de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Quand un écrivain se sépare de sa bibliothèque

Quand un écrivain se sépare de sa bibliothèque

Tout écrivain est d’abord un lecteur. Souvent même un grand lecteur. On en connait qui cessent de l’être lorsqu’ils préparent un nouveau livre afin de ne pas risquer d’écrire sous influence, et d’autres qui lisent compulsivement toute une vie durant car c’est leur oxygène naturel. Mais tous se couperaient une main plutôt que d’avoir à se couper de leur bibliothèque souvent constituée depuis leur jeunesse et sans cesse enrichie. Aussi faut-il un évènement important pour qu’ils se résolvent à une telle extrémité. D’autant que pour nombre d’entre eux, c’est leur instrument de travail.

Alberto Manguel (Buenos Aires, 1948) vivait des jours paisibles à Mondion, une commune dans la Vienne, dans un ancien presbytère qu’il avait acquis près d’un parc naturel. Ecrivain, critique, traducteur, enseignant, il l’avait choisi pour sa vastitude afin d’y abriter pour la première fois en un lieu unique les milliers de livres dans de nombreuses langues que ce nomade babélique, polyglotte et cosmopolite, avait dû disperser dans différents pays où il avait vécu. Ce qui fut fait. Une bibliothèque non de collectionneur mais de lecteur. Las ! Il y a quelques années, il dut quitter la France après avoir été atteint d’un mal assez courant chez les artistes : l’hernie fiscale. On dit que cela se soigne mieux ailleurs que chez nous. On imagine le déménagement des huit cents cartons d’un tel fétichiste de l’objet-livre, vraiment pas du genre à relire Don Quichotte sur tablette. Lui se refusait à envisager une nouvelle diaspora pour ses chers volumes. Pas spécialement beaux, ni rares, ni chers mais siens, c’est-à-dire feuilletés et caressés, lus et relus. Il existe un romantisme de la lecture. Ce bloc de papier et de couvertures, il excluait de l’éparpiller à nouveau. C’est alors que se présenta « la solution portugaise ».

Ne cherchez pas, ce n’est pas le titre d’un thriller américain mais l’idée du maire de Lisbonne de créer un Centre de recherche sur l’Histoire de la lecture. Et l’édile d’offrir l’asile poétique aux 40 000 livres d’Alberto Manguel dans un lieu dédié, le Palacete dos Marqueses de Pombal. Le palais étant en mauvais état, d’importants travaux de rénovation ont été engagés. Un nom a déjà été trouvé pour la bibliothèque du rez-de-chaussée dont il sera le directeur : « Espaço Atlântida », en toute simplicité. Un seul lecteur jouira du privilège d’emporter chez lui pour consultation des livres de la bibliothèque : Alberto Manguel. Normal puisqu’après en avoir été le papa, il en sera le patron.

 

Milan Kundera, c’est autre chose bien qu’il ait lui aussi fait don de sa bibliothèque de 4000 livres au même moment. Mais à Brno (Moravie), « sa » ville, celle où il a vu le jour il y a quatre-vingt-treize ans, ce qui change tout. Il offre aussi ses archives à la Bibliothèque de Moravie, la plus grande du pays après celle de Prague. C’est l’aboutissement heureux, logique, naturel pourrait-on dire d’un processus de renationalisation de l’écrivain qui avait été déchu de la nationalité tchèque en 1979 par un régime qui le honnissait, puis naturalisé français en 1981 et rétabli dans sa citoyenneté d’origine en 2019 tandis que sa ville abritait un colloque consacré à son œuvre et que le théâtre jouait l’une de ses pièces de jeunesse. Mais c’est bien en français qu’il écrit depuis La Lenteur (1995) et on ne l’imagine pas revenir au tchèque, lui qui est installé à Paris depuis 1978. Le fonds Kundera devrait être ouvert au public en février prochain, la seconde moitié du legs n’étant parvenu à bon port que ces jours-ci en raison d’un report dû à la pandémie. On a déjà hâte de découvrir ses livres (dont une édition de 1580 des Essais de Montaigne). Pour savoir quelles lectures l’ont nourri mais aussi, suprême indiscrétion, pour découvrir ses annotations en marge, ses passages soulignés, ses pages cornées. Chaque fois qu’on a pu le faire dans le passé avec d’autres auteurs, l’exercice était plein de surprises. Avec la bibliothèque philosophique du poète Paul Celan ou parmi les cinq cents livres que Jorge Luis Borges a légués à la Bibliothèque Nationale de Buenos Aires.

Du pain bénit pour les chercheurs contrairement aux 400 livres que Julien Gracq avait distrait de sa bibliothèque pour les offrir à celle de sa commune, Saint-Florent-le-Viel (Maine-et Loire) : bon nombre sont ornés de dédicaces des plus flagorneuses et ça, ce serait plutôt un cadeau pour les journalistes.

(« Milan Kundera, 1984 » photo François Lochon ; « Alberto Manguel » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

769

commentaires

769 Réponses pour Quand un écrivain se sépare de sa bibliothèque

rose dit: à

Se taper des films qui te donnent envie de te jeter dans la scène, non merci.

D. dit: à

Le truc, c’est cette trompette jouée avec perfection et sa reverbération, jouant des phrases variées dur très peu de thèmes Une fois entendu ça, on peut tout de suite passer à autre chose. Sauf à vouloir avoir un très agréable bruit de fond.

D. dit: à

Ah oui. Genre Emmanuelle.

D. dit: à

Pas Emmanuel Macron, hein. Là on se jette dans la Seine.

Pablo75 dit: à

A la batterie le jeu très fin d’André Cecarelli, tout en cymbales d’Aldo Romano, tout en gamelles et bidons de Jim Black.
Un peu de « branlette musicale »
Et lui, Pablo, what do you think about him
B dit:

De la vraie branlette pseudo-jazzistique. Au lieu de 7 min ils auraient pu la continuer pendant 7 h…

@ lmd

Je constate que tu ne me dis pas si, dans les 2 liens que j’ai mis, Miles Davis faisait du jazz.

« Bill Evans ; magnifique musicien ; vous ne l’aimez pas, tout le monde s’en fiche. »

Autant que de ton amour pour lui.

« Si vous n’aimiez pas le piano de The Man I Love par Thelonius Monk, c’est que vous êtes bouché. »

J’aime beaucoup Monk, justement parce qu’il ne fait jamais de la branlette musicale, il n’ennuie jamais, contrairement à Bill Evans, qui avait même la tête typique des gens qui s’ennuient dans la vie et ennuient leur entourage (il suffit de comparer les têtes de Thelonius et de Bill pour tout comprendre).

J’ai beaucoup aimé aussi le « Monk » de Laurent de Wilde, que j’imagine que tu as lu.

Et j’aime aussi Keith Jarrett (surtout quand il se promène dans les limites du jazz). Et Brad Mehldau, bien sûr.

Bref, des types non ennuyeux que, comme le dernier Miles Davis, sont détestés par les vieux dogmatiques de la branlette jazzistique comme toi.

Pour tous les amateurs d’onanisme sonore:

« Samba e amor »

Brad Mehldau Trio

https://www.youtube.com/watch?v=ED49zwHH6f8

rose dit: à

Et ce type violoniste qui est mort tragiquement si jeune ?

B dit: à

Pablo , vous savez écrire, vous devriez contextualiser vos déclarations car à vous lire on peut croire que tout vous ennuie, que vous rejetez l’ensemble. Il y a tant de formations, tant de sous-genres.

DHH dit: à

@bloom
Autant que je me souvienne exactement de cette information lue naguère un fils de Joseph Reinach avait épousé la fille de Mathieu Dreyfus, le « frere admirable « d’Alfred
Ce gendre de Joseph Reinach ainsi que son fils ont peri tous deux pendant la premiere guerre mondiale

D. dit: à

Une CC ? C’est une loco à 2 x 3 essieux.
Il s’est jeté sous un train ?

D. dit: à

Pardon, crise cardiaque plutôt.
Désolé.

Janssen J-J dit: à

y’a pas d’mal, D… Il faut bien rire de tout… le piquant est qu’il était fils de chemineau SNCF et que son père se donna la mort jadis, un peu comme vous le dites… Le drame épouvantable de sa vie. Incroyab’, D., ce qu’une étourderie comme celle-ci peut avoir de télescopique ! Bàv –

J J-J dit: à

… cheminot, plutôt, non ? Ourgh/Oups.

et alii dit: à

j’ai de bonnes excuses!
1)j’ai trouvé un dico pour monsieur CHAROULET!
il s’appelle « le maitron »
etje l’avais ouvert pour M.Cohen, linguiste:,fils de l’ ingénieur principal aux Chemins de fer de l’Ouest et d’Anna Bechmann,
https://maitron.fr/spip.php?article20276

MC dit: à

«  A part Homere et Platon, je ne prends aucun livre ». Julien l’Apostat..
Partant pour Antioche…

rose dit: à

Lost my job.
Eh oui.
Jeté.

Bonne journée

(Mais quand même ! Non.)

Marie Sasseur dit: à

Ach, c’est dommage,c’était l’occase d’avoir une dédicace de proximité…😁

Marie Sasseur dit: à

25/11/2022, 7h20

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, le léZard vous propose une petite visite du musée Grévin…

D. dit: à

J’y suis, Jazzi !

Jazzi dit: à

Dans le bureau de Macron, D. ?

et alii dit: à

musée Grévin…
VISITE cyrillique ?

Jazzi dit: à

Pourquoi cyrillique ???

D. dit: à

Non, Jazzi, dans le Palais des mirages. Cherche-moi.

Marie Sasseur dit: à

L’homme-joie est décédé.
Défileront les tristes.

Paul Edel dit: à

Au festival du livre de Marseille Pierre Assouline pour se détendre entre deux séances de dédicaces eprouvantes peut défier le mur digital.

Marie Sasseur dit: à

Je n’ai lu qu’un bouquin de Bobin.

C’est du planant genre Paolo Cohelo:

Il y a des papillons dont on ne peut effleurer les ailes sans qu’elles cassent comme du verre.

Quand il vient un miracle la plupart ferme les yeux.

Ces oublieux n ‘oublient rien d’essentiel . C’est ce qui les distingue de nous

Le monde n’aime pas la mort. Il n’aime pas non plus la vie. Le monde n’aime que le monde.

Je vois le vide qu’il y a entre les hommes, plus grand que celui qui sépare une étoile d’une autre étoile. Chacun travaille, travaille, travaille à son sombre intérêt et ceux qui n’y travaillent pas sont broyés.

En écrivant à la main je compte les moutons que je n’ai pas.

Je suis partisan des bouses de vache, des livres en papier et de la vaisselle faite à la main

_____

Tcetera tcetera.
Du coup, j’ai pas recommencé

Condoléances a Gallimard.

Marie Sasseur dit: à

Edel est jaloux, c’est tout.

Passou va retourner chez le père Blaize, pour une tisane contre le mal des amers, lol.

Marie Sasseur dit: à

« En ouvrant son herboristerie rue Méolan, au cœur de la ville, ce savant guérisseur venu des Alpes de Haute Provence fait alors connaître aux Marseillais les vertus de la phytothérapie, l’art de soigner avec les plantes.
Pendant près de 2 siècles, l’officine sera dirigée par les descendants de son fondateur, sur six générations. Aujourd’hui devenu pharmacie-herboristerie, le fameux magasin partage toujours son savoir-faire unique, et continue de proposer des milliers de produits, plantes médicinales, herbes et formules naturelles, contribuant à forger la réputation d’une enseigne chargée d’histoire. »

Eh oui.

https://www.pereblaize.fr/

Pablo75 dit: à

Si je comprends bien, Pablo 75, vous préférez Keith Jarett à Bill Evans ! Malheur de malheur…
lmd dit: à

Tu comprends très bien. À la Très Grosse Branlette Très Ennuyeuse de l’assommant Bill Evans, je préfère de très loin l’imagination et la profondeur de Keith Jarett. Bill Evans savait peut-être ce qu’est le jazz, mais ignorait ce qu’est la Musique. Keith Jarett, interprète de Bach, la connaît très bien, y compris ses limites. Bill Evans est un pianiste de bar, Keith Jarett est un compositeur de Musique qui joue du piano.

Keith Jarrett Trio – Standards
https://www.youtube.com/watch?v=lBnwDTAoAC8

Paul Edel dit: à

Chère Marie, je ne suis pas jaloux, je reste perplexe devant ces foires et salons du livre qui rabaissent les meilleurs écrivains en homme sandwich, en représentants de commerce, et ces malheureux auteurs vont essuyer les remarques parfois déplaisantes, méprisantes, des flâneurs.

D. dit: à

renato, je suis effaré de voir autant de gens tatoués. C’est laid, cela coûte cher et c’est hélas irrémédiable. Ces gens ne réfléchissent pas, ce n’est pas possible.

Jacques dit: à

Christian Bobin qui se prend pour un sage taoïste !
Comme la peste bubonique, la poésie « bobinique » est inféctieuse.

D. dit: à

J’ai écouté Jancovici sur France Inter.
Comme moi, il inconsidère que l’avion de ligne est voué à disparaître à long terme, au regard des impératifs climatiques. Et qu’à moyen terme il faudra rationner son utilisation. Il prone 4 voyages par vie au maximum. Là je dis non. Il faut, par pays, définir une enveloppe inaltérable de kilomètres aeriens proportionnels au nombre de nationaux d’un pays donné.
Ensuite l’enveloppe kilométrique est répartie égalitairement entre chaque national puis chacun fait ce qu’il veut de ses kilomètres : liberté de les vendre ou d’en acheter. Très très cher sans doute.
Une agence internationale gérant tout cela.

lmd dit: à

Pablo 75, je me désole du ton de vos commentaires concernant ces deux musiciens qui sont tout deux de grands jazzmen, ayant parfois joué avec les mêmes musiciens (Miles Davis , Paul Motian, Jack DeJonette) et dans des formations très proches. Bill Evans*est un des musiciens les plus respectés et aimés du jazz des années 60 et 70. Keith Jarrett, tant mieux pour lui, a joué plus longtemps et s’est ainsi formé une image de vedette « grand musicien» qui irrite un peu ceux qui ont eu l’habitude d’écouter le jazz le plus vivant dans les clubs, les festivals et sur leurs 33 tours n’importe où et se fichent quand même un peu de cet empaillé de Keith Jarett (si vous voulez bien m’excuser).
* oui, Il a aussi beaucoup écouté Lennie Tristano.

Marie Sasseur dit: à

Edel est sinistre.

D. dit: à

Cela aurait aussi l’immense avantage de freiner les flux migratoires engendrant un malheur immense et quasiment infini, à commencer par ceux subis par les migrants, mais aussi par les habitants des pays subissant les invasions migratoires, notamment la France et l’Italie. Avec d’effrayants points noirs ; Mayotte, la Guyane, Lampedusa. Roubaix-Tourcoing, Lyon, Toulouse, Marseille, le Nord-Est de l’Ile de de France, Bruxelles, Stockholm.

D. dit: à

celui, pas ceux.

D. dit: à

Gibraltar aussi.

D. dit: à

Enfin vous m’avez compris.

Patrice Charoulet dit: à

CONTRE LES PSEUDONYMES

Un pseudonyme est un faux nom, un nom de fantaisie, un nom supposé…
Bien des écrivains ont changé de nom. On peut leur pardonner : parfois , des siècles durant,signer de son nom pouvait vous envoyer en prison ou au bûcher.
En 2022, en France, on ne risque rien de tel en signant ses écrits de son vrai nom.
Or, une infinité de blogs littéraires, philosophiques, politiques sont envahis de pseudonymes. Et, comble du comble, certains intervenants changent de pseudos comme de chemises.
Facebook , si décrié par ceux qui ne le fréquentent pas, a plusieurs avantages, notamment celui d’une quasi-absence de pseudonymes.
Ecrire sous pseudo permet tout : le racisme, la délation, la calomnie, le lynchage..
Non au pseudonymes !

Marie Sasseur dit: à

Il y a un  » homme sandwich  » ( copyright Edel) que j’aurais volontiers remercié , au Parc Chanot, a Marseille, pas loin du stade Vélodrome et de la plage du Prado pour sa délicieuse  » autobiographie  » , la dernière enquête de Dino Buzzati, c’est lui:

https://www.festivaldulivredemarseille.com/alexis-salatko/

Eh oui

MC dit: à

« Edel est sinistre ». MS, Parce que vous, vous respirez la joie de vivre, chère
Marie?

Marie Sasseur dit: à

Le vieux dément mc qui rapplique ventre à terre et soutane cul par dessus tête pour son cher Edel.

Sinistres !

MC dit: à

Au demeurant, le fut-il, ce qui reste à prouver, il ne se depart pas envers vous d’une enviable et méritoire politesse. «  les Hommes de Bonne Volonté, » en quelque sorte…

MC dit: à

Et il faut bien du mérite pour supporter une humeur aigrie et fielleuse comme la vôtre. Tenez-le-vous pour dit. MC

Marie Sasseur dit: à

Et le dément mc,lui c’est pas un homme sandwich, , c’est même pas un homme. C’est le gras dela saucisse.

Beeuuurrk

Marie Sasseur dit: à

Je veux pas d’Edel pour me tenir la jambe, il a l’âge d’être ma mère …

Re beuuurrrk

Marie Sasseur dit: à

Edel a insulté tous les auteurs invités du salon de Marseille.
La vie de ma mère qu’il a pas intérêt à se pointer dans le coin , ou il va repartir sur sa plage dégueulasse de St Malo, en morceaux façon puzzle.

Pablo75 dit: à

« Je n’ai lu qu’un bouquin de Bobin. C’est du planant genre Paolo Cohelo » [Paulo Coelho]
Marie Sasseur dit: à

Toute la connerie de la Grande Connasse du blog résumée dans ces 2 phrases. Elle n’a lu de Bobin qu’un livre sur les 69 qu’il a publié mais elle est capable de « définir » sa littérature. On savait qu’elle était bouchée (par tous les trous de son être – dans le cas où les Andouilles auraient un « être »), que sa bêtise crasse était aussi grande que son inculture, que son admiration exclusive pour les best-sellers l’empêchait de comprendre la Littérature, mais je vois que sa niaiserie d’analphabète inguérissable dépasse toutes les bornes. Pour cette Grosse Pouffiasse la poésie c’est « du planant » !!!

Comment peut-on être si frigide d’une manière si sotte?

« La mort, cette extase du sommeil.
(Christian Bobin. Le Très-Bas)

Marie Sasseur dit: à

Le pucier débile du 75, fait dans l’ordurier. Il se pame de bobineries pour allumés.
Il vit dans un taudis où sa bobonne ne peut plus se tourner.
Vieux dégueulasse.

Beuuurrrk

Marie Sasseur dit: à

Cette ordure du 75 à juste de la chance de se planquer, j’en connais un qui voudrait lui donner le goût de la purée pour le reste de ses jours.

Marie Sasseur dit: à

Alcoolique, vivant dans un taudis insalubre, l’ordurier du 75 a juste de quoi payer un abonnement internet pour ses grossièretés. Et essayer de vendre ses salades pseudo ésotérico-astrologiques à deux ou trois connards de son espèce.

Pablo75 dit: à

Facebook , si décrié par ceux qui ne le fréquentent pas, a plusieurs avantages, notamment celui d’une quasi-absence de pseudonymes.
Patrice Charoulet dit:

Quelle naïveté !!

Moi j’ai un compte avec pseudo sur Facebook, où je vais jamais. Et je connais pas mal de monde qui a un compte là-bas avec pseudo. On voit que Charoulet ne connaît rien à l’informatique et ne lit pas les nombreux articles sur la sécurité sur internet des revues spécialisées. Il sait pas non plus que les cambrioleurs utilisent Facebook pour savoir quand les gens partent en vacances et leurs apparts ou maisons sont vides. Ou les arnaqueurs qui cherchent des femmes seules pour faire semblant d’être amoureux d’elles et leur demander l’argent du billet d’avion pour aller les voir. Et n’en parlons pas des affaires sexuelles avec des mineurs.

Bref, Charoulet ignore que même la police recommande l’anonymat sur internet. Et il croit qu’un pseudo est une protection extraordinaire, alors que la vraie protection est un pseudo + un VPN (payant ou pas – comme Tor).

On dirait que Charoulet ne vient ici que pour exhiber sa naïveté, pour ne pas dire sa bêtise.

MC dit: à

D’où il suit que Marseille est le centre de la vie littéraire, position respectable en soi, mais , comme d’habitude, ici bien peu argumentée. Le corbeau croasse : » Edel a insulté les auteurs du Salon de Marseille ».A quoi on ne peut que répondre : » Ou, dans quel média ? Quand et comment? Et surtout qui? « On ne sait pas. Y aurait-il dans le tas quelques uns de vos malheureux poulains et juments ? On reste dans le vague .Et quelque chose me dit qu’on n’en saura pas plus à la prochaine réplique. Sauf à donner la parole à Paul Edel…Cela dit, il y a quelque chose de comique à voir quelqu’un dont le fond de commerce est la vacherie à jet continu, se plaindre de celles des autres, qui ne doivent pas égaler son himalayesque culot! MC

Pablo75 dit: à

J’adore entendre hurler notre Vieille (elle est à la retraite depuis 20 ans) Pétasse Professionnelle de Blog quand on lui botte les fesses et on lui sert la même médecine qu’elle sert aux autres ici. Elle est aussi nulle dans l’insulte que dans ses attaques à des gens bien plus polis qu’elle, qui ne daignent pas lui répondre (entre parenthèses, on sent la jubilation spéciale qu’elle ressent quand ses victimes sont juives, comme dans le cas de DHH).

Bref, je ne sais pas comme Passou admet ici une Salope Intégrale pareille. Par pitié par les clochardes qui n’ont que la gnôle pour supporter la vie?

Marie Sasseur dit: à

Eh bien, on dirait que le pucier du 75 , qui tombe plus bas que le très bas, commence fouetter.
Je pense que cette ordure du 75, dont le registre ne varie guère, quel que soit l’interlocuteur, salope connasse, petits mots qu »il doit réserver a sa rombiere dans l’intimité de taudis parisien est en plus client de sites de rencontres bdsm.
Il vient dragouiller ici avec 2 ou 3 liens YouTube ; il avait déjà fait le coup avec un huissier, viré depuis. Maintenant il essaie ça et là, sans succès..
Tout finit par se savoir et il est trop sur des blogs à déverser son degueulis de grossièretés, pour qu’on ne sache pas un jour, à quelle porte aller frapper.

Marie Sasseur dit: à

Obligé d’appeler deachach à sa rescousse avec des arguments de franquiste.
On peut dire que cette ordure du 75 , une fois qu’il commence à avoir un peu peur de se fracasser au réel n’hésite devant aucune lâcheté. Quelle loque.

Pablo75 dit: à

@ lmd

Notre discussion me rappelle un après-midi d’il y a plus de 30 ans, où je suis allé à la boutique de disques de jazz du 5 rue Navarre (à 50 m de la célèbre maison de Jean Paulhan), que selon le Net existe encore (je ne sais pas si à l’époque elle s’appelait comme aujourd’hui Paris Jazz Corner). Il y avait, comme toujours là-bas, une petite « tertulia » de 3 ou 4 dingues de jazz, qui parlaient de concerts et de disques. Quand je suis allé payer à la caisse, un vieux noir très maigre et très bavard à l’accent et au chapeau américains qui était appuyé dans le comptoir, a regardé les cds que j’avais acheté et voyant 2 de Keith Jarrett a dit au vendeur: « Je croyais qu’on était dans une boutique de jazz… ». Et me tapant sur l’épaule il a rigolé très fort en me disant: « Je blague… ». Mais j’ai bien senti que tous les fanatiques de jazz présents me regardaient avec commisération.

Ce jour-là j’ai compris jusqu’où pouvait arriver le snobisme des doctrinaires du jazz.

Autre exemple: ma femme avait un oncle suisse qui a été trompettiste dans un groupe de jazz à demi pro pendant 40 ans (ils ne jouaient que les WE). Pour lui (qui avait une formation de musique classique) le jazz s’arrêtait à Louis Armstrong et il fallait surtout pas lui parler de Miles Davis (il avait une extraordinaire collection de disques de « New Orleans Jazz »).

Comme quoi…

Marie Sasseur dit: à

lmd peut serrer les fesses. Ça va pas passer sans vaseline.

Pablo75 dit: à

Si j’avais le temps, je ferais une petite étude de la façon différente d’insulter qu’à Marie Notresoeur la Salope selon si la victime de ses insultes est juive ou pas. Cela fait longtemps que j’ai remarqué la différence. Je vous demande de faire attention à cela quand elle aura une nouvelle crise diarrhéique d’injures.

lmd dit: à

Pablo 75 , Entre un vieux noir très maigre et très bavard à l’accent et au chapeau américains et l’oncle suisse  je n’hésite pas non plus.

Marie Sasseur dit: à

L’ordurier du 75 , une fois qu’il s’est pris une bonne droite, commencera à réfléchir avant de donner des salope et connasse à d’autres que la bobonne qui vit dans son taudis.

rose dit: à

Un génie, sans bouillir. Dans le journal du CIQ de Saint Loup où réside ma maman :
Pour rire (ou pas !) :
Un Chti, un Breton et un Marseillais découvrent un génie
Le génie leur dit : « jetez n’importe quoi dans l’eau, si je le retrouve vous mourrez, si je ne le retrouve pas vous
serez l’homme le plus heureux du monde »
Le Chti jette un cure dent au large de Boulogne Sur Mer, le génie le retrouve, le Chti meurt
Le Breton jette un clou à la Pointe du Raz, le génie le retrouve, le Breton meurt
Le Marseillais jette quelque chose au large du Frioul
Le génie cherche, cherche, recherche, recherche encore
A bout de force, le génie lui demande : « qu’as-tu jeté ? »
Le Marseillais lui répond : « Eh fada un Efferalgan !!! »

Sans commentaire (rose)

Alexia Neuhoff dit: à

Au menu du festival du livre de Marseille :
Les Scouts – C’est la rentrée
Moi la France, je la kiffe !
Les grenouilles ne se posent pas de questions
Girl Power
De notre monde emporté
Osez ! Vous réussirez
Grandir en humanité
Se soigner par les plantes
Ces femmes qui ont réveillé la France
Bref, une bouillabaisse typique : une soupe du pauvre, réalisée à partir des poissons invendables ou invendus, restés au fond des paniers de pêche. Le Paquebot d’Assouline risque de boucher le vieux port à l’instar du méga-yacht d’un oligarque russe.

rose dit: à

Paul Edel
J’ai assisté à cela aux Correspondances de Manosque et ai eu grand mal à en croire mes oreilles.
Une bonne femme, qui s’est mise a injurier l’écrivain, Lionel Duroy, à partir de son roman Disparaître.
Apparemment, elle le suit et elle le lit, dans l’ordre de parution.
Cela a donné ;
Ouais mais on a en assez que vous alliez mal ; on a cru assister à un mieux dans votre dernier roman mais là de nouveau, vous vous écroulez et on a tellement espéré que vous vous en sortiriez de vos conflits de famille.
Je fus assommée.
Le questionneur resta coi.
Lionel Duroy argumenta « oui mais j’ai écrit Disparaître, mais en fait je suis encore là et bien tant mieux car je vais bien ».
Heureusement, des gens mieux lunés ont pris la suite et cela s’est terminé correctement, mais il y eut un grand blanc.

x dit: à

Comment ne pas voir que le temps passé par un auteur « invité » (mais invita/invitus, car il s’agit le plus souvent de travail gratuit) à faire le v.r.p. et se coltiner la promotion de son livre, temps de présence sur place et trajets, est soustrait au temps dont elle/il dispose pour écrire ?
Il faut avoir une bien piètre idée du « cœur de métier » de l’écrivain et considérer que l’écriture est une composante secondaire, voire accessoire, de son « activité ».

Pas de problème pour les écrivants qui ont avant tout une vocation de show(wo)men et vendent un produit adossé à une image (la leur).
Aucun non plus pour la midinette-consommatrice qui confond écrivants et écrivains, et les « deux corps », terrestre et symbolique, de l’écrivain. Lequel, débutant, n’aurait pas vraiment le choix vu le rapport de forces dans la situation actuelle (concentration, surproduction, précarisation). Et l’on devrait s’en réjouir ?

rose dit: à

Je pense qu’il y a des écrivains qui ont un bonheur de rencontre avec leurs lecteurs.
Ceux qui aiment échanger sur leur écriture.
Ceux qui aiment avoir les réactions de leur public.

Marie Sasseur dit: à

Edel n’est pas invité, il est jaloux et son fan club, aussi.

B dit: à

Keith Jarett, interprète de Bach,

Y a un cd ? Je suis curieuse, j’aime aussi beaucoup Js B.

Janssen J-J dit: à

Je salue la mémoire de Hans-Magnus Enzensberger et de Christian Bobin, morts hier à la suite de mon camarade Didier, l’avant-veille. Cela fait un peu trop de nécros pour moij’… en ce moment, comme un goût de cendres.

Marie Sasseur dit: à

Et ça, c’est du sandwich ( copyright Edel)

« Agrégé de lettres classiques et docteur ès lettres (1991)[1], Christophe Carlier enseigne pendant plusieurs années à la Sorbonne. En 1998, il publie aux Presses universitaires de France un ouvrage sur Hiroshima mon amour, de Marguerite Duras et Alain Resnais. »

Janssen J-J dit: à

@ PE, de l’intransigeance du Général Kurt von Hammerstein (remarquablement dépeint dans le roman de H-M E de 2010), ceci :
« Je distingue quatre espèces. Il y a les officiers intelligents, les travailleurs, les sots et les paresseux. Généralement, ces qualités vont par deux. Les uns sont intelligents et travailleurs, ceux-là doivent aller à l’état-major. Les suivants sont sots et paresseux ; ils constituent 90 % de toute armée et sont aptes aux tâches de routine. Celui qui est intelligent et en même temps paresseux se qualifie pour les plus hautes tâches de commandement, car il y apportera la clarté intellectuelle et la force nerveuse de prendre les décisions difficiles. Il faut prendre garde à qui est sot et travailleur, car il ne provoquera jamais que des désastres ».
Cela dit, hein…

x dit: à

Un universitaire dans la soixantaine auquel MS ne reproche ni son âge ni d’avoir été « payé avec nos impôts » (sous-entendu : à ne rien faire), on se pince…

Marie Sasseur dit: à

Le mammouth peut se gratter, il y a les bons. Et les autres, vieilles maîtresses.

x dit: à

D’après Barbey, mieux vaut ne pas sous-estimer les vieilles maîtresses…
La vraie question : y aura-t-il imposition des mains, « CC te touche, la Littérature te guérit » ?
Quel dommage de rater ça.

B dit: à

MS, ne craignez vous pas qu’un jour vous deveniez un peu cette vieille maitresse de Barbey d’Aurevilly bien que comme elle vous soyez dejá inquiétante voire diabolique?

B dit: à

La vraie question : y aura-t-il imposition des mains. Message pour Bercy?

Halte aux paradis fiscaux.

Marie Sasseur dit: à

L’ordurier du 75 n’a pas demandé son reste. Il est en partage de connexion, et sa  » connasse, salope  » , comme les russkovs, lui a coupé l’électricité.

C’est bien dommage, car la bibine de Bobin, c’est aussi ça :

« La lessive sans phosphate est à la mode Christian Bobin aussi » A. Rollin

« Tout ce sucre destiné à dissimuler l’amertume donnerait même un peu la nausée, tant il insulte, en toute innocence, à la douleur réelle et au tangible malheur »
P.Kéchichian

« M. Christian Bobin était parti en navigateur de la poésie. Il se retrouve en explorateur du charabia.  » R. Matignon.

https://www.cairn.info/revue-sociologie-de-l-art-2004-2-page-89.htm#no44

Marie Sasseur dit: à

Le coup de grâce si on peut dire, vient de F. Giroud

« À vouloir trop « bien écrire » il arrive que l’on charabiatise, si j’ose ce néologisme. Qu’est-ce que « des écrivains qui réclament à voix d’encre une lumière ? » […] On a envie de lui dire : debout là-dedans. Réveillez-vous ! Descendez dans l’arène de votre siècle au lieu de lui donner des leçons de pureté. Nous n’avons pas besoin d’un nouveau messie moustachu. Vous écrivez le genre de livre où l’on relit quinze fois la même phrase sans la comprendre mais en la trouvant jolie. Donc vous avez probablement du génie. Vous êtes un auteur qu’il est agréable de ne pas comprendre. Mais que cherchent les gens dans vos œuvres ? Une hypnose à la Balladur ? Page 34, vous décrivez votre idéal : « Ne rien faire, rien dire, presque rien être. » Permettez que nous vous posions la question : et si vous y étiez parvenu ? » 

rose dit: à

Noté cette intervention remarquable, en précisant que Valéria est la demi-soeur de Carla, par sa mère. Vieille histoire parce que désormais les jeunes gens, demis par un de leurs parents se considèrent pleinement frère et soeur !

Touchée, et émue.

Et il est vrai que, Dimitri nous l’a dit à Emmaüs Pointe Rouge, Marseille, mardi après-midi, les journalistes aujourd’hui ne sont plus là pour nous informer en nous laissant notre libre arbitre.
Non.
Ils cherchent à nous convaincre, sans même nous laisser faire nos choix.
Tous les prétextes sont bons, je suis un geek, je sais ce qu’il faut penser donc pense comme moi etc.
La démocratie franchement chancelante.
Au sein de ce bordel organisé, où chacun s’en fout plein les poches, où les tribunaux sont encombrés d’histoires à la con, de ceux qui ne se remettent pas de leurs antiquités, superbe réaction de Carla Bruni, a doublé titre :
-un rappel salvateur de l’essence même de la démocratie.
-un soutien indéfectible à sa soeur.

rose dit: à

Carla Bruni-Sarkozy, la petite sœur de Valeria Bruni-Tedeschi, s’est elle aussi indignée de cette parution. «L’un des fondements de notre démocratie est la présomption d’innocence. Sans la présomption d’innocence toute justice est aléatoire, discutable, possiblement corrompue. Cela fait bien 40 ans que Libé nous donne des leçons de morale mais visiblement la présomption d’innocence lui est tout à fait étrangère», a-t-elle écrit sur son compte Instagram.

«Condamner à la Une d’un journal, de nos jours, c’est condamner tout court. C’est crucifier quelqu’un, sans même savoir ce qu’il en est vraiment. C’est bafouer l’un des fondements de nos démocraties. […] Honte à toi Libération : lorsque l’on crucifie quelqu’un sur sa une sans savoir s’il est vraiment coupable, on bafoue la démocratie. C’est tout le journalisme qui est remis en question, toute la valeur de l’information toute la valeur de la justice et de la vérité», a-t-elle poursuivi avant de conclure : «Mon soutien total et absolu à ma sœur».

rose dit: à

B dit: à
La vraie question : y aura-t-il imposition des mains. Message pour Bercy?

Halte aux paradis fiscaux.

B.
Vous avez mon soutien total. Sur bcp de points.

rose dit: à

» Permettez que nous vous posions la question : et si vous y étiez parvenu ? » 

Il y est parvenu puisqu’il est mort.
Nier l’existence de soi, c’est se préparer à mourir.

À peine mort. Foutons lui la paix.

Marie Sasseur dit: à

Bobin et François.
C’est très pauvre.
Les franciscains n’ont pas réagi.

« L’enfant partit avec l’ange et le chien suivit derrière « 

Marie Sasseur dit: à

Wiki: « L’ordre des Frères mineurs (O.F.M.), en latin : Ordo Fratrum Minorum, dont les membres sont couramment appelés franciscains, est un ordre religieux catholique apparu en Italie en 1210 sous l’impulsion de saint François d’Assise.

À l’imitation du Christ, ses membres tentent de vivre une vie de pauvreté et de simplicité évangélique. Insistant sur l’aspect de fraternité dans leur vie, les franciscains ont choisi de s’appeler « frères ». Aujourd’hui, la majorité d’entre eux sont prêtres. »

Pas tous, il y en a qui veulent être écrivains de peu.
Ou gourous.

DHH dit: à

@ Pablo 75
vous ecrivez a propos de marie Sasseur
« Elle est aussi nulle dans l’insulte que dans ses attaques à des gens bien plus polis qu’elle, qui ne daignent pas lui répondre (entre parenthèses, on sent la jubilation spéciale qu’elle ressent quand ses victimes sont juives, comme dans le cas de DHH).
Vous avez peut-être raison, mais je n’ai jamais pensé à cette interpretation de sa hargne chargée de mépris à mon égard et dont je tiens à préciser qu’elle me laisse indifférente et m m’amuserait plutôt par son incongruité qui ridiculise ce minable personnage
J’y ai vu plutôt une sorte de procès en illégitimité à m’exprimer sur ce blog littéraire intenté par l’universitaire surdiplômée surdoctorée contre une vieille fonctionnaire retraitée, dont elle suppose l’intelligence et la culture médiocres, faute d’etre estampillées comme les siennes par un monceau de peaux d’âne.

Bloom dit: à

Jazz notules:

-‘Lonie’s Lament’, de John Coltrane (reprise somptueuse de Chico Freeman).
Trane, le plus grand, le plus élégant, le plus créatif de tous les saxophonistes de jazz.
Je regrette tant de n’avoir pu l’écouter sur scène…

– Chet Baker qui ‘tombe’ de sa fenêtre à Amsterdam avant le concert où je devais retrouver mon ami Sean, brillant trompettiste & journaliste…

– ‘Really the Blues’, l’autobiographie de Mezz Mezzrow, un des textes les plus importants sur la musique & les années 30 aux US. Livre d’un clarinettiste canaille au talent hors pair qui a non seulement inspiré les grands auteurs noirs américains, mais aussi la beat bé-ate génération.

Marie Sasseur dit: à

deachach, votre doyenne et ses fantasmes de vieille geignarde.
Beuurk

Marie Sasseur dit: à

Bobin, paix à son âme, aura permis, par effet inverse, de rendre a l’intelligence , et a l’intelligible, ce qui lui revient.

Andre Peyronie est l’auteur d’une considérable étude sur le roman  » le nom de la rose « , auquel on pense immédiatement lorsqu’il s’agit de franciscains, et du plus  » médiatique  » d’entre eux , lol.

https://books.openedition.org/pur/29836?lang=fr

LE NOM DE LA ROSE, DU LIVRE QUI TUE AU LIVRE QUI BRÛLE | André Peyronie

« Il poverello » et « i fratricelli »
27Né en 1182, fils, comme on sait, d’un très riche marchand d’Assise, François Bernardone, après une joyeuse jeunesse, se convertit en 1206 à la plus stricte des ascèses. Devenu à son tour prédicateur itinérant, parcourant pieds nus et couvert de haillons les routes de l’Ombrie, il réunit bientôt autour de lui une douzaine de disciples. Après avoir hésité, le pape Innocent III le reçoit en 1209 ou 1210, lui accorde sa permission orale de continuer son activité à condition de ne pas s’occuper des questions de dogme, et l’autorise même, après l’avoir fait diacre, à créer un ordre qui s’appellera l’ordre des frères mineurs. Ces frères doivent renoncer à la propriété des objets les plus insignifiants, ils n’ont pas de résidence fixe, vivent pour certains dans des grottes de la montagne ou dans des huttes ; la communauté en tant que telle ne possède rien. À la Portioncule, François reconstruit une chapelle autour de laquelle, à la Pentecôte, les frères se rencontrent et tiennent leurs premiers Chapitres. La règle rédigée à la fin de 1220 institue un général de l’ordre élu par le Chapitre qui se réunit tous les trois ans ; elle reprend les prescriptions sévères déjà mises en œuvre dans la pratique, mais souligne l’importance de la sérénité et de la joie. « Gaudentes in Domino » se réjouissant en Dieu, les franciscains apparaissent comme les « joculatores Domini », les jongleurs de Dieu. Et c’est bien ainsi que les représente Jorge en évoquant, dans sa colère, quelques unes des anecdotes les plus connues de la vie de François d’Assise :

Tu es un baladin, comme le saint qui a accouché de vous. Tu es comme ton François qui de toto corpore fecerat linguam (qui de tout son corps avait fait un langage), qui tenait des sermons en donnant des spectacles comme les saltimbanques […] qui se jetait nu sur la neige, parlait avec les animaux et les herbes, transformait le mystère même de la nativité en spectacle villageois, invoquait l’agneau de Bethléem en contrefaisant le bêlement de la brebis 597/511-51224. »

Marie Sasseur dit: à

J’ajoute que deachach usurpe allègrement un destin qu’elle jalouse. Et ça c’est une insulte à beaucoup, beaucoup, de personnes.

Marie Sasseur dit: à

Votre doyenne,  » cheffe  » de votre famille, comme elle s’est intronisée
Elle se met un peu trop en avant , avec constance et zèle, impudeur et hargne, si bien que cela finit par devenir louche, et très indécent.
Comme si elle avait quelque chose à se faire pardonner, et qui ne nous concerne pas. Pas moi, en tout cas.

DHH dit: à

ce qui fait la force et l »fficacité d’un chef paresseux et intelligent ,ce n’est pas seulement la clarté d’esprit et la force de caractere qui l’aident à prendre des decisions difficiles
C’est aussi la capacité à aller à l’essentiel,en refusant de se perdre dans les details chronophages, et en déléguant efficacement parce qu’on ne craint pas de s’entourer de collaborateurs intelligents, comme d’autres qui répugnent à travailler avec des gens qui pourraient leur porter ombrage

Marie Sasseur dit: à

« Carla Bruni-Sarkozy, la petite sœur de Valeria Bruni-Tedeschi, s’est elle aussi indignée de cette parution.  »

Ces propos confus et inintelligibles font ils référence à un nouveau scandale evité aux césars 2023 du cinéma, après celui de Polanski ?

Il faut le croire .

« Sofiane Bennacer à la présentation du film « les Amandiers » au festival d’Angoulême, le 27 août 2022. (LAURENT VU/SIPA)
Abonnez vous pour ajouter à vos favoris
Partager
L’acteur Sofiane Bennacer, actuellement à l’affiche du film « les Amandiers », fait l’objet de plusieurs mises en examen pour viols et violences envers plusieurs ex-compagnes.

Par L’Obs
Publié le 25 novembre 2022 à 14h24
Mis à jour le 25 novembre 2022 à 14h33 »

Marie Sasseur dit: à

.

« A l’affiche du nouveau long métrage de Valeria Bruni-Tedeschi, le visage de Sofiane Bennacer. Malgré son rôle central, il est resté absent des plateaux radio et télé. Et pour cause. En octobre, l’acteur a été mis en examen pour «viols et violences sur conjoint» par un juge d’instruction de Mulhouse, comme l’a révélé le Parisien mardi, une information confirmée à Libération par la procureure Edwige Roux-Morizot. En réaction à ces informations, l’Académie des césars a décidé de retirer Sofiane Bennacer de la liste des 32 révélations pour la cérémonie de 2023. »
Libé

Ah oui ?

Total soutien aux victimes.

Janssen J-J dit: à

en dehors du monde militaire en général, mais pas du poutinisme en particulier (qui n’en a plus pour très longtemps)

x dit: à

B et Rose : halte au délire, c’était une allusion à la doctrine des « deux corps du roi » (v. Kantorowicz) étendue aux écrivains (v. Michon). La thaumaturgie supposée comme justification du désir de pèlerinage (de « rencontre » de l’auteur en chair et en os).

Françoise Giroud comme référence suprême et arbitre national en matière de poésie, allons bon…

Marie Sasseur dit: à

Sofiane petit-ami de Valeria.

Aaaarf, encore une histoire de mœurs…lol

Marie Sasseur dit: à

petitix surjoue trop sa connerie scolaire. On se demande si sa cheffe la note bien.
A priori non.

Bloom dit: à

La doctrine des deux corps du roi est un magnifique exemple d’idéologie travestie en pseudo scientisme historique.
C’est une brillante justification de la monarchie comme forme naturelle du gouvernement des hommes. Historiquement, c’est un tissu d’erreurs et de contre-vérités, comme le démontre Conrad Leyser dans son « Introduction to the Princeton Classics Edition ». The King’s Two Bodies: A Study in Mediaeval Political Theology, : Princeton University Press, 2016.
Du pipeau.

MC dit: à

« L’obsolète ». ( l’a-t-on subi, ce jeu de mots débite) est redevenu l’obs. l’odeur du sang attire le chacal…Sofiane Bennacer à des soucis à se faire, avec le Procureur Sasseur . Posons-nous la question sans hypocrisie ; depuis quand leTheatre est-il devenu une école de moralité? Et Pour la genèse des Franciscains après la mort de François, jusqu’à la Création de l’Ordre,lire le très remarquable «  Frère Elie », de Salvatore Attal, dans la traduction d’ Anne Marie Baron. DHH, les chiens aboient, la caravane passe…

Marie Sasseur dit: à

Le dément mc, cochon de Bretagne, a perdu toute mesure. Cinglé complet.

Posons la bonne question, depuis quand les theatreux, et autres cinéastes, passibles de la cour d’assises ne seraient pas des justiciables comme les autres.

Cet imposteur et ses livres  » remarquables « , on en aura assez rigolé. Des bobineries.
Assez de balivernes. Ce « chien qui suivit »,peut retourner dans sa niche.

Marie Sasseur dit: à

sous les projecteurs !

A bientôt

x dit: à

C’est bien dommage, Bloom, car pour l’usage que j’en faisais (assez lâche, vous l’aurez remarqué, et après tout je parle bien aussi du « lever » et du « coucher » du soleil sans qu’en général on ne m’en tienne rigueur ou m’accuse d’obscurantisme pour autant), la doctrine en question avait un mérite : elle me permettait de distinguer un corps (mortel, ordinaire, une chair) et une dimension symbolique, en dépit d’une coïncidence à durée limitée.
Croire qu’approcher l’un (5 minutes, signature comprise) c’est avoir accès à l’autre me semble une forme de superstition. Non ?

rose dit: à

Sous les projecteurs.

rose dit: à

Sous les protecteurs.
Et puis quoi encore ?
Ça donne tous les droits ?

rose dit: à

Total soutien aux victimes.

Lorsque le Tribunal aura tranché. Viols, meurtres & escroqueries* au Tribunal.
En attendant, présomption d’innocence.

*Ah oui, il s’agit bien d’une escroquerie.

rose dit: à

Attaqué elles atteignent de James Hadley Chase. Pour le titre.
Au tout début
« 

rose dit: à

Elles attigent

Au début, lorsque Georges était arrivé à la pension de famille, Léo avait eu aussi peur de lui que de tous les autres gens. La chambre que Georges occupa était vacante depuis quelques temps et le chat s’en était servi comme d’une sorte de refuge. Plusieurs fois, Georges, en rentrant tard, avait trouvé Léo pelotonné sur son lit, mais, dès l’instant où il avait ouvert la porte, le chat avait sauté en bas du lit et s’était précipité hors de la pièce, terrifié.
Georges avait eu de la peine pour Léo. Une brusque et extraordinaire intuition lui fit voir que Léo lui ressemblait beaucoup. Le chat était gros et imposant, mais il avait l’âme aussi timide que Georges, et celui-ci, comprenant la peur qu’éprouvait l’animal pour les étrangers, décida de gagner sa confiance.
Pendant deux mois, Georges lui fit la cour et graduellement, avec une patience inépuisable, gagna son affection. Et maintenant, le gros chat noir venait régulièrement tous les matins tenir compagnie à Georges pour qui ce fut là un triomphe de première grandeur. Il ne fut pas seulement flatté, mais cet intérêt pour Léo, occupant de nombreuses heures qui eussent autrement été d’ennui solitaire, devint bientôt un amour intense pour cet animal. Les relations qu’il entretenait avec Léo lui permirent d’épancher un besoin d’affection refoulé.
Cependant qu’il pensait au chat, il sen tit un poids sur le lit, et , ouvrant les yeux, il vit Léo qui le regardait. C’était un gros persan noir avec d’énormes yeux jaunes et de longues moustaches. Debout sur la poitrine de Georges, il la lui piétina voluptueusement, tout en lui reniflant avec délicatesse le visage.
– Tu ne vas pas pouvoir rester longtemps, mon vieux, dit Georges en lui caressant affectueusement la tête. Ce matin, j’ai du travail.
Et il fit coucher le chat à côté de lui. Tout en le caressant, il continua de lui parler. Il se sentait l’âme en paix, il était reconnaissant au chat de sa compagnie et lui prodiguait l’amour insistant et irrésistible qu’inconsciemment il souhaitait ardemment pour lui-même.

Chapitre 1 Elles attigent James Hardley Chase

rose dit: à

Aujourd’hui, Libé, c’est Gala.

Depuis la nouvelle direction.

rose dit: à

Universitaire surdiplomée.
Oui, une autodictate frustrée.

rose dit: à

En ai connu des soi-disant chefs, et paresseux et sots.

DHH
Laissez tomber, elle a ce que vous n’envisagez même pas, la hargne.

rose dit: à

C devenu Gala. Normal faut faire du chiffre.

Loin, loin, hyper loin le temps d’Albert Londres.

rose dit: à

mises en œuvre dans la pratique, mais souligne l’importance de la sérénité et de la joie.

Rencontré un en Sicile, pieds nus, oui. Mais ni joie ni serenité il était furibard.

Me souviens encore de ses pieds tellement beaux.

rose dit: à

La vieille maîtresse des deux corps du roi.

rose dit: à

Passez outre DHH
Le « je suis une horreur, aimez-moi quand même » : Non.
Chacun a le droit d’évoluer
« Je suis adorable, aimez-moi beaucoup ». C’est un taf. Accessible.

rose dit: à

Bonne journée.
Chabbat, depuis hier soir.

rose dit: à

Énorme erreur orthographique :
Prénom George
Patronyme Fraser

rose dit: à

Page 63, George s’est fait un copain, horrible, qui ne fait pas semblant qu’il ne l’est pas.
Les choses sont claires.

Bloom dit: à

elle me permettait de distinguer un corps (mortel, ordinaire, une chair) et une dimension symbolique, en dépit d’une coïncidence à durée limitée.

Recyclage du paradigme chrétien, x. Et Kanto était tout sauf, comme on sait…

Le monde intellectuel que nous avons bâti (en occident) repose sur des fictions.
Par exemple, l’évacuation de la possibilité de la guerre, depuis les années 9O, devenu un impensé, là où Hobbes nous avait bien dit que la condition première des sociétés est celle du conflit, de la guerre de tous contre tous.
Nous avons tout faux.
Et que l’on ne viennent pas juger les « sommanbules » de 1914 ou les « pacifistes/va-t’en-guerre » des années 30: nous valons encore moins qu’eux.
Heureusement, il y a le Qatar et les valeurs d’humanité, de solidarité et de fraternité qu’il incarne.

rose dit: à

Le Qatar tignole.

rose dit: à

Le Qatar abuste. Aussi,

D. dit: à

Sans doute parce que plus haut j’ai pu lire le nom de Sarkozy, j’ai rêvé de Jacques Martin, que j’aimais beaucoup et qui a eu une fin de vie bien triste.

closer dit: à

Chopées au vol les 10/15 dernières minutes de « Répliques ». L’admirable Passou était en train d’exécuter Annie Ernaux dans ses ignobles prises de position politiques, aidé en cela par le non moins admirable Finky…

D. dit: à

Saviez-vous, Closer que, fin cuisinier, Jacques Martin était le petit-fils de Joannès Ducerf, chef de cuisine du tsar Nicolas II de Russie, qui tiendra également le célèbre restaurant de Lyon L’Universel ?

D. dit: à

Peu de gens savent ça.

Patrice Charoulet dit: à

Le samedi 26 novembre sur France Culture Finkielkraut
a invité Pierre Assouline et Raphaelle Leiris pour
parler d’Annie Ernaux. Le trilogue a été très riche.
Il fut aussi question de Sartre, de Bourdieu, de Richard Millet, de Saint-Just, de pétitions, d’Israël, de foulard, de religion musulmane, de vision binaire, … A écouter, si vous l’avez raté.

D. dit: à

Ce matin j’ai écouté l’émission d’Alain Finkielkraut sur France Culture (à Chaville, accorder le poste radiorécepteur sur 93,5 mégacycles pour une réception optimale puis enclencher le bouton de la modulation de fréquence et ajuster sa largeur à 15 mégacycles en avant et en arrière respectivement pour les canaux stéréophoniques gauche et drouate).
Eh bien Alain Finkielkraut est toujours parfaitement juste dans ses assertions et considérations et pose des questions toutes aussi judicieuses. Il était question d’Annie Ernaux et l’un des invités était Pierre Assouline, écrivain, biographe et critique littéraire qui par ailleurs tient un blog littéraire depuis des bien lustres.

Marie Sasseur dit: à

« Il fut aussi question de religion musulmane. »

C’est bien l’inique sujet de finkie.
Le reste c’est des prétextes.

closer dit: à

Je ne savais pas, D. Il était bien sympathique…

D. dit: à

15 kilocycles, évidemment. Pardon.

D. dit: à

Oui très sympathique quoique pouvant être exigeant et colérique.

Jacques dit: à

Finky et Passou, les deux admirables chevaliers, exécutant bravement et vaillamment l’horrible sorcière Annie Ernaux !
Ça c’est courageux de leur part, c’est même très courageux !

D. dit: à

Ou ayant pu être. Car il n’est plus.

Bloom dit: à

L’oeuvre en anglais d’Annie Ernaux, élégamment publiée dans des volumes blancs au lettrage bleu, est en bonne place dans la vitrine de la librairie américaine ‘The Red Wheelbarrow’ (titre d’un fameux poème de William Carlos Williams), rue de Médicis.
La boutique d’à côté, autrefois occupée par les excellentes éditions José Corti, est une officine d’extrême-droite pauvrement nommée La Nouvelle librairie, où les dernières oeuvres de Maurras côtoient celles de Camus-le-petit et de Cénile.
Un honteux petit tableau noir y annonce en lettres rabougries les dédicaces de novembre consacrées à Cénile & à Maurras.
Nouvelle librairie, vieilles saloperies.

Marie Sasseur dit: à

En tout cas beaucoup de bobards sur la légende familiale d’Ernaux.
Et Passou de la croire et de la propager.
Et finkie qui s’émeut d’un misérabilisme dégoulinant. Il a eu droit à sa dédicace.

C’est tout simplement honteux, pour ceux qui ont ouvert ne serait-ce qu’un livre d’Ernaux, et compris ses multiples » vérités ». Dont la plus simple reste : moi, fille d’épicerie, une injustice sociale.

Mais on l’a vu, comme pour Bobin, critique varie, bien fol qui s’y fie, surtout quand elle vieillit !

Bloom dit: à

Qatar tufe
Qatar tuferie

Jazzi dit: à

Total soutient du léZard de Paris pour ses lointains cousins lézards persans !

Janssen J-J dit: à

de « frère françois », de julien grine, qu’en aviez-vous pensé à l’époque, fil et mc ? – Etait-il à ce point au plus bas ? – Je reste attaché nonobstant, à la thèse de Kantorowicz, car elle m’a marqué etn’ai point de honte de l’avoir souvent recyclée. Je sais bien qu’il faut tout relativiser aujourd’hui de os certitudes d’hier, bl et x., mais quoi ?… – Pmp, je n’ai jamais eu le moindre doute sur le talent d’annie ernaux, un peu plus sur celui de m. duras et s de beauvoir. Aucun doute non plus sur l’imposture de Cénile, en revanche.
Voila-je. Bàv,

J J-J dit: à

Katar-tiflette ?

Janssen J-J dit: à

@ Chabbat, depuis hier soir.
seriez-vous d’origine juive, ou juste d’origines marseillaises ? j’en perds mes repères, et ma ?
Bàv,

x dit: à

Après litteratura ancilla Massiliae, on en revient décidément toujours à litteratura ancilla politicae.

Jazzi dit: à

Je n’ai pas hésité à m’offrir « Londres » de Céline, qui, outre le roman magnifique qu’il nous offre, est aussi un portrait original de la capitale anglaise à l’époque de la Première Guerre mondiale.

Jazzi dit: à

rose est de lointaine origine perdue juive espagnole.
Elle nous l’a mainte fois répété.
Faut impérativement remuscler votre mémoire, JJJ !

Janssen J-J dit: à

@ au précédent jzm, vous n’arriverez jamais à me faire lire ça j’en suij ininfluençab’… vous y insistez trop, je trouve, même si c votre seule lecture au milieu de tous les films répertorié, bàv.

J J-J dit: à

si vous savez comment faire pour la remuscler merci de me le dire… quand on a été diagnostiqué tel…, on vous prévient que c’est irréversible, qu’il n’y a pas de remède, à moins d’essayer de retarder les effets les plus funestes… Croyez bien que je sache à quoi m’en tenir, et je lui demande pardon si elle s’en est déjà expliquée. Merci de me tenir éveillé, je vous sais bienveillant aux pertes, de toute façon. Bàv,

B dit: à

rose est de lointaine origine perdue juive espagnole

Ça ne se voit pas aussi est-il possible d’en douter.

Jazzi dit: à

JJJ, Roger Peyrefitte, interviewé peu de temps avant sa mort pour le Gai Pied, me disait que chaque matin, il apprenait par coeur une liste de mots, afin de remuscler sa mémoire…

Jazzi dit: à

Quand le léZard de Paris rend hommage à la mémoire de Monsieur Du Jardin !

Jazzi dit: à

Je n’insistais pas, JJJ.
Je répondais à l’insistance de cette fâcheuse façon de la rebaptiser Cénile…

rose dit: à

Closer que, fin cuisinier, Jacques Martin, odieux tyran, etc.

rose dit: à

lointaines origines juive, espagnole, italienne, maure, etc.
C mon premier chabatt..
Je rends louange et ne travaille pas. Ce n’est pas mon dernier.
Fini « Elles attigent ».
Chase n’y va pas avec le dos de la cuillère.
Génial ! Comme Romain Gary.
Impossible à raconter puisque c un polar.

rose dit: à

https://youtu.be/leaVDv8GqIA

D. dit: à
renato, je suis effaré de voir autant de gens tatoués. C’est laid, cela coûte cher et c’est hélas irrémédiable. Ces gens ne réfléchissent pas, ce n’est pas possible.

Certains se détatouent.

rose dit: à

En Espagne, nous avons du sang juif et maure, tous.

rose dit: à

et l’un des invités était Pierre Assouline, écrivain, biographe et critique littéraire

Journaliste, enseignant.

rose dit: à

Qatar rabiscote
Qatar dieu

Patrice Charoulet dit: à

LES RESSUSCITEURS

Voltaire appelle ainsi les gens qui croient en la résurrection.

Jazzi dit: à

« Journaliste, enseignant. »

Et membre du distingué jury Goncourt…

Jazzi dit: à

« Voltaire appelle ainsi les gens qui croient en la résurrection. »

A ne pas confondre avec ceux qui sucent et resucent…

Bloom dit: à

Le meilleur Londres, c’est celui d’Albert.
D’Albert Londres, oeuf corse, dans son « Juif errant est arrivé ». Portrait craché de mes cousins Sieglar, qui, portés par l’élan, ont franchi la Manche pour s’installer dans l’est de la Grosse Pustule avant de migrer vers les Chilterns.
Pas beaucoup d’Anglais liront le London du Cénile, connaissant les saloperies d’icelui (sauf peut-être les sbires de l’English Defence League). Ils ont du distinguo, les LDN, et n’aiment pas trop ceux qu’ont fricoté avec les Boches.

Jazzi dit: à

A Londres ou à Paris, les oeillères ne favorisent pas la vue…

Jazzi dit: à

« ceux qu’ont fricoté avec les Boches »

Interdiction expresse de lire Paul Morand, Pierre Drieu la Rochelle, Marcel Jouhandeau, entre autres.
D’aller voir une pièce ou un film de Sacha Guitry.
De revoir au cinéma mademoiselle Arletty ou d’offrir du N°5 de Chanel à sa petite amie.
Sans parler de Jean Genet et Marguerite Duras, qui ont fricoté avec des collabos et miliciens…

Jacques dit: à

Et Lucien Rebatet et Robert Brasillach et Jean Giraudoux et Jacques Benoist-Méchin…etc,.

Bloom dit: à

Baroz, qui parle d’interdire?
Tu te salis si tu veux avec tes ordures.
Fais ta réclame pour les antisémites, ça ne me dérange pas.
Cela dit, s’ils étaient aussi homophobes qu’ils sont antijuifs, tu serais peut-être un peu plus regardant. Quoique, in fine, vu tous tous les râteliers où tu bouffes, je suis pas sûr.

On accepte difficilement qu’un politique batte sa femme et continue son job, non? L’homme privé distinct de « l’oeuvre » publique?
A d’autres.
Sophistes.

Jean Langoncet dit: à

… ou l’éternel retour du même qui a conduit son pays au ban des nations

Alexia Neuhoff dit: à

Je viens d’écouter le « Répliques » consacré à Annie Ernaux. Assouline et Raphaëlle Leiris surtout ont su résister face au déchaînement de l’animateur dont on sentait, dès le début de l’émission, son intention d’envoyer par le fond l’écrivaine et la femme engagée. Une fois déclarée l’admiration de l’une et de l’autre pour son œuvre, son écriture, Finkielkraut – même en tordant le nez- a fini par admettre que c’était de la littérature. Restait la carte de la femme engagée, le « dessert » qu’il avait annoncé dès le départ. Portrait à charge du soutien de Mélanchon, des gilets jaunes, du bourreau de Richard Millet, etc., de l’antisémite ou antisioniste, récit de ses prises de positions politiques ou de ses silences, etc. Seule Raphaëlle Leiris a su garder son sang froid. Et recadrer Assouline qui se risquait à une comparaison avec L-F. Céline. Retenons l’avis de P.A. : « en matière d’engagement politique, Annie Ernaux est bornée ». Peut-être, en effet, mais sûrement moins que Finkielkraut.

Bloom dit: à

Reste que la plus « bornée » de toutes, c’est Elisabeth I.
C’est pas faute de lui parler du 50*, rien n’y fait – elle s’arrête invariablement au 49.3…’tain mais on va jamais se les faire, ces milles bornes!

*(Lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu’elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du Gouvernement).

closer dit: à

Je n’ai écouté que le dernier quart de l’émission, c’est vrai, mais il m’a semblé que R.Leiris ne recadrait personne et était bien embarrassée…A part la mention de Céline bien sûr. L’ignominie d’Ernaud (son admiration d’esthète devant le 11 septembre par exemple) n’a d’égale que sa prodigieuse bêtise (l’histoire commence en 1789 et son idole est Saint-Just). Comme l’a bien vu Passou, c’est l’école Sartre, c’est-à-dire bornée effectivement et animée par la haine, une haine mille fois plus dangereuse que celle de Céline, car discrète, refoulée, dissimulée sous les bons sentiments et une attitude qui se voudrait rationnelle. Personne ne peut être influencé par les éructations démentes de LFC; beaucoup de gens naïfs et pas très malins peuvent en revanche croire aux bêtises d’AE.

Merci d’avance de nous raconter ton « Londres », JB quand tu l’auras fini…

Clopine dit: à

Alexia, vous m’avez donné envie de l’écouter, cette émission, et pourtant, depuis quelques années je n’écoute plus Répliques. Elle m’a toujours énervée, mais plus cela va plus, avec l’âge, Finkie devient carrément inaudible. Donc l’écouter sera ma modeste contribution à Annie Ernaux. Nobelisee, certes, mais au moins elle le mérite (tandis que d’autres… Ah là là).

MC dit: à

Pas le meilleur de Green, dont les métamorphoses bondieuseries visaient ce me semble un public qui savait qu’il existait encore. A offrir à une vieille tante à héritage comme il doit en rester quelques unes…Maintenant , il suffit que je l’écrive, pour que L’illustre Sasseur, qui sonde les reins, les cœurs , et aux dernières nouvelles les braguettes, écrive le contraire et proclame Frère Francois un bouquin génial…

Alexia Neuhoff dit: à

Dans le domaine politique, ceux et celles qui ne partagent pas vos opinions vous jugent comme « borné.e ». Tout en oubliant que, naturellement, leur propre esprit partisan borne étroitement leur jugement.

Jean Langoncet dit: à

@ leur propre esprit partisan borne étroitement leur jugement.

C’est la guerre planétaire … Us and Them

Jean Langoncet dit: à

Pour oublier un instant les litanies fumeuses de ces gnafrons bien de chez nous à prétention universelle, Hardellet chez Polo

Marie Sasseur dit: à

Des scandales comme ils les aiment

« Répliques
Déprogrammation des «Amandiers» : «Qu’on le veuille ou non, le film est entré dans le débat public»
Face à la polémique suscitée par les accusations de violences sexuelles visant Sofiane Bennacer, des exploitants de cinéma annoncent retirer le film de leur affiche, et réfléchir à des moyens de le reprogrammer avec un appareil critique, sous forme de projections-débats. »
Libé

C’est vrai qu’on peut aussi porter sur le débat public, pour changer de Céline et d’Ernaux, ce grand artiste qu’était P. Chereau, du stupre à tous les étages des coulisses.

renato dit: à

Nonobstant que l’affaire ne me concerne que peu pour ne dire rien du tout, Michel Rocard avec 28 recours au 49.3 reste le champion de la chose… je comprends donc mal les gens de gauche qu’aujourd’hui blâment E. Borne qui n’en est qu’à 6 !

Jean Langoncet dit: à

@Nonobstant que l’affaire ne me concerne que peu pour ne dire rien du tout, Michel Rocard avec 28 recours au 49.3 reste le champion de la chose…

Michel Rocard reste un modèle … de jésuitisme

Clopine dit: à

DHH, si vous êtes dans le coin, j’ai une question à vous poser : avez vous lu les mémoires de Catherine Clément ? Et qu’en avez vous pensé, si oui ?

Clopine dit: à

Mais enfin, Sasseur, qu’en savez-vous ?

Marie Sasseur dit: à

« Et recadrer Assouline qui se risquait à une comparaison avec L-F. Céline. »

Comparaison est la seule  » raison » qui tienne lieu de lecture intertextuelle, quand on veut faire de la rhétorique psychosociologique.

Ernaux est plus proche d’un Eddy Bellegueule, sur son engagement politico littéraire.

Mais dans la sphère familiale intime, sa lettre au père, in « la place », en rappelle une autre.

Seulement voilà, on a d’un côté un génie, et de l’autre un ramassis de haine et de jalousie.

rose dit: à

P.A. : « en matière d’engagement politique, Annie Ernaux est bornée ». Peut-être, en effet, mais sûrement moins que Finkielkraut.

En tout cas, en politique, ne pas retourner sa veste tient du miracle.

Bloom dit: à

Le livre clé de Richard Hoggart n’est pas A Local Habitation (33 Newport St), cité par Finkie, malgré ses réels mérites, mais The Uses of Literacy:Aspects of Working-Class Life with Special References to Publications and Entertainments, traduit bizarrement par La Culture du pauvre, où il développe une ethnographie subtile du quotidien des familles ouvrières des Midlands dans les années 20 et 30. Rien à voir ni dans la forme ni dans le fond avec Bourdieu et la Misère du monde qui décrit la France des années 90.
Ironiquement, c’est JC Passeron le collaborateur de Bourdieu, qui a popularisé les écrits du sociologue anglais.
Notons enfin que les deux autres tomes de son autobiographie, A Sort of Clowning (1940-59) & An imagined Life (1959-91), n’ont pas été traduits en français.

Quant à la « common decency » orwellienne avec laquelle on nous rebat les oreilles, elle est surtout une marotte des commentateurs français, pas des anglophones, et pour cause car Eirc Blair n’en a jamais donné de définition précise, laissant les « sachants » de chez nous parler de sens inné du bien et du mal que posséderait la classe ouvrière ou la petite classe moyenne…A voir.

Finkie: Sartre « borné et génial ». Bien vu.

Jean Langoncet dit: à

@Finkie: Sartre « borné et génial ». Bien vu.

Ne reste plus qu’à convoquer BHL … s’il ne devait rester qu’un libérateur de Paris à bicyclette, qu’un sartrien devant l’éternel

Bloom dit: à

Michel Rocard reste un modèle … de jésuitisme

Pour un protestant, c’est effectivement un exploit.
Artisan de la paix en Nouvelle Calédonie, Langoncet. Homme de paix qui savait parler aux guerriers, comme PMF.
J’ai eu l’immense plaisir, l’insigne privilège & le très grand honneur de travailler avec lui et puis vous dire que cet homme-là était à mille coudées au-dessus des minables qui font semblant de nous gouverner.
Quant à son anglais, il était tout simplement parfait, à l’écrit comme à l’oral. Ce qui m’importe particulièrement.

Bloom dit: à

Et si au lieu de ricaner connement, vous lisiez Bruno Clément sur Sartre (et Beckett), Langoncet, ça vous changerait de la médiocrité dylano-cénilienne.

Marie Sasseur dit: à

L’émission « répliques » d’avril 2008, Ernaux unique invitée, n’est plus disponible.
Dommage, on aurait pu voir comment deux anciens gauchistes de mai 68 ont depuis rallié les deux extrêmes de l’échiquier politique.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*