de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Que faire de Rudyard Kipling ?

Que faire de Rudyard Kipling ?

L’affaire embarrasse les Anglais. Bien plus grave que le Brexit or not Brexit, l’affrontement Shakespeare-Cervantès pour leur anniversaire ou que… . C’est de l’âme d’une nation qu’il s’agit car l’écrivain Rudyard Kipling (1865-1936) fait partie de ceux qui l’incarnent encore pour le meilleur et pour le pire. Que son nom reviennent actuellement dans les débats est un signe des temps.

Son spectre porte comme un fardeau la paternité de l’expression « le fardeau de l’homme blanc », titre d’un poème de 1899 dans lequel il enjoignait les Etats-Unis à assumer leurs responsabilités dans leur politique impérialiste, et notamment dans leur guerre contre les Philippines. La fardeau en question désignait tant le devoir christique du colonisateur de civiliser et administrer les populations conquises que la tâche elle-même avec toute l’amertume qu’elle pouvait charrier.

Oublié l’artiste de la nouvelle (ah, l’Homme qui voulut être roi…), l’auteur du plus célèbre poème en langue anglaise If … (Tu seras un homme, mon fils), le prix Nobel de littérature 1907… Le « fardeau » éclipse le tout, y compris que, comme Mark Twain, il avait le rare pouvoir de s’adresser aussi bien aux enfants qu’aux adultes.kim

George Orwell n’a peu fait pour sa réputation en le baptisant « prophète de l’impérialisme britannique » (sous sa plume, ce n’était pas un compliment). C’était au début des années 40 et il répondait en quelque sorte à une défense et illustration du génie de Kipling par le poète T.S. Eliot. Tout en le sachant aussi antifasciste qu’anticommuniste et déconnecté de toute appartenance politique, Orwell ne l’ancrait pas moins viscéralement dans le camp conservateur bien qu’il fut un moderne et un cosmopolite ; mais même lui finissait par prendre sa défense ; car au-delà de la cruauté de ses critiques (« tout individu éclairé devrait le mépriser »), il savait qu’au fond, Kipling était avant tout un grand écrivain doublé d’un idéaliste.

N’empêche qu’Orwell donna le ton pour les années à venir. Mais il n’était pas nécessaire d’être indien pour se souvenir que Kipling avait défendu le colonel Dyer, responsable du massacre d’Armitsar, au Penjab (plus de mille morts et autant de blessés en une après-midi de 1919), dénoncé comme un « boucher » mais par lui présenté comme « l’homme qui sauva l’Inde » et pour lequel il lança même une souscription. C’est aussi pour cela que, lorsqu’on demandait à Hemingway de payer sa dette envers ceux qui l’avaient inspiré, il citait les noms d’une quinzaine de grands artistes mais un seul était assorti d’un qualificatif restrictif : « the good Kipling », manière d’insinuer qu’il convenait de le séparer d’un mauvais Kipling, comme s’ils ne faisaient pas qu’un !

On pourrait croire que l’heure est venue pour que s’impose enfin une vision plus nuancée de Kipling en ses paradoxes. Depuis décembre dernier, date de la célébration du 150ème anniversaire de sa naissance, ça s’agite du côté du « coin de poètes » de Westminster Abbey où reposent ses cendres. A intervalles réguliers, il en est pour ressortir les mêmes arguments destinés à le refouler dans un purgatoire, l’oeuvre et l’homme d’un même élan, l’œuvre à cause de l’homme. Depuis peu, des commentateurs actionnent à nouveau la scie du « Kipling raciste et impérialiste » sur la Toile. Ils font de ses créatures Mowgli, Baloo et Bagherra des instruments de propagande. Sur les forums de discussion, on dispute de la question de l’identité au prisme de Kim ! On y réhabilite les qualités humaines de l’écrivain en dépit de ses idées sur l’Empire.

kiplingC’est peu dire que ses fables morales et allégoriques souffrent de son image de chantre du colonialisme chaque fois que son œuvre poétique et littéraire connaît un regain de notoriété. Comme si l’une n’était que le cheval de Troie de l’autre. Une ambiguïté à l’image de la nouvelle version à grand succès du Livre de la jungle par les studios Disney ; ils ont incrusté des prises de vues au sein de trucages numériques, de véritables expressions d’acteurs ayant été greffées sur des animaux dessinés. La prouesse technologique y prend le pas tant sur la nature que sur la culture.

Cela dit, que les Anglais se rassurent. Ils ne sont pas les seuls à être embarrassés par la statue de Kipling. Les Indiens, tout autant.

(« Rudyard Kipling » photo D.R. ; « Reconstitution à l’identique de sa maison natale à Bombay » photo D.R.)

 

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

847

commentaires

847 Réponses pour Que faire de Rudyard Kipling ?

gontrand dit: à

On peut s’attendre au pire en provenance de Bloom City…

Phil dit: à

Dear Bloom, expliquez-nous pourquoi nos amis indiens préfèrent acheter mein kampf dans leurs aéroports que mooglie. Et nous dites pas que c’est du Kifkif bourricot.

la vie dans les bois dit: à

Phil, votre tesla made in bocheland n’aurait donc plus de frein ?

D. dit: à

Jibé dit: 30 mai 2016 à 20 h 45 min

D., croyez-vous que la consécration littéraire passe par la case Goncourt ?

Très honnêtemant, oui.

la vie dans les bois dit: à

Ce n’est pas Bloom, retranché dans les locaux de l’AF, avec des garde-du-corps, qui passe des « mon camping » dans une valise diplomatique en carton pour ses besoins « naturels », qui va nous affranchir.

bérénice dit: à

c’est une maison bleue ou je ne m’abuse?

crème caramel dit: à

grâce à vous M. Assouline , dans un de vos ouvrages consacré aux  » rosebud » j’ai découvert que Kipling avait perdu son fils lors de la guerre de 1914 et qu’il ne s’en était jamais remis . Par ailleurs il ne faut pas oublier qu’ Orwell était né dans l’ empire des Indes ( Birmanie je crois ?) et qu’il a passé des concours d’administrateur des colonies Connaissant très bien le monde colonial ,il ne pouvait que détester l’exaltation du colonialisme de Kipling. L’oeuvre et la vie d’ Orwell sont une rupture avec ce monde colonial oppressif.

bérénice dit: à

21h20 iriez-vous jusqu’à insinuer que leurs toilettes quelquefois sans paper ne les autoriseraient pas à se venger et se vautrer dans la scatologie? Bloom a raison, en Indes il vaut mieux prévoir que déchoir par besoin hygiénique, c’est un peu spartiate quoiqu’ils n’aient été en rien influencés ou asservis par l’Antiquité.

la vie dans les bois dit: à

Pour lire les aventures de Kim, jusqu’à la fin de la recherche, il faut du temps, et cette recherche initiatique n’a que peu à voir avec des considérations géopolitiques bien dans l’air du temps.

« « Que veut dire tout ceci ? dit le vieillard avec douceur. Tu ne t’es jamais écarté de la largeur d’un cheveu de la Voie d’Obéissance. Me négliger ? Enfant, j’ai vécu de ta force comme un vieil arbre vit de la chaux d’un mur neuf. Chaque jour, depuis la descente de Shamlegh, je t’ai volé de la force. Aussi, est-ce pour cela, et non pour avoir commis nul péché que tu es affaibli. C’est le Corps — le Corps imbécile, stupide, qui parle en ce moment. Non pas l’Âme pleine d’assurance. Console-toi ! Connais au moins les démons que tu combats. Ils sont issus de la terre — enfants de l’illusion. Nous irons chez la femme de Kulu. Elle s’acquerra du mérite en nous hébergeant, et surtout en me soignant. Tu courras en liberté jusqu’à ce que la force me revienne. J’avais oublié le Corps stupide. S’il y a le moindre blâme à encourir, c’est à moi qu’il incombe. Mais nous sommes trop près des portes de la délivrance pour peser le blâme. Je pourrais te louer, mais quel besoin ! Dans un instant — un très petit instant — nous nous assoirons à l’abri de tous besoins… »

Et c’est ainsi qu’il choyait et réconfortait Kim à l’aide de sages dictons et de textes graves sur cette bête peu comprise, notre Corps, lequel, tout en n’étant qu’une illusion, cherche à se faire passer pour l’âme, pour l’assombrissement de la Voie et l’immense multiplication des démons inutiles. »

bérénice dit: à

Et c’est ainsi qu’il choyait et réconfortait Kim à l’aide de sages dictons et de textes graves sur cette bête peu comprise, notre Corps, lequel, tout en n’étant qu’une illusion, cherche à se faire passer pour l’âme, pour l’assombrissement de la Voie et l’immense multiplication des démons inutiles. »

l’absence de guillemets au début de la synthèse concluante laisse supposer qu’elle pourrait être votre lecture de ce qui précède, qu’en est-il?

Sergio dit: à

Ha mais que oui que c’est la baraque du vice-consul ! Et halor s’il tirait par toutes les fenêtres en voilà un travail…

Sergio dit: à

Bon c’est encore l’histoire de présenter des essecuses pour quinze cent quinze Marignan ? Faut le déplacer on le met dans l’autre sens en quinze cent quinze !

Un jour i faudra que les mecs de la guerre du feu présentent des essecuses pour avoir brûlé la chandelle par les deux bouts…

bérénice dit: à

(plus de mille morts et autant de blessés en une après-midi de 1919), dénoncé comme un « boucher »

Les colons dans leur majorité furent au minimum condescendants, au maximum violents et esclavagistes, en marge et impuissants à changer le traitement qui était réservé aux populations, des observateurs critiques et clairvoyants. L’esprit d’un temps, toujours tenace car si vous avez l’occasion d’entendre un de ceux qui s’installèrent ailleurs il reste de cette incompréhension des différences de culture qui place nos comportements au dessus, en sommet, en modèle indépassable.

xlewbm dit: à

Que faire ?
« The dog returns to his vomit, the sow to her mire », l’homme à la main brûlée la repasse toujours au-dessus du feu…
Pourquoi tout simplement ne pas arrêter les frais de pansements et se mettre à le lire ?
Repenser à tous ses poèmes écrits juste avant la guerre de 1914, qui couvait, même les plus difficiles à avaler pour les culs-bénis du monde et leurs amis « sticks-in-the-mud », comme le fameux The Five Nations, qui disait tant et tant sur l’état d’impréparation de l’armée britannique, un manque de « preparedness » qui n’avait pas échappé aux espions allemands, relire « Sussex », du même recueil, où l’idée du cosmopolitisme ne fut jamais si bien retournée comme un gant, mais jamais au dépens du cosmos, c’est cela l’apport énorme de la poésie de Kipling, au-delà des questions de style (on lui reprochait aussi d’être autant un homme vulgaire dans le choix de ses mots que d’être le « jingo » par excellence par ses actes), il avait le sens du génie humain, savait que développer un amour pour la géographie, une passion pour la Terre (Jules Verne n’est pas loin), n’empêchaient pas l’attraction pour un pays.
L’englishness de Kipling est du même niveau que celle de Chaucer, celle de Shakespeare, un caractère qu’il ont fait aimer urbi et orbi.
Le sien n’est ni le style Galsworthy ni celui de Bennett, et alors ?.. Son universalité me paraît aujourd’hui encore incontestable.

Bloom dit: à

Kim est un fabuleux roman sur le Grand jeu/ The Great Game, la lutte d’influence qui se jouait aux confins occidentaux du Raj britannique (nord-ouest de l’actuel Pakistan, Afghanistan) entre la Grande Bretagne et la Russie.
Kipling connaissait bien l’Inde, comme on connait un pays dans lequel on occupe une position de supériorité. Son père, John Maynard K, a dirigé pendant longtemps ce qui est actuellement le National College of Arts de Lahore, qui fut « mon » partenaire pendant 4 ans. Il apparait en majesté sur un des murs du bureau directorial d’où l’on peut voir Zam-Zammah, le célèbre canon sur lequel est perché Kim au début du roman éponyme. « Who hold Zam-Zammah, that fire-breathing dragon, hold the Punjab… »
Comme le rappel quelqu’un plus bas, Kipling a payé indirectement le prix du sang pour ses engagements héroïques. Ce qu’il en reste, If, pour « l’idéal » (et la voix de Gabin), Kim, et les Just So Stories (Histoires Vraies).
Pour les Indiens, c’est un repoussoir, ce qui n’est pas très original.

Bloom dit: à

Le fardeau de l’homme blanc est bien connu, mais moins le « fardeau de Jérusalem », où Kipling donne une expression « poétique » à son antisémitisme « ordinaire ».

(…)

« But all the course
of Time makes clear
To everyone
(except the Hun)
It does not pay to interfere
With Cohen from Jerusalem.

For, ‘neath the Rabbi’s
curls and fur
(Or scents and rings
of movie-Kings)
The aloof,
unleavened blood of Ur,
Broods steadfast on Jerusalem. » (…)

Bien sûr, ces vers ne furent jamais publiés…

bérénice dit: à

{ Un sutra (sanskrit IAST : sūtra ; devanagari सूत्र ; pali : sutta ; signifiant « fil ; aphorisme ; traité de rituel ou canonique ») est ce qu’on nomme en Occident un « classique », un « canon » voire, simplement, un « livre ». Le terme s’applique à des écrits spéculatifs ou philosophiques rédigés sous forme d’aphorismes. Soit l’appellation est métaphorique (ce sont les « fils de la pensée », la « trame des idées »), soit elle est métonymique (on entend : « les fils qui servent à coudre les pages ensemble »). Par métonymie, on nomme aussi sūtra les livres contenant de tels écrits.
Par extension, le terme en vient à désigner toutes sortes de traités, grammaires, analyses. C’est le cas par exemple du Kāmasūtra, « Livre de Kāma » ou « Sūtra du désir » }

https://youtu.be/8RmUvCtLJ0M

Bloom dit: à

Khub bhalo, mamaji, apni onek janen!
Apni Ekjon pandita?

la vie dans les bois dit: à

Sahib, dire: « Kim est un fabuleux roman sur le Grand jeu/ The Great Game »

« All the accounts, diligently documented, evoke a Kiplingesque derring-do. At another level, these stories assess the strategies and characteristics of empires: the « forward school » bent on pushing imperial boundaries ever outward, the phobia over what the imperial enemy is up to, and the reluctance to abandon territory once gained. Especially well presented are the ill-fated British interventions in Afghanistan that presaged the later Soviet experience. The authors give the last word to a retired great-game player: it was just a game « with scores, but no substantive prizes. »
https://www.foreignaffairs.com/reviews/capsule-review/2000-05-01/tournament-shadows-great-game-and-race-empire-central-asia

la vie dans les bois dit: à

« While learning to be a proper sahib at St. Xavier’s, Kim spends his vacations being schooled in the practical aspects of the Great Game’s covert trade craft. He travels with Mahbub from Karachi to Quetta, where Kim, posing as a scullion boy in the house of suspected arms smuggler, surreptitiously copies the smuggler’s coded ledger. He also secretly maps the caravan city of Bikanir, using the techniques of the pundits. He spends time in Simla in the shop of Lurgan Sahib, a dealer in precious stones and oriental antiques and Creighton’s right-hand man, who trains Kim in the arts of disguise and impersonation, and who drills him in techniques of observation and recall. Kim meets R.17, Hurree Chunder Mookerjee, also known as the Babu, a fat, talkative Hindu intellectual from Bengal, who is (according to Lurgan) one of the ten best players in the Great Game. The Babu informs Kim that even Colonel Creighton is not privy to all the secrets of the « our Department, » tricks employed by the non-European operatives. These include the protection provided by a native secret society called the Seven Brothers, or Sat Bhai, to get the agent out of « dam’-tight places. » »

http://www.claremont.org/crb/basicpage/kims-great-game/

la vie dans les bois dit: à

« L’affaire embarrasse les Anglais »

Si c’est de l’église pentecôtiste française , cousins des WASP, qu’il s’agit, et de deux commentaires anonymes dans un forum internet, qui dérivent sur la pente naturelle vers laquelle ils sont poussés…inutile d’en faire du veau gras.

And what about t » The last of the Light Brigad » ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Crim%C3%A9e

la vie dans les bois dit: à

Je n’ai hélas pas d’autre forme d’indignation à vous proposer, qu’un message modéré, suite à la lecture du puant petit sahib:

« son antisémitisme « ordinaire » » à propos de R. Kipling

bérénice dit: à

He spends time in Simla in the shop of Lurgan Sahib, a dealer in precious stones and oriental antiques

je n’ai lu qu’un livre de Kipling dont ne me reste aucun souvenir ni du titre ni du contenu et bien qu’il doive dans la pigmentation que les lectures nous procurent avoir su en modifier infimement la nuance, en revanche des images des grandes bassines remplies de perles d’argent de formes multiples et vendues au poids ainsi que la multitude d’étals offrant à acquérir des pierres semi-précieuses dont les coloris inspireraient bien des peintres, pierre de lune, citrines, grenats, lapis lazuli, œil de tigre… ainsi que la profusion d’échoppes exposant artisanats et antiquités, papyrus peints, bois sculptés, statuettes d’essences rares, portiques détachés de leur demeure d’origine, soieries, tapis, peaux travaillées, vêtements brodés, tout cela au détour d’une foule dense se mouvant dans un univers sonore du calme paisible des parcs et campus au vacarme et traversés du parfums des épices, cuisines, feux laissent la mémoire imprimée pour le long terme. Il est des amoureux de ce continent qui voyageurs infatigables affirment que de tous les pays parcourus l’Inde restera pour eux le plus attachant.

bérénice dit: à

8h08 ne désespérez pas pour un post en attente, parfois j’ai l’impression que le robot a su comme une intelligence artificielle développer un certain goût pour le jeu et délivre le message en modération quand d’autres pièces sont posées comme par facétie.

bérénice dit: à

patientez, en Inde on apprend cela aussi.

la vie dans les bois dit: à

L’article sur le magazine l’Histoire, papier, manquait de liens.
Mais finalement, on peut très bien s’en passer, sur la machine à décerveler.

sse ? dit: à

Billet utile car qui en France lit encore Kipling ? Les traductions doivent fortement dater.

JC..... dit: à

Quelle bonne nouvelle ! Avigdor Lieberman, humaniste bon teint, devient Ministre de la Défense en Terre Promise… Gaudeamus !

renato dit: à

À partir du 1.06 expo Marilyn à Turin (Palazzo Madama).

la vie dans les bois dit: à

« Billet utile car qui en France lit encore Kipling ? »

les racistes, JB, les racistes… C’est pourtant clair dans le billet, nan ?

Annelise dit: à

Bloom 4h51, Kim oui. Enfant je lisais les « Histoires comme ça », dans mon souvenir un rhinocéros à la peau trop vaste qui l’enlève pour aller se baigner. Un plaisantin y sème des miettes de gâteau. O mieux aimée. Et le Papillon qui tapait du pied, le Chat qui s’en va tout seul… Un écrivain en l’occurrence animalier, fabuliste et conteur observateur et amusant, même si je préférais Desnos poète et son « Tamanoir il fait tout noir ». Également Marcel Aymé et ses « Contes », quant à son comportement WW2, le garou-garou est resté lui aussi quelque peu coincé dans le mur. Bizarre comme l’enfance évacue en partie les contextes, à la fois des images fortes restent prisonnières du filtre : pas un hasard si lorsque je me représente mentalement RK, je projette un homme en casque colonial, bermuda& saharienne de couleur beige. Peut-être un portrait existe t-il, que je n’ai pas revu mais qui m’étant passé sous les yeux ressortit maintenant à une reconstruction somme toute assez juste.
Orwell encore oui. De l’affection pour les George. Les deux GO & RK, pas incompatibles en mode lecteur alors qu’ils le sont largement entre eux, dans leur abord géopolitique du monde.
Bérénice, voir si la maison est accrochée à la colline et qu’on y vient à pied ? Si Luc est à la guitare, vous avez tout bon.
Xlewbm 0h36, nouveau pseudo ou expression sauvage, tentative non encadrée « d’augmentation de l’humain »? A surveiller.

la vie dans les bois dit: à

De la maison bleue à Frisco, les ricains ne gardent que le souvenir d’un français venu fumer deux pétards. Une petite plaque a été apposée pour s’en souvenir…

sse ? dit: à

D’où vient cet étrange prénom, « Rudyard » ? A croire qu’il est le seul à l’avoir jamais porté. La Fontaine avait bien mis en circulation un « Rodilard » (l’Attila des rats ?) mais je doute qu’il y ait un rapport !

bérénice dit: à

Les traductions doivent fortement dater.

Pas nécessairement mais je n’en sais rien, ne retient on pas encore François-Victor Hugo alors que d’autres ont produit un travail différent et loin d’être sans valeur.

renato dit: à

berguenzinc, une réponse pour vous sous le fil précédent.

la vie dans les bois dit: à

On va donner du mou aux matous, quand même.

Le 6 février 1911, le célèbre emblème de Rolls-Royce, le « Spirit of Ecstasy », est apparu pour la première fois. Comment en est-on arrivé là? Difficile de connaître la vérité « vraie ». L’histoire commence avec Charles Rolls, Henry Royce et Claude Johnson les fondateurs de la marque. Le premier était un pilote hors pair, le deuxième un ingénieur reconnu et le dernier un homme d’affaire talentueux. Rolls et Royce étaient amis avec John Scott Montagu l’un des pionniers du monde automobile. Il tenait la revue « The Car ». C’est à un de ses illustrateurs, Charles Sykes que l’on doit la célèbre sculpture. Jusqu’ici il ne s’agit que de faits avérés. C’est après que légende et réalité se sont séparées.

http://news.sportauto.fr/news/1434767/Spirit-of-ecstasy-Ghost-Charles-Sykes-Rolls-Royce-Phantom

bérénice dit: à

Je sens que vous ne renoncerez pas à vos dithyrambes sur ce billet, sans demander de dispense ou de pardon, je m’en vais disposer mon jour sous un autre lustre qui me sauvera du tout.
Have à good journey.

la vie dans les bois dit: à

le voyage à Bombay. Peut-être, one day.

« So thank I God my birth
Fell not in isles aside—
Waste headlands of the earth,
Or warring tribes untried—
But that she lent me worth
And gave me right to pride.

Surely in toil or fray
Under an alien sky,
Comfort it is to say:
“Of no mean city am I!”  »
R.K.

ici Londres dit: à

Nous conseillons à Popaul de lire le billet d’Annelise Roux (RdC) sur JULIETA, le film d’Almodovar d’après des nouvelles d’Alice Munro

Phil dit: à

Devra-t-on se contenter d’un Kipling raciste, antisémite ? un de plus ou de moins, selon. Sa lecture (en français) est un peu pénible, entravée par le vocabulaire indigène. On va se projeter une aventure technicolor de Sabu (acteur sacrifié par les mogouls d’olihoude) pour se détendre.

Widergänger dit: à

Les islamogauchistes et la politique de l’autruche :

Des journalistes de Mediapart, de Libé et l’Huma signent une pétition contre une journaliste du Figaro. Motif : « elle a fait son travail »
PUBLIÉ PAR ALAIN LEGER LE 30 MAI 2016

http://www.dreuz.info/2016/05/30/des-journalistes-de-mediapart-de-libe-et-lhuma-signent-une-petition-contre-une-journaliste-du-figaro-motif-elle-a-fait-son-travail/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

JC..... dit: à

MARDI 31 MAI 2016, vente SOTHEBY’S

« …Enfin sont proposées plusieurs lettres bouleversantes de Marcel Proust à ses amants, le pianiste Reynaldo Hahn qui est « vraiment la personne qu’avec maman j’aime le mieux au monde »… et Lucien Daudet »

Maman ! Maman ! Mon dieu qu’il est chou, ce Marcelito ! Bouleversifiant de bouleversitude … quel enclumé mondain !

louis dit: à

JC à 10 h 24 min tout excité a l’impression de vivre enfin

JC..... dit: à

RUDYARD KIPLING

Comme me l’affirme mon confesseur qui est homme de bien, tendance pédophile :
« Un homme qui est raciste, antisémite, homophobe, islamophobe, fasciste, humanistophobe, chasseur de boboïdes sorbonnards, anglais, rabelaisien, pervers, ne peut pas être entièrement mauvais ! »

Glissant 50 euros dans le tronc en partant, je ne le lui fais pas dire !

Annelise dit: à

Ici Londres 9h32 si j’avais voulu dauber sur Paul Edel je suis assez grande pour le faire toute seule. Vous voyez des piques où il n’y en a pas. Aucun problème à ne pas partager les mêmes opinions sur un livre ou un auteur, au contraire ! Ces bonnes conversations où ça chauffe, il y a des frictions, on n’est pas d’accord avant de faire la paix, s’extasier de concert devant tel passage…Quand c’est étayé, ça me donne envie d’y revenir voir avec les yeux de l’autre

Bloom dit: à

@ anelise,

Content de lire que vous savez comment le chameau a eu sa bosse..!
Comme je l’ai déjà dit ici et le répèterai , mais comme vous le savez, « Just So » ne signifie pas « comme ça » en anglais, mais « Parfait, Exact-ement, Tout à Fait etc.)
Les « Just So Stories » sont donc des « Histoires vraies », titre évidemment ironique quand on sait, entre autres, ce qu’il advint quand le papillon battit du pied….
BàV

« le colonel Dyer, responsable du massacre d’Armitsar, au Penjab (plus de mille morts et autant de blessés en une après-midi de 1919) » (Passou)

Ce qu’un grand écrivain fait de l’Histoire:

« Brigadier Dyer’s fifty men put down their machine-guns and go away. They have fired a total of one thousand six hundred and fifty (1) rounds into the unarmed crowd. Of these, one thousand five hundred and sixteen (2) have found their mark, killing or wounding some person.
« Good shooting », Dyer tells his men. « We have done a jolly good thing ».

– Salman Rushdie, Midnight’s Children (1981)

Pour les faibles en maths-anglais:
(1) 1 650
(2) 1 516

Widergänger dit: à

Un extrait traduit de l’article de Mario Vargas LLosa à propos de roman de Houelbecq :

Il est vrai que la population musulmane en France est, comparativement, la plus importante d’Europe, mais aussi qu’elle est la moins intégrée et que la tension et la violence qui éclatent parfois entre elle et le reste de la société doivent être en bonne partie à voie de marginalisation et sur le point d’être éradiquée. D’autre part, il est important de se rappeler que le plus grand nombre de victimes du terrorisme des fanatiques islamistes sont eux-mêmes musulmans et, par conséquent, l’idée d’introduire une politique communautaire, cohérente et intégrée, comme le fait le roman de Houellebecq est, d’un point de vue idéologique, irréaliste. Et à supposer encore que l’une des sociétés qui est à la pointe de l’émancipation dans le monde dans les questions sociales, de sexualité, de religion, de procréation et de droits de l’homme en général pourrait régresser à des pratiques médiévales telles que la polygamie et la discrimination des femmes avec la facilité avec laquelle le décrit Soumission, paraît tout à fait invraisemblable. Cette conjecture amusante va au-delà d’une simple licence poétique.

Et pourtant, parmi les nombreux mensonges du livre de Michel Houellebecq, quelques vérités s’insinuent et s’imposent. Ce sont les préjugés, la xénophobie et la paranoïa qui inspirent ce fantasme sinistre, ce sentiment erroné que l’avenir est déterminé par des forces contre lesquelles l’homme ordinaire s’avère impuissant et n’aurait pas d’autre choix que le conformisme ou le suicide. Il n’est pas sûr que la liberté n’existe pas et que les êtres humains sont des interprètes aveugles d’un destin déjà écrit. Il y a toujours quelque chose à faire pour faire face aux difficultés. Si le fatalisme que postule Soumission face à l’histoire était certain, nous n’aurions jamais quitté les grottes. C’est l’insubordination qui a rendu possible le progrès. Vivre avec le sentiment de la défaite dans la bouche comme le font les personnages dans ce roman, donne une image pitoyable de l’être humain. François respecte ce qu’il considère comme son sort et se soumet ; à la fin du livre, émerge le soupçon que, malgré sa répugnance secrète et invincible contre tout ce qui arrive, il finira lui aussi par se convertir, afin de pouvoir revenir enseigner à la Sorbonne, préparer l’édition de la Pléiade de J.K. Huysmans et peut-être, comme Rediger, se marier et avoir plusieurs femmes.
____________

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Ca m’aurait bien intéressée, ce que dit Vargas LLosa de « soumission », mais… ce n’est pas traduit. Mon espagnol n’est pas si mauvais que ça, mais l’effort se heurte à la paresse, soupir.

la vie dans les bois, il n’y a pas que les « racistes » qui lisent Kipling. Le poème « et tu seras un homme, mon fils » est même, à mon sens, un bon outil d’éducation (spécialement en cas d’échec parfois dur à surmonter pour un ado, ou en cas d’injustice). Bon, vous allez me dire que pour une féministe, cet envol hugolien aux mâles vertus d’endurance n’est pas forcément une tasse de thé (victorienne, tout au plus). Mais cependant, avec une conversation là autour… Je me souviens avoir commis « tu seras une femme, ma fille » où je m’étais bien lâchée aussi… et puis Mowgli, quand même… Le livre de la jungle… Bref, c’est comme Verne et d’autres auteurs pour « jeunesse ». Ca trimballe, mais ça fonctionne quand même.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à


Oui, Vargas LLosa a raison sur soumission : ça donne une image pitoyable de l’être humain. J’ajoute que le pernicieux du livre réside dans le mélange assez fantastique entre la subjectivation moderne qui débouche sur l’égoïsme et l’indifférence du héros (je vous rappelle qu’entrant dans une station-service où gisent des cadavres, il enjambe et s’en va chercher une chambre en ville, sans plus de réactions que cela…) et l’acceptation d’une forme de contrat social basé sur une religion qui rejette bien évidemment le « sujet », pour revendiquer « la communauté ». Je pense que c’est là aussi que l’irréalisme absolu de l’hypothèse sous-tendue par « soumission » réside. La contradiction est trop forte : elle ferait voler le héros en éclats, si c’était « pour de vrai ».

Bloom dit: à

En marge…

Question posée à Colum McCann: « Dans Transatlantic, un personnage dit que les Irlandais sont devenus des Blancs. Pourrait-on dire que votre projet littéraire consiste à rendre aux Irlandais leur couleur, leur noirceur ? »

Réponse de Jimmy Rabbitte, dans The Commitments, de Roddy Doyle (film d’Alan Parker)

« Do you not get it, lads? The Irish are the Blacks of Europe. And Dubliners are the Blacks of Ireland. And the Northside Dubliners are the Blacks of Dublin. So say it once, say it loud: I’m black and I’m proud »

Beaucoup de noirceur dans la Verte Erin, y compris dans la guerre que se livre en pleine capitale, les 2 gangs rivaux, le cartel Christy Kinahan cartel le clan Hutch…
Youse looking for a fight….?

Widergänger dit: à

Et, pourtant, l’histoire de la pétition des journalistes islamogauchistes contre une journaliste du Figaro qui a enquêté sur Molenbeck-sur-Seine en dit long sur l’état de déliquescence d’un certain milieu d’intellectuels bien pensants en France et de l’aveuglement qui est le leur face aux menaces terroristes en France venues de l’intérieur même du pays. C’est cette dimension de la déréliction française qui semble complètement échapper à Mario Vargas Llosa qui, par ailleurs, a une vision très américaine et néolibérale de l’Etat.

JC..... dit: à

Y aura t il assez de mouches pour les indigènes esseulés qui seront soumis par force, tant ils sont démocrates… ?

sse ? dit: à

Ecrit avec du sang dans la tombe de Kipling : Disney m’a tuer.

JC..... dit: à

 » pendant que j’exprimais mon voeu, vous le réalisiez ! Merci ! »

On se connaît ?

sse ? dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 31 mai 2016 à 11 h 40 min


Oui, Vargas LLosa a raison sur soumission : ça donne une image pitoyable de l’être humain.

Pitoyable, faut rien exagérer. Mais proche de la réalité, oui. Par ailleurs, du phénomène que décrit Houellecq, la soumission au point de vue de la majorité, on peut multiplier ad libitum les exemples historiques.

Widergänger dit: à

Je crois plutôt que Mario Vargas Llosa commet là, Clopine, un contre-sens. Car ce n’est pas vraiment de l’homme en général dont parle Houellebecq mais d’une certaine élite française qui est prête à se coucher devant l’infâme. On le voit très clairement avec cette histoire de pépition des journalistes de Mediapart, de Libé et de l’Huma contre une journaliste du Figaro qui a simplement fait son travail de journaliste.

La lâcheté d’une certaine élite française qui explique en partie dans le passé la défaite de juin 1940 face à la barbarie nazie est sur le point de se voir rééditée avec une partie de l’élite intellectuelle médiatique française. Les islamogauchistes sont les idiots utiles des poseurs de bombes, et on risque de sauter dans le métro parce que ces crétins sont pleins de ressentiments à l’égard des horreurs commises par les coloniaux à une autre époque. Les discours des De Gaulle (mythe de la Résistance française), de Pompidou (l’affaire Touvier), de Mitterrand (la Shoah et la responsabilité de la France dans la déportation et l’extermination des Juifs de France) sont en train de se retourner contre la France. Au lieu d’apaiser le mal français, le refus de déballer les cadavres dans le placard (voir le dernier film de Chouraqui, L’origine de la violence), leur politique de forclusion, pour parler comme Lacan, n’a fait que l’envenimer, et il est sur le point d’empoisonner la société française encore pour longtemps.

louis dit: à

une vision très américaine et néolibérale de l’Etat.

un ami proche de thatcher

sse ? dit: à

Il est vrai que la population musulmane en France est, comparativement, la plus importante d’Europe, mais aussi qu’elle est la moins intégrée (Vargas Llosa traduit par Widergänger)

Avant de dire n’importe quoi, Vargas Llosa ferait bien de venir faire un tour chez nous et de se renseigner. Pas plus tard qu’à matin, rencontré deux mères de famille d’origine maghrébine, l’une portant foulard et jupe longue, l’autre non ; toutes deux de condition modeste. La première, j’étais près d’elle devant la mairie, pour un rassemblement silencieux après les attentats de janvier 2015; elle s’en va passer quelques jours en Touraine chez sa fille, brillante juriste. . Le fils aîné de la seconde, non moins brillant biologiste, vient de soutenir une thèse sur le virus Ebola, et travaille à Harvard ; sa soeur est dans la finance à Nice; l’autre fils a très bien réussi, lui aussi. Des cas de réussite et d’intégration comme ceux-là, il y en a des tonnes. Qu’on arrête de nous bassiner avec des contre-vérités, fussent-elles soutenues par un Vargas Llosa.

Widergänger dit: à

louis dit: 31 mai 2016 à 12 h 02 min
Oui, absolument. Vous avez tout à fait raison.

Widergänger dit: à

sse ? dit: 31 mai 2016 à 12 h 07 min
Simples exceptions qui confirment la règle. Si vous aviez enseigné comme moi pendant douze ans à Drancy, vous sauriez que Vargas Llosa ne ment pas.

sse ? dit: à

une certaine élite française qui est prête à se coucher devant l’infâme. (Widergänger)

Si je comprends bien Widergänger, l’infâme, c’est l’Islam (et son éventuelle influence politique). Eh ben bravo, je dis bravo. Réconfortant tout de même que les Londoniens aient élu un maire musulman. Espérons que cela se produira bientôt dans des villes françaises. Après tout, des Juifs sont maires de diverses communes de France ; pourquoi pas des Musulmans ? Ce sont nos compatriotes et nos concitoyens, que je sache. Non ?

Widergänger dit: à

Et l’ironie de l’histoire, ironie tragique, c’est que ces idiots utiles qui forniquent avec le diable dans les colonnes de Mediapart, Libé, l’Huma, sont devenus les agents du néolibéralisme néonazi qui nous opprime après avoir été les gauchistes qui voulaient foutre en l’air la baraque !

Rien n’est pire et dangereux que ces gens-là.

Bloom dit: à

Piston mortel: Kipling, grand patriote impérialiste, perdit son unique fils, John, en 1915, sur les champs de bataille de l’Artois.
John Kipling, avait été refusé par la Marine & par l’Infanterie pour cause de myopie. En fait, le vrai myope était son grand patriote impérialiste de père qui utilisa ses relations dans l’armée pour le faire nommer sous-lieutenant dans les Irish Guards… Il venait d’avoir 18 ans.
Toujours se méfier des boute-feu à lunettes rondes…

Widergänger dit: à

L’islamisme plutôt. Ce qui n’est pas tout à fait la même chose.

Phil dit: à

boute-feu à lunettes rondes…

Nizan, liquidé pour Sartre

Bloom dit: à

L’islamisme plutôt.

Vous fatiguez pas, ML, Waffen fait de la provoc..c’est un rouge brun…juste attendre qu’il s’éclate sur les bords de la Durance, à manipuler son gionomètre…

c 'est du sérieux dit: à

Un minimarquis multimillionnaire panama sur le chef, n’évolue qu’au sein de la jetset blanch(i)e

pseudoD dit: à

Devant l’insupportable obscénité du nombre de commentaires, j’en tape un soixante dixième…

sse ? dit: à

Le roman de Houellebecq donne effectivement une image plutôt sinistre de l’ « islamisation » de la société française et de sa traduction politique. Ce qui ne colle pas, c’est qu’on puisse penser que cette image correspond à la réalité de la société française actuelle ; réalité infiniment plus diverse et complexe . Je raffole personnellement de l’hystérie froide des fantasmes houellebecquiens ; il en tire d’excellentes fictions. Mais ce sont des fantasmes et nullement des photographies du réel.

Widergänger dit: à

Ce sont surtout des provocation utiles dans la mesure où elles suscitent le débat. Tant qu’il y a débat, rien n’est perdu.

Widergänger dit: à

L’humeur sombre de Millet dans sa dernière chronique sonne d’autant plus juste qu’il a embrassé dernièrement un imam ouvertement antisémite et proislamiste dont les déclarations par le passé ne laissent absolument aucun doute à ce sujet.

Là aussi on est bien obligé de reconnaître que Mario Vargas Llosa ne prend guère en compte cette lâcheté papale dont Millet parle si bien avec un noble cœur.

Widergänger dit: à

Le Pape a embrassé, pas Millet, évidemment…

JC..... dit: à

L’infâme, écrasons le, quel qu’il soit !
Conseil toujours d’actualité …. Ne réveillez pas SSE…. chut ! …. il rêve d’universalisme et de muslims non soumis….

Jambrun, c’est l’Edouard Leclerc des idées folles !

JC..... dit: à

Ce Pape François est une catastrophe pour les Croisés du Bien, les Lucioles du Juste, les Guerriers de la Chrétienté.

Ecrasons l’infâme !

Bloom dit: à

De ma lecture des Carnet de la drôle de guerre, je n’ai pas souvenir d’un Sartre boute-feu, dear Phil. Quant à Nizan, il n’a hélas pas eu la chance d’être fait prisonnier…

closer dit: à

Belle mélancolie de Richard Millet, en effet.

closer dit: à

Le crétin john Brown, qui sévit aujourd’hui sous le pseudo de sse, nous fait le coup du « je connais des musul. bien intégrés ». Il y avait aussi des gens parfaitement pacifiques et sympathiques qui avaient leur carte du NSDAP ou du PCUS par pur conformisme…L’idiot utile ne voit pas que ce qui compte, ce sont les phénomènes de masse, le nombre, stupid, le nombre…

Le reportage sur l’un des Mo.leenb.eck français, Saint Denis, a été 100% validé par Moha. Si.faoui et le maire de SD a renoncé aux poursuites..

la vie dans les bois dit: à

Toujours Chela se méfier du sahib aux sources chelou. Gras sahib est comme les bœufs en batterie des animaux du camp, réf kiplingissime. Il a peur de la poudre, « cette grosse pièce de siège! »

Jibé dit: à

« la Pologne va rouvrir la procédure d’extradition vers les Etats-Unis du cinéaste franco-polonais Roman Polanski, où il est poursuivi pour le viol d’une mineure en 1977, a annoncé mardi le ministre de la Justice conservateur Zbigniew Ziobro. »

Son crime, avoir échappé au ghetto de Varsovie ?

Delaporte dit: à

Dans « Soumission » Houellebecq ne fait pas spécialement un portrait au vitriol de l’islam. La religion qui s’instaure, dans ce roman, est assez paisible, loin de tout terrorisme. C’est la religion des bons pères de famille. En fait, Houellebecq nous parle dans « Soumission » de la religion en tant que telle, après l’échec du christianisme (qui est un échec pour Houellebecq aussi, dans la mesure où il n’est pas chrétien).

closer dit: à

Vargas Llosa:

« Verdad que la población musulmana en Francia es, comparativamente, la más numerosa de Europa, pero, también, que se trata de la menos integrada y que la tensión y violencias que a veces estallan entre ella y el resto de la sociedad se deben en buena parte al estado de marginación y desarraigo en que se encuentra. Por otro lado, es importante recordar que el mayor número de víctimas del terrorismo de los islamistas fanáticos son los propios musulmanes… »

1/ C’est justement parcequ’elle est la plus nombreuse qu’elle est la moins intégrée d’Europe…Aveuglante évidence.

2/ Non ce ne sont pas les musulmans qui, en France, sont les victimes les plus nombreuse du fanatisme islamique…

Chaloux dit: à

S’agissant des musulmans, de France ou d’Europe, et même de tout groupe identifié, il faudrait distinguer entre « masse » et « force ». Les musulmans sont une masse mais sont-ils une force? Les opposants aux politiques économiques et migratoires imposées par Merkel sont innombrables. Ils sont une masse mais en aucun cas une force. C’est toute l’histoire de l’Europe d’aujourd’hui.

Widergänger dit: à

Cette pétasse de Belkacem présente comme un progrès l’augmentation du salaire des enseignant stagiaire (1ère année d’enseignement) à hauteur de 1400€/mois… C’est pitoyable ! Comment peut-on vivre à Paris avec 1400 €/mois ? Il faut aller s’exiler dans le trou du c.ul du monde…

Jibé dit: à

La Soumission de Michel Houellebecq rappelle surtout la Collaboration, une spécificité française ?

Widergänger dit: à

Valls se transforme en démineur. Attention aux gestes maladroits, ça risque de péter…

Delaporte dit: à

Dans « Soumission », Houellebecq fait à mon avis moins un roman politique qu’un roman religieux, même si les deux sont relativement liés. La figure centrale du livre en est tout de même l’écrivain Huysmans, que Houellebecq semble vénérer. C’est plus qu’un signe.

la vie dans les bois dit: à

Vargas Llosa ne sait certainement pas quels éminents professeurs d’université, se trouvent en france à paris. Sinon aurait compris que les mandarins pour sauver leurs privilèges ne sont pas trop regardants sur qui leur fait des petites gâteries. Nan ?

Delaporte dit: à

« Vivre avec le sentiment de la défaite dans la bouche… »

C’est malheureusement ce à quoi nous sommes tous condamnés. Houellebecq, en bon pascalien, ne cesse de décrire dans ses oeuvres la misère de la vie humaine. D’où le recours à la religion, et la question qui se pose de savoir ce que cela pourra donner quand l’islam aura conquis la société, puisque la religion chrétienne semble, pour Houellebecq, dépassée.

Bloom dit: à

George Orwell n’a peu fait pour sa réputation en le baptisant « prophète de l’impérialisme britannique » (sous sa plume, ce n’était pas un compliment).

Orwell s’y entendait en matière d’impérialisme, lui qui fut policier en Birmanie, alors partie de l’Empire des Indes. De très beaux textes, le roman « Burmese Days », mais surtout « Shooting of an Elephant », un essai sans concession sur le gouffre colonisateur/colonisés & l’injonction paradoxale qu’induit la situation coloniale:

 » I perceived in this moment that when the white man turns tyrant it is his own freedom that he destroys. He becomes a sort of hollow, posing dummy, the conventionalized figure of a sahib. For it is the condition of his rule that he shall spend his life in trying to impress the « natives, » and so in every crisis he has got to do what the « natives » expect of him. He wears a mask, and his face grows to fit it. »…
http://www.online-literature.com/orwell/887/

Bloom dit: à

« Shooting an Elephant », pas de ‘of’…

la vie dans les bois dit: à

Michel Houellebecq dans son roman, met en évidence le grand silence des chretiens , à une époque proche dans le futur. Au-delà de la démarche du personnage principal, vis à vis de la foi, et de la quête de sens. C’est pour cela qu’il qualifie son roman de thriller politique…

Jibé dit: à

« Michel Houellebecq dans son roman, met en évidence le grand silence des chrétiens… »

Que dire alors du grand silence des islamistes face aux exactions des salafistes, le vide aux abois ?

Delaporte dit: à

« Ce rebondissement met accessoirement en péril le prochain film de Roman Polanski qui devait justement être tourné en Pologne. »

Polanski rattrapé par le passé, comme un personnage de fiction kafkaïen.

DHH dit: à

J’ai beaucoup aimé Kim ,ce roman qui nous plonge à travers des réalités concrètes dans les enjeux géopolitiques de l’époque .
Mais ce qui m’a le plus frappée c’est qu’ avec KIM Kipling nous fait entrer dans la conscience d’un être qui vit les deux cultures ,l’occidentale et l’indienne . Ces gens sont fascinants J’en ai rencontré un ,c’était Jean Marie Djibaou ,cette figure disparue de la Kanakie ,capable de négocier en technocrate à Matignon un jour et faisant la coutume au sein de son clan un autre jour.
Emouvant chapitre consacré dans Rosebud à Kipling et à la perte de son fils , dont Pierre Assouline suggère en quelques lignes, avec pudeur, les échos personnels que ce destin suscite en lui ,ce qu’il explicitera plus tard dans Vies de Job

Jibé dit: à

Où va se nicher l’antisémitisme, parfois !

Sartre, dans Saint Genet… :

« Genet est antisémite. Ou plutôt il joue à l’être (…). Poussé dans ses derniers retranchements, il déclare qu’il « ne pourrait pas coucher avec un Juif ». Israël peut dormir tranquille. Dans cette répugnance, je vois seulement ceci : victime des pogromes et de persécutions séculaires, l’Israélite fait figure de martyr (…). Puisque celui-ci veut que ses amants soient des bourreaux, il ne saurait se faire sodomiser par une victime. Ce qui répugne à Genet chez l’Israélite, c’est qu’il retrouve en lui sa propre situation. »

bérénice dit: à

C’est plus qu’un signe.
une invitation, une case à cocher pour bien saisir la profondeur du roman? Je l’ai lu comme une farce sérieuse où il tire sur tous les fils qui pendent sans trouver à être reliés à leurs résolutions et se présentent comme autant de problèmes qui risquent restant à ce stade de nous déborder_ insurrection, port du voile, compromis et alliances politiques pour garantir une victoire . Il pousse un peu la plaisanterie jusqu’à corrompre les intellectuels avec la promesse de chair fraîche contre un renoncement de parade ou convaincu.

Phil dit: à

Sartre est bien compliqué, baroz. Genet se serait bien enfilé le mooglie, zat’s all.

bérénice dit: à

les deux cultures ,l’occidentale et l’indienne

Il m’a semblé voir que coexistaient ensemble plusieurs cultures en Inde, liées à la pluralité des religions et des langues qui d’ailleurs est à l’origine de conflits sanglants. Vague souvenir de la guerre de Ceylan.

Sergio dit: à

Jibé dit: 31 mai 2016 à 13 h 14 min
la Collaboration, une spécificité française ?

Isabeau de Bavière !

En fait c’est un peu faux, d’ailleurs, même beaucoup…

Halor sinon y a les Gallo-romains !

Et encore avant dans les grottes là on sait pas…

bérénice dit: à

14h26 effectivement on peut aller jusqu’à ce genre mais en restant politique, j’ai affirmé à plusieurs reprises et devant témoins que je ne coucherais pour rien au monde avec un membre du FN, je ne comprends pas comment BB a pu!

Précision dit: à

« Son crime, avoir échappé au ghetto de Varsovie ? »

Non, mais avoir violé une adolescente.

bérénice dit: à

Et encore avant dans les grottes là on sait pas…

le black-out absolu.

Jibé dit: à

« Sartre est bien compliqué »

Euh, moi je dirais plutôt simpliste, Phil !

Collaborer ou se soumettre est universel, en effet, sergio, mais il semble y avoir une spécificité culturelle bien dans notre manière…

sse ? dit: à

Si Vargas Llosa en est à voir dans « Soumission » de Houellebecq un bon révélateur de la société française contemporaine, ça ne fait pas honneur à son discernement de romancier ni d’homme politique. Si, comme le dit Stendhal, un roman, c’est un miroir qu’on promène au long du chemin, celui que promène Houellebecq est un miroir puissamment déformant, et pas seulement dans « Soumission » mais dans tous ses romans. Ils vérifieraient plutôt le « coin de la création vu à travers un tempérament » de Zola, formule qui, soit dit en passant, prenait de considérables libertés avec le programme naturaliste. Rien de plus étranger au réalisme d’un Flaubert, d’un Zola ou d’un Balzac que la pratique houellebecquienne du roman. Houellebecq écrit des romans expérimentaux, qui ont beaucoup moins à voir avec le roman expérimental tel que le concevait Zola qu’avec les fictions expérimentales d’un Orwell (« 1984 ») ou d’un Huxley (« Le meilleur des mondes »). Il y a, entre le monde décrit dans « Soumission » et la réalité de la société française un gouffre que l’auteur se plaît à dissimuler pour tromper les naïfs. Ou bien faudrait-il parler, à propos de ce romancier, de réalisme hallucinatoire ?

u dit: à

Il m’a semblé voir que coexistaient ensemble plusieurs cultures en Inde,

Plusieurs pays. Au minimum un au nord (Hindustan) , un au sud (Dravida Nadu). Des identités régionales aux dimensions d’un pays de centaines de millions de gens (Pendjab, Tamil Nadu, Bengale) d’une force exclusive incroyable, reflétant souvent les anciens royaumes soumis par les Mogols, puis les Britanniques.
L’Inde est une fabrication récente, résultat du « génie » britannique pour diviser afin de mieux régner. Elle n’a que 69 ans d’existence. On peut se poser la question de sa pérennité. Difficile à comprendre/concevoir vu de France…

sse ? dit: à

il déclare qu’il « ne pourrait pas coucher avec un Juif » (jibé)

Moi non plus. Avec une Juive, si .

berguenzinc dit: à

et, comme chacun le sait, KIM pousse !

sse ? dit: à

Que dire alors du grand silence des islamistes face aux exactions des salafistes (jibé)

Curieux mélange. Jusqu’à plus ample informé, les islamistes (certains d’entre eux du moins) sont les auteurs desdites exactions. Quant aux salafistes, il en existe qui sont ennemis de la violence. Je conviens que c’est un peu compliqué, mais ça ne justifie pas qu’on en rajoute. Le monde musulman est un monde largement aussi complexe que le monde chrétien. Ayons le sens des nuances et ne prêtons pas à Mohammed ce qui est à Mounir.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Kipling n’était pas plus raciste que ceux qui aujourd’hui s’attaquent aux régimes mortifères – souvent musulmans – qui ne respectent pas ce que l’Occident considère comme non négociable: les droits fondamentaux. Les États-Uniens libèrent pour mieux accaparer les ressources naturelles.

Les anciennes colonies britanniques ont gardé la langue, la common law, même si la primauté du droit (rule of law) a été souvent mise à mal par les dictateurs. Seule l’Irlande a refusé d’être membre du Commonwealth, ce qui n’a rien d’étonnant vu les sévices que les Britanniques lui ont imposé.

Alors Kipling peut dormir en paix. Quant aux révisionnistes de salon qui pleurnichent constamment dès qu’on mentionne un nom connu, cherchant des poux et des horreurs avec aigreur et sadisme non assumé, et bien ils peuvent bien se pendre. On aura rien perdu!

Delaporte dit: à

« Il y a, entre le monde décrit dans « Soumission » et la réalité de la société française un gouffre… »

Pourtant, beaucoup de nos contemporains se retrouvent dans le miroir que leur tend Houellebecq.

sse ? dit: à

Le catholique en Richard Millet se sent encore plus seul depuis qu’à Rome le pape est François.

Dans sa charge furibonde contre le pape FRançois, le Millet note, pour s’en indigner, cette remarque du pape à propos des « racines judéo-chrétiennes » de l’Europe !: « Il faut parler de racines au pluriel, car il y en a tant ».

Eh bien oui ! A commencer par les racines païennes, tout aussi vigoureuses que les chrétiennes, et bien plus anciennes. Nos ancêtres les Gaulois, qu’est-ce que vous en faites ? Et Vercingétorix, il vous a tout de même une autre classe que la Bernadette de Lourdes (et combien plus viril ! ). Et les Francs ? Et les Vikings ? Et Jules César ? Mes racines, je les sais beaucoup plus enfoncées dans le terreau néronien que dans celui de l’apôtre Paul. Tous les malheurs de la France viennent de l’importation du judéo-christianisme.

sse ? dit: à

Delaporte dit: 31 mai 2016 à 15 h 42 min

Pourtant, beaucoup de nos contemporains se retrouvent dans le miroir que leur tend Houellebecq.

Je veux bien mais, franchement, j’en doute.

la vie dans les bois dit: à

Ce blog a un problème avec les catholiques français ?
La question se pose.

bérénice dit: à

l’importation du judéo-christianisme

et sans taxation carbone, scandaleux ces containers qui mixent nos baleines jusqu’à nos sardines qui se retrouvent conditionnées sans l’avoir demandé.

Abuglubu dit: à

sse ? dit Tous les malheurs de la France viennent de l’importation du judéo-christianisme…

Admettons, mais poursuivez votre raisonnement jusqu’au bout dans ce cas.

Sergio dit: à

Jibé dit: 31 mai 2016 à 15 h 07 min
il semble y avoir une spécificité culturelle bien dans notre manière…

Nousses on prépare dès le temps de paix, on cuit toujours un parti de l’étranger : la Sainte Ligue, les Armagnacs et… Euh… Hic !

La Ligue c’étaient surtout les princes (déjà, encore et toujours frondeurs), l’Espagne (Philippe II), passeque la religion proprement dite, ils devaient s’en taper à peu près autant que maintenant…

la vie dans les bois dit: à

Ce n’est pas parce qu’ils , les catholiques français, n’ont aucun problème, dans leur presque totalité à vivre sereinement leur intime conviction, que cela devrait gêner ceux qui s’accommodent mal de la laïcité de la république française.

Al Ceste dit: à

Ah Rudyard, toi y en a grand écrivain (même que c’est vrai)

Mais toi y en aussi .on que tous les suprématistes.

Jamais oublié cette image au Vietnam d’un GI distribuant la civilisation et des petits miquets à la population. Et le sourire poli d’un vieil homme dont on pouvait imaginer les pensées : « Mon pauvre garçon, j’ai presque 5000 ans de civilisation derrière moi… »

Article pour ceux qui aiment le mari de la gratteuse de crincrin.

Bloom dit: à

Recentrons le débat sur Kipling, dont R. Millet doit un peu progresser pour atteindre un jour l’influence. Justement, voici comment sa vision de l’Inde a influencé la vision qu’a eu la France de l’Inde:

« Au tournant du siècle, un fait culturel symbolise en France l’adoption du prisme britannique de la perception de l’Inde : la consécration de Kipling. Ce dernier s’impose en effet à cette époque comme la référence pour tout ce qui concerne l’Inde. La popularité et l’influence de l’écrivain anglo-indien sont difficiles à mesurer aujourd’hui.

Après avoir passé les cinq premières années de sa vie en Inde, puis y être retourné pour exercer pendant quelques années la profession de journaliste, il rencontre rapidement un succès immense en tant que romancier. En 1899, paraissent successivement Le Livre de la Jungle, Naulahka et le Second Livre de la Jungle, puis en 1900 La Lumière qui s’éteint et La Plus Belle Histoire du Monde, récit couronné la même année par l’Académie française. La fracture Orient-Occident véhiculée par la vision que l’once que l’on appelle alors anglo-indienne triomphe. De 1900 à 1905, paraissent nefu nouveaux romans du même auteur, plus une nouvelle édition de Capitaines Courageux. Dès lors, les éditions et les rééditions ne cessent plus. Ajoutant à sa reconnaissance populaire, l’université de Paris lui décerne le grade de docteur honoris causa. La France consacre l’écrivain porte parole et chantre de l’impérialisme, avant même que ce dernier ne reçoive, en 1907, le prix Nobel.

L’œuvre de Kipling ancre dans les esprits ce rapport conflictuel appelé à durablement influencer durablement les conceptions françaises au niveau tant politique que culturel.
(…) »

– Samuel Berthet – Inde-France (1870-1962) : Enjeux culturels, pp. 314-5

la vie dans les bois dit: à

Gras sahib y’en a être beaucoup influencé.

Al Ceste dit: à

https://blogs.mediapart.fr/al-ceste/blog/250516/esprits-etes-vous-la

Les islamogauchistes gnangnan sont venus prêcher à Médiapart et ne sont pas revenus répondre aux abonnés comme bibi leur disant qu’il y avait gourance : ce n’était pas Saint-Denis qui était stigmatisé, uniquement les barbus.

Et on les attend toujours.

Notamment un certain Alain Bertho, sommité sociologqiue, priée par mel poli de venir réagir et qui ne l’a pas fait

Bloom dit: à

« le mouvement est si fort et si contagieux, qu’il franchira peut-être les frontières. Un étudiant de Lahore me disait: ‘Il est odieux que le gouvernement envoie des régiments de Sikhs combattre contre les Chinois. Mais les Chinois, ce sont nos frères à nous!’ Le mot est curieux. Quelle perspective, si le Japon, ou la Chine, faisait un jour alliance de toute l’Asie contre l’Europe! »
Ernest Pirion, l’Inde & le mouvement national, 1905.

JC..... dit: à

Je suis de l’avis de SSE ! Soyons nuancé à propos des salafistes islamiques : ECRASONS L’INFAME !

bérénice dit: à

16h37 je note que vous faites part pour la seconde fois d’un changement de la direction du vent qui gonfle votre fidèle voilure, est-ce que tout va bien avec les hommes? vous m’inquiétez.

Delaporte dit: à

sse ? dit: 31 mai 2016 à 15 h 52 min

Alors expliquez-nous ce phénomène d’un Houellebecq complètement éloigné des réalités sociales, sexuelles, politiques, religieuses, bref littéraires, de son temps ! Cela ne tient pas la route une seconde. Chaque roman de Houellebecq s’inscrit au contraire dans une trame sociologique travaillée, savamment étudiée par l’auteur, observateur perspicace et surdoué de la vie contemporaine, tel un Balzac des temps nouveaux.

Lavande dit: à

Excellent téléfilm sur Arte vendredi dernier: drôle, fin, intelligent.
« Les pieds dans le tapis » (ça se passe à Téhéran et à Brive la Gaillarde !). Je vous le conseille vraiment. Un petit bijou d’humour, de cocasserie et de tendresse.
Jusqu’à vendredi prochain en replay:
http://www.tv-replay.fr/les-pieds-dans-le-tapis/

bérénice dit: à

17h37: C’est une idée laissée en plan pour la Dispute, après quoi un journaliste en direct expliqua le raout bitterois, le maire de Béziers souhaitant renouer avec les fondamentaux du parti, trouvant la politique de Mme Lepen trop modérée d’un point de vue économique et social? ambitionnerait-il de créer son propre mouvement à droite de l’extrême, un schisme est-il envisageable? Ecouté d’une oreille distraite.

la vie dans les bois dit: à

Pour ceux qui lisent M.Houellebecq, il y aura prochainement, à partir du 23 juin, une expo photo, au Palais de Tokyo.

JC..... dit: à

« Que faire de Rudyard Kipling ? »

Vous l’avez déterré ?… débrouillez-vous !

Bloom dit: à

Chaque roman de Houellebecq s’inscrit au contraire dans une trame sociologique travaillée, savamment étudiée par l’auteur, observateur perspicace et surdoué de la vie contemporaine, tel un Balzac des temps nouveaux.

je souscris; un Balzac avec l’humour en plus.

la vie dans les bois dit: à

Je ne pense pas que la critique litteraire parisienne dans son ensemble goûte l’humour de Michel Houellebecq. Qui le lui a bien rendu. Enfin avec l’intelligence en plus.

sse ? dit: à

Chaque roman de Houellebecq s’inscrit au contraire dans une trame sociologique travaillée, savamment étudiée par l’auteur, observateur perspicace et surdoué de la vie contemporaine, tel un Balzac des temps nouveaux. (Delaporte)

Je ne partage pas votre façon de voir — sauf que je vous accorde volontiers que Houellebecq est un surdoué de l’invention romanesque. Je pense quant à moi que ce romancier soumet le réel à un traitement dont le grossissement et diverses déformations sont les moyens. C’est pour cela que j’ai employé l’expression « réalisme hallucinatoire » ; le souci de rigueur dans l’observation du réel me paraît très secondaire chez Houellebecq ; et même s’il est un grand admirateur de Balzac, son art est très éloigné de celui de l’auteur de « la Comédie humaine ». C’est de cette vision simplifiée, grossie, grossissante, où la monotonie même devient une force (rien de plus monotone, en un sens, que cette oeuvre), que son art tire son pouvoir de fascination. C’est pourquoi j’ai rapproché ses livres de ces fictions hallucinées que sont « 1984 » ou « Le meilleur des mondes » ; en peinture, un équivalent pourrait être trouvé dans l’expressionnisme allemand.
Les personnages de « Soumission » ne sont pas pour moi dérivés d’une observation de modèles pris dans le monde réel (comme c’est souvent le cas chez Balzac. Ils sont le produit d’une vision névrotique (j’emploie ce mot sans aucune connotation péjorative) de l’humain.

la vie dans les bois dit: à

Il s’habille en boutique Jennifer, l’humanoïde du livre « soumission » ?

sse ? dit: à

 » Soumission  » comme mise en cohérence des éléments d’une vision hallucinée, c’est l’idée que je me fais de ce roman. Si Vargas Llosa pense que dans ce livre Houellebecq tend à la société française un miroir où elle peut se reconnaître, libre à lui, mais pour moi, c’est du pipeau. Comme les autres romans de Houellebecq, « Soumission » est un miroir où se reflète l’intérieur de sa tête.

bérénice dit: à

je souscris; un Balzac avec l’humour en plus.

un Flaubert, celui de Bouvard et Pécuchet en moins fouillé?

la vie dans les bois dit: à

Le miroir, c’est un mot valise.
L’image de la France ,qu’il sillonne, et qu’il a un temps désertée pour de bonnes raisons, est plutôt une vraie déclaration d’Amour. À son niveau de ventes, il peut se passer de lecteurs névrosés.

Sergio dit: à

Que faire, que faire… Puisseque i sont pas bien, les mecs (parce qu’il y a largement autant d’écrivains que de colonies), il n’y a qu’à les retirer de la circulation, les arracher de la Pléiade, les gommer à la gomme mie de pain du Lagarde et Michard, les brûler sur les places publiques avec stricte observation du pagu de base, les extirper à la tenaille de tous les dictionnaires…

A la fin i restera plus un type, on sera bien tranquille y aura plus rien à apprendre !

Par ézemple la Gaule étant une colonie romaine, on passe le bello gallico à la trappe d’Ubouille là ça sera vraiment cool ! Passe que ça comme ours c’était plutôt rugueux, comme ils disent dans le rubgy…

Ha ben si, on aura encore Mein Kampf, c’est dans les aéroports des colonies, et puis c’est pas pour les trois bouts d’île que le Kaiser s’est fait talquer en dix-neuf…

Widergänger dit: à

Je crois comprendre dans l’article de Mario Vargas Llosa qu’il se méprend sur le genre romanesque qu’il a lu. Il l’a interprété comme un roman à la poétique réaliste alors que c’est une fable politico-métaphysique qui ne peut être située dans la veine réaliste de la fameuse phrase de Stendhal : « Le roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin ». Mario Vargas Llosa fait une lecture naturaliste de ce roman alors qu’il s’agit bien davantage d’une espèce nouvelle de conte à la Voltaire, d’une satire assez caustique des bien pensants d’aujourd’hui et du regard distancé et non sans Witz romantique d’un aristocrate de l’esprit.

Widergänger dit: à

Au fond, Mario Vargas Llosa fait du roman de Houellebecq une lecture aussi fausse que Manuel Vals.

Les grands esprits seront toujours la risée des imbéciles !

Widergänger dit: à

Houellebecq, de ce point de vue, c’est l’anti-Médiapart qui, après l’avoir (son auteur) encensé, le voue désormais aux gémonies… Houellebecq c’est le remède qu’on attendait à l’énorme, l’immense bêtise contemporaine, dont Médiapart n’est qu’un des relents parmi les plus nauséabonds.

chantal dit: à

@ Bloom, merci pour l’éclairage sur les conditions de l’écriture du poème If, à priori un encouragement à être valeureux, en sous texte … j’envoie mon fils en première ligne avec un piston …

Ne suis pas fan de Kipling, ces histoires qui datent de la coloniale, cela fait atelier de brocante permanente.

Vu Café Société de Woody Allen, quel brol chichiteux bourré de clichés sans nuances, surtout la fin. Le père qui râle dans son lit d’avoir prié pour rien tt sa vie, la mère qui se dit que de passer de juif à chrétien c’est pas si mal s’il y a quelque chose après la mort … que d’approximations sous couvert de comédie, après cela ne nous étonnons pas du niveau bas de plafond de nos connaissances dans un monde de fric superficiel.

Qui va acheter encore ces monceaux de livres ? Enfance de Nathalie Sarraute c’est cauchemardesque, j’ouvre, je referme, pas intensément convaincue.

Passou et son orchestre à Issy les Moulineaux, les années se suivent et se ressemblent toutes, … bref on se tarti sévère.

Widergänger dit: à

sse ? dit: 31 mai 2016 à 15 h 50 min
Il faut que vous lisiez le livre capital de Rémi Brague, Europe, la voie romaine, pour comprendre l’importance de Rome justement dans le catholicisme français et européen. Le Saint-Siège est en quelque sorte l’héritier direct du paganisme romain.

En cela d’ailleurs bien à l’opposé de ce que voulait le Christ en tant que Juif ! Esaü comme symbole de Rome contre Jacob, d’Israël (Ezéchiel, XXXV)

Phil dit: à

L’Europe malade…c’est vite dit. Le Dalaï-lama vient de déclarer à la Frankfurter A. que l’Allemagne avec son trop plein de réfugiés n’avait pas vocation à devenir un pays arabe ! Voilà de quoi guérir l’Europe malade.

Widergänger dit: à

Malheureusement, la tendance au suicide en Europe s’est enkystée.

bérénice dit: à

Chantal , à l’opposé d’approximations je peste contre la précision d’AL roux comme celle ci:  » Il y a un livre de Ryuichi Sakamoto (musicien et capitaine Yonoï de « Furyo » ) glissé dans la valise de Julieta  » que la lecture du sous-titre ne m’a pas permis d’enregistrer et quand bien même j’ignorai jusqu’à la lire l’existence de ce Ryuichi Sakamoto .

https://youtu.be/h2Ia4kbIRaE

la vie dans les bois dit: à

C’est « Passou » qui va être vexé de ne pas être lu… il y des des mercis des fois, tu te demandes un peu…

la vie dans les bois dit: à

Il y a des mercis, tu demandes si faire le Job, valait bien la peine…

la vie dans les bois dit: à

Cela dit, pas besoin d’être féru d’histoire coloniale, ni avoir vu le film Alexandre, pour lire le Livre de la Jungle, qui devrait être dans toute bonne bibli d’enfant.

la vie dans les bois dit: à

merci Lavande. Pour ce soir, et en famille, ça va être parfait.

bérénice dit: à

AL Roux, sorry.

Isabella de Sainte Maresville dit: à

bérénice dit: 30 mai 2016 à 22 h 26 min
« c’est une maison bleue ou je ne m’abuse? »

Elle est verte ! Elle me plaît beaucoup, mais elle serait malheureusement un peu à l’abandon…

c'est du sérieux dit: à

« tel un Balzac des temps nouveaux. »
Rien à voir , heureusement pour Honoré de B !

« le produit d’une vision névrotique (j’emploie ce mot sans aucune connotation péjorative) de l’humain. »

Il s’emm erde, écrit pour se distraire, sous forme de boutades

Jibe dit: à

Turquoise, comme les serres d’Auteuil…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…S.V.P.,…Oui,!…

…cette maison, dans cette  » verdure « ,…si proche,!…Non,!…

…une maison en bois,!…la protection en peinture métallique,…ou fine plaquettes de métal a clouer sur tout les bois, intérieur et extérieur,!…mais c’est bien sur,!…

…et, encore, une grande marge de clairière en espace,…en prévoyant le feu de broussailles et étincelles quelconques d’alentours,!…

…la sécurité des habitations avant le romantisme pour faire  » beau  » et dangereux,…etc,!…
…et cet apurement des créanciers, c’est pour aujourd’hui ou demain,…
…dans un mois,!…pensionné,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

Delaporte dit: à

« Rémi Brague : « L’Europe est le continent malade du monde » »

Récemment, de cet auteur, j’ai lu son livre intitulé « Le Propre de l’homme », sur l’humanisme européen, et j’ai vraiment été déçu par sa superficialité. Je ne sais si j’aurais envie de lire quelque chose d’autre de lui.

Jean Cajun dit: à

« « Reconstitution à l’identique de sa maison natale à Bombay » photo D.R.) »
On dirait un boxon de la Nouvelle Orléans

Widergänger dit: à

Delaporte dit: 31 mai 2016 à 21 h 56 min
Cher ami, un peu plus de modestie ne nuirait certainement…! On peut toujours débattre et critiquer un ouvrage. Mais prétendre ou suggérer avec un aplomb d’une incroyable naïveté que Rémi Brague, qui est un penseur qui compte en France et dans le monde, écrirait des superficialités ne peut que faire rire les braves gens dont je m’honore d’être. Manifestement, quelque chose vous a sans doute échappé…

Widergänger dit: à

La vraie question qui se pose à propos de ce retour de Kipling, c’est : De quoi Kipling est-il le nom ?

D. dit: à

Widerganger, la vraie question qui se pose est de savoir si vous êtes capable de téléporter un corps physique sur une distance de 6000 km en l’espace de 20/1000ème de seconde. La réponse est évidemment non. Chez moi, c’est oui.
C’est ce qui fait toute la différence entre vous et moi. Si vous voulez savoir comment je fais, je consentirai à vous l’expliquer, mais avant cela il faut faire la démarche de me le demander.

D. dit: à

Le livre de la jungle, c’est du pipi de chat. Plus exactement du pipi de Bagherra.

bérénice dit: à

il rame un court instant dans l’adagio mais l’ensemble joué, enchanteresse . Bravo!

christiane dit: à

@Lavande dit: 31 mai 2016 à 17 h 37 min
Je me suis régalée ! Merci, Lavande.

JC..... dit: à

Cette immense crétine de ministre aux dents blanches et au petit cerveau binational va inciter à apprendre l’arabe dans les CP de l’Education Nationale !

Voila une pratique qui favorisera l’intégration des sarrazins obtus …

Bloom dit: à

« Rémi Brague : « L’Europe est le continent malade du monde » »

Bah, l’Asie, l’Amérique & l’Afrique ne vont pas beaucoup mieux et moi-même je ne me sens pas très bien (pour paraphraser Allen Konigsberg)…

JC..... dit: à

Rémi Brague : « L’Europe est le continent malade du monde »

C’est bien pire ! …. Les Pères fondateurs avaient mis au monde un beau bébé, vigoureux et sain, mais la pov fille, avec le temps, est devenue obèse, veule, et sans idées !

Elle vient de terminer son agonie dans l’immigration illégale des mécréants, et la soumission. La merveilleuse Angela a enclenché le Grand Remplacement et pour conclure :

« L’Europe n’est pas malade, elle est MORTE ! ».

JC..... dit: à

Que faire de Kipling ? Ben, rien … il est mort et enterré, oublié, has been, antique, encore lu par quelques groupuscules fanatiques et tendres…

La question, autrement importante, est « Que faire de Merkel et Hollande ? », qui eux sont bien vivants et s’entendent au moins sur une chose : faire le pire pour leurs nations respectives et l’Europe qui va avec …

Je rêve d’une statue de Juncker à Bruxelles, bras tendu à la Lenin, embelli d’un beau nez rouge à la Ronald Mc Donald…

la vie dans les bois dit: à

Je ne sais plus à quel propos l’autre jour j’ai évoqué, ici, le niveau de paupérisation de la population française, qui n’était pas lié à un appauvrissement de l’intellect.

Eh bien, je peux vous annoncer qu’en hollandie, ce constat est dûment officialisé.
Ainsi il sera créé un état de « pauvre » avec tous les attributs de cette nouvelle caste, et notamment la création d’une loi qui va réprimer le racisme anti-pauvre.

Ainsi l’insulte : pauvre con, que l’on pouvait adresser sans problème, -tout en s’abstenant-, à des toquards qui s’ignorent, tomberait sous le coup de la Loi.

sse ? dit: à

Kipling avait défendu le colonel Dyer, responsable du massacre d’Armitsar, au Penjab (plus de mille morts et autant de blessés en une après-midi de 1919), dénoncé comme un « boucher » mais par lui présenté comme « l’homme qui sauva l’Inde »

 » dénoncé comme un « boucher »  » , telle que la phrase est formulée, n’est pas clair : c’est Kipling qui avait dénoncé ledit colonel comme un boucher ? C’est peu probable, mais on peut comprendre comme ça.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

D’accord avec Lavande : je me suis régalée, les pieds dans le tapis ! L’idée la plus épatante de ce petit film-bijou est celle des traductions. Et le personnage de la mère est magnifique !!!

sse ? dit: à

On peut lire tout Kipling (en anglais) sur le site du Projet Gutenberg. Ah, c’est quand même chouette, internet.

JC..... dit: à

Que faire de Kipling ? Ben, …. je sais pas, moi, on peut faire une peluche Rudyard pour amuser les gosses ? Genre panda anglais !

Mais la bonne question, c’est que faire du gorille syndical à moustache, l’épouvantail MARTINEZ ? Si son syndicat de débiles profonds continue à descendre, il va perdre son emploi peinard de permanent nomenklaturiste !

Il sera contraint d’aller travailler à l’usine… Quelle déchéance !

renato dit: à

Savinio écrit (in Nuova enciclopedia, il me semble) que les religions naissent en Orient et meurent en Europe, il suffit donc d’attendre.

bérénice dit: à

مرجان ساتراپی, Marjāne Sātrāpi, exilée est également un pur bonheur pour The voices et Persépolis.

Bloom dit: à

Kipling = forme progressive tronquée (manque l’auxiliaire)

Bloom dit: à

Kipling = génitif (génie-tif) ou nom verbal?

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Bérénice, je n’ai pas vu les chats mais j’ai pris le taxi ! Et ce dernier film est, à mon sens, l’illustration parfaire de l’expression célèbre de Vian « l’humour est la politesse du désespoir »…

renato dit: à

Il semblerait que quelqu’un en ces lieux soit mon mentor. Si l’info n’est pas fausse (la source etant des plus douteuse) il est prié de me faire un signe… tant pour savoir de qui il s’agit.

Phil dit: à

sse, pas de notes de bas de page dans les livres mis en ligne par le projet Gutenberg. Des bénévoles qui font du bénévolat (à l’américaine, y’en a toujours un ou deux tichorte qui cash derrière), plutôt portés sur le numérique que la littérature. Cela dit, c’est toujours mieux que rien comme vous dites.

bérénice dit: à

8h50 oui tout à fait d’accord avec vous, ils n’ont qu’à supprimer les congés payés ( 1936) et qu’on ne nous parle plus de régression du droit des salariés, qu’on en finisse une fois pour toutes. Les salariés n’ont qu’à épouser le contour de la volonté du patronat en difficulté, mariage pour tous. Après qu’ils s’arrangent pour le choix des positions du kamasoutra.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

A part ça, Macron « condamné » à payer l’ISF, Copé recommandant de faire voter les lois qui gênent « pendant les congés des gens », Valls recommandant aux jeunes de « vouloir devenir millionnaires », et les raffineries « débloquées » par la police, parce que, tout de même, y’a l’euro de foot qui va commencer…

Pour paraphraser l’excellent Guillaume Meurice, y’en a marre d’être « pris en otage par une poignée non représentative de terroristes dangereux. C’est vrai quoi, Valls, Macron, El khomri : c’est une toute petite poignée d’individus qui a foutu la m.rd.e… « 

Bloom dit: à

Sur le bungalow (littéralement maison bengalie) de la photo, cet extrait de The Hindustan Times:

(..;) The site of the birth of Kipling, born on December 30, 1865 to English arts teacher, illustrator and curator John Lockwood Kipling and Alice Kipling, was actually another structure adjacent to the existing bungalow, which has been known as ‘Kipling Bungalow’ since over a century now.
The bungalow came up inside the campus of the Sir JJ School of Art which was founded in 1857 after a handsome donation of Rs.100,000 by Mumbai businessman and philanthropist Sir Jamsetjee Jeejeebhoy.
The school was taken over by the government in 1866 and Kipling’s father, appointed its first dean, lived in the bungalow on the campus.(..)
http://www.hindustantimes.com/travel/author-rudyard-kipling-s-mumbai-bungalow-to-become-tourist-attraction/story-Ou7JHm8Vj7zgvXUwquSnVI.html

Les JeeJeebhoy sont une des grandes familles parsies (zoroastriens originaires d’Iran) qui ont fait la prospérité économique, culturelle & intellectuelle de Bombay (Petit, Tata, Godrej…) Les Jeejeebhoy bâtirent leur fortune sur l’exportation de l’opium à destination de la Chine, trafic qui causa les ravages que l’on sait et deux guerres, l’établissement de traités inégaux, la création de Hong Kong, des concession de Shanghai et tout le dispositif d’humiliation de la Chine..

sse ? dit: à

La nouvelle Salomé : qu’on m’apporte saignante sur un plateau la tête de Martinez. Certains matins, je me sens des dispositions pour la danse du ventre. Malheureusement, j’ai pas le look.

la vie dans les bois dit: à

Et alors Phil, il faut lire Kipling dans la playadeuh ?

JC..... dit: à

Lorsque en 2017 les incapables qui sont aux gouvernes socialistes auront cessé d’entrainer le cher vieux pays au fond du trou, je rêve de monter un spectacle de cirque rappelant le film LOLA MONTES.

Vous avez vu, et certainement oublié, ce film de Max Ophuls : Montès (Martine Carol) réduite à la déchéance, après avoir brillé dans les cercles enivrants du pouvoir et de l’argent, on l’exhibe (Peter Ustinov) star hébétée, sous le chapiteau d’un cirque gigantesque.

Je vois bien Gattaz dans le rôle du maitre de cérémonie en huit reflets garanti MEDEF, et Martinez dans le rôle de Lola, syndicaliste passéiste déchue…

JC..... dit: à

« C’est vrai quoi, Valls, Macron, El khomri : c’est une toute petite poignée d’individus qui a foutu la m.rd.e… »

Plaignons les idiotes … mais savourons leurs idioties, sans modération !

la vie dans les bois dit: à

Phil, pouvez-vous donner les noms des « bénévoles » auxquels a été donné un arrière-caisse pour écrire des trucs en bas de page de l’édition bible de Kipling ?

bérénice dit: à

Entre deux mâles choisir le moindre.

la vie dans les bois dit: à

Prenez le temps de répondre Phil, je ne repasse pas avant ce soir.

Phil dit: à

lavidesbois, connaissez-vous le principe du projet « Gutenberg » ? vous mettez en ligne les rogatons qui trainent dans votre grenier à condition qu’ils soient libres de droit. Si vous êtes de bonne humeur, vous ajoutez des notes de bas de page.

bérénice dit: à

JC je suppose que Sciences-po est un nid de gauchistes arriérés qui ne comprend rien à rien cependant il contient et délivre de temps à autres des avis qui ne coïncident pas forcément avec ceux du gouvernement en place et bien qu’à Martinez j’ai préfère Thibault qui me semble-t-il a du comme attendre et négocier son départ tant il n’est pas si facile de trouver un remplaçant. Je précise que je ne suis ni syndiquée ni encartée.

la vie dans les bois dit: à

Phil, les oeuvres de Kipling sont disponibles sur le net sur différents sites. Celles du projet Gutenberg sont les moins lisibles, d’un point de vue pratique.

Cela dit, ma question relative à l’édition bible de Kipling reste open.

See you.

bérénice dit: à

Phil sommes nous autorisés au bénéfice du doute quant à l’humeur de la vie qui risque fort de n’en laisser aucune.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*