de Pierre Assouline

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Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?

Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?

Faut-il que l’attrait soit puissant pour que le visiteur se laisse porter par ses pas jusque dans cette quelconque cour d’immeuble à Vilnius ; vaste et dégagée, elle n’est certainement pas le monument le plus intéressant de Lituanie ; seulement voilà, en cherchant bien, on y trouve une récente plaque commémorative indiquant que le grand écrivain français Roman Kacew dit Romain Gary est né là et qu’il y a joué au ballon dans son enfance. Le rappel est piquant en ce que l’homme en question avait préféré naître plutôt en Russie, adresse plus noble à son goût et qui correspondait mieux à son panache. Mise en abîme, cette plaque qui le surprend déjà en flagrant délit de mensonge est le plus adéquat des hommages ; car vérification faite, il était né dans l’immeuble d’à côté, et jouait dans une cour plus sordide, mais l’ambassadeur de France chargé de le commémorer lui avait préféré celle-ci, mieux adaptée à la démesure du personnage. Mais où est-on vraiment : Wilno, Vilna ou Vilnius ?

Sa ville natale est déjà à son image. A triple entrée. Juste un détail, mais Romain Gary y est déjà. Cette cour est hantée par son fantôme. C’est là qu’on a le plus de chance de le trouver absent. Car à peine croit-on y retrouver « le » Romain Gary que surgissent tous les Romain en Gary. On voit alors danser sur les murs les silhouettes, de l’aviateur de la France libre,  du Compagnon de la Libération, du reporter de la Mer Rouge et le diplomate excentrique tandis que résonnent les voix de Fosco Sinibaldi, de Shatan Bogat et d’Emile Ajar. Certains assurent que par un étrange effet d’optique, elles se fondent toutes alors sous la forme unique d’un caméléon. L’animal aura fait couler de l’encre du côté des exégètes. On le croirait inventé tout exprès pour lui. Il en tira une fable sur le caméléon qui épousa chacune des couleurs sur lequel on le posait et devint fou lorsqu’on le posa sur un tapis à motifs écossais. S’en saisissant comme le moyen d’une explication de son monde, il remplaça les couleurs par des langues. Son lexique babélien est d’une grande richesse. Ah, le « A bas l’existoir ! » de la fin de Gros-Câlin… Ainsi devient-on écrivain. Il n’en fallait pas davantage pour faire du plaid son rosebud, l’étendre aux nombreuses voix que son oeuvre fait résonner aux dépens de l’unité de voix qui en sourd dès lors qu’on lui prête une écoute attentive.

On ne cesse de le redécouvrir. A chaque génération, il faut refaire le travail, pour lui comme pour les autres ; sinon, les moins de 20 ans risquent de croire que la littérature française commence avec Houellebecq. Il est vrai qu’il n’a pu éviter le purgatoire ; une brique comme Légendes du Je (édition établie et présentée par Mireille Sacotte, 29,90 euros, 1450 pages, Quarto/Gallimard) parue il y a dix ans pouvait lui permettre d’en sortir, d’autant qu’on y trouvait déjà réunis Education Européenne, La Promesse de l’aube, Chien blanc, Les Trésors de la mer rouge, Les Enchanteurs, La vie devant soi, Pseudo etVie et mort d’Emile Ajar. Les mêmes établissements Gallimard remettent ça ces jours-ci avec Romans et récits I et II, une double Pléiade (1 536 pages et 1 728 pages, 63 € et 66 €), qui y ajoutent, Les Racines du ciel, Lady L., La Danse de Gengis Cohn, Adieu Gary Cooper, Gros-Câlin, Clair de femme, Les Cerfs-volants (mais pour autant, la somme du Quarto et des Pléiades ne constitue pas l’intégralité de l’œuvre). Un bonheur ne venant jamais seul, c’est agrémenté d’un « Album Gary », parfait accompagnement bio-iconographique signé Maxime Decout. A nouveau sous la direction de Mireille Sacotte, l’équipe, qui n’a pu avoir accès aux manuscrits sous séquestre à la suite du scandale Aristophil, entend bien non pas révéler mais souligner les dimensions tant comiques que tragiques de cette œuvre, l’usage subversif de l’humour sous toutes ses formes et Dieu que son polyglottisme lui en autorisait, son goût de la provocation qui ne se refuse rien, une autodérision tempérée par le goût de la pose et une fidélité sans faille aux idéaux de son engagement pendant la guerre.

« La France Libre est la seule tribu à laquelle j’ai appartenu à part entière ».

De l’affaire Ajar et du génial canular Gros-Câlin, on en a tant dit et tant écrit que le scandale parisien a failli éclipser l’insondable tristesse de ce petit monument de comique. C’est pourtant bien l’essentiel une fois que l’on a séparé le livre du bruit qu’il a fait, exercice indispensable avec Gary plus encore qu’avec un autre tant il aimait faire résonner ses romans. Alors on découvre une singulière mélancolie sous l’évidence du charme, et une vraie profondeur teintée de gravité sous le panache. Si mitteleuropéen dans ses états d’âme et si français dans son imaginaire, ce jongleur de langues s’était trouvé une forme qui réussit l’union des contraires. Un vrai cosmopolitisme aux couleurs de la France. Celui d’un Français né à 21 ans le jour de sa naturalisation. C’était en 1935. L’année même où il publia ses premiers textes, deux nouvelles, dans l’hebdomadaire Gringoire. Français, enfin. Comment l’être dans un monde, une société, un milieu longtemps persuadés, fût-ce à demi mots, qu’il n’est de français que chrétien ?

C’est là qu’il faut chercher ses intimes blessures de guerre, celle qu’il mène contre lui-même. Là et nulle part ailleurs, lorsqu’il est le seul de sa seule promotion de l’école de l’Air à ne pas obtenir le grade d’officier au motif qu’il est un Français trop récent, ou que le Quai d’Orsay sous Couve de Murville rechigne à le nommer ambassadeur ou même à le réintégrer dans la Carrière, ou qu’un critique lui reproche ses fautes de français, toutes choses qui le renvoient à ses origines comme on renverrait un clerc peu doué à ses écritures. Romain Gary était un comédien, un joueur, un aventurier, un séducteur ; ce qui prédispose à passer pour dilettante aux yeux de la postérité ; il n’y aurait de pire malentendu, il suffit pour s’en convaincre de reconnaître ce qu’un livre comme La Danse de Gencis Cohn (1967) eut de prémonitoire par rapport à une menace (la négation de la Shoah) qui ne faisait alors que poindre. Cocteau le touche-à-tout ne s’en est pas remis, à qui la critique ne pardonna jamais ses apparentes « facilités ». Gary en fit l’amère expérience, quoique soutenu dès ses débuts par Raymond Aron, Camus, Malraux, sensibles à sa grande cause: l’humanisme de la souffrance humaine- et admiratifs du mélange de comique et de tragique qui fera sa patte.

Cet écorché vif supportait mal que l’on n’aimât pas l’un de ses livres quand on prétendait l’aimer lui. Michel Déon l’éprouva pour avoir osé se payer Les Têtes de Stéphanie. Encore était-ce un ami. Mais qu’un ennemi lui reprochât de ne pas savoir écrire le français, le ramenant ainsi, lui le Français plus que français, à sa condition d’invité, c’était trop. Pour avoir ainsi dénoncé la lourdeur « francophone » des Racines du ciel, il est vrai l’un de ses moins bons romans (hélas prix Goncourt 1956, sauvé depuis comme précurseur de l’écologie), le critique Kléber Haedens reçut en retour sa volée de bois vert dans un vif chapitre de Pour Sganarelle.

Il écrivait comme s’il n’avait pas la vie devant lui. On ne pouvait se dérober à ses livres dans la mesure où il paraissait évident qu’il s’était senti contraint de les écrire. Comme s’il avait fait à jamais siennes les injonctions de Rilke au jeune poète Kappus. Tout ce qui sortait de sa plume obéissait à une nécessité intérieure. Rien qui parût relever du hasard, de la commande ou de la mode. Cela n’a pas empêché les hauts et les bas mais autorise que l’on range l’ensemble de l’œuvre sous la bannière d’une même exigence et d’une même couleur. Celle-ci fut le dédicataire de son dernier livre : « A la mémoire ». Car chez Romain Gary, il y a ceci de miraculeux que la mémoire a une couleur.

T

S’il est une œuvre-vie qui rend vaine toute tentative de dissocier dans l’analyse les remous d’une existence de l’étude des textes qu’elle a produits (genèse, réception etc), c’est bien celle-là. De la pâte à biographes. Un cadeau dirait-on à première vue tant elle est riche, dense. Mais elle truffée de mines anti-personnel et de pièges à rats, posés à dessein par le menteur-vrai tout occupé à l’édification de sa légende. Un vrai romancier, obsédé par l’invention et non le plagiat du réel, ambivalent perdu dans ses métamorphoses. Par moments, on ne s’y retrouve plus. Ce sont les meilleurs, ceux où le mythe Gary nous submerge au point de nous convaincre que les preuves fatiguent la vérité. Mais qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui est faux dans ce qu’il s’attribue d’héroïsme, de faits de gloire, de grandes rencontres ?

« Le réalisme, pour l’auteur de fiction, cela consiste à ne pas se faire prendre.

Tenez-vous le pour dit sans oublier l’influence diffuse des maîtres qui l’ont amené à la littérature : Gogol, Conrad et le Stendhal de la Vie de Henry Brulard. Cette vie faite œuvre, Myriam Anissimov se l’appropria dans le but d’en faire il y a  cinq ans « la » somme de référence (Romain Gary le caméléon, Denoël, 2004, Folio 2006). Une vision fort heureusement critique qui met l’accent sur la vie plutôt que sur l’oeuvre. Avant même la parution de son enquête, un peu trop sèche mais très fouillée, il lui fut reproché d’avoir excessivement judaïsé son héros ; cela fut même à l’origine de l’émigration de son livre de Gallimard vers sa filiale Denoël après que son éditeur lui eût lancé à la figure : « Moi vivant, ce livre ne paraitra pas ! Vous êtes antifrançaise ! ». Ce lecteur ne supportait pas que la biographe ait écrit que Roman Kacew avait été circoncis à la naissance, précision aussi indispensable à ses yeux que le baptême du petit Claudel si elle avait eu à écrire sa biographie.

C’était un parti pris, cohérent, surtout lorsqu’on comprend à quel point la mère de Gary, omniprésente dans l’inconscient de son œuvre, était le modèle le plus achevé de la mère juive dans toute son atroce splendeur. Non de celles qui promettent un destin à leur enfant mais qui promettent leur enfant à un destin. Est-il besoin de préciser où nous avons lu cette phrase inoubliable :

« Avec l’amour d’une mère, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais » ?

Le parti pris inverse consiste à christianiser Gary, à quoi Jean-Marie Rouart s’est employé dans Adieu à la France qui s’en va (2003) après avoir tourné autour de l’énigme de son suicide, aux côtés d’autres grands morts volontaires, dans Ils ont choisi la nuit (1985) ; il va jusqu’à trouver des accents évangéliques à son ultime Les Cerfs-volants (1980) ; puis dans Cette opposition qui s’appelle la vie (2009), le même rappela que « tout juif et athée qu’il fût, il (Gary) s’était converti au catholicisme parce qu’il incarnait « les papiers culturels » de la France ». Nancy Huston aussi, en payant sa dette à l’endroit du romancier, lui confère une dimension christique. Une interprétation battue en brèche par les spécialistes de l’écrivain. On en saura plus en juin avec la parution de Picaros et pédoncules (Droz), l’essai très attendu de Jean–François Hangouët sur l’influence de Teilhard de Chardin telle que Gary l’a reçue et dépassée, véritable enquête méthodique qui vise à caractériser l’humanisme évolutif qui fait la « base philosophique » de son œuvre (sur Gary, ne ratez pas le dialogue Anissimov/ Hangouët). Ce qu’assure Jean-Marie Rouart, l’intéressé le formula autrement :

« Pas une seule goutte de sang français ne coule dans mes veines, seule la France coule en moi ».

Autrement dit : même quand il n’habite pas la France, c’est elle qui l’habite comme si elle le hantait d’aussi loin que remonte sa mémoire archaïque. Quant à sa première femme, l’écrivain Lesley Blanch, dont les souvenirs devraient dissuader quiconque d’épouser quelqu’un qui sait manier la plume (terrible, son Romain, un regard particulier, éditions du Rocher) c’est à se demander si ce n’est pas plutôt de son propre regard dont elle parle. Le bonhomme Gary n’en sort pas grandi : narcissique, égoïste, inculte, juif honteux, neurasthénique, piètre aviateur… Un caractère épouvantable aussi, ce qu’on avait de toute façon déduit du reste. A chacun son Gary et il n’est même pas dit que la mosaïque de ces vérités juxtaposées présente un portrait convaincant. Mrs Blanch n’est plus mais on suppute quel pugilat ce serait à nouveau (il a déjà eu lieu, en partie) si l’on les réunissait tous sur un plateau de télévision, surtout en présence du fils et ayant-droit, Alexandre Diego Gary.

Peu d’écrivains et peu d’œuvres possèdent une telle vertu d’excitation au sein même de leurs thuriféraires. Passe encore si on les mettait face à des détracteurs, comme lors des débats autour de Heidegger ; mais entre admirateurs, le phénomène littéraire de la montée d’adrénaline est assez exceptionnel. A croire que ceux qui s’étaient mêlés d’explorer son délire avaient été contaminés. Etant donné que tous parlent d’eux en creux à travers lui, on les quitte généralement pour mieux se réfugier en ses propres pages. Car nul que lui n’y parle mieux de lui à travers les autres. On n’imagine pas n’être plus désorienté un jour par cet homme tant il nous aura troublé par son œuvre-vie. Elle demeure largement une énigme en dépit de l’accumulation de commentaires. Dernière phrase publiée par le mystificateur : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci ». N’empêche : malgré cette légèreté affichée, il tenait que la vie est l’aventure de la conquête d’une fraternité universelle.

Dans sa lettre testamentaire, il invitait à en chercher la clé dans le titre d’un de ses livres, La Nuit sera calme. On ne saurait mieux dire, même si un conteur, qui avait hérité d’une mère mythomane ses accommodements avec le réel, ne doit jamais être pris au mot. Quel visage pourrait-on distinguer sous ce palimpseste de masques ? Un dernier masque, mais de chair pour cet homme, las de n’être que lui-même, qui s’avouait hanté par le désir de devenir un autre tant il vivait sa vie dans son seul moi comme un insupportable enfermement. On lui saura presque gré d’avoir déployé tant de génie à effacer les traces de son passé et à brouiller son image. Celle d’un homme travaillé, en permanence et en profondeur, par le désespoir. Il nous aura tant embobiné qu’il est raisonnable de se demander s’il s’est effectivement suicidé. Nous ne serions pas surpris d’apprendre un jour qu’un autre corps que le sien a été incinéré et ses cendres dispersées dans la Méditerranée ; et que ce diable d’homme, réfugié dans une île coupée de toute société littéraire, continue d’écrire, de publier et de nous envoûter régulièrement à notre insu sous un ultime nom de plume que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

(photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 349 Réponses pour Quel Romain Gary sous son palimpseste de masques ?

D. dit: à

Votre gentil petit Dumbo l’éléphanteau s’est retiré de la vie politique.
Ses théories étaient trop convaincantes.
Qu’allez-vous devenir sans lui ?

Petit Rappel dit: à

Tiens, après sa mémorable claque,on entend plus parler du petit soldat Benoit Hamon et
de ses éminentes vertus.
Delaporte n’est point de ceux qui défendent leur idole jusqu’à la mort.il vient de découvrir les écologistes. Opportunisme, quand tu nous tiens! Ainsi criait-on durant les Cent-Jours vive le Roi ou vive l’Empereur. de tels témoignages en disent bien long surla foi réelle de ceux qui les profèrent… Préservez nous de mes amis, de mes ennemis je m’en charge disait l’Autre.

Delaporte dit: à

J’aime aussi le concombre, de manière traditionnelle, « dégorgé » dans de la crème, bref, à la russe, à la Mère Clopine, avec du pain noir. C’est délicieux. Je réprouve ceux qui s’en servent comme godemiché, que ce soit clair, bien que je n’aie rien contre l’homosexualité. Mais je suis très puritain là-dessus. La nourriture, ça se respecte !

Delaporte dit: à

C’est vrai que j’ai été déçu par le score de Hamon, et réjoui par celui des écologistes. Mais je ne désespère pas du vaillant petit soldat Hamon. A suivre, j’y reviendrai. Là, je suis occupé. A plus tard.

et alii dit: à

la conclusion du billet ne me plait pas;pardon de le dire comme ça, sèchement, son imagination me hérisse, alors qu si on apprenait une invention de Gary, je pense que ça me réjouirait

Phil dit: à

Gary / Ajar, le même effet concombre masqué lorsque la communauté apprendra que D et Delaporte ne font qu’un.

Candide dit: à

Dans les deux volumes de la Pléiade, il n’y a pas :
Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable ».

Dommage.

Le fameux passage :

« -Les femmes qui deviennent de plus en plus grandes, vous connaissez ?

-Je ne vois pas du tout ce que vous voulez dire.

-Non ? Eh bien je vais vous expliquer. Pour moi, les bonnes femmes ont commencé à grandir il y a…quoi, quatre, cinq ans. La première était une môme de dix-huit ans, elle était déjà trop grande à l’intérieur. Une distension du vagin, quelque chose de maison. Je sentais à peine le contact.

-Il parait qu’il y a une opération banale qui arrange ça.

-Bon, mais je rencontrai ensuite une très belle fille de vingt-deux ans, une cover-girl danoise…Ce qu’on faisait de mieux dans le prêt-à-porter à l’époque…Eh bien, elle aussi souffrait de cette difformité intérieure. Et ensuite, il y eut cette Eurasienne que vous avez vue au cinéma…Même truc, trop grande ! J’avais jamais vu ça, la vraie série noire, quoi…Je m’en suis ouvert à Steiner, vous savez, celui de l’électronique…C’est un homme de notre âge, la soixantaine, et il n’a pas dételé lui non plus…C’est ça l’important, mon vieux : ne pas dételer ne pas lâcher pied…Donc, je lui en parle et c’est là que j’ai appris l’affreuse vérité…
Il eut un ricanement de gaieté….

-Vous avez ce qu’il m’a dit ? « Mon vieux, ce ne sont pas les bonnes femmes qui sont trop grandes…C’est toi qui est devenu trop petit. »

pado dit: à

Si un ne faisait que deux se serait simple

Chaloux dit: à

En nombre de députés, c’est apparemment la gauche qui est en tête. LREM est troisième. (Pour Pado s’il repasse après la fin de son CDD). Mon calcul était-il si mauvais?

Sur 74 députés : – 24 pour la gauche (6 PS 6 LFI 12 EELV) – 22 pour le RN – 21 pour LREM – 7 pour LR

Source G. Filoche.

et alii dit: à

il y a eu une affiche de Marx avec un masque de concombres :je ne la trouve pas :qui l’a ?

pado dit: à

Ah les sources de Chaloux !!!
Filoche, Sapir, qui sais-je encore.

Sauf que mon Chaloux, tous ces gens-là ne se regrouperont pas en fonction de vos petites cases et que exemple sur la politique européenne (ce qui semble être le sujet) regrouper EELV et LFI est du plus grand comique.

Je croyais que je devais t’oublier mon Chaloux, alors ne me cherche pas.
Ou plutôt si, continue, tu m’amuses.
Filoche !!!! Pourquoi pas le chanteur jaune ?

et alii dit: à

Le burn-out se caractérise par « un sentiment d’épuisement », « du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail », « une efficacité professionnelle réduite ». OBS

ET LES BURNES?

D. dit: à

On apprend la mort de François Weyergans.

hamlet dit: à

christiane dit: 27 mai 2019 à 7 h 22 min

O Py : «le théâtre ne s’adresse pas au citoyen mais au mortel »

Il a oublié de dire «aujourd’hui»

«aujourd’hui le théâtre ne s’adresse plus au citoyen…»

Quant à l’absence de sens il aurait dû ajouter «sauf pour moi et mon égo 1 surdimensionné à moi»

Dans la mesure où ses mises en scène sont totalement indépendante de la pièce elle-même, mais dépendent seulement de ce qu’il a envie de dire et de montrer, à savoir toujours la même chose.

C est d ailleurs bien ce qu’il répond à sa crémière : quelle que soit la pièce il faut avoir des gens à poil pour bien montrer que tout cela n’a pas de sens pour les mortels que nous sommes.

S il a choisi une crémière c’était pour se placer en position de supériorité intellectuelle, pas bol c’est loupé, il devrait refaire un essai avec une autre profession comme un critique littéraire il aurait plus de chance

Chaloux dit: à

Je ne suis pas « ton », Pado. Respecte les distances nécessaires.
Jusqu’à preuve du contraire, Tête de phion, Filoche n’est pas plus con -et surtout pas plus suffisant- que toi-.

Pour le reste, une chose à la fois.

Ed dit: à

D. dit: 27 mai 2019 à 17 h 51 min

Ca sent le prochain billet.

Delaporte dit: à

Weyergans était-il un bon écrivain ? C’était surtout un écrivain qui n’écrivait pas, qui promettait à son éditeur un livre qui n’arrivait jamais. Il était à la mode, on ne sait trop pourquoi (pas par son talent, qui était minime, sans imagination, très classique). Il a eu des prix, c’est inexplicable. « Trois jours chez ma mère » était vraiment de la daube, sans aucun intérêt, et d’un ennui ! Un écrivain atroce. Je n’ai pas tout lu de lui, mais ce que j’ai ouvert m’a fait regretter de m’y être intéressé un tant soit peu. sauf son discours de réception à l’Académie, qui était assez marrant, pour une fois. C’est la dernière chose qu’il a écrite, et qui était quand même d’un léger ahurissant. Pourquoi a-t-il abouti à l’Académie ? C’est un mystère. Lui-même ne devait pas le savoir. On pourrait résumer sa carrière littéraire et cinématographique par : Beaucoup de bruit pour rien ! Le rien dominait, chez Weyergans. C’est comme ça. Je suis curieux de savoir quelles seront les réactions à sa mort. Va-t-il encore tirer le gros lot ?

christiane dit: à

@et alii dit: 27 mai 2019 à 15 h 10 min
Dans La nuit sera calme, R.Gary l’évoque avec discrétion et douceur (P.252/253)
Par la voix de F. B. il se pose à lui-même deux questions et y répond :
 » – F. B. : Tu m’as souvent dit que la Californie fut ton plus beau poste diplomatique… et les meilleures années de ta vie ?
– R. G. : Les plus légères, en tout cas… les moins fourbues. Et à la fin, j’ai rencontré Jean Seberg, qui avait vingt ans, j’ai quitté la carrière pour être libre, ensuite nous nous sommes mariés et nous avons eu un fils, nous avons vécu ensemble neuf ans.
– F. B. Pourquoi avez-vous divorcé ?
– R. G. : Parce que nous avons été heureux ensemble pendant neuf ans et ça commençait à se déglinguer, à s’user, à perdre l’inspiration, à se délaver, et je n’aime pas les compromis lorsqu’il s’agit d’amour, et il valait mieux sauver le passé, le souvenir de neuf années heureuses, que d’essayer de s’arranger et de faire du clopin-clopant. et nous avons divorcé. Ce fut un divorce parfaitement réussi, et comme j’avais quelque vingt-cinq ans de plus que Jean, tout naturellement, elle est passée du rôle de ma femme à celui de ma fille, et comme je n’ai jamais eu de fille, c’est pas mal non plus.
– F. B. : Pendant toute la période de votre mariage, la presse américaine te présentait comme une sorte de Svengali ou de Pygmalion exerçant une emprise totale sur Jean Seberg et la formant, la malléant à ton gré ?
– R. G. : Jean a eu beaucoup plus d’influence sur moi que moi sur elle, et je crois que cela peut se prouver immédiatement. Quand je l’ai rencontrée, elle était une vedette de cinéma et moi un consul général de France. Quand nous nous sommes séparés, elle était toujours une vedette de cinéma et moi je suis devenu metteur en scène de cinéma. Alors, quand on parle d’influence, c’est exactement le contraire de tout ce que la presse a raconté et de toute façon, il faut voir quelle presse… »

pado dit: à

Tu es très fort pour les insultes (vulgaires, très vulgaires) mon Chaloux, mais pour les considérations politiques tu es proche de la nullité.
Ce n’est pas grave, il suffit de le savoir.

Delaporte dit: à

On m’a posé une question cynique sur Benoît Hamon. C’est légitime, sauf le cynisme. Hamon a fait 3 %, il s’est donc ramassé en beauté. Le vaillant petit soldat, courageux, ferme, intelligent, s’est planté magnifiquement. Et ce, malgré un programme magnifique, qui aurait dû changer l’humanité – avec notamment cette abolition légale du travail que j’appelle de mes voeux. Hamon a décidé de se retirer de la politique, après ce coup dur, et c’est ce qui me fait le plus de peine. Il fallait continuer, persévérer. Tous ses électeurs auraient voulu un peu plus de ténacité. Il n’en est rien. Mais heureusement, scrutin d’hier a laissé la place aux écologistes. Les Verts ont fait plus de 12 %, en France, et ça c’est grandiose. L’électorat de Hamon va se déplacer vers ce parti émergent, émergent depuis longtemps, du reste. Les écologistes ont tout l’avenir devant eux, qui s’ouvre tel un opéra fabuleux. Il sera temps bientôt de réfléchir aussi sur le travail, pour ces écolos, et demander le revenu minimum universel, qui préfigure l’abolition. C’est désormais leur tâche. Ils sauront l’accomplir, dans le souvenir de Hamon, qui, on ne peut lui enlever cela, aura montré la voie. Je suis donc très optimiste, et désormais mon vote sera écolo. Car l’écologie c’est aussi la décroissance. Autre thème du débat qui m’importe. Nous sommes sur le bon chemin !

Delaporte dit: à

L’Eglise nous a d’ailleurs montré la voie, avec son discours sur l’écologie, cf. l’encyclique Laudato si’ du pape François. Un discours responsable, novateur, moderne. C’est désormais la voie que je compte suivre.

renato dit: à

Weyergans ? à un moment je me suis demandé comment fonctionne l’AF — d’ailleurs, se poser la question de savoir comment désormais fonctionnent les prix est évidement inutile.

renato dit: à

Bergoglio a pris le dernier train et ce ne sont que des mots.

Jean Langoncet dit: à

Approche et démonstration a contrario. Un pâle anti-portrait de Gary ? On a l’embarras du choix mais la palme revient ici à Chaloux ; tellement sous-coté

et alii dit: à

, et il valait mieux sauver le passé, le souvenir de neuf années heureuses, que d’essayer de s’arranger et de faire du clopin-clopant. et nous avons divorcé.
c’est plus que louable mais sur la suite:n’avait-elle pas toujours été comme la fille désirée :je suis sceptique

et alii dit: à

le pitre . Il était à la mode, on ne sait trop pourquoi (pas par son talent, qui était minime, sans imagination, très classique) était un bon thème tous les fous de Lacan se jetèrent dessus

et alii dit: à

le tutoiement entre contributeurs devrait être proscrit sauf exceptions justifiées

Delaporte dit: à

« Bergoglio a pris le dernier train et ce ne sont que des mots. »

Vous l’avez lue, au moins, son encyclique ? Cela m’étonnerait, vous avez de si grosses oeillères. Vous aussi, vous êtes comme cette pauvre Ed, vous parlez de ce que vous n’avez pas pris la peine de lire. Ce n’est pas très honnête.

Delaporte dit: à

« Ca sent le prochain billet. »

Ed, vous aurez le culot de revenir, après ce que vous nous avez avoué ? Vous ne lisez pas, et vous portez quand même un jugement. Cela ne vous défrise pas ! Vous trouvez cela normal ! Et après, vous venez vous moquer de la prétendue sénilité des internautes qui, comme moi, font l’effort de lire avant de porter un jugement. Vous êtes mal, Ed. Désormais, tout le monde vous méprise, à juste titre. Alors, faites votre mea culpa, et on verra. Mais il faudra du temps avant de vous réintégrer parmi les vivants, les vrais lecteurs, ceux qui passent du temps à tourner des pages pour avoir ensuite le droit d’en parler. Car vous n’avez plus ce droit, que vous avez usurpé. C’est méchant, comme situation.

Jean Langoncet dit: à

Après Ligne, Bern saura-t-il lancer une loterie nationale rassemblée pour sauver le soldat Edel ? (pendant que riquiqui minus médite une réponse moisie du fond de son gourbi)

pauledel
27 mai 2019
oui, Margotte, le 5 juin, plus de blogs hébergés par « le monde », « Pres loin » est en danger..un des journalistes du Monde m’a expliqué que le coût des modérateurs devenait trop élevé pour ce journal. il faut donc que je sauve sauver mes 9OO sujets proposés sur presque dix ans.. et creer un autre blog.. j’espère y arriver..

Ed dit: à

@19:31

Entièrement d’accord avec toi et alii !

Delaporte dit: à

Et puis, lire Gary ou Ajar, il y a de pires corvées… de pires lectures… de pires occupations. Ed est une enfant gâtée et gâteuse : elle évite toute peine, ne veut plus se donner du mal pour juger un Romain Gary, qu’elle juge « surcoté ». C’est inouï !

Ed dit: à

Edel,

Vous devriez aller sur WordPress. Version payante bien évidemment (contrairement aux amateurs comme moi). C’est encore ce qui se fait de mieux pour les blogs, même si j’ai commencé avec blogspot et que le graphisme est plus funky (mais ce n’est pas un critère pour un blog littéraire comme le vôtre).

renato dit: à

« Vous l’avez lue, au moins, son encyclique ? »

Quoi, vous m’avez pris pour un pauvre type de votre espèce ? L’encyclique de Bergoglio arrive avec beaucoup de retard — d’ailleurs, c’est depuis Mastai Ferretti que l’église est ou anachronique ou en retard. Et on a vu le niveau de civilisation des catholiques avec le « On a gagné » d’il y a quelques jours de là.

Clopine dit: à

J’ai un peu peur de lire « la promesse de l’aube », car, si j’ai bien compris, c’est le livre d’un fils qui y convoque le souvenir de sa mère, c’est bien ça ?

Ca fiche un peu la trouille, évidemment, même si Gary aimait sa mère : les yeux des fils, pour chargés d’affection qu’ils soient, sont souvent redoutables de perspicacité…

Et puis les fils ne connaîtront jamais, et pour cause, cette maternité qui peut relier une fille à sa mère, au-delà des conflits et des générations. Les fils sont toujours des spectateurs, en quelque sorte, (même si ce sont des destinataires) du sentiment maternel de leur propre mère. Ils sont aussi les premières victimes de la culpabilité originelle de celles qui mettent au monde « à cheval sur un cercueil » leurs enfants, en s’alarmant de leur responsabilité. Perso, je ne suis pas de celles qui glorifient l’acte de donner la vie. Car ce « don », outre qu’il est commandé par l’instinct commun à toute espèce, est parfois si redoutable qu’on tremble devant lui, non ?

J’essaierai d’atténuer tout cela en lisant la « promesse de l’aube »… Plutôt le soir, tiens…

(bon d’accord, je sors)

renato dit: à

Et naturellement lorsqu’un pape, par un hasard heureux, touche un point important (Montini, Octogesima adveniens,21), le bon catholique, habillé de son hypocrisie, fait semblant de ne pas comprendre et passe à autre chose.

renato dit: à

Pour information.

Octogesima adveniens, 21:

« Alors que l’horizon de l’homme est modifié, ainsi, à travers les images qui lui sont choisies, une autre transformation est ressentie, une conséquence aussi dramatique qu’inattendue de l’activité humaine. L’homme en prend conscience brusquement: à travers une exploitation imprudente de la nature, il risque de la détruire et de devenir victime de cette dégradation. L’environnement matériel devient non seulement une menace permanente: pollution et déchets, nouvelles maladies, pouvoir destructeur total; mais c’est le contexte humain, que l’homme ne maîtrise plus, créant ainsi pour le futur un environnement qui peut lui être intolérable: un vaste problème social qui concerne toute la famille humaine. Le chrétien doit se consacrer à ces nouvelles perspectives afin d’assumer avec d’autres hommes la responsabilité d’un destin devenu banal ».

Marie Sasseur dit: à

« On n’imagine pas n’être plus désorienté un jour par cet homme tant il nous aura troublé par son œuvre-vie. Elle demeure largement une énigme en dépit de l’accumulation de commentaires. Dernière phrase publiée par le mystificateur : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci ». » Passou

« Je le suis bien amusé. Au revoir et merci  »
Romain Gary, 21 mars 1979, en conclusion de « Vie et mort d’Emile Ajar »

Je ne connaissais pas ce texte, et ce qui la fonde, qui est une réponse à: « on m’avait fait une gueule ».
Et peu importe Passou que les moins de 20 ans pensent ce que vous dites qu’ils pensent, en pensant pour eux, que la littérature pourrait avoir commencé avec Houellebecq.
Une chose est claire, en 40 ans, ce qui ne change pas, et que Houellebecq connaît trop bien, c’est « on m’avait fait une gueule » , parlant de la critique parisienne. Entre ce que pense Houellebecq de cette critique,(cf ses « Interventions  » et  » ennemis publics ») qui ne lit pas, ne relit pas, qui lui ont fait une gueule, sans causer des journaleux qui l’ont traqué , et ce texte de Gary, il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette.

La farce totale.

Et face à cette critique médiatique « qui ne se borne pas à patiner et surfer sur l’actualité  » R. Gary avait eu aussi à affronter les lecteurs. Qui pour certains avaient débusqué, dans les textes, plusieurs indices, comme des phrases récurrentes, qui le demasquaient.
Reprenant le stratagème, qui doit faire mouche , chez tous les litterateurs de littérature comparée, ceux qui cherchent « l’influence « , il a eu cette répartie pour une lectrice plus réveillée que les autres :  » Evidemment, personne ne s’est aperçu à quel point Ajar est influencé par moi. Dans les cas que vous citez, on peut même parler de véritable plagiat ».

Chaloux dit: à

Moi, mon cochon, je ne palpe pas. Et puis, c’est vrai, tu n’es pas vulgaire. C’est un fait.

Marie Sasseur dit: à

Et face à cette critique médiatique, « et qui ne se bornent pas à patiner et surfer sur l’actualité  » : les lecteurs. 

Jazzi dit: à

Voilà ce qu’en dit Myriam Anissimov, Clopine :

« Ce livre (La Promesse de l’aube) – véridique ou non – constitua le tribut qu’il (Romain Gary) paya à sa mère sublime, grandiloquente, teigneuse, adorée, mais aussi souvent haïe. »

Marie Sasseur dit: à

Eh bien, ça s’arrange pas chez Mme Anissimov.
En plus de dauber complètement la réalité de cet épisode historique où Gary, Langer et Bauden ont ramené leur avion au terrain, et cette critique pour psycho magazine, bonjour !
On va finir par croire qu’elle est jalouse. De M. Decourt, et de son travail, cela ne fait plus aucun doute!

Jazzi dit: à

FRANCOIS WEYERGANS

Le condamné à mort en a réchappé

Ecrivain en mal d’inspiration et cinquantenaire désenchanté, François Weyergraf, le narrateur de Trois jours chez ma mère, Prix Goncourt 2005, se décide enfin à rendre une petite visite de courtoisie filiale à sa vieille mère, une veuve retirée dans un ancien prieuré du Lubéron. Le récit, entre « je » et « il », qu’en tire pour nous François Weyergans mêle la chronique présente aux plus lointains souvenirs, selon les caprices d’une logique narrative obéissant au principe du marabout-bout de ficelle… Précisant : « On croit toujours que c’est moi dans mes livres », François, le héros principal du roman, dénommé tour à tour Weyergraf, Grafenberg ou encore Weyerstein, prévient aimablement le lecteur, qu’ici, entre vérités et mensonges, personnages et évènements, ne sont pas moins réels, ou imaginaires, que ceux d’une quelconque autofiction. C’est ainsi que, du pire, ce qui advient le plus souvent c’est encore le meilleur !

« Je fumais et toussais beaucoup. Ma mère fit venir son médecin au prieuré, il plaisanta puis m’ausculta, aussi concentré que moi quand j’écoute du Webern. Ensuite il m’ignora et s’adressa à ma mère, exactement comme si j’avais huit ans : « Je serais vous, Madame, je lui ferais passer une radio des poumons. »
« François, nous allons être en retard. Appelle le taxi. » D’accord, Maman, en route pour le sevrage tabagique ! Elle fait semblant de ne pas être angoissée mais je vois bien qu’elle l’est. Un fumeur sur deux meurt parce qu’il fume. Mon père aussi fumait, mais c’est d’une angine de poitrine qu’il est mort. Au laboratoire, une secrétaire s’empare de mon ordonnance comme s’il s’agissait d’un billet d’avion. Va-t-elle me demander si je préfère le côté couloir ou le côté hublot ? Nous pénétrons dans une salle où quatre ou cinq individus hyperanxieux sursautent rien qu’en voyant débarquer un couple aussi inoffensif que ma mère et moi. […]
Une porte s’ouvre, un nom de famille est écorché, ma mère me souffle : « C’est ton tour. » Je me souviens de livres que j’ai lus sur la Résistance. Un type de la Gestapo vient vous chercher pour l’interrogatoire. Les camarades vous disent : « Courage ! » Je suis l’otage tiré au sort qu’on extrait de sa cellule pour le fusiller. Je serre le bras de Maman. Je lui chuchote à l’oreille : « Si j’en réchappe, je ne fumerai plus jamais de ma vie. » Elle me répond : « Si je croyais encore à ces fadaises, je dirais mon chapelet ! […]
J’avais arrêté de fumer la veille au soir en espérant naïvement donner le change aux rayons découverts un siècle plus tôt par le physicien Röntgen – « un nom de fabricant d’encre », pensai-je, mais en fait d’encre c’était de sang d’encre qu’il convenait de parler. Wilhelm Conrad Röntgen, protégez-moi, ne découvrez rien d’alarmant dans mon appareil respiratoire ! « Mettez-vous torse nu, enlevez votre montre, en cas de prothèse dentaire mobile, déposez-la sur ce plateau. » Je pense avec nostalgie aux panoramiques dentaires, les plus plaisantes des radiographies, avec cette caméra virtuose qui décrit un arc de cercle autour de la mâchoire à la façon d’Hitchcock quand il filme un couple qui s’embrasse. Quel rôle donner à la charmante radiologiste, avec ses cheveux qu’elle va faire couper chez un coiffeur pour hommes, ses joues appétissantes, ses seins comme deux petits fruits ? Une déesse grecque qui préside aux agonies rapides ? Y a-t-il une déesse du tabac ? La délicieuse Nicotina… Lui demanderais-je de se mettre torse nu, elle aussi ? Qu’elle écrase ses seins contre moi ? Voilà à quoi pensent les hommes en danger de mort, ma chère. Elle doit être au courant, ce qui ne l’empêche pas de toucher mon dos de ses mains nues – un geste professionnel.
Une fois la radio prise, on me fit poireauter plus d’un quart d’heure torse nu. La radiologiste ne réapparaissait pas. Un spécialiste des poumons, planqué à l’étage, devait lui dire d’annoncer le résultat fatal plutôt à la personne qui m’accompagnait. Et moi je restais là, à grelotter. Je remets ma chemise ou pas ? Ne pas la remettre, c’est me résigner à d’autres radiographies et à des examens plus rigoureux encore. La remettre, c’est décider un peu vite que je m’en tire. D’habitude, les médecins finissent par me déclarer que je vais bien. C’est lassant, à la longue : « Vous ne croyez pas que je devrais prendre un remontant, au moins de la vitamine C ? – Vous avez une nourriture saine ? Eh bien, continuez comme ça. » Personne n’observait plus scrupuleusement que moi leurs prescriptions, mais je n’ai besoin ni de médicaments ni de séances de kiné ni de cure thermale. A Manosque, j’étais passé à la vitesse supérieure. J’étais bon pour l’excision d’un poumon, moi qui avais jusqu’à présent échappé au curage cervical (on vous extirpe des ganglions dans le cou, pas avec une curette mais avec les doigts). Le directeur du laboratoire surgit en tirant le rideau, tel le Commandeur dans le Don Juan, il me tendit la main : « Tout va bien, vous pouvez continuer de fumer. » Gott sei dank, Herr Röntgen ! « L’imbécile ! » conclut ma mère. Je hélai un taxi et j’invitai Maman à déjeuner à la Fuste, un des meilleurs restaurants de la région. J’avais faim et on se gaverait de gibier et de truffes : « Je n’ai pas de cancer, ça se fête ! » »
(« Trois jours chez ma mère », éditions Grasset & Fasquelle, 2005)

Marie Sasseur dit: à

Une mauvaise blague de critique littéraire :
Houellebecq reçoit le prix Goncourt, il téléphone à son chien
Weyergans reçoit le prix Goncourt, il téléphone à sa mère.

bouguereau dit: à

c’est pas un joint baroz..ça doit être une boyard mais..môme on aplait ça la coupe mobilette..et j’ai raté le raout coupe mulet en belgique ferdom..

bouguereau dit: à

le bon catholique, habillé de son hypocrisie

plus ou moins..même djizeus avec son péréo y’est pas clair..dmande à dédé

bouguereau dit: à

paréo bordel

bouguereau dit: à

Une mauvaise blague de critique littéraire

..c’est pas pasque tu calçonnes en l’air à droite à gauche que tu fais office tèrezoune..lassouline sdonne plus de mal

bouguereau dit: à

J’ai un peu peur de lire « la promesse de l’aube »

celle là bonne clopine c’est juss qu’on a bzoin faire pleurer lcolosse..dmande à renfield y va te citer le passage de freud qui va bien

bouguereau dit: à

« Je le suis bien amusé. Au revoir et merci »

métonne que dédède a pas dit qu’ça fzait affreux jojo un soir de dépucelage..hon peut compter sur personne

bouguereau dit: à

Je ne suis pas « ton », Pado

toutafé mon larbin

Clopine dit: à

Oui, Jazzi, et j’ai souvent, très souvent pensé, en te lisant et t’écoutant, que toi aussi tu devrais écrire ta « promesse de l’aube ». Car les fils sont AUSSI les dépositaires de leur mère, et la vie du fils est le testament de la mère. En quelque sorte.

Je voudrais bien, aussi, que tu retrouves quelque amitié pour moi. Je sais que tu m’as désapprouvé, d’abord à cause de mes agacements (c’est un euphémisme) christianiens, ensuite à cause du côté « camarade syndical » qui peut exister entre Ed et moi.

Sur le premier point, je plaide coupable, certes, m’enfin je plaide tout de même : aurais-tu été content qu’on t’attribue des mots que tu n’as pas prononcés, des phrases que tu n’as pas écrite ? Bref.

Sur le second, j’en appelle à ton objectivité. Car j’ai toujours trouvé que la façon rude et dénuée de toute courtoisie avec laquelle Ed t’a attribué des « traits de caractère » qu’elle élargissait en plus à l’envi n’était pas dénuée d’homophobie. Quand Ed décrit les homosexuels, c’est pour leur attribuer des langues de vipère, des sournoiseries, des rivalités, bref, elle fait de l’essentialisme à outrance « les homos sont comme ça ». On a toujours envie de lui dire que c’est aussi stupide que les discours phallocrates « les femmes sont comme ça ».

Et ça, je ne l’ai jamais admis chez Ed.

Bon, par contre, qu’elle te trouve antipathique, qu’elle ne « puisse pas te sentir », c’est hélas humain, et moi-même, n’est-ce pas, vis-à-vis d’une Christiane, je ne suis guère brillante, je l’avoue.

Mais je pensais qu’au-delà de toutes nos différences, Jazzi, même les plus notoires comme mon empathie de classe envers les gilets jaunes, et ton antipathie d’intellectuel parisiens envers les mêmes (et c’est vrai que de voir un gilet jaune poser sur la photo, pour les européennes, à côté de ce qui se fait de pire dans l’extrême-droite raciste, homophobe et nationaliste, met bien en lumière toute l’ambigüité de l’habitus (pour parler Bourdieusien) des classes popu), nous saurions toi et moi garder le lien de deux esprits plutôt curieux des autres, (ce que Ed nomme dédaigneusement ton esprit « pipelette », et qu’on me dénie tous les jours ici), plutôt bienveillant, plutôt courtois et serviables, et plutôt gentils, pour tout dire.

Et je n’oublierai jamais les services que tu m’a si volontiers (et si en vain, mais ce n’est pas ta faute), rendus…

Alors j’ai de la peine si tu me repousses, comme j’ai eu de la peine de voir Paul Edel m’accabler de son mépris après m’avoir recherchée, comme j’ai de la peine de voir ce blog, la République des livres, devenir la proie des esprits haineux, arrogants, ironiques et cyniques.

Mais bon.

je te dis ça, tu n’es pas obligé d’en tenir compte, bien sûr. L’amitié peut disparaître, qui n’a jamais vécu cette disparition ?

En tout cas, le « Livre de ma mère » que tu écriras un jour, je te le souhaite, j’achète. Tout de suite.

Clopine dit: à

‘Tain les fautes !!! Je ne sais si c’est l’anesthésie qui se dissipe (dentiste cet après-midi, une horreur sans nom) mais j’accumule, là. Pardon !

rose dit: à

D. dit: 27 mai 2019 à 17 h 51 min

On apprend la mort de François Weyergans.

Je suis catastrophée, s’exclamant, je dis un écrivain est mort. Ma mère me répond « ben, ils sont comme nous, les écrivains meurent aussi. ○☆○

Et sa mère, qu’est ce qu’elle va devenir ?
La Fuste n’existe plus, depuis qq années.

Marie Sasseur dit: à

« Nous ne serions pas surpris d’apprendre un jour qu’un autre corps que le sien a été incinéré et ses cendres dispersées dans la Méditerranée ; et que ce diable d’homme, réfugié dans une île coupée de toute société littéraire, continue d’écrire, de publier et de nous envoûter régulièrement à notre insu sous un ultime nom de plume que nous ne connaîtrons peut-être jamais. » Passou

Ah ça, c’est sûr qu’on ne le retrouverait pas en golem.

Peut-etre en dibbouk, Passou.

« Un dibbouk ou dybbouk (plusieurs graphies existent à partir de l’hébreu דיבוק signifiant « attachement ») est, dans la mythologie juiveet kabbalistique de l’Europe de l’Est, un esprit ou un démon qui habite le corps d’un individu auquel il reste attaché. Un dibbouk peut être exorcisé.

Selon Leo Rosten dans Les Joies du yiddish, un dibbouk peut être :

un esprit malin, habituellement l’âme d’une personne décédée qui pénètre dans une personne vivante avec qui le mort a eu un différend ;un démon qui prend possession de quelqu’un et le rend fou, irrationnel, vicieux, corrompu.

Les Dibboukim sont censés s’échapper de la Géhenne ou s’en détourner à cause de transgressions trop importantes pour que l’âme se voie permise une rédemption en ce lieu. » wiki

Chaloux dit: à

Boldoclopine manque d’alliés et sonne le rappel des troupes.

de nota dit: à

Il ne faut pas avoir peur de lire Gary, ça se lit très bien et ça s’oublie très bien, « c’est bien écrit », comme disent les gens…depuis D’ormesson entré en pléiade, tout est désormais possible, le pire comme le meilleur, puisque Duby entre dans la pléiade cette année. Il sera donc le premier historien contemporain en pléiade, ça va faire un sacré raffut, ventre-Dieu!

Clopine dit: à

De nota, oui, je suis un peu d’accord avec vous, « gros câlin », c’est juste « bien écrit », c’est vrai, c’est l’impression que j’ai eue.

J’ai par contre pris en pleine figure « chien blanc », à cause de l’énormité de l’anecdote plus qu’à cause de l’écriture…

Et,si je peux me permettre une confidence, il n’y rien de plus rédhibitoire, de plus désolant, de plus inhibant et de plus anesthésiant pour bibi que cette appréciation qui me colle à la peau, quand on me dit (et on me le dit tous les jours, croyant me faire plaisir), que je suis « une plume », que j’ai « un talent d’écriture », que j’ai « un style agréable ».

Un style agréable.

Vous imaginez un peu ?

On dirait une appréciation sur un bulletin scolaire, à côté de « peut mieux faire » et avant « devrait revoir son orientation ».

Mais c’est pourtant ce qu’Ajar, plutôt que Gary d’ailleurs, m’inspire : non pas du mépris, certes, mais une sorte de compassion (mêlée de tout le ressentiment que je peux éprouver à l’égard de moi-même) : comme si ses plus beaux succès n’étaient cependant pas à la hauteur de la tâche qu’il s’était assignée.

(bon, ça va se déchaîner, là, mais m’en fous. J’ai la mâchoire dans un tel état, ce soir, qu’une troupe de blindés pourrait bien faire irruption dans ma chambre : ça me distrairait tout au plus.)

Jazzi dit: à

On dirait que François Weyergans se situe à mi-chemin entre Romain Gary et Michel Houellebecq, tous trois prix Goncourt, mais lui en plus cossard que les deux autres. A-t-il eu le temps de voter pour Hamon ? Cela devrait plaire à Delaporte ?
C’est pas si difficile d’avoir le Goncourt, la preuve, Gary l’a eu deux fois ! Ce qui lui avait fait dire à Robert Gallimard : « J’ai eu deux fois le Goncourt, ils pourraient me donner le Nobel ».
Mais ça, c’est une autre histoire…

closer dit: à

EELV ne fait pas partie de « la gauche ». Jadot l’a toujours refusé et aspire à un statut similaire à celui des Verts allemands, qui sont capables de gouverner dans les Länder avec la gauche ou avec la droite…

Delaporte dit: à

Quand le lis des énormités comme « Gary, c’est bien écrit, c’est tout », je me marre doucement devant ces internautes qui n’y entravent que dalle. Comme Mère Clopine, à propos de Gros-Câlin. Et puis quoi encore. On reprochait à Gary de ne pas savoir écrire en français (Kléber Haedens), que sais-je. Gary a perturbé la syntaxe française, il a réinventé une langue, notamment avec Ajar. Gros-Câlin est une révolution dans le style. Après Gros-Câlin, jamais plus le français ne sera pareil. Et pourtant, vla-t’y-pas que Mère Clopine nous dit que c’est « bien écrit », comme si c’était du Chateaubriand. Bravo pour la lucidité ! Bravo pour la connaissance de la langue ! Et merci pour l’aveuglement !

Jazzi dit: à

Je sais bien que c’est pas un joint, le boug ! Mais la façon dont il tient sa cigarette brune y fait songer…

Chaloux dit: à

Il est tout de même plus que probable que la plupart des électeurs de Jadot viennent de la gauche.

Chaloux dit: à

Et puis la solidarité féminine… pouet-pouet!

Clopine dit: à

Quand Delaporte dénigre mes propos, c’est juste… rassurant.

C’est quand il les approuve que je commence à m’inquiéter…

Phil dit: à

Quand Clopine a mal aux dents, elle va à confesse. Christiane, Gary se fiche du monde en racontant son divorce « réussi » avec Seberg, arnaque de plus. Weyergans est un Belge, qu’y peuvent comprendre les Français déjà incapables de prononcer son nom correctement

Jazzi dit: à

Comment prononcez-vous son nom, Phil ? (Vé-hier-ganse ?)

rose dit: à

À Londres, les amis appelaient Romain « Lesley’s frog ».
(…)
La bonne société new-yorkaise
« permettez-moi de vous présenter le mari de Lesley Blanch ».

Il est avec Jean dans la voiture et se remémore son premier mariage dix-huit ans plus tôt, les noces londoniennes
« Trois jours avant le mariage, il était tombé malade : une grippe carabinée, qui faisait ressembler son nez à une fontaine. « Si je ne me sens pas mieux mardi, je n’assisterai pas à la cérémonie », l’avait-il averti d’une voix mourante. « Oh, darling, faites un effort. Ce ne sera pas la même chose sans vous… » Comme tous les mélancoliques sensibles à la fuite du temps, il est allergique aux fêtes conventionnelles. Il a toujours détesté Noël, les anniversaires et, par-dessus tout, les mariages. »

in Mariage en douce, d’Ariane Chemin

cf https://lesmotsdelafin.wordpress.com/2016/06/15/mariage-en-douce-gary-seberg-ariane-chemin/

Jazzi dit: à

Il parait que se sont les jeunes et les plus âgés qui ont voté écolo, Chaloux.

A Paris, le Front national n’atteint pas les deux chiffres, sur la Côte d’Azur, il est largement en tête, loin devant Macron (+ de 28% à Nice). Je comprends mieux pourquoi quitté l’une pour l’autre (si Ed me permet cette incise personnelle ?)…

Chaloux dit: à

Weyergans n’aimait pas Yourcenar. Il était très fameux je crois pour ne pas savoir terminer un livre.

Jazzi dit: à

« Comme tous les mélancoliques sensibles à la fuite du temps, il est allergique aux fêtes conventionnelles. Il a toujours détesté Noël, les anniversaires et, par-dessus tout, les mariages. »

Moi c’est pareil, rose, j’ai même refusé d’assister à l’enterrement de ma pauvre mère (si Ed…, bis) !
Votre mère a un solide bon sens, même les héros meurent aussi…

Phil dit: à

veilleur gance, dear Baroz (Gans, c’est l’oie)

Clopine dit: à

Pas un mot pour moi, Jazzi ?

Bien.

Jazzi dit: à

« Il était très fameux je crois pour ne pas savoir terminer un livre. »

Il était très paresseux, mais moins que moi (si Ed…, ter) !

Chaloux dit: à

Jazzi est ombrageux, ça lui fait un charme de plus.

Jazzi dit: à

Clopine, donnons ce que nous croyons le meilleur en nous ici, sans nous préoccuper du comment cela est perçu. C’est la règle à laquelle j’essaie de me tenir, sans toujours y parvenir. Sinon, pour les déclarations d’amour ou d’amitié, moins on en parle, mieux c’est…

rose dit: à

jazzi

ma mère me stupéfait bcp (m’épuise aussi). On passait un col, je lui dis « les tunnels c’est pack’on passe sous la montagne » ; elle m’engueule : elle me dit « ça tu n’as pas besoin de me le dire, je l’ai compris ».
Ensuite, on arrive au dessus de Briançon, c’est superbe dans ce sens là. Je lui dis regarde toutes les fortifications au-dessus de Briançon. On avait parlé de Vauban à l’aller.
Elle me répond « c’est pour empêcher l’ennemi de passer ».
Elle pige tout, elle comprend tout, elle est incroyablement futée.
(Pénible parfois, c’est vrai, pck’hyper exigeante.)

Je me pose encore la question de pkoi elle est tombée follement amoureuse de mon père.
Enfin, pour ma soeur, j’ai eu la clé cet’aprem : ils faisaient de la moto, ont eu un accident, la moto est tombée sur ma mère, qui était enceinte de ma soeur, ce qui explique pkoi cette dernière est frappée.
Ma mère a ensuite refusé de faire de la moto.

Je le sais pour votre mère jazzi, vous en parlez régulièrement de votre absence aux obsèques.
Je pense régulièrement à vot’maman et à celle de JJJ, que j’aime beaucoup.

Jazzi dit: à

Bon, alors votre soeur a des circonstances atténuantes, rose, faut la comprendre…
Moi j’aurais bien aimé que mon père et ma mère s’aiment d’amour tendre, comme vos parents !

rose dit: à

jazzi

vous avez écrit sur les villes aussi ?

la pluie était de la neige, là-haut ; le soleil revenait sur ces sommets enneigés. C’est aussi beau que le musée d ela montagne que renato m’a recommandé duquel on a un point de vue mirifique sur la ville de Turin : ah, ces plaines qui suivent ces reliefs encaissés et ces fleuves qui serpentent.
Et ma mère qui me disait
« on ne peut pas vivre là si on n’y est pas née, j’aime la mer, la montagne m’angoisse. »
J’aime autant les deux. D’un côté l’espace est horizontal, et de l’autre l’espace est vertical. C’est quelque chose.

Delaporte dit: à

« Il est tout de même plus que probable que la plupart des électeurs de Jadot viennent de la gauche. »

L’écologie a vocation à réunir toutes les tendances. C’est pourquoi je pense que c’est l’avenir, et qu’elle va faire un tabac, comme en Allemagne.

rose dit: à

Wilna, ville de l’empire russe, lorsque Roman Kacew naît.

Puis Wilno, ville polonaise, lors de sa petite enfance.

Et Vilnius aujourd’hui, ville lituanienne.

Delaporte dit: à

« Quand Delaporte dénigre mes propos, c’est juste… rassurant. »

Mère Clopine, ce qui n’est pas rassurant, c’est de vous voir folâtrer de manière sénile. C’est contagieux. Surtout auprès de la petite Ed.

Jazzi dit: à

Je suis comme votre mère, rose, il me faut la mer. La montagne m’angoisse ! Mers et vastes plaines, comme l’île-de-France entourant Paris, m’apaisent.
Au début, j’écrivais sur la Provence : des monographies pour les éditions Ouest-France. J’en ai commis aussi une sur « Les Gorges du Verdon »…

rose dit: à

Au printemps 80 Les Cerfs volants furent publiés. Ce fut un succès unanime. Un livre tendre, sans revendication mais sans oubli. Il fit faire un tirage à part pour les Compagnons de la Libération.
Il n’y avait plus de mère excessive, plus d’adultes ricanants et douloureux. Non, des hommes et des femmes qui faisaient attention aux autres. Et, devant, deux adolescents amoureux.
Ultime étape de l’écrivain Romain Gary. Le livre symétrique d’Éducation européenne : sa face d’espoir. Le mauvais aloi avait disparu. Il n’avait plus besoin de faire rire ou de gêner. Il achevait sa « chute dans le chef d’oeuvre » par un livre juste.

Paul Pavlowitch
in L’homme que l’on croyait

rose dit: à

Briançon n’est pas en Provence jazzi ?
La mer à Paris, vous faites comment ?

Ed dit: à

« Jazzi redeviens mon copain. Je suis prête à dire du mal de Ed (et de grosses c.onneries surtout) pour ça. Alors s’il te plaît…. »

Ed dit: à

Dans la vie, il n’y a personne que « je ne peux pas sentir » pour info. Alors je ne vois pas pourquoi ce serait le cas sur le net. Clopine c’est quoi cette m.erde encore ? J’ai dit et je redis que jazzi raconte trop sa life et prend un espace commentaire pour une therapie de groupe. Ni plus ni moins. Vraiment.

Jazzi dit: à

Oui, rose, c’était des livres de commande de l’éditeur Breton. Et le tout premier titre était « Maisons et villages provençaux ».

La mer à Paris, ou plutôt ses plages, je l’ai ai transposées sur les jardins…
Mais j’ai longtemps disposé d’une maison à Trouville (un appartement dans le Manoir de la cour brûlée où Proust venait)…

D. dit: à

Je pense que ce blog devrait fermer définivement. Sincèrement qui lit encore les billets ?

rose dit: à

renato

ce matin, je me suis autorisée à donner deux de vos adresses à un jeune violoniste japonais avec lequel avons engagé conversation.
J’ai dit que vous étiez amigo mio et que j’avais deux très bonnes adresses à Turin.
https://www.barattiemilano.it/shop-online

renato

sur leur site internet, il n’y a pas leurs pâtisseries ; je sais bien que l’on ne pourrait les acheter on line, mais cela pourrait décider quelqu’un à y aller.
Enfin, après vous, je recommande la tarte au citron meringuée.

Et puis Solférino.
Je vous remercie vivement renato.
Si je puis partager cette adresse avec vous, qui vient d’ouvrir il y a juste un mois.

Inconvénients :
c’est extrêmement bruyant et relativement cher eu égard aux conditions de dégustation (foule monstrueuse).
Avantages :
c’est bon, il y a beaucoup de choix, et les produits sont de qualité ; leur préparation aussi.
C’est de la restauration rapide.

Au marché du samedi sur corso regina marguerita, il y a aux quatre coins de la place centrale réservée aux fruits et légumes, quatre marchés anciens : un pour la viande, (ai vu de la tripaille, ai pensé à un ici qui n’aurait pu résiter et vu un truc étrange dont je vous reparlerai j’espère. Pas engageant.). Un autre angle, les poissons et produits de la mer, le troisième angle un mercato central de Turin, c’est là que cela se passe et au quatrième angle un marché divers, ne me souviens guère ; c’était une telle profusion de couleurs et de produits.

Dans le troisième, s’est crée au-dessus de recherches archéologiques un immense lieu dédié à la restauration où là aussi se répartissent les mets par « thèmes », les pâtes fraîches, les fromages, les poissons, la viande, les hamburgers etc.
Si vous aimez l’aventure culinaire et n’avez pas peur du bruit, l’expérience vaut le coup. (Pour moi) ; (pas pour tout le monde).

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a des commentaires,!…qui sont comme; des engagements, ou développements, de la  » Trigonométrie « ,!…

…autrement dit; la pensée devient  » calculs  » , et moins passions et émotions subites,!…
…aux théâtres sur blogs,…Molière, et puis encore, le serpent qui se mord la queue Ouroboros,!…etc,…
…sérénité pour les autres populations,!…

Ed dit: à

« Sans se préoccuper de comment c’est perçu »

Mais en ajoutant « si ed le permet » à chaque fin de phrase quand même. La vache, mon but n’était pas de te blesser à ce point jazzi. Je comprends mieux l’insulte dhier. Je ne voulais pas blesser, mais sans dommage que tu aies perdu tes moyens, sans cela je me serais excusée.

Delaporte dit: à

« Dans la vie, il n’y a personne que « je ne peux pas sentir » pour info. » Ed

C’est hallucinant !

Ed dit: à

Et puis là c’est feu d’artifice. Au moins rose a l’intelligence de consulter en parallèle. Jazzi préfère s’épancher excessivement sur un blog où il n’aura rien à gagner si ce n’est des claques. Triste. J’espère ne jamais en arriver là.

rose dit: à

Je double consulte, Ed, pour ceux qui ne le font pas. C’est ectrêmement instructif.
En route, je continue.

rose dit: à

J’ai cherché La Promesse d el’aube pour le passage en avion; enterrée quelque part.
Ai sorti trois bouquins donc, pour préciser quelques infos données ici et là/
Le troisième est de Valéry Coquant, trouvé récemment sur une brocante et pas encore lu.
Romain Gary, l’homme face à l’action.

D. dit: à

On ne me la fait pas à moi. Je suis déjà allé à Turin et il n’y a rien.

renato dit: à

« La mer à Paris… »

Alfred Jarry, Gestes et opinions du docteur Faustroll
Livre III — De Paris à Paris par mer

rose dit: à

Et un quatrième, pas encore lu, non plus, édité au travers du musée des lettres et manuscrits où j’avais vu une expo. sur lui. Musée qui a fait long feu (le scandale dont parle passou dans son billet).
Lectures de Romain Gary éditions Gallimard

Ed dit: à

Il fume un spliff sur la première photo ?

rose dit: à

Voilà : il fallait bien un ratage dans ma vie, je l’ai trouvé : il me manque cette revue sur Gary l’année de son centenaire :
Le numéro 1022‑1023 de la revue Europe consacré à Romain Gary en juin‑juillet 2014

Ed dit: à

« Double consulte »

C’est-à-dire ?

rose dit: à

Gari de Kacew décolle pour un nouveau bombardement de jour, sur le territoire français

ai tout lu, ce n’est pas clair ; vous le copie demain

Ed bonjour à vous

renato dit: à

Vous savez, rose, nous n’avons pas des droit sur les adresses, et si on peut être utiles on le partage.

La galerie de mon agent est à Turin :
http://www.giorgiopersano.org

En ce moment j’y loue un atelier là-bas, donc j’y passe une partie du mois… pour y perdre un peu de temps en respirant un autre air, mais c’est comme ça.

Vous parlez du marché de Porta Palazzo, je suppose, on y trouve des fruits et des légumes de qualité, et une quantité impressionnante d’ethnies… Afrique, Asie… je connais des gens de Lyon qui viennent à Turin toutes le semaines pour acheter sur ce marché — ce qui est assez comique car je connait des Turinois qui achètent sur le marché de Lyon : va comprendre.

rose dit: à

Ed

Je ne peux répondre à cela sur ce blog.
Dslée.
Je dis ce que je peux dire et c’ est bien mince.

rose dit: à

Oui renato
Marché du samedi matin.

Vous y mangez parfois ?

Vous avez bien de la chance d’ y vivre partiellement.

Soleil vert dit: à

Clopine dit: 27 mai 2019 à 19 h 52 min
J’ai un peu peur de lire « la promesse de l’aube », car, si j’ai bien compris, c’est le livre d’un fils qui y convoque le souvenir de sa mère, c’est bien ça ?

Ce livre a fait pleurer ma cousine, qui avait fait ses études à Aix et dont la mère est morte d’un diabète. On ne le lit pas impunémentLa promesses de l’aube

Ed dit: à

Oula oula, je vais donc attendre un peu avant de lire La Promesse de l’aube. Delaporte a raison, je ne suis pas prête, mais pas pour les raisons qu’il invoque.

Une question générale à ceux qui veulent bien y répondre : quel est le dernier livre qui vous a fait pleurer ?

Delaporte dit: à

Mais non, Ed, si vous attendez d’être « prête », vous ne vous y mettrez jamais. J’ai lu quelques articles sur la mort de Weyergans. Avait-il 77 ou 78 ans ? Pourquoi portait-il des baskets blanches ? De quoi est-il décédé ? Nous n’en saurons rien. Bonsoir la compagnie (endormie, à cette heure, sauf Ed).

Ed dit: à

Si si je dors.

Chaloux dit: à

Le dernier livre qui m’ait fait pleurer, c’est un bouquin qui ne sera jamais écrit, une intuition de livre. Le sujet, celui d’une sale petite merbeuse complètement assotée par son narcissisme, son ignorance et sa bêtise crasse, qui croit qu’elle peut envoyer des sorts. Bien isolée, la pauvrette, parce que si sotte, et qui devrait lire -si c’était possible- un peu de Spinoza pour se remettre à sa place dans l’Univers. Pleurer? De rire, évidemment. Mais pas seulement de rire. Peut-être de pitié. De pitié sarcastique.

Patrice Charoulet dit: à

TROIS ETRANGETES

Trois choses, aux européennes, me surprennent.
Un. Le triomphe de la liste gouvernementale à Neuilly, à Versailles, dans le XVIe, très loin devant LR .
Deux. Le triomphe du parti Le Pen à La Réunion, où j’ai vécu douze ans et où, il y a quelques lustres, M. Le Pen était accueilli à coups de cailloux en descendant de l’avion.
Trois. Sur le blog de Philippe Bilger, le silence soudain d’habitués de talent, qui semblent gênés, d’avouer (!) qu’ils ont voté soit pour la liste du gouvernement soit pour le parti de Le Pen fille.

*Rappel : j’ai dit que je votais gaiement pour la liste LR.

Jazzi dit: à

De plus en plus de sièges de libres à l’Académie Française, mais de moins en moins de candidats potentiels pour les occuper !

Delaporte dit: à

Quand je suis allé voté dimanche, pour Hamon, on m’a fait comprendre que c’était non pas un droit que j’exerçais, mais un privilège. J’ai eu cette impression bizarre, nouvelle pour moi. L’assesseur a gardé avec lui ma carte d’identité pendant toute la procédure du vote, mon passage dans l’isoloir, comme s’il était un flic représentant la nation française. Ils ont été sympas, mais avec ce côté particulier qui fait du droit de vote un véritable cadeau que l’on vous fait, comme peut-être de vous permettre de respirer, de manger, de ne pas aller en prison. Sentiment malsain qui réduit le citoyen à néant. C’est tout juste si on vous dit pour quelles listes vous pouvez à la rigueur voter. Le privilège s’est renversé : en 1789, on a aboli les privilèges. Le droit de vote a été longtemps censitaire, et donc bourgeois. Il le redevient aujourd’hui. La racaille immigrante n’a pas le droit de vote. Les migrants sont une sous-population privée de droits. Ne pas être considéré comme un vulgaire migrant par l’assesseur jeune et brillant est un privilège qu’on vous fait bien sentir, d’autant plus que, sait-on jamais, la prochaine fois c’est vous qui n’aurez plus ce droit, et qui serez vu comme la lie de l’humanité. C’est pourquoi : filez droit !

Jazzi dit: à

Je pleure rarement en lisant mais très souvent au cinéma !

Chaloux dit: à

France Info : »Elections européennes : 72% des Français réclament un changement fondamental de politique après la défaite du parti présidentiel, selon un sondage ».

C’est bien ce que je pensais, les gilets jaunes ne sont que l’entrée. Le plat de résistance arrive.

Delaporte dit: à

Oui, Jacuzzi, l’Académie traverse une crise notable, surtout dans l’élection de nouveaux membres. Il y a ce siège qu’occupait Déon, et qui est vacant depuis longtemps. La secrétaire perpétuelle ne dispose plus d’assez d’autorité personnelle pour faire cette élection, alors que des candidats crédibles s’y sont présentés, comme Luc ferry. J’aimais bien Carrère d’Encausse, mais je crois qu’il faudrait maintenant qu’elle passe la main. Il faudrait aussi penser à rajeunir les rangs. Un souffle nouveau, voilà ce dont a besoin l’Académie française, qui actuellement s’enlise.

rose dit: à

Delaporte à 8h05.
Je comprends d’autant mieux ce que vous dites que c’est la teneur du discours de Casta. au village et c’ est haïssable.
On retourne vers Spartacus.
Besancenot aussi a renoncé à la politique.
Finalement, pas honte de ne pas avoir voté.

Ed
Vais demander à un de mes deux psy.si je peux dire ce qu’ il fait.
Ai attaqué Coquant. Par le milieu.

rose dit: à

Ed

Je ne sais répondre à cela. Depuis quand n’ ai je pas pleuré ? Longtemps.

Delaporte dit: à

Par exemple, Weyergans à l’Académie a été une erreur de casting vraiment grossière. Jamais il n’aurait dû échouer là-dedans. Trop fantasque, manquant de sérieux, Weyergans était là comme un cheveu sur la soupe. D’ailleurs, il n’y a presque pas participé, il n’y allait jamais, et même s’en moquait dans ses rares interviews. Weyergans a été un gros désastre, n’a rien apporté aux immortels, que des ennuis et du mépris. L’Académie n’est pas une assemblée de clowns ou de « pitres » !

renato dit: à

rose, on peut faire ses courses au marché de Porta Palazzo tous les jours jusqu’à 14 h, et le samedi 19 h 30. Moi, j’y vais vers 8 h, il n’y a pas encore beaucoup de monde et les merchants sont plus relax. Lorsque, pour une raison ou une autre, je passe par ce quartier (dit Quadrilatère Romain) vers midi, je mange au San Giors une vieille auberge via Borgo Dora — le samedi se tient dans cette rue et sa continuation le marché des pouces dit du Balon, et toutes les deuxièmes dimanches du mois il y le Gran Balon (marché des antiquaires) : tout le monde espère y faire de belles affaires… —. Le nom Balon vient du XIXe siècle, à l’époque il y avait un champ de Balon où se jouait le jeu dont parle Leopardi dans l’un de ses poèmes — jeu qui ne se jouait pas avec les pieds.

Marie Sasseur dit: à

« Il écrivait comme s’il n’avait pas la vie devant lui. » Passou

Étrange impression. On dirait une prédiction de la Voyante. (In vie et mort d’Emile Ajar, où Gary reproduit tout ou partie d’une nouvelle parue dans France Soir, rubrique Journal d’un irrégulier )
« -Que voulez-vous que je lui précise, à son âge ? Un nouvel amour? De l’argent? Bonheur et prospérité ?
– Pourquoi ne lui dites-vous pas la vérité, madame ? Pourquoi ne pas lui dire que vous ne voyez RIEN? »

A la lecture de Vie et Mort d’Emile Ajar, Gary, qui a atteint la fleur de l’âge, explique cette récréation de lui-même par un besoin de renouveau, son refus des limites, et de « la gueule mediatico-littéraire)
qu’on (lui) a fait ».

Et si on peut decouvrir Gary, au delà de « la promesse de l’aube », « la vie devant soi » et quelques articles qui deffrayèrent la chronique people ,( mon cas), c’est que du bonheur.
Et je vais recommencer par l’histoire de Cousin et son python, dont tout le monde dit le plus grand bien, ici.

Delaporte dit: à

Les académiciens ont cru que Weyergans, écrivain conservé dans l’encaustique, au style néo-classique frelaté, allait donner le change. Il n’en fut rien !

Marie Sasseur dit: à

,lire: Que voulez-vous que je lui prédise

pado dit: à

« 72% des Français réclament un changement fondamental de politique »

Mais pas pour aller dans plusieurs directions contradictoires. Pas simple.
Les « gilets jaunes » ont votés massivement pour RN au grand dam de Jean-Luc qui n’a pas su s’infiltrer.
Chaloux attend donc le prochain essai de marinette.

pado dit: à

Mais pour aller

Chaloux dit: à

Pado-Cochon, tu n’es décidément qu’un petit agent LREM sans envergure, une petite merdasse payée à la ligne et prête à recopier n’importe quel élément de langage. Il serait difficile de t’écraser, car comme tu le sais peut-être il est difficile d’écraser ce qui s’aplatit sous les pieds.. Aussi, vais-je me contenter de t’oublier à nouveau, c’est là ta vraie place.

Chaloux dit: à

Si Jadot s’allie à LREM, il sera débordé par son aile gauche et disparaîtra instantanément.

christiane dit: à

et alii dit: 27 mai 2019 à 19 h 26 min
@Phil dit: 27 mai 2019 à 22 h 07 min
bien sûr… On peut douter de la vérité de l’histoire racontée ainsi mais c’est sa version. y croit-il ? Veut-il qu’on le lise comme vérité ? qu’importe…
Je faisais écho à la rencontre pas ordinaire racontée par Et alii à 15h10.
Dominique Bona dans la biographie qu’elle a écrit, (chapitre « la mort d’une femme-enfant » où elle évoque le suicide de Jean Seberg, dans la nuit du 29 août, à 41 ans), note un fait : « Le 29 août au soir, elle aurait demandé à un ami de l’emmener au cinéma : elle aurait voulu voir Clair de femme, le film que Costa-Gavras vient d’adapter du roman de Gary. ». Romy Schneider-Lydia face à Yves Montand-Michel, deux qui vivent leur désespoir et elle cite ce dialogue et cet extrait du roman (intact dans le film) :
 » – Qu’est-ce qu’on a, toi et moi ? Les problèmes du couple et tout ça ?
– Les problèmes du couple, qu’est-ce que c’est ? Ou bien il y a des problèmes, ou bien il y a couple.
– C’est paraît-il, souvent difficile, douloureux, ça se décolle, ça fait eau, ça fout le camp. »
[…]
« Lorsqu’on a aimé une femme de tous ses yeux, de tous ses matins, de toutes les forêts, champs, sources et oiseaux, on sait qu’on ne l’a pas aimée assez et que le monde n’est qu’un commencement de tout ce qui vous reste à faire. »

Le 10 septembre, Romain Gary tient une conférence de presse dans les bureaux de son éditeur où il dénonce le FBI comme responsable de l’état dépressif de J.S, « les yeux rougis, la voix cassée, les mains tremblantes, c’est un vieil homme qui parle […]démentant fougueusement toute influence de l’œuvre sur la vie, de Clair de femme sur le suicide de Jean […] La plupart des gens seront choqués par son intervention. »
Donc une rencontre, neuf ans de vie commune, une séparation dont eux seuls détenaient le secret…
Comme l’écrivait Jazzi sur ce fil de discussion, on connaît mieux la vie de Romain Gary que ses livres sauf peut-être La promesse de l’Aube et mieux ce qu’il a dit de sa mère que des femmes qu’il aimées au fil de sa vie.
Ainsi dans La nuit sera calme p. 14 :
– F. B. : Tous les lecteurs de
La Promesse de l’aube savent que tu as été élevé par une mère exceptionnelle…
– R. G. : Elle est devenue « exceptionnelle » parce que La Promesse de l’aube l’a tirée de l’oubli dans lequel tombent toutes les mères et l’a « portée à la connaissance du public ». Il y a des quantités extraordinaires de mères « extraordinaires » qui se perdent parce que leur fils n’ont pas pu écrire La Promesse de l’aube. C’est tout. La nuit des temps est pleine de mères admirables, inconnues, ignorées, entièrement inconscientes de leur grandeur, comme le fut ma mère. Des mères qui élèvent leurs enfants dans des conditions matérielles infiniment pires que celles dans lesquelles elle a lutté. Des mères à crever, mon vieux, et qui crèvent. j’ai pu tirer de l’oubli une de ces mères-là, c’est tout. Il est vrai qu’elle était exceptionnelle par le panache, par la couleur, la flamboyance – mais pas par l’amour, mon vieux, pas par l’amour, elle était dans le peloton de tête, c’est tout. Les mères, ce n’est jamais bien payé, tu sais. La mienne, au moins, a eu droit à un livre. […]
Je n’ai pas eu de père, et ça ne m’a pas non plus cassé une jambe. […]
Les femmes, je n’ai pas su les aimer, je n’ai pas su donner, tout donner, j’étais trop maigre à l’intérieur, mais je leur ai donné le peu qui me restait, parce que la littérature prenait beaucoup. »
A vrai dire dans ce faux entretien ce que je préfère c’est son évocation de la rencontre complexe avec de Gaulle, Malraux, son regard sur le monde du cinéma à Hollywood, les mythes… son regard sur Marilyn Monroe, Gary Cooper, John Huston, son analyse du donjuanisme, les mythes, l’imaginaire et enfin sur le roman, les romanciers, ses romans (à la fin du livre)…
Le dernier échange :
« F. B. : Et pour conclure ?
R. G. : La nuit sera calme. »

et alii dit: à

dit: 28 mai 2019 à 8 h 11 min
deux psys:de la même école?
PLUS LA RDL
avec ça vous allez écrire un livre gros comme un bottin! courage!

et alii dit: à

. Des mères à crever, mon vieux, et qui crèvent. j’ai pu tirer de l’oubli une de ces mères-là, c’est tout.
une femme amie me dit:gary, v’est que sa mère a cru en lui!ce qu’elle a projeté sur lui;tout, c’est sa mère;
je ne le crois pas, pas à ce point là;bien des femmes sont ambitieuses, et attendent de leur fils ce qu’elles ont espéré du père de l’enfant qui comprend très vite tout ça, à sa façon,il se voit le chef de famille souvent;

Ed dit: à

Rose
C’est si extraordinaire que cela son truc ? Mais se faire suivre par deux psys est une excellente idée. Leurs diagnostics et analyses se recoupent-ils ?

Jazzi
Inévitablement. Moi aussi. Pourtant je ne suis pas cinéphile.

La présidente de mon book club pleure très souvent en lisant, peut-être que c’est un symptôme de sensibilité exacerbée par une boulimie de lecture.

pado dit: à

8h43
Quand chaloux vexé chaloux cracher.

Crache mon chaloux, si cela te fais du bien, cela ne peut pas me faire de mal.

A bientôt pour ta prochaine analyse politique.

et alii dit: à

symptôme de sensibilité exacerbée
pas sur

Chaloux dit: à

Pado-cochon : A bientôt pour ta prochaine analyse politique.

C’est ça, Pado-cochon, à bientôt à l’occasion d’un nouveau CDD. Cela dit, j’espère que tu bénéficies de solides appuis chez ton employeur, LREM, parce que tu n’es pas très doué pour la mission qui t’a été confiée. Au mérite, ta carrière serait terminée.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

« Vexé »? par ce cloporte? Ce serait une première.

Jazzi dit: à

rose, Simone de Beauvoir nous révèle que Sartre pleurait beaucoup au cinéma, elle, moins, sûrement…

Chaloux dit: à

Ce n’est pas Mussolini qui pleurait en regardant Bambi?

pado dit: à

10h09 10h12

Il est vrai que vexé était un peu faible mon chaloux.
Humilié me semble plus juste.
Mais comme dirait et alii : pleure un bon coup et ça passera.

Clopine dit: à

Ed, bibi, le dernier texte qui m’a faite pleurer n’est pas un livre … Un mémoire d’anthropologie !!! Je sais, ça peut paraître bizarre, mais c’est qu’il était de la main de mon fiston ! Ce dernier possède une lucidité dont, à son âge, j’étais particulièrement dépourvue, certes, mais surtout le mémoire en question est passionnant, déjà par son sujet mais pas que : à cause de l’intelligence particulièrement brillante qui s’exprime là, de la clarté des idées, de l’élégance de l’expression, et de l’honnêteté intellectuelle du tout.

Très souvent, les travaux « scolaires » du môme m’ont touchée. Mais là, ça m’a donné un peu l’impression d’assister à un déploiement diapré, comme un oiseau qui déplie ses ailes en s’envolant, comme le déploiement de la lumière rose à l’aube, comme le vert tendre des feuilles de bouleau qui bruissent, comme l’éclosion des boutons de rose.

Je sais que c’est dingue d’employer de tels termes pour un simple devoir universitaire, mais c’est pourtant exactement l’impression que cela m’a donnée.

Et de penser que cet esprit-là est celui de mon fils : j’ai dû arrêter de lire parce que j’en pleurais !

Chaloux dit: à

Petit Pado, petit cochon, tu prends tes rêves pour des réalités. Si c’est ta méthode pour survivre, continue, je n’y vois pas d’inconvénient. Cela dit, tu n’es pour moi qu’un petit vendu de bas-étage que j’ai déjà oublié. Qui peux-tu humilier, sinon toi-même? Macron, s’il lit tes exploits, doit se consoler en se disant qu’il ne te paye pas trop cher.

Ed dit: à

@10:21

Au secours. J’ai cru que quelqu’un avait parodié Clopine, comme le « Delayourte » de Delaporte, mais non…

Quant à moi, Les particules élémentaires et, très jeune il y a longtemps, Une vie de Maupassant + Enfance, Adolescence, Jeunesse de Tolstoi.

Au ciné, les tire-larmes habituels : La Liste de Schindler, Titanic, La ligne verte et Au nom du père.

Chaloux dit: à

Clopine dit: 28 mai 2019 à 10 h 21 min

Le dernier truc qui m’a fait rire, -aux éclats!- c’est ce post.

Hurkhurkhurk!
Hurkhurkhurk!
Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

C’est tellement gros et tellement nouille le post de la Boldoclopine que j’ai dû le lire deux fois. Subitement, mon cerveau saisi a refusé de décrypter!

Elle aussi, elle envoie des sorts!

Hurkhurkhurk!

Ed dit: à

Et de rire,

Ma femme s’appelle Maurice, en salles à sa sortie. Du début à la fin, un truc de dingo.

Janssen J-J dit: à

« Sartre pleurait beaucoup au cinéma »,
(Rassurant, alhors). – La semaine dernière, s’est cassée la figure en se levant, s’est aplatie la face. Sanguinolente et une fois de plus, les montures de lunettes bousillées. Depuis, soignée, prend son mal en patience. Attend sa maman, l’appelle en vain. Se rend pas compte des scores électoraux. Ne me cherche plus, parait-il. – Ce matin, reçu sur mon mail de boulot d’un inconnu, ce message d’extravague. Ca existe, on l’oublie trop souvent icite, faut dire qu’on n’en est pas souvent très loin à la rdl. L’objet du message était : PERVERSION NARCISSIQUE. Amusant, non ?

[Cher Monsieur, J’ai l’honneur de venir vers vous suite aux critiques sur les publications d’AB, « contestées par tous les spécialistes reconnus, psychiatres, psychologues, juristes et sociologues, la liste des critiques est saisissante…..». Autre article de presse qui lui aussi date un peu, Nouvel Obs 4 avril 2012, « René Ricol invite les membres des obédiences à faire leur « coming out » ». Bien que n’étant pas franc-maçon le commissaire à l’investissement pouvait-il accorder cette interview sans l’accord de son grand ami AB ? « La maçonnerie cultive le secret, ce qui ouvre la porte à toutes les manipulations et à toutes les désinformations. Quand quelque chose de bizarre, de louche, d’incompréhensible se passe dans ce pays, on dit : « Ce sont les francs-macs. » Et personne ne peut vérifier puisque le secret est la règle. Cela crée un écran de fumée qui cache peut-être des malversations plus graves, voire un réseau mafieux dans lequel les francs-maçons ne sont pas en cause. Il y a aussi des gens dont on dit qu’ils sont maçons sans qu’ils le soient. Je sais ce que c’est, cela m’est arrivé ! » Malversations moins graves, malversations quand même ! Réseau mafieux, les journalistes tenaient un scoop, mais nous étions en pleine campagne des présidentielles, la bombe a fait pschitt. Cela m’a donné l’envie de gratter, même si depuis 2004 je faisais des recherches sur les religions et les sectes la franc-maçonnerie n’était pas ma priorité (le lien d’un blog) si comme je l’espère vous souhaitez en savoir plus. Ce blog n’est pas anti-maçonnique, juste je voulais savoir comment ils « fonctionnent », comment en moins de trois siècles ils avaient pu acquérir un tel pouvoir malgré leurs luttes fratricides, pourquoi la franc-maçonnerie était-elle apparue en Écosse en 1598, après le concile de Trente (1545-1563). Les francs-maçons n’avaient pas le secret des templiers, ils l’ont fait croire. Déjà inquiétée par Martin Luther et par l’arrivée de « hordes de tsiganes » en Provence (1419 aux portes de Sisteron) l’Église de Rome a pris peur. Mais de quel secret s’agissait-il ? C’est du Canada qu’est venue la lumière, bien que les premières loges furent constituées en 1721, loge « Francs-maçons régénérés » placée sous la juridiction de la grande loge « Amitié et Fraternité » de Dunkerque. Il gardait un œil sur la France, le diable se cache dans les détails. Si les nazis avaient eu ce secret ils auraient été maîtres du monde. La réalité dépasse la plus incroyable des fictions ! Vous verrez que François Mitterrand savait, ses douze grands travaux, mais pas ses « gardiens du temple », pour qui d’ailleurs il n’avait pas grande considération, comme Napoléon. Il savait aussi que la guerre entre Orient et Occident devenait inéluctable. Restant à votre disposition si vous avez besoin d’informations complémentaires, vos commentaires sont aussi les bienvenus, Je vous prie de croire, cher Monsieur, en l’assurance de mes sentiments les meilleurs et de ma parfaite considération. (nom, adresse et téléphone). PS/ au cas où vous penseriez comme XR, que je devrais me faire soigner, ancien militant d’extrême droite monsieur de B. est aussi expert en psychiatrie, semble-t-il. Soixante-huitard j’ai autant d’heures de vol que lui, heureusement je ne lui avais pas tout dit, ni à AB, « je n’interviens qu’à la demande des autorités judiciaires » m’a-t-il répondu, circulez, rien à voir]. –
Tout à l’heure je dois aller faire une com… sur les frontières entre normal/pathologique à l’heure de la neurobiobio franc-maçonne. Risque d’être chelou. BJ à toustes.

et alii dit: à

je voulais vous envoyer les larmes de jeanne d’arc qui me frappèrent enfant
Mais dans les classiques, on peut citer La Passion de Jeanne D’Arc (muet, réputé pour avoir les plus belles larmes du cinéma,

Ed dit: à

Mylène Farmer est sans conteste la plus grande icone gay que la France a connu. Elle est la seule avec Johnny, donc vraiment la seule seule désormais, à remplir le SdF en solo parmi les artistes francais. Son double américain s’appelle Lana Del Rey. Exceptionnelle.
Onfray est un ami proche de Farmer.

Chaloux dit: à

« que la France a connu »

En français dans le texte!

Hurkhurkhurk!

pado dit: à

10h23
Tu vois mon p’tit chaloux tu ne peux pas t’en empêcher, tu reviens toujours vers moi.
L’oubli est bien difficile pour l’être perdu.

Chaloux dit: à

Boldoclopinev lisant Boldoclopinounet : l’honnêteté intellectuelle du tout.

Jugement de spécialiste.

Ça me tire les larmes.

Janssen J-J dit: à

faudra qu’on nous explique en quoi Mimisie Farmer est une icône gaie, j’arrive pas à comprendre « ce lieu commun » déjà entendu, ni en quoi ça concerne michel onfray, il est gai ? Je comprends de moins en moins de choses, à vrai dire, dans les enchaînements séquentiels. Pourtant, ils sont rudement drôles, on rit et on pleure souvent au crématorium de la rdl, plus qu’au ciné ou aux livres, moi du moins, je. Bon, je phil, ma soeur…

Clopine dit: à

Ed et Chaloux, je vais vous dire, moi, pourquoi vous ne pouvez lire mon post sans vous esclaffer ou vous frotter les yeux, alors que c’est un petit post tout simple, tout simplet même.

C’est que vous êtes des Juste Leblanc : vous cherchez les convives du dîner de cons auquel vous venez participer tous les jours, ici.

Et la moindre expression naïve d’un sentiment vrai et sans calcul (ici, la fierté maternelle amenant aux larmes) vous semble aussi grotesque, impudique et déplacée qu’une messe dans un bordel.

Mais en fait, et au fond, ce que vous dites de vous, là, est tout aussi tordant que ma petite notation maternelle : votre cynisme n’est que le masque de votre solitude, pas vrai ?

Chaloux dit: à

votre cynisme n’est que le masque de votre solitude, pas vrai ?

Boldoclopine et l’immonde, tout un programme. Mais non, grosse conne, je ne suis pas plus seul que toi. Et peut-être même beaucoup moins. Arrête avec ça.

Chaloux dit: à

Et puis ton Boloclopin se ferait la malle d’une manière ou d’une autre, tu resterais combien de temps dans ta bicoque avant de prendre un studio à Rouen?

Arrête, arrête…

et alii dit: à

clopine sur vous venez participer
c’est plus que de la participation:ils font le spectacle!

Ed dit: à

« j’arrive pas à comprendre « ce lieu commun » déjà entendu »

Ben c’est un fait. Y a rien à comprendre. Regardez les premiers rangs de ses concerts.

Rien à voir avec Onfray. Ils sont très amis et je trouve cela très logique finalement, car il y a une certaine pureté d’âme chez eux qui fait que leur amitié ne m’étonne pas.

Phil dit: à

ne pas confondre Mimsy Farmer avec Mylène Farmer, dear JJJ. La première est la merveilleuse actrice, peut-être involontaire, de »More » de Barbet Schroeder, qui le premier après la seconde guerre documente le suicide de la jeunesse ouest européenne bréhaigne au soleil d’Espagne.
La seconde par ses chansons, ses cheveux rouges et son look aimablement hommasse est devenue facilement une icône gay dans le sillage de feu Dalida.

Clopine dit: à

Vos « adversaires » ??? Vous êtes dans la tranchée, c’est ça, Chaloux ?

(mais vous devriez arrêter, vous savez. Franchement, il faut savoir finir une guerre, et celle que vous menez contre ce blog finit par devenir fatigante !)

Ed dit: à

Non clopine, aucune jalousie, aucun cynisme de ma part. Votre commentaire était vraiment, vraiment, d’une mièvrerie rarement égalée. Ah si, par moi quand je parle de mes chattounes. Sauf que moi, je le fais exprès (malgré le fond de vérité), pas vous.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’aujourd’hui, plus aucune critique n’est prise au sérieux puisqu’elle est systématiquement renvoyée à la tête de son auteur par un effet boomerang. Alors oui, parfois les critiques viennent de la jalousie et en disent plus sur leur auteur que leur cible. Mais parfois non.

Chaloux dit: à

Clopine, je ne fais que vous répondre. Mais vous êtes allée trop loin dans la perfidie et l’ignominie. Pas de marche arrière. Vous ne fatiguez que quand on vous mouche.

Chaloux dit: à

contre ce blog, appel du pied.

Contre votre hénaurmité perpétuelle, vous voulez dire. Je me demande ce qui vous restera quand vous aurez épuisé votre capacité de bassesse qui semble il vrai inépuisable.

Clopine dit: à

D’accord, Ed, je vous entends… (et pourquoi n’en aurais-je pas, moi aussi « fait exprès » ? Un jour peut-être, je vous raconterais la vraie histoire de ce post, ahaha !)

Chaloux dit: à

il est vrai

Chaloux dit: à

moi quand je parle de mes chattounes

Sans doute plus qualifiées que leur maîtresse pour rédiger un mémoire universitaire.

Hurkhurkhurk!

(Je pleure à chaudes larmes).

et alii dit: à

Alors oui, parfois les critiques viennent de la jalousie et en disent plus sur leur auteur que leur cible. Mais parfois non.
ce n’est pas faux;peut-être faudrait-il repenser le conseil de base de ce blog :des piques perpétuelles:ça ça fatigue

Clopine dit: à

la perfidie et l’ignominie : que de termes mièvres et tout droit sortis d’un esprit embrumé, Chaloux !

Ca va, dans votre tranchée, là ? Pas trop de rats, ni de boue ?

(parce qu’en plus, vous faites la guerre en retardant d’un siècle. Votre baïonnette est quelque peu émoussée, là. Vous devriez passer aux scuds)

D. dit: à

Turin est un trou perdu aux climats délétères.

Chaloux dit: à

que de termes mièvres.

La Boldoclopine vient de se relire :

Mais là, ça m’a donné un peu l’impression d’assister à un déploiement diapré, comme un oiseau qui déplie ses ailes en s’envolant, comme le déploiement de la lumière rose à l’aube, comme le vert tendre des feuilles de bouleau qui bruissent, comme l’éclosion des boutons de rose.

et alii dit: à

00:0009:45CC BY
ÉcouterQue se passe-t-il dans le cerveau quand on crie « Eurêka » ?
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Au moment précis de la résolution d’un problème, de la découverte de la solution d’une énigme, une étrange sensation mêlant satisfaction, joie et plaisir peut se faire ressentir. Cet instant de révélation, cette épiphanie, cet Eurêka est le moment Aha ! Bien qu’étudié depuis le début du XXe siècle, l’activité du cerveau à l’instant de ce moment spécifique demeurait encore assez mystérieux, notamment sur son utilité et son rôle, mais une toute nouvelle étude semble apporter un certain nombre de réponses.
https://theconversation.com/podcast-que-se-passe-t-il-dans-le-cerveau-quand-on-crie-eureka-117850?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2027%20mai%202019%20-%201320812343&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2027%20mai%202019%20-%201320812343+CID_8c8aab6be8b1c2f4ad6537b49170ac7a&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Podcast%20%20Que%20se%20passe-t-il%20dans%20le%20cerveau%20quand%20on%20crie%20%20Eurka

Jazzi dit: à

JJJ, les homos n’ont pas le monopole de la sensibilité. J’en connais de parfaitement insensibles et aussi des hétéros au grand coeur…

« J’ai raconté comment Sartre m’avait détournée des « films d’art » pour m’initier aux chevauchées des cow-boys et aux histoires policières. Il m’emmena un jour au Studio 28 pour voir William Boyd dans une classique histoire hollywoodienne : un flic honnête et au grand cœur découvre que son beau-frère est un criminel. Drame de conscience. Il se trouva qu’on donnait en début de spectacle un film qui dès les premières images nous coupa le souffle : Le Chien andalou de Bunuel et Dali dont nous ignorions les noms. Nous eûmes quelque peine ensuite à nous intéresser aux tourments de William Boyd. Il y eut d’autres grands films, pendant ces deux années : Tempête sur l’Asie, La Symphonie nuptiale, Jeunes Filles en uniforme, Les Lumières de la ville. Nous observâmes avec une curiosité rétive les débuts du cinéma sonore et parlant : Broadway Melody, Le Spectre vert. Dans Le Fou chantant, Al Johnson chantait Sonny boy avec une émotion si communicative que j’eus la surprise, quand la lumière revint, de voir des larmes dans les yeux de Sartre : il se faisait volontiers pleurer au cinéma et je regrettai la peine que j’avais prise pour m’en empêcher. »
(« La Force de l’âge »)

et alii dit: à

les larmes sont des gouttes d’eau qui font déborder(ou déraper?) ce blog

renato dit: à

« La pureté du cœur », Kierkegaard
« Déjà seulement l’idée me fait sentir malade », de Kooning

Chaloux dit: à

D’ailleurs, on se demande ce que peuvent masquer les sentiments hyperboliques de la Boldoclopine pour son Boldoclopinounet. A la place de ce pauvre chouninounet, je fermerais la porte de ma chambre dès la nuit tombée, je m’exilerais à Bornéo ou je me ferais cosmonaute.

renato dit: à

Pleurer ?

Il m’arrive avec Bruckner et Mahler.

bouguereau dit: à

si bonne clopine hinsinue (!) qu’mon larbin s’est beaucoup fait enculé petit c’est la lette recommandée à lassouline..

bouguereau dit: à

..et attation bonne clopine jme porte partie civil

bouguereau dit: à

« Déjà seulement l’idée me fait sentir malade », de Kooning

l’art conceptuel ça lfaisait gerber..

Chaloux dit: à

Evidemment, boumou, l’homme qui vit à quatre pattes en attendant des amis, en revient à ce qui fait l’essentiel de son existence : se faire mettre.

Quel étonnement!

bouguereau dit: à

Turin est un trou perdu aux climats délétères

c’est ltrou du cul du monde halors que moi c’est just un pti 38 le soir qu’elle dirait bonne clopine..

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