de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Quel célinéma !

Quel célinéma !

Curieuse chose que le film consacré par Emmanuel Bourdieu à Louis-Ferdinand Céline. Déjà, l’affiche surchargée de sens et de symboles comme ce n’est pas permis. On ne fait pas plus pesant. Vue de loin, elle n’existe que par le nom de l’écrivain en gros caractères. Son prénom en surtitre est invisible ; quant au sous-titre Deux clowns pour une catastrophe, il est inintelligible pour ceux qui n’ont pas encore vu le film, et même absurde après coup ; quant à la photographie représentant l’acteur principal tête baissée prise entre les mains, prête à exploser de matière géniale tandis que les feuillets de son œuvre virevoltent tout autour de lui et de son chat qui veille, le tout sur fond d’étoile de David surplombant la scène, elle annonce déjà le principal défaut du film : l’excès. La vraie catastrophe, c’est l’affiche. D’une lourdeur…

On sait qu’une biographie filmée est une gageure impossible, et que rien n’est plus ingrat pour un réalisateur que de s’attaquer à un écrivain. Quel que soit son genre, un écrivain ca écrit. Et quand ça n’écrit pas, ça lit et ça se promène. Circulez, il n’y a rien à voir ou presque. En tout cas peu à montrer. Rien de spectaculaire sauf à avoir eu la vie d’Hemingway, de Fitzgerald ou de Saint-Exupéry. Si l’on veut s’en tirer, il faut en isoler un moment précis, le plus souvent vers la fin du parcours, et traiter le reste par fragments en flashbacks.

Emmanuel Bourdieu a choisi le moment de l’exil danois de Céline à la fin des années 40. Pourquoi pas ? Après avoir passé une année et demie en prison, il vit durant quatre ans avec Lucette et le chat dans une grande maison près de la Baltique. Il rumine, macère dans son jus, maudit la France et les Français, les résistants comme les collabos, souffre d’être boycotté par le milieu littéraire, se sent persécuté comme jamais, bombarde ses correspondants de lettres incendiaire, édifiantes et plaintives. Pour cadrer ce qui menaçait de déborder de partout, Bourdieu a choisi malgré ces circonstances assez particulières un rituel bien rôdé : la visite au grand écrivain.hindus

Le problème ne vient pas seulement qu’il fasse tenir tout son film sur ce mince, fragile et lassant canevas. Son scénario est adapté, certes librement par Marcia Romano et lui-même, du livre de souvenirs de Milton Hindus, jeune universitaire juif américain qui s’était pris de passion pour Céline, jusqu’à échanger avec lui une correspondance fournie et régulière entre 1947 et 1949 (Gallimard l’a publiée en 2012). Puis il fit le long voyage pour le retrouver afin de s’entretenir plus avant avec l’admiré. Au retour, il publia le fruit de leurs rencontres sous le titre The Crippled Giant (« Le Géant infirme” qui paraîtra en France sous le titre de L.-F. Céline tel que je l’ai vu).

Or Hindus apparait vraiment comme un nigaud, un naïf. Ainsi est-il traité par Céline dans le film. Les premiers temps, Céline se retient, refoule ses instincts, s’emploie à “ne causer que bouquins”. Mais très vite, le naturel reprend le dessus : il commence à balancer des vannes sur les Juifs, le met à l’épreuve un rien pervers, se fait de plus en plus précis avant d’éructer. Et l’autre de tomber des nues, de s’offusquer, de se vexer. Merde alors ! En voilà un expert célinolâtre de faculté américaine ! Après Mort à crédit, L’Eglise et les trois pamphlets, pour ne rien dire de la trentaine de lettres publiées par la presse collabo sous l’Occupation, il découvre que, mon Dieu, les Juifs, non franchement, Céline ne les aime pas trop, il semble même qu’il dise des horreurs à leur sujet, qu’il les rende responsable de tout et tout…

Philip Desmeules est parfait dans son rôle, élégant chercheur confit en niaiserie. Géraldine Pailhas est souveraine en Lucette, toute de retenue et de dignité, surveillant discrètement son chien fou pour qu’il ne les grille pas encore avec ses violences et ses crises, ses provocations et ses mensonges, alors que ce visiteur inespéré pourrait bien, par son livre à décharge, les aider à quitter leur trou pour rentrer en France. Quant à Bébert, il n’en pense pas moins dans son coin. La lumière est belle, l’image léchée. Les dialogues sont habiles et fidèles à la lettre sinon à l’esprit du bonhomme. Le problème, c’est Louis-Ferdinand incarné par Denis Lavant, comédien puissant, troublant, sismique, hanté.

Il a toutes les qualités requises pour le rôle, jusqu’au physique et au visage (qu’il soit bien plus petit que l’original n’est pas gênant, on sait qu’il suffit de filmer en contre-plongée pour grandir les plus petits et de toute façon, outre qu’il est souvent assis, le personnage commence alors à sérieusement tasser sinon recroqueviller son squelette). Toutes choses qui le prédestinent, comme Serge Merlin, comédien de génie lui aussi, à incarner tant Céline qu’Artaud. On s’en était déjà rendu compte il y a un peu plus d’un an lorsque Denis Lavant avait été Céline au théâtre de l’Oeuvre. Seulement voilà, sur les planches comme face à la caméra, de bout en bout il en fait trop. Trop crispé, trop tendu, trop hystérique. Céline l’était, certes. Mais pas tout le temps, on le sait tant par les témoins et les amis que par les interviews. Là, il est d’autant plus convulsif que l’autre est falot. Sauf que Céline, dans la vie, n’était pas en permanence un histrion au registre hyperbolique. Or dans le film d’Emmanuel Bourdieu, que l’on (re)verra volontiers lorsqu’il passera sur France 3 mais dont on imagine mal que des foules se déplacent pour aller le voir au cinéma (dans les salles à partir du 9 mars ), on entend les points d’exclamation à chacune des phrases de ses monologues et dialogues. On les voit aussi. Jusqu’à la caricature. Pour une première, car c’est la première fois que Louis-Ferdinand est incarné à l’écran dans un film à lui entièrement consacré, quel étrange célinéma (!)

(« Les trois acteurs du film » photo Emmanuel Crooÿ ; « Milton Hindus, le vrai » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire Littéraire.

659

commentaires

659 Réponses pour Quel célinéma !

Polémikoeur. dit: 7 mars 2016 à 17h42

Il est des crocus qui résistent encore,
parmi les derniers, alors que, déjà,
les jonquilles de culture, qui ne sont pas
les plus précoces, ont bien entamé leur assaut floral.
Affaire de terroir sans doute.
Gardinièrement.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 7 mars 2016 à 17h43

christiane 18 h 13

Si elle prenait le temps de penser – juste un peu – avant de commencer à faire du bruit avec sa bouche, de structurer ce qui lui tient lieu de pensée, de cesser de minauder, peut-être serait-elle digne d’intérêt. Mais voilà: ce genre d’émission est fait par des énervés pour des décervelés. Qu’une personne de qualité y aille m’étonne toujours. Faut bien faire le service après vente, comme a déjà dit un écrivain de renom obligé de s’y montrer…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 7 mars 2016 à 17h49

Ah, j’entends la clochette: c’est le temps de passer à table. Soupe à l’oignon (avec un i), fricassée d’agneau et pommes sautées avec ketchup piquant (restes du gigot d’hier), compote de pommes et yaourt vanille. Trois doigts de bordeaux. Je dîne tôt ce soir.

christiane dit: 7 mars 2016 à 17h54

@Polémikoeur. dit: 7 mars 2016 à 18 h 42 min
Je n’ai pas de jardin, vous, oui, apparemment. Les jonquilles… Des petites marchandes en vendent sur les marchés. Petits bouquets ronds à l’odeur poivrée.

christiane dit: 7 mars 2016 à 18h06

@Chantal dit: 7 mars 2016 à 18 h 35
Nous avons traversé les mêmes jardins… vu les mêmes enfants aux joues rouges.
Inspiration ? je dirais plutôt travail. Je viens de terminer une étude du portrait de Béatrice Cenci (Reni), huile et pastels sur papier épais. Un vrai plaisir mais aussi des difficultés à résoudre dans les plissés du turban et dans le regard. Quand je travaille ainsi, je ne vois pas les heures passer. Ce n’est pas de la création, c’est essayer de comprendre comment ces peintres classiques ont réussi à rendre le velouté des chairs, le soyeux des étoffes, les lumières, les ombres, le dessin d’une bouche d’où naitra un sourire énigmatique, le regard aussi. Un rien le rend dur ou tendre, ou interrogatif. J’aime apprendre en jouant la carte de l’observation, du faire comme… Puis soudain, comme dans le portrait du Fayoum sur bois, tout s’emballe et je fonce dans les pigments, la térébenthine pour aller vers ce que je pressens et qui m’étonne.
Pour me reposer, je viens butiner ici et sur quelques autres blogs littéraires. Et soudain, le repos espéré devient réflexion à la lumière de commentaires formidablement intéressants comme c’est le cas aujourd’hui.
Bonne soirée.

Jabert dit: 7 mars 2016 à 18h07

Rien sur la délicieuse Nancy Reagan ni sur l’immense père Jaouen, le meilleur préventeur de la délinquance juvénile en galère à rames ? Mais où sont donc passés les nécrophages de la rdl ? Un peu de menuets et chacones baroquisants, peut-être, histoire de se détendre les nerfs, comme il est suggéré à 13.47 ?
https://www.youtube.com/watch?v=PIb6AZdTr-A

bouguereau dit: 7 mars 2016 à 18h13

Des petites marchandes en vendent sur les marchés. Petits bouquets ronds à l’odeur poivrée

..non mais franchment

bouguereau dit: 7 mars 2016 à 18h16

y’en a des c’est les plumes de zoizeau de zanimaux..micouille c’est les crockus..il a un jardin estraordinaire pas vrai baroz

bouguereau dit: 7 mars 2016 à 18h17

Pour me reposer, je viens butiner ici et sur quelques autres blogs littéraires

on dirait la fille à goering

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 7 mars 2016 à 18h18

Délicieuse Nancy Reagan ??? Pas aussi réac qu’on aurait pu prétendre, très élégante, mais une plouc au château, avec un mari comme elle. Pas un mot quand le sida devenait le drame de l’heure. Trop mauvais pour l’électorat d’attardés sans lequel elle serait restée une actrice de troisième ordre. Dire que ce pauvre Obama devra lui rendre hommage.

bouguereau dit: 7 mars 2016 à 18h21

une plouc au château

..quand qu’on a les moyens qu’il dirait jean d’o..faut smette a l’aise épicétou..et les gens halentour disent que tu lances la mode

Phil dit: 7 mars 2016 à 18h24

reagan aimait pas qu’on le confonde avec rock hudson. que du cinéma, un joufflu gros et petit comme l’Hindus rabougrise Céline en un coup de manivelle.

bouguereau dit: 7 mars 2016 à 18h25

Les bébés que l’on aime « et qui survivent, » revent en conséquence au luxe, et à quatre salles de bains, « ce qui est mauvais pour la planète »

..j’avoue que de commencer par l’américan way of life..en dodge charger sans épisiotomie..c’est a faire publicité pour la sodomie serbocroate épicétou

bouguereau dit: 7 mars 2016 à 18h30

D’ailleurs, depuis cette trouvaille, je n’arrête pas de me faire pipi dessus

..american standard of living..non négociabe qu’il disait ronald! c’est attendrissant tu trouves pas bonne clopine ?

christiane dit: 7 mars 2016 à 18h38

@bouguereau dit: 7 mars 2016 à 19 h 17 min
Votre commentaire est immonde

Phil dit: 7 mars 2016 à 18h49

bougreau doit confondre la fille à goering avec la femme à goebbels que tkt admirassait beaucoup.

christiane dit: 7 mars 2016 à 19h11

@ Bouguereau
vos commentaires insultants pour les uns et les autres, illisibles en partie, vulgaires et maintenant ayant dépassé la limite de ce qui est acceptable m’incitent à vous claquer la porte au nez.
Je ne vous lirai plus et ne vous porte plus aucun intérêt. Allez au diable !
A propos, vos enfants se sentent le fils et la fille de qui ? Vous lisent-ils, ici ? Je souhaite que non.

Jibé dit: 7 mars 2016 à 19h35

« Ici, 40° à l’ombre et je pianote allègrement sur la vague des aléas .. »

Que faites-vous sous ces tropiques, Daaphnée, vous comptez y passer le restant de votre vie ?

cavalcanti 2 dit: 7 mars 2016 à 19h40

C’était couru d’avance! les  » petites fientes « , les  » petites crottes « , nos chers
 » lamanièredeux  » ont ergotté, se sont bien
entreglosés … l’un sur le style, l’une sur l’émoi, l’autre sur l’antisémitisme! Allons – y comme en 14! Mais l’adaptation au CINEMA de notre contempteur eschatologique préféré,
où est-elle ,  » petits bousiers « ?…

D. dit: 7 mars 2016 à 19h57

20.02 non, aucune envie…, chantal-boetds, merci. Je passe mon tour à MCourt.

lola dit: 7 mars 2016 à 20h03

M.C. 11h56; ce post n’est qu’un excursus!! je vous faisais gentiment remarquer que les Kuijken, flamands, tenaient à leur ij, de même qu’à leur K …vos couiken,jouent faux, normal! Laissons-là les baroqueux. Tout le commentarium est plongé dans Céline et c’est passionnant.

Phil dit: 7 mars 2016 à 20h21

Gare aux coups de soleil, daaphnée..clicclic l’affreux Céline chlac le coup de banbou, daaphnée liquidée façon méduse

Léa Salamé dit: 7 mars 2016 à 20h38

Mais je ne suis pas une hystérique, je fais convenablement mon métier, et mieux que beaucoup meme, comme on le voit à mes scores d’audience sur France inter et à l’hachtagONPC.

BdB dit: 7 mars 2016 à 20h39

christiane dit: 7 mars 2016 à 20 h 11 min

Pour ne pas être touchée par la merd.e, il suffit de marcher à côté.

Personne ne vous obligeait à lire les dégueulis de ce pochtron.

D. dit: 7 mars 2016 à 20h41

Je ne vous lirai plus et ne vous porte plus aucun intérêt. Allez au diable !
Ne dites pas cela à bouguereau, Christiane, vous pourriez amèrement le regretter, cela ne vous ressemble pas.

lola dit: 7 mars 2016 à 20h46

Sartoris 18h05. Pan sur le bec, bien mérité. Je n’ai pas recherché mon post, j’y parlais,j’en suis sûre, de votre carrure « romanesque »,finement? !! raté! J’avais craint que vous n’eussiez fait allusion à la mignonnette playMobil;vexée eussé-je été….la british woman francophone ,présentée par Jibé, m’avait soulagée,mais peu convaincue !! Grâce à vous je vais prévoir une relecture de « Sartoris », et tante Jenny retiendra toute mon attention. Merci.

D. dit: 7 mars 2016 à 20h46

@les dégueulis de ce pochtron.
personne n’a encore compris que c’était un genre affecté, celui d’un sobre très cultivé qui n’entend en rien le laisser soupçonner.

gérard-Jean dit: 7 mars 2016 à 20h48

Céline a plus d’une fois défini son art de romancier comme un art de l’émotion. « L’émoi, c’est tout dans la vie », a-t-il d’autre part déclaré un jour. Soit. Encore faut-il s’entendre sur la question de savoir pour qui c’est, l’émotion. Que l’auteur soit capable d’éprouver des émotions, on s’en réjouit pour lui. Que ses personnages en éprouvent aussi et autant qu’ils voudront, pourquoi pas. Mais s’il n’est pas capable de communiquer ses émotions et celles de ses personnages à ses lecteurs, à quoi bon. L’émotion, en littérature, c’est tout pour le lecteur. De plus, ces émotions qu’éprouve le lecteur, elles ne sont, à 90%, ni les émotions des personnages, ni même celles de l’auteur. Elles sont d’une espèce très particulière, et le lecteur est seul à pouvoir les éprouver. De plus, d’un lecteur à l’autre, les émotions diffèrent. Dans « Lector in fabula », Umberto Eco décrit l’oeuvre littéraire comme une machine à communiquer des émotions à ses lecteurs. Une machine très compliquée, dont l’auteur lui-même ne comprend pas toujours très bien ni ne maîtrise parfaitement le fonctionnement. En tout cas, comme l’a rappelé Widergänger après Gide, ce n’est pas avec de bons sentiments qu’on fait de la bonne littérature, de la littérature à émotions (pour le lecteur). Le reste est alchimie du verbe, comme disait Rimbaud, et seulement alchimie du verbe.

D. dit: 7 mars 2016 à 20h54

En ce moment je fais des voyages astraux assez exceptionnels. Il y a deux nuits, très peu de temps après le réveil, j’ai enfin pu voir la fameuse écriture astrale que très peu peuvent se vanter d’avoir vu. J’ai seulement vu le style de ces signes mais n’y ai strictement rien compris. Juste avant le réveil j’ai pu transférer sans trop de problèmes les données de ma mémoire inconsciente à ma mémoire consciente.
Bon voilà, il fallait que ça sorte.

D. dit: 7 mars 2016 à 20h57

chantal dit: 7 mars 2016 à 21 h 23 min

déplaire à D. la belle affaire, je passe.

oui, oui… on dit ça… elles disent toutes ça.

D. dit: 7 mars 2016 à 21h00

La question que je me pose c’est pourquoi il m’a été donnée A MOI le privilège de voir cette écriture astrale, uniquement comprise -et tracée par les entités astrales.

D. dit: 7 mars 2016 à 21h01

que très peu peuvent se vanter d’avoir vu,
Enfin… c’est assez monnaie courante dans les cultures animistes et analogiques, et cela s’y explique d’ailleurs très facilement.

D. dit: 7 mars 2016 à 21h04

Je vais donc vous donner l’explication, dans quelques instants, le temps de finir ma purée.

la vie dans les bois dit: 7 mars 2016 à 21h18

purée, la mater dolorosa , qui se noie dans le bénitier, elle te donne l’absolution, sans les vêpres. Vieille carne à la mémoire courte.

la vie dans les bois dit: 7 mars 2016 à 21h31

celle-là, c’est la meilleure:
« Nous avons traversé les mêmes jardins… vu les mêmes enfants aux joues rouges. »
vieille folle, va. Quand la mater dolorosa fera autre chose que faire fermer le clapet aux enfants, elle aura fait un grand pas pour l’humanité.

christiane dit: 7 mars 2016 à 21h35

@la vie dans les bois dit: 7 mars 2016 à 22 h 31 min
A votre place… je la mettrais en veilleuse. Le passé pourrait vous rattraper…

christiane dit: 7 mars 2016 à 21h37

@D. dit: 7 mars 2016 à 21 h 41 min
Non, D. A l’impossible nul n’est tenu. Certains chemins se séparent et c’est bien ainsi.

la vie dans les bois dit: 7 mars 2016 à 21h45

A ma place ?
La mettre en veilleuse ?

Qu’est-ce qu’elle me raconte la mater dolorosa.
Elle veut un « document rare » , disponible sur internet?

Las, une petit ange me dit: non. Laisse-là chercher encore sa rédemption.

D.D.T dit: 7 mars 2016 à 21h48

22.04 le temps de finir ma purée
elle doit être bien refroidie maintenant, ou tu l’as pas encore lâchée ? on attend la suite.

lola dit: 7 mars 2016 à 22h02

@la gâchette du bocage, ou Christiane ,ou Phil. Vous avez fait allusion à Leos Carax , à D.Lavant , à la dernière scène de « Mauvais sang ».Peut-être pourriez-vous, l’un ou l’autre, mettre le lien qui renvoie à
« Rosso Sangue » non traduit en fr, 1h50mn, début extra
« holy motors » en italien non traduit en fr1h50mn
Je les ai vus, le texte se comprend facilement; j’ai vu les films déjà; sans accorder trop d’importance au texte, j’ai été sidérée par la force de Carax, les cadrages, le rythme,la couleur/le noir et blanc; et, le jeu de Denis Lavant, plus jeune,certes.
Fantastico . revoir l’acteur de cinéma ,ce qu’il est capable de faire,et ce qu’il fait de Céline.
(ma souris refuse tout insert)

Widergänger dit: 7 mars 2016 à 22h02

Lector in Fabula n’est pas du tout une théorie de l’émotion. C’est un ouvrage théorique qui essaie de mieux comprendre (c’est d’ailleurs son sous-titre) le rôle du lecteur dans la coopération avec l’émetteur du message (auteur, narrateur). Comment le texte fantasme un lecteur idéal ? Comment le lecteur actualise un texte comme on réveille une partition en la jouant en quelque sorte ? Il part du principe qu’un texte est incomplet et demande à être actualisé pour exister. C’est une théorie qui s’inspire à la fois de la sémiotique de Peirce et de la linguistique de Jakobson.

Sergio dit: 7 mars 2016 à 22h11

Phil dit: 7 mars 2016 à 19 h 49 min
la femme à goebbels

Hmm… Elle a compté un peu dans la vie d’oncle Wolf ; enfin c’était pas Woodstock quand même…

Widergänger dit: 7 mars 2016 à 22h12

Lector in Fabula est un travail de savant mais qui n’apprend absolument pas à lire. J’appelle ça des livres inutiles…! C’est un livre qui doit avoir un certain intérêt pour 0, 00000000000000001% de l’humanité.

C’est d’ailleurs intéressant de voir que ce même Umberto Eco n’a de goût, quant à lui, comme lecteur et comme écrivain, que pour la littérature populaire ou comme Le nom de la rose, qui fait de la littérature populaire avec des choses savantes. Umberto Eco est un savant et un écrivaillon qui n’a finalement jamais produit de sa vie un seul texte qu’on puisse qualifier de littéraire. Il n’a jamais rien apporté à la littérature ; il s’est contenté de reproduire les romans populaires qu’il aimait lire dans son enfance, en leur donnant un contenu savant, qui n’intéresse au fond personne.

christiane dit: 7 mars 2016 à 22h16

@la vie dans les bois dit: 7 mars 2016 à 22 h 45 min
Ça suffit A.M . Dernière mise en garde.

Widergänger dit: 7 mars 2016 à 22h17

Umberto Eco, c’est une espèce d’Alexandre Dumas italien qui aurait été professeur d’université. Un théoricien tardif qui emprunte l’essentiel aux autres, ceux qui ont vraiment été des inventeurs (Peirce, Jakobson). C’est essentiellement un mondain à la barbe fleurie. Un éminent représentant de cette époque décadente qui adore prendre des vessies pour des lanternes. Umberto Eco ne nous éclaire pas comme peuvent le faire encore Kafka, Proust, Céline, qui sont tous de grands inventeurs de formes romanesques.

la vie dans les bois dit: 7 mars 2016 à 22h18

Dernière mise en garde ?

Voilà qui pourrait me plaire.
Mais de la vieille carne avec son sifflet de cour de récré, on peut s’attendre à tout.
Une mise au piquet.
Un mot aux parents ?

Widergänger dit: 7 mars 2016 à 22h26

Umberto Eco part du principe, après O. Ducrot, qu’un texte est un ensemble de non-dit. C’est une évidence. On s’en rend compte chaque fois qu’on explique un texte avec des élèves. Pour actualiser ces non-dit qui n’apparaissent pas à la surface du texte, il faut se prêter à tout un ensemble d’opération interprétatives, plus ou moins complexes, qui dépendent de beaucoup de choses, de codes sociaux, littéraires, etc. Expliquer des textes sert précisément à apprendre tous ces codes compliqués, toutes ces procédures implicites que réclament un texte. C’est de ça dont parle le bouquin d’Eco, Lector in Fabula. Rien à voir au fond avec l’émotion.

Widergänger dit: 7 mars 2016 à 22h26

Je propose plutôt une heure de colle un vendredi soir juste avant le départ en w.e.

la vie dans les bois dit: 7 mars 2016 à 22h32

Une heure de colle.
Le poltergeist me fait ridere.

Mais beaucoup moins que cette perle du billet:
« Il a toutes les qualités requises pour le rôle, jusqu’au physique et au visage »

Widergänger dit: 7 mars 2016 à 22h38

Umberto Eco donne l’exemple suivant :

Jean entra dans la pièce. « Tu es revenu, alors ! » s’exclama Marie, radieuse.

qui reste incompréhensible tant que le lecteur ne se livre pas à tout un ensemble de procédures interprétatives plus ou moins complexes que la suite de la lecture permettra de vérifier ou pas. Voilà, c’est ça Lector in Fabula.

L’émotion, chez Céline, elle est produite par la musique des phrases. C’est elle qui nous émeut. Mais les procédés employés par Céline pour la produire cette émotion, n’ont rien à voir avec ce qu’analyse Umberto Eco dans son ouvrage de sémiotique littéraire.

Widergänger dit: 7 mars 2016 à 22h43

Et on aura beau analyser dans ses phrases les rapports du son et du sens, le rythme des phrases et tout ce qu’on voudra, on ne saura pas plus au bout du compte ce qui fait que les textes de Céline sont si envoutants. Il y a là quelque chose d’essentiellement irrationnel qui dépasse les capacités de la raison. On peut éclairer un peu les choses, c’est bien tout. Et c’est ça justement qui définit le génie littéraire. C’est beau, c’est bouleversant, c’est à peu près tout ce qu’on peut en dire. Ou c’est irritant, ce qui revient au même.

christiane dit: 7 mars 2016 à 22h45

@la vie dans les bois dit: 7 mars 2016 à 23 h 18 min
Une lettre au juge suffira…

Sergio dit: 8 mars 2016 à 23h37

Widergänger dit: 7 mars 2016 à 23 h 43 min
Il y a là quelque chose d’essentiellement irrationnel qui dépasse les capacités de la raison.

On peut déjà, grâce à cette fameuse ponctuation, restituer un rythme du texte ; relatif, certes, mais peu importe, cohérent.

Ensuite on peut essayer de trouver le ou les accents toniques de la phrase : là ça va être comme en traduction, tout le monde ne va pas être d’accord, mais enfin on devrait parvenir à faire quelque chose quand même.

Ensuite on arrive au gros du problème, la mélodie proprement dite, à base d’allitérations t d’assonances ; cela, ça doit pouvoir se quantifier, déboucher sur des fréquences, des amplitudes bien sûr, et enfin des formes d’onde.

Et on va découvrir, remontant dans l’autre sens, quelles sont les mesures qui émeuvent l’esprit humain, avec leur substrat en termes physiciens, à la manière de cette excellente petite phrase de la sonate de Vinteuil…

JC..... dit: 8 mars 2016 à 5h09

On peut comprendre le goût de certains spécialistes de la littérature pour l’analyse de la structure des écrits de Ferdine … expliquant la singularité, l’émotion, la musique, qui s’en dégage.

Inutile de vous dire que les non-littérateurs comme votre serviteur s’en battent les amygdales externes de l’analyse du texte : dans les voitures automobiles, ce qui m’intéresse, c’est le bonheur de rouler, la destination, le chemin. Le moteur, dans ses détails, la mécanique, ne m’intéresse en rien. Seul le résultat compte, la fabrication du plat est le problème du cuisinier dans sa cuisine, le gastronome, le client, le consommateur se régale ou non : c’est binaire…

Chercher à connaître la recette est pour moi une curiosité de médecin légiste ! Inutile…

JC..... dit: 8 mars 2016 à 5h18

En complément à ce refus de l’étude intime de l’œuvre de Céline, inutile, j’ajoute qu’il en est de même pour l’étude de la gent féminine.

C’est une grande perte de temps de chercher à comprendre les femmes !

Le résultat est connu d’avance : elles sont toutes incompréhensibles, chacune à leur façon… Aucune exclusivité ! Les hommes sont tout aussi insaisissables. D’ailleurs les femmes font bien de s’en libérer et nous ne pouvons que souhaiter que l’insoumission des soumises ridiculement obéissantes à leurs geôliers imbéciles…

JC..... dit: 8 mars 2016 à 5h26

En conclusion d’avant jogging, il me semble que toute la littérature n’a qu’un seul but : éloigner auteur et lecteur de l’horrible confrontation hommes-femmes, en fournissant du rêve doux, du récit pompeux, du roman fumeux.

La raison, le réel, nous imposent la vigilance vis à vis de ces actes terriblement insanes : écrire, lire… et pour cela considérons sans fausse honte la littérature comme un jeu vidéo sans image. Une distraction pour enfants…

Widergänger dit: 8 mars 2016 à 6h24

Mais le refus de l’étude intime de l’œuvre de Céline ou d’autres écrivains est une position tout à fait respectable. Aucun problème. Mais la respectes-tu toujours cette position ?

JC..... dit: 8 mars 2016 à 6h41

Le chef glacé par le froid venteux qui souffle ce matin, je prend le risque d’une réponse simplifiée avec ce qui me reste de neurones chaudes !

Il est rare que je respecte scrupuleusement mes propres règles de vie. Je dirai même qu’il est sain de changer fréquemment de positions afin de se prémunir de la soumission à une vérité ou un absolu sclérosant, pratique mais castrateur.

Dangereux, personnel, mais pourquoi pas ?…

jeando dit: 8 mars 2016 à 6h46

christiane dit: 7 mars 2016 à 20 h 11 min
Christiane merci -un de moins !

JC..... dit: 8 mars 2016 à 6h58

Bouguereau est un des joyaux de la RdL, il a toute sa place parmi les individus peu recommandables qui trainent ici !

Pourquoi se priver d’un Raspoutine à la Cour de Russie assoulinienne ?

la vie dans les bois dit: 8 mars 2016 à 7h34

Ouf…

« Et puis, après cette quarantaine de pages qui valent celles de romans, les femmes, ces « fées » disparaissent. Plus que des hommes. Catastrophe ! Le poème laisse place à une prose haineuse, ordurière. 300 pages de boue ! Et, à nouveau, dans les dernières pages, miracle ! Une femme vient de réapparaître. Nathalie, le guide qui l’accompagna lors de son voyage en Union Soviétique. Elle se manifeste à lui par une lettre. Et soudain, le monstre baisse le mufle, l’hystérique scénographie de la haine cède devant le souvenir ému de cette Russe. Le poème reprend ses droits. Place à la musique, à la danse et à un nouveau ballet. « Musique !… ailes de la danse. Hors la musique tout croule et rampe… Musique édifice du rêve !… » »

http://mondesfrancophones.com/uncategorized/celine-entre-les-femmes-et-ses-demons/

christiane dit: 8 mars 2016 à 7h40

@Chantal dit: 7 mars 2016 à 20 h 02 min
J’ai bien vu votre lien, Chantal. J’y reviendrai mais la soirée a été parasitée par une bipolaire, émotionnellement fragile, qui n’a pas eu l’air de déranger beaucoup la modération. Il est vrai que cette personne évite avec soin de nommer les personnes à qui elle s’en prend régulièrement, ici.
Puis il y a eu la déception de lire certain commentaire d’une autre personne qui induit dans ses comparaisons des ressemblances avec des situations historiques que l’on préfère remiser dans la mémoire comme une catastrophe sur le plan de l’humain.
Je pense, ce matin, à un départ définitif de cet espace commentaire au moment où les discussions littéraires étaient passionnantes, mais nul n’est obligé de subir ce genre de commentateurs anonymes. Être jury d’Assises n’est pas de tout repos…

la vie dans les bois dit: 8 mars 2016 à 7h43

« une bipolaire, émotionnellement fragile, qui n’a pas eu l’air de déranger beaucoup la modération »

le juge ne dormait pas.

la vie dans les bois dit: 8 mars 2016 à 7h47

En cette journée internationale, ce petit texte, à un  » amateur », est un bel hommage.

« Pas homme à femmes, Céline, donc, mais homme ayant aimé les femmes, ayant été aimé par les femmes, ou plus justement dit : ayant aimé des femmes, ayant été aimé par des femmes. »

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 7h53

trés bien henric..hautant qu’il est chiant comme la mort dans artpress..allez comprende

JC..... dit: 8 mars 2016 à 7h56

Pervers comme un écologiste obèse, je me réjouis de sentir que cette JOURNEE DE LA FEMME va se transformer, ici, en JOURNEE DU CREPAGE DE CHIGNON….

Toutes les mêmes, y compris maman !

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 8h02

considérons sans fausse honte la littérature comme un jeu vidéo sans image. Une distraction pour enfants…

..c’est pas faux..ceci tente de tuer..mais le « sans himages » est a contremploi..henfin il sème le trouble..

gérard-Jean dit: 8 mars 2016 à 8h06

Un jour de moins à s’agiter (modérément) sur la Terre, c’est dur pour d’Ormesson/Métastase. On me diras que c’est notre lot à tous. Quelle idée aussi d’évoquer publiquement ses problèmes de vessie. On ne lui demandait rien, à cet homme. Moi qui suis un grand émotif, ça m’a turlupiné toute la nuit. C’est que, de la vessie à l’anus, il n’y a qu’un pas. Et si les petites bêtes se mettent à vous le bouffer, c’est la poche garantie à vie (à ce qui vous reste de vie). Et la poche, pour un éphémère lambda, ce n’est rien, mais pour un Immortel provisoire… Rien que d’imaginer le changement de poche en pleine séance plénière de l’Ah caca endémique frantsouèze, ça me met mal à l’aise. Sans compter les odeurs, et même si on y carrait de l’encaustique… Enfin, ce que j’en dis. je dis tout ça pour Christiane, qui se refuse à imaginer tout ça par excès de sensibilité. Mais vient un jour où il faut regarder les choses en face… Enfin, en face….

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 8h16

Mais vient un jour où il faut regarder les choses en face… Enfin, en face….

tu fais l’arquant millénaire

JC..... dit: 8 mars 2016 à 8h16

Bouguereau, infâme crapulet

Ne profite pas du fumier répandu à flots par cet outrancier de Ferdine pour semer ta graine ironique, tes e-pines qui pourraient blesser ce que nous avons de plus remarquable ici : notre amie Christiane !

Malgré ses multiples refus de promener chastement en scooter rose (il est vrai que le rose socialiste, ça peut faire peur à une personne censée…), elle a des qualités qui manquent à nous autres, bucherons limes-à-ongles sauce piquante, attaquant nos barreaux de prison avec la ténacité d’un renard pris au piège.

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 8h19

tu sais jean marron..le selfie de la gonzesse se le mirant dans le miroir a renouvlé lart de l’autoportrait..car je dis pas des conneries..dailleurs c’est pas techniquement un selfie mais bien un autoportrait..

Lacenaire dit: 8 mars 2016 à 8h19

Cela sent de plus en plus mauvais avec bouguereau qui cherche le clash dont il sortira vaincu par banissement, espérons-le (on attend le ta gueule keupu du jour)

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 8h20

tu sais jean marron..le selfie de la gonzesse se le mirant dans le miroir a renouvlé lart de l’autoportrait..car je dis pas des co.nneries: dailleurs c’est pas techniquement un selfie mais bien un autoportrait..

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 8h25

elle a des qualités qui manquent à nous autres

la sagesse populaire parle de la qualité des défauts..jamais d’linverse..c’est bien trop laid

jeanodo dit: 8 mars 2016 à 8h26

à 9 h 19 min
(on attend le ta gueule keupu du jour)

c’est marque déposée attention il passe pour un génie aux yeux des cr tins c’est céline en mieux

un passant dit: 8 mars 2016 à 8h27

Lacenaire dit: 8 mars 2016 à 9 h 19 min
Cela sent de plus en plus mauvais avec bouguereau qui cherche le clash dont il sortira vaincu par banissement, espérons-le

faut pas rêver! l’immonde est pistonné par papa

Jibé dit: 8 mars 2016 à 8h29

Je me souviens qu’une des devinettes favorites de Georges Perec était celle-ci : «Pourquoi y a-t-il si peu de juifs meuniers ?» et que la réponse, qui le mettait en joie, était : «Parce qu’on ne peut pas être au four et au moulin !»

jean claude dit: 8 mars 2016 à 8h33

« Bouguereau est un des joyaux de la RdL »

il a des relations, c’st pour ça qu’i faut le ménager et le flatter: ça peut toujours servir

Sartoris dit: 8 mars 2016 à 8h40

Avec Tante Jenny, le bouguereau il aurait pas fait long feu ici : ouste, dehors !

JC..... dit: 8 mars 2016 à 8h45

SCOOP
Il faut que vous sachiez une chose importante et secrete.

Le sire de Bouguereau tire toute sa puissance de son père pasteurisé évangéliste qui fit fortune dans les affaires aux USA, puis laissa tomber la foi en changeant de nom et de style de vie…

Bouguereau est puissant, riche, révolté comme son frère jumeau, Donald, à qui il ressemble terriblement et que vous avez admiré sur vos écrans. Oui, nous en avons la preuve ! Bouguereau est un TRUMP !

Richissime, il finance la RdL à Passou… et peut tout se permettre. Sa liberté est immense.

pensée du jour dit: 8 mars 2016 à 8h46

mais comment peuvent-elles s’oublier tout le temps si elles ne le font pas une journée?

Jibé dit: 8 mars 2016 à 8h52

Que serait devenue l’oeuvre de Georges Perec, s’il avait connu le traitement de texte & l’ordinateur, qui ont introduit de nouvelles règles de « je(u) » littéraires ?

roland dit: 8 mars 2016 à 9h13

et l’autre là le jc toujours aussi bas, obsédé par le fric …

Jibé dit: 8 mars 2016 à 9h18

« Si je tente de définir ce que j’ai cherché à faire depuis que j’ai commencé à écrire, la première idée qui me vient à l’esprit est que je n’ai jamais écrit deux livres semblables, que je n’ai jamais eu envie de répéter dans un livre une formule, un système ou une manière élaborés dans un livre précédent. Cette versatilité systématique […] m’a valu la réputation d’être une sorte d’ordinateur, une machine à produire des textes. Pour ma part, je me comparerais plutôt à un paysan qui cultiverait plusieurs champs ; dans l’un il ferait des betteraves, dans un autre de la luzerne, dans un troisième du maïs, etc. De la même manière, les livres que j’ai écrits se rattachent à quatre champs différents, quatre modes d’interrogation qui posent peut-être en fin de compte la même question, mais la posent selon des perspectives particulières correspondant chaque fois pour moi à un autre type de travail littéraire. La première, sociologique, attachée à regarder le quotidien, à le décrire (ainsi, Les Choses, Espèces d’espaces, Tentative d’épuisement d’un lieu parisien) ; la seconde, d’ordre autobiographique, à laquelle se rattachent W. ou le souvenir d’enfance, La Boutique obscure, Je me souviens… ; la troisième, ludique, directement oulipienne ; la quatrième, enfin, concerne le romanesque, le goût des histoires et des péripéties, l’envie d’écrire des livres qui se dévorent à plat ventre sur son lit : La Vie mode d’emploi en est l’exemple type. Soit donc, pour résumer, quatre pôles — le monde qui m’entoure, ma propre histoire, le langage, la fiction —, qui, contrairement aux pôles géographiques, se rejoignent souvent, cohabitent, se confondent parfois. »
Georges Perec

JC..... dit: 8 mars 2016 à 9h27

Franchement !
Entre JB qui est obsédé par Perec et JC qui est obsédé par le fric, lequel des deux a fait le bon choix ?

Jibé dit: 8 mars 2016 à 9h33

Proust, Céline, Perec, le trio gagnant de la littérature du XXe siècle en France, JC. On prend les paris ?

Jadert dit: 8 mars 2016 à 9h40

« quatre pôles — le monde qui m’entoure, ma propre histoire, le langage, la fiction »
Sans doute pas des pôles géographiques, mais des cercles d’objectivation concentriques inclusifs, qui -d’extériorité- s’étrécissent progressivement en espaces d’intériorité.
D’autres arrivent à produire quelque chose par une démarche inverse. En gros, ils s’extraient rapidement de la gangue solipsiste, régressive ou infantile du ‘moi-peau’ pour parvenir au mystère de l’altérité environnementale et tenter de le décrire. Ils sont évidemment rapidement perdus pour la littérature.

JC..... dit: 8 mars 2016 à 9h41

D’accord pour le duo Perec-Céline, mais l’autre malade proustifondant, l’illisible emmerbeur, alors non !

gontrand dit: 8 mars 2016 à 9h50

« Je pense, ce matin, à un départ définitif de cet espace commentaire au moment où les discussions littéraires étaient passionnantes,  »

Christiane, la RdL a toujours connu des hauts et des bas…restez avec nous, un peu de patience…

Jibé dit: 8 mars 2016 à 9h50

Tu noteras dans ce trio : deux juifs et un antisémite notoire, JC !

DHH dit: 8 mars 2016 à 10h01

@@jibe
tout à fait d’accord avec vous pour tous les trois…. et ,à première vue, personne d’autre .
la Vie mode d’emploi est pour moi un monument au contenu inépuisable, où il y a toujours quelque chose à découvrir (par exemple cette liste apparemment banale et plate où sont dissimulés les noms de tous les oulipiens )
Mais Perec ce sont aussi ses trouvailles oulipiennes (le palindrome de 5000 mots) la brève histoire triste du musicien pauvre qui avait adopté une petite fille et qui a du la rendre à sa famille lettone, racontée uniquement avec des noms de métaux , l’exercice combinatoire qui aboutit à 84 recettes de cuisine ,le pastiche d’article scientifique sur l’observation et l’analyse statistique des effets produits par les tomates lancées sur une cantatrice avec une bibliographie bourrée d’astuces canularesques ?
C’est aussi le cruciverbiste inventif qui définit ANPUTE par « il lui manque effectivement une jambe » ou fesses par « leur peau coûte très cher »

rené dit: 8 mars 2016 à 10h06

l’absurdité du choix d’un gnôme hideux pour incarner Céline…

Céline n’était pas terrible non plus
Marrant le gnome varois, qui traite l’acteur de gnome

JC..... dit: 8 mars 2016 à 10h11

Je ne suis pas Gontrand, lequel a raison : ce gnome est repoussant ! Céline était grand et avait de la gueule, même usé.

… ce film doit être étronnament étronnant… beurck !

Jibé dit: 8 mars 2016 à 10h23

Un jeu oulipien consisterait à répertorier les mots qui ne plaisent pas à la modération…

DHH dit: 8 mars 2016 à 10h29

j’ai ecrit à 11 h 01 un post sur Perec tout a fait neutre mesuré et poli tel qu’on pourrait le trouver dans un manuel scolaire .
il est en attente de modération, alors que ce même robot qui retient mon post laisse passer les injures grossières qui s’échangent souvent ici
je pense que je ne suis pas la seule à m’en plaindre et que nous devons tenter une démarche auprès de PA pour qu’il licencie ce robot pour incompétence…. et sans indemnité de licenciement

Jibé dit: 8 mars 2016 à 10h33

« nous devons tenter une démarche auprès de PA pour qu’il licencie ce robot pour incompétence…. et sans indemnité de licenciement »

Il faut attendre que la loi El Khomri soit votée, DHH !

JC..... dit: 8 mars 2016 à 10h39

L’heure de l’apéritif approchant, il me faut prendre congé ce qui me désole, mais j’ai viol à voile cet après-midi…

1/ Judith, ce robot, lorsqu’il me bloque en modération ce qui est rare mais m’arrive, est facile à couittonner : il suffit parfois de changer son e-mail adress, ou de « casser » le message en deux parties.

2/au dîner du Crif, Valls confirme : « l’antisionisme est synonyme de l’antisémitisme ». Je le savais !

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 10h42

il licencie ce robot pour incompétence…. et sans indemnité de licenciement

drh projette un fime raciss de science fiction qui passe la censure « t’as vu ta gueule de sale martien havec ton nez crochu et tes doigts collant..ote tes pattes vertes de la terrienne..tiens dans ta gueule un coup dlazer désintegrant..j’espère que ça t’a fait mal phumier dta mère’

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 10h44

Un jeu oulipien consisterait à répertorier les mots qui ne plaisent pas à la modération…

loulipiss et les flics c’est pas pareil baroz..

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 10h46

Céline à la trottinette

c’est pas à la camionette comme rénateau

Phil dit: 8 mars 2016 à 10h46

Comment Perec est-il atterri dans une discussion sur Céline ?
Cette histoire de film raté, dans la veine correctrice du césarisé « Fatima » et dénoncé comme tel par l’acteur Gallienne, aura au moins le bénéfice de faire connaître le bon visage de Milton Hindus sans qui la trilologie germanique de Céline serait peut-être restée dans les limbes.

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 10h47

A quand une journée de l’Homme ?

..assez de concurence victimaire..

Jibé dit: 8 mars 2016 à 10h49

Hollande et Valls, hommes à femmes, comme Céline ?
Oui, mais lâchement et avec un goût prononcé pour la beurette !
Belkacem au charbon des grandes réformes de L’Education Nationale, et El Khomri au Travail…
Jamais deux sans trois !

Polémikoeur. dit: 8 mars 2016 à 10h52

Fleurir un brin le commentarium,
bienvenu quand il croupit
dans les mânes d’un Céline
déjà condamné par ses excès.
Sauvages, les jonquilles,
sauvages plus qu’enjardinées !
Surtout pas alignées
en ces petits bouquets de rue
juste là préférables
à d’autres commerces
moins innocents.
Sauf qu’il y a,
comme dans le commentarium,
de plus en plus de tiques
contrariant le plaisir woodworthien
de danser avec des « daffodils ».
Champêtrement.

Jibé dit: 8 mars 2016 à 10h53

« le bon visage de Milton »

Parfaite tête à claques, Phil.
Sans son goût pour la cigarette, Georges Perec aurait eu 80 ans ?

Jibé dit: 8 mars 2016 à 10h56

L’homme n’est-il pas la principale victime de la femme : sa mère, sa femme, sa maitresse, sa fille, sa patronne…, le boug ?

le secret des dieux dit: 8 mars 2016 à 10h58

 » ce même robot qui retient mon post laisse passer les injures grossières qui s’échangent souvent ici »

forcément ! c’est merdéré par bouguereau et son club

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 10h58

Oui, mais lâchement et avec un goût prononcé pour la beurette !

la journée dla blonde à la hussarde contre un réverbère..où ça va scacher toudmême..sapré baroz

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 10h59

sa mère, sa femme, sa maitresse, sa fille, sa patronne…, le boug ?

nous on souffre en silence baroz..c’est ça qui nous met dla lumière au front

Jibé dit: 8 mars 2016 à 11h01

L’homme est essentiellement masochiste et puis c’est tout, le boug.

Phil dit: 8 mars 2016 à 11h02

non non, Baroz, vous vous trompez d’époque. Aujourd’hui malheureusement ce bon joufflu attire les claques des ignorants, mais en 1950 c’est un graduate us décomplexé qui sut affirmer le talent intellectuel avant le dévoiement politique.

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 11h02

Sans son goût pour la cigarette, Georges Perec aurait eu 80 ans ?

donner a perec un ordinateur c’est comme dracul qui voit céline havec un orgue de barbarie..un jeux dmot baroz..quand qu’on donnes qu’une petite thune a césar pour les jeux du cirque..on retrouve dans l’arène..et le lion fait son possibe pour qutu décoives pas..mourir cela n’est rien baroz..

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 11h05

L’homme est essentiellement masochiste et puis c’est tout, le boug

en s’moquant dsa bravoure..dson courage..on fait la bête a deux dos baroz

Jibé dit: 8 mars 2016 à 11h09

« dsa bravoure..dson courage.. »

Les masochistes n’en manquent pas, le boug et il t’en faudra sous le fouet de Christiane !

proverbe mediterranéen dit: 8 mars 2016 à 11h11

 » L’homme n’est-il pas la principale victime de la femme : sa mère, sa femme, sa maitresse, sa fille, sa patronne… »

Tout ce qui vient de la mère est bien

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 11h13

il t’en faudra sous le fouet de Christiane !

le courage c’est pas un vice baroz..il rachète les péchés des autes

Jibé dit: 8 mars 2016 à 11h13

« mourir cela n’est rien baroz.. »

C’est vivre qu’il aurait fallu faire, le boug !

Jibé dit: 8 mars 2016 à 11h16

Tu vas payer pour tous les autres sous le fouet de maîtresse Christiane, le boug, et je ne te dis pas merci !

bouguereau dit: 8 mars 2016 à 11h17

et je ne te dis pas merci !

pasque tu sais trop cqui est bon baroz

gontrand dit: 8 mars 2016 à 11h22

Après Christiane, DHH! Il y a vraiment quelque chose de pourri dans le royaume de la modération!

Jibé dit: 8 mars 2016 à 11h30

Et le 29 novembre, jean sol p., Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, dites-le à WGG !

la vie dans les bois dit: 8 mars 2016 à 12h17

C’est bizzare qu’en france, un dîner à vocation caritative se transforme en tribune politique.

Tout aussi étrange ce glissement sémantique entre antisionisme et antisémitisme.

Mais le 8 mars reste la journée internationale du droit des femmes.

« Par exemple, il y aura une Journée des droits de la femme et Israël »
http://fr.timesofisrael.com/le-premier-ministre-israelien-rencontre-le-president-roumain/

Mais par exemple, on ne sait pas quand.

D. dit: 8 mars 2016 à 12h22

Bonjour Lola, je vous communique les pointures de mon chat :
Devant : 6
Derrière : 4

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 13h13

« Les réseaux sociaux ont donné la parole à des imbéciles qui, avant, ne causaient aucun tort à la collectivité » .

Umberto Eco.

Trouvé sur Twitter.

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 13h17

Suite de la citation d’Eco:

« « On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles »

Phil dit: 8 mars 2016 à 13h32

Chaloux, idem avec les blogs où paraît-il « des imbéciles répondent à des imbéciles ».
Une écrivaine un peu oubliée aujourd’hui, Chloé Delaume, s’était déjà répandue à propos du prestigieux blog à passou le qualifiant de « querelles à vieux slips ». La formule était aussi sympathique que la trouvaille pommadeuse du nom de l’écrivaine.
Enfin, tout ça ne dit pas à qui est destiné ce film qui diffuse pour la première fois le nom de Milton Hindus dans les salles à popcorn.

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 13h32

N’en croyez rien, Jacquot. Ces remarques d’Eco, que je n’ai jamais beaucoup apprécié – rien pu lire d’autre que Le Nom de la Rose-, font écho à ses navrants propos sur les autodidactes à qui il me semble pourtant que nous devons certaines choses. J’étais surtout en train de me demander si on ne finira pas par considérer le vote démocratique comme « une invasion des imbéciles ». Nous vivons décidément de curieux temps.

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 13h37

Phil, je ne vais presque plus au cinéma, ce ne sera certes pas pour aller voir ce truc qui n’a aucun intérêt pour les lecteurs de Céline. Pas lu les lettres à Milton Hindus, mais le volume de lettres de prison, et celle à la NRF qui contiennent les sublimes réponses de Gaston, sans doute un écrivain rentré.

Phil dit: 8 mars 2016 à 13h45

Chaloux, les lettres de Hindus dans le volume de la pléiade se lisent agréablement. sont-elles traduites, ne sais plus ? En tout cas Céline parlait correctement anglais. La correspondance entre les deux hommes laisse facilement imaginer l’issue de la rencontre, malentendus pour Céline, désappointements pour Hindus. Seuls les partis pris pour la figuration de ce film sont inquiétants, avatar de CNE moribond qui semble revisiter la production cinéma.

Emmanuelle dit: 8 mars 2016 à 13h51

« querelles de vieux slips » : on ne doute pas de la propreté de ceux de bouguereau et JC, hélas

Jibé dit: 8 mars 2016 à 13h51

« La culture est en deuil
Le créateur des étagères Ikea Billy est mort
Gillis Lundgren était aussi à l’origine du meuble en kit vendu en paquet plat. »

gérard-Jean dit: 8 mars 2016 à 13h53

Pas facile d’être le grand Céline (1,80 m) à l’écran quand on est petit comme Denis Lavant, qu’on a la voix plus grave que l’écrivain, qu’on n’a pas les yeux bleus… : « Pour approcher le personnage…

Curieux texte, qui illustre, à mon sens, les mystères du passage de la « réalité » à la fiction.

 » Pas facile d’être le grand Céline », écrit Assouline, mais personne ne peut « être » le « grand » Céline, ne serait-ce que parce qu’il est mort. C’était d’ailleurs tout aussi difficile de son vivant, et sans doute bien davantage, si l’on en croit Jean-Paul Sartre qui estimait qu’ « on entre dans un mort comme dans un moulin ». De son côté Denis Lavant parle de sa tentative d’ « approcher le personnage » Le personnage : terme emprunté au vocabulaire du théâtre . C’est comme si Denis Lavant parlait d’approcher la fiction qu’est le personnage de Céline pour qui tente de l’incarner. En toute rigueur, le film d’Emmanuel Bourdieu ne peut cerner aucune vérité biographique de Céline, comme ont pu le faire les travaux de Frédéric Vitoux et de Henri Godard. Ce que vise le metteur en scène dans ce film est d’un autre ordre, ce qui explique qu’il ait (délibérément, selon Denis Lavant) donné à interpréter Céline à un acteur de petite taille et aux yeux bruns. Que Céline en fasse trop, comme l’estime Assouline, qui rappelle que l’original était plutôt réservé, importe peu, en définitive, puisqu’on est dans la pure fiction et qu’au fond, seuls comptent les enjeux de cette fiction, un seul enjeu étant, selon moi, exclu : l’enjeu d’une quelconque vérité biographique.

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 13h53

Phil, les correspondances à malentendus sont généralement les plus intéressantes, surtout quand l’un des deux interlocuteurs démontre avec la plus parfaite candeur qu’il fait un contresens complet (une lettre fameuse de Rivière à Proust, par exemple).

Jibé dit: 8 mars 2016 à 13h54

Nous sommes tous des imbéciles heureux juifs allemands, dirait le boug, Chaloux !

Emmanuelle dit: 8 mars 2016 à 13h54

relations : la solidarité entre les mémères sergiennes va-t-elle voler en éclats ou en éclaboussures ?

Emmanuelle dit: 8 mars 2016 à 13h57

Pour revenir au film : ce qui me parait intéressant c’est de ne pas donner Céline à voir mais plutôt un acteur jouant un personnage que jouait déjà Céline lui-même

Phil dit: 8 mars 2016 à 13h58

signe des temps, baroz. La billy d’ikea a failli être supprimée il y a quelques années, faute de livres à ranger chez les acheteurs qui vivent poil en iphone.

JC..... dit: 8 mars 2016 à 13h58

ECO
Vous connaissez mon point de vue d’aristocrate-républicain en ce qui concerne les imbéciles aux nombreux régiments surentrainés : c’est le PVP !

Qu’est ce que le PVP ?

L’assurance que le clon se trouve réduit à sa pensée, remis à sa juste place, et que le meilleur, lui, est récompensé par un poids élevé dans la conduite du troupeau des imbéciles, dont naturellement il fait partie.

Le PVP n’exclut pas !

Il équilibre, dans un souci de sagesse opérationnelle, il veille à la bonne marche de la gouvernance

Résumons ! Le PVP, PERMIS DE VOTER A POINTS est LA solution …

On gagne des points en apportant, en donnant, en enrichissant la Nation, on perd en fautant, en dérapant, en coûtant, à la société.

Exemples ? Prenons la RdL.
CHALOUX et WWG auraient 100 points
COURT et D. en auraient chacun 99
JAMBRUN et JB plafonneraient à 50
JC stagnerait à 10
WILLIAM LEGRAND n’ayant jamais atteint 0 (zéro) serait affecté aux Maison de la Sodomie, accueil des migrants et objet de travaux pratiques.

Vous noterez que le Droit de vote serait RETIRE aux FEMMES prenant en compte cette évidence qu’elles tout juste bonnes au repos du guerrier et à la reproduction sexuée…

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h00

dirait le boug,

Jacquot, je vous laisse la responsabilité de votre « citation ». Pour ma part, j’évite habituellement de citer de malpropres im.béciles.

DHH dit: 8 mars 2016 à 14h02

copie de mon post de 11 h enfin libéré des griffes du robot modérateur

@jibe
A propos de Proust Celine Perec:
Tout à fait d’accord avec vous pour tous les trois…. et ,à première vue, seulement eux .
la Vie mode d’emploi est pour moi un monument au contenu inépuisable, où il y a toujours quelque chose à découvrir (par exemple cette liste apparemment banale et plate où sont dissimulés les noms de tous les oulipiens )
Mais Perec ce sont aussi ses trouvailles oulipiennes (le palindrome de 5000 mots) la brève histoire triste du musicien pauvre qui avait adopté une petite fille et qui a du la rendre à sa famille lettone, racontée uniquement avec des noms de métaux , l’exercice combinatoire qui aboutit à 84 recettes de cuisine ,le pastiche d’article scientifique sur l’observation et l’analyse statistique des effets produits par les tomates lancées sur une cantatrice avec une bibliographie bourrée d’astuces canularesques ?
C’est aussi le cruciverbiste inventif qui définit ANPUTE par « il lui manque effectivement une jambe » ou fesses par « leur peau coûte très cher »

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h02

JC, vous êtes trop modeste avec votre propre score. C’est d’ailleurs la première fois que je vous surprends en excès de modestie.

gérard-Jean dit: 8 mars 2016 à 14h04

 » incarner un personnage », qu’il soit emprunté à la « réalité » historique ou à la fiction : quelle étrange expression, si l’on y songe. En réalité, on n’ « incarne » jamais rien du tout, et peut-être, ce qu’il y a de plus difficile, pour un acteur, à admettre, c’est qu’il n’incarne jamais qu’une fiction, c’est à dire rien du tout. Il pourrait et devrait dire au spectateur : « je vous montre quelque chose qui n’existe pas ».

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h07

Emmanuelle dit: 8 mars 2016 à 14 h 57 min

« Pour une belle prise, c’est une belle prise! Y a de quoi se vanter, vraiment! ».

gérard-Jean dit: 8 mars 2016 à 14h09

Dire comme je l’ai dit qu’un acteur n’incarne jamais qu’une fiction, c’est déjà trop dire. L’acteur n’est jamais qu’un montreur de signes, et de rien d’autre. C’est ce que, selon Roland Barthes (dans « L’Empire des signes »), le théâtre traditionnel japonais a compris, alors que le théâtre occidental l’a toujours refusé.

JC..... dit: 8 mars 2016 à 14h16

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 15 h 02 min
« JC, vous êtes trop modeste …/… je vous surprends en excès de modestie. »

Mon naturel est d’une modestie étonnante, je dois me forcer à l’immodestie grâce à l’absorption de substances euphorisantes généralement écossaises…, et croyez moi, lorsque j’arrive péniblement à l’immodestie de chacun de vous, ici, j’en souffre horriblement …. réserve, pudeur, discrétion, retenue, modération, mises à l’épreuve tous les jours que Passou fait !

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h17

Que les mânes d’Eco se rassurent : avec la surveillance généralisée, et la loi El Khomri, qui va permettre, avec une facilité vraiment déconcertante et sans en avoir l’air -le moins du monde-, de mettre au ban de la société le moindre contestataire, bientôt personne n’osera plus l’ouvrir. Le meilleur des mondes possibles… Quand je dis qu’il nous manque un Voltaire…

DHH dit: 8 mars 2016 à 14h18

je n’ai pas de chance !
mon post est apparu à sa place après modération ;je viens de le recopier mais la moderation qui l’a laissé apparaître à sa place initiale ne veut plus qu’il revienne

JC..... dit: 8 mars 2016 à 14h20

DHH dit: 8 mars 2016 à 11 h 01 min
@@jibe
tout à fait d’accord avec vous pour tous les trois…. et ,à première vue, personne d’autre .
la Vie mode d’emploi est pour moi un monument au contenu inépuisable, où il y a toujours quelque chose à découvrir (par exemple cette liste apparemment banale et plate où sont dissimulés les noms de tous les oulipiens )
Mais Perec ce sont aussi ses trouvailles oulipiennes (le palindrome de 5000 mots) la brève histoire triste du musicien pauvre qui avait adopté une petite fille et qui a du la rendre à sa famille lettone, racontée uniquement avec des noms de métaux , l’exercice combinatoire qui aboutit à 84 recettes de cuisine ,le pastiche d’article scientifique sur l’observation et l’analyse statistique des effets produits par les tomates lancées sur une cantatrice avec une bibliographie bourrée d’astuces canularesques ?
C’est aussi le cruciverbiste inventif qui définit ANPUTE par « il lui manque effectivement une jambe » ou fesses par « leur peau coûte très cher »

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h21

Emmanuelle dit: 8 mars 2016 à 15 h 16 min

« Nul », ce n’est pas ce que je dirais : Marcel carné, Jean Aurenche, Alexandre Trauner, Henri Jeanson, Maurice Jaubert, Arletty, Louis Louvet etc.

JC..... dit: 8 mars 2016 à 14h21

DHH dit: 8 mars 2016 à 11 h 01 min
@@jibe
tout à fait d’accord avec vous pour tous les trois…. et ,à première vue, personne d’autre .
la Vie mode d’emploi est pour moi un monument au contenu inépuisable, où il y a toujours quelque chose à découvrir (par exemple cette liste apparemment banale et plate où sont dissimulés les noms de tous les oulipiens )
Mais Perec ce sont aussi ses trouvailles oulipiennes (le palindrome de 5000 mots) la brève histoire triste du musicien pauvre qui avait adopté une petite fille et qui a du la rendre à sa famille lettone, racontée uniquement avec des noms de métaux , l’exercice combinatoire qui aboutit à 84 recettes de cuisine ,le pastiche d’article scientifique sur l’observation et l’analyse statistique des effets produits par les tomates lancées sur une cantatrice avec une bibliographie bourrée d’astuces canularesques ?
C’est aussi le cruciverbiste inventif qui définit AN.PU.TE par « il lui manque effectivement une jambe » ou fesses par « leur peau coûte très cher »

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h25

 » lorsque j’arrive péniblement à l’immodestie de chacun de vous, »

Il faut le lire pour le croire…

Sergio dit: 8 mars 2016 à 14h28

Lacenaire dit: 8 mars 2016 à 9 h 19 min
on attend le ta gueule keupu du jour

Cela peut assez facilement se programmer, mais il faut être sous Unix (i.e. Linux, BSD, Mac) ; on utilise la commande cron, qui à l’heure dite ouvre une connexion avec la RDL (sans lancer le navigateur, comme si l’on faisait un essai de ping) ; après c’est plus compliqué il faut localiser ce qui correspond au module de saisie, et on balance le luturgique message…

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h36

Lacenaire dit: 8 mars 2016 à 9 h 19 min
on attend le ta gueule keupu du jour

Il semble que cet après-midi personne ne l’ait poussé jusqu’à son clavier.

Jibé dit: 8 mars 2016 à 14h44

Je ne vois pas quel mot de votre commentaire a bien pu emballer le moteur de la modération, DHH ? Oulipien & oulipienne ? Palindrome ? Fesses ?

JC..... dit: 8 mars 2016 à 14h46

C’est le seul mot en majuscule qui bloquait le commentaire de Judith : tu le casses, tu passes !

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h47

Le correcteur d’Assouline a de curieuses préférences. Boumou peut écrire « lar-bin » mais mes posts qui contiennent ce mot sont automatiquement éjectés. Ne fait pas d’esprit qui veut à la RDL. Aucune importance.

Chaloux dit: 8 mars 2016 à 14h54

Cette vieille fosse à foutre de Colombet est à la barre.

Est-ce que ça passe?

correcteur capitaliste dit: 8 mars 2016 à 15h08

VRAIMENT est très faux et pour faire juste il faut vraiment vraiment vraiment

lola dit: 8 mars 2016 à 15h10

D.13h22: Message bien reçu. Vous comptez en pouces ou vous comptez en pieds? Pour établir le dossier:
1)minet ou minette ?
2) hante habituellement canapé en cuir?
en velours?
pelouse ?tondue?fréquence?
3) couleur du pelage?couleur des yeux? Selon cristina cordula,assortir à la couleur du pelage est totalement démodé…ce printemps.
4) griffes limées? par professionnel(le)?
5) coussinets? souples?pas de cal?
6)prévoir 1 paire pour le dimanche? 1 paire pour les jours de fête? 1 paire pour l’intérieur?1 paire pour la chasse …aux souris,d’abord. Pour la chasse aux lions, c’est un de mes cousins qui s’en occupe; il travaille la peau de saumon(sans écailles,bien sûr) ou la peau de chamois (parfaite quand il pleut dans un pays chaud)
7) une paire de mitaines à l’avant me semblerait d’un grand confort,pour manger avec élégance et se lécher les doigts gracieusement.

*Faites-moi parvenir tout cela, avec le paraphe du chat, bien sûr, obligatoire.
**Nous offrons le service après vente
***Nous avons aussi un service « mytic » pour chat esseulé, service de confiance tenu par un autre cousin.
NB vous pouvez joindre l’Atelier, en utilisant le Service des Tables Tournantes, tel que recommandé par Monsieur Court. Prévoir un guéridon. Aucune attente avec musique baroque, garanti.
PS: Nous ne nous occupons que d’un chat à la fois, en Service « grande couture ». Nous sommes donc pour l’instant entièrement dévoués au service du ou de la minette de l’Honorable Monsieur D.

lola dit: 8 mars 2016 à 15h32

La maison « Haute Couture- Chaussons- Chatteries- Elégance », en la personne de sa Maîtresse, Lola,
en cette journée des Femmes, a le plaisir d’offrir à tous les éléments-mâles du blog, avec ou sans chat,
*pour les gentils, une brassée de fleurs très odorantes
**pour les gentils sournoisement ou timidement dissimulés sous une peau de vache,ce sera 2 ou 3 tulipes,hâtives
*** pour ceux qui postent des vacheries, mais y en a-t-il sur ce blog??, toutes les fleurs démodées de l’années passée.
**** pour les blogueurs-certifiés-passionnants, ce sera une surprise offerte par la Maison  » Au Chat Botté ». Souri-ons, champagne!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*