Quel grand-roman-américain ?
Le mythe du grand roman américain n’a pas fini de faire des ravages. Non qu’il n’ait pas existé ni donné certains de ses plus beaux fruits à la fiction universelle. Pas de liste qui exclut, à chacun son panthéon (Publishers Weekly a même organisé un vote à ce sujet). D’autant qu’on ne sait pas trop quels en seraient les critères : grands espaces ? grands personnages ? grands sentiments ? grande fresque ? grand sens du national epic.. Dans la production actuelle, du côté des petits-enfants d’Hemingway, les Cormac McCarthy, John Irving, Toni Morrison, Russells Banks, Jim Harrison, et Richard Ford entreraient dans le canon alors qu’aucun n’a encore atteint au génie d’un Saul Bellow de Chicago pour ne citer que lui, et dont on doute qu’il corresponde au genre selon les classificateurs.
Mais enfin, il y a quelque chose à la fois de contraignant et de tétanisant dans l’injonction que de jeunes écrivains européens se donnent à eux-mêmes de suivre ce modèle qui ne s’est pourtant jamais posé comme tel – sauf peut-être dans les ateliers d’écriture des universités outre-Atlantique. Le phénomène semble avoir repris de la vigueur ces derniers temps si l’on en juge par les romans de jeunes auteurs de langue française.
Il y a d’abord eu La Vérité sur l’affaire Harry Quebert (Fallois), le grand succès-surprise de la dernière rentrée, dont Joël Dicker a fait à son corps défendant un véritable manifeste d’américanophillie littéraire. Qu’on le juge réussi ou raté, son ambition de composer un « grand roman américain » est indéniable ; et dans les très nombreuses conférences qu’il donne actuellement à travers le monde, partout où son livre est en cours de traduction, il le revendique volontiers, tout en précisant qu’écrire sur l’Amérique ne l’a pas pour autant conduit à écrire à l’américaine, dans un esprit de pastiche ou d’imitation.
Tout récemment, le premier roman de Carole Allamand La Plume de l’ours (390 pages, 21,50 ans, Stock) a réactivé ce tropisme. Etrangement, comme Dicker, elle est genevoise mais, contrairement à lui, l’Amérique n’est pas le lieu de sa maison de vacances familiale : elle y vit depuis 1993. C’est davantage qu’une imprégnation. En tout cas son récit est épatant ; sa quête d’un biographe après un écrivain, work in progress d’une recherche, est si bien mené qu’on se surprend à vérifier dans les dictionnaires si ce Camille Duval a vraiment existé, au cas où il nous aurait échappé. Car tout est là pour le rendre crédible et vraisemblable : noms, dates, lieux, évènements. L’auteur recourt au syndrome de Capgras, forme de paranoïa qui pousse le sujet malade à prêter des intentions malveillantes à autrui, ainsi qu’une identité usurpée à ses véritables proches. On voit tout ce que cela permet d’ambiguïtés, de fausses pistes et de vrais faux-semblants. Surtout quand le personnage explique : « Les deux grands biographes de Duval ont rencontré des médecins, des chefs de clinique mais ils n’ont jamais vraiment regardé du côté du personnel soignant ». Ils auraient peut-être découvert que la fille du grand écrivain a brouillé les pistes en lui attribuant la pathologie de Camille Claudel… Le procédé est largement éprouvé mais lorsqu’il est aussi finement maîtrisé, il s’en dégage quelque chose de troublant. Surtout si l’on conserve à l’esprit ce qu’un mystère peut dissimuler : des choses terribles ou le néant. C’est par endroit la trame et l’esprit (juste cela, pas davantage, ne faites pas dire ce que je n’ai pas écrit) des Papiers d’Aspern de Henry James, sauf que Marguerite Yourcenar (dont l’auteur est par ailleurs une spécialiste), Roland Barthes, James Ellroy et les Rolling stones font des apparitions, en vedettes américaines, en quelque sorte. Après bien des aventures qui nous mènent loin, on en ressort avec la conviction qu’un paparazzo sommeille en tout écrivain de vies, qu’une part d’invention entre dans tout bon travail critique et que la rupture duvalienne n’existe pas.
Alors, américain, ce roman suisse romand ? Il faudrait demander à Tanguy Viel. Son dernier livre La Disparition de Jim Sullivan (160 pages, 14 euros, éditions de Minuit) fait de lui un expert en la matière. Après s’être précédemment joué des codes habituels du polar (L’Absolue perfection du crime en 2001), il y subvertit les codes traditionnels du grand-roman-américain avec une ironie réjouissante. Nous voilà donc habilement embarqués dans l’histoire au second degré d’un romancier tout ce qu’il y a de plus français, en légère panne d’inspiration, qui décide d’employer les trucs et les recettes des maîtres américains de la fiction dans le fol espoir de parvenir à un résultat semblable, au moins dans le succès. Enquête sur un disparu, universitaire pris par le démon de l’adultère, campus dans le paysage, assassinat de Kennedy, règlements de compte, alcoolisme, sexe, guerre en Irak, tout le cocktail habituel sur fond de folk musique. Rien de tel que de sortir ses personnages au grand air. Naturellement, il prête à son héros tous les poncifs bien connus sur la fabrication de ce type de romans, sérieux, costauds mais en manque flagrant de légèreté et de fragilité ; il le fait avec suffisamment de distance pour qu’on en sourit, assez de doigté pour qu’on s’y plaise et ce qu’il faut d’empathie pour qu’on s’intéresse à ce double qui se sent tellement mieux dans la vie rêvée de l’écriture que dans l’existence des autres. C’est drôle, déjanté, à l’ouest- mais de quoi ? En tout cas, il va être désormais difficile de lire des histoires ponctuées de pêches à la truite dans les rivières du Montana sans sourire à la pensée du livre de Tanguy Viel.
Allez, un bonus pour la route, puisque les lieux communs du genre imposent le road-movie. Pas vraiment un livre ni même une revue, un hors-série du Monde consacré à « Philip Roth, qui n’a jamais autant parlé depuis qu’il a cessé d’écrire. Un américain pas si tranquille » (122 pages, 7,90 euros). Josyane Savigneau, qui en est le maître d’œuvre, a réussi à recueillir là un ensemble passionnant, ce qu’on fait de plus complet (critiques, hommages, témoignages, extraits de l’œuvre, entretien, bibliographie, photos) sur le sujet. Que ceux qui ne partagent pas son admiration pour l’auteur du Théâtre de Sabbath et d’Opération Shylock, ne s’y risquent pas. Les autres, dont je suis, y trouveront des clés pour revisiter l’œuvre avec un regard presque neuf, ce qui n’est pas rien. Un extrait au hasard :
« Un vrai lecteur de romans, c’est un adulte qui lit, disons deux ou trois heures chaque soir, et cela trois ou quatre fois dans la semaine. Au bout de deux ou trois semaines, il a terminé son livre (…) Quand ils lisent, les vrais lecteurs ne se laissent pas distraire par autre chose (…) Mais c’est indiscutable, le nombre de ces gens qui prennent la lecture au sérieux baisse très rapidement. En Amérique, en tout cas, c’est certain (…) Je peux vous prédire que dans trente ans, sinon avant, il y aura en Amérique autant de lecteurs de vraie littérature qu’il y a aujourd’hui de lecteurs de poésie en latin. C’est triste, mais le nombre de personnes qui retirent de la lecture plaisir et stimulation intellectuelle ne cesse de diminuer ».
A propos, tout au long de ce dossier, même si l’œuvre de Philip Roth en est à sa manière l’illustration (et pas seulement par… justement Le Grand roman américain, 1980, ou la société américaine vue à travers le prisme de l’art du base-ball dans ses moindres détails), il n’est guère question de grand-roman-américain, sauf dans une légende photo. Une légende.
(« Aéroport de Chicago », « College Station, Texas », « Cimetière à Boston », photos Passou)
963 Réponses pour Quel grand-roman-américain ?
Je crains que les relations entre le Vatican et Jérusalem n’aillent guère en s’apaisant avec un tel François Ier. Si seulement l’autre, le vrai François Ier, l’ami de Rabelais, pouvait ressusciter !
Bonne journée à tous.
Mein Name sei Gantenbein
Concomitamment,die faule Zunge se lance dans l’autobiographie. Titre provisoire : »Mein Name ist Hase, ich weiss von nichts ! »
Un roman complètement fabriqué
—-
Je ne sais pas ce que vous entendez par là, storyteller. Flaubert ne fabriquait-il pas l’euphonie de ses phrases en les passant au gueuloir? Ne fabriquait-il pas ses ‘fonds’ en postassant des ouvrage sur la révoluiton de 1848 pour l’Education? Et joyce et Faulkner etc…
La conception romantique du créateur touché par la grâce est un peu juste, non? La littérature est autant un artisanat qu’un art, que je sache (cf Eliot de Pound ‘il miglior fabro’).
L’histoire que Roth raconte dans The Human Stain touche au substratum corrompu de la société américaine, à la calomnie, comme le souligne ML, cette intolérance coextensive à la création des Pères pélerins, mais aussi et surtout aux rapports entre race et violence. Que cela ne fasse pas réagir un amateur de littérature américaine me surprend…sans parler de l’humour méchant de Roth(« He should have fucked her in the ass » -he = Clinton; her = Monica L.).
Tout sauf un poseur, monsieur Philip Roth, ou alors un poseur de bombes, détesté si peu cordialement par l’establishment bien pensants de la côte est, par les faux laid back de la côte ouest, les vilains rednecks du sud et les friendly fascists du Middle West. Un homme honni des obscurantismes de l’Amérique avariée ne peut pas être totalement mauvais.
Un épais brouillard extrêmement chargé en particules nocives a enveloppé le nord et l’est de la Chine, dont Pékin, au mois de janvier (..) les médias officiels, (…) ont exigé des autorités davantage de transparence.
—
Effet de contiguité et relittéralisation de la métaphore sont des armes redoutables…
Les USA ne sont qu’une autre partie du monde, ce n’est pas difficile à comprendre même pour ceux qui ne regardent qu’au ras des pâquerettes. Par ailleurs, qui peut concevoir l’idée farfelue de comparer Kafka à n’importe quel autre écrivain Européen, Étasunien, Argentin, Japonais, et ainsi de suite.
Faudrait une fois pour toute se planter dans la tête que les arts (donc la littérature) ne sont pas la science où chaque nouveau passage rend caduque le précèdent. Dans les arts chaque passage vaut pour soi, indépendamment de ses relations avec les antécédents.
En cohérence avec la leçon de Schoenberg, tous ce qu’on peut faire c’est, les exemples sous la main, se dire : « Bach a résolu ce problème comme ça, Beethoven comme ça, Brahms comme ça, moi comme ça », et indépendamment du goût de chacun, se tenir à l’élégance de la chose compte tenu du temps et du lieu (environnement culturel).
Il semble, cependant, que le goût personnel l’importe… et encore heureux quand ce n’est que le goût personnel car il arrive trop fréquemment que d’autres éléments entrent en jeu : petites et grandes haines dont il est préférable de ne pas examiner la nature.
Le Verdict, Daaphnée, repose sur une calomnie (ML)
En effet, ML, cependant ce qui me semble central dans la nouvelle de Kafka et du point de vue de l’histoire ( précision à ne pas omettre car il ne faudrait pas oublier le processus de l’écriture, mais passons .. et retenons, puisque c’est votre sujet, le plan de l’anecdote qui en est le pretexte ..), c’est la figure du père et le pouvoir destructeur de sa parole, dès lors qu’un fils lui accorde ce pouvoir (à ne pas oublier, tant on pourrait penser que cela va de soi …)
Or donc, il est question du pouvoir.
L’affaire DSK est intéressante de ce point de vue si l’on s’en tient aux faits: il s’est agit de détruire un homme de pouvoir, à tout le moins supposé tel. Et la manoeuvre a fonctionné: un contre-pouvoir a pris le dessus.
C’est ce qui a fonctionné; l’autre pouvoir que détiennent les médias, a fonctionné. Que l’on considère que la calmomnie en a été l’instrument ou non, est presque accessoire . Mais ce contre-pouvoir a été sanctionné, au final, condamné par la loi à travers la petite histoire DSK/MI.
D’ailleurs, force est de constater que lorsque la loi défend la vie privée, elle ne punit pas la diffamation. Elle défend la vie privée et la diffamation est condamnée par voie de conséquence. S’il fallait punir vraiment la diffamation à l’aune de la destruction des personnes concernées qu’elle affecte, et de leur famille; il faudrait des peines autrement plus lourdes que des condamnations pécunières.
Bref.
La question du pouvoir est centrale.
Sombrer dans un argumentaire de petits bras » c’est parce qu’il est juif », » c’est par ce que c’est une femme », « c’est parce qu’il est noir » que sais-je …, ne fait qu’autoriser, rendre légitime la parole de votre adversaire supposé.
Autrement dit, si l’autre me dénigre au prétexte que je suis juif ou femme ou noir etc … et que vous entrez sur ce terrain miné d’un débat, alors vous validez la proposition « il est légitime que l’on puisse me dénigrer parce que je suis juif, une femme, noir etc …. On n’en sort pas.
Le plus flagrant exemple de cette impasse est le slogan » S.OS racisme » . Que dit-il ? Faut-il sauver le racisme OU faut-il sauver les victimes du racisme. Blanc bonnet et bonnet blanc. Mur de l’impasse.
Le CRIF est dans cette impasse pathétique et lorsque vous-même et Màc traquiez l’antisémitisme derrière le moindre des propos tenus ici, vous avez – c’est une certitude – plus alimenté un discours haineux à l’encontre d’une communauté qu’oeuvré pour la tolérance.
Je note, au passage, que vous tenez des propos arabophobes, ces derniers temps, souvent à l’occasion des interventions d’Abdel.
Heureusement qu’Abdel, même si parfois il se fait prendre au piège de cette rhétorique borgne, est plus intelligent que vous ne le voyez, et qu’il s’en fiche ..
Heureusement aussi, que Bloom qui pourrait aussi vous soutenir, ne se prive pas de dénoncer votre fanatisme.
Bref.
Vous disiez « calomnie », en effet il s’agit de l’arme des faibles.
Pour en revenir à Kafka, cette manoeuvre n’atteint son but tragique ( la mort du fils), que parce que le fils n’a su s’extirper de la manipulation.
Steinbeck, Faulkner, Hemingway, James sont des auteurs européens qui écrivent en américain. À part Steinbeck peut-être, qui me semble en effet plus américain qu’européen.
—
Merci de bien vouloir développer sur les notions de roman EU/roman US.
Il y a une question de Jacques Barozzi à laquelle il n’a pas été répondu Si je l’ai bien comprise, elle concernait l’origine proche ou lointaine des écrivains américains. A l’intérieur du grand pays, certainement Mc Carthy à Santa Fé n’est pas Paul Auster à Brooklyn. Mais je crois que des spécificités de groupes migrants s’effacent ou ont changé (les latinos ?). J’interviens, avec prudence, parce que j’ai pensé à John Fante, où vraiment l’histoire se passait dans une famille italienne. Il en reste quelque chose dans les séries télévisées comme « Les Soprano ».
The Human Stain est un livre extraordinaire, écrit à un moment où la forme de bêtise spécifique générée par les multiples Politics of gender, of ethnicity, of class, of race (whatever) bat son plein sur certains campus.
C’est une merveilleuse leçon de liberté.
Le film qu’on en a tiré n’en est pas complètement indigne, en raison de sa modestie (mais c’est une histoire inadaptable en raison de la multiplicité des sens, qui sont comme stratifiés dans le roman).
(J’ai du mal à croire Nicole Kidman dans le rôle)
C’est peut-être le livre que je préfère de Ph Roth.
répondu.
Sympa que Marcela soit « juive » aussi, Daaphnée.
Au moins on échappe à un des possibles faux procès (pardon, Verdict)
(Je mets « juif » entre guillemets parce que, à part Mauvaise Langue, personne ne sait plus trop ce que ce mot veut dire. Non qu’il n’évoque rien mais qu’il évoque au contraire trop de choses et qu’il finit par s’effondrer sous la prolifération insensée des significations qu’on lui attribue. Comme quand des invités empilent chacun à leur tour leur manteau dans une chambre d’amis).
ueda, Bloom, « The Human stain » m’a bouleversée. C’est aussi une palpitante histoire. Je me souviens n’avoir pas lâché le livre. J’ai été beaucoup moins enthousiaste (je laisse les oeuvres plus anciennes de Roth) de « Everyman ».
il s’est agit
condamnations pécunières
Il est vrai que l’homme de pouvoir en question s’est beaucoup agité, et que la victime, ou l’objet, de cette agitation, serait bien mal venue de se montrer rancuniaire, eu égard aux menus avantages retirés de l’homme puissant et pécunieux.
Si Billy Wildaire était encore de ce monde, il en ferait sûrement un remake de sa « Garçonniaire ».
Non, Ueda, pas « sympa ». Pathétique.
Et le toujours oublié Henry Roth de « Call it sleep » que ni les 4 volumes de « Mercy of a Rude Stream » ni « An American Type » ont su mettre ou remettre sur le devant de la scène. Peut-être parce qu’il était un écrivain ‘lent’ ? En tout cas je ne regretter pas le temps que j’ai passé avec ses livres.
(Vous savez, Ueda, quand on fait référence à Shoah; on devrait pouvoir espérer que cette expérience aurait rendu plus consciente voire intelligente, à tout le moins une partie de (les victimes), l’humanité. Mais non. )
« Il semble, cependant, que le goût personnel l’importe… »
renato
Eh oui Dugenou !
Mon goût personnel le vaut bien.
Bah, cette affaire a peu d’importance, Daaphnée, et DSK est un grand garçon!
Daaphnée 14h49
Ben ça alors !
L’effet ueda ?
Puisque vous vous définissez ‘Pékin de la masse’ il est tout à fait légitime que votre goût l’emporte. Je parlais-là de ceux qui coquettent avec la littérature du haut du tas de fumier…
(Je ne connais pas la signification du mot « Dugenou », désolé)
ne me mêlez pas à tout ça, je suis absolument hors du coup.
Je ne connais pas la signification du mot « Dugenou »
C’est un peu comme « Delarotule » en plus global.
(juste pour vérifier si ma nouvelle adresse mail est acceptée…)
Absolument.
Pour passer à une autre digression, si vous avez eu l’occasion d’aller à la pinacothèque, il y a une expo photo, très belle … des portraits gros plan, des victimes du Tsunami et des dégats à Fukushima Daiichi…
Voyez, il y a pourtant eu Hiroshima …. Et aujourd’hui, les victimes sont autant ignorées et abandonnées à leur triste sort que l’ont été celles d’Hiroshima ( j’ai oublié le nom qu’on leur donne)au motif, le temps aidant, qu’il faut que le Japon soit fort et affiche le visage d’un peuple combatif ( ce qu’il est aussi, bien sûr) .. )
Autre roman « américain » [passionnant] : ANIMA de Wajdi Mouawad (Léméac-Actes Sud).
(je vous répondais, Ueda, à 15.43)
« C’est un peu comme « Delarotule » en plus global. »
J’avais perçu l’implication anatomique, mais en étant conscient de l’importance de cette articulation dans l’économie générale du mouvement du corps, sa fonction, dans cet environnement-là, me fuyait et, à vrai dire, me fuit encore.
« on devrait pouvoir espérer que cette expérience aurait rendu plus consciente voire intelligente » (Daaphnée)
Mais oui, « con après la Shoah » est d’une terrible banalité.
Con après la Révolution culturelle aussi bien.
Notre ami ML, qui admire JC Milner (moi aussi, mais pour d’autres raisons), me semble partager son idée selon laquelle le noyau de la politique est minimal, c’est la question de des corps et de leurs survie. Elle n’est qu’une pragmatique, un bricolage devant les événements traumatiques qui affectent ces corps et leurs survie.
C’est une vision sceptique et même désespérée.
ML dira s’il ne la partage pas. Ce qui est intéressant, c’est la manière dont JCM défend cette vision contre celle d’Alain Badiou (dans « Controverse »), dont la position est presque symétriquement opposée.
Les deux, qui ont chacun un grain (le bon grain, celui qui fait perle), développent admirablement leurs logiques parallèles, d’une manière imperturbable.
Bon, revenons plutôt au roman américain.
mauvaise langue en visite au musée de l’homme à Sitgès…pff..quelle époque. c’est pas le tout d’être d’accord avec Finkielkraut.
qu’il faut que le Japon soit fort et affiche le visage d’un peuple combatif (Daaphnée)
L’attitude de M. Abe (fils à papa ayant fini par gagner sa réélection faute d’adversaire) est inepte. Il ne s’est même pas rendu sur les lieux.
(Je remarque que j’en suis non plus à une faute par paragraphe mais à une faute par phrase.
A mon avis, j’échoue au bac).
Revenons plutôt au roman américain, dit ueda, mais cette formule n’a plus de sens que « roman français, roman italien, allemand, russe… » Comment déterminer une ligne directrice allant de Jack London à Philip Roth (je laisse tomber le dix-neuvième siècle qui pourtant existe aussi littérairement) autre que l’appartenance à un même pays (très divers et très vaste) et à une même langue ?
Doit-on comprendre que vous considérez le commentaire de Daaphnée comme un peu nunuche sans oser le dire, ueda ?
lire dans/sur « les inrocks » l’article consacré à Stepthe King et son dernier ouvrage « 22/11/63″…
peut modifier le passé et empêcher l’assassinat de Kennedy ?
(Ah, oui « il s’est agi » et « pécuniaire » … ! Il faudrait réagir avec moins de précipitation , prendre le temps de se re-lire … Bref, cultiver des qualités que ce foutu média ne favorise guère. Mais ce n’est pas une excuse, c’est certain.)
An other more dit: 15 mars 2013 à 15 h 43 min
Autre roman « américain » [passionnant] : ANIMA de Wajdi Mouawad
Euh, il me semble qu’on emploie ici le mot « américain » au sens d’états-unien et d’expression anglophone.
Quant à Mouawad, c’est un type sympathique mais un auteur soporifique, surtout au théâtre.
Mais pourquoi ils mettent tous un « è » à Sitges ?
Ok pour Mimi, il ne lit ni le catalan ni l’espagnol, donc la pancarte à l’entrée de la ville il se la fait « au son ».
Mais les autres, dont baroz et Phil (!). Demandez au moins à TKT, lui qui connait l’écriture de chaque ville dans au moins une dizaine de langues.
« Comment déterminer une ligne directrice allant de Jack London à Philip Roth (je laisse tomber le dix-neuvième siècle qui pourtant existe aussi littérairement) autre que l’appartenance à un même pays (très divers et très vaste) et à une même langue ? »
Vous avez raison de souligner ce fait héliotrope. D’ailleurs dans un pays beaucoup plus petit que les USA comme l’Italie on trouve des différences d’approche considérables non seulement entre régions lointaines (Lombardie et Sicile) mais aussi entre régions proches (Lombardie et Piémont).
Heliotrope, lorsque vous aurez ne serait-ce que le quart de l’ombre de l’aile d’une idée … On vous laissera vous exprimer. Mais si.
@ueda
peut-être ‘nest -il pas élégant de dire que personne n’a une réflexion sur le mot juif sur ce blog où je ne ctois pas qu’il soit non plus essentiellement élégant ni pertinent de le relancer .
( dès les premiers mots du billet , j’ai pensé à un titre comme fiction du politique) je me souviens d’avoir entendu crier de douleur ,et de colère des personnes juives à qui on parleait de « mythe de la shoah » , ne comprenant pas le mot mythe dans le sens où M.Monroe est un mythe aussi : Camille Claudel en serit-elle l’analogue européen regardant vers l’orient
et j’ai trouvé ce billet particulièrement réussi donc, pour la manière dont il sollicitait autant l’espérience livresque et de mémoire des lecteurs -ceux qui ont assisté à quelque chose comme la cristallisation du mythe américain dans la société française au lendemain de la guerre (il est présenté commet tel par Marthe Robert autant que je me souvienne)parfois d’une manière exacerbée du fait de leur histoire personnelle . et comment ils pensent de son incidence sur leurs choix (ce qu’a essayé de faire M.L en disant ne pazsz aimer l’anglais , ou les Beatles ; je souligne que ce n’est pas du tout mon cas , que j’aime l’anglais , mais que je n’ai pas du tout accroché à une excitaion autour de l’amérique.
je vois que si autrefois on désignait le femmes américaines comme style hystérique, on a récemment présenté le américains comme plutôt »maniaques ».(autre facette du billet :les discours psy)
Bonsoir
Héliotrope, c’est le titre d’un roman traduit de Krùdy, qui n’aurait jamais dû être traduit en vertu de son intraduisibilité.
hurkhurkhurk.
cette fois, l’accent sur Krùdy doit être bon, pourtant c’est pas la même population que Sitgesse. faut savoir se diversifier, disait mémé toujours impressionnée par le nuage de poussière dégagé par les chinois.
steinitz = H. R. ?
je ne corrige pas les coquilles qui sont évidentes comme coquilles et non comme fautes de français /orthographe.
bien sûr j’aurais pu ne pas nommer Monroe comme mythe mais une suédoise blonde .Pour le livre voici la référence :
« La fiction du politique , Heidegger, l’art et la politique
Philippe Lacoue-Labarthe » pour la date
je me souviens comme on appelait tel professeur qui était renommé en Amérique « l’américain »
la reconnaissance , sinon la consécration par l’amérique-le campus- fait partie du mythe amércain en Europe
Daaphnée dit: 15 mars 2013 à 16 h 11 min
Ah bon, je la retrouve telle qu’en elle-même.
Ouf, j’ai eu peur
Ceux qui n’ont pas eu leur part de gâteau se reconnaissent au quart de tour… avec ou sans coquilles…
« Doit-on comprendre que vous considérez le commentaire de Daaphnée comme un peu nunuche sans oser le dire, ueda ? »
Daaphnée est le contraire d’une nunuche, voir son commentaire sur le verdict.
De plus, elle fronce le sourcil et soufflète facilement.
Un vestiaire de XV, elle est capable d’y remettre de l’ordre.
quant aux gens dont l’unique intérêt est l’identification, je trouve qu’ils ont contribué grandement à rendre ce blog ennuyeux .je préfère passer pour xénophobe que de filer dans les tissages autour del’identité de ce blog plus excité à gloser autour de M.jacoub que de Camille Claudel !
« je ne crois pas qu’il soit non plus essentiellement pertinent de le relancer . » (Steiniz)
D’ac.
avec ou sans coquilles mais estomaqués.
« Euh, il me semble qu’on emploie ici le mot « américain » au sens d’états-unien et d’expression anglophone. »
En effet, cher hartog, les auteurs dont il est question dans le billet (Joël Dicker,Carole Allamand et Tanguy Viel) ont dû écrire en anglais, cela m’avait échappé… I’m so sorry ! Quant à ANIMA dont une partie de l’action se déroule aux Etats-Unis d’Amérique, il n’est que partiellement « américain », en effet, le reste se passant au Canada.
« ce blog plus excité à gloser autour de M.jacoub que de Camille Claudel ! »
Mais non, c’est seulement moi, mes camarades sont plus sages, ils s’en foutent.
(c’est Iacub)
( Ueda, pour le vestiaire des XV … je n’en jurerais pas .. )
Comme il fait froid, ML a été vu courant sur la plage.
Mais avec ses palmes.
Camille Claudel n’eut pas de chance avec Rodin (une bête, selon Duchamp) ; et eut le malheur d’avoir un frère carriériste et inhumain ou, si on préfère, parfaitement insensible… en bon catholique…
ueda dit: 15 mars 2013 à 16 h 34 min
Bon c’est fini ueda, vous arrêtez, ce badinage passe les mesures de la bienséance.
D’ailleurs ce commentaire est tout à fait hypocrite et mensonger, Daaphnée a le sourcil si fin qu’il ne peut froncer.
Je ne le répèterai pas deux fois ueda, éloignez vous DEFINITIVEMENT de Daaphnée sinon c’est à l’épée que tout se terminera.
renato dit: 15 mars 2013 à 16 h 45 min
Commentaire dont la pertinence et la créativité n’échappera à personne.
Merci renato
ueda , à d’autres!
on a vu sur ce blog tel venir reprocher à x de n’avoir pas assez défendu Angot et des tartines d’échanges sur l’homosexualité féminine!
bref on en est au stade des bons points américains d’identité sexuelle déclarée
il ya eu un blog du monde qui disait amerlocains.S’il y va des gens qui sont estomaqués que à qui dira ma fille est américaine par exemple, on répondra ce n’est pas vrai proove it(américaine, ou juif etc : ainsi font d’ailleurs aussi des américains : ave d’excellents alibis : les statistiques pour les recherches: scientifiques !
non merci aux bons points américains de bonne sexualité
Je ne suis pas ici pour faire dans le créatif, si vous en décelez une once j’ai manqué mon objectif. Cela dit, c’était une réponse à la bouillie de HR…
sur l’interdiction de dire instrumentaliser (ou d’autres mots) :
non mais , est-ce que je vous demande si vous avez des fourchettes ou des verres intelligents qui vous ont rendu bêtes dans vos cantines ?
renato dit: 15 mars 2013 à 16 h 55 min
Plus on lui cause, plus elle parle
» pour le vestiaire des XV … je n’en jurerais pas .. ) »
Mais est-ce pure vantardise?
…Il faut rajouter les remplaçants…
qu’est ce qu’il en sait renato le dénigreur que c’est elle?
je ne connais pas ce type pour lequel rose que je ne connais pas non plus, est antisémite, et parle de sa copine comme de sa cantine .
mais « small is better » n’est pas une .
maxime française de la langue française dans laquelle on dit « faire son miel » : pas une histoire de butter .
ah oui, j’ai été au cinéma , au théâtre: très bien ! vous aurez vos bons points.
Ah mais s’arrêter sur le mot mythe ! ça c’est plus dur que d’écrire « chéri ».
comment c’est pas vrai qu’est ce que vous en savez? moi, je ne sais pas si c’est vrai que vous êtes amerlocaine ou jivaro ? juste d’un oeil, celui qui compte les étoiles du drapeau amerlocain de la photo de Pierre assouline ! quelle bonne photo de journalisme, ça c’est bien vu , ave ces gens différents d’âge .; pas de femme dans cet espace public .
j’empêche vos causeries cuculinaires … je sais, j’ai appris vos habitudes, d’ailleurs il y en aura au salon du livre ; très prisés les ateliers de cuisine par les étudiants américains , j’en ai connu beaucoup aussi.
ça c’est plus dur que d’écrire « chéri ». (steinitz)
ça il faut le dire à votre ami LML
au fait je ne crois pas question bouillie que la blédine ait trouvé son nom dans l’idée et le mot de bled : mais la vérité, je ne la sais pas !
Pas beaucoup de monde dans la rubrique « les républiques de la culture », même pas C.P. alors qu’on y parle surtout de théâtre. Curieux. Peut-être que cette nouvelle case est passée inaperçue…
non M.L. c’est petits chéris!
« chéri » ce n’est pas lui qui me l’a sorti ! le mot d’adresse d’accueil, on s’en souvient . celui quiscelle la fin aussi !
mais je n’ai pas beaucoup lu jung,le copain de freud dans la traversée pour l’Amérique , ni les psys en général !
le mot d’adresse d’accueil, on s’en souvient . celui quiscelle la fin aussi !
(steinitz)
?
ueda dit: 15 mars 2013 à 16 h 34 min
blablablaDaaphnée est le contraire d’une nunucheblablabla
tu deviens pénible, ueda.
Soyons tolérants. Il est vrai que ueda a deux défauts majeurs et très handicapants (Daaphnée et JC), mais il a aussi des qualités.
jalouse, va!
(je ne serais d’ailleurs guère étonné que héliotrope soit ueda)
renato dit: 15 mars 2013 à 16 h 55 min
Je ne suis pas ici pour faire dans le créatif
Moi si : °°§*#<`"&∂µ≈‹≈≈≈≈
ce n’est vraiment pas la peine que P.Assouline dans le titre souligne ce grand mot devenu un mot un seul par l’effet des tirets, si bien su’on remarque bien l’adjectif
ce qui apprend à faire la différence entre « chéri » en apostrophe et « mes- PETITS chéris » qui commence par un possessif ! et suivis de « petits » qui n’est pas « grand » même si ce n’est pas toujours l’opposé de « grand » (mais là je ne sias pas trop)
quant au dernier mot celui de « la fin » , quand ce n’est plus possible de continuer comme ça , dans un couple, une amitié , que l’on sent que l’essentiel par quoi elle subsitait a été dissous par un mot , un seul, on le sait parfois tout de suite, mais pas touours, et ce mot n’est jamais hors contexte, il est dans un espace , clos ou non … il semble parfois que s’y rassemble dans ce mot des choses incroyables , wu’il soit comme ce titre qui lie des éléments si différents et indépendants …. un roman
un mot , c’est d’ailleurs ce que font souvent les acronymes supposés concentrer toute la signification .
ce peut être le nom d’une maladie …..ici un Capgras : un patronyme ! qui concentre tout un tableau clinique
La mauvaise langue dit: 15 mars 2013 à 13 h 12 min
Vos googles devaient encore être brouillées par l’eau de mer, ML, dans cette intervention, Finkelkraut (qui dit des choses très sensées) ne parle pas de DSK. Il n’y avait d’ailleurs aucune raison qu’il le fasse (le fît?).
Finkelkraut qui a eu un choc en tombant sur les textes d’Isaac B. Singer sur la souffrance en général, y compris lorsqu’elle est infligée aux bêtes et qui qui reçoit pourtant un tir nourri de la part des défenseurs radicaux de la cause animale (en raison de la compréhension qu’il a manifesté à l’égard de la tauromachie) a soulevé une question très difficile (le judaïsme aspire-t-il à ‘dominer la nature’?) à laquelle le grand rabbin Bernheim n’a pas répondu. Assez normal, quoique le sujet ne soit pas sans lien avec le thème de la journée.
Bon, je vais me faire morigéner par Steiniz.
Salute!
Ce qui est intéressante chez H. R. c’est le désastre perpétré par son analyste.
« Il est vrai que ueda a deux défauts très handicapants (Daaphnée et JC), »
C’est vrai, j’en claudique.
C’est désagréable quand on marche en société.
A mon voisin, j’ai l’air de faire de l’épaule, et à ma voisine de faire du pied.
déchiffrons 18h55
Le problème c’est que nous n’avons aucune information sur son niveau au départ du traitement.
A priori ça s’aggrave, mais sait-on jamais
ueda,
vous voulez dire plutôt que j’apprécie la question ! oui bien sûr que c’est très intéressant comme manière de prolonger les sucées et resucées de la question de l »animalité » ( depuis le temps qu’elle est le fond de sauce )
j’espère bien que M.L. va faire un effort pour vous répondre !
Tant pour adoucir l’air :
http://shop.getty.edu/collections/childrens/products/my-monster-notebook-978-1606060506
ce qui est écoeutant sur ce blog, c’est la manière dont chacun s’imagine devoir manipuler le psychisme des autres en s’inventant dépositaire de l’ histoire « authentique » de quelqu’un alors que comme je viens de le montrer,avec « mes petits chéris » en soulignant peits, M.L. n’a pas tout à fait tort lorsqu’il dit que les commentateurs ne savent pas lire .
donc ce blog est bien osédé comme toute notre société de psychanalyse de bistro , et avec manuels pour écrire, avec la prétention d’avoir par là un ascendant sur les autres .
psanalysez-vous vien les uns les autres
le fameux mot qui n’aurait pas été dit par Freud ( qu’il apportait la peste,) c’était dans la traversée pour les U.S.A!
Toujours pour adoucir l’air :
http://shop.getty.edu/collections/childrens/products/greece-rome-monsters-978-0892366187
je voulais écrire écoeurant car sinon j’aurais écrit équeutant : pas mal équeutant , comme pour les cerises !allez vous faire équeuter ailleurs !
bonsoir !
…
…pas le temps de palabrer,…
…
…donc, » la grande aventure des cow-boys, par H.J.Stammel,…Fayard 1974,…
…
… » the rich and the super-rich « ,…par Ferdinand Lundberg Lyle Stuart 1968,…
…
…etc,…
On peut aussi ouvrir les fenêtres et pousser mémé.
bon, ça me paraît de plus en plus clair, hr est une dame.
« allez vous faire équeuter ailleurs !
bonsoir ! »
La castration, c’est ça?
Les cerises, je reste fidèle à mes désirs d’enfant: je les porte en boucles, posées sur les oreilles, même dans la rue.
Bien sûr qu’on me regarde, mais ce n’est pas bien grave.
Déjà que je claudique.
un « blog écœurant », qu’elle dit. Mais pourquoi elle y passe son temps, alors ?
Il y a peut-être une dernière frontière pour le grand-roman-américain — pour la plus grande satisfaction de Fast. Enfin, il y a toujours une dernière frontière…
Vous souvient-il, ueda, du temps où vous nous fîtes vos adieux ? Quel motifs vous animaient-ils alors ?
ueda, bravo! vous savez que je lis ce qu’écrit le gendre de Lacan avec un plaisir que je ne vuex pas cacher, c’est quand même bien informé et substantiel et plus spirituel que les palabres des erdéliens !
j’espère que M.L.vous répondra!mais je crois qu’il a d’autres textes sur les boucles et les bouclettes !
bonne soirée !
comme si Lacan n’était pas un mythe !! et on a même écrit qu’aux U.S.A. il déraillait maniaco avec la technologie , les écrans et tout !
Grâces soient rendues à la grande et pure Daaphnée, si c’est à elle que nous devons le sempiternel retour auprès de nous du bambou de ce blog.
Quel motifs vous animaient-ils alors ?
Si c’est pas de la syntaxe, ça!
Ueda, je ne suis bien entendu pas l’auteur de la provocation en duel.
@Bloom. Il n’y avait pas la moindre parcelle de critique littéraire dans mon propos de ce matin. D’ailleurs, je ne crois pas beaucoup au « déclin » des écrivains vieillissants, c’est vieux un truc de la critique pour dégommer papa. Par déclin, j’entendais plutôt crépuscule du vieux lion. Pierre Assouline, avait déjà, il me semble, rapporté de semblables propos dans un article précédent sur Philip Roth, et cette vue sur l’avenir m’avait déjà semblé frappante. Cette image de grand fauve claquant la porte après lui, sur toute lecture, toute littérature, pour fantasmatique qu’elle soit, est pleine de grandeur. Après moi, le vide abyssal de l’univers déserté, c’est assez shakespearien et magnifique. Et une pensée de cette trempe ne peut certes pas sortir de n’importe quel cerveau.
Daaphnée dit: 15 mars 2013 à 14 h 49 min
D’abord une précision avant de répondre à votre long commentaire. Quand j’ai écrit Le Château, il faut lire évidemment Le Procès. Le matin, je n’ai pas le cerveau très clair…
Oui, vous avez raison, la nouvelle de Kafka parle essentiellement du lien entre la calomnie et du pouvoir, c’est évident. J’ai une interprétation globale, pour ma part de l’œuvre de Kafka qui découle de cette nouvelle, Le Verdict. Elle repose en effet sur un effet construit par l’art du récit (c’est pourquoi elle fut une véritable révélation pour Kafka qui lui a ouvert d’immenses horizons, et fondent son œuvre, à mon sens), un effet de double bind qui fait que, à cause de la calomnie et parce que c’est le père qui la traduit, on ne sait jamais ce qui a été vraiment dit, en latin, quod vere dictum est, c’est-à-dire « verdict ». D’où la littérature comme condamnation, comme verdict qui tombe. D’où l’histoire du Procès, d’où les Messieurs du Château dont on ne sait jamais ce qu’ils ont vraiment dit, et ceci dès les premières pages du roman, et ce qui est développé par la suite. D’où l’Amérique comme échappatoire fantasmée de cet enfer de la calomnie et du double bind pour retrouver finalement la même chose, voire pire. De ce point de vue, il y a un lien entre le roman L’Amérique et Human Stain de Roth. Human Stain c’est ce que Kafka aurait pu écrire s’il avait été dans la peau de Roth… Vous me suivez…?
Non, ce n’est pas accessoire du tout, que toute l’affaire DSK repose sur la calomnie, et la calomnie qui se fait payer très cher. Une pipe pour un million de dollars, c’est pas mal… Cette affaire est une illustration du roman américain actuel, de l’Amérique jusqu’à Paris. C’est une illustration du Procès de Kafka, un scénario comme rêverait d’en écrire un Polanski dont la vie récente est elle-même une illustration du pouvoir destructeur de la calomnie et de la calomnie comme lien social, tel que le pense Bourdieu. On peut voir tous les jours combien Bourdieu avait raison. Notre monde complètement corrompu est fondé sur la calomnie. Et quel est l’être au monde qui en soit le plus conscient pour l’avoir éprouvé dans sa chair depuis toujours sinon l’être juif ? Que Kafka y ait été sensible plus que tout le monde n’a rien d’étonnant à mes yeux.
Màc comme moi n’avons pas du tout entretenu quelque discours haineux contre les Juifs, discours qui n’a pas besoin de nous pour être alimenté. C’est mettre la cause pour la conséquence que de le prétendre, et être avant même de dire quoi que ce soit du côté des antisémites, Daaphnée ! Vous reprochez en somme au Juifs de dénoncer l’antisémitisme, c’est la perversion même, à laquelle les Juifs sont très habitués depuis deux mille ans d’ailleurs. Vous n’êtes pas la première à ruer dans cette déraison des discours prétendument raisonnables, et vous ne serez pas la dernière. Ici, le blog en est une sorte de bouillonnement permanent très intéressant à observer pour qui a la clé pour le décoder.
« C’est un vieux truc… »
Bon c’est l’heure du scotch (eh oh chuis pas hors sujet puisqu’on parle de romanciers américains!!) Ai lu un roman américain récemment, sais pas s’il était grand mais il m’a fait grandement plaisir. De quoi ça parle? Fuck it, j’ai la flemme d’en parler, disons que ça reliait des lieux et des époques différentes et que du coup ça… euh… comment dire… ça donnait un peu de sens et de cohérence au grand foutoir contemporain, on passe de l’Italie en 1962 pendant le tournage de Cléopatre à Los Angeles maintenant (ouais y’en a qui maugréent déjà que c’est un roman de gare mais tant pis)… Eh puis en plus, mais oui, y’a un détour par le Montana mais sans air de déjà vu, pas de pêche à la truite et de chevaux dans un ranch… Bon, ça s’appelle Beautiful Ruins et c’est par Jess Walter. Cheers, à la bonne vôtre !
Je me suis rendu compte d’ailleurs en visitant l’église de Sant Feliu à Gérone hier, qui contient de magnifiques tombeaux incrustés dans ses murs avec une frise sculptée en guise d’illustration, que l’un d’eux contient une sculpture de l’histoire de Suzanne et des deux vieillards extraite du Livre de Daniel. C’est aussi une histoire de calomnie (Suzanne au bain). Suzanne se promène et se baigne dans un jardin ; elle se fait accoster par deux vieillards libidineux qui veulent abuser d’elle. devant son refus ils l’accusent d’adultère. Elle est accusée et passe devant un tribunal prête à la condamner. Mais un homme déjoue le piège monté par les vieillards qui finissent condamnés à mort. C’est un thème iconographique qui parcourt les siècles qu’on retrouve en peinture chez Le Tintoret ou Rubens jusque dans la peinture contemporaine chez un peintre qui fut l’ami de Marusa, qui exerce ses talents à Genève, connu là-bas, Jean-Claude Prêtre.
@ueda
Si c’est pas dans cette intervention que Finkielkraut en parle, de DFSK, c’est dans celle qui suit quelques minutes plus tard ou dans son débat avec le grand rabbin Bernheim. Mais il en parle avec une grande justesse qui mérite qu’on l’écoute.
Mais il y a un accent grave sur le « e » final de Sitgès en effet.
Google Earth donne Sitges sans accent, même pas capable de bien mitonner son mensonge, le Mimi.
Comme chaloux, je ne crois pas non plus à quelque chose comme le déclin de l’auteur, mais je l’interpréterais assez comme une sorte de ruse pour se ménager.
Mauvaise langue offre décidément une faute bien intéressante à » passe devant un tribunal prête à la condamner. Mais un homme… »
sur quoi je dirai mon étonnement-relatif- que tous ces commentateurs qui n’en finissent plus de prétendre savoir déchiffrer , interpréter et disposer de tout savoir sur l’ écriture et les arts, n’aient pas touvé un mot pour Camille Claudel .Certains ont collé parfois des pages entières de wiki et là : rien ?
Donc la question est bien ce qui unit et mobilise certains commentateurs , et sur quoi le billet cherche quand même a attirer leur attention: par exemple P.Assouline est très attentif au fait qu’il y a des lecteurs qui ne sont pas de langue maternelle française , et que le français n’est pas leur bain de langue quotidien .Ses billets les aident à prendre conscience de cette difficulté et à la surmonter .
Certains commentateurs semblent en réalité fonyionne comme des automates sur fond de leurs préjugés : par exemple ils reprocheront de ne pas lire les autres à quelqu’un qui a manifesté peu avant avoir lu très attentivement au contraire .. et analyser des procédés des recettes
A la longue, on n’a plus envie de rester dans ces cercles de commentaires, ces « niveaux » de : du moins je n’ai plus du tout envie de m’ennuyer parmi vous
j’aimerais dire à mauvaise langue que j’espère qu’il fait quelques photos…. qu’il mettra sur son blog qu’il tienne au courant , rapidement, si cela ne lui attire aucune hostilité des commentateurs , ce que je souhaite beaucoup .
merci.
Je suis très impressionnée par le dernier commentaire de Mme Steinitz. Grande profondeur dans l’analyse, belle élégance dans le style. Je lui souhaite sincèrement de rencontrer enfin Mauvaise Langue dans la vraie vie, comme elle en rêve.
Camille Claudel… cela me rappelle un souvenir de presque trente ans. La première fois que j’ai vu ses oeuvres, dans la chapelle du musée Rodin, j’avais dix-sept ans. J’en ai été tellement frappé qu’il a presque fallu appeler les pompiers. Ah, jeunesse…
Bon week-end à tous.
steinitz dit: 15 mars 2013 à 21 h 22 min
Certains commentateurs semblent en réalité fonyionne
C’est assez vrai. C’en devient même problématique.
Raoul, t’es pas cool.
Chaloux dit: 15 mars 2013 à 21 h 30 min
un souvenir de presque trente ans… j’avais dix-sept ans.
Je comprends mieux. Tu es encore jeune, ça explique bien des choses.
Mais je ne savais pas que ce blog était accessible aux moins de cinquante ans.
Mon Dieu ! Conux était Chaloux. J’eusse point cru.
ostensiblement,Madame Julienne, vous avez vriment envie de vous méprendre : juste sur ce point : je ne souhaite pas croiser Mauvaise Langue « dans la vraie vie » comme vous dites, même si cela s’est peut-être produit . j’ai bien d’autres rêves et je coirs avoir compris que Mauvaise langue n’avait pas un caractère qui l’aidait à une quelconque rencontre un peu amicale ,comme on dit aussi.
mais si vous désirez faire la madame michu, vous trouverez surement preneur !
Certains commentateurs semblent en réalité fonCTionneR
ET DONC, JE NE FONCTIONNE PAS!
Mais je ne savais pas que ce blog était accessible aux moins de cinquante ans.
pauvre raoul!
steinitz, vous pouvez affirmer avec brièveté, sans contestation de quiconque : Julienne, arrêtez vos salades!
merci pour les autorisations , mais je crois avoir à peu près compris comment fonctionnaient les commentateurs, sinon tout le système d’identification du blog .
il me semble que PAssouline avait déjà envoyé l’image de cet arbre en fleur . mais comme je ne sias plus sous quel fil, j’admets sans peine que je me trompe peut-être , pisque je ne veux pas vérifier en passant par les images sur google .
voilà, je ne suis pas un partenaire de discussion ni de travail ici qu’on a dit la république des prédatuers natuerls , à la hauteur .
et je m’en moque .
Bonsoir !
.
steinitz dit : 15 mars 2013 à 21 h 22 min
n’aient pas touvé un mot pour Camille Claudel
Faux, renato dit quelque chose à 15 mars 2013 à 16 h 45 min
Mais si, ma chère Steinitz, j’ai pas l’air comme ça, parce que le contexte ne s’y prête guère, mais je suis très abordable, très aimable et dévoué à mes amies que j’aime très affectueusement. Mais ici, tout est troublé, forcément. Ce n’est pas la vraie vie; c’est une autre forme de vie, à coup de poings. Faut s’y faire, c’est la vie, c’est comme ça. Restez avec nous pour nous enrichir de vos commentaires, prenez le reste avec légèreté.
prédateurs naturels
Pour mon blog, je suis de plus en plus paresseux. Je garde mes photos pour moi. Faudrait que je l’alimente de temps en temps, mais c’est beaucoup de temps perdu, surtout pour des cons qui ensuite viennent vous cracher à la gueule pour vous remercier de votre temps perdu. Alors, basta.
« prédatueurs » c’est pas mal non plus comme mot valise.
En effet, il y a pas mal de prédatueurs sur le blog. On connaît leur nom d’ailleurs.
Ce n’est pas une faute, c’est que j’avais écrit zautre chose et ai oublié de me corriger. Vu trop tard. C’était pour dire que la calomnie traverse les siècles comme point de repère social, comme clé de compréhension du monde, du Livre de Daniel jusqu’à Kafka qui, de ce point de vue, n’a rien inventé. On n’invente jamais qu’une forme, c’est d’ailleurs le plus difficile à inventer. Aujourd’hui, j’ai enfin trouvé ma forme, celle qui convient à mon histoire, mais je ne le dirai à personne, nah ! J’ai mon plan. Reste plus qu’à écrire comme disait Racine avant d’écrire ses ses pièces.
Bon, ça va que vous êtes en forme, j’allais vous demander de m’excuser de vous avoir amené à dire ici vivement certaines phrases …
effectivement , les mots qui finissent en teurs sont traîtres pour les doigts, mais bons pour l’humour il y a intérêt à se relire avant les « soignants » !
cette fois, je ferme l’ordi!
bonsoir !
steinitz dit: 15 mars 2013 à 22 h 24 min
cette fois, je ferme l’ordi!
bonsoir !
Bien dit !
Bonsoir, steinitz.
Steinitz ! Bonsoir !
Et, steinitz, si vous croisez hildenstein, donnez-lui le bonjour de notre part.
cherche latriniste dystringlé charitable
Ad hanc te volui haud vocare cœnam
Ad hanc cœnam : à ce repas (souper ?)
volui : j’aurais voulu
te haud vocare : proposition infinitive : que tu n’appelasses pas
Résultat des courses :
J’aurais voulu que tu n’appelasses pas à ce souper.
« En effet, il y a pas mal de prédatueurs sur le blog. On connaît leur nom d’ailleurs. »
Serait-ce de la délation ou de la calomnie ?
Merci. Je n’imaginais pas que vocare + pût traduire une intention.
vocare + acc. voulais-je dire.
Seulement de la délation, Jacounet.
Bon, ce qui est confortable, c’est qu’avec ce type d’accusation on ne sait trop qui est visé ..
Pour ma part, je suis innocente comme la colombe depuis que le Boug’ m’a piqué tous mes Bic-lance-boulettes et qu’il a mis les voiles avec, le fourbe !
Bien évidemment, vous, Jacques .. vous ne vous sentez en rien concerné .. mmmm .. n’est-ce pas ?
pourquoi faire du te le sujet de l’infinitive ? Ne peut-elle partager le sujet de la principale ?
sur les prédateurs : je vouscrais confirmer que ce n’est pas le propre de ce blog : les récentes découvertes de l’ADN m’ont remis e pensée le fait que les heuruex découvreurs avaient en leur temps piqué le travail d’une collègue femme : C’est raconté dans le feu d’héraclite d, Erwin Chargaff « édité » par la perspicacité d ‘Henri Atlan, une de ses étincelles ?
inutile d’y aller du couplet de la paranoïa des femmes : ça ne prend pas toujours !
L’humour ou l’ironie n’a jamais tué personne, Daaphnée. Et le ridicule de certains commentateurs n’est pas mortel, comme vous le savez !
La mauvaise langue dit: 15 mars 2013 à 20 h 41 min
Mais il y a un accent grave sur le « e » final de Sitgès en effet
Vous avez rêvé cela où mon Mimi
vocare + acc pût traduire une intention.
Il est vrai que les Romains ne laissent pas un souvenir ému de leur grande délicatesse, de là à rejeter la possibilité d’une nuance .. partant, d’une autre traduction:
Bref, on trouve « JE n’ai guère voulu T’inviter à ce repas » …
JUSTE ? ou FAUX ? cochez la bonne réponse ..
(jacounet, reprenez un Gaffiot; la traduction occupe aussi bien que la tapisserie au point de croix, dont on ne dira jamais assez les vertus .. )
D’ailleurs,vite fait, j’ai retrouvé comment iwii raconte cette histoire de prédateurs :
» Elle réalise plusieurs radiographies aux rayons X de l’ADN, qui seront montrées à son insu par Maurice Wilkins à James Watson1.
Ces photographies sont déterminantes dans la découverte de la structure à double hélice de l’ADN par James Watson et Francis Crick en 1953, publiée dans Nature1. La découverte de la structure de l’ADN permet à Watson, Crick et Wilkins d’obtenir le Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1962. Un prix Nobel ne pouvant être attribué à titre posthume, Rosalind Elsie Franklin, décédée quatre ans auparavant, ne fait pas partie des lauréats.
Erwin Chargaff est lui bien plus précis :
il me semble que l’un des deux prédateurs s’est assez récemment illustré par des pratiques explicitment racistes
> cachez la bonne
FAUX
Couvrez la soubrette que je ne saurais voir
steinitz dit: 15 mars 2013 à 23 h 22 min
D’ailleurs,vite fait
Mais P’tain vous le fermez cet ordi !
mais il a été demandé de parler de la nature !!
alors j’ai fait d’un titre deux coups !
pas le ttemps de demander à madame mcihu pourquoi ça la dérange dans sa bouvle étrange que GEB se retourne en beg
pardon!! je ne suis pas bègue !
Couvrez la soubrette que je ne saurais voir
Ah mais non, vous anticipez ! Dessous le doux nectar, (on vous) cache le fiel ..
mone cerveau(nom de la mère de Camille et Paul Claudel ) a fait une boucle étrange et simple comme bayard disaient-ils :
« Par Arnaud Vaulerin avec source AFP
La première sanction est tombée. Un institut de recherche de Long Island (nord-est des Etats-Unis) a suspendu de son conseil d’administration le Dr James Watson, prix Nobel de médecine américain qui, la semaine dernière dans le Sunday Times, avait tenu des propos racistes en affirmant que les Africains étaient moins intelligents que les blancs.
http://www.liberation.fr/societe/010120943-suspension-et-nobel-de-racisme-pour-le-docteur-watson
Excusez-moi mais dès que je parle de soubrette il faut que j’aille faire trois petits tours. Bonsoir.
Daaphnée dit: 15 mars 2013 à 23 h 34 min
Grossière erreur Daaphnée, de vous le fiel on le perçoit immédiatement, pour le doux nectar on cherche toujours.
Il paraîtrait (légende à mon avis) que ueda ait trouvé un peu d’eau avec un soupçon d’antésit, mais de nectar point.
Chouchen, regardez-moi dans les yeux, avez-vous entendu parler des Lettres romaines de Du Bellay ?
Non ?
Ah !
Voyez que vous me faites un procès d’intention tout à fait déplacé ..
Quand on ne sait plus comment répondre, on taxe les autres de « prédatueurs », on leur dit: « vous ne devez pas être un personne agréable dans la vie », fadaises, fadaises, fadaises. Il faut aller au bout du dialogue ou ne pas commencer. Sans compter la violence mouchetée de ceux qui s’imaginent « être agréables dans la vie », les pires sanguinaires, habitués des dîners de la comtesse Fritouille, devant lesquels il ne faut jamais plier. Ce refus, c’est ce qu’ils appellent, je suppose, « ne pas être agréable dans la vie ». Pas pour demain…
(J.B. (AKA D), le Pape François aura vite fait de vous mettre de nouveau sur le droit chemin .. )
Jacques Barozzi dit: 15 mars 2013 à 22 h 57 min
Ni l’un ni l’autre. Un simple constat objectif. Je n’ai pas cité de nom, vous l’aurez remarqué, ce qui exclut toute délation, comme toute calomnie. Mais il semble bien que vous vous soyez reconnu… Tant pis pour vous…
Chaloux dit: 15 mars 2013 à 23 h 48 min
Superbe Chaloux,
quel merveilleux portrait de Daaphnée.
Mais où allez vous chercher une telle justesse dans l’épure.
Tapez Sitges sur google, vous verrez s’afficher Sitgès.
Ah! Mon cher Chaloux, vous avez vu ce dont ils sont capables, ces vilains ?
Ils se croient tout permis … Tiens, le Papa François qui s’est coltiné 15 ans d’études de la philo et des textes religieux va les remettre à leur place sans qu’ils s’en rendent compte .
(Je ne suis pas croyante, mais qu’un jésuite devienne Pape peut être plus utile qu’on ne pourrait le croire ..)
C’est bon signe )
Dans le train, les écrans qui indiquent les stations desservies écrivent Sitgès. Venez voir ici, prenez l’avion puis le train pour Sitgès puisque vous n’avez pas l’air convaincu.
La mauvaise langue dit: 16 mars 2013 à 0 h 02 min
Tapez Sitges sur google, vous verrez s’afficher Sitgès.
Faux mon Mimi, tu t’obstines bêtement, comme toujours
La mauvaise langue dit: 16 mars 2013 à 0 h 04 min
Un grand nombre de commentateurs soupçonne LML de ne pas savoir lire, parfois le plus grand nombre a raison.
Je ne sais pas pour la traduction du latin, car « haud » se met toujours devant le mot qu’il nie ; il sert donc de négation à « vocare ». C’est pour ça que j’avais traduit comme je l’ai fait pas il est possible que la bonne traduction soit celle de Daaphnée, je n’en sais rien. Faudrait voir le contexte. Sans contexte, on ne peut jamais traduire, on ne sait pas de quoi on parle.
A ce repas, j’ai voulu ne pas t’inviter.
C’est possible que ce soit ça. Faudrait le contexte.
Et voilà, ça chipote, ça chipote … accent grave non sur Sitges, pffffffff !
« Morire ! » comme dirait Renato.
ça c’est vrai qu’il y a des jésuites qui sont devenus psychanalystes : Roustang par exemple si je e me trompe , et qui a gardé un faible pour l’hypnose et prêche le lacher prise !
renato avec un petit r, Daaphnée. C’est important, il est humble.
prêche le lacher prise !
H.R.
Si vous pouviez l’écouter
Vous feriez bien d’être croyante, Daaphnée. Je vous dis ça gentiment. Vous avez parfaitement tort en ne l’étant pas.
De toutes les façons, il est tard … le premier qui dit une c……e a droit à un gage.
« belle bleue » en a 2, d’office .
Dura lex, sed lex.
mais je ne sache pas que j m’agrippe à quiconque veut jouer au spyavec moi: l^cehr prise , c’est aussi apprendre à ne pas se prendre pour un psy de bistro et jeter des « je vous écoute » à tous les vents
Daaphnée dit: 16 mars 2013 à 0 h 23 min
Chouette, chouette, un jeu.
Merci Daaphnée, c’est un peu comme avec Clopine.
Clopine aussi elle aimait bien les jeux
Calmez-vous, steinitz, tout le monde ne veut pas jouer au » spy » avec vous. Non.
elle aimait bien les jeux
Et pourquoi pas. Mais ce n’était pas les mêmes.
Lâcher prise ? Ça jamais.
Daaphnée dit: 16 mars 2013 à 0 h 33 min
Daaphnée a un gage !
Daaphnée a un gage !
pleurez pas daphnée : instreuisez-vous au lieu de roucouler qu’ils vous aiment tous !
il est tard et j’ai tapé vite , juste pour les oms repères que vous pouvez recherchez après par vous même :
Atlan => nature , écriture
Roustang=> jésuite
j’ai un peu oublié comment faire rire un paranoiaque , encore un how to , mais là ,peutêtre que votre chouchou vous aidera !
moi, je m’en fiche , si vous pleurez des larmes de sang effet lifting !
les noms que vous pouvez rechercher !
j’ai fait fond sur ma mémoire, je l’ai entendu Roustang !
wiki rappelle :
« De 1956 à 1967, François Roustang contribue à la revue jésuite Christus, qu’il dirige, assisté par Michel de Certeau à partir de 1963. Alors membre de la Compagnie de Jésus, il publie Jésuites de la nouvelle France en 1961 et Une initiation à la vie spirituelle en 1963.
. En 1966, il publie un article, « Le troisième homme », dans lequel il démontre que le Concile Vatican II a favorisé l’émergence de chrétiens ne se reconnaissant ni conservateurs ni réformistes, mais tout simplement non pratiquants et, à terme, indifférents à l’Église et aux sacrements. L’article a un retentissement important au sein de l’Église catholique. Le pape Paul VI lui-même s’en dit « très affecté » et la congrégation démet Roustang de ses fonctions. Quelque temps plus tard, il rompt avec la foi, quitte l’habit, se marie et devient psychanalyste1. Alors qu’il vit cette expérience comme une libération, il est frappé de constater l’esprit de soumission qui règne au sein de l’École freudienne. Il s’intéresse alors à la question des relations maître-disciple dans l’histoire de la psychanalyse
Nom d’une révélation !
Je me demandais si steinitz était seulement sénile, non. En plus, elle est con.
Marie-Madeleine est apparue à D., les Pâques avant l’heure!
Et vous voyez : pas de réponse. Ma voix se perd dans l’abime. C’est la preuve formelle.
Exprime-toi librement, mon fils.
Je me demandais si steinitz était seulement sénile, non.
vous feriez bien de demander un peu plus aux tableaux et aux livres qu’à votre maigre fond de rien à penser au lieu de landiner …
Clopine vous manque pour vous remettre les neurones place et ueda vous néglige ..
pleurez pas vous avez un nouveau pape… aimé de Sollers paraît-il ! pour les Claudel, c’est trop tard ! et prenez de la camomille sur vos paupières , en compresses toute la nuit .
peut-être qu’on vous invitera à Pâque-s- que vos copains préparent ave passion et marteau .
Que celui qui a chipé le doudou de D. se dénonce, c’est l’heure de le mettre dans son couffin.
Ah ça alors ! Dire que le Pape François est aimé de Sollers sans être capable de le prouver.
Voilà ce qui en tant normal ne serait jamais passé.
Bon je vais roupiller.
steinitz continuera à parler aux murs ..
D: Ah ça alors ! Dire que le Pape François est aimé de Sollers sans être capable de le prouver.
Voilà ce qui en tant normal ne serait jamais passé.
il l’a écrit sur son blog aussi et jam l’a commenté !
ça devrait vous permettre de dormir tranquillement
j’ai apprcié aussi l’entretien avec Bruno Dumont
http://www.lavie.fr/culture/cinema/bruno-dumont-camille-claudel-est-une-femme-magnifiquement-humaine-15-03-2013-37818_35.php
ce que dit Dumont:
« En ce sens il incarne le paradoxe de culture française, qui témoigne à la fois d’un humanisme profond et sincère et en même temps d’une forme d’hypocrisie et de lâcheté. Dans la famille française il y a de l’amour et de la haine
étrange quand même ce qu’il dit : d’où sait-il que le paranoiaque n’est pas psychotique ????comme si ce n’étaient pas des mots d’écoles, de manuels qui s’enseignent .. et différemment selone les pays , et de même pour les thérapies ….puique soins . i
donc on est curieux tout autant du livre récent ..
ce qui ressort de cet entretien , c’est qu’il n’y a pas de différence profonde entre « l’artiste » et les autres personnes de la société !les paranoiaques et ceux qui ne le sont pas , ou pensent ne pas l’être. les différences ne se situent pas dans ce registre .
« That’s what comes of hanging around all his life with people like us. The human stain, » she said, and without revulsion or contempt or condemnation. Not even with sadness. That’s how it is. – in her own dry way, that is all Fania was telling the girl feeding the snake: we leave a stain, we leave a trail, we leave our imprint. Impurity, cruelty, abuse, error, excrement, semen – there is no other way to be here (…)
The Human Stain, p. 242.
Chavez, trop pourri, ne sera pas embaumé comme son peuple. Les produits serviront à immortaliser Steinitz et Mauvaise Langue qui seront exposés main dans la main en Basilique de Saint-Denis, le premier avril 2013.
@ML
mes posts ayant été refusés pendant deux jours,leur reprise hors des conversations dans lesquelles il s’inseraient n’aurait pas de sens.ils sont morts d’obsolescence
neanmoins je reprends ici pour votre information la reponse que je vous adressais concernant ce roman qui n’existerait pas encore et que vous appeliez hier de vos voeux:
« @Mauvaise langue
vous écrivez :
Pour moi, un tel « roman » n’a pas encore été écrit ; je ne trouve pas le sien convaincant. Je pense que c’est très difficile à écrire mais qu’il faut trouver le ton, la forme (qu’il a cherché mais le résultat ne m’a pas du tout convaincu).
Peut -etre que le roman dont vous déplorez l’absence à ce jour, existe c’est l’histoire de grands parents que je n’ai pas eus d’Ivan Jablonka
L’auteur y entraîne les lecteurs dans une quête erudite à travers les archives, menée par l’historien chevronné qu’il est, mais dans ce livre cette quête n’est jamais dissociable de l’emotion qui la sous-tend et de l’empathie croissante qui anime l’auteur au fur et à mesure que se révèle à lui le destin d’êtres si proches, ses grands-parents disparus dans la nuit et le brouillard et demeurés si longtemps des étrangers pour lui »
Le délit de racolage sexuel vient d’être supprimé dans la rue !
(Celui de racolage politique étant inexistant depuis longtemps, attendez-vous à des municipales pleines de promesses faites par mes collègues des deux sexes, dans le but de vous piquer de l’argent impunément…)
Ma chère Daaphnée, c’est vrai qu’ils sont méchants, mais on les aime bien quand même. (Nous avons appelé le chat Gustave mais on aurait dû l’appeler Rambo, il est en train de démonter la maison).
Bon week-end.
Que pensent nos profs du blog sur la demande de leur ministre de rendre le redoublement exceptionnel ? Le prochain tour sera le bac pour tous !
Il faut cesser de rendre Paul Claudel responsable du triste destin de sa pauvre soeur ! Qui n’a jamais eu de fous dans son entourage ne sait qu’il est impossible d’agir efficacement en ce domaine. Voyez les spécimens de ce blog, quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, ils restent fidèles à eux-mêmes !
Exemple, qui n’est ni une délation ni une calomnie, dites à ML qu’il n’y a pas, effectivement, d’accent sur le « e » de Sitges et il en verra partout !
Le fou ne reconnait jamais ses erreurs et voit toujours dans l’autre un persécuteur potentiel, pas un correcteur. Cela lui est toujours d’une très grande douleur. On ne peut que les plaindre et les aimer… de loin. Car les fous ont aussi de très grandes lueurs : leur folie est un peu la notre à tous…
Jacques Barozzi dit: 16 mars 2013 à 9 h 24 min
Le prochain tour sera le bac pour tous !
C’est TKT qui va être content
« qu’un jésuite devienne Pape peut être plus utile qu’on ne pourrait le croire »
oui , dieu bénisse, les pauvres resteront à leur place et basta , sinon la trique (et JC le PéQ sera content)
n’empêche, Jacques Barozzi, que le Popol s’est conduit comme un peigne-cul… une seule visite et encore pour se donner bonne conscience
Je me suis levé et j’ai pris mon petit déjeuner : des tartines beurrées et de la confiture de fraises cueillies par des moniales.
J’ignorais que Sollers tenait un blog. Il n’en aucunement besoin, quelle drôle d’idée, peut-être une idée de sa femme, j’ai bien dit peut-être.
Marrant cette histoire d’accent sur Sitges. Sachant qu’il n’y en a ni en espagnol ni en français, je me suis dit, vu l’insistance de ML : peut-être les Catalans en mettent un. J’ai vérifié : non. C’est curieux, cette persévérance diabolique dans l’erreur. Et révélateur : elle met en doute tout ce que dit ML.
Je me sens en forme aujourd’hui. Plein d’énergie.
Bon, je vais faire ma gymnastique.
On dirait que les faux D. font grève. Résultat : on n’a plus que le crétin d’origine. Dommage. Ses collaborateurs avaient grandement amélioré le personnage, l’avaient même rendu drôle parfois.
963
commentaires