de Pierre Assouline

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Rentrée : Dubois dont on fait les romans

Rentrée : Dubois dont on fait les romans

Jean-Paul Dubois (Toulouse, 1950) est déjà une vieille connaissance que l’on retrouve avec plaisir de livre en livre un peu comme Modiano et quelques autres – mais dans son cas avec la quasi certitude d’y retrouver dentistes, noyades, tondeuses à gazon, chiens, ascenseurs, golf, films, Paul, Anna…. Il y a incontestablement « un charme Dubois » qui opère dès la magie du titre (Kennedy et moi, Les Poissons me regardent, L’Amérique m’inquiète, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi, Parfois je ris tout seul, Les Accommodements raisonnables, Vous plaisantez, Monsieur Tanner…). Cette fois Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon (245 pages, 19 euros, éditions de l’Olivier, comme les autres). Une certaine idée du roman « qualité française » comme on le disait autrefois pour désigner les films de Claude Sautet. Ce pourrait être un label « NF » (norme française) comme on en trouve sur les bons-produits-de-chez-nous.

Il est doté d’une vraie légèreté, ce qui nous change des autofictions anorexiques. Deux personnages principaux mais quel tandem ! Paul Hansen, gardien de résidence à l’Excelsior près de Montréal, homme à tout faire toujours disponible pour réparer les problèmes des uns et des autres, grand confident des déprimés ; et Horton un motard des Hell’s Angels, criminel fort sympathique dont la crudité de langage est formidablement mise en musique par l’auteur. Les deux se retrouvent à partager la même cellule dans une prison québécoise. Les deux pour meurtre mais l’un des deux n’avait pas fait exprès, ce n’était pas dans sa nature, le proprio l’avait cherché. Enfin, il l’a presque tué. Juste salement passé à tabac. Après lui avoir fracturé les bras et mangé un morceau d’épaule, il a échoué à le noyer dans la piscine. Il faut dire que le gars, particulièrement odieux et exaspérant, l’avait cherché. Ce qui arrive quand on pousse à bout un vrai gentil. Tout de même, là-bas, ça vaut deux ans de tôle malgré les circonstances exténuantes.

Ce qui est formidable avec Dubois, qui sait vraiment raconter, ce qui s’appelle raconter comme on n’ose plus le faire, c’est la douceur, même quand la réalité est heurtée, chaotique, violente, sanglante. Ca lui ressemble. Son côté Leonard Cohen. Tendresse & fraternité, distance & désabusement. Il y a pire philosophie de la vie. A bousculer mais modérément. Le genre Proust qu’il ne faut surtout pas réveiller pour lui annoncer qu’il a le Goncourt. Rien ne l’angoisse comme la perspective que la fuite des jours est inutile, sans forme ni direction.

Le récit est exemplaire de fluidité. L’auteur n’est pas du genre à se prendre les pieds dans les longues évocations métaphoriques. Une mécanique de précision qui n’exclut pas l’émotion, l’ombre portée, le tremblé. C’est un romancier de personnages qui bâtit son intrigue autour d’eux. Il les aime tous et a le don de nous les rendre aimables y compris ceux dont on penserait a priori qu’ils ne sont pas notre genre. Outre le duo de détenus qui prend toute la place du roman, il y a aussi une femme et une chienne (l’une des deux est pilote d’hydravion). C’est écrit comme ça :

J’ai compris très tôt que mon père ne serait jamais un vrai Français, un de ces types convaincus que l’Angleterre a toujours été un lieu de perdition et le reste du monde une lointaine banlieue qui manque d’éducation. Cette difficulté qu’il avait à habiter ce pays, à le comprendre, à endosser ses coutumes et ses us, déplaisait à ma mère au point que leurs conversations récurrentes à ce sujet ravivaient souvent d’autres points de friction. Malgré les seize années déjà passées en France, Johanes Hansen restait un irréductible Danois, mangeur de smørrebrød, un homme du Jutland du Nord, raide sur la parole donnée, l’œil planté dans le regard de l’autre, mais dépourvu de cette dialectique gigoteuse en vogue chez nous, si prompte à nier les évidences et renier ses engagements.

On sait déjà en refermant Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon qu’on se souviendra de Paul Hansen le gardien et de Horton le motard comme on se souvient du photographe arboricole Paul Blick d’Une vie française, du Paul Katrakilis le pro de Jaï-alaï dans La Succession... Ce qui est plutôt rare. Peu de romanciers parviennent à imprimer ainsi leurs créatures dans nos mémoires fuyantes. Ils ont l’air aussi décalé que lui y compris dans l’humour, la fantaisie, la mélancolie. Dubois serait du genre à déceler du sacré dans un match de rugby mais nulle part ailleurs.

La réussite du roman tient aussi à l’habileté de sa construction : deux parties parfaitement nouées, le présent en prison, et le passé autour de l’histoire personnelle de Paul Hansen qui mène au drame et métamorphose un agneau en loup. A la fin, la promesse de rédemption laisse la voie ouverte à un certain optimisme malgré la violence des pages les plus noires qui précèdent – mais beaucoup moins que pour son avant-dernier La Succession qui était carrément suicidaire. Le récit, les personnages et l’auteur lui-même ont trop de charme pour assombrir malgré tout ce qu’ils trimbalent d’inquiétudes, d’intranquillité et de révoltes rentrées contre les injustices. Trop nonchalant pour être vraiment désespéré, trop indolent pour succomber à la tristesse. Avec ce qu’il faut de mélancolie, et une touche de nostalgie, c’est cela qui reste au fond, un charme indéfinissable. Son côté Rabbit en paix pour citer l’un des romans étrangers dont la lecture a durablement marqué Dubois (il dit ici très joliment en quoi John Updike et son œuvre sont « ce que l’on peut espérer de mieux au fin fond de la nuit »). Le genre de type qui s’arrange pour avoir vécu ce qu’il raconte.

C’est drôle mais il me revient qu’Une vie française, qui avait bénéficié d’un accueil exceptionnel tant auprès des critiques que des lecteurs (si peu synchrones, d’ordinaire) avait été épinglé par la plume caustique de François Nourissier. Notre meilleur arbitre des élégances littéraires faisait alors remarquer en passant que nulle part, ni sur la couverture, ni sur la page de garde, le texte ne portait la mention « roman ». Et d’enchaîner aussitôt : « Est-ce pour échapper aux dangers d’un prix littéraire ? ». Cette fois, qu’on se rassure : Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon est bien un roman, et pas seulement parce que c’est écrit dessus. Un roman, un vrai et l’un des meilleurs de cette rentrée.

P.S. Avis aux Toulousains : Jean-Paul Dubois sera le 12 septembre à 18h à la librairie Ombres blanches.

(« Sur la plage de Biarritz » photo Passou ; « Dites-le avec des fleurs » oeuvre de Bansky (?))

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 017 Réponses pour Rentrée : Dubois dont on fait les romans

pado dit: à

renato dit: 23 août 2019 à 18 h 11 min
Agrigento…..le jardin offre une coupe transversale inhabituelle

Envoyez-moi Montalbano tout de suite pour élucider cette transversale.

Marie Sasseur dit: à

Tous les hommes n’habitent pas monde de la même façon.
Tout a fait Renato, il y a something strange de découvrir, sur le chemin pavé qui relie en pente douce le temple de la Concorde à celui l’Hercule, la demeure du capitaine Hardcastle. Deux jardiniers dans un incompréhensible dialecte sicilien s’activaient à préparer cette réouverture, en taillant des eucalyptus, et le parfum degagé précédait de loin, l’apparition de cette villa.

Pages 96/98 du roman de J-P. Dubois, sur l’orgue Hammond B-3.
https://youtu.be/gobKu4UlxSA

Delaporte dit: à

Une phrase trouvée au hasard Balthazar : « Je me disais que les nazis allaient beaucoup nous manquer, que ce serait dur, sans eux, car nous n’aurions plus d’excuses. »
Quant à voir dans Tendre est la nuit le triomphe de la femme, c’est somme toute assez tiré par les cheveux. Bien sûr, c’est un roman « féministe », comme tous les Américains savaient en faire, y compris l’un des pires de cette génération (perdue) : Hemingway. Ce n’est pas un scoop ni une performance. Notre vieille Europe devait rester misogyne encore quelques décennies. Mais maintenant, c’est terminé ! L’affaire Weinstein y a mis un coup d’arrêt définitif, comme un coup de couteau assassin. Et c’est tant mieux, même si des brutes (rough ou tough, je ne sais plus) comme ce bâtard antisémite de Hemingway y sont pour quelque chose de minime, mais quand même. Le vrai diamant, c’est évidemment Scott Fitzgerald avec Tendre est la nuit et Gatsby. Popaul n’a pas vu tout cela, évidemment.

Pablo75 dit: à

« Vos destinations les plus récentes, Pablo? »
La Catalogne et le Pays Basque !
Ed dit: 23 août 2019 à 14 h 55 min

Non, Boulogne-Billancourt (La Seine Musicale) et Montreuil (Puces).

pado dit: à

DHH dit: 23 août 2019 à 16 h 55 min
Et refuser à d’autres, de manière vexante et unilatérale …….ce n’est pas loin de l’exploitation coloniale

Que C. Bahia plaide pour le Brésil aux Brésiliens, pourquoi pas.
Ces positions amènent systématiquement à des conflits, mais c’est son problème s’il aime son président.
Par contre l’argument nous nous l’avons fait donc ils peuvent le faire pour être bien sûr que c’est une co..erie me semble là la pire des attitudes nèo-coloniales.
Vous êtes des sauvages mais il faut donc que vous appreniez par vous-mêmes, c’est ainsi que parviendrez à notre connaissance.
A chiller (copyright TKT)

Pablo75 dit: à

Je n’ai pas l’intention de me mettre à la liseuse. Sur ce point, je suis borné et maniaque.
Delaporte dit: 23 août 2019 à 14 h 30 min

Ma femme disait la même chose il y a quelques années et maintenant elle est accroc. Même chose que pour le smartphone.

Delaporte dit: à

L’affaire Weinstein est avant tout une affaire planétaire. Des journalistes se demandent même si dans l’autre affaire, l’affaire Epstein, il n’y aurait pas un complot des élites dirigeantes – avec faisant le paon le prince Andrew, cette désastreuse « failure », comme on dit dans sa noble langue, immaculée tout comme lui ! Ah, il nous faudrait un Shakespeare d’aujourd’hui pour nous parler directement de tout cela. Même Molière, ça ne suffirait plus ! Ni Céline ! Sade, à la limite…

Delaporte dit: à

« Ma femme disait la même chose il y a quelques années et maintenant elle est accroc. Même chose que pour le smartphone. »

La liseuse permet de lire sous les draps, quand par exemple faire l’amour vous excède. On peut alors lire en faisant autre chose, sans que votre partenaire s’en rende compte. C’est peut-être ce qui vous arrive avec votre femme, Pablito. Sauf que vous êtes du mauvais côté comme le dindon de la farce !

Ed dit: à

19:00

Ca envoie du rêve. Vive la ligne 9…

Pablo75 dit: à

32 000, Pablo75 ?
Jazzi dit: 23 août 2019 à 14 h 28 min

C’est ça, puisque 1 Go c’est 1000 Mo. Et la moyenne de la taille d’un epub n’est pas 1 Mo mais bien moins (0,6 Mo?). Donc dans une liseuse avec une mémoire de 32 Go il doivent rentrer 50 000 livres à peu près. Et dans une clé USB de G4 Go (j’en ai une de 1,5 cm), 100000. Et dans un petit disque dur de 2 To (j’en ai acheté un il y a 2 mois pour 55 euros rue Montgallet) 1,5 millions de livres.

Et bientôt on pourrait avoir tous les livres qui existent (Google, qui veut les numériser tous, a calculé qu’il y a 100 millions de titres différents) dans un ordinateur avec 5 ou 6 disques durs de 14 To, qui sont en vente déjà (550 euros pièce sur Amazon).

Et dans très peu d’années on pourrait avoir ces 100 millions de livres numérisés dans un disque dur de bureau de la taille…d’une pléiade !

pado dit: à

Pablo75 dit: 23 août 2019 à 19 h 00 min
La Seine Musicale

Mais pablito t’as bien regardé ?
T’as vu l’architecture ?
J’en suis baba, même pas du Garnier et il paie sa place.
Peut-être en souvenir de Louis Renault.

pado dit: à

J’ai enfin compris.
Pablito et mon chaloux ont une liseuse.
Chacun a stocké 50000 bouquins dessus.
Conclusion ils ont lu 50000 bouquins (et même plusieurs fois).
Cqfd nous aurait dit MàC.

et alii dit: à

20 scènes d’ascenseurs à ne pas manquer !
jeudi 11 juillet 2013 – 05h00
Depuis toujours, l’ascenseur est un moyen de transport plébiscité par le septième art, du « Père Noël est une ordure » en passant par « OSS 117 » ou « Drive ». Focus, forcément non-exhaustif, sur ces moments où le cinéma passe à l’étage supérieur…

Delaporte dit: à

Je suis toujours consterné, et même époustouflé, qu’un gros plein de soupe comme Hemingway ait eu autant de succès, alors que manifestement il ne savait pas écrire. Hemingway bâclait, et cela ne se voyait pas trop, grâce à des phrases courtes et des mots brefs (au maximum deux syllabes, cf. le début de Islands in the stream). Le grand écrivain, c’était évidemment Fitzgerald, que tout le monde a sous-évalué. Même Popaul le sous-évalue, dans son poulet. Je ne lis plus Hemingway depuis longtemps, tant j’en suis revenu ; d’ailleurs, je n’ai jamais accroché, je me forçais. C’était vraiment un enflé. Y a-t-il une oeuvre qu’il faut retenir de ce gros bouffi ? Aucune. Même Paris est une fête est gentiment surfait. Il a fallu toute une population désemparée, après les attentats que nous savons, pour lui donner du regain commercial. Mais c’est déjà fini. Hemingway sombre dans les oubliettes ! Ce n’est que justice.

pado dit: à

Vu ce qu’il nous raconte mon chaloux doit aussi nous compter ceux de son épouse pour faire bonne mesure.

et alii dit: à

OSS 117 : RIO NE RÉPOND PLUS
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20 scènes d’ascenseurs à ne pas manquer !
jeudi 11 juillet 2013 – 05h00
Depuis toujours, l’ascenseur est un moyen de transport plébiscité par le septième art, du « Père Noël est une ordure » en passant par « OSS 117 » ou « Drive ». Focus, forcément non-exhaustif, sur ces moments où le cinéma passe à l’étage supérieur…

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L’histoire

En 1967, douze ans après ses premières aventures au Caire, l’espion Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est envoyé en mission à Rio de Janeiro pour récupérer un microfilm détenu par un ancien dignitaire nazi…

Tout sur le film

La scène

Dans l’espace confiné d’un ascenseur, en présence de deux Allemands et de deux Chinois présents pour l’éliminer, l’incontrôlable OSS 117 multiplie les vannes douteuses pour tourner la situation à son avantage. Les deux de gauche ne peuvent garder leur sérieux au fur et à mesure qu’Hubert se lâche, alors que les deux de droite, forcément, sont de plus en plus contrariés. Une scène en plan-séquence hilarante, un timing comique absolument parfait, et OSS qui quitte l’ascenseur l’air de rien, alors que derrière, ça dézingue à tout-va…

Delaporte dit: à

Hemingway n’était pas du tout écolo. Il faisait des safaris morbides, en Afrique. Il tuait des bêtes – peut-être des êtres humains, du moins des Noirs (pensait-il !). Romain Gary a été plus talentueux, avec Les Racines du ciel, qui a milité pour les éléphants. D’ailleurs, aujourd’hui, on relit Gary, mais pas Hemingway, cet imposteur.

P. comme Paris dit: à

Le problème, ce n’est pas la capacité d’un disque dur, c’est sa durée de vie.

pado dit: à

@Annibal 19h33

Prends en de la graine,
ça,
c’est de la critique cinématographique

et alii dit: à

ayant remarqué que les dames de ce blog aimaient la science et ses coulisses et qu’il y a une fameuse histoire d’ascenseur -et dhôtel- dans ces coulisses ,les voici racontées sur le monde:
L’exposé en question est censé avoir lieu en soirée dans un auditorium de l’hôtel dans lequel M. Klotz est descendu. Celui-ci, en prenant l’ascenseur pour s’y rendre, voit entrer dans la cabine un homme à lunettes d’une cinquantaine d’années, visiblement nerveux et vêtu d’un survêtement bleu, qui se met à vérifier des microphotographies transparentes (à l’époque Powerpoint n’existait pas) sur lesquelles son compagnon de translation verticale peut distinguer des pénis humains en érection. « J’en conclus, se souvient Laurence Klotz, qu’il s’agissait du professeur Brindley, en route pour sa conférence, même si sa tenue semblait trop décontractée pour la circonstance. » Etant donné que l’exposé se tient tard, avant la réception qui clôture la journée, il n’y a que quelques dizaines de spectateurs dans la salle, des urologues venus avec leurs conjoints
Giles Brindley commence par décrire son hypothèse de travail, à savoir que l’injection dans le pénis de substances agissant sur la circulation sanguine peut provoquer une érection, ce qui serait d’un grand secours pour les hommes frappés d’impuissance. N’ayant pas de modèle animal valable sous la main, le chercheur s’est pris lui-même comme cobaye. Il est en cela fidèle à une longue tradition d’auto-expérimentation dans la recherche médicale. Parmi les exemples les plus connus, citons deux Prix Nobel, l’Allemand Werner Forssman, qui s’inséra un cathéter jusque dans le cœur, et l’Australien Barry Marshall qui, pour prouver que l’ulcère de l’estomac était essentiellement dû à la bactérie Helicobacter pylori, n’hésita pas à avaler une bonne rasade de culture de ce microbe et attendit que les premiers symptômes se développent. Mister Brindley a donc pris son courage à une main et s’est injecté plusieurs substances dans la verge, qu’il a ensuite scrupuleusement photographiée à des stades divers de tumescence, car la pudeur s’efface derrière la science. « Après avoir vu une trentaine de ces clichés, raconte Laurence Klotz, il ne faisait aucun doute dans mon esprit que, au moins dans le cas du professeur Brindley, la thérapie était efficace. Bien sûr, on ne pouvait exclure la possibilité qu’une stimulation érotique ait joué un rôle dans l’obtention de ces érections, et le professeur Brindley le reconnut. »
On touchait là du doigt le cœur de la démarche scientifique : quelle validité avait cette preuve photographique ? Pour raconter la suite de l’exposé le plus sexy de toute l’histoire des sciences, mieux vaut laisser la parole au témoin direct qu’est Laurence Klotz : « Le professeur voulait défendre son affaire dans le style le plus convaincant possible. Il indiqua qu’à son avis, aucune personne normale n’estimerait que donner une conférence devant un large public était une expérience érotiquement stimulante ou susceptible d’engendrer une érection. Il annonça donc qu’il s’était injecté de la papavérine dans sa chambre d’hôtel avant de venir faire son exposé et qu’il avait délibérément mis des vêtements souples (d’où le survêtement) afin de montrer le résultat. Il marcha le long de l’estrade en resserrant son pantalon sur ses parties génitales pour essayer de démontrer son érection. A ce moment-là, j’étais stupéfait, et je crois que tous les autres spectateurs l’étaient aussi. Je pouvais à peine croire ce qui était en train de se passer devant moi. »

Pourtant, le public n’est pas au bout de ses surprises car Giles Brindley n’est pas satisfait par sa démonstration : « Il baissa les yeux vers son pantalon d’un air sceptique et secoua la tête avec consternation. « Malheureusement, dit-il, cela n’expose pas les résultats de manière assez claire. » Il baissa alors son pantalon et son caleçon, dévoilant un long pénis, mince et clairement en érection. Il n’y avait pas un son dans la salle. Tout le monde avait cessé de respirer. Mais le simple fait de montrer son érection en public depuis l’estrade ne suffisait pas. » Tel un joueur d’échecs (habillé), le
https://www.lemonde.fr/passeurdesciences/article/2012/01/15/l-expose-le-plus-sexy-de-toute-l-histoire-des-sciences_5986162_5470970.html

Bérénice dit: à

Et de vies d’hommes, le territoires des peuples indigènes est menacé, plus rien n’est en sécurité avec Bolso. Est ce que son ministre de la justice impliqué dans l’arrestation et l’emprisonnement de Lula est toujours en place, de la malhonnêteté bien déguisée, pour un poste de ministre et on ne sait quoi. Ce pays est miné comme d’autres vraisemblablement, la vérité arrive trop tard

https://www.google.com/amp/s/www.la-croix.com/amp/1201028348

Bérénice dit: à

Pablo, vous avez une fois confié deux divorces, êtes vous un récidiviste ou un utopiste?

Jean Langoncet dit: à

Et vous savez quoi ? J’ai bien l’intention d’y rester

Marie Sasseur dit: à

ibid. p. 96.

Un grand moment…

Marie Sasseur dit: à

Et Al. hilarante, votre histoire du « no pants day »… humm. (ibid. p.80)

Marie Sasseur dit: à

 » un putain de sport extrême « , comme dit le Hells Algel.

Marie Sasseur dit: à

Angel, bouh.

Bérénice dit: à

Delaporte, j’ai eu une période Fitzgerald, je me souviens assez bien de ces nouvelles qui restituent la crise, la sorcière rousse et la coupe de cristal taillé, les connaissez vous? Je ne garde aucun souvenir hormis du plaisir à retrouver son style de Tendre est la nuit.

Ed dit: à

20:19

Qu’est-ce ça peut te foutre ? Elle crève vraiment la dale celle-ci ; c’est gênant pour tout le monde. C’est pas Adopteunmec Bérénice.

Bérénice dit: à

I beg your pardon?

Bérénice dit: à

Nicolas Hulot était contre le marché mercosur, pourquoi notre gouvernement ne l’a pas écouté. Commercer avec ces pays pour des produits agricoles c’est un peu encourager le déboisement pour l’élevage, la culture. En échange l’Europe écoulera ses productions, vins, spiritueux, tranxene, valium, temesta.

Bérénice dit: à

Et alii, je n’ai pas parcouru votre lé, je tombe par hasard sur l’injection de papeverine. Quand j’ai debutévdans ma profession circulaient des histoires incroyables à propos des effets encombrants du produit, difficile de s’injecter avant la nuit à moins de prévoir servir de porte serviette, ce truc, non? Année 1980 , pauvres hommes en panne, c’était ça ou rien.

Jean Langoncet dit: à

(Ceux qui se revendiquent d’un « tout le monde ici » sont une poignée de suffisants insuffisants)

En quête de Dubois dès demain en ce qui me concerne

Jazzi dit: à

« Ce milieu des américains riches (et accessoirement de quelques anglais) vivant en Europe et spécialement entre Paris et la Côte d’Azur dans les années vingt est une curiosité anthropologique. »

Et même historique, Closer !
C’est à ce moment-là et sous leur impulsion que la Côte d’Azur est passée de la saison d’hiver à la saison d’été. Les belles américaines émancipées, drapées de pantalons pyjamas blancs, ont imposé aux femmes, préalablement soucieuses de leur blancheur, l’art du bronzage intégral…

Jean Langoncet dit: à

@ont imposé aux femmes, préalablement soucieuses de leur blancheur, l’art du bronzage intégral…

… (Berlusconnerie à l’annonce de l’éléction d’Obama : « il est bien bronzé »)

Jean Langoncet dit: à

Le clientélisme …

D. dit: à

Quel poulet, Delaporte ?!

D. dit: à

Pablo75 dit: 23 août 2019 à 19 h 09 min

(j’en ai une de 1,5 cm)

😁 t’es sûr de la virgule ?

Jean Langoncet dit: à

@Jazzi dit: 23 août 2019 à 22 h 14 min

Carambolage d’époques dans votre lien. Votre sensibilité ne vous incline donc pas à la nostalgie des jupettes et de chichi à Paris ?

Jean Langoncet dit: à

@nul carambolage
De Josephine Baker à Brigitte Bardot ?
Puis-je vous suggérer de limiter temporairement votre bestiaire (espérons des jours meilleurs) à M. et Mme Tibéri ainsi qu’à Mr. Jack « allgood » Toubon … Nostalgie

Claudio Bahia dit: à

sur l’amazonie en feu:
vous avez tous compris le contraire de ce que je voulais dire; par conséquent il n’y a pas de doute, je suis trop nul pour m’exprimer ici, je tire les conséquences: je ne suis pas capable de dialoguer ici. Ce n’est pas grave. Je reviendrai guetter le prochain billet de Passou.
Comme le dit si aimablement Jazzi, j’ai en effet d’autres choses à faire que de me promener ici.
Mais je suis civilisé, au contraire de ce que pense Pado, alors je vous dit : aimables salutations

rose dit: à

Lavande (Chantal et D.)
Merci bcp.
Très pauvre, à Lima, Péru, elle est très estimée. Et vénérée.
En connais deux dans mon entourage.
Merci encore de votre attention.

Quant aux autres remarques sur l’ Irlande, je reviendrai dessus.
Solidaire de la ville de Saint Lô massacrée lors des bombardements du débarquement, l’Irlande croix rouge, a financé un hôpital, cent lits etc. Samuel Beckett en était.

Longé le cottage d’Heinrich Böll ce jour, consacré désormais à une résidence d’écrivains,

rose dit: à

à Doogort sur Achil’s island.
Et pris le premier bain de mer à Keem reach.
Vu auparavant équipe d’archéologue avant Goldenstrand, gratter, fouiller.
Première fois que je me demande si je serai capable de vivre ici.
Crois que non.
Climat trop rude.
Impossible de grimper au tombeau mégalithique : chemin im- pra-ti-qua-ble.
Sandales re-cassées.
Lavande
Ai goûté aussi au pub à Ennis.
Bon 25cl de pression blonde.
Trois femmes au violon.
Un homme à la mandoline.
Un à l’accordéon.
Très festif.
Et vous ?

rose dit: à

Keem beach I’ve reach.

Pablo75 dit: à

Le problème, ce n’est pas la capacité d’un disque dur, c’est sa durée de vie.
P. comme Paris dit: 23 août 2019 à 19 h 40 min

Ce n’est pas un problème: on peut multiplier les copies sur d’autres disques durs.

Bérénice dit: à

Claudio, ne soyez pas susceptible. Je vous ai répondu sans penser que vous puissiez défendre la deforestation accélérée. Oui, ne pas user de moyens vulgaires, chercher des solutions, ce que font certains pays en mettant la pression. Quand assistera t on à une politique cohérente au sein d’un état , pour l’UE attendre. L’UE defend des intérêts commerciaux en contradiction avec la cause écologique. Je crois qu’il faudrait choisir entre deux éléments incompatibles à défendre conjointement – la croissance à tout prix ou la quête réelle d’une stabilisation de la situation sur le plan écologique. Un rêve.

Pablo75 dit: à

(j’en ai une de 1,5 cm)
t’es sûr de la virgule ?
D. dit: 23 août 2019 à 22 h 24 min

Tu delaportes? 😉

(Delaporter: perversion consistant à essayer de dissimuler qu’on est un obsédé sexuel en faisant la morale aux belles femmes tout en les harcelant grivoisement).

rose dit: à

Si je serais
Je crois que non
La mer d’Irlande, un océan.
Ses côtes, des cailloux, par centaines.
Ses émigrants, nombreux : Amérique, Australie, Angleterre, France.
Les vaches énormes sont peureuses, les moutons aussi.
Les gens, pas. Mais curieux.

Le pays superbe, et vert.
La modernité récente, mais acquise.
Ai demandé à un artiste, acteur de Dublin en villégiature à Achil pourquoi Beckett avait quitté l’Irlande pour Paris. M’a répondu qu’il n’
y avait pas de liberté. Que les temps étaient durs.

La grande famine 1845/1849. Tout récent.

Pablo75 dit: à

20:19
Qu’est-ce ça peut te foutre ?
Ed dit: 23 août 2019 à 21 h 18 min

Bérénice dit: 23 août 2019 à 20 h 19 min
Pablo, vous avez une fois confié deux divorces…

Estás más despistada que un pulpo en un garaje… Tu as vraiment un don pour être toujours à côté de la plaque.

Je suis marié depuis plus de 35 ans et en tout ce temps j’ai dû me fâcher avec ma femme 3 ou 4 fois et jamais plus de 20 min (et on se connaît depuis l’âge de 19 ans).

Pablo75 dit: à

(Delaportisme: perversion consistant à…)

Delaporter: pratiquer le delaportisme.

Pablo75 dit: à

JSB, BWV 988 :
renato dit: 24 août 2019 à 0 h 03 min

Celle-là est, j’imagine, la 2eme version que Sitkovetsky a fait en 2006. La première, pour trio à cordes, bien plus belle, je l’écoute depuis au moins 30 ans.

Pablo75 dit: à

Goldberg Variations for String Trio, BWV 988 (transcription by Dmitry Sitkovetsky)

Dmitry Sitkovetsky (violin), Gerard Caussé (viola) and Mischa Maisky (cello).

Concert de 1985:

https://www.youtube.com/watch?v=duVAAq422h0

rose dit: à

Ai pensé au dernier mariage chiite durant lequel un terroriste s’est fait exploser.
Plusieurs ont dit lors de la visite historique de Westport que dans les années 50 et 60 les mariages catholiques avaient lieu ailleurs que dans l’église, Holy Trinit Church, pck les catholiques étaient interdits de présence.
Les protestants faisaient loi.

rose dit: à

La laideur est qq. chose qui me stupéfie.

Delaporte dit: à

« Quel poulet, Delaporte ?! »

Celui de notre cher PaulEdel, sur son blog à la gomme.

Bérénice dit: à

Pablo, excusez cette erreur de stockage, je ne dispose d’aucune C le USB. J’aurai confondu. Un autre que vous écrivait et à la lecture cela pouvait vouloir exprimer un reel effort , un regret . A mon actif, deux unions libres, 990 aventures, je ne sais plus si je serais assimilable après 26 ans de célibat. Mais j’admire la longévité des couples quand ils sont encore vivants, quand le sentiment , la complicité,la tendresse sont de la partie.

Lavande dit: à

Rose j’ai de super souvenirs de pubs irlandais.
A Dublin on était allés écouter de la musique dans un pub très réputé,
O’Donoghue’s, si je me souviens bien. Quand on est arrivés le pub était archi plein et débordait largement dans le rue.
On s’est rendu compte que sur le côté du pub il y avait un couloir et un escalier, juste derrière la scène. On s’est installés là avec mon mari (en fauteuil) et une amie.
A un moment donné, un musicien a ouvert la porte pour avoir un peu d’air et nous a vus. Il est venu chercher mon mari et l’a installé dans un coin de la scène où les musiciens lui ont fait de la place en le congratulant joyeusement ; pendant toute la soirée tous les musiciens successivement lui ont offert des pintes de bière… qu’il essayait de nous faire passer parce qu’il n’en pouvait plus.
Je me souviens du barman à moitié debout sur le comptoir, qui tendait une main pour recevoir l’argent puis l’autre avec les bières.
On est repartis au camping (à pied heureusement) dans un état pas possible, en chantant tout le long du trajet.

renato dit: à

J. L. Borges, Historia de la noche

A lo largo de sus generaciones
los hombres erigieron la noche.

En el principio era ceguera y sueño
y espinas que laceran el pie desnudo
y temor de los lobos.

Nunca sabremos quién forjó la palabra
para el intervalo de sombra
que divide los dos crepúsculos;
nunca sabremos en qué siglo fue cifra
del espacio de estrellas.

Otros engendraron el mito.

La hicieron madre de las Parcas tranquilas
que tejen el destino
y le sacrificaban ovejas negras
y el gallo que presagia su fin.

Doce casas le dieron los caldeos;
infinitos mundos, el Pórtico.
Hexámetros latinos la modelaron
y el terror de Pascal.

Luis de León vio en ella la patria
de su alma estremecida.

Ahora la sentimos inagotable
como un antiguo vino
y nadie puede contemplarla sin vértigo
y el tiempo la ha cargado de eternidad.

Y pensar que no existiría
sin esos tenues instrumentos, los ojos.

renato dit: à

Aucun problème n’est aussi intimement lié à la littérature et à son modeste mystère que celui posé par une traduction.
 
« Aucun problème n’est aussi intimement lié à la littérature et à son modeste mystère que celui posé par une traduction. »

J. L. Borges

 

Marie Sasseur dit: à

Et. Al, moi j’ai retrouvé le gars qui porte les shoes.

“T’as vu les mocs ? Cirés à la Vittorio de Sica.”

et alii dit: à

des fleurs dit-il
Shareimprimer
Un manuscrit en trois volumes contenant plus d’une centaine d’illustrations de la flore cubaine, et des descriptions détaillées a été retrouvé en 2018, à l’Université Cornell, située dans la ville d’Ithaca dans l’État de New York. Il a été écrit par l’Américaine Anne Wollstonecraft qui vivait à Cuba dans les années 1800. Récemment numérisé, il est possible de le consulter en ligne.

et alii dit: à

Parallèlement en plus d’être botaniste, Anne Wollstonecraft luttait aussi pour l’amélioration du droit des femmes. Elle a publié des écrits engagés dans le Boston Monthly Magazine, sous le pseudonyme « D’Anville », notamment « The Natural Rights of Women » (les droits naturels des femmes) sorti en 1925.

Les trois volumes de Spécimens des plantes et fruits de l’île de Cuba ont été numérisés et sont accessibles en ligne.

Via Cornell Chronicle et National Geographic.

renato dit: à

Le premier rond-point a été construit à New York en 1905, depuis il a fait du chemin.

P. comme Paris dit: à

Battlebeur et ben alii font du pédalo.
L’une en Sicile, l’autre à Cuba.
De Charybde en Scylla,
le triangle des Bermudes n’est pas loin.

et alii dit: à

24 août 2019 à 8 h 26 min
vous vous cherchez:essayez quelqu’un d’autre!

Bérénice dit: à

Renato, vous pensez qu’E Macron en ait été inspiré? Quoiqu’il en soit, vu le modèle blond à la tete d’un des états le plus puissant du monde , si j’étais à sa place et devais communiquer à ce niveau ,je choisirais un autre vecteur . Est ce qu’E Macron n’utilise pas un peu la situation dramatique pour être visible? Difficile de le rester mais se retirer du mercosur ou le soumettre à des conditions sérieuses, drastiques d’application( je doute des sérieuses intentions de protection de l’environnement planétaire dès que des intérêts commerciaux, industriels, financiers apparaissent) est une bonne chose. Une commissaire ou responsable européenne du commerce le defend de toutes façons toutes griffes dehors.

Douze maisons lui donnèrent les Chaldéens;
mondes infinis, le portique.
Les hexamètres latins l’ont modelée
et la terreur de Pascal.

Bérénice dit: à

On est repartis au camping (à pied heureusement) dans un état pas possible, en chantant tout le long du trajet.

Cela me rappelle un souvenir , un homme carafe de vin rose à la main , titubant presque en costume de lin, une nuit, dans les rues du village blanc nous faisait part de son projet.

Marie Sasseur dit: à

« En quête de Dubois dès demain en ce qui me concerne »

Excellente idée.

Le portrait du père Hansen, mérite bien des développements.
La plus philo est celle du pari de Pascal, qu’il aurait pu emprunter à la « concurrence catholique »…( op. cit. p. 109 et suivantes, « et l’orgue cessa de jouer »)

MCourt dit: à

Rose, si vous etes à Dublin, courrez-voir la Collection Chester Beatty. Sublimes livres d’heures, dont, je l’ai su récemment, ce lui de Prigent de Coetivy, le mari de Marie de Rais, la fille de Gilles.
Claudio Bahia, que se passe-t-il? La politique à la Macron continue sur l’en meme temps: je négocie sur le Ceta, mais je me retire du Mercosur. Quant à  » notre maison brule », c’est du Chirac pompé mot pour mot dans le discours de Johannesburg! Faut-il en faire un fromage?
Claudel en tant que diplomate doit se retourner dans sa tombe.
Bien à vous.
MCourt

Bloom dit: à

ourquoi Beckett avait quitté l’Irlande pour Paris. M’a répondu qu’il n’
y avait pas de liberté. Que les temps étaient durs.

« Je préfère la France en guerre à l’Irlande en paix » Samuel Beckett.

et alii dit: à

aujourd’hui
our comprendre l’utilité de la Journée mondiale pour la fin du spécisme qui se tient ce samedi 24 août,

Lavande dit: à

Rose, entre deux pubs, courez voir aussi la « Old Library » de Trinity College, superbe. Vous y verrez le célèbre « Book of Kells » qui date des alentours de l’an 800.

D. dit: à

Scottland or nothing. That’s all I have to say.

D. dit: à

elaporte dit: 24 août 2019 à 5 h 44 min

« Quel poulet, Delaporte ?! »

Celui de notre cher PaulEdel, sur son blog à la gomme.

Je ne savais pas que Paul Edel tenait un blog ?!
Comment fait-on pour y aller ?

et alii dit: à

des effets dévastateurs de l’activité humaine sur une terre jusqu’ici préservée : les Pouilles, dans le sud de l’Italie, accablées depuis 2012 par une maladie incurable qui ronge son bien le plus précieux, les oliviers séculaires recouvrant intégralement son territoire. Une catastrophe écologique qui symbolise l’hybris de l’homme moderne à l’ère de l’anthropocène.

rose dit: à

Lavande

Ce fut fait dès potron minet, le jour suivant mon arrivée. Historique !
Vais chercher si le manuscrit de Kell a été trouvé à Kell sur Achil island.

rose dit: à

Lavande

Apparemment, pas de lien géographique
Cet ouvrage magnifique dont le commanditaire demeure inconnu, aurait été réalisé par des moines du monastère de Iona, sur une petite île au sud-ouest de l’Écosse (mais il existe d’autres hypothèses).

renato dit: à

Il me semble, mais certain en doutent, que Dante situe l’entrée du Purgatoire dans le nord de l’Irlande — une caverne sur Station Island, îlot sur le Lough Derg. Je me souviens que je ne pas pu m’y rendre parce que c’était l’hiver et on me déconseilla le voyage. Je me suis contenté d’une copie héliographique d’une édition du XIXe siècle du Saint Patrick’s Purgatory

renato dit: à

Je me souviens qu’avant de partir pour l’Islande quelqu’un m’a dit : « C’est le paradis de photographes ». J’ai donc décidé de partir sans camera.

renato dit: à

l’Islande > l’IRlande, pardon.

Ed dit: à

Tres belle anecdote de Lavande. Moi j’aime pas Dublin, je préfère Belfast.

Jazzi dit: à

Il n’y a pas que Joyce ou Beckett parmi les écrivains Irlandais, rose !
N’y a t-il aucune traces de Wilde, entre autres, à Dublin ?
Le point commun à tous est qu’ils n’ont jamais songé à y retourner !
Bloom pourrait-il nous expliquer pourquoi ?
_____________________________________________

Bernard Shaw quitta Dublin au même âge qu’Oscar Wilde, à vingt ans : «Je montrai ce que je pensais de mon pays natal comme le font les Irlandais, en le quittant aussi vite que possible, et je ne peux pas dire que j’ai la moindre intention d’y retourner…»

James Joyce, le seul catholique de cette pléiade, se montra encore plus radical. A vingt-deux ans, il laissa à jamais derrière lui l’Irlande, «une truie qui dévore ses petits», et alla vivre entre Trieste, Zurich et Paris.

En 1989, Beckett fut enterré au cimetière Montparnasse. Ses obsèques démontraient une fois de plus que la terre d’Irlande ne jouit même pas du privilège d’accueillir la dépouille de ses fils les plus éminents. Shaw, Berkeley et tant d’autres reposent en Angleterre; Joyce, à Zurich; et le cercueil de Yeats séjourna pendant dix ans sur la Côte d’Azur avant d’être rapatrié à Drumcliff, dans la baie de Sligo. Quant à Oscar Wilde, il poursuit aujourd’hui sa carrière de provocateur au Père-Lachaise. C’est à lui, comme toujours, que revient le dernier mot: «Tout homme est né roi, mais la plupart des hommes meurent en exil.» 
https://www.lexpress.fr/culture/livre/l-irlande-vivier-de-la-litterature-anglaise_799481.html

Jazzi dit: à

AucuneS traces

rose dit: à

Bloom dit: 24 août 2019 à 10 h 45 min

« Je préfère la France en guerre à l’Irlande en paix » Samuel Beckett.
Amour pour la France, pour Joyce pour l’esprit qui régnait à Paris ?
Désillusions de sa mère qui l’aurait vu prif à Trinité Collège ?
Pourtant belle maison familiale vue in the Beckett’s book. Lui né au second étage. Photographié enfant à genoux devant sa mère : adoration versus détestation ou impossibilité de communiquer, absurdité des situations relationnelles ?
In fine, il aura une vision (trouvée dans l’article de l’Express) ou bien sur une jetée dans des rafales de vent.
Ou bien chez sa mère, vieillissante et perdant la mémoire.
Cette vision déterminera son écriture, la sienne propre.

closer dit: à

Pourquoi préférez-vous Belfast Ed? Nous avons eu un petit aperçu à la TV ces jours-ci.. laid, sinistre, lugubre, les portes en fer qui se ferment le soir pour séparer les quartiers catholiques et protestants…

J’ai au contraire de très bons souvenirs de Dublin où j’ai suivi (il y a une éternité) un cours d’été au Trinity College. La brasserie Guiness, les irish coffees, Grafton Street, génial!

Ed dit: à

Closer,

Ce que vous décrivez est exactement ce que je pensais avant d’y avoir mis les pieds. Belfast, il FAUT y aller pour infirmer tout ça. Des gens terriblement gentils et cools, l’inverse des Dublinois. Depuis le centre-ville, on voit les collines environnantes d’un vert éclatant. Dans ce centre-ville, beaucoup de bâtiments notables, dont l’Opera et le City Town Hall (très beau la nuit), et puis il y a la principale merveille de l’île à un peu plus d’une heure en voiture : La Giant’s Causeway. Bon dans les faits, y a trop de touristes et c’est chiant. Mon plus grand plaisir à Belfast a été le Titanic Experience.

rose dit: à

Jazzi dit: 24 août 2019 à 12 h 36 min

Il n’y a pas que Joyce ou Beckett parmi les écrivains Irlandais, rose !
N’y a t-il aucune traces de Wilde, entre autres, à Dublin ?
Le point commun à tous est qu’ils n’ont jamais songé à y retourner.

Faux.
Beckett retournait souvent Dublin. En tout cas jusqu’au décès de sa mère.
Wilde ? Oui rencontré en bronzes, sur un banc, à Galway avec un autre Wilde de Nouvelle Zélande je crois..
Ses aphorismes de dandy, euh.
Joyce ne l’ai pas lu. Beckett l’ai étudié avec Ionesco et Koltès, il me parle.

Jazzi dit: à

« L’Affaire Pasolini » de David Grieco.
Si quelqu’un mérite que toute la vérité soit faite sur sa mort, c’est bien Pasolini !
Tout d’abord pour sa mémoire, mais aussi pour l’histoire contemporaine de l’Italie.
Si la thèse de la passe qui aurait mal tournée semble peu crédible (comment l’athlétique poète et cinéaste aurait-il pu proprement se faire massacrer par cet adolescent grassouillet et quelque peu débile ?), celle de l’assassinat politique, telle du moins qu’elle nous est présentée dans ce biopic, ne l’est guère plus.
L’explication des faits, la reconstitution du meurtre où rien ne nous sera épargné, parait confuse, contradictoire et suscite plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
Alors que Pasolini achevait le montage de « Salo » et rédigeait « Pétrole », ni roman ni essai, mais plutôt une oeuvre pamphlétaire et testamentaire sur les connections industrielles, politiques et maffieuses régissant alors la société italienne, celui-ci fut retrouvé mort à l’été 1975 sur une plage d’Ostie.
A qui profite le crime ?
Cette « Macchinazione »(titre original du film), semble bien compliquée et peu convaincante. Elle aurait été orchestrée au sein d’une loge maçonnique dite P2, par un patron de l’industrie pétrolifère italienne. Le donneur d’ordre serait un député de la Démocratie chrétienne et l’exécution l’oeuvre d’une bande hétéroclite et improbable de bras cassés. Le tous, avec la participation, la complicité, la bienveillance de la justice et de la police, et sous l’oeil de nombreux habitants des bidonvilles voisins du lieu du crime !
Et pas un aveu ou un témoignage n’aurait filtré !
Là où l’on aurait souhaité un scénario reposant sur un vrai travail d’investigation et un ton dépassionné de la part du réalisateur, on assiste plutôt à la construction d’un mythe.
Celui de saint Pasolini, poète et martyr, et de son long calvaire conté à la manière d’un édifiant chemin de Croix, avec Pino Pelosi dans le rôle de Judas et a propre mère du cinéaste dans celui de la Vierge Marie.
Qu’attend le Vatican pour canoniser Pasolini, Delaporte ?
D’un mensonge l’autre !
Saura-t-on jamais ce qui est réellement advenu ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584426&cfilm=274976.html

rose dit: à

Jazzi
En 1989, Beckett fut enterré au cimetière Montparnasse. 

Ben, parce que sa femme y était, depuis six mois.

Jazzi dit: à

Je parlais de retourner y vivre et y mourir ou y être enterré, rose. Pas en visite de courtoisie ou familiale.
Pas un ne l’a souhaité, pourquoi ?

Marie Sasseur dit: à

« Je préfère la France en guerre à l’Irlande en paix » Samuel Beckett.
Beckett a fait partie d’un réseau de résistants, on l’a déjà évoqué.

Mon pauvre Passou, vous êtes bien mal barré avec vos squatters. Vous présentez l’un des meilleurs romans de la rentrée et il passe à la trappe.
Je regrette qu’aucun canadien, aucune canadienne, (…) ne vienne mettre un peu le sem pour animer les commentaires. On aurait eu un langage fleuri, tabernac’,  » Vive le Quebec libre »
Le Canada a mauvaise presse, et nan’greta de Suede qui n’est pas capable de dénoncer cet accord du Ceta, pour pleurnicher sur deux courbes statistiques du cours du carbone à la bourse,mais le Canada c’est ailleurs.
J-P. Dubois rappelle opportunément un vieux scandale de l’amiante. Une séquence romanesque m’a fait aussi pensé au film  » les grandes gueules « .
J’avais fait un dream, il y a longtemps, partir bosser au Canada.
Pas le même que Paul Hansen.
Mais ce vieux rêve perdure. J’en veux pour preuve ces échanges internationaux, qui sont au monde ce qu’Erasmus est à l’Europe, avec ce partenariat avec l’universite de Sherbrooke, qui ne doit pas être très loin de la « barque » du père Hansen.
Oui, mon pauvre Passou, ce roman ne mérite pas le dedain de vos quelques « pensionnaires ».

Marie Sasseur dit: à

Une séquence romanesque m’a fait aussi pensé .
M’a fait penser à beaucoup de choses, en somme.

Delaporte dit: à

« Qu’attend le Vatican pour canoniser Pasolini, Delaporte ? »

Votre commentaire me donne plutôt envie d’aller voir ce film. Le Pasoloni catholique d’extrême gauche en avance sur son temps et martyr, c’est pour moi le vrai Pasolini, « mon » Pasolini. J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour tout ce qu’il a fait, et été scandalisé par sa disparition qui arrangeait tout le monde à l’époque. Pasolini a eu le tort d’avoir raison avant tous les autres. Aujourd’hui, il faut le relire et revoir ses films, car il demeure un auteur essentiel pour comprendre le monde. Dans mon panthéon, s’il y en avait deux, ce serait lui et Ulrike Meinhof, et un petit troisième : le pape François.

renato dit: à

Ou encore :

http://blog-micromega.blogautore.espresso.repubblica.it/

Voir dernier paragraphe : « Que faire? Défendre Pasolini de son mythe? Lui reprocher de s’être « préfabriqué » au mythe (certes, depuis les imitations christologiques infantiles, il avait en lui une vocation à l’exposition « corporelle » bien plus forte qu’un simple exhibitionnisme névrotique… », etc.

Delaporte dit: à

Mon cher Jacuzzi, visiblement vous refoulez la dimension catholique de Pasolini. Ce n’est pas bien. Que vont dire justement vos ancêtres italiens, qui ont joué dans l’Eglise romaine un si grand rôle autrefois ? Ils ne vont pas être contents ni fiers de leur rejeton français. Alors, un petit effort pour être parfait, Jacuzzi, vous le presque cinéphile, le quasi-journaliste, le demi-esthète, le semi-écrivain, le flâneur des deux rives, la feignasse anticatholique du blog !

Delaporte dit: à

renato, tout ça c’est bien gentil, mais quel rapport avec la réalité ? On ne va pas continuer éternellement à chier dans les bottes de Pasolini, au prétexte qu’il fut un mythe ! Moi, ce n’est pas le mythe qui m’intéresse en lui, c’est l’homme, l’intellectuel, le politique, le défenseur de la liberté, bref le catholique en avance sur son temps : le prophète.

renato dit: à

« On ne va pas continuer éternellement à chier dans les bottes de Pasolini, au prétexte qu’il fut un mythe ! »

Alor ça !

Delaporte dit: à

« Alor ça ! »

Quoi, « ça » ? Justement, c’est la question ! N’en doutez pas, renatissimo !

Jazzi dit: à

Dans le film de de David Grieco, renato, on nous montre Pasolini et Pino Pelosi comme des partenaires et amis de longue date. Une relation amoureuse et quasi filiale !

Delaporte dit: à

C’est plutôt bien de faire un film sur Pasolini, un film que Jacuzzi a vu et dont il est ressorti époustouflé, sinon choqué. Jacuzzi a tout de même cru utile de nous en faire un compte rendu, un peu court et tendancieux certes, et où son allergie anticatholique hélas domine (malgré ses ancêtres prélats italiens qui doivent se retourner dans leur tombe). Pasolini était un grand catholique, cela est certain, et même, évidemment, un catholique « critique ». C’est indubitable. Il serait, quand on est athée comme ce pauvre Jacuzzi, demi-intellectuel et presque cinéphile, profitable de se demander pourquoi ; et de ne pas juger à l’emporte-pièce en cinq lignes un homme comme Pasolini, ce qui n’a aucun sens. Voilà un nouveau film sur lui, sur Pasolini (pas sur Jacuzzi !), et c’est le moment de méditer sur l’oeuvre considérable de ce prophète des temps modernes, qui lui aussi, comme le Christ, a connu un martyre, c’est-à-dire une passion. Comme Ulrike Meinhof. La grande famille des grands esprits est là, ce petit film italien, lâchement méprisé par notre quasi-journaliste, notre presque cinéphile, etc., vient nous le rappeler fort à propos.

Ed dit: à

« Pas un ne l’a souhaité, pourquoi ? »

Parce que l’Irlande ultra-catholique et répressive de l’époque devait écoeurer ces libres penseurs. Surtout Wilde.

Delaporte dit: à

« Parce que l’Irlande ultra-catholique et répressive de l’époque devait écoeurer ces libres penseurs. Surtout Wilde. »

« Surtout Wilde » ?
Sachez que Wilde était un grand catholique devant l’Eternel. Dans le Portrait de Dorian Gray, il a des pages très belles sur le rite catholique, notamment l’encens qui monte vers les hauteurs spirituelles ineffables. Wilde n’aurait pas été le grandiose écrivain et moraliste qu’il était sans cette part catholique de l’Irlande qui fut toujours en lui.

Delaporte dit: à

Oscar Wilde n’était pas du tout un « libre-penseur », comme le prétend inconsidérément Ed. C’est faire un contresens total sur les opinions de Wilde, sur son art, sur sa morale. C’est se tromper et surtout insulter à la mémoire de l’écrivain d’origine irlandaise.

Jazzi dit: à

Tu n’y est pas du tout, Delaporte. Dieu ne me dérange pas, seul m’importune le mensonge. Un grand chrétien comme toi devrait comprendre cela ?

Jazzi dit: à

Tu n’y es…

Delaporte dit: à

Bref, Ed, vous vous gourez méchamment sur Wilde, qu vous n’avez sans pas lu, en tout cas pas compris. Vous recouvrez l’illustre écrivain d’un tombereau d’ordures qu’il n’a pas mérité de prendre en travers de la gueule, comme ça, inconsidérément. Un peu de respect, merde !!!

Delaporte dit: à

Wilde n’a JAMAIS été « écoeuré » par la religion catholique. Au contraire. C’est vraiment n’importe quoi, ma petite Ed de mes deux !

Jazzi dit: à

Wilde, comme Verlaine, a eu sa crise spirituelle, qui l’a aidé a résister à la prison, à la trahison de son amant et au scandale. Par la suite, le naturel est revenu au galop…

Delaporte dit: à

« Dieu ne me dérange pas, seul m’importune le mensonge. »

Jacuzzi, qu’est-ce que cela veut dire, encore ? Cet après-midi, sur la Rdl, entre Ed et Jacuzzi qui délirent à plein pot, c’est le grand n’importe quoi. Allez zou ! je sors faire un tour. A tout à l’heure.

Bloom dit: à

« Parce que l’Irlande ultra-catholique et répressive de l’époque devait écoeurer ces libres penseurs. Surtout Wilde. »

Vrai. la libéralisation de la société irlandaise, spectaculaire, est toute récente. Dans les années 70,il fallait traverser la frontière et acheter ses capotes (anglaises, oeuf corse) à Belfast.
Plus grave encore, en 1960, le livre de Edna O’Brien, The Country Girls/ Les filles de la campagne fut brûlé en place publique, la forçant, elle aussi, après Joyce & Beckett, à l’exil permanent. Aujourd’hui les censeurs ont cassé leur pipe et à plus de 80 ans la Grande dame des lettres irlandaises, femme fière et forte, sort dans quelques semaines ‘Girl’, roman sur une jeune nigériane enlevée par Boko Haram.

Wilde se convertit au catholicisme avant sa mort pour une seule raison: afin d’être absous de tous ce qui lui pesait sur la conscience, il lui suffisait de prononcer la célèbre formule Ariel/Persil/Omo pour homo et hétéro:  »Forgive me , Father, for I have sinned »
En plus d’être un génial écrivain, l’ancien bagnard faisait preuve d’une remarquable pré-science, qui déclarait en 1887:
« L’Amérique n’a jamais vraiment pardonné à l’Europe d’avoir été découverte un peu plus tôt qu’elle. »
Le trumpisme presque tout entier tient dans cette saillie wildienne.

Bloom dit: à

tout ce / tous ceux qui lui pesai(en)t sur la conscence…

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

Vade retro Salvini !

Nietzsche sombra dans la folie à 47 ans.

Après sa mort, sa sœur offrit la canne de son frère à …Hitler.

Joseph Zimet, nommé à l’Elysée*, est l’ex-mari de Rama Yade.
*pour remplacer Sylvain Fort

Un radar-tourelle coûte 32 000 euros. Beaucoup ont déjà été détruits par des gens.

J’ai 30 000 mails non lus sur Internet. (Taddeï)

J’ai pas la télé. (David Koubbi, avocat de Kerviel)

J’ai pas la télé. (Taddeï)

Je ne vote pas. (David Koubbi)

Je ne vote pas. (Taddeï)

Je ne vote pas. (Badiou)

Je ne vote pas. (Onfray)

La moitié des avocats français sont à Paris.

Des fous ont écrit, des imbéciles commentent, des fripons enseignent. (Voltaire, 1767)

Un homme qui reçoit sa religion sans examen ne diffère pas d’un bœuf qu’on attelle. (id)

Authoritas, non veritas, facit legem. (Hobbes)

Le plus galonné des festivocrates …(Muray, parlant de Jack Lang, dans « L’Empire du Bien »)

J’ai le mal de mer sur un pédalo. (Zemmour)

Un prof hyper connecté, au top de la hype…(Thomas Poirier)

-Vous papotez ! (Bernard Stiegler)
– Vous, vous ne papotez pas ; vous pipotez. (R. Enthoven)

Les collapsologues sont en Europe et les technologues sont en Chine. (Laurent Alexandre)

Etre seul, c’est s’entraîner à la mort. (Céline)

L’anarchiste de droite veut la liberté, mais pour lui tout seul. (François Gibault)

Je pense entièrement comme M. de Voltaire. (Voltaire, 1767)

x dit: à

Je me demandais pourquoi M. Ouine n’était pas professeur de philosophie ou de lettres plutôt que de « langues vivantes ». Les deux éditions de la Pléiade doivent indiquer cela en note, je suppose, mais (n’en disposant pas) je le redécouvre pour mon propre compte dans la conférence donnée en 1900 par Gide à La Libre esthétique de Bruxelles, De l’influence en littérature (accessible sur la Toile) : « Nous avons pu, dans notre bienheureux monde des lettres connaître, et rencontrer bien des peurs, la peur du neuf, la peur du vieux — ces derniers temps la peur des langues étrangères, etc. »

Anecdotique ? Non, car la conférence aborde aussi le sujet délicat des influences personnelles et se situe manifestement à un point nodal dans la querelle du classicisme (confisqué par la droite royaliste nationaliste mais revendiqué, après transformation, par Gide qui s’en fait le représentant vivant). Voir dans la section « l’Atelier » du site Fabula (dont les liens ne passent pas ici), l’article éclairant d’Éric Marty, « Gide et « Les Classiques » (où il est aussi question, sous la controverse littéraire, du désir des uns d’avoir un maître et de l’autre de devenir ce maître).
Cette affaire de langues étrangères se comprend mieux quand on sait que pour l’Action française, le classicisme c’est en quelque sorte la France (et le rempart contre « l’aberration romantique », mais aussi le naturalisme, les influences juives ou protestantes jugées délétères) alors que la NRF s’attachait à faire connaître les littératures étrangères « vivantes », via des traductions de textes récents.
Quoi qu’il en soit, le texte de cette conférence gidienne, qui se veut une véritable « apologie de l’influence », semble un concentré de nombre de thèmes abordés dans le roman de Bernanos. Quelqu’un quelque part doit déjà avoir écrit un « Monsieur Ouine au prisme de l’apologie gidienne de l’influence ».

https://fr.wikisource.org/wiki/De_l%E2%80%99influence_en_litt%C3%A9rature

Si vous le voulez bien, Paul Edel et M. Court, vous nous expliquerez peut-être un peu plus précisément pourquoi, pour l’un, vous « n’accrochez pas » à l’expressionnisme bernanosien de Monsieur Ouine et, pour l’autre, vous pensez que « le soufflé n’est pas monté » ?

Bonne lecture à Chantal.

Bloom dit: à

Dieu ne me dérange pas, seul m’importune le mensonge.

Baroz, certains pensent que Dieu ET le mensonge ne font qu’un, que Dieu EST le mensonge.
Perso je pense que la grande supériorité du catholicisme sur les autres contes de fées, c’est la confession: tu mens, tu vas à confesse et hop t’es pardonné; t’attends un peu (5mns) et tu peux remettre çà. Le catholicisme, c’est un peu un crédit revolving.Jadis, il y avait aussi le commerce des indulgences (gros crédit), mais malheureusement depuis Vapticon II c’est plus trop possible.

Une question m’a toujours interloqué: pourquoi un Dieu unique devrait accepter d’être cloné en Yhwh,الله,Gott, etc.? Indra, c’est Indra, pas Brahma, ni Bouddha.

Bloom dit: à

Joseph Zimet, nommé à l’Elysée*, est l’ex-mari de Rama Yade.
*pour remplacer Sylvain Fort

C’est quelqu’un de très bien, Joseph Zimet, un historien respectable et respecté. Il a fait un excellent boulot à la tête de la Mission du centenaire et se retrouvait au chômage. Fallait-il qu’il attende le centenaire de la Seconde guerre mondiale?

rose dit: à

 irlandaises, femme fière et forte,

Telle Grace Ô Malley, Bloom ?

Ai calculé : 150 ans que l’Irlande est sortie de la misère. C’est peu.
Nos tous, et Yeats ont laissé le Goldenkerry pour l’argent du beurre et Wilde le fils de la crémière.

rose dit: à

Nos tous :
Samuel Beckett
James Joyce
Oscar Wilde
Bernard Shaw
Yeats
Heinrich Böll

Ed dit: à

C’est justement parce qu’il était catholique qu’il devait détester l’Irlande de l’époque et les faux dévots comme vous Delaporte.

Quelle plaie ce type.

renato dit: à

«…tu vas à confesse et hop t’es pardonné; t’attends un peu (5mns) et tu peux remettre çà. »

Il y a mieux, la voie de velours : on fait ce que bon nous semble la vie durant et à l’heure de la mort on fait acte de contrition et cela suffit pour gagner le Paradis. C’est une invention de jésuites. Bon il y a le caractère aléatoire, mais on peut prendre le risque.

renato dit: à

de jésuites > deS jésuites

et alii dit: à

renato, j’avais trouvé le so ne la trompettiste (bach,je crois) que vous aviez envoyée très « velouté »

et alii dit: à

le son de

et alii dit: à

Alison Balsom je crois

pado dit: à

renato dit: 24 août 2019 à 19 h 06 min
mais on peut prendre le risque.

Le côté pascalien de renato.

Jean Langoncet dit: à

Un Pascal : la feuille de valeur la plus élevée en son temps. Quant au reste, dire que pareilles foutaises durent depuis quelques millénaires, pourquoi ne pas continuer à les tolérer ?

Jean Langoncet dit: à

Ceci en écho du dernier « retwit » de Passou, bien sûr :

Conseil: si tu écris un livre, n’oublie pas de parler de la « réalité contemporaine », de « sujets actuels », de citer des « noms propres », d' »ancrer ton récit dans le concret ». Pense que des gens vont devoir en parler, alors ne les oblige pas à se concentrer sur le style, sois sympa.

Bloom dit: à

Merci, renato. La voie de velours… merveilleuse métaphore oblique.

renato dit: à

[Une belle expérience : traverser la Sicile en diagonale de Syracuse à Trapani — de la plus grande et la plus belle ville grecque à la plus africaine des villes siciliennes.]

et alii dit: à

sur le mone ,une bio rapide d’un népalais parti habiter la Suisse et qui parle anglais!
 » qui n’hésite pas à mettre l’accent sur le sport et l’écologie : « Nous rassemblons des professeurs et tout le personnel nécessaire pour que ces enfants puissent suivre un enseignement normal, le but étant de leur apprendre le plus de choses possibles. » Une démarche humanitaire que Dawa compte étendre aux personnages âgées : « Actuellement nous sommes en train de mettre en place un centre pour personnes âgées, le 2ème du pays, que nous inaugurerons le 12 novembre prochain. » Un athlète exemplaire.
https://www.redbull.com/fr-fr/dawa-sherpa-ultra-trail-parcours?utm_source=Outbrain&utm_medium=CPC&utm_campaign=Adventure_Desktop&utm_content=N%C3%A9+au+N%C3%A9pal%2C+il+domine+aujourd%27hui+l%27utra-trail+europ%C3%A9en&utm_term=FR_Le+Monde+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29

Jean Langoncet dit: à

@Un roman, un vrai et l’un des meilleurs de cette rentrée.

18,20€ et 60 pages plus loin, « cette rentrée » s’annonce comme l’une des meilleures de ces dix dernières années

et alii dit: à

le bouddhisme, que mes parents pratiquaient, et qui m’influence encore aujourd’hui. » Une forme de spiritualité comportant deux disciplines majeures, que sont les arts martiaux et la méditation. Attention, la vraie méditation, pas celle de Petit Bambou : « La méditation, telle que je l’ai pratiquée, n’a rien à voir avec le fait de fermer les yeux 10 minutes après manger ou avant d’aller se coucher. C’est une technique qui nécessite un long temps de préparation. Pour vous donner une idée, lorsque je méditais au monastère, cela me prenait 3 mois de préparation pour 5 jours d’éveil. »

Bloom dit: à

150 ans que l’Irlande est sortie de la misère. C’est peu.

Non, Rose. Depuis les années 80-90, après l’adhésion à l’UE. Dans les années 70, c’était encore un pays du tiers monde. Le solde migratoire est devenu positif dans les années 90. Après 2008 et la crise des subprimes, il est redevenu négatif. Chaque année, le pays double quasiment de population à Noël quand les émigrants reviennent des quatre coins du globe pour passer les fêtes en famille.
Avez-vous vu la soupe populaire sur O’Connell St devant la Grande poste qui fut le point focal de la rébellion de 1916? Il y avait plus de 300 personnes dans la queue le 15 juillet au soir.
Ce sont plus de 10 000 personnes, en majorité des jeunes, qui sont sans-abri dans les principales villes d’Irlande.
Il y a un mois,à côté de l’aéroport de Dublin, j’ai donnée un billet à une jeune femme de 20 ans qui mendiait à la station service où je faisais le plein avant de rendre la voiture de location. Nous avons discuté. Elle a 23 ans et dort dehors depuis 6 mois. Elle était édentée, comme les Irlandais dans les caricatures anglaises du 19e…
Pas sortie du Bed & Breakfast, l’Irlande, et avec le spectre d’un Brexit dur, il y a de quoi redouter l’avenir.
Et je laisse de côté pas des deux gangs rivaux qui font la pluie et le beau temps à Dublin…Revoyez ‘Miller’s Crossing’, le 3e film des frères Cohen avec Gabriel Byrne & Albert Finney. Où l’on comprend que la mafia irlandaise n’a rien à envier à Cosa Nostra…
L’Irlande réelle est loin de l’image l’image d’Epinal que véhicule l’Office du tourisme irlandais, qui a fait de Dublin une espèce de caricature d’elle-même, un Disneyland hors de prix…Cork, Limerick et Galway sont bien plus authentiques que ‘the fair city’. Restent les pubs, dont le plus petit se trouve en sous-sol, en haut de Dawson St, près de Stephen’s Green et du Shelbourne Hotel, territoire joycien.

Bloom dit: à

[Une belle expérience : traverser la Sicile en diagonale de Syracuse à Trapani — de la plus grande et la plus belle ville grecque à la plus africaine des villes siciliennes.]

Ile magique. Segeste et son temple intact posé en pleine nature, Agrigente & ses colonnes renverées, le Christ pantocrator de Monreale, à côté de Palerme. Gravité des gens. Splendeur des paysages et des vestiges grecs, romains et des églises baroques. La grande Grèce, dans toute sa classe. Inoubliable.

Marie Sasseur dit: à

« 18,20€ et 60 pages plus loin, « cette rentrée » s’annonce comme l’une des meilleures de ces dix dernières années »

19 euros, et 246 pages plus loin, on a abandonné le croupier du Money Maker, ( bien vu Langoncet !), pris de la hauteur grâce à Winona, la plus irlandaise des indiennes, ou l’inverse, et on a ce sentiment étrange d’ être « arrivé « .
Magique.

Bérénice dit: à

Bloom, et comment vont les femmes en Sicile? Je l’ai déjà raconté mais année 90 la seule avec qui nous avions discuté, auto stop, était une parisienne immigrée qui, à bout, fit l’inventaire, femme au bord de la crise de nerf. Je suppose que leur condition comme en Irlande et la mentalité ont progressé.

Bérénice dit: à

x, est ce que la fin est ironiquement désespérée , quel malheur ! Un tour de magicien.

Marie Sasseur dit: à

Passou n’a visiblement pas kiffé Winona.
Cette indépendance sauvage le rebute, classique chez les vieux machistes.
Enfin, il vous sera beaucoup pardonné, Passou, surtout cette phrase incompréhensible :

« il y a aussi une femme et une chienne (l’une des deux est pilote d’hydravion) »

Bérénice dit: à

Marie, est ce qu’il est raconté comment l’un des deux protagonistes dévore l’épaule du type dans la piscine. Les personnages sont actuels un brin barrés d’après le descriptif . Est ce que l’auteur va réussir à donner le grand frisson aux bobos en mal de marginalité ou est ce qu’il atteint la métaphysique? Les deux peut-être ?

Marie Sasseur dit: à

Passou a des envies de cannibale, ce n’est pas bien grave.lol.

Marie Sasseur dit: à

Le clan des Siciliens.

« Les dates de naissance et de mort d’Empédocle ne sont pas certaines : il vécut probablement entre 490 et 435 av. J.-C. Sa vie nous est mal connue et a parfois un caractère légendaire manifestement dû à sa personnalité quelque peu excentrique. Il fut un personnage important d’Agrigente, défenseur de la démocratie. Il fut banni et termina sa vie dans le Péloponnèse. D’après une légende, dont l’historicité est suspecte et non avérée[1], Empédocle se jeta dans les fournaises de l’Etna en abandonnant sur le bord une de ses chaussures, preuve de sa mort. Cette histoire est réfutée par Strabon. »
Wiki.

Buona serata

Bérénice dit: à

21h19 je me demandais justement si Claro s’était livré à une critique de ce roman dénoncé pour être le meilleur de cette rentréd. J’ai lu peu des livres qu’il prévoit mais celui ci me rappelle La femme de l’homme qui ( est mort strangulé par un bas de femme avec dans la bouche un fruit, une orange)

Bérénice dit: à

Rentrée, prescrit.

Bérénice dit: à

). Correcteur.

Bloom dit: à

Empédocle se jeta dans les fournaises de l’Etna en abandonnant sur le bord une de ses chaussures, preuve de sa mort. Cette histoire est réfutée par Strabon. »

En effet, dans sa géographie, Strabon parle de deux chaussures, pas d’une. C’est le strabonisme divergent.
Strabon = grec ancien : Στράϐων / Strábôn, « qui louche », en latin Strabo.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un livre sur la Sicile; » La Sicile au temps des Guépards  » Vie quotidienne d’une aristocratie
…Édition du Chêne

…un art de la restauration, tout confondu,!…
…pour passer à autre chose,!…etc,!…

D. dit: à

renato dit: 24 août 2019 à 19 h 06 min

«…tu vas à confesse et hop t’es pardonné; t’attends un peu (5mns) et tu peux remettre çà. »

Il y a mieux, la voie de velours : on fait ce que bon nous semble la vie durant et à l’heure de la mort on fait acte de contrition et cela suffit pour gagner le Paradis. C’est une invention de jésuites. Bon il y a le caractère aléatoire, mais on peut prendre le risque.

…non renato, c’est toi qui fait « le jésuite « , comme tu dis. (entre parenthèses, un prêtre de la compagnie de Jésus c’est au départ 10 ans d’etudes et d’abnégation de soi-même ce dont tu aurais été bien incapable).
Tu fais « le jésuite » parce que bien hypocritement tu sais faire la différence entre « faire ce que bon nous semble » et nuire à autrui en manquant délibérément d’amour, ce que tu crois ne pas faire et que tu viens pourtant de faire en écrivant tes saloperies habituelles et suffisantes. Le plus beau « Jésuite », ce soir c’est bien toi.

Ce soir, le bon larron sincère et droit dans sa pensée vaut mieux que toi avec ta pensée tordue. À méditer.

Évangile selon saint Luc 23,39-43

L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même et nous avec ! ». Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste ! Après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal ». Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ».

Petit Rappel dit: à

C’est surtout un recueil d’Essais de Rémy de Gourmont, ce Chemin de Velours , avec d’ailleurs des pages sur Pascal. Son sous-titre: » nouvelles dissociations d’idées » pourrait intéresser x.
Bien à vous.
MC

renato dit: à

Je me referais plutôt au moment charnière des XVIe et XVIIe siècles, Marc Court.

Ed dit: à

Galway m’a semblée plutôt cossue et Dublin ne pue pas la misère comme Paris ou d’autres villes françaises de taille similaire. Pas vu de soupe populaire en face de la Grande Poste avec les traces de balles sur les colonnes.

D. dit: à

À présent, renato j’ai décidé de ne plus te lire. Plus jamais. Je ne cliquerai sur aucun de tes liens. Tu n’en vaux pas la peine.
Ça ne sert à rien de perdre son temps avec un type qui fonctionne selon ta façon. Et je conseille à tous les rdéliens d’en faire de même. Pour moi le côté obscur est le assurément le tien, délibérément obscur, sous couvert d’une clarté profondément fallacieuse. Tu es un Lucifer à ta façon. Tu vis dans un petit univers étriqué, un petit univercule que tu t’es construit et qui t’accompagne partout et jusque ici-même, comme une bulle de savon géante, mais tu sais bien ce qu’il advient aux bulles de savon ainsi qu’au faiseurs de bulles quand il n’ont plus de savon.

D. dit: à

Dis-moi, Ed, quand as-tu été à Dublin ?

Bérénice dit: à

Entre les diagonales et les obliques, la voie. Soirée géométrique sacrée. Nos destins sont torturés.

Delaporte dit: à

« Galway m’a semblée plutôt cossue… »

On vous vais confiance pour ce qui est du luxe, du lucre, et de la richesse : vous n’y connaissez rien. Le bon goût n’est pas la luxure, ni même le « cossu ». Ce n’est pas un hasard si Houellebecq a vécu des années en Irlande, comme Michel Déon. Eux n’étaient pas à la recherche, à la poursuite de l’artificiel ! C’était des vrais de vrai. C’est comme ça. Les Irlandais, il ne faut pas en dire du mal, comme le fait Ed sans le vouloir. C’est un peuple que je respecte, moi, Delaporte !

Delaporte dit: à

Jacuzzi n’est pas là (cela nous fait des vacances, sans contredit) sinon je lui aurais parlé de « Weinstein », le documentaire. Un seul mot : les femmes s’épanchent comme si elles étaient sur le divan du psy (ce qu’il faudrait qu’il arrive à Ed pour son hystérie), et le film ne parle pas assez de Weinstein, sa folie, sa sexualité criminelle, sa boulimie, ses troubles mentaux, et même son génie des affaires… Donc, je suis déçu.

et alii dit: à

gé ométrie,mathématiques?
. « On peut se dire : “Le mathématicien respecte les règles.” Mais la liberté est une valeur familiale et personnelle importante, déclare M. Villani, qui a reçu l’hebdomadaire sur son lieu de villégiature, dans les Alpes-Maritimes. Et, depuis le début, on avait dit que la procédure de la commission nationale d’investiture était viciée. » Le lauréat de la médaille Fields ajoute, bravache : « On sent qu’il va se passer quelque chose d’important, on est sur le point de trouver la voie. »

D. dit: à

Bon, renato.
Un type qui apprécie la D 803 peut peut-être être sauvé.

Delaporte dit: à

Le flâneur des deux rives n’est pas rentré chez lui, devant son écran vide. Il s’est perdu dans Paris. Il a peut-être rencontré quelques gilets jaunes qui lui ont fait la peau. Ou quelques cinéphiles qui se sentaient outragés par ses jugements intempestifs. Lui le presque journaliste, le demi-écrivain, le quasi-esthète… la feignasse sadique du blog !

D. dit: à

D. dit: 24 août 2019 à 22 h 52 min

Dis-moi, Ed, quand as-tu été à Dublin ?

Te presse pas trop pour répondre, surtout.

Delaporte dit: à

Houellebecq, en Irlande, était sur la voie : un peu plus, et il se faisait moine. Hélas, il est rentré à Paris, dans ce dégorgement de stupre coutumier, et là il s’est marié. Mais attendons, Dieu a tout le temps, l’éternité, plus un jour !

Delaporte dit: à

Ce qui frappe surtout dans le témoignage des victimes de Weinstein, c’est le dégoût physique que ces femmes ont ressenti lors de leur viol. Elles n’en pouvaient plus d’écoeurement devant cette masse humaine qui s’aplatissait sur elles, avec son sexe immonde érigé. C’est assez impressionnant, comme s’il y avait un rejet transcendantal de Weinstein qui en faisait, à la moindre velléité de désir érotique, un puant porc humain. Que dire après un tel réquisitoire ? Sinon qu’il est bon pour l’Enfer. Ce sera d’abord la prison.

Jazzi dit: à

Delaporte, dans ce documentaire, on n’entend que la voix des plaignantes.
Rien du côté de la Défense.
Pas de jugements hâtifs !
Sinon, il y a risque de lynchage…

rose dit: à

Je sors du Quentin Tarantino, ensanglantée. Quelle débauche d’hémoglobine.
Première partie « a tribute to Hollywood. »
Seconde est-ce vrai ce qui précède l’assassinat ?Double final : émouvant hommage à Sharon Tate et aux sixties.
Puis red apple, la pub pour les cigarettes.
Pas de nostalgie pour le passé.

rose dit: à

Lynchage, cela viendrait de M. Lynch, de Galway qui a étranglé son fils en le passant par la fenêtre.

D. dit: à

Pourquoi aller voir ces navets, Rose ?!

Delaporte dit: à

Ce qui frappe aussi, c’est que Weinstein a toujours déplu physiquement aux femmes, même quand il était jeune. C’est pourquoi, très tôt, il est passé au viol. Il forçait les femmes avec machiavélisme, comme le libertin puant qu’il était. Cela veut dire aussi que sa position sociale, quand il était jeune, n’a pas toujours été un rempart à la divulgation du scandale. Sans doute cependant que cela a changé plus il vieillissait, avec son succès professionnel qui en a fait un « intouchable ». C’est presque un coup de pot que le scandale soit finalement sorti, comme l’explique avec lucidité et brio Ronan Farow dans ce documentaire.

D. dit: à

Bon je vais faire pipi et au lit.
J’ai entraînement demain matin à 06h.

D. dit: à

Je vais vous, dire, Delaporte, tous ces problèmes viennent de la pression spermatique trop élevée. Le jour où on aura réglé ça definitivement, le monde ira d’un seul coup immensément mieux.

Delaporte dit: à

« Delaporte, dans ce documentaire, on n’entend que la voix des plaignantes. »

Ah ! Jacuzzi se réveille de sa sieste.
Le problème est que tout le monde a à se plaindre de Weinstein. Imaginez la haine universelle qu’il focalise autour de lui ! C’est incroyable, époustouflant ! Son procès va être un jeu de massacre.
Jacuzzi, avez-vous une idée de qui il aurait fallu entendre pour la défense de l’ignoble nabab ?

Jean Langoncet dit: à

@le dégoût physique que ces femmes ont ressenti lors de leur viol

Sans blague ; le dégoût mental et virtuel, non moins violent, c’est votre affaire – sinistre cordbeau

rose dit: à

Vu la grande queue trottoir d’en face de la grande Poste à l’angle Ô Connell et Talbot street. Plutôt 50 personnes que 300.
Vu distribution de nourriture et de fringues aussi rue Talbot.
Des réfugiées femmes avec enfants.

Information véridique.

Ed dit: à

Mais D 😀😀 Je ne regarde pas ce site tout le temps non plus. Il est fou lui 😀😀

En 2017. Merci pour le fou rire.

Delaporte dit: à

Weinstein est foutu depuis que Brafman n’est plus son avocat. Il lui aurait fallu un Me Vergès. Et encore, ce salaud de Vergès perdait souvent ses procès et ses clients étaient condamnés au maximum.

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