Retour gagnant pour John Le Carré
Quelle souffrance de se jeter dans la lecture du nouveau roman de l’un de ses écrivains de chevet, d’être enthousiasmé, emballé, emporté du tout début à la toute fin et malgré tout d’en vouloir à l’auteur ou à sa traductrice. Pour un mot, un seul, pas plus. Un mot qui ne passe pas. Un mot qui reste en travers la gorge. La seule réserve, le seul regret, la seule question sans réponse. Mon cas avec Retour de service (Agent Running in the Field, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 302, 22 euros, Seuil) de John Le Carré.
D’abord rendre hommage au maitre. Non du roman d’espionnage mais du roman. Cornwell alias Le Carré en est un depuis la parution de L’Espion qui venait du froid (1963). En un peu plus d’un demi-siècle, il a construit un monde, un univers, une œuvre qui prolongent ceux de ses propres maitres Joseph Conrad et Graham Greene, et dans un genre différent Dickens et Balzac. A deux reprises ses lecteurs ont pu craindre qu’il ne rangeât définitivement sa machine à écrire : lorsque le mur de Berlin est tombé et avec lui l’intérêt du public pour les ambiances de guerre froide, leurs enjeux politiques, les paranoïas ordinaires des gens du Renseignement des deux côtés ; et lorsque l’écrivain a commencé à atteindre « un certain âge » (il est né en 1931).
Julien Gracq m’avait expliqué un jour que passés, disons, 75 ans, un romancier devait sérieusement renoncer à son art. L’écrivain pouvait certes continuer à donner des livres de chroniques, de souvenirs, de portraits, de vagabondages, de brefs récits mais il n’avait plus l’énergie nécessaire, tant physiquement que moralement ou psychiquement, pour créer des personnages de fiction et les porter durant toute la gestation d’un roman. Georges Simenon, Michel Tournier et tant d’autres encore (on pourrait convoquer l’histoire littéraire mondiale) le confirmaient et l’illustraient même par leur attitude ; Julien Green, né en 1900, demeurait l’un des rares à le démentir en publiant de 1987 à 1994 sa trilogie romanesque sur fond de guerre de Sécession Dixie ; cela suscita de tels doutes chez les critiques que son éditeur Claude Durand m’avait dit à l’époque être prêt à sortir du coffre le manuscrit autographe afin de prouver qu’il était bien de la main de l’auteur. John Le Carré, passé l’âge dit fatidique, a écrit ces douze dernières années sans que sa plume ne faiblisse Un homme très recherché, Un traitre à notre goût, Une vérité si délicate, L’Héritage des espions ainsi que, hors-fiction (encore que, parfois, on a pu se demander…) ses mémoires Le Tunnel aux pigeons !
Le tout dernier témoigne de sa forme. Anatoly, dont le prénom a été anglicisé en Nathanaël et diminué en Nat, 47 ans, né en Neuilly quand son père y officiait à l’Otan, est un agent de terrain des services de renseignements britanniques. Il vient de rentrer à Londres. Alors qu’il espère raccrocher et rester au pays afin de poursuivre le job plus tranquillement, après vingt-cinq ans de maison au Bureau, on lui confie une ultime mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie. Pompier volant aguerri, officier traitant russophone, il est l’homme de la situation. Des pré-retraités de l’espionnage s’y roulent les pouces avec d’anciens transfuges de l’ex-KGB, à l’exception d’une brillante jeune femme récemment recrutée afin de coller aux basques d’un oligarque ukrainien. Voilà le canevas. Manque l’essentiel : le grain de sable.
Il s’appelle Ed, il est bien plus jeune que Nat, et lorsqu’il parle de politique, on croirait vraiment entendre la colère personnelle de John le Carré lorsque, dans ses articles, il dénonce « le délire absolu » de « ce suicide collectif » qu’est le Brexit, vomit les conservateurs à commencer par Boris Johnson « à l’ignorance crasse » et ne ménage pas les travaillistes, voue Trump et Poutine aux gémonies ou accable les multinationales du médicament ou de la technologie pour leur maxi-profit- sans faire pour autant du roman un brûlot politique. La rencontre entre Nat et Ed a tout d’un formidable coup de foudre amical. Sauf qu’au bout, un piège se dessine, avec son lot d’agents dormants et de taupes réveillées, de désillusions chahutées et de loyautés contestées, et se referme…
La complexité des situations, qui a souvent dérouté ses lecteurs, cette fois n’est plus un obstacle – même si certains agents racontent parfois des salades à vous en rendre végétarien ! (Le Carré m’avait expliqué un jour qu’elle était due à sa longue pratique de l’allemand qui lui était devenu une langue naturelle, et qu’il avait donc tendance en anglais à rejeter le verbe à la fin ce qui compliquait un peu la compréhension…). Et ça tient, comme dans ses grands romans des années 80, car sa virtuosité est intacte. Cela ne va pas de soi quand un créateur a inventé un monde si personnel, si connoté à sa manière propre, qu’il donne l’impression d’avoir créé ses propres poncifs. Le tout est d’admettre que le temps est venu de s’en débarrasser. Ce qu’il a fait sans pour autant se moderniser en s’aidant des béquilles narratives de la technologie (textos, ordinateurs etc) ; au contraire même puisque l’un de ses personnages en revient au bon vieux papier, et même à la casserole pour décacheter les enveloppes à la vapeur comme à l’autre siècle car « c’est devenu plus sûr ».
Simplement, sa langue est plus limpide sans s’être pour autant asséchée et sans que la complexité des personnages n’en souffre (lire ici un extrait). Le récit y gagne en nervosité ce qu’il perd peut-être en profondeur. Moins de détails (paysages, décors, vêtements etc) mais qu’importe : on est de plain-pied dans l’histoire dès l’entame et on y reste jusqu’au bout car les dialogues et les portraits sont au poil. Ce n’est pas une question de suspens, comme chez Patricia Highsmith par exemple, mais d’empathie, de familiarité, de convivialité avec des gens qu’on ne voudrait pas quitter sans savoir comment ils s’en sortiront. D’autant que Le Carré use pour son 25ème roman d’un fil rouge qui nous les rend plus proches encore : le badminton.
Tant Nat que Ed en sont fanatiques. Ils y excellent. Tout les ramène à un affrontement permanent de part et d’autre du filet, une raquette dans une main et un volant dans l’autre. (Jean-Paul Dubois n’avait pas agi autrement dans La Succession mais avec la cesta punta, variante de la pelote basque). Bien sûr, on pourrait facilement reprendre et chipoter Le Carré sur la supériorité dont il crédite le badminton « cet art de la subtilité » par rapport au squash « jeu de massacre ». Evidemment, dès lors qu’on en fait « le roi des sports »… Il a tort mais qu’importe. En revanche, on a envie de le suivre et d’explorer plus avant la nature de grands solitaires qu’il prête aux badistes. Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, cela explique le titre du roman en français Retour de service, même s’il joue aussi habilement sur la polysémie du mot « service ».
Ce n’est peut-être qu’un détail mais généralement, je ne peux m’empêcher de prêter attention aux expressions signalées d’un astérisque par le traducteur comme étant « en français dans le texte ». Cela renseigne non seulement sur les traits de caractère que l’auteur nous prête mais aussi sur la popularité de certaines expressions françaises à l’étranger. Dans Retour de service, on trouve bien « pour la bonne bouche », « tour d’horizon », « voilà » « croûtes au fromage »… Mais une expression domine de manière récurrente : « mes chers collègues ». Pourquoi ? Aucune idée. A croire que ça ne se dit pas en anglais car il est difficile de croire qu’outre-Manche, leurs bureaux soient dénués de collègues.
A propos, j’allais oublier le mot qui m’est resté en travers la gorge ; il apparait dès la première page à la fin du premier paragraphe : « …un couloir qui dessert les vestiaires et les douches genrés ». Je ne dispose pas de l’édition originale du roman et j’ignore même comment se dit « genré » en anglais (à partir de gender je suppose) ; mais franchement, un écrivain tel que John Le Carré, avec la culture, la langue, l’écriture qui sont les siennes, est-il capable d’user, qui plus est sans italiques ni guillemets, d’un mot si tendance, si laid, si connoté à un milieu qui n’est pas le sien ? J’en doute. Mais après avoir lu ce mot-là sous sa plume, je m’attendais à trouver pire encore, « racisé », au détour d’une page. De même je ne l’imagine pas se servir de « la perfide Albion », poncif archi usé dont même les Français n’osent plus abuser pour désigner l’Angleterre. Maintenant que mes doutes et ma petite colère sont sortis, je me sens encore plus à l’aise pour louer la qualité de la traduction de ce roman par Isabelle Perrin : avec sa mère Mimi Perrin (par ailleurs une personnalité des grandes voix du jazz en France), elles sont les fidèles et précieuses porte-voix de l’œuvre de John Le Carré depuis la Maison Russie en 1989 et Isabelle Perrin désormais seule depuis Un traitre à notre goût en 2011.
(« John le Carré, en décembre 2018, lors d’une manifestation contre le Brexit » photo Sean Smith ; « Le Carré » photo D.R.)
1 535 Réponses pour Retour gagnant pour John Le Carré
Cassirer,je dois re-dire que c’est sous la direction de Paul Nartop,et personne ici n’aura prononcé son NOM,même Hamlet qui ne se prétend pas omni-scient mais qui pourrait connaître ce Paul Nartop qui eut comme élève Boris Pasternak!que Cassirer soutint une thèse que je ne vous demande pas de trouver ni sur le net, ni à la bibliothèque,ni à la librairie,même parisienne!et il épousa sa cousine;peut-être germaine alors que son prénom est non pas Germaine mais Antonia!Je constate que personne n’aura su citer Cassirer, ce que je vais faire en mettant les « guillemets » pour ne pas être harcelée par les institutrices qui distribuent bonne image, bon points et embonpoint! » Telle est l’étrange situation où se trouve la philosophie moderne. Aucune autre époque n’a été dans une position aussi favorable en ce qui concerne les sources de la connaissance de la nature humaine. La psychologie, l’ethnologie, l’anthropologie et l’histoire ont réuni un ensemble de faits d’une richesse étonnante et qui ne cesse de croître. […] Si nous ne parvenons pas à trouver un fil d’Ariane pour sortir de ce labyrinthe, aucune connaissance réelle du caractère général de la culture humaine ne sera possible ; nous continuerons à nous perdre dans une masse de données isolées et éparses, dépourvues apparemment de toute unité conceptuelle. »Mais c’est comme pisser sur un cochon,de la confiture aux violons!je ne vous salue pas, vous ne savez rien de Zur Einsteinschen Relativitätstheorie. Erkenntnistheoretische Betrachtungen!
je ne viens consoler personne ; et je ne sais pas qui est « on » ;
si vous pouvez l’expliquer, vous pouvez citer des gens qui ont déjà tenté d’élucider cette manière d’écrire ; le demander sur un blog qui se concentre sur la -et les -langues comme Langue sauce piquante blog des correcteurs du monde ;(aujourd’hui sur George Floyd,
« désolé-e- » est devenu un mot – ritournelle ; peut-être pas désolation
On pourrait objecter qu’entre l’invocation de « ce que nous disons » et l’invocation de « ce qu’on dit », il n’y a pas là une grande différence, surtout en anglais où le « on » français est souvent traduit par « we » mais aussi de plusieurs autres manières, suivant les contextes (dans un style plus formel : « one », en tournant la phrase au passif, etc.). En même temps, il nous semble que l’existence de ces deux possibilités en français, « ce que nous disons » et « ce qu’on dit », peut indiquer une différence conceptuelle intéressante concernant le sujet de l’usage. Invoquer « ce que nous disons », c’est en effet invoquer l’usage que nous faisons de tel ou tel terme, et s’interroger sur la différence entre deux formulations de l’usage, « ce que nous disons » et « ce qu’on dit », c’est s’interroger sur le sujet qu’il convient de reconnaître à l’usage.
Marquons un peu plus la différence. Dans la perspective de Cavell, ou dans le cadre de sa traduction en français, il n’est pas du tout anodin d’utiliser le « nous » plutôt que le « on », parce que « nous » dans « ce que nous disons » est mis en tension avec « je », celui qui invoque « ce que nous disons ». C’est sa fameuse question : « comment, de quel droit, puis-je parler au nom du groupe dont je suis membre ?[3] » Question dont le sens et la solution, dit-il parfois, sont politiques. Quelle est la différence introduite par « ce qu’on dit » ? Cette différence, on peut la sentir dans la réponse à la question réitérée plusieurs fois : « mais,
Parfois je me demande si je n’aurais pas un peu de sang juif ?
Pas du côté de mes grands-parents paternels, les Dalmas, qui sont restés depuis mille ans dans leur village perché de l’arrière-pays niçois, d’où ils virent passer les Barbares !
Une branche toujours vivace…
Non, plutôt du côté paternel, celui des Barozzi.
La femme de mon grand-père, ma grand-mère Julia Bertagnini (parfois orthographié Bertachini, sur les rares actes que je possède) est pleine de mystères. Elle serait native de Carrare et avait déjà une fille quand elle a rencontré son futur mari, mon grand-père Erminio dans les années 1890.
Mais lui était natif de la région de Modène. Comment se sont-ils rencontrés ? Julia était-elle veuve ou fille-mère ? Néanmoins, ils se marièrent et eurent un garçon, mon fameux oncle Annibal.
Et de là, ils ont fuit l’Italie et ont atterri sur les hauteurs de Cannes.
Ils y prospérèrent et eurent de nombreux enfants, jusqu’au dernier, mon père, né en 1907.
Puis advint la seconde guerre mondiale et il y eu un gros clash chez mes grands-parents.
Alors que la Côte d’Azur était occupée par les Italiens, mon grand-père retourna seul d’où ils étaient partis un demi siècle plus tôt.
En 1942, il revint mourir chez l’une de ses filles au Suquet.
Sa mère se ficha avec elle, lui rapprochant d’avoir donné asile à Judas !
Elle est morte l’année de ma naissance, en 1952.
Et repose seule sous son nom de jeune fille, où l’a rejoint plus tard son fils Annibal, au centre du cimetière de Cannes.
Le corps de mon grand-père, lui, s’est évanoui dans la nature.
Tous les témoins de cette histoire ont disparu et, ce n’est pas faute de les avoir interrogé, mais je n’en sais rien de plus.
Je possède une vieille photo en noir et blanc de Julia Bertachini. On y voit une jeune brune de caractère, aux yeux vifs, élégamment vêtue d’une robe noire rehaussée d’un col de dentelles blanches.
A partir de là, on peut tout imaginer !
rectificatif : de mes grands-parents Maternels, les Dalmas…
j’avais oublié que Jazzi avait été Annibal, non?
rapprochant
Hélà,Jazzi n’est-ce pas reprochant?
FIN DES GRIEFS.
A cela s’ajoute un autre mystère, jamais percé non plus à ce jour, à savoir que mon père, qui s’est marié à 40 ans, en 1947, avec ma mère, sa cadette de dix ans, aurait fait de la prison pendant la guerre, mais impossible d’en connaître la raison…
Oui, Annibal et oui, reprochant, et alii…
votre récit, Jazzi ,me semble très « emmêlé » , même si ça se « conçoit » avec ce vide d’informations sures au moment où l’enfant Jacqui pouvait les écouter ;mais là maintenant on dirait qu’il y a des confusions entre les « côtés » ; ce n’est pas très grave pour la RDL ,mais
aurait fait de la prison pendant la guerre, mais impossible d’en connaître la raison…
là, vous tenez une sacrée enquête ! allez courage ! pensez à JAUFFRET
« emmêlé »
Le votre aussi, m’a-t-il semblé , et alii.
Quoiqu’il en soit, c’est dans ce nid (ou ce sac de noeuds) que je suis né.
Au milieu de parents sourds et muets, qui ne s’entendaient pas, précédé d’un frère ainé. Mais tout cela, je l’ai déjà raconté…
La rencontre avec le nom de Venise, bien ultérieure, c’est encore tout une autre histoire !
SURTOUT Jazzi que vous êtes encore jeune!(plus jeune que moi;j’ai dû faire une recherche sur ma famille de
« sang » comme vous dites avec très peu d’informations, (et ma fille voulait la poursuivre aux USA sur mon géniteur glorieux -comme libérateur en Europe;mais je n’étais pas d’accord, même si ça se faisait beaucoup aux USA-je me contente de petites certitudes « sur le sang paternel » (un peu plus du côté des noms )
mais le temps a passé et je pense que , avec les histoires de l’Histoire, les gens sont beaucoup plus accessibles à ces investigations des origines;
il me semble aussi qu’il vaut mieux déplacer les « fantasmes » qu’on entretient parfois avec complaisance :c’est peut-être plus facile que d’écrire une bonne page , mais plus risqué pour notre équilibre mental affectif; courage!
BWV 1003 :
non, jazzi, je ne confonds pas les « familles » , les côtés père, mère, c’était tellement « caricatural », »paradoxal » que je n’ai pas reculé devant des « confrontations » de « mémoires », même celle du journaliste qui est mon oncle de sang dont j’ai lu quelques pages au MEDEM; c’était lui qui en savait le plus, des « informations » mais c’était aussi lui qui cyhercha à nous embobiner ma fille (qui voulait savoir) et moi, quand même inquiète depuis que je l’avais vu par surprise se mettre à réécrire ses mémoires, ce qu’il voulait que je fasse pour lui, alors qu’il m’envoyait des courriers délirants :il avait perdu sa femme et sa fille déportées avant d’épouser la soeur de ma mère, et libérée avec elle, si bien qu’ à leur arrivée à PARIS sous la conduite de mon géniteur, ils se retrouvèrent tous ensemble avec moi bébé, pour témoin de » leurs souvenirs;mes recherches ont été déclenchées en quelque sorte par un rêve très visuel qui donnait le prénom -étranger- de cette soeur de ma mère ,mais je ne savais plus qui c’était ; et tout est revenu, sans psy, juste une drôle d’attention à mon « travail »;j’en ai retrouvé, avec certitude de confrontation et croisement, bien assez!
vous verrez même pour le cimetière-puisque je suis passée par ça aussi-vous trouverez des gens qui vous aideront
Jazzi, plus que la généalogie, ce sont les vies même de tes ascendants qui me rendent curieuses : quelles formations ? Quelles études ? Leurs handicaps ont-ils décidé pour eux (des établissements fréquentés, des métiers, des liens sociaux), ou bien ont-ils eu leur plein libre arbitre ? Et leur rencontre ?
…
Des « travailleurs sociaux » étaient-ils présents, autour du couple que formaient tes parents, pendant ton enfance ? Et le reste de la famille, les oncles et tantes, etc…
Vies minuscules, nous dit Michon. Mais vies intenses, néanmoins…
Bref.
à l’époque, comme j’étais encore un peu là dedans, j’ai réussi à faire venir une fille de cet oncle au CDJC avec des documents originaux d’époque et qu’elle les donne; c’était pour elle un premier contact pour aider son père, rencontrer des gens; et tout s’est arrêté comme ça , dans une bibliothèque d’archives reconnue; pour moi, c’était plus « sur »
Pauvre chaloux,
aucune de ces rencontres n’a été de mon fait. on a voulu me rencontrer et certaines de ces rencontres se sont transformées en amitié (vous ne les connaissez pas toutes…), d’autres je les ai refusées, n’ayant pas envie de rencontrer certaines personnes hors des échanges de ce blog ou d’un autre, dans le réel.
Seriez pas un tantinet jaloux ? Peut-être que personne de ce blog n’a eu envie de vous rencontrer… En ce qui me concerne, ça ne me viendrait pas à l’esprit vous êtes trop médisant et trop vulgaire, inquiétant.
La seule rencontre qui échappe à cela est celle de Pierre Assouline que je n’ai rencontré que dans des présentations ou débats littéraires, parfois en librairie, parfois dans d’autres cadres.
Vous voulez une vraie et profonde leçon de littérature ? allez donc lire le billet époustouflant de Paul Edel, sur son blog. Il analyse le roman « Aurélien » d’Aragon, magistralement.
Vous ne lui arrivez pas à la cheville. et en plus vous êtes intrusif, salement intrusif, dans sa vie privée. Vous voyez les autres en projetant sur eux vos sales manies d’inquisiteur malade de jalousie.
Hier j’ai dénoncé ici le grave danger de saturnisme qui courent les lecteurs de Paul Edel en lisant sa prose:
« Pablo75 dit: à
« on surPLOMBe le damier PLOMBé des toits […] puis l’estuaire, d’un gris PLOMB de jour triste »
(« Carnet breton:le parc des Corbières »)
À trop lire Paul Edel on risque le saturnisme… »
Aujourd’hui, loin de faire amende honorable et se décider enfin à ménager la santé de ses lecteurs, il en rajoute une couche:
les ténèbres surPLOMBantes de la déroute…
(« Le catholique Claudel admire le communiste Aragon »).
A-t-on idée d’un culot pareil? (aurait dit Feydeau)…
bien triste de voir ce blog tomber un peu plus bas chaque jour, voir s’effondrer ces pierres qui autrefois permirent de bâtir ce lieu d’échanges amicaux et bienveillants, ô qu’il est triste de le voir s’enfoncer dans la vilénie et ce que la nature humaine porte de pire en son sein saignant…
entendre dire ce Pétomane est de la race de cette vermine qui ne connait même pas Schumann, contrairement à moi : Pablo qui suis de la race des seigneurs qui n’ignore rien de Schumann et des autres grands hommes qui ont construit notre civilisation !
et bien non Pablo ! vous vous trompez !!! je connais Schumann ! je sais même que cet homme illustre est un des pères fondateurs de notre Union Européenne ! Cessez-donc de vous croire supérieur et penser que les autres que ceux de votre race ne connaissent pas Robert Schumann !!!
!!!
???
???
!!!
!!!
quoi ? il n’y qu’un âne ? hein ? qu’un « n » ? d’abord on dit pas un « n », mais une « n », vous devriez le savoir ce blog vous qui la pratiquez cette « n » si fréquemment avec une telle perverse jubilation…
Autumn Leaves, par la guitariste coréenne (du Sud) Yenne Lee (née en 1987):
https://www.youtube.com/watch?v=HxGT5z6d-GA
(Une vidéo vue plus de 14 millions de fois).
Cricri, j’imaginais bien qu’il y aurait une réponse. A propos de Pedel, de votre passion dévorante pour lui, à laquelle il vous fut fermement répondu de lui foutre la paix, j’y ai assisté ici même. Non, vous ne finirez pas votre vie en lui confectionnant des crêpes au sucre au pays de Chateaubriand. Qu’y puis-je?
Quant aux mésaventures dudit avec celle dont l’élection brisa votre cœur, cela a été été raconté ici. Je n’innove pas, je ne révèle rien qui n’ait été dit et redit. Comment-il pourrait-il en être autrement?
Tout cela n’était destiné qu’à souligner le ridicule de votre éloge.
(Le texte auquel vous faites allusion ressuscite le genre des articles des grands hebdomadaires français des années 70. Je ne suis pas fanatique des levées de fantômes.)
Quant au reste, vous manie de vi.oler la vie privée d’autrui est ici proverbiale et vous a été souvent reprochée. Qu’avez-fait d’autre à mon égard en exploitant, en maître-chanteur virtuose, les rêves éveillés de Rose? Ceux qui vont ont rencontrée on dû souvent s’en mordre les doigts. C’est un reproche qu’on ne peut pas me faire.
…votre manie…
Écrit sans lunettes…
Qu’avez-vous fait…
Oublié de me relire…
Personne t’a dit dans ton entourage que tu es de moins en moins drôle, Pétomane?
Et pourtant, comme ici, tout le monde le pense autour de toi…
Non, aucun travailleurs sociaux, Clopine.
Et une smala d’oncles et de tantes, de cousins et de cousines, tant à Cannes (du côté paternel) qu’à Nice (côté maternel)…
Claudel est un expert en matière romanesque. Il admire Aragon et déteste « la littérature malpropre » de Proust. Qu’aurait-il dit s’il avait mieux connu Aragon?
https://www.jstor.org/stable/26289282?seq=1
Cette simple question montre à quel point la façon d’Edel est dépassée et dépourvue d’intérêt.
Je me permets de reposter ma réponse. Deux heures d’embouteillages durs. Je ne me savais si fatigué.
Cricri, j’imaginais bien qu’il y aurait une réponse. A propos de Pedel, de votre passion dévorante pour lui, à laquelle il vous fut fermement répondu de lui foutre la paix, j’y ai assisté ici même. Non, vous ne finirez pas votre vie en lui confectionnant des crêpes au sucre au pays de Chateaubriand. Qu’y puis-je?
Quant aux mésaventures dudit avec celle dont l’élection brisa votre cœur, cela a été raconté ici. Je n’innove pas, je ne révèle rien qui n’ait été dit et redit. Comment pourrait-il en être autrement?
Tout cela n’était destiné qu’à souligner le ridicule de votre éloge.
(Le texte auquel vous faites allusion ressuscite le genre des articles des grands hebdomadaires français des années 70. Je ne suis pas fanatique des levées de fantômes.)
Quant au reste, vous manie de vi.oler la vie privée d’autrui est ici proverbiale, et vous a été souvent reprochée. Qu’avez-vous fait d’autre à mon égard en exploitant, en maître-chanteur virtuose, les rêves éveillés de Rose? Ceux qui vous ont rencontrée ont dû souvent s’en mordre les doigts. C’est un reproche qu’on ne peut pas me faire.
Pas…
Essayons de décrypter deux secondes la teneur de ce « scoop » dont je vous réserve la primeur, et notamment à D. dont les « pelargoniums » ont été hachés-menu par la grêle. Y’aurait de quoi se flinguer pour D., car son assurance ne va pas suivre, sûr
Non, le Var et la Gironde n’ont pas le monopole de la plus grande délinquance écologique française. Il s’avère tout simplement que les brigades gendarmiques de vérifications des atteintes à l’environnement ont été plus sensibilisées qu’ailleurs à l’écologie. Par csqt, elles assument mieux les épinglages, reportent mieux les affaires, et les stats augmentent. Elles ne sont qu’un reflet de leur activité plus proactive que d’autres, en aucun cas un reflet de la criminalité verte réelle.
https://www.aefinfo.fr/depeche/628953
Ce soir, suis rentré dansune libraire de banlieue. Déçu de voir les assortiments. Ai trouvé un roman chez POL qui m’intrigue depuis 2 ou 3 mois que je je trouvais pas chez Leclerc dans ma blele province (Lucie Rico, Le chant du poulet sous vide). Qui l’a lu ?…
Pensé à DHH, et à Eliette Abecassis en voyant sur l’étalage un roman de Agnès Abecassis, encore plus pire apparemment. M’enfin, quand on n’a pas lu, pourquoi dire du mal ?
Bonne journée pour demain à tous.tes (curieux échange entre jzman/etalii / on dirait que quelque chose change parmi les erdéliens quand ne sévit point trop le parasitisme des trols chaplinesques).
Bon,
bizarre,je ne me résous pas à « m’investir » dans la vie affective des contributeurs -trices; à peine ici dans la mienne; comme si je les « neutralisais » ; ça revient ensuite dans mes rêves parfois, mais ça me mettrait presque en colère; j’ai beau savoir, accepter pleinement les enjeux biographiques du blog ; je ne comprends pas;il me semble que c’est parce que c’est « sur blog »
Comme d’habitude, chaloux, vous réinventez ma vie et mes propos à votre convenance. Je vais reprendre vos médisances point par point.
Vous dites :
« A propos de Pedel, de votre passion dévorante pour lui, à laquelle il vous fut fermement répondu de lui foutre la paix, j’y ai assisté ici même. »
Passion dévorante ? Citez donc un seul de mes commentaires qui aille dans ce sens. Quand il m’a demandé non pas de « lui foutre la paix » mais de cesser de le suivre c’est lorsque je suggérais qu’il pouvait s’exprimer sous plusieurs pseudos ici.
« Non, vous ne finirez pas votre vie en lui confectionnant des crêpes au sucre au pays de Chateaubriand. »
Votre imaginaire est tellement éloigné du mien que ça en est risible…
« Quant aux mésaventures dudit avec celle dont l’élection brisa votre cœur, cela a été raconté ici. »
Encore un délire. je ne connais rien de la vie privée de Paul Edel et à ma connaissance il ne l’a jamais exposée ici.
« Je n’innove pas, je ne révèle rien qui n’ait été dit et redit. »
Par vous toujours, obsessionnellement. Mais il n’est pas le seul pour lequel vous ayez imaginé des relations intimes avec moi. Il y a eu Passou aussi, récemment. c’est un délire préoccupant chez vous. Faites-vous soigner…
« Tout cela n’était destiné qu’à souligner le ridicule de votre éloge. »
Éloge méritée. Qui puis-je si elle vous blesse. Il est vrai que sur « Aurélien », vous n’avez pas écrit grand chose… Juste une question à laquelle P.Edel, justement, apporte une réponse.
« (Le texte auquel vous faites allusion ressuscite le genre des articles des grands hebdomadaires français des années 70. Je ne suis pas fanatique des levées de fantômes.) »
La jalousie vous rend ridicule. Vous ne savez pas écrire une critique littéraire conséquente. Reconnaissez-le. Celle-ci est impeccable.
Vous lisez, c’est déjà pas mal. Ne tentez pas de snober et de mépriser qui vous dépasse.
« Quant au reste, vous manie de vi.oler la vie privée d’autrui est ici proverbiale, et vous a été souvent reprochée. »
Ah oui, et par qui ?
Vous aimez ce mot qui vous brûle les lèvres « vi.oler ». Un fantasme ?
« Qu’avez-vous fait d’autre à mon égard en exploitant, en maître-chanteur virtuose, les rêves éveillés de Rose? »
Alors là, c’est la meilleure ! Vous m’agressiez violemment en termes vulgaires dans une rafale de commentaires. Je vous ai dit « Comme quelqu’un qui pourtant vous estime le suggère, vous êtes certainement sous addiction de l’alccol pour écrire de telles énormités ».
Vous n’avez eu de cesse alors de me dire que personne n’avait pu me dire cela, que j’inventais, que vous ne buviez jamais d’alcool. Puis vous avez interrogé tous les participants qui écrivaient ici en leur demandant si c’était eux qui avaient dit cela (ce qui parait contradictoire).
Jusqu’à ce que Rose vous dise que c’était elle. Vous l’avez alors traitée de menteuse puis de malade.
Dans son dernier commentaire où elle nous disait adieu elle ajoutait : je n’ai pas menti. Méfiez-vous des menteurs…
« Ceux qui vous ont rencontrée ont dû souvent s’en mordre les doigts. »
Aucun à ma connaissance puisque nos relations amicales sont toujours d’actualité sauf pour deux que la mort a touchés.
« C’est un reproche qu’on ne peut pas me faire. »
Encore faudrait-il qu’il y ait des gens ayant envie de vous rencontrer à partir de la lecture des pourritures que vous déversez ici.
Et puis personne ne peut le vérifier. J’imagine que vous n’êtes pas un ami possible. Un vaniteux, méchant, médisant, vulgaire. Qui aurait envie de s’attarder avec vous ?
« sur blog » c’est à dire qu’y est pratiquée une langue
particulière dont je ne veux pas m’imprégner,
Pablo, je sais bien que je ne suis pas drôle, dans ma vie j’ai eu de l’humour, et j’ai été très drôle, à une époque, précise, située entre le 14 mars 2006 et le 26 novembre 2008, un temps béni pour moi, où Pluton était aligné avec Neptune dans la constellation d’Orion, j’ai demandé à un astrologue, il m’a dit qu’une telle configuration devrait revenir en 2024… du coup en attendant, plongé dans la plus profonde tristesse j’attends.
Cricri, c’est vous qui êtes une menteuse et déversez ici des horreurs sur autrui. J’ai dit à Rose que je n’étais pas content, une ou deux fois, car en effet je ne l’étais pas. On ne confie pas ses visions à une demeurée de votre acabit. Pour le reste, je crains qu’il ne vous ait échappé que c’est votre misérable et sotte personne, ainsi que vos ignobles méthodes, qui étaient en cause, et le sont toujours. Vous n’en changerez pas. Moi non plus.
Jazzi à les Dalmas siens.
Bon Clopine, ce monde d’haprès, ça avance ?
Claudel est un expert en matière romanesque. Il admire Aragon et déteste « la littérature malpropre » de Proust. Qu’aurait-il dit s’il avait mieux connu Aragon?
Chaloux dit:
Il l’aurait démoli, comme aux autres.
La liste d’insultes de Claudel à des très grands écrivains est immense. Aussi grande que celle des injures et disqualifications de grands écrivains envers lui. Et les deux d’une violence inouïe.
Claudel sur Stendhal: “idole des pions”. Sur Rilke: “littérature molle et triste, ça ressemble à de la bière pas fraîche”. Sur Voltaire: « Ce dégoûtant macaque. » Sur Bernanos: « Un raté, c’est tout ce que j’ai à en dire. » Sur Proust: « Lu Le Temps retrouvé, effroyablement ennuyeux, à peine soutenable. » Sur Goethe: « Un pauvre diable. »… Sur Valéry: « Extrême bassesse et grossièreté des Pensées ».
Etc, etc, etc.
Chaloux dit: « c’est vous qui êtes une menteuse et déversez ici des horreurs sur autrui. »
A part sur vous, je ne vois pas. Et encore je me retiens.
« J’ai dit à Rose que je n’étais pas content, une ou deux fois, car en effet je ne l’étais pas. »
Et quand vous suggérez « cette femme à l’esprit fêlé » en parlant d’elle ?
» Pour le reste, je crains qu’il ne vous ait échappé que c’est votre misérable et sotte personne, ainsi que vos ignobles méthodes, qui étaient en cause, »
Pas du tout il s’agissait de votre part d’ignominies m’imaginant en prostituée devant je ne sais plus quel bar et autres cochonneries qui font partie de votre imaginaire de vicieux.
« Vous n’en changerez pas.
Moi non plus. »
Exact en ce qui me concerne ! Sale type ! dégoûtant personnage.
Cricri, il faudrait que vous regardiez en face vos méthodes, de plus en plus ignobles à mesure que la sénilité vous gagne. C’est tout simple.
hamlet dit: « bien triste de voir ce blog tomber un peu plus bas chaque jour, voir s’effondrer ces pierres qui autrefois permirent de bâtir ce lieu d’échanges amicaux et bienveillants, ô qu’il est triste de le voir s’enfoncer dans la vilenie et ce que la nature humaine porte de pire en son sein saignant… »
Hélas, oui, hamlet. Mais beaucoup dont moi vous apprécient ici. Laissez idéfix vous poursuivre de ses insanités. Quelle engeance !
entendre dire ce Pétomane est de la race de cette vermine qui ne connait même pas Schumann, contrairement à moi : Pablo qui suis de la race des seigneurs qui n’ignore rien de Schumann et des autres grands hommes qui ont construit notre civilisation !
chaloux, allez vous faire soigner !
Cricri Gobe Tout, il semble qu’il soit trop tard pour vous!
Oui, Pablo, il est bien amusant, ce Claudel… Pour Proust il y a aussi : »Il y a autre chose dans la vie que ce peuple d’oisifs et de larbins « .
excusez moi de vous raconter quelque chose de personnel; il s’agit d’une scène lors de l’unique visite que je fis chez mon oncle donc qui m’avait tant écrit, et sa femme , soeur de ma mère que je n’ai jamais vue puisqu’elle décéda peu après son arrivée en France;
nous venions, avec mon oncle d’échanger quelques propos « biographiques » sur cette arrivée en France, et je m’étais levée lorsqu’avisant de vieilles photos que je ne discernais pas bien sur un meuble,je demandais à ma tante si elle pouvait me les montrer:c’était très évidemment des photos de « la famille » ;et ça na fit pas un pli,elle me répondit qu' »on ne demande rien à quelqu’un qui a perdu sa mère à 8 ou 10 ans(je ne sais plus précisément mais j’avais compris ! il s’agissait de sa mère, ma grand mère donc, assassinée par les nazis, et ma tante me répondait ça à moi qui n’avais jamais vu ma mère!
ceci me semble très représentatif des « arguments » souvent invoqués dans des discussions « psychologiques » entre deux personnes , (même ) sur la RDL, dont l’une affirme connaître et comprendre l’autre: parce qu’elle a des ami-e-s ceci ou cela , ou qu’elle même a été patati patata;
dans la recherche d’ ANISSIMOV que j’ai envoyé en lien( il y a aussi des précisions pour les mélomanes erdéliens) ses interlocuteurs « ont » ce qu’elle cherche , comme les bons « marchands »;c’est « le vieux juif » ;
ma tante ne tendit donc pas le bras vers les photos, je la remerciai poliment, leur serrai vite la main et repartit;j’avais fait mon possible , appris beaucoup, et j’avais besoin d’être seule ;
je ne les revis jamais;ni eux, ni leur fille; et je ne suis plus curieuse de biograpohies
christiane dit: à
Quant à « Fleur de carotte » (l’ombelle), je crois qu’elle ne mesure pas le ridicule de la fin de son commentaire embrouillé concernant « le sacrifice d’Ozy ». Ce commentaire comme le précédent étant un amalgame hétéroclite et incohérent de morceaux de commentaires des uns et des autres (sans guillemets et isolés d’un échange où ils avaient du sens). Bref: illisible !
Pour illisibles qu’ils soient, mes commentaires ne vous empêchent pas de vous installer (imposer ?) dans les discussions. Ne vous ombelliferez donc plus les pinceaux ; ne changez rien, la carotte n’est plus à bout ni le monde d’après (n’allez pas saisir la modération pour autant, hein)
dans la recherche d’ ANISSIMOV que j’ai envoyé en lien < envoyée
POUR Hamlet, rien de drôle mais j’avais pensé à lui en lisant sur Cassirer: sur Le mythe de l’Etat
Ernst Cassirer
13 février 2020
Gallimard
la coclusion de l’article
Quoi qu’il en soit de ces insuffisances, la réédition du Mythe de l’Etat est une occasion opportune d’éprouver l’interprétation rationaliste et jus-naturaliste du phénomène totalitaire et de s’interroger sur le sens du phénomène populiste contemporain que beaucoup, aujourd’hui, inscrivent dans la continuité du précédent. Le lecteur y trouvera, en outre, de riches éléments d’histoire des idées politiques. Enfin, il convient de noter la foncière honnêteté de Cassirer. Toujours il reconnaît les grandes qualités des philosophes et des écrivains dont il expose les idées. S’il juge régulièrement que leur influence a été délétère, il souligne tout autant qu’elle ne tînt pas tant à leurs intentions qu’à leur réception, qui souvent fut aussi une récupération ou une instrumentalisation. D’autant plus, souligne-t-il, que ces auteurs ne furent guère, en général, animés par un impératif d’action. Ainsi, le mythe de l’Etat manifeste « le destin tragique de l’hégélianisme » (p. 370).
https://www.nonfiction.fr/article-10309-un-anti-mythe-politique.htm
bonsoir
Chaloux dit: Oui, Pablo, il est bien amusant, ce Claudel… Pour Proust il y a aussi : »Il y a autre chose dans la vie que ce peuple d’oisifs et de larbins « .
»
amusant quand c’est lui qui le dit, par contre quand c’est moi on dit que c’est une perle.
c’est limite du 2 poids 2 mesures.
Proust… quelle misère…
quand on lit la Recherche on se dit qu’il y a tout de même chose dans le monde qu’un peuple d’oisifs et de larbins !
Hamlet, il faut écrire votre soulier de satin et vos cinq grandes odes.
« du coup en attendant, plongé dans la plus profonde tristesse j’attends. »
Mais ça ne t’empêche pas d’être drôle, hamlet. J’ai ri comme un tordu à propos de mes 101 Dalmas siens !
Sans oublier l’équivalent du « pin peint » de Claudel. Remarquez qu’en fait de pimpins, vous auriez ici pas mal de modèles!
Hurkhurkhurk!
la conclusion!
et cette belle citation pour le Badminton de la RDL
“La guerre, avec tout ce qui la provoque et l’accompagne, se prend toujours dans le filet magique et démoniaque du jeu” Johan Huizinga “Homo ludens”
Chaloux dit: Hamlet, il faut écrire votre soulier de satin et vos cinq grandes odes.
»
alors ça c’est hyper intéressant ce que vous dites.
si un « grand » écrivain dit la Recherche c’est une histoire d’oisifs et de larbins cela aurait une signification différente d’un type lambda qui dirait la même chose.
une phrase identique serait géniale chez l’un et débile chez l’autre.
du coup, pour vous le sens d’une chose dite dépendrait de la chose elle-même, mais de celui qui l’affirme.
cela confirme ce que je pensais déjà de vous : vous en tenez quand même une sacrée couche.
et la pertinence de cette affirmation ne vient pas de moi, mais de vous.
en effet si vous lisez ce que vous venez d’écrire vous ne pourrez pas ne pas admettre que vous en tenez une couche, ce qui permettrait d’affirmer, vous-même, en prenant en compte non pas la personne qui l’affirme, mais la chose affirmée elle-même, « c’est vrai que j’en tiens une couche ».
du coup, pour vous le sens d’une chose dite dépendrait NON PAS de la chose elle-même, mais de celui qui l’affirme.
Chaloux, je vous disais que pour chez la vous, la relation aux autres fonctionne sur le 2 modes possibles : le mépris ou l’admiration.
si vous n’admirez pas une personne vous la méprisez.
c’est justement pour cette raison que vous jugez la pertinence d’une phrase non pas à contenu mais à celui qui l’affirme.
et ça c’est le degré zéro du libre arbitre, de la subjectivité, et même de la liberté.
en résumé : vous en tenez une couche.
« Jourdan, tu te souviens d’Orion fleur de carotte ?
– Je me souviens
– Le champ que tu labourais, le tabac que tu m’as donné ?
– Je me souviens
– Tu m’as demandé : « N’as-tu jamais soigné les lépreux ? »
– Je me souviens comme d’hier. Tu m’as répondu: « Non; je n’ai jamais soigné les lépreux. »
– Tu traînais une grande peine.
– Oui
– Plus de goût
– Non.
– Plus d’amour.
– Non.
– Rien.
– La vieillesse, dit Jourdan.
– Tu te souviens, dit Bobi, de la grande nuit ? Elle fermait la terre sur tous les bords.
– Je me souviens.
– Alors je t’ai dit: regarde là-haut, Orion-fleur-de-carotte, un petit paquet d’étoiles.
Jourdan ne répondit pas. Il regarda Jacquou, et Randoulet, et Carle. Ils écoutaient.
– Et si je t’avais dit Orion tout seul, dit Bobi, tu aurais vu les étoiles, pas plus, et, des étoiles çà n’était pas la première fois que tu en voyais, et çà n’avait pas guéri les lépreux cependant. Et si je t’avais dit : fleur de carotte tout seul, tu aurais vu seulement la fleur de carotte comme tu l’avais déjà vu mille fois sans résultat. Mais je t’ai dit : Orion-fleur-de-carotte, et d’abord tu m’as demandé : pardon ? pour que je répète, et je l’ai répété. Alors, tu as vu cette fleur de carotte dans le ciel et le ciel a été fleuri.
– Je me souviens, dit Jourdan, à voix basse.
– Et tu étais déjà un peu guéri, dis la vérité.
– Oui, dit Jourdan. »
Que ma joie demeure – Jean Giono
Carotte sauvage – Daucus carota.
La carotte sauvage que l’on rencontre facilement au détour d’un chemin et sur les talus est l’ancêtre de la carotte cultivée. Encore appelée l’ombelle des talus. Elle appartient à l’ancienne famille des ombellifères.
Fleur : Corolle régulière. Cinq sépales, petits ou absents. Pistil formé de deux carpelles soudés, deux styles. Cinq étamines. Inflorescence : ombelle composée, souvent concave, pédoncules de l’ombelle enserrés dans le bourgeon et après la floraison.
Hamlet, de vous, de la vieille peintresse d’école et de bien d’autres ici, je m’attends à tout.
Excellente, hamlet, votre réponse à chaloux.
Pablo aussi en tient une couche pour des raisons à peu près similaires à vous Chaloux.
vous allez puiser vos vérités dans les écrits des autres en fonction de l’admiration que vous leur portez.
et ça c’est bien la marques des gens qui en tiennent une couche.
après le plus difficile serait de savoir si vous en tenez plus une couche que Pablo, ou l’inverse, je pense que c’est à peu près kif kif.
On pourrait penser qu’ombelle vient d’ombrelle !
https://www.amazon.fr/goût-lété-Collectifs/dp/2715243758
Moi je dis kif kif bourricot, hamlet !
https://www.caminteresse.fr/culture/pourquoi-dit-on-cest-kif-kif-bourricot-1195954/
Tu pourrais me retrouver une description érotique de Bobi, Christiane ?
C’est pour illustrer ma thèse de l’homosensualité chez Giono…
Moi je trouve étonnante et touchante cette amitié virtuelle entre Chaloux et Pablo75. Ils ont les mêmes goûts à quelques exceptions près !
J’ui diraus bien où i peut sles foutre kes grêlons.
Tu aimes les petites brunes un peu boulotte, Pablo75?
Et, surtout, les mêmes détestions !
Continuez, Hamlet, la Cricri adooooooorrre….
Il faut aussi distraire les vieilles emmerdeuses…
Hurkhurkhurk!
Ze Lancet commence à avoir les foies blancs sévère à cause de Raoult.
christiane dit: à
l’ancêtre de la carotte cultivée. Encore appelée l’ombelle des talus.
« Il en résulte vers le quinze août une décoration des
bords de routes, sans beaucoup de couleurs, à tout
petits motifs, d’une coquetterie discrète et minutieuse,
qui se fait remarquer des femmes. Il en résulte aussi de minuscules chardons, car elles n’oublient jamais leur devoir. »
De petits chardons tout mignons hérissés entre Paul Edel et Passou (assumez vos meubles meublants et grotesques les enfants : l’un conchie Ponge, l’autre le kiffe) quand les fleurs s’en sont allées avec l’été.
Jazzi dit: « Tu pourrais me retrouver une description érotique de Bobi, Christiane ?
C’est pour illustrer ma thèse de l’homosensualité chez Giono… »
Jazzi, la passion charnelle de Bobi s’incarne dans deux personnages féminins, Joséphine et Aurore. Quand Aurore se suicide, Bobi fuit le plateau Grémone et c’est alors qu’il meurt foudroyé.
Ces deux rencontres féminines sont des échecs, l’échec de son projet, ce qu’il a essayé de changer dans la mentalité des paysans : l’égoïsme, le goût de la possession, de la propriété ; ce qu’il a essayé de semer : l’épanouissement de la liberté, la gratuité, la beauté. (Ainsi la métaphore « d’Orion fleur de carotte »…)
Il cherche à faire « demeurer la joie ».
Pour répondre à ta question, pas de souvenirs de passages érotiques mais, la femme, support de son désir charnel, représente pour Bobi un danger. Un peu de misogynie ?
La recherche de ce plaisir aura corrompu sa joie. Bobi est un être plutôt christique.
La sensualité, trouble, c’est plutôt dans « Les grands chemins ». Là un homme en désire un autre. Un couple d’hommes traverse le roman : l’artiste et le narrateur. Plusieurs scènes pourraient t’intéresser. Idem dans « Deux cavaliers et l’orage »…
Oui, peut-être… ça ne m’intéresse pas vraiment.
Le fait qu’un personnage soit amoureux d’un autre homme ne signifie pas que Giono était prêt à répondre à ce genre d’amour… Plusieurs femmes dans sa vie…
Écrire et être… deux univers différents.
« amusant quand c’est lui qui le dit, par contre quand c’est moi on dit que c’est une perle. c’est limite du 2 poids 2 mesures. »
hamlet dit:
Non, mon pote: dans les deux cas ce sont des perles de pétomane. Mais l’un c’est un Pétomane de Haut Niveau et l’autre un Pétomane Insignifiant. Le Pétomane de Haut Niveau a d’autres raisons (la jalousie, l’orgueil, la vanité, le sadisme) de produire des perles que le
Pétomane Insignifiant (qui n’a, lui, que la connerie pure et dure). On peut donc supposer que le Pétomane de Haut Niveau produit de perles fausses, qu’il ne pense pas vraiment ce qu’il écrit, qu’il le fait pour emmerder les admirateurs des auteurs que, lui, secrètement, jalouse. Dans le cas qui nous occupe, Claudel, qui était loin d’être un con, savait parfaitement que Voltaire était un écrivain bien supérieur à lui. Mais il le détestait pour des raisons religieuses, idéologiques. Et donc il l’appelait « dégoûtant macaque ».
« si un « grand » écrivain dit la Recherche c’est une histoire d’oisifs et de larbins cela aurait une signification différente d’un type lambda qui dirait la même chose. une phrase identique serait géniale chez l’un et débile chez l’autre. du coup, pour vous le sens d’une chose dite dépendrait non pas de la chose elle-même, mais de celui qui l’affirme. »
hamlet dit:
Et oui, mon Gros Crétin, la différence entre tes conneries sur Proust et celles de Claudel, c’est que toi tu crois vraiment que la Recherche est une histoire d’oisifs et de larbins, alors que Claudel le disait parce qu’il savait très bien que le monument littéraire construit par Proust était unique et aller durer bien plus que son Oeuvre à lui. Et donc il essayait de se convaincre lui-même que La Recherche ne racontait rien d’intéressant.
Comme Céline (qui savait parfaitement que Proust était son seul rival dans le roman français du XXe siècle) quand il disait : «Ah Proust s’il n’avait pas été juif personne n’en parlerait plus! et enculé! et hanté d’enculerie – Il n’écrit pas en français mais en franco-yiddish tarabiscoté absolument hors de toute tradition française – il faut revenir aux Mérovingiens pour retrouver un galimatias aussi rebutant, Proust, l’Homère des invertis, 300 pages pour nous faire comprendre que Tutur encule Tatave c’est trop.»
« c’est justement pour cette raison que vous jugez la pertinence d’une phrase non pas à contenu mais à celui qui l’affirme. »
hamlet dit:
Voilà ta connerie exposée dans toute sa splendeur… Tu as un cerveau vraiment limité, élémentaire, qui ne voit jamais les vraies raisons des choses (surtout quand elles sont dissimulées), aveuglé que tu es par tes limites mentales évidentes. Cela ne m’étonne pas que tu sois un ancien coco. Toi, quand on te sort du jeu binaire bon-mauvais, juste-injuste, riche-pauvre,
utile-inutile, patron-ouvrier, public-privé, etc, etc, tu es totalement perdu.
Pour les amateurs de Borges : on vient de publier ses cours de littérature anglaise donnés à la cátedra de Literatura Inglesa y Norteamericana de la Facultad de Filosofía y Letras de Buenos Aires en octobre-décembre 1966, un volume de plus de 500 pages pages qui a l’air très intéressant (selon le P.Assouline espagnol):
« Borges profesor. Curso de literatura inglesa en la Universidad de Buenos Aires (Lumen, 2020).
http://crisisdepapel.blogspot.com/2020/06/apuntes-de-clase.html
A Janssen J-J :
« Ce soir, suis rentré dans une libraire de banlieue. Déçu de voir les assortiments. Ai trouvé un roman chez POL qui m’intrigue depuis 2 ou 3 mois que je je trouvais pas chez Leclerc dans ma province (Lucie Rico, Le chant du poulet sous vide). Qui l’a lu ?… »
Primé (c’est une primeur) aux Vendanges Littéraires à venir…
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2020/03/une-plume-pour-les-poulets.html
Pas certain que Claudel dure moins longtemps que Proust, si tant est que la comparaison de deux registres aussi différents ait un sens. Il serait plus équitable de dire qu’il y a des tunnels chez l’un et l’autre. Mais que les deux sont des génies. Ecrivez-donc l’équivalent du Livre de
Christophe Colomb, et on pourra parler!
Christiane, « violer systématiquement la vie privée d’autrui? » Je puis témoigner du contraire. Je regrette seulement qu’elle s’abaisse à répondre, contribuant malgré elle à réduire ce blog littéraire à d’interminables querelles d’egos.
MC
Conseil lecture pour le weekend à venir :
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2020/06/05/a-la-ligne-joseph-ponthus/
(Même si pour la majorité d’entre vous, le weekend c’est 7 jours par semaine uhuh).
J’ai revu l’interview de JLC par Francois Busnel. Concrètement, je me fiche des romans d’espionnage et n’ai pas envie de lire ce Monsieur. Pourtant, j’ai trouvé qu’il avait bien de la chance d’avoir une maison au bord de la mer dans les Cornouailles. Mon Dieu que ca a l’air beau !
Comment une petite start-up américaine, Surgisphere, a-t-elle pu avoir un impact aussi grand sur la santé publique mondiale? Du jour au lendemain, elle a fait changer des politiques sanitaires dans de nombreux pays, dont la France, et entraîné la suspension du plus grand essai clinique sur le Covid-19 par l’OMS. Le tout avec des données sur lesquelles les accusations de fraude deviennent de plus en plus flagrantes, mettant désormais en doute le sérieux des plus grandes revues scientifiques, dont The Lancet.
#Ecrivez-donc l’équivalent du Livre de
Christophe Colomb, et on pourra parler!
« Au point de vue historiographique, le goût de Binet pour la réécriture et la citation masquée participe à la crédibilité de son récit. Le « Journal de Christophe Colomb » est ainsi, pour son premier tiers, composé entièrement de phrases que l’auteur a extraites mot pour mot du journal de bord du navigateur, d’ailleurs œuvre de Las Casas. »
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/08/17/malaise-civilizations-binet/
Année LvB, Symphonie ut maj n 1 Op. 21
5.6 — 6.29
le « genrés » est bien signé Perrin, aucune envie de la louer
@ JDrillon
comme je passe en mode Dieu
béni soyez-vous pour votre oreille:d’expérience « et pour cause,je vous dirai que quand on est des « fucking Tosk d’Auswitch,il y a des gendelettres ,même des « dames so distinguées », qui lurent Tausk , mais oui!- qui disent :Stock!
minSK alors!
Pauvre Court, quand je vois quelle est votre analyse de ce que vous avez sous le nez, j’ai des doutes sur les résultats de vos recherches, même s’il ne s’agit que d’évaluer les ravages de la vérole sur le clergé bas-breton.
pour les erdélien-ne-s
ictor Tausk, disciple de Freud qui connut la tragique destinée que l’on sait, développa le concept de la « machine à influencer ». On en trouve la description dans son article princeps, intégralement reproduit dans la Revue française de psychanalyse [10].
2Dans notre pratique clinique, nous avons récemment été confrontés à ce syndrome chez un patient schizophrène suivi depuis de nombreuses années.
3Après un résumé succinct de cette entité telle que présentée par Tausk, nous exposerons le cas de Monsieur M., en détaillant la clinique illustrative de ce thème.
4Nous envisagerons ensuite le caractère fondateur de cet apport dans la mouvance des conceptions psychodynamiques de la schizophrénie.
https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2011-10-page-791.htm
Je ne connaissais pas Jean-Marie Massou. Mais j’ai connu autrefois une Marie-Ange, qui n’était ni une enfant de Marie, ni un ange.
remarque:ily a eu un article dans LE MONDE,
Le titre de l’ouvrage est emprunté au » Journal » de Lou Andréas-Salomé, qui fut dans les années 1912-1913 l’amie de Tausk, après avoir été celle de Nietzsche et de Rilke. » Dès le tout début, écrit-elle, j’eus conscience que ce qui m’émouvait le plus profondément chez Tausk c’était bien son combat, le combat de la créature humaine. O toi, animal, mon frère… » C’est, par ailleurs, dans son » Journal « , note justement Paul Roazen, que l’on trouve les commentaires les plus pénétrants sur la personnalité de Tausk.
Victor Tausk n’échappe aujourd’hui à l’oubli que par sa liaison avec Lou et par son étude sur l’Origine de la » machine à influencer » chez les schizophrènes (1919), étude qui marque un tournant dans l’approche psychanalytique du délire schizophrénique.
Bien qu’il se rapproche de la biographie psychanalytique la plus traditionnelle, le livre de Paul Roazen appartient à un genre assez différent. C’est celui de l’enquête policière, où, suite à un drame – ici le suicide de Tausk, – vont apparaître, en même temps qu’un milieu pathogène, diverses traces et indices qui vont nous guider vers la solution de l’énigme, à savoir : pourquoi l’un des plus brillants et des plus proches compagnons de Freud s’est-il donné la mort à l’âge de quarante ans après s’être émasculé ? Pourquoi, par la suite, cette » affaire » fut-elle étouffée ? (E. Jones, » surveillé » par Anna Freud, ne la mentionne pas…).
Médecine au front
A l’origine, Paul Roazen avait l’intention de rassembler la tradition orale de l’entourage de Freud, car, comme il l’écrit, ce qui est potin pour une génération est parfois tenu pour de l’histoire par la suivante. Au milieu de son enquête, soit pendant l’été 1965, il tomba sur une mine de renseignements : les papiers qui avaient servi à Jones pour sa monumentale biographie de Freud. Après le décès de Jones, ils avaient été placés dans un placard, au sous-sol de l’Institut de psychanalyse de Londres. Paul Roazen eut la bonne fortune de les découvrir et la patience de les lire de bout en bout.
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nb wiki précise que
1Tausk Tausk se fiance à une jeune pianiste, Hilde Loewi,
2et que d’ un premier mariage, il avait eu notamment un fils Marius Marius Tausk (1902), auteur d’un article sur son père2, et Victor-Hugo (
Pablo ! alors là je suis déçu : quand vous parliez de la beauté de mes perles vous ne le pensiez donc pas ! alors ça c’est la plus grosse déception de ma vie. Comment vous faire confiance si vous utilisez « Beau » à tort et à travers !!!
»
PAblo : LES PLUS BELLES PERLES DU PÉTOMANE SUR PROUST:
-Proust […] n’est pas capable de nous pondre une seule phrase intelligente
-avec Proust on a pas besoin de réfléchir.
-chez Proust il n’y a pas de pensée.
-Proust est un auteur qui ne pense pas
-Proust n’a jamais pris le temps de penser, et j’ai bien peur que tous ceux qui en font une religion non plus.
-tout les aspects répugnants de la Recherche, à savoir un monde qui se nourrit que de lui-même et coupé du monde. touS les aspects répugnants de la Recherche, et bien sûr de celui qui l’a écrit.
-cette recherche de la vérité chez Proust je m’arroge ainsi le droit de la qualifier de «répugnante».
-ces artifices d’écriture qui se joue du lecteur pour le transporter vers un sentimentalisme tout à fait inutile
-[à propos des mots de Proust « pauvre petite poule »] il y a quelque chose de terrifiant dans ces mots […] quand on les lit ils nous horrifient et nous sidèrent, et à partir de là tout bascule, à l’intérieur de soi on se dit «[…] tu n’es rien d’autre qu’un pauvre abruti»
-[sur la phrase « deux pauvres petites poules, avec des collets en fausse loutre » de la Recherche]… cette petite phrase est tellement épouvantable qu’elle suffit à elle seule à réduire à néant tout le reste.[…] la vie de Proust ne vaut pas un kopeck face à la vie de chacune de ces deux « pauvres petites poules »
-je n’échangerais pas la moitié d’une phrase de Dostoïevski contre tous les livres de la Recherche
-tout ce que l’on considère comme un talent chez Proust n’est que le revers de sa lâcheté.
-le magicien Proust continue encore aujourd’hui d’enfumer son monde
-Proust, le distrait que les mondanités distraient, aura été l’idiot de utile de cette petite société aristocratique
-le monde de Proust est toujours ce qu’il a sous les yeux […] tout ce qu’il ne voit pas n’existe pas.
-ce que j’appelle un monde devenu proustien où le nombrilisme prend le dessus sur tout le reste
-on peut imaginer un type comme Paul Edel assis à une table d’un café, à décrire la jolie demoiselle en train de vendre ses fleurs […]
ça c’est la position de l’écrivain observateur […] si tu agrandis un peu la focale, tu vois qu’au premier étage de ce café un type est en
train d’être torturé par la milice locale […] notre écrivain […] le sait parce que les fenêtres sont ouvertes et tout le monde peut entendre les cris de ce type que l’on torture […] voilà ce qu’est Proust
-le mépris de Proust à l’égard des pauvres
-plus de Dieu ni de politique, il ne nous reste que l’histoire de nos mères, notre histoire à nous, dans ce monde peuplé de milliards de nouveaux petits Marcel Proust
-notre monde est proustien, à savoir que toute notre intelligence se situe dans la perception au détriment de la pensée
-le fond [de « La Recherche »] c’est une totale débilité !
-voilà ce qu’incarne Proust ! la bourgeoisie dans toute sa lâcheté et son refus de voir le monde en face !
-voilà ce qu’est le monde pour Proust : une occasion de se montrer, la misère du monde transformée en gay pride !
-trouvez-vous la moindre once d’émotion chez Proust ? […] l’écriture méticuleuse devient un mur qui nous sépare toujours de l’émotion.
-j’ai commencé à détester Proust quand j’ai remarqué que ceux qui l’aimait étaient des personnes centrées sur elles-mêmes, incapables d’empathie, à l’instar de Prosut se servant du monde comme d’un faire valoir, faires valoir qui vont de l’amour du Tibre à celui des abeilles…
-Proust incarne une façon de pensée totalement cohérente avec le système ultra individualiste et ultra libéral de notre époque !
-Proust est tellement figé, monolithique, plombant,
-même si tout joue dans sa faveur il ne faut laisser Proust envahir notre monde.
-Proust n’était pas un révolutionnaire, sa conscience politique est proche du zéro absolu, mais en même temps la Recherche aurait pu être un matériau non pour pas écrire un livre, mais pour amener une guerre civile.
-Proust est insipide
-ce proustisme ambiant finira par nous péter à la figure
-Proust est bon sociologue, psychologue, ethnologue, anthropologue, philosophe, archéologue, et tous les autres « logues » possibles et imaginables, mais tout ça de droite, d’une bourgeoise de droite
-Proust aura joué le rôle du parfait idiot utile pour tous les camps
-Proust lui-même ne sert plus à rien, sinon à satisfaire l’hédonisme imbécile.
-Proust est devenu une attraction pour les touristes américains, comme Paris ne correspond plus à leurs attentes du coup ils lisent Proust, ils y retrouvent une France ringarde telle qu’ils se l’imaginent.
LE PÉTOMANE À PROPOS DE SES PERLES SUR PROUST:
-je trouve ça génial ! par moment c’est même meilleur que Nietzsche. si je n’avais été aussi fainéant j’aurais peut-être pu être un nouveau Nietzsche, le Nietzsche de ce début de millénaire. j’aurais démonté Proust comme il a démonté Saint Paul, ç’aurait été grandiose ! et qui sait ça aurait peut-être changé le monde ?
«
à propos de Roazen et son enquête:
Mikkel Borch-Jacobsen?: Paul Roazen, si je ne m’abuse, vous n’êtes ni psychanalyste ni même historien professionnel. Si l’on en croit la quatrième couverture de vos livres, vous êtes un professeur de sciences politiques et sociales à l’université York de Toronto. Comment en êtes-vous venu alors à passer votre temps à fouiller dans les poubelles de l’histoire freudienne??
3Paul Roazen?: À l’époque j’étais à Chicago, et la petite amie avec laquelle je sortais n’arrêtait pas de se référer à Freud, la libido, l’inconscient, et ainsi de suite. Je ne savais pas de quoi elle parlait et je ne pouvais pas permettre qu’elle soit en avance sur moi, alors j’ai commencé à lire Freud et Jones. C’est ainsi que tout a commencé. Puis l’année suivante je suis allé à Oxford, et je me suis rendu compte de la différence entre la réception de Freud en Angleterre et son accueil aux États-Unis. Pensez seulement, je n’ai pu trouver aucun Freud à la bibliothèque du Magdalen College?! J’ai immédiatement pensé que ce serait un bon sujet de thèse. Je pouvais écrire quelque chose sur la comparaison entre la réception culturelle de la psychanalyse dans des pays où les traductions sont sorties en même temps.in
Squelettes dans le placard freudien. Entretien avec Paul Roazen
Mikkel Borch-Jacobsen
Dans Le Coq-héron 2011/4 (n° 207), pages 107 à 127
->@ JD « nous avons baissé la tête, nous avons obéi. Nous ne méritons pas de vivre ».
Pas concerné. N’ai jamais fait cela. « Mériter de vivre » sous la macronisation du monde ? Autant être resté communiste.
-<@ Chantemerle "Les Vendanges littéraires", dans le Vouvray…, c'est râpé pour cette année, hélas ! Et les géraniums d'Auswich ne s'en remettront pas.
@ RD : "Le pétomane de haut niveau a d’autres raisons (la jalousie, l’orgueil, la vanité, le sadisme) de produire des perles fausses. Il ne pense pas vraiment ce qu’il écrit, il le fait pour emmerder les admirateurs des auteurs que, lui, secrètement, jalouse".
Magnifique portrait du 57 (-6 quater) à l'endroit de Shakespeare (Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !!!!!!!!!!)
@ DE, L'extrême Cornouailles toujours sous la grisaille (320 j/an), non merci… John ! Leur de cactus.
@ Quand je compte la mesure dans mon orchestre en attendant de reprendre, personnellement, je ne peux pas penser à mes soucis domestique chose, je suis totalement absorbé et emporté par la musique collective.
@ "pôvre garçon", me suis-je murmuré. Inutile de réagir dans un sens ou l'autre à cette autocritique.
Bonjour à tous.tes et à chacun.e
(dit le 5 juin 2020, 9.27)
Pablo, merci quand même pour votre réponse, elle permet de répondre à la question de savoir qui de Chaloux ou en tient une plus grosse couche, la réponse c’est vous bien sûr, parce que votre couche est intellectualisée, un intellectualisme qui permet de tout bien ranger dans les petites cases de votre cerveau incapable d’abstraction et de synthétiser Vous ramener la littérature et à la musique à l’astrologie, parce que dans votre façon de raisonner le mode astrologique est premier : les compositeurs, les auteurs, les livres, les musiques sont comme les étoiles, elles vous permettent de comprendre ce qu’il se passe autour de vous, la finalité étant bien sûr de vous conformer dans votre estime de vous-même, cela vous permet surtout de ne jamais douter car le doute serait le signe d’une défaillance de votre intelligence. Cette peur du doute et du sentiment d’être perdu se retrouve dans la façon de traiter les autres quand vous les traitez d’insectes ou d’êtres insignifiants, vous hissant ainsi en haut de la pyramide. D’où votre agressivité envers des personnes comme Court qui en savent plus que vous, ou comme A.lba que vous avez réussi à virer de ce blog. Comme je vous l’avais dit cette attitude est celle des dealers colombiens qui exhibent leur petite pute pour montrer leur supériorité face à insignifiance des autres. Ainsi vous prostituez la musique et aussi les livres, les auteurs, la poésie, la beauté, vous prostituez toutes ces choses que vous utilisez comme faire valoir comme les dealers colombiens avec leurs putes de 14 ans. vous prostituez la beauté du monde juste pour vous prouver que vous n’êtes pas un être insignifiant, en ce sens non seulmeent vous êtes pire que Chaloux, mais vous êtes le pire du pire que ce monde puisse produire à une époque où tout est transformé en marchandise.
.
Pas certain que Claudel dure moins longtemps que Proust, si tant est que la comparaison de deux registres aussi différents ait un sens. Il serait plus équitable de dire qu’il y a des tunnels chez l’un et l’autre. Mais que les deux sont des génies. Ecrivez-donc l’équivalent du Livre de Christophe Colomb, et on pourra parler!
Petit Rappel dit:
Déjà Claudel est en train de durer beaucoup moins que Proust. Un fait qui ne trompe pas: le nombre des traductions. En espagnol Proust est beaucoup plus traduit Claudel, qui n’intéresse personne. À mon avis, il restera comme auteur de quelques pièces de théâtre, pas plus. Son Journal est ennuyeux, malgré sa « méchanceté ». Comme poète je le trouve pas terrible, et bien inférieur à son « élève » et si détesté-jalousé (un signe qui ne trompe pas) St.John Perse, un poète que (malgré ses défauts) j’ai toujours trouvé extraordinaire et dont j’ai du mal à comprendre pourquoi si peu d’amateurs de poésie français l’aiment (à une époque j’ai voulu le traduire, mais ça n’intéressait aucun éditeur en Espagne).
Le plus intéressant finalement de Claudel, pour moi, c’est sa prose, ses essais, ses Conversations et sa Correspondance. C’est un type dont une bonne partie du talent a été gâché par son caractère intolérant, sa vanité pathologique et une jalousie puérile qui le rend souvent très bête. Sans parler de la contradiction entre son fanatisme religieux et son manque de vertus chrétiennes: compassion, charité, amour de son prochain, générosité d’âme, humilité…
« L’abbé Englebert me dit de Claudel: « Il parle de Dieu comme s’ils avaient gardé les dindons ensemble. ». »
(Julien Green. Journal).
« Claudel montre une absence impressionnante d’esprit critique et profère sans broncher les plus épaisses sottises. Il est violent, agressif, têtu, borné. Il fonce devant lui comme un taureau sur un matador. Il laisse tomber de haut des formules dignes d’un enfant en bas âge et se montre incapable de soutenir le moindre raisonnement. »
(Kléber Haedens)
sur le « placard freudien »
MBJ/, et je savais qu’il y avait un gouffre entre les deux. Je suis entré là dans un monde tout à fait fascinant et cela n’avait rien à voir avec ce qui avait été écrit dans les livres. Je ne peux plus lire ces histoires de la psychanalyse, elles sont si terriblement inadéquates comparées à ce que vous pouvez obtenir en parlant simplement avec ces gens.
22M. B.-J.?: Au début de vos deux premiers livres sur Freud, vous racontez comment, à l’automne de 1964, vous avez entrepris de faire un entretien avec tous ceux qui étaient encore en vie parmi ceux qui avaient connu Freud. Vous signalez que vous avez réussi à retrouver près de soixante-dix survivants et trente protagonistes indirects qui ont accepté de livrer leurs souvenirs, y compris Theodor Reik, Michael Balint et des membres des familles Freud, Bernays, Abraham, Ferenczi, Adler et Tausk. Pourquoi avez-vous fait cela??
23P.R.?: Vous savez, jusque-là j’avais passé toute ma vie avec des livres, un point c’est tout. Mais je savais d’une certaine façon que ces gens comprenaient un aspect de Freud qui était plus intéressant que tout ce que je pouvais trouver dans les livres, si intéressants qu’ils soient. Lisez les lettres entre Freud et Ferenczi, et le récit du triangle Freud-Elma-Ferenczi? [4]
[4]
Elma Pálos était la fille de Gizella Pálos, une amie et… – voilà le véritable Freud?! Je veux dire qu’il y avait là un génie, avec toutes les complexités, toutes les complications qui vont avec. J’ai dans mes tiroirs des choses sur la relation Freud-Elma-Ferenczi que je n’ai jamais publiées, parce que je ne comprends toujours pas ce qui se passait véritablement entre eux. C’étaient des gens qui se débattaient avec ce que Paul Tillich aurait appelé des préoccupations ultimes – des préoccupations religieuses ultimes, si je puis m’exprimer ainsi. C’est ce qui m’a attiré dès le début.
évidemment je l’ai entendu , invité au collèg international de philo (dénigré par un erdélienne)
j’ai entendu aussi une traductrice de FERENCZI
@ Christiane
Sur vos conseils je suis allée lire le texte sur Aurélien de Paul Edel dans lequel est enchâssé ce surprenant billet de Claudel. Je pense que l’un et l’autre auraient pu dire de manière plus dense ce qu’ils retenaient de la lecture de ce roman lecture.
Mais j’ai apprécié d’y trouver entre autres , et clairement exprimé ce que, de manière un peu confuse, j’avais en tête comme une des clés de ce roman , et que j’avais essayé d’ecrire avec mes mots dans un post il y a quelques jours .
J’essayais de dire que ce roman avait pour sujet central moins l’histoire d’amour entre Aurélien et Bérénice que le climat de désarroi moral et social des années d’ âpres guerre, dont cette relation qui s’étire dans le temps, inaboutie et inconfortable est le produit et en quelque sorte l’illustration . Avec Aurélien et son entourage Aragon radiographie une bourgeoisie oisive qui a perdu ses repères et ses certitudes au sortir des bouleversements sociaux, des deuils, et des remises en question, issus d’une guerre inouie, et qui cherche à anesthésier ce mal être dans un divertissement stérile
L’Aurélien du roman pur produit de ce climat est un être qui se cherche , y compris à travers une quête amoureuse dont il ne sait pas vraiment si elle l’intéresse , vivant comme un scandale intérieur, confus et inavoué, son statut de survivant, de garçon hors- sol , que la guerre n’a ni tué ni blessé, et qui ne sait pas vraiment où trouver sa place dans l’époque
PLACARD FREUDIEN/
Avant. J’ai fait deux analyses – l’une affreuse, l’autre m’a fait quelque bien. Mais j’ai toujours été entêté et je crois que j’en ai plus appris sur moi-même par mon propre travail.
10M. B.-J.?: Vous voulez dire que vous en avez plus appris sur vous-même quand vous avez travaillé sur Freud que sur le divan??
11P.R.?: Je crains bien que oui.
12M. B.-J.?: Alors c’est avec l’Histoire que vous avez fait votre analyse??
13P.R.?: (en riant) Oui, mais je ne vous paierai pas pour m’avoir amené à comprendre cela?!
14M. B.-J.?: Ne pensez-vous pas que le transfert sur l’analyste mène aussi au transfert sur la théorie, vous empêchant ainsi de la mettre en question??
15P.R.?: Le pouvoir de la suggestion est vraiment terrible, mais vous ne pouvez pas généraliser. Avec certains analystes vous ne pouvez rien mettre en question, avec d’autres, c’est possible. Avec un Européen cultivé, vous pouviez poser toutes les questions – sans parler de Freud, mon Dieu?! Beaucoup de gens m’ont raconté comment ils ont pu le mettre au défi. Mais il est vrai que le facteur pouvoir pèse lourdement en analyse. Et il est si facile pour les deux partenaires de passer à côté.
16M. B.-J.?: Compte tenu de l’élément suggestion, comment êtes-vous devenu critique à l’égard de la psychanalyse??
17P.R.?: Critique, moi?? Lisez le dernier article de Crews dans le New York Review of Books? [2]
[2]
F. Crews, «?The unknown Freud?», New York Review of Books, 18…?! Comparé à ce que les gens écrivent maintenant sur Freud, je finirai par être son dernier défenseur dans le monde occidental?!
Pablo, merci quand même pour votre réponse, elle permet de répondre à la question de savoir qui de Chaloux ou en tient une plus grosse couche
hamlet dit: à
Tu ne peux pas refaire ton texte – surtout en plus bref? Il est illisible si on ne fait pas un gros effort de traduction, ce que j’ai aucune envie de faire aujourd’hui…
« une plus grosse couche »
Justement, nous attendons un nouveau matelas (les yeux de la tête).
Hurkhurkhurk!
Hamlet, vous devriez exploiter vos dons extra-lucides!
PLACARD FREUDIEN/
?Freud, comme il pouvait haïr?!?», me dit Helene un jour. C’était juste un aparte pour elle-même, avec des yeux extraordinairement expressifs. Un commentaire de cette sorte, on l’emmagasine au fond de sa tête, pas sur un magnétophone.
30M. B.-J.?: Un aspect particulier de la psychanalyse est la façon dont l’information passe de divan à divan. Avez-vous le sentiment que la méthode que vous avez adoptée, à savoir consistant à s’appuyer sur des conversations en tête-à-tête, est la seule adaptée pour recueillir cette dimension??
31P.R.?: Je le pense. Je vais vous donner un exemple. Après mes entretiens du samedi matin avec Helene, elle passait les après-midi avec Tola Rank? [5]
[5]
Beata (dite «?Tola?») Rank, la première femme d’Otto Rank., et je la conduisais d’un lieu à l’autre. Mais elle ne m’a jamais dit chez qui elle allait?! Et pourtant elles se parlaient tous les jours, en polonais. Ce fut seulement au bout d’un certain temps que je fis un entretien avec Tola et que je lui ai parlé… Vous voyez, vous vous immiscez dans la vie d’autres personnes d’une façon qui n’est pas insignifiante. Vous ne pouvez pas juste arriver là avec votre magnétophone et publier textuellement ce qu’on vous a dit. Vous devez être prudent. Helene m’a dit des choses que même des années plus tard j’ai mis dans sa biographie d’une façon qui ne peut être comprise, je pense, que par des lecteurs avertis. C’est une chose difficile que d’écrire sur la vie de quelqu’un d’autre et vous devez comprendre toutes les complexités que cela implique. Les Européens sont bien meilleurs dans ce domaine que les Américains. Vous n’avez pa
Jacques Drillon, dans sa litanie, omet le libraire, toutefois, le libraire est tout à la fois » lecteur de Marcel Proust et de Marc Levy », « ouvrier qualifié », « putain », « espion », « homme de ménage », « gardien de nuits », « poète », « comptable », « marchand d’armes », « concierge », « assistant social », « standardiste », « interlocuteur privilégié », « vendeur de grands magasins », « philosophe », et « romancier » parfois…
DE NOTA?vous avez raison sur l’importance du libraire, parce qu’en dehors des »événements »(signatures nuits spéciales »)ils sont visités aussi à l’improviste par les éditeurs et les auteurs;je l’ai vu et certains me l’ont dit
« Le thème de tout roman*, c’est le conflit d’un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu’il découvre en perspective à mesure qu’il avance, qu’il connaît d’abord mal, et qu’il ne comprend jamais tout à fait. »
Émile-Auguste Chartier dit Alain.
* de facture classique [ndlr]
DHH,
heureuse que vous ayez trouvé la lecture de ce billet passionnante. Oui, Aragon déchiffre l’obscur d’une époque où tout devient précaire mais aussi magistralement la rencontre de cet homme et de cette femme, ces deux voyageurs, tous deux à la dérive, tous deux à la recherche de repères. L’un dans l’autre pour Aurélien et pour Bérénice. C’est une lutte épuisante entre eux , écartelés entre la recherche de l’infini, d’un amour parfait et l’erreur de penser le trouver dans l’autre, vacillant.
Paul Edel a bien montré cette métamorphose continue de ces êtres broyés par l’Histoire dans cette époque de mutations, la façon dont ils se transforment par leur pensée, leurs actes.
Une harmonie cachée sous-tend les chaos de leur histoire désastreuse.
Tout est-il écrit d’avance dans ce récit qui se raconte au passé ?
Aurélien cherche une morte dans une femme vivante (le masque de l’inconnue de la Seine) et quand elle meurt touche à son être vivant, apaisé. Itinéraire spirituel sur fond de débâcle et de mitraillages.
Où sont les frontières de l’âme ? Qui pilote l’Univers ?
Le temps les a poussés l’un vers l’autre comme des pions, puis éloignés et enfin rapprochés pour jouer et clamer à la fin : « échec et mat ». Un jeu audacieux (divin ?) placé au-delà du bien et du mal, du bonheur et du malheur dans la fuite paradoxale du temps…
Nul doute que ce roman a dû désarçonner les pontes du Parti communiste qui attendaient un écrit politique. Force magique et silencieuse de l’écrivain qui garde sa liberté de création.
Pour moi aussi, DHH, Paul Edel a élucidé ce roman pessimiste que je croyais impénétrable, entrant dans la démarche intellectuelle et créatrice d’Aragon.
Alexia Neuhoff dit: « Le thème de tout roman*, c’est le conflit d’un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu’il découvre en perspective à mesure qu’il avance, qu’il connaît d’abord mal, et qu’il ne comprend jamais tout à fait. »
Émile-Auguste Chartier dit Alain. »
Voilà qui complète admirablement les réflexions de DHH et de Paul Edel.
* de facture classique [ndlr]
Longtemps j’ai gardé des dindons avec le bon dieu sans concession. Était très fort pour les ramener au bercail le soir en dépit de leurs velléités de résistance. Bref, maintenant qu’il est mort, je les sors tout seul chaque matin. Ils se gardent et rentrent quand ils veulent, .
https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782080677068-c-est-a-cause-des-poules-jean-jacques-reboux/
« Le thème de tout roman, c’est le conflit d’un personnage romanesque avec des choses et des hommes qu’il découvre en perspective à mesure qu’il avance, qu’il connaît d’abord mal, et qu’il ne comprend jamais tout à fait. »
Émile-Auguste Chartier dit Alain.
Alexia Neuhoff dit:
Alain est un mystère pour moi. J’ai essayé de le lire plusieurs fois et ça m’est tombé des mains à chaque fois. Je ne crois avoir lu chez lui une seule phrase digne d’être soulignée. J’ai du mal à comprendre le succès qu’il a eu à une époque.
Sa phrase sur le roman est typique de lui: une banalité bien habillée. Elle peut se résumer en une phrase brève: Le thème de tout roman est la vie.
Me suis toujours demandé si cette onomatopée inventée par J-M B. puis concaténée par Laurent Binet (#HHhH#) voulait signaler un ricanement autocritique de la part de l’internaute qui se l’était impudemment annexée. Et si le même devait la recopier sans cesse en intégralité ou bien l’obtenir d’un simple clic, à la manière d’une signature électronique pré-enregistrée.
Je pense que l’antisémitisme d’Alain était plus compliqué qu’il n’y parut. Il ne fut pas un très « bon » écrivain en son temps, mais un genre de « penseur » centriste (rad-soc) influent pour classes moyennes pas trop compliquées. Il fut beaucoup plus influent que Bergson et Durkheim, et ce n’était pas trop difficile. Ses « propos sur le bonheur » (Règle d’hygiène : n’aie jamais deux fois la même pensée) parlaient à bien des gens cultivés de son époque ne se voulant point trop dogmatiques, au delà de leurs éventuels clivages idéologiques et générationnels. Il influença des gens aux parcours aussi dissemblables qu’Aron ou Canguilhem. Ce qu’il en reste est une tout autre histoire. Mais pourquoi faudrait-il qu’il en restât quelque chose d’impactant en philo, comme d’Anatole France en littérature ?
Je crois qu’une des sources de la fascination qu’Alain a exercé sur une generation était qu’il était le porte drapeau du pacifisme.(Mars ou la guerre jugée)
De plus c’était un prof adulé précisément parce qu’il disait clairement des choses banales, mais qui répondaient dans ces années à une attente d’une jeunesse inquiète
C’est ce qui a fait de sa Khâgne d’Henri IV une caisse de résonance de ses variations autour du bon sens.
j’ai approché un de ses fan ;c’était un temps mon prof de philo, un de ses anciens eleves devenu son executeur testamentaire .Mis rien de ce qu’il nous en a dit ne m’a laisse de souvenir.
je crois qu’il est bien oublié aujourd’hui si je pense à ce garçon, pourtant brillant élève de terminale, qui, découvrant le titre en lettres dorées du volume de la Pléiade où sont rassemblés les propos , m’a demandé qui était cet « Alain Propos
« le placard »
. Freud s’est identifié au Diable, avec le côté démoniaque de l’homme. Souvenez-vous ce que Méphisto dit à Faust quand ils concluent leur accord?: «?Je voudrais m’attacher ici à votre service, obéir sans cesse à votre moindre signe, mais quand nous retournerons en bas, vous m’en devrez autant.?» Helene Deutsch a cité cette phrase pour moi un jour, pour décrire son propre pacte avec Freud… Vous ne pouvez pas discuter de Freud sans prendre en compte ce côté diabolique qu’il avait.
Merci, M.Court.
Devenir sage en vue du plus grand bien de ce blog donc ne pas répondre à ses provocations incessantes ? Éradiquer sa violence en la méprisant par le silence ? Il est vrai que ses jugements en disent plus sur lui qui l’énonce que sur son objet…
Certains individus sont structurés de façon perverse et tirent une réelle jouissance à faire du mal aux autres, à user et abuser de l’insulte. Personnalité paranoïaque…
Il me faudrait considérer ces injures comme étant hallucinatoires et ces insinuations comme dérisoires. Est-il digne d’intérêt ?
Vous avez raison, une réplique viscérale face à ses agressions est du temps perdu.
Bonne journée.
Je pense que les traces d’antisemitisme qu’on trouve dans les ecrits d’Alain sont la marque même de la banalité du personnage et de sa pensée:Il est dans l’air du temps
Moi, ce que je me demande, c’est si la vieille chèvre de la Gigi a été remerciée par le petit Bilger. Pas encore reçu le volume.
palcard
. Elle avait à l’époque 92 ou 93?ans et la réponse que j’ai eue était qu’elle avait commencé à décliner. Je me suis dit?: «?Peu m’importe ce qui est arrivé, je veux lui dire au revoir.?» Je lui ai téléphoné à l’improviste, un vendredi soir, et j’ai dit qui j’étais. Sa réponse a été?: «?Comment puis-je savoir si c’est le vrai Paul Roazen???» (Rires.)… Puis a suivi toute une comédie pour me faire passer un contrôle, me demandant combien Roazen avait de fils, si elle les avait jamais rencontrés, et ainsi de suite. Mon attitude fut de lui dire?: «?Je serai là demain matin?» (j’avais l’habitude de la voir les samedis matin). J’ai pris la voiture depuis Martha’s Vineyard jusqu’à Boston le soir même pour être chez elle le lendemain matin. Nous avions un lien humain qui pouvait survivre à toute l’affaire politique entre nous. Mais notre réunion avait aussi un aspect politique. Comme je l’ai appris par la suite, elle venait d’avoir une brouille avec Eissler et l’establishment freudien. Voyez-vous, tous ces gens n’étaient pas vraiment ses amis. Comparé
viscéral. Relatif aux viscères.
Merci de m’épargner tes <i<expressions viscérales, ma pauvre vieille.
Quant au reste, je n’ai fait que répondre à Cricri Gobe tout, la vieille peintresse d’école maîtresse-chanteuse. Qu’on se réfère aux posts.
placard antisémitisme:
: Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur… Un analyste en particulier est même allé jusqu’à soutenir par écrit que je suis allé dans les sous-sols de l’Institut de psychanalyse de Londres avec un magnétophone caché et un appareil photo caché. Ça, c’est du professionnalisme?! Tous ceux qui me connaissent un peu vous diront que mes aptitudes mécaniques sont inexistantes. Je ne sais tout simplement pas comment utiliser ces machines… Permettez-moi de me laisser aller ici à un peu de journalisme de caniveau?: ce même analyste a été par la suite expulsé de la Société britannique de psychanalyse, pas pour avoir couché avec une patiente, mais pour antisémitisme…
104M. B.-J.?: Je suppose que vous faites allusion à Masud Khan??
vanina dit@
Alain, du banal bien confectionné, bien rassurant
pour le bien-pensant.
Après s’etre « purgé de deux grains d’héllébore »,
lire Du Bos et admirer la finesse et la profondeur
de cette culture er sensibilité.
Du calme descend et votre humeur en profite.
Je m’en veux d’avoir déterré cette (bonne) formule d’Alain pour définir le roman. Voilà qu’on en fait un paillasson sur lequel s’essuyer les semelles crottées. D’où les « traces » sans doute… Quoi qu’il en soit, il ne mérite pas ces mauvais traitements et ces procès en sorcellerie.
placard:
, et il est apparu au procès qu’elle avait inventé des citations qui n’étaient pas dans les entretiens enregistrés qu’elle avait faits avec Masson. Donc nous savons maintenant combien cette femme est mesquine et peu scrupuleuse. Elle écrit comme un ange, mais ça n’y change rien.
106Mais vous savez, c’est un tel porte-parole pour l’orthodoxie psychanalytique. Elle m’a attaqué une deuxième fois dans le New York Review of Books (réimprimé dans The Purloined Clinic? [27]
[27]
J. Malcolm, The Purloined Clinic?: Selected Writings, New York,…). Là, sans aucune raison particulière, elle m’a de nouveau mis en cause, en soutenant que mon livre sur Freud et Tausk a été démoli, massacré par Eissler. Quand j’ai lu cela, j’ai juste écrit une lettre dans New York Review où j’ai respectueusement indiqué qu’Eissler avait écrit non pas un mais deux livres pour me dénoncer. Savez-
placard et billet
Pensez donc, leurs souvenirs étaient si importants qu’ils devaient être enfermés à la Bibliothèque du Congrès?! Et puis cela apaiserait Anna Freud de penser que rien ne sortirait avant longtemps. C’était gagnant-gagnant. Vous devez comprendre, Eissler était leur Uriah Heep? [28]
[28]
Uriah Heep est un personnage du roman de Charles Dickens David… et c’était sa façon de mettre un pied
placard un meurtre? et le camp de concentration?
Jones est la «?bête noire? [31]
[31]
En français dans le texte. (N.d.T.)?» des historiens «?révisionnistes? [32]
[32]
Le terme de «?révisionniste?» n’a pas le même sens péjoratif en…?» qui souvent justifient leurs travaux par le désir de corriger ses erreurs. D’abondantes rumeurs circulent disant qu’il aurait été arrêté par la police canadienne, et même qu’il aurait assassiné sa première femme, morte dans des circonstances mystérieuses. Le portrait que vous faites de lui dans La saga freudienne n’est guère flatteur. Vous le dépeignez comme un personnage obsédé de pouvoir, envieux, manipulateur, snob, et parfois monstrueux (par exemple quand il a découvert qu’Isidor Sadger préparait un livre sur Freud, il a écrit à Paul Federn que Sadger devrait être envoyé en camp de concentration? [33]
[33]
P. Roazen, La saga freudienne, op. cit.?; Isidor Sagder et Paul…?!). Vous
et alii, vu avec retard votre post « Saviano ». Il a raison — petite vigie gramscianne —, mais cette fois, si mes informations sont bonnes, les institutions — à commencer par l’antimafia — son prêtes.
PLACARD ET FOLIE
P.R.?: Oui, et la rumeur s’est alors répandue comme un virus. Quand la biographie de Jones est sortie à New York, Lionel Trilling a dit et écrit que Rank et Ferenczi sont tous deux morts fous? [34]
[34]
Cf. E. James Lieberman, La volonté en acte?: La vie et l’œuvre… – un mythe répété jusqu’à nos jours par d’innombrables historiens de la psychanalyse. Et c’est très difficile d’aller à l’encontre d’un mythe. Même maintenant, dans la nouvelle édition des lettres Freud-Jones, j’ai été mis en cause pour avoir mis en doute la version des événements de Jones? [35]
[35]
Correspondance complète rassemblée par R. Andrew Paskauskas,…. Ils essaient toujours de le défendre.
125M. B.-J.?: Comment expliquez-vous que la biographie de Freud par Jones ait été aussi largement acceptée sans la moindre critique??
Pablo, non je ne peux pas le réécrire en plus simple, parce qu’en fait je n’en sais rien, je ne comprends pas, je ne comprends rien aux choses qui m’entourent, par exemple j’aimerais bien savoir ce qu’il faudrait déduire du fait se savoir si Alain était antisémite ou ne l’était pas, je vois bien ces deux colonnes, ce moyen de le ranger dans une bibliothèque, mais je ne sais pas exactement ce qu’il faudrait en déduire, ce que cela permettrait de savoir en plus, un moyen de rayer le mot « sagesse » du vocabulaire utilisé pour parler de cet auteur ? tout cela est compliqué, trop compliqué pour moi.
la culture, les livres, la musique ne sont pas des choses destinés aux êtres insignifiants, aux insectes, de cela j’en suis sûr ! d’où cette prolifération, en peu partout, de petits nietzschéens de pacotilles, aristocratie de bazar.
la domination Pablo ! l’humainté se divise en deux : les dominants et les dominés, les nietzschéens, fussent-ils de pacotille, sont des dominants, des dominants de pacotille, mais des dominants quand même, Pablo, vous et Chaloux appartenez à cette race des dominants de pacotille.
Même si je ne comprends rien du monde qui m’entoure je sais que c’est nécessaire, ces hiérarchies sont nécessaires pour étendre le domaine de la compétition ! le Monde comme Volonté et Compétitions.
à vrai dire je n’en sais rien, mon ignorance est si grande, les seuls commentaires que j’arrive à comprendre sur ce blog sont ceux de et alii.
Pablo, voilà, en espérant avoir été un peu plus confus.
roazen, un homme qui s’inquiète
Qu’est-ce que je ferais si je pouvais recommencer?? J’irais probablement dans les hôpitaux pour étudier la biochimie et découvrir quelles choses affreuses ils font en psychiatrie biologique de nos jours. Je ne connais pas assez bien ce domaine pour écrire quelque chose de sensé à ce sujet, mais j’ai le sentiment qu’en ce moment, ces gens font les mêmes terribles erreurs que les premiers freudiens en 1910 et 1920.
Pas encore reçu le volume.
Quel rapport avec le propos précédent sur le bonheur par Chamfort ?
Le Cerf brame long…, apparemment, Murielle et Jean-Baptiste.
@ les seuls commentaires que j’arrive à comprendre sur ce blog sont ceux de et alii.
Iden for me, sont tellement lumineux et éblouissants (lumi-naissants ?), alainesques pourrait-on dire, qu’on ferme les yeux et on les zappe pour les retenir instantanément. S’incrustent à la cervelle à nos insus. Warfle !
@ des petits nietzschéens de pacotille ?
Le monde comme volonté et comme shopenhaueritude, y’a aussi des chutes célestes et gracieuses, parfois (P & P).
s’il fallait être un peu plus confus encore je dirais que le monde humain se définit en deux éléments essentiels que sont la perception et la causalité, les deux mamelles de la connaissance des choses.
l’articulation entre perception et causalité, le poids attribué à chacun de ces éléments différent entre les individus. Pour certains la perception représente la part essentielle, et la causalité une part infime. Pour d’autres au contraire la causalité représente une telle importance que son effet déborde sur la perception,modifie même cette perception, alors que chez les premiers il n’est pas rare que la perception modifie la causalité.
mais tout ceci me parait encore trop simple, pas assez confus. J’ignore le moyen d’accroitre la confusion.
Pablo si vous saviez combien cette incapacité de rendre confus ce qui pourrait paraitre clair me rend malheureux.
j’aime beaucoup les petites pensées d’Alain, elles sont si simples, elles font penser à ces assiettes qu’on trouve dans l’entrée de maisons où vivent de vieilles personnes paisibles, ayant vécu une vie simple et belle :
comme : « Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi. »
c’est trognon comme phrase, trognon, simple et rafraichissant.
cette petite pensée d’Alain prend son sens si effectivement il était antisémite, s’il haïssait les juifs.
car on peut se poser la question, n’est-ce pas ? si « aimer c’est trouver la richesse hors de soi » qu’est-ce donc que « haïr » :
haïr est-ce trouver la richesse en soi ? ou bien trouver la pauvreté hors de soi ?
cette petites phrases notées sur ces assiettes ne sont aussi toujours cons qu’il y parait, comme les pensées d’Alain, elles touchent par leur simplicité un peu bête, mais en vérité elles sont bien plus confuses qu’il n’y parait.
autre petite pensée d’Alain méritant d’être écrite sur l’emballage de baguette dans un resto vietnamien : « Un cœur sans amour est une vie sans plaisirs. »
Pablo, tenez ! une petite pour vous :
« A s’informer de tout, on ne sait jamais rien »
une petite question pour troublé le « fle » (français de langue étrangère)
Il faut reconnaître que la traduction de Freud en français se heurte parfois à de réelles difficultés. C’est le cas du célèbre Wo Es war, soll Ich werden, qui clôt la 31è des Nouvelles Conférences de 1932 : une sorte d’aphorisme brillant mais dont la concision laisse la place à plusieurs interprétations quand on veut analyser la phrase en détail.
Les traductions ont été nombreuses ; citons : a) Le moi doit déloger le ça ; b) Où était le Ça, le Moi doit advenir ; c) Là où était le Ça, Je doit / dois advenir ; d) Où C’était, Je dois advenir ; e) Là où était du ça, doit advenir du moi ; f) Le ça doit devenir le moi.
Patrick Valas, Wo es war, soll Ich werden.
sur warfle?
http://www.valas.fr/Patrick-Valas-Wo-es-war-soll-Ich-werden,351
à partir de là qu’est-ce qu’on en a à taper qu’un type qui nous pond des maximes pour assiettes et bonbons chinois soit antisémite ?
wo es war (suite)
On peut remarquer en outre que la formule de Freud n’est compréhensible qu’à un germanophone qui connaît la psychanalyse, parce que, telle quelle, la phrase peut simplement signifier qu’il y avait du Ça à un endroit, et que le / du Moi doit naître ou exister à ce même endroit. Le lien entre le Ça et le Moi n’est pas défini. Mais est-ce vraiment cela qu’a écrit Freud ?
Il y a lieu en fait de penser que le wo n’a pas ici le sens spatial courant (où), mais un second sens, également courant, équivalant à un quand, chaque fois que, partout, où par exemple dans la phrase banale : er hilft, wo immer er kann : il aide quand il peut / chaque fois que cela lui est possible.
Freud l’emploie aussi dans ce sens, par exemple quand il écrit dans Triebe und Triebschicksale (pulsions et mutations des pulsions), à propos des différentes sortes de pulsions :
http://freudtraduction.wifeo.com/wo-es-war-soll-ich-werden.php#1123
pour troubleR
« L’extrême Cornouailles toujours sous la grisaille (320 j/an) »
Au moins on est à peu près tranquille pour les balades sur la plage !
l’humainté se divise en deux : les dominants et les dominés,
hamlet dit:
Tu as non seulement une vision binaire de tout, mais en plus tous tes concepts binaires sont du XIXe siècle, vieux de 150 ans (Marx, Nietzsche). Tu es un type enfermé dans une vision de la vie archaïque, mécaniciste, darwinienne. On t’a raconté des salades pendant ton adolescence que tu as gobé entièrement et que tu n’as jamais réussi à dépasser. Tu mourras sans avoir strictement rien compris à la vie. Ta « grille de lecture » du monde est complétement périmée. À mon avis, il te restent quelques milliers de réincarnations à faire encore. Tu as une âme primitive. Tu es encore trop con pour passer dans des niveaux supérieurs après ta mort.
Quant à Alain:
« Une jolie bouffonnerie littéraire, c’est la réputation de ce professeur, dont le nom. m’échappe, qui, sous le nom d’Alain, publie depuis quelques années des Propos qu’on veut absolument nous faire trouver remarquables. Je viens encore d’en lire un dans le dernier numéro de La Lumière. C’est le modèle de la fausse profondeur, des phrases sentencieuses et vides et des petits trucs pour faire effet sur le lecteur, comme ce passage : « Or, si la chose est présente, comme cette fenêtre que Louis XIV jugeait mal placée, contre Louvois, il n’y a pas de roi ni de ministre qui tienne ; on cherche un mètre et tout est dit. » On reconnaît tout de suite là l’affectation à singer Pascal. Je ne serais pas étonné que cet Alain soit au total un assez bel imbécile. Le comique de pareilles niaiseries s’augmente quand on le trouve dans un journal ayant pour titre La Lumière. »
(P. Léautaud. Journal, 30-1-1929)
« « Une jolie bouffonnerie littéraire, c’est la réputation de ce professeur, dont le nom. m’échappe, qui, sous le nom d’Alain, publie depuis quelques années des Propos qu’on veut absolument nous faire trouver remarquables. »
Quel nom mettre à la place d’Alain, aujourd’hui ?
à propos de LUBRIZOL sur l’obs
je lis l’article sur le rapport qui précise:
dans leurs conclusions sur cet « accident industriel majeur », sans victime « apparente », qui a fait l’objet de « 200 000 tweets en 24 heures ».
on aurait du leur envoyer notre Clopine:si c’est pas une victime,une erdélienne, certes, je ne m’y connais plus
« Wo Es war, soll Ich werden »
Dans tout ça, je dois devenir moi.
Rapporté au commentorium de la RDL, cela donne : « Dans tout ce fatras comment faire entendre ma petite voix »
Jazzi non, tu as une vision romantique égocentrée, c’est l’inverse : « Dans mes petites oreilles comment faire entendre tout ce fatras »
non pas imposer sa voix sur le monde, mais laisser entrer le monde en soi dans toute son océanique plénitude zénitale.
Pablo75 dit: vision de la vie archaïque, mécaniciste, darwinienne
»
Pablo je sais, c’est à force m’entendre traiter d’insecte Pétomane insignifiant par une personne que j’estime au plus haut niveau de l’intelligence humaine que j’ai fini par devenir darwinien.
Pablo cette personne dont je parle est tellement puissance qu’elle a fini par me transformer en insecte insignifiant.
un peu comme Kafka mais en plus insignifiant et plus insecte…
j’imagine bien sûr qu’il ne faut pas être darwinien pour traiter les autres d’insectes insignifiant Pablo ? n’est-ce pas ?
le darwinien n’est plu celui qui traite l’autre d’insecte insignifiant mais celui qui l’est ? n’est-ce pas Pablo ?
mais vous n’êtes pas à une contradiction près tellement ça doit se bousculer dans votre petit cerveau, n’est-ce pas ?
pas facile de remettre de l’ordre dans tout ça quand on est aussi con que vous, n’est-ce pas Pablo ?
Je ne vois pas pourquoi le déclin des traductions de Claudel en espagnol serait un synonyme du déclin de son théatre, c’est comme si l’on soutenait que le théatre du Siècle d’Or fort traduit ou adapté dans les années 1640 en français, est mort parce qu’on ne le traduit plus. Il me semble que l’on joue encore Claudel, malgré le déclin des dites traductions. L’essentiel est là. On pourrait très bien soutenir, comme le fit Georges Couton pour Corneille, qu’un « théâtre qui n’est plus que lu a une vie diminuée et précaire », ce qui parait prouver que le nombre d’éditions ne change rien à l’affaire.
Et pareillement, vous ne voyez pas que les vacheries anti proustiennes d’Hamlet ne sont pas totalement dénuées de bon sens. Oui, il y a un Proust esthète tendance Montesquiou qui parfois vous tape sur les nerfs, oui, il y en a un autre, entre le chroniqueur mondain et la langue de vipère, qui parfois n’excède pas le niveau de Jean Lorrain. Oui, il y a parfois dans la Recherche un coté roman Bourgeois, façon improbable croisement de Furetière St Simon, et Balzac. Un mélange de Gala et de Colette Yver! Je ne suis pas toujours d’accord avec Hamlet, mais j’estime qu’une lecture dénigrante et cohérente apporte parfois plus que des coups d’encensoir dont on ne finit plus par savoir trop pourquoi on les donne! Merci d’en avoir souligné, avec tant de patience, la cohérence! Mais Proust, c’est aussi cela. Même Maurois s’en est aperçu dans sa préface.
MC
Léautaud Popaul, le grand penseur du 19e siècle, un modèle pour son arrière petit-fils spirituel sis au 21e.
Etaient point anti ces mythes confusionnels.
mais nul n’a jamais douté icite qu’il était infiniment plus profond et subtil dans ses emportements contrôlés qu’un snobinard creux de la tremple d’un vulgaire 75*57 lubrizard. Franchement, cet anti proustiniste déluré n’a pas besoin de défenseur. A l’art consommé de faire advenir la veulerie sur son propre terrain, comme une grosse mouche dans sa petite toile. Trop fort: car a toujours laissé accroire à cette mouche imbuse d’elle-même (sic) qu’elle avait eu raison de s’auto persuader n’avoir fait qu’une bouchée de l’araignée. Trèfle !
Pablo75 dit: Quant à Alain:
(P. Léautaud. Journal, 30-1-1929)
»
pas terrible, je préfère ma façon à moi de le dire, je la trouve plus drôle et plus imagée avec les assiettes et les bonbons chinois.
vous êtes d’accord avec moi Pablo ?
dear Pablo, vous savez bien que Léautaud, « demi-fou » selon Chardonne qui s’y connaissait en folie littéraire, exécute la plupart de ses contemporains à la plume d’oie sous l’éclairage de deux chandeliers Louis XVI. me semble que Alain mérite mieux que la citation de Alexia Neuhoff, calibrée pour le secondaire, et la réduction à l’insignifiance de la part de dhh, sans doute l’émotion de la traditionnelle accusation rétropédalée d’antisémitisme, qui devrait goûter les adroits syllogismes du médecin pacifiste. Aujourd’hui les propos d’Alain se lisent un peu comme « L’école des femmes » de Gide, pour le plaisir du tour.
commentorium
je n’ai jamais accepté un mentor ni un plurimenteur(comme plurivers*);je ne vais pas commencer!
*A propos de Plurivers
Jean-Clet Martin, Jean-Philippe Cazier
Bon. Donc, Colette Yver… Tous les jours j’apprends des choses sur les grandes romancières catholiques pour boucher les trous : heureusement qu’on a de bons soutiens vigilants à la rdl, car sauf erreur, P. A ne m’a jamais semblé avoir évoqué cette remarquable poétesse. Elle aurait dit pis que prendre de Nietzsche dans son journal intime, d’ailleurs, sur le divin Hasard ayant remplacé le bon Dieu comme lanceur de dés.
« Dans mes petites oreilles comment faire entendre tout ce fatras »
En commençant par fermer ta gueule, keupu ?
Donc, tout se passe icite pour attaquer ou défendre Alain, comme s’il fallait rebondir sur le jugement d’un internaute qui ne l’aime pas. Lequel se sert de Claudel et Proust pour le dégommer et d’autres pacifistes pour l’aduler. Après quoi, Léautaud est mobilisé à la rescousse d’un curé détestant Claudel pour les cracher, lequel se voit dégommé par un Chardonne, pour être enfin réhabilité par un amateur de Gide.
Ne reste plus que les cris de Marie Sasseur à venir jurant comme un Chartier sur Emile, avant de nous sortir un inédit du darkweb à son sujet, sous un air d’Yvette Horner.
Pendant que j’y suis, Ducon signale à etalii un ouvrage œcuménique écrit à quatre mains par Rachid et Delphine, des gens de bonne volonté
https://www.youtube.com/watch?v=yOFW-fAkvOA
IL FAUT accepter l’hypothèse des PLURIVERS en dépit de la circonspection de Stephen Hawking à ce sujet. Et se repasser pour les trémolos de la sieste apaisante sous les palmiers, le coffre du beau michael spyres -un peu trop lent- qui nous change un brin de Lalagna…
https://www.youtube.com/watch?v=cYkRbwgTK1Y
@ <i<expressions viscérales
en italiques…, veulent point toujours s'éviscérer (sévices – errer ?) Pas étonnanfle.
Et Jean Langoncet ?
@ tranquille pour les balades sur la plage
pas un grain de sab’, voyons, que des rochers à vous couper les pattes ! Brr. Aucune fille ne s’y est jamais fait violer d’après la chronique… on n’y a jamais rencontré que des naufrageurs ou des pilleurs d’épaves.
https://books.openedition.org/pur/19543?lang=fr
il est bon de savoir s’éloigner des erdéliens qui se
donnent commme les révélateurs -trices de tous » penseurs » et veulent se réserver le droit de les nommer et en reconnaître l’intérêt ou la banalité ; on ne s’éloigne jamais assez de leur marasme psychologique et de leur hypocrisie
Dear (®) Phil, je vois que le paradoxe consistant à convoquer Léautaud pour châtier l’antisémite Alain ne vous a pas échappé. Enfin, pas de quoi fouetter un chat. M. Onfray pourrait recruter par ici de futur.e.s collaborateur.rice.s pour son « Front populaire » annoncé.
pour précision sur mon égo, ma fille est sur des vidéos(pas envoyées par elle) et n’attend pas l’opinion des erdéliennes
@Jazzi
peut etre pour son postionnement dans le paysage intellectuel d’aujourd’hui celui qui rappellerait le plus Alain serait BHL
Même phénomène de médiatisation et de mythification d’un intellectuel et du contenu de ses écrits ;même absence d’originalité dans la pensée ; même brio dans la capacité à présenter des banalités avec un discours si boursouflé pour ce on a dire, qu’il finit par leur donne un air intelligent
mon médecin m’a très bien expliqué une question de latéralisation d’un symptome (connu)mais « mise en garde parce que je ne prenais pas la vitamine D qu’il m’avait prescrite; je ne viens pas chercher les conseils et enfumages des erdéliens
vanina dit
@ je sors, le coeur navré, de la lecture de la biographie, très fouillée sur le plan de sa production philosophique et littéraire, de Walter Benjamin par Howard Eiland. Qu’un un tel génie soit vécu et mort dans les conditions racontées, me semble un crime impardonnable. Pardonnez-moi si le sort posthume d’un respectable professionnel de la plume comme Alain, si
juste-milieu, si admirable d’équilibre, qui n’a jamais
manqué de rien, me laisse tant-soit -peu indifférente.
Un grand vent de soulève et l’Ange de l’Histoire est
poussé vers le plus terrible passé.
je ne sais plus quel est l’homme politique qui jugea une intervention de je ne sais plus qui « originale »(pour ne pas se l’aliéner, et j’ignorais alors que dans les recrutements de « partenaires » d’un groupe artistique on invoquait la nécessité d »originalité »;mais j’avais compris que c’étaient des gens sans grande « personnalité » qui étaient incapables d’une démarche « personnelle » dans le domaine où ils jouaient les censeurs
j’ai survolé les « définitions » d’original
il y a évidemment la mise en rapport avec « la copie » ,celle de « v o » mais il y a aussi cet exemple :
Pour ses contemporains, c’était un zozo. Un drôle d’oiseau ! Un original, comme on dit trivialement de quelqu’un, quand ses faits et gestes nous dépassent. Délicieux détail, Malcolm de Chazal avait un cheveu sur la langue, donc zozotait… — (Albert Champeau, Sentiment tropical sur l’infime,
Mon ancien prof de philo aimait beaucoup Alain, mais je ne me souviens plus de lui (d’Alain, pas du prof). Sans doute un signe que sa pensée n’était pas révolutionnaire…
Plus d’une centaine (je n’ai pas compté, ça se trouve, plus !) de métiers répertoriés par Jacques Drillon, pour déplorer qu’après coup tout ce monde ait accepté de remplir les « autorisations de sortie » du Covid.
Plus d’une centaine de noms de métiers…
Résolument au masculin pluriel.
Monsieur Drillon refuse tout aussi résolument l’écriture inclusive, ben tiens.
Donc, on pourrait croire que TOUS les métiers, du moment qu’UN homme les pratique (un seul suffit…) sont tout aussi résolument, et sans aucune concession, du masculin pluriel…
Regardons de plus près, voulez-vous ?
Ah bé non.
Il y a 6 métiers qui, pour Monsieur Drillon, échappent tout aussi résolument à la règle du masculin-qui-l’emporte…
Des métiers uniquement, essentiellement, absolument FEMININS.
Youpie.
6 métiers où la féminité peut s’épanouir… C’est peu mais enfin.
Et quels sont-ils, mmmhhhh ???
Alors, dans l’ordre d’apparition :
-marchande des quatre saisons (à la Vivaldi, pourrait-on présumer)
– femmes de ménage
– lingères
– assistantes sociales
– assistantes monteuses
– hôtesses de l’air.
le monde selon Drillon est un monde où, tout aussi résolument que le masculin est pluriel, le féminin est cantonnée dans des métiers d’exécution, de service, ou d’assistance.
On se demande pourquoi il n’a pas osé inclure dans le tas les « infirmières » et les « sages-femmes ».
d’un autre côté, les métiers de santé ont été si honorés pendant le covid que, forcément, les inconscients, collectifs et individuels, ont dû en être marqués.
Et comme, visiblement, l’inconscient individuel de Monsieur Drillon, qui ne féminise que 6 métiers sur plus d’une centaine en privilégiant les métiers les moins valorisés, ou les plus stéréotypés, est particulièrement perméable à toutes les idées reçues qui traînent…
C’est accablant, mais la bonne nouvelle, c’est que la cécité des ego masculins aidant, vous verrez que Monsieur Drillon ne comprendra même pas ma réaction…
Petit bonhomme, va !
(Ah et puis incise : rebondir, tant que j’y suis, sur une remarque d’Hamlet, qui fustige le penchant à prendre le contrepoint d’une opinion, le contraire d’une idée émise, non à cause de cette opinion ou de cette idée, mais en fonction seulement de la personne qui l’émet.
C’est effectivement un penchant assez courant. Je ne crois pourtant pas le partager. En fait, je suis sûre de ne pas le partager.
Pourtant, « on » m’en a fait le reproche (virulent, le reproche, hein…) en donnant pour exemple la méprise que j’avais commise l’autre jour, en attribuant à Christiane des propos dithyrambiques sur Sapience Malivole, alors que c’était DHH qui parlait…
« Voyez, m’a-t-on dit, la faiblesse de vos jugements : vous reprochez l’excès de louanges, alors que si vous aviez su que c’était DHH qui parlait, vous n’auriez rien trouvé à redire ».
C’est évidemment complètement faux.
Que ce soit DHH ou Christiane, je trouve, encore maintenant, que le souvenir de Sapience Malivole est magnifié, trop, bien trop, par les internautes, sans doute parce qu’on a coutume d’exagérer les louanges, d’autant plus que leur sujet s’est éloigné…
Mais je devais pourtant des excuses à DHH: lui attribuer à elle le défaut le plus évident de Christiane, à savoir ses élans d’admiration échevelés, démesurés, était presque une insulte, tant DHH est d’habitude mesurée.
Mais pourtant, je ne retire pas un mot de ce que j’ai dit à propos de Sapience Malivole : à savoir que la présenter comme un parangon de sagesse et de vertu est, à mon sens, un grossissement exagéré de ce que cette internaute a pu produire ici…
Mais bon. Les sophistes trouveront toujours, derrière une erreur d’attribution, de quoi discréditer une opinion… Qui d’ailleurs n’avait que très peu d’importance.)
Ceci dit, permettez-moi encore d’admirer à quel point l’inconscient masculin est un iceberg : 10 % d’amabilité feinte par-dessus, 90 % de bon vieux préjugés machistes par-dessous…
Et au fait, il existe des marchands de quatre saisons, des hommes de ménage, des lingers, des assistants sociales et des assistants monteurs. Quant aux hôtesses de l’air, mon dieu, question remplir des autorisations, je pense qu’elles n’étaient pas en première ligne pendant le covid, vu que leurs avions étaient cloués au sol. Mais je peux me tromper, et il faudrait interroger, je ne sais pas moi, un steward ?
Voyons si ce post-ci sera « modéré »…
assistants sociaUX, bien sûr.
@ Quel nom mettre à la place d’Alain, aujourd’hui ?
Alain Minc ? Arrête ton char !
——–
(insanités sans rapport avec John le Carré – ça tourne vraiment de – en – rond chez la mère FMLP-avec-Lakan, faites quelque chose. (Alertez les bébés Trudeau au Canada, par exemple) :
-> ma fille est sur des vidéos
-> mon médecin m’a très bien expliqué une question de latéralisation
-> je ne sais plus quel est l’homme politique qui jugea une intervention de je ne sais plus qui
-> j’ai dû faire une recherche sur ma famille de « sang » (et ma fille voulait la poursuivre aux USA sur mon géniteur glorieux -comme libérateur en Europe ; mais je n’étais pas d’accord, même si ça se faisait beaucoup aux USA-je me contente de petites certitudes « sur le sang paternel ».
(Un cas de schizophrénie passionnant, assez fréquent chez les femmes contaminées aux blogs addictifs d’environ 83 ans). Crèfle.
Un homme qui exerce le métier de sage-femme est-il un sage-homme ? Non, le mot n’existe pas ! En France, le métier ne s’est ouvert aux hommes qu’en 1982. Et la situation a peu évolué en trente ans, puisque la profession compte seulement 1 % d’hommes. Jean-Daniel est l’un d’eux. Témoignage.
Le mot anglais pour genré était segregated.
qui n’a jamais
manqué de rien, me laisse tant-soit -peu indifférente.
Vanina, vanitas, nouvelle grille de lecture, la littérature au tamis des restos du coeur.
Jazzi dit:
En commençant par fermer ta gueule, keupu ?
»
Jazzi, tu vois, même toi, avec toutes les mauvaises fréquentations que tu as ici tu as fini par devenir vulgaire toi aussi, comme les autres.
où est donc passé cet art de la conversation et de la galanterie qui était autrefois le fleuron de notre belle nation…?
À propos d’homme de ménage, cette page :
le Alain d’aujourd’hui ? J’aurais plutôt dit Enthoven ?
Tout comme une lingère un linger fabrique et/ou vend du linge.
Et Alii, plutôt que d’enfoncer des portes ouvertes, là… Suis-je vraiment la seule à qui le caractère ouvertement machiste de l’énumération de Monsieur Drillon a sauté aux yeux ? Qu’en 2020, on puisse ainsi, arc-bouté à la vieille règle du « masculin-qui-l’emporte », donner à voir une liste de métiers aussi caricaturale : plus d’une centaine d’un côté, que six (et lesquels !) de l’autre, ça ne provoque rien chez vous ?
Tout va bien ?
Ah là là. Encore heureux que nos filles sont plus agressives que leurs mères, tiens. Sinon, on en serait encore là. « Là » : un monde sexué façon Hergé et Jacques Drillon.
« lingères »
C’est un métier ca ?
Un prof d’histoire (agrégé) que je rencontre parfois au bistrot s’occupe maintenant de prisonnier comme assistant sociale — avant à la prison de Colmar, maintenant à Strasbourg.
« nos filles sont plus agressives que leurs mères »
Je confirme. J’adore les filles de 20 ans et aurais voulu avoir leur âge maintenant, pas avant, quand personne – à part les femen qui faisaient peur – n’était féministe.
(Un cas de schizophrénie passionnant, assez fréquent chez les femmes contaminées aux blogs addictifs d’environ 83 ans). Crèfle.
mal vu! vousavez tant de retard et tant qu’ à me dire crevez! parce que vous n’avez aucun esprit, aucune imagination!mais un coq !
au fait ladite fille est sortie « major » comme on dit de sa promotion en design publicitaire (etc) et pas en France ; elle a fondé une boîte avec une copine assez « originale » pour que son patron fasse appel à elle, qui est mariée et a un fils
Hôtesse de l’air ou steward accueillent les passagers à bord de l’avion avant de s’assurer de la sécurité et du bon déroulement du vol. En cabine, ils servent les voyageurs, les informent et veillent à leur confort et à leur sécurité.
Assistant monteur / Assistante monteuse
https://www.qapa.fr/metiers/assistant-monteur-assistante-monteuse/5468
oui, renato ; cela me fait penser à une histoire stupide de « langue »; que les hôtesses de l’air ne vont pas dans la cabine de « pelotage »
Jean-Daniel ? un homme de manège au nouvel obs durant des années… et flanqué d’un beau perdreau !(pas drôle, sors tes papous d’icite !).
Ed, je vais vous apprendre un truc. Des féministes, je crois qu’il y en a toujours eues. Mais on les oublie toujours très très vite, de la même manière qu’on oublie toujours les philosophes prônant l’athéisme et les théories politiques penchant du côté libertaire…
Avant, bien avant les « femen » qui faisaient peur, il y avait les « MLF » qui dérangeaient tout autant. Encore un peu avant, le mouvement des suffragettes conduisaient régulièrement ces dernières à fréquenter les prisons… Et pendant la révolution française, une Olympe de Gouges réclamait le droit de vote pour les femmes, puisqu’elles avaient bien le droit, elles aussi, de monter à l’échafaud…
Bref, bref. Toutes les luttes des femmes ne datent pas d’hier. Elles sont, à mon sens, aussi vieilles que la domination masculine.
Mais ce n’est sans doute qu’une opinion… Pourtant :
Brouillard de guerre
vous n’avez aucun esprit, aucune imagination!mais un coq !
C’est déjà pas si mal !… et j’ajoute deux poules : Viviane et Monique. D’autres n’ont jamais pu en élever, à cause de leur trop grande imagination ! Nèfle.
Pour revenir à Aurélien, roman de Louis Aragon, à son personnage principal et à la lecture subtile qu’en firent Paul Claudel et Albert Béguin.
Paul Claudel :
« Mais aujourd’hui ce n’est pas de vers et de versification que je veux parler, mais de l’événement qu’est l’apparition du nouveau roman de Louis Aragon: Aurélien.
Un roman? Je dirais plutôt un poème. Le roman, c’est une confluence d’événements qui se poussent onde à onde et qui aboutissent finalement par une série d’engendrements successifs à une espèce de chronique, à une histoire. Le poème, c’est un thème qui comporte une correspondance de parties. Le thème une fois établi, les parties n’ont jamais cessé de concerter ensemble.
Le thème d’Aurélien, c’est un peu celui d’Hamlet. En pleine jeunesse, à l’époque où l’âme pétrit et façonne tous les éléments de son destin, voici un homme brûlé, comme une lampe par un courant trop fort, et qui ne sait plus que faire de lui-même. Pour Hamlet, le flambage, ç’a été l’apparition du spectre et la révélation du crime maternel. Pour Aurélien, ç’a été ces huit ans de service et de guerre. Les paroxysmes du combat, la présence continuelle de la mort, le long ennui de la caserne et de la tranchée, la résignation au destin, la suppression de l’initiative, l’éradication de l’avenir et le rétrécissement de la vision à l’immédiat, la mainmise du groupe, l’ascendant suppléant à tout de la camaraderie, tout cela, quand la paix survient, livre à la société un homme inadapté, opéré, si je peux dire, de sa raison d’être. Il ne lui reste plus qu’à faire la noce, à s’évader de la réalité par le chemin de l’agitation et de l’alcool, parmi les soins de créatures dont l’artifice ne sert qu’à explorer le néant. […]
Cet homme, Aragon a l’idée géniale de le planter comme un témoin transpercé à la proue d’une île, au fil de ce fleuve inépuisable qui traverse Paris. Épave consolidée au milieu de la dérive incessante! Tout s’écoule autour de lui, à droite comme à gauche, ses mains et ses yeux sont incapables de s’approprier rien de subsistant. Du fleuve fatidique émerge simplement un visage anonyme, une morte, L’Inconnue de la Seine, un masque aux yeux fermés qu’il a suspendu au mur de sa chambre.
Mais un jour les yeux se sont ouverts, et il les reconnaît peu à peu chez une femme vivante, elle aussi émergée, comme on dit, de la vie courante, qui le distinguent et qui le regardent, hélas! et qui l’interrogent! Qui l’interrogent d’une question essentielle à laquelle il se découvre incapable de répondre. La scène centrale est ce déjeuner chez un bistrot de l’île Saint-Louis. Il y a conduit sa fée, mais bon gré, mal gré deux anciens compagnons d’armes l’y rencontrent et s’emparent de lui. Ah, l’amour d’une femme est peu de chose auprès de cette résurrection du drame suprême, auprès de cette poignante étreinte avec la mort qui peut toujours, il comprend! l’a désapproprié de la vie, auprès de ces heures où l’on donne tout! Un tout que l’on ne peut reprendre. Bérénice n’a devant elle qu’un fantôme.
Elle-même est à la dérive. Elle est L’Inconnue de la Seine. C’est en vain qu’elle cherche un point d’appui, quelque chose de persistant à quoi elle puisse s’amarrer. Le visage de la vivante avec ses gros yeux avides, sans cesse, le masque de l’élusif et de l’insaisissable, le masque fondant de la morte vient s’y substituer. […]
J’attendais pour dénouement une espèce de noyade générale. Aragon a choisi un autre flux, la débâcle commençant de cette affreuse guerre. Les deux amants se retrouvent sous les ténèbres surplombantes de la déroute énorme qui va les engloutir. Ne se retrouvent que pour se constater définitivement l’un à l’autre inaccessibles. Bérénice, j’allais dire Ophélie, se dissout dans la nuit. « Nymphe, ne m’oublie pas dans tes prières. »
Albert Béguin :
« Aurélien, c’est le roman de ce malheur-là. Il présente des dizaines de personnages, des multitudes d’épisodes et de scènes. On parcourt Paris en tout sens, un Paris bien situé dans le temps d’entre-deux-guerres. […] C’est le vide et la sécheresse de l’âge bourgeois qui jettent tous ces fantoches dans l’agitation stupide et basse, la frivolité, la veulerie. […] un drame à deux personnages qui a tous les caractères du roman de tradition française, héritier de la tragédie classique. Aurélien aime Bérénice; Bérénice aime Aurélien. Mais Aurélien et Bérénice ne seront pas amants. Pourquoi? Parce qu’ils vivent dans un monde faux, selon les lois d’une société conventionnelle ? Allons donc! Et pas davantage parce que Bérénice est mariée, ni pour aucune raison, sinon parce qu’ils sont Aurélien et Bérénice, parce qu’ils s’aiment et parce que l’amour est malheureux.
C’est l’histoire d’une fatalité intérieure, et c’est une histoire admirable, qui se déroule inexorablement, avec ce qu’il faut de hasards contraires et de fautes commises pour que rien, aucune explication simple ne suffise à rendre compte de la nécessité qui la précipite à l’échec. […] Il serait très insuffisant de dire que ce roman est par là d’une parfaite vérité psychologique et que l’éveil, l’épanouissement, puis la souffrance de l’amour sont suivis, chez les deux personnages, avec une clairvoyance et un sens des nuances dignes des plus grands peintres de la passion. Il y a mieux: il y a une très haute idée de l’amour, qui transfigure Aurélien et chez Bérénice s’accompagne d’une farouche exigence d’absolu. Il élève les êtres au-dessus d’eux-mêmes, survit à la séparation des amants, les accompagne sourdement dans leur existence retombée à la banalité, et après de longues années ne les rejoint que pour les faire mourir.
Aragon, poète de l’amour, romancier de l’amour, c’est bien là qu’est l’unité de son œuvre, sa vérité ou sa chimère, sa souffrance et son humanité. »
Phil, la faim, la soif, le froid, les engelures, les crevasses, les signes de déshydratation aiguë, le delirium tremens, la promiscuité, l’oisiveté, le crime, l’illettrisme, la vermine ainsi que la prostitution, la débauche, l’embauche au fond du puits noir en remède ont inspiré Zola.
Ce qui est original, au sens ou Alain n’est pas original, ce qui est nou veau, qui n’a pas été pensé antérieurement et procède d’ esprits qui savent ne pas s’enfermer dans des cadres existants , pour donner un sens a ce qu’il veulent comprendre
C’est la seule condition d’une pensée féconde comme l’analyse notamment en matiere scientifique Bachelard, montrant comment le progres des sciences est entravé par les références a des catégories préétablies, dont le penseur original commence par recuser la pertinences’s’il veut apporter quelque chose de neuf (par exemple la théorie des quatre éléments a longtemps rendu impossibles les progrès de la chimie comme les approches métaphoriques ont empêche la compréhension de phénomènes physiques )
Comme l’écrit Renan :tout est fécond sauf le bon sens », c’est à dire les normes d’interprétation en vigueur
« je vais vous apprendre un truc »
Ou pas, faudrait peut-être arrêter de croire que plus jeune = complètement inculte hein. J’essayais de dire de manière sarcastique que le féminisme n’était pas autant à la mode qu’aujourd’hui.
À mon époque il y avait les chiennes de guarde et Ni p.utes ni soumises. Et effectivement, on les a oubliées, et je me demande ce qu’elles ont changé concrètement. Grâce aux deuxièmes, il y a eu une vraie prise de conscience au sein de l’ensemble de la population de ce que vivaient les filles des banlieues populaires. Prise de conscience, cool. Changements juridiques ou comportementaux, no lo so…
Concernant le MLF, le dernier Booker n’épargne pas ces pseudo-avancées.
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2020/05/03/girl-woman-other-bernardine-evaristo/
N’oublions pas dans cette glorieuse histoire l’influence déterminante de Vonette de Gaulle sur le droit de vote des femmes française accordé par Great Charles après la Libhération. Il est vrai que son enjeu était qu’elle qu’elle continuât à lui tricoter ses champs d’ail et lui concocter ses super migeots.
clopine, il y a longtemps que j’ai envoyé un lien nourri sur les mouvements féministes avant « psychépo’ et Antoinette Fouque « que j’ai connues! mais vous vouliez instruire et manager,être la première, l’unique et la seule !
« vous n’avez aucun esprit, aucune imagination ! mais un coq ! »
On peut faire beaucoup avec un coq :
il y a des pays où les étudiantes en sciences humaines-philo tricotaient ;il y a des tricoteuses artistes en tricot , et qui savent aussi faire de la menuiserie!
Effectivement Enthoven c’est bien vu;j’aurais dû y penser Mais ce que je dis de BHL vaut aussi pour lui
Toutafet B, Zola qui n’a manqué à peu près de rien. Il s’est même rendu en Belgique pour s’inspirer d’un écrivain, Georges Eekhoud, qui parlait de déshérités qu’il ne connaissait pas. Eeckhoud, lui, a souffert de la faim.
Bien, alors en Russie, après des incendies aux alentours du cimetière nucléaire, nous avons au grand nord du pays un sinistre de quelques millions de tonnes de fuel dans une rivière qui est devenue rouge. On apprend par la même occasion qu’une partie importante des oléoducs et autres tuyaux souffrira de la decongélation du permafrost et que des villages construits sur pilotis s’affaissent, se disloquent. Je ne sais si je vivrais dans ces régions mais les photos de ces paysages ont un charme fou , il y fait si froid que la consommation de vodka fait partie de évidente nécessité dans la panoplie de survie ainsi que beaucoup de gras dans les plats traditionnels.
Un debout de tricot que l’on peut voir Londres — Tate Modern — :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/01/marisa-merz-senza-titolo_12.html
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