Retour gagnant pour John Le Carré
Quelle souffrance de se jeter dans la lecture du nouveau roman de l’un de ses écrivains de chevet, d’être enthousiasmé, emballé, emporté du tout début à la toute fin et malgré tout d’en vouloir à l’auteur ou à sa traductrice. Pour un mot, un seul, pas plus. Un mot qui ne passe pas. Un mot qui reste en travers la gorge. La seule réserve, le seul regret, la seule question sans réponse. Mon cas avec Retour de service (Agent Running in the Field, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 302, 22 euros, Seuil) de John Le Carré.
D’abord rendre hommage au maitre. Non du roman d’espionnage mais du roman. Cornwell alias Le Carré en est un depuis la parution de L’Espion qui venait du froid (1963). En un peu plus d’un demi-siècle, il a construit un monde, un univers, une œuvre qui prolongent ceux de ses propres maitres Joseph Conrad et Graham Greene, et dans un genre différent Dickens et Balzac. A deux reprises ses lecteurs ont pu craindre qu’il ne rangeât définitivement sa machine à écrire : lorsque le mur de Berlin est tombé et avec lui l’intérêt du public pour les ambiances de guerre froide, leurs enjeux politiques, les paranoïas ordinaires des gens du Renseignement des deux côtés ; et lorsque l’écrivain a commencé à atteindre « un certain âge » (il est né en 1931).
Julien Gracq m’avait expliqué un jour que passés, disons, 75 ans, un romancier devait sérieusement renoncer à son art. L’écrivain pouvait certes continuer à donner des livres de chroniques, de souvenirs, de portraits, de vagabondages, de brefs récits mais il n’avait plus l’énergie nécessaire, tant physiquement que moralement ou psychiquement, pour créer des personnages de fiction et les porter durant toute la gestation d’un roman. Georges Simenon, Michel Tournier et tant d’autres encore (on pourrait convoquer l’histoire littéraire mondiale) le confirmaient et l’illustraient même par leur attitude ; Julien Green, né en 1900, demeurait l’un des rares à le démentir en publiant de 1987 à 1994 sa trilogie romanesque sur fond de guerre de Sécession Dixie ; cela suscita de tels doutes chez les critiques que son éditeur Claude Durand m’avait dit à l’époque être prêt à sortir du coffre le manuscrit autographe afin de prouver qu’il était bien de la main de l’auteur. John Le Carré, passé l’âge dit fatidique, a écrit ces douze dernières années sans que sa plume ne faiblisse Un homme très recherché, Un traitre à notre goût, Une vérité si délicate, L’Héritage des espions ainsi que, hors-fiction (encore que, parfois, on a pu se demander…) ses mémoires Le Tunnel aux pigeons !
Le tout dernier témoigne de sa forme. Anatoly, dont le prénom a été anglicisé en Nathanaël et diminué en Nat, 47 ans, né en Neuilly quand son père y officiait à l’Otan, est un agent de terrain des services de renseignements britanniques. Il vient de rentrer à Londres. Alors qu’il espère raccrocher et rester au pays afin de poursuivre le job plus tranquillement, après vingt-cinq ans de maison au Bureau, on lui confie une ultime mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie. Pompier volant aguerri, officier traitant russophone, il est l’homme de la situation. Des pré-retraités de l’espionnage s’y roulent les pouces avec d’anciens transfuges de l’ex-KGB, à l’exception d’une brillante jeune femme récemment recrutée afin de coller aux basques d’un oligarque ukrainien. Voilà le canevas. Manque l’essentiel : le grain de sable.
Il s’appelle Ed, il est bien plus jeune que Nat, et lorsqu’il parle de politique, on croirait vraiment entendre la colère personnelle de John le Carré lorsque, dans ses articles, il dénonce « le délire absolu » de « ce suicide collectif » qu’est le Brexit, vomit les conservateurs à commencer par Boris Johnson « à l’ignorance crasse » et ne ménage pas les travaillistes, voue Trump et Poutine aux gémonies ou accable les multinationales du médicament ou de la technologie pour leur maxi-profit- sans faire pour autant du roman un brûlot politique. La rencontre entre Nat et Ed a tout d’un formidable coup de foudre amical. Sauf qu’au bout, un piège se dessine, avec son lot d’agents dormants et de taupes réveillées, de désillusions chahutées et de loyautés contestées, et se referme…
La complexité des situations, qui a souvent dérouté ses lecteurs, cette fois n’est plus un obstacle – même si certains agents racontent parfois des salades à vous en rendre végétarien ! (Le Carré m’avait expliqué un jour qu’elle était due à sa longue pratique de l’allemand qui lui était devenu une langue naturelle, et qu’il avait donc tendance en anglais à rejeter le verbe à la fin ce qui compliquait un peu la compréhension…). Et ça tient, comme dans ses grands romans des années 80, car sa virtuosité est intacte. Cela ne va pas de soi quand un créateur a inventé un monde si personnel, si connoté à sa manière propre, qu’il donne l’impression d’avoir créé ses propres poncifs. Le tout est d’admettre que le temps est venu de s’en débarrasser. Ce qu’il a fait sans pour autant se moderniser en s’aidant des béquilles narratives de la technologie (textos, ordinateurs etc) ; au contraire même puisque l’un de ses personnages en revient au bon vieux papier, et même à la casserole pour décacheter les enveloppes à la vapeur comme à l’autre siècle car « c’est devenu plus sûr ».
Simplement, sa langue est plus limpide sans s’être pour autant asséchée et sans que la complexité des personnages n’en souffre (lire ici un extrait). Le récit y gagne en nervosité ce qu’il perd peut-être en profondeur. Moins de détails (paysages, décors, vêtements etc) mais qu’importe : on est de plain-pied dans l’histoire dès l’entame et on y reste jusqu’au bout car les dialogues et les portraits sont au poil. Ce n’est pas une question de suspens, comme chez Patricia Highsmith par exemple, mais d’empathie, de familiarité, de convivialité avec des gens qu’on ne voudrait pas quitter sans savoir comment ils s’en sortiront. D’autant que Le Carré use pour son 25ème roman d’un fil rouge qui nous les rend plus proches encore : le badminton.
Tant Nat que Ed en sont fanatiques. Ils y excellent. Tout les ramène à un affrontement permanent de part et d’autre du filet, une raquette dans une main et un volant dans l’autre. (Jean-Paul Dubois n’avait pas agi autrement dans La Succession mais avec la cesta punta, variante de la pelote basque). Bien sûr, on pourrait facilement reprendre et chipoter Le Carré sur la supériorité dont il crédite le badminton « cet art de la subtilité » par rapport au squash « jeu de massacre ». Evidemment, dès lors qu’on en fait « le roi des sports »… Il a tort mais qu’importe. En revanche, on a envie de le suivre et d’explorer plus avant la nature de grands solitaires qu’il prête aux badistes. Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, cela explique le titre du roman en français Retour de service, même s’il joue aussi habilement sur la polysémie du mot « service ».
Ce n’est peut-être qu’un détail mais généralement, je ne peux m’empêcher de prêter attention aux expressions signalées d’un astérisque par le traducteur comme étant « en français dans le texte ». Cela renseigne non seulement sur les traits de caractère que l’auteur nous prête mais aussi sur la popularité de certaines expressions françaises à l’étranger. Dans Retour de service, on trouve bien « pour la bonne bouche », « tour d’horizon », « voilà » « croûtes au fromage »… Mais une expression domine de manière récurrente : « mes chers collègues ». Pourquoi ? Aucune idée. A croire que ça ne se dit pas en anglais car il est difficile de croire qu’outre-Manche, leurs bureaux soient dénués de collègues.
A propos, j’allais oublier le mot qui m’est resté en travers la gorge ; il apparait dès la première page à la fin du premier paragraphe : « …un couloir qui dessert les vestiaires et les douches genrés ». Je ne dispose pas de l’édition originale du roman et j’ignore même comment se dit « genré » en anglais (à partir de gender je suppose) ; mais franchement, un écrivain tel que John Le Carré, avec la culture, la langue, l’écriture qui sont les siennes, est-il capable d’user, qui plus est sans italiques ni guillemets, d’un mot si tendance, si laid, si connoté à un milieu qui n’est pas le sien ? J’en doute. Mais après avoir lu ce mot-là sous sa plume, je m’attendais à trouver pire encore, « racisé », au détour d’une page. De même je ne l’imagine pas se servir de « la perfide Albion », poncif archi usé dont même les Français n’osent plus abuser pour désigner l’Angleterre. Maintenant que mes doutes et ma petite colère sont sortis, je me sens encore plus à l’aise pour louer la qualité de la traduction de ce roman par Isabelle Perrin : avec sa mère Mimi Perrin (par ailleurs une personnalité des grandes voix du jazz en France), elles sont les fidèles et précieuses porte-voix de l’œuvre de John Le Carré depuis la Maison Russie en 1989 et Isabelle Perrin désormais seule depuis Un traitre à notre goût en 2011.
(« John le Carré, en décembre 2018, lors d’une manifestation contre le Brexit » photo Sean Smith ; « Le Carré » photo D.R.)
1 535 Réponses pour Retour gagnant pour John Le Carré
Clopine dit: à
Ah, le bon temps de Cristo… Quand on emballait les ponts, et aussi les petits Grégory, par en dessous…
–
C’est immonde ce que vous érivez-là, Clopine.
Il y a dans le domaine de l humour des limites que l’on ne peut pas franchir.
Entre les déjections aviaires et les quolibe-colombin de la femme à JJss, ( on attend avec précision le diamètre après inspection!) il va pleuvoir des hallebardes sur ce blog!
Les sanisettes Decaux sont gratuites à Paris, Clopine. Souvent, dans les toilettes hommes (devrais-je dire genrées ?) des cinémas, il m’est arrivé de voir sortir une femme de la cabine devant laquelle j’attendais. Et j’ai en effet remarqué que devant celles des femmes, il y a souvent la queue ! Debout ou assis, c’est plus rapide ou plus long. Est-ce un problème naturel ou culturel ?
Pablo vous qui êtes notre futur Nobel d’économie, vous pouvez expliquer à 3j que pour augmenter les bénéfices le plus fastoche est de diminuer la masse salariale ?
C’est plus Gigi la visqueuse mais Gigi la tronçonneuse!
Debout ou assis, c’est plus rapide ou plus long. Est-ce un problème naturel ou culturel ?
google r.mutt baroz..selavy
Est-ce un problème naturel ou culturel ?
Jazzi, tu devrais savoir que pour une femme tout le problème consiste à ne pas poser ses fesses là où l’hygiène est plus que douteuse!
Il y a dans le domaine de l humour des limites
genrés dédé..
consiste à ne pas poser ses fesses
c’est dans la tête mimi..un clavier est 2 à 3 fois plus vectoriel qu’il dirait dédé..et sans y poser ton cul attation
Quand on emballait les ponts
Planter les poireaux, là on en retire une satisfaction pour Clopine!
dans les bouquins de le Carré ce ne sont jamais les personnes qui trahissent, mais toujours les institutions, pour des raisons obscures, les personnages, le plus souvent honnêtes et de bonne volonté, ne sont que les pantins de ces mécanismes opaques et sans logique.
en ce sens c’est de la littérature pour gilets jaunes, pro Trump et pro-brexit.
le Carré est le McCarthy anglais.
je n’ai jamais compris que les critiques de gauche bien pensants l’aiment bien, sans doute n’ont-ils pas bien compris ce qu’ils lisaient, comme d’hab…
un clavier est 2 à 3 fois plus vectoriel, boug.
Et les éclaboussures, c’est comme les postillons pour le covid,non?
greubou, toi l’éminent journaliste t’es d’accord que les bouquins de le Carré c’est un truc à fabriquer du gilet jaune ?
Oui, c’est vrai, Mimi. Elles doivent en général recouvrir la lunette des tinettes de PQ. Où avais-je la tête ?
les éclaboussures Mimi P.
Je ne peux m’enlever de l’esprit les colombins de madame Gigi…
la gauche n’aurait jamais dû chercher à s’emparer de ce qui ne lui appartient pas : c’est là la véritable origine du bordel.
« un clavier est 2 à 3 fois plus vectoriel »
Oui, mais l’ordinateur c’est comme la voiture, ça ne se prête pas, le boug !
Ben non, D., il n’y a justement pas de limites. Et c’est à cause de remarques comme la vôtre que la rédaction de Charlie Hebdo a été décimée.
Les gilets jaunes ils ne sont pas de gauche, hamlet ?
la culture a été utilisée comme moyen d’éviter les conflits, alors que l’essence de la culture est justement le contraire.
la droite et la gauche n’existe plus Jazzi : il y a désormais 2 camps dans les pays occidentaux : les méprisés et les mépriseurs.
avant le mépris passait par l’argent, aujourd’hui il passe par la culture.
la culture est devenue un vecteur de mépris social.
la poignée de porte des chiottes baroz..c’est elle qui te tue..à moins que tu hassassines en textotant havant
les 2 frères Goldman : un voulait la révolution, l’autre l’a trahi en tuant tout esprit de révolte avec ses restos du coeur.
Si je n’ai rien à voir avec Didier et Delaporte, je reconnais bien Delaporte en Didier. Son vocabulaire. Qui n’est en aucun cas le mien. Par exemple l’adjectif jobard.
Heureux de vous retrouver, Delaporte.
Un sujet de conversation que je vous conseille d’éviter soigneusement : les huîtres. Mêmes bien fraîches. Elles ne vous réussissent pas d’ordinaire.
alors que l’essence de la culture est justement le contraire
cqui le rend hantipatique..le keupu..le rend plus riche..pas harédim mais prex
si Coluche aimait autant le peuple qu’il le disait il l’aurait laissé s’affamer : la famine en France a toujours était un régulateur de justice sociale.
Et c’est à cause de remarques comme la vôtre que la rédaction de Charlie Hebdo a été décimée
..putain faudrait l’hamballer et lfoute à la rivière le dédé
Ce qui fait je crois d’Aurélien un très grand roman, plus que l’art d’Aragon de raconter cette histoire d’amour qui n’arrive pas à se realiser, c’est le portrait qu’il dresse du monde et de l’epoque, qui servent d’arrière plan à cette histoire et lui donnent son sens.
Il nous montre des personnages et des situations qui sont le produit du mal etre d’une société marquée par les séquelles tant visibles que cachées de la première guerre mondiale , et qui, souffrant en ces années d’après- guerre d’avoir perdu ses repères au sortir du seisme vecu par le pays, cherche à retrouver un nouvel équilibre dans une agitation mondaine euphorisante mais inévitablement décevante
Les livres sur cette guerre sont legion ;pour ma part je n’en connais pas d’autre qu’Aurelien s’enracinant dans cette epoque de l’apres guerre
geubou regarde aux usa : le conflit se nourrit de la culture.
à tel point que la presque moitié des américains a voté pour un type non pas parce qu’il l’aimait, mais juste pour emmerder des journalistes.
tu sais de quoi seraient capables en France les gilets jaunes juste pour emmerder des journalistes comme toi tu l’as été ?
essaie juste de l’imaginer en te disant bien ça : c’est moi qui l’ai créé !
« la famine en France a toujours était un régulateur de justice sociale »
Et pas au Biafra, hamlet ?
Janssen J-J et Alexia Neuhoff, deux pseudonymes différents pour le même idiot qui pourra comme cela parler avec lui-même idiotement.
Comme le disait si bien Jacques Drillon : »… ce pauvre Janssen ».
Qu’ajouter de plus ? Rien.
D. Didier Delaporte DHH Drillon Dreubou ?
RT @StephenKing: Both Trump and Biden spoke to George Floyd’s brother. Biden listened. Trump didn’t even give Philonise Floyd a chance to s…
C’est du shining…
(CNN)George Floyd’s brother, Philonise Floyd, on Sunday said he spoke with both President Donald Trump and former Vice President Joe Biden last week, saying his talk with Trump was « brief » while Biden was talking to him « constantly. »
« The vice president, I loved his conversation. He talked to me for like 10 [or] 15 minutes. And I was trying to talk his ear off because he was talking to me constantly. Great conversation. But Trump, it lasted probably two minutes, » he told CNN’s Don Lemon when asked if he was able to share the pain of his brother’s death with the President.
« It was very brief. The conversation was OK with him. I was just respecting him, you know listening to what he had to say. And I understood what he was saying, but it was just a brief conversation. »
Les aventures du covidé.
« Dans une tribune intitulée ’63 plaintes ? Pitié pour la République’, Bernard Henri-Lévy prend le parti de l’Etat après les nombreuses plaintes accusant le pouvoir de ne pas avoir géré la crise sanitaire correctement. »
Le même :
« Le philosophe Bernard-Henri Lévy dénonce « les exagérations du pouvoir médical » et décrit sa « peur bleue » d’un monde où nos maîtres seraient « ces chiens labradors dressés à renifler les porteurs de Covid ».
« Il y a eu une sorte de mondialisation de la peur (…) Une épidémie de terreur s’est abattue sur le monde, cela ne s’était jamais produit. Il y avait là quelque chose à la fois de déraisonnable et d’effrayant », analyse ce lundi sur France Inter le philosophe Bernard-Henri Lévy, à propos de l’épidémie de Covid-19. »
à la Sorbonne, j’ai vu des profs hommes ,théologiens et psy professionnels sortir des toilettes dames :est-ce qu’ils « avaient perdu leurs repères »comme écrivent les dames so chic qui ont des questions sur l’état de « la pornographie » ?
Professeur Didier Raoult: «Quand les publications scientifiques véhiculent de fausses informations»
L’avenir du monde entre deux choix :
La Chine ou l’Apocalypse.
« deux choix :
La Chine ou l’Apocalypse. »
En math, ça fait un seul choix.
L’erreur est fréquente également avec le mot: alternative.
Du crétinisme révolutionnaire et du plaisir de se retrouver sous un quelconque Staline.
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« la famine en France a toujours était un régulateur de justice sociale »
Et pas au Biafra, hamlet ?
hamlet dit: à
geubou regarde aux usa : le conflit se nourrit de la culture.
qu’est ce que je vous ai dit? en toutes choses, il faut toujours considérer la faim ;je disais déjà que c’était twiggy qui poserait pour le biafra
La Chine finira sa course dans un mur car pas de bourgeoise : l’apocalypse ce sera pour une autre fois.
« à la Sorbonne, j’ai vu des profs hommes, théologiens et psy professionnels sortir des toilettes dames : est-ce qu’ils « avaient perdu leurs repères » »
Ils venaient peut-être récupérer leurs croûtons, et alii ?
Jazzi dit: « Oui, un bien beau roman classique, Aurélien, peut-être un peu trop précieusement écrit : «un piquetis d’herbe pâle sur les velours labourés beiges, blancs, bruns et roses» ?
Ah, tu n’as pas aimé ? Moi, beaucoup. C’est presque une toile de Monet quand il peignait la campagne à Vétheil, ces champs d’herbes, de coquelicots, les coteaux au loin, les chemins de terre et les feuillages tremblant dans ces paysages voilés, indistincts, approchés par des minuscules et rapides petites touches de pinceau, un piquetis, oui..
De plus, Giverny fait exception. Le roman se passe surtout dans ce Paris de l’entre-deux-guerres : la Seine, l’île de la Cité, les bars enfumés, Montmartre, la rue de Clichy, les prostituées…
Tu as dit classique et maniéré ? page 108 – chapitre XI :
« Il n’y a pas à dire… Ils sont soûls, mais ils sont beaux, ces types-là… ça, ils sont beaux… Le malheur, ils ne savent pas se tenir… Sans ça… Tu comprends, Lulli, lui, la tenue… Si on lève un de ces oiseaux-là, tout de suite ça se voit… et tu sais qu’il ne plaisante pas, Lulli… Une fois sorties, tout ce qu’on veut… Mais dans la maison, pas de retape… J’ai eu quinze jours de mise à pied l’autre mois… Tu parles si j’ai envie de recommencer ! » (Simone, une des habituées du bar – on dirait du Céline !).
Les ateliers des peintres modernes sont là aussi.
Monet est hors-champ comme une exception, une peinture d’indécision comme les pensées d’Aurélien l’indifférent à la dérive, qui n’a jamais aimé avant de rencontrer cette Bérénice ardente, chaste, un peu laide, mal attifée, qui le fuit, se refuse, se donne et disparaît… «quelque chose de grand, de pur et de propre» qu’il a gâché… Une mise à mort.
Aurélien… c’est l’impossibilité du couple…
J’avais ressorti ce livre pour retrouver la phrase qui hante les premières pages (un peu ce que dit Paul), une phrase qui tourne dans la tête de l’écrivain sans qu’il sache trop d’où elle vient.
Là c’est : « Je demeurai longtemps errant dans Césarée… »
Juste après ce choc des premiers mots : « La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. »
Puis le fantasme du masque de la noyée de la Seine.
Il la retrouvera des années plus tard, en juin 40… Elle sera tuée à côté de lui. «Vous avez été tout ce qui chante dans ma vie».
C’est un grand roman noir et désespéré sur fond de guerre.
DHH, dit: « Ce qui fait je crois d’Aurélien un très grand roman, […] »
Joie de lire votre commentaire alors que je venais justement de répondre à Jazzi.
Le pauvre Toto a les ovaires qui s’entrechoquent. ah, ça va pas être du Boulez ni son qatuor, comme dirait B…
D’après le Journal Marianne, tout un tas d’agités méditent un renversement du régime, lui même déjà à la renverse. On n’a pas fini de rigoler.
J’ai compris pourquoi ce roman du vieil espion has been qui se laisse gagner par les thèses d’un jeune yuppie vaguement révolutionnaire comme mélenchon et le pen réunis, a emballé passionnément Passou , au point de céder à la facilité d’une insulte, qui n’a cours nulle part ailleurs que chez les npa.
C’est à cause du nom de code de l’opération de ces attardés !!
( là je dois dire que des kilos de patates j’en aurai gagnés à en revendre…)
Aurélien, qui ressemble comme un jumeau à Aragon et Drieu, semble considérer que l’amour est possible entre un homme et une femme à condition de n’être jamais consumé (ou consommé) ?
Ah bon !Les dames aussi ?
N’étant pas vraiment un perdreau de l’année, j’ai pu voir, une bonne centaine de fois, des messieurs, en position verticale, n’ayant pas le temps de rentrer chez eux ou de trouver une vespasienne, trouver un mur et céder à un besoin pressant. Cela ne m’a jamais réjoui ; j’en ai même , à chaque fois, été désolé, en particulier quand le mur choisi était celui de mon immeuble.
Ce lundi, jour férié, me promenant dans de petites rues peu fréquentées
(demi-heure par jour de marche rapide conseillée), je rencontre deux hommes de vingt-cinq-trente ans. L’un se met à tousser d’une drôle de façon. Je pense un moment aux symptômes du virus actuel. Mais je me dis : «Non ! On dirait une toux …signal, ou avertissement. »La deuxième supposition était la bonne. Ils prévenaient quelqu’un de mon arrivée. Entre deux voitures, une jeune femme ,m’apercevant, se relève en riant précipitamment et relève sa jupe. Elle venait de faire, accroupie, ce que les messieurs dont j’ai parlé au début font, de manière navrante, devant un mur d’immeuble, en position verticale.
Scène de rue inédite pour votre serviteur. Quelle vie riche en aventures !
#Scène de rue inédite pour votre serviteur. Quelle vie riche en aventures !
A Paris , ça a été le 1er combat d’hidalgo: des sanisettespartout.
faut-il convoquer erdogan pour nous parler de séances accroupies allah turc
Quand Renato parle démocratie, on a tout de suite de la sympathie pour la dictature, n’importe laquelle.
Quand les taupes pro ne font plus leur office, restent des privés…
« L’empoisonnement l’an dernier à Salisbury, en Grande-Bretagne, de l’ancien espion russe Sergueï Skripal a été dirigé par un haut gradé des services de renseignement militaires russes à partir de Londres, selon une enquête indépendante. Le site web d’investigation Bellingcat a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi avoir mené avec la BBC une enquête qui lui permet d’affirmer que l’opération a été dirigée par un major-général du service militaire de renseignement (GRU), Denis Sergueïev (Sergeyev dans la transcription anglaise). Celui-ci, selon Bellingcat, se trouvait en Grande-Bretagne au moment de l’attentat contre Sergueï Skripal – et était également présent en Bulgarie en 2015 lors de l’empoisonnement, avec les mêmes symptômes, d’un marchand d’armes local. »
@faut-il convoquer erdogan pour nous parler de séances accroupies allah turc
Ou n’importe quel chinois, pour mettre des portes aux cabinets?
a la miction dans l’caniveau..keupu et mon larbin préfère l’égorgement
On ne peut pas dire que l’amour entre Aurélien et Bérénice dure.Il ne dure pas.
séances accroupies allah turc
c’est pas du meilleur gout renfield..que tèrezoune reprenne au vol est un hintersigne
Où j’ai parlé de démocratie ? Bon, ce sera l’un de ces fascio-communistes qui agissent sous le couvert d’anonymat, donc rien de quoi se faire du souci.
Tu as raison ducon, j’imagine que ta compagne voyage en bus andin…Ach, elle vient de loin celle-ci, pas sûr que tu la rechopes au vol !
Jazzi dit: « la famine en France a toujours était un régulateur de justice sociale »
Et pas au Biafra, hamlet ?
»
Jazzi, ben non, tu devines pourquoi ?
parce qu’au Biafra une mère qui a son gamin qui meurt de faim dans ses bras ne sait pas où aller chercher de la bouffe pour le nourrir.
alors que la même situation en 1789 la maman savait où aller chercher la bouffe pour nourrir son gamin.
comme quoi ça tient à peu de choses : ils l’auraient mis plus en veilleuse à Versailles qu’il n’y aurait eu de Révolution française.
Scène de rue inédite pour votre serviteur
patrisse..qui s’interdirait de faire le pet pour une « mal prise »..rempart..vigile..molosse..faut il que tu n’aies donc jamais vraiment vécu
(demi-heure par jour de marche rapide conseillée)
Vous plaisantez Charoulet?
Il faut quarante minutes de marche soutenue pour qu’il se produise un effet positif sur l’organisme et la fréquence n’est pas forcément quotidienne. selon votre âge, il faut toujours prendre soin d’une récupération musculaire. Quatre cent minutes par semaine suffisent pour un cinquantenaire et après.Les muscles et les tendons et articulations doivent avoir un temps pour se reposer entre deux efforts.
Sinon, vous allez vous bousiller le corps plus que de le maintenir en forme.
Conseil de praticien.
A propos d’Elyette Abécassis , une digression sur son père Armand Abécassis :
Il a ecrit un gentil livre de souvenirs tres eclairant sur son histoire et sa personnalité :Rue des synagogues.
Son parcours commence comme celui de Memmi .Il naît dans un mellah du Maroc et c’est l’Alliance israélite qui lui donne sa formation première l’initiant concurremment au français età l’hebreu
Maisà la difference de Memmi qui ,des la fin d’une scolarité primaire dan ce cadre,entame un parcours laïc , qui le menera, à partir du lycée , à sa brillante carrière universitaire , c’est dans un cadre juif qu’Armand Abécassis accède aux niveaux les plus élevés du savoir, et c’est à cette formation qu’il doit d’ acquerir la place qu’il occupe dans l’université française
Il fait partie en effet de ces jeunes repérés dans les écoles de l’alliance par Manitou et sélectionnés pour rejoindre, internes, l’école d’Orsay qu’il vient de créer au sortir de la guerre. Il veut en faire la pépinière de cohortes de jeunes intellectuels juifs , formés à un haut niveau tant à la philosophie profane qu’aux études religieuses , destinés a venir combler dans le paysage intellectuel français le vide laissé par la génération décimée par la Shoah
Est-ce à cause de cette différence de cheminement vers un aboutissement comparable que tandis Memmi se vivait comme douloureusement écartelé entre deux cultures, Armand Abécassis vit avec bonheur cette dualité comme une un symbiose heureuse riche de leurs apports réciproques ?
havec quelques femmes nues torturées sur la couverture..les salades a keupu dans les 50’s ça se srait vendu dans les gares..et bon voyage qu’il aurait dit rénateau
« Conseil de praticien. »
De marche nordique, avec les pépés et les mémés.
Comme dit l’autre commentateur sportif, non: mobilisez-vous, mais RENOUVELEZ-VOUS !
Marre, et remarre.
Le « bus andin » est la dernière image que je m’attendais à voir réapparaitre ici. Quelqu’un a des nouvelles de Daaphnée ?
..et tout ça fait dexcellent agent du chinbête qu’il aurait dit dirphiloo à drh
Elle doit certainement continuer de vivre son « veuvage » asiatique. Sans danse du ventre, elle aura pris le voile.
On dirait du Céline !
C’est bien le problème, tout ce qui sort de la plume d’Aragon est l’arrangement de quelque chose qui existe déjà. Sa poésie paralyse tout le patrimoine poétique dans sa résine, cet interminable gnagnagna gnagnagna et gnagnagna dont on ne voir jamais la fin. Aragon est un homme à qui on a menti et qui n’a cessé de mentir. Que chaque homme mente et se mente, c’est un lieu commun, et c’est bien normal, à condition que cela ne devienne pas une perversion, comme dans le cas d’Aragon. Il ment tout le temps, sans arrêt, sur tout. Je crois que ne pas accepter Aragon relève d’une certaine éthique du vrai.
Conseil de praticien
..et èspère en stratégie hinternational…tuyau de plomb chinois..armes à pas cher pour les necessiteux
« dont on ne voit »
Sa poésie paralyse tout le patrimoine poétique dans sa résine
houch..mon larbin en criticoraptor..
Pauvre Tata Bousemolle, mon nain de jardin, tu vas finir par te brocanter toi-même…
Euh non?
C’est fait?
Hurkhurkhurk!
Je crois que ne pas accepter Aragon relève d’une certaine éthique du vrai
a ajouter au gout de la curiosité..de la défense des pauves etc..
« A Paris , ça a été le 1er combat d’hidalgo: des sanisettespartout. »
Revenons sérieusement sur le sujet, chère Marie Sasseur.
A Paris, les sanisettes sont apparues sous Chirac. Tandis que les pissotières (dont seuls les hommes bénéficiaient) étaient retirées de partout.
De Profundis ! dirait le boug.
A l’époque, elles étaient payantes.
Même pour les clodos et autres SDF proliférants.
Lorsque Delanoë est arrivé, il les a rendues gratuites.
Ce qui est une excellente chose, à mon humble avis.
Le problème, contrairement aux promesses de madame Hidalgo, c’est qu’elles n’ont guère fleuries aux quatre coins de la Ville, et qu’elles sont en très grandes quantité hors service.
Et quand par miracle ça marche, même après nettoyage, ce n’est pas toujours bien net.
Il y a un gros problème d’entretien…
@Pablo, est-ce que tu as lu le Liszt de Mr. D.?
tu vas finir par te brocanter toi-même…
‘tout l’monde s’en fout’..big!..en anglais c’est mieux mais je downsize pour toi
https://www.youtube.com/watch?v=Tp-Fov0jyX4
Versailles en veilleuse ne serait plus Versailles, hamlet.
Versailles, c’était la Lumière du Soleil éclairant le pauvre Monde !
Couic…
« Mr. D »
C’est quoi cette manie de donner du Monsieur à Drillon, Chaloux !
Et rien à Passou ?
#Revenons sérieusement sur le sujet, chère Marie Sasseur.
Y’a pas a y revenir. Reprenez les tracts pour Hidalgo des municipales parisiennes de 2014.
Bientôt, alliance avec les green oblige, vous aurez des toilettes sèches, lol.
Avec les pépés et les mémés
Mais elle retarde la vieille
Daphnée, c’et Marie Sasseur, renato !
Vous ne l’aviez pas reconnue ?
Vaste programme pour Paris, indeed.
Mais d’une inspecteur du travail, il ne faut pas non plus attendre de grandes idées, ça reste très pratique. Chacun ses besoins.
@ le McCarthy anglais.
Cormac McCarthy ???
@ les colombins de madame Gigi
Et dieu sait qu’ils ont un de ces fumets, tu m’étonnes… La recette ? La tendreté de la viande de poulet ingérée à hautes doses, comme expliqué dans les 120 Journées…
@ il faut toujours considérer la faim
la fin de la faim dans le monde, tel est notre combat, à nous autres, les ex Biafrais et surtout les nouveaux Falachas.
@ Didier a 2 choix et 3 alternatives. Sait pu où donner de la tête, entre 57 et 75, Delapuerta, après sa longue mise sous séquestre au Vatican, essaie de se glisse entre Brinqueballe et Jissé. A besoin de ce pauvre J-J Drillon pour exister sur mon dos. Qu’il aille se faire pénétrer par la racaille pisseuse de Dieppe !
Mon avis ? que tous les mâles s’accroupissent pour pisser. Voilà une vraie révolution (pour Hamelé), comme disait Johnny H.
Dites la tafiole du blogapassou, quand vous en serez à votre dixième pétard, je serai le pape.
Je ne fais pas la chasse à qui se cache derrière un pseudo, Jacques.
« Pablo (futur prix Nobel d’économie) : La Chine a un gros problème: elle a besoin de 6-7 % de croissance annuelle »
hamlet dit:
Parce qu’on sait que la Chine a besoin de 6-7 % de croissance annuelle pour donner du travail aux millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché on mérite le Nobel d’économie?
Encore une Perle de Pétomane…
« les américains ont un gros problème : les actionnaires et les fonds de pension mettent la pression pour obtenir des taux de rentabilité des actions d’au moins 10 à 15%. »
hamlet dit:
On dirait L’Humanité… De la démagogie pour des analphabètes.
Comment tu expliques alors qu’il y ait des grands fonds de pension qui perdent des fortunes et qui ne peuvent pas payer leurs retraités?
« Les fonds de pension accusent en 2017 près de quatre mille milliards de dollars de financements manquant. Plusieurs grandes villes comme Dallas, Chicago, Philadelphie ou la Nouvelle-Orléans ne paient plus l’intégralité des retraites dues à leurs ex-fonctionnaires et cette situation devrait continuer de se détériorer. »
Tu es tellement con, Pétomane, que tu n’es même pas binaire, comme la plupart de vieux cocos. Ta vision du monde est uniquement conne.
Merci Renato, d’autant que cela n’a, me concernant, aucune importance.
Mais jazzey en profite pour mener sa petite clique a la baguette. Et être sous la menace de révélations d’une tafiole, je plains le clan du cimetière, lol.
ce sera l’un de ces fascio-communistes .
Le pauvre Toto a passé trop de vacances dans un shaker.
(Assouline a pour lui ma critique constructive qui, j’en suis certain, l’inspirera dans sa vie subséquente. Hurkhurkhurk!).
Ça, c’est vraiment très bon.
Didier dit: à
Quand Renato parle démocratie, on a tout de suite de la sympathie pour la dictature, n’importe laquelle.
« Conseil de praticien »
4 heures par jour à près de 70 balais, ça vous paraît trop, docteur hot Pepper ?
(vous prenez la carte vitale ? car je veux bien consulter)
« Pablo vous qui êtes notre futur Nobel d’économie, vous pouvez expliquer à 3j que pour augmenter les bénéfices le plus fastoche est de diminuer la masse salariale ? »
hamlet dit: à
Non, parce que c’est faux. Le plus facile c’est d’augmenter la créativité, l’innovation. Regarde Apple ou Samsung, Gros Crétin: plus la masse salariale augmente plus les bénéfices augmentent.
Toi tu confonds ce que fait 0,1 % des entreprises avec ce qui font les 99,90 % restantes. Comme pour tous les démagogues et les idéologues, pour toi l’exception c’est la règle.
docteur hot Pepper ?
Le forcené des tubes de gouaches, sur YouTube ?
Jazzi dit: à
Daphnée, c’et Marie Sasseur, renato !
Vous ne l’aviez pas reconnue ?
Sans blague Jazzi?
Celle qui faisait soi-disant du roller à gamine et qui sur la photo de correctrice d’orthographe portait des grosses lunettes?
C’est pas vrai Jazzi!
#Je ne fais pas la chasse à qui se cache derrière un pseudo
Force est de reconnaître qu’un con, reste un con. ∀ ( A à l’envers) le pseudo.
@ havec quelques femmes nues torturées sur la couverture..les salades a keupu dans les 50’s ça se srait vendu dans les gares..et bon voyage qu’il aurait dit rénateau
Ah oui, c vrai, je me souviens de la couverture des « chiennes de Ravensbruck »…, de quoi te faire fantasmer sur les kapos au fouet, quand Charlotte Rampling n’était pas encore à la « une »… Plus sérieusement, celle de Buchenwald… https://fr.wikipedia.org/wiki/Ilse_Koch
@ « Que chaque homme mente et se mente, c’est un lieu commun, et c’est bien normal, à condition que cela ne devienne pas une perversion narcissique »…, qu’il dit le gars, et dieussé kissy koné, pas vrai gwg, hein ?!
Il n’est pas impossible que lorsque j’aurai reçu le Chamfort du petit Bilger, et, singulièrement, sa page « remerciements » l’un de nous ne mente plus jamais.
Hurkhurkhurk!
(Jazzi, je m’en fous moi aussi des pseudo. On est au théâtre ici.)
Jazzi dit: à
« Conseil de praticien »
4 heures par jour à près de 70 balais, ça vous paraît trop, docteur hot Pepper ?
C’est pas mal!
Tout dépend de l’allure et des moments de cardio plus ou moins intenses et donc de la dénivelée.
En général, 100 mètres de dénivelée positive équivaut à un kilomètre sur le plat.
si les sociétés occidentales sont scindées en deux au point que chaque camps ne reconnait pas en l’autre son mon humain, c’est la faute à qui ? la faute à la culture, qui au lieu de rassembler les individus, n’a eu de cesse constater et d’enfoncer le clou de leur scission, et d’accroitre le mépris des tenants du vrai monde pour ceux d’un faux monde.
Le Pétomane il y a quelques mois
la culture a été utilisée comme moyen d’éviter les conflits, alors que l’essence de la culture est justement le contraire.
Le Pétomane aujourd’hui
une perversion narcissique
C’est la visqueuse qui ajoute « narcissique ». On s’en doutait.
@ havec quelques femmes nues torturées sur la couverture..les salades a keupu dans les 50’s ça se srait vendu dans les gares..et bon voyage qu’il aurait dit rénateau
C’est là ducon, où on comprend que tu n’as pas lu Passou en ses romans.
Chose que l’original dont tu usurpes le pseudo avait ( un peu) compris.
Celle qui voyageait dans les bus andins, hot pepper !
Elle s’était faite ramassée violemment par MàC.
Par la suite, j’ai essayé de les rabibocher…
#Par la suite, j’ai essayé de les rabibocher…
Lol.
Pablo75 dit: « L’une des plus belles versions de cette Cantate BWV 172, celle dirigée par l’excellent Hans-Joachim Rotzsch (Leipzig, 1929-Leipzig, 2013) » :
4.- Aria : « O Seelen paradies »
https://www.youtube.com/watch?v=PGjQ3BEbAWM
Magnifique.
Daaphnée est une femme intelligente et très fine, qui avait su repérer, par exemple, la nullité insigne de la fermière sans lait.
Je vois que j’ai touché juste quand j’ai démasqué le pauvre Janssen et son second pseudo d’Alexia Neuhoff.
Il lui faut une Alexia tout droit sortie de son cerveau de malade pour qu’il puisse se parler à lui-même.
Une amie imaginaire à son âge.
Ambivalence de l’idiot congénital.
Pauvre, pauvre Janssen.
C’est vraiment une pute ce jazzey, c’est pas demain que je vais changer d’idée.
Ca décolle toujours vers 19.30 le KMTRM, à l’heure de l’apéro. Quels feux d’artifices !
https://www.youtube.com/watch?v=R9cqYY19-6w
« Tout dépend de l’allure et des moments de cardio »
De temps en temps je fais une pause cigarette, docteur.
Marie Sasseur est une mauvaise langue, jamais de joint dans la journée !
#Je vois que j’ai touché juste quand j’ai démasqué le pauvre Janssen et son second pseudo d’Alexia Neuhoff.
comme dirait bequette, faut faut troller mieux.
@Marie Sasseur est une mauvaise langue.
Et encore, je me retiens, car à quatre pas de là, la réalité des faits, vous serait fatale.
Trop fort, le Didier, il a démasqué Alexiane ! (il a « touché juste », comme en général, l’hurkidé qui ne trolle ni ne ment jamais !)
Je rigole, je ris, mais je ris… rien qu’à l’idée de ce que va en penser notre nouvelle amie. Mes hommages, Madame ! Clignez avec moi, je vous en prie, c’est comme si on vous avait prise pour Chantal.
Vraiment trop drôle…, ce pauvre Raoult, un pur panier à séfarades !
berlin monument will honor protesters who found unity from violence in 1989
Jazzi, le pédéraste pédestre qui n’arrive pas à noyer son malaise existentiel même en marchant comme un fou.
Pauvre, pauvre Jacques Barozzi.
une pause cigarette, docteur.
Ça, c’est très mauvais,Jazzi!
Vous allez votre train de sénateur alors?
( Je ne suis surtout pas docteur, pratiquant est le mot juste…)
( Non seulement je marche mais je prends des photos et personne ne m’attend!)
Une autre façon de faire marcher les yeux!
est-ce que tu as lu le Liszt de Mr. D.?
Chaloux dit:
Non, et toi?
« Vous allez votre train de sénateur alors ? »
Non, monsieur le praticien, je marche d’un bon pas.
Je suis tout au spectacle et ne prends jamais de photos.
Quand la fatigue vient, je me pose un instant, puis ça repart…
« Et encore, je me retiens »
Comme dans le bus andin, MS ?
Fallait tout lâcher, comme les autochtones !
#A propos d’Elyette Abécassis , une digression sur son père Armand Abécassis
Donc rien sur Eliette.
A propos d’Eliette, me fait penser à un titre de film.
Deja eu l’occasion de dire ici , qu’elle était un peu le Dan Brown de la religion juive.
Son histoire des manuscrits de Qumran est tellement bien ficelée que comme dans le Da Vinci Code, tu irais presque te mettre à l’aplomb de la pyramide ( ok, je passe au jeu level 5, pour très très peu…)
Bonsoir
je marche d’un bon pas.
Alors bravo.
( J’aime le piéton de paris de Léon-Paul Fargues…et toute son œuvre d’ailleurs..;Mais il est mort vers 55 ans de la maladie des fumeurs, une angine de poitrine comme on disait à l’époque.)
Et la tenue?
Sportive, allégée, je suppose?
« le pédéraste pédestre »
Il ne faudrait pas sacrifier la vérité pour la beauté de l’allitération, Didi !
Sportive, allégée, je suppose?
Je m’adresse bien évidemment à Jazzi!
« Et la tenue ? »
Selon la saison, hot pepper. Là c’es plutôt t-shirt ou polo, bermudas à poches, baskets. Pas de téléphone portable ni montre et les mains dans les poches…
Pablo (futur prix Nobel d’économie) : Comment tu expliques alors qu’il y ait des grands fonds de pension qui perdent des fortunes et qui ne peuvent pas payer leurs retraités?
»
simplement parce que cette logique qui a démarré fin des années 80 devait forcément trouver une limite, ça s’est fait par palier :
les actionnaires exigent 15% de rendement ? au début c’est facile à obtenir :
– on licencie et on délocalise la main d’oeuvre
– on réduit la part allant à la R&D
– on ferme les agences pour centraliser en demandant aux commerciaux de travailler à domicile etc etc etc
au début ça fonctionne, les charges diminuent, les profits et les dividendes augmentent.
ensuite ça ne suffit plus, les cabinets d’audit sont pas encore à court d’idées : la fusion des sociétés avec des grands groupes qui rachètent toutes les petites boites.
ça marche encore un temps : jusqu’aux années 2005-2010, mais ça ne suffit plus ? que reste-t-il aux cabinets d’audit pour conserver un taux de dividende ? jouer sur la fiscalité, avec la création de centres de profit dans des pays où l’on ne paye pas d’impôts, ça marche jusqu’aux années 2010.
ça a marché un temps, maintenant ça ne marche plus. que reste-t-il comme solution aux cabinets d’audit aujourd’hui ? modifier la fiscalité de l’Europe, ce qu’ils sont en train de faire depuis que Bruxelles a fait appel aux big 4 pour mettre en palce les nouvelles règles fiscales européennes.
ça marchera un temps, mais il arrivera un jour où ces cabinets d’audit n’auront plus d’idées, pourtant ils ont créé des énormes centres d’engineering comptables sur chaque continent, mais ils arrivent au bout de leur logique.
dans quelques semaines les pays européens obligeront les banques à augmenter leur capacité de prêt aux pays (ce qui s’est déjà mis en place avec la crise des subprimes), le pays garant pour l’Europe c’est l’Allemagne : pas sûr qu’elle accepte de jouerencore ce rôle de garant.
alors quoi ? alors le système risque d’exploser en vol d’ici la fin de l’année mon Pablito futur prix Nobel d’économie.
vous pouvez continuer de recopier tous mes commentaires Pablo, je suis comme les astres : je me trompe rarement.
Là c’est plutôt t-shirt ou polo, bermudas à poches, baskets. Pas de téléphone portable ni montre et les mains dans les poches…
Sympathique cette forme prolongée et un peu désexualisée de la drague!
Même pas un petit sac à dos avec les papiers d’identité, une barre de pâte de fruit et un mélange de boisson citron, jus de raisin et eau claire?
oubli : les pays européens obligeront les banques à augmenter leur capacité de prêt aux pays avec des taux d’intérêt négatifs bien sûr.
Pablo, vous qui êtes un futur prix Nobel d’économie vous savez forcément ce qu’est un prêt à taux négatif.
« je me trompe rarement. »
Tu n’avais pas annoncé la fin du monde avec Paco Rabane, il y a de cela quelques années déjà ?
@Pablo.Je suis en train. Je n’ai pas l’habitude de lire sur les musiciens (sauf sur quelques rares, Ravel, Beethoven et Bach), mon dialogue avec eux a lieu presque uniquement au piano, mais je trouve que Mr. D. a trop tendance à jeter le blé au feu au lieu de l’ivraie, comme dirait Pourrat. Je ne crois pas du tout par exemple que les transcriptions de Godowsky soient oubliées. Ni même celles de Tausig ou de Stradal qui sont intéressantes. Et le catalogue des éditeurs… Je crois qu’un bon essayiste doit fournir un tableau réaliste et laisser le lecteur se débrouiller, sans rien lui imposer, surtout pas des jugements de valeur. Bref, Mr. D. aime trop les puissance dominantes pour ne pas me heurter quelque peu.
Chaloux dit: « On ne peut pas dire que l’amour entre Aurélien et Bérénice dure.Il ne dure pas. »
Certaines sources semblent taries et leurs eaux rejaillissent plus loin après un long parcours souterrain…
Ces deux-là, Bérénice et Aurélien ne s’aiment pas en même temps.
Aurélien réalise cet amour fou pour Bérénice dans l’épilogue, quand il la rencontre par hasard dans le flot de l’exode.
A Paris, dix-huit avant, après avoir obtenu d’elle ce qu’il attendait, il la délaissa. La suite n’avait plus aucun intérêt pour lui, de plus elle ne correspondait pas à la femme qu’il attendait.
Elle, par contre, l’a aimé secrètement mais ne l’aime plus, ne veut pas de cette suite fantasmée que propose Aurélien.
La mort arrête Aurélien et Bérénice en plein devenir dans cet épilogue. On ne saura pas ce qu’ils seraient devenus.
Pourquoi Aragon a-t-il cité trois fois ce vers de Racine «Je demeurai longtemps errant dans Césarée» au début du roman (acte 1 -scène 4 de « Bérénice » de Racine), précisant par une parole d’Aurélien que « ce n’était même pas le plus beau vers ».
Aurélien apparaît alors comme un lecteur obsédé par ce souvenir… et la citation place le personnage dans un après. (comme le passé simple des verbes dans la première phrase du roman (vit – trouva – déplut).
Autre indice : « Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l’avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées et plus tard démobilisé. » (folio page 17).
On dirait qu’Aragon ne connaît pas ses personnages avant de commencer le roman. Qu’il l’invente sur la piste de cette citation.
D’ailleurs on a aucune description d’Aurélien. aurélien c’est une voix.
Autre inconnue : le masque de la noyée de la Seine. Très beau visage d’une morte qui se superpose à celui de Bérénice et qui réapparaît dans le dernier paragraphe du roman. Ce qui semble donner raison à Jazzi.
Ce roman est un mystère de création littéraire et se poser la question de l’amour entre Aurélien et Bérénice est secondaire.
Tout le roman se situe dans un après… Un écrivain se regarde écrire…
Il s’agirait peut-être de la création littéraire en train de se faire sans oublier que sa compagne Elsa Triolet était en train d’écrire un roman… Rivalité ?
ceux qui ont du flair et du bol ce sont les anglais avec leur brexit pile poil au bon moment.
« une barre de pâte de fruit et un mélange de boisson citron, jus de raisin et eau claire ? »
Une charge réduite au minimum. Si besoin, j’achète en route : boisson fraiche et, à l’occasion, une viennoiserie, un chausson ou un flan dans une bonne boulangerie…
Mais il est mort vers 55 ans de la maladie des fumeurs, une angine de poitrine comme on disait à l’époque.)
Léon-Paul Fargue. 71 ans, quelques années après avoir fait un avc alors qu’il dinait dans un restaurant avec Picasso.
Le temps est clément, le ciel est joliment bleu.
Une vieille dame marche toute seule et machinalement tel un automate. Elle s’arrête un instant et regarde de son oeil morne et presque mort un arbre.
Elle le fixe tristement et de tendres souvenirs lui remontent à la surface de son alzheimerienne mémoire.
Mais elle ne distingue que des ombres noires et vacillantes qui lui troublent sa vue comme son esprit.
Je la vois de loin et je me demande si elle n’a pas déjà l’âme dans la tombe.
Oui, Chaloux, il est resté allongé chez lui, à l’angle de la rue de Sèvres et du boulevard Montparnasse. Un très bel immeuble année 30.
Jazzi dit: « je me trompe rarement. »
Tu n’avais pas annoncé la fin du monde avec Paco Rabane, il y a de cela quelques années déjà ?
»
Jazzi, oui, c’est vrai Jazzi, pas très sympa de le rappeler.
pas le seul loupé : avec Paco Rabane nous avions aussi prédit la création d’une gamme SM et bisexeuelle de poupées Ken et Barbie pour augmenter la vente d’accessoires, ça ne s’est jamais fait non plus.
Une zombie, Didi ?
Moi je ne trouve pas que la question de l’amour entre Bérénice et Aurélien soit secondaire (pour moi lecture très ancienne, environ 25 ans). Tout au contraire, ce que montre ce livre, et c’est à mon avis sa seule qualité, c’est qu’en amour c’est la femme qui domine. Elle seule ouvre et ferme le bal. L’homme s’adapte comme il peut.
Une chose qu’Aragon a bien comprise, probablement parce qu’il désirait peu les femmes. « Jamais d’érection complète » dit Elsa dans la lettre qu’elle lui adresse. Il avait tout loisir de les observer.
les européens sont dans la situation d’une gonzesse au pieu avec Pinocchio et qui lui demande : « mens moi encore ».
Jazzi : ne me demande pas pourquoi stp, je serais gêné de te répondre.
@Jazzi. Il y a des entretiens qui sont très beaux. C’est un écrivain que j’aime beaucoup. C’est lui qui raconte que Ravel quittait invariablement son diner d’amis en disant : »Bon, je m’en vais au bordel! ». Certainement un homme d’une grande bonté.
à l’occasion, une viennoiserie, un chausson ou un flan dans une bonne boulangerie…
Non Jazzi, non, vous perdez tout le bénéfice de la marche avec ces graisses les pire qui soient!
« puissances »
Vu sur l’AOC, à MS 🙂 et autres économaîtres à la science infusée…
« Êtes-vous prêts à vous déséconomiser ? » (par Bruno Latour)
____________
/// Que le Président s’entoure d’un conseil d’experts économistes ne peut, après la Covid-19, que susciter l’effroi. Nombreux étaient les chercheurs et les activistes qui savaient déjà combien l’économie peut apparaître détachée de l’expérience usuelle des humains mais la douloureuse expérience de la pandémie a popularisé ce décalage. Ce sont des millions de gens qui ont vécu la même expérience que Jim Carrey, le héros du Truman Show : ils ont fini par crever le bord du plateau et réalisé que le décor se détachait de l’armature métallique qui le faisait tenir debout. De cette expérience, de ce décalage, de ce doute, on ne se remet pas.///
(pause -> sulfatage des 17 plants de tomates « à la fraîche », avec de la bouillie bordelaise).
Léon-Paul Fargue. 71 ans, quelques années après avoir fait un avc alors qu’il dinait dans un restaurant avec Picasso.
Oui, c’est exact Chaloux!
( J ai pourtant demandé ce renseignement à une personne en ma compagnie et elle m’a précisé son avc. Cependant, il lui était interdit de fumer depuis cette fameuse angine de poitrine qui ne se soignait guère à l’époque et que désormais on soigne avec stent et anti-coagulant.)
@jazzi
vous écrivez….. « Tandis que les pissotières (dont seuls les hommes bénéficiaient) étaient retirées de partout.
Un aussi bon connaisseur de Paris que vous n’ignore évidemment pas qu’il en reste une ,maintenue sans doute dans un but mémoriel et peut-être sans activité ,sur le boulevard Arago
C’est clair qu’Aragon est tout sauf un bandeur.
Comme tous les homosexuels il est plutôt un sodomite branleur.
N’oublions jamais que le virus du sida qui a tué des milliobs d’hétérosexuels vient des homos.
Pire que le Covid19.
Et pourtant les criminels homosexuels continuent de sévir impunément.
Et on leur donne des droits par-dessus le marché.
Janssen qui cite Latour.
La tenancière du bordel qui cite Sacher-Masoch.
« Ce sont des millions de gens qui ont vécu la même expérience que Jim Carrey, le héros du Truman Show : ils ont fini par crever le bord du plateau et réalisé que le décor se détachait de l’armature métallique qui le faisait tenir debout. »
C’est tout à fait hilarant.
Ce pauvre Latour peut avoir un talent de comique.
Pour l’AOC, on verra en septembre, il y a des caves sous la Ste Victoire qui à mon avis mériteraient une petite visite.
Je sens qu’on va bien s’amuser avec ce Didiot ! Ça manquait d’un peu de sel bien facho icite depuis kêk temps. Ça va nous changer du Jissé, le noyé de Pkrl… et de sa commère habituelle qu’a pas réussi à le sauver des eaux.
La mère Pénicaud veut baisser les salaires. Macron, de A à Z, c’était vraiment une trouvaille. Bravo à ceux qui l’ont soutenu et le soutiennent encore. On ne peut pas être plus nul ni plus ignoble!
MONSIEUR!
Oui, on va bien s’amuser, surtout s’il t’allume comme ça…
Janssent est la parfaite figure géométrique du débile qui ne sait que tourner en rond, un cercle de bêtise tournante.
Mais d’autres diront un zéro. Un zéro ruisselant de conneries qui perlent sur son corps rabougris de sueur imbécillimale.
En ce moment il faut un appétit pour le dégueulasse, sinon on ne mange rien !
(Joann Sfar)
Pour l’auteur-dessinateur, raconter des histoires est aussi naturel que respirer. Il souligne l’importance des récits en période de crise et défend une vision de « pessimiste joyeux » en citant Brassens. Toujours hyperactif, Sfar a continué à dessiner et publier pendant le confinement, via les réseaux sociaux : il a ainsi décidé de publier intégralement sur son compte Instagram le dernier album de sa série Aspirine, histoire d’une vampire adolescente confinée pour l’occasion et à la recherche d’un vaccin contre le coronavirus !
Résilient, c’est pour faire croire qu’on est solides. Je ne crois pas qu’on soit solides, je crois qu’on est tous veules, fragiles, on se contredit, on dit n’importe quoi, c’est pour ça que le théâtre est important : raconter des histoires c’est pas pour défendre une cause, c’est pour expliquer à quel point on est anxieux, à quel point on est paumés.
(Joann Sfar)
Chaloux, baisser un salaire qui n’est pas le sien n’est pas bien grave. Moi je suis pour.
En plus Pénicaud à beaucoup de charme, je craque littéralement quand je la vois.
Il y a toujours eu des BD pendant les périodes de drame : pendant la guerre les Américains faisaient des super-héros qui allaient casser la gueule aux nazis. Alors là j’ai mis des vampires sur la traque du virus, c’est débile, ça n’a pas de sens mais j’aime bien en poster tous les jours (…) et je l’ai mis sur Instagram. Je continue d’ailleurs, je suis le mec qui sait pas que Paris a été libéré et qui continue à être dans sa cave.
(Joann Sfar)
bonsoir
www.http://twitter.com/_Stalker_69_/status/973997281266556928?s=20
Je ne crois pas du tout par exemple que les transcriptions de Godowsky soient oubliées. Ni même celles de Tausig ou de Stradal qui sont intéressantes.
Chaloux dit:
En tout cas elles sont sur Youtube:
Liszt-Stradal – « Hungaria » Symphonic Poem – Risto-Matti Marin Piano
https://www.youtube.com/watch?v=1HehfXWdX2o
DHH, la pissotière du boulevard Arago devant le mur de la prison de la Santé est la dernière du genre à Paris. Seuls, les chauffeurs de taxi doivent encore l’utiliser !
Léon-Paul Fargue. 71 ans, quelques années après avoir fait un avc alors qu’il dinait dans un restaurant avec Picasso.
Chaloux dit:
Je ne sais plus qui raconte (Cocteau dans son Journal?) que Picasso lui a parlé de cette soirée en lui disant: « – D’un coup il a fait une tête bizarre et je lui ai dit: – Qu’est-ce qui t’arrive? Tu es en train de sortir de ton calque ! »
@Pablo, Fargue le raconte dans ses entretiens. J’avais racheté le piéton de paris une année où Gallimard avait fait une promo, un CD dans des volumes de l’imaginaire (+ Feux et Venises. Il dit qu’il ne s’était aperçu de rien.
« Comme dans le bus andin, MS ? »
Le bus andin c’était Daaphnée, JB, pas SMDR/MS…
Good old days…
Alejo Carpentier a rendu un très bel hommage à Fargue, on peut le lire en tapant: « En memoria de Leon-Paul Fargue » ou « Los pasos recobrados Fargue » ce texte est hélas introuvable en français, toutefois, il a été publié dans le recueil « Chroniques » chez Gallimard.
le va vite se calmer, les bons mots sont pas inépuisab’ surtout quand ils viennent toujours des mêmes. Quatre pour le relais 4X4ou m., ben dis dong, quelle con-sécrétion for me ! En demandions pas tant…
(après sa 4e éviction, au JC-JiCé-Jissé-Didier, -chercher l’horreur-, ça lui a coûté un bras de changer d’adresse IP à la RDL, d’après certains témoignages. Mais quand on n’a que ça pour survivre un brin, ma foi, faut bin y mett’le prix, ferdine, hein !…
ce texte est hélas introuvable en français…sur le net!
@ Chaloux
C’est toi qui avait copié ici cela, non?
« Mais quels furent dans le passé les maîtres préférés de Ravel ? Où les trouve-t-on ? Nommons-les. D’abord un des plus grands, des plus aimés, celui dont chaque audition nous rapproche et qui, tenu longtemps pour un frivole génial, a tout ressenti et tout dit : Mozart.
Jacques-Emile Blanche raconte qu’ayant demandé au jeune Ravel de venir deux fois par semaine déchiffrer avec lui de la musique au piano, celui-ci accepta, à la seule condition d’écarter Beethoven, Schumann et « autres romantiques », et de se limiter à l’œuvre de Mozart. Ce projet d’ailleurs n’aboutit pas.
Le « romantique » Chopin devait cependant enchanter Ravel, devenu avec les années moins exclusif. Enchanter non pas seulement le technicien par une technique si reconnaissable, mais par sa matière sensible, amoureuse et désespérée, pleine d’arrière-pensées, et combler le rare musicien qui disait qu’on peut « frissonner à l’enchaînement de deux accords, comme au rapport de de deux couleurs ». Passons à d’autres seigneurs.
De Weber et de Mendelssohn, négligés ou raillés aujourd’hui, Ravel prétendait que c’étaient des précurseurs inconnus. Exécutant un jour une certaine romance sans paroles, le maitre s’arrête, interroge :
« De qui est-ce ? ». Et les auditeurs de s’écrier :
-De Schumann, cela saute au cœur.
Ravel, radieux, répliquait :
-C’est de Mendelssohn.
Mais c’est Liszt, ce géant quoique romantique aussi, qui déchaînait son enthousiasme, le plus vrai. Il le considérait comme une mine inépuisable prospectée par les plus illustres compositeurs : ses trouvailles et jusqu’à ses défauts, disait-il, avaient été utilisés par Wagner, par Strauss, par Franck même »
(Léon-Paul Fargue. « Maurice Ravel », Fata Morgana, p. 22-23).
JJJ,
Tu es un sac d’immondices encore plus sale et répugnant qu’une décharge publique communale.
A propos, comment va ta fille ?
Ce soir nous avons une moyenne de 13 malades du Covid-19 hospitalisés en réanimation par département. C’est dérisoirement faible et bien inférieur à d’autres affections nécessitant réanimation.
Seuls, les chauffeurs de taxi doivent encore l’utiliser
–
Drôle de façon de manier la virgule, jazzi.
Peut-être, Pablo, je ne me le souviens pas. Mais j’ai un exemplaire Ravel de Fargue (voire même deux, il doit être extrait du recueil de familiers des éditions du Tambourinaire). Chopin, romantique? Chopin méprisait Schumann, le romantique par excellence, alors que Schumann adorait Chopin…
du ravel.
Chopin méprisait Schumann…
Chaloux dit:
Mais il connaissait quoi de Schumann?
@Pablo. Je ne conteste pas le génie de Liszt, si c’est ta question cachée. Ce que je conteste, c’est qu’il oblitère les autres, au point où le croit Mr. D. Le génie n’exclut pas le talent, l’immense talent dans certains cas, ou d’autres formes de génie, parfois plus modestes ou plus difficiles à évaluer. Sauf en France, comme nous le disions l’autre jour. Les anglais n’ont pas cette obsession du génie, ils sont beaucoup plus ouverts. Prétention française.
A voir, mais je pense que Schumann envoyait ses œuvres à Chopin. Il l’aimait beaucoup (son Chopin, dans le Carnaval). Ils étaient exactement du même âge.
Je ne conteste pas le génie de Liszt, si c’est ta question cachée.
Chaloux dit:
Non, pas de question cachée, et cela d’autant plus que Liszt est un compositeur qui ne me touche pas, contrairement à Chopin ou à Schumann. Je l’admire, j’aime beaucoup certaines de ses oeuvres, mais à une certaine distance. Comme si les 2 autres étaient des frères très proches et lui un cousin lointain, très gentil et très doué, mais distant. Et d’ailleurs qui s’éloigne avec l’âge… (je l’écoutais beaucoup plus il y a 20-25 ans ; maintenant presque jamais).
J’écoute depuis 1h les Nocturnes par Ivan Moravec, que je trouve très beaux:
Chopin: 19 Nocturnes (Moravec)
https://www.youtube.com/watch?v=kHXxWfSAxik
Tu joues ou as joué quoi de Liszt?
Monsieur D. de grand talent, il ne s’agit pourtant pas de moi. Je tenais à le préciser.
Chaloux, c’est pareil pour moi, Liszt ne m’emballe pas, du tout. Sauf quand il transcrit Wagner.
Un autre qui ne l’a jamais emballé c’est Brahms.
ne m’a
Poème mystique de Hussein ibn Mansour Al-Hãllãj (875-922), célèbre soufi d’origine persane martyrisé à Baghdad, dans lequel le soufi « ivre de Dieu » donne un nouveau sens au mot arabe « habs » ( حبس ) :
De tout mon être, ô ma Sainteté,
je contiens Ton amour tout entier
Tu Te révèles à moi comme si Tu étais en moi
Je tourne mon coeur vers ce qui n’est
pas Toi
et je ne vois que moi étranger aux autres,
familier de Toi,
Dans le confinement de la vie,
me voici privé d’humains
Arrache-moi donc à mon confinement !
Al-Hãllaj (Poèmes mystiques).
Les Éditions Sindbad.
Traduits de l’arabe au français par : Sami-Ali.
« Habs »
Sens commun : Emprisonnement.
Sens mystique : Confinement.
on se demande plus souvent me semble-t-il ce que savent les gens, -pour s’adresser à eux et en être compris, (c’est à dire obéi?) – que comment ils le savent; ces enquêtes sur la traduction montre que la question du « comment »n’est pas moins importante (et cela vaut pour le geste de décoller les enveloppes à la vapeur que j’ai vu pratiquer par une femme (mère plus précisément,et patronne)qui, ,je l’avais remarqué, « récupérait et adoptait ,pour son usage, des expressions qu’elle avait entendu de certaines de ses employées plus jeunes ,ou de son age, qu’elle invitait à déjeuner sur leur lieu de travail(où la « patronne » habitait;c’est ainsi qu’elle se mit à dire « casse bonbons » et non plus « casse pieds » (ce qui me frappa) ; mais elle ne chassait pas toujours les anciennes tournures si bien que son discours était un manteau d’arlequin , et elle un personnage que je trouvais « monstrueux » mais qui n’était peut-être tout au plus qu’une caricature du « genre féminin », et de son « avidité »
d' »existence sociale » qu’elle satisfaisait par procuration; elle ne lisait plus depuis qu’elle avait son affaire-avant elle lisait france -soir- et à la fin de sa vie(qu’elle partagea avec une nièce ) au moins jusqu’à son avc,ce que j’appris presque par hasard , elle lisait des polars ; j’ignore comment elle parlait sauf que ce n’était pas avec grand monde, pas même des voisins qui ne l’aimaient guère après expérience de ses tentatives de récupération , et « d’espionnage » de leur vie pour s’imposer dans la copropriété, (à quoi selon ce que j’en appris, elle échoua)
entendues
zut ces enquêtes montrent
la cour de récré, ce n’est pas exactement « le bac à sable » cher à la toile, mais l’école et la « jeunesse » sont une « fixette » comme une autre ; est-ce « faute de » ? ou parce que cela semble faire « un monde » mieux « un monde commun » celui du « bon vieux temps » ?du « c’était mieux avant »
beaucoup de livres sur le « c’était mieux avant » dont
C’était mieux avant ! Michel Serres
« Jamais entendu parler de cette librairie » 5pablo pour Picard Epona devenu Actes Sud)
Je crois que c’est l’ancienne annexe de la librairie Clavreuil ,depuis passée à Teissèdre, qui depuis a repris Picard-St Sulpice. J’ignore comment c’est tombé chez Actes sud, mais il y a trois quatre ans, Teissèdre s’est séparé de locaux en trop. (entrepots,etc)
Même du temps de Clavreuil, cette librairie était inaccessible, réseervée au seul personnel, et la Rue Séguier est peut-être trop calme pour générer un passage. Ceci, je pense peut expliquer cela.
MC
Année LvB, Waldstein [ou L’aurore] :
2.6 — 6.30
Closer/water closet, le plus intelligent de la bande, le clue du spectacle.
« Le prince Andrew avait sa propre chambre dans la « maison du péché » d’Epstein
En effet, le duc d’York, dont l’amitié avec le milliardaire qui s’est suicidé en prison en 2019 n’est plus un secret, était un habitué de la « maison du péché » située à Palm Beach, en Floride. »
Et l’autre clown, Bible à la main, promet proteger les valeurs de l’Amerique. Crimes policiers compris ?
Donald Trump est un homme bien, il pense à son pays et son pays n’est pas la minable et misérable république centrafricaine mais les États-Unis d’Amérique, la première puissance occidentale donc mondiale.
Trump est un lion qui fera tout pour préserver et défendre mordicus les intérêts de son pays, agressivement et belliqueusement s’il le faut, car dans la grande jungle du monde, seuls les forts survivent en écrasant la vie des plus faibles.
Comparée à l’Amérique de Trump, la France est une ferme des animaux orwellienne dirigée, non par des porcs comme chez Orwell, mais par un duo de brebis, Macron et Philippe, les deux ovins de notre comique république.
@Crimes policiers compris ?
Il faut leur envoyer Benalla, et Castaner, si ça suffit pas.
@Pablo. Liszt. Quelques morceaux tirés des Harmonies poétiques et religieuses (est-ce que tu connais la version de Ciccolini?), des années de pèlerinage, etc. Mais c’est un compositeur auquel je pense peu même si je l’écoute avec admiration. Sans compter qu’on l’entend si souvent massacré, pas seulement par des amateurs, que je n’ai pas envie de m’amalgamer au troupeau. En revanche, je l’ai beaucoup déchiffré à une époque. J’aurais bien aimé jouer la paraphrase de Don Juan, encore faut-il avoir un don divin pour la faire passer. Ce sera pour une autre vie.
Et, dans cette dream team, il faudrait aussi leur envoyer le PP de Paris.
Jean-Jacques Heidelberger a très bien montré comment le gentil Liszt a voulu, par sa plume empoisonnée, sournoisement faire passer l’idée que Chopin était un pianiste de salon pour se garder les grandes salles. Chopin l’a très bien compris.
Ciccolini parle avec Dieu. Comme Hugo.
Trump est le Captain America, sauveur et justicier intraitable et imbattable.
Avec lui zéro blabla, zéro tracas, DTA.
Donald Trump America, il vous sauve et vous rend justice tout le temps mais pas sous le chêne comme Saint-Louis, non. Sous les bombes.
America’s First !
@Chaloux
Je me permets d’intervenir dans votre discussion sur les transcriptions de Godowsky, Tausig, Stradal, etc. Pour une mise au point historique, et vous rappeler que mon petit livre sur Liszt date de 1986. À cette époque, je peux vous assurer que personne ne parlait d’eux. Internet n’existait pas, on avait le plus grand mal à trouver les partitions (qu’on se passait en photocopies, qu’on échangeait contre d’autres, et j’allais faire ma cour à Brigitte Engerer pour qu’elle me prête ses éditions russes), et je ne parle pas des enregistrements. Même les transcriptions de Liszt, qui sont aujourd’hui monnaie courante, étaient oubliées, à l’exception de quelques Wagner. J’ai dû graver et publier moi-même sa transcription du Chant du cygne de Schubert, qui n’avait jamais été rééditée depuis l’édition originale de Richault… Et j’ai organisé au Festival de Montpellier une série de récitals où l’on a pu entendre des transcriptions de Tausig, Saint-Saëns, Alkan, et que personne, absolument personne, n’avait jamais entendues. Et le concerto en ut m de Beethoven/Liszt pour deux pianos, inédit depuis l’édition Cotta, personne ne savait même qu’il existait. Il fallait aller à la BN pour voir la partition… Quand j’ai produit l’enregistrement intégral des symphonies de Beethoven dans la transcription de Liszt pour piano seul, personne ne les jouait (sauf Gould, la 5e), ni ne pouvait les écouter.
Si je parle de moi, en l’occurrence, ce n’est pas par suffisance (pour une fois) ; mais il se trouve que j’ai beaucoup souffert du manque de partitions et d’enregistrements, dans un répertoire qui me passionnait ; et que je suis bien placé pour affirmer qu’il n’intéressait vraiment pas grand monde.
Le CD, la mondialisation, et la permanence numérique, ont forcé les pianistes (et les chefs, et les chanteurs, et les baroqueux, et tout le monde) à explorer des répertoires moins fréquentés, et c’est seulement alors que Godowsky, Tausig et les autres sont revenus en lumière. Dans le même temps, le purisme qui avait longtemps jeté un voile d’ignorance et de mépris sur le répertoire et la pratique de la transcription (« mouais, les arrangements… ») a été vaincu par la curiosité et l’enthousiasme. Mais je peux vous dire que je me suis fait recevoir quand j’ai proposé à Richter, à Brendel, de jouer une symphonie de Beethoven/Liszt ! Je leur faisais une proposition obscène ! « Cela ne m’intéresse pas ! » Ils étaient pourtant parmi les beethovéniens et les lisztiens les plus convaincus… Les transcripteurs étaient honnis, Serkin avait tourné contre le mur le portrait de Liszt du Curtis Institute… Et quand je leur disais qu’ils jouaient bien les 3 Sonnets de Pétrarque, qui sont des lieder, à l’origine, je voyais bien qu’ils se mettaient à me haïr. J’ai dû me tourner vers des artistes plus ouverts…
Cher Jacques Drillon, merci pour ce beau message. Il faut longtemps frotter la lampe avant de vous faire apparaître mais on finit par y arriver. Ma petite provocation ne servait évidemment qu’à vous faire intervenir pour obtenir des éclaircissements. Pour ma part, j’ai commencé à soupçonner la richesse de tout ce que nous ignorions (ou plutôt que j’ignorais) avec IMSLP à partir de 2008, donc récemment. J’y ai passé un nombre incalculable de nuits, jusqu’à 4H du matin, le casque de mon piano électrique sur les oreilles, on n’arrivait plus à me faire coucher. N’ayant pas écrit de livre sur le sujet, on ne peut guère faire me faire le reproche d’avoir changé d’avis sur tel ou tel transcripteur ou compositeur. Vous connaissez comme moi le mot de Rivarol : » C’est un terrible avantage que de n’avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser. ». J’en suis bien conscient.
Bien à vous.
des Harmonies poétiques et religieuses (est-ce que tu connais la version de Ciccolini?),
Chaloux dit:
Oui, c’est celle que j’ai en cd (en format numérique j’en ai quelques autres, y compris celle de l’intégrale de la musique pour piano de Liszt en 99 cd de Leslie Howard – tu connais ce pianiste australien?).
le milliardaire [Epstein] qui s’est suicidé en prison en 2019
Marie Sasseur dit
« Qu’on a suicidé » en prison…
#le milliardaire [Epstein] qui s’est suicidé en prison en 2019
Marie Sasseur dit
Non.
Closer dit.
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