Que faire de Rudyard Kipling ?
L’affaire embarrasse les Anglais. Bien plus grave que le Brexit or not Brexit, l’affrontement Shakespeare-Cervantès pour leur anniversaire ou que… . C’est de l’âme d’une nation qu’il s’agit car l’écrivain Rudyard Kipling (1865-1936) fait partie de ceux qui l’incarnent encore pour le meilleur et pour le pire. Que son nom reviennent actuellement dans les débats est un signe des temps.
Son spectre porte comme un fardeau la paternité de l’expression « le fardeau de l’homme blanc », titre d’un poème de 1899 dans lequel il enjoignait les Etats-Unis à assumer leurs responsabilités dans leur politique impérialiste, et notamment dans leur guerre contre les Philippines. La fardeau en question désignait tant le devoir christique du colonisateur de civiliser et administrer les populations conquises que la tâche elle-même avec toute l’amertume qu’elle pouvait charrier.
Oublié l’artiste de la nouvelle (ah, l’Homme qui voulut être roi…), l’auteur du plus célèbre poème en langue anglaise If … (Tu seras un homme, mon fils), le prix Nobel de littérature 1907… Le « fardeau » éclipse le tout, y compris que, comme Mark Twain, il avait le rare pouvoir de s’adresser aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
George Orwell n’a peu fait pour sa réputation en le baptisant « prophète de l’impérialisme britannique » (sous sa plume, ce n’était pas un compliment). C’était au début des années 40 et il répondait en quelque sorte à une défense et illustration du génie de Kipling par le poète T.S. Eliot. Tout en le sachant aussi antifasciste qu’anticommuniste et déconnecté de toute appartenance politique, Orwell ne l’ancrait pas moins viscéralement dans le camp conservateur bien qu’il fut un moderne et un cosmopolite ; mais même lui finissait par prendre sa défense ; car au-delà de la cruauté de ses critiques (« tout individu éclairé devrait le mépriser »), il savait qu’au fond, Kipling était avant tout un grand écrivain doublé d’un idéaliste.
N’empêche qu’Orwell donna le ton pour les années à venir. Mais il n’était pas nécessaire d’être indien pour se souvenir que Kipling avait défendu le colonel Dyer, responsable du massacre d’Armitsar, au Penjab (plus de mille morts et autant de blessés en une après-midi de 1919), dénoncé comme un « boucher » mais par lui présenté comme « l’homme qui sauva l’Inde » et pour lequel il lança même une souscription. C’est aussi pour cela que, lorsqu’on demandait à Hemingway de payer sa dette envers ceux qui l’avaient inspiré, il citait les noms d’une quinzaine de grands artistes mais un seul était assorti d’un qualificatif restrictif : « the good Kipling », manière d’insinuer qu’il convenait de le séparer d’un mauvais Kipling, comme s’ils ne faisaient pas qu’un !
On pourrait croire que l’heure est venue pour que s’impose enfin une vision plus nuancée de Kipling en ses paradoxes. Depuis décembre dernier, date de la célébration du 150ème anniversaire de sa naissance, ça s’agite du côté du « coin de poètes » de Westminster Abbey où reposent ses cendres. A intervalles réguliers, il en est pour ressortir les mêmes arguments destinés à le refouler dans un purgatoire, l’oeuvre et l’homme d’un même élan, l’œuvre à cause de l’homme. Depuis peu, des commentateurs actionnent à nouveau la scie du « Kipling raciste et impérialiste » sur la Toile. Ils font de ses créatures Mowgli, Baloo et Bagherra des instruments de propagande. Sur les forums de discussion, on dispute de la question de l’identité au prisme de Kim ! On y réhabilite les qualités humaines de l’écrivain en dépit de ses idées sur l’Empire.
C’est peu dire que ses fables morales et allégoriques souffrent de son image de chantre du colonialisme chaque fois que son œuvre poétique et littéraire connaît un regain de notoriété. Comme si l’une n’était que le cheval de Troie de l’autre. Une ambiguïté à l’image de la nouvelle version à grand succès du Livre de la jungle par les studios Disney ; ils ont incrusté des prises de vues au sein de trucages numériques, de véritables expressions d’acteurs ayant été greffées sur des animaux dessinés. La prouesse technologique y prend le pas tant sur la nature que sur la culture.
Cela dit, que les Anglais se rassurent. Ils ne sont pas les seuls à être embarrassés par la statue de Kipling. Les Indiens, tout autant.
(« Rudyard Kipling » photo D.R. ; « Reconstitution à l’identique de sa maison natale à Bombay » photo D.R.)
847 Réponses pour Que faire de Rudyard Kipling ?
Il y a des congres partout, ceux de Sciences Po sont aussi bons que les autres…
n’ai jamais consulté l’édition « bible » de Kipling, lavie. Bloom vous répondra. pas de grand plaisir à sa lecture ni en vf et vo, comme Jules Verne il faut commencer jeune pour rester accro.
Lavande, c’est comme les hirondelles, on la voit réapparaitre dès que le festival d’Avignon entre en ligne de mire. Mais où migre t-elle le reste de l’année ?
« nid de gauchistes arriérés qui ne comprend rien à rien » (Bérénice)
Félicitations ! cependant il y a redondance…. le seul « gauchistes » suffisait.
l’édition bible, est-ce bien de celle plus connue sous le nom de Pléiade pour laquelle sont nécessaires une paire d’yeux en bon état qui vont d’ailleurs comme des gants ou des chaussettes à la fine peausserie de la reliure accordé au papier délicat qui pour condenser l’oeuvre immense accueille des caractères d’imprimerie aussi éloignés du gras de la typographie que ne le sont les propos emballés dans de tels écrins.
http://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/OEuvres46
est nécessaire, sorry.
JC que m’importe que vous soyez ainsi, je n’ai jamais développé aucune intention érotique dans votre direction.
accordée, enfin si D se réveillait enfin et se décidait à entamer son travail de correcteur!
Vous avez raison Jibé je potasse le programme d’Avignon.
Avez-vous regardé « mon » délicieux petit téléfilm? C’est vrai Clopine que l’histoire des traductions est savoureuse. Avez-vous noté que lorsque Morteza a au téléphone ses clients chinois il demande à l’un « quel temps fait-il à Sydney? » et à l’autre « Comment ça va à Rio? ». Ils sont partout comme dirait Yvan Attal!
Et la mère est vraiment un personnage d’anthologie.
pas pris ce temps en ce qui me concerne, vaut-il vraiment le détour?
Jibé, si je peux me permettre… Et votre film à vous, quand ???
« JC que m’importe que vous soyez ainsi, je n’ai jamais développé aucune intention érotique dans votre direction. » (Bérénice)
Cela viendra, cela viendra ! et on peut commencer l’approche par de la fornication priapique libre et joyeusement consentie….
C’est dans la boîte, Clopine, mais ce n’est plus tout à fait mon film, car je n’en suis pas le réalisateur, un peu comme pour Clopin et toi…
Quand ? Quand on aura trouvé un diffuseur !
Lavande, hier, j’ai regardé le Alice de Tim Burton.
oui Bérénice, l’édition « bible » pléiade ne convient pas non plus aux gros doigts et mains moites. catcheurs et stressés congénitaux éliminés, ça fait du beau monde, sélection naturelle manière jacques vabre.
Phil,
La seule fois où j’ai reçu un catcheur à la villa … en fin de ripailles sous le regard inquiet de sa nymphette, il a pris en mains mon Maupassant « Contes et Nouvelles » (1875-mars 1884) dans la Pléiade… et à déchiré l’ouvrage comme on brise en deux un petit beurre Lu.
Mille six cent soixante huit pages !!! …. il s’est défendu d’un : « La lecture, ça me stresse »
ça ne m’étonne pas JC. Tout de même, drôle d’idée d’inviter un catcheur, vous risquez la sextape, comme ce Hogan, dégaine de Hun.
Bérénice: oui ça vaut vraiment le détour par Brives la gaillarde, vous ne serez pas déçue du voyage!
Jibé, même en période d’hibernation je vais quand même au théâtre et la semaine dernière j’ai vu « Ça ira (1) Fin de Louis » (5h). Joël Pommerat n’a pas volé ses 3 Molière!
Et j’aimerais faire un petit tour à Paris pour voir « La Mouette » mise en scène par Ostermeyer dont j’ai vu des choses excellentes. Ma dernière « Mouette », si j’ose dire, était catastrophique et prétentieuse, dans la Cour du Palais à Avignon il y a quelques années.
Il est monté et tout ? En si peu de temps après ? Avec la musique et tout ? Alors qu’à Beaubec Productions, on met des semaines et des semaines à monter dix malheureuses minutes ???
Mais comment avez-vous fait, grands dieux ?
Phil,
Je ne vous cacherai pas que j’en avais après la nymphette, mignonne comme tout, ce qui me faisait courir le risque d’une disputatio littéraire avec le catcheur.
« Alors qu’à Beaubec Productions, on met des semaines et des semaines à monter dix malheureuses minutes ??? »
Tout commentaire serait cruel …..
Non, Clopine, ni encore dérushé, ni monté ni musiqué…
Cette Mouette ne pouvait pas être pire que le Roi Lear d’Olivier Py, l’année dernière à Avignon, Lavande !
Maupassant « Contes et Nouvelles »
N’en déplaise à Bloom, c’est autre chose que du Kipling !
Le 222e commentaire, c’est bon, D. ?
L’ISF, quand on est proche du seuil, c’est très peu. 1000, 2000 euros par an. Justement parce qu’il a été tenu compte de cet effet de seuil dans le calcul.
C’est une poussière par rapport à l’impôt sur le revenu calculé sur la rémunération annuelle d’un ministre des finances (sans aborder la question des déductions et crédits d’impôt toujours possible mais dont j’ignore alors la teneur).
Marron sans ISF ne serait plus Macron, D.
On se souvient que Hollande et Royal, en minimisant leur villa de Mougins, avaient aussi tentés d’échapper à l’impôt des riches…
Article pour ceux qui n’ont pas peur des cimetières :
yenades qui fatiguent
c’est bien
ISF
Toute la c.nnerie de cet impot franzouzesque se trouve rassemblé (pour la jouissance des « gaucho-révolutionnaires NPA 1789 « ) dans son intitulé : « IMPOT SUR LA FORTUNE… »
…. la fortune ! La FORTUNE …. ! Comme si les fortunés étaient assez congres pour ne pas avoir de bons conseillers financiers fiscalistes, connaissant la combine.
Ben ce serait qui, alors ?
« Ben ce serait qui, alors ? »
Le chantre du appauvrissez-vous, D. !
Maupassant « Contes et Nouvelles »
N’en déplaise à Bloom, c’est autre chose que du Kipling !
—
Ca plait mieux aux ados & aux enfants, je peux en témoigner.Et , pour avoir travaillé quelques années dans le pays cauchois, je confirme certains travers…
Je ne suis pas un fan de RK, sauf des « Histoires vraies », qui sont vrai-ment de vraies-menteries drôles & musicales.
« If » m’a toujours prodigieusement gonflé.
Réac pour réac, je lui préfère ce vieil ours de Philip Larkin:
“They fuck you up, your mum and dad.
They may not mean to, but they do.
They fill you with the faults they had
And add some extra, just for you.
But they were fucked up in their turn
By fools in old-style hats and coats,
Who half the time were soppy-stern
And half at one another’s throats.
Man hands on misery to man.
It deepens like a coastal shelf.
Get out as early as you can,
And don’t have any kids yourself.”
Me voici rassurée : le fossé entre professionnels et beaubec productions n’est donc pas si profond que cela, et bien entendu, quand un film -même un simple documentaire- est fini, il y a au moins une personne qui aura regardé chaque image, que dis-je ? Chaque demi-seconde d’image, plusieurs fois, jusqu’à le connaître à l’écoeurement, par coeur : il y faut du… coeur…
Et la drôle de position d’avoir imaginé, conçu, écrit un scénario (on ne dit pas scénario pour un documentaire, mais ce que vous avez fait, Jibé, correspond à un scénario de film) et de le voir s’échapper aux mains d’un réalisateur qui va traduire en images ce que vous avez pensé en mots-images (et ce seront les siennes, d’images, et ce ne seront plus vos mots-images) peut engendrer une frustration.
En tout cas, moi, ça engendre une frustration chez moi, parce que c’est le réalisateur qui va se mettre aux manettes, et in fine, c’est lui qui va décider.
Alors bibi j’ai trouvé une parade ! C’est de m’impliquer dans les choix musicaux (j’espère d’ailleurs que pour vous, le choix de Reynaldo Hahn a été maintenu) et de participer au montage. Ca veut dire des plombes devant l’écran, certes, mais au moins vous existez dans la transmutation !!!
Le seul problème de cette immersion, c’est que du coup vous faites partie de ceux qui ont tellement la tête dans le guidon qu’ils se retrouvent à ne plus pouvoir se mettre à distance, ne plus pouvoir juger de ce qui est produit là, si ça fonctionne ou pas. C’est d’ailleurs un point commun avec l’écriture littéraire !!!
Mais c’est passionnant, parce que du coup on est obligés de comprendre ce que le réalisateur fait. Et ça soude, bon dlà !!!
Au bout d’un ou deux films (notre hôte pourrait sans doute en témoigner aussi), une sorte d’équilibre se crée : je veux dire qu’on est redevenu capable d’avoir une opinion sur ce qui est produit, et on sait ce qui a découlé de la conception primitive, et ce qui s’est surajouté, transformé, transmuté…
L’autre moment hyper-frustrant c’est quand vous coupez le cordon avec la belle aventure. Mais vous n’en êtes pas encore là, Jibé ! Je vous conseille sincèrement de participer (même si vous ne maîtrisez pas les logiciels de montage) au montage, voire de dérusher vous-même !
Al Ceste,
Une panne de moteur m’a jeté contre les cailloux d’une ile sans charme : ton blog désert. Minable dézingue de Manuelito le Catalan à la petite mâchoire. J’ai adoré la tentative d’abattre un géant de la politique socialiste mussolinienne !
Ton blog grandira comme celui de Passou : le prestige n’est pas loin, cette impression d’ennui disparaitra, tu es doué ! Réjouissons nous ….
Deux cent vingt-deux :
l’une des appellations de toute sorte de drogue (particulièrement la marijuana et la codéine)
Couvent de l’Annonciation des frères dominicains, Le 222
L’une des appellations de la méthamphétamine ( plus couramment appelé Crystal meth )
Un groupe pop rock : 222
Une émission de télévision : Room 222
Un modèle d’hélicoptère : Bell 222
Le nombre de masse du noyau le plus stable du radon
le matricule de l’agent Langelot
…Wikipedia.
Ingmar Clopine …. ahahaha !
Trinité diabolique, deux cent vingt deux.
MONROE
« La plus grande star du cinéma est décédée à 36 ans, seule, un soir d’été 1962. Retour sur le mythe Marilyn en anecdotes et en émotion avec un spécialiste de l’actrice, le cinéphile et collectionneur Sébastien Cauchon*, auteur de «Marilyn 1962». »
Les nécrophiles sont invité avec leur petite pelle à enterrer Rudyard, et à déterrer Marilyn. Bien entendu, les zoophiles, y compris présidentiels, y compris américains, sont les bienvenus….
* il n’y a pas de hasard
Merci de me passer le joint, D. !
Jibé dit: 1 juin 2016 à 11 h 02 min
tout le monde n’a pas blindé ses arrières pour passer à travers les mailles
A propos de Cauchon, ne pas oublier que JC est un gros porc !
Contrairement au livre, le film est une oeuvre collective, Clopine. Il faut accepter que l’idée vous échappe et qu’elle vive par elle-même. Un peu comme pour les enfants ? Tout autour de ce projet, où le réalisateur donne chair à mon imaginaire, a été magique. Je veux garder suffisamment de distance pour en être le premier spectateur. Serais-je heureusement étonné, me sentirais-je trahi ? Nous allons probablement changer le titre et pour le choix musical, c’est un compositeur cannois de renommée internationale qui devrait s’y coller… Passionnant aussi de voir comment la graine que l’on a semée se développe, prospère et grandit !
Maupassant lu par JC : donner du lard à un gros cochon
Ne pas défendre le porc, le cochon qu’est toubon, et le vin rouge, et le cigare cubain, et la minijupe, et les sans culottes, et la musique … c’est pactiser avec l’ennemi culturel venu d’ailleurs, le petit doigt en l’air !
Tout est bon dans le cochon, JC !
(Contrairement à Passou et Annelise, Scemama n’a pas compris la publicité que tu lui faisais…)
Contrairement au livre, le film est une oeuvre collective,
—
Vrai, mais à une autre échelle, certains livres, comprenant une mise en page particulière, de l’iconographie, etc sont aussi des oeuvres collectives. On peut travailler en étroite collaboration avec un graphiste, par exemple.
Hélas, je suis fort peu soluble dans le collectif, Jibé. Je crois bien avoir, sans aucune mauvaise intention, plus ou moins dynamité les groupes auxquels j’ai tenté de me joindre, ou en tout cas je n’ai jamais réussi à m’y intégrer vraiment. Le plus étonnant a été mon exclusion du… groupe de préparation à l’accouchement, à la maternité !!! L’animatrice, après une seule séance, m’a prise à part : d’après elle, ce qu’elle pouvait m’offrir ne correspondait à rien chez moi, et je n’allais pas m’intégrer au groupe… Elle avait parfaitement raison, parce que je ne pouvais m’empêcher de trouver tout ce toutim (« ressentir les ondes passer entre le foetus et la future mère, transmettre l’énergie cosmique en concentré, etc. ») un peu, comment dire ? Ridicule, quoi. On était juste un groupe de femmes à gros ventre rebondi, je n’arrivais pas à m’imaginer comme l’épicentre d’une énergie cosmique. Après tout, ce que j’avais fait pour en arriver là m’était commun avec quelques milliards d’individus, qui n’avaient pas besoin, eux, de préparation cosmique et de relaxation introvertie, wouarf.
(mais bien entendu, derrière ma posture ironique, le fait d’être « exclue », même poliment, ne manquait certes pas de m’inquiéter, car le phénomène se reproduisait presque systématiquement !)
Mais heureusement, me voici désormais sur la Rdl; et malgré toutes les tentatives trollesques et les « taisez-vous, Clopine ! », je m’y crois assez bien « intégrée », pour de vrai !!!
Ce pauvre Scemama, il mourra seul, fait partie des autistes artistes masturbateurs, ne se rendant pas compte qu’ils parlent dans le vide … sur des sujets essentiels !
Pourtant, il suffit d’observer Mélenchon pour comprendre le procédural d’une communication efficace.
Aveuglement d’angoissé.
Oui, Bloom, mais le corps du livre c’est le texte, même quand il est illustré par de grands peintres.
Pour le film, le texte d’origine devient prétexte (trame) à une autre narration, toute en images (et sons). D’où l’importance de la réécriture au montage. Traduction, trahison ?
…
Mais il est vrai que ce « collectif » là est très particulier, et qu’on s’y déteste cordialement. Peut-être était-ce ma seule chance de participer à un truc vaguement communautaire ?
Miss Tigris dit: 1 juin 2016 à 11 h 57 min
A propos de Cauchon, ne pas oublier que JC est un gros porc !
il e st c.n et se croit fin
Clopine, ma mère, inspiratrice du film, a participé collectivement au concours du plus bel enfant organisé à Cannes par Les Dames de France, dans les années 50. Persuadée que j’étais celui-là. Quand elle a vue le résultat, dans le Nice-Matin de l’époque, et que je n’avais pas raflée la palme, elle est allée faire un scandale à la direction du magasin, au prétexte que le concours avait forcément été truqué, forcément !
Elle devait avoir raison, Jibé ! On ne vous imagine pas vraiment de rival à la hauteur !!!
donald le dégonflé fuit devant bernie S
« elle est allée faire un scandale à la direction du magasin, au prétexte que le concours avait forcément été truqué, forcément »
Forcément
merci Lavande, extra les pieds dans le tapis, scénario de Philippe Blasband, j’aime beaucoup le côté gadget de la technologie qui fait sourire dans un monde rétrograde et brouillardeux. La famille est savoureuse.
Phil à 9h33,
je ne sais pas si le fait d’avoir lu des livres de Verne et et de Kipling, à l’âge tendre fait devenir accro, si ce n’est à l’imaginaire et aux voyages fantastiques, dans leur éditions pour enfants.
Car ce n’est pas à cet âge qu’est destinée cette intro à propos de l’auteur du Livre de la Jungle, version poche: « Il exalte les vertus viriles, le triomphe de l’impérialisme britannique, l’éclat de l’épopée coloniale anglo-saxonne ».
Mais j’espère que ce qui suit trouvera une autre oreille dans la jungle, que celle des « chameaux du commissariat », qui n’ont qu’une seule chanson:
« Peux pas ! Veux pas ! n’irai pas ! Rien savoir! »
Il est indiqué dans cette préface au Livre de la Jungle, copyright The National Trust for places of historic interest of natural beauty, qu’après être né à Bombay, R. Kipling avait passé sa prime enfance en Italie.
Je n’ai pas trouvé sur le net une confirmation de cette information.
PS: Phil, ce poème If, ne vous rappelle-t-il pas un autre « viril », qui comme Kipling cherchait son fils ?
Ce devait être E. Jünger, il me semble.
Traduction, trahison ?
—
Poncif éculé., Baroz; il faut changer de scie: « Traduttorre, Traghetarre ».
Comme l’écrit si bien un de nos grands écrivains, couvert d’honneurs, marin, voyageur & homme de coeur:
« Dans un pays (…) où le sol n’est que fleuves et rivières, il faut des passeurs.
Gloire et merci à ceux qui racontent.
Gloire et merci à celui qui si bien a su traduire ».
Ah oui, merci Lavande.
L’un des passages hilarants, c’est lorsque dans la voiture, le fils reçoit un coup de téléphone du toubib de l’hosto de Brive.
éculé toi-même, Bloom !
Baroz, Millet te rétorquerai « éculé de pontife! »
Je ne savais pas que Clopine était votre mère, JB. Vous êtes donc ce fameux Clopinou dont votre maman nous rebat les oreilles depuis tant d’années!
« if only I knew Ireland as well as R.K. (Kipling) seems to know India, I fancy I could write something good. But it is becoming a mist in my brain rapidly »
J Joyce, Letters II, 1907 (from Trieste)
C’est amusant votre discussion parce que moi aussi j’ai été présenté au concours du plus beau bébé, en 1971, pour la région Auvergne-sud, et j’ai eu le prix, qui était un jambon m’a dit Maman.
Sergio est arrivé en 4ème position. Il a cassé la balance. Il a eu droit à un petit saucisson de consolation, à mixer dans la purée de légume, en plusieurs fois.
http://tapin.free.fr/giney.html = plumerage
du site suivant http://tapin.free.fr/collec.htm
ou comment noircir le tableau.
D., la jolie maison de Clopine doit être toute humide, malgré le printemps, et le jardin spongieux !
https://www.youtube.com/watch?v=uLSm2yTppP4
Enfin de toutes façon je déteste les bébés et les enfants en règle générale.
C’est un stade vil et larvaire qu’il faut dépasser au plus vite. Et qui coûte extraordinairement cher à notre société et cause bien des soucis aux parents.
J’envie les chats qui vous font un adulte performant en 6 mois-1 an.
« j’ai eu le prix »
On peut voir la photo, D. (de vous, pas du jambon) !
pour la région Auvergne-sud. D
et vous portiez déjà ces petites cornes mignonnes qui avec leurs grands yeux doux ourlés de longs cils font le charme des Salers . J’aurais craqué pour vous sans conteste.
J’envie les chats qui vous font un adulte performant en 6 mois-1 an
Sales bêtes qui ne connaissent que l’intérêt de leur ventre de plus se déposent dans tous les coins et font un ramdam d’enfer à chaque accouplement! PAS DE CHAT!!!!!!!
. Il a eu droit à un petit saucisson
Oh comme c’est décevant pour ceux qui ne rêvent que de Morteau, enfin de bonne grâce je vous livre des recettes, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve en plat de résistance.
Ah j’allais oublier http://cuisine-facile.com/trucs_astuces/recette-comment-bien-cuire-saucisse-morteau.html
D. dit: 1 juin 2016 à 14 h 29 min
est arrivé en 4ème position. Il a cassé la balance. Il a eu droit à un petit saucisson de consolation, à mixer dans la purée de légume, en plusieurs fois.
C’est passeque j’ai raté la sortie Auvergne-Sud ; la balance c’est parce que je l’avais prise pour le bouclier de Brennus. Puis les balances, faut pas les laisser vivre…
Mais le petit saucisson no problemo ! Y en a qui sont tellement durs, durs comme l’âne, quoi, qui faut des matinées pour en venir à bout…
bérénice dit: 1 juin 2016 à 14 h 43 min
qui ne rêvent que de Morteau
C’est surtout la crème, qu’est balèze là-dedans.
Bloom devant tant de sérieux qui d’ailleurs pourrait paraître suspect mais loin de moi l’arrière pensée comme celle qui dit que l’habit ne fait pas le moine comme les plumes le moineau, je me demande ce qui à l’issue du salon de lecture parvient à vous en divertir en vous offrant cette satisfaction pleine bordée du plaisir intellectuel de la découverte et laisse à notre entendement tout loisir à imaginer l’étendue de vos propriétés.
Vous êtes folle, Bérénice, le chat est l’animal le plus délicieux qui soit.
Il est beau, intelligent, discret, élégant, fidèle (contrairement à ce qu’on raconte), mais insoumis, extrêmement propre, le pelage exhalant une odeur délicieuse, bref il me ressemble en toutes choses.
Et en plus il adore la musique classique.
J’ai toujours eu une fibre particulière avec les animaux, en règle générale, les animaux viennent vers moi, qu’il s’agisse de chevaux, de chiens, de chats, d’oiseaux et même de poissons. Combien de fois dans la rue me suis-je retrouvé subitement avec un toutou marchant à mes côtés, ayant quitté son maître ou sa maitresse pour moi. Je peux vous dire que c’est très gênant; il faut expliquer au chien avec diplomatie que ce n’est pas possible, s’excuser auprès du maître etc…il m’en est souvent arrivé de bonnes comme ça je vous assure, il ne vous est sans doute jamais arrivé de vous retrouver sur un chemin avec dix genisses qui vous entourent tout d’un coup et vous bousculent pour vous témoigner leur sympathie.
Jean Cajun dit: 31 mai 2016 à 22 h 17 min
On dirait un boxon de la Nouvelle Orléans
Si on met le Rising sun là-dedans à deux cent vingt décibels version animaules sinon rien, é va s’écrouler incontinent…
Rien que l’intro y a toutes les fenêtres qui s’en vont en Emile morceaux pire que dans le Günter !
« Que faire de Rudyard Kipling ? »
Le lire… ou pas,
en tout cas,
lui foutre la paix
et à nous aussi,
autant que possible.
Gungadignement.
D hé bien si figurez vous il m’est arrivée la même chose qu’à vous, pour les génisses cela remonte à l’enfance quand nous allions dans les pâtures leur donner des pommes alors nous sentions leur grosse langue râpeuse, bien plus tard arrivée à l’âge où la baignade se passe de la surveillance d’un parent des groupes de petits poissons argentés se sont mis bondir frétillant alors que je m’étais aventurée assez loin du rivage et m’ont accompagnée un bref instant alors qu’à une autre occasion alors que je songeai à la possible présence de requins aux abords d’une plage déserte un gros poissons à la dorsale remarquable comme pour narguer ma peur tourna et retourna un bon moment pour finir par disparaître hors de mon champ de vision en pénétrant la profondeur marine; les chiens viennent volontiers me saluer et me suivent parfois me préférant ou me confondant à leur maître, tout ceci relève du hasard ou d’un subtil jeu d’ondes ou d’odeurs qui n’interfèrent pas jusqu’à leur faire prendre la fuite vraisemblablement mais j’aime assez croire que je suis la bienvenue parmi eux.
Après Rudyard Kipling on va passer à Baden-Powell Bi-Pi là c’est sûr ça va être le moment de sortir les bleuets pour faire cuire des oeufs mous…
@lavande
merci
je viens de passer un délicieux moment
L’épuration des bibliothèques pour raisons morales est une occupation d’imbéciles, pour la simple raison que les livres ne sont rien d’autre que le portrait de l’homme, et qu’il faut (c’est la seule morale qui tienne) le regarder bien en face. La question serait donc plutôt : que faire de ces imbéciles?
« épuration des bibliothèques », kesako ?
Où, quand, comment ?
si l’action se déroule à paris, ce mot « épuration » est un terme-franco-français, bien défini dans le temps.
Je doute fort que les Anglais aient eu à facer le même problème.
Comme dit Polé, dignement.
ce qui explique des interventions indignes, ici.
La question titre du billet est mal posée.
Il fallait demander: que vous reste-t-il de vos lectures de Kipling. Et alors, silence à radio-paris, nicht war ?
Qu’on se le dise :Passou « Le Golem » sera à Issy les Mx le 11 juin.
Ah, oui, bonne diversion.
Salut Gustave !
Plutôt que de se polariser sur R. Kipling, et c’est l’histoire de Gus qui me fait vous en faire part, après avoir feuilleté le magazine Books, c’est d’un véritable théoricien des races, britannique, auquel les épurateurs auraient dû s’intéresser. Anecdote, il était le cousin de Darwin. Francis Galton était son nom.
Mais sur un blog littéraire, la science, toussa, c’est pas de nature à vous « foutre la paix »…
Bloom dit: 1 juin 2016 à 20 h 48 min
Qu’on se le dise :Passou « Le Golem » sera à Issy les Mx le 11 juin.
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Chez Santini ?
sse ? dit: 31 mai 2016 à 18 h 03 min
je suis assez d’accord avec vous.
L’indifférence comme culte. L’homme malade et résigné.
La femme étant dans l’homme (mais qu’y fait-elle là, elle ?).
Parlant de souvenirs de jeunesse, c’est bientôt le bac philo. Didon, ça nous rajeunit pas.
Je voulais signaler à un, non, deux, qu’ils tireraient grand bénéfice intellectuel, et plus largement pour cette communauté de blogueurs, à se procurer d’urgence le Philo mag de juin. Ils y apprendront ce qu’est la » sarcellite ».
http://www.philomag.com/lactu/reportage/le-stade-sarcelles-du-communautarisme-15810
Bah… Esaü… Après les plusieurs coups que Jacob lui a fait, et le combat contre l’ange de ce petit frère spoliateur, et le festin qui s’ensuivit, il peut bien se remettre ; il est temps pour lui
A ce propos et fort à aussi, dans sa préface à Splendeurs et courtisanes du dit Balzac, Antoine Adam dit que celui-ci a commis un « combat avec l’ange. »
(…)toute réalité était poétique pour le romancier, et dans une sorte de corps à corps, dans un véritable « combat avec l’ange », le génie de l’écrivain transmuait le réel, et parce qu’il était « le plus humble des copistes » il devenait aussi le plus puissant des créateurs. Parent-Duchâtelet, Moreau-Christophe, Vidocq et tant d’autres auteurs utilisés, pouvaient être de bons, d’excellents observateurs, Balzac seul était un artiste et un poète.
Balzac est Balzac.
JC….. dit: 1 juin 2016 à 6 h 08 min
si c’est pour cela que l’on vire le provençal le corse le basque le russe le latin et le grec, le tout en vrac, à moi Cordoue.
je propose calligraphie arabe littéraire, atelier ferronnerie arabesques, pâtisseries baklava, nature constructions de ruches pour le miel => les baklavas, gym abdominaux destinés à apprentissage de la danse du ventre.
Couture : burnous et burka. BB.
Français c’est plus la peine : ai lu pour raides red, sur les deux copies ai écrit red and blue ?, ai eu du mal à me remettre pourtant ; et quatre cygnes chez le grand Victor pour une quarantaine de signes.
« Fais moi un signe » et dessine-moi un mou thon.
Mais la vie continue.
JC….. dit: 1 juin 2016 à 6 h 08 min
si c’est pour cela que l’on vire le provençal le corse le basque le russe le latin et le grec, le tout en vrac, à moi Cordoue.
je propose calligraphie arabe littéraire, atelier ferronnerie arabesques, pâtisseries baklava, nature constructions de ruches pour le miel => les baklavas, gym abdominaux destinés à apprentissage de la danse du ventre.
Couture : burnous et burka. BB.
Français c’est plus la peine : ai lu pour raides red, sur les deux copies ai écrit red and blue ?, ai eu du mal à me remettre pourtant ; et quatre cygnes chez le grand Victor pour une quarantaine de signes.
« Fais moi un signe » et dessine-moi un mou thon.
Mais la vie continue.
Assouline…
« Que son nom reviennent. »..!!!
» bien qu’il fut… » !!!
Sur le fond, critiquer aujourd’hui Kipling , c’est refaire le procès de Tintin au Congo…ridicule et sans intérêt.
Francis Galton était son nom
Wouah mais c’est pire que les tagadas ce book magazine, annonce-t-il la survivance du phénomène Dalton, ces frères qui rappelons le furent très proches du barreau. Merci pour ce nom propre ressorti du grenier sans avoir pris aucune ride, un grand homme occupant à lui seul l’espace dont une académie aurait besoin _ l’eugénisme toujours à l’oeuvre, la science poursuit son investigation du vivant, les sociétés primitives en voie d’extinction laisse libre cours au travail anthropologique sur des terrains vierges de virginité… Chaloux seriez-vous d’une quelconque influence dans cette manie à feuilleter ( to flick through) plutôt qu’à franchement lire?
wiki: Sir Francis Galton (Sparkbrook (en), près de Birmingham, 16 février 1822 – Haslemere, Surrey, 17 janvier 1911) est un anthropologue, explorateur, géographe, inventeur, météorologue, proto-généticien, psychométricien et statisticien britannique. Considéré comme le fondateur de l’eugénisme, il est aussi celui, notamment, de la psychologie différentielle ou comparée. Il est également connu pour avoir mis en place de façon systématique la méthode d’identification des individus au moyen de leurs empreintes digitales.
21h54 Vous êtes la Diotime de la répuplique des livres, c’est un compliment.
Ceci étant je vais reprendre un peu de ventoline afin de mieux pénétrer d’autres affres littéraires.
« un seul était assorti d’un qualificatif restrictif : « the good Kipling », manière d’insinuer qu’il convenait de le séparer d’un mauvais Kipling, comme s’ils ne faisaient pas qu’un ! »
On dirait bien un numéro de trapèze volant… Pire, une zone grise !
C’est comme docteur Renaud docteur Renard halor…
« tout autre chose que les lettres ou la philosophie » est selon lui « du temps perdu ». Mon dieu… Merci pour le lien Proust.Cordialement.
Que faire de Rudyard Kipling = Que dire de Rudyard Kiffer?
rose dit: 1 juin 2016 à 22 h 11 min
Si vous n’êtes pas capable de comprendre la différence « linguistique tribale » entre les langues corse, basque, russe ou provençale, et l’arabe, la langue des guettos communautaristes où on ne parle souvent pas le français car refusant l’assimilation … c’est à désespérer de vous avoir répondu !
TOXICOMANIE
« Cannabis et ecstasy inondent le marché des drogues en Europe : le 31 mai, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) a rendu son rapport 2016. Les conclusions sont sans appel, le vieux continent se drogue. » (Var-Matin)
Que dire des ravages terrifiants causés depuis des années par cette drogue douce : le déficit public ?
Hier au Dojo, sur le tatami, j’ai pris un coup de sabre sur la tête, asséné par un partenaire/adversaire enthousiaste. Mehr licht ! Voyage dans les étoiles…
Après une bonne nuit de réflexion, l’esprit clair, la bosse crânienne bien en place, j’ai décidé de me convertir à la religion du chamelier, à libérer ma bibliothèque de toutes ces inutilités littéraires et philosophiques malsaines, et d’adhérer au parti socialiste…
Petite cause, grands effets.
la réaction- littéralement hystérique-de 23h27, à l’évocation de cet article:
http://www.books.fr/le-nouvel-eugenisme/
à propos d’un théoricien des races.
et de l’eugénisme développé par Francis Galton, qui visait à améliorer les caractéristique d’une race
-en cela ce petit clin d’oeil à Gus, puisque décidément, il reste peu lu par ceux qui passent leurs longues journées sur son blog-
mais cette réaction de 23h27 venant d’une bréhaigne restée stérile, ses partenaires de blog devraient s’interroger sur son intérêt bizarre pour la vie, et notamment pour la progéniture des autres.
Les Dojo, ça pue les pieds..yuk…
Bloom, il vaut mieux puer des pieds que de la gueule… comme certains malfaisants, ici ou ailleurs.
Franchement, comment ne pas être eugéniste lorsqu’on ouvre sa TV, et qu’on aperçoit les freaks ratés qui y trainent ?
Sergio, prêter à Hemingway ce qu’il n’a pas dit, ou pu même ne pas penser, est effectivement un exercice didactique, auquel on ne s’habitue pas.
Le sauvage de Big Sur passe lui aussi un sale moment, à l’ère de l’histoire littéraire, disons » revue et corrigée », pour rester correct. Le mauvais numérique. Comme pour dire qu’il en existe un bon.
Le monde se porterait mieux si on ne donnait pas le droit de vote* « plein » à n’importe qui, et si on rétablissait la peine de mort, non ?….
*(ne voteraient à 100% que les scientifiques diplômés, à 70% les littéraires sorbonnards, à 50% les femmes mariées, à 20% les filles vierges, à 10% les syndicalistes ….)
j’ai commis une petite erreur en situant Hemingway at Big Sur, mais vu le niveau ici, cela ne prête pas à conséquence. Je prie néanmoins quelques uns, de m’en excuser.
ADDENDUM
Compte tenu de son excellent niveau, supérieur à ce qui se fait ici, le vit dans les doigts voterait à 150%, bien entendu !
la réaction- littéralement hystérique-de 23h27 LDVB
Bien voyons, savez-vous que les pervers narcissiques ont cette fâcheuse tendance à projeter sur autrui leurs propres caractéristiques. Ce n’est pas parce que vous suscitez l’intérêt d’une réponse qu’il faudrait pour autant parce qu’elle évoque de graves sujets ( eugénisme social, disparition de toutes zones non explorées par l’homme blanc..) et qu’elle engage plus de dix signes la qualifier ainsi. Quand vous passez à l’insulte qui à mon humble avis s’inscrit dans l’indignité estimez vous qu’il s’agisse d’une légitimité raisonnée, j’ai lu que l’usage de « etc » marquait la fin de la possibilité d’argumenter, l’insulte quelle qu’en soit l’élégance zoologique ressemble à de l’impuissance ou à un refus du dialogue considérant l’interlocuteur inapte à saisir intelligibilité.
>je n’ai pas vu de réponse concernant Marius le prénom donné par Hugo. M. COURT à signalé une modé rien de plus.
> JC les basques vont être contents de lire cela…
Et puis cela se.voit que.vous n’avez pas bosse à la Rose durant 15 ans.
Cela va tout simplement aide les gosses à communiquer avec leur mère : elles ne parlent ni ne lisent le français. Pourquoi pas des centres sociaux à l’extérieur alors ? Derrière Belkacen Ali Said son bras droit sans doute.
Soyons red.
Si elles parlent (à peine) elles n’écrivent ni ne lisent le français. Ou elle est très connu ou elle est très douée la M. de tutelle.
connue oui c…e était le mot.
D’accord sur l’insulte = impuissance.
Big Slur
Parfait, Rose … ! Parfait ! …
On va apprendre l’arabe à des petits gosses, français de sol, pour parler à leur mère, française, qui ne parle pas le français !
Gaudeamus ! ça va mieux ….
Le numéro 100 de Philo magazine pose cette question stimulante : qu’est-ce que la philosophie.
Dans un dossier fourni, on tombe sur cette question, dans un long entretien avec Francis Wolff, auteur de » Notre humanité. D’Aristote aux neurosciences »:
« Après la frontière entre les hommes et les animaux, ne sommes-nous pas en train de vivre l’effacement de la frontière avec les machines intelligente et les robots ? »
La réponse de F. Wolff, tient en quelques mots:
« L’homme n’est pas comme un pilote dans un navire. Il n’y a pas d’un côté le moi rationnel et de l’autre le véhicule de son corps. Il est probable que l’on ne fera jamais une machine qui ait vraiment mal. La conscience est plus mystérieuse que la raison ».
Effectivement cette vision est très aristotélicienne.
Elle est emblématique de la rupture entre la philo du langage propre aux littéraires et la philo des sciences.
Un bon café, maintenant, et bonne journée les nolife !
et notamment pour la progéniture des autres.
et ceci! Je ne m’occuperait de la progéniture d’autrui qu’en cas de danger ou par goût, je regrette que les enfants soient si rares dans mon microcosme. D’ailleurs étant donné le temps que nous passons les une les autres sur ce blog, je n’entrevois guère de chargés de famille ou de parents de jeunes enfants qui demandent beaucoup d’attention de temps de présence plus que distraite.
occuperais, sorry.
7h49 Pascal Blanchard
Kipling fut prénomme Rudyard en souvenir du lieu où ses parents s’étaient rencontrés, Rudyard Lake, dans le Staffordshire, au centre ouest de l’Angleterre.
L’Angleterre, ça me dit quelque chose… N’est ce pas cette île peuplée de sauvages indisciplinés qui fit partie de l’Europe, à une époque ?
N’est ce pas cette île peuplée de sauvages indisciplinés qui fit partie de l’Europe, à une époque ?
—
Pfft…Le Pondéreux ne connais même pas ses classiques…
L’Angleterre est une ancienne colonie française qui a mal tourné, aurait dit le Tigre.
C’est la France qui est une ancienne colonie anglaise qui a mal tourné : on parle même de français anglophiles infiltrés dans nos représentations à l’étranger pour servir la perfide Albion ! Des taupes culturelles …
« … La conscience est plus mystérieuse que la raison . »
A ce propos, lire ou relire ( déjà
donné pour lien je ne sais plus trop en quelles circonstances)
Vous devriez aller lire, ce que je fais régulièrement comme on visite des latrines pour en vérifier l’hygiène, le dernier billet de la République de l’Art du Scemama de luxe.
Si cela n’a déjà été fait, il mérite le titre, envié par tout ce petit milieu des vendeurs d’art, de « Roi des BoBeaufs » tant les propos sont risibles de conformisme.
Ceci dit en souriant, sans l’ombre d’une méchanceté…
Kipling fut prénomme Rudyard en souvenir du lieu où ses parents s’étaient rencontrés, Rudyard Lake, dans le Staffordshire, au centre ouest de l’Angleterre.
Et comme en ces temps les protagonistes de la bonne société n’entretenaient pas l’habitude de consommer le fruit défendu sur les lieux d’une première rencontre qui supposons le fermement ne fut pas non plus que vespérale l’endroit de sa conception, seul le romantisme infusa le choix de le nommer ainsi.
Je ne saisis pas bien ce que pense Rose de l’enseignement de l’arabe en CP…ce qui est certain, c’est que dans toutes les populations immigrées depuis l’origine des temps, les enfants apprennent naturellement et sans effort à la maison la langue de leurs parents et qu’ils servent d’interprètes à leurs parents si besoin est, grâce à leur connaissance de la langue du pays qu’ils acquièrent à l’école et auprès de leurs camarades.
On ne voit vraiment pas pourquoi ce système qui a toujours fonctionné ne fonctionnerait plus avec les immigrés arabophones. Ou plutôt si, on le voit trop bien: il s’agit d’empêcher l’intégration et de renforcer le communautarisme; de même qu’Erdogan recommandait aux turcs d’apprendre l’allemand le moins possible.
9:25, merci pour le renseignement JC, c’est vraiment très bien et on n’y trouve pas tes crachats, ouf !
Rose prend souvent ses désirs pour des réalités ! Pas question de prendre ses désirs pour autre chose que du bon vieux laxisme humanisto-pédagogiste de doux rêveurs E.N. qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs utopies.
le romantisme , l’absence de logique nous affublent ainsi que l’absence d’imagination quand ce n’est pas Lacan qui sans le savoir s’invite sur les registres de l’état civil. Bref Bloom quel est votre véritable petit nom, si ce n’est pas trop indiscret car, sachez le, dans une hystérie camouflée nombre de femmes rêve en prononçant, chuchotant, susurrant, murmurant -dans le but d’auto-érotiser leur rêverie- le prénom de l’objet de fantasmes inavoués. Et quoique contrairement à l’idée reçue l’hystérie s’éloigne de la nymphomanie ( définie actuellement, je crois, en utilisant ce terme « hypersexualité ») comme deux aimants inversés.
Le prénom de Bloom ? …. Humphrey !
Séduisante vraie-fausse étymologie de Rudyard, Bérénice. Rappelle celle de Lafcadio Hearn, autre écrivain de belle réputation exotique.
Vous faites ressurgir de ma boite mémorielle des souvenir éprouvants, bérénice !
J’ai rencontré dans ma vie horizontale, la seule qui parle vrai, une jeune fille dont le fiancé, conscrit, avait perdu la vie dans les Aurès, assassiné par les indigènes révoltés pour des broutilles d’époque : indépendance, racisme antiblanc, influences extérieures, volonté de s’enrichir dans la future nomenklatura …
Durant l’exercice des mouvements lubriques que la prime jeunesse impose aux adolescents épris de turpitude, elle appelait le soldat mort.
Ma nécrophilie vient de là. Lorsque je déterre Germaine, je rêve, et je l’appelle Virginia…woolf !woolf !
Bloom, faites quelque chose pour Bérénice, elle aussi victime d’une inondation.
Erotisme bérénicien :
« Et si mon Bloom se prénommait Raymond ? .. ou Louis ? … comme le quatorzième du nom ou De Funès…. »
Un artiste, c’est un gars qui en fait trop pour des gens qui n’en font pas assez …
« Demain, retrouvez Bernard Hœpffner pour un atelier « Traducteur d’un jour » autour d’un sonnet de Shakespeare »
Traducteur d’un jour, trahisseur toujours !
-aiT
« Mmes Byron, Verlaine, Gide, Aragon… Ces femmes qui ont épousé des homosexuels sans le savoir. Vraiment ? »
t.co/6Zf6B8MEpq
Heureux de voir que mon ami Michel Larivière sévit toujours !
Goethe et Jules Vernes avaient des tendances et leurs femmes ne le savaient pas ?
LEOPLOD/POLDY Bloom, foyons!
(zigné Molly B, née Tweedy, kwite happy to stick it up yer rear end)
Faut-il appeler les Pampers?
Baroz, vous prenez Goethe pour Conchita Wurst ?
Pour revenir avec retard à Rémy Brague, je me souviens d’une série de 6 conférences sur le thème « Du Bien » qu’il a donnée en 2014 et qui ne m’ont pas laissé l’impression d’être « superficielles »! J’ai repris mes notes et reste impressionné par la profondeur et l’érudition de son discours. Une question revient: à quelles conditions peut-on donner la vie à des êtres qui ne l’ont pas demandée? Quels biens ou quel Bien peut-on leur offrir en échange? Je ne vais pas vous infliger un résumé de ses 12 heures de conférence, que je serais bien en peine de faire correctement.
Mais « superficiel », sûrement pas. Un homme qui s’est donné la peine d’apprendre le latin, le grec, l’arabe classique et l’hébreu (en plus de quatre langues européennes) pour accéder directement aux sources de ses recherches a peu de risque de devenir soudain superficiel.
Ce qui dessert sans doute Brague, c’est son incapacité totale à se prendre au sérieux et à se départir entièrement d’un certain humour distancié. Il est parfois désinvolte dans la forme, comme il l’assume lui-même dans l’entretien mis en lien par WG (ci-dessous), mais jamais, je pense, sur le fond.
grève chez serdgio : les mémères et JC ont quitté le bateau, Olgaga ne répond plus, c’est la débandade
Je ne connais rien aux difficultés de traduction, mais j’ai subi comme lecteur celle de HT ….
Un jour de pluie et de solitude atroce (chagrin d’amour estival qui a duré plus de 3 jours, fin juillet/début aout), je me suis attaqué aux Sonnets de Shakespeare, traduit par le défunt Henri Thomas, dans une édition en 12 volumes bilingue des années 60.
Résumons.
En restant simple, modéré, retenu et pudique : quelle m.r.de, ces sonnets là !!!
Lanternaire,
Il est difficile d’être au four et au moulin, Himmler et Quijote.
« Les intellectuels peuvent-ils se mettre en grève ? Les surréalistes en ont discuté, en 1926. Et aujourd’hui ? »
Aujourd’hui, seuls les intermittents du spectacle y ont droit, mais pas les auteurs et écrivains, qui en sont exclus !
Conchita Wurst, c’est plutôt madame Goethe, au physique androgyne, Phil !
« Baroz, vous prenez Goethe pour Conchita Wurst ? »(Phil, 10:56)
J’avoue attendre la réponse du meilleur des Cannois avec une inquiétude certaine, quoique feinte, hypocrite, et simulée …
Si elle ne le savait pas elle devait pourtant le sentir passer ?
« Christiane Vulpius, l’épouse de Goethe. Sa «grâce équivoque, hermaphrodite», plaît au poète, qui écrit dans «Poésie et Vérité» :
C’est vrai que j’ai fait aussi l’amour avec des garçons, mais je leur préférais les filles, car quand elles me lassaient en tant que filles, je pouvais encore m’en servir en tant que garçons. »
« Christiane Vulpius, l’épouse de Goethe. Sa «grâce équivoque, hermaphrodite», plaît au poète, qui écrit dans «Poésie et Vérité»:
C’est vrai que j’ai fait aussi l’amour avec des garçons, mais je leur préférais les filles, car quand elles me lassaient en tant que filles, je pouvais encore m’en servir en tant que garçons. »
Réponse plus détaillée en attente de modération, JC !
Il me semble qu’il serait souhaitable que les « intermittents du spectacle », (saltimbanques ne méritant pas d’être enterrés en terre chrétienne) aillent travailler sur les routes au service du public, entretien, arrachage des mauvaises herbes, travaux d’intérêt général, lorsqu’ils n’ont pas d’engagement dans les théâtres subventionnés.
Article pour ceux qui aiment Giovanni Guareschi :
Couches et sous-couches!
Christiane Vulpius, épouse Goethe !
https://cs.wikipedia.org/wiki/Christiane_Vulpius
Frau Goethe
Goethe manquait de jugement, ou engageait des peintres mineurs …
La femme de Jules Verne, un mélange de Gertrude Stein et de Jean Gabin !
http://nanou.over-blog.org/article-2775933.html
Quittons nous sur un faux problème !
Voila des parents japonais qui éduquent leur enfant, magnifiquement, dans le respect du Bien et la haine du Mal en lui infligeant une punition méritée et sylvestre : abandon en forêt.
On ne le trouve plus, probablement mort de faim et de soif… Et alors ! …. un enfant c’est facile à faire : ils en feront un autre !!! Bonne soirée…
on ne se risque pas à demander le portrait de madame JC, on a trop peur d’effrayer
les intellectuels peuvent – ils se mettre en grève ? L’heure n’est plus au surréalisme :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=617434695099914&set=pcb.617434711766579&type=3&theater
Un intellectuel, faire la grève? You must be kipling! Ne doit jamais cesser de travailler du chapeau!
baroz, faut bien avouer…le père Verne est gâté. vain milieu sous la mère.
Savaient-elles, savaient-elles pas? C’est une question qui se pose. Madeleine a découvert tardivement de quoi il retournait. J’ai toujours pensé qu’Elsa savait mais que chez elle le calcul (assez monstrueux) était ailleurs.
Quant au couple, on en apprend tous les jours. J’ignorais jusqu’à ces derniers temps que le pianiste Arthur Rubinstein avait quitté son épouse à l’âge de 91 ans pour une jeunette qui devait en avoir 35.(Voir Arthur Rubinstein a life, Harvey Sachs).
L’exil n’est-il pas « la grève » des écrivains?
de toute façon un intello ça n’arrête pas de penser, c’est même çà qui est crevant, ils réfléchissent … pendant que les impulsifs dominent par le coup d’état :
complément d’info : http://www.parismatch.com/Culture/Livres/Theorie-du-kamikaze-ou-theorie-du-doute-979945
ne semblent plus sur la même longueur d’ondes depuis longtemps …
… il ne faut pas attendre d’avoir les pieds dans l’eau pour sortir de sa vase …
N’est-ce pas Cambacérès, parlant de son épouse, qui affirmait : « je ne l’ai connue que postérieurement ».
j’aime bien les réponses de l’époque :
Robert Desnos avance des arguments plus concrets : « Sommes-nous capables de faire des bureaucrates ? Si on me demande d’adhérer, je le ferai, mais ce sera dans les pires conditions ». Et il ajoute : « Je tiens à ajouter que j’ai passé l’année dernière à aimer une femme, ce qui n’est pas à dédaigner du point de vue surréaliste ».
Prévert est d’une sincérité qui désarçonne ses compagnons : « On ne me connaît pas beaucoup. J’étais révolutionnaire à 7 ans. Je suis complètement incapable d’ouvrir un livre de Marx, cela m’emmerde. Là-dessus, je m’en remets à d’autres. Il serait pour moi très facile d’adhérer au P.C., mais je crois que cela n’aurait aucun sens ».
je suis assez d’accord …
La grève des écrivains c’est le silence, Chaloux.
Joli, Phil ! Et dire que Passou aurait rêvé de faire le tour d’Edmonde en 80 jours !
A propos du tweet relatif à mesdames Byron, verlaine, Gide, Aragon, sujet de la plus haute importance intellectuelle, il faut bien s’en navrer, puisque le terme intello est maintenant une insulte dans les cours de récré. Mais cela peut occuper certains maniaques ici, dont l’érotomanie, plus qu’une psychopathie, est un humanisme.
Quoi qu’il en soit Gus, je vous ai dégotté un petit en cas de derrière les fagots.
Vous m’en direz des nouvelles…
« Figuig, s’est glissé dans le monument de la littérature française qui est A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU de Marcel Proust, ce roman est considéré par certains critiques, comme
CONSÉQUENCE LITTÉRAIRE du MARIAGE RATÉ DE MARCEL PROUST »
Cantona que Benzema, on parle pour parler de rien !
« Pour revenir avec retard à Rémy Brague… »
Je n’ai pas été convaincu par le seul livre que j’ai récemment lu de lui (« Le Propre de l’homme »). Un livre trop universitaire à mon goût, dans le mauvais sens du terme.
Il existe au Japon des forêts maudites d’où on ne revient jamais, il faut le savoir. Daaphnée pourrait le confirmer.
La plupart des Bleus sont Noirs
J’aime bien JC, j’ai l’impression de l’avoir connu dans une autre vie.
J’ai la même impression avec Sergio et Ueda, c’est curieux. Pourtant la réincarnation n’existe pas, bien que j’ai toujours eu l’impression d’avoir été Gilbert et plus tard Beethoven.
Jacques, le silence est « une grève » inaudible. Voyez Hugo s’obstinant sur son rocher et le mythe que c’est devenu alors que Louis-Napoléon lui avait proposé de rentrer depuis bien longtemps.
« Oui au multiculturalisme », vient de sortir Juppé…ou comment se torpiller 1 an avant la Présidentielle…
Certain en tous cas qu’il n’aura jamais ma voix après ça.
Chaloux comment aurait-il pu supputer que ces îles deviennent des paradis en dépit de leur piteux et humide climat, ne doutons pas en ce cas de sa pureté.
Une voix de perdue, dix de retrouvées, D. !
Juppé inaugure sa Cité du vin, de quoi réconcilier les Français de souche ?
http://www.laciteduvin.com/fr
On ne s’est pas connus dans une vie antérieure ?
LDVB: érotomanie et mythomanie sont les deux mamelles de la femme oubliée dans un coin désert de la Creuse ne bénéficiant de l’électricité ni de station service les privant ainsi de tout le confort lié au véhicule de diverses productions et les laissant alors à la merci d’un imaginaire qu’appauvrit au fil des ans les cheveux blancs les cheveux gris et la perte inexorable neuronale qui pourra de surcroît être viciée par de malheureux antécédents si l’on prend soin de faire l’anamnèse de leurs maladies non virales, il est vrai, pas contagieuse du tout bien que courant jusqu’à la capacité à déranger autrui si toutefois elles n’étaient pas soumises à la réclusion dans ce pauvre département au maillage médico-psychiatrique carentiel.
Chaloux, Genet a écrit l’essentiel de son oeuvre à la trentaine. Une sorte de Rimbaud à retardement ! Puis long silence, avant l’oeuvre testamentaire posthume…
Bérénice, votre souffle est admirable.
Toutes ces épouses aragoverno-gidiennes savaient, bien sûr, mais n’avaient pas la verve d’une Palatine.
Vous voulez dire la verge d’une Palatine, Phil !
Bérénice: ce paragraphe incompréhensible nécessiterait d’être coupé en 3 ou 4 phrases. N’est pas Proust qui veut!
Question: serait-il compréhensible après découpage?
« Bérénice, votre souffle est admirable. »
Heureusement qu’elle semble ne pas connaitre l’usage du point-virgule (;) !!!
baroz, les voies sur berges ne sont pas praticables
elle aussi victime d’une inondation Chaloux,
Perchée comme je le suis à hauteur d’un étage médian de la tour Montparnasse, cela m’étonnerait fort. Avez-vous pris note en bon macho que l’hyper-sexualité n’est plus réservé au seul motif féminin ainsi redéfini ce type de comportement? On parlera de TOC ou d’obsession un autre fois car, j’en conviens, je suis assez loin de ce qui vous préoccupe aujourd’hui.
Indeed Phil. Le mariage est d’abord un contrat. Et quand on a dit ça,ben quoi ?
___________________________
Je viens de lire un entretien Gauchet-Brague dans le philo mag que je vous ai chaleureusement recommandé, sur le thème » ça ( la philo) remplace la religion? »
il ressort que la réponse en sera surtout cherchée par ceux qui souffrent.
Dommage !
D. dit: 2 juin 2016 à 13 h 23 min
j’ai l’impression de l’avoir connu dans une autre vie.
C’est comme au Bar de l’escadrille*, tout le monde se remplace…
* Quand il y avait un qui ne rentrait pas, personne lui demandait rien !
I faut de tout sinon ça manque : des premiers de la classe, des gardiens du radiateur, des mecs en pétrolette, également des pétroleuses, çui qu’a oublié, çui qui l’a fait esseprès…
Jibé dit: 2 juin 2016 à 14 h 07 min
Et que dire d’Albert Cohen?
A la première impression des Essais, Montaigne avait 47 ans, et Saint-Simon a commencé la rédaction définitive des Mémoires à 65. Chaque âge a ses Rimbaud.
» ça ( la philo) remplace la religion? »
les Français de souche ?
—
Les Français de ceps…
Un fou à la campagne est un fou heureux, Bérénice. Preservez-le des psys de toutes sortes. Sinon vous serez folle dans une autre vie.
J’ai pas l’impression de vous avoir connu dans une vie antérieure, Jibé. J’ai jamais été Eskimo. Je vous ai parlé de Gilbert et Beethov.
chantal dit: 2 juin 2016 à 12 h 16 min
Je suis complètement incapable d’ouvrir un livre de Marx, cela m’emmerde.
Bien sûr ! C’est de l’économie. Trois centimètres de tableaux de chiffres en annexes ! C’est bien bon pour ces jeanfoutres de HEC…
Encore maintenant il y aurait des courbes, toutes fausses mais au moins c’est déco…
Faut surtout pas ouvrir le Kapital avec la baïonnette entre les dents… Enfin si, comme coupe-papier… Parce que personne l’a fait avant !
Mince j’avais pas vu que le correcteur a transformé Colbert en Gilbert.
Veuillez nous excuser pour ces cinquante minutes d’interruption.
bé dit: 2 juin 2016 à 14 h 02 min
« Juppé inaugure sa Cité du vin, de quoi réconcilier les Français de souche ? »
« salafiste ça veut dire souche. Je ne vois as la différence avec la doctrine de souche chez vous » (Kamel Daoud)
Pas
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