Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?
Faut-il que l’attrait soit puissant pour que le visiteur se laisse porter par ses pas jusque dans cette quelconque cour d’immeuble à Vilnius ; vaste et dégagée, elle n’est certainement pas le monument le plus intéressant de Lituanie ; seulement voilà, en cherchant bien, on y trouve une récente plaque commémorative indiquant que le grand écrivain français Roman Kacew dit Romain Gary est né là et qu’il y a joué au ballon dans son enfance. Le rappel est piquant en ce que l’homme en question avait préféré naître plutôt en Russie, adresse plus noble à son goût et qui correspondait mieux à son panache. Mise en abîme, cette plaque qui le surprend déjà en flagrant délit de mensonge est le plus adéquat des hommages ; car vérification faite, il était né dans l’immeuble d’à côté, et jouait dans une cour plus sordide, mais l’ambassadeur de France chargé de le commémorer lui avait préféré celle-ci, mieux adaptée à la démesure du personnage. Mais où est-on vraiment : Wilno, Vilna ou Vilnius ?
Sa ville natale est déjà à son image. A triple entrée. Juste un détail, mais Romain Gary y est déjà. Cette cour est hantée par son fantôme. C’est là qu’on a le plus de chance de le trouver absent. Car à peine croit-on y retrouver « le » Romain Gary que surgissent tous les Romain en Gary. On voit alors danser sur les murs les silhouettes, de l’aviateur de la France libre, du Compagnon de la Libération, du reporter de la Mer Rouge et le diplomate excentrique tandis que résonnent les voix de Fosco Sinibaldi, de Shatan Bogat et d’Emile Ajar. Certains assurent que par un étrange effet d’optique, elles se fondent toutes alors sous la forme unique d’un caméléon. L’animal aura fait couler de l’encre du côté des exégètes. On le croirait inventé tout exprès pour lui. Il en tira une fable sur le caméléon qui épousa chacune des couleurs sur lequel on le posait et devint fou lorsqu’on le posa sur un tapis à motifs écossais. S’en saisissant comme le moyen d’une explication de son monde, il remplaça les couleurs par des langues. Son lexique babélien est d’une grande richesse. Ah, le « A bas l’existoir ! » de la fin de Gros-Câlin… Ainsi devient-on écrivain. Il n’en fallait pas davantage pour faire du plaid son rosebud, l’étendre aux nombreuses voix que son oeuvre fait résonner aux dépens de l’unité de voix qui en sourd dès lors qu’on lui prête une écoute attentive.
On ne cesse de le redécouvrir. A chaque génération, il faut refaire le travail, pour lui comme pour les autres ; sinon, les moins de 20 ans risquent de croire que la littérature française commence avec Houellebecq. Il est vrai qu’il n’a pu éviter le purgatoire ; une brique comme Légendes du Je (édition établie et présentée par Mireille Sacotte, 29,90 euros, 1450 pages, Quarto/Gallimard) parue il y a dix ans pouvait lui permettre d’en sortir, d’autant qu’on y trouvait déjà réunis Education Européenne, La Promesse de l’aube, Chien blanc, Les Trésors de la mer rouge, Les Enchanteurs, La vie devant soi, Pseudo etVie et mort d’Emile Ajar. Les mêmes établissements Gallimard remettent ça ces jours-ci avec Romans et récits I et II, une double Pléiade (1 536 pages et 1 728 pages, 63 € et 66 €), qui y ajoutent, Les Racines du ciel, Lady L., La Danse de Gengis Cohn, Adieu Gary Cooper, Gros-Câlin, Clair de femme, Les Cerfs-volants (mais pour autant, la somme du Quarto et des Pléiades ne constitue pas l’intégralité de l’œuvre). Un bonheur ne venant jamais seul, c’est agrémenté d’un « Album Gary », parfait accompagnement bio-iconographique signé Maxime Decout. A nouveau sous la direction de Mireille Sacotte, l’équipe, qui n’a pu avoir accès aux manuscrits sous séquestre à la suite du scandale Aristophil, entend bien non pas révéler mais souligner les dimensions tant comiques que tragiques de cette œuvre, l’usage subversif de l’humour sous toutes ses formes et Dieu que son polyglottisme lui en autorisait, son goût de la provocation qui ne se refuse rien, une autodérision tempérée par le goût de la pose et une fidélité sans faille aux idéaux de son engagement pendant la guerre.
« La France Libre est la seule tribu à laquelle j’ai appartenu à part entière ».
De l’affaire Ajar et du génial canular Gros-Câlin, on en a tant dit et tant écrit que le scandale parisien a failli éclipser l’insondable tristesse de ce petit monument de comique. C’est pourtant bien l’essentiel une fois que l’on a séparé le livre du bruit qu’il a fait, exercice indispensable avec Gary plus encore qu’avec un autre tant il aimait faire résonner ses romans. Alors on découvre une singulière mélancolie sous l’évidence du charme, et une vraie profondeur teintée de gravité sous le panache. Si mitteleuropéen dans ses états d’âme et si français dans son imaginaire, ce jongleur de langues s’était trouvé une forme qui réussit l’union des contraires. Un vrai cosmopolitisme aux couleurs de la France. Celui d’un Français né à 21 ans le jour de sa naturalisation. C’était en 1935. L’année même où il publia ses premiers textes, deux nouvelles, dans l’hebdomadaire Gringoire. Français, enfin. Comment l’être dans un monde, une société, un milieu longtemps persuadés, fût-ce à demi mots, qu’il n’est de français que chrétien ?
C’est là qu’il faut chercher ses intimes blessures de guerre, celle qu’il mène contre lui-même. Là et nulle part ailleurs, lorsqu’il est le seul de sa seule promotion de l’école de l’Air à ne pas obtenir le grade d’officier au motif qu’il est un Français trop récent, ou que le Quai d’Orsay sous Couve de Murville rechigne à le nommer ambassadeur ou même à le réintégrer dans la Carrière, ou qu’un critique lui reproche ses fautes de français, toutes choses qui le renvoient à ses origines comme on renverrait un clerc peu doué à ses écritures. Romain Gary était un comédien, un joueur, un aventurier, un séducteur ; ce qui prédispose à passer pour dilettante aux yeux de la postérité ; il n’y aurait de pire malentendu, il suffit pour s’en convaincre de reconnaître ce qu’un livre comme La Danse de Gencis Cohn (1967) eut de prémonitoire par rapport à une menace (la négation de la Shoah) qui ne faisait alors que poindre. Cocteau le touche-à-tout ne s’en est pas remis, à qui la critique ne pardonna jamais ses apparentes « facilités ». Gary en fit l’amère expérience, quoique soutenu dès ses débuts par Raymond Aron, Camus, Malraux, sensibles à sa grande cause: l’humanisme de la souffrance humaine- et admiratifs du mélange de comique et de tragique qui fera sa patte.
Cet écorché vif supportait mal que l’on n’aimât pas l’un de ses livres quand on prétendait l’aimer lui. Michel Déon l’éprouva pour avoir osé se payer Les Têtes de Stéphanie. Encore était-ce un ami. Mais qu’un ennemi lui reprochât de ne pas savoir écrire le français, le ramenant ainsi, lui le Français plus que français, à sa condition d’invité, c’était trop. Pour avoir ainsi dénoncé la lourdeur « francophone » des Racines du ciel, il est vrai l’un de ses moins bons romans (hélas prix Goncourt 1956, sauvé depuis comme précurseur de l’écologie), le critique Kléber Haedens reçut en retour sa volée de bois vert dans un vif chapitre de Pour Sganarelle.
Il écrivait comme s’il n’avait pas la vie devant lui. On ne pouvait se dérober à ses livres dans la mesure où il paraissait évident qu’il s’était senti contraint de les écrire. Comme s’il avait fait à jamais siennes les injonctions de Rilke au jeune poète Kappus. Tout ce qui sortait de sa plume obéissait à une nécessité intérieure. Rien qui parût relever du hasard, de la commande ou de la mode. Cela n’a pas empêché les hauts et les bas mais autorise que l’on range l’ensemble de l’œuvre sous la bannière d’une même exigence et d’une même couleur. Celle-ci fut le dédicataire de son dernier livre : « A la mémoire ». Car chez Romain Gary, il y a ceci de miraculeux que la mémoire a une couleur.
S’il est une œuvre-vie qui rend vaine toute tentative de dissocier dans l’analyse les remous d’une existence de l’étude des textes qu’elle a produits (genèse, réception etc), c’est bien celle-là. De la pâte à biographes. Un cadeau dirait-on à première vue tant elle est riche, dense. Mais elle truffée de mines anti-personnel et de pièges à rats, posés à dessein par le menteur-vrai tout occupé à l’édification de sa légende. Un vrai romancier, obsédé par l’invention et non le plagiat du réel, ambivalent perdu dans ses métamorphoses. Par moments, on ne s’y retrouve plus. Ce sont les meilleurs, ceux où le mythe Gary nous submerge au point de nous convaincre que les preuves fatiguent la vérité. Mais qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui est faux dans ce qu’il s’attribue d’héroïsme, de faits de gloire, de grandes rencontres ?
« Le réalisme, pour l’auteur de fiction, cela consiste à ne pas se faire prendre.
Tenez-vous le pour dit sans oublier l’influence diffuse des maîtres qui l’ont amené à la littérature : Gogol, Conrad et le Stendhal de la Vie de Henry Brulard. Cette vie faite œuvre, Myriam Anissimov se l’appropria dans le but d’en faire il y a cinq ans « la » somme de référence (Romain Gary le caméléon, Denoël, 2004, Folio 2006). Une vision fort heureusement critique qui met l’accent sur la vie plutôt que sur l’oeuvre. Avant même la parution de son enquête, un peu trop sèche mais très fouillée, il lui fut reproché d’avoir excessivement judaïsé son héros ; cela fut même à l’origine de l’émigration de son livre de Gallimard vers sa filiale Denoël après que son éditeur lui eût lancé à la figure : « Moi vivant, ce livre ne paraitra pas ! Vous êtes antifrançaise ! ». Ce lecteur ne supportait pas que la biographe ait écrit que Roman Kacew avait été circoncis à la naissance, précision aussi indispensable à ses yeux que le baptême du petit Claudel si elle avait eu à écrire sa biographie.
C’était un parti pris, cohérent, surtout lorsqu’on comprend à quel point la mère de Gary, omniprésente dans l’inconscient de son œuvre, était le modèle le plus achevé de la mère juive dans toute son atroce splendeur. Non de celles qui promettent un destin à leur enfant mais qui promettent leur enfant à un destin. Est-il besoin de préciser où nous avons lu cette phrase inoubliable :
« Avec l’amour d’une mère, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais » ?
Le parti pris inverse consiste à christianiser Gary, à quoi Jean-Marie Rouart s’est employé dans Adieu à la France qui s’en va (2003) après avoir tourné autour de l’énigme de son suicide, aux côtés d’autres grands morts volontaires, dans Ils ont choisi la nuit (1985) ; il va jusqu’à trouver des accents évangéliques à son ultime Les Cerfs-volants (1980) ; puis dans Cette opposition qui s’appelle la vie (2009), le même rappela que « tout juif et athée qu’il fût, il (Gary) s’était converti au catholicisme parce qu’il incarnait « les papiers culturels » de la France ». Nancy Huston aussi, en payant sa dette à l’endroit du romancier, lui confère une dimension christique. Une interprétation battue en brèche par les spécialistes de l’écrivain. On en saura plus en juin avec la parution de Picaros et pédoncules (Droz), l’essai très attendu de Jean–François Hangouët sur l’influence de Teilhard de Chardin telle que Gary l’a reçue et dépassée, véritable enquête méthodique qui vise à caractériser l’humanisme évolutif qui fait la « base philosophique » de son œuvre (sur Gary, ne ratez pas le dialogue Anissimov/ Hangouët). Ce qu’assure Jean-Marie Rouart, l’intéressé le formula autrement :
« Pas une seule goutte de sang français ne coule dans mes veines, seule la France coule en moi ».
Autrement dit : même quand il n’habite pas la France, c’est elle qui l’habite comme si elle le hantait d’aussi loin que remonte sa mémoire archaïque. Quant à sa première femme, l’écrivain Lesley Blanch, dont les souvenirs devraient dissuader quiconque d’épouser quelqu’un qui sait manier la plume (terrible, son Romain, un regard particulier, éditions du Rocher) c’est à se demander si ce n’est pas plutôt de son propre regard dont elle parle. Le bonhomme Gary n’en sort pas grandi : narcissique, égoïste, inculte, juif honteux, neurasthénique, piètre aviateur… Un caractère épouvantable aussi, ce qu’on avait de toute façon déduit du reste. A chacun son Gary et il n’est même pas dit que la mosaïque de ces vérités juxtaposées présente un portrait convaincant. Mrs Blanch n’est plus mais on suppute quel pugilat ce serait à nouveau (il a déjà eu lieu, en partie) si l’on les réunissait tous sur un plateau de télévision, surtout en présence du fils et ayant-droit, Alexandre Diego Gary.
Peu d’écrivains et peu d’œuvres possèdent une telle vertu d’excitation au sein même de leurs thuriféraires. Passe encore si on les mettait face à des détracteurs, comme lors des débats autour de Heidegger ; mais entre admirateurs, le phénomène littéraire de la montée d’adrénaline est assez exceptionnel. A croire que ceux qui s’étaient mêlés d’explorer son délire avaient été contaminés. Etant donné que tous parlent d’eux en creux à travers lui, on les quitte généralement pour mieux se réfugier en ses propres pages. Car nul que lui n’y parle mieux de lui à travers les autres. On n’imagine pas n’être plus désorienté un jour par cet homme tant il nous aura troublé par son œuvre-vie. Elle demeure largement une énigme en dépit de l’accumulation de commentaires. Dernière phrase publiée par le mystificateur : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci ». N’empêche : malgré cette légèreté affichée, il tenait que la vie est l’aventure de la conquête d’une fraternité universelle.
Dans sa lettre testamentaire, il invitait à en chercher la clé dans le titre d’un de ses livres, La Nuit sera calme. On ne saurait mieux dire, même si un conteur, qui avait hérité d’une mère mythomane ses accommodements avec le réel, ne doit jamais être pris au mot. Quel visage pourrait-on distinguer sous ce palimpseste de masques ? Un dernier masque, mais de chair pour cet homme, las de n’être que lui-même, qui s’avouait hanté par le désir de devenir un autre tant il vivait sa vie dans son seul moi comme un insupportable enfermement. On lui saura presque gré d’avoir déployé tant de génie à effacer les traces de son passé et à brouiller son image. Celle d’un homme travaillé, en permanence et en profondeur, par le désespoir. Il nous aura tant embobiné qu’il est raisonnable de se demander s’il s’est effectivement suicidé. Nous ne serions pas surpris d’apprendre un jour qu’un autre corps que le sien a été incinéré et ses cendres dispersées dans la Méditerranée ; et que ce diable d’homme, réfugié dans une île coupée de toute société littéraire, continue d’écrire, de publier et de nous envoûter régulièrement à notre insu sous un ultime nom de plume que nous ne connaîtrons peut-être jamais.
(photos D.R.)
1 349 Réponses pour Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?
tu vois mon larbin que c’est quand quje veux..sapré larbin..allez en cuisine
il se faisait volontiers pleurer au cinéma
qu’est ce que c’est que cette histoire de force de l’age..ha l’cinéma à baroz
Euh, non grosse tache de boumol, c’est quand je veux moi. La preuve aujourd’hui. Va plutôt laver ton vieux Q avant de te mettre à table. On te sent d’ici.
vous cherchez les convives du dîner de cons auquel vous venez participer tous les jours, ici
..havec mon larbin c’est l’hauberge espaniol..pas mal ça bonne clopine..
hon hon..nous..nous..et tu paies l’addition a l’auberge..t’es un ouineur..sapré dsapré larbin
« et le combat cessa, faute de combattants ».
Comme Chaloux a déclaré la guerre à ce blog et qu’il vient y chercher des adversaires, je propose qu’on le laisse tout seul tourner en rond autour de sa furie, comme la souris de laboratoire faisant marcher sa petite roue…
Parce que moi, j’aimerais déjeuner en paix.
« déjeuner en paix. »
Comme la meuf de Stephane Eicher.
Soleil vert à 1 h 08 min
« Ce livre a fait pleurer ma cousine (…). On ne le lit pas impunémentLa promesses de l’aube »
Ed à 2 h 46 min
« Une question générale à ceux qui veulent bien y répondre : quel est le dernier livre qui vous a fait pleurer ? »
Je ne vous dis pas merci d’avance, ça porte malheur, mais je viens de proposer un « Goût des larmes » à mon éditrice. Je vous tiendrai au courant pour la suite…
sartre?
LA vie des idées
Sartre est le promoteur d’une forme nouvelle de psychanalyse, qui refuse de reléguer les pulsions dans l’inconscient et le passé infantile. Ni déterministe, ni arbitraire, la liberté humaine relève d’un « choix fondamental » qu’il faut penser, proclame R. Moati, à la lumière du réalisme.
https://laviedesidees.fr/L-etre-et-le-choix.html
qu’il vient y chercher des adversaires
c’est exact mais il n’est pas le seul à faire couple ainsi
De la lisibilité des larmes
Adélaïde Cron et Cécile Lignereux
https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques1-2007-1-page-5.htm
Je ne l’imaginais pas comme ça, Claudio Bahia !
http://www.leparisien.fr/environnement/le-grand-chef-raoni-defend-la-foret-amazonienne-a-lyon-28-05-2019-8081331.php
Moi j’y cherche des adversaires, d’autres y cherchent avec les moyens de la plus extrême bassesse une reconnaissance qui, pour eux, quoi’qu’ils fassent, ne sera pas de ce monde. Una pintura de la variedad del mundo.
clopine, je n’ai pas oublié que » vous aviez une antipathie pour les crocos:est-ce à cause de leurs larmes?
http://www.adsae.fr/photo/grande/TP-FR-709.jpg
ET N’OUBLIONS PAS QUE WIKI CONNAIT TOUS LES SYNDROMES
Le syndrome de Bogorad est une condition dans laquelle le patient pleure alors qu’il mange, également appelé « syndrome des larmes de crocodile » (syndrome gusto-lacrymal).
Ah, Jazzi, voici un tournant dans ta carrière littéraire, à mon sens. Car les goûts se portaient tous, jusqu’ici sur des valeurs « positives » , des lieux, des villes…
Mais voici une part d’ombre qui s’y glisse, avec cette vallée de larmes…
Super !
Pour la folie et l’hystérie, j’ai été à bonne école.
J’en connais le prix et la souffrance qu’elle exprime, j’en connais aussi les vérités profondes qu’elle dévoile.
Qui a dit que l’on perdait son temps sur la nef de la RDL ?
De cette dialectiques des fous, j’essaie toujours d’en tirer le positif…
Et Alii, ce serait plutôt à cause de leur appétit…
Pas tout le monde survit à deux parents qui ont capté la lumière des sunlights.
https://www.parismatch.com/Culture/Livres/Diego-Gary-le-fils-ressuscite-par-Yves-Simon-140182
10 % à Soleil Vert et moi, jazzi.
ET N’OUBLIONS PAS QUE WIKI CONNAIT TOUS LES SYNDROMES
Le syndrome de tako-tsubo ou takotsubo (蛸壺?, littéralement « piège à poulpe »), appelé également syndrome des cœurs brisés ou ballonisation apicale, est une cardiomyopathie consistant en une sidération myocardique survenant après un stress émotionnel[1].
Dans sa lettre testamentaire.
Elle etait à destination de « la presse », et intituléee le jour j
Pour la folie et l’hystérie
Hier, fêtant ma fin de cycle d’études avec un camarade de promo, je déjeune dans un restaurant très bien -genre grand hôtel-, et j’ajouterais Chabrolien, versaillais. Les couverts y sont très grands, comme ceux des ménagères en argent massif que les rejetons de bonne famille gardent encore dans les tiroirs de leurs buffets Louis XVI-Krieger avec le prénom de chaque membre de la famille d’autrefois gravé (comme à l’Académie Goncourt). A la table à côté, un couple -ou une couple- assez proustien : un vieux monsieur à excellent tailleur et un jeune homme d’outre-méditerranée, très complaisant.
Soudain, le vieillard qui mangeait ses rognons sauce madère, la tête penchée, ses yeux délavés plantés dans ceux du jeune étranger, comme pour lui promettre quelque chose, arrache sa cravate, ouvre les premiers boutons de sa chemise et se gratte le dos sous le tissu avec sa fourchette.
Silence de mort dans la salle jusque là assez silencieuse. Puis explosion hystérique comme j’ai rarement entendu. Un bruit d’enfer. Rires.
Chez nous, Chaloux, nous nous contentons de nos armoiries sur les couverts.
D, pourquoi pas? On trouvait ce genre de fantaisie, autrefois, au Bazar de l’hôtel de ville.
Mylène Farmer est une personne fort sympathique avec laquelle je partage le goût des chevaux.
Tiens, Jazzi, le goût des chevayx, ça vous tente ? (évitez la boucherie chevaline cependant).
JJJ
Vous mélangez allègrement plusieurs maçonneries, dont l’opérative qui n’a rien à voir avec le concile de Trente, et la spéculative, qui n’apparait que tardivement autour du Pasteur Desaguliers. Encore cette ligne de partage est-elle aujourd’hui remise en question.
Le mythe Templier , lui,est une christianisation tardive -fin Dix-Huitième- provenant du nord de l’Europe après l’Affaire des Supérieurs Inconnus. Pas de prétention à posséder un quelconque trésor, mais un gout pour la féodalerie telle qu’on la conçoit en Europe. Martinez, ses Chevaliers Bienveillants de la Cité Sainte, et son « RER » (Rite Ecossais Réformé) en est un autre avatar, sans templerie cette fois.
Bien à vous.
MC
Nous n’avons pas trouvé le sous-sol du BHV et nous sommes contenté du graveur héraldique de la maison Christofle. Pardonnez-nous.
JJJ
Vous mélangez allègrement
Du bon usage du pléonasme…
D, ces petits péchés d’orgueil- car je pense que vous avez autant de quartiers que mon chat- ne sont pas bien méchants. Quelle que soit la cave en question, vous êtes tout pardonné.
Même si c’est la vôtre… (de cave).
Déjà fait, D.
https://www.mercuredefrance.fr/Catalogue/le-petit-mercure/le-gout-du-cheval
Tu en as trop dit ou pas assez, Chaloux. D’abord sur ton cycle d’étude ? et ensuite sur la scène à la Charlus et Morel. Comment ça finit ? Pour le style Chabrol versaillais, il y a l’émouvant film avec Marie Trintignant, « Betty », qui se passe à l’hôtel de l’Ermitage…
Jazzi, le jeune homme est devenu rouge comme une pomme et n’a pas repâli de tout le repas; On avait l’impression qu’il allait exploser. Le vieux ne savait plus où se mettre dans cette atmosphère de piscine. Ils ont été les derniers -avant nous- à sortir. Il devait être difficile pour eux de traverser la salle. Nous n’avons pas demandé s’ils avaient réservé une chambre. Le reste est sans importance.
« le jeune homme est devenu rouge »
Mais si j’ai bien compris, au départ, il devait avoir la peau mate ?
« atmosphère de piscine »
Ou d’aquarium ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19447717&cfilm=1054.html
Jazzi, comme il y a des corses à peau olivâtre, il y a des maghrébins à peau blanche. Ils rougissent comme toi et moi.
Non, vraiment de piscine avec les cris, les hurlements, que ça suppose. Très printanier.
« il y a des maghrébins à peau blanche »
Et aux yeux clairs, notamment les kabyles…
Ne lui ai pas demandé son pedigree. Pour parler comme Simenon…
Un (pas bel) exemple, Chaloux !
http://www.amazighworld.org/news/index_show.php?id=4143
jazzi,
Vous, c’est le goût de chiottes là. Vous parlez de Maghrébins à la peau claire et au lieu de publier une photo de Sami Naceri par exemple, bim Zemmour le thon ! (qui a la peau très mate d’ailleurs). Quel esthète du dimanche. Ca-ta-strophe-
Bon alors un autre exemple, dans le genre grand séducteur, Ed !
https://www.gettyimages.fr/photos/pierre-assouline?family=editorial&page=2&sort=mostpopular&phrase=pierre%20assouline&recency=anydate&suppressfamilycorrection=true
C’est chez Assouline, cet affreux fauteuil en cuirnounet et ces bibliothèques en faux acajou? Typé, hein…
475 euros? Dur-dur!, comme on disait chez Collaro…
Si je peux me permettre :
HURKHURKHURK!
Jazzi dit: 28 mai 2019 à 15 h 12 min
« il y a des maghrébins à peau blanche »
Et aux yeux clairs, notamment les kabyles…
–
Exact, car ils sont les descendants directs des Atlantes.
Je n’aurais jamais cru qu’Assouline se meublait chez Roméo. Mais si… ça complète furieusement -comme dirait Boldoclopine- le personnage.*
Je suis écroulé (et pourtant j’ai du travail!!!).
Hurkhurkhurk!
Hurkhurkhurk!
Hurkhurkhurk!
Ça le complète et ça l’explique!
Je vous montre sa chambre à coucher, mais vous ne faites pas circuler, hein!
http://ferrey-mobiliers-rennes.com/produit/ensemble-chambre-style-louis-xv-2/
Jazzi dit: 28 mai 2019 à 15 h 29 min
Ah ah excellent ! Mais quel fayot.
Ed, Samir Naceri, c’est pas le bon exemple, le pauvre, quel naufrage !
https://twitter.com/BreakingMash/status/1026873367608131584/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1026873367608131584&ref_url=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Finternational%2F53232-samy-naceri-hospitalise-apres-avoir-ete-passe-a-tabac-dans-bar-moscou
@Jazzi dit: 28 mai 2019 à 15 h 29 min
Quel Pierre Assouline sous son palimpseste de masques ?
jazzi,
Mais qu’on est c.ons : Zidane. Tout simplement.
Jazzi, à travers beaucoup de vicissitudes, tu es devenu une valeur sûre de la RDL. Vois comme ces dames te courtisent.
Gad Elmaleh j’aime bien …
Turtle Dreams :
J’ai lu dans le temps, l’homme à la colombe de Gary, et sa biographie par Dominique Bona, ce qui m’avait frappé c’est que la mère pour survivre vendait des petits objets de brocante dans les hôtels de la riviera, et cet amour du français qu’elle a refilé à son fils.
Pour Weyergans, Dieu ait son âme si toutefois on lui ouvre la porte …, ce n’est pas de sa mère je pense qu’il tient son attraction pour la littérature, plutôt que côté du père, il s’en explique dans Franz et François, j’ai ça ququpart, mais où ?
16:22
J’avais également pensé à lui, mais ne l’ai pas cité puisque je ne supporte pas sa tête de mégalo vieux qui se tape des jeunes et pompe tout aux autres comiques.
ouaip, j’ai entendu pour le pompage des idées de sketch, pour le reste ma foi on dirait qu’il séduit les jeunes filles, les copines de mon fils genre 18/20 étaient toutes excitées d’aller le voir à Forest National …
sinon un pote intime à François W. lui consacre un article sur son blog :
http://journallecteur.blogspot.com/2019/05/salut-francois-weyergans-mon-pote.html
« je ne supporte pas sa tête de mégalo vieux qui se tape des jeunes » Ed
Encore du racisme anti-vieux. A quoi ça rime, Ed ? C’est débile, comme tout racisme. C’est aussi condamnable que l’homophobie ou l’antisémitisme.
Delaporte qui n’a toujours pas appris à lire, vous remarquerez que la proposition ne s’arrête pas à « vieux ». Si l’ensemble de l’affirmation vous pose problème, c’est que vous vous sentez visé, ce qui ne m’étonnerais pas vu votre obsession pour ma personne. D’ailleurs je suis trop vieille pour un satyre comme vous.
D’où ça peut venir cette obsession de la blatte de Hambourg pour les vieux qui se tapent des petites jeunes. Sans doute d’un Œdipe (un Electre) irrésolu. Parce que, comme elle nous l’a appris ce week-end, son papa c’est un homme, un vrai.
Complètement cinoque, la pauvre petite…
Xu Bing Arrives at Mass MoCA With His 12-Ton Birds Made of Construction Equipment
https://www.thisiscolossal.com/2013/07/xu-bing-arrives-at-mass-moca-with-his-12-ton-birds-made-of-construction-equipment/
moins fort
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwCgpfcbhHvTnrCLDjLXbwlSPsq
Christiane, je ne parlerais pas de masques, chez Passou. Seulement les marques du temps qui passe. L’homme jeune, perd un peu de sa rondeur de visage, ainsi que ses cheveux. Il renonce peu à peu à se cacher derrière sa moustache, mais garde toujours dans les yeux l’éclat souriant d’un homme heureux et curieux…
« l’éclat souriant d’un homme heureux et curieux… »
Avec un mobilier d’un extraordinaire mauvais goût. Jazzi, est-ce que tu penses qu’il l’a toujours ou qu’il a acheté pire depuis? Quoiqu’il en soit, impossible d’écrire le moindre chef-d’oeuvre dans cette pacotille de parvenu, des contrefaçons sans plus!
Hurkhurkhurk!
une abeille spéciale pour clopine
Extreme Balloon Art that Pops
This Japanese balloon artist makes hyper-detailed animal sculptures “using only balloons.”
https://hyperallergic.com/501663/masayoshi-matsumoto-balloon-animal-art/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20052819%20-%20Forensic%20Architecture&utm_content=Daily%20052819%20-%20Forensic%20Architecture+CID_c9269f75af22fdec31e57786451cebc9&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=Extreme%20Balloon%20Art%20that%20Pops
« garde toujours dans les yeux l’éclat souriant d’un homme heureux et curieux »
Je me suis dit la même chose. Cela me rappelle la meuf (oui, j’adorais dire cela à l’époque, car appellation totalement décalée) de mon grand-oncle, veuf depuis des décennies. Plus de 80 ans, en fauteuil roulant, elle avait des yeux bleu azur magnifiques qui laissaient passer une beauté inaltérée au milieu d’un visage marqué par le temps.
ed, on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu
« l’éclat souriant d’un homme heureux et curieux… »
P.Assouline a du métier
c’est des yeux un peu particuliers, j’ai à peu près les mêmes que m’a transmis mon père qui vient de je ne sais pas bien où …
je vais essayer d’aller Place du Luxembourg manifester même si tout est bloqué une fois de plus, transports et rues, pour sommet catastrophe européen, chez nous aussi hélas, vague brune, j’ai besoin de marcher.
Marine Le Pen et ses potes ont bien mis à sac les institutions, j’ai lu que dans les dom toms elle cartonne, allez comprendre c’est comme si un crocodile votait sac à main.
moi c’est la bite chantal..un chval surement
c’est comme si un crocodile votait sac à main
hon peut havoir lsens du beau jusqu’à la souffrance..hou ête comme mon larbin..frustré telment qu’on souhaite de déluge dson vivant
« rose dit: 23 mai 2019 à 5 h 30 min
Acheté les deux Gary.
Album offert et petit carnet blanc pour prise de notes.
L’amour.
Ah, l’amour.
Partons à Turin »
« rose dit: 27 mai 2019 à 23 h 54 min
J’ai cherché La Promesse d el’aube pour le passage en avion; enterrée quelque part. »
Cherchez pas l’erreur…l’amour rend aveugle.
A Turin, le seul truc de bien c’est le stade de la vieille dame à Zizou…;-)
Si je peux me permettre :
HURKHURKHURK!
des tonneaux j’en ai eux 2 comme ça dans un studio lassouline..pour boire des bières faut du sérieux..hon peut s’écrouler dans tous les sens..hon reste a peut prés droit à langlaise sans brexit sur le tapis..et puis comme baiseuse c’est assez fidèle..cul par dessus tête les gonzesses restent en confiance..ça compte
rose comme déjà indiqué, ce passage sur l’atterrissage du bombardier où avait pris place Gary, comme navigateur de tête, est dans le chapitre XLI de la promesse de l’aube.
Il EST DANS LE VOL.1 PLEIADE, que vous avez acheté.
bordel..les noms..les’quartiers’ comme il dit ce petit con..les signes de reconnaissance des tics de la vieilles bourgeoisie de catalogue mon larbin il en cause comme un petit stéphane bern..façon défenseur et petit arbitre des gouts des pauvres en gilet jaune qui vote bien..mais quoi..c’est dsa condition
Mais non, grosse conne, je ne suis pas plus seul que toi. Et peut-être même beaucoup moins. Arrête avec ça.Chaloux.
C’est naturel ou vous vous additionné à à quelque substance psychoactive?
Renato, les choeurs , à y repenser, sont pour moi proches du lacrymogène.
D, je voulais vous demander qqchose mais je ne sais plus à vrai dire de quoi il s’agissait.
Jazzi, à travers beaucoup de vicissitudes, tu es devenu une valeur sûre de la RDL. Vois comme ces dames te courtisent
là tu causes comme un flatteur d’arrière cuisine mon larbin..là tu y as dla naissance dirait qu’elle dirait yourcenanar
eZ, signé Zorro.
D, je voulais vous demander qqchose mais je ne sais plus à vrai dire de quoi il s’agissait
des chicons..des chicons béré
D, je voulais vous demander qqchose mais je ne sais plus à vrai dire de quoi il s’agissait
c’est un assez bon portrait évanescent de l’arsouille..ça doit être la vitesse lumière qui fait ça
Passou devrait se méfier. L’huissier chaloux est en train de faire l’inventaire de son mobilier henri II, comme il doit abuser la veuve et l’orphelin, contre quelques « gâteries »
Mais quel bordel quand même dans la bibli !
Marine Le Pen et ses potes ont bien mis à sac les institutions
elle les respecte avec un scrupule de pharmacien..c’est comme cricri dans la rdl tu connais la phameuse phrase si telment délectable du maitre suisse ‘le poison c’est la dose’
Je vous en prie, Bérénice.
‘palimpseste de masque’..ça fait trés mal..façon franju..ça mrappelle mes poteaux djeunesses avec leurs noeils de biches..’inemployabe’..une geule à virgule de murs à chiottes..terribe
Sasseur, le mobilier d’Assouline est invendable. En général, ce genre d’horreurs finit en vente sur place avec un commissaire-priseur, ou pire en vente en un seul lot, voire même en négo avec deux ou trois brocanteurs dans un hangar pourri, et ça s’en va ensuite en Bulgarie, en Roumanie, là on peut encore négocier ce genre de trucs.
« Delaporte qui n’a toujours pas appris à lire, vous remarquerez que la proposition ne s’arrête pas à « vieux ». » Ed
La proposition (malhonnête) ne s’arrête en effet pas là, elle continue en parlant de sexe. De la sexualité des vieux, qui sont par définition des « satyres ». Autre racisme anti-vieux. Les vieux, ils se la mettent sous le bras et n’ont pas de sexualité. Telle est l’opinion de Ed. Les vieux sont interdits de sexualité, parce que c’est dégoûtant. Ils n’ont plus aucun droit à l’amour, même à l’amour platonique, je suppose. Ed a une vision de l’amour des adultes qui aurait passionné Nabokov pour écrire Lolita. Nabokov parle de la vision qu’a sa Lolita de l’amour, de la sexualité, et c’est extrêmement… drôle. Ed, vous avez lu Lolita : vous êtes aussi infantile que la nymphette…
Elle l’a lu et n’y a rien compris, comme au reste.
Ed a dans les trente-cinq ans, je crois : je me demande si elle sera jamais adulte. La littérature, comme le pensait Truman Capote, cela sert à ça : à devenir adulte. Aucun espoir avec Ed !
Comme lit de lecture, il faut accéder jeune à un brin de civilisation. Rien à voir avec l’argent, je le répète, parce que cette pauvre fille va encore me demander combien je gagne. Elle a dû être élevée dans le porc en gros ou le bois de chauffage. Elle était d’avance perdue.
L’huissier chaloux qui s’exprime en français comme une tenancière de bordel voudrait en plus qu’on le lise !
ou pire en vente en un seul lot
haprés l’croque mort le rabin les pleureuses..ldéluge et son train..mon larbin..y faut bien que chacun y fasse son pti bénéfice
Ed me reproche de m’intéresser à elle : non pas que je sois vraiment amoureux. La vérité est que je suis comme un médecin qui s’intéresse à un cas difficile, un cancérologue par exemple, ou un spécialiste du sida. Ed est atteinte du « sida mental », comme l’avait écrit de la jeunesse de son temps Louis Pauwels. Je ne crois pas, contrairement à Pauwels, que la jeunesse soit à jeter à la poubelle. J’aime la jeunesse, et elle a beaucoup de vertus. Mais Ed est une petite dégénérée, un cas d’école, quelque chose d’horrible, une anomalie qui ne peut qu’intéresser le spécialiste. Votre cas est spectaculaire, Ed !
mais ferme donc ta gueule dlalourde..chais pas..prends une poignée dcachoux..tu rfoules du goulot
les adulescents, pouvez vous adu laisser pour ce soir?
Ce genre d’affaire ne rapporte rien. On se salit et on ramasse 150 euros dans le meilleur des cas. Sans intérêt. Je ne pratique pas. C’est les manoirs, les grosses maisons bourgeoises -j’entends de vieille bourgeoisie- les châteaux qu’il faut vider, les résidences au bord de la mer, tous les endroits où il y a non seulement du pognon mais du vieux pognon. On s’entend avec le commissaire-priseur et le notaire pour faire sortir de la vente quelques tableaux, un beau meuble, qu’on rachète pour rien, ils font de même et le tour est joué. Le mieux c’est qu’il n’y ait pas d’héritiers directs, là c’est la curée!!!
ED est peut-être un cas us belli mais le maître de la paix sera P.Assouline
Bous avez raison Et Al.
« lettre à l’éléphant « .
Monsieur et cher éléphant,
http://partage-le.com/2016/01/lettre-a-lelephant-par-romain-gary/
BD : case prison pour des contrefaçons de Tintin ?
Vous avez une grande trompe, Et Al !
Bouguereau, je voulais que D nous rappelle sa généalogie qui comme savez plonge ses racines au moins jusqu’à là.
Jazzi,
ne me dis pas que tu n’as pas saisi que c’était la reprise du titre du billet, par ailleurs, tous ces visages de Passou, tous différents juxtaposés dans la planche que tu nous proposes sont autant de portraits posés au fil du temps montrant, s’il en était besoin, à quel point tous autant que nous sommes sommes un peu Narcisse face à notre image, tentant toujours de la rectifier pour séduire (sourire, moue dubitative, regard mystérieux, air « penseur de Rodin », séducteur, interrogatif…). Oui, des masques… nos visages en société.
Chaloux a mis en lien un portrait de Clopine proposant un visage différent de celui que j’avais mémorisé, un jour, au Petit Palais. Peut-être les lunettes…
Ce soir, avec mon jambon de Bourgogne, je vais déguster des cornichons « à la russe » de la marque Maille (ancien fournisseur des rois de France et de toute l’Europe) :
« Chantal dit: 28 mai 2019 à 18 h 23 min
c’est des yeux un peu particuliers, j’ai à peu près les mêmes que m’a transmis mon père qui vient de je ne sais pas bien où … »
chantal, pourvu que ce ne soit pas de Rex?
En France,comme pour Gary, Rex, le pseudo, n’est pas une-sale- histoire belge…
Chaloux, ici, on voit Passou dans ses meubles actuels, plus moderne, plus design et plus coloré (7′ 50)…
https://www.dailymotion.com/video/x6ddpal
chantal, vous pouvez même creer votre blog sur les zieux de Gary, le bleu de ses yeeeuuuux, comme ceux que chantait la môme.
Plus bleu que le bleu de tes yeux
Je ne vois rien de mieux
Même le bleu des cieux
Chaloux,
mettre ces photos en lien, sans le consentement de ceux qui sont pris en photo n’est pas très délicat, surtout pour faire suivre des commentaires moqueurs.
Ce fauteuil doit être confortable et n’est qu’un élément d’une pièce que l’on voit partiellement. Qui vous dit qu’il vit toujours dans ce décor. Pour moi, c’est un aventurier toujours dans les trains et les avions, sacoche en bandoulière, chapeau ayant pris la pluie comme l’imper. Il pourrait être indifférent au lieu où il se pose pourvu qu’on lui laisse son appareil photo, ses carnets et sa liseuse bourrée de romans.
J’ai surtout vu les livres, les photos, ces objets très beaux dans le panier et le tapis légèrement déplacé qui m’a rappelé celui d’Aladin.
Qu’avez-vous fait de votre plaisir à évoquer des œuvres musicales ? Ce nouveau « masque » un peu satanique s’il vous amuse, vous détruit.
Pas de belgitude là dedans ni de rex, Marie Sasseur, passeport hellénique, fuyant le régime des colonels en 67, le paternel, pas aussi bleus mes yeux que ceux de Gary, par contre la moue bien charnue et typée toudi.
Christiane. Je ne voyage pas sans mon seau à glace, mon fauteuil de velour et un rideau aux toucans, imaginez moi.
Une chanson
Christiane, ces photos sont publiques, on peut même les acheter. Je trouve que la dimension balzacienne d’Assouline s’y lit très bien, de même qu’une aspiration à une opulence un peu tape-à-l’oeil et de très mauvais goût. On devait vendre ce genre de fauteuils à des concierges ou à des garde-barrières qui avaient gagné au loto. Relisez César Birotteau qui reproduit le décor qu’il a entrevu avec envie enfant plutôt que de suivre ce qui se fait de son temps. Je trouve que cette photo dit beaucoup. En un temps où on n’a plus le droit de rien dire, il est vrai. Mais je ne marche pas. Quant à la destruction, je ne vois pas. Je suis un dévoreur de signes, et il y en a vraiment beaucoup dans cette photographie.
La photographie de Boldoclopine est également publique.
Christiane, pardonnez moi mais votre Passou est à cheval non seulement sur le principe ( de lire) mais aussi entre tintin et Columbia, non?
Passou fait toujours le poseur sur les photos. Il a du métier!
« Le journaliste Louis-Albert Zbinden rencontre l’écrivain français Romain Gary, à l’occasion de la parution de son livre intitulé Adieu Gary Cooper. »
( on apprend que Gary n’etait pas « là » lors de l’attribution de son premier prix Goncourt, et de fait, logiquement, ni lors de l’attribution du deuxième.)
https://www.rts.ch/archives/tv/divers/archives/3461933-romain-gary.html#iframe-overlay
Columbo, c..er m..de!
Un homme se glisse dans une boîte en carton, il y pratique une fenêtre et fait le tour de la ville en observateur non observé. Dans cette boîte qui devient son chez-soi, il regarde le monde et caché il observe. Que cherche-t-il : la solitude, la sécurité ? Une nouvelle identité ?
Kōbō Abe, L’Homme-boîte
Romain Gary : « l’ONU, c’est le viol permanent d’un grand rêve humain » …
Les écrivains comme Gary sont des gens serpentant entre plusieurs couches romanesques, il échappe en sous main à un certain devoir de réserve puisqu’encore en poste de diplomate à l’ONU il écrit cette fantaisie … pour soulager un prurit de conscience ?
Il emprunte comme il le fera plus tard avec l’ambigu Ajar, le pseudonyme de Fosco Sinibaldi qui endossera ce roman peu diffusé: « l’Homme à la Colombe ».
L’ONU dans les années cinquante.
Des personnages coiffés du dedans, esquissés au taille-crayon.
Sous la férule du sinistre général Traquenard dont l’oeil de cocker triste symbolise la détresse mondiale qu’il se doit d’assister, son collaborateur de l’ombre Praiseworty, genre de taupe qui ne pousse sa truffe dehors qu’après avoir envoyé un vers de terre en repérage; lettré en suspension, contemplant le paysage de l’humanité de sa hauteur structurelle face à une vitre, regardant s’égrener le sablier de la patiente sagesse face à la barbarie humaine … tel un décompte abstrait.
Hauts fronts de la pensée humaniste, va et vient de journalistes, délégués, hommes d’église, huissiers et autres commissaires d’œuvres diverses.
Au pied du bâtiment, un vieil indien Hopi, décrit malicieusement par Gary comme « vieux réaliste anguleux et froid », seul à considérer qu’avant d’avoir de belles idées, les hommes ont surtout des pieds.
Surgit alors Johnnie le Cow-boy, 25 ans et toutes ses dents, ( les canines bien plantées du Gary américain qui se fait chier chez les Suisses ).
Il avait largué son cheval et son lasso au Texas pour aller sauver la boutique en Corée, à chaque montée au front il avait récité comme un pasteur mécanique la Charte des Nations Unies.
Égrenant désormais le chapelet de ses illusions en débine, il tourne en rond dans le tourniquet de sa destinée.
Pour racheter sa propre estime, il tente une petite escroquerie morale : la fausse grève de la faim, joue les petit Gandhi, s’en va filer la laine dans une pièce secrète du bâtiment Onusien. Se promène en majesté avec une colombe sur l’épaule, propageant le calme tant rêvé au bord d’un lac …
Gary s’emmerde avec sa colombe, son cow-boy vire pacifiste doux rêveur, qu’à cela ne tienne, la nuit a des cornes pour les histoires d’encres trop sympathiques.
La colombe s’encanaille, déconne à tire-d’aile dans le bâtiment, Gaston Lagaffe est passé par là.
Le général Traquenard contenant son ire et son dégoût du désordre, convoque son sbire Praiseworty: » On aurait vu la divine colombe chier dans un cendrier, piquer dans le muesli au mess et chose plus inadmissible encore, fumer un pétard devant les caméras de surveillance ».
Le vase est débordé, Praiseworthy, hydre au carnet d’adresses tentaculaire envoie un message en morse à l’association colombophile des rescapés de la royal air force.
Après un conciliabule codé, la sentence tombe, gravissime, une escouade de faucons irlandais voyageant de nuit entre Londres et Genève est lâchée dans le hall d’entrée.
La colombe rebelle traquée, en mortelle posture, planquée dans le sac postal de la réceptionniste – une rousse aux courbes défiant l’apesanteur- courbes enfilées dans un tube de nylon à rayures, perchée sur des mules offertes par son fiancé, un fakir sans papiers…
Pendant ce temps, insoucieux de cette guérilla intra-muros, notre Johnnie, n’en pouvant plus de recevoir les visites mystico béni oui-oui de foultitude de ligues et sectes, gens de robe with « best intentions »…
l’Indien Hopi vient cyniquement lui cirer les pieds nus avec un cirage transparent.
C’en est trop ! Dans un sursaut esthétique, John-nie délivre la colombe de son sac de jute postal, désormais libre de toute attache, il aspire à d’inanition véritable, clodo lumineux et prophétique, personne n’osera déloger sa dépouille devant une toile d’art contemporain abstraite.
Mourir sous vide interprétatif !
Concept usuel aux Nations Unies…
Le côté hâtif, irréflechi -tout est neuf- de l’installation (qu’il faudrait rapprocher de certains propos de Guitry) sent l’opulence brutale et inespérée. Il y a déjà tout un début de profil et peut-être de roman dans cette photographie.
J’ai acheté L’écornifleur mais j’ai égaré mes lunettes…
« Passou fait toujours le poseur sur les photos »
Oui, MS, mais pas de masques, comme le sous-entendait perfidement Christiane en détournant le titre du billet…
Des photos de Pierre Assouline plus récentes
https://www.google.com/search?q=photo+pierre+assouline&oq=photo+pierre+assouline&aqs=chrome..69i57j69i60l3.11667j0j7&client=ms-android-asus-tpin&sourceid=chrome-mobile&ie=UTF-8#imgrc=nDhWYGPGRX7t4M:
sent l’opulence brutale et inespérée
tiens lassouline..de 15 k a la première ici c’est passé a cent ving myards..
you can hand me a big ole cup of piss et tell me it’s limonade..clint eastwood is homo..mais dont teuch my pibiar..avant quelle soit recensuré
https://www.youtube.com/watch?v=56duVYLsd4Q
ça a l’air chiant, « l’Homme à la Colombe », Chantal ! C’est pas dans la pléiade, au moins ?
Détourner le titre du billet ou en détourner perfidement le sujet avec des photos de Passou, j’vois pas la différence.
Je vais lire le « gros calin » de Gary, j’espere pas comme on regarde un tableau d’art contemporain, genre Daikichi Amano.
nope
A plus de 770 commentaires, on parle toujours de Gary, MS. C’est un exploit…
À propos de Pléiade, sur le départ mis dans mon bagage le Journal de Jules Renard.
720, pardon
Passou a intitulé son billet « palimpseste de masques ». C’est une métaphore limite. « Palimpseste » ne se rapportant pas à d’éventuels « masques », mais directement à l’écriture. On efface un texte, et on réécrit dessus. On n’efface pas un « masque » de la même manière. Un « masque » n’est pas une écriture. Passou s’est livré à une sorte de liberté syntaxique qui ne vaut rien, sur le plan des mots. Ou pas grand-chose. Passou l’académicien nous avait habitué à mieux, jadis.
« A plus de 770 commentaires, on parle toujours de Gary »
Patience, à peine 730, et peu sur le sujet…
Comme la plupart des hommes, Assouline a commencé sa carrière garni et il la termine -ou peu s’en faut- dégarni. Masqué et démasqué, je comprends l’image en ce sens. Il me semble que c’est Cocteau, toujours profond quand il fait court, qui dit : « jusqu’à quarante ans on a le visage de ses parents, ensuite celui de son âme ». Et Marguerite Yourcenar pense que Saint-Just mort à 27 ans « porte sa jeunesse comme un masque » (Souvenirs pieux). L’homme qui vieillit certes se démasque mais pas seulement. Si j’en crois la théorie du sanglier, s’il a de la chance, il s’éloigne : l’éloignement, le silence grandissant, autour de lui et en lui, fabriquent un autre masque derrière lequel il lui est généralement demandé peu de comptes.
« Christiane, ces photos sont publiques, on peut même les acheter. »
Ce sont même des photos de presse, faites exprès pour être diffusées…
Mon cœur saigne en feuilletant le Journal de Jules Renard. Impossible de ne pas penser à sa salope de veuve détruisant des pages entières du manuscrit. Au lieu de lui refiler un bureau de tabac, on aurait mieux fait de la mettre au pilori, ce supplice qui, parait-il, commence si bien.
Evidemment, ce n’est pas le pilori qui commence si bien, c’est le pal. Sur ce point, j’exagère sans doute un peu. Une veuve…
un peu cher le poster, quand on connaît passou en vrai, c’est surtout son côté oisillon qu’on retient,je revient de la manif devant le parlement européen et comme j’ai pris ma bicyclette j’ai poussé la roue jusqu’à la place Madou, fief du séparatiste Vlams Belang, l’immeuble est quasi vide à part quelques fenêtres brocardées de lions jaunes aux griffes noires.
Comment « perfidement », Jazzi ? Je trouve au contraire que tout visage est un palimpseste, le tien y compris. Aligne des photos de toi à travers le temps et tu verras que chaque visage en recouvre un précédent et le remplace. Nulle perfidie là dedans.
Quant à la liberté d’utiliser des photos sur internet pour en émailler un fil de commentaires, ce n’est pas opportun dans ce cas. Ici, on parle des traductions des livres de R.Gary, de ses livres, de sa vie. Très beau commentaire de Chantal à 20h59.
Chaloux, j’aime beaucoup votre dernier commentaire. Ca fait plaisir de lire ici quelqu’un qui a fait l’effort de comprendre.
renato
je vous ai lu à 8h16 et vous en reparlerai avec bonheur. Dora pour le fleuve, je pense. Cela s’appelle aussi piazza de la republica.
et alii
sûrement pas ; je me tournerai les pouces, me mettrai les doigts de pieds en éventail et ne ferai rien ; je laisserai les autres écrire leur livre.
Ed et et alii
ce ne sont pas eux -de deux écoles différentes qui posent leurs diagnostics ; c’est moi. L’on converse. Ils m’aiment bcp et c’est réciproque. Le gros changement c’est que j’ai arrêté de me taire : c’est ce qu’a impliqué la mort de mon père : je dis.
À propos de palimpseste de masques, exposé me réserves ici :
CULTURE ENTRETIEN
Andreï Makine: «Pour un grand prix international Julian-Assange»
28 MAI 2019 PAR ANTOINE PERRAUD
L’écrivain Andreï Makine prend fait et cause pour Julian Assange. Au nom d’une circulation de l’information sans fard, capable d’arrêter le bras des puissances hégémoniques. Entretien en forme de plaidoyer vibrant et audacieux.
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Auteur parfois aussi mal traité par une partie de la critique parisienne que le fut Romain Gary en son temps (un Slave massacrant la langue française !), Andreï Makine, né en 1957 en Sibérie occidentale, connaît un destin des plus romanesque. Réfugié dans l’Hexagone au milieu des années 1980, dans des conditions volontairement floues et
https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/280519/andrei-makine-pour-un-grand-prix-international-julian-assange?utm_source=20190528&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20190528&M_BT=1249929909253
Chapitre 7
Reconnaissance(s)
De 1940 à 1942, Gari de Kacew suit les évènements. Il se conforme au moule des Forces aériennes de la France libre; Il va où on lui dit d’aller. La mort ? Il la fréquente mais on ne peut pas dire que ce soit dans des circonstances grandioses : la maladie ou l’accident. Romain ne se met pas en avant. Ce n’est pourtant pas un être passif. Il ne se défile pas et assume son choix. Mais après son passage à l’acte de 1940 il doit compter avec l’inertie de la hiérarchie. Avec le retour de son groupe sur le terrain d’opération européen les choses changent. Brutalement ! Le rythme des missions s’accélère. En face, l’ennemi n’est pas un fantôme. C’est une réalité de tous les instants. La guerre cesse d’être une vue de l’esprit.
Valery Coquant
Pas d’accord, Delaporte. Pour R.Gary le mot masque est particulièrement bien choisi. Qui connaît son vrai visage ? sa vérité ? Sa création (vie et livres) c’est une fuite permanente d’un qui ne veut pas être rejoint, reconnu, deviné. Les 100 premières pages de son livre La nuit sera calme sont l’illustration de sa difficulté à être.
P.9 :
« mon « je » ne me contraint à aucun égard envers moi-même, bien au contraire […] Le lecteur décidera lui-même s’il s’agit de l’un ou de l’autre. […] Le « je » perd toujours son pantalon en public. Les conventions et les préjugés essayent de cacher le cul nu de l’homme et on finit par oublier notre nudité foncière. »
« Les écrivains comme Gary sont des gens serpentant entre plusieurs couches romanesques »
Absolument, Chantal.
Si Christiane est parfois un peu -très peu- perfide, en tout cas elle possède une grande qualité. Elle vous jure à chaque fois qu’elle vous zappera jusqu’à la fin du monde mais finalement elle est incapable de rancune, sauf peut-être dans des cas extrêmes, et encore. C’est une véritable, immense et irremplaçable qualité humaine, indice de vraie bonté, dont j’aimerais être pourvu. Mais non. Je vous envie, Christiane.
my father a Tatar,” he once told an interviewer while discussing his novel La Danse de Genghis Cohn, in which a Jewish dybbuk named Cohn inhabits the body of his Nazi executioner. “In other words, I’m born of a man whose race had a bothersome specialization. In the end, I am Genghis and Cohn. Genghis Khan and Moïsche Cohn merged.” About his father, this excerpt is entirely false. But it helps indicate the machinery behind the madness of Gary’s inventions—
tablet mag
Palimpseste « Un palimpseste est un parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture afin d’écrire un nouveau texte. Dans la critique littéraire moderne (cf. Genette, Palimpsestes, 1982), ce terme désigne la trans-textualité, c’est-à-dire tout ce qui met un texte en relation avec d’autres textes. L’idée est que les couches inférieures du texte transparaissent en filigrane. »
ce ne sont pas eux -de deux écoles différentes qui posent leurs diagnostics ; c’est moi. L’on converse. Ils m’aiment bcp et c’est réciproque.
si vous voulez le croire!
2-
Ultime mission
Le 25 janvier 1944, un cap est franchi. Gari de Kacew colle pour un nouveau bombardement de jour, sur le territoire français. L’objectif est un super-bunker non loin de Saint Omer. Les services secrets pensent qu’il s’agit d’une base devant servir à de nouvelles armes secrètes. Aux commandes du Boston se trouve Arnaud Lnager. Le mitrailleur est René Bauden¹.
1. René Bauden (1918-2011) est originaire du nord de la France. Né à Watten, près de Dunkerque, il se destine d’abord à une carrière dans les PTT. Il effectue son service militaire dans l’armée de l’air lorsque commence la « drôle de guerre ». Bauden (…).
En mai 1941, il rallie les Forces aériennes françaises libres. LE 20 Décembre 1941, il abat deux Messerschmitt 109 qui voulaient attaquer son bombardier Blenheim.
Versé au groupe Lorraine, Bauden rejoint l’Europe fin 1942. Il vole dans l’équipage d’Arnaud Langer avec Gari de Kacew. Ses états de service lui valent d’être fait Compagnon de la Libération en décembre 1944.
En art :superpositions, grattages et transparences :
https://www.ensad.fr/projets/paysages-palimpsestes
tablet
Upon returning, however, he learns that Nina, or Mina, had died in 1943. She had given a bundle of notes to a friend in Switzerland to be dispatched to her son at regular intervals before returning home from the war. This story, too, is patently false; Gary’s mother died in 1941, and he was perfectly aware of her death.
@Chaloux dit: 28 mai 2019 à 22 h 00 min
Il y a du vrai dans cette approche !
Already in Promesse de l’aube, he begins with the words, “It is over.” And he ends with, “I should end my story here. It is done now, […] I have lived.”
« Pas d’accord, Delaporte. Pour R.Gary le mot masque est particulièrement bien choisi. Qui connaît son vrai visage ? sa vérité ? »
Bien d’accord avec vous, christiane. Combien de masques avait Gary ?
Ce que je critiquais, c’était l’utilisation, l’emploi du mot « palimpseste » par Passou, un mot qui manifestement le dépasse.
Le mot « masque » est par contre tout à fait adéquat.
palimpsestes est parfois lu:pas l’inceste
3-
Vol normal jusqu’à la terre de France. Ciel dégagé. Soudain, les corolles venimeuses de la Flak. Puis le trou noir ! Gari s’effronde. Langer est touché. Le Boston a été pris dans un tir de DCA. Un instant, l’avion vole sur sa lancée.Le pilote reprend ses esprits, le navigateur revient à lui. Les réflexes de Langer permettent à l’avion de se maintenir mais dans la carlingue c’est le chaos. Les verrières de Gari et de Langer ont volé en éclats. Les courants d’air s’engouffrent et emportent les déris en tous sens. Du sang coule. Et puis Langer est aveugle. Enfin, des morceaux de Plexiglas ont cloué ses paupières sur ses yeux. Que faire ? Le plus simple est de quitter l’avion. Sauter en parachute. Tant pis ! Avec un peu de chance, ils seront récupérées par les résistants du réseau Buckmaster qui aident les pilotes alliés à rejoindre l’Angleterre. Au pire, ils seront pris par les allemands et finiront la guerre dans un Oflag.
Delaporte,
Passou c’est l’homme-palimpseste. Avez-vous lu Retour à Séfarad ?
« Il a dû s’en passer des choses depuis le 31 juillet 1492. Inutile de partir en quête de la maison familiale ni même du cimetière, encore moins des archives, cet excitant de l’imagination selon Michelet. Il me suffit de savoir que notre mémoire précède notre naissance. »
à demain
(copierai la suite demain, trop long, suis hs).
have nice dreams.
Ce qui compte est ce que l’on dit. Pas ce qui est.
Creedence Clearwater Revival – Fortunate Son
un bouchon
https://www.youtube.com/watch?v=ZWijx_AgPiA
En relisant ma fiche de lecture qui date de 2008, j’ai comme le sentiment que son ironie cache en effet sous ses masques une envie d’en finir et que la littérature lui accordant la possibilité de s’en inventer d’autres, elle lui a en quelque sorte permis de survivre jusqu’à un certain point … comme le souligne l’extrait de e alii.
J’ai bien aimé l’oeuvre de Makine, musique différente, l’amour de sa grand mère très imaginé …
Bonsoir Christiane, malgré ma colère impuissante, j’ai soudain envie d’écrire, seule manière de réarticuler mes ressentis, pour le moment c’est brouillon, je ne comprend pas bien où j’ai les pieds, mais bon …
« Je trouve au contraire que tout visage est un palimpseste, le tien y compris. Aligne des photos de toi à travers le temps et tu verras que chaque visage en recouvre un précédent et le remplace. »
Certes, Christiane, mais ce visage en évolution constante, peut-être masqué ou sans masque. S »agissant de Gary, l’expression »palimpseste de masques » a du sens. Alors que sur les différentes images de Passou au fil du temps, il apparait toujours tel qu’en lui-même. Un peu poseur, avec un regard coquin, du genre séducteur avec un côté : « suivez-moi jeune-homme ou jeune-femme », mais pas menteur. On voit parfaitement son jeu. Gary, c’est une autre histoire…
Pour ma part, je ne lirai plus de livre d’Assouline. Il est trop anti-chrétien.
D’un autre côté, Chaloux, sans vouloir manquer de respect à votre idole Yourcenar , elle en vieillissant a fini par ressembler physiquement à une patate dont nous aurions perdu la semence et qui n’est pas répertoriée dans la banque , vous savez ce grand frigo au pôle nord je crois qui menace à tout instant de nous lâcher.
Voyez, Bérénice, comme elle a transcendé son image, Hadrien, Zénon, Nathanaël… etc.
N’y sont conservées que des végétaux, toutefois moins au nord que le pôle
Oui, certes. Était elle votre genre de ?femmes
Tu avais pourtant défendu bec et ongles contre WGG, « Retour à Séfarad », Chaloux !
Voyon, Bérénice, vous ne lisez que des auteurs qui sont votre type d’hommes ! Pas moi…
A lire mais l’emporter? Chaloux, vous si critique sur l’esthétique, le contenant du contenu et pire surement si le contenu ne vaut pas l’attention.
@Bérénice dit: 28 mai 2019 à 22 h 43 min
Oui, certes. Était elle votre genre de ?femmes
Va savoir
https://www.youtube.com/watch?v=hzQnPz6TpGc
En tout cas pas moi, le dernier que j’ai lu était un Michel Tournier, on peut pas vraiment dire que c’est mon genre …
Non, Jazzi, je n’en ai que faire. Cependant je taquinais Chaloux parce qu’il ennuie Passou sur des critères d’esthétique, de goût mais également en tant que femme car il nous faut plaire du dedans et du dehors. Certains hommes n’accordent que peu d’importance à l’aspect physique mais tant qu’ils y sont pourquoi ne pas attendre d’elles une seduction totale . Mais cela peut surement emprunter différentes voies, apres tout. La quête peut revêtir autant d’aspects qu’il se trouve d’hommes. Quand même, si elles ont en plus des atouts physiques il leur sera pardonné d’exercer brillantes artistes ou intellectuelles ou de n’être que de charmantes compagnies auxquelles les hommes prêteront d’autres vertus , d’autres attraits que la pure intelligence solidifiee en connaissance, competence, talent…
@Jazzi dit: 28 mai 2019 à 22 h 35 min
Je comprends mieux ta réticence, masque pour toi veut dire mensonge. Je ne vois pas cela ainsi.
On porte un masque même pour soi. Le « moi » peut-il se saisir lui-même ? Sait-on qui on est ? La connaissance de soi peut être une illusion… Mais la partie immergée de l’iceberg… car il y en a une en chacun de nous. On s’échappe à soi même et l’on s’étonne des rêves, actes manqués, lapsus…
Masque ? cela renvoie à l’intérieur et à l’extérieur de soi. L’intime est souvent vécu comme mystérieux… Préférerais-tu métamorphose permanente ?
Jazzi, Blabla a piqué fait une crise qui a duré plusieurs mois. Je savais bien (et je l’avais annoncé longtemps avant sa parution) que ça n’irait pas tout seul. Le pauvre Blabla a pensé qu’Assouline lui avait volé son sujet. Il ne risque pas de me piquer les miens.
L’anti-christianisme militant d’Assouline, c’est un autre volet, je l’ai constaté peu à peu, et pas seulement dans ce livre. Franchement, c’est quelque chose qui m’est profondément antipathique et qui ne m’intéresse pas. Et pas davantage celui d’Onfray pour qui j’ai beaucoup de sympathie également, mais qui me passe au-dessus. Son histoire de Jésus fait un peu playmobil.
(Bérénice…)
@Chaloux dit: 28 mai 2019 à 22 h 40 min
« Voyez,comme elle a transcendé son image, Hadrien, Zénon, Nathanaël… etc. »
Dans Les mémoires d’Hadrien : « Je savais que le bien comme le mal est affaire de routine, que le temporaire se prolonge, que l’extérieur s’infiltre au-dedans, et que le masque, à la longue, devient visage. »
Principio, quod amare velis, reperire labora,
Qui nova nunc primum miles in arma venis.
Proximus huic labor est placitam exorare puellam: Tertius, ut longo tempore duret amor. Hic modus, haec nostro signabitur area curru: Haec erit admissa meta terenda rota.
Chaloux, ainsi vous risquez d’obtenir un visage qui ressemblera à un vieux livre poussiéreux recouvert de papier à billets de la BdF ou peut être un USD vous conviendrait mieux si le taux vous avantage. C’est dramatique.
Avant de fermer et les yeux et l’ordi quelques lignes de Romain Gary (p.283)
« … Donc, en tant que romancier, j’écris pour connaître ce que je ne connais pas, pour devenir celui que je ne suis pas, jouir d’une expérience, d’une vie qui m’échappent dans la réalité. »
La nuit sera calme
On porte un masque même pour soi. Le « moi » peut-il se saisir lui-même ? Sait-on qui on est ? La connaissance de soi peut être une illusion…
le visage une image..ce n’est certainement pas un charabia..gens de trés peu de foi qu’il dirait nonos
Il y a du vrai dans cette approche !
ha..être sensible aux langue de putes
Ce qui compte est ce que l’on dit. Pas ce qui est
la tête dans l’cul ça vous fait un bien vilain masque..
une larme
https://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1973_num_9_1_1971
Je vous trouve bouguereau, pénible ; autant vous le dire.
« Voyez,comme elle a transcendé son image, Hadrien, Zénon, Nathanaël… etc. »
Dans Les mémoires d’Hadrien : « Je savais que le bien comme le mal est affaire de routine, que le temporaire se prolonge, que l’extérieur s’infiltre au-dedans, et que le masque, à la longue, devient visage. »
Oui.
Et ce qui compte c’est à quoi on ressemble en vieillissant. Le corps et le visage, les mains, les pieds pck les masques tombent et révèlent qui on est.
Ma mère, par exemple, est extrêmement belle, taille fine, jolis pieds, mains soignées. Lorsqu’elle sourit, elle a vingt ans.
Lorsqu’elle rit, je vois une enfant.
Ma maman a la beauté physique de son âme pure.
Elle a vécu une vie heureuse et équilibrée, ce doit être pourquoi.
Je lui souhaite que cela continue et que les deux autres se calment et la respectent immensément, ce qui n’est pas le cas aujourd »hui.
Je ne sais pas de quel sujet il s’agit. Si c’est vrai, je ne serais pas étonnée. Tout en pensant quel les raisons sont multiples.
Je trouve que le corps a son importance et le visage aussi.
rose dit: 28 mai 2019 à 22 h 27 min
3-
Je ne sais pas d’où vous pompez cet extrait.
Il s’agit d’une paraphrase augmentée de considérations qui ne figurent pas dans le chapitre XLI du roman « la promesse de l’aube » de Gary.
Etre amoureuse c’est bien rose, mais si vous ne le lisez pas votre Gary, et contentez de ragots et potins, ou va- t-on aller écraser notre eclat de rire !
Vous l’avez achetée cette pleiade ou vous etes une menteuse ?
Dans le volime Pléiade I, il est indiqué que l’épisode du chapitre XLI est bien reel attesté par la BBC.
Voir la n.7, page 1372 de cette pleiade Gary, rose.
J’ai retrouvé les deux volumes Pléîadevdont le.tome 1. Vais finir de vous écrire l’attaque et les rôles de chacun.
En attendant, Gary rencontre tre Kessel à Londres. ♡♡♡¿
Je suis folle de joie.
Laura Smet aussi.
Ce n’est que justice.
Comme dieu en France.
Je ne mens jamais Marie Sasseur, contrairement à vous.
Et je suis d’extrêmement bonne humeur.
Johnny est français et Gary rencontre Kessel pour lui parler d’Éducation européenne.
Valéry Coquant
L’ homme face à l’action
Romain Gary
L’ homme face à l’action
Valéry Coquant
25 janvier 1944
Oui. Ils donnent les mêmes dates : note 7 de La Pléïade et le livre de Coquant.
« Upon returning, however, he learns that Nina, or Mina, had died in 1943. She had given a bundle of notes to a friend in Switzerland to be dispatched to her son at regular intervals before returning home from the war. This story, too, is patently false; Gary’s mother died in 1941, and he was perfectly aware of her death. »
Yes he was, of course he was!
How could have he been so tremendly out of reach, without this déflagration…
Eh, je voudrai savoir : vous avez eu un coffret, vous, pour protéger les deux volumes ?
Il parle Coquant de l’attaque ratée à Chypre. À cause de Gari
« Oui. Ils donnent les mêmes dates : note 7 de La Pléïade et le livre de Coquant. »
Sauf rose, que vous etes une fieffee menteuse.
Si vous aviez relu « la promesse de l’aube » vous auriez compris que ce vol de la RAF n’etait PAS l’ultime mission! Comme votre Coquant l’a mal lu. Cf votre recopiage de 22h08 et 22h27
Et ce d’autant plus que la dernière se situait du côté de Toulon…
Coquant parle aussi de Colcanap.
Gary écrit
J’étais né.
♡♡♡♡♡♡♡
7h05 La pléiade, en marqueur budgétaire? Les pléiades sont elles toujours inconfortables , typographie tres fine et petite ?
How could have he been so tremendly out of reach
> How could HE have been…
> tremendOUSly…
Les français mettent le.casque sur leurs c. au lieu de se le mettre sur la tête 🤔
Oui Bérénice
Cauchemardesque.
Et au lit, pénible. Papier bible.
Merci Alan B.
J’étais sure de me planter.
Terrible.
Je l’ai relu.
Presque je pleure.
Mais je me retiens.
Bonne journée.
Je vous finis Coquant dès que 5 min.
Et je vous dirai :
À chaque jour suffit sa peine.
rose pleure de dėpit,
et moi je ris. C’est la vie.
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