de Pierre Assouline

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La République des livres
Rien du cinéma ne lui est étranger

Rien du cinéma ne lui est étranger

Désolé mais moi, j’aime lire les critiques, j’en ai besoin, j’y prends un plaisir certain, j’y trouve un intérêt inentamé quand bien même beaucoup seraient prévisibles à la longue, exaspérants de mauvaise foi, écoeurants de partialité. C’est aussi vrai pour les critiques littéraires que pour les critiques dramatiques, ou ceux qui exercent leur art (mais oui, c’est un art) dans la critique d’art, de photo ou de cinéma. Certains chez ces derniers, rares il est vrai, mériteraient vraiment d’être évoqués comme des « écrivains de cinéma », à l’égal de quelques scénaristes et dialoguistes, car ils nous offrent d’authentique morceaux de littérature sur les films et parfois à propos des films. Pour en juger, le recul des années est nécessaire. Une fois n’est pas coutume, on louera alors la recueil d’articles dans un livre. Deux viennent de paraître qui méritent toutes les louanges.

Michel Ciment (Paris, 1938), ce n’est pas seulement une plume (la revue Positif) mais une voix (Projection privée sur France-Culture et Le Masque et la plume sur France-Inter), organes auxquels il collabore sans discontinuer depuis des dizaines d’années ce qui est déjà la marque d’une fidélité sans faille. La plume et la voix se conjuguent dans l’esprit et le ton de ses livres consacrés à Elia Kazan, Jane Campion, Joseph Losey, Fritz Lang, John Boorman, Theo Angelopoulos, Stanley Kubrick, Francesco Rosi, une énumération qui dessine déjà l’arc-en-ciel de ses passions. Son dernier livre ne pouvait décemment s’intituler autrement que Une vie de cinéma (512 pages, 22 euros, Gallimard) car c’est bien de cela qu’il s’agit et uniquement de cela mais en sachant que dans « cela » il y a tout un monde qui excède le seul septième art- à feuilleter ici. Rien de ce qui touche au cinéma ne lui est étranger. Des dizaines de textes, des critiques bien sûr mais aussi des portraits en hommage, des entretiens, des rencontres, des reportages y sont colligés. Ils ont paru ces soixante dernières années principalement dans L’’Express, le Monde et surtout Positif. L’exercice n’est pas sans risque car s’y révèlent aussi les tics d’écriture, les répétitions, l’abus des mêmes formules (« Il fut un contemporain capital ») mais l’ensemble est suffisamment solide et passionnant pour que le lecteur en fasse fi.

Le livre s’ouvre sur plusieurs textes, longs et denses, qui constituent une réflexion sur la situation de la critique de cinéma dans la presse ou de ce qu’il en reste, le nivellement du goût, la confusion des valeurs, le refus des hiérarchies, l’établissement d’un canon pour juger. Michel Ciment est de ceux qui ont apporté leurs lettres de noblesse à la cinéphilie. Sauf qu’aujourd’hui on dirait un gros mot, une vieillerie quasi réactionnaire, un truc pour nostalgiques d’un improbable et mythique âge d’or du cinéma.

Je ne sais pas si c’était mieux avant mais grâce à Michel Ciment, certains vont découvrir que dans les années 70, un hebdomadaire comme L’Express pouvait l’envoyer sillonner l’URSS à la découverte du cinéma soviétique et lui donner un certain nombre de pages à son retour pour le raconter. Et récidiver peu après pour chanter haut et fort le génie comique et tragique de la comédie à l’italienne (Risi, Comencini, Scola, Monicelli …) avant que Fellini, si visionnaire alors que les studios de Cinecitta commençaient à péricliter, annonçait le triomphe à venir des effets spéciaux et d’un cinéma d’ingénieur. Bernard de Fallois l’avait devancé puisque dès 1960, dans la chute d’une critique de Pather Panchali, il louait à travers Satyajit Ray la beauté d’un cinéma qui dise le chant du monde « non pas le cinéma des géomètres et des savants, mais le cinéma sensible au cœur ».

La polémique ne l’effraie pas mais il ne la recherche pas. Son temps et l’espace qui lui est imparti, il préfère le consacrer à l’exercice d’admiration, ce qui ne surprendra que ceux qui croient encore que l’acte de critiquer est nécessairement négatif alors qu’il s’agit avant tout de porter un regard critique, d’analyser, déconstruire, mettre à nu. Il n’y a que lui pour remarquer que treize est un chiffre fatidique pour certains metteurs en scène, Orson Welles, Stanley Kubrick, Theo Angelopoulos qui ont chacun réalisé treize films. Il n’hésite pas non plus à nous raconter les coulisses de certains films mythiques. Comment ils se sont faits et comment ils ont failli se faire.

Ainsi Apocalypse Now dont il nous révèle en détail les trois versions différentes de la fin : dans celle diffusée à Cannes, Willard tue Kurtz et reste sur l’île ; dans une autre, Willard quitte l’île et ne donne pas par radio l’ordre d’exécuter les adorateurs de Kurtz ; enfin dans la troisième, tout s’embrase sur fond de bombardements. La première de ces versions était le choix du réalisateur (un métier dangereux selon Jeanne Moreau : « J’ai vu pleurer beaucoup de metteurs en scène »). Sa préférée mais il était bien le seul. A ses yeux, la fin décrétée par la compagnie sous la pression du public était un mensonge, mais comme ce mensonge était au fond à l’image de la guerre du Vietnam, il s’est résigné. L’important pour Coppola était que son propre message passe tel qu’il l’avait ressenti en lisant Cœur des ténèbres de Conrad : l’homme remonte le fleuve pour rencontrer l’autre versant de lui-même, il affronte sa propre dualité et l’ambiguïté de toute morale.

Dans un autre registre, le récit de ses réécritures du scénario de Paris brûle-t-il ? signé Gore Vidal est hilarant. Ailleurs on découvre les surprenantes compétence et érudition de Serge Gainsbourg en matière de technique cinématographique, son travail sur le cadre et ses traficotages de la bande-son, son goût des longues et courtes focales, des plongées et contre-plongées et, moins surprenant, les parallèles qu’il dresse en permanence entre le format des films et celui des tableaux. Les morceaux d’anthologie, brefs mais édifiants, ne manquent pas : le récit des épreuves subies par Marcel Ophuls pour la diffusion par les chaines de télévision de son documentaire maudit Memory of Justice sur les procès de Nuremberg et la question des crimes de guerre (1975)

Pas trop de « chef d’œuvre » sous sa plume, il ne galvaude pas contrairement à des critiques et des feuilles qui en découvrent toute l’année en moyenne un par semaine le mercredi. Ciment porte très haut des films comme Pastorale d’Otar Iosseliani pour ne citer que lui. Et puis il y a l’évocation des films auxquels vous avez échappé, les projets jamais réalisés dont des metteurs en scène sont ouverts en parlant avec lui : une adaptation des Affinités électives de Goethe par Coppola, un Robinson Crusoé réalisé par Serge Gainsbourg avec Christophe Lambert dans le rôle-titre, un Berlin Alexanderplatz adapté de Döblin par Fassbinder avec Gérard Depardieu et Jeanne Moreau…

Il a peu fréquenté les tournages, souvent une entourloupe d’attachée de presse qui permet au réalisateur de créer un contact personnel qui rend la critique plus difficile ensuite. On l’a donc peu aperçu sur les plateaux mais ceux où il a été, guidé par l’amitié où l’admiration, valaient vraiment d’enfreindre la règle : Monsieur Klein, Et la nave va, Hope and Glory, Le Fantôme de la liberté, After hours, Short Cuts… Celui du Christ s’est arrêté à Eboli est reproduit dans le livre. Il écrit certes pour être lu, il sait qu’il le sera mais s’efforce de n’en jamais tenir compte, de ne pas écrire pour un public supposé, comme y invitait sagement Max Ophuls : « A force de courir après le public, on finit par ne plus voir que son cul », conseil que tous les artistes gagneraient à méditer.

Ses interviews valent aussi par leur qualité de réécriture (le secret du genre qui s’apparente à l’art du montage cinématographique). Rendre l’oral lisible sans en trahir l’essentiel de l’esprit quitte à sacrifier un peu de la lettre. L’entretien avec Jean-Louis Trintignant (1994) est un modèle du genre. Lorsqu’on découvre les rôles qu’on lui a proposé et qu’il a refusé soit pour des problèmes d’agenda soit parce qu’il ne s’en sentait pas l(étoffe, ça fait rêver à ce que seraient devenus les films en question s’il avait accepté : le rôle du photographe halluciné à la fin d’Apocalypse Now, celui tenu par Truffaut dans Rencontres du troisième type, le principal rôle dans Le Dernier Tango à Paris et même Casanova dans le Casanova de Fellini !…

L’autre livre qui honore le métier de critique de cinéma, et qu’il convient de lire également en n’oubliant jamais que les films y sont jugés en leur temps et non précédés par leur légende comme c’est notre cas aujourd’hui avec les œuvres anciennes, c’est Chroniques cinématographiques (455 pages, 22 euros, Editions de Fallois) de Bernard de Fallois, un grand éditeur récemment disparu qui n’a jamais autant publié en tant qu’auteur depuis sa disparition. Sous l’éditeur dormait un écrivain prolifique qui attendait le grand saut (l’amateur de cirque en lui eut apprécié la métaphore) pour se révéler. Sous le pseudonyme de René Cortade cet homme à l’intelligence aigue, à la culture sans frontières, aussi proustien que simenonien, est demeuré jusqu’à la fin de sa longue et riche vie d’une curiosité que rien n’entamait. Pas celle d’un journaliste, ce qu’il n’est pas, mais d’un tempérament qui ne se refuse rien y compris le visionnage de nombre de films polonais ou russes en un temps, dans des feuilles et dans un milieu assez franco-français.

Il n’avait pas seulement le goût des autres mais de leurs œuvres. En lisant ses articles longtemps après, on n’a pourtant pas le sentiment, contrairement à l’impression ressentie à la lecture du recueil de Michel Ciment, qu’il était porté par l’admiration. Ses compte-rendu de projection (ici pas de reportages ni d’entretiens), parus une fois par semaine de 1959 à 1962 dans Arts puis dans le Nouveau Candide (pas très à gauche, l’un comme l’autre…), sont dans l’ensemble plutôt moqueurs, caustiques, corrosifs sinon négatifs voire hostiles. Un humour vache à base d’understatement. Les louanges s’en détachent naturellement tant elles sont rares. Le polémiste qui sommeille en lui ne se refuse pas les formules mais elles ne sont jamais gratuites – à quelques exceptions près où il se paie d’effets faciles qui ne veulent rien dire (« La Partie de campagne, le plus beau film réalisé par l’auteur parce que le seul qu’il n’a pas eu le temps de terminer »). Elles lui servent tant à dire son admiration pour un Alec Guinness, pour Viridiana de Bunuel ou pour la Dolce vita qu’il défend à Cannes contre une grande partie de la critique, qu’à démonter les contre-sens dans l’adaptation d’un grand roman à l’écran. D’ailleurs c’est souvent le cas puisque Fallois tient que ce genre d’entreprise est vain. S’agissant de son cher Marcel Aymé, il lui suffit de citer une extrait de la Jument verte («  Déodat marchait de son bon pas de facteur, les yeux bleus comme d’habitude ») pour assurer qu’un cinéaste peut tout transposer de cette phrase à l’exception de sa dimension exquise qui est le génie même du romancier : « comme d’habitude »….

Rien de systématique : il peut louer le René Clément de Plein soleil mais pas les « faux-pas » suivants. Rares sont ceux tels Jacques Becker (Le Trou) ou le scénariste Paul Gégauff dont il paraisse inconditionnel. Au passage, il donne en sus une très pertinente critique du livre en question (Un singe en hiver de Blondin à Verneuil, Léon Morin, prêtre de Beck à Melville ou encore le Dialogue des carmélites qui ne pouvait qu’être trahi par Bruckberger). En insistant bien sur un point : ce qui fait le prix de tels romans, auxquels les cinéastes se veulent fidèles dans les grandes lignes, se trouve justement dans les petites lignes sinon entre les lignes.

Godard n’est pas son cousin mais il n’en reconnaît pas moins dès son premier visionnage d’A bout de souffle à sa sortie (1960) que, si le film ne l’enthousiasme guère, il aura un jour valeur de document lorsque les historiens se pencheront sur la Nouvelle vague. Nombre d’articles recueillis là sont si fouillés qu’ils ont valeur de courts essais d’une grande clarté, sans la prétention universitaire à tout mettre en grille. Parfois, souvent même, ce sont de véritables exécutions. Dès la première phrase, très ramassée afin de mieux percuter l’objectif, tout est dit : « Preminger cherchait une idée : il n’a trouvé qu’une culotte » (à propos d’Autopsie d’un meurtre, 1959). On se dit qu’il se fait plaisir, s’offre un bon mot, on poursuit la lecture et on finit par se ranger à son argument premier tant la démonstration est implacable. Réussir à tout dire en une phrase n’est-il pas l’un des rêves de tout critique ?

« Roger Vadim est aujourd’hui le représentant de commerce le plus qualifié d’un produit très parisien : la pornographie intellectuelle » (à propos du Repos du guerrier, 1962)

Son art de la chute a parfois quelque chose d’assassin. Ainsi à propos de La Fille aux yeux d’or d’après la nouvelle de Balzac :

« Marie Laforêt n’est guère convaincante, et Paul Guers n’est guère convaincu. On les comprend. La Fille aux yeux d’or, ou Balzac, zéro, zéro, zéro, zéro ».

On  se dit alors qu’il a beau jeu de se moquer des « mots à l’emporte-film » d’un Michel Audiard. Avec L’Année dernière à Marienbad, écrit par Robbe-Grillet et réalisé par Resnais, une flèche suffit même si elle est argumentée sur quatre pages, le cas à chaque fois :

« Le sapeur Camembert a écrit le scénario, le savant Cosinus l’a mis en scène »

C’était dans les années 60, il y a des siècles. On roulait en Facel-Vega, on volait en Constellation. Sa cinéphilie ne sent pas le maniaque des fiches mais la réflexion sur tant et tant de films vus à l’aune d’un absolu de la création artistique. Encore que pour expliquer en quoi l’échec de Moderato Cantabile (1960) était prévisible, malgré Jeanne Moreau, Belmondo, Peter Brook, Marguerite Duras et Armand Thirard à la lumière, il recourt d’abord au bon sens :

« En additionnant les mérites, on ne multiplie pas les chances de succès, on les divise. On croit éviter la facilité, on y cède. On veut s’élever au-dessus du commerce, mais par des moyens qui sont encore ceux du commerce. Une esthétique de la quantité ».

Et Fallois de rappeler que le public n’ayant jamais tout à fait tort, les grands artistes sont ceux qui ne renoncent ni à eux-mêmes ni aux autres. Ses Chroniques cinématographiques (tiens ! des chroniques et non des critiques…) l’illustrent bien, même si il est souvent injuste, allant jusqu’à oublier de mentionner le nom de Leonard Bernstein tant il déteste la partition musicale de West Side Story alors que le film lui parait être « un admirable travail de cinéma »

« On ne va pas voir le film où joue Gabin, on va voir Gabin dans le film qu’il joue. Il impose son personnage avec tant de force qu’on s’occupe à peine des événements. Si le film est bon, tant mieux. S’il ne l’est pas, il y a quand même Gabin « (Le Rouge est mis, 1957)

C’est vif, élégant et d’une densité sans pareille. Et avec ça profond : il déconstruit, contextualise, effectue des rapprochements inédits, toutes choses au service d’un souci permanent de l’analyse d’un film. Un modèle de critique. Ce regard critique dégage un rythme, une cadence, un son et une liberté de l’esprit constitutifs d’une voix qui manque sérieusement de nos jours. Bien sûr sa propre formation (agrégé de Lettres, il avait été prof dans le secondaire avant de faire carrière dans l’édition), ses marottes et dilections (auteur du premier essai consacré à Simenon en 1961, il parvient à glisser son nom dans bon nombre de critiques sans que cela paraisse totalement justifié jusqu’à celui de Maigret dans la critique des Cavaliers de John Ford….)

Rarement un intellectuel, dont la critique de cinéma n’était pas le métier ni la vocation, aura noirci autant de papier pour explorer des personnages de celluloïd. Sa manière même de résumer l’histoire reflète déjà sa signature. Ainsi à propos de La Mort aux trousses/ North by Northwest d’Alfred Hitchcock :

« Son dernier film est une fugue, justement, l’histoire d’un homme qui en cherche un autre qui n’existe pas, tandis que le poursuivent la police et les malfaiteurs à la fois et qu’il ne comprend rien à ce qui lui arrive. Une idée qu’aurait eue Ionesco, et qui se développerait avec la précision, l’engrenage, la machinerie diabolique de Feydeau. Une histoire absurde, pleine de bruit et de fureur, racontée par un homme intelligent. »

Dans une remarquable indépendance d’esprit, il cherche le détail et le creuse, examine chaque personnage sans mépriser les rôles secondaires, les passe au crible. Il n’est pas dupe des faux grands films qui sont avant tout de vrais grands rôles (Le Général della Rovere). Tout pour l’analyse. C’est souvent éblouissant de grand style, d’ironie mordante, de profondeur et d’intelligence critique dans le constant souci de mettre à jour ce qu’un film dit d’autre que ce qu’il raconte. Qui écrit encore comme Michel Ciment et Bernard de Fallois dans la critique de cinéma ? Question de plume, de sens critique, de culture. On voit bien des critiques mais on ne distingue pas parmi eux des écrivains de cinéma. On n’est pas critique parce qu’on aime bien aller au cinéma, on n’est pas cinéphile parce qu’on a vu des films. Combien de jeunes chargés de rubrique dans les médias s’imaginent que le cinéma commence avec Mad Max ! Si la cinéphile se perd, ce dont tant de signaux attestent, c’est que les générations précédentes jouissaient de cinémathèques et de ciné-clubs de quartier, et surtout des vieux films du vendredi soir et du dimanche soir, rendez-vous rituels avec Claude-Jean Philippe et Patrick Brion. Il y a bien aujourd’hui des chaines spécialisées par abonnement mais, outre les moyens, encore faut-il avoir le désir et le goût d’y aller, ce qui ne va pas de soi lorsque nul ne vous y a incité. François Truffaut avait prévenu :

« Il faut s’habituer à l’idée que nous serons jugés par des gens qui n’auront jamais vu un film de Murnau ».

On y est, non ?

(Images extraites d' »Apocalypse Now », « La Dolce Vita », « Viradiana », « Le Christ s’est arrêté à Eboli », « Pather Panchali », « La mort aux trousses », Photos D.R.)

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commentaires

1 220 Réponses pour Rien du cinéma ne lui est étranger

Marie Sasseur dit: à

@Bof, après tout, chacun fait comme il veut pour mieux dépenser son argent. 

Exactement.
Je paie la redevance télé commetoulmonde, et comme ce film est coproduit par la tv français nazionale, il suffit d’attendre, pour ceux qui ne veulent pas payer deux fois !
Ce sera annoncé comme un téléfilm de Polanski dans qq mois. D’ici là, le monsieur devra trouver des sous ailleurs, que dans ma poche, pour payer ses avocats.

Janssen J-J dit: à

@ j’irais sans aucun doute demain…

Oui, allez-y voir jzmn, ce que vous en rapporterez ne pourra jamais être plus pire que les sottises qu’on vient de lire, hein. Car votre objectif d’éveilleur cinéphilique professionnel n’est pas de démolir gratuitement l’avis du spectateur amateur avec lequel vous seriez en désaccord, j’imagine… Au moins peut-on vous créditer de cela.
J’attends votre retour avec impatience, de même que celui des bonnes volontés.
(NB / je peux comprendre les raisons des allergiques au personnage du réalisateur boycotté, OK, mais discutons d’abord entre « non allergiques », les règles du jeu sur le jugement du contenu seront un brin plus saines)…

Marie Sasseur dit: à

Et bien évidemment comme on dit ici je t’emmerde, toi le keuf, le multi schizo du rezo. Le harceleur en chef.

et alii dit: à

Les sons de l’exotisme au cinéma (bruits, musiques, paroles)
The Sounds of exoticism in cinema (noises, music, speeches)
https://calenda.org/697901
* * *

Janssen J-J dit: à

Et donc quand vous l’aurez vu sur netflix, ce film, vous en ferez un commentaire plus éclairé à la rdl, est-ce bien ce qu’il faut comprendre ? Car pour l’instant, on voit assez mal les ressorts de la dissonance cognitive qui affecte votre plume…

Peut-être faudrait-il entrer dans le protocole d’absorption de la nouvelle molécule de mes laboratoires, elle m’a tout l’air d’améliorer l’état mental d’etalialoo, bien calmée comme la mer, aujourd’hui… Foutons-lui la paix, hein, et laissons le charme agir !

D. dit: à

Poulidor a retrouvé son ami écrivain Antoine Blondin !

Marie Sasseur dit: à

Et sa « poupoularité  » ( breveté Blondin)
J’ai bien pensé à lui ce matin, en franchissant un col de montagne où au passage on salue un cycliste sur la petite reine.

Janssen J-J dit: à

certes, mais vous mangez quoi ce soir ? une courte soupe à l’échalotte ?
Je n’ai jamais compris à ce qu’on trouvait à Antoine Blondin ou à Frédéric Dard, les commentaires du premier sur le tour de France n’étaient pas franchement au top. D’ailleurs, comme MS, je ne les écoutais ni ne les lisais jamais. Et les chroniqueurs Roland Barthes ou Pierre Sansot avaient bien autre chose à nous dire pour nous cultiver le guidon, vous le savez, D. Chez Poupoul, y avait quand même des écrivains d’une autre trempe.
http://www.polidor.com/

Janssen J-J dit: à

@ parait-il. Je vous signale (au passage du col) le très mauvais et dernier roman d’Alain Nadaud qui devrait vous aller à ravir, car quand une femme franchit un col en montagne, on doit aussi comprendre métaphoriquement qu’elle doit se forcer pour s’élargir le col de l’utérus au moment de sa mise bas.
https://www.babelio.com/livres/Nadaud-Le-passage-du-col/220889
Désolé, mais voilà la stricte vérité, ce fut le roman français le plus nul de la fin de 20e s., après cela, ce romancier mit fin à sa carrière « parait-il ». J’ignore ce qu’en pensèrent Paul Edel ou Charles Dantzig, à l’époque.

Marie Sasseur dit: à

Non, en montagne un col, c’est un col. Et, non, tu n’auras pas non plus cette carte postale.

Poulidor habitait le trou du cul du monde. Saint-Leonard de Noblat. Pour qui y est déjà passé, et n’y a pas vécu, c’est forcement une épreuve.
D’ailleurs dans ce bled, ils n’ont pas de papiers d’identité. (Private joke, pour ceux qui vont en danseuse)

Marie Sasseur dit: à

Poulidor était très sympathique, toujours il chutait ( devant la victoire finale) et toujours il se relevait. Il était le Quichotte du Tour de France, le beckettien qui échouait toujours mieux.

et alii dit: à

Voir le célèbre essai (qui ne connut pas moins de vingt-deux éditions) « Style et matière du septième art », in Panofsky, 1996.

Marie Sasseur dit: à

Non merci Et Al, l’ehpe, une autre fois.
Bonsoir.

Janssen J-J dit: à

Ca ne se passe pas à l’ehpe (!) ni à l’ephad (!), mais à LGL -> tu l’as lu, bouffue ?

Le dernier /// James Ellroy est de retour. Avec toute sa cohorte de flics véreux, d’indics pourris jusqu’à la moelle, de proxénètes barrés, de femmes fatales, de coups tordus et de morts violentes. Un univers glauque, d’arrière-boutiques, de bordels sordides où les ânes ne font pas que braire, et de commissariats enfumés où s’épanouissent les intrigues épiques et vénéneuses du maître du roman noir américain/// (pitch)

rose dit: à

Très belle horloge Et alii.
Choisis la prem’s

Marie Sasseur dit: à

@maître du roman noir américain/
Bof, Ellroy, beaucoup trop speed pour moi.

Beaucoup de conneries racontées par R. Kauffer chez Ultrabright.
Et Pastoureau, en jaune repeint les pires croyances.

et alii dit: à

Et Pastoureau,
je me demande si vous avez compris son travail

Janssen J-J dit: à

et la nouvelle Suétone ?… rin à lui reprocher ? L’a dit pas mal de conneries pourtant, hein… sur hari-mata et autres. Ah mais c une meuf, voilà la vraie raison un brin lesbiochée, sans doute…

C’est qui, au juste la cib’ de l’auguste ire de ma masseuse ? Busnel dentifrice… comme tous les mercredis, quels que soient les invités. Pauv’créature !… En dehors de Vouelbecque et Woualdène, pas grand chose qui vaille, pas vrai ? Toute cette haine imprutescib’… vraiment consterna(ta)toire ! Boouhhhh.
(dans 15 j -< Pierre Rahbi, préparez vos mouchoirs et votre dico d'injures, y'a l'temps…)

Marie Sasseur dit: à

Au toquard qui a du mal à me lâcher les baskets:
Pas de haine du tout, cette obsession de vouloir susciter un sentiment.
Complète indifférence pour une litteraire dopée aux amphètes,comme celle d’Ellroy.

Un peu comme les comments du keuf ici, dont le charabia boursouflé et certainement bien imbibé,
ne mérite pas d’y perdre plus de temps.

roman « noir » américain, la formule ne manque pas de ridicule.

Au ciné, je préfère le flegme de T. Lee Jones dans quelques films qui illustrent bien ce qui est a exclure de la communauté humaine.

Marie Sasseur dit: à

@ »je me demande si vous avez compris son travail »

Je réagissais Et Al, au symbolisme de la couleur jaune, que Pastoureau applique à tout et n’importe quoi, ce soir chez Busnel.
Au moyen-âge le symbolisme des couleurs on le trouvait aux portes des églises. Une sorte de dress code appliqué à des sculptures.

Je vais dormir.

et alii dit: à

applique à tout et n’importe quoi, ce soir chez Busnel.
je crois que Pastoureau sait lire les textes qu’ilchoisit, et parailleurs il ne faudrait pas croire que les artisans et les commerçants produisent
aujourd’hui de manière « naïve » sans connaissance de « traditions » jusque dans la symbolique des couleurs;j’ai justement travaillé au musée des arts et traditions populaires quand il était à Paris (et moi aussi)sur des couleurs au moment où me dit le conservateur plein de gens travaillaient sur les couleurs)et connu des ethnologues qui travaillaient pour de grands couturiers ;
je maintiens donc que je pense que vous ne comprenez pas le travail de Pastoureau et ne lui accordez pas le talent de savoir lire , chercher et trouver

Bérénice dit: à

A tout hasard, je notais dans la filmo de Matt Damon que le mémoire, la mort et la vengeance pour lui sont dans la peau, un costume sur mesure. Après ça ils ont dû changer de scénariste.

et alii dit: à

je vous signale que sur la couleur jaune, Derrida a écrit dans « Glas »

et alii dit: à

suite vous ne lui accordez pas de savoir du tout:c’est une tendance des erdéliens de prétendre tout savoir et tout comprendre :c’est même une des raisons pour lesquelles je ne vais pas m’incruster sur la RDLet surtout échanger des propos avec des gens d’icite comme ils se disent;

et alii dit: à

In the town where I was born
Lived a man who sailed to sea
And he told us of his life
In the land of submarines
So we sailed up to the sun
‘Til we found a sea of green
And we lived beneath the waves
In our yellow submarine
We all live in a yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine
We all live in a yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine
And our friends are all aboard
Many more of them live next door
And the band begins to play
We all live in a yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine
We all live in a yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine
(Full speed ahead Mr. Parker, full speed ahead
Full speed ahead it is, Sergeant
Action station, action station
Aye, aye, sir, fire
Captain, captain)
As we live a life of ease
Everyone of us has all we need (has all we need)
Sky of blue (sky of blue) and sea of green (and sea of green)
In our yellow submarine (in our yellow, submarine, ha ha)
We all live in a yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine
We all live in a yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine
We all live in a yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine
We all live in a yellow submarine
Yellow submarine, yellow submarine
Source : LyricFind
Paroliers : John Lennon / Paul McCartney
Paroles de Yellow Submarine © Sony/ATV Music Publishing LLC

et alii dit: à

Les Fenêtres
Guillaume Apollinaire
Du rouge au vert tout le jaune se meurt

Quand chantent les aras dans les forêt natales

Abatis de pihis

Il y a un poème à faire sur l’oiseau qui n’a qu’une aile

Nous l’enverrons en message téléphonique

Traumatisme géant

Il fait couler les yeux

Voilà une jolie jeune fille parmi les jeunes Turinaises

Le pauvre jeune homme se mouchait dans sa cravate blanche

et alii dit: à

apollinaire
Nous tenterons en vain de prendre du repos

On commencera à minuit

Quand on a le temps on a la liberté

Bigorneaux Lottes multiples Soleils et l’Oursin du couchant

Une vieille paire de chaussures jaunes devant la fenêtre

Tours

Les tours ce sont les rues

Puits

Puits ce sont les places

Puits

et alii dit: à

O Paris

Du rouge au vert tout le jaune se meurt

Paris Vancouver Hyères Maintenon New-York et les Antilles

La fenêtre s’ouvre comme une orange

Le beau fruit de la lumière

Guillaume Apollinaire, Ondes, Calligrammes 1918

et alii dit: à

Au départ le Nain jaune est le héros laid, jaloux et méchant d’un conte cruel de la baronne d’Aulnoy publié en 1698.

Le jeu apparaît vers 1760 en Lorraine sous le nom de jeu du nain ou jeu du nain-bébé. Cette appellation renvoie au nain Nicolas Ferry, surnommé Bébé, protégé de Stanislas de Pologne, duc de Lorraine. On dit qu’il devint en vieillissant violent et cruel et y gagna le surnom de nain jaune2.

Le jeu du nain jaune se répand dans l’Europe entière et devient populaire jusqu’à la Révolution française durant laquelle, en 1792, il est aussi appelé le jeu de lindor3. Le mot « lindor » est à l’origine le nom d’un personnage apparaissant dans plusieurs pièces de théâtre, dont Le Barbier de Séville4. Il désigne d’abord le sept de carreau au nain jaune, puis par métonymie, le jeu lui-même.

Vers 1850, le célèbre général Tom Pouce, attraction du cirque Barnum, relance l’intérêt pour les nains et du même coup pour le jeu5.

et alii dit: à

Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune. Parce qu’il traversait son siècle, et l’Europe, et l’Histoire en ressemblant au joker d’un très vieux jeu enfantin : il était contrefait et bénéfique à la fois. Il gardait pour lui sa secrète blessure et possédait un charme, un pouvoir magique pour arranger la vie des autres.
Raconter le Nain Jaune, ce n’était pas aisé. C’est un chemin de crêtes, un passage frontalier guetté par des gens pour la plupart ennemis. C’est une soirée au cirque, sans filet. C’est bondir du trapèze, passer dans le cerceau, déchirer le papier blanc, et puis disparaître dans un éclat de rire. Mon père était mon Roi. Un Roi-phénix.
Le Nain Jaune est mort.
Vive le Nain Jaune. »
Pascal Jardin

« Le Nain Jaune » a obtenu le Grand Prix du roman de l’Académie française.

et alii dit: à

L’histoire raconte que l’origine du Nain Jaune est liée au roi Stanislas de Pologne, duc de Lorraine, qui au XVIIIè siècle prit un nain sous sa protection, Nicolas Ferry surnommé « Bébé ». Au fil du temps et vieillissant, ce « petit homme » devint violent et cruel, tant et si bien, qu’on le surnomma le « Nain Jaune ».

et alii dit: à

Le Nain jaune 1814-1815

Le Nain Jaune était une feuille politique, qui avait pour principaux rédacteurs Cauchois-Lemaire, Etienne, Merle et Jouy, et qui commença à paraître le 15 décembre 1814. Il était rédigé « dans les opinions de la France nouvelle », c’est à dire en opposition à l’esprit de la Restauration.
Un de ses rédacteurs, Merle, a qualifié le but du journal de la façon suivante : « La pensée du Nain jaune fut de nous moquer des ridicules de tous les partis, de flétrir toutes les lâchetés et toutes les défections, de relever la gloire de la France en présence des baïonnettes étrangères, et de rire aux dépens des prétentions exagérées. »
Le journal était aidé dans sa tâche de dénonciation des abus et des ridicules par des lettres qui lui parvenaient par une « bouche de fer », une boite placée à la porte du journal. Le roi Louis XVIII lui-même contribua par cette voie à alimenter les chroniques du Nain jaune.
Lors du retour de Napoléon, en mars 1815, le journal s’afficha comme franchement bonapartiste. « Le Nain jaune, à partir du 20 mars, se borna modestement et platement au métier d’approbateur officiel et de dénonciateur officieux. » (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française, p. 323.)
Après le second retour des Bourbons, Cauchois-Lemaire se réfugia en Belgique, où il publia « le Nain jaune réfugié ».

rose dit: à

Jansen JJ

Votre extrait
 À commencer par l’intransigeance dont il fit preuve face aux pressions immédiates de la hiérarchie militaire de son époque, destinées à faire disparaitre la preuve du faux en sa possession, qui allait innocenter définitivement le capitaine. Il sut en effet rester de marbre face à la mise en garde du général Gorse : « Si vous ne dites rien, personne ne le saura ». Vigouroux offre, dans son livre, une merveilleuse méditation sur « le ressort d’un agent public face ses obligations déontologiques, aux confins de l’art professionnel, de la justice, de la politique et de l’histoire ». Obsédé par une haute idée de la Justice que seule l’exactitude des faits était à ses yeux capable de retenir contre les faiblesses et les errements de ceux qui la rendaient, notre portraitiste sut rassembler dans la vie publique et privée de Picquart tous les éléments de « la bonne attitude », […]

Pense bcp, ces temps, à la banalité du mal observée par Harendt chez Einchman au procès d’icelui.

Et aussi à la colère qui gronde, partout. Autant que la montée des eaux, à Venise.

rose dit: à

Eichmann, son procès

rose dit: à

Soleil vert

Roland Barthes

Ithaque de Constantin Cavafy, dit la même chose. Le voyage est une forme d’hospitalité.

Soleil vert

Trouvé que Marguerite Yourcenar, la première, a traduit Constantin Cavafy, le plus grand poète du XXème siècle.

Merci à vous

Marie Sasseur dit: à

@ »je maintiens donc que je pense que vous ne comprenez pas le travail de Pastoureau et ne lui accordez pas le talent de savoir lire , chercher et trouver »

Et Al, beau numéro d’exagération ! Vous méritez le maillot jaune du tour pendable !
Et moi je maintiens, Pastoureau chez Busnel, pour causer du jaune chez les espionnes, c’était ni le format, ni l »heure !

et merci pour le lien sur le travail de Pastoureau.
Ce n’est pas la première fois qu’il est évoqué sur la rdl.

Le Moyen Age j’adooore .

Allez zou bonne journée.

rose dit: à

Du boulot sur ma planche.

https://www.google.com/amp/s/www.liberation.fr/amphtml/tribune/2004/07/26/inceste-maternel-l-amour-en-plus_487485

Calme ; ai dormi.

Mauvaise nouvelle, l’heure et la date ont disparu aussi des archives.
Grand b…el.
Ne mets plus l’heure, ni la date.
À chacun sew responsabilités : s’il y a un sens, qu’il soit dit.
Si nous pouvons faire quelque chose, nous le ferons..

DHH

Avez-vous lu de Michelet La femme ?

Lien sur la sorcière sur un balai peint dans un manuscrit médiéval par Martin : sur celui du bas, le bâton et pas le balai, n’avez jamais connoté le lien phallique souligné en note. Là, il saute aux yeux.

C’est la vie.
Faudrait inventer un Lisystrata au masculin.
Bonne journée : aujourd’hui, je me forle au développement durable. 🤭🤺

rose dit: à

forme

et alii dit: à

JE NE VEUX PLUS DISCUTER AVEC QUICONQUE DE LA RDL? PAS PLUS UNE FEMME QU UN HOMME. C A N’A PAS DE SENS POUR MOI CES ‘ECHANGES » , et je n’ai aucun désir de « m’exprimer » comme il se dit, ni sur le temps, ni sur le rire; je ne vois pas pourquoi je communiquerais mon opinion sur un fil, et je veux bien admettre que même les contributeurs proposent des conseils « de lecture », « de voyage » mais cela n’implique pas que j’aie eu une activité ici; donc
bonne journée, bon tout, à tous

rose dit: à

Dslée, me suis embrouillée les pédales.
C’est chez Anquetil, l’inceste.

renato dit: à

Oups !

nouveau sujet d’étude > nouveau sujet d’étude pour les élèves italiens…

renato dit: à

Puisqu’il n’y a pas au XXe siècle des forme de comparaison données — le sonnet, la forme sonate —, on ne parle plus de plus grand quelque chose — poète, compositeur, peintre, sculpteur —, mais d’artistes qui ont fait un travail et produit une œuvre.
BàV

Phil dit: à

Plaisante notule, dear Passou, à la croisée des mondes en disparition, auteurs de critiques rédigées en français et cinéphiles de génération argentique. Sadoul au masque et plume dans les années soixante qui causait en subjonctif imparfait serait aujourd’hui déporté à Moscou pour élitisme. Audiberti, pas même publié. Ciment fut trop consensuel pour être honnête en cinéma, il faut faire méchant à dit la statue à Truffaut pour imprimer la pellicule critique, son démarrage est tardif, production aujourd’hui pléthorique, trop d’images dans ses livres. préférons un Lourcelles, inconnu des micros écrans. peut-être à lire dans vingt ou trente ans quand les cinémathèques n’existeront plus et tabletteurs devenus sourds myopes. en attendant, quelques bonnes années pour jouir des derniers contrastes noirs et blancs sur pellicules, avant numérisation pour oubli sans retour.

Sarah dit: à

c’est même une des raisons pour lesquelles je ne vais pas m’incruster sur la RDLet

Ella, hi, hi 😉
Là, quand elle se Derrida!
14 11 2019 vers 9 h 40.

et alii dit: à

TENEZ POUR CHANGER DU SECOND DEGRE
Origine
Contrairement à ce que certains croient, le rire jaune n’est pas le propre des Asiatiques, même si ceux-ci, bien plus attachés que nous à ne pas vexer ou blesser leur interlocuteur, peuvent être amenés à rire jaune plus souvent.

Si le jaune est une couleur considérée comme positive (le soleil, donc la vie ; l’or, donc la richesse ; le blé, donc la nourriture…), il a aussi souvent été perçu de manière négative :

Judas le traître était représenté comme vêtu de jaune ;
« Être habillé en jaune », c’était, à l’époque médiévale et dans certains pays, signaler être juif (la loi le voulait ainsi, ce qui rappelle l’infâmante étoile jaune au cours de la dernière guerre mondiale) ;
Le jaune du soufre rappelait Lucifer ;
« Être peint en jaune », c’était être trompé par sa femme ;
Dans l’Espagne de l’inquisition, les victimes des autodafés étaient vêtues de jaune.

Certains situent cette expression pour la première fois, avec le sens actuel, chez Saint-Simon au XVIIIe siècle. Et ils rattachent le ‘jaune’ au teint des hépatiques qui, compte tenu des désagréments de leur maladie et de l’humeur qui en découlait, ne pouvaient rire que de manière forcée.

Mais en 1640, Oudin écrit déjà « il rit jaune comme farine », expression de l’argot de l’époque où ‘farine’ ne désigne pas l’aliment, mais quelqu’un de vicieux (« des gens de même farine » désignait, dans le dictionnaire de l’Académie Française de 1694, « des gens qui sont sujets à mêmes vices, ou qui sont de même cabale »).
Autrement dit, dès cette époque, le « rire jaune » désignait un rire malsain, dissimulateur.

C’est donc probablement de cette époque, et non pas des bilieux, que nous vient cette expression.
RIEZ MAINTENANT
hier une femme me disait que de souffrance,elle ne pouvait plus rire comme ses managers l’attendaient d’elle
pour jardin, remarquez sa filmographie sur wiki:c’était le sujet du billet!

renato dit: à

Puis il y a l’ictère — symptôme de diverses maladies, p. ex dans l’usage cour la jaunisse —.

renato dit: à

Quelle journée !

p. ex dans l’usage cour > p. ex, dans l’usage courent,

pardon, etc.

Lucien Bergeret dit: à

À propos du colonel Picquart, on pourra lire ceci :« Pour se reconnaître dans toute cette affaire, il fallait, à l’origine, quelque application et une certaine méthode critique, avec le loisir de l’exercer. Aussi voit-on que la lumière s’est faite d’abord chez ceux qui, par la qualité de leur esprit et la nature de leurs travaux, étaient plus aptes que d’autres à se débrouiller dans des recherches difficiles. Il ne fallut plus ensuite que du bon sens et de l’attention. Le sens commun suffit aujourd’hui.

Si la foule a longtemps résisté à la vérité pressante, c’est ce dont il ne faut pas s’étonner : on ne doit s’étonner de rien. Il y a des raisons à tout. C’est à nous de les découvrir. Dans le cas présent, il n’est pas besoin de beaucoup de réflexion pour s’apercevoir que le public a été trompé autant qu’on peut l’être, et qu’on a abusé de sa crédulité touchante. La presse a beaucoup aidé au succès du mensonge. Le gros des journaux s’étant porté au secours des faussaires, les feuilles ont publié surtout des pièces fausses ou falsifiées, des injures et des mensonges. Mais il faut reconnaître que, le plus souvent, c’était pour contenter leur public et répondre aux sentiments intimes du lecteur. Et il est certain que la résistance à la vérité vint de l’instinct populaire.

La foule, j’entends la foule des gens incapables de penser par eux-mêmes, ne comprit pas; elle ne pouvait pas comprendre. La foule se faisait de l’armée une idée simple. Pour elle, l’armée c’était la parade, le défilé, la revue, les manœuvres, les uniformes, les bottes, les éperons, les épaulettes, les canons, les drapeaux. C’était aussi la conscription avec les rubans au chapeau et les litres de vin bleu, le quartier, l’exercice, la chambrée, la salle de police, la cantine. C’était encore l’imagerie nationale, les petits tableaux luisants de nos peintres militaires qui peignent des uniformes si frais et des batailles si propres. C’était enfin un symbole de force et de sécurité, d’honneur et de gloire. Ces chefs qui défilent à cheval, l’épée au poing, dans les éclairs de l’acier et les feux de l’or, au son des musiques, au bruit des tambours, comment croire que tantôt, enfermés dans une chambre, courbés sur une table, tête à tête avec des agents brûlés de la Préfecture de police, ils maniaient le grattoir, passaient la gomme ou semaient la sandaraque, effaçant ou mettant un nom sur une pièce, prenaient la plume pour contrefaire des écritures, afin de perdre un innocent; ou bien encore méditaient des travestissements burlesques pour des rendez-vous mystérieux avec le traître qu’il fallait sauver?

Ce qui, pour la foule, ôtait toute vraisemblance à ces crimes, c’est qu’ils ne sentaient point le grand air, la route matinale, le champ de manœuvres, le champ de bataille, mais qu’ils avaient une odeur de bureau, un goût de renfermé; c’est qu’ils n’avaient pas l’air militaire. En effet, toutes les pratiques auxquelles on eut recours pour celer l’erreur judiciaire de 1899, toute cette paperasserie infâme, toute cette chicane ignoble et scélérate, pue le bureau, le sale bureau. Tout ce que les quatre murs de papier vert, la table de chêne, l’encrier de porcelaine entouré d’éponge, le couteau de buis, la carafe sur la cheminée, le cartonnier, le rond de cuir peuvent suggérer d’imaginations saugrenues et de pensées mauvaises à ces sédentaires, à ces pauvres «assis», qu’un poète a chantés, à des gratte-papier intrigants et paresseux, humbles et vaniteux, oisifs jusque dans l’accomplissement de leur besogne oiseuse, jaloux les uns des autres et fiers de leur bureau, tout ce qui se peut faire de louche, de faux, de perfide et de bête avec du papier, de l’encre, de la méchanceté et de la sottise, est sorti d’un coin de ce bâtiment sur lequel sont sculptés des trophées d’armes et des grenades fumantes.

»Les travaux qui s’accomplirent là durant quatre années, pour mettre à la charge d’un condamné les preuves qu’on avait négligé de produire avant la condamnation et pour acquitter le coupable que tout accusait et qui s’accusait lui-même, sont d’une monstruosité qui passe l’esprit modéré d’un Français et il s’en dégage une bouffonnerie tragique qu’on goûte mal dans un pays dont la littérature répugne à la confusion des genres. Il faut avoir étudié de près les documents et les enquêtes pour admettre la réalité de ces intrigues et de ces manœuvres prodigieuses d’audace et d’ineptie, et je conçois que le public, distrait et mal averti, ait refusé d’y croire, alors même qu’elles étaient divulguées.

Et pourtant il est bien vrai qu’au fond d’un couloir de ministère, sur trente mètres carrés de parquet ciré, quelques bureaucrates à képi, les uns paresseux et fourbes, les autres agités et turbulents, ont, par leur paperasserie perfide et frauduleuse, trahi la justice et trompé tout un grand peuple. Mais si cette affaire qui fut surtout l’affaire de Mercier et des bureaux, a révélé de vilaines mœurs, elle a suscité aussi de beaux caractères.

Et dans ce bureau même il se trouva un homme qui ne ressemblait nullement à ceux-là. Il avait l’esprit lucide, avec de la finesse et de l’étendue, le caractère grand, une âme patiente, largement humaine, d’une invincible douceur. Il passait avec raison pour un des officiers les plus intelligents de l’armée.

Et, bien que cette singularité des êtres d’une essence trop rare pût lui être nuisible, il avait été nommé lieutenant-colonel le premier des officiers de son âge, et tout lui présageait, dans l’armée, le plus brillant avenir. Ses amis connaissaient son indulgence un peu railleuse et sa bonté solide. Ils le savaient doué du sens supérieur de la beauté, apte à sentir vivement la musique et les lettres, à vivre dans le monde éthéré des idées. Ainsi que tous les hommes dont la vie intérieure est profonde et réfléchie, il développait dans la solitude ses facultés intellectuelles et morales. Cette disposition à se replier sur lui-même, sa simplicité naturelle, son esprit de renoncement et de sacrifice, et cette belle candeur, qui reste parfois comme une grâce dans les âmes les mieux averties du mal universel, faisaient de lui un de ces soldats qu’Alfred de Vigny avait vus ou devinés, calmes héros de chaque jour, qui communiquent aux plus humbles soins qu’ils prennent la noblesse qui est en eux, et pour qui l’accomplissement du devoir régulier est la poésie familière de la vie.

Cet officier, ayant été appelé au deuxième bureau, y découvrit un jour que Dreyfus avait été condamné pour le crime d’Esterhazy. Il en avertit ses chefs. Ils essayèrent, d’abord par douceur, puis par menaces, de l’arrêter dans des recherches qui, en découvrant l’innocence de Dreyfus, découvriraient leurs erreurs et leurs crimes. Il sentit qu’il se perdait en persévérant. Il persévéra. Il poursuivit avec une réflexion calme, lente et sûre, d’un tranquille courage, son œuvre de justice. On l’écarta. On l’envoya à Gabès et jusque sur la frontière tripolitaine, sous quelque mauvais prétexte, sans autre raison que de le faire assassiner par des brigands arabes.

N’ayant pu le tuer, on essaya de le déshonorer, on tenta de le perdre sous l’abondance des calomnies. Par des promesses perfides, on crut l’empêcher de parler au procès Zola. Il parla. Il parla avec la tranquillité du juste, dans la sérénité d’une âme sans crainte et sans désirs. Ni faiblesses ni outrances en ses paroles. Le ton d’un homme qui fait son devoir ce jour-là comme les autres jours, sans songer un moment qu’il y a, cette fois, un singulier courage à le faire. Ni les menaces ni les persécutions ne le firent hésiter une minute.

Plusieurs personnes ont dit que pour accomplir sa tâche, pour établir l’innocence d’un juif et le crime d’un chrétien, il avait dû surmonter des préjugés cléricaux, vaincre des passions antisémites enracinés dans son cœur dès son jeune âge, tandis qu’il grandissait sur cette terre d’Alsace et de France qui le donna à l’armée et à la patrie. Ceux qui le connaissent savent qu’il n’en est rien, qu’il n’a de fanatisme d’aucune sorte, que jamais aucune de ses pensées ne fut d’un sectaire, que sa haute intelligence l’élève au-dessus des haines et des partialités, et qu’enfin c’est un esprit libre.

Cette liberté intérieure, la plus précieuse de toutes, ses persécuteurs ne purent la lui ôter. Dans la prison où ils renfermèrent et dont les pierres, comme a dit Fernand Gregh, formeront le socle de sa statue, il était libre, plus libre qu’eux. Ses lectures abondantes, ses propos calmes et bienveillants, ses lettres pleines d’idées hautes et sereines attestaient (je le sais) la liberté de son esprit. C’est eux, ses persécuteurs et ses calomniateurs, qui étaient prisonniers, prisonniers de leurs mensonges et de leurs crimes. Des témoins l’ont vu paisible, souriant, indulgent, derrière les barrières et les grilles. Alors que se faisait ce grand mouvement d’esprits, que s’organisaient ces réunions publiques qui réunissaient par milliers des savants, des étudiants et des ouvriers, que des feuilles de pétitions se couvraient de signatures pour demander, pour exiger la fin d’un emprisonnement scandaleux, il dit à Louis Havet, qui était venu le voir dans sa prison: «Je suis plus tranquille que vous.» Je crois pourtant qu’il souffrait. Je crois qu’il a souffert cruellement de tant de bassesse et de perfidie, d’une injustice si monstrueuse, de cette épidémie de crime et de folie, des fureurs exécrables de ces hommes qui trompaient la foule, des fureurs pardonnables de la foule ignorante. Il a vu, lui aussi, la vieille femme porter avec une sainte simplicité le fagot pour le supplice de l’innocent. Et comment n’aurait-il pas souffert en voyant les hommes pires qu’il ne croyait dans sa philosophie, moins courageux ou moins intelligents, à l’essai que ne pensent les psychologues dans leur cabinet de travail? Je crois qu’il a souffert au dedans de lui-même, dans le secret de son âme silencieuse et comme voilée du manteau stoïque. Mais j’aurais honte de le plaindre. Je craindrais trop que ce murmure de pitié humaine arrivât jusqu’à ses oreilles et offensât la juste fierté de son cœur. Loin de le plaindre, je dirai qu’il fut heureux, heureux parce qu’au jour soudain de l’épreuve il se trouva prêt et n’eut point de faiblesse, heureux parce que des circonstances inattendues lui ont permis de donner la mesure de sa grande âme, heureux parce qu’il se montra honnête homme avec héroïsme et simplicité, heureux parce qu’il est un exemple aux soldats et aux citoyens. La pitié, il faut la garder à ceux qui ont failli. Au colonel Picquart on ne doit donner que de l’admiration.»

et alii dit: à

pour faire écho à l’envoi de Bergeret, j’ai recherché à quand remonte l’expression « crime de bureau » dont on dit qu’Arendt est la théoricienne:
j’ai trouvé:
Il est vrai que, sur le plan factuel, une telle appellation désigne de façon correcte l’implication d’Eichmann dans la politique menée par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, comme le note Yan Thomas, il n’existe pas, juridiquement parlant, de « crime de bureau » : « Lorsqu’il s’agit d’imputer un acte qui s’analyse en fait comme le moment d’un processus administratif, le bureau s’efface derrière l’homme. Par l’homme, il faut faire passer tout ce dont le bureau lui-même est un relais » [28]
[28]
Y. Thomas, « La vérité, le temps, le juge et l’historien », Le…. C’est également ce qu’avait perçu Arendt avec acuité : l’acte ou l’opération bureaucratique commise par « personne » redevient, au sein d’un prétoire et au moyen des procédures judiciaires, imputable à un individu déterminé.

et alii dit: à

une grande citation:
es chaînes de l’homme torturé sont faites en papier de ministère. » Cette phrase de Kafka, que Bertrand Poirot-Delpech a choisi de placer en exergue de son dernier livre, pointe la nature même du crime de Maurice Papon. L’ancien secrétaire général de la préfecture de la Gironde (de juin 1942 à juillet 1944) a été condamné, non pour l’assassinat direct des juifs de la région morts en déportation, mais pour un « crime de bureau » : cet engrenage de « petits actes mal détachables les uns des autres qui a constitué la complicité de la préfecture avec les injonctions criminelles de l’occupant » et que l’auteur décrit minutieusement.

et alii dit: à

je n’invente pas l’expression crime de bureau en l’imputant à Arendt
Cette thèse est aujourd’hui dépassée mais il n’en reste pas moins qu’Hannah Arendt a pointé du doigt une question qui resurgira dans d’autres occasions, la question du « crime de bureau ».

Janssen J-J dit: à

@ L. Bergeret, Rappel intéressant. J’imagine que vous allez répondre à la curiosité des erdéliens quand à la source mobilisée dans votre citation (car de ne pas l’avoir laissée était vraisemblablement intentionnel). Sur l’ambiance de l’époque, le rôle de la presse, etc… Bon, se rappeler que la « foule » avait bon dos, vue par Gustace Le Bon… L’historiographie actuelle sur l’affaire a quand même fait de considérables progrès dpeuis un siècle https://www.persee.fr/doc/r1848_1265-1354_1995_num_11_1_2219

@ rose, je partage nombre de vos inquiétudes, vous le savez. Mais est-ce que ça nous rend plus forts, individuellement derrière nos écrans ? J’aimerais en être convaincu, parfois. (14 XI 19, 11.46)

Phil dit: à

evidently dear bouguereau. pour qui que vous croyez sont faits les bons films « bis » ?
« la boîte à chat », daddy’s gone hunting..que je revois sans jamais déplaisirer.
Mark Robson, formé par Jacques Tourneur.

Phil dit: à

trompé d’aiguillage. rembobinez ! (ceux qui tablettonnent pas) zats all folks.

DHH dit: à

Toute personne qui a travaillé en situation de responsabilité dans l’administration a connu ces moments inconfortables de lâche confort, où on est amené à donner un visa à une mesure irrégulière, a exécuter un ordre injustifié , fermer les yeux sur une décision indue dictée par des intérêts particuliers
Ce ne sont pas des « crimes de bureau » car leurs conséquences ne mettent pas des vis en jeu, mais disons des « délits de bureau » une sorte de petite delinquance ordinaire dont devient complice parce qu’on s’ y est associé à son corps défendant ,alors qu’on pouvait s’y refuser haut et fort, et bloquer la machine , et qu’on ne l’a pas fait ,et qu’on a fini par preferer avaler une -petite -couleuvre plutôt que de se heurter à la hiérarchie
Et tous ceux et celles qui ont vécu ces expériences ne peuvent qu’»admirer le courage de Picquart, qui a dit non alors que l’enjeu était autre et les pressions attendues à son encontre plus lourdes de menaces

Janssen J-J dit: à

Le moment qui m’a plus touché dans ce film, le voilà… Dreyfus vient demander des comptes à Picquart, désormais ministre de la guerre. Et nous, spectateurs des foules sentimentales qui avions aimé et suivi la transformation du personnage joué par Dujardin, il nous devient soudain antipathique, car le voilà qui s’abrite derrière (la pression de) son insitution pour ne plus vouloir en changer aucune règle… au prétexte qu’il s’agirait de réparer une injustice au profit d’une seule victime (alors que le ministre, lui, aurait tiré tous les marrons de feu de « l’affarie », ce qu’il a quand même l’honnêteté de bien vouloir reconnaître). Donc, Dreyfus, glacé, n’insiste plus et predn congé. « Ils ne se revient jamais », écrit Polanski.
Et nous… on reste là à penser qu’en démocratie, les hommes et les femmes chaleureux et convaincus quand ils nous font leurs promesses en campagnes électorales, deviennent toujours des « distants » à l’égard du peuple, dès qu’ils sont parvenus aux commandes. Et pourtant, indécrottables, nous voulons bien espérer qu’ils vont toujours pouvoir au moins « améliorer » notre petit problème de notre condition individuelle, quitte à ce que ce qu’ils le fassent au détriment des autres catégories les plus proches de nous autres.
Des banalités en somme… Oui, bien sûr. Je ne vous le fais point dire. Le cinéma non plus ne nous apprend rien. Surtout si l’on préfère s’en prendre aux chiens (polonais ?) en les accusant de la rage, c’est tellement plus confortable, hein !

Janssen J-J dit: à

Bn j’espère que vous aurez corrigé les truffes… Désolé. J’apprécie votre commentaire alternatif sur les « délits de bureau » plutôt que les crimes, DHH. Décidément, vous devriez prendre plus souvent la plume, je trouve.

Marie Helene S dit: à

@Janssen J.J.

Merci de m avoir attiree sur la RDL et permis de lire ce nouvel article sur M.Ciment et B.de fallois grace a votre recension sur Polanski chez Annelise Roux !

Le debat s y poursuit. Je vous reponds sur ce fil.

Annelise en pleine (premiere) polemique au moment de la retrospective a la Cf avait publie une somptueuse recension – laudative- dans ses colonnes sur ‘Le Locataire’, ‘Tess’ et toute la jolie periode des annees 67-68 (Le bal des V., Rosemary B.), jusqu a ‘Chinatown’ (annees 70).

Elle avait par contre ereinte ‘D apres une histoire vraie’.
Dans ce cas, je suis partagee; vos arguments de ‘devoir separer les choses’ d un autre cote est commode : on ne peut pas tout voir; il y aussi d autres films a voir…

La sortie de Jean Dujardin evasive, qui plus est contraire au parallele que Polanski a lui -meme effectue, j estime abusivement, a Venise .

Lucien Bergeret dit: à

@Janssen J-J

Il s’agit d’un extrait des « Histoires contemporaines » d’Anatole France, plus précisément de « Monsieur Bergeret à Paris »

Janssen J-J dit: à

Merci pour la précision, L B… Je me doutais bien que cela devait dater du début du dernier siècle. Mais ne connais pas ce livre de France (au cours d e ma carrière je n’ai rencontré que deux choses : la rôtisserie de la RP et les dieux on soif). C’est bien maigre, n’est-ce pas ?… Mais cela m’a amplement suffi.

@ je ne sais rien de tout ce qui entoure la vie mondaine de Polanski, de ses tentations à Venise (ou autres). Et suis bien incapable de penser quoi que ce soit des déclarations de Dujardin à son sujet. Comme vous le dites, quand on se tient au près près de l’histoire de l’affaire Dreyfus, on a la curiosité d’aller vérifier si un cinéaste quelconque en a dit qq chose de crédib’ ou non. Quel que soit l’intention personnelle du cinéaste. N’étant pas un spécialiste de cinéma, je ne voulais rien ajouter de plus. Sauf à faire part de mon plaisir. Je sais bien que ce n’est pas très ‘constructif’ pour la RDC, mais je n’ai jamais prétendu l’être, si on entend par là de vouloir influer sur les consciences. Non, pas du tout et loin de là.

Lucien Bergeret dit: à

@ Janssen J-J

Cela a été écrit dans les années 1896 à 1899, en plein pendant l’Affaire.

Petit Rappel dit: à

Dans le Nain-Jaune, cette breve assassine publiée après la chute de l’Aigle, le retour du Roi de Gand et de son personnel politique!

 » La statue d’Henri IV a été punie. Elle était la seule à être restée à sa place! »

MC

DHH dit: à

l’affaire Dreyfus apparaît aussi ailleurs chez anatole France transfigurée dans L’île des pingouins et un avatar kafkaïen en a été écrit par Malamud avec l’homme de Kiev

Petit Rappel dit: à

« Lucette Destouches apparait dans trois romans »
Il y a aussi, Pierre Assouline? le recueil Ballets sans Musique, etc, dont on a soupçonné qu’elle était l’inspiratrice. Je ne serais pas surpris, vus certains arguments, qu’on nous fabrique d’ici peu un Céline précurseur de l’écologie!
Bien à vous.
MC

et alii dit: à

. Quel que soit l’intention personnelle du cinéaste.
vous n êtes pas non plus spécialiste de l’orthographe et des genres;mais on l’avait déjà compris

Petit Rappel dit: à

Ah l’ile des Pingouins, et son casuisme illustré par cette jolie phrase, toujours vraie;  » Avant de penser, il faut bien penser! » La bienpensance actuelle ne se confond plus avec la Bonne Presse. ça donne entre autres Edouard Louis.  » ce jeune homme poussa en une nuit comme un potiron ».

et alii dit: à

mais l’homme de KIEV REMONTE A l’affaire BELLISdont se souvenaient encore et me parlèrent des juifs que j’ai connus dans ma jeunesse
Menahem Mendel Beilis1 (en russe : Менахем Мендель Бейлис ; 1874-1934) est un juif ukrainien accusé d’avoir commis un crime rituel en 1911. Le procès, à l’issue duquel il est acquitté, déclenche une vague de critiques contre la politique antisémite de l’Empire russe. wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Menahem_Mendel_Beilis

et alii dit: à

Bernard Malamud écrit un roman L’Homme de Kiev (en anglais : The Fixer) sur ces événements en 19662 mais la famille de Beilis lui reproche d’y avoir présenté Menahem et son épouse Esther de façon mensongère et dégradante8,2. Malamud lui répond que son livre « ne cherche pas à dépeindre Mendel Beilis ou sa femme », et qu’effectivement, ils ne ressemblent pas aux héros de son livre. Néanmoins, la confusion entre les personnes (Beilis) et les personnages (Yakov Bok) s’opère dans les esprits à la fin du xxe siècle9, d’autant que de l’ouvrage de Malamud, le cinéaste américain John Frankenheimer tire en 1968 le film L’Homme de Kiev, avec Alan Bates et Dirk Bogarde.

renato dit: à

Giorgio Bassani
https://blogfigures.blogspot.com/2011/02/giorgio-bassani-le-leggi-razziali_16.html

Le magnolia qui est juste au milieu
du jardin de notre maison à Ferrara est vraiment elle
la même qui revient dans presque tous
mes livres
Nous plantâmes en ’39
quelques mois après la promulgation
des lois raciales avec une cérémonie
qui réussit à moitié solennelle et moitié comédie
tous assez heureux si Dieu
le veut
à la barbe de l’ennuyeux judaïsme
métahistorique
Forcé entre quatre murs escarpés
plutôt près elle a grandi
noire brillante intrusive
visant résolument l’imminent
ciel
journée et nuit de gris
moineaux bruns merls
regardés* sans repos de chattes
enceintes** aussi bien que ma
mère
elle aussi espionnait inlassablement
le seuil débordant à chaque fois
de ses miettes
Droit de la base au sommet comme une épée
maintenant, elle peut regarder au-delà des toits environnants
la ville de tous les côtés et l’infini
espace vert qui l’entoure
mais maintenant je sais qu’elle est incertaine
je vois
soudain étiré là-haut au sommet d’un point faible
au soleil
comme ceux qui tout à coup ne savent pas atteindre
qui a la fin d’un très long voyage
la route à prendre quoi
faire.

(En occasion du soixante-dixième anniversaire de la promulgation des lois raciales antijuives — le 3 septembre 1938)

• Bassani emploie le mot « guatati » qui vaut « regardés intensément ».
** Bassani emploie le mot « Pregne » du latin praegnis o praegnus -a -um, réfection de praegnas — quando il sol di Pesci accende, Tutta la terra è di sua virtù pregna (Poliziano).

Jazzi dit: à

« Je ne serais pas surpris, vus certains arguments, qu’on nous fabrique d’ici peu un Céline précurseur de l’écologie ! »

Pourquoi pas, M. Court ?

renato dit: à

Nous plantâmes en ’39 > Nous LA plantâmes en ’39

D. dit: à

Qu’avez-vous donc planté en 38, renato ?

DHH dit: à

J’ai le sentiment que la signature Et Alii ne renvoie pas a une personne, mais a un couple formé par une internaute et un robot. ; dont la coopération vise une entreprise personnelle de faire-valoir vaniteux
Le robot est toujours là ;il veille en permanence sur ce qui s’écrit ici, repérant sur le fil l’apparition de mots ou de noms qui renvoient à divers savoirs pointus (histoire ,médecine science psychanalyse littérature philosophie etc.) Il est dressé à aller chercher sur Wikipédia un texte en lien avec le terme repéré et il balance aussitôt ce texte sur le fil pour notre édification
Il ne reste plus à Et Alli dans sa posture humaine qu’à exploiter pour sa gloire le travail du robot
Cela veut dire ajouter de temps en temps un grain de sel qui personnalise le travail du robot , souvent en laissant planer une certaine ambigüités sur la a source du texte en lien » ce qui peut conduire à lui en attribuer la paternité(non !maternité » ne va pas même si Et alii est une femme )
Cela veut dire aussi que forte de l’image d’ érudite qu »elle doit au robot , elle peut se vautrer dans la jouissance d’en rajouter en rappelant sa familiarité avec les cercles intellectuels et leurs grandes figures
Ayant ainsi positionné son personnage, elle jouit de son statut d’exception parmi nous et s’adonne au plaisir d’ exprimer son mépris pour la piétaille d’ici et de souligner sans indulgence ses erreurs du haut de son piédestal imaginaire d’universitaire de grande envergure

Marie Sasseur dit: à

Il sont deux se servir de l’histoire, en la desservant.
Comme c’est bizarre, ils sont poursuivis, pour les mêmes chefs d’accusation.

« Tariq Ramadan, le nouveau capitaine Dreyfus ? A peine résumée, c’est la thèse que le prédicateur – et prédateur selon ses accusatrices – développe dans son livre (1). Innocent comme le Don Juan qui vient de naître, Tariq Ramadan serait la victime d’une machination judiciaire qui l’a injustement emprisonné pendant neuf mois, qui l’accuse sur la base de fausses preuves et le présente comme un coupable, dans un climat général d’islamophobie virulente. Un Dreyfus musulman, donc. »
Libé

Phil dit: à

bien dit, déashashlagrammaire, et alii c’est du cul brique

Marie Sasseur dit: à

Et ce qui est remarquable, c’est que le duo improbable Polanski-Ramadan, choisit, pour passer dans la postérité médiatique du « j’abuse », le cas du capitaine Dreyfus, une affaire exclusivement masculine.
Ça va se régler entre hommes. Tu parles Charles.

Ah, ouais, vous n’y aviez pas pensé ?

et alii dit: à

hebe, elle en a un sentiment,DHH5KKK qui me conseilla de faire des recherches en onomastique culinaire!(kkk)mal vu, très chère madame, parce que « le goût de lab’ouf, ce sont justement des juifs qui avaient centré leur vie sur « le bon manger  » comme il jugeait la cuisine de restos celui qui me parla de l’homme de kiev qui me l’ôta , à la longue; comme celui de l’échange , même si j’ai été celle qui lui portait à l’hosto où il fut hospitalisé pour son infarctus,de la nourriture fine et qui calma ses plaintes à l’écouter;
vous ne commentez guère ce que P.Assouline diagnostique comme pornographie intellectuelle, vous qui vous prétendez spécialiste du genre, au fait ,ce que je crois très volontiers!mais je ne veux pas vous priver de ce plaisir d’exceller et partager vos dispositions, voyons, votre cinéma de femme toute , incestueuse toute,rappelée par rose, lien Libé je connais et ça m’emm mmmerde;
oui, on m’a fait le vaccin contre la grippe aujourd’hui, et l’an passé, j’ai quand même attrapé la grippe, alors j’en ai une expérience
à votre âge, n’oubliez pas la prudence

et alii dit: à

Phil dit: à
stanley vous en serait peut-être reconnaissant, anthony aussi!

et alii dit: à

Phil dit: àrappelez plutôt à lady kkk que malamud avait écrit en yddish et qye Purgess dialogua avec Isaac Bashevis Singer (né Yitskhok-Hersh Zynger, en yiddish : יצחק באַשעװיס זינגער)

Alexia Neuhoff dit: à

Vous noterez, DHH, que lorsque Et Alii cesse de psyttaciser (sic) et tente de développer une réaction personnelle, le « piédestal » s’effondre.

et alii dit: à

Alexia Neuhoff dit: à
mais je n’ai pasbesoin de parler de « mon » chinois comme madame KKK sous prétexte de « jaune » je préfère le « safran »

et alii dit: à

si dire ça m’emmerde n’est pas une réaction personnelle , du vrai moi ou du faux self, allez vous friter ailleurs

et alii dit: à

en outre je ne mire pas (je ne suis pas un oeuf!) dans les cuisines de juives

et alii dit: à

écrivez comme votre chère Judith, on affutera vos couteaux avec un bon fusil :je ne sais pas si je sais aiguiser un couteau avec un fusil,mais je l’ai vu faire

et alii dit: à

t de souligner sans indulgence ses erreurs du haut de son piédestal
moi, j’ai déjà entendu dire piedestrade :mais sur que c’est une erreur d’aimer une femme toute kkk

Les Valeureux dit: à

L’Homme de Kiev (en anglais : The Fixer) s
__

Vous qui avez lu le roman, pourquoi The Fixer en anglais, et alii?

et alii dit: à

COUTEAU

Alexia Neuhoff dit: à

Pour être déchiffrée, la prose de Et Alii réclame une grande maîtrise en paléographie. Le « chinois » de DHH dont il est question, pourrait figurer une sorte d’entonnoir. On sait avec Jérôme Bosch qui en affubla bon nombre de ses personnages qu’il ornait la tête de charlatans ou désignait les trompeurs, possiblement les ivrognes. Et non la folie comme communément admis. Quoique…

et alii dit: à

IL Y A UNE CELEBRE PHOTO DE M.Duras(c’est le » sujet du billet, elle a faitdes films) avec une passoire sur la tête (elle répondait dans un entretien où elle disait aimer l’humour) de SA cuisine ; pas celle d’une kkk;
je ne la retrouve pas et n’ai pas le gout à vos histoires d’ego;

et alii dit: à

Marguerite Duras avait envisagé en 1987 d’inclure ces recettes dans un autre recueil de textes, La Vie matérielle ; elle y avait finalement renoncé, tout en gardant à l’esprit le projet d’en faire un petit livre. Jean Mascolo, son fils, publie La Cuisine de Marguerite en 1999, sans en avertir Yann Andréa exécuteur littéraire de l’auteur. Ce dernier, avant la sortie du recueil, s’oppose, par l’intermédiaire de son avocat, à sa publication1. Quelques jours après sa sortie dans les librairies, La Cuisine de Marguerite fait l’objet d’une demande d’interdiction d’exploitation. Celle-ci, repoussée en référé dans un premier temps, est par la suite acceptée par le juge le 19 mai 1999. Le 13 septembre 1999, la cour d’appel de Paris confirme cette décision. Yann Andréa déclare : « Nous étions en présence d’un ouvrage qui mélangeait des textes écrits par Marguerite Duras, les modifiait, les accompagnait de photographies qui n’ajoutaient rien et d’extraits d’entretiens inappropriés. L’ensemble n’était pas l’œuvre de Duras et ne pouvait donc pas être signé par elle […] En allant à l’encontre de la décision de l’exécuteur littéraire que je suis de ne pas laisser publier une œuvre contrefaisante, Jean Mascolo savait qu’il s’exposait à une sanction judiciaire2. »

et alii dit: à

L’entretien avec Marguerite Duras dans « Le cinéma des cinéastes » intervient la semaine-même de la sortie de son film « Des journées entières dans les arbres ». Nous sommes en 1977 et elle évoque les problèmes de censure rencontrés par le texte du même nom dont il est tiré. Cette nouvelle, publiée en 1954, avait déjà donné lieu à une adaptation au théâtre pour Jean-Louis Barrault, qui monte pour la première fois la pièce à l’Odéon en 1965. Dans un premier temps, la pièce avait été considérée comme immorale. Au moment où Duras répond à Claude-Jean Philippe et Caroline Champetier, le regard sur ce texte a évolué puisque le film a été tourné à la demande de la télévision française.

Marguerite Duras explique pourquoi elle réalise elle-même ses films, et pourquoi, pour celui-ci, le travail de metteur en scène, s’est avéré complètement secondaire. Elle revient sur les éléments autobiographiques contenus dans le récit, la complicité de la relation mère-fille, elle évoque sa propre mère et sa vie en Indochine. L’écrivaine souligne la nécessité d’une nouvelle écriture pour le passage de la scène à l’écran, puis commente sa relation avec Madeleine Renaud, « une comédienne d’un tel calibre qu’elle est capable de tout ». L’émission démarre avec un bref panorama des sorties de la semaine au cinéma, puis l’échange avec Marguerite Duras.
https://www.franceculture.fr/litterature/marguerite-duras-dans-le-cinema-des-cineastes-pour-des-journees-entieres-dans-les-arbres

D. dit: à

Qu’est-ce qui lui a pris, à Finkie ?!
Quel dommage.

Janssen J-J dit: à

Il y a quelques portraits bien sentis du jeune Proust dans Jean Santeuil sur les témoins militaires au procès auquel il assista… et notamment le général de Boisdeffre, des passages que je viens de découvrir, désolé d’arriver après la bataille de Proust, mais enfin parait-il qu’il y a pas d’âge pour y goûter…. Sinon, Jean Santeuil découvet après lecture des deux tiers de la RDTP, ça me paraît bien fadasse, quoique pas inutile d’en voir la genèse.

@etalii (mamzelle) : Désolé pour mes fautes d’orthographe, quelles qu’elles soient (ça vous va, là ?). Je les vois bien après coup, mais ne cherche pas à inonder la maison de mes rattrapages… Vous me semblez parfois bien mesquine, chère Mademoiselle. Comment se fait-ce ? Il y a longtemps du reste que je partage l’analyse de DHH et d’A Neuhoff sur le « cas (kk) etalii », cette prétendue femme qui enjolive les trouvailles de son robot. Chue de son piédestal tous les jours, elle repart pourtant toujours d’un coeur vaillant… supportant pas vraiment qu’on « lui foute la paix »…, est 1 peu comme sa collègue-copine MS, atteinte d’un syndrome caulerpinien d’IA similaire. Hein.
Elles vont quand même pas nous refaire le coup du harcèlement… Z’allez voir ! Ca change tout de suite de sujet, quand ça commence à sentir le roussi, non sans avoir pris soin de lâcher un pet de nonne des plus salaces et pestilentiels. Un grand classique trollesque.

(NB / Petit Rappel de Michelet au sujet du petit friand. En Suissse (troll – drôle) – En Allemagne, kobold, nix – en France, follet, goblin, lutin. En Angleterre, puck, robin hood, robin hood good fellow. Shakespeare explique qu’il rend aux servantes dormeuses le service de les pincer jusqu’au bleu pour les éveiller (note 1 p. 63).
Je crois qu’Hamlet ou Puck (ou Dexter) étaient OK avec ça, du temps de tous ces pseudos. L’un d’exu sévit encore chez ALR apparemment, il « cause » cinoche avec JC et l’bouguereau… et jazm aussi, Etc.

Janssen J-J dit: à

moi je dis qu’à force de harceler Finkielkraut sur toutes les chaînes et les réseaux sociaux pro-palestiniens, il finit par péter un câble. Humain, trop humain… On va pas l’impeachmer.
Encore un non-événement. Qu’est-ce que tu manges ce soir, au juste ?

et alii dit: à

Janssen J-J dit: ON VOUS LAISSE VOS COPINES .ET FOUTEZ MOI LA PAIX .
oui le « détail » que vous dites mesquin, c’est qu’il y a loin d’un chinois(demandez à Duras) de lady KU KLUX
(voir photode P.ASSOULINEsur autre fil) à l’entonnoir de Plantu qui était une trouvaille quand vous aurez une « idée » n’hésitez pas à en gratifier vos copines , il doit y avoir logtemps que ça leur manque
https://www.google.com/search?q=plantu+entonnoir&sxsrf=ACYBGNRexOCu_h0i0NALH1Ri1ncdNOG4Xg:1573749182337&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjF7unHkOrlAhVLDWMBHSp1AtQQ_AUIEigB&biw=1280&bih=913#imgrc=vBF_Es2Zz5LACM:

et alii dit: à

longtemps

et alii dit: à

Il dessine en effet une vache coiffée de l’entonnoir des fous (cher au Michel Debré de Wolinski) dont la robe a été confectionnée avec le drapeau européen, chevauchée par une jolie allégorie féminine de l’Europe, dont la coiffure est une tour crénelée, tandis que Jacques Delors s’exclame « je crains une maladie de l’Europe folle ».
entonnoir et pas chonois

et alii dit: à

entonnoir
https://www.etaletaculture.fr/histoire-de-l-art/pourquoi-represente-t-on-les-fous-avec-un-entonnoir-sur-la-tete/
Au Moyen-Age puis durant la Renaissance, l’entonnoir symbolise la transmission du savoir. Du moins lorsqu’il a la pointe dirigée vers le bas. La pointe vers le haut, c’est au contraire l’idée de la « fuite » des idées vers le ciel… en d’autres mots, la folie.

Cela, c’est ce que je pensais savoir jusqu’à présent – et peut-être que vous aussi. Mais l’analyse de certains tableaux de l’époque montre que le symbolisme de l’entonnoir n’est pas aussi clair qu’il n’y paraît…

…La preuve en images!

1
L’extraction de la Pierre de Folie
Jérôme BOSCH, 1494
extraction-de-la-pierre-de-folie-par-jerome-bosch
Une des traces les plus anciennes de l’utilisation d’un entonnoir dans l’Art remonte aux tableaux de Jérôme Bosch (1450-1516). En 1494, il peint L’excision de la pierre de folie dans lequel il dénonce une idée répandue par des charlatans peu scrupuleux: la folie est due à un caillou coincé dans le crâne du patient… Un petit coup de bistouri bien placé et hop, plus de folie! Au passage, le charlatan empoche une coquette somme d’argent et prend la poudre d’escampette avant que son « patient » n’ait le temps de se réveiller… s’il se réveille un jour bien sûr!

Dans son tableau, il est intéressant de constater que l’entonnoir n’y coiffe pas le fou mais le charlatan… ce dernier étant assisté de deux personnages, un religieux tenant une fiole à la main et une femme, dont le livre sur la tête symbolise la connaissance. Même si le tableau s’intitule l’Extraction de la Pierre de Folie, c’est bien une tulipe que le charlatan extrait du crâne! Un petit clin d’œil bien placé de la part de l’auteur sur la future tulipomanie qui fera les ravages que l’on sait dans toute l’Europe…

2
Le Concert dans l’œuf
Jérôme BOSCH, date inconnue
le-concert-dans-l-oeuf
L’entonnoir, on le retrouve également, toujours chez Jérôme Bosch, dans Le Concert dans l’œuf, tableau étrange et allégorique. Ici, c’est sur la tête d’un personnage face au spectateur. Ici encore, la tromperie est présente dans tout le tableau! Le moine, tout d’abord, pointe le doigt vers une partition. Façon de recentrer ses camarades sur des cantiques religieux? Non! Il s’agit en réalité d’une chanson paillarde bien connue de l’époque… Lui-même se fait de toute façon berner par un voleur en train de lui dérober sa bourse…

Ici encore, l’entonnoir servant de chapeau ne symbolise pas la folie, mais plutôt la tromperie… à moins que le peintre n’ait voulu illustrer un proverbe de l’époque « boire comme un entonnoir »?

3
Le Chariot de foin
Jérôme BOSCH, 1516
charriot-de-foin-bosch
On continue notre tour d’horizon des tableaux de Jérôme BOSCH dans lequels figurent un entonnoir… Nous voilà rendus à observer un triptyque composé sur le panneau de gauche de La Chute des Mauvais Anges, au centre du Chariot de Foin et à droite de L’Enfer.

Comme toujours chez Bosch, le tableau fourmille de multiples détails, de multiples saynètes, qui rendent ses œuvres si intéressantes!

Cette fois, il ne s’agit pas d’un entonnoir que porte ce Juif placé à proximité du Pape. Non, il s’agit tout simplement d’un chapeau pointu, régulièrement porté par la communauté juive à l’époque. Pour vous en convaincre, admirez cette magnifique planche tirée du codex Manesse, un énorme manuscrit de poésies datant des années 1300. Bon, petite info pour la route, le port de ce chapeau a parfois été imposé à la population juive pour qu’elle soit reconnaissable… Sorte de rouelle ou d’étoile avant l’heure, en quelque sorte! Mais ne nous égarons pas…

chapeau-pointu-juif
Turlututu chapeau pointu

4
L’allégorie de la Gloutonnerie
Jérôme BOSCH, 1516
allegorie-gloutonnerie-bosch
Probablement issu d’un fragment de triptyque éparpillé un peu partout à travers le monde, l’allégorie de la Gloutonnerie porte bien son nom… Ici, le personnage qui porte un entonnoir sur la tête n’est ni un charlatan, ni un fou, ni un Juif, mais tout simplement un mec bourré!

5
La Tentation de Saint Antoine
Jérôme BOSCH, 1501
bosch_tentation-de-saint-antoine
Les « Saints »… Il n’y a qu’à regarder un calendrier de près pour se rendre compte qu’il y en a à la pelle! La « mode » des Saints apparaît à la fin de Moyen-Age et est bien utile pour tenter de trouver une protection (au moins spirituelle) à tout un tas de mauvaises choses (la faim, la pauvreté, la maladie, la peste,…). Saint-Antoine entre tout à fait dans ce cadre: vieillard barbu, né vers 251 et mort vers 356 à l’âge de 105 ans, il est vénéré pour protéger de l’ergotisme, cette maladie contractée par un parasite vivant dans le seigle, céréale très utilisée à l’époque pour la confection du pain. Ce qui est intéressant, avec l’ergotisme, c’est que les malades sont souvent atteints d’hallucinations et de psychoses… Pas étonnant que tout le monde croit alors les malades possédés par le Diable! Plutôt que de leur montrer leur cul, la population en appelle à la protection de Saint-Antoine…

Bon, c’est bien beau tout ça, mais le tableau de Jérôme Bosch fourmille comme toujours de détails. Parmi eux, distinguons cet étrange oiseau coiffé d’un entonnoir. On peut considérer qu’il s’agit là encore d’un symbole de tromperie… Selon certains spécialistes, les documents qu’il transporte dans le bec sont un faux témoignage contre Saint-Antoine pour le vouer à la damnation.

7
La Nef des fous
Jérôme BOSCH, date inconnue
nef-des-fous
La Nef des Fous, ce tableau aux dimensions atypiques (que j’ai recadré ici pour une publication plus facile, mais vous pouvez avoir un aperçu du tableau global dans le petit encadré), est une illustration de l’ouvrage La Nef des Fols de l’humaniste Sébastien Brant, racontant le voyage d’un bateau rempli de fous vers le pays de la Folie (la « Narragonie »). Allégorie et critique en règle, on s’en doute, de la société de son époque (bien qu’une telle allégorie tienne encore la route de nos jours!).

Etant donné le thème (un bateau rempli de fous), on devrait avoir des entonnoirs à la pelle! Et bien non… c’est ballot!

6
La Fête des Rois
Jan STEEN (1626-1679)
fete-des-rois-jan-steen
On a beau scruté à la loupe l’oeuvre de Bosch, pas la moindre trace d’un entonnoir symbolisant la folie! Heureusement, La Fête des Rois de Jan Steen, peint plus d’un siècle après la mort de Bosch, nous permet enfin de nous mettre quelque chose sous la dent. Vous le voyez, ce personnage à la gauche du tableau qui joue du violon avec une espèce de grill? Bingo! Il a une belle tête de vainqueur et, cerise sur le gâteau, est coiffé s’un magnifique entonnoir. Ouf… On n’a pas fait tout ça pour rien!

8
CONCLUSION
Bon, c’est sûr, après pareille analyse, on ne sait plus trop quoi penser… Disons qu’à l’époque de Jérôme Bosch, le XVIe siècle, l’entonnoir n’a pas encore de symbolisme très précis et peut tout à la fois représenter la science, le charlatanisme, l’impiété ou la folie. C’est bien plus tard que sa signification s’est affirmée et qu’il est maintenant placé systématiquement sur la tête des fous…

Je tiens à remercier un certain Plantin-Moretus pour sa superbe analyse publiée en 2008 sur le forum passion-histoire et de laquelle je me suis librement inspiré pour cet article!

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Bérénice dit: à

D, il faudrait dissocier le viol des violences sexuelles: attouchements, abus, harcèlement. Le viol signifie qu’il y a eu pénétration forcée naturelle ou pas. A force de devoir donner un avis sur tout il tombe dans le n’importe quoi. Il devrait refuser les audiences trop nombreuses.
C’est le cirque. Tout le monde parle et pas nécessairement de ce qui appartient à un domaine de compétence reconnu.

christiane dit: à

Exit – Paul Clément : excellent et désenchanté.

Question à Passou : Pourquoi dites-vous que Georges Simenon est un « romancier » et pas un « écrivain » (FC) ?

Marie Sasseur dit: à

Une tuile n’arrivant jamais seule voilà que la culture du viol est primée par ce récit opportuniste de Tuil.
Le milieux cuculturel français a fait le plein; là, je pense que c’est l’overdose.

Marie Sasseur dit: à

Le milieu, scabreux.

Jean Langoncet dit: à

@Ça va se régler entre hommes. Tu parles Charles.

Depuis que le commentarium de ce blog s’est féminisé, il est d’une rectitude exemplaire en toutes choses

DHH dit: à

L’entonnoir est mentionné dans le talmud comme illustration imagée d’un des modes de rencontre avec le savoir
Il illustre la pire forme de cette rencontre : Avec l’entonnoir le savoir rentre s’écoule et sort sans laisser de trace, inutile
Un peu mieux : l’éponge ;Tout ce qui arrive est indistinctement absorbé ,conservé et reste stocké mais pas organisé
Encore mieux : le filtre qui retient ce qui est important et élimine les scories
Dans mon souvenir il y une autre image mais dont je ne me rappelle plus, c’est celle qui rend compte de la forme achevée de relation avec le savoir :On le reçoit on le filtre on l’organise et on restitue le résultat pour en faire bénéficier les autres

Jean Langoncet dit: à

Mon commentaire s’applique à la période incluant love-me–two-times qui la met provisoirement en sourdine

Bloom dit: à

@Valeureux
Ayant passé une année universitaire en compagnie de The Fixer de Malamud, voilà la réponse à votre question.
Yakov Bok, est un « fixer », à savoir un homme à tout faire, donc un homme de peu, qui se retrouve au centre d’une affaire d’état. Son nom « Bok », signifie « bouc » en allemand et fait référence au « bouc émissaire » / scapegoat.
Encore un grand roman de Malamud, inspiré de l’affaire Beïliss dont l’acquittement au cours d’un procès pour meurtre rituel peu avant la Révolution bolchévique inspira au Daily News de Londres le commentaire suivant: « L’acquittement de Beïlis est le coup de massue le plus violent que la Russie ait reçue depuis la guerre sino-japonaise ». Voir L’étrange affaire Beïlis, Stock, 1967.

Jean Langoncet dit: à

@il y une autre image

Celle du diamant, émail diamant ?

et alii dit: à

Des écrits sur les menstruations, des analyses sur les obligations (et parfois violences) gynécologiques, des témoignages d’agressions sexuelles subies des années auparavant mais longtemps enfouies… Ou ce policier qui vous ramène à votre sexualité lors d’une plainte pour violences. Ces sujets qui touchent à l’intime, au corps, à nos conditions sexuées et à nos identités de genre, deviennent profondément politiques lorsqu’ils passent du privé au public (par l’acte du témoignage), de la honte au questionnement collectif, du déni au combat. De-ci de-là, des sujets qui touchent à ce que l’intimité recèle de politique font surface dans le Club et placent les luttes politiques au ras des vies individuelles et des corps, là où s’exercent les oppressions en tout premier lieu, parfois secrètement. Le corps des femmes bien sûr, mais aussi les corps abîmés par le travail et par la brutalité du système néolibéral.
sur mediapart

Marie Sasseur dit: à

Langoncet, mollo sur la dope, de temps en temps…

Jean Langoncet dit: à

@mollo

Vous n’auriez pas un lien à la manière d’etalli à partager sur la diamant et le charbon ? Une affaire moins farfelue que celle de l’or et du plomb.

et alii dit: à

confirmation du souvenir de DHH (que je n’avais pas:merci)
Transforme tes oreilles en entonnoirs et deviens assez intelligent pour pouvoir entendre les paroles des uns et des autres.4

Comme le suggère ce texte, s’il faut transformer ses oreilles en entonnoirs, ce n’est pas seulement pour accumuler les connaissances, mais pour saisir l’unité sous-jacente aux contradictions. De quelle nature est cette unité ?
Traité Haguiga, 3b.

Janssen J-J dit: à

Deux poires jaunes infundibuliformes ?…
-> ça pourrait bien nous réunir les deux pastourelles dans une même folie moyenne-nageuse. Leur enrayer le robot. Leur clouer le grandgousier. Leur fracasser les mandibules. Leur coudre le clinamen…>- Nous FOUTRE LA PAIX, un brin.

Marie Sasseur dit: à

Il y a une autre comique, dans l’actu du capitaine Polanski. c’est la mère Trintignant. Celle-là, elle devrait se mater un petit clip de Noir Désir, pour lui remettre les idées en place.

D. dit: à

Peut-être que Finkielkraut voulait faire l’éloge de la virilité raisonnable et s’y est très mal pris car évidemment aucun viol n’est défendable en aucune circonstances.
Rougeyron a traité du sujet de la virilité de façon captivante :

www.http://youtu.be/eBbazt1_YNg

et alii dit: à

suite du rappel de DHH
19. Quatre types de disciples se distinguent dans l’écoute des leçons des maîtres. Ils peuvent être comparés à l’éponge, à l’entonnoir, au filtre et au tamis. L’éponge absorbe tout ; l’entonnoir laisse échapper d’un côté ce qu’il reçoit de l’autre ; le filtre laisse couler le vin et retient la lie ; et le tamis, au contraire, laisse passer la poussière [de la farine] et garde la bonne farine.
https://www.massorti.com/Pirke-Avot-Maximes-des-Peres

Marie Sasseur dit: à

Finkie voulait simplement dire qu »il en avait.
A 70 balais, madame sera certainement ravie de la vigueur de son vieux de 70 balais, qui éructe en rut, à la télé.

Marie Sasseur dit: à

« Sasseur a pris le train en marche, forcément »

Langoncet, speakez dans le micro, en me mettant en sourdine, ça me fera des vacances.

Jean Langoncet dit: à

Le micro et vous, ça fait deux ; bien compris

Jean Langoncet dit: à

@C’est l’endroit où l’on s »embrasse le plus

Outre-Atlantique, c’est aussi celui où on s’embarrasse la moins des considérations du vieux monde laissées derrière soi
https://www.youtube.com/watch?v=SN1ACh8lzHg

Jean Langoncet dit: à

(ces le/la confondus à répétition, scusi)

Bloom dit: à

Manifeste de personnalités britanniques refusant de voter travailliste à cause de l’antisémitisme de J. Corbyn. Honte à ce leader qui trahit les ideaux du parti de Aneurin Bevan.

The coming election is momentous for every voter, but for British Jews it contains a particular anguish: the prospect of a prime minister steeped in association with antisemitism. Under Jeremy Corbyn’s leadership, Labour has come under formal investigation by the Equality and Human Rights Commission for institutional racism against Jews. Two Jewish MPs have been bullied out of the party. Mr Corbyn has a long record of embracing antisemites as comrades.

We listen to our Jewish friends and see how their pain has been relegated as an issue, pushed aside by arguments about Britain’s European future. For those who insist that Labour is the only alternative to Boris Johnson’s hard Brexit, now, it seems, is not the time for Jewish anxiety.

But antisemitism is central to a wider debate about the kind of country we want to be. To ignore it because Brexit looms larger is to declare that anti-Jewish prejudice is a price worth paying for a Labour government. Which other community’s concerns are disposable in this way? Who would be next?

Opposition to racism cannot include surrender in the fight against antisemitism. Yet that is what it would mean to back Labour and endorse Mr Corbyn for Downing Street. The path to a more tolerant society must encompass Britain’s Jews with unwavering solidarity. We endorse no party. However, we cannot in all conscience urge others to support a political party we ourselves will not. We refuse to vote Labour on 12 December.

John le Carré (David Cornwell), Fay Weldon, Joanna Lumley, William Boyd, Simon Callow, Antony Beevor, Sathnam Sanghera, Janina Ramirez, Trevor Phillips, Jimmy Wales, Suzannah Lipscomb, Tom Holland, Frederick Forsyth, Peter Frankopan, Ghanem Nuseibeh, Dan Snow, Fiyaz Mughal, Tony Parsons, Dan Jones, Maajid Nawaz, Oz Katerji, Nick Hewer, Ed Husain, Terry Jervis
Topics

Jean Langoncet dit: à

@Manifeste de personnalités britanniques refusant de voter travailliste à cause de l’antisémitisme de J. Corbyn

C’est sans doute le problème premier de la société britannique : choisir leurs représentants selon leur antisémitisme supposé

et alii dit: à

C’est bien que Bloom ait rappelé la question de l’antisémitisme britannique:j’ai souvent eu envie de l’évoquer mais on m’a trop harcelée vulgairement sur ce blog: ceux qui se sont adonnés à ce plaisir ne m’intéressent pas, ni « un brin »ni une branche ;et leurs ami-e-s fidèles encore moins qui ne semblent pas avoir conclu des liens que je joignais qu’ils-elles-n’avaient pas l’exclusivité de l’art de la recherche, de l’étude, de la « transmission et du partage:j’enveux pour preuve l’entonnoir dont j’ai amené le mot et l’image ici;c’est vous qui êtes méprisants et tenez tous les autres pour des « minus habens », en exigeant d’eux des confidences sur leur intimité-quitte à l’inventer, cette intimité selon vos fantasmes-et en projetant sur eux vos questions -celle des « médecins »par exemple!
c’en est répugnant!j’ai de la chance d’avoir une amie dans le milieu médical encore maintenant où elle y exerce-aujourd’hui même elle m’indiquait -pour une jeune femme une institution où elle se faisait suivre elle et sa fille -et me parlait des problèmes d’une spécialité tant pour les « parents consommateurs » que pour les praticiens professionnels-elle est elle même spécialisée:non,mais pour qui vous prenez vous, vous, les erdéliens à vous dire thérapeutes:soit dit en passant, « la juive » de D.SIBONY N’est pas de cette année! mais pourquoi croyez vous que l’on doive vous aimer comme des petits enfants?
oui,j’en ai marre, et pas « un brin » mais absolument de vos rengaines,votre harcèlement, sur ce blog où tout au plus vous n’exposez que votre « nom »;
bonsoir les erdéliens lollissimistes

et alii dit: à

et en plus il y a u lien dans un lien :
« Luther raconte qu’il employait souvent ce mooning – les Anglais ayant eu la bonne idée de créer un mot pour cette action, je leur vole le temps d’un article –, bref Luther lui-même moonait – roh, et en plus je conjugue à la française! – lorsque le démon le tourmentait.

Et maintenant alors? L’acte de montrer ses fesses a gagné en puissance, puisqu’il fait fuir tout le monde. De là à en déduire que tout le monde est diabolique, il n’y a qu’un pas – mais je laisserai aux philosophes le soin de s’aventurer dans ce terrain miné et stérile (et ça, c’est un zeugma).

Cet article est issu d’un partenariat avec le site Omnilogie. Vous pouvez lire l’article original ici.
https://www.etaletaculture.fr/culture-generale/comment-faire-fuir-le-diable-en-lui-montrant-son-bip/

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Marie Sasseur dit: à

Marion Cotillard:

L’actrice Marion Cotillard a exprimé mardi une « gratitude infinie » envers sa consœur Adèle Haenel pour avoir brisé le silence avec ses accusations de « harcèlement sexuel » à l’encontre du réalisateur Christophe Ruggia.

« Adèle, ton courage est un cadeau d’une générosité sans pareil pour les femmes et les hommes, pour les jeunes actrices et acteurs, pour tous les êtres abîmés qui savent maintenant grâce à toi qu’ils n’ont pas à subir cette violence. Et pour ceux qui l’ont subie, qu’ils peuvent parler, ils seront écoutés et entendus », écrit Marion Cotillard sur Instagram à côté d’une photo d’Adèle Haenel. »
et plus loin:

«  »Chère Adèle, tu marques l’histoire. L’histoire de cette révolution libératrice. Notre histoire et celle de nos enfants. J’ai une gratitude infinie envers toi », conclut Marion Cotillard. »
France 24

rose dit: à

Lucien Bergeret dit: à

À propos du colonel Picquart, on pourra lire ceci :« Pour se reconnaître

J’ai tout lu. J’ai d’abord éteint la lampe, puis rallumé.
Mais qui a écrit cela ?
Il me semble que, s’il est ainsi, c’est avant tout pour lui-même ; sinon, il se trahirait. Et c’est la pire des trahisons de se trahir soi-même. Me semble-t’il.

et alii dit: à

Les scènes d’intérieurs du film ont été tournés au Kloster Eberbach9, ancien monastère cistercien en Allemagne, près d’Eltville (Hesse)8.

Le décor extérieur de l’abbaye a été créé de toutes pièces près de Rome ; ce site n’existe donc pas. Il est toutefois nettement inspiré du château italien du xiiie siècle Castel del Monte (commune d’Andria, à 70 km à l’ouest de Bari, dans les Pouilles) qui est l’œuvre de Frédéric II du Saint-Empire.

Le tournage a également lieu aux studios Cinecittà, à L’Aquila, Eltville, Rheingau, Rome, le Taunus, etc.9

Le portail de l’abbaye de Moissac est réinterprété dans le décor à la 28e minute.
il s’agit du nom de la ROSE

et alii dit: à

LE NOM DE LA ROSE (wiki)
L’historien médiéviste Michel Pastoureau raconte durant une interview11 qu’au Moyen Âge les porcs n’étaient pas roses mais noirs et, comme on avait beaucoup de mal à en trouver de cette couleur pour le tournage, on utilisa des porcs « roses » que l’on avait peints. Les porcs se frottant les uns contre les autres, la peinture tenait difficilement.

rose dit: à

Jansen JJ
Individuellement derrière nos ordinateurs, nous sommes une force collective.
Aujourd’hui, dans la pléthore d’informations échangées ici, avec les interventions de DHH et les complétudes apportées à ses notions par nombre d’intervenautes est apparu clairement le groupe que nous formons, dans sa puissance intrinsèque, éloignés que nous sommes de toute complaisance, d’avidité, de goût du lucre, de la putasserie et du buzz.
Première fois que je ressens -en // avec haut le coeur et palpitations cardiaques suscités par l’ire imbécile de Finkelkraut (ai coupé le clapet de Rougeron dès la saillie moqueuse contre Caroline Fourest) – première fois, combien ce blog, ici est précieux.
Une goulée d’air pur et sain. Une sobriété heureuse.

rose dit: à

Bon ben, out of order, pluies diluviennes, embouteillages terribles, suis naze.
Passé la journée à faire du rétropédalage.
Exténuant.
Salut à tous, toi itou, tralala itou.

rose dit: à

Premier état des lieux :
Faire son bilan carbone.
Modifier ses habitudes de vie.

rose dit: à

Pour cette jeune femme qui a des règmes tellelent douloureuses, lui dire de prendre une bouteille en verre, veiller au bouchon, à vis plutôt que décapsuleur.
L’ébouillanter (la bouteille) la vider puis la reremplir d’eau bouillante. Envelopper celle-ci d’un linge doux mais épais.
S’enrouler autour de la bouteille.

Puis, vous, lui dire -gentiment bord.l- ah vous êtes une fille ou toute autre considération sympathique. Ni humour trash, ni ironie dévastatrice.
Avec un peu de chance, cela passera. Même si cela lui prend dix ans.

Nota : ne pas s’enferrer dans l’erreur que les féministes n’aiment pas les hommes.
Penser à Marylin dans les Désaxés.

Lire Flo sur Bonnet d’Âne, aujourd’hui, cet aprem. Et Dobolino. Et Sanseverina…
Le tenant du blog est assez pénible, mais ses commentateurs/trices formidables.
Communautés éclairées, raisonnantes.

rose dit: à

Des règles.
Et baste. Et zou,

et alii dit: à

rose dit: à
POUR LES R7GLES DOULOUREUSES? IL Y A LA QUESTION DU SOULAGEMENT immédiat (bains chauds ,bouillottes)et celle de ce qu’on nomme depuis peu finalement,l’endométriose, et cela se règle avec un-e gynécologue professionnelle (!) en même temps que c’est le commencement cette rencontre entre patiente et praticien-ne d’un souci de soi gynécologique strict (pilules cancer du sein etc) et pas seulement :bref de rester « au courant par des « conversations », même des lectures en salle d’attente et des « rencontres inopinées » je crois que cette jeune femme saura très bien tirer parti
d’une rencontre qui la dissuadera de se bourrer de doliprane, et je lui ai indiqué une autre personne femme mariée, mère et kiné- à laquelle elle pourrait demander conseil -et se confier;j’ai confiance en elles qui savent se servir aussi d’internet et explorer pour veiller sur elle-s;merci de votre souci !

et alii dit: à

Règles douloureuses et abondantes, crampes pelviennes voire abdominales ou lombaires, fatigue… l’endométriose est l’une des maladies gynécologiques les plus mystérieuses, mais également les plus mal diagnostiquées. Découvrez cette maladie trop souvent
je ne fais pas de l’exercice illégal de la médecine mais je crois qu’on ne règle pas toujours les problèmes par des rigolades et des escroqueries;
j’ai admiré irène FRACHON 5la fille de BREST au cinéma et ai confiance malgré tout sur des sursauts comme le vôtre

et alii dit: à

rose, je n’ai pas besoin de cours de « relationnel »!

et alii dit: à

vous savez rose, il y a qelques années, maintenant,j’ai osé dire de manière détachée à un professeur très féministe que j’allais m’absenter pour raison de santé:il me dit qu « ce n’était rien » il avait écrit qu’il ne dirait plus ça;
le lendemain , j’ai pris le premier autobus du matin pour l’hosto où j’ai été examinée par une femme qui était une brute;on m’hospitalisa et par chance, une chouette infirmière me dit que « tel médecin » de la tournée avec « le patron » était un excellent chirurgien: je lui demandai donc dans les deux jours suivants de m’opérer (on ne pouvait pas savoir de quoi malgré les examens; il accepta, je lui signai une décharge qu’il soit très tranquille
et ce fut lui qui m’opéra;tout se passa bien ;en me réveillant, je fis un mot d’esprit non préméditésur le patronyme de l’anesthésiste , et l’infirmière présente n’en revenait pas de ma lucidité ; bref, j’ai appris à ne pas peser sur les gens et à ne pas les laisser peser sur moi de leur désir!

et alii dit: à

ce qui me frappa à lhosto, lors de cette intervention et les jours suivants bien sur, c’est qu’on avait toujours perdu mon dossier, au point qu’on m’accusa une fois de l’avoir subtilisé;
ça n’a pas empêché que la secrétaire pendant que j’attendais la consultation de « suivi », me dit ,puisque je n’avais pas le fichu dossier (elle c’était une spécialiste de « relationnel médical à l’hosto » que j’étais peut-être une simulatrice :c’est là que le chirurgien apparut, mon dossier en main et souriant ;tout allait bien!

Jean Langoncet dit: à

Brève de blog : etalli opérée de l’appendicite ; plus fort que mauvaise langue et ses fantomatiques collégiennes

et alii dit: à

Jean Langoncet dit: à
non, ce n’est pas ça, d’ailleurs on n’a pas vraiment su de quoi!!!; ce qui est intéressantpour moi, danscette histoire de « relatopnnel médical »c’est que en principe, c’est la brute qui mereçut le matin qui aurait dû m’opérer, mais ,mais, à la faveur des tournées du grand patron, il s’en est décidé autrement:et le jeune chirurgien que j’avais élu me demanda d’accepter que la brute serve comme assistante (ne me demandez pas m’implora-t-il) et j’ai donc accepté la présence de la brute!-j’avais déjà prévu une bonne bouteille pour l’après, et d’ailleurs, tous les soirs avant l’opération, je sortais en douce prendre un café en face de l’hosto après avoir mis une lettre dans la boite;personne n’a rien vu,ou du moins dit!

et alii dit: à

ce qu’il y eut d’incroyable, c’est pour descendre dans la salle d’op:le cinéma complet!heureusement que j’avais refusé la veille au soir d’être prémédiquée,et demandé à passer la première le matin:il n’y avait pas d’ascenseur !donc je suis descendue au bloc à pieds et je suis montée sur le brancard ,pour faire comme si! devant la salle d’op;c’est l’anesthésiste qui m’attendait, pas rasé:je lui ai dit « on dirait que vous n’êtes pas en forme »:il n’avait pas l’habitude d’être chahuté!
je fus donc bien « meilleure avec mon jeu de mots à mon réveil dans la chambre:il paraît qu’il a blemi! lui si gentilqui invitait les infirmières au gouter!

rose dit: à

et alii dit: à

rose dit: à
POUR LES R7GLES DOULOUREUSES? IL Y A LA QUESTION DU SOULAGEMENT immédiat (bains chauds ,bouillottes)et celle de ce qu’on nomme depuis peu finalement,l’endométriose, et cela se règle avec un-e gynécologue

Pas la peine de crier.
Règles douloureuses = pb.d’identité, de reconnaissance etc..
La maladie est l’effort que fait la nature pour aider l’homme à guérir. Karl Jung.

N’avez pas du fréquenter bcp de gynécos. Ma dernière, hors ma demande et hors mon désir a refusé de me prescrire un traitement hormonal pour m’accompagner lors de ma ménopause.
Cinq ans après elle m’a dit se l’être attribué à elle-même.
Sous prétexte que je n’avais pas de bouffées de chaleur, elle a décidé que je n’en avais pas besoin.
Ai dû gérer seule -j’ai l’habitude- prise de poids, fin de la fécondité et tout le toutim.
Nous sommes pile de la même année. Elle m’a prise comme cobaye : j’ai été son modèle expérimental.
À 54 ans, âge auquel ma ménopause a été installée, elle ressemblait à une ado. de 14 ans, hanches étroites, cheveux longs.
Y compris avec l’absence totale de respect qu’elle m’a manifesté, je préfère être à ma place qu’à la sienne.
Une année, elle a du commettre une erreur médicale -je le saurai un jour- et a perdu toute sa clientèle ; je lui étais restée fidèle. Plus tard, elle m’a accusée d’être partie sans payer. J’avais réglé par chèque.
La bouteille d’eau bouillante bien plus efficace.

rose dit: à

Et alii
Aucune leçon à vous donner dans le relationnel.
Une femme brute, cela existe. Avez eu de la chance d’y échapper.
Pas tout compris dans votre récit.
Faut vous dire que, si je ne dors pas, la nuit est bien avancée, c’est parce que je me prends pour une écurie. Foin, eau fraîche et -mais que mangent les chevaux- et un fougueux qui.
Je passe.
Je passe aussi le sale film qui me vient avec.
Je ne sais déterminer si ce sont les Misfits à l’origine de cet enchainement.
Pourquoi ce chirurgien a t’il supplié ne me demandez pas. Et pourquoi l’anesthésiste a t’il blêmi ?

et alii dit: à

rose, il y a des conventions entre collègues:c’est la femme brute qui devait m’opérer parce que c’est elle qui m’avait reçue à la consultation, et avait diagnostiqué la nécessité d’examens urgents et peut-être d’une intervention (mais pour moi, c’était une brute, trash comme vous dites et ça ne passait pas avec moi)
l’anesthésiste a blemi parce qu’il ne s’attendait pas à ce que je fasse « encore!) de l’esprit et sur son patronyme! encore dans les vaps de l’anesthésie! c’était pas dans son scénario!
bonsoir rose, il faut dormir!

et alii dit: à

rose, il y a peut-être des choses de l’opération elle-même avec l’anesthésie qui m’ont échappé:je crois qu’ils avaient eux assez peur de ce qu’ils trouveraient et n’avaient pu identifier sans ouvrir;or aux premiers instants où on me réveilla, j’ai fait une étrange expérience de conscience:c’était pour me remettre les bagues qu’elle m’avait enlevées à l’anesthésie et je sentis-je ne pouvais le voir-que l’infirmière ne les remettait pas dans l’ordre et le dis;non,l’autre doigt;
peut-être ai-je dit autre chose sous anesthésie dans la conscience que je risquais mourir?ET ce n’aurait pas été pour les rassurer! mais ce que j’avais de conscience était limité; je n’ai vraiment été réveillée que dans ma chambre; ce qu’ils guettaient avec impatience;
bon aujourd’hui, il y a des chirurgiens qui font des opérations extraordinaires et ont l’habitude de ces questions de conscience de leur patient ;
c’est quand même assez intéressant comme expérience ;
allez, maintenant je veux dormir!

et alii dit: à

rose, difficile pour moi de comprendre ce que vous avez vécu avec cette femme à laquelle vous êtes « restée fidèle » dites vous si longtemps; si j’ai bien compris, maintenant vous accordez confiance à une psy avec laquelle vous pouvez parler de cette étape et la comprendre, et en faire quelque chose de fécond dans une pratique ou une autre (et peu importe au fond JUNG) : avoir une idée claire de votre expérience en la comparant avec celle d’autres femmes:soit dans des écrits de témoignages-tant de patientes que de praticien-ne-s soit au sein d’une association:je n’ai qu’une confiance limitée sur internet chaque cas est particulier;ne simplifiez pas trop le votre!
vous voilà donc sortie de cette histoire? VOUS VOUS REPRENEZ , vous retrouvez une autre;ce n’est peut-être pas la RDL qui est le blog le plus susceptible
de vous répondre si vous n’êtes pas dans le « format » comme on y dit parfois; c’est vrai que je n’ai pas fréquenté beaucoup de gynéco , mais j’en ai « connu » beaucoup; peutêtre avez vous lu les praticiens qui se sont fait connaître dans ces batailles? (ILS ONT DES BLOGS)courage, vous tenez le bon bout!

et alii dit: à

rose, j’ai un peu surfé pour voir si vous pouvez être éclairée sur votre dame: le médecin connu estWinckler’s Webzine
Le site personnel de Martin Winckler; il cite beaucoup d’exemples ;je crois qu’il n’est plus en FRANCE mais il y a de nombreux sites aujourd’hui

et alii dit: à

lettre de books
Cahalan n’a d’ailleurs réussi à retrouver que deux de ces « cobayes » et en vient même à penser que les autres n’ont peut-être jamais existé. Pour autant, la journaliste est « prudente » dans ses conclusions, note l’historien des sciences Hans Pols dans Science. « L’étude de Rosenhan, aussi exagérée et malhonnête soit elle, a touché quelque chose du doigt », écrit-elle à la fin de son livre.

La journaliste a « un intérêt tout personnel » pour le sujet, précise la critique Maureen Corrigan sur le site de la radio NPR. « Comme elle le rapporte dans son remarquable témoignage publié en 2012, Brain on Fire, elle est tombée gravement malade à peine entrée dans l’âge adulte et a été hospitalisée après un diagnostic de trouble schizo-affectif. Finalement un médecin a réalisé qu’elle souffrait d’une encéphalite rare, une affection qui simule les symptômes de la maladie mentale. » Cahalan ne cesse dans son nouveau livre de se demander combien de malades aujourd’hui n’ont pas eu la chance d’avoir été bien diagnostiqués.

The Great Pretender, de Susannah Cahalan, Grand Central Publishing, 2019.

et alii dit: à

oui, je sais ce blog n’aime pas qu’on dise « professionnel » ce qui peut impliquer bien des savoirs, -dont des langues et des « outils » et bien des lectures(et non en dispenser comme certain-e-s de ce blog le croient )évidemment c’est très sensible en « médecine » où se mènent une infinité d’enquêtes;
bonne journée

rose dit: à

Et alii

:c’était pour me remettre les bagues qu’elle m’avait enlevées à l’anesthésie et je sentis-je ne pouvais le voir-que l’infirmière ne les remettait pas dans l’ordre et le dis;non,l’autre doigt;

Surprenant : hier ai jouxté un homme qui avait des bagues sur six doigts. Main gauche, main droite.
Il portait cela très bien, avec sa virilité. Peut-être un biker ? Celui de Dubois sorti de taule ? Je plaisante…Peut-être ce que vous avez vécu est il de l’ordre de la conscience éveillée.

En tout cas, votre instinct vous a guidé vous changer de chirurgien. Comment être opéré par une brute épaisse, alors que c’est si délicat d’ouvrir ?

rose dit: à

difficile pour moi de comprendre ce que vous avez vécu avec cette femme à laquelle vous êtes « restée fidèle » dites vous si longtemps
Entre 30 et 35 ans.
Non, je ne cherche pas.
J’ai dit cette ajecdote pour oarler des oratiques médicales et de la violence institutionnelle envers les femmes.
Femme de ménage = gynécologue. Seule l’humanité compte. Pa de hiérarchie clivante.

rose dit: à

Pas de hiérarchie clivante.
Je lui ai demandé deux fois ; pas sûre d’être allée jusqu’à trois. Je l’avais dit à ma mère que la gynéco refusait de me prescrire le traitement hormonal.
Aujourd’hui encore, cette expérience m’a marquée.

 un diagnostic de trouble schizo-affectif. Finalement un médecin a réalisé qu’elle souffrait d’une encéphalite rare, une affection qui simule les symptômes de la maladie mentale. » Cahalan ne cesse dans son nouveau livre de se demander combien de malades aujourd’hui n’ont pas eu la chance d’avoir été bien diagnostiqués.

Un de les amis, membre de la première expedition d’alpinistes français en Himalaya m’a raconté cela, idoine.
Son épouse, taxée de dépressive, de malade imaginaire et autres billevesées.
Elke avait une tumeur au cerveau et est décédée rapidement. On lui avait conseillé d’aller voir un psy.

Lui m’avait parlé de son irrespect envers sa femme, le désir de celle-ci et avait dit à mon compagnon l’importance de respecter sa femme. Las, hélas.

et alii dit: à

figurez vous, rose, que l’un-e des gy nécos que j’ai connue était la nièce de celui qui me raconta l’affaire Beilis;elle se prénommait de son prénom usuel Judith, mais elle s’appelait aussi Balfourtine, et son cousin, le fils de l’homme qui me raconta l’affaire BEILIS avait appelé son fils William, au moins aussi anglais que Balfourtine!
judith , donc fit des études de droit et tint une agence immobilière à Cannes avec son mari qui avait été en camp assez jeune;et le couple n’ayant pas d’enfant bien qu’il eut consulté dans le monde entier ,se résolut à l’adoption;de passage à Paris, ils étaient allés chez le cardiologue ultime visite pour la demande d’adoption, en ressortirent avec le certificat d’espérance etdans la nuit, à l’hôtel, mario-le prénom du mari de Judith mourut d’une crise cardiaque; elle repritle chemin de la vie, fit des études de médecine, se spécialisa en gynéco et se mit en ménage avec un copte qui avait fait du droit; elle gynéco, lui juriste-je ne sais plus son prénom-le couple n’eut pas d’enfant; je me souviens qu’elle me dit avoir exercé un peu en Algérie, elle venait manger chez moi quand elle venait voir son oncle et son cousin qui l’avait faite marraine de son fils auquel elle n’offrit jamais un bonbon; c’était peut-être la seule Balfourtine de FRANCE ET DE NAVARRE!elle ouvrit un cabinet de gynéco et se flattait de « bien écrire » O.K.! après, je ne sais pas son filleul ne m’a rien raconté d’elle , et je n’ai pas été indiscrète!

renato dit: à

#mose-acqua-alta — souvenir des conversations lors de la présentation du projet.
Un ami urbaniste : « C’est un truc inutile, bons seulement à bouffer l’argent. »
Un ami Vénitien : « Il serait moins cher et plus fonctionnel restaurer le système de canaux pour compenser les marées en canalisant l’eau vers l’intérieur des terres. »

https://youtu.be/_7SQZ5wSF2k

Cela bien à part, le système Mose est inefficient pour les grandes marées (plus que 80 cm), donc étant donné le dérèglement climatique… fonte de glaces… etc., à un moment il deviendra inutile.

***

#metoo. Je me souviens, lors de l’affaire DSK, m’être posé la question de savoir si ceux pour lesquels mettre une main aux fesses ce n’était que de la séduction, étaient archaïques ou banalement mal éduqués.

renato dit: à

Batifolez, batifolez, ‘quelque chose restera’.

Sarah dit: à

Personne pour nous parler de la prostate et de ses palpations sur ce blog?

et alii dit: à

renato, évidemment
batifoler . À rapprocher aussi de l’a. ital. batiffole, attesté au sens de « moulin » au xives.,
il reste les ailes du moulin
pour la main aux fesses, je ne saurais vous répondre, mais je ne crois pa que ce soit de la séduc:ceci dit on a le mot pince fesses !

et alii dit: à

rabelais
.. une espèce de suite sous le titre de Bringucnarilles cousin germain- de Fesses-pince, ou Voyage du Compagnon à la Bouteille, .

D. dit: à

Que faut-il palper au juste ?

D. dit: à

Marie-Antoinette souffrait de règne douloureux, à en perdre la tête.

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