de Pierre Assouline

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La République des livres
Quand le secret tue plus que la vérité

Quand le secret tue plus que la vérité

Peut-on raisonnablement faire confiance à un homme qui se permet d’écrire des notes cryptées dans ses Pléiades en les maculant à l’égal de vulgaires livres de poche ? M’est avis que non. Si les jurés de la cour d’assises d’Ille –et-Vilaine avaient commencé par là, ils auraient gagné du temps.

L’affaire, comme on dit, défraya la chronique. Vous vous souvenez peut-être de Maurice Agnelet, avocat tenant cabinet au cours Saleya, manipulateur et charismatique, lâche et fourbe, séducteur casqué roulant en BMW 750, grand notable niçois, conseiller municipal, vénérable de sa Loge, président de la Ligue départementale des droits de l’homme, allié de Jean-Dominique Fratoni qui rêvait de récupérer les parts du « Palais de la Méditerranée », casino de la famille Le Roux voisin du sien sur la promenade des Anglais. Avocat et amant d’Agnès Le Roux, Me Agnelet reçut ès-qualités trois millions de francs (nous sommes en 1977) virés en Suisse en contrepartie du vote lors de l’assemblée générale de la S.A. du Palais de la Méditerrannée, somme qu’il s’empressa de détourner à son propre profit. Entre temps, elle avait disparu… Il l’avait assassinée, abandonnant le corps en pleine nature à même le sol près de Monte Cassino en espérant que la décomposition ferait son œuvre.

La Déposition (235 pages, 19 euros, L’Iconoclaste) est remarquablement écrit et composé, d’une main qui tremble parfois car l’émotion allait parfois de pair avec la sidération et l’épuisement, toujours avec dignité, un esprit critique jamais pris en défaut. Un vrai morceau de littérature à ranger aux côtés des classiques du genre, les judicaria de Gide, Simenon, Kessel, sans oublier Jean-Marc Théolleyre, dédicataire de ce livre, homme et journaliste admirables qui suivit les affaires de justice pendant des décennies pour Le Monde.Agnes-Le-Roux

Pascale Robert-Diard y assure depuis treize ans la chronique judiciaire avec un équilibre et une sérénité d’autant plus remarquables que l’atmosphère des cours de justice est enflammée et violente. Elle a suivi l’affaire Le Roux. Son livre n’en est pas le compte-rendu. C’est d’autre chose qu’il s’agit. De l’après, du lendemain, et donc de l’au-delà de l’affaire. Très précisément du cas de conscience de Guillaume Agnelet, fils de Maurice Agnelet, longtemps soupçonné, accusé, condamné puis acquitté du meurtre de sa maitresse Agnès Le Roux, jusqu’à « la » déposition. Celle du fils qui l’accablait. L’événement si inattendu qu’il n’était même pas redouté. Le détail qui a fait tout provoqué le chaos, réduit le paysage familial à un champ de ruines et envoyé Maurice Agnelet finir ses jours ou presque (20 ans) en prison en 2014.

 « La cour d’assises est un lieu d’apartheid. Il y a le côté blanc, celui des victimes, à tout le moins celles et ceux qui demandent à la justice de les reconnaître comme telles, et le côté noir, celui de l’accusé. Par cercles concentriques, cette séparation s’étend aux familles, aux amis des deux parties qui ne se mélangent pas sur les bancs du public. La travée leur sert d’infranchissable frontière. Ce qui est vrai dedans l’est aussi dehors. Il suffit d’observer la curieuse parade qui s’exécute devant le distributeur de boissons ou de friandises vers lequel tout le monde se dirige lors des suspensions d’audience. Une hiérarchie tacite s’y instaure. Les familles et les amis des victimes passent devant, ceux des accusés attendent leur tour »

L’auteure a écrit au fils. Une longue lettre. Il lui a répondu, ils se sont rencontrés à plusieurs reprises, il s’est raconté pour se reconstruire, convaincu qu’il ne pourrait résoudre son « dilemme plus que cornélien » qu’en se trouvant enfin « au pied du pied du pied du mur ». De toute façon, ses parents diraient qu’il était en souffrance depuis longtemps, proche de la folie et qu’il y basculait après avoir tenté de s’adresser à Dieu, ou du moins à son intercesseur le plus connu, François, vous imaginez…

Alors il lui a parlé comme il avait fait sa déposition, animé d’une colère sourde mais inextinguible. Pour se libérer de ce qui l’oppressait depuis si longtemps et respirer enfin : « Parce que le secret tue plus que la vérité » et qu’il en serait mort. Elle a recollé les morceaux autrement. Le récit né de son enquête devrait être le rêve de tout chroniqueur judiciaire car rien ne devrait être frustrant comme de s’arrêter à la fin d’une affaire et de passer à une autre.

On y voit une famille exploser en direct, ses secrets voler en éclats. Rien n’est impudique comme un procès. Rien n’est obscène comme un dossier d’instruction, cœurs et corps mis à nu. L’intimité y est violée jusqu’à l’indécence, les avocats ne reculant devant rien tant que le président ne les rappelle pas à l’ordre. Il faut y avoir assisté une fois au moins pour prendre la mesure de ce que peut être un déballage public de cette nature.

Parfois, Agnelet se lâchait. Surtout devant les siens. Une fois, qui fut la fois de trop, il a dit :

« De toute façon, tant qu’ils ne retrouvent pas le corps, je suis tranquille… Et moi, le corps, je sais où il est ».

Le fils a parfaitement entendu. Désormais il sait. Sa mère aussi a entendu. Elle, elle sait depuis longtemps, et bien d’autres choses encore, car il lui a raconté avoir tiré sur sa maitresse dans son sommeil pendant la Toussaint lors d’un week-end en Italie, mais elle fait celle qui ne veut pas savoir. Comment vivre avec ça quand on est « le bon fils » ? Pas vu pas pris. Une défense en béton pour un être amoral que son cynisme protège du doute. Il avait si peu de sens moral qu’il n’imaginait pas que les siens pussent en avoir.

Les cinq Pléiades de Montaigne, Gide, Rimbaud et les deux d’Hemingway sont pour l’auteur le fil rouge de l’assassinat. Pas pour ce qui y est imprimé mais pour ce qui y est noté. « 17 mai 1977- Genève-PM-PV-Amitiés » « Mercredi 2 novembre 1977 Reclassement dossier PM-PV- Liberté » etc Longtemps, il ne sera question dans sa bouche que de « disparition » d’Agnès Le Roux. Ni meurtre ni assassinat. « Disparition » qui désormais rime étrangement avec « déposition ». Un prétoire, cela sent tellement les planches qu’un rédacteur en chef serait bien inspiré un jour de demander à un critique dramatique de couvrir un procès et à un chroniqueur judiciaire de critiquer une vraie pièce de théâtre. Ils n’en seront pas dépaysés.

Pascale Robert –Diard a de l’attention pour tous, y compris les magistrats dont elle rapporte l’émotion lorsqu’ils donnent lecture de l’article 353 sur l’intime conviction, donnée essentielle dans une affaire toute d’hypothèses, sans scène de crime ni preuve criminelle :

« C’est le plus beau texte de la justice pénale Certains présidents le récitent sans baisser les yeux sur leur code. On reconnaît les plus grands d’entre eux à la façon qu’ils ont d’ne détacher lentement chaque phrase comme s’ils voulaient les faire pénétrer dans la conscience des jurés. On se prend à haïr ceux qui le marmonnent ou avalent ses mots »

acques Vergès soutenait que dans un procès, chaque partie propose son propre montage, au sens cinématographique du terme, et qu’il y manquait non la synthèse, ni l’entre-deux la seule version qui soit la plus proche de la vérité : celle qui fasse la part belle aux incertitudes en restituant « le tremblé de la réalité ». C’est ce qu’a justement réussi Pascale Robert-Diard dans La Déposition qui contient le procès Agnelet en creux, avec une qualité qui fait souvent défaut dans les compte rendus que proposent les journaux : la délicatesse.

 (« Maurice Agnelet en 2007 » photo Stéphane Mahé ; « Agnès Le Roux » photo D.R.) 

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commentaires

830 Réponses pour Quand le secret tue plus que la vérité

Phil dit: à

Intéressant compte-rendu cinéma, dear Baroz. Vous avez vu le Céline dans le complexe karmitzien ? encore faudrait-il que vous eussiez lu la correspondance des deux hommes, histoire de mieux apprécier la resucée en images pour édifier le bon public.

Jibe dit: à

Allez voir le film et reparlez-nous en, Phil !
Que devient l’éditeur Thyssen ?

Jibe dit: à

Non, pas dans un MK2, Phil, mais à L’UGC des Halles. Petite salle, mais pleine…

Jibe dit: à

Phil, le film m’a donné envie de lire le livre de Milton Hindus et leur correspondance, mais surtout le « Lucette » de Marc Édouard Nabbe.
Plus que Rosemonde Ch-R., c’est d’elle que Passou devrait écrire la biographie !

Phil dit: à

Baroz, le schmilblick de Thyssens ne risque pas d’avancer avec ce film. Ia seule information intéressante serait les enregistrements des producteurs au moment de convaincre les bailleurs de fonds de mettre leurs billes « dans cette histoire de nazis ».

Phil dit: à

Bien plus que celle de Céline, c’est la personnalité de Milton Hindus qui laisse imaginer la déferlante « d’academics » de notre époque venus s’emparer du sujet en le retournant à la pilpoulesque comme une crêpe, bien souvent à côté de la poêle.

Jibé dit: à

Quand Céline à compris que Hindus écrivait un livre sur lui, il tente de le circonscrire (et non circoncire), en disant « notre livre », dans lequel il n’a de cesse de lui faire écrire que pour lui : »un Juif vaudra toujours plus qu’un Allemand ». Et, histoire de lui donner mauvaise conscience, il lui demande : « Où étiez-vous, quand votre race se faisait massacrer en Europe ? » Réformé !
Dans le film, Céline et Lucette, prenant des bains nus dans leurs baignoires en pleine forêt, semblent de vieux hippies avant la lettre, mais sans la fixette (no tabac ni alcool) !

Jibé dit: à

Pardon, il ne dit pas « race » mais « tribu ».

Jibé dit: à

Quant au financement du film, Phil, le préachat par une chaine du service public a dû beaucoup aider. Qui était alors à la tête du ministère de la Culture, that is the question ?

JC..... dit: à

plaisir solitaire dit: 12 mars 2016 à 12 h 08 min

Soyons raisonnables : l’idiotie et la vulgarité sont du côté des homophiles et des anti-racistes !

Marcel dit: à

JC….. dit: 12 mars 2016 à 13 h 50 min

Soyons raisonnables : l’idiotie et la vulgarité sont du côté des homophiles et des anti-racistes !

Ce n’est pas la peine d’arriver à 90 balais et d’être infantilisé à ce point !

dramony dit: à

Littérature journalisme: il me semble bien que Madame Bovary n’est pas une histoire d’adultère en Basse-Normandie.

MC dit: à

Parler de cercueils à livres là ou il y a des boites au Trésor est une insulte au meilleur de la corporation bouquiniste, Lucy. Allez-voir les Livres du Pont-Neuf, si vous ne me croyez pas, ou promenez-vous entre la Monnaie et l’Académie…
En un temps ou Lemerre était jugé ringard et les Surréalistes portés aux nues, l’ Etat laissa disperser vers 1965 à la dissolution de la Maison qui avait tenu jusque là les archives de la Maison et la Correspondance d’Alphonse, précieuse pour la connaissance des milieux de l’époque. je devais avoir en main plus tard une année de lettres , fort intéressante, mais on ne peut tout acheter.
Les Lemerre reliés éditeur ne se sont jamais bradés. Il reste toujours possible d’entrouver, pourvu qu’on ne les cherche pas…Maintenant, au chiffre des ventes, on trouvera plus facilement les plus vendus, soit Hérédia, Lecomte de Lisle, Banville les jours de chance, Gautier, mais aussi et surtout Coppée, Prud’homme, et Soulary, le Joséphin, très prisés par la bonne bourgeoisie fin de siècle….
MC

Delaporte dit: à

« le « Lucette » de Marc Édouard Nabe »

Il ne faut pas être allergique au style de Nabe, alors. Mais pourquoi ne pas reprendre la « trilogie », et surtout « Rigodon » ?…

gérard-Jean dit: à

C’est évident que Maurice Agnelet est l’assassin d’Agnès Le Roux; et la raison n’est pas moins évidente : c’est l’esprit de contradiction ! Pensez donc, avec un pseudonyme pareil, il n’est pas difficile d’imaginer les plaisanteries que le malheureux a dû subir depuis la maternelle. De quoi lui donner la démangeaison de jouer enfin au grand méchant loup ! On ne saurait sous-estimer l’influence d’un patronyme sur une destinée. J’en sais quelque chose : c’est à cause du mien que je suis devenu un athée enragé et définitif ; dès l’âge de cinq ans, en effet, on m’en a accolé, non pas une, mais deux. Pas avant, car c’était le genre de vanne à éviter; elle risquait de vous conduire dans les locaux de la gestapo ou de la milice :  » Alors comme ça, il vous intéresse tant que ça, ce petit village de Lorraine ? — Moi ? mais pas du tout! — Tiens donc. envoyez-moi ce pignouf à la baignoire, ça lui rafraîchira les idées. » Mais ensuite, ça n’a plus cessé, et en plus je devais me tenir pour honoré. C’est aussi à cause de mon nom que, jeune, j’ai dû renoncer à une carrière politique : mon coeur allait aux cocos, mais, à cause de ce satané blaze, les camarades reniflaient le social-traître à cent mètres, et dans le camp adverse, ça faisait par trop pléonasme. Le plus étonnant, c’est qu’aujourd’hui encore, il arrive qu’on me la serve ; des gens de ma génération en général, mais qui croient à chaque fois être les premiers à la sortir. Ô destinée !

Sergio dit: à

Jibé dit: 12 mars 2016 à 13 h 18 min
Et, histoire de lui donner mauvaise conscience, il lui demande : « Où étiez-vous, quand votre race se faisait massacrer en Europe ? » Réformé!

Tiens c’est vrai ça ! Réformé c’est une chose, mais le billet de train… Il l’a pas payé !

Sergio dit: à

Un cageot, un cageot… La nuit c’est comme un canon !

dramony dit: à

A propos du journalisme et de la littérature nous avons droit à des démonstrations magnifiques, c’est un vrai plaisir. Je dirais modestement: littérature part du silence et journalisme part du bruit. Littérature, c’est la lettre rayée (litté-rature), journalisme c’est la lettre de tous, la machine à clichés, le réel rabattu en syllabes. Littérature ce sont toutes les vagues des océans vues à travers mon prisme, journalisme c’est l’écume, cet envol mouillé qui flotte devant l’horizon, brume dénuée de rêves. Littérature c’est puisé à l’imaginaire directement; journalisme c’est gratté à l’asphalte bruyant. La lettre s’anime, le journal se froisse.

Lucy dit: à

MC, rectification svp : ce n’est pas moi (jamais je n’aurais pu écrire cela)qui ai parlé de ‘cercueils à livres’ mais JC !!!
JC….. dit: 12 mars 2016 à 6 h 03 min

Jibe dit: à

Oui,Delaporte, relire surtout tout Céline. Mais je ne suis pas insensible au style de Marc-Edoaurd…

plaisir solitaire dit: à

Lucy dit: 12 mars 2016 à 14 h 51 min
MC, rectification svp : ce n’est pas moi (jamais je n’aurais pu écrire cela)qui ai parlé de ‘cercueils à livres’ mais JC !!!

Oh, si c’est JC qui l’a dit, ça devient (dans l’esprit de MC) un péché bien véniel, à peine une boutade. Pardonné !

edouard dit: à

12 h 08 min

cricri a trouvé en adolf de pq, ce lamentable débris, le frisson de sa vie, une âme de plus à sauver

edouard dit: à

Jibé dit: 12 mars 2016 à 11 h 25 min
« JC….. dit: 12 mars 2016 à 11 h 17 min
Ce soir je me fais un cageot avec du thon. »

« D. a oublié de changer de pseudo ? »

Le cageot au thon c’est bien lui

laudato si dit: à

christiane dit: 12 mars 2016 à 10 h 40 min
« Je laisse Hervé dans son monologue… »

La prière remplace les arguments

Sergio dit: à

Non mais un cageot et un thon c’est pareil ? Il y a une question de génération, et aussi géographique (le « cageot » est plus utilisé chez les langue d’oc), mais peut-être y aurait-il aussi quelque nuance sémantique ?

Le thon ça fait frémir, le cageot serait plus hypocoristique…

christiane dit: à

A propos du film « Céline ».
je l’ai vu cet après-midi dans une petite salle de quartier quasiment vide.
Le film m’a paru long et pénible. Beaucoup de scènes semblent se répéter et le profil de Denis Lavant, dans le rôle de Louis-Ferdinand Céline, toujours outré, furieux, inquiet (se sentant poursuivi, épié).
Peu de ressemblance avec les vidéos ina des années 50 où on le voit maître de lui, distillant une parole tantôt glaçante, tantôt raffinée, toujours posée et lâchant quelques insultes au passage d’une façon non spontanée.
Bien qu’il y ait , dans le film, des feuilles manuscrites un peu partout (sur des cordes attachées avec des pinces à linge, sur la table où il travaille, par paquets désordonnés, à terre, dans la corbeille à papiers…) on ne se sent pas dans la proximité d’un écrivain mais plutôt dans celle d’un malade rongé par le folie caractériel bavant, éructant, insultant, criant beaucoup, s’agitant sans cesse, frappant les meubles, sautant. Le seul moment où il est calme et attentif c’est quand il soigne la blessure d’Hindus comme si sa pratique de médecin le ramenait à la raison. Seuls G.Pailhas (Lucette) et P. Desmeules (Hindus) apportent un peu de distinction à l’ensemble.
« Un écrivain ça écrit, ça lit, ça se promène ». Oui.
J’avais apprécié D.Lavant dans les films de Carax (Mauvais sang – Les amants du pont neuf). Là, il est très mal dirigé et ne donne pas le registre subtil qu’il avait eu au théâtre de l’Oeuvre pour approcher L-F. Céline.
La noirceur hargneuse qui devait l’habiter prison au Danemark ne l’a pas empêché d’écrire avec la somptuosité de son style habituel. (Je me souviens d’une conférence à Paris VII où Ph. Sollers lisait certains passages de ces lettres écrites en prison, parfois sur du papier toilettes. Remarquables.)
Scènes bavardes, donc. Film ratant sa cible. Pas de rencontre avec Louis-Ferdinand Céline, ce misanthrope qui, dans l’invective gardait un raffinement et une grande élégance. Grossièreté et préciosité. Registre familier d’une langue sophistiquée, faussement populaire, admirablement chantournée. Son rapport au langage était vraiment particulier.

gontrand dit: à

Christiane remet les choses en place. Ses impressions correspondent exactement à ce que l’on peut ressentir en voyant la bande annonce.

Rowan Oak dit: à

Je préfère les commentaires et l’analyse de Jibé… on dirait qu’elle a vu JC en Lavant !

christiane dit: à

@Rowan Oak dit: 12 mars 2016 à 18 h 02 min

« Je préfère les commentaires et l’analyse de Jibé ». Oui, moi aussi, il y introduit beaucoup de doigté, de sensibilité. Pour moi, c’est plus expéditif !

c'est comme ça dit: à

l’amer Christiane se prend pour Georges Char en sol

c'est comme ça dit: à

« la somptuosité de son style habituel » écrit christiane… que dire de Proust ou se Stendhal, des imprécateurs ?

plaisir solitaire dit: à

christiane dit: 12 mars 2016 à 17 h 15 min
on ne se sent pas dans la proximité d’un écrivain mais plutôt dans celle d’un malade rongé par le folie caractériel bavant, éructant, insultant, criant beaucoup…

Finalement, le film est parfaitement réussi. Car, s’agissant de LF Céline, le « malade » l’emporte largement sur l’écrivain. Même si « écrivain » n’est en rien synonyme d’ange.

christiane dit: à

@c’est comme ça dit: 12 mars 2016 à 19 h 05 min
Samedi,
ça me rappelle les passes d’armes de Jean-Louis Bory et de Georges Charensol au « Masque et la Plume ». Eblouissants tous les deux. Ils écrasaient les autres intervenants. Un délice. Mais pourquoi « L »amer » ?
Pour mémoire. A propos d’un autre film « Théorème » :
« PIERRE MARCABRU : Vous ne croyez pas que chez Mauriac la sexualité a une importance ?

JEAN-Louis BORY : Ce n’est pas la même chose, il ne sait pas ce que c’est !

MICHEL POLAC : On peut parler très bien de ce qu’on ne connaît pas. […] Pourquoi [Charensol] Théorème n’est pas un film capital ?

GEORGES CHARENSOL : C’est un immense canular auquel se prête la critique […], une énorme blague montée entièrement par Pasolini […]. Lorsqu’on voit que le seul fait pour un jeune homme d’avoir été, comment dirais-je, détourné du droit chemin par un autre jeune homme…

JEAN-LOUIS BORY : Oh, comme c’est bien dit !

GEORGES CHARENSOL : … le conduit à faire de la peinture abstraite, je ne crois pas qu’on puisse prendre ça très au sérieux […]. Je n’ai plus rien à ajouter, je laisse mon ami Bory pousser sa crise.

MICHEL POLAC : Avant que Bory ne fasse sa crise [J’aimerais que Marcabru] nous résume le film.

PIERRE MARCABRU : Une famille de bourgeois italiens est visitée par un homme jeune et beau, dans la trentaine…

GEORGES CHARENSOL : Ah ben non, moi je ne le trouve pas beau du tout…

JEAN-LOUIS BORY : Mais, Charensol, on ne vous demande pas d’être visité par la grâce ! »

christiane dit: à

@c’est comme ça dit: 12 mars 2016 à 19 h 18 min
Alors là, je donne ma place à Paul Edel, imbattable sur Proust et Stendhal.

MC dit: à

A propos de pardon,Le MC de 11h, bien qu’informé, n’est pas de votre serviteur. Allez, et ne péchez plus!

Vous m’excuserez, Lucy. Je pense que cela vient tout simplement du fait qu’il vous cite en début de commentaire.
Cela dit, si JC parle de livres autrement que dans le registre de l’excommunication primaire, je ne vois pas pourquoi il serait interdit de lui répondre.Lui ou un(e) autre.
MC

MC dit: à

A propos de pardon,Le MC de 11h, bien qu’informé, n’est pas de votre serviteur. Allez, et ne péchez plus!

Vous m’excuserez, Lucy. Je pense que cela vient tout simplement du fait qu’il vous cite en début de commentaire.
Cela dit, si JC parle de livres autrement que dans le registre de l’excommunication primaire, je ne vois pas pourquoi il serait interdit de lui répondre. Lui ou un(e) autre.
MC

Phil dit: à

Christiane a torché Lavant.

la vie en cause dit: à

les performances des diplômés de l’ina étaient moins scolaires, mais bon…

Jibé dit: à

Le Masque & la Plume, c’était bien mieux avant, Christiane !

PS. Les papiers à terre et dans la poubelle, c’est pas chez Céline, mais dans la chambre d’hôtel de Findus le surgelé, qui finira par entrer tout nu dans la baignoire d’eau chaude en forêt…!

christiane dit: à

Terminé le livre de Pascale Robert-Diard La déposition. Les vingt dernières pages sont intenses. L’affrontement entre la mère et son fils, puis l’affrontement qui aurait pu être terrible des deux frères.
Vérité ou pas, la famille a effectivement explosé, en direct, sous les yeux effarés de la cour d’Assise de Rennes.
Un épilogue surprenant recouvre ce chaos d’un lumineux halo : Guillaume et son jeune fils dans le parc, se remémorant la douceur de la présence de son père quand il avait l’âge de son fils.
Et si ce souvenir de tendresse était plus fort que la noirceur des évènements qui ont suivi… Mal contre bien, morgue insensible contre tendresse.
Dans bien des familles, heureusement éloignées des cours d’assises, le temps transforme les moments magiques de l’enfance en désert.
Parfois, au contraire, des enfances sont marquées par le malheur et c’est la vie, plus tard qui fera des résilients capable d’être heureux.
Ce livre m’a fait traverser des heures palpitantes ou méditatives.
La République des Livres est riche de sa variété. Je l’aime ainsi ce qui ne m’empêche pas d’apprécier des blogs au cheminement plus centré sur l’exploration d’une littérature ciblée.

christiane dit: à

@Jibé dit: 12 mars 2016 à 20 h 36 min
Oui, Jibé, vous avez raison sur les deux points. Toutefois, Denis Lavant arrache des mains de Hindus une feuille sur laquelle il a écrit, la froisse et la jette à terre.
Quant à la dame du « Goût de la marche », je savais qu’il s’agissait de votre mère. Vous l’écrivez. Mais je ne voulais pas être indiscrète, ici. Le texte est magnifique dans son entier.
Bonne soirée.

christiane dit: à

@Phil dit: 12 mars 2016 à 20 h 10 min
Cette remarque ne vous ressemble pas… J’apprécie beaucoup Denis Lavant dans d’autres rôles. je l’ai écrit. Pas dans celui-là non pour le métier dont il fait preuve mais pour la direction d’acteur qui l’a envoyé au casse-pipe.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…l’art de détourné la  » loi « !…
…étudié le droit; et s’éprendre de revenus supplémentaires,!…
…il reste,…le minimum non saisissable, par le regroupement des crédits  » abusifs « , effectuées, par les consortiums bancaires,…
…ou en sont  » les budgets retenus à la source,… » en France,…
…à titre de comparaison,…
…et ces délits d’usurpations des lois, par les habitudes en métropoles routiniers,…
…les lois pour les profits engendrer, en bafouant  » la loi « , se lier a des sommités de compétences,!…et vivre sur des détails d’usurpations du droit,!…
…démagogie du personnel législatif, pour assoir mieux le profit clandestin à l »état,…
…la population en attente du respect des lois « non instrumentalisé par l’industrie et les ventes forcées,…par exemple,…

…les lions d’état des lois,…pour manger la population en grosses vaches d’abruties,…
…le sens de la corruption dans les états, pour vivre sur le dos de la princesse  » le bon peuple français,!…entre-autre,!…
…etc,!…

plaisir solitaire dit: à

Cette Christiane dévore livres et films. Et met en demeure. Elle est dans la con sommation.

lola dit: à

Pour M.C. le vrai, j’espère, qui rôde peut-être encore ici.
-comment protéger des animalcules un livre de 1895, papier glacé ,ed.Charpentier « Emaux et Camées »avec aquarelles en couleurs.
– comment protéger un livre au papier peu résistant,éd 1930 ,chez Conard,les Fleurs du Mal( ed.deJ.Crépet)
– Quel était le prénom de l’édit. Delarue. Mon éd. « Fables de L.F. » est celle de 1858;imprimée chez Victor Coupy, rue Garancière.J’avais trouvé des info sur le net (gallica) qui correspondent à mon édition ,avec une diff d’adresse; la mienne Delarue 23 rue de Seine, celle de gallica(même pagination) 3 rue des Grands Augustins. Delarue avait sans doute, déménagé.. Les illus de H.Emy et….sont les mêmes, la page de couv.la même..
Si vs avez trop de travail ou si cela vs ennuie, envoyez-moi au Diable .
Le monogramme montre clairement le D, mais l’autre lettre ,O ??
( livres de famille) Merci de votre gentillesse. Vous pouvez peut-être me donner une adresse.

Phil dit: à

christiane, nonon, agréable votre critique à lire. oui, Lavant, définitivement Mauvais Sang.
Hindus, le vari celui, est une « milkface ».

gérard-Jean dit: à

Le doyen de l’humanité (112 ans) est un Juif qui fut pensionnaire à Auschwitz. Quand je pense à toutes les horreurs qu’on a pu dire de ce pauvre camp et à tous les mauvais traitements qu’y auraient enduré les Juifs, je me dis que cette nouvelle rétablit un peu d’équilibre.

gérard-Jean dit: à

Le doyen de l’humanité (112 ans) est un Juif qui fut pensionnaire à Auschwitz.

Je mets pour ma part cette longévité au compte des bienfaits de la vie au grand air, selon les principes du scoutisme.

Widergänger dit: à

gérard-Jean dit: 12 mars 2016 à 21 h 22 min

Le doyen de l’humanité (112 ans) est un Juif qui fut pensionnaire à Auschwitz. Quand je pense à toutes les horreurs qu’on a pu dire de ce pauvre camp et à tous les mauvais traitements qu’y auraient enduré les Juifs, je me dis que cette nouvelle rétablit un peu d’équilibre.
__________
Je ne vois pas où est l’équilibre mon jeanjean étant donné que ton commentaire, par tout un ensemble de procédés rhétoriques (« on a pu dire », comme si c’était faux ; l’emploi du conditionnel « auraient enduré » à valeur de doute sur les horreurs d’Auschwitz) tend à annuler la portée tragique du mot « Auschwitz ». Donc, si Auschwitz n’était pas l’horreur absolu, quel équilibre peut-on trouver avec une vie qui atteint les 112 ans ?

Tes pas logique mon jeanjean. T’est chaotique…

gérard-Jean dit: à

ton commentaire, par tout un ensemble de procédés rhétoriques (Widergänger)

 » L’objet, c’est la rhétorique « , a dit Francis Ponge. Parole profonde.

gérard-Jean dit: à

l’emploi du conditionnel « auraient enduré » à valeur de doute sur les horreurs d’Auschwitz (Widergänger)

C’est pour moi une question de principe : tout événement historique, tout fait du passé (et pas seulement ce qui s’est passé à Auschwitz) devrait être relaté au conditionnel passé. Fondamentalement, le passé relève de l’hypothèse, comme le futur d’ailleurs. Seul existe le présent, et encore : MON présent. Celui qui aurait écrit les lignes qui précèdent n’est déjà plus joignable.

cadex dit: à

Lavant, définitivement Mauvais Sang

Il n’est pas mal non plus dans 21 nuits avec Pattie, en brute sommaire buccolique cependant efficace si l’on en croit le portrait réducteur à sa fonction fornicatoire. Vu mauvais sang à sa sortie, attendons qu’Arte le rediffuse.

christiane dit: à

@Phil dit: 12 mars 2016 à 21 h 14 min
Merci. je n’avais pas compris.

@ »plaisir solitaire »,(un peu avant)
Votre pseudo correspond tout à fait à la place de ces deux passions dans ma vie. La retraite, les enfants adultes ayant bâti leur vie, les petits-enfants n’ayant plus rien de petits, l’emménagement dans la ville que j’aime… autant de raisons de se faire plaisir. Et la lecture, le cinéma, la peinture, la marche… en solitaire ! c’est une immensité nouvelle.

cadex dit: à

JC et on peut supposer qu’elle n’a pas non plus vécu les tranchées, alors quoi?

D. dit: à

Le commentaire de Christiane sur le film ne donne guère envie d’aller le voir, le livre donne plus envie d’aller le lire. Un bon SAV qui répare la mauvaise pub que lui avait donné P. A. Merci Christiane, maintenant je m’en vais toujours tenir compte de vos conseils. Ce soir, j’ai bien mangé.

gérard-Jean dit: à

Lucie Almansor a 103 ans. Ce n’est pas la doyenne du monde, et elle n’a semble-t-il jamais été de confession juive. (JC)
La doyenne de l’humanité est américaine et elle a 116 ans.

Que Lucie Almansor ait 103 ans pourrait tendre à faire penser que le fait d’avoir longtemps vécu avec un antisémite notoire aurait une incidence sur l’espérance de vie. On observera la prudence de ma tournure « pourrait tendre à faire penser que… ». Widergänger traîne dans le coin et il est très fort pour débusquer les procédés rhétoriques suspects.

Widergänger dit: à

Si tu lis bien saint Augustin, mon jeanjean, tu verras que même le présent n’existe pas. Je sens que t’es mal barré en matière de leçon à donner sur le temps, mon jeanjean…

Widergänger dit: à

Ce ne sont pas les procédés rhétoriques qui sont suspects, mais ceux qui les emploient… Tu piges, mon jeanjean…?

gérard-Jean dit: à

Si tu lis bien saint Augustin, mon jeanjean, tu verras que même le présent n’existe pas. (Widergänger)

Saint-Augustin n’à peu près rien compris à rien, étant complètement égaré par les a priori aberrants du judéo-christianisme. Mes références vont au bouddhisme Zen.

cadex dit: à

Quant à vous Court, non évidemment la seule certitude qu’il soit donnée à chacun sans distinction de rang est de ne pouvoir en former hormis celle d’en finir un jour mais pas avec ce qu’il nous plairait d’en découdre ou plus simple , la seule qui se puisse consiste à ne pouvoir en détenir aucune.

D. dit: à

ah bon ? Mabankou et Laferrière sont dans une littérature de race noire ?

Alba dit: à

je pourrais tendre à faire penser que wgg n’est pas notoirement antisémite, quoique ce ne serait encore qu’un point de vue augustinien.

3e H. dit: à

Allongez-vous sur le divan Ste Angèle et racontez-moi donc vos rêves à la manière de Graham Greene.

la vie dans les bois dit: à

Javert, où as-tu lu que la déposition du fils avait fait chavirer la cour ? Tu lis trop de socio- pathos, pas aware des coups de théâtre.Tu sousestimes le discernement de ceux appelés a prononcer un verdict. Mais tu ne dois pas trop être sensible à l’art de la plaidoirie, ni à l’art de l’éloquence. Oui, tu peux bien tout relatviser, trembler en lisant le témoignage des irradiés de Tchernobyl, griffonner ton Dalloz. Mais tu passes à côté des  » leçons de choses de Maurice » . Je te raconte ça, plutôt que te dire que la neige était agréable à la danse, today.

cadex dit: à

Julien Ou Graham, nulle fièvre à espérer en remémoration, pas lus, voir plutôt Blow out.

cadex dit: à

Sans vouloir vous chiffoner, tous les projo sont orientés sur le Japon concernant les effets d’une catastrophe sans précédent, il est question de reverser à l’océan quelques unes de ces piscines au Pacifique, direct, je crois avoir compris qu’il y en avait au moins un millier pour stocker l’eau qui sert à refroidir des coeurs erratiques qui continuent de soubresauter sans qu’il soit possible de prévoir leur futur comportement et qu’on doit ainsi continuer de refroidir. Les périmètres de sécurité sont dérisoires en regard de l’étendue du sinistre.

lola dit: à

D. 21h54. pour varier vos plaisirs gastronomiques, nous vous conseillons,pour lundi, la Boucherie …
« Dandelion »aux Batignolles.

cadex dit: à

Les plaisirs de la bouche vantés par D sont criminels, le thon est d’une rareté qui va s’intensifiant, dandelion! vous le prenez pour un insecte et quoique ces objets demeurent indéniablement des sujets de choix pour les peintres qui optent encore pour la préciosité d’une technique au service d’un art difficile, natures mortes si peu souvent rencontrées et qui rappellent le traitement des verres, cristaux , drapés d’un autre temps.

Sergio dit: à

Ben ouiche, que le présent existe pas ! Ou c’est avant, ou c’est après… Y a que les accidents où c’est pendant ! En plus le mieux pour réussir un accident c’est qu’il y en ait un qui bouge pas… sinon on n’est pas rendu !

MC dit: à

Toujours les memes ficelles dans le sentimentalo_judiciaire.
On a donc ici Agnelet fils et sa progéniture en fin de livre.
A la fin des Mémoires de Marguerite Steinheil, dont nul ne sait vraiment comment sa vieille mère et son mari furent trucidés, il y a presque le meme effet. « L’increvable garce », Clemenceau dixit, fond à l’ l’arrivée de sa fille et de son jeune mari…
Sauf que dans la réalité, cette scène attendrissante ne s’est jamais produite. A un siècle de distance, Pascale Robert-Diard emploie à peu près les memes ficelles: terminer toujours sur une note d’espoir pour l’édification des lecteurs, et ça marche!
MC

Petit rappel dit: à

Euh, Avant de dire que Saint Augustin ne comprend rien , et que c’est u parfait imbécile il faudrait peut-être relire les analyses du temps et de l’éternité dans la Cité de Dieu, et jeter un coup d’œil aux Confessions . Les Confession, ou, entre autres, l’avènement d’un lyrisme en prose personnel. Je passe sur le cache-misère religieux qu’est le bouddhisme pour l’occidental décérébré (Grand, ou Petit Véhicule, d’ailleurs?)

Petit rappel dit: à

Lola
Je n’ai pas une compétence universelle. de quels animalcules s’agit-il?
Un Charpentier , ou un Charpentier Fasquelle fin de siècle est connu pour on mauvais papier et son acidification. D’où rousseurs, cassures, etc.
Si ça menace les feuillets des gravures, ou la page qui suit, on a l’habitude d’oter les serpentes.
S’agissant d’Emaux, il faut savoir que Judith G, un temps Madame Catulle Mendès, a beaucoup publié l’œuvre de son papa.Bref, si c’est vraiment calamiteux, se rabattre sur un Lemerre , qui à édité après sa mort à peu près tout Gautier, moins les critiques de théatre, hélas.
Une couverture en papier cristal peut avoir des vertus protectrices.
Enfin , il existe un scotch spécial reliure et bibliothèque, garanti sans les retombées des anciens (traces, etc)
Pour les informations sur Delarue et Coupy, rien dans le Larousse d’Augé, mais vous pourriez, puisque vous allez sur le site de la BN , poser votre question à l’acronyme Sindbad. Je vais de mon coté tenter une recherche par éditeur. Cela me changera de la généalogie des Kersauzon!
Bien à vous.
MC.

MC dit: à

Après dépouilllement rapide de liste de livres à ce nom, Il y en a au moins trois, et peut-être sont-ils parents.
François Delarue, actif entre 1780 et 1800 (?) et quelques, imprimeur lithographe, Paris.

Victor Delarue, dont un livre est localisé en 1805
La maison , si c’est la meme, s’appelle ensuite Delarue autour de 1823 et jusqu ‘en 1868.
J’ignore si la Librairie Delarue qui prend le relais vers la fin du siècle est liée d’une manière ou d’une autre aux trois précédents!
Voila ce qu’on peut risquer après un premier débroussaillage.
Bien à vous.
MC
PS
Le La Fontaine période Delarue, en choix ou en intégrale, illustré dans les deux cas, parait etre assez présent sur le marché.

JC..... dit: à

Il faut bien se distraire lorsqu’on mène une vie tranquille, alors on s’intéresse aux assassins : cela donne « le frisson de la mort » …. Brrrrr !!!! Que c’est bon !

Se distraire … à tout prix.

avis aux amateurs dit: à

aux vantards en recherche de la vérité: bon dimanche avec vos gogos

JC..... dit: à

Vous avez aimé le thriller psychologique AGNELET-ROUX ? Extra, n’est il pas vrai ? …
Vous allez adorer le roman « L’affaire BENZEMA-VALBUENA », préface de Zinedine Zidane, Traduction et notes par Didier Deschamps …

Bientôt, aux Editions du Voyeur, l’ouvrage que vous attendez tous : « Mémé moires » Par Franck RIBERY. Tout ! Il dit tout ! Vous saurez tout …

JC..... dit: à

Plutôt que d’écrire sur des faits divers occidentaux et bourgeois sans aucun intérêt, je rêve de journaliste en besoin d’écrire quittant la maternelle parisienne, cessant d’ausculter les nombrils propres sur eux, et courant les Terres de terreur afin de nous narrer par le menu, en découpe charpie et démembrement, les massacres au SOUDAN du sud.

Agnelet ? Peuh !
Soudan du sud ? Ouais !
Tout le reste est littérature niçoise, bonne à vendre, la larme à l’œil sec….

renato dit: à

Pourquoi pas une République des Revues?

Cela dit, c’est vrai qu’étant donné l’intitulé, PA pourrait parler de n’importe quel livre: cuisine, mode (ah! Mallarmé), architecture, puériculture… etc., etc.

JC..... dit: à

Passou,
L’idée de Renato est excellente (comment pourrait il en être autrement), une République des Revues ! GENIAL …

Si vous me pistonnez, népotiquement parlant, j’ouvre une République du Cœur, façon Ménie Grégoire IIIème millénaire : une pointe de Jung, un brin de Freud, un zeste de Groddeck, un pépin de Lacan, une touche de Ferenczi et Abraham …

Vous êtes d’accord ?…. Le besoin existe, ici même, non ?

renato dit: à

« … GENIAL … »

Il faudrait aussi une poissonnière: « Pas frais mon poisson?! ».

JC..... dit: à

Donnons un nouveau printemps à Elena Ferrante : elle sera notre poissonnière…

JC..... dit: à

Résumons:
Pascale Robert-Diard confirme son rang : la spécialiste du voyeurisme judiciaire fouille-miel…

christiane dit: à

@MC dit: 13 mars 2016 à 1 h 35 min

« Toujours les mêmes ficelles dans le sentimentalo_judiciaire. »
Ce n’en est pas un. La pointe du stylo qui emplit le carnet de notes de Pascale Robert-Diard est sèche comme un burin et les noirs sont posés méthodiquement, avec un esprit calme. Il n’y a pas de lumière dans ce livre. C’est une histoire de solitaires, d’enfermement, celle d’une marionnette qui coupe ses fils pour aller dans une solitude complète vers la parole.
« On a donc ici Agnelet fils et sa progéniture en fin de livre. »
La scène de ce théâtre juridique est surtout occupée par un des fils, Guillaume.
« Sauf que dans la réalité, cette scène attendrissante ne s’est jamais produite. »
Là, je tangue… entre des notes scrupuleuses d’une chroniqueuse émérite et l’espace de liberté que laisse l’écriture d’un « roman de non fiction ». Les introspections, les souvenirs du fils, notamment.
 » A un siècle de distance, Pascale Robert-Diard emploie à peu près les mêmes ficelles : terminer toujours sur une note d’espoir pour l’édification des lecteurs, et ça marche! »
Il n’y a aucun espoir dans le final. La scène avec l’enfant renvoie à un paradis perdu, une illusion d’enfance.
Ses chroniques, par ailleurs, ne sont pas les romans de la comtesse de Ségur. Il y a la réalité des prétoires, le sordide des affaires qui y sont jugées, le mystère des êtres. Son interrogation sur le mal est proche de celles de Bernanos et de Mauriac (non, ne poussez pas des hauts cris, cher ami!), des répulsions inavouables devant les atrocités ordinaires dont le milieu familial est capable. L’enfant demeure celui qui ne parle pas. Puis il ne peut plus se taire. Il en demeurera inapaisable. Agnelet (père) semble à travers la chronique de ce procès une belle crapule.
Le portrait des avocats, des juges sont les éléments solides de ces procès. Là, pas de fiction. Des compte-rendus réalistes. Un métier où il faut avancer avec attention, probité dans un bouquet de possibles, à partir de preuves ou de témoignages, construire avec ce qui a été perdu : le passé. Maintenant à distance le pathos dans des questions humaines des plus graves.
(Certain, il y a peu, a pensé et exprimé que j’aimerais me plonger dans ces histoires sordides. Je lui laisse ce qu’il croit être une vérité.) Plus modestement, je pense par cette lecture et d’autres, essayer de comprendre ce qui s’est passé, il y a longtemps… comme le conclut S. Zweig dans cette nouvelle Le Bouquiniste Mendel : « J’avais oublié le bouquiniste Mendel pendant des années, moi qui sais bien pourtant, qu’on ne fait les livres que pour (…) nous défendre contre les adversaires les plus implacables de toute vie : l’évanescence et l’oubli. »
A chacun ses secrets…
« Bien à vous »
C.

gérard-Jean dit: à

Y a-t-il une littérature noire ? Le dialogue D.Laferrière

Il y eut en tout cas une littérature nègre et qui se revendiquait comme telle. Elle eut ses grands noms : Senghor, Césaire …

JC..... dit: à

Esprit simple, à peine instruit par une Education Nationale bien trop syndiquée pour être honnête, je viens vous livrer un aveu spontané.

Je mets volontiers gardiens de prison et malfrats dans le même sac, magistrats et crapules jugées par iceux, dans un autre, et au dessus de tous ceux là, tenant la cordelette de finition, les journalistes de l’écrit ou du télévisuel, rats affamés vibrionnant dans le fromage.

Les seuls véritables innocents de cette farce humaine tragi-comique sont peut être les autistes débiles du milieu politique … encore plus ridicules, encore plus dangereux que les précédents !

gérard-Jean dit: à

il faudrait peut-être relire les analyses du temps et de l’éternité dans la Cité de Dieu, et jeter un coup d’œil aux Confessions (Petit rappel)

L’oeuvre de Saint-Augustin, « les Confessions » comprises, ne présente aucun intérêt, étant imprégnée des a priori métaphysiques répugnants du judéo-christianisme. Pourquoi pas prendre au sérieux la Bible, pendant qu’on y est ?

c'est comme ça dit: à

Si Christiane asticote Sa Suffisance Courtelinesque… ça va chauffer, foutredieu

gérard-Jean dit: à

Je mets volontiers gardiens de prison et malfrats dans le même sac, magistrats et crapules jugées par iceux, dans un autre, et au dessus de tous ceux là, tenant la cordelette de finition, les journalistes de l’écrit ou du télévisuel, rats affamés vibrionnant dans le fromage. (JC)

Est-ce une invitation à relire « La Chute » ?

JC..... dit: à

… et l’Alcoran, gérard-jean-brun ? Qu’est ce que t’en penses ?…tu le prendrais plus au sérieux que la Torah-Bible-Evangiles ? ….

JC..... dit: à

Vous avez en RdL un génie comme Court, un génie comme Wiwi, un génie comme Renato, un génie comme Jambrun, un autre comme Dédé, un candidat au génie en la personne de votre Porquerollais adoré …. quand allez vous leur rendre hommage, cornecul de jarnidieu.

(je ne cite aucune femme car leur rôle est naturellement de faire des enfants, de les élever, et d’entretenir la maison)

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Christiane, votre « cher ami » est de tout temps coutumier du fait. Il possède une érudition certaine, mais il va citer des obscures références tirées d’un savoir universitaire tout d’acquisition et non de réflexion ou de compréhension. De plus, ce perroquet du savoir refuse toute indulgence, voire toute attention, aux écrivains contemporains : il aligne donc, à leur sujet, des opinions gratuites, sans base et sans compréhension, sans même les lire parfois – et du même coup, ces sortes d’opinions assénées avec une arrogance et un mépris d’autrui invraisemblables sont surtout la marque d’un esprit étroit, conservateur, bourré de préjugés et défendant le pré carré de l’élitisme le plus réactionnaire. M’enfin, vous choisissez les « chers amis » que vous voulez, ma foi !

JC..... dit: à

Féminisons le propos de 9H53:

« ELLE aligne donc, à leur sujet, des opinions gratuites, sans base et sans compréhension, sans même les lire parfois – et du même coup, ces sortes d’opinions assénées avec une arrogance et un mépris d’autrui invraisemblables sont surtout la marque d’un esprit étroit, conservateur, bourré de préjugés et défendant le pré carré de l’élitisme le plus paysan-écolo-gauchiste. »

c'est comme ça dit: à

Bien vu, bien dit, Clopine… (le brêle de PQ est jaloux parce qu’il l’a nettement plus… courte)

gérard-Jean dit: à

… et l’Alcoran, gérard-jean-brun ? Qu’est ce que t’en penses ?…tu le prendrais plus au sérieux que la Torah-Bible-Evangiles ? …. (JC)

Sûrement pas. Ce n’est que le surgeon le plus récent d’une souche pourrie dès l’origine. Parle-moi plutôt du Zen et du Tao !

Gazette du Bocage dit: à

On nous signale un ulcère à l »estomac compliqué de délire paranoide du coté de Beaubec.
La patiente a été admise aux urgences après avoir mordu quatre infirmiers.

christiane dit: à

Clopine,
joie que de croiser le fer avec des amis qu’on estime quand on n’est pas sur la même longueur d’onde !
M.Court a plus d’un tour de prestidigitateur dans son sac y compris quelques livres et auteurs imaginaires mais nous aimons les mêmes expos (il en parle souvent ici) et parfois les mêmes livres. Pas toujours…
J’aime lire des livres venant de provenances différentes… Je prends des risques, abandonne souvent dans le métro un livre qui m’est tombé des mains, histoire de lui laisser une deuxième chance.
Je lis les critiques, bien sûr, mais souvent pour retrouver leur plume plus que pour le livre dont ils parlent…
Je suis têtue comme une mule, quand j’aime je le dis (l’inverse aussi). Et tant pis si c’est injustifié pour d’autres. Ils ont le droit de ne pas être d’accord comme moi celui de revendiquer mes joies de lectrice.
Aujourd’hui : soleil.
L’arbrisseau du balcon tend son premier bourgeon comme une petite bête avide de lait. Donc, un peu moins de lectures et marcher dans la ville dans mes chemins de liberté.

JC..... dit: à

Qu’Amitabha te protège, ô frère de route sur le chemin du milieu ! Qu’il te protège, toi et ta délicieuse Josette, celle qui t’accompagne, souvent à regret, sur la Voie de la Sagesse !

JC..... dit: à

Quittons nous sur une interrogation dont la réponse est connue :

Si le noble Court est « ce perroquet du savoir », qui est la « perruche du rien-comprendre » qui en parle si stupidement ? …

San Clopino Giovanni? dit: à

Ah, Court! Ah , Perroquet, Ah, Edouard!
Qu’on emporte au loin les oripeaux du féminisme!
Mes sœurs, je veux danser nue dans le bocage!
Filme, Clopin! A coté, Clopinou! Ou est mon ane? Et Michel?!
Ah, Chevillard! Mon Royaume pour etre éditée!
Ah, mon hote, ah Paul,je suis la Diva et j’ai toujours raison, souvenez-vous toujours raison!
(ici une piqure anesthésiante nous a hélas privé du plaisir d’entendre la suite. La patiente est toujours en état de choc. Des prières sont demandées pour son rétablissement.)

Javert dit: à

L’éloquence judiciaire de Garçon Maurice ne fait plus vibrer personne aujourd’hui. Celle d’Olivier Roy (nature/culture du viol musulman) ferraillant avec les défenseurs de K. Daoud, un peu plus… car c’est là l’éloquence d’un spécialiste qui en a.
http://www.liberation.fr/debats/2016/03/09/cologne-ou-le-tartuffe-feministe_1438551.
Ici, à Lausanne, il n’y a pas de neige sauf sur la crête des Alpes de l’autre côté du Léman. On a l’habitude d’y tout relativiser, sauf l’argent, la littérature de MC et la marche nuptiale de Christiane.
Surtout, on évite de se pâmer au moindre fait divers sordide aux assises. On mange et puis on gribouille si on a le temps.

Deep Glue..... dit: à

« Les victoires d’AlphaGo représentent une avancée historique de l’intelligence artificielle.
Le jeu de go est traditionnellement vu comme un « Graal » en raison de son très grand nombre de combinaisons possibles, rendant le calcul très difficile.
Le logiciel de Google s’appuie sur la technologie du « deep learning », des réseaux de neurones profonds qui forment une « machine virtuelle » aux paramètres ajustables de manière à fournir la meilleure réponse possible, a bouleversé le champ de l’intelligence artificielle ces dernières années. »

Il paraitrait que Google a dans ses plans le projet d’inonder tout l’ouest de la France, jusqu’alors abreuvé par le Ricard bu, pur, à la bouteille ….

Par ci, par là dit: à

c’est comme ça dit: 13 mars 2016 à 10 h 07 min

en passant la petite Anna Fort fait sa lèche coutumière à la Brayonne.
Un Normand pertubé sans doute.

D. dit: à

@l’influence d’un patronyme sur une destinée. J’en sais quelque chose : c’est à cause du mien que je suis devenu un athée enragé et définitif.
Je ne vois pas trop le rapport avec jean-gérard, peut-être est-ce lié à l’absence du patronyme (jambon ?).

Pluie fine dit: à

9h53

La gardienne d’oies crache son venin sans raisons.
Après elle s’étonne et se plaint des retombées.

JC..... dit: à

L’arbrisseau du balcon tend son premier bourgeon comme une petite bête avide de lait.
Il faut lui pomper le trayon.

Widergänger dit: à

Vu, Bloom, pour la revue d’Odessa. Merci du tuyau.

Widergänger dit: à

Petit rappel dit: 13 mars 2016 à 1 h 45 min
_________
Vos commentaires sont parfaits et très drôles.

Widergänger dit: à

Le père a tué la maîtresse et le fils a tué le père via la maîtresse assassinée. Un joli nœud gordien. Ça aurait pu faire un beau thriller…

Deep Glue..... dit: à

Google vient d’exclure Beaubec de ses prévisions marketing Intelligence Artificielle : trop difficile, trop de travail, un côté Cour(t) des Miracles impossible à enrichir, intellectuellement…

Deep Glue..... dit: à

« Le père a tué la maîtresse et le fils a tué le père via la maîtresse assassinée. »

Eschyle a raté ça : ah ! le c.on ! Il nous reste les actualités télévisuelles … et PRD

MC dit: à

Christiane, le parallèle ne portait que sur les toutes dernières pages telles que vous les résumiez.
MC

christiane dit: à

Très intéressant document sur Augustin et le temps. Chapitres ( XIV /XV) du onzième livre auquel je reviens souvent. Mais en ce IVé s, cet Augustin d’Hippone est un des personnages les plus complexes de l’église latine. Un écrivain. Une des premières écriture de soi si on excepte « les Pensées » de Marc Aurèle. Bien sûr ces « Confessions » sont construites sur une conversion mais quelle aptitude à analyser avec acuité ses états de conscience personnels en images fortes d’un homme épris de solitude et de silence ! Un original rapport à soi qui donnera naissance bien plus tard à l’écriture autobiographique de Montaigne, Rousseau, Chateaubriand… sans oublier les « Antimémoires » de Malraux (qui lui ne voit pas l’intérêt de parler de soi…)

christiane dit: à

MC dit: 13 mars 2016 à 12 h 25 min
Je comprends mieux. J’étais déjà ailleurs, un peu dans le livre refermé et dans d’autres histoires d’enfance…

Sergio dit: à

Ha ben oui ça c’est lumineux limpide ! On mettrait Moto-Revue… Ensuite… Euh… Par exemple Moto-Revue… Et encore… Disons… Ah oui Moto-Journal !

c'est comme ça dit: à

10:57 et 11:33… « Anna Fort, un normand perturbé », note triste Trissotin en pleine con-fusion, cela ne s’arrange pas !

Sergio dit: à

« tout d’acquisition et non de réflexion ou de compréhension. »

C’est le début c’est le début… Encore un exemple de la forme qui peut engendrer le fond… Passeque si on n’acquérit pas le fourbi, comme Maspéro c’est fermé dixit Passou…

Sergio dit: à

C’est les vis platinées du serveur…

Sergio dit: à

Ou alors c’est Passou qui essaie de retirer la photo de la brune ça nous fait trop mater…

Lacenaire dit: à

bel entretien avec Maylis de Kerangal dans Libé, MCourt renâcle, crac boum hue !

Par ci, par là dit: à

Lacenaire dit: 13 mars 2016 à 16 h 54 min

en passant Anna Fort change de pseudo, c’est comme ça.

christiane dit: à

@M.Court,
j’avais plein de choses à vous dire mais le blog de Passou est en dérangement, (il m’a avalé trois commentaires).
Donc mon dernier commentaire sur « La déposition » de Pascale Robert-Diard vous a induit en erreur… Je l’ai relu. Oui, on ne voit pas le moment où je me sépare du livre pour parler de l’enfance, des enfances. La vérité de ces procès réside toujours dans un ailleurs. Quelque part a eu lieu un crime, souvent horrible. Puis tout bascule dans l’oubli…. La prison gomme les assassins. Quand ils ressortent des années plus tard. Rien n’est pareil. Ils ont vieilli. Pensez à Agnelet (père) qui en a pris pour vingt ans… Vingt ans, c’est énorme… D’ailleurs il m’a peu intéressée dans ce procès. Je me suis plus attardée sur le fils qui se contredit au troisième procès, accusant le père pour une raison obscure : se délivrer ? se venger ?… on ne saura jamais. Il a le pouvoir d’inventer… même de changer la vérité.
Je me souviens des procès de Nuremberg. Cette fuite des accusés devant leur responsabilité dans leurs crimes.
Ou encore de ces pédophiles (prêtres ou pas) qui tous, maintenant, plaident la maladie.
Le double-fond du mal donne le vertige. C’est un monde souterrain dans lequel naissent les pires turpitudes. Et on ne sait pas ce qui a fait basculer les uns et les autres dans l’acte criminel.
Est-ce que le hasard existe dans ce domaine ? Erri de Luca dans « Le poids du papillon » écrit des choses surprenantes à ce sujet.
La monstruosité du mal est écrasante. Dans la fin de mon commentaire (j’y reviens) je tentais de peser un souvenir de bonheur de l’enfance de Guillaume et tout le malheur qui a suivi. Et je me demandais si, au fond, ce souvenir (le poids d’un papillon…) n’avait pas la force d’éclairer toute une vie ?
Un peu comme le « Rosebud » de Citizen Kane. Petit traineau qui finira brulé et qui était la clé de cette vie divagante, excessive, dure.

Paul Edel dit: à

« Quelle place pourraient avoir les idées dans un récit de fiction ?
La description se tiendrait toujours en-deçà des idées, car elle porterait le monde, se contenterait de la matérialité du réel. Mais il n’y a pas de livre si cela ne pense pas ! Les idées se dressent alors au cours de l’écriture, elles naissent dans ce regard qui décrit. Cette position est aussi pour moi une façon de me départir des discours, des discours comme prêt-à-penser, comme langage qui vitrifie le monde. Je me méfie des discours, pas des idées.

Décrire, est-ce suffisant pour porter un geste politique ?
Dans la période politique actuelle, sans doute qu’il ne suffit plus de décrire et qu’il faudrait réinvestir les discours. Coupler le geste descriptif à une animation des idées. Et mener, dans le même temps, un travail de précision et de définition. Plus personne ne sait vraiment ce qu’est le marxisme ou le libéralisme. Il y a besoin d’un travail d’éclaircissement et de sens. » entretien avec Maylis de Kerangal dans Libé,
extrait de l’entretien dans LIbé

Delaporte dit: à

« …les a priori aberrants du judéo-christianisme. Mes références vont au bouddhisme Zen. »

Des a priori par si aberrants que ça, puisqu’ils ont servi à édifier toute une civilisation – à partir notamment du décalogue. Quand au zen, à côté, c’est une petite fantaisie, qu’on rajoute pour le bien-être…

gérard-Jean dit: à

Mais il n’y a pas de livre si cela ne pense pas ! Les idées se dressent alors au cours de l’écriture, elles naissent dans ce regard qui décrit. Cette position est aussi pour moi une façon de me départir des discours, des discours comme prêt-à-penser, comme langage qui vitrifie le monde. Je me méfie des discours, pas des idées. (Paul Edel)

Sans doute, mais il n’y a pas non plus de livre si cela ne discourt pas. Ce ne sont pas les idées qui font la littérature, c’est bien le discours, à condition de ne pas réduire le mot à un sens péjoratif. La grande littérature advient quand la rhétorique (c’est-à-dire l’art du langage) est dans sa plénitude. On sait bien qu’alors même les plus éculés lieux communs semblent neufs. Bien sûr, si le discours n’est qu’un costume prêt-à-porter pour des banalités, cela n’en vaut pas la peine.

gérard-Jean dit: à

Des a priori par si aberrants que ça, puisqu’ils ont servi à édifier toute une civilisation – à partir notamment du décalogue. Quand au zen, à côté, c’est une petite fantaisie, qu’on rajoute pour le bien-être… (Delaporte)

Ce qui est répugnant, révoltant et imbécile dans le judéo-christianisme, ce n’est pas le décalogue, qu’on peut considérer comme une liste de préceptes socialement utiles, c’est bien la révélation. Le récit de la Genèse, notamment, qui est au départ de tout le reste, est d’un crétinisme insupportable. Quant au bouddhisme Zen, il ne faudrait pas le comprendre, en effet, à partir des gadgets auxquels l’Occident l’a réduit. Par bonheur, la saloperie monothéiste judéo-chrétienne n’a contaminé l’extrême-Orient (près de la moitié de la population du globe) que superficiellement , et c’est là qu’est l’avenir de l’humanité. L’Occident judéo-chrétien, son avenir est derrière lui.

bouguereau dit: à

Quand au zen, à côté, c’est une petite fantaisie, qu’on rajoute pour le bien-être…

le décalogue est une démarque de listes dinterdit tout un tas de tributs d’époque..keupu et son suprématisme racisss himbéciye n’appartient malheureuzment pas qua lui

bouguereau dit: à

comme langage qui vitrifie le monde. Je me méfie des discours, pas des idées. (Paul Edel)

cqui est génant c’est qu’cest pas dpolo et qu’on sait pas pourquoi il cite le tesque..sinon qu’c’est ses droles de manières

bouguereau dit: à

Sur saint Augustin et le temps

..quel hangouaçé tu fais..ten fais pas dracul

bouguereau dit: à

Parle-moi plutôt du Zen et du Tao !

..ha ça fait beau sur le parcours du chalet..haprés un coup de ballet chiotte..le coup de javel..un coup de rateau..haprés le roundup..havec un kimono en acétate..lavage à 30°..t’es dans l’coup jean maron

christiane dit: à

Toujours dans Libé, toujours l’entretien avec Maylis de Kerandal (une autre question – une autre réponse)

« Ce recours à la fiction est-il un moyen plus efficace de restituer le réel ?

C’est la grande question ! A la naissance du projet, je ne pensais pas écrire un récit de fiction, mais plutôt faire un reportage pour aller quérir du matériau brut parce que j’avais l’idée que nous sommes souvent en déficit de réel. Mais c’est le contraire : nous devons faire face à un trop-plein de réel. Aucune description, par exemple, ne peut contenir la totalité du réel. Le passage par la fiction permet d’en donner une lecture, d’en dégager une forme. C’est déjà quelque chose. Mais pour moi, l’enjeu de la fiction n’est absolument pas la restitution du réel, mais la captation de la vie … »
Ce passage m’a davantage intéressée et rapproche son travail de celui de P. Robert-Diard.
Ces deux femmes écrivent avec talent à partir d’une situation du réel : travail épuisant d’un cuisinier / une des personnes d’un long procès d’assises : le fils. Dans les deux cas aussi un trop plein du réel (Cuisine / prétoire). Et ces livres nous conduisent au fil de la plume de ces femmes dans une fiction ou « Non-fiction du réel », au plus près de « la captation de la vie ».

gérard-Jean dit: à

 » L’Occident judéo-chrétien, son avenir est derrière lui. »

Ben dis donc, question prédictions sans biscuits, j’y vais fort, ce soir. C’est sans doute pourquoi mon chat me fixe d’un oeil tout rond dont le bleu semble teinté d’une stupéfaction ironique.

gérard-Jean dit: à

.t’es dans l’coup jean maron (Bouguereau)

Non, mais qu’est-ce que tu crois ? J’ai lu Lao-tseu et Tchouang-tseu dans les meilleures traductions. C’est vrai que je les ai lus à peu près dans les mêmes lieux que le Bloom de Joyce s’attarde à lire le journal, mais, après tout, ce n’est pas la pire méthode pur se concentrer et méditer.

gérard-Jean dit: à

Ce recours à la fiction est-il un moyen plus efficace de restituer le réel ? (Christiane )

C’est une question qui me turlupine (toujours le Zen). En réalité, fiction ou pas, tout moyen échoue à « restituer » le réel, vu que le réel est inatteignable. Tout ce qu’on peut faire, c’est en causer, à l’aide de la combinaison de signes qu’on appelle le langage. Mais comme on sait, un signe, c’est un signifiant et un signifié. Quant au référent, va donc voir chez Plumeau s’il y est.

Polémikoeur. dit: à

« Rosebud » est peut-être « la clé ».
En tout cas, c’est une clé à usage unique.
Elle ne sert qu’une fois mais laisse une empreinte
et c’est ce creux qui est impossible à combler
autant que la flèche du temps l’est à inverser.
« Rosebud », c’est autrefois…
Ce que rien ni personne ne peut acheter.
Il y a quand même un moyen d’approcher un passé
dans l’imperfection et une part de déformation :
la rédaction narrative.
Racontement.

gérard-Jean dit: à

Sur les rapports entre le réel et ce qu’on en dit (et qui le manque forcément) Roland Barthes a écrit un livre subtil et profond, « L’Empire des signes ». Cet empire, c’est le Japon et sa culture, imprégnée du bouddhisme Zen.

MC dit: à

« Saint Augustin n’a aucun intérêt , étant bourré d’a priori judéo-chrétiens »
Au nom de cette logique là,d’un positivisme latent, vous ne lirez pas non plus Platon et Aristote tous deux bourrés d’a priori qui doivent vous paraître en bonne logique helléniques et dépassés, bien qu’ayant contribué disons modestement à la formation de l’éthique occidentale. Ni Cicéron, procédant de la meme source. Descartes vous paraitra dépassé, les grands allemands, trop allemands, et vous écarterez comme tels Kant, Hegel, et quelques autres, ne gardant pour la bonne bouche que quelques aphorismes de Nietzsche pour le Café du Commerce -c’est incroyable comme les cafés en France sont Nietzschéens!- Plus peut etre un Heidegger hérité de ce que vous en aurez lu au Salon de Coiffure.
Que faire ? On peut toujours s’inscrire à une Loge, la pensée y est moulinée ,il n’est pas nécessaire de la vérifier, si le nombre ne garantit pas toujours l’intelligence. (des exceptions existent)

On peut aussi se rendre compte, et je souhaite que cela vous arrive, qu’il n’ y a PAS de grand effort de pensée, et partant, de philosophie sans a priori,car, disait Aristote, il faut bien partir de quelque chose. Et plus encore, savoir s’arreter.

Pour l’heure, je frémis en pensant que vos textes vous paraitront quelque jour entachés de partis-pris bouddhiques. En votre Zénitude, ouites-vous parler du bon Roi Açoka qui propagea cette douce religion par la grace de la flotte indienne, à la pointe des sabres de ses équipages? Non , n’est-ce pas. Nos amis hindous ne vont pas torpiller leur fonds de commerce lorsqu’ils le vendent à l’Occident…Mais l’homme, disait Montesquieu est identique sous toutes les latitudes.

Paul Edel dit: à

@ Bouguereau
Pourquoi je cite ce texte de Maylis , Bougereau ?Parce qu’il me surprend, assez confus. Autant je suis d’accord avec cette » platitude : elle découvre que le réel pisse de partout et nous déborde , sans hésitation et que ce réel ça a l’air d’être du solide.. ouais !.. .. comme elle dit « trop plein » ce qui est assez drolatique..
Mais plus étonnant dans cet entretien, pour une romancière.. qu’elle met en avant, ce sont des « idées » alors qu’en tant que romancière son premier devoir est de raconter, dans la Forme qu’elle ’invente, une histoire. Elle doit savoir que les « vies » imaginaires de ses personnages, le jeu des apparences et des simulacres de réalité ne jouent et ne se conçoivent que par un travail sur la Forme, sur la langue ; c’est elle, la Forme, qui donne tout et notamment, en premier lieu un ton .d’autant nque son œuvre joue sur un coté hétérogène des tons. Du noble au trivial etc..
Ton personnel dans le discours , les émotions, le liaisons, les incidents, les intrigues, l’enchaînement rhétorique, la vraisemblance, etc.. la constitution d’une langue personnelle, d’un espace d’émotions personnelles , qui se relie au monde réel se font par cette unité :la phrase, puis, dans la page et dans le chapitre en construction… Qu’elle ne parle pas de compostions, de forme, de figures, de paysages, ni de mémoire, ni d’imaginaire, ni du simulacre de vie que tout roman suppose laisse perplexe.. comprends tu mon grand Bougereau ce que je veux dire ? tu vois, je me donne du mal pour t’esssssspliquer…

MC dit: à

Pas seulement Saint Pierre, Christiane! également Saint Paul. Nombre identique de commentaires naufragés dans les deux camps.
Bien à vous.
MC

lola dit: à

@Gerard-jean 18h04 . Paul Edel a bien mis les » ».Il rapporte deux passages ,extraits de l’interview de Libération.Interview courte, intelligente.
Par ailleurs, comment parler de « grande littérature » , puisqu’il est facile de constater que cette expression a eu des significations différentes au cours des siècles. Racine interdisait à son fils de lire des romans,qui salissent les doigts;le mot même littérature n’a pas cours dans l’Antiquité; l’histoire ,en Grèce et à Rome est autant activité d’écrivain que d’historien. On pourrait donc dire qu’il n’y a que des écrivains,de Grands Ecrivains, des écrivains importants, des écrivains mineurs etc…
La partie de l’interview de MdeK rapportée par PaulEdel met en valeur le rapport entre fiction, métamorphose,réel,idées et discours.
Le livre »chemin de tables » me fait penser à « la cuisine » d’Arnold Wesker, l’un des premiers spectacles, monté par Ariane Mnouchkine .

JC..... dit: à

Le réel ne devient unique d’entre les réels de tous, tous différents, qu’au moment où on le quitte en crevant comme un rat !

JC..... dit: à

Lorsque vous esssspliquez à Bougboug, Paul, facturez ! Sinon il va abuser de votre légendaire patience…uhuhu !

Paul Edel dit: à

La CDU recule dans les elections dans le sud de l’allemagne, l’extreme -droite monte ..

bouguereau dit: à

comprends tu mon grand

merci polo..cependant ses propos son ceux des malades à qui on opine..habusé que l’on est par leur état..mais pas par le propos..car enfin c’est quoi son idée et son discours ? des symptomes de confusion que ça ne va pas trés fort..il faudrait qu’on lui prenne la température..mais on ose pas.. figé qu’on est dans notre moralité à la jicé..bonne clopine te dirait oui polo..elle habdiqurait.. »je donne mon corps à ta science »

bouguereau dit: à

Paul, facturez !

j’ai du crédit !

bouguereau dit: à

Que faire ? On peut toujours s’inscrire à une Loge, la pensée y est moulinée ,il n’est pas nécessaire de la vérifier

henfin polo..ils ont un beau tablier..sont pas cul nu dedans comme tu hen rêves c’est tout

bouguereau dit: à

meussieu courte pardon!

bouguereau dit: à

En votre Zénitude, ouites-vous parler du bon Roi Açoka qui propagea cette douce religion par la grace de la flotte indienne, à la pointe des sabres de ses équipages? Non , n’est-ce pas.

..ha c’est bien

lola dit: à

M.Court. merci pour votre réponse. Aucune difficulté à identifier le « L.Font » de Delarue qui est bien de 1858. Seul le monogramme est à interpréter. Je ne songe pas le moins du Monde à le vendre! sa valeur est affective, ce fut l’un de mes premiers livres de lecture..
Le « Baudelaire » de l’ed. Conard a été imprimé par l’Imprimerie Nationale, caractères superbes qu’on dirait gravés, en surimpression;on sent leur épaisseur; j’utilise de fines
plaques parfumées pour éviter les animalcules, ce qui m’a réussi pour les Fenimore Cooper, sans tache.J’ai besoin de cirer Balzac et Shakespeare…
Au Baudelaire, il manque 2 pages, d’origine; non pas arrachées..la petite originalité..
Il faudrait un attaché spécial-livres, roi de la brosse et de la peau de chamois, même quand on n’en a pas des masses.Les livres de messe st parfois des beautés absolues.Bref, un univers dans une bibliothèque.

Paul Edel dit: à

Bouguereau, votre crédit moral me suffit.

JC..... dit: à

Paul, vous ne serez jamais riche….! Bonne soirée !

MC dit: à

Lola, je ne vous disais pas de le vendre. Je notais seulement qu’il avait du etre bien vendu , puisqu’on voit passer un exemplaire daté 1868…
Je suppose que ce sont les Fables intégrales, et non le choix, publié chez le meme éditeur, chacun me semble-t-il avec des illustrateurs différents.
Juste remarque: on commence toujours avec peu, et ce peu se révèle en effet un royaume…La bibliothèque parentale contenait Racine, Molière , et Hugo. c’est beaucoup et c’est peu à la fois…
MC
Bien à vous.
MC

Widergänger dit: à

Ça marche ou pas, mes frères, cette usine à gaz…?

christiane dit: à

Difficile, et de vous lire, et de vous répondre car la liaison est fragile, saute tout le temps , avales les commentaires comme un trou noir.
J’avais commencé à répondre à G-J sur la Genèse et la bible…
On va voir si ça passe !
la Genèse, est un récit emprunté a la mythologie sumérienne et un recyclage d’une légende issue du polythéisme adaptée au monothéisme. Tous les mythes sont symboliques, celui de la Génèse n’en fait pas exception.
La bible ? c’est une pluralité de livres écrits à des époques et par des auteurs différents sur une période de près de dix siècles. Ce n’est pas un livre, c’est une bibliothèque contenant des livres de nature et de genres différents, tantôt historiques, tantôt des légendes, ou des prières, ou des paraboles…
La Genèse ?
(la majorité des polythéismes ont soit un dieu créateur, soit un couple de dieux créateurs). Des milliers de légendes de création du monde et de récits cosmogoniques traditionnels relatifs aux origines du monde, des dieux ou des institutions, appartiennent à la catégorie des mythes fondateurs. Mircea Eliade voit dans la cosmogonie une sorte de modèle de la création, l’univers étant le chef-d’œuvre d’un ou plusieurs créateurs offert comme modèle aux hommes.
Jung note que les notions de sacrifice et de combat sont souvent associées à la création mythique des mondes et de l’univers. Dans de nombreux mythes, un arbre (arbre de vie) ou une plante divine, magique ou sacrée joue un rôle (qu’on retrouve peut-être avec l’arbre au fruit défendu, du jardin d’Éden dans la Bible). Apparition de l’Univers à partir du néant , du chaos, de l’inconnu ou d’une entité hors de portée de notre compréhension…
Les théories scientifiques fournissent les explications les plus vraisemblables et vérifiables aux phénomènes observés, mais ne fournissent pas toutes les réponses : ce n’est pas leur objectif. Par exemple l’analyse des traces du Big Bang permet de remonter vers une époque très reculée de l’histoire de l’univers, sans être en mesure aujourd’hui de connaître les tout premiers instants de cette époque.
Par ailleurs, la Bible est un monument de la civilisation occidentale. Elle a inspiré de nombreuses œuvres devenues des classiques – en littérature, musique, peinture, sculpture, cinéma, philosophie, etc… renvoyant à une lecture non idéologique de la Bible. Sans cette référence, difficile d’entrer dans ces domaines.
le fait de confronter le mythe biblique, de la Genèse en particulier, et la psychanalyse, ne concerne en rien une foi en Dieu et ça peut être très surprenant ! Pour finir donc, d’après l’ouvrage de Marie BALMARY théologienne et psychanalyste), « Abel ou la traversées de l’Eden »,Grasset 1999 :
“ Il n’y avait qu’une seule façon de devenir conscient en Eden, c’était de transgresser la loi divine qui ne pouvait qu’empêcher l’homme de devenir adulte et conscient. Autrement dit, la loi servirait en ceci, et en ceci seulement, qu’elle rendrait possible sa transgression, crise indispensable à toute croissance humaine : se poser en s’opposant… ” (p. 183)
Le paradis un lieu de bonheur tranquille ? Il me semble tellement plus conforme au texte – et plus intéressant – de le lire comme lieu d’épreuve où les humains affrontent entre eux l’immense difficulté de se lever et de parler. ” (p. 345)
“ Le bonheur, c’est ce qui a commencé par ne pas arriver. ” (p. 270)
Le serpent est un symbole phallique. Le serpent a l’apparence de ce qui manque à la femme. ” (p. 192) Détaché du corps de l’autre, le serpent-phallus “ peut figurer la différence des sexes vue seulement en termes d’avoir / ne pas avoir… ” (p. 192) Ce serpent que la femme voit et entend n’est donc rien d’autre que son manque.Le manque garde la place de l’autre dont il signifie sans cesse l’attente. Sans lui, pas de désir. Et l’interdit de l’arbre se révèle garant de présence. S’il est impératif de ne pas manger tout, c’est pour qu’il n’y ait pas que des choses sur cette terre, mais aussi des personnes, non consommables. Des personnes auxquelles le dieu n’a pas interdit de devenir divines, mais qu’il a inter-dites les unes aux autres en tant qu’objets pour qu’elles puissent se rencontrer, se joindre, se reconnaître divines. ” (p. 195)
Bon, je n’y reviendrai pas. C’était en passant… bonne soirée !

christiane dit: à

@MC dit: 13 mars 2016 à 19 h 13 min
Saint Pierre , saint Paul ? Mais de quoi parlez-vous ? Je suis complètement larguée…

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 13 mars 2016 à 19 h 20 min
Aie ! mauvais souvenirs pas si lointains…

gérard-Jean dit: à

On peut aussi se rendre compte, et je souhaite que cela vous arrive, qu’il n’ y a PAS de grand effort de pensée, et partant, de philosophie sans a priori,car, disait Aristote, il faut bien partir de quelque chose. Et plus encore, savoir s’arreter. (MC)

Vous me parlez de philosophie quand je parle de théologie. Peut-on confondre les a priori burlesques du judéo-christianisme avec ceux qui fondent la réflexion d’un Platon ou d’un Aristote ? Ne confondez pas les serviettes de la philosophie (surtout grecque) avec les torchons du judéo-christianisme.

christiane dit: à

Approcher le passé, Polémikoeur ?
Saint Augustin écrivait (livre XI – chapitre XIV):
« Comment donc, ces deux temps, le passé et l’avenir sont-ils, puisque le passé n’est plus et que l’avenir n’est pas encore ? Quant au présent, s’il était toujours présent, s’il n’allait pas rejoindre le passé, il ne serait pas du temps, il serait l’éternité. Donc, si le présent, pour être du temps, doit rejoindre le passé, comment pouvons-nous déclarer qu’il est aussi, lui qui ne peut être qu’en cessant d’être ? Si bien que ce qui nous autorise à affirmer que le temps est, c’est qu’il tend à n’être plus. »
J’imagine une conversation à bâtons rompus entre WGG et Saint Augustin sur le temps, avec quelques questions de bouguereau ou de Lola. Paul Edel dans un coin prenant des notes et M.Court cherchant 100 livres introuvables sur le thème. Et là, le blog à Passou explose et ça fait un énorme feu d’artifice !

la vie dans les bois dit: à

Court, 13 mars 2016 à 1 h 35 min,
au lieu de vous exciter sur un livre que vous n’avez pas lu , de citer Aristote et Saint Augustin à tort et travers, refaites -nous un petit topo sur de Kerangal, cette sociologue de salon. Elle vire comme Bellegueule. Les grosses chaussettes en sandales, en plus.

Inutile de vous re-citer Hugo, ce passage des Misérables, en exergue d’un chapitre du livre de P. R-D. vous ne comprendriez pas. Tenez-vous en aux « dires » de la faiseuse d’anges, qui vous a englué le truc, dans une gangue de papier cul.

gérard-Jean dit: à

Tous les mythes sont symboliques, celui de la Génèse n’en fait pas exception. (Christiane)

 » la fonction du mythe, c’est d’évacuer le réel  » (Roland Barthes)

La particularité des mythes bibliques à cet égard, c’est qu’ils évacuent le réel à la façon d’une chasse d’eau dans ces tinettes mal tenues que sont l’Ancien Testament, le Nouveau Testament, les oeuvres de saint Augustin, etc.

Pour retrouver le réel, il faut évacuer les mythes; or ils n’ont de vitalité que dans la mesure où des gens y croient. Les mythes n’existent que dans les consciences qu’ils polluent; celles-ci, à leur tour, polluent d’autres consciences. Pour venir à bout des mythes, il n’existe qu’une solution efficace, et une seule : supprimer les consciences polluées et polluantes. Ce principe acquis, le reste est une question d’opportunité et d’organisation.

Les bois sont tristes dit: à

la vie dans les bois dit: 13 mars 2016 à 21 h 42 min
au lieu de vous exciter sur un livre que vous n’avez pas lu

Pour une spécialiste de l’excitation sur 15 lignes de Wiki c’en est presque émouvant.
La morne plaine aimerait tant.

Le réel de l'avenir dit: à

gérard-Jean dit: 13 mars 2016 à 21 h 45 min
Pour retrouver le réel

Ya des fois mon Jeannot où tu peux être c.n, mais c.n, c’est à ne pas imaginer.

gérard-Jean dit: à

Ya des fois mon Jeannot où tu peux être c.n, mais c.n, c’est à ne pas imaginer. (Le réel de l’avenir)

Con, peut-être, mais logique. Irréaliste, sans doute, mais logique.

Jibé dit: à

C’est quoi pour vous le réel, gérard-jean ?
L’homme débarrassé de toute croyance, n’est-ce pas déjà un mythe ?

C'est tout dire dit: à

Jibé dit: 13 mars 2016 à 22 h 30 min
L’homme débarrassé de toute croyance, n’est-ce pas déjà un mythe ?

D’une profondeur, mais d’une profondeur.
Barozzienne.

Widergänger dit: à

Mais mon jeanjean, arrête d’être ridicule. T’es même pas drôle.

D. dit: à

Paul Edel dit: 13 mars 2016 à 19 h 44 min

Bouguereau, votre crédit moral me suffit.

Moi haussi.

Sergio dit: à

Jibé dit: 13 mars 2016 à 22 h 30 min
C’est quoi pour vous le réel

C’est pas un ami ! Ha mais non…

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 13 mars 2016 à 21 h 42 min
au lieu de vous exciter sur un livre que vous n’avez pas lu

Ha ça c’est normal, on s’excite jamais sur ce qu’on connaît ! C’est étudié pour, même…

la vie en cause dit: à

ben alors, difficile de prétendre à un enthousiaste sans mélange en lisant un pitoyable « elle l’a pas volé » de plus en trop et rerecopié en surtitre, (sans parler du score américain donnè en 20 minutes, peut-être le prix du swim-suit mais qu’en sais-je…) il est patent que les émotions sont devenues un truc cochon à manipuler avec un gant de douanier trop intelligent, dommage…

JC..... dit: à

Homo Sapiens finalement plutôt récents, nous sommes depuis plusieurs décennies devenus Homo Sapiens Extended grâce à l’Intelligence Artificielle fournie par les computer en réseaux.

Accroché comme des crétins à l’idée de l’homme classique, image organique, biblique, de Dieu, nous refusons d’admettre l’évidence : la véritable intelligence n’est plus dans l’HS ancien, cousin du néanderthalien, qui a fait son temps ! La véritable intelligence humaine, qui a cessé d’être artificielle depuis longtemps, c’est l’HE…. l’Homo Extended ! càd l’homme « accompagné » des computer en réseaux.

Que serions nous sans data base, sans numérique, sans communications ? des brins d’herbe folles, des sauvages, des brutes ignorantes !

Dieu est mort ! l’Homme classique, préhistorique, agonise… vive l’Homo Extended !

Un jour viendra, bientôt, où les « magistrats » rendant la justice en jugeant « en leur intime conviction » AGNELET apparaitront comme une image aussi surannée, aussi passéiste, aussi ridicule, que les conciliabules de cannibales sur la place du village tribal, un os dans le nez, découpant une victime.

Le pouvoir sera entre les mains d’entité IA, bien plus intelligente que ceux qui font l’admiration actuelle des résidus que nous sommes devenus lorsque nous sommes seuls, sans nos soutiens numériques, bientôt affectueux et magnanimes …

renato dit: à

« Quand au zen, à côté, c’est une petite fantaisie, qu’on rajoute pour le bien-être… »

Tout en n’étant pas bouddhiste, je vous conseille de jeter un coup d’œil à l’œuvre de Dōgen… après vous regardez les chronologies (lui et les philosophes européens) puis vous pouvez vous replonger en toute tranquillité dans le bien-être si ça vous chante…

la vie dans les bois dit: à

Sergio, certainement pas, dans la mesure où la lecture de livres – que l’on choisit de lire ou pas, non ?- reste un sport et un passe-temps… Dommage que personne dans les commentaires n’ait fait montre qu’il/elle a lu le livre  » la déposition », qui dévoile comment, in fine, la déposition -judiciaire- du fils de M. Agnelet est la transcription intervenue au terme – on le souhaite pour lui- d’un combat de titan.

laudato si dit: à

« Pour retrouver le réel, il faut évacuer les mythes » (gerard-jean)

les évacuer à partir de quoi ?

Jibé dit: à

La RDL ferait-elle l’objet d’attaques cyber terroristes ?

Jibé dit: à

M. Court, savez-vous pourquoi on parle de « cols rouges » pour les commissaires priseurs ? Drouot est-elle devenue une annexe de la Maffia ?

Jibé dit: à

« les évacuer à partir de quoi ? »

D’où ? Une fosse d’aisance, peut-être ?

JC..... dit: à

TWEET TWEET
« Y a-t-il une littérature noire ? »

Je n’en sais strictement rien et je m’en fous autant que de savoir s’il y a une littérature féministe ou islamique …

Historiquement, on débute par la littérature des petits livres de la collection Bibliothèque Verte Hachette, puis de la Bibliothèque Rouge et Or, Mao arrive avec son petit Livre Rouge, ….j’en suis désormais à la Littérature Rose !

christiane dit: à

Relisant ce billet, je médite… S’il ne tarit pas déloges sur les chroniques célèbres de Pascale Robert-Diard – louanges méritées, il présente ce livre La Déposition comme le résultat d’une aventure littéraire et humaine postérieure au procès. Celle d’une longue rencontre faite d’écoute et de respect, d’empathie aussi. Quand on arrive au dernier procès -rapporté dans le détail – où la déposition va être entendue, confrontée à la parole de la mère et de l’autre frère, étayée par le rappel d’un sombre transfert de fond des comptes de la victime à celui de l’accusé, il semble que l’intime conviction des jurés ait penché, comme celle de P.Robert-Diard vers la crédibilité de ce témoignage tardif mais formulé avec tant d’émotion et de conviction. Donc une peine de vingt ans de prison a été décidée – peine bientôt arrivée à échéance avec le report de toutes celles qui ont précédé. Donc, un vieil homme roublard et très antipathique est déclaré coupable d’un assassinat – ce qui est pire qu’un meurtre puisque la notion de préméditation est retenue. Justice a été rendue, dit-on. Néanmoins, pas de cadavre. Une intime conviction…

Rowan Oak dit: à

« y a-t-il une littérature noire ? » lire JAMES BALDWIN, RICHARD WRIGHT, TONI MORRISON, LANGSTON HUGUES, CHESTER HIMES et RALPH ELLISON (« Homme invisible pour qui chantes-tu ?))

D. dit: à

Je trouve le 5h 52 de JC particulièrement mauvais.
Comment se fait-il qu’un vieillard très bien inspiré en général commence aussi mal la semaine ?

D. dit: à

En revanche Christiane reste en forme malgré son transfert de fonds bien singulier mais que l’on pourra lui pardonner (pour cette fois-ci).

D. dit: à

Vouloir donner une couleur à la littérature me révulse. Ainsi la littérature sur Mars serait-elle verte, celle des schtroumpfs bleue ?

JC..... dit: à

Dédé, tu devrais réfléchir : ton Dieu est un SDF …. un mort vivant inutile … Bonne nouvelle !

Polémikoeur. dit: à

Un mythe n’est-il pas
un peu de poussière
venue, du temps passé,
poudrer le présent ?
Y distinguer le « réel » ?
Qui voudrait vraiment
n’habiter qu’un réel
purement concret ?
Même pour ne serait-ce
que tailler une branche
en pointe, n’a-t-on pas besoin
d’articuler un avant à un après ?
Ou inversement. La branche « sapiens sapiens »,
justement, celle de la conscience de sa conscience,
a développé une capacité sans précédent
de s’orienter dans le temps.
Une accélération pleine d’à-coups
mais pas toujours accompagnée de sens
dans la direction de la flèche du temps.
La question du sens n’abolit pas plus
les acquis qu’elle ne tortille
les facteurs externes.
Temporâlement.

ribouldingue dit: à

M. Court, savez-vous pourquoi on parle de « cols rouges » pour les commissaires priseurs ? »

Les « cols rouges » ne sont pas les commissaires priseurs mais les employés de Drouot qui portent un uniforme à col rouge, Jacounet.

christiane dit: à

« J’ai toujours conçu la nuance comme une vérité, une parole secrètement violente, un désaccord masqué avec la société. (…) La subversion n’est jamais véhémente ; elle est subtile, insaisissable.(…)
J’aime bien cette définition que Barthes donne de la fiction : « Fiction : mince détachement, mince décollement qui forme tableau complet, comme une décalcomanie. »
(…) La société voudrait qu’il y ait d’un côté la fiction, de l’autre les essais.(…) la fiction n’est pas un régime de l’écriture, encore moins un genre qui s’opposerait à la vérité, mais un engagement qui fait coïncider invention des phrases et naissance de la pensée. »
Yannick Haenel (Fragments d’un article qu’il a écrit pour le Hors-Serie « Le Monde » dédié à Roland Barthes)

Jibé dit: à

Merci, ribouldingue. Et pour la deuxième partie de la question, maffia or not maffia ?

ribouldingue dit: à

La justice se prononcera mon cher Jibé! (non je ne suis pas un homme politique)

JC..... dit: à

Je ne comprends pas pourquoi le concept « mafia » subit cette outrancière exclusion du Bien, du Bon et du Beau !

Qu’est ce que le couple, la famille, l’entreprise, le Vatican, le parti, la religion, la passion, la Nation, l’Etat, les syndicats, les ONG, les réseaux … sinon des mafias plus ou moins acceptées, plus ou moins maquillées, plus ou moins totalitaires ?!

La mafia, c’est dans la nature de l’homme fragile. Les mafias, c’est dans la nature des hommes solidaires …

Jibé dit: à

« Vouloir donner une couleur à la littérature me révulse. »

C’est la faute à Léopold Sédar Senghor, D., et aussi à Aimé Cézaire, les inventeurs de la négritude…

PRIERE AUX MASQUES

Masques ! Ô Masques !
Masques noirs masques rouges, vous masques blanc-et-noir
Masques aux quatre points d’où souffle l’Esprit
Je vous salue dans le silence !
Et pas toi le dernier, Ancêtre à tête de lion.
Vous gardez ce lieu forclos à tout rire de femme, à tout sourire qui se fane
Vous distillez cet air d’éternité où je respire l’air de mes Pères.
Masques aux visages sans masque, dépouillés de toute fossette comme de toute ride
Qui avez composé ce portrait, ce visage mien penché sur l’autel de papier blanc
A votre image, écoutez-moi !
Voici que meurt l’Afrique des empires – c’est l’agonie d’une princesse pitoyable
Et aussi l’Europe à qui nous sommes liés par le nombril.
Fixez vos yeux immuables sur vos enfants que l’on commande
Qui donnent leur vie comme le pauvre son dernier vêtement.
Que nous répondions présents à la renaissance du Monde
Ainsi le levain qui est nécessaire à la farine blanche.
Car qui apprendrait le rythme au monde défunt des machines et des canons ?
Qui pousserait le cri de joie pour réveiller morts et orphelins à l’aurore ?
Dites, qui rendrait la mémoire de vie à l’homme aux espoirs éventrés ?
Ils nous disent les hommes du coton du café de l’huile
Ils nous disent les hommes de la mort.
Nous sommes les hommes de la danse, dont les pieds
reprennent vigueur en frappant le sol dur.
(LCS in « Chants d’ombre »)

JC..... dit: à

Senghor, Césaire ?
Des Michael Jackson avant la lettre ! Des nègres blanchis au colorant colonial … Artifice !

Jibé dit: à

LSS et non LCS, pardon ? Ne pas confondre avec le balai Ô Cédar !

Polémikoeur. dit: à

La mafia est (pas plus ou moins) délinquante,
criminelle, secrète et verrouillée.
Définitivement.

Petit rappel. dit: à

Donc, si je suis bien la controverse, il y aurait des textes chimiquement purs de toute théologie, et, comme tels classés philosophie?
Et ce seraient les seuls à avoir droit au label.
Est-ce si sur?
Ou placer Auguste Comte et son positivisme religieux quoique laic dont il se proclamait à longueur de lettres le burlesque Pape? Faudra-t-il ne pas lire le très politique De Regno, parce qu’il est de Saint Thomas d’Aquin, alors qu’il comprend la réflexion la plus aboutie de son temps sur le tyran?
Et vous croyez vraiment que l’usage du mythe platonicien ne présuppose pas une culture religieuse? Je passe sur les commentaires d’Aristote, il ne s’agit pas de faire long.
Ce n’est pas confondre les torchons et les serviettes que vous faites, c’est essayer d’introduire la Loi de 1905 dans la pensée humaine. Et le résultat est affligeant dans sa prétention à séculariser la complexité de la pensée humaine.

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