, de Ph Kolb qui a permis une belle alliance transatlantique.

http://proust.elan-numerique.fr/

christiane dit: à

Le canal Saint-Martin, je l’ai remonté en bateau, me régalant à la traversée des écluses (tours impressionnantes), partant du port de L’Arsenal jusqu’au bassin de la Villette. C’était l’occasion de retrouver le Paris du cinéma d’après-guerre (« Hôtel du Nord » de Carné Avec Arletty et Louis Jouvet, bernard Blier en éclusier… « Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »…
Autre atmosphère, sur l’eau, ce livre, Intervalles de Loire de Michel Jullien (Verdier), réserve de vrais plaisirs par son écriture précise. Ainsi cette façon de décrire les trois rameurs PP.49/50 :
« Les premiers coups de rame vasouillent d’abord, sans efficace, les pales pataugent, il faut retrouver la mémoire du geste, plusieurs coups à vide avant que ne revienne la juste synchronisation (les locomotives à vapeur faisaient pareil, les roues motrices tournaient à vide sur les rails avant qu’elles emportent le train ; un préposé envoyait une pelletée de sable sur l’acier afin qu’elles mordent). […]

A vitesse de croisière, nous ne ramons pas pareil, cela s’entend aux reprises, nous avons chacun notre grincement, une musique par personne, un coinement plaintif ou plus criard, c’est selon qui s’emploie Immédiatement le barreur et la vigie redécouvrent la façon unique qu’a le rameur de souquer, son « style », sa signature, sa phraséologie fluviale, on la reconnaît à un certain rythme, au bruit que produisent les pales à chaque retour en surface, à chaque plongée, on la décèle à la modalité d’un geste ample, développé ou, au contraire à une manière hargneuse, à une attaque bourrue. »

Belle chronique. Belle perception du fleuve et des rameurs.

hamlet dit: à

tiens donc ! passou c’est pas vous qui avez cheté ces lettres de Proust dans lesquelles on peut lire :

« Le tout jeune écrivain fréquente assidûment en leur compagnie le tennis du boulevard Bineau et s’éprend de Jeanne. En 1947, celle-ci rapporte: « Si l’on met ‘Tennis du boulevard Bineau’ à la place des « Champs-Élysées’ dans la description de l’amour de Marcel pour Gilberte, je retrouve presque mot pour mot les évocations de son amour pour moi » (André Maurois. À la recherche de Marcel Proust, Paris: 1949). »

et encore : « Au fil de ces lettres, Proust évoque à plusieurs reprises cet « amour sans espoir » dont le souvenir le poursuit et qu’il reporte sur la fille de Jeanne, Simone, inspiratrice de Mlle de Saint-Loup. Auprès de Jeanne il aime rompre les « plaisirs de la solitude », lui confier ses projets de publication, solliciter son aide, parler des visites de Reynaldo Hahn et de ses rares sorties, tout en ne cessant de lui redire son profond attachement. »

https://www.christies.com/lotfinder/Lot/proust-marcel-1871-1922-reunion-de-20-lettres-5670767-details.aspx

Janssen J-J dit: à

… de toute façon, moi je ne me fie qu’au témoignage de Céleste et de son charmant époux, chauffeur et parfois substitut d’aviateur. Elle n’a jamais imaginé toutes ces turpitudes, alors qu’elle a cotôyé Marcel si longtemps et tous les jours, vous le savez H…, qu’aux innocentes les mains pleines. Des tempêtes étoilées dans un verre d’eau de source…, qu’il dirait dear l’Boug. Té ! a disparu, çui là.

(NB/ « La vérité c’est que je n’ai aucune ambition ; c’est précisément la passion qui me manque, parce que j’en ai une autre qui me domine ». Ils avaient au moins ça en commun, non ?…)

christiane dit: à

« Ce qui ne veut pas dire qu’un écrivain n’ait rien à cacher, peut être simplement, que l’important n’est pas toujours dans la cachette. »
Bien vu, Marc Court !

hamlet dit: à

Mr Court, la question n’est pas d’aller piller dans la vie de la personne ?

mais juste de comprendre pourquoi certaines choses dans ce pillage fonctionnent et d’autres passent moins bien ?

la question n’est pas de piller dans la vie de l’autre, mais que ce qu’on y trouve reste conforme à ce qu’on désire y trouver.

Marie Sasseur dit: à

Cette prestigieuse bibliothèque de New York conserve un grand nombre de lettres de Marcel Proust ainsi qu’un fragment du manuscrit d’À l’ombre des jeunes filles en fleurs1. Bien que la plupart de ces lettres aient été publiées par Philip Kolb, il en reste trois d’inédites2. La première, à Raphaël-Georges Lévy, est la seule lettre de Proust à ce correspondant qui nous soit parvenue. En effet, aucune lettre à Raphaël-Georges Lévy n’avait été retrouvée jusqu’à présent, bien que la correspondance de Proust atteste de son existence3. La seconde, à un ami non identifié, est à placer avec les nombreuses lettres flatteuses que Proust écrivait pour remercier un auteur de l’envoi de son livre. La dernière, ainsi que la dédicace, à Florence Blumenthal, complète la correspondance, récemment retrouvée, de Proust avec cette mécène américaine4

http://www.item.ens.fr/articles-en-ligne/trois-lettres-et-une-dedicace-inedites-de-marcel-proust-cons/

hamlet dit: à

parce que sinon, piller dans la vie de Proust c’est tout de même une chose hyper courante…

hamlet dit: à

et encore plus drôle quand de ce pillage on arrive à la conclusion qu’un personnage portant un prénom féminin serait bien……. une femme.

comment ça ? c’est femme est une femme ? et en plus il l’aimait…

là on passe du pillage à l’hérésie.

Janssen J-J dit: à

@ H. Pas besoin d’être Compagné pour comprendre ce que tout le monde sait depuis longtemps : après s’être couché de bonne heure, Proust mit toute l’énergie de sa vie à masquer dans son œuvre son incoercible besoin d’avouer son sionisme hétérosexuel.
Et on va encore nous bassiner durant cent ans avec cette version des faits, à l’ombre de l’abreuvoir d’une grande Sainte.
(J’adore votre humour, H. et Ch.).

hamlet dit: à

qu’est-ce qu’il dit ? que Gilberte est une femme dont il était amoureux !

ah l’imbécile ! s^oit il n’a jamais lu ce livre, soit il n’a rien compris !

s’il avait vraiment lu la Recherche il saurait que Gilberte n’est vraiment pas une jeune femme qu’il aime…

et là on bascule dans Clément Rosset : « le Réel et son Double ».

hamlet dit: à

3j désolé, la Recherche est un ouvrage ésotérique et je ne suis pas sûr que vous soyez de le lire, parce qu’il faut en comprendre ce qui n’est pas écrit et en ignorer ce qui est écrit.

ce qui confirme le lien de Proust à ses origines juives, notamment à tout ce courant kabbalistique qui a jalonné l’histoire de ce peuple au moyen âge en Europe.

puck dit: à

à quand une pétition pour demander à passou d’exclure ce crétin d’omelette qui gonfle tout le monde ici avec ses obsessions à la con !!!

puck dit: à

omelette tu sais quoi ? le confinement est fini, achète-toi donc un vélo ! prendre un peu d’air te ferait le plus grand bien ! et nous aussi !

renato dit: à

Si au cours de la première moitié du XXe siècle le sionisme fut un mouvement peu suivi (l’idée du retour en Israël avant l’arrivée du Messie étant considérée une hérésie), une Sion proustienne ne pouvait être que le rêve d’une minorité, Jacques.

hamlet dit: à

« l’idée du retour en Israël avant l’arrivée du Messie étant considérée une hérésie »

cette idée n’a pas changé : les anti sionistes les plus radicaux et virulents on les trouve parmi les haredim new-yorkais, si eux pouvaient rayer Israël de la carte ils le feraient.

ça c’est typique juif : suffit de mettre 3 juifs dans la même pièce pour qu’ils se mettent sur la tronche parce qu’ils ne partagent pas les mêmes idées.

Pablo75 dit: à

Il est temps de rappeler LES PLUS BELLES PERLES DU PÉTOMANE SUR PROUST:

-Proust […] n’est pas capable de nous pondre une seule phrase intelligente

-avec Proust on a pas besoin de réfléchir.

-chez Proust il n’y a pas de pensée.

-Proust est un auteur qui ne pense pas

-Proust n’a jamais pris le temps de penser, et j’ai bien peur que tous ceux qui en font une religion non plus.

-tout les aspects répugnants de la Recherche, à savoir un monde qui se nourrit que de lui-même et coupé du monde. touS les aspects répugnants de la Recherche, et bien sûr de celui qui l’a écrit.

-cette recherche de la vérité chez Proust je m’arroge ainsi le droit de la qualifier de «répugnante».

-ces artifices d’écriture qui se joue du lecteur pour le transporter vers un sentimentalisme tout à fait inutile

-[à propos des mots de Proust « pauvre petite poule »] il y a quelque chose de terrifiant dans ces mots […] quand on les lit ils nous horrifient et nous sidèrent, et à partir de là tout bascule, à l’intérieur de soi on se dit «[…] tu n’es rien d’autre qu’un pauvre abruti»

-[sur la phrase « deux pauvres petites poules, avec des collets en fausse loutre » de la Recherche]… cette petite phrase est tellement épouvantable qu’elle suffit à elle seule à réduire à néant tout le reste.[…] la vie de Proust ne vaut pas un kopeck face à la vie de chacune de ces deux « pauvres petites poules »

-je n’échangerais pas la moitié d’une phrase de Dostoïevski contre tous les livres de la Recherche

-tout ce que l’on considère comme un talent chez Proust n’est que le revers de sa lâcheté.

-le magicien Proust continue encore aujourd’hui d’enfumer son monde

-Proust, le distrait que les mondanités distraient, aura été l’idiot de utile de cette petite société aristocratique

-le monde de Proust est toujours ce qu’il a sous les yeux […] tout ce qu’il ne voit pas n’existe pas.

-ce que j’appelle un monde devenu proustien où le nombrilisme prend le dessus sur tout le reste

-on peut imaginer un type comme Paul Edel assis à une table d’un café, à décrire la jolie demoiselle en train de vendre ses fleurs […]
ça c’est la position de l’écrivain observateur […] si tu agrandis un peu la focale, tu vois qu’au premier étage de ce café un type est en
train d’être torturé par la milice locale […] notre écrivain […] le sait parce que les fenêtres sont ouvertes et tout le monde peut entendre les cris de ce type que l’on torture […] voilà ce qu’est Proust

-le mépris de Proust à l’égard des pauvres

-plus de Dieu ni de politique, il ne nous reste que l’histoire de nos mères, notre histoire à nous, dans ce monde peuplé de milliards de nouveaux petits Marcel Proust

-notre monde est proustien, à savoir que toute notre intelligence se situe dans la perception au détriment de la pensée

-le fond [de « La Recherche »] c’est une totale débilité !

-voilà ce qu’incarne Proust ! la bourgeoisie dans toute sa lâcheté et son refus de voir le monde en face !

-voilà ce qu’est le monde pour Proust : une occasion de se montrer, la misère du monde transformée en gay pride !

-trouvez-vous la moindre once d’émotion chez Proust ? […] l’écriture méticuleuse devient un mur qui nous sépare toujours de l’émotion.

-j’ai commencé à détester Proust quand j’ai remarqué que ceux qui l’aimait étaient des personnes centrées sur elles-mêmes, incapables d’empathie, à l’instar de Prosut se servant du monde comme d’un faire valoir, faires valoir qui vont de l’amour du Tibre à celui des abeilles…

-Proust incarne une façon de pensée totalement cohérente avec le système ultra individualiste et ultra libéral de notre époque !

-Proust est tellement figé, monolithique, plombant,

-même si tout joue dans sa faveur il ne faut laisser Proust envahir notre monde.

-Proust n’était pas un révolutionnaire, sa conscience politique est proche du zéro absolu, mais en même temps la Recherche aurait pu être un matériau non pour pas écrire un livre, mais pour amener une guerre civile.

-Proust est insipide

-ce proustisme ambiant finira par nous péter à la figure

-Proust est bon sociologue, psychologue, ethnologue, anthropologue, philosophe, archéologue, et tous les autres « logues » possibles et imaginables, mais tout ça de droite, d’une bourgeoise de droite

-Proust aura joué le rôle du parfait idiot utile pour tous les camps

-Proust lui-même ne sert plus à rien, sinon à satisfaire l’hédonisme imbécile.

-Proust est devenu une attraction pour les touristes américains, comme Paris ne correspond plus à leurs attentes du coup ils lisent Proust, ils y retrouvent une France ringarde telle qu’ils se l’imaginent.

LE PÉTOMANE À PROPOS DE SES PERLES SUR PROUST:

-je trouve ça génial ! par moment c’est même meilleur que Nietzsche. si je n’avais été aussi fainéant j’aurais peut-être pu être un nouveau Nietzsche, le Nietzsche de ce début de millénaire. j’aurais démonté Proust comme il a démonté Saint Paul, ç’aurait été grandiose ! et qui sait ça aurait peut-être changé le monde ?

ET POUR FINIR SA CÉLÈBRE CONCLUSION GRANDIOSE:

-Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison.

hamlet dit: à

Pablo, vous êtes vraiment cruel ! vous venez d’anéantir à zéro tous mes efforts pour accroitre ma crédibilité sur ce blog. vous imaginez le boulot maintenant pour remonter la pente.

Marie Sasseur dit: à

#Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison.

Nonon, amlette tu n’es pas seul , a penser cela du « social climber »..;-)
Belle prestation ! Comme quoi faut pas trop blâmer les petites ordures qui pensent faire œuvre de démolition avec leurs copies d’écran.

Marie Sasseur dit: à

Cela dit, tu vois amlette, je ne sais qui aujourd’hui en 2020 pourrait rivaliser avec Proust sur le racontage de la grande bourgeoisie.
Sont tous devenus tellement vulgaires…ces  » neos » des arrivistes de la startup nation, ou des vieux baba cool, jamais revenus de leurs histoires de cul en 68…

et alii dit: à

ça c’est typique juif : suffit de mettre 3 juifs dans la même pièce pour qu’ils se mettent sur la tronche parce qu’ils ne partagent pas les mêmes idées.
,non, ce n’est pas ça la blague, c’est deux juifs trois opinions;
donc vous ne savez pas compter !
méfiez vous, hamlet ici , ce sont des coriaces ;l’IA, tout pour l’IA

Marie Sasseur dit: à

Proust boursicoteur, ça aussi on le sait moins. J’imagine un neoProust qui demande des conseils à Kerviel.
T’was amlette, le diable se cache toujours! dans les détails.

une pointe de sado-masochisme :

[…] mes pauvres parents étaient convaincus que je serais toute ma vie incapable de lire une lettre d’affaires, d’apporter à une chose d’argent la moindre précision. Et je pense avec tristesse au plaisir qu’ils auraient eu et n’ont pas eu, de me voir si exact comptable23.

Meme lien.

Janssen J-J dit: à

@ Vous êtes vraiment cruel ! vous venez d’anéantir à zéro tous mes efforts pour accroitre ma crédibilité sur ce blog. vous imaginez le boulot maintenant pour remonter la pente.

Bien au contraire, cet internaute a rendu un immense service à votre talent, en rassemblant toutes vos pensées intimes, échevelées et définitives. Et j’ajoute celle-ci qui, venant de tomber sur mes téléscripteurs, dont nous enchante la sophistique rossetienne, Léa et moi : « la Recherche est un ouvrage ésotérique et je ne suis pas sûr que vous soyez (?) de le lire, parce qu’il faut en comprendre ce qui n’est pas écrit et en ignorer ce qui est écrit ».
Nous venons enfin de comprendre ce qu’était l’agnatologie. Je mesure chaque jour de ma vieillesse aux côtés de votre jeunesse, Puck le double d’H., l’étendue de mon incurie proustienne. N’aurais jamais dû m’y prendre si tardivement. Voilà pourquoi me suis mis aux MO-T, plus à ma portée. Voire !…

Etes lumineux et solaire ce soir, mon cher Keupu. Mais où donc est passé Jean-Marcel ?

Janssen J-J dit: à

@ faut pas trop blâmer les petites ordures qui pensent faire œuvre de démolition avec leurs copies d’écran

OK sur le principe, mais on pense à qui, là, MS ? Les erdéliens exigent les noms ou les chiffres des pseudos visés ! C’est quoi le 3e juif, au fait, EA ? « L’imaginaire » de Finkie ?

Marie Sasseur dit: à

#Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison.

Tu vois amlette, ce soir, j’ai carrément les boules. De devoir reprendre ta citation à mon compte.

Je lis que la Goulue ( une litote, cannibale monstrueuse convient mieux) se gargarise du mot  » fractales ».

C’est drôle, et à ce niveau de small talk, ici l’ombre je cause a Personne, je parie sur moins de 3 personnes pour suivre, je me souviendrai toujours, à vie!, de ce que M. Roger Godement avait dézingué l’X, justement car ils n’étaient plus bons qu’à ça en maths… les fractales.

christiane dit: à

Vous aimez l’humour, JJJ, moi aussi !

Grâce à M.Court (nous évoquions la Bibliothèque Bleue, livres vendus par colportage du XVIIe au XIXe siècle) et à Chaloux qui m’a donné les références d’un ouvrage d’un prix abordable édité par « Bouquins », j’ai sous les yeux le dit ouvrage La Bibliothèque Bleue acheté à prix réduit chez un particulier.
Ce livre est très intéressant et parfois très amusant, avec de longues présentations de Lise Andries et Geneviève Bollème. (Romans de chevalerie, contes de fées, textes variés souvent donnés intégralement. Une belle anthologie que ne renierait pas Jazzi !
J’ai choisi, innocemment… L’Almanach du Père Gérard, de Collot d’Herbois, (1792) constitué de douze entretiens expliquant la nouvelle Constitution. C’est un résumé révélateur des idées politiques ayant cours dans les premières années de la Révolution. Collot d’Herbois croit en l’utopie d’une société paysanne capable de régénérer la France par l’exercice d’une démocratie fondée sur la vertu, conformément à l’Esprit des lois de Montesquieu.

J’ai choisi le quatrième entretien (PP.525/526).

Du roi

Le Père Gérard. – Nous allons parler du ROI DES FRANÇAIS
Un Paysan. – Pourquoi ne dit-on plus le ROI DE FRANCE ?
Le P.Gérard. – Parce que ce titre sembloit dire que toute la France étoit la propriété du roi, ce qui n’est pas vrai. En l’appelant ROI DES FRANÇAIS, chacun reconnoît l’expression de la volonté nationale : c’est-là son titre constitutionnel.
Un Paysan. – Ne l’a-t-on pas aussi nommé Restaurateur de la liberté ?
Le P.Gérard. – Un peuple est libre, aussi-tôt qu’il veut l’être : ainsi le peuple français est lui-même le restaurateur de sa liberté.[…]
Un Paysan. – J’ai vu hier, sur une grande pancarte, qu’il y en a quelques uns à qui on a donné de bons sobriquets : on appeloit celui-ci le Long, celui-là le Large, l’un le Gros, l’autre le Chauve, et puis un autre le Bègue, (il rit) & puis le Chevelu.
Le P.Gérard. – Eh bien ! mes amis, vous ne le croiriez pas, les courtisans étoient assez imbéciles pour trouver, dans ces hasards de la nature, des motifs d’admiration. Ils se faisoient une vile gloire d’être longs, larges, chauves, bègues, ou chevelus, ainsi que l’étoit le roi. Ils appeloient cela faire la cour à leur maître. […]
Un Paysan. – Le roi est-il aussi un citoyen ?
Le P.Gérard. – C’est un titre que le roi doit s’honorer de porter assurément ; mais la constitution l’a placé hors de la ligne commune à tous les autres. Il est déclaré inviolable, c’est-à-dire qu’il ne peut être mis en cause devant la loi, pour aucune espèce de responsabilité relative à ses fonctions. Cette exception d’abord a paru une chose injuste ; mais on a vu que si le roi étoit responsable, il y auroit une crise trop violente toutes les fois qu’il seroit appelé à se défendre. Il a paru sage, au plus grand nombre, de mettre le roi hors d’atteinte, en rendant seulement ses ministres responsables. […] Le roi lui-même ne peut s’éloigner à une certaine distance de l’assemblée nationale, sans avoir rempli les formalités prescrites par la loi ; et il y a des cas où, s’il sortoit du royaume, il seroit absolument déchu de la couronne.
Un Paysan.- Ah ! le roi est donc aussi forcé d’obéir à la loi ? […] Mais on dit que le roi, en disant veto, peut empêcher qu’un décret de l’assemblée nationale soit une loi ? […] Le veto qui empêche la mauvaise loi me paroit bon ; mais celui qui retarde la bonne loi me fait de la peine. […] »

Sur ce, bonne soirée !

Marie Sasseur dit: à

Bon, mais c’était pas le sujet.
Ce soir j’ai envie de le faire M. Compagnon, devenu « littéraire « , car les ponts, c’est pas son truc.

Marie Sasseur dit: à

Donc M. Compagnon a hesité entre construire des ponts et devenir besogneux « litteraire », car la rdm ne le passionnait pas, a-t-il avoué. ( pas lors de sa psychanalyse)
Ne serait-ce pas plutôt parcequ’ il était nul en maths? Et en particulier en raisonnement logique.
J’ai des doutes.

Chaloux dit: à

La seule fois où Proust a été pris dans une descente de police au bordel, chez le Cuziat, il jouait aux cartes avec des permissionnaires (découverte de Laure Murat). Il dit quelque part que le plaisir sexuel est pour lui moins fort que celui que lui procure un verre de bière. Pour indiscrétions supplémentaires voir Maurice Sachs,- et la fameuse lettre de Proust à son grand-père qui lui avait donné dix francs pour aller au bordel. « Cassé le vase, 3 francs ». Mais c’est un vase de nuit, pas celui d’Albertine. On comprend bien en lisant cette missive de génie qu’il serait bien inutile de revenir sur une affaire jugée. Même empêchement quand il demande Rachel, la future maîtresse de Saint-Loup, dans un bordel cette fois imaginaire : »(…) mais elle était sous presse ».

@Fractaloclopine. Il existe bien un long développement de Proust à propos des aubépines, non dans La Recherche comme je l’avais dit, mais dans la Pléiade Contre Sainte Beuve . Il s’agit d’un article qui a paru dans Le Figaro, il me semble. Je n’ai pas le temps de chercher. Proust a dû trouver, comme d’autres lecteurs après lui, peu indiqué et un rien louchon de faire figurer ce bas-morceau dans son livre.

Pas étonné que Paul Edel lâche La Recherche au Côté de Guermantes, c’est à dire là où elle commence.

Janssen J-J dit: à

Il existe de très bons romans sur la construction des ponts, par ex. la Maylis de Ker Andale (naissance d’un pont)… par des nul.les en maths.
Demain sera mercredi matin : je dois sortir ma poubelle jaune. Bonne soirée.

Chaloux dit: à

En 1918, Kérangal aurait écrit un livre sur les jambes de bois. Difficile pour les imbéciles de s’en apercevoir. Peu importe, puisque les autres voient.

Janssen J-J dit: à

@ Il existe bien un long développement de Proust à propos des aubépines, non dans La Recherche comme je l’avais dit, mais dans la Pléiade Contre Sainte Beuve

Et moi, tel le benêt moyen impressionné par la violence des échanges, je l’ai désespérément cherché… cet épisode des aubépines dans la RDTP, et déçu, n’ai jamais compris la teneur de votre litige avec CT… J’en ai déduit à une haine aveuglée de prétendus spécialistes.
Ainsi donc, merci pour cette précision tardive, mais il est hélas trop tard, je n’irai pas vérifier le « contre Ste Beuve », aucune confiance ne reviendra jamais, si elle fut jamais de mise. Qu’importe.

Chaloux dit: à

Gigi, tu peux te mettre ta confiance où je pense. Je n’en ai nul besoin. Garde la bien au chaud.

Chaloux dit: à

Les nuits sont fraîches.

hamlet dit: à

Chaloux, vous parlez d’indiscrétions, pour la photo de passou il n’y avait aucune indiscrétion de ma part : c’est habituel de rattacher des personnes de la Recherche à des personnes ayant existé, et ce n’est jamais perçu comme une « indiscrétion ».

pour Gilberte, je suis sûr que si je l’avais rattachée à un homme cela n’aurait pas été perçu comme une indiscrétion ou comme un pillage de tombe.

c’est ça qui est curieux, c’est le fait d’avoir dit que c’était une femme qu’il aimait qui a été pris comme une indiscrétion et un pillage de tombe.

allez comprendre !

hamlet dit: à

d’ailleurs si quelqu’un sur ce blog veut m’expliquer ce qu’il s’est passé aujourd’hui je suis preneur.

en résumé, passou met une photo où l’on voit Proust avec une raquette, en légende de cette photo passou écrit : « Marcel Proust guitariste en 1892 aux pieds de Jeanne Pouquet au court de tennis du boulevard Bineau à Neuilly ».

je dis : Jeanne Pouquet est cette femme dont il était amoureux et qui a servi de modèle pour le personnage de Gilberte.

Chaloux vous pouvez me dire où se trouve le problème ?

et pourquoi on se fait rentrer dedans avec cette violence inouïe pour avoir dit un truc banal que l’on dit pour tous les personnages de Proust ?

qui peut m’expliquer les raison de ce délire collectif ?

D. dit: à

Cette Pouquet ne sentait pas des pieds. Il faut le souligner.

hamlet dit: à

en plus grand couillon que je suis je pensais que tout le monde (tous ces grands spécialistes de Proust présents ici) savait déjà que Jeanne Pouquet était cette femme dont il était amoureux et qui a servi de modèle pour le personnage de Gilberte et c’était juste une banalité de le rappeler pour expliquer cette photo.

alors si quelqu’un peut m’expliquer ce délire moi je suis preneur.

Chaloux dit: à

Hamlet, vous êtes parano. Absolument pas parlé de vous.

hamlet dit: à

D. ne plaisantez pas ! vous ne mesurez pas la gravité de cette histoire parce que vous êtes resté un grand enfant, mais ces histoires c’est hyper grave, c’est comme ça qu’on a envoyé des type sur le bûcher pour avoir dit que la terre était ronde ! faut juste pas plaisanter avec ça.

hamlet dit: à

Chaloux, parano ? je sais que vous ne parliez pas de moi, mais vous parliez d’indiscrétions, et vous avez lu les échanges de tout à l’heure ? je suis pas pas parano, je suis juste lucide !

hamlet dit: à

Chaloux, mais au lieu de me dire que je suis parano vous pouvez répondre à ma question ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*