Regarder les hommes tomber, faut-il en rire Hen-ri ?
Question récurrente : « Comment choisissez-vous les livres ? » Réponse à multiples facettes. Sans oublier celle-ci qui n’est pas la moindre : l’enthousiasme des autres, qu’ils s’agisse de lecteurs anonymes, de libraires, de critiques. Lorsqu’ils forment un halo, voire un chœur, comme ce fut las récemment au Masque et la plume, il faut aller voir de quoi il en retourne, ne fût-ce que pour faire la part de l’emballement, phénomène d’illusion collective par lequel nos contemporains se donnent parfois le mot pour porter aux nues ce qui n’en vaut pas la peine. Ce que j’ai fait pour Le garçon incassable (173 pages, 16 euros, éditions de l’Olivier) de Florence Seyvos sans rien savoir de l’auteur ni du roman. On voudrait en dire très peu, le moins possible, pour ne pas risquer d’écrire une critique plus longue que le livre. Alors disons que ce sont les vies parallèles de Henri, frère « différent » de la narratrice qui l’a accompagnée toute sa jeunesse durant, et de Buster Keaton (1895-1966), acteur-réalisateur-scénariste-producteur sur lequel elle enquête dans la perspective d’une biographie, sans rire.
Son père lui met des raclées pour un oui ou pour un non ; sa mère lui administre des sermons comme si cela désinfectait les plaies. Chez les gens du spectacle, un buster désigne une chute spectaculaire. Voilà pourquoi le petit Joseph sera rebaptisé Buster. Dans les shows de ses parents, il est celui qu’on lance et qui tombe. Un vrai projectile. De quoi se fabriquer un destin dans un monde où tout fait spectacle et où les spectateurs viennent avec des cabas chargés d’œufs. Chez les Keaton en tournée, il n’y a pas que le film qui est projeté. Mobilisé en 1918 dans une usine d’armement, affecté au conditionnement des obus, il ne peut s’empêcher d’écrire sur chacun de ses frères d’arme : « De la part de Buster ». Pas sûr que les Allemands aient apprécié son sens de l’humour. Artiste complet, le créateur de Go west et du Mécano de la Général, de la Croisière du Navigator et du Cameraman, génial mécanicien du gag-éclair, avait inventé son propre langage, obsolète avec l’arrivée du parlant. Sa mélancolie quittait le champ du comique et du burlesque pour s’inscrire hors-écran.
Henri, le frère de la narratrice, est celui dont on dit volontiers qu’il vit une vie pour rien. Il s’exprime, il a sa langue propre, il dit des choses comme « Il faut que je travaille sinon je vais être viré de mon salaire ». Il a le don d’attendre. Un au-delà de la patience. Certains traversent la vie en se faisant des amis partout, d’autres se content de traverser la vie, c’est affaire de tempérament. Lui, le prognathe qui dort avec une mentonnière, et dont les membres sont en permanence menacés d’atrophie, il avance et il tombe, il se relève et il tombe. Souvent on en rit. Lorsqu’il fait la queue au cinéma, il n’arrive pas à aller voir le film car il laisse passer tout le monde de peur d’avancer et de tomber.
La fin de Buster Keaton est pathétique sans pathos. Il sombre, avec alcool et sans argent, beaucoup de films disparus avant d’être retrouvés. Les droits de son autobiographie lui ont permis de s’acheter un Samsuffit qu’il appelait son ranch, question de point de vue. La passion des trains ne l’avait pas déserté ; alors il a monté un chemin de fer qui courrait dans toute la maison. Pour réduire sa consommation de tabac, il plantait une cigarette allumée dans le cheminée dans la locomotive et ne tirait une bouffée que lorsqu’elle passait devant lui. Il croyait souffrir d’une bronchite chronique : c’était un cancer du poumon.
Le rapport entre Henri et Buster ? Elle bien sûr. Mais pour qu’elle soit le trait d’union, faut-il que la recherche de l’un la ramène invariablement à l’autre, et que leurs histoires suivent leur cours aussi naturellement, page à page comme on dirait côte à côte, deux récits juxtaposés sans se toucher ni se rejoindre, il y fallait bien autre chose : une enfance pleine de coups, un caractère insoumis, le goût de la solitude, la passion des trains. Leur secret, c’est leur étrange fragilité et la capacité de résistance qu’ils ont développé face aux infortunes du destin. Un noyau réfractaire en commun. On n’est pas plus déterminé, plus opiniâtre. « Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière… » Regarder les hommes tomber, faut-il en rire Hen-ri ? Buster Keaton, l’homme qui ne riait jamais, a fait rire des millions de gens tant qu’il tombait sans ouvrir la bouche. Puis le cinéma a parlé. Quelle idée !
Cela paraît décousu, comme si la règle n’avait pas eu le temps de corriger l’émotion, alors que c’est finement construit, pièce après pièce. Une narration en douceur, surtout pour y annoncer les choses les plus violentes. Vérification faite, Florence Seyvos (Lyon, 1967) a du métier. Trois romans, des prix, des livres jeunesse, des traductions, des scénarii pour Noémie Lvovsky. Elle sait faire, en tournant l’air de rien autour du thème si complexe du regard, mais cela ne suffit pas à réussir un roman comme une sensibilité mise à nu. Tant de choses y sont dites en si peu de pages. Le garçon incassable est, dans sa pureté et sa simplicité, l’une des histoires, toute de pudeur, de tact et de discrétion, les plus bouleversantes que j’ai lues ces derniers temps.
(Photos extraites de films de Buster Keaton)
778 Réponses pour Regarder les hommes tomber, faut-il en rire Hen-ri ?
bonjour, comme je suis en train de lire le livre d’Engel sur Julien Benda, je vous propose un jeu d’été
il suffit juste de reconnaitre les bons personnages (en fait c’est comme les mots fléchés qu’on fait sur la plage mais en plus rigolo) :
« Regardez :
– Onésime, moderne Jean-Marie Guyau qui draîne des foules en homme d’affaires avisé tout en se donnant des airs de rebelle nietzschéen
– Lucullus, aimable penseur qui dispense des conseils de vie réussie de 7 à 77 ans et fait l’éloge du bonheur domestique et de la patrie à la façon d’un Barrès
– Endymion, briseur de coeurs germanopratins qui se veut Socrate des lucarnes mais finit en Alcibiade de salon.
– Radamès, qui célèbre partout la fin des religions et des « grands récits » pour nous proposer un retour à une théocratie spirituelle à la Comte
– Andrès, qui nous sert son athéisme souriant à la louche et qui d’Alain semble une mue
Arkel, qui prend des allures de Péguy grandiloquent pour défendre la culture menacée par les barbares
– Artifex, prolixe littérateur libertin à la Pierre Louÿs, qui vante un non-conformisme de bon aloi à longueur de libelles
– Hilarion, dandy imposteur qu’on voit, tel Malraux, partout de par le monde, mais avant tout le beau monde, épouser des causes nobles en vue de son prochain best-seller.
– Eulalie, qui sonde les inconscients comme de mon temps Colette les alcôves
Mélisande, une Anna de Noailles prête à nous imposer son éthique par tous les moyens
– Ruggiero, moderne Halévy qui veut au contraire la sienne minimale et proclame que tout est bien du moment que ça ne gêne personne
– Sidonie, qui, telle Gertrude Stein, célèbre l’ordinaire américain;
– Calonice, qui de Protagoras est une disciple comme Jeanne Alexandre fut celle d’Alain.
– et que dire d’Alcide, thuriféraire de Mao Zédong dont le style me rappelle curieusement celui de Maurras
………….. »
Monsieur Assouline ils sont tous partis chez Sophie Avon, j’ai essayé de les faire revenir en leur proposant un jeu mais là je crois que c’est foutu : ils vont tous rester sur le blog cinéma.
si vous le souhaitez je peux vous dédommager du préjudice financier.
Monsieur Assouline aux dernières estimations le blog de Sophie Avon vient de dépasser les 800 commentaires, alors que là vous plafonnez péniblement.
vous aviez prévu une issue de sortie? vous en êtes à combien de trimestres? je veux dire pour la retraite?
vous savez que si vous avez commencé à travailler avant 18 ans vous pouvez partir plus tôt? en fait c’est une loi Hollande.
je crois même que c’est à ce jour la seule loi Hollande.
Hamlet m’a tuer.
Benda sauvé des eaux:
http://www.ithaque-editions.com/newsletter/images/MondeDesLivres8juin12.jpg
Et s’il a étrillé bergson, juste pour ça.
Cela dit, pour vos énigmes, je donne ma langue au chat.
Monsieur Assouline vous savez quoi ? le livre de Florence Seyvos je vais l’acheter!
c’est le seul exemplaire que vous aurez fait vendre mais d’un autre côté je vous dois bien ça.
Quand on parle stature, c’est la taille des vêtement qui fait fois.
un monde où tout fait spectacle et où les spectateurs viennent avec des cabas chargés d’œufs.
Quelle belle époque tout de même ! Comme la spontanéité du public a régressé ! On imagine les spectateurs s’installant sur les gradins de la Cour d’honneur, en Avignon, avec des paniers d’oeufs et de tomates pourris. Des heures de bombardement (Handke ! Mouawad !). La fête jusqu’à la fin de la nuit. Il faut relire Michaux, qui aura dit l’essentiel sur la bonne manière pour le public de manifester ses émotions dans « les Hivinizikis ».
un monde où tout fait spectacle et où les spectateurs viennent avec des cabas chargés d’œufs.
Je vois très bien dans la Cour d’Honneur, en Avignon, une mise en scène de Handke par les Marx Brothers (dans le style d' »Une nuit à l’opéra ») avec Buster Keaton faisant durer d’interminables silences, de façon à terminer à huit heures du mat’ un spectacle prévu pour durer deux heures, des camions aux portes déchargeant des cabas d’oeufs pourris pour renouveler les munitions, Jeanne Balibar plaquée contre un algeco sous les tirs croisés etc etc. On ne sait plus s’amuser au théâtre.
Vous savez, Avignon, c’est très surfait. C’est plus une mode qu’autre chose, une sorte de must, mais au fond il ne s’y passe rien de réellement intéressant.
De toutes façon, je n’aime pas le théâtre. Pour moi, que ce soit Avignon ou ailleurs…
Qui est cette Sophie Avon ? Première fois que j’en entends parler.
J’ai regardé sur Wiipédia, elle n’a que 5 lignes. Risque pas de faire le poids.
J’ai l’impression d’être seul à commenter, parfois. C’est déplaisant.
Mister Passouline « non ho voglia di scherzare, rimettiamoci la maglia i tempi stanno per cambiare ».
Non mais je rêve…ya des mecs ici qui redécouvre Annie Hall en 2013! Quand j’en parlais personne ne s’y intéressait, c’est toujours pareil… »Alvy Singer!!! » « are you on TV? » « flush it twice! » « where is my valium? » « I have a problem with authority, don’t take it personal » « the thing, ah…the thing! » « I feel guilty ’cause you’re paying for my analyst » « we never do it, three times a week/we do it all the time, three times a week! » « you call your professor David… does he call you Betshiba? » « the food is awful here…and the portion are so small » « I’ll never not belong to a club which accepts me as a member » « I am comparatively normal for a guy raised in Brooklyn », etc, etc…
Un des films les plus intelligents de l’histoire du cinéma, avec Hanna et ses soeurs, Manhattan, Crime and Misdemeanour.
J’ai revu il y a peu « Play it again Sam ». Tout y est en germe. On l’apprécie mieux quand on connaît les chefs d’ouvres qui ont suivis.
Woody Allen , quand il est à son meilleur, c’est tout simplement le champ du cygne de la civilisation occidentale, là où elle atteint son sommet, New York, fin des années 70. Dans une génération, entre les homos pouponnant (s’il n’ont pas été exterminés par les islamistes) et les femmes encapuchonnées de noir des pieds à la tête, plus personne n’y comprendra rien. Il me vient soudain le mot (de qui déjà?) sur ce moment privilégié de l’histoire entre la domination de la religion et la vulgarité bourgeoise. Merci de me le rappeler. Baroze doit savoir, il trouve tout.
A l’heure où les réductions d’aides publiques publiques forcent les théâtres subventionnés à réviser leurs ambitions à la baisse, la parole est à l’imagination et à l’initiative. Par exemple, pourquoi la direction d’un théâtre ou d’un festival (Avignon par exemple) ne se réserver
JB, il faut sauver le soldat Wajdi Mouawad
Parfaitement !
Clopine, ouvrez un autre blog sous un nouvel intitulé, « Trouillefou » par exemple, bon sang, c’est simple!!!
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…à,…D,…vers midi,…
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…pour perdre du poids,…il faut un concourt de circonstances bien établi,…
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…et, même s’il y a plusieurs systèmes,…le principe de base,…est de se sentir emporter vers une vie trépidante,…l’aventure,…encore que bien encadrer à distance,…
…y être plongé dans une aventure de Tintin,…chez les incas,…courir à gauche et à droite,…poursuivre une énigme, goûter aux plaisirs de l’exotisme, des besoins prodigués par les autochtones,…etc,…
…rester sur sa faim,…pour le » caviar « ,…le » champagne » le » Dom Pérignon « ,…la peur en embuscade caché et travestis en mère porteuse parmi les plus sanguinaires bandits de la contrée,…presque séquestré, nourris avec quelques fruits, du lait de chèvre,…
…surmonter les paradoxes de ces états face à l’exaspération du ventre au morceau de pain et à l’eau de source,…
…des aventures ou le offshore devient,…s’échapper vers une autre contrée,…hélas tout aussi belliqueuse sur le goût du » caviar « , au bordeaux du Pape mis en bouteille au château,…
…au risque de tomber sur une tribut de viniculteur,…et tout est à refaire avec G.P.S.,…et téléphone mobile,…
…à moins de piles à plats,…ou déjà fouillé avec soins,…et téléphone en l’air,…
…même, comme film,…tourner » Express « ,…les grosses célébrités aux pays des Merveilles à perdre ses Kilos-Dallas,…
…à la fin de chaque épisode,…listes des pertes de poids,…tous dans un genre Stalag 13 de l’embonpoint,…forcés comme des bidasses à l’eau et une brioche,…le paradis qui revient,…aux chiottes pour les Tintin’s poids lourds,…les rêves d’Oasis,…les palmiers, les bananes de la cultures,…
…etc,…
…lauréats,…dès que le niveau » Sade « ,…à la bite luis à » Juliette « ,…
…
…pas vite gêner,…au suivant,…etc,…peut encore mieux faire,…les monastères » portes ouvertes « ,…et maisons closes aux saunas,…
…des films,…Oui,…mais , des suggestions bon-sang pour retrouver ses vingt-ans,…
…mais,…c’est bien sûr mon général,…la crème fouettée une fois,…of course,…etc,…envoyez,…çà me fatigue le cerveau,…au prix du change,…etc,…Tintin au galop avec Superman,…Bip,…Bip,…Ah,…etc,…
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un monde où tout fait spectacle et où les spectateurs viennent avec des cabas chargés d’œufs.
A l’heure où les réductions d’aides publiques forcent les théâtres subventionnés à réviser leurs ambitions à la baisse, la parole est à l’imagination et à l’initiative. Par exemple, pourquoi la direction d’un théâtre ou d’un festival (Avignon par exemple) ne se réserverait-elle pas la vente à prix d’or aux spectateurs des oeufs pourris et autres projectiles(tomates, berlingots remplis de peinture, bombes à eau de bidet)? On pourrait doubler ou tripler les prix en cas de manifestations exceptionnelles telles qu’un récital Depardieu ou Lucchini, un match (Gamblin contre Dussolier, Nordey contre Galabru) dont le vainqueur serait celui sur qui on aurait relevé le moins d’impacts (ou le plus). On disposerait enfin là d’un sûr étalon des préférences du public et de la popularité des comédiens. Dans le cas d’un récital Depardieu, l’oeuf pourri pourrait être proposé à cent euros, voire à mille. La direction assez avisée pour recourir à ce moyen simple et distrayant se constituerait aisément et rapidement une caisse noire.
Si, pour un récital Depardieu, on met l’oeuf pourri à cent euros, mille oeufs font cent mille euros. A mille euros l’oeuf, cinq cents oeufs font cinq cent mille euros. De tels chiffres donnent à réfléchir à n’importe quel directeur de théâtre.
Nordey, pour lui ce sera un oeuf bien pourri à 10 centimes, pour « tristesse animal noir »
…
…mais, non vous n’êtes pas seul à commenté,…
…mais, les autres sont déjà dans les oubliettes du fortin à bastide à choisir leurs esclavages démocratiques,…libérons Juliette de Sade,…les place sont chères,…au » caviar » et à l’eau bénite du Bordeaux St-Sépulcre mis en bouteille au château,…
…sans O.G.M. des partouzes et boîtes de nuits à l’index – offshore des casques à pointes,…de Sparte,…etc,…envoyez,…
…
Sant’Angelo, tu m’énerves. Grave. T’es encore plus pénible que HR et JC ensemble.
dans La Libre Belgique :
« Une pétition visant un de nos ressortissants circule dans notre beau pays. Intitulée « Ta gueule Giovanni », elle a pour but de limiter l’exaspération suscitée chez nos compatriotes par un individu braillard à tendance mégalomane (lequel, selon certains témoignages, ne se prendrait pas pour une merde, malgré toutes les preuves du contraire) qui ramène sa fraise (expression de nos voisins français) à tout bout de champ. La patience de la nation est à soumise à rude épreuve. »
…
…rien que du bonheur,…Stop ou encore,…
…Buster Keaton,…un général à perdre haleine,…
…la nation des clowns – heureux,…en pétition trivial-poursuite offshore,…etc,…
…
A l’inverse de vous, je ne me prends pas pour une merde et vous le dit tout net: Dylan sera le prochain Nobel de littérature
dis
…
…heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière,…c’est pas moi qui le dit,…
…
…peut-être bien que Oui,…peut-être bien que Non,…çà dépend des contextes dans les conjectures,…
…de ce qui n’est pas facile ,ou indispensable,…il en reste du choix de livres utiles,…etc,…de la libre giclée,…
…
Désormais sans espoir et sans désespoir, sans tristesse et sans joie, l’ataraxie quoi.
SCOOP. Le bordélien noyé dans un verre de montre qu’on a pu voir en hallebardier fiérot journaliste poète chef à ses heures et à nos dépens signe une adaptation honnête et modeste de Lear. On attend d’ailleurs toujours de sa part, dans tous les sens, la nouvelle édition des « Conversations » de Platon. Bite chié merde c’est pas moi qui le dis. La pédagogie avignonnaise passe par la répétition et la squelettisation du texte afin que nous connards de spectateurs comprenions bien :
L0 : l’histoire de Lear réduite à Cordelia et tHom is cold before roof and is cool before loof
L1 : absent (expurgé?)
L2rev : l’évolution de l’humanité, acquisition de la conscience, usage de la main, construction de maisons avec toit, agglomération en villes d’où le titre de ma pièce présentée dans le cadre de la carrière de Boulbon (cariero=rue ici en Provence). Tout est dit par la combinaison du titre, de la scénographie minimaliste et de la squelettisationdu du texte.
Peut-on se contenter d’une telle explication de texte pour une représentation de près de 1h50 ? Pourquoi dans ce cas ne pas écrire dans le programme L0, L1, L2rev, on a tout dit vous pouvez foutre le camp ?
C’est ça le théâtre ?
Qu’il retourne faire des cours à son école.
De LA pièce. Bordel d’iPad. J’en suis pas encore là quand même.
J’ai assistė à la même représentation et cela suffit sans doute à contrebalancer sinon invalider tout le fiel précédemment déversé ici.
Ouais ouais tu m’etonnes 2001 l’intello recuperateur de signes a pas cher, ça la fout quand même mal quand un littérateur de cette quantité laisse passer « … Autant qu’un père N’a jamais été aimé ».
Slate : Le cancer toucherait plus les femmes de grande taille.
Avant c’était les petits gros. la science progresse.
Prométhée et pis (bashing is here) Epiméthée dit: 27 juillet 2013 à 2 h 35 min
Ah, je comprends.
Est-ce qu’il faudra ne pas aller voir non plus » le conte d’hiver », une autre forme de traduction du grand Bill que l’on peut résumer (très bien) comme ça:
« Une pièce qui extrait la substantifique moelle de cette tragédie shakespearienne qui dépasse tout cadre historique, tout cadre psychologique, pour toucher au coeur des énigmes que l’humanité tente de résoudre depuis la nuit des temps ? » ( comme pour « Lear is in town »)
C’est toujours délicat de devoir réserver plusieurs mois à l’avance; notez que parfois,on peut -et même des fois on doit- y aller « sans rien savoir » .
Mais quand même.
Les angoissés n’ont qu’à traverser au vert et en courant…
Renato caro, faites gaffe où vous mettez les pieds.
Je n’ai pas tout mon temps, encore comme aujourd’hui.
Belle journée d’été à vous.
Ou d’hiver, ça dépend de l’hémisphère.
Nordey, pour lui ce sera un oeuf bien pourri à 10 centimes, pour « tristesse animal noir » (rédigé par Des journées…)
On a beaucoup reproché à Nordey le statisme de sa mise en scène de « Par les villages » à Avignon, ainsi que sa médiocre exploitation de l’espace scénique. La réintroduction de la bonne vieille coutume du jet d’oeufs pourris, intelligemment gérée par la direction du théâtre elle-même, selon le principe de la claque, l’aurait obligé à concevoir une mise en scène excessivement dynamique et mobile, tout en utilisant à plein l’espace scénique. On imagine aisément les changements éclair de positions, les galopades, les sprints. Au lieux des disgracieux et encombrants algecos, des refuges, en forme de boucliers transparents, utilisables par un seul comédien à la fois (autant de refuges que de comédiens moins un) auraient pu être disposés ici et là sur le vaste plateau.
Merci JB,
voilà ce qui s’appelle – pour moi- gérer son emploi du temps, en toute connaissance de cause. J’irai pas voir « Par les villages ».
A midi ,c’est resto !
Oubliez pas, rendez-vous,- sans moi, je vais être en « zone blanche »-, chez Drouant, pour écouter la voix de la République.
Bien entendu le respect de la dignité des comédiens impliquerait la possibilité pour eux d’être exemptés de projections, moyennant une retenue sur leur cachet, et même d’orienter lesdites projections sur un(e) rival(e)
Pourquoi être contraint d’acheter un billet pour aller au théâtre ! Cela devrait être gratuit, offert, cadeauzifié par le milieu.
Ne trouvez vous pas que l’on paie déjà beaucoup pour jouer une mauvaise pièce au théâtre de tous les jours, nom de dieu !
D. vous avez tort le festival d’Avignon est un endroit tout à fait émouvant, un lieu privilégié où les professeurs viennent rendre hommage à leurs anciens cancres, ceux que ces professeurs étaient obligés de punir parce qu’ils faisaient les clowns et passaient leur temps à foutre le bordel dans la classe, ces professeurs viennent les applaudir avec fierté, heureux qu’ils sont de voir que ces anciens cancres ont bien réussi au point de mettre désormais le bordel sur une scène de théâtre, c’est à dire ailleurs que dans leur classe d’école, et rassurés de se constater que si tous leurs élèves avaient été des premiers de la classe, excellents pour faire les classes prépas il n’y aurait pas de théâtre, sérieux c’est super émouvant.
Puisse l’air, puisse l’éther, puisse le feu même se prendre en airain pour qu’enfin mes lèvres connaissent le sens du tact.
(Traduction Boyer 🙂 J’ai envie de baiser.
C’est quoi ce truc, on peut pas mettre « : » devant « ) » sans que ça fasse des fanfreluches?
Ça : « Devant » ?
« scénario d’un film avec Brad Pitt : Badiou / Brad Pitt, le nouveau couple de la pensée? »
faut dire que déjà qu’elle avait pas de ..l, Angèle n’a plus ses loloches. Epicétou
Oui mais il y avait quelques bruitages post-indus pour faire la teneur politique du bazar.
ah c’était pour ça les gros casques d’isolement sonore qu’ils mettaient de temps en temps, ou pour signifier la solitude du spectateur du fond ?
9:25 : sis devant.
« Les hommes qui tombent », en fait c’est ça qu’il disait PA ?
mble, ce blog ! Je ferais la tête et toi les jambes…
ouvre un compte chez n’importe quel faiseur..le même que jean marron tien..lui clopine rénato cheuloux!..le blog de lassouline, en garage d’écriture blogesque..et t’as des petites mains plein ta culotte
Je ne suis pas le genre à faire le clown, Hamlet et encore moins à « foutre le bordel ».
Je n’aime pas du tout vos sous-entendus sournois.
l’aurait obligé à concevoir une mise en scène excessivement dynamique et mobile, tout en utilisant à plein l’espace scénique
il faudrait pouvoir occir tant qua réinventer la gladiature un mma interractif
Oui mais bon alors avec la télépathie y’a combien de personnes qu’ont profité de mon billet et pourrait-on envisager un partage des frais ?
Dites, chers passouliniens, je ne sais pas vous, mais en tout cas je vais tenter d’écouter France Cul aujourd’hui. Bon, ce matin je devais aller acheter trois poules – une rousse, deux blanches- à Neufchâtel, alors je n’ai pas pu écouter l’émission de Finkielkraut sur Hopper. Rien que le titre me faisait sursauter : « Hopper est-il un grand peintre ? » (franchement ! Et pourquoi pas « Finkielkraut est-il un grand couillon ? »), mais il y avait Hector Obalk, alors… Je crois que je vais postcaster à tout va… Et puis tout à l’heure, entre treize et quatorze, c’est notre hôte qui s’y colle avec Drouant. Miam.
Si vous voulez, nous irons acheter les poules ensemble après l’émission, Clopine.
A propos de peinture et de texte « sur » icelle, on ne peut que regretter l’absence de billet de Passou à propos de la prose multinationale de BHL, Les aventures de la vérité!
( Je vais au marché..)
D’ailleurs, je suis le seul ici à deviner pourquoi vous achetez une rousse et deux blanches, et pas le contraire. Mais je ne dirai rien tant qu’on ne m’aura rien demandé. Je suis pour l’attention mais aussi la discrétion.
Sévère mais juste?
Le théâtre doit devenir obligatoire. Il sera donc gratuit.
Le contraire ne marche pas.
@10h53 Ouais bin les tournées c’est plus ce que c’était ici, y’en a même qui irait applaudir sans l’ébaudir » The great big Cacasac’s Band » c’est vous dire que l’éducation des masses fait ravage dans cte région où bien avant l’ère de François II coulait le breuvage dans la fontaine à Bacchus. Nul le besoin d’sortir le grillage, s’ent en manque j’vous dis et y peillent pour voir ça
!
D. pardon je ne voulais pas vous offenser.
sachez que j’ai le plus grand respect pour votre sens du sérieux car s’il y a bien une chose qui manque à notre monde c’est bien l’esprit de sérieux.
C’est pourquoi j’ai le plus grand respect pour des types comme vous ou greubou qui remettez à l’honneur cet esprit de sérieux qui devrait servir de modèle à notre société.
J’ai eu bien moins de chance que vous, figurez-vous qu’à l’école où moi et mes copains d’enfance avons appris l’ A B C la maîtresse avait des méthodes avancées. Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe, régna sur notre classe. Avant elle, nous étions tous des paresseux, des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux. En travaillant exclusivement que pour nous, les marchands de bonnets d’âne étaient sur les genoux. La maîtresse avait des méthodes avancées, au premier de la classe elle promit un baiser, un baiser pour de bon, un baiser libertin, un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin. Aux pupitres alors, quelque chose changea, l’école buissonnière eut plus jamais un chat et les pauvres marchands de bonnets d’âne, patatrac connurent tout à coup la faillite, le krack. Lorsque le proviseur, à la fin de l’année, nous lut les résultats, il fut bien étonné. la maîtresse, elle rougit comme un coquelicot, car nous étions tous prix d’excellence ex-aequo. A la récréation, la bonne fée se mit en devoir de tenir ce qu’elle avait promis. Et comme elle embrassa quarante lauréats, jusqu’à une heure indue la séance dura. Ce système bien sûr ne fut jamais admis par l’imbécile alors recteur d’académie. De l’école, en dépit de son beau palmarès, on chassa pour toujours notre chère maîtresse. Le cancre fit alors sa réapparition, le fort en thème est redevenu l’exception. A la fin de l’année suivante, quel fiasco ! Nous étions tous derniers de la classe ex-aequo!!!
Vous passez votre temps à raconter votre vie, Hamlet. Ce n’est pas inintéressant, mais est-ce opportun ?
Raconter sa vie n’est certainement pas opportun, D. Mais je pense que mon existence est suffisamment exemplaire pour en faire part à la communauté.
D., c’est pourtant fort simple. Nous avons six poules – quand le goupil ne s’en mêle pas ; nous les associons par paire : 2 rousses, 2 blanches, 2 grises. L’assassin roux, sous la lune gibbeuse, s’est emparé d’une rousse et deux blanches. Mais nous le savons fort capable de s’attaquer aux grises, hein ! Bah, il faut bien que tout le monde vive. Même les renards, renardes et renardeaux…
Dites donc, Hamlet, vous n’auriez pas un peu les chevilles qui enflent ?
Je viens d’expliquer par mail privé à Bouguereau le pourquoi de la couleur des poules.
Clopine, vous perdez votre temps à essayer d’expliquer ces choses à D. C’est un jeune homme sérieux, j’en suis convaincu, mais il est tout à fait ignorant des choses de la campagne.
Hamlet, j’ai changé d’avis. Je pense de plus en plus que vous êtes un petit con.
C’est une histoire horrible. Je déteste le sang. Vous n’auriez pas dû me la raconter.
C’est à moi que vous parlez, Hamlet ?
Ces bisbilles entre D. et Hamlet me font craindre le pire…
J’ai la tête qui tourne, je me suis allongé.
Oui, D., c’est à vous que je m’adresse. Vous me décevez et, pour ne rien vous cacher, je vous trouve un côté répugnant.
France Cul est désormais le repaire de la racaille culturelle européenne, et fafs par-dessus le marché.
hamlet c’est dédé qui parle seul..
L’idée du sang rouge sur le plumage blanc et pur… un petit sucre avec de l’alcool de menthe et ça ira mieux dans quelques minutes.
Restez couché, D. Cela vous fera du bien. Vous êtes-vous lavé ce matin ? Il ne faudrait pas dégoûter davantage Hamlet.
D. je suis désolé je ne voulais pas briser ce qu’il est coutume d’appeler le « pacte d’anonymat ».
en fait mon intention était juste d’évoquer ce qu’il est coutume d’appeler (je ne sais pas si vous avez déjà l’occasion d’entendre cette expression?) : le « corps enseignant.
c’est un corps dont les membres ont obtenu cette faveur d’avoir en été à leur disposition un festival à Avignon.
Cette année à Avignon France Culture a donné ce qu’il coutume d’appeler : une « carte blanche » à Christine Angot.
Ne me demandez pas d’où vient cette expression « carte blanche » je n’en sais fichtre rien.
Ne trouvez-vous pas qu’Angot a des airs de ressemblance avec Buster Keaton?
Je peux vous attaquer en justice pour diffamation publique, La Vigie. J’espère que vous avez un bon avocat.
Vous voyez, Clopine ? D. a peur du sang. Quand je vous disais que la campagne n’était pas pour lui !
Bon, je passe l’éponge là-dessus, mais n’y revenez pas.
Faites attention à vous, La Vigie. Non seulement D. a le bras long, mais j’ai des amis dans la mafia russe.
« hamlet dit: 27 juillet 2013 à 12 h 42 min
Raconter sa vie n’est certainement pas opportun, D. Mais je pense que mon existence est suffisamment exemplaire pour en faire part à la communauté. »
je n’aurais pas osé l’écrire mais vu une fois écrit j’approuve.
Je ne crois pas que vous soyez très logique, Clopine, ni très humaine. Vouloir tolérer de la même manière l’assassin et la poule vous oblige à jouer un rôle sournois non soumis aux lois de la communauté, c’est comme vivre dans un paradis fiscal. Vous réintroduisez de l’argent, de l’extérieur. C’est déloyal.
De plus, ce cycle continu de meutre et contre-meurtre a été interrompu par notre Seigneur sur la croix. Il a mis fin à la logique sacrificielle. Continuer à alimenter le bourreau, c’est du paganisme.
Je m’apprêtais à écouter notre hôte en votre compagnie, mais je suis un peu déçu par votre attitude. Ce sera pour une autre fois.
« hamlet dit: 27 juillet 2013 à 12 h 42 min
Raconter sa vie n’est certainement pas opportun, D. Mais je pense que mon existence est suffisamment exemplaire pour en faire part à la communauté. »
là je n’approuve pas!
en tout cas pas en première lecture.
Je connais plusieurs généraux.
le top du top :
http://www.franceculture.fr/emission-une-semaine-de-vacances-avec-christine-angot-carte-blanche-a-christine-angot-35-les-petits-
Je crois avoir compris les écologistes, Clopine. Ce sont des gens conséquents, ils étendent à la nature le libéralisme. Laissez-les dévorer.
Mais pour pouvoir préserver cette vérité, ils ne vivent pas dans cette nature.
C’est une hauteur de vue que j’apprécie. Vivre sur une soucoupe, c’est un progrès. Comme je me suis permis de vous le dire, tout ceci a été prévu et pensé. Il faut seulement encore un peu de temps.
Keaton, c’était un pro, qui gardait l’oeil sur la caméra.
Dès qu’elle était fermée, il se fendait la gueule.
Once upon a time…
La Bande des Baraques A Frites… Enfin, ils voleraient n’importe quoi…
Il n’existe aucune photo de moi, D. Hamlet croit en posséder une, mais il se trompe. C’est une photo de Mme Chaloux.
Une frite n’est pas n’importe quoi, rené. Vous filez un mauvais coton si vous méprisez la nourriture.
A frites à Korps : quelle bande de fafs !
Vous avez raison, D. Je crois que renato file un mauvais coton. Il semble déprimé, ces temps-ci.
Aucune photo de vous, Irina ? Pourtant u. (que j’appréciais autrefois mais qui je trouve de plus en plus mal élevé) prétend avoir vu vos seins.
U. me confond toujours avec Alexia Neuhof.
Je vous en prie, D. Le mal élevé est celui qui a pris ma place, comme un malotru.
Il y a une différence certaine entre une frite et une baraque à frites… bon, c’est vrai que la finesse dans l’observation n’est pas votre fort, mais là c’est gros…
U. me déçoit aussi. Faux-cul comme il est, il aurait été capable de manifester de l’intérêt pour le prognathisme. On n’a rien vu venir.
Un peu inquiet aussi pour Thierry, toujours un peu distrait.
Son bonnet à petite hélice ne le protège en rien de la chaleur.
Seule ta protection galactique te sauve, effroyable nabaudet ! Rommel ? non mais … Pourquoi pas Valls, tant que tu y es ?
Recycler :
A la plage en raison des plaintes, les maîtres nageurs ont retiré à bouguereau sa ceinture.
Sur l’eau, sublime car bien ensoleillée ce matin, presque personne : la crise ? Dans les supermarchés, une foule avide, comme dans un film de SF, de vivre quelques heures de plus, en bouffant et baisant à crédit…
Il ne manquait que Sigourney et Charlton ! les caissières, des copines, avaient les circonvolutions cérébrales grandes ouvertes.
Retirer sa ceinture au Bougboug, c’est le condamner à une noyade hétéro sans charme ! Atrocité sans nom…
Clopine, le « Répliques » de ce matin était une rediffusion d’été. Je l’ai donc ré-écouté partiellement. Deux invités de très bon niveau, dont l’un pensait que Hopper n’est pas un grand peintre au sens du « métier » de peintre, tout en comprenant et partageant dans une certaine mesure la fascination qu’exerce ses tableaux sur un très grand public. Il n’aime pas la texture, la surface, le grain de sa peinture. Un débat de bonne compagnie où il fut question du silence, du vide, de la nostalgie qui règnent dans les tableaux du peintre. Hors de cette émission, j’avais entendu que Hopper était sourd ou que sa peinture était une peinture de sourd. Vrai ou faux, c’est très bien vu.
Vaut la peine de podcaster si vous ne l’avez jamais écoutée.
Vous n’aimez visiblement pas Finkielkraut (j’espère que votre rejet est plus intelligent que celui de l’abruti qui signe La Vigie), mais je ne vois pas quel autre programme concentre autant de débats passionnants à une heure décente.
« A la plage en raison des plaintes, les maîtres nageurs ont retiré à bouguereau sa ceinture. »
Normal, car avec ses piles durent à celles qui ne s’usent jamais…
Acheter un bouquin après avoir écouté Le Masque et la Plume risque à peu près autant de m’arriver que de me décider à manger de l’éléphant après entendu Le Carnaval des Animaux.
A vrai dire, très peu de chances.
Autant de chances que les nouvelles poules de Clopine aient des dents.
« après avoir »…
Mais quel âne, ce Hi Han.
« Vrai ou faux, c’est très bien vu. »
Que fait donc Perles de Cul, pour laisser passer cette merveille…?
J’ai regretté le manque de discernement de mes voisins de plages, deux couples pacifiques et tolérants.
Leurs épouses étaient parties gaiment plonger dans la mer en tenue halal.
Ils avaient prévu l’aller mais pas le retour.
Cette mince étoffe mouillée m’a rappelé ces désirs d’adolescents dont je m’était pourtant guéri.
Pour écouter France-quoique ce soit, il faut vraiment être bloqué sur un lit d’hôpital, entubé comme pas deux !
(je connais effectivement des entubés mobiles, non-alités, qui eux, n’ont aucune excuse… !)
Le discours d’Obalk à propos de la peinture d’Hopper est conceptuellement mal construit et historiquement faux car il faut savoir ce que l’on demande à la peinture… et surtout quand… ce qui n’est pas le cas chez Obalk qui fait plutôt de la littérature, en d’autres mots, un discours parfaitement inutile.
Sur la photo de la RDL, Amette ressemble à un administrateur judiciaire qui viendrait d’acheter un vignoble.
A mi-course, ils se sont rendu compte de leur méprise et sont partis en courant en tenant une serviette largement ouverte.
J’ai cligné de l’oeil à une des baigneuses revenue s’assoir, elle ne m’a pas répondu.
Je m’étonne qu’on parle encore du baron d’Olbak et de son matérialisme grossier, il y a longtemps qu’il n’était plus lu par les soviétiques.
D, hôte-toi de mon soleil!
Sur Hopper, et sur toute chose, on se demande ce que France Culture attend pour inviter Toto.
Un seul invité pour toute la vie, une seule voix. Ce serait bien, hein? On saurait quoi penser sur tout, le bagage serait léger. Dès qu’on aurait oublié, c’est à dire toutes les deux heures, on rallumerait France, et puis là, vraiment, on saurait.
Oui, oui, Toto comme un fakir sur mon tapis volant!
« Vrai ou faux, c’est très bien vu » JC, je maintiens. Avoir établi un lien entre la peinture de Hopper de l’état de surdité est très bien vu, que Hopper ait été réellement sourd ou pas.
Faut tout t’expliquer JC!
Ne dirait-on pas que Buster Keaton sourit d’aise sur la deuxième photo d’illustration ? Il en devient même beau ! Etait-il juif ?
bon c’est une ot manière de parler de « solitude » et que dans l’espace on ne t’entend pas crier..dailleurs on soupçonne qu’y aient des alliènne hors champs..en tout cas ma mère quel populo lors de l’expo..c’est cocasse hors champs de texaco et des newyork corneur..tu devrais nous mette un drapeau ricain dans ton parc a poule clopine..avec un f16 de tsahal 4 dze dracul’s mémori
Renato, que demandez-vous à la peinture, puisque, selon vous il faut le savoir?
Critiquer tel ou tel peintre sur la base de la technique n’a plus aucun sens à une époque où n’importe quelle merde est baptisée oeuvre d’art, dès lors que son créateur sait l’enrober d’un discours intimidant et généralement incompréhensible, donc non réfutable.
j’ai écouté l’émission de monsieur Assouline sur le restau Drouant, je suis un peu déçu en fait c’est pas du tout une émission sur le restau genre ‘oui chef’ mais encore une émission sur la littérature, en l’occurrence sur le prix Renaudot, parce que les membres de ce prix auraient l’habitude de manger dans ce resto, ils ont même les couverts gravés à leur nom.
en fait c’est en 6 émissions, on démarre en 1902 et à la fin de la première on est déjà en 2008, j’imagine que les 5 autres émissions vont passer en revue de détails le prix Renaudot de 2008 à aujourd’hui, du coup on va avoir droit à Beigbeder, Darrieussecq et Emmanuel Carrère, par chance Mathias Enard n’a pas eu le Renaudot sinon hop! on y avait droit aussi….
c’est comme ça, nous n’avons plus d’écrivains mais par chance il nous reste encore des prix littéraires pour parler bouquin.
mais il y avait Hector Obalk, alors… Je crois que je vais postcaster à tout va…
mollo de pas t’postcaster l’pot clopine..chte conseil le face a face obalc/jean clair d’il y a un couple d’année comme on dit a québec.. jean clair infect dégoisant infectement sur obalk..ho il est cequ’il est, mais jlui reconnais au moins la qualité d’être un grand journaliss à ce obalk..jean clair y est poseur a faire carrément peur
le f16 de tsahal tu le bricoles en boite de coca évidemment..façon girouette..les vents dominant sont toujours de w
Orwell, je vous rappelle que c’est Obalk qui parle de la qualité de la peinture d’Hopper … et le critique sur la base de sa technique, pas moi.
Quant à savoir ce que l’on demande à un peintre, et cela depuis l’origine, ce n’est que la capacité à donner forme, créer une image, quoi…
..j’ai donné du boulot a baroz..clopine..
mine de rien j’assure
C’est vague, Renato, c’est vague…
Je ne parlais pas de « on », mais de vous.
les caissières, des copines, avaient les circonvolutions cérébrales grandes ouvertes
..c’est vraiment dégueulasse..
j’aime bien les émissions de Finkielkrault, c’est toujours du genre l’humanite se divise en deux ceux qui… et ceux qui…
en l’occurrence celle de ce matin c’était l’humanité se divise en 2 : ceux qui aiment Hopper et ceux qui n’aiment pas Hopper.
il est rare que l’humanité se divisât en 3 ou en 4, ou en 5 ou même en 6, elle se divise toujours en 2.
le but du jeu est qu’à la fin de l’émission l’auditeur se doit de choisir un camp, de préférence le bon, pour être du bon côté et pouvoir se foutre de la figure de ceux qui ont choisi l’autre camp.
en l’occurrence j’ai l’impression qu’il vaut mieux ne pas aimer Hopper, parce que l’autre qui défendait Hopper le comparait à Hergé : quand on veut défendre un peintre quelle idée de dire que c’est un grand peintre parce que ses tableaux ressemblent aux albums de Tintin?
c’est incroyable combien les gens peuvent manquer d’un minimum de sérieux.
renato, vous êtes vraiment un âne ! Un vrai de vrai… Désolant.
Et voila Bouguereau le primate qui cause aussi peinture…
Auauauauauau seeeeeeecouououououououourrs!
Ce que vous dites Orwell ne vaut pas grande chose, donc : « ce que l’on demande à un peintre, et cela depuis l’origine, ce n’est que la capacité à donner forme, créer une image ».
après l’autre qui n’aime pas Hopper lui dit : quand on regarde de près les tableaux de Hopper on s’aperçoit que c’est de la daube, et l’autre qui lui répond : oui c’est vrai c’est même ce qui fait de lui un grand peintre.
ça m’a fait pensé à Houllebecq : il suffit de lire ses derniers poèmes et sa correspondance avec BHL pour effectivement comprendre pourquoi il a obtenu le Goncourt : il a le qi d’une huitre? normal c’est ce qui en fait un grand écrivain!
c’est du même tonneau.
Vacances à Porquerolles :
http://www.youtube.com/watch?v=_92Cm8gl7Ls
Le F-16 est un bon avion, mais qui commence à dater. Le F-22 est bien plus performant mais hélas beaucoup plus cher aussi. Cela dit, un état qui possède 200 F-16 aurait tout intérêt à en vendre 50 pour acheter 4 F-22 à la place, dont la furtivité et le régime de super-croisière sont plus qu’avantageux, sans même évoquer sa maniabilité incomparable.
Ce n’est bien entendu qu’un avis personnel.
Remarquez que l’auditeur, une fois qu’on aura répondu -pour lui- à cette question, sera bien avancé. Qu’est ce que ça peut faire? Je trouve qu’il y a du mépris intellectuel envers autrui dans cette question. La médiocrité et le mépris intellectuel vont souvent de pair.
Muet mais bruyant !
D; nous ne sommes pas ici pour donner notre avis personnel mais au contraire un avis qui ne soit pas personnel, sinon on tombe dans la doxa où chacun dit ce qu’il pense et là c’est le début de la fin.
prenez des références nom d’une pipe!
par exemple si vous parlez d’avions de chasse citez « l’art de la guerre » de Maitre Zhu!
« Hopper est-il un grand peintre? »
Remarquez qu’il suffirait de dire qu’Hopper ce n’est que quelqu’un qui a fait un travail.
« Faut-il rire de ceux qui tombent? » est un excellent sujet de nouvelle.
Collons-nous y,ramassage des copies samedi prochain. (Il faut laisser un peu de temps à la divine inspiration).
Pourquoi il y a toujours un con qui parle de ramasser les copies ?
la question n’est pas de savoir ce que nous attendons de la peinture mais plutôt de ce que la peinture attend de nous.
en fait elle attend de nous que nous mettions tous sur la figure pour défendre tel ou tel peintre : l’art est une arme de destruction massive qui vise à détruire la part de nature qui reste en nous.
en fait après Monsieur Assouline j’ai écouté l’émission de l’autre pingouin dont j’ai oublié le nom sur l’écologie.
passer des prix littéraires à l’écologie exige de la part des auditeurs une certaine gymnastique de l’esprit.
Hopper était un type malheureux, rongé par le remord et le doute, lui infliger en plus des expos avec des dizaines de millions de visiteurs qui se bousculent à l’entrée pour avoir une place devrait être jugé au titre de crime contre l’humanité.
Cela dit, un état qui possède 200 F-16 aurait tout intérêt à en vendre 50 pour acheter 4 F-22 à la place
tu devrais dire ça au hamas dédé..eux qui sont toujours a la rhamasse de tout avec leur cocotes minutes et leur fusée en zinc
ferme ta sale gueule keupu
greubou vous l’aimez vous Edward Hopper?
vous le connaissez? c’est un peintre qui a peint essentiellement sur des cartes postales et sur des calendriers des postes : tout le monde a un tableau de Hopper aimanté sur son frigo avec un aimant ‘i love NY’ ou un aimant représentant Cartman, un des héros de South Park, avec Kyle et Kenny….
moi j’en ai un – et vous greubou? vous en avez un vous aussi?
qui n’a pas, dans sa cuisine, un Hopper aimanté sur son frigo?
tout le monde en a un!
même Monsieur Assouline en a un!
à quoi ça sert sinon d’avoir un frigo?
greubou, tu m’aimes?
la question est : pourquoi il y a 10 ans personne n’avait un Hopper aimanté sur son frigo et aujourd’hui tout le monde en a un?
qu’est-ce qui a changé en 10 ans pour que Hopper entre dans nos cuisines?
le problème n’est pas Hopper, le pauvret, le problème c’est nous : en 10 ans nous sommes tous devenus des personnages de Hopper.
en 10 ans nous sommes tous devenus des personnages de Hopper.
et en 10 ans nous allons chercher dans les personnages de Hopper ce que nous avons perdu : de l’espace vital, de la non promiscuité, pour laisser s’étendre autour de nous notre mélancolie.
les gens vivent collés les uns aux autres, dans le métro, dans les embouteillages ,dans la rue, dans les magasins : dans les tableaux de Hopper les personnages ont l’espace vital autour d’eux que nous avons perdu.
bouguereau dit: 27 juillet 2013 à 15 h 19 min
ferme ta sale gueule keupu
les personnages de Hopper ont de l’espace vital et du silence.
du silence…..
du silence…………
du silence……………
allez c’est bon greubou t’as gagné, t’es le plus fort du monde : je me barre!
qui c’est le plus fort? c’est greubou!
« les caissières, des copines, avaient les circonvolutions cérébrales grandes ouvertes »
..c’est vraiment dégueulasse..
C’est voulu !
ce n’est pas du tout mon avis, bien qu’il soit personnel.
Orwell, je maintiens mon point de vue. Pour Hopper, j’ai toujours aimé cette peinture morte. Malgré cette admiration, qui n’a pas besoin d’être analysée, justifiée, expliquée par les soi-disant médiateurs artistiques…, il ne figure pas sur la Galerie Magnétique de mon frigo, Dante Rossetti y traine, GM d’une autre qualité que la pitrerie fabuleuse et datée de Monsieur Tatischeff en vacances sur l’épouvantable côte atlantique.
« l’épouvantable côte atlantique. »
Oh eh l’autre qui barbottes dans ta mare, fais gaffe
La situation des intermittents du spectacle ! Ouarf, le comique de ce statut … la superbe nef des fous.
c’est plein de requins par là-bas
http://www.youtube.com/watch?v=GxTmR-4r1kA
La côte atlantique ? Un enfer… ! l’océan, un coup il est là, un coup il n’est plus là. il fait froid, il pleut tout le temps. depuis le temps, ils auraient pu réguler ce flux, non ?
Aller là-bas le temps de quelques régates, je veux bien, mais pas plus. Même rétribué, je n’accepterai pas un séjour sur ces côtes mal famées … faut être du pays pour supporter toute cette misère climatique !
un coup il est là, un coup il n’est plus là.
ça dépend des endroits
« il fait froid, il pleut tout le temps. »
ça c’est faux : au bord de la mer les nuages et la pluie se barrent poussés par le vent vers l’intérieur des terres , en général sur les côtes il fait beau ya qu’à voir la différence entre Nantes et les patelins de la côte
Et encore je suis gentil avec les indigènes ! Vous allez dans les bars de la côte atlantique, ce ne sont qu’ivrognerie Kiravi et plaisanteries de mauvais goût.
Chez nous, dans les bars méditerranéens, rien que des cadres supérieurs façon Pétrus, ça cause Albert Camus, Gallimard, Huntington … délicatesse.
On ne danse pas en rond, bourrés au Fest-Noz, nous ! Un autre monde ! Le Paradis, si j’osais…
Eh bien, perso je l’ai écoutée attentivement, la première des six émissions que notre hôte consacre à Drouant sur France Culture. j’écossais les petits pois en même temps, qui se pressaient aussi nombreux que les candidats au Goncourt… Bon, allez, je vous dis la vérité. J’ai trouvé la première partie, l’introduction (avec un « Carnaval » de … Schumann comme illustration sonore, surprenant ma foi, et puis après, si j’ai bien reconnu, du Satie et du Debussy ?)un peu longuette, et surtout contenant une sorte d’auto-justification de notre hôte par rapport à son nouveau rôle de juré, entre les lignes. Je suis peut-être un peu sévère, mais les paroles disons lentes et mesurées de notre hôte me semblaient un peu alambiquées. Tout s’est arrangé dès que notre hôte s’est lancé dans le vif du sujet, car ça l’est devenu instantan&ément, vif veux-je dire. Suis-je prête pour l’écoute du second épisode, qui semble passionnant avec les débats autour de Céline ? Certainement. La voix d’Assouline, douce, grave, n’est pas atone pour autant. En fait, elle me renvoie à celle de Jude Stéfan qui, quand il faisait cours, baissait volontairement son registre, pour que les élèves, réduits à presque tendre l’oreille, soient ainsi plus attentifs… Il se passe un peu la même chose pour notre hôte…
Je me relis, et me trouve sévère. En fait, je crois que c’est la corvée d’écossage qui a déteint sur mon écoute de l’introduction, qui cherchait avant tout, je crois, à démonter les préjugés (corruption, élitisme, etc.)entourant l’institution Goncourt. En fait, le travail consciencieux d’Assouline n’est pas dépourvu de cette malice qui lui est propre, mais qu’il dissimule le plus souvent…
Sauf, Hamlet, que ce matin il n’était pas possible de dire que l’un des deux interlocuteurs « n’aimait pas Hopper ». Il était sensible à son univers, à sa mise en scène. Il lui reprochait essentiellement deux choses: ne pas maîtriser suffisamment l’art de poser la peinture sur la toile et se laisser à la facilité du vide, du silence.
Je ne partage pas ces critiques, mais il a le droit de les faire. J’aimais mieux Hopper quand il était encore peu connu en France, c’est le syndrome des « happy few ». J’aime beaucoup Andrew Wyeth auussi. Il y a eu une rétrospective sur la dynastie Wyeth (trois générations d’artistes) à la Fondation Mona Bismarck il y a qq mois. Dieu merci, AW n’est pas encore sur les frigos, mais ça pourrait venir. Je l’aimerai moins alors…Hé, hé…on a ses petites mesquineries.
se laisser aller à la facilité….pardon
Andrew Wyeth est depuis longtemps déjà sur quelque frigo…
Il n’y a qu’un seul Hopper, Denis, de Easy Rider etc
L’autre est un peintre pour épreuve orale d’anglais du bac. Cet Hopper là est hopeless.
Hamlet, orwell, si je peux m’immiscer, l’émission de ce matin était d’un bon aloi, car les deux invités se respectaient suffisamment pour admettre ne pas partager la même opinion finale, mais emprunter cependant les mêmes chemins critiques. Ah, si seulement ici, chez Assouline, on en faisait autant ! Cependant, je me faisais la réflexion suivante : sur nombre de livres, surtout dans les collections de poche, des tableaux d’Hopper sont utilisés (encore plus que dans le cinéma, semble-t-*il)en couverture, en illustration. Les remarques d’olback, comme quoi Hopper est populaire et connu grâce à ses sujets (la rue, le quotidien contemporain), son ambiance (dépressive et mélancolique), son espace (le vide et les lignes plates,) mais que la « texture » laissait à désirer au contraire des « grands maîtres » qui enthousiasment par leur présence scripturale, physique, le passage de la peinture sur la toile quoi, sont pertinentes, mais in fine, j’étais plutôt d’accord avec son adversaire. Je trouve moi que la peinture d’Hopper est infiniment proche de l’écriture. Anecdotique, me répliquerait Olbak. Mais il me le dirait de façon affable et aimable. C’est pourquoi, comme Tonton Georges le disait, je suis et reste la fan d’Hector. Ahaha.
Pour sortir des propos de bonne sœur gnagnagna France-Cucul : notre Zayrault national se recueille sur la tombe des preneurs d’otages de 88 à Ouvéa, en Nouvelle Calédonie.
Pitoyable mise en scène et renversement de valeurs. France moisie…
« L’autre est un peintre pour épreuve orale d’anglais du bac. Cet Hopper là est hopeless. »
T’es sévère Bloom, disons un super bac, type agrèg d’anglais…
A propos de la banalisation de la peinture de Hopper, il me revient une remarque de l’un des deux intervenants de ce matin: la multiplication des reproductions de Hopper partout, notamment comme le dit Clopine sur des couvertures de livres, n’a pas (encore?) tué le magnétisme et la séduction un peu morbide de ses mises en scène.
Je suppose que Bloom, dans son hyper élitisme anti-petits blancs, trouve que Hopper est un peu trop aimé des beaufs pour être honnête. Il n’a pas tord de son point de vue. On peut analyser Hopper comme le témoin d’une Amérique blanche, rurale, à l’agonie, incapable de rompre le silence qui précède sa mort programmée…D’autant plus fort le Hopper dans sa vision prémonitoire. D’autant plus génial.
Je m’ennuie dans mon île, j’ai pas de vie, alors je squatte la république des livres sept jours sur sept pour y déposer ma propagande.
Il n’a pas tord de son point de vue.
—
Il est sagace, le gonze; il a des lettres, l’asbo; il est pas torDu pour 2 rondelles, le pitbull du blagàpassou.
C’est EAB qui doit vriller du côté d’Abington.
On le rince, le tord et hop(per), à la poubelle.
silence parce qu’un mort bouffé par des charognards ne parle pas ?
On peut analyser Hopper comme le témoin d’une Amérique blanche, rurale, à l’agonie, incapable de rompre le silence qui précède sa mort programmée…D’autant plus fort le Hopper dans sa vision prémonitoire. D’autant plus génial.
Vision réductrice. L’inspiration de Hopper est loin de se limiter à cet aspect. D’autre part,il me semble qu’une telle vision n’a rien de « prémonitoire », contemporaine qu’elle est des grands romans sudistes de Faulkner. (rédigé par Orwell)
« 17 h 43 min »
il était marrant pour une fois
On peut analyser Hopper comme le témoin d’une Amérique blanche, rurale, à l’agonie, incapable de rompre le silence qui précède sa mort programmée… (rédigé par Orwell)
Si c’était le cas, il se serait mis grave le doigt dans l’oeil, l’ami Hopper. Il semble que l’Amérique blanche rurale ait encore de beaux jours devant elle.
Oui, JB, Hopper ne se réduit pas à cela. J’ai rebondis sur l’agression de Bloom en mettant le projecteur sur un aspect peu commenté de l’oeuvre, mais qui existe.
Personne n’est obligé de tenir Hopper pour l’un des plus grands peintres du 20ième siècle (il est sans doute trop tôt pour en juger), encore moins de l’aimer. On peut tenir pour négligeable l’attraction qu’il exerce sur des millions d’amateurs (on peut se tromper à plusieurs millions, la preuve, l’élection de l’Incapable à l’Elysée) et pour nulles les analyses de critiques d’art parfaitement respectables…mais qui est Bloom pour balayer son oeuvre d’un revers de la main?
qui est Bloom pour balayer son oeuvre d’un revers de la main? (rédigé par Orwell)
Difficile en effet de la tenir pour quantité négligeable. Hopper donne son meilleur entre 1910 et 1940 (dates larges). Ce qui me saute aux yeux, en ce qui me concerne,outre l’intérêt de son regard sur la modernité américaine, c’est l’utilisation somptueuse de la couleur, l’originalité des cadrages et des mises en perspective. Comme toujours, on ne peut ni comprendre ni juger ceta
qui est Bloom pour balayer son oeuvre d’un revers de la main? (rédigé par Orwell)
Difficile en effet de la tenir pour quantité négligeable. Hopper donne son meilleur entre 1910 et 1940 (dates larges). Ce qui me saute aux yeux, en ce qui me concerne,outre l’intérêt de son regard sur la modernité américaine, c’est l’utilisation somptueuse de la couleur, l’originalité des cadrages et des mises en perspective. Comme toujours, on ne peut ni comprendre ni juger cet artiste seul; il faut le replacer parmi ses contemporains, en tenant compte des problématiques et des évolutions de la peinture dans ces années-là. Entre 1900 et 1960, il n’est pas le seul figuratif réaliste. Il s’est intéressé à la photographie, notamment au travail d’Eugène Atget.
« Ce n’est pas une exposition intéressante pour les œuvres, c’est une exposition intéressante pour voir les personnes qui s’ y rendent »
Un membre du Louvre, à propos de la grand’messe Hopper.
Le temps du surréalisant Philipp Morris n’est pas encore venu. Cela dit, reconnaissons à Hopper le mérite de n’etre pas Norman Rockwell, icone américaine intouchable quoique fort sucrée, et c’est déjà beaucoup….Vous souvient-il de Jean Béraud ? Hopper, c’est un peu cela, un petit maitre, mais qui sait voir son temps. Béraud peint le temps et le monde de Proust, Hopper, celui de l’Amérique de l’entre deux guerres. Et il y restera associé. Dans ce pays d’histoire récente longtemps fixé sur l’Europe, il représente une rupture en ne traitant que des sujets américains contemporains. Ce n’est pas rien tout de meme, quelle que soit sa place certainement surfaite dans la mythologie contemporaine.Hamlet là dessus dit des choses assez justes auxquelles j’ajouterais l’americanisation croissante via l’odieux-visuel du monde occidental…
Bien à vous.
M.Court
PS
Clopine, merci de vos explications!
Wagner chez Hopper
Une toile de Hopper comme « Gas » (« Essence » ,1940), toute (hyper) réaliste et influencée par la photographie qu’elle est, expose ce que cette dernière échoue à montrer, même avec les raffinements du numérique et le travail en laboratoire; elle dit pour moi les irréductibles pouvoirs spécifiques de la peinture. Alchimie quelque peu hallucinatoire qui touche le traitement de la lumière comme celui de l’immobilité. Chez Hopper, l’immobilité a quelque chose de violent.
ce jeu de commentaires- certes de notre temps – m’ennuie de plus en plus j’ai donc relu des page nombreuses de P.Michon- où j’ai trouvé ce pseudo – que la mort de R. Barthes aurait libéré ! (voir le tweet )
et ai sorti à lire un Rembrandt de Simmel.
avec mes excuses à P.Assouline : je n’étais donc pas une bonne recrue !
n;b pour info: j’ai rencontré une jeune femme qui ayant renoncé à faire des études d’histoire vient d’être reçue en communication et qui m’a dit n’avoir amis lu un livre écrit par une femme , devant sa mère responsable syndicale béate d’admiration devant sa progéniture
Marc Court, le travail de Rockwell n’est pas si figé qu’il semble si on sort des sentiers battus :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/04/norman-rockwell-problem-we-all-live.html
et pmuisque j’ai bien lu les tweets comme avec passion l’apologie du livre de Darnton je signale de lettres en attente
http://www.actualitte.com/societe/quand-benjamin-franklin-voulait-un-alphabet-a-l-etat-de-nature-44111.htm
puisque je reconais sans honte sans honte que je n’ai pas le sens de l’humour ni l’intelligence erdéliens selon P.Assouline qui avait écrit qur son blog que les personnes partie prenante de rencontres sur l’humour n’avaient pas le sens de l’humour.
(Il est vrai qu’il a été soutenu qu’Homère était illettré !)
les personnes parties prenantes
je reconnais
Dans la torpeur d’une journée bien remplie, j’ai commencé d’entendre une voix douce et feutrée, je me couche encore de bonne heure, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » et une demi-heure après,enfin, au bout de 10min45sec exactement, je m’éveilla. D’un bond, d’un seul. J’avais fait un cauchemar. Marcel P. tout énervé dévalait sa journée à fond de train, en chantant dans un taxi sans frein, sur une route penteuse.
Et puis la douce voix m’a fait me rendormir.
Renato, Court, le triple autoportrait de Rockwell est aussi une sacré pièce d’ironie et d’auto-dérision…Un artiste mineur, certes, proche de l’affichiste et du dessinateur de presse, mais qui mérite lui aussi le respect.
mais qui est Bloom pour balayer son oeuvre d’un revers de la main?
dpuis quand qu’on a bzoin d' »étre » à mon cul pour dire une chose somme toute assez partagée..y’en a un paquet qui l’prenne pour un bon illustrateur dont la notoriété dailleurs in iouraope vient de ce que les architecte européen on bavé sur son « rendu » des perspectives urbaines..je peux assez comprende qu’on puisse être gonflé qu’on se rtrouve dans une chierie looké a la david lynch..kabloom c’est un son de cloche, on en est là dpuis tocville, l’tien sonne félé, c’est plus pire
..que bref comme ouarol c’est un qui vient du commerce laborieux..c’est l’amérique, nom de dieu, c’est pas dans les bordels qu’ils ont appris a dessiner
..malgré son coup d’oeil sur hach parisss..la-bo-rieux..ouarol c’est carrément neuneu même
Un artiste mineur, certes, proche de l’affichiste et du dessinateur de presse
vas tu te taire..il y en a de -trés- grosse pointure, et à la même époque..qui savait que l’populo avait encore l’gout du coup de crayon qui claque..
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