Quand le secret tue plus que la vérité
Peut-on raisonnablement faire confiance à un homme qui se permet d’écrire des notes cryptées dans ses Pléiades en les maculant à l’égal de vulgaires livres de poche ? M’est avis que non. Si les jurés de la cour d’assises d’Ille –et-Vilaine avaient commencé par là, ils auraient gagné du temps.
L’affaire, comme on dit, défraya la chronique. Vous vous souvenez peut-être de Maurice Agnelet, avocat tenant cabinet au cours Saleya, manipulateur et charismatique, lâche et fourbe, séducteur casqué roulant en BMW 750, grand notable niçois, conseiller municipal, vénérable de sa Loge, président de la Ligue départementale des droits de l’homme, allié de Jean-Dominique Fratoni qui rêvait de récupérer les parts du « Palais de la Méditerranée », casino de la famille Le Roux voisin du sien sur la promenade des Anglais. Avocat et amant d’Agnès Le Roux, Me Agnelet reçut ès-qualités trois millions de francs (nous sommes en 1977) virés en Suisse en contrepartie du vote lors de l’assemblée générale de la S.A. du Palais de la Méditerrannée, somme qu’il s’empressa de détourner à son propre profit. Entre temps, elle avait disparu… Il l’avait assassinée, abandonnant le corps en pleine nature à même le sol près de Monte Cassino en espérant que la décomposition ferait son œuvre.
La Déposition (235 pages, 19 euros, L’Iconoclaste) est remarquablement écrit et composé, d’une main qui tremble parfois car l’émotion allait parfois de pair avec la sidération et l’épuisement, toujours avec dignité, un esprit critique jamais pris en défaut. Un vrai morceau de littérature à ranger aux côtés des classiques du genre, les judicaria de Gide, Simenon, Kessel, sans oublier Jean-Marc Théolleyre, dédicataire de ce livre, homme et journaliste admirables qui suivit les affaires de justice pendant des décennies pour Le Monde.
Pascale Robert-Diard y assure depuis treize ans la chronique judiciaire avec un équilibre et une sérénité d’autant plus remarquables que l’atmosphère des cours de justice est enflammée et violente. Elle a suivi l’affaire Le Roux. Son livre n’en est pas le compte-rendu. C’est d’autre chose qu’il s’agit. De l’après, du lendemain, et donc de l’au-delà de l’affaire. Très précisément du cas de conscience de Guillaume Agnelet, fils de Maurice Agnelet, longtemps soupçonné, accusé, condamné puis acquitté du meurtre de sa maitresse Agnès Le Roux, jusqu’à « la » déposition. Celle du fils qui l’accablait. L’événement si inattendu qu’il n’était même pas redouté. Le détail qui a fait tout provoqué le chaos, réduit le paysage familial à un champ de ruines et envoyé Maurice Agnelet finir ses jours ou presque (20 ans) en prison en 2014.
« La cour d’assises est un lieu d’apartheid. Il y a le côté blanc, celui des victimes, à tout le moins celles et ceux qui demandent à la justice de les reconnaître comme telles, et le côté noir, celui de l’accusé. Par cercles concentriques, cette séparation s’étend aux familles, aux amis des deux parties qui ne se mélangent pas sur les bancs du public. La travée leur sert d’infranchissable frontière. Ce qui est vrai dedans l’est aussi dehors. Il suffit d’observer la curieuse parade qui s’exécute devant le distributeur de boissons ou de friandises vers lequel tout le monde se dirige lors des suspensions d’audience. Une hiérarchie tacite s’y instaure. Les familles et les amis des victimes passent devant, ceux des accusés attendent leur tour »
L’auteure a écrit au fils. Une longue lettre. Il lui a répondu, ils se sont rencontrés à plusieurs reprises, il s’est raconté pour se reconstruire, convaincu qu’il ne pourrait résoudre son « dilemme plus que cornélien » qu’en se trouvant enfin « au pied du pied du pied du mur ». De toute façon, ses parents diraient qu’il était en souffrance depuis longtemps, proche de la folie et qu’il y basculait après avoir tenté de s’adresser à Dieu, ou du moins à son intercesseur le plus connu, François, vous imaginez…
Alors il lui a parlé comme il avait fait sa déposition, animé d’une colère sourde mais inextinguible. Pour se libérer de ce qui l’oppressait depuis si longtemps et respirer enfin : « Parce que le secret tue plus que la vérité » et qu’il en serait mort. Elle a recollé les morceaux autrement. Le récit né de son enquête devrait être le rêve de tout chroniqueur judiciaire car rien ne devrait être frustrant comme de s’arrêter à la fin d’une affaire et de passer à une autre.
On y voit une famille exploser en direct, ses secrets voler en éclats. Rien n’est impudique comme un procès. Rien n’est obscène comme un dossier d’instruction, cœurs et corps mis à nu. L’intimité y est violée jusqu’à l’indécence, les avocats ne reculant devant rien tant que le président ne les rappelle pas à l’ordre. Il faut y avoir assisté une fois au moins pour prendre la mesure de ce que peut être un déballage public de cette nature.
Parfois, Agnelet se lâchait. Surtout devant les siens. Une fois, qui fut la fois de trop, il a dit :
« De toute façon, tant qu’ils ne retrouvent pas le corps, je suis tranquille… Et moi, le corps, je sais où il est ».
Le fils a parfaitement entendu. Désormais il sait. Sa mère aussi a entendu. Elle, elle sait depuis longtemps, et bien d’autres choses encore, car il lui a raconté avoir tiré sur sa maitresse dans son sommeil pendant la Toussaint lors d’un week-end en Italie, mais elle fait celle qui ne veut pas savoir. Comment vivre avec ça quand on est « le bon fils » ? Pas vu pas pris. Une défense en béton pour un être amoral que son cynisme protège du doute. Il avait si peu de sens moral qu’il n’imaginait pas que les siens pussent en avoir.
Les cinq Pléiades de Montaigne, Gide, Rimbaud et les deux d’Hemingway sont pour l’auteur le fil rouge de l’assassinat. Pas pour ce qui y est imprimé mais pour ce qui y est noté. « 17 mai 1977- Genève-PM-PV-Amitiés » « Mercredi 2 novembre 1977 Reclassement dossier PM-PV- Liberté » etc Longtemps, il ne sera question dans sa bouche que de « disparition » d’Agnès Le Roux. Ni meurtre ni assassinat. « Disparition » qui désormais rime étrangement avec « déposition ». Un prétoire, cela sent tellement les planches qu’un rédacteur en chef serait bien inspiré un jour de demander à un critique dramatique de couvrir un procès et à un chroniqueur judiciaire de critiquer une vraie pièce de théâtre. Ils n’en seront pas dépaysés.
Pascale Robert –Diard a de l’attention pour tous, y compris les magistrats dont elle rapporte l’émotion lorsqu’ils donnent lecture de l’article 353 sur l’intime conviction, donnée essentielle dans une affaire toute d’hypothèses, sans scène de crime ni preuve criminelle :
« C’est le plus beau texte de la justice pénale Certains présidents le récitent sans baisser les yeux sur leur code. On reconnaît les plus grands d’entre eux à la façon qu’ils ont d’ne détacher lentement chaque phrase comme s’ils voulaient les faire pénétrer dans la conscience des jurés. On se prend à haïr ceux qui le marmonnent ou avalent ses mots »
acques Vergès soutenait que dans un procès, chaque partie propose son propre montage, au sens cinématographique du terme, et qu’il y manquait non la synthèse, ni l’entre-deux la seule version qui soit la plus proche de la vérité : celle qui fasse la part belle aux incertitudes en restituant « le tremblé de la réalité ». C’est ce qu’a justement réussi Pascale Robert-Diard dans La Déposition qui contient le procès Agnelet en creux, avec une qualité qui fait souvent défaut dans les compte rendus que proposent les journaux : la délicatesse.
(« Maurice Agnelet en 2007 » photo Stéphane Mahé ; « Agnès Le Roux » photo D.R.)
830 Réponses pour Quand le secret tue plus que la vérité
@christiane: en fait j’ai pris un pseudo; j’en avais assez d’avancer à visage découvert (Raymond Prunier)là où tout le monde est voilé. A propos du journalisme et de la littérature nous avons droit à des démonstrations magnifiques, c’est un vrai plaisir. Je dirais modestement: littérature part du silence et journalisme part du bruit. Littérature, c’est la lettre rayée(litté-rature), journalisme c’est la lettre de tous, la machine à clichés,le réel rabattu en syllabes. Littérature ce sont toutes les vagues des océans vues à travers mon prisme, journalisme c’est l’écume, cet envol mouillé qui flotte devant l’horizon, brume dénuée de rêves. Littérature c’est puisé à l’imaginaire directement; journalisme c’est gratté à l’asphalte bruyant. La lettre s’anime, le journal se froisse.
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Bonne chance à tous !
Ah, et puis, sur la polémique « les chroniques judiciaires sont-elles de la littérature, ou non ? » – pourquoi ne pas tout bonnement dire « ça dépend » ? Ou, pour employer le langage beaubecquois : « p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non ». Un peu comme pour les recettes de cuisine, tenez. Dans un livre banal tel qu’on en trouve dans tous les rayons des supermachés , on peut être très loin de la littérature. Mais quand c’est Duras qui décrit sa soupe aux poireaux pommes de terre, là, n’est-ce pas…
Bon je n’ai pas lu le livre chroniqué par notre hôte, mais je lui accorde d’autorité une valeur littéraire. Ce ne serait pas le premier ! Songez aux sublimes notes de Giono pendant qu’il assistait au procès Dominici !
Finalement, si on disait que ce n’est pas le « sujet » qui détermine le caractère littéraire d’une oeuvre, mais le « talent » de celui qui l’écrit, ne sortirait-on pas d’une impasse intellectuelle bien barbante, au fond ?
(et ce jour, chez Chevillard, une description des « Orsenna » qui vaut son pesant de cacahuètes…)
JC, ne vous avisez surtout pas de mettre ne serait-ce que le bout de votre pied sur la terre beaubecquoise, n’est-ce pas : je ne crois pas que vous y seriez bienvenu. Continuez donc plutôt à pétarader sur votre trottinette porquerollaise, et à tourner en rond.
elle signe lola, bouguereau l’appelle lolo… qui est vraiment cette dame, ce monsieur… ou lolita ?
Qu’est-ce qui’il ne faut pas lire ! quelle suffisance !
« Vous ne faites aucune différence entre thomas Bernhard ou Celan,et un compte- rendu d’audience qui est journalistiquement sans doute bien fichu et intéressant..sans doute.. sans doute..Mais faut pas tout mélanger! Journalisme intelligent et littérature.. Un fossé énorme !.. »
Je préfère ne pas répondre et ne même plus fréquenter ce blog.
Clopine, j’ai pour habitude d’aller où je veux, quand je veux, sans autorisation.
Ou alors, j’envoie un drone à l’œil lubrique pour mater par la fenêtre de la salle d’eau. Il est mignon ! Aussi rose que vous êtes rosse.
J’y songe : vous n’avez peut être pas de salle d’eau, à Beaubec …?
Je lis:
« Finalement, si on disait que ce n’est pas le « sujet » qui détermine le caractère littéraire d’une oeuvre, mais le « talent » de celui qui l’écrit, ne sortirait-on pas d’une impasse intellectuelle bien barbante, au fond ? »
Exact, et ce livre est formidablement bien écrit. Mais le dire, le répéter c’est offenser les « grands » critiques littéraires qui daignent poser leur laïus interminable sur ce blog. « On ne mélange pas les torchons et les serviettes ». A eux les honneurs, les lauriers, à nous, le mépris, la condescendance ! Qu’ils sont prévisibles et ennuyeux, « barbants, au fond ! »
Et je me séparerai des mes pléiades cradingues pour rien au monde. Chacun des outrages qu’ils ont subis est le signe d’une lecture, qui m’a nourrie : je ne sais si la littérature relève de la tauromachie ou si elle s’applique à l’estomac, mais pour moi elle est simplement le signe de ma vie.
JC,
vous n’êtes pas clair sur ce coup là… vos commentaires, ciblant Cl. et d’autres sont de l’ordre de la feinte. Vous n’aimez pas ce livre. Vous ne l’avez pas lu. Faites-vous bloc avec les deux prétentieux ?
les deux prétentieux, Christiane, Popaul & MCourt ?
parfois WGG a raison de foutre les pieds dans le plat, et ça me réjouit infiniment.et c’est la seule raison pour laquelle désormais je viens ici
dis donc polo..d’abord sois poli et nous gratifier de vos présences comme caution réciproque de garantie d’authentique critique litteraire c’est grotesque, comme si la litterature se laissrait prende en otage par deux marchand en tuperoire de salt lake city..faisans..mormon dmes burnes..aux chiottes..péteux petits arbitre
Chacun des outrages qu’ils ont subis est le signe d’une lecture, qui m’a nourrie
ho et pis toi avec tes démonstrations de faire valoir de ces deux makros..assez..assez
N’oublions pas que chaque invention ne repose que sur une effroyable stratification d’erreurs !
cqui est cocace dailleurs c’est ferdine qui faisant sa charge contre une certaine idée de l’histoire dans la littérature dit « les commissariats en sont plein »..comme quoi le beau c’est la bravoure qu’on montre a défende une position..et pas la roublardise a six sous de nos deux esperts qui on des mètes de flanelle a fourguer
Je pense que ce n’est pas un hasard si les premiers recueils de Causes Célèbres surgissent au Dix-Huitième siècle . le plus éminent, pas toujours le plus intéressant, étant celui de Guyot de Pittaval. Auparavant, il n’y a guère que des recueils de plaidoiries et d’Arrets début XVII, le droit étant coutumier. Avec Guyot, on remonte début XVIIeme, mais les motivations du recueil ne sont pas nettes: conserver les causes anciennes dans un but patrimonial si elles sont amusantes, instructives, ou…lyonnaises
(l’auteur est de cette ville et le fait savoir!) Une grande subjectivité préside à ses choix, et s’y repérer n’est pas évident.
On passe sans crier gare, dans le meme discours, d’une plaidoirie d’époque au point de vue de l’auteur. Les juristes de l’époque ont émis de fortes réserves, mais le tirage a été énorme…
Apparaissent alors fin Dix-Huitième puis autour de l’Affaire du Collier les premiers recueils privés constitués de factums pour et .
Après la Révolution Napoléonienne et l’étouffoir de la Restauration,
Louis-Philippe régnant, on voit les premiers livres à grand tirage , notamment dans le sillage de l’Affaire Fualdès, les Mémoires de Madame Manson, puis de l’affaire Lafarge (très jolis mémoires sur la Corrèze profonde d’une empoisonneuse mal mariée, ceci expliquant cela) Et ce sont de très grands succès . Le colportage fait ce qu’il peut en diffusant alors plutot des complaintes . Avoir une complainte est une consécration médiatique . Fualdès à la sienne. Au fond l’époque de Balzac est aussi celle des premiers accusés auteurs, de Lacenaire à Madame Lafarge.
MC
@ bouguereau,
là , j’approuve (y compris pour le coup de pied de l’âne à la chronique E.L)
Christiane, si un jour je vous ai paru clair … c’est que je m’a trompé bourdement !
J’avoue que je ne comprends pas bien l’intérêt de la discussion au sujet du livre de P RD, à savoir si c’est un ‘roman’ ou pas. Cela peut être Comme un roman ( !) mais c’est de la littérature, (re)lisez Sartre : Qu’est-ce que la littérature ? quel que soit le sujet, ce peut être de la bonne ou de la mauvaise littérature et c’est vraiment de la mauvaise foi d’en juger sans l’avoir lu ! Je suis bien d’accord avec Clopine et Christiane : « si on disait que ce n’est pas le « sujet » qui détermine le caractère littéraire d’une oeuvre, mais le « talent » de celui qui l’écrit »
la bonne litterature mes ptis amis c’est comme l’amour elle a jamais connu dlois..donc elle peut sfaire à la synagog comme aux prétoires..recta!..le secret tue plus que la vérité pasque la vérité c’est dabord du boulot..haprés du boulot..et encore du boulot..bande de dissimulés feignants
@MC dit: 11 mars 2016 à 9 h 59 min
Très intéressant, comme toujours, mais passer au vingtième siècle (comme pour l’art) permet de découvrir au moins trois grandes plumes : F.Pottecher, J-M. Theolleyre et P. Robert-Diard.
Et là, nous ne sommes plus dans les billets de colportage si divers et valeur littéraire discutable comme dans le domaine artistique les portraits du Fayoum où le pire côtoie le meilleur.
9:41, « barbants », oh oui, Court m’a toujours profondément ennuyé… pour rester poli
@Lucy dit: 11 mars 2016 à 10 h 03 min
Oui, Lucy,il faut être entêté ici pour se faire entendre. Et depuis mon premier post sur ce livre (La déposition), je parle d’écriture, de la qualité d’une écriture et aussi de cette enquête postérieure au procès auprès du fils qui donne naissance à une biographie passionnante.
sur qu’avec des demis on peut en économiser des problèmes de pantalons…
ah c’est sûr qu’avec des demis on peut se passer et se repasser des problèmes de pantalons…
@JC….. dit: 11 mars 2016 à 10 h 00 min
Pas « clair » mais indépendant. Et là, à propos de ce livre, je ne suis pas certaine que vous le soyez… comme tiraillé entre deux voix…
Pour une fois, notez le jour et l’heure, je vais être clair
Ce bouquin sur Agnelet, j’en suis certain désormais, est à coup sûr une véritable phiente littéraire bonne à plaire aux mémères de luxe qui peuplent nos rêves ….
MC 9 h 59 min
Commentaire instructif et passionnant !
Je me sens mieux ! … ça me pesait sur le gros intestin.
@en passant….. dit: 11 mars 2016 à 9 h 48 min
erreur sur le deuxième, remplacez par W.
M.Court, c’est un être à part dont vous ne voyez qu’un visage…
@JC….. dit: 11 mars 2016 à 10 h 14 min
Quand vous voulez être inintéressant vous gagnez la première place du podium. Dommage…
Christiane, je suis sûre que JC change d’avis comme de scooter… il lui importe surtout de provoquer mais je veux bien lui reconnaître un certain humour.
Au fond l’époque de Balzac est aussi celle des premiers accusés auteurs, de Lacenaire à Madame Lafarge
certainment..la pluralité des points de vue fait sa caricature à la littérature..avec la différance et le palimpseste c’est du derrida qui s’écrit tout seul en meilleur..dailleurs meusieu courte les soeurs papins..l’original est mieux..beaucoup mieux..plus époustouflant..la littérature c’est aussi une usurpation réussite..comme le bouquet dfleur du peinte..
JC….. 10 h 14 min
Analyse rigoureusement scientifique !
La façon dont Clopine traite les livres m’ecoeure. J’espère qu’il s’agit d’un cas isolé.
est à coup sûr une véritable phiente littéraire bonne à plaire aux mémères de luxe qui peuplent nos rêves …
tu tiens quelquechose..mais t’es comme bonne clopine tu consommes trop de papier cul
t’as raison dédé..trop..trop de prolapsus
Madame Verniglia est toujours là : JC lui a dit : « j’en ai vraiment marre de ces mémères de luxe qui lisent n’importe quoi pour se faire pousser et mousser du col du bas »
christiane dit: Je préfère ne pas répondre et ne même plus fréquenter ce blog
Si seulement, Cricri, si seulement…
Dédé, pour Clopine, c’est effectivement dégueulaste cette façon de traiter La Recherche ! En ce qui me concerne, c’est excusable, j’ai craché, vomi, postillonné, uriné sur mon exemplaire, mais c’était justifié :
– Proutprout est un écrivain que j’exècre, une larve…
– ce qu’il écrit est nul, juste aimé par les snobs boboïdes …
– on m’avait offert, bêtement, ce ramassis de niaiseries dont je n’avais que fioutre…
– ça ne m’a donc rien coûté du tout …
– j’ai fait plaisir à un SDF qui avait fait l’agreg de lettres modernes mais aussi un peu de pédophilie scolaire, ce qui expliquait son cursus. Il était content de ce don rarissime…
JC, il me semble prématuré de dire si la loi dite « El Khomry » est ratée ou pas puisque celle-ci n’est pas encore promulguée.
Ce qui est raté de façon certaine, c’est la phase de négociation qui aurait dû avoir lieu il y a trois mois et non pas maintenant sous la pression.
Là on peut parler-non pas d’absence de travail- mais de mauvais travail.
Le gouvernement procède comme dans les années 70 au lieu de prendre exemple sur les négociations à l’Allemande.
Il faut reconnaître, à la décharge du gouvernement, que ce serait un exercice aussi risqué que pénible compte-tenu de la persistance du noyautage de la plupart des syndicats par des activistes à tendance communiste, si ce n’est pas parfois bolchevique…
Mais tout le monde sait cela, je ne sais même pas pourquoi je perds mon temps à l’écrire.
Comment traitez-vous les livres, Paul, M. Court, D., JC, le boug et les autres ?
Et nous vous dirons comment vous êtes !
Moi, j’achète quelques poches et emprunte les autres en bibliothèque. En rentrant chez moi, j’imbibe un kleenex d’eau de cologne et frotte vigoureusement les couvertures et les tranches. Généralement, le mouchoir en papier n’est plus très blanc après l’opération de dégraissage…
Comment je traite mes livres ? avec amour … c’est simple !
Madame Verniglia est venue se plaindre à moi de ce que le petit william voulait toujours parler à sa place à tort et à travers. Elle trouve que la gaminerie n’est pas une excuse.
Lucy dit: 11 mars 2016 à 10 h 18 min
C’est un pervers, une raclure, qui marche à la trique
@paroles, paroles, paroles dit: 11 mars 2016 à 10 h 28 min
1- rien ne vous autorise à utiliser ce « cricri » réservé à mes intimes ou amis.
2 – je ne parle pas de la RDL mais de celui de P.Edel où je n’écris plus de commentaires mais que je continuais à lire et à évoquer ici ou là.
3 – Ici, sur la RDL et chez Sergio, l’importance de dire des choses, de s’exprimer librement sur ses sentiments.
4 – Vous n’êtes pas obligé(e) de me lire. Faites comme moi, choisissez !
Comme dans « Les belles endormies », les livres je les achète, je les range, mais je ne les lis pas de peur de les salir…
Je ne les touche pas, aminima : c’est sale, souvent, un livre. Demandez autour de vous …
résistons
http://p9.storage.canalblog.com/93/82/177230/100705480_o.jpg
« Comment je traite mes livres ? avec amour … c’est simple ! »
Comme les femmes ou en place d’elles, JC ?
Je commence à comprendre pourquoi tant de livres puent l’eau de Cologne du Prisunic.
D., tu enfiles gants et capote avant lecture ?
@Lucy dit: 11 mars 2016 à 10 h 18 min
« Provocations » Oui… mais quand elles sont utilisées ainsi c’est juste à vomir.
J’aime les livres non seulement pour leur contenu mais aussi pour leur apparence (je n’aime pas le format ‘Acte Sud’) ; ils ne me servent ni d’oreiller, ni de mouchoir ou de serviette, il ne sont abîmés que lorsqu’ils ont été tellement lus que les couvertures se détachent. J’ai récupéré une bibliothèque de mes parents et j’aimerais transmettre la mienne en aussi bon état que possible. J’aime prêter les livres qui me plaisent, ceux que je n’aime pas (ex : Misery) je les dépose sur un banc au cas où les oiseaux seraient intéressés. J’aime les livres de poche parce qu’ils me rappellent le temps où je ne pouvais pas en acheter d’autres et j’aimais leurs couvertures illustrées, je ne me lèche pas les doigts pour tourner les pages, donc je ne crains pas les microbes ni l’arsenic.
… « séducteur casqué roulant en BMW 750″…
Amis motards, bonjour ! L’un des vôtres
a déjà souligné qu’associer le modèle
allemand de l’époque à quelque chose
de l’ordre de la séduction revient,
en équivalence culturelle Rdl,
à nommer le commissaire Maigret
patron du Raid. Nonobstant,
quel stéréotype tout de même
que celui trimbalé – encore ? –
par cet homme-à-la-moto !
Combien de soufre sous le casque
à secret-qui-tue de ce séducteur !
Tous les ingrédients y sont
pour une série télévisée dramatique grossière
comme en produit tant le PAF (paysage audio-visuel français).
Merci aussi pour l’extrait (hier, vers 16 heures)
dans lequel père et fils reviennent de l’école
sur la moto mais rien ne vaut le style direct
pour que la route défile sous l’œil à la lecture
comme au guidon.
Blousonnoirement.
Bouguereau écrit :
« la littérature c’est aussi une usurpation réussite..comme le bouquet dfleur du peinte.. »
« usurpation »… magnifique ! dans un monde décidément absurde et hostile. S’enfermer dans la littérature, un espace où on ne peut demeurer… et flairer l’artifice, la posture.
Jibé dit: 11 mars 2016 à 10 h 42 min
« Comme les femmes ou en place d’elles, JC ? »
Je traite les livres beaucoup mieux que les femmes, JB !
Tu sais que dans mon livre de chevet, l’Alkoran, lequel est parole divine, c’est à dire venant d’un haut dirigeant qui ne se trompe jamais, les femmes sont nos inférieures : c’est prouvé ! Alors, pas question de me laisser entrainer par des femelles inférieures !
Alors que certains de mes livres ne me quittent pas, ce sont frères en discipline : bons, loyaux, fidèles.
Il est probable que PRD se moque royalement du statut qu’on accorde ou non à son livre.
Moi aussi.
Vous êtes bien gentil, Al Zeste, mais votre Pascale Robert-Diard, elle se mêle de ce qui ne la regarde pas, un procès !
Et tu leur fais des enfants à tes livres, JC ?
Votre écrivaine, elle invente, elle imagine, elle fait croire que, elle supplute, elle innove, elle brode ….
Jibé dit: 11 mars 2016 à 11 h 10 min
« Et tu leur fais des enfants à tes livres, JC ? »
Je lis toujours mes livres tenus à deux mains…
Et tu tournes les pages avec la troisième jambe ?
Là dit dans l émoi.
La raideur boisée n a rien de scatologique, ou alors en faites un usage qui ne salit que vous, avec l économie à réaliser sur l achat de ce livre dont, je le répète, avais déjà lu le contenu gratuitement sur le blog de l excellente Pascale, vous devriez vous offrir une séance aux bains douches.
Mais attention au pied sur la savonnette.
C est un ami qui vous le dit.
AO
Toute question mérite réponse, JB, même les pires questions : je lis toujours debout dans la position du trépied assoupi, dite position du Priape au repos …
@JC….. dit: 11 mars 2016 à 11 h 10 min
Celui qui écrit, écrit toujours à partir de… C’est un cheminement, un acheminement vers l’inconnu. L’écriture est un voile à travers lequel suinte le réel. Pour autant l’imaginaire n’est pas un échec. A la place du réel l’écrivain laisse un autre monde : un texte. Une objection. Un contrepoids.
« Il dépend de celui qui passe – Que je sois tombe ou trésor – Que je parle ou me taise – Ceci ne tient qu’à toi – Ami n’entre pas sans désir. »
P.Valéry
Bon ! je vous laisse pour aujourd’hui en compagnie d’Agnelet-Hemingway …. BàV !
PRD avait un troll, un nommé boisdeluzy qui déposait ses vers de mirliton dans les commentaires comme autant de crottes de petit chien.
« La façon dont Clopine traite les livres m’ecoeure. J’espère qu’il s’agit d’un cas isolé. » (D.)
————-
Ce n’est pas la première fois qu’elle nous en parle avec une évidente fierté.
Est-ce une simple « posture »?
Les traite-t-elle réellement ainsi?
Les oublier sous la pluie peut paraitre surprenant mais pas impossible.
En mordiller les coins devient inquiétant.
J’incline à penser que, si elle le fait, c’est pour se donner l’occasion de s’en vanter.
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Ce n’est pas écœurant, c’est stupide!
Bien évidemment mon raisonnement d’hier 17h 12 est faux. L’État n’economiserait rien du tout, au contraire le coût supplémentaire annuel serait de 10,75 milliards.
Il existe cependant une solution de quasi-équilibre impliquant une participation de l’Etat de 1 milliard par an au titre du soutien à l’emploi (50000 jeunes réellement embauchés en qualité d’agent de l’État) et à la modernisation de la fonction publique, le reste de la facture annuelle réglée par un placement à échéance de 7 ans sur les marché financiers, avec pour le pré retraité une pension de 1800 euros fixés sur 7 ans au lieu du salaire de 2500 euros pris comme exemple.
Je vous épargne les calculs mais je vous assure que cette fois-ci ils sont exacts.
Ceci prouve que l’État peut offrir 7 ans de liberté supplémentaire à ses fonctionnaires en fin de carrière volontaires en maintenant strictement à l’identique le nombre de fonctionnaire, en embauchant 50000 jeunes CHAQUE ANNÉE pour un coût ridicule de 1 milliard annuel, soit un pouillème des sommes colossales payées annuellement au titre du budget européen.
« je lis toujours debout dans la position du trépied assoupi, dite position du Priape au repos … »
Jamais de lectures bandantes donc, JC ? Tu entres dans les livres sans désir !
« je vous laisse pour aujourd’hui en compagnie d’Agnelet-Hemingway …. »
Pourquoi, il chassait le gros thon Agnelet ?
Bon, commentaire modéré à 10 h 56…
Comme il n’y a pas de musique
ni d’endroit assez agréable
pour attendre…
Dégagement.
M’en vanter, Bergeret le troll ? Alors que je précise « honte à moi » ?
Je ne m’en glorifie ni ne m’en désole : chacun a son lien vis-à-vis des objets qu’il possède. En contrepartie de ma négligence, sachez que j’accorde le plus grand soin aux livres qu’on me prête, et que je les rends toujours scrupuleusement. Ce que certains de mes amis oublient régulièrement de faire vis-à-vis de moi, et je ne pense pas que ce soit l’état (pour la grande majorité des livres, il est d’ailleurs fort correct) des reliures qui en soit la cause. Du coup, cela fait quelques années que j’ai cessé de prêter les livres de Cullers ou de Giono, car je devais les racheter !
Les pléiades, c’est autre chose, car je n’en possède qu’une grosse quinzaine, voilà tout. Peut-être mon comportement irrespectueux vient-il de mon inconscient – mon rapport au luxe en quelque sorte, est-ce que j’admets vraiment le luxe, ahaha ! L’outrage a ce qui est la plus érudite production de la culture française est peut-être une manière maladroite d’être fidèle à mes idées politiques d’antan : finalement, j’irai peut-être aussi vite en couvrant mes pléiades d’un drapeau noir…
Quand on pense que les mémère énamourées gloussent toujours aux moindre propos méprisants de misogynie de JC, on croit rêver
Pour répondre à Jibé : »il ne corne ni n’annote aucun livre »
En etes-vous sur, Codex?
Il n’est évidemment pas question de stabiloter un elzévir, ou de le corner, c’est réservé aux revues, mais, outre que les notes d’époque peuvent etre intéressantes,, il faut bien repérer les points importants et je ne m’interdis pas les marques au crayon, toujours réversibles.
Pour le reste, l’état initial importe peu tout est toujours restaurable. l’essentiel est le texte.
un livre relié s’entretient. « Poincaré à soif » disait joliment une libraire devant le mammouth de cuir que représente ses Mémoires. Eh bien, il faut prévenir cette soif, et penser aux jours de rafraichissement chaque année avec de la cire à livres et du coton.
Enfin, on lutte contre la poussière par la brosse à livres.
Pour les poches, rien contre, j’aurais meme tendance à m’attacher aux éditions dites de première rencontre avec tel ou tel. Ah, le premier Barbey…
Mais la place est comptée, et d’autres doivent lire, alors de temps en temps, je les envoie migrer vers des bibliothèques amies ou ils sont bien accueillis…Dernièrement, le théatre grec , Balzac, Barbey, sont ainsi partis vers d’autres cieux…
Comme disait un certain Max Milner, homonyme de l’autre , « je crois que le Ciel est une bibliothèque immense ou on ne s’arrete pas de lire! » Ce n’est pas un article de foi, mais c’est une belle image!
MC
@Lacenaire dit: 11 mars 2016 à 12 h 08 min
Relisez : 10h47 – 10h17 et avant, avant d’écrire n’importe quoi, l’ahuri.
« Dernièrement, le théatre grec , Balzac, Barbey, sont ainsi partis vers d’autres cieux… »
Prêteur… sur gages ou sans, MC ?
@MC dit: 11 mars 2016 à 12 h 10 min
Jackson Pollock (l’enfant terrible de la peinture américaine disait : » Je ne travaille pas sur une surface fragmentée, mais sur l’espace tout entier…. »(Rapporté par J. Updike dans ce roman éblouissant Tu chercheras mon visage). Ainsi en est-il de ma façon de lire vos commentaires… et celui-ci retrace votre amitié avec vos livres
S’il faut préciser pas preteur sur gages, donneur, Jibé ! Du moins pour les poches!
MC
R. M. Rilke « Notes sur la mélodie des choses » (éd. Allia).
C’est à propos d’une œuvre de Marco Basaiti « Santa Conversazione » :
« … il place simplement les hommes côte à côte, comme on faisait au Trecento, et leur laisse à eux-mêmes le soin de lier amitié par dessus le gris ou l’or de l’arrière-fond.
Du coup aussi voici ce qui se passe. Ils essaient de s’atteindre avec des mots, des gestes. C’est tout juste s’ils ne se démettent pas les bras, car les gestes sont bien trop courts. Ils font d’infinis efforts pour se lancer les syllabes et, en même temps, ce sont encore de franchement mauvais joueurs de ballon, qui ne savent pas rattraper. Si bien qu’ils passent leur temps à se pencher et à chercher – tout comme dans la vie.
Et l’art n’a rien fait sinon nous montrer le trouble dans lequel nous sommes la plupart du temps. Il nous a inquiétés, au lieu de nous rendre silencieux et calmes. Il a prouvé que nous vivons chacun sur son île ; seulement les îles ne sont pas assez distantes pour qu’on y vive solitaire et tranquille. L’un peut déranger l’autre, ou l’effrayer, ou le pourchasser avec un javelot – seulement personne ne peut aider personne.
D’île en île, il n’y a qu’une possibilité : de dangereux sauts, où l’on risque plus que ses pieds. Cela donne un éternel va-et-vient bondissant, fait de hasards et de ridicules ; car il arrive qu’ils soient deux à sauter en même temps l’un vers l’autre, si bien qu’ils ne se rencontrent qu’en l’air, et qu’après ce pénible échange ils se retrouvent tout aussi loin – l’un de l’autre – qu’auparavant. »
Ce que certains de mes amis oublient régulièrement de faire vis-à-vis de moi….
: si c’est à moi que tu penses, Marie, jaurais préféré que tu me le dises directement.
à 11 h 18 min
pas le temps de bavasser, je suis sur le départ.
Je ne réitère pas ma question du 10 mars à 20h32.
Je dis au mal comprenant qu’avant internet, le 20 décembre 2006, il s’en est passé des choses. Et dans le même temps, d’ailleurs.
Ciao, bisou, bisou.
Si c’est à toi qu’elle pense, tu n’aurais pas dû attendre qu’elle en parle pour les lui rendre, Qui tu sais !
M’en vanter, Bergeret le troll ? Alors que je précise « honte à moi » ?
ha t’es mieux quand que tu danses cul nu sur la tabe bonne clopine..
« je crois que le Ciel est une bibliothèque immense ou on ne s’arrete pas de lire! » Ce n’est pas un article de foi, mais c’est une belle image!
mais nom de dieu hon y lit quoi et de qui meusieu courte..
Et tu tournes les pages avec la troisième jambe ?
havec la liseuse sur le nez à lunette..pour voir en 3 dé les décapitations..soulever la robe du juge..bonne clopine peut donner à manger à balthazar..lui c’est une cinquième baroz..et quel
Comment tu traites les livres, le boug ?
je reconnais que c’est un objet phantastique..digne de passion..moi chuis fourbe havec lui..un live que j’ai lu n’a pus d’interet en temps qu’objet..à l’exception d’une 50aine de bouquin mettons..j’aime les bibliothèques publics..et encore..savoir qu’ils existent quelquepart suffit à me rassurer..aussi chus toutafé pour un changement du phynancement de l’écriture par l’achat d’un objet physique..point
Bougureau – 13h14
Il l’écrit : Max Milner
« ( 1923 – 2008) essayiste et critique littéraire français. Professeur émérite de littérature à l’université Paris III – Sorbonne Nouvelle et spécialiste des XIXe et XXe siècles, il fut aussi pendant plus de vingt-cinq ans le président de la Société des études romantiques… »
Bougureau ! Oh, s’cuse ! comme Perec j’ai gommé le « e » mais… involontairement.
« mais la littérature, c’est un absolu!!!. Pas d un coup de chapeau diplomatique à ses proches..Un critique littéraire n’a pas d’ ami. on est dedans ou dehors en littérature !. parfois WGG a raison de foutre les pieds dans le plat, et ça me réjouit infiniment.et c’est la seule raison pour laquelle désormais je viens ici ».
« un critique littéraire n’a pas d’ami. »
Paul Edel, cette affirmation me rappelle un propos de George Orwell sur sa propre « brutalité littéraire » une expression qu’Orwell employa dans une lettre à Stephen Spender qu’il avait attaqué alors qu’il ne le connaissait pas encore, et Orwell de préciser: » …lorsque j’ai finalement eu l’occasion de vous connaître, même si je ne vous avais pas trouvé sympathique, j’aurais pourtant été fatalement amené à changer mon attitude à votre égard,car, lorsque vous rencontrez quelqu’un en chair et en os, vous réalisez aussitôt qu’il est un être humain, et non pas une sorte de caricature incarnant certaines idées. C’est en partie pour cette raison que je ne fréquente guère les milieux littéraires, car je sais d’expérience que , du moment que j’ai fait la connaissance d’un individu quelconque, que je lui ai parlé, je deviens définitivement incapable de le traiter avec brutalité intellectuelle, alors même que je m’en sentirais le devoir »
Et c’est bien parce que je crois qu’Orwell dit là une profonde vérité que je ne suis pas d’accord avec vous, un critique fréquente le milieu littéraire, dont acte, et s’il peut être brutal dans ses critiques, il ne peut pas l’être autant que d’aucuns le souhaitent. Enfin, le critique « méchant » « implacable » « impitoyable », ça ne court pas les rues, (quand on veut en citer un, c’est soit Rinaldi, soit Reich Ranicki…) ce qui plaide pour Orwell, il semblerait même qu’il n’y ait qu’une place pour ce « rôle » et celui ou celle qui l’endosse doit, je le crains, toujours exhiber sa méchanceté…
« Un critique littéraire digne de ce nom n’a pas d’ami »
Echo du gaullien:
« Un état digne de ce nom n’a pas d’ami’?
les bouquins du ciel cricri
ami ou pas tout ça c’est bien une carambouille d’individualiss forcené forclos..comme dautes espèrent qule ciel est plein de sportif et de starbuck..
« Un état digne de ce nom n’a pas d’ami »
C’est plus un état mais un empire alors !
« à l’exception d’une 50aine de bouquins mettons »
On peut connaitre la liste ?
de nota, les livres, lui, il les vend !
un état c’t’un monstre froid baroz..il n’a que des alliés..mais hon s’en fout de cque doit hendurer ou pas un critique baroz..c’est pas lui qui fait la littérature..il prétendent travailler pour un absolu..comme lhistorien dlart..c’est pas eux qui sont immodeste c’est l' »objet » dleur science..les seuls a en être « conscient » etc..bref les gardiens dun temple plein de marchands
Bloom a disparu ?
tu racontes ça aussi dans tes tea-rooms le boug ?
C’est pourquoi j’aime les villes, le boug, elles, elles n’hésitent pas à se jumeler entre elles !
On peut connaitre la liste ?
jme suis mal fait comprende..hors la vie de sainte thérèse qu’est sur mon chevet comme dédé..cette liste c’est grossièrement le nombe de bouquin qui t’environnent à l’instant té..comme une collec de casserole pour faire la cuisine..y’en a des en tripli cuivre qui coute une blinde qu’on t’a offert..qui sont là surtout pour impressionner la cuisinière stagiaire..pour la prier de smette à l’aise
« chus toutafé pour un changement du phynancement de l’écriture par l’achat d’un objet physique..point »
Une pension, je veux bien le boug !
Ah, au fait, on peut désormais acheter mon petit livre sur facebook (!) Ici, tenez :
https://www.facebook.com/editions.dunet/app/251458316228/?app_data=!%2Fp%2F59088124
(faut attendre que le lien charge pour voir la couverture)
tu racontes ça aussi dans tes tea-rooms le boug ?
on est pas dans un bar sec ici baroz ?
« hors la vie de sainte thérèse »
Laquelle, celle de Lisieux ou d’Avila ?
Merci de ne pas me confondre avec questionnaire de poux, le boug !
(faut attendre que le lien charge pour voir la couverture)
areuhloulou
Une pension, je veux bien le boug !
dédé est en train de faire un algorithm de la mort pour la calculer..tu srais pas obligé obligé d’ête poli sur la rdl..mais ça pourrait aider
Petite, tu avais l’air bien coquine, Clopine, sur la photo ! Avant mariage, tu t’appelais déjà Trouillefou ?
Moi, je n’ai que des amis, ici, le boug. Et comme je les aime tous, je ne me gène pas pour les bien châtier…
on attend maintenant le livre de christiane : « Ma vie secrète avec JC » (éditions Scooter)
ah la cuisine, pas très loin d’ici il y a eu une verte qui a fait de la candidature de combat avec son mari et après élection elle lui a fissa cédé la place qu’il avait pas eue lui pour retourner faire des beignets de tomates trankill dans un coin, c’est beau…
Voilà ce quon lit quand on clique sur le lien (?!?) « La page que vous demandez ne peut pas être affichée pour l’instant. Elle peut être temporairement indisponible, le lien sur lequel vous avez cliqué est peut-être incorrect ou n’est plus valide. Il est également possible que vous n’ayez pas la permission de voir cette page. »
« Comment s’y prendre avec Lucy » par JC aux éditions PQ
C’est-à-dire, Jibé, que je ne me suis jamais vraiment mariée…
Féministe et anarchiste à 20 ans, ça ne pousse pas à porter une robe blanche chez les curés et à signer un registre chez Monsieur le Maire.
Par contre, même s’il est vrai que, pendant mes jeunes années (soupir !), en guise d’études universitaires, j’ai choisi l’option « anatomie masculine » (avec moult exercices pratiques !), en réalité, je n’ai eu que fort peu de vraies relations disons dans le genre « vie maritale ».
Sans renier le concept sartrio-beauvoirien d’amours « contingentes et nécessaires », disons que je considère qu’une relation qui ne dure pas plus de quelques jours n’est pas une relation : c’est une erreur. Donc, nous dirons que je me suis beaucoup trompée, au début !
Mais le mariage, cette prostitution légitimée d’après Simone, brrrr…
la seule version qui soit la plus proche de la vérité : celle qui fasse la part belle aux incertitudes en restituant « le tremblé de la réalité ».
» le tremblé de la réalité » ? C’est notre main, notre regard, notre pensée qui tremblent. Mauvais photographes, à jamais.
Ha mais ça ça dépend passeque si on lit un bouquin plusieurs fois forcément ça l’amortit…
« Sous réserve de l’exigence de motivation de la décision, la loi ne demande pas compte à chacun des juges et jurés composant la cour d’assises des moyens par lesquels ils se sont convaincus, elle ne leur prescrit pas de règles desquelles ils doivent faire particulièrement dépendre la plénitude et la suffisance d’une preuve ; elle leur prescrit de s’interroger eux-mêmes dans le silence et le recueillement et de chercher, dans la sincérité de leur conscience, quelle impression ont faite, sur leur raison, les preuves rapportées contre l’accusé, et les moyens de sa défense. La loi ne leur fait que cette seule question, qui renferme toute la mesure de leurs devoirs : » Avez-vous une intime conviction ? »
Comment peut-on oser se prosterner romantiquement devant cet article religieux que même les plus intégristes du clergé catholique n’oseraient plus extorquer de leurs ouailles dans le secret de leurs confessionnaux ? Comment un tel archaïsme peut-il encore survivre dans un code qui devrait être débarrassé de toute trace de religiosité depuis 250 ans ? Comment peut-on encore justfier l’imposture du simulacre de la justice « populaire », irrationnelle par définition, cette mascarade derrière lesquels s’abritent encore les beaux esprits gardiens de l’hypocrisie collective ?
Je précise que le talent de la respectable journaliste PRD n’est pas mon sujet ici.
206 ans, eh banane !
eh ducon, il est dans le CPP qui date de 1958, cet article, et encore on te l’a modifié en 2011. Allez, va réviser tes cours, tu vas te faire bananer au capa ! et arrête de gribouiller sur tes dalloz, tu pourras pas les revendre.
Ha mais ça ça dépend passeque si on lit un bouquin plusieurs fois forcément ça l’amortit…
hattation tu prête main forte aux effort de transfert à l’ancienne d’adn clopinien (bacille, tréponème..miasme divers) qui atteindrait visiblement à la blancheur colombine de l’auteur par force de frottement épidermique et dépot dhumeur réitéré et insistant en bref n’importe quel policier scientifique attriburait tel recherche du temps perdu non pas à proust mais a sa tellement mainifeste lectrice..la litterature est un absolu si qu’on lit havec des gants agrée en proctologie..vdqs et dsk
Comment peut-on oser se prosterner romantiquement devant cet article religieux
hallons bon..deep dream a encore un nouveau marché..on grimra l’hordinateur grossièrement en homme pour qule coupabe mathématique se sente moins scientifiqument condamné
» le tremblé de la réalité »
c’est pas plétement dénué de sens si l’on accorde le pouvoir à l’auteur d’ecrire le vrai a proportion qule lecteur l’habite, un genre de sfumato a plusieurs kilomète de tours dirait dédé
bouguereau dit: 11 mars 2016 à 16 h 12 min
on lit havec des gants
Ben houi sinon la reine-mère é met du poison ; c’est comme cela que Charles IX a écopé à la place d’H IV, lequel s’est quand même rattrapé ultérieurement…
Klikor dit: 11 mars 2016 à 14 h 23 min
Voilà ce quon lit quand on clique sur le lien (?!?) « La page que vous demandez ne peut pas être
Faut pas le lire c’est pendant qu’on le lit que les chevaux de Troie récupèrent l’adresse IP on est traîné à la Kommandantur prie que Damiens…
bon, sinon l’inflation du nombre de cabots de garde de tout et n’importe quoi ça peut aussi faire kindergarten forever (à la longue mais faut se mettre au niveau de la boîte…), faut pas aller voir sous le sable hein
Lacenaire dit: 11 mars 2016 à 14 h 22 min
Mais qu’il est c..
mais non, gentil gentil gentil méchant méchant méchant vraiment vraiment vraiment beaucoup beaucoup beaucoup
Toujours en attente de modération, depuis 10 h 56…
Pas la peine d’insister.
Dépassement.
Mon Cher Sergio, zavez déjà entendu parler des vépéhen? Il faut d’ailleurs noter que je vépéne parce que je suis en ce moment sur une wifi ouverte, non pas pour autre chose…alors la kommandantur…en dehors de la NSA je vois pas trop qui pourrait décoder du RSA en flux tendu.
Klikor dit: 11 mars 2016 à 17 h 20 min
vépéhen
Oh ben y en a des moult qui se promènent dans les proxies comme Octobre Rouge dans les fonds marins ils y vivent en sortent jamais… C’est un way of life, des sortes de migrants ! C’est assis comme le supporter mais c’est migrant quand même…
Avant y avait la carte du Tendre maintenant y a la carte des proxies !
la carte des proxies
ah ouais, y’a des kommandantur on peine à y voir l’étage du oberstrumpfgesellschaftführer
pour des questions de sécurité sans doute
sinon on peut payer une escorte pour dire allo tout le temps sans être au téléphone, ça peut couvrir celui qui veut pas lâcher le combiné sans être vu
C’est un conseil à ce gouvernement qui me vient à l’esprit, en cette fin de journée, je me demande bien pourquoi !
« Eh, les glands ! Remettez syndicats et petits étudiants de l’UNEF sur leur rail : la loi doit sortir des représentants du peuple, les députés, les sénateurs…. par de ces fantoches corporatistes.
Sortons du Moyen-âge !
Il y a des jours où on aimerait être apatride plutôt qu’Hexagonal contrarié !…
IL faudrait demander à Pierre Legendre , Javert, pour cet article du code.
17:12, je suis con… bon, alors : « Ma vie secrète avec MC » (Editions Sacristie)
Javert dit le 11 mars 2016 à 15 h 27 min
(citation sur l’intime conviction)
Il y a dans l’intime conviction une part d’arbitraire. Jean Giono l’a bien compris lorsqu’il a écrit (à propos du procès de Gaston Dominici) cette phrase souvent citée et parfois déformée « Je ne dis pas que Gaston Dominici n’est pas coupable. Je dis seulement qu’on ne m’a pas prouvé qu’il l’était ». Et il continue: « Le président, l’assesseur, les juges, l’avocat général, le procureur … ont la conviction intime que l’accusé est coupable. Je dis que cette conviction ne m’a pas convaincu ».
Ce qui me trouble dans cette succession de procès et cette condamnation de Maurice Agnelet c’est justement le poids accordé à cette déposition (paroles entendues et rapportées) en l’absence de preuves.
Gilles Devers – Avocat- écrit sur son blog :
« Crime, fuite volontaire sans retour, suicide, accident ? Il a été objectivement et matériellement impossible de savoir laquelle de ces hypothèses correspond à une réalité qui, à ce jour, reste une totale énigme. Qu’il y ait eu meurtre, cela même n’a pu être établi, puisque Agnès Le Roux n’est jamais réapparue et que son corps n’a pas été retrouvé. La question du où, quand, comment ? le crime aurait-il été commis est restée sans réponse. »
@Lacenaire dit: 11 mars 2016 à 18 h 21 min
Désolée ! ça m’a échappé.
Mais votre humour est là, un peu lourd… non ?
dis à cette raclure de keupu qutu l’encules au god ceinture cricri épicébon
Quittons nous sur un éclat de rire suivi d’un mouvement d’épaules : on se fout de celui, celle ou ceux qui ont tué l’héritière imprudente Roux … Quijotes, prenez garde aux ailes des moulins !
Okay ? …
Dans la foulée, on se tape la jonquille au bord du vase de l’ouvrage de la journaliste PRD, fouilleuse de miel. Gardons nos sous…. c’est essentiel !
Je dis que cette conviction ne m’a pas convaincu
c’est bien son droit à giono..
heureux les généreux il auront tous les culs
non non non, deux moitiés ça peut pas suffire
t’es partagé meussieu
« L’intime conviction » ?
Apologie de la subjectivité !
Il n’y a pas de justice humaine possible ….
Doutons, mes frères et mes sœurs, qu’il y en ai une autre… agissons au cas par cas.
on est traîné à la Kommandantur
faut y aller havec entrain comme micouille..ça les décontenance
agissons au cas par cas
paul meurisse dans l’affaire des poisons dit « tout le monde va en henfer..sans exception »..profite jicé
@bouguereau dit: 11 mars 2016 à 18 h 49 min
Je ne peux pas dire de telles choses mais je le trouve lourd. De plus, le mariage ce n’est vraiment pas ma tasse de thé !
Mais cet internaute ne fait pas dans la dentelle : il faut tout approuver ou tout rejeter d’une personnalité qui poste ici des commentaires. Or, tout est mouvant, changeant, instable dans cet espace.
Oui, JC est à deux visages (même plus). Je ne peux approuver ses posts quand ils sont racistes, homophobes, idiots, vulgaires mais j’aime son humour glacé, noir ou ses frémissements romantiques devant un coucher de soleil.
Quant à M.Court, qui puis-je ? j’aime le lire même quand il s’en prend à Clopine car ce n’est pas méchant, juste drôle et s’il se le permet c’est qu’il la jauge comme une adversaire intéressante mais elle manque d’humour pour lui répondre. Et la culture… tous ces livres inconnus, introuvables… Ou il les invente pour énerver la meute où il fait mémoire de ceux qu’on a oubliés.
té!..c’est chouette internet
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19471953&cfilm=37299.html
@JC….. dit: 11 mars 2016 à 18 h 58 min
Oui, je crois aussi que ce n’est pas possible.
Quant à M.Court, qui puis-je ? j’aime le lire même quand il s’en prend à Clopine
..j’aime quand tu fais dans le drâme cricri !..n’empêche..lui aussi..un homme mauvais..en henfer..et bonne clopine..une façade !..alors que de dos sur la tabe.. ha povre de nous cricri
bouguereau dit: 11 mars 2016 à 18 h 59 min
on est traîné à la Kommandantur
faut y aller havec entrain comme micouille..ça les décontenance
Boh dans les Kommandanturs françaises on a paumé la clé, y a une bagnole devant le garage, la baignoire est bouchée le stylo cristal a plus d’encre pour écrire les aveux le téléphone est tombé par la fenêtre…
La plus belle bibliothèque inventée est peut-être celle de Furetière , dans le Roman bourgeois, avec l’inventaire des Livres de Mythophilacte , le bien nommé, à la fois Gardien des Mythes et écrivain raté….ici, violent règlement de comptes avec Charles Sorel, dans le livre Charrosel, ce qui n’empeche qu’ on prétende ici que l’inversion des syllabes dans les noms est une tactique d’extreme droite….
Futur devoir belkacemien: « en vous fondant sur les indices du texte et votre expérience personelle et militante, essayez de cerner quel pourrait-etre aujourd’hui l’appartenance politique de Furetière!’
Qui l’eut cru?
MC
Ce soir je me fais du thon au naturel.
SVP MC : « Charroselles » et non pas « Charrosel ».
essayez de cerner quel pourrait-etre aujourd’hui l’appartenance politique de Furetière!
mais qui donc, à part vous, lit Furetière aujourd’hui ?
MC dit: 11 mars 2016 à 20 h 14 min
Futur devoir belkacemien
Marc, mon cher Marc, moi qui vous apprécie tant,
cette remarque un poil sexo/politique ne pourrait-elle s’imaginer pour nombre des prédecesseurs de la charmante Najat (ksss, ksss JC)
Le notairisé Darcos, le brushingué Ferry, les anciens et très distingués Fouchet ou Peyrefitte, le discret Beullac, l’astronaute Monory ou le fabuleux Chatel.
Ahhhhhhhhhh Chatel !
Elle est quand même bien cette Najat.
Je rectifie : MC, à part vous et Alain Rey…. qui lit Furetière….
Je ne peux approuver ses posts quand ils sont racistes, homophobes (Christiane)
Intéressant. Des posts racistes ou homophobes tombent, en principe, sous le coup de la loi. Dans les commentaires d’un blog aussi réputé que celui-ci, ça la fout mal.
La plus belle bibliothèque inventée est peut-être celle de Furetière , dans le Roman bourgeois, avec l’inventaire des Livres de Mythophilacte , le bien nommé, à la fois Gardien des Mythes et écrivain raté… (MC)
Furetière précurseur de Borges, en somme. C’est vrai que très peu de gens ont lu « Le Roman bourgeois », et c’est bien dommage. En existe-t-il seulement une édition de poche ? en GF peut-être ?
en GF et en Folio. Vive Amazon !
Dans le dictionnaire de Furetière, cette définition, toute classique, laconique et rigoureuse, de l’amour :
» Passion de l’âme qui nous fait aimer quelque personne, ou quelque chose »
Tout est dans le premier mot, évidemment.
Dans le dictionnaire de Furetière, cette définition, toute classique, laconique et rigoureuse, de l’amour :
» Passion de l’âme qui nous fait aimer quelque personne, ou quelque chose »
A confronter avec la définition qu’en donne le Dictionnaire de l’Académie française, à peu près contemporain : :
« Sentiment de celui qui aime »
Pour pondre cette platitude, ils s’étaient mis à quarante ! Vive Furetière !
@Javert, 15h27
Il te faudrait relire ce texte sur l’intime conviction. Dans cette affaire, elle se fonde sur une déposition. Je te précise que les membres de la famille d’un inculpé pour crime où délit n’ont pas à prêter serment, lorsqu’ils témoignent .
La motivation de la condamnation d’Agnelet , donnée in extenso en fin de livre, repose en très grande partie sur le témoignage du fils. Guillaume.
Et pourquoi, à ton avis ?
Pour répondre, tu as le droit à des jokers. Littéraires.
@ au Diablotin
Si le livre s’emboîte en lui-même, si l’auteur est fictif et le livre de même, si le livre à lire se cache à l’intérieur d’un livre…
Du « Pantagruel » de Rabelais, en passant par ce « Roman Bourgeois » de Furetiere (Le rappé du Parnasse – La vis sans fin – La souricière des envieux…), du livre de madame de Villedieu (auteur fictif qui lit ses mémoires à sa destinataire), de ceux tout aussi irréels donc invisibles du Nautilus de J.Verne, de ceux de Jarry, Calvino, Borges, Perec, Nabokov, Pirandello…
Question : les livres non écrits sont-ils plus nombreux que les livres réels ?
« De toute façon, tant qu’ils ne retrouvent pas le corps, je suis tranquille… Et moi, le corps, je sais où il est ».
C’est pas un peu gros ? C’est aussi gros que la Piscine, tiens…
RelativYté;
Le naja sans t est un serpent venimeux, je crois? et le fait qu’elle fasse pire que nombre d’autres, joint à ses patenotres mahométanes récemment révélées par la Grace télévisuelle ne me la rend pas sympathique . De l’abaissement culturel considéré comme un des beaux arts; qu’elle ait eu des prédécesseurs en la matière n’excuse pas sa médiocrité ni ne justifie son prosélytisme.
Pendant ce temps là, on lit dans la prestigieuse gazette du Monde:
» Université: domination écrasante du Royaume Uni; » cherchez l’erreur.
Comment ? pourquoi ? la France Eternelle depuis 1945, sœur ainée de l’Eglise ( le Crucifié parlait couramment le français avec une pointe d’accent marseillais, c’est exact), peut-elle confier son Instruction Publique…. à une Mahométane incompétente, dépassée par ses ancrages passés ?!
Mystère des jeux d’alchimistes politiques…. ou comment faire passer les torchons people -tout pour l’image, coco- pour des serviettes efficaces au service de notre cher vieux pays !
On est foutus, usés, pourris, rassis, jaunis, abêtis, anéantis, moisis, dépassés, largués, effarés, figés, vidés ….!
Désespéré à cette heure ci, qu’est ce que ça va être en 2017 !
Lucy dit: 11 mars 2016 à 21 h 00 min
« Je rectifie : MC, à part vous et Alain Rey…. qui lit Furetière…. »
Impossible de mettre la patte sur un Furetière mien qui a du se cacher dans un coin sombre et retiré, tremblant de peur d’être ouvert… mais je tombe sur une merveille esthétique : « Histoire de la littérature française » de Charles Gidel, chez Alphonse Lemerre 1889-1891.
Je dis « esthétique » car les cinq volumes à reliure vert sombre dans la Petite Collection Lemerre sont comme neufs ! La tranche d’un rouge sombre est magnifique…
Pas ouvert souvent, les petiots, depuis WWI !
Il fut un temps où, sur les quais, le réseau des cercueils à livres des bouquinistes Lemerre dealait ces petits ouvrages merveilleusement faits pour des prix tout à fait convenables.
Autres temps, autres mœurs.
Voyez plutôt: #ViajoSola …
la raclure de pq illustrée http://ra.llb.be/image/1a/56e2dd5b35708ea2d374c51a.jpg
« tout est mouvant, changeant, instable dans cet espace. »
bonne âme se mettant au niveau d’élèves attardés de CP à essayer de repêcher (sauver)
@ JC….. dit: 12 mars 2016 à 6 h 03 min
@ MC dit: 11 mars 2016 à 20 h 14 min
« Ce fut alors comme un éclair qui m’eût traversé de part en part. Je sus aussitôt, d’un unique et brusque mouvement qui me bouleversa d’une joie brûlante : mon Dieu ! mais c’était la place de Mendel, du bouquiniste Jakob Mendel, et après vingt ans j’étais entré, sans m’en douter, dans son quartier général, le café Gluck, dans le haut de l’Alserstrasse. Jakob Mendel ! Comment avais-je pu l’oublier si longtemps, cet homme extraordinaire, ce phénomène, ce prodige insensé, célèbre à l’université et parmi un petit cercle de gens qui le respectaient fort – comment ne plus se rappeler ce magicien, ce prestigieux bouquiniste qui, continuellement assis là, tous les jours, du matin au soir, tel l’emblème de la connaissance, avait fait la gloire et la renommée du café Gluck ! »
Stefan Zweig Le Bouquiniste Mendel (traduction de Manfred Schenker) éd. Sillage
@ hervé ou… dit: 12 mars 2016 à 8 h 48 min
Bonne âme ? pas vraiment… mais ne se glissant pas dans la meute (dont vous) lancée à la poursuite confortablee d’un bouc émissaire, certainement.
… 11 mars 2016 à 23 h 14 min…
Question subsidiaire :
– et vous, combien en avez-vous ajoutés à cette multitude, ici ou là-bas ?
Christiane a du talent telle la marinette et sa mission de transformer en victimes boucs- émissaires les provocateurs fascisants
@hervé dit: 12 mars 2016 à 9 h 39 min
et le post de 6h03, qu’en pensez-vous , monsieur ou madame la moraliste ?
@hervé dit: 12 mars 2016 à 9 h 39 min
Lecture sélective… j’attends votre analyse de son dernier post (6h23)
christiane dit: 12 mars 2016 à 9 h 43 min
Rien à 6h23 !
À 06h03, bof, rien : du vide –le pauvre type espérant donner le change auprès des naïfs
On se fait une bien mauvaise idée du « fascisme » ! Le fascisme, c’est super cool.
Système simple, sûr, éprouvé, facile à comprendre :
– tu adores Dolfie P’tit Moustach’, tu es nazi, tu obéis, t’as aucun autre choix sinon c’est le camp … cool !
– tu es mussolinien, tu sais comment t’habiller question chemise colorée, tu travailles tes mouvements de mâchoire comme Benito sinon c’est l’huile de ricin … cool !
– tu es stalinien, tu fais semblant d’être du bon côté, tu obéis, hélas le bon côté change tout le temps, en avant au Goulag … cool !
– tu es khmer rouge, tu as faim, il faut que tu bouffes, tu vas à la Boucherie Pol Pot, viande fraiche tous les jours, tu survis, encore un jour de gagné… cool !
– tu es catho intégriste, juif orthodoxe, musulman salafiste, tu es un fasciste religieux, content de l’être, tu te soumets, tu iras au Paradis qui n’existe pas, tu obéis … cool !
Le fascisme ? Système tranquille, on se fait des copains, on pense pour toi, t’as qu’à suivre les autres, suivre les ordres, ne pas te poser de question … cool !
Le fascisme, y a pas mieux …
Je laisse Hervé dans son monologue… et je reviens au livre de Pascale Robert-Diard La déposition et surtout au genre du livre (souvenir de polémiques, hier).
J’évoquais L’adversaire d’Emmanuel Carrère et ce jour j’ai bien envie d’évoquer un autre livre « De Sang-froid de Truman Capote. Un livre où tout est revendiqué comme vrai, qui fait appel aux techniques du roman sans être une fiction, collant fidèlement au réel. mélange incertain de genres divers oscillant entre réalité et fiction, biographie, récit, journal de bord, polar…
Là aussi, l’auteur part d’un fait-divers, d’un crime.
Mais peut-on tout ramener à la lumière ? La connaissance de la réalité restera entachée d’une incertitude. Le passage par la fiction est inévitable car il est impossible de restituer la complexité d’une vie réelle.
Truman Capote lança « le roman de la non-fiction » (« la non fiction novel », le roman-document, la littérature du fait-divers.
P.Robert-Diard doit aussi faire appel à son imagination devant le caractère lacunaire des conversations avec Guillaume Agnelet. Elle s’efforce de combler ces vides et naissent de très belles pages (comme celle de la balade d’enfance en moto). dans son livre, d’un bout à l’autre, la limite entre réalité et fiction est imperceptible. Nous, lecteurs, entrons dans « un principe d’incertitude » quant à notre rapport avec ce qui s’est vraiment passé, comme pour les jurés cette… intime conviction.
Un fait divers étrange, peut-être sordide. Un travail d’investigation véritable. Un livre qui dépasse la chronique judiciaire et qui tente l’approche d’une histoire vraie(vraisemblable)…
Au lecteur de se faire une opinion au-delà du plaisir de lire un bon livre.
à LVDB de 22.37, Je pense que javert ne se prononçait pas sur l’affaire Agnelet. IL s’indignait de trouver des reliques religieuses dans certains articles du code. Pour ma part, je m’en explique les traces par la thèse historico-psy du grand juriste Pierre Legendre, dans « l’amour du censeur » notamment.
« J’évoquais L’adversaire d’Emmanuel Carrère et ce jour j’ai bien envie d’évoquer un autre livre « De Sang-froid de Truman Capote. »
Jusqu’où vont monter les enchères, Christiane !
Ce soir je me fais un cageot avec du thon.
Jusqu’où vont monter les enchères, Christiane !
Jusqu’à l’affaire du dahlia noir, sans doute.
« Vous êtes écrivain, vous êtes bloqué, inhibé même au point de souffrir de l’angoisse de la page blanche ? »
Faites comme moi, fumez un bon joint !
« JC….. dit: 12 mars 2016 à 11 h 17 min
Ce soir je me fais un cageot avec du thon. »
D. a oublié de changer de pseudo ?
1000 églises à vendre en France, annonce « Le Parisien » ce matin.
La soumission est en marche à grands pas !?
L’argent des églises va t-il servir à construire des… prisons !
« le témoignage du fils Guillaume »…. Qui aurait fait chavirer la cour, le jury et la journaliste… Mais qu’en a-t-on à cirer des « pb » troubles de ce garçon avec son père ? Et pourquoi le « monde (féminin) de passoul » est-il à ce point voyeurisé par ce banal fait divers, comme Margo Dudu le fut pour l’histoire de grego V ?… Allez, pas besoin des jokers de Fédor et Frantz pour en rajouter des tartines sur ces salades judiciaires, c rien que des non événements.
@Jibé dit: 12 mars 2016 à 11 h 13 min
« Un voyage, fût-il de mille lieues, commence sous votre chaussure. »
Confucius
(Cité par Jacques Barozzi, en exergue des textes qu’il a choisis et présentés dans Le goût de la marche (éd. Mercure de France).
Je me reconnais, Jibé, dans cette dame « nerveuse », d’un… certain âge qui aimait marcher « se laissant plus d’une fois surprendre par la nuit » et dont vous éclairez la personnalité en écrivant :
« Quand nous la grondions pour l’inquiétude qu’elle nous causait, elle haussait invariablement les épaules, affirmant qu’elle ne courait aucun danger, que ça lui faisait du bien, ça la calmait de toute sa colère rentrée contre le monde en folie dans lequel nous vivions ! »
(Monter les enchères… c’est effectivement faire un pas de plus dans ma déambulation dans cet espace -commentaires !)
Faites comme moi, fumez un bon joint !
et la page devient rose, elle s’écrit toute seule ?
Le blog de Passou s’appelle « La République des Livres », pas « La République de la Littérature ». Il a parfaitement le droit de parler de tous les livres, y compris un livre de cuisine s’il lui en prend un jour la fantaisie et de ce qui tourne autour des auteurs, par exemple le cas Daoud.
Qu’on lui fiche la paix, ainsi qu’à Christiane.
dans « La supplication » qu’on lit en tremblant, Svletana Alexievich montre que la vérité tue beaucoup plus les irradiés de Tchernobyl que le secret de leur sacrifice. C’est une autre dimension de la littérature de témoignage sur la justice, en somme.
Passou, hier, malgré un temps annonciateur du printemps à venir, je me suis enfermé dans une salle de cinéma pour voir le film consacré par Emmanuel Bourdieu à Louis-Ferdinand Céline. Suite à quoi j’ai relu plus attentivement votre papier. Surprise, je l’ai trouvé finalement plus élogieux qu’il ne m’avait paru à la première lecture et partage globalement votre avis. L’affiche, en effet, est trop chargée de symboles. Mais est-ce le choix du réalisateur ou du diffuseur-producteur ? En définitive, le seul reproche que vous faites au film, c’est le jeu continûment « hystérique » de Denis Lavant. Là, je suis moins d’accord avec vous. Après la traversée de l’Allemagne en flammes et un long séjour dans les prisons danoises, le Céline devait être dans un état extrême de « nervosité » ! La proposition du comédien ne m’a pas parue exagérée. Et il y a aussi des moments plus sereins, plus complices avec Milton Hindus, que le vieux roublard tente de se mettre dans la poche. En vain, car celui-ci repartira en se disant Juif, comme jamais auparavant. Le personnage le plus fascinant, à mes yeux, c’est Lucette : toujours fidèle, discrète, efficace aux côtés de son singulier mari écrivain ! Dire que par une ironie du sort, celle qui fut la compagne du plus grand paria de France risque fort bien de devenir la doyenne des Français !
Nul doute que vous trouverez du plaisir à revoir ce film lorsqu’il sera rediffusé sur F3…
Nos amis erdéliens auraient tort de ne pas aller le voir !
Déontologie journalistique. Comment cacher ou dissimuler le plus important d’une information. Mode d’emploi de Le Monde AFP : Nouvelles en continu : »Raids de l’armée israélienne à Gaza », 12.03.2016, 5h 13. Mis à jour le 12.03.2016 à 10h 39 avec le titre : « Un Palestinien tué dans les raids de l’armée israélienne à Gaza ». Après le récit plus détaillé des raids, on peut lire finalement que : « Un enfant de 10 ans (j’apprends que c’est le Palestinien du titre) a été tué près d’un des objectifs de ces frappes ». Et voilà que les actionnaires et/ou propriétaires du label Le Monde AFP se sentent un petit peu rassurés, car en général les gens lisent seulement les titres.
Il a parfaitement le droit de parler de tous les livres
Pas d’accord du tout, gontrand, il n’a aucun droit vis à vis des internautes, sauf celui de respecter leur sensibilité qui n’a rien à faire des bouquins de cuisine, mon pote, sauf s’ils sont écrits par des Maryse Condé, par exemple.
Maman Christiane !!!
christiane dit: 11 mars 2016 à 19 h 04 min
« Oui, JC est à deux visages (même plus). Je ne peux approuver ses posts quand ils sont racistes, homophobes, idiots, vulgaires mais j’aime son humour glacé, noir ou ses frémissements romantiques devant un coucher de soleil. »
Ne serait-ce pas plutôt vous qui présentez 2 visages (ou « même plus ») ? Vous ne pouvez « approuver »… vraiment ? Je note que vous placez « le racisme, l’homophobie » au même rang que des « idioties » et de la « vulgarité ». C’est un moyen comme un autre d’en atténuer l’aspect répugnant (et désormais illégal).
« RT @livreshebdo: La CIA cherche son nouveau bibliothécaire, pour 100 000 euros par an »
Soutenons la candidature à ce poste de M. Court !
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