de Pierre Assouline

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La République des livres
Quels écrivains seront encore lus en 1640 ?

Quels écrivains seront encore lus en 1640 ?

En 1979, alors qu’il était tout à l’écriture de ses Petits traités, chef d’œuvre dans l’art du fragment bien tempéré, Pascal Quignard disait : « J’espère être lu en 1640 ». Pourquoi le choix d’une telle date ? Cette année-là furent frappés les premiers louis d’or en France, Jansenius publiait son Augustinus à Louvain, Strosskopff peignait la Grande vanité de Strasbourg… Toutes choses que rappelle l’écrivain dans Les heures heureuses (229 pages, 19,90 euros, Albin Michel), douzième tome du cycle « Dernier royaume » paru tout récemment, vertigineuse et chaleureuse méditation sur le Temps. Il y précise ceci :

« Espérer que soit lu en 1640 ce qu’on écrit en 1979, c’était inverser, non pas la direction du temps, car il n’a pas de direction, mais la coutume de cette orientation. Ce fut arracher toute continuité au progrès supposé, ou atroce, ou dérisoire, ou superstitieux, de l’Histoire ».

Et Pascal Quignard de définir in fine 1640 comme le vide mental qui suivit l’effondrement de l’Europe renaissante- la replongeant d’un coup dans la guerre civile et la guerre religieuse.

Lesquels de nos contemporains à plume seront-ils encore lus en 1640 ? La charité impose, n’est-ce pas… Alors silence ! Quoi de plus audacieux, de plus risqué, de plus téméraire pour un critique que de dresser l’inventaire des cent écrivains français du XXème siècle qui seront encore lus en 2100 ! Déjà, en 2023, ils ne le sont plus guère de leur vivant même, alors à titre posthume. Tous ne se sortent pas du purgatoire ; beaucoup n’existent que par leur présence médiatique, ô mânes de Jean d’Ormesson, de Françoise Sagan et de tant d’autres ! Un inconscient, Bernard Morlino, a osé. Son recueil Les cent qui restent (416 pages – 25 euros, Ecriture) devrait lui valoir autant d’ennuis que d’ennemis. Le genre d’entreprise où il n’y a que des coups à prendre. Car la population qu’il chatouille est susceptible. Ceux qui y sont tempêteront de voir leur vie&œuvre réduite en fiche cuisine ; ceux qui n’y sont pas ne pourront concevoir les raisons de cette exclusion. Le principe en est bien évidemment partial et arbitraire. On peut même dire que l’injustice en est l’essence même d’autant que Morlino a le goût de la formule assassine.

Ce qui fait son charme. Ce gros livre n’en manque pas, surtout lorsqu’on découvre au même moment l’article de Thomas A. Ravier intitulé « Du tri sélectif en littérature » figurant dans la dernière livraison de la revue culturelle Les Cahiers de Tinbad (128 pages, 17 euros, No 15) en partie consacré à Céline. On y lit ceci :

 « Il n’y a pas de réalisme ou d’absence de réalisme : il y a, surgissant miraculeusement de ce magma informe, de rares météores verbaux qui se distinguent insolemment de la mêlée des amis de la mort. Au xxe siècle, en France, on les appellera Proust, Colette, Claudel, Artaud, Bataille, Genet, Sollers… Et bien entendu Céline ».

Cherchez l’erreur ou l’intrus. Chez Morlino on y renonce d’emblée car face à son parti pris, on accepte ou l’on refuse d’emblée. L’élan de sa plume, sa discrète érudition, son goût pour la formule parfois cruelle font un cocktail qui emporte l’adhésion de l’amateur d’histoire et d’histoires littéraires. L’auteur l’avoue volontiers : il a écrit son livre « à l’imparfait du subjectif ». Dans plus d’une page, on sent poindre une certaine nostalgie pour le monde d’avant. Il se sentait mieux du temps où la caissière de Félix Potin distribuait aux gamins des photos d’écrivains avec une tablette de chocolat (parfaitement, cela se fit de 1898 à 1922 mais l’on ignore si disparition de Proust cette année-là y est pour quelque chose) plutôt qu’à une époque où l’on fournit des portraits de footballeurs pour des albums Panini (et l’aveu doit être une souffrance pour quelqu’un, Morlino, dont le football est l’autre religion avec la littérature). Le recueil n’est pas un cimetière, mais presque. Et de toute façon, pour ce genre d’exercice, c’est préférable avec des morts. Ca évite les droits de réponse- même si ayant droits et associations d’amis veillent.

Les critères de sélection ? Avoir publié en français entre 1901 et 2000 (regrets éternels pour le Journal de Jules Renard). La tyrannie du roman y est repoussée puisque des poètes et des philosophes y côtoient des dramaturges. Milan Kundera n’y est pas au motif que ses grands livres n’ont pas été écrits en français, sauf que L’Art du roman, qui l’a été, est un grand livre ! Deux grands Suisses manquent à l’appel (Ramuz et Roud). Et Sarraute alors : comment peut-on négliger L’ère du soupçon et Enfance alors que Robbe-Grillet a droit à sa fiche-cuisine ? Michaux et pas Michon, vraiment ? Queneau et pas Quignard ? On y découvre que la cordonnerie prédispose au métier des Lettres (Giono, Guéhenno, Guilloux). On regrettera que Simenon, largement traité, le soit avant tout pour la dimension policière de son œuvre alors qu’elle est la plus mineure même si elle a assuré sa notoriété. On ne peut que le féliciter d’engager de nouveaux lecteurs à découvrir le Barrès du Culte du moi, de la Colline inspirée. L’hommage à Marcel Aymé touche par la mise en valeur de son humanité. Aragon est remis à sa juste place, poésie et littérature d’abord etc etc

On se laisse emporter car s’il juge et tranche, Bernard Morlino ne se pousse pas du col. Alors bravo pour Beckett, Cendrars, Claudel, Bernanos, Ionesco, Simenon, Vailland, Perec, Genet, Camus, Proust, Perros, Gracq, Kessel, Giono et beaucoup d’autres même si on se doute bien qu’il y en aura toujours, parmi les lecteurs chevronnés, pour remettre en cause ces choix. C’est la règle du jeu. Certains, on les rangerait volontiers dans la colonne des « pourquoi pas ? », au bénéfice du doute en quelque sorte, les Annie Ernaux, Michel Houellebecq, Virginie Despentes etc Mais d’autres n’y ont vraiment pas leur place : Charles Maurras, dont l’influence sur la pensée française fut incontestable du début du siècle jusqu’à Vichy mais qui fut un médiocre écrivain et dont il ne reste rien depuis des lustres, Jean Dutourd pour ne rien dire d’Albert Simonin, certes « le Chateaubriand de la pègre », alors que Claude Simon est ignoré ? Et si au fond, la vertu, la nécessité et, d’une manière, le courage de ce livre ne consistaient pas avant tout à nous faire réagir, pour le meilleur ou pour le pire, quitte à nous emballer ou nous scandaliser sans se demander s’ils seront lus en … 1640 ?

Je placerais personnellement dans une rangée à part ceux dont la lecture n’a jamais cessé de m’enchanter mais que plus personne ne lit (alors en 2100 !), les Blondin, Léon Daudet, Drieu la Rochelle, Jouhandeau… Non, sans aucun doute, ceux-là ne seront pas lus, et alors ? Un vieux professeur m’avait assuré peu avant sa mort que, si plus personne ne lisait Giraudoux de nos jours, c’est parce qu’il écrivait un français tellement fin, subtil, parfait, raffiné qu’il n’y avait presque plus personne dans ce pays pour comprendre cette langue-là. Au-delà de la boutade, je me demande parfois si son constat n’était pas, au fond, des plus lumineux.

(« Françoise Sagan se cachant dans sa loge, Théâtre des Champs-Elysées, 1958 » photo Jours de France ; « Pascal Quignard, 2016 » photo Hannah Assouline)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 248 Réponses pour Quels écrivains seront encore lus en 1640 ?

D. dit: à

Ah non, Rose. On ne choisit pas. Le Verbe de Dieu n’est pas à la découpe comme chez le charcutier. Il est entier, à prendre ou à laisser, en son âme et conscience.

B dit: à

Les « experts » auraient dû regarder un peu ce qui s’est passé, jadis, au Rwanda.

Jazzi dit: à

« Quels écrivains seront encore lus en… » titre Passou.
Et en guise d’illustration il choisit une photo de « Françoise Sagan au théâtre ».

A défaut de la lire on pourra toujours entendre cette auteure dramatique et romancière, grâce à cet ouvrage posthume réunissant l’ensemble de ses entretiens parus entre 1954 et 1992 et réunis en livre de poche sous le titre « Je ne renie rien » (2018). Un passionnant ouvrage que j’ai trouvé dans une boîte à livres de rue. Extrait :

« Le théâtre est un art absolument bourgeois, puisqu’une place vaut au minimum vingt francs. Et le rouge, le noir, l’or, les décors, la mise en scène, tout marche comme une petite fabrique de marionnettes. À part les maisons de la culture où l’on inflige à des malheureux, claqués, sortant de leur travail, du Brecht ou du Pirandello, ce que je trouve d’un snobisme effrayant. Sous prétexte qu’ils ne paient leurs places que cinq francs, après le travail, le métro, le train, on leur colle des pièces pour les faire penser, pour « éduquer » le peuple. Je me demande de quel droit on peut vouloir élever le peuple, comme s’il n’était pas assez élevé tout seul. Les intellectuels qui se disent de gauche n’ont généralement aucun respect de ce qu’on appelle le peuple. Du moment qu’il s’agit de gens fauchés et fatigués, ce public leur appartient. »

Pablo75 dit: à

Depuis un demi-siècle , au moins, j’ai été, sans discontinuer ,athée convaincu et persévérant. J’ai mille raisons. Les bizarreries, les âneries, les idioties des religions m’ont toujours fait rire.
Patrice Charoulet dit:

Tu es si inculte que tu confonds athéisme et agnosticisme? À quoi te servent tes centaines des dictionnaires si tu ne sais pas encore à ton âge qu’on peut ne pas croire à ce que tu nommes « les idioties des religions » (en réalité des choses qui, te passant très au-dessus de la tête, tu ne comprends pas) et ne pas être athée? C’est si difficile à comprendre qu’entre l’athéisme et la foi dans les dogmes des religions il y a d’autres choix?

Pablo75 dit: à

À part les maisons de la culture où l’on inflige à des malheureux, claqués, sortant de leur travail, du Brecht ou du Pirandello, ce que je trouve d’un snobisme effrayant. (Françoise Sagan).
Jazzi dit:

Et encore elle a oublié de dire que ces pièces subissent très souvent des mises en scène délirantes. Je me rappelle, il y a plus de 20 ans, d’un « Roi Lear » dans la Maison de la Culture de Bobigny, qui se passait dans un garage et dont les personnages étaient habillés en motards. J’étais assis à la fin d’une file de fauteuils, à côté d’un mur, et ayant compris que ça allait être un supplice, mais n’osant pas déranger tout le monde pour sortir au bout d’un quart d’heure, et profitant qu’il faisait chaud dans la salle alors que dehors il faisait très froid,
j’ai appuyé la tête contre le mur et me suis endormi jusqu’à l’entracte, moment où j’ai profité pour fuir… C’est la seule fois de ma vie où j’ai dormi dans une salle de cinéma ou de théâtre.

Samuel dit: à

Pourquoi selon Aristote, Dieu est trop parfait pour penser à autre chose qu’à lui-même ?

Samuel dit: à

…que Lui-même…

Jazzi dit: à

Françoise Sagan :

« Je me demande ce que me réserve le passé »

« Il m’arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l’on est tant soi peu sensible, on est écorché partout et tout le temps. »

« Il y a ceux qui disent : la misère existe, mais c’est inéluctable ; pour moi, ça fait des gens de droite. Et il y a ceux qui disent : la misère existe et c’est insupportable ; ça fait des gens de gauche. »

« Je crois que quand on se tue, c’est pour infliger sa mort aux autres. Il est très rare de voir des suicides élégants. »

« Je déteste les gens intolérants, sans inquiétude, ceux qui croient posséder la vérité, qui sont bruyants, satisfaits. Les gens bêtes m’ennuient. Je ne supporte pas cette forme d’assurance mêlée de médiocrité : ça m’assomme. Je n’aime ni les faux martyrs, ni les faux intellectuels, ni les vrais bavards. »

« La gloire, l’immortalité après moi… Si l’on me disait que, dès l’instant où je serai dans la terre, il n’y aura plus un article sur moi, plus rien, cela me serait – m’est – complètement indifférent »

(Opus cité)

J J-J dit: à

Un peu de pub amicale pour un polar intéressant passé, à tort, trop à côté des radars de l’rdl
———–
Jacques Faget, ancien rugbyman, évoque dans ce polar paru aux Éditions Sud-Ouest la face sombre de l’ovalie. Après avoir enseigné la criminologie à l’université de droit de Bordeaux, Jacques Faget est devenu un auteur de polars à succès. Son passé de rugbyman (amateur) lui a soufflé le nouvel opus de son héros, le criminologue Émilien Labadie. Nous voici plongés au cœur du « rugby champagne », ce milieu où les valeurs d’entraide et d’esprit d’équipe qu’on attribue volontiers au rugby semblent bien lointaines ! Harcèlement, cadavre qui porte le nom de Chabal (!), menaces de mort avec des dépouilles de marcassins (!), rugby business contre rugby des champs : l’enquête nous mène sur le bassin d’Arcachon, dans le Bas Armagnac, à Capbreton et dans le Pays basque. Elle révèle, derrière la face pétillante et pleine d’humour d’un sport fraternel, quelques amères réalités du monde de l’Ovalie. Elle révèle aussi le formidable auteur qu’est Jacques Faget qui fait se rencontrer son goût pour le rugby et la criminologie. Après « L’échappée basque » et « Toro de fuego », Jacques Faget choisit à nouveau la culture du sud-ouest pour décor.(Les bulles amères du Rugby Champagne, SO Noir, 2023, 19 €)

///(nb) Rien à voir avec « les Larmes amères de Petra von Kant ».

Jazzi dit: à

Suite et fin pour aujourd’hui

Françoise Sagan :

« Ce n’est pas parce que la vie n’est pas élégante qu’il faut se conduire comme elle. »

« Il n’y a pas d’âge pour réapprendre à vivre. On ne fait que ça toute sa vie. »

« Il est d’ailleurs plus sain de prêter des qualités aux autres que de se reconnaître des défauts. »

« Je ne suis inscrite à aucun parti politique, mais je suis engagée à gauche. Je déteste tuer, s’il y avait une guerre, je m’en irai, où ? je ne sais pas… Mais s’il y avait une invasion fasciste, je me battrais. Contre une cause indigne, je me battrais. »

« Pour qu’un homme et une femme s’aiment vraiment, il ne suffisait pas qu’ils se soient fait plaisir, qu’ils se soient fait rire, il fallait aussi qu’ils se soient fait souffrir. »

D. dit: à

Je n’aime ni les faux martyrs, ni les faux intellectuels, ni les vrais bavards.

Eh bien moi non plus. Bravo Françoise.
Il y a sur ce blog de faux martyrs, de faux intellectuels et de vrais bavards.
Il y en a assez. Nous n’en pouvons plus de souffrir leurs jérémiades et leur confiture sans cesse étalée.

D. dit: à

Je crois que renato en souffre comme moi.

D. dit: à

Sinon Sagan est l’exemple parfait d’un des genres de de vie à ne pas donner en exemple. Pour moi. Sympathique mais d’une rare inconséquence tout azimuth.

Nicephore dit: à

Clopine :
jusqu’au fond de la flotte ???

D. dit: à

D’ailleurs l’épitaphe qu’elle a écrite pour elle-même est très parlante.
Tu la connais sans doute, Jazzi ?

William Boquet dit: à

@B dit: à
Les « experts » auraient dû regarder un peu ce qui s’est passé, jadis, au Rwanda.

Pour minimiser les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre en Israël ?

William Boquet dit: à

@les vrais martyrs on ne les entend pas !

Les otages qui ont été libérés semblent plutôt en bonne santé ; espérons que c’est le cas de ceux encore détenus

William Boquet dit: à

@Les « experts » auraient dû regarder un peu ce qui s’est passé et se passe au Darfour ou au Yemen par exemple.

La comparaison a été plusieurs fois évoqué par l’ONU ; elle n’est pas flatteuse pour Israël

William Boquet dit: à

Enfin, l’esprit critique de renato manque pour soutenir avec subtilité et persuasion que le New York Times est sous influence du Hamas et de l’Iran

William Boquet dit: à

plusieurs fois évoquée etc.

rose dit: à

Pourquoi un parralépipède et pas tout simplement un cercle ? Puisque du piquet central on rayonne.
J’ai songé ce matin au cercle. Ce serait donc une sphère.
Il est accessible de se mettre dedans.

Clopine dit: à

Glotte, bien sûr, glotte ..je ne suis qu’une pauvre e-glotte !

Jazzi dit: à

Oui, D.

« Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même. »

honneur de blog dit: à

tout azimuth.

Tous azimuts, nom d’une endive, D!

morales sed laisse dit: à

.je ne suis qu’une pauvre e-glotte

clopineglotte!

Rouge-brune comme Mélanchon et de Villepin!
L’ antisémitisme ordinaire.

FL dit: à

« À part les maisons de la culture où l’on inflige à des malheureux, claqués, sortant de leur travail, du Brecht ou du Pirandello, ce que je trouve d’un snobisme effrayant. (Françoise Sagan). »

Si vous arrivez à traîner un homme du peuple au théâtre vous m’appelez.

Mon petit doigt me dit que François Sagan, malgré tout le respect qu’on lui doit, a très peu fréquenté les maisons de la culture. Et encore moins les hommes du peuple.

Clopine dit: à

Les maisons de la culture, non dévouées à la production de navets malgré leur nom, étaient conçues comme des maisons de passe, enfin, comme au rugby hein, pas comme chez Madame Claude. Et pour une fille comme moi, elles permettaient de sortir de la mêlée. Alors, de ma part, merci Malraux.

FL dit: à

‘Le mot [extime] entre rapidement dans le langage courant.’

J’aimerais bien savoir dans quel « langage courant » le mot extime est entré rapidement.

closer dit: à

« évoqué par l’ONU »…Par qui précisément?
Il ont dû mal se renseigner.

Jazzi dit: à

Malraux était pourtant de droite et Sagan de gauche.
Cherchez l’erreur !

B dit: à

Les « experts » auraient dû regarder un peu ce qui s’est passé, jadis, au Rwanda.

Pour minimiser les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre en Israël ?

Du tout mais puisque ce qui se passe permet à des experts de tirer des constats mensongers que vous relayez il appartient à l’Histoire contemporaine de rappeler d’autres guerres et d’autres décomptes. Cela dit, nous lisons les journaux et votre insistance sans poser plus questions à ceux qui vous lisent pourrait paraitre tendancieuse, je dissocie pour ma part l’etat d’Israel et les juifs où qu’ils vivent, le Hamas des palestiniens. Je crois qu’ici il est un peu inutile de correler la politique de l’Etat d’Israel à l’émergence d’un mouvement terroriste. Ceci étant, pourquoi en 1947, sous l’influence et la pression des états arabes voisins, la partition en deux états a-t-elle été refusée , à l’époque aucun n’admettait l’existence , la création d’Israel et cela dure notamment pour l’Iran ( bien que l’Iran ne puisse etre considéré comme arabe mais seul état chiite dans le secteur), d’autres peut-etre? Ce n’est qu’un point de vue behotien.

Marie Sasseur dit: à

@« Sagan, Françoise. Fit son apparition en 1954, avec un mince roman, Bonjour tristesse, qui fut un scandale mondial. Sa disparition, après une vie et une œuvre également agréables et bâclées, ne fut un scandale que pour elle-même. »

On se demande bien d’où vient ce  » scandale ».
Qui n’en fut pas un pour un roman étudié au lycée…

Merci Google

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/francoise-sagan-bonjour-tristesse-1954-le-roman-phenomene-6348072

Clopine dit: à

Quant au respect dû à tel ou telle, alors là, permettez-moi de rigoler, mais alors, la grosse rigolade hein, jusqu’à en avoir les larmes aux yeux ! On a tous compris, ici, que c’était le vrai sujet d’un bouquin comme Jude l’obscur. Mais qui a écrit ce que ressent Judie l’obscure ? Vous allez me dire « Janet Frame », et vous aurez sans doute raison. Mais hélas, c’est à Maryline Monroe qu’on se réfère de préférence. Or, comme elle en est morte, ce n’est pas très encourageant… Enfin, je dis ça, je dis rien. Sinon que même une teinture en blonde, un soutien-gorge taille 90 bonnet D, une acceptation sans faille dudes fantasmes masculins, ne peut sauver quelque femme que ce soit du mépris masculin. Elvire n’est que pathétique, si vous me suivez. Regardez Jazzy : aucune compassion…

B dit: à

Et encore moins les hommes du peuple

Où commence ce que vous voyez comme étant le « peuple » , où finit-il? N’appartiendrions nous, selon nos conditions, qu’à une nation?

William Boquet dit: à

Notamment par la voix de son secrétaire général dont c’est le rôle, closer ; celui-là même tant critiqué par Netanyahou et ses partisans d’extrême-droite et autres supremacistes juifs avec lesquels il gouverne et a conduit son pays au ban des nations … Enfin, avec vous, je le redis, c’est “on prend les mêmes et on recommence” ; trente ans que ça dure

B dit: à

Sinon que même une teinture en blonde, un soutien-gorge taille 90 bonnet D, une acceptation sans faille dudes fantasmes masculins, ne peut sauver quelque femme que ce soit du mépris masculin.

Clopine, vous poussez loin le bouchon. J’ai rarement eu l’occasion de vérifier votre constat, certains mecs sont surement encore macho mais n’en faites pas une généralité. Certes, il y a des cons dans tous les milieux.

Marie Sasseur dit: à

De Sagan, retenir aussi cette pièce de théâtre, huis-clos bourgeois un peu cruel, qui a été adapté au ciné.

« En suède, dans un château bloqué par les neiges se heurtent, se croisent ou s’aiment des personnages attachants, tendres, blessés, des personnages enveloppés d’un charme inquiétant, jusqu’au machiavélisme. »

https://www.theatre-saint-georges.com/chateau-en-suede/

William Boquet dit: à

@tirer des constats mensongers

Je ne tire rien du tout … sans préjuger de votre maîtrise de l’anglais, je vous invite à passer l’article du NYT par un traducteur en ligne afin de bien cerner le sujet

B dit: à

Pourquoi un parallélépipède

A cause de l’ultime boite qui nous attend? le narrateur muni du don d’ubiquité serait comme un Dieu auquel rien n’échappe. L’œil était aussi dans la tombe.

D. dit: à

J’on confondu avec le bismuth. La honte.

B dit: à

@tirer des constats mensongers

Je ne tire rien du tout

j’ai simplement fait allusion au constat des experts, que vous relayez.

D. dit: à

A mon avis wikipedia raconte encore des conneries.
Si Monsieur Charoulet pouvait nous éclairer avec ses très nombreux dictionnaires ?

D. dit: à

C’est sans doute parce que ça vient de l’Arabe.

Jazzi dit: à

Un petit dernier, pour Clopine :

« Je pense que la société actuelle s’est refermée sur les femmes aussi bien que sur les hommes. Mais ce sont les hommes, à mon avis, qui en souffrent le plus. Ils sont prisonniers de leur travail, de leur impuissance politique, de leur impuissance à changer le cours des choses. Les femmes pourraient les aider. Mais non, ils tombent sur des juges ; c’est un peu absurde. Et puis, certaines femmes sont en pleine contradiction. Elles veulent à la fois un bon mari et un merveilleux amant, et le reste. Elles veulent être tranquilles sur le plan matériel et excitées sur le plan sentimental. Mais les femmes en sont à l’âge ingrat de leur nouvelle attitude… ça s’arrangera. »
(Opus cité)

William Boquet dit: à

Il est accessible intégralement et gratuitement, au moins en première lecture

Marie Sasseur dit: à

Qu’il est laborieux, et en gros sabots, ce rhamasse-tout, pour faire sa propagande anti-juive.

MC dit: à

Il y eut tout de même, Rose. Mademoiselle Pellapra a Lyon telle autre en Champagne, ( cf Fuligni, La Fille de Napoleon. sans parler du Comte Leon Prélude au légitime Aiglon ou Joséphine ne fut pour rien. ‘Pas mal pour un homme qui a le spermatozoide rare. MC

B dit: à

merci, WB, pour l’article que je ne manquerai pas de lire attentivement .

Clopine dit: à

Aujourd’hui, celui que j’appelais ici Jim, après des années d’Ephad et d’Elzeimer, a été incinéré. Je suis à des illiers de kilomètres de là, enfin, je n’y suis pas, alors que c’est bien Jim qui m’a ouvert les portes d’un monde intellectuel auquel je n’aurais jamais eu accès sans lui… Enfin, je ne sais pas comment dire, sinon que j’ai toujours eu haï la souffrance, et qu’elle semble me poursuivre pourtant partout où je vais, (même si,cependant, y’a un pote qui m’a proposé de payer mon billet d’avion pour que je sois là aujourd’hui, vu que je n’ai pas
d’argent, j’ai refusé bien sûr enfin je veux dire que je ne ssuis PAS devant le cercueil d’Alain, alors que je suis dans un hôtel de luxe dont je me fous royalement, et que c’est juste la partie sans trahison de ma vie qui vient d’être littéralement mise en cendres. Ne pas me faire chier, s’il vous plaît. Et dire que j’avais commencé une Vie de Jim, et que je n’ai ai même pas été foutue d’en écrire plus d’un chapitre. Et que je suis si douloureusement consciente que la mort deJim, le type que j’ai le plus estimé au monde, ne provoque que des larmes sur moi même. Comme si on ne pouvait jamais que pleurer sur soi.

Mais bon. On meurt tous les jours, pas vrai ? Désolée pour le décousu du message, mais là…

Patrice Charoulet dit: à

Mes sept clips préférés.

Rihanna, My umbrella
Bruno Mars, 24 K Magic
Estelle, American boy
Souchon, Foule sentimentale
Michel Jonasz, Les vacances au bord de la mer
Philippe Laville, Coeur de loup
Alain Bashung, L’apiculteur

B dit: à

young and beautiful, Lana Del Rey

quelle bouche pulpeuse pour cette jeune et talentueuse chanteuse accentuée par le maquillage provoquant, je redoute que Clopine si elle regarde la video, dans l’état d’esprit qui semble etre le sien, ne conclue que la belle soit sollicitée pour des pratiques défendues ou réprouvées voire dangereuses ou risquées.

Marie Sasseur dit: à

Le clip de charolais, c’est plutôt « j’m’emmerde dans ma vie de troll, et je tiens à le faire savoir »

Marie Sasseur dit: à

Je croyais que la brayonne avait sollicité un internement en hp, certainement plus adapté que ce streap en public un peu obscène.

et alii dit: à

extimité:
j’avais des raisons personnelles d’aller sur le blog de TISSERON SERGE que j’ai beaucoup lu sur papier, et qui m’a convaincue, quant à mon expérience personnelle;
sa biographie internet précisi:
Il a proposé le mot extimité dès 2001 pour rendre compte du processus par lequel nous montrons de facettes de notre intimité pour les valoriser (L’intimité surexposée, Aout 2001).

poussière dit: à

Chez Tournier extime signifie plutôt un regard tourné vers autre que soi.

et alii dit: à

encore un dico
(Tisseron S)
TISSERON, S., (2012) « Internet et Psychanalyse ». Dictionnaire politique d’Internet et du numérique. Le Journal du Net.com, Psychanalyse, p. 172-176.

et alii dit: à

encore un dico:
TISSERON, S., (2009). Les relations à l’épreuve des nouveaux moyens de communication. Dictionnaire encyclopédique d’éthique chrétienne. Paris : Editions du Cerf.

Clopine dit: à

Ben les psys sont des êtres étranges. L’un d’entre eux dit « faudrait voir à vous éloigner de votre entourage (ou plutôt l’absence totale d’entourage, ah ahah) immédiat. L’autre, l’officiel, dit en en examinant vos ressources financières que compte tenu des prix cassés de novembre, tant qu’à faire qu’être cassée, hein, c’est sans mieux que de se casser loin. Bref, je suis docile. Si j’étais sincère, je dirais que je suis prête à importe quel conseil pour aller mieux. On me dirait de manger de la bouse de vache que je le ferais . C’est dire ma bonne volonté à exister ! Mais même comme ça, on me trouve obscène. C’était pourtant une offre à ne pas manquer, trois cent euros c’était dans mes prix. Et c’était la pire erreur de l’année. La solitude, ça se trimballe tellement facilement ! Bon, d’accord je dois être obscène la

Marie Sasseur dit: à

un déballage non sollicité de choses très personnelles, oui, je trouve ça indécent.
Et ce blog n’est pas un auditoire pour ceux en craquage mental.
Aller mieux ?
Commencez par donner du temps et de l’attention aux autres, sans les intoxiquer, ça vous détournera de votre problème : vous-même.

et alii dit: à

un dico ,humour e, plus:
sur RORTY:Dennett rappelle ainsi la définition qu’on trouve à son nom dans le dictionnaire parodique The Philosophical Lexicon : « a rortiori, adj. : qui est vrai pour des raisons encore plus continentales et à la mode ».
in
https://laviedesidees.fr/Richard-Rorty-multipragmatiste

Pablo75 dit: à

Bah, le problème des filles, c’est qu’on éduquées dès le premier âge à la règle dominante : à savoir que si vous avez une bite masculine jusqu’au fond de la glotte, interdiction absolue de mordre. Sucer, Oui.
Clopine dit: à

« bite masculine »: ah, parce qu’il y a des bites féminines?

Après avoir essayé l’autobiographie urgente avec un succès mitigé, Clopine devrait se lancer dans le porno politico-féministe, un genre nouveau dans lequel elle pourrait avoir un gros succès.

(Si elle arrive à faire un livre, elle pourrait demander la préface à Mari-ta-soeur, grande spécialiste en perversités sexuelles masculines).

PS. Si je comprends bien le message de Clopine, si les filles apprenaient à mordre les bites qui vont trop loin elles résoudraient leur plus grand problème dans la vie.

C’est nouveau, ça vient de sortir…

Clopine dit: à

Oh, bien sûr, tout ça est plein de bonne volonté et remboursé par la sécu. Je n’ose penser à ce que je coûte à la collectivité, par rapport à ce que j’ai bien pu lui apporter. Mais pas de bol, c’est pas de bol. Je suis la planche pourrie de la solidarité nationale.Tout ce pognon pour aller acheter du pinard dalmate à trois euros cinquante, juste pour pouvoir dormir, vous avouerez que Sasseur a raison : c’est obscène.

Marie Sasseur dit: à

Sasseur vous emmerde et fuit les pervers(e) narcissiques.

Pablo75 dit: à

Mes sept clips préférés.
Rihanna, My umbrella
Bruno Mars, 24 K Magic
Estelle, American boy…

Patrice Charoulet dit:

On ne serait pas, par hasard, en train d’assister en direct à la désagrégation mentale de L’Homme Parfait
de Dieppe, dont le ciboulot n’en peut plus de tant de normalité pathologique?

Marie Sasseur dit: à

Il faut aider Passou à améliorer son dico.
Je suis consternée de découvrir à l’entrée Sagan, une note d’inspecteur du fisc.

Clopine dit: à

Quant aux bites féminines, je pourrais carrément vous en donner des noms, euh, des matricules, ahaha. Tiens, au hasard, Catherine Millet.

et alii dit: à

rorty suite
 » Non seulement il discute Derrida et Foucault et il avance désormais franchement sur le terrain de la philosophie politique, mais il utilise comme eux la littérature comme moyen de faire de la philosophie, en consacrant des chapitres à la création de soi chez Proust ou à la cruauté chez Nabokov et chez Orwell. Et pourtant ces références s’entrelacent à celles à Davidson, Sellars, Wittgenstein, Dewey, Mill ou Rawls, dans un patchwork dont on aurait de la peine à trouver un équivalent chez les philosophes français. La leçon en est d’ailleurs parfaitement contraire, puisqu’elle revient à dire qu’accepter sa contingence, c’est non pas s’élever à un rapport authentique à l’existence, mais c’est accepter que ce qui compte le plus pour soi puisse ne pas être important pour d’autres. C’est par et dans une telle reconnaissance qu’on défendra le mieux les institutions démocratiques, au lieu de vouloir ériger sa propre quête du Bien en fondement nécessaire de la justice commune. L’acceptation de la finitude n’a aucune portée métaphysique, mais elle est utile pour l’extension de la démocratie libérale, précisément parce que chercher un fondement philosophique neutre et antécédent permettant de justifier en principe la supériorité de la démocratie est une manière de stopper cette conversation publique qu’est la démocratie. »

D. dit: à

Pourquoi un parallélépipède

Je n’ai pas écrit llélé, Madame.
Pourquoi pas lléllélé tant qu’on y est ?

D. dit: à

J’ai décidé de ne plus commenter aucun commentaire de Clopine. Ce n’est pas lui rendre service. Je vois bien qu’elle chetche à tout prix à être le point de mire. Non, il ne faut pas encourager cela

D. dit: à

et bite par ci, et bite par là…

D. dit: à

Hein que j’ai raison, et alii ?

Clopine dit: à

Bon d’accord, je suis bourrée cr soir comme une jument dalmate. Mais franchement, ai-je autre chose à faire ? Oh, dormir, dormir. J’ai demandé qu’on mette des pensées sur les cendres répandues d’ Alain. Vu que je ne suis pas là pour le faire, ce qu
On se marre. Il aimait bien les pensées : on aurait dit comme de petits visages souriants. Et veloutés. Et merde. Faites pas chier.

Samuel dit: à

Pourquoi le féminisme est un fardeau pour les femmes fragiles comme Clopine ?

B dit: à

et bite par ci, et bite par là…

je dirais meme mieux, et bite là dedans.

Le hasard dit: à

elle chuchotte à Louis- Ferdinand Céline,juste devant elle  » pourquoi avez-vous dit que je n’avais pas de cuisse ???… »

D. dit: à

Exactement, B.

Le hasard dit: à

pardon, nous commentions la photo en tête de l’article; d’ailleurs, la voisine de Céline est bien sa femme qui n’y voyait goutte…

D. dit: à

La décision d’augmentation du prix des transports en commun pendant les jeux olympiques est véritablement honteuse.

Janssen J-J dit: à

Pas du tout…, si elle doit rapporter du pognon à Paris, ce sera toujours ça de gagné pour ceux qui n’irons point. De toute façon, ton pass navigo ne sera pas impacté. Tu peux en outre le débrancher pour l’été prochain, si tu vas en corrèze te mettre au vert par exemple pendant le temps des JO.

Patrice Charoulet dit: à

à Monsieur Pablo

Cherchez ces clips sur votre ordi : vous les trouverez.
On aime ce qu’on aime.
Je ne suis jamais allé à l’Opéra et je n’irai jamais.
Ne vous inquiétez pas pour moi : Je ne me porte comme un charme.

et alii dit: à

interprètes attention:
« D’après l’expert, la thèse des archéologues de l’époque aurait été faussée par leur propre interprétation de la vie après la mort. « Une grande partie de ce que nous disons lorsque nous décrivons l’Égypte ancienne concerne moins ce qui s’est réellement passé que les hypothèses des hommes blancs, cisgenres et barbus de la classe moyenne supérieure de l’époque victorienne (…) Comme souvent, ces interprétations sont restées bloquées et elles ont été répétées et répétées et répétées. »

Convaincu, l’homme a consacré un livre à cette hypothèse, et une exposition baptisée « Golden Momies of Egypt » au Manchester Museum va explorer cette approche en février prochain dans la ville du Royaume-Uni.
inValentine Poignon 08/08/2023, 10:19 – modified 23/08/2023, 16:02 Histoire

et alii dit: à

à propos de statues voir sur philomag ce qu’on pourrait appeler la pragmatique des statues. Une statue (ou une colonne, comme la colonne Trajane ou celle de Marc Aurèle à Rome) était un monumentum, c’est-à-dire un objet destiné à « faire connaître » (monere) à jamais le nomen – c’est-à-dire le « nom », mais aussi le « renom » – de quiconque avait « bien mérité de la patrie » par les « choses qu’il avait accomplies » (res gestae, littéralement, « choses accomplies »).

Mais il y a plus : les hommes commémorés sont encore des « modèles » (exempla) à « imiter » (imitari). Cette « imitation » n’a rien de servile, au contraire.
vesperini

et alii dit: à

statue (c’est passionnant)le lien
Essai sur la politique des statues à l’âge de la “cancel culture”, par Pierre Vesperini

rose dit: à

et alii dit: à
interprètes attention:
« D’après l’expert, la thèse des archéologues de l’époque aurait été faussée par

Tellement passionnent.
On connaît son domaine et on ne déroge pas à la règle. L’ouverture à l’autre, ce sera pour plus tard. Je me demande si Anne Sinclair est sans cet état là.
Et aussi à quoi cela a-t’il servi que meure le grand âne noir du Berry ?

Normalement tu as un sursaut lorsque quelque chose de grave t’arrive. Sinon, restent trois vagues tressautements, et, euh, non rien.

rose dit: à

Passionnant

rose dit: à

Enfin, j’aurai appris ce mot : pinard dalmate, jument dalmate. Y a pas ça chez moi.

Pck mourir, lorsque cela a un sens, c bien mieux que lorsque c’est absurde. L’âne occupe toutes mes pensées.

rose dit: à

ne peut sauver quelque femme que ce soit du mépris masculin

Moi, j’ai eu un léger tressaillement à 45 ans et comme je m’en balance depuis ! Je ne le renvoie pas non plus.

C’est un machin qui définit qui l’envoie pas qui le reçoit.

rose dit: à

B dit: à
Pourquoi un parallélépipède

A cause de l’ultime boite qui nous attend? le narrateur

B.
Béotien.
B-A ba
Non, le mien mesure 6 cm de long sur trois de large et deux de hauteur.
Il a bcp diminué. Avant c’était un cube compact et lourd aux arêtes pointues.

rose dit: à

J’ai porté ma croix.

Sans doute passaient-ils bcp de temps ailleurs qu’au lit. Je me demande bien où. Et puis entre « il me chauffe les couilles »et le spermatozoïde dans le permafrost, nous les filles on suit plus.

et alii dit: à

mépris masculin dit rose!
et le mépris féminin?mépris des femmes pour les femmes qui n’ont pas d’hommes « connus »!!

rose dit: à

Je l’ai mis au singulier pck il est rare.
Cela lui donne son importance.
De ttes manières, comme il sera le seul à gagner, autant qu’il se prépare, noyé qu’il va être dans cette immense sphère aqueuse !

rose dit: à

Ah, mais ce n’est pas de moi mépris masculin,je n’ai fait que commenter, avec peine.

William Boquet dit: à

Israël : le financement des colonies de Cisjordanie déclenche une polémique

Le gouvernement israélien a débloqué plus de 100 millions de dollars supplémentaires en faveur des colonies de Cisjordanie, suscitant des levées de boucliers intérieures et de vives critiques en Europe.

Par Pascal Brunel

Publié le 28 nov. 2023 à 16:13Mis à jour le 28 nov. 2023 à 16:48

Mis sous le boisseau depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, le dossier explosif des colonies israéliennes en Cisjordanie a brusquement refait surface. Le gouvernement de Benyamin Netanyahou a débloqué 105 millions de dollars en faveur des implantations dans lesquelles vivent un demi-million d’Israéliens, suscitant l’ire de certains ministres, mais aussi de Josep Borrell, le « ministre » des Affaires étrangères de l’Union européenne.

Aux commandes du ministère des Finances, Bezalel Smotrich, chef d’un parti d’extrême droite partisan d’une colonisation à tout va en Cisjordanie, a obtenu cette rallonge lors des discussions sur le budget de guerre amendé, adopté lundi par le gouvernement.

Routes réservées aux colons

Selon le ministre, cette manne va servir non pas à construire de nouveaux logements, mais à financer des « impératifs de sécurité et des infrastructures » pour faire face « à deux millions de nazis en Judée-Samarie [Cisjordanie, NDLR] qui nous haïssent comme les nazis du Hamas-Daesh ». Il a ainsi fait allusion à un récent sondage selon lequel les trois quarts des Palestiniens soutiennent l’incursion sanglante du Hamas dans le sud d’Israël, qui a fait 1.200 morts.

Parmi les projets qui vont être financés figurent la construction et la réfection de routes réservées aux colons contournant les localités palestiniennes, ainsi que l’entraînement et l’armement « d’unités d’intervention rapide » composées de civils mobilisés pour assurer la garde des implantations.

Colonies sauvages

Des Israéliens installés en Cisjordanie réclament à cor et à cri ce genre de renforts au vu des massacres commis dans les localités autour de la bande de Gaza par des commandos du Hamas, dont l’exemple pourrait être suivi en Cisjordanie. Le budget initial approuvé au printemps avait porté la marque de Bezalel Smotrich et prévoyait déjà 941 millions de dollars pour le réseau routier dans cette région.

Mieux encore : le ministre, qui a également la haute main sur l’administration de l’armée israélienne chargée des affaires civiles, a aussi débloqué des fonds en faveur de colonies « sauvages », qui ont été créées par des petits groupes extrémistes sans autorisation, et parfois sur des terrains privés appartenant à des Palestiniens. Autrement dit, le gouvernement finance des opérations qui sont illégales, même du point de vue israélien. La communauté internationale ne fait pas de distinction et estime que toutes les colonies enfreignent le droit international.

Au sein du gouvernement, cinq ministres centristes qui ont rejoint le cabinet depuis le début de la guerre ont voté contre les largesses de Bezalel Smotrich. La polémique a aussi porté sur le refus du ministre des Finances d’annuler des rallonges accordées notamment au système scolaire des ultraorthodoxes, ou de rogner le train de vie d’un certain nombre de ministères créés uniquement pour satisfaire des membres de la majorité.

« Violation des droits internationaux »

Mais c’est sur le front international que les dégâts sont les plus importants. Josep Borrell, au nom de l’Union européenne, s’est déclaré « consterné d’apprendre qu’en pleine guerre, Israël a accordé de nouveaux fonds à la construction de nouvelles colonies illégales ». Et d’ajouter : « La colonisation constitue une grave violation de droits internationaux de l’homme. »

Les Américains soutiennent eux aussi une solution à deux Etats qui devient de moins en moins crédible au fur et à mesure que la colonisation progresse. Autre sujet qui fâche : Joe Biden a dénoncé depuis le début de la guerre les violences commises par des colons extrémistes à l’encontre de la population palestinienne. Josep Borrell a été encore plus loin en accusant « la police et les militaires israéliens de protéger souvent » ces colons, auteurs d’exactions.

Bref, la colonisation est un sujet hautement clivant qui risque d’isoler Israël, alors que ce pays sollicite un soutien sans faille de l’étranger pour la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza. Apparemment, Benyamin Netanyahou n’en a cure et préfère satisfaire ses alliés, dont le soutien lui est vital pour conserver une majorité.

Pascal Brunel (Correspondant à Tel-Aviv)

Source : Les Echos

William Boquet dit: à

(les dollars et les munitions : stop)

William Boquet dit: à

Pour remettre le pouce à l’oreille

Entretien. Charles Enderlin : « Soutenir Netanyahou, c’était soutenir le financement du Hamas »

Alors que la contre-offensive d’Israël fait rage dans la bande de Gaza, « Charlie » s’est entretenu avec Charles Enderlin, journaliste et ancien correspondant de France 2 à Jérusalem. Il a publié le mois dernier au Seuil « Israël. L’agonie d’une démocratie » dans lequel il dénonce l’alliance de la droite et de l’extrême droite religieuse sioniste qui affaiblissent l’État de droit.

Charles Enderlin analyse pour Charlie la situation dramatique que traversent Israéliens et Palestiniens, conséquence d’une politique nationaliste et radicale concernant le conflit israélo-palestinien.

Charlie Hebdo : Dans votre dernier ouvrage, vous décrivez la dérive religieuse de la société israélienne et vous présentez Netanyahou comme son principal artisan. Est-ce qu’après les événements récents la société israélienne est prête à se laisser entraîner encore plus loin dans cette direction ou, au contraire, pourrait-elle se retourner contre le Premier ministre ?

Charles Enderlin : Repliée sur elle-même, sidérée, la société israé­lienne est encore sous le choc terrible qu’elle a subi le 7 octobre. Pour la première fois depuis 1948, des localités ont été occupées par l’ennemi et une partie de leur population massacrée. À l’heure où nous parlons, on compte 1 400 morts, parmi lesquels plus de 300 militaires, 200 otages détenus à Gaza et entre 100 et 200 disparus dont on ne sait rien. Les trois chaînes de télévision israéliennes diffusent en continu, nuit et jour, uniquement interrompus par des JT, les témoignages parfois terrifiants des survivants, la douleur des familles, l’angoisse des proches de celles et ceux qui sont portés disparus ou otages à Gaza.

Le bilan s’alourdit de jour en jour, en raison des tirs de roquettes depuis Gaza et le Liban, sans parler des accrochages en Cisjordanie. Le pays attend l’opération terrestre en sachant qu’elle sera encore plus coûteuse en vies humaines pour Israël et les Palestiniens. Ces derniers payent déjà un prix terrible avec les bombardements israéliens sur Gaza. Selon le ministère de la Santé palestinien, le dernier bilan est de plus de 4 000 morts, 13 000 blessés et des centaines de milliers de déplacés. Le bain de sang déclenché par le Hamas ne fait que débuter.

Pour répondre à votre question : ­depuis le début de l’année, l’opposition s’est mobilisée massivement contre Netanyahou et son projet de mettre en place un régime auto­cratique en Israël. Les rassemblements gigantesques, des centaines de milliers de manifestants, qui se déroulaient tous les samedis soir, sont suspendus en raison de la guerre. (Ils ont d’ailleurs été peu couverts par les JT français, qui, comme les autres médias, n’aiment pas traiter de la gauche israélienne.) Mais Netanyahou, son gouvernement et les députés de sa coalition sont au plus bas dans les sondages, et devront partir. Cela dit, ils feront tout pour rester au pouvoir le plus longtemps possible.

Qui, aujourd’hui en Israël, est encore prêt à défendre la solution de deux États côte à côte ?

Il y a une gauche extraparlementaire courageuse qui est profondément en faveur d’un accord de paix avec les Palestiniens. À l’heure actuelle, compte tenu de la situation, minoritaire, elle ne parvient pas à faire entendre sa voix, si ce n’est pour réclamer l’arrêt du massacre à Gaza et un cessez-le-feu.

On avait l’impression, depuis des années, que les dirigeants israéliens de droite misaient sur un pourrissement de la situation et un désintérêt international pour, progressivement, grâce aux colonies, annexer la totalité de la Cisjordanie. Que pensez-vous de cette analyse ?

Effectivement, lâchement, souvent avec cynisme, la communauté internationale a laissé se développer la colonisation en Cisjordanie, sans intervenir, se contentant de publier de vagues communiqués condamnant, sans plus, les annonces du gouvernement Netanyahou après tel ou tel projet de colonisation. Pire, c’est tout juste si l’Union euro­péenne ne s’excuse pas lorsque l’armée israélienne détruit les installations humanitaires qu’elle a construites pour des Palestiniens en Cisjordanie.

En fait, la stratégie annexionniste mise en place par Ariel Sharon en 2005 lors du retrait unilatéral des colonies de Gaza était destinée à empêcher la création d’un État palestinien, et pour cela, il fallait laisser le Hamas contrôler Gaza. Depuis 2009 et son retour au pouvoir, Benjamin Netanyahou a toujours autorisé le financement de l’orga­nisation islamiste. Il l’a expliqué en mars 2019 aux députés du Likoud : « Toute personne qui veut empêcher la création d’un État palestinien doit soutenir le renforcement du ­Hamas, le transfert de fonds au Hamas. » Bezalel Smotrich, colon, messianique, actuel ministre des Finances et ministre délégué à la Défense, déclarait déjà en 2015 : « L’Autorité pales­tinienne est un fardeau, mais le Hamas est pour nous un acquis stratégique réel. Sur la scène internationale, personne ne l’écoute. Il ne peut pas nous traîner devant la Cour internationale de justice ou être à l’origine d’une plainte au Conseil de sécurité, comme c’est le cas avec l’Autorité d’Abbas. » Soutenir Netanyahou, c’était soutenir le financement du Hamas.

En Europe, beaucoup de militants propalestiniens voient le sionisme comme une sorte de fascisme raciste. Existe-t-il encore un sionisme qui ne soit pas d’extrême droite ?

Anti-israéliens, les propalestiniens refusent de voir l’autre sionisme, qui n’est ni de droite ni fasciste, mais partisan d’une solution à deux États, avec une Palestine indépendante aux côtés d’Israël. Les habitants des kibboutzim massacrés le 7 ­octobre par le Hamas étaient de gauche, opposés à la droite, de même que les centaines de jeunes de la rave party pris pour cible par les islamistes. L’israélo-canadienne Vivian Silver, célèbre militante pour la paix qui envoyait des médicaments à Gaza, est portée disparue.

Cela dit, le sionisme est le thème du petit livre que je viens de publier au Seuil, dans la collection « Libelle », Israël. L’agonie d’une démocratie. Depuis son retour au pouvoir, en 2009, Benyamin Netanyahou met en place un nouveau régime en Israël, fondé sur une identité nationale juive. Déjà en 2018, il a fait adopter une loi discriminatoire définissant Israël comme l’État-nation du peuple juif qui proclame : « Le droit à l’autodétermination nationale au sein de l’État d’Israël est réservé au seul peuple juif. » Allant ainsi à l’encontre des principes démocratiques de la déclaration d’indépendance de 1948 : « [Israël] assurera une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe ; il garantira la pleine liberté de conscience, de culte, d’éducation et de culture. » Lors d’une audience devant la Cour suprême, le représentant du gouvernement a annoncé qu’il n’accordait pas de valeur juridique à ce texte fondateur. Après la guerre, le grand mouvement prodémocratie reprendra le combat contre le coup d’État identitaire préparé par Netanyahou.

Dans votre livre, vous citez de nombreuses personnalités israéliennes qui comparent la politique d’Israël à l’apartheid…

Il ne faut pas le dire en France, vous seriez traité d’antisémite par les partisans de la droite israélienne. Le régime subi par les Palestiniens en Cisjordanie est bien un apartheid. Le dernier en date à l’affirmer est Tamir Pardo, ancien chef du Mossad, qui n’est pas un gauchiste… Il le dit très clairement : « Les mécanismes israéliens de contrôle des Palestiniens, depuis les restrictions de mouvement jusqu’à leur placement sous la loi martiale, alors que les colons juifs dans les territoires occupés sont gouvernés par des tribunaux civils, sont à la hauteur de l’ancienne Afrique du Sud. »

Sur quelles personnalités les Palestiniens de leur côté et les Israéliens du leur pourraient s’appuyer pour sortir ce conflit de l’impasse ?

Je ne sais pas, on ne peut qu’espérer qu’elles verront le jour.

Source : Charlie

William Boquet dit: à

@Dans votre livre, vous citez de nombreuses personnalités israéliennes qui comparent la politique d’Israël à l’apartheid…

Il ne faut pas le dire en France, vous seriez traité d’antisémite par les partisans de la droite israélienne

Heu ! Non, rien …

William Boquet dit: à

Pour remettre le pouce à l’oreille

ENTRETIEN. Guerre Israël-Hamas : la situation à Gaza est la « conséquence tragique d’un aveuglement », analyse Charles Enderlin

Franco israélien, père et grand-père de soldats réservistes, vous-même ancien réserviste de 1973, vous avez vécu les différentes intifadas, l’assassinat d’Yitzhak Rabin en 1995, l’évacuation de Gaza en 2005, la montée du Hamas et des intégrismes juifs en Israël. Que vous racontent Gaza et cette nouvelle guerre, aujourd’hui ?

C’est la conséquence tragique d’une politique, d’une vision, d’un aveuglement : la volonté de la droite nationaliste et des fondamentalistes messianiques (1) d’annexer la Cisjordanie après l’échec du processus d’Oslo. En 2005, Ariel Sharon a décidé d’évacuer unilatéralement les colonies de Gaza. Le monde entier a applaudi croyant que c’était une avancée vers la paix. En fait il avait décidé de laisser Gaza au Hamas. Sachant que tout accord politique est impossible avec l’organisation islamiste, cela signifiait rendre obsolète la solution à deux Etats. Lorsqu’en 1997, le Hamas a militairement pris le contrôle de ce territoire, les généraux israéliens ont demandé au Premier ministre Ehoud Olmert, l’autorisation d’envoyer des hélicoptères de combat afin de soutenir les forces de l’autorité palestinienne. La réponse a été négative. Il fallait que le Hamas gagne. Le bilan : près de 150 tués et des centaines de blessés du Fatah. Il fallait aussi que les islamistes aient les moyens de leur politique… Et l’État d’Israël a autorisé le financement du Hamas. Depuis, chaque mois un jet privé arrivait du Qatar à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, un émissaire qatari en descendait, porteur de valises bourrées de dollars. Escorté par la police israélienne, il se rendait à Gaza où il remettait l’argent au Hamas… Le système a changé il y a deux ans, mais, le financement ne s’est jamais interrompu. En 2019, au cours d’une rencontre avec des militants du Likoud, Netanyahu a expliqué que pour empêcher la création d’un État palestinien, il fallait autoriser le financement du Hamas.

La guerre de Gaza fait-elle partie de ces conflits qui peuvent se gagner militairement mais sont déjà perdus politiquement ?

Depuis 1956 , Israël a perdu politiquement tous les conflits qu’il a gagnés militairement.

C’était quoi la vie à Gaza avant le 7 octobre ?

Je ne peux pas vous le dire, je ne peux plus y aller, interdit d’accès depuis la prise de pouvoir du Hamas.

En l’état, quel est selon vous l’avenir des Palestiniens de Gaza, prisonniers d’une bande de terre de 360 km² et de ceux de Cisjordanie, face aux colonies ?

C’est une catastrophe inimaginable à Gaza comme en Cisjordanie où là, les militaires sont absents pour protéger les Palestiniens des attaques armées des colons extrémistes. Selon moi il sera indispensable, à l’issue de cette guerre, de placer Gaza sous contrôle international. Pour la reconstruction mais aussi pour y organiser des élections générales palestiniennes ainsi qu’en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Il faudra obliger Israël à l’accepter. Ce n’est pas gagné. Les ultranationalistes et les messianiques combattront toute initiative de ce genre.

L’attaque du Hamas pourrait-elle être le chant du cygne pour Benjamin Netanyahu et ceux qui – a priori — ont préféré « sécuriser » les colons de Cisjordanie qu’écouter les alertes sur Gaza ?

Ils feront tout pour rester au pouvoir. Leur échec n’est pas seulement militaire, mais idéologique. En fait chez les messianiques – qui sont au gouvernement — il y a la certitude que le monde est entré en période eschatologique, qu’ils sont les instruments de la volonté divine de voir advenir « leur » monde et finir le nôtre. Ils feront tout pour maintenir en place Netanyahu et la coalition dont ils font partie dont ils tirent financements et pouvoir.

L’occupation, maladie incurable

Dans son dernier livre « Israël, l’agonie d’une Démocratie », Charles Enderlin analyse les dangers majeurs qui menacent l’avenir de son pays. Côté intégriste, il pointe le fondamentalisme des ultra-orthodoxes qui refusent de participer à la vie et à la défense de la Nation, ne payant pas d’impôts et ne portant pas les armes, mais aussi les activistes du sionisme religieux qui veulent faire prévaloir la Halakha (loi juive) sur le droit israélien. Lobbying à tous les niveaux, pressions pour réformer la justice mais aussi l’éducation au profit du religieux et au détriment des sciences, partisans d’une théocratie totale, ces derniers construisent et revendiquent l’antagonisme qu’ils ont théorisés entre Juifs observants et Israéliens laïques ainsi qu’une logique d’apartheid à l’égard des Arabes. Dans ce livre, Charles Enderlin rappelle aussi que l’occupation des territoires palestiniens a été dénoncée comme une menace existentiel pour Israël, dès 1976 par Rabin, puis Olmert et Barak, tous anciens chefs de grouvernement. Au delà de Gaza, l’autre danger qui menace Israël est-il celui du risque de guerre civile ?  » Je ne crois pas à une guerre civile. Mais, toute une génération d’Israéliens celle qui a été en première ligne connaît une colère infinie. Ce sont les jeunes qui étaient – qui sont – en première ligne. Ce sont les milliers qui ont des proches, des copains, des amis, des parents tués ou portés disparus. Ce sont tous ceux qui qui sont en uniforme pour la seconde phase de cette guerre. Lorsque cela sera terminé, ils régleront les comptes avec cette direction israélienne qui les a abandonnés « , répond Charles Enderlin.

Source : La Dépêche

William Boquet dit: à

@(1)

(1) En 2013, Charles Enderlin a publié « Au Nom du Temple », pour expliquer comment, en se revendiquant de la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et surtout du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l’Islam, là où se trouvait le Mont du temple du Judaïsme. Les disciples de ce sionisme religieux, alliés à la droite nationaliste, s’opposent depuis à toute concession territoriale.

William Boquet dit: à

(ce n’est pas une guerre de religion, c’est une guerre de « civilisation » …)

Jazzi dit: à

« Quand on a deux fils qui se touchent, on disjoncte » : Bruno Le Maire répond aux critiques de la droite sur le budget 2024

Attention à bien prononcer le mot « fils » !

J J-J dit: à

sinon…, on irait confondre le maire et les 2 villiers,
on va passmentir, christiagne ! je n’ai pas de messages nouveaux à faire passer, hein !

William Boquet dit: à

@sinon…, on irait confondre le maire et les 2 villiers

Ou avec les successeurs actuels du FIS (ammoniacal) ; demandez à Pascal Bonniface auquel des énergumènes nationalistes, mais néanmoins représentatives de la jeunesse locale, ont menacé de crever les yeux à peine avait-il touché terre en Israël … il avait osé critiquer « le régime »

D. dit: à

Aurillac c’est pas en Corrèze, aux dernières nouvelles.

William Boquet dit: à

Pour remettre le pouce à l’oreille

Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste

Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible ?

Alors que l’Etat d’Israël s’apprête à vivre des élections législatives d’une importance capitale [2019], les pères fondateurs du sionisme auraient pourtant bien de la peine à se retrouver dans l’actualité israélienne, marquée par les scandales à répétition et des polémiques d’une brutalité inouïe. Le grand artisan de ce détournement est Benjamin Netanyahu, en passe de battre le record de longévité de David Ben Gourion à la tête du gouvernement de l’État hébreu.

Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes.

La suite dans le casque (éventuellement) : https://www.radiofrance.fr/franceculture/main-basse-sur-israel-netanyahu-et-la-fin-du-reve-sioniste-8699566

Nicolas dit: à

« La tyrannie du roman y est repoussée puisque des poètes et des philosophes y côtoient des dramaturges. » On notera que Camus n’était ni vraiment écrivain, ni vraiment philosophe et que personne ne peut citer une de ses pièces de théâtre alors qu’on trouve Sartre dans tout bon Relais H digne de ce nom.

William Boquet dit: à

Pascal Boniface

rose dit: à

Caligula.

Nicolas dit: à

T’as regardé sur internet

MC dit: à

Est-ce que Caligula et Les Justes méritent de sombrer dans les eaux fétides du Sartre théâtreux? On craint que non. Par ailleurs Caligula est toujours présente chaque année par les étudiants de cours de Théâtre. Pas si mort, l’ami Camus! MC

Pablo75 dit: à

On notera que Camus n’était ni vraiment écrivain, ni vraiment philosophe
Nicolas dit:

Philosophe, d’accord, mais écrivain? Il était quoi sinon? Plombier?

Pablo75 dit: à

personne ne peut citer une de ses pièces de théâtre [de Camus]
Nicolas dit:

Qui ne connaît pas « Caligula »?

Tu aurais dû dire: « aucun analphabète comme moi connaît ses pièces de théâtre »- d’ailleurs bien plus connues et jouées aujourd’hui que celles de Sartre.

D’ailleurs Camus doit vendre 50 ou 100 fois plus de livres que Sartre, que personne lit.

Il intéresse même les rappeurs et les slammeurs:

Abd al Malik : Camus, l’art de la révolte (Poche, 2020)

https://www.amazon.fr/Camus-lart-r%C3%A9volte-Abd-Malik/dp/2818506336/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1L6FVJU4NMA2S&keywords=malik+camus+le+revolt%C3%A9&qid=1701216929&sprefix=malik+camus+le+revolt%C3%A9%2Caps%2C58&sr=8-1
de

Tu imagines un jeune d’aujourd’hui écrire un « Sartre, l’art de la révolte »? Même un membre des Jeunesses Communistes (si elles existent encore) n’a pas envie d’écrire ça.

Pablo75 dit: à

@ William Boquet

Tu n’as pas un blog personnel où pouvoir copier-coller tous les textes que tu déverses ici, un endroit où personne a l’air de les lire?

Tu ne vois pas qu’ici personne veut perdre son temps à discuter avec un taré mental de ton espèce?

Tu ne connais pas des blogs politiques plus intéressés par tes coupures de presse d’obsédé pathologique?

Pourquoi tu n’ouvres pas un blog sur Mediapart avec lequel tu pourrais avoir enfin le grand succès médiatique que tu poursuis avec tant d’acharnement?

rose dit: à

Nicolas dit: à
T’as regardé sur internet

Je non, spontané.
Mais pas lu.

Il était fou de théâtre.

rose dit: à

Eh non.

Commencé Cadence récit autobiographique de Jacques Drillon.

William Boquet dit: à

Du carpet bombing et des carpettes en libre service. Le Siphonné de La Tilde se pose en censeur du blog et se voudrait sa conscience ; énergumène modèle pour culs de basse fosse des réseaux “sociaux”. Plus on est de fous …

et alii dit: à

@ ni vraiment écrivain, ni vraiment philosophe
et vous, êtes vous vraiment vous?
non? encore un autre,? quel autre?

William Boquet dit: à

Cisjordanie : la face cachée du conflit

Pendant que le monde a les yeux rivés sur Gaza, les colons accélèrent le dépeuplement de la vallée du Jourdain et des collines au sud d’Hébron. Depuis le 7 octobre, plus d’un millier de Palestiniens ont été chassés de leurs villages. 

Des déplacements forcés de petits groupes qui se multiplient, mais qui passent inaperçus dans le contexte du drame national du 7 octobre vécu par les Israéliens et de la catastrophe humanitaire de Gaza. Face aux menaces et à la violence, les habitants du village bédouin Wadi Al Siq de la Vallée du Jourdain ont quitté leurs collines. Au sud d’Hébron, à Wadi Al Tiran, quelques familles tiennent encore bon mais pour combien de temps ?  Les habitants du village voisin Zanuta, eux, ont quitté les lieux. 

Les colons les plus extrémistes sont à la manœuvre, encouragés par la rhétorique messianique et suprémaciste des ministres d’extrême-droite au gouvernement. Parmi eux, le ministre de la Sécurité nationale qui a annoncé la distribution de milliers d’armes aux volontaires chargés de la sécurité « en Judée Samarie » – le nom donné par les Israéliens à la Cisjordanie qui selon l’ONU, est un territoire palestinien occupé. Près de 500 000 Israéliens vivent aujourd’hui dans des colonies en Cisjordanie. 

Reportage de Sophie Nivelle-Cardinale dans ce territoire occupé, un autre front du conflit.
https://www.arte.tv/fr/videos/117546-000-A/cisjordanie-la-face-cachee-du-conflit/

et alii dit: à

. Pour le journal Le Monde, « la culture du neurchi est un phénomène majeur de l’Internet francophone »8.
WIKI

William Boquet dit: à

Bien, mise avion pour la matinée. 7h16 le 29 novembre 2023

William Boquet dit: à

mode avion

Patrice Charoulet dit: à

VIOL

Je rappelle qu’un viol est un crime, en droit français.
Que toute victime d’un viol doit porter plainte dans un commissariat le plus tôt possible : le jour même ou le lendemain matin, pas dix ans ou vingt ans plus tard.

Marie Sasseur dit: à

Le rhamasse-tout est de nuit cette semaine, a maintenant une crampe.
Nous apprend à scroller, cet antisémite.
7h38

JC..... dit: à

MERCREDI 29 NOVEMBRE 2023, 7h36

VIOL

Doté d’un physique attrayant, j’ai été plusieurs fois violé au cours de mon jogging quotidien en pinède par des étudiantes scandinaves délurées séjournant sur l’isle.

Je ne porte plainte au commissariat que lorsque les bourreautes cachent à la victime indigène joggeuse leur nationalité étrangère

L’Europe, oui !
La vermine venue d’ailleurs, non !

renato dit: à

« ni vraiment écrivain, ni vraiment philosophe »

Peintre en bâtiment ?

rose dit: à

Commencé Cadence, récit autobiographique de Jacques Drillon.

Dans des scènes plus ou moins longues et juxtaposées par un titre dans la marge, qui en annonce le sujet, Jacques Drillon inventorie son père, je lis son livre en désordre, l’amitié, sa mère, et le village de son enfance, son enfance passée là-bas.

Il use d’un vocabulaire de haute voltige, est agréable à lire et son récit questionne amplement et de manière approfondie sur le sens de la vie. Où son absence.

Marie Sasseur dit: à

« ni vraiment écrivain, ni vraiment philosophe »

C’est aussi la question qui se pose à propos de l’oeuvre de Quignard. Entre reappropriation très personnelle d’anecdotes historiques ou illustres inconnus, dont la connaissanceest très lacunaire- et que personne n’ira vérifier- accolées à des vérités définitives, et associations d’idées insignifiantes, on se demande comment les lettrés peuvent laisser ce chat ronronner… mystère.

Marie Sasseur dit: à

Tu prends une quignardise le matin, et tu es sûr d’être vénère à donf toute la journée.

De la salade a effet sidérant de connerie, en veux-tu, en voilà :

« Et si Pascal Quignard choisit de nommer Aristote par la périphrase « jeune Macédonien », ce n’est sans doute pas par hasard. Car la macédoine, dans notre langue, désigne un plat défini comme mélange, et Quignard, dans Albucius, voit le genre mêlé qu’est le roman comme une macédoine. Par un surcroît de confusion, ce jeune Macédonien, en débarquant au Pirée, « demande son chemin à un vieux débardeur bleu, originaire des rives de la Weser. C’est moi » spéculative : « Suis-je au bord du Neckar ? Suis-je au bord de l’Euphrate ? »

5. Superposition dans une même scène, de trois pays et de trois époques, et qui est elle-même une sorte de calque puisque cette phrase est à rapprocher d’un vers du dernier Goethe que cite l’auteur dans sa Rhétorique spéculative : « Suis-je au bord du Neckar ? Suis-je au bord de l’Euphrate ? »6.

Mais la confusion des temps et des lieux ne fait qu’ajouter à celle qu’offre toute date, intrinsèquement. Qu’est-ce qu’une date ? Par quel événement la caractériser ? « En septembre 1640 – alors que René Descartes, en Hollande, couvert de gloire, portait en terre la petite fille âgée de cinq ans qu’il avait eu d’une servante et qu’il avait appelée Francine –, à Déhou, dans le Deccan, Toukârâm a compté qu’avant de devenir un petit fœtus dans le ventre de sa mère, cela faisait huit millions quatre cent mille fois qu’il était sorti par la porte d’une matrice humaine »7… D’un côté, ce propos évoque un étemel recommencement, de l’autre il fait exploser la notion même de date et la prétention à lui attacher tel événement plutôt qu’un autre. 1640 n’est donc qu’une date, et comme toute date, fondamentalement anachronique, impropre. Souvent, ces dates surgissent comme des blocs de temps retrouvés dans des ruines, – des stèles, dirait peut-être Segalen. Dates qui pourraient être celles du roman historique, dates qui semblent importer, mais dont on nous dit qu’elles devraient, à la manière des Chinois, ajouter à l’irréalité : « Dans les romans historiques, il me paraît habile d’utiliser la technique des Chinois où les dates ne doivent être notifiées que quand elles ajoutent à l’irréalité, c’est-à-dire quand elles sont totalement inutiles. C’est-à-dire quand le tragique côtoie le rêve. C’est-à-dire quand la précision elle-même devient un fantôme dans l’histoire »8. Tous les matins du monde sont donc en 1640, dans une barque flottant sur la Bièvre, dans l’immobilité, comme dans le roman du même nom. »

https://books.openedition.org/apu/9953?lang=fr

Marie Sasseur dit: à

8h47, l’heure des braves

rose dit: à

Pourtant les dates marquent des évènements historiques importants : la naissance de Charles Quint, Jeanne au bûcher. La première traversée de l’Atlantique etc.

Et même si le temps est cyclique, il se répète quand même.

Marie Sasseur dit: à

Oui, oui, le temps, le temps, file.
Et moi aussi.

rose dit: à

Et puisque le temps est cyclique il se répète incessamment.

Janssen J-J dit: à

@ William Boquet a dit (il ya quelque temps) Symptomatique d’un agité du bocal

Gaz ah oui, William Boqual 🙂 – Mes respects pour votre engagement au peuple palestinien non solidaire du Hamas, ce peuple qui souffre depuis des lustres, mes respects pour votre vigilance et alignement sur Ch. E., cette conscience. Vous êtes peut-être juste un peu maladroit à donner de vous une image d’antisémite, ce qui n’est évidemment pas le cas, tout le monde le sait, en dehors des gros connards.
Chacun doit continuer à se battre selon ses convictions écologistes quand elles ne sont pas déloyales, même en prenant l’avion. Bien à vous,

Jazzi dit: à

« ni vraiment écrivain, ni vraiment philosophe »

Le meilleur de Camus n’est-il pas dans sa poésie ?

« Et à Alger, une seconde fois, marchant encore sous la même averse qui me semblait n’avoir cessé depuis un départ que j’avais cru définitif, au milieu de cette immense mélancolie qui sentait la pluie et la mer, malgré ce ciel de brumes, ces dos fuyant sous l’ondée, ces cafés dont la lumière sulfureuse décomposait les visages, je m’obstinais à espérer. Ne savais-je pas d’ailleurs que les pluies d’Alger, avec cet air qu’elles ont de ne jamais devoir finir, s’arrêtent pourtant en un instant, comme ces rivières de mon pays qui se gonflent en deux heures, dévastent des hectares de terre et tarissent d’un seul coup ? Un soir, en effet, la pluie s’arrêta. J’attendis encore une nuit. Une matinée liquide se leva, éblouissante, sur la mer pure. Du ciel, frais comme un œil lavé et relavé par les eaux, réduit par ces lessives successives à sa trame la plus fine et la plus claire, descendait une lumière vibrante qui donnait à chaque maison, à chaque arbre, un dessin sensible, une nouveauté émerveillée. La terre, au matin du monde, a dû surgir dans une lumière semblable. Je pris à nouveau la route de Tipasa. »
(« Retour à Tipasa »)

Ce titre est d’ailleurs cité en référence dans le dernier film d’Alexandre Arcady, « Le petit blond de la Casbah » (2023).

Jazzi dit: à

« Chacun doit continuer à se battre selon ses convictions écologistes quand elles ne sont pas déloyales, même en prenant l’avion. Bien à vous »

Merci pour cette pensée envers la pauvre Clopine, JJJ.

Phil dit: à

Indeed dear jjj, la sémitofolie du prestigieux blog à passou tourne au vil pain pour les bonnes volontés. Seule bonne nouvelle, dame clopine semble débrider la jument dalmate, guérison en bonne voie, miss Sasseur devrait suivre.

Marie Sasseur dit: à

@peuple palestinien non solidaire du Hamas

A moitié, seulement, à moitié, car c’est un vote démocratique.

Marie Sasseur dit: à

Le vieux valet philopede, qui carbure au picon-groscon-biere, est décontracté du slip, maintenant que les antisémites se baladent librement. Il a régularisé sa situation auprès du  » staff  » de ce blog, au moins ?

JC..... dit: à

Vous nous faites marrer avec vos références à un soi-disant peuple palestinien, bien chers amis !

Pourquoi ne pas admettre l’évidence. Il n’y a pas de peuple palestinien, pas de peuple arabe, pas de peuple allemand, pas de peuple italien, pas de peuple français, pas de peuple américain, pas de peuple monégasque !

Il y a des bêtes de troupeaux disparates, toutes différentes, toutes bonnes et/ou mauvaises, des individualités n’ayant que peu de choses en commun, la mieux partagée étant celle de savoir haïr avec force, de génération en génération, n’importe quoi…

Réveillez vous, camarades humanistes, par Lucifer ! Acceptez l’évidence, et agissez.

Marie Sasseur dit: à

Memento mori
« Sed fugit interea, fugit irreparabile tempus, singula dum capti circumvectamur amore »

et alii dit: à

Depuis le 16 septembre 2013, les permis de conduire délivrés par l’administration aux candidats qui ont réussi leur examen pratique ne prennent plus la forme du permis de conduire cartonné à trois volets, comme c’était le cas précédemment, mais bien celle d’un permis de conduire au format carte de crédit, nommé “permis de conduire sécurisé”.

L’une des spécificités de ces permis de conduire est liée au fait qu’ils bénéficient d’une période de validité. En effet, alors que les permis de conduire cartonnés délivrés jusqu’alors, en tant que documents administratifs, ne perdaient jamais leur validité, les nouveaux permis de conduire bénéficient d’une période de validité de 15 ans.

J J-J dit: à

Il n’y a qu’un gros connard au mitan de la populasse métissée de porquerolles, c’est bien connu.

J J-J dit: à

Je vais repasser mon permis de conduire, de toute façon j’ai moins de quinze ans de route à faire.
Merci pour l’info-colibrie, je n’étions point à jour.

et alii dit: à

Jacques Attali
1492 : cette année-là, trois caravelles rencontrent un continent ; les musulmans et les juifs sont chassés d’Espagne ; Bretagne et Bourgogne s’intègrent à la France ; l’Angleterre, délaissant le continent, se tourne vers les mers et les colonies…
1492 : l’Europe découvre le tabac, la pomme de terre et la syphilis. La première grammaire en langue vulgaire est imprimée à Salamanque. Venise s’efface devant Anvers au cœur de l’économie-monde. On voit naître les prodromes de la Réforme et de l’humanisme rationaliste. 1492 : année décisive, année bifurcation où naît l’Europe moderne. Un bouillonnement de faits, d’idées, de personnages, recréé sous nos yeux par l’auteur d’Histoire du temps et de La Vie éternelle, roman.

J J-J dit: à

Souviens toi que tu vas périr en bagnole dans pas longtemps… mais que les juments albinos n’en sauront rien. – Caka # me too !

et alii dit: à

ATTALI 1492

Janssen J-J dit: à

@ Pourquoi ne pas admettre lévy danse (?)
Parce qu’il n’y en a pas.

Janssen J-J dit: à

ATTALI-Etalii, en partance ou provenance errante de la même terre (à delly) ?… Gros Collomb, porteur du christ !

J J-J dit: à

@ un vote démocratique.
où tajamaivussa, banana silp ?

et alii dit: à

L’ordonnance de Villers-Cotterêts, qui a été rédigée par le chancelier Guillaume Poyet, est parfois connue sous le nom de Guilelmine.

Son article 111 énonce joliment : « Et pour ce que telles choses sont souvent advenues sur l’intelligence des mots latins contenus dans lesdits arrêts, nous voulons dorénavant que tous arrêts, ensemble toutes autres procédures, soit de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soit de registres, enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques actes et exploits de justice, ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties, en langage maternel et non autrement ».

De cet article, il découle que tous les sujets du roi pourront comprendre les documents administratifs et judiciaires…. sous réserve néanmoins qu’ils lisent et écrivent la « langue d’oïl » pratiquée dans le bassin parisien et sur les bords de la Loire.
Notons aussi que le premier acte notarié en français a été rédigé en 1532 (sept ans avant l’ordonnance de Villers-Cotterêts) à… Aoste, sur le versant italien des Alpes !
https://www.herodote.net/10_aout_1539-evenement-15390810.php

B dit: à

@ un vote démocratique.

Ils n’ont pas voté depuis longtemps à Gaza et on peut prévoir que le traitement infligé par Israël à Gaza après le carnage et les morts palestiniens de Cisjordanie réussissent à accroitre le nombre de sympathisants, haine contre haine, le cercle ne sera pas rompu . MS, vous souvenez-vous ce que vous écriviez d’Israël il y a quelques années? Je vous trouvais excessive mais sans approuver pour autant la politique de cet état.

B dit: à

je découvre Rien que la Terre de Morand, pérégrinations d’un voyageur ( dans un monde à jamais disparu) servies par une très belle écriture , une connaissance surprenante des cultures anciennes.

D. dit: à

Le nombre de véhicules roulant avec des feux et phares défectueux sans que mes autorités verbalisent est très important. C’est inacceptable.

JC..... dit: à

« Il n’y a qu’un gros connard au mitan de la populasse métissée de Porquerolles, c’est bien connu. » (JJJ)

Tu es arrivé à Porquerolles, mon cher Gigi ? Quel bonheur ! On se sent moins seuls, entre Sages Insulaires : il nous fallait un connard que la vieillesse égare !

Sois la bienvenue, ô belle truie !

D. dit: à

A Chaville je m’amuse aussi à regarder les vignettes diverses. Beaucoup de véhicules ne sont pas en conformité : assurance ou CT périmé, absence de la bonne vignette Critair (Chaville se trouvant en zone intérieure à l’A86).

D. dit: à

Autant sous Sarkozy le contrôle routier pouvait prendre un caractère abusif, autant de nos jours il es très insuffisant surtout dans les grandes agglomérations.

Bolibongo dit: à

Tu imagines un jeune d’aujourd’hui écrire un « Sartre, l’art de la révolte »? Même un membre des Jeunesses Communistes (si elles existent encore) n’a pas envie d’écrire ça.Pablo75.

Ça vient de sortir!

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/406337866_10160764963994242_8571184169629735345_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296&_nc_cat=104&ccb=1-7&_nc_sid=3635dc&_nc_ohc=qgGL6OmjGLIAX9S_5Xh&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfA_Q32OwOXSLRFHr8RChbDJEGQb-dpb_JB-ovzDJxY_9Q&oe=656C77AB

Marie Sasseur dit: à

MS, vous souvenez-vous ce que vous écriviez d’Israël il y a quelques années?

La même chose qu’aujourd’hui, je suis contre la colonisation, je n’achète toujours pas d’avocat en provenance de territoires occupés. Et je sais reconnaître ce qu’est un gouvernement d’extrême-droite comme celui de Netanyahu.

Mais je sais reconnaître les antisémites, qui comme le rhamasse-tout, ne parvient pas à caractériser un crime contre l’humanité du Hamas qui veut la disparition de l’Etat d’Israël.

_______

Morand, une langue magnifique et une connaissance des cultures anciennes…
Pour qui veut le croire.

Jazzi dit: à

Mieux vaut être décontracté du slip qu’anxieuse de la culotte, non ?

Bolibongo dit: à

Vous pouvez lire le texte à l’ aise en cliquant dessus avec le +.

une main dit: à

anxieuse de la culotte, culotte anti-fuite, vouez-vous dire? 🙂

Marie Sasseur dit: à

Que la tafiole s’occupe de son amie en demande. Après l’avoir bien sollicitée, il lui doit bien ça.

Jazzi dit: à

« Morand, une langue magnifique et une connaissance des cultures anciennes… »

B vire à droite !

Marie Sasseur dit: à

Une main devrait plutôt sortir l’autre de son falzar.

Bolibongo dit: à

Une explication de l’ historienne Cécile Vaissié à propos de Sartre : ( visible sur son compte facebook)

 » Bon, on en revient à Sartre ou, plus exactement, à « Sartre et l’URSS » (sortie le 23 novembre, aux PUR). Challenge: un texte par jour pendant dix jours.
L’idée, c’est de décaler le regard : de regarder Sartre – et, donc, le monde intellectuel français de l’époque, voire d’aujourd’hui – non depuis notre nombril, aussi ravissant soit-il, mais depuis l’extérieur. Et de repérer ainsi les failles, les faiblesses, les insuffisances de cette pensée, qui pèsent aujourd’hui encore, voire aujourd’hui plus que jamais. Il s’agit aussi, à travers Sartre et ses onze voyages en URSS entre 1954 et 1966, d’examiner les intellectuels soviétiques – russes, ukrainiens, géorgiens, arméniens, lituaniens, estoniens – qui l’ont reçu et d’approfondir le fonctionnement de ce monde intellectuel.
Et à travers tout le livre s’est glissée, comme en fil rouge parfois très discret, une comparaison avec le poète polonais Czeslaw Milosz. Donc, cela commence ainsi :
« Je suis tombée un peu par hasard sur cette émission de Radio Liberté, réalisée à Moscou en juin 2017 . Elle avait pour thème les essais que Czeslaw Milosz, poète et essayiste polonais né en Lituanie, avait écrits à Varsovie pendant l’occupation allemande et qui venaient d’être traduits en russe. La journaliste Éléna Fanaïlova souhaitait débattre à cette occasion « des stratégies des acteurs de la culture pendant une catastrophe historique », et elle interrogeait entre autres Dmytro Bilyï, un historien qui, à cause de la guerre déclenchée par le Kremlin en Ukraine en 2014, avait quitté Donetsk – ville en plein dans la zone des combats – pour Lvov, à l’autre extrémité de l’Ukraine.
Dmytro Bilyï assurait – c’est cela qui m’a accrochée – que les livres de Milosz, en particulier « Une autre Europe » paru en 1959, lui avaient sauvé la vie, et il opposait cet auteur à Sartre, de six ans plus âgé. Selon lui, ces deux Prix Nobel de littérature avaient, suite à leurs parcours personnels, deux conceptions différentes de la Seconde Guerre mondiale. Plus généralement, Sartre considérait la vie comme « un festival » sur lequel l’intellectuel peut influer, alors que Milosz, ayant vu un monde disparaître sous ses yeux, comprenait que l’intellectuel, impuissant, ne peut qu’observer. Dmytro Bilyï ne rappelait pas que Milosz avait été confronté à plusieurs invasions : celles de la Pologne par l’Allemagne nazie, puis par l’URSS, en 1939 ; celles de la Lituanie par l’URSS en 1940, puis par l’Allemagne nazie en 1941. Mais l’historien ukrainien opposait implicitement la légèreté de Sartre, inconscient des ruptures de l’histoire, à la gravité de Milosz, témoin d’un « cataclysme en Europe de l’Est », et il soulignait être plus proche de la façon qu’avait Milosz de penser la vie, l’histoire et le rôle d’un intellectuel.
Éléna Fanaïlova allait dans le même sens : par ses thèmes – l’homme dans l’histoire, l’identité, la dignité, l’exil et l’émigration, la collaboration et la résistance des écrivains et, donc, leur responsabilité –, Milosz restait « un penseur actuel » pour les « intellectuels de Russie et d’Europe de l’Est », confrontés à des défis politiques tels que « les rapports avec les autorités, le populisme de droite et le nationalisme ». Sartre que je relisais alors assez paresseusement avait aussi abordé certains de ces sujets, mais il ne restait pas grand-chose de son œuvre, me semblait-il, et, en tout cas, rien qui puisse, sinon « sauver la vie », du moins aider à vivre cet historien ukrainien forcé par la guerre de quitter sa région natale. Sartre s’était laissé séduire, de loin, par ce que Milosz avait fui, et sans doute n’avait-il su penser ni le totalitarisme, ni l’impérialisme soviétiques, que le Polonais avait vus à l’œuvre, analysés et dénoncés.
La critique, voire le rejet, de Sartre par des intellectuels d’Europe centrale et orientale n’est pas un phénomène nouveau. L’éditeur François Maspero a ainsi raconté comment, en 1992, un philosophe roumain lui avait demandé de faire une conférence à Bucarest, et lui avait précisé :
« ‘’Ce qui compte pour nous, c’est que vous nous expliquiez comment, tandis qu’ici nous souffrions sous le totalitarisme, vous, en France, vous pouviez éditer des théoriciens totalitaires comme Che Guevara et Althusser, ou admirer des complices du totalitarisme comme Jean-Paul Sartre.’’ Gloup ! »
Maspero n’a pas vraiment précisé le sens de son « gloup » qui accompagnait un double renversement de statut : des intellectuels français se pensant progressistes se retrouvaient accusés d’avoir soutenu un « totalitarisme » ; Sartre, longtemps vu comme un modèle, était désigné comme « complice » de ce « totalitarisme ». L’éditeur s’est montré plus précis quelques pages plus loin, en remarquant qu’à Bucarest « il arrivait toujours un moment où Sartre, comme le raton laveur, revenait dans la conversation pour tout gâcher » :
« Sartre, pour nos amis roumains […], était celui qui avait écrit qu’‘’un anticommuniste est un chien’’. Donc celui qui, forcément, les avait traités, eux les victimes du communisme, de chiens. Pour moi, […], le Sartre de mes vingt ans était celui qui m’avait appris à réfléchir à la liberté, la nôtre et celle des autres : celui que L’Humanité traitait de ‘’hyène dactylographe’’, à l’époque des procès staliniens . »
La formulation pourrait laisser entendre que Sartre s’est opposé aux procès staliniens ; il n’en a rien été.
Quelques décennies plus tôt, le philosophe français suscitait déjà une ironie mêlée de mépris chez certains intellectuels d’Europe centrale et orientale. Ainsi, l’écrivain hongrois Sándor Márai note froidement que, « dans l’année qui suivit la fin de la Seconde Guerre mondiale, d’innombrables ouvrages consacrés à l’‘’engagement’’ de l’écrivain virent le jour dans les pays occidentaux » :
« La plupart d’entre eux envisageaient d’un point de vue marxiste la littérature et la tâche de l’artiste au sein de la lutte des classes. L’un de ces livres parvint même jusqu’à Budapest. Écrit par Sartre, il m’apprit que je n’étais pas libre – tout simplement parce que l’ère de la société sans classes n’était pas encore arrivée. Lecture fort instructive par les temps qui couraient . »
Au même moment, les communistes hongrois décrétaient que la majorité des œuvres littéraires était bourgeoise, donc « nuisible ».
Un rejet similaire, certes plus tardif, se remarque chez d’anciens Soviétiques. Le pianiste russe Mikhaïl Rudy avait vingt-trois ans lorsque, le 15 décembre 1976, il a demandé l’asile politique à la France. Il y a poursuivi une carrière brillante, tout en fréquentant des dissidents émigrés. En 2018, il se rappellera que Sartre « venait souvent en Union soviétique, et nous, on ne comprenait pas » : « Il nous donnait des leçons, qu’on devait être très heureux dans le pays du socialisme. Parmi les contestataires, on ne l’aimait pas du tout. C’était comme un décalage culturel . »
Une rupture essentielle entre les deux Europes s’affiche dans ce rapport à Sartre, c’est-à-dire aussi dans le rapport à l’URSS et au projet communiste. »
Vous commencez à voir pourquoi c’est d’une actualité criante ? »

Marie Sasseur dit: à

Patate zone beaucoup sur fesse bouc.

Marie Sasseur dit: à

Papatte, le multipseudo.

Jazzi dit: à

PAUL MORAND

La Méditerranée à la carte

Durant toute sa vie, Paul Morand (1888-1976), écrivain-voyageur et diplomate, est venu régulièrement se ressourcer aux rivages de la Méditerranée, cette « eau-mère », dont la trépidante histoire n’avait aucun secret pour lui. Dans Méditerranée, mer des surprises, publié en 1938, il nous entraîne à la découverte, par mer ou par terre, des principales cités méditerranéennes, non sans nous avertir au préalable que : « Tout ce qui touche à la Méditerranée tient de l’éruption, du torrent, de la tornade. Les invasions s’y abattent sans prévenir, que ce soient celles des Vandales ou des Goths, des Omeyyades ou des Mongols. Les croisades ne sont qu’une suite de coups de théâtre. Les batailles dont elle est le cadre : Actium, Lépante ou Trafalgar, sont des retournements foudroyants. » Aussi, jetons un rapide coup d’œil aux cartes, sans cesse changeantes, comme cet ancien impétrant des concours du Quai d’Orsay nous le recommande !

« Est-ce la faute des examens de géographie, des voyages imaginaires ou accomplis : je ne puis contempler un paysage sans le voir en même temps couché sur la carte, déroulé le long de la mappemonde. Souvent, arrivé au bord de la mer, ce n’est pas la plage que je cherche machinalement au premier plan, mais le cartouche et l’échelle.
Si je regarde ainsi la Méditerranée, avec ses côtes découpées, ses péninsules pointues, elle me fait penser à ces beaux onyx dont les veines dessinent des objets bizarres ; deux mares coupées par une pierre de gué, la Sicile, qui permet de sauter d’Europe en Afrique ; ou une fleur à deux pétales dont l’Italie serait le cœur ; ou deux yeux entourés de rides, rides alpines, pyrénéennes, dinariques… Je la vois aussi pareille à une fosse cernée de gradins où se pressent, se penchent les nations dont j’aperçois les têtes sur les hauts plateaux auvergnats ou thraces, libyques ou aragonais, russes ou syriens.
Dans cet amphithéâtre méditerranéen, depuis des millénaires se joue toujours la même pièce ; les forts l’appellent Mare nostrum et les faibles Mare vestrum. Le décor est de pierre ; comme aux tragédies antiques, il est creusé une fois pour toutes dans le rocher. L’arrière-plan c’est la mer, cette même mer qui au théâtre San Carlo servait de toile de fond à la Muette de Portici.
La Méditerranée n’est que pierre et eau ; sur ses rivages sans forêts il n’est d’autres bois que l’olivier, qui serait plutôt une grande racine sortie de terre pour vivre dans le ciel. Il y a bien aussi le ciment, mais que vienne une nuit de bombardement et le ciment retournera en poussière, avec ses fils de fer pareils à des cheveux hérissés. Et de nouveau ce sera la pierre et l’eau.
Autrefois, il y avait la place pour tout le monde en Méditerranée ; car maisons et civilisations s’élevaient hautes dans la lumière. Aujourd’hui elles rampent le long des horizontales ; les maisons sont des terrasses et les civilisations des glacis ; tellement en porte à faux que, pour plus de sûreté, chacun cherche à s’étayer sur la maison d’en face.
La Méditerranée à la forme de deux cercles inscrits dans une ellipse. Ses côtes sont des demi-lunes. Tous les peuples s’y sont développés en lignes concentriques ; les Pharaons ont étendu leur secteur jusqu’en Syrie ; la carte du monde grec n’est qu’une sporade de lunules ; Rome s’est propagée par spirale sur l’Europe et l’Afrique, l’Islam a allongé son croissant jusqu’à Poitiers ; de la Corse, Bonaparte a lancé sa « révolution » sur l’Égypte ; le char italien a pour roues la Libye et la Tripolitaine. En Méditerranée les nations croissent comme certains végétaux, d’abord en segments, puis en zones, en anneaux, enfin en couronne. C’est la couronne impériale.
C’est aussi le cercle vicieux. La politique méditerranéenne, quel fouillis de tangentes et de sécantes ! (…)
Abordons les problèmes méditerranéens avec des yeux neufs et des mémoires lavées de l’obsession historique. Oublions que la Grèce d’Alexandre allait jusqu’à l’Indus, Rome jusqu’à Carthage, l’Empire carolingien jusqu’à l’Èbre, etc. Des yeux neufs, ce sont les yeux d’hommes qui volent en avion car l’avion nous a fait une nouvelle Méditerranée. Le ciel méditerranéen est trop clair pour que les problèmes y restent longtemps obscurs. »

(« Méditerranée, mer des surprises », Editions du Rocher, 1990.)

JC..... dit: à

ELOGE DES BORGNES ADMIRABLES

Foin de Jean Paul Sartre !

Oublié depuis longtemps. Nul de chez Marx, le berger des cancrelats. Loin des grands singuliers : Nelson, Dayan, Avery, Le Pen…

Marie Sasseur dit: à

De la géométrie non euclidienne, lol.

Ce pauvre Morand , le toutou à sa princesse a une idée impressionniste de l’histoire et de la géographie.
Sont nombreux à faire du lyrisme grandiloquent, finalement, une folie des grandeurs pour laquais.

Marie Sasseur dit: à

@Abordons les problèmes méditerranéens avec des yeux neufs et des mémoires lavées de l’obsession historique.

Oui, oui, oublions ce petainiste jouisseur des bains de mer toutpoursagueule.

J J-J dit: à

@ Sois la bienvenue, ô belle truie !
meuh voui, mon gros bébé, j’arrivons

Jazzi dit: à

PAUL MORAND

En route pour Gênes

Restons en compagnie de Paul Morand pour entreprendre notre itinéraire circumméditerranéen, en partant de la Côte d’Azur, où l’écrivain disposa longtemps d’une villa à Villefranche. Après Menton, traversons rapidement, à bord de la voiture de l’Homme pressé, la Riviera Ligure : Vintimille, Bordighera, San Remo… pour une première halte obligée à Gênes.

« Gênes, dans l’abri de son port et de son amphithéâtre, est née laborieuse. Elle a toujours vendu et compté. C’est pour défendre ses biens qu’elle s’arma. Un jour, sa puissance égala celle de Venise. Pour nos républiques modernes tout est industrie. Pour Gênes et pour Venise tout fut commerce. Venise ayant « roulé » Gênes sur terre et sur mer, Gênes tira profit de sa soumission à tous les rois qui voulurent bien la défendre. Tandis que pour elle on se battait, elle se construisit. Les palais de ses aventuriers, vastes comme des demeures royales, développent leurs façades sur son port, s’alignent superbement aux bords de la rue Garibaldi sans trottoirs, où la circulation est un anachronisme bruyant et périlleux. Les escaliers d’honneur forment des forêts de colonnes qui ont pour fauves des lions joueurs de boule. Il y a quelques années ont pouvait encore voir des domestiques en livrée de gala conduire le visiteur à travers des salles aux boiseries mieux peintes que les toiles attribuées aux plus grands maîtres, qui tournent au noir dans leurs cadres rococo trop dorés.
On ne peut se défendre de comparer Gênes à Marseille, de rapprocher le môle Galliera des jetées de la Joliette. On découvre Gênes du haut de Santa Maria di Carignagno un peu comme on découvre Marseille du pont de Notre-Dame-de-la-Garde : même vue sue les ports encombrés de mâts, sur les terrasses et les tuiles, mêmes monuments trop fastueux, mêmes jardins, même activité, mêmes rumeurs dans une lumière peu différente. Vers le soir, la vie citadine génoise reflue vers la place Deferrari envahie par les trams et les piétons, sans forme entre ses cafés et ses monuments publics, toute sonore de sifflets, de grincements, de klaxons et d’appels. Le monde élégant s’y retrouve et déguste des glaces.
À la même heure, une autre vie s’éveille et s’anime sous les arcades du port : marins de toutes nations, rôdeurs de tous les quais, voyageurs à peine arrivés ou prêts à partir, commerçants de tous les petits commerces vont et viennent, s’abordent, flânent devant les étalages de victuailles, bousculés par les gamins qui se poursuivent, amusés çà et là par le grillage d’une fenêtre discrètement éclairée. La nuit tombe, des veilleuses s’allument sous les voûtes devant de pieuses images. Chaque ruelle est un affluent de remous, de coudoiements suspects. Des êtres de plus en plus pauvres passent, indifférents, devant les bouges d’où s’échappent d’écœurantes odeurs d’huile chaude et de musc. Dans un caveau, j’aperçois les grabats alignés d’un asile de nuit. Il n’est pas encore permis d’entrer. Des hommes de tous les âges, vaincus par tous les maux, toutes les misères, attendent, patient, adossés aux murs lépreux.
Je reviens sur mes pas, j’entre dans la première ruelle qui s’offre ; sur l’étroit couloir, tout à coup illuminé, donnent des cabarets où l’on joue à la mora en buvant du vin noir. On y mange à l’automne de ces gros cèpes orangés qui baignent dans l’huile et qui ont depuis quelques années envahi le marché niçois. On y sent mille odeurs de sacrifices, encens et suint, benjoin et coaltar. On y voit toutes les couleurs du prisme, surtout du jaune au rouge, comme sur les palettes des maquilleurs de cinéma. Et l’on pense aux beaux vers de Jules Romains, dans l’Ode à Gênes. »

(Opus cité)

et alii dit: à

ATTENTION? J’AI DIT KATHOBLECAS et pas tableau de bécasse

et alii dit: à

excuses kathoblepas
ah mais j’ai 1515 ET 1732

B dit: à

B vire à droite !

Jazzi, je ne suis pas non plus perméable à ce qui ne me correspond pas mais la beauté appartiendrait-elle à un bord politique, il écrivait dans une langue qu’il m’est possible d’aimer, ensuite on peut aussi quand on lit repérer des vieux démons ideologiques. Il est assez surprenant dans ses remarques ou perceptions car ce qu’il posait s’avère totalement vérifié aujourd’hui, notamment pour la Chine.

et alii dit: à

EXCUSES 732

B dit: à

JC/ je dirais même plus, il nous fallait un connard que la vieillesse égarage !

subjonctif revu façon mécano.

Marie Sasseur dit: à

@excuses kathoblepas

catoblépas

xvie siècle. Emprunté du latin catoblepas, « espèce de taureau d’Afrique », qui remonte au grec katô, « en bas », et blepein, « regarder ».

Animal fabuleux dont la tête, très lourde au bout d’un long cou grêle, traînait à terre. Le catoblépas, dit la légende, était si bête qu’il dévorait ses pieds sans même s’en rendre compte. Chez les Éthiopiens, le catoblépas avait la réputation d’être capable de tuer par son regard les personnes qu’il croisait.

https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9C1143

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