de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Rien du cinéma ne lui est étranger

Rien du cinéma ne lui est étranger

Désolé mais moi, j’aime lire les critiques, j’en ai besoin, j’y prends un plaisir certain, j’y trouve un intérêt inentamé quand bien même beaucoup seraient prévisibles à la longue, exaspérants de mauvaise foi, écoeurants de partialité. C’est aussi vrai pour les critiques littéraires que pour les critiques dramatiques, ou ceux qui exercent leur art (mais oui, c’est un art) dans la critique d’art, de photo ou de cinéma. Certains chez ces derniers, rares il est vrai, mériteraient vraiment d’être évoqués comme des « écrivains de cinéma », à l’égal de quelques scénaristes et dialoguistes, car ils nous offrent d’authentique morceaux de littérature sur les films et parfois à propos des films. Pour en juger, le recul des années est nécessaire. Une fois n’est pas coutume, on louera alors la recueil d’articles dans un livre. Deux viennent de paraître qui méritent toutes les louanges.

Michel Ciment (Paris, 1938), ce n’est pas seulement une plume (la revue Positif) mais une voix (Projection privée sur France-Culture et Le Masque et la plume sur France-Inter), organes auxquels il collabore sans discontinuer depuis des dizaines d’années ce qui est déjà la marque d’une fidélité sans faille. La plume et la voix se conjuguent dans l’esprit et le ton de ses livres consacrés à Elia Kazan, Jane Campion, Joseph Losey, Fritz Lang, John Boorman, Theo Angelopoulos, Stanley Kubrick, Francesco Rosi, une énumération qui dessine déjà l’arc-en-ciel de ses passions. Son dernier livre ne pouvait décemment s’intituler autrement que Une vie de cinéma (512 pages, 22 euros, Gallimard) car c’est bien de cela qu’il s’agit et uniquement de cela mais en sachant que dans « cela » il y a tout un monde qui excède le seul septième art- à feuilleter ici. Rien de ce qui touche au cinéma ne lui est étranger. Des dizaines de textes, des critiques bien sûr mais aussi des portraits en hommage, des entretiens, des rencontres, des reportages y sont colligés. Ils ont paru ces soixante dernières années principalement dans L’’Express, le Monde et surtout Positif. L’exercice n’est pas sans risque car s’y révèlent aussi les tics d’écriture, les répétitions, l’abus des mêmes formules (« Il fut un contemporain capital ») mais l’ensemble est suffisamment solide et passionnant pour que le lecteur en fasse fi.

Le livre s’ouvre sur plusieurs textes, longs et denses, qui constituent une réflexion sur la situation de la critique de cinéma dans la presse ou de ce qu’il en reste, le nivellement du goût, la confusion des valeurs, le refus des hiérarchies, l’établissement d’un canon pour juger. Michel Ciment est de ceux qui ont apporté leurs lettres de noblesse à la cinéphilie. Sauf qu’aujourd’hui on dirait un gros mot, une vieillerie quasi réactionnaire, un truc pour nostalgiques d’un improbable et mythique âge d’or du cinéma.

Je ne sais pas si c’était mieux avant mais grâce à Michel Ciment, certains vont découvrir que dans les années 70, un hebdomadaire comme L’Express pouvait l’envoyer sillonner l’URSS à la découverte du cinéma soviétique et lui donner un certain nombre de pages à son retour pour le raconter. Et récidiver peu après pour chanter haut et fort le génie comique et tragique de la comédie à l’italienne (Risi, Comencini, Scola, Monicelli …) avant que Fellini, si visionnaire alors que les studios de Cinecitta commençaient à péricliter, annonçait le triomphe à venir des effets spéciaux et d’un cinéma d’ingénieur. Bernard de Fallois l’avait devancé puisque dès 1960, dans la chute d’une critique de Pather Panchali, il louait à travers Satyajit Ray la beauté d’un cinéma qui dise le chant du monde « non pas le cinéma des géomètres et des savants, mais le cinéma sensible au cœur ».

La polémique ne l’effraie pas mais il ne la recherche pas. Son temps et l’espace qui lui est imparti, il préfère le consacrer à l’exercice d’admiration, ce qui ne surprendra que ceux qui croient encore que l’acte de critiquer est nécessairement négatif alors qu’il s’agit avant tout de porter un regard critique, d’analyser, déconstruire, mettre à nu. Il n’y a que lui pour remarquer que treize est un chiffre fatidique pour certains metteurs en scène, Orson Welles, Stanley Kubrick, Theo Angelopoulos qui ont chacun réalisé treize films. Il n’hésite pas non plus à nous raconter les coulisses de certains films mythiques. Comment ils se sont faits et comment ils ont failli se faire.

Ainsi Apocalypse Now dont il nous révèle en détail les trois versions différentes de la fin : dans celle diffusée à Cannes, Willard tue Kurtz et reste sur l’île ; dans une autre, Willard quitte l’île et ne donne pas par radio l’ordre d’exécuter les adorateurs de Kurtz ; enfin dans la troisième, tout s’embrase sur fond de bombardements. La première de ces versions était le choix du réalisateur (un métier dangereux selon Jeanne Moreau : « J’ai vu pleurer beaucoup de metteurs en scène »). Sa préférée mais il était bien le seul. A ses yeux, la fin décrétée par la compagnie sous la pression du public était un mensonge, mais comme ce mensonge était au fond à l’image de la guerre du Vietnam, il s’est résigné. L’important pour Coppola était que son propre message passe tel qu’il l’avait ressenti en lisant Cœur des ténèbres de Conrad : l’homme remonte le fleuve pour rencontrer l’autre versant de lui-même, il affronte sa propre dualité et l’ambiguïté de toute morale.

Dans un autre registre, le récit de ses réécritures du scénario de Paris brûle-t-il ? signé Gore Vidal est hilarant. Ailleurs on découvre les surprenantes compétence et érudition de Serge Gainsbourg en matière de technique cinématographique, son travail sur le cadre et ses traficotages de la bande-son, son goût des longues et courtes focales, des plongées et contre-plongées et, moins surprenant, les parallèles qu’il dresse en permanence entre le format des films et celui des tableaux. Les morceaux d’anthologie, brefs mais édifiants, ne manquent pas : le récit des épreuves subies par Marcel Ophuls pour la diffusion par les chaines de télévision de son documentaire maudit Memory of Justice sur les procès de Nuremberg et la question des crimes de guerre (1975)

Pas trop de « chef d’œuvre » sous sa plume, il ne galvaude pas contrairement à des critiques et des feuilles qui en découvrent toute l’année en moyenne un par semaine le mercredi. Ciment porte très haut des films comme Pastorale d’Otar Iosseliani pour ne citer que lui. Et puis il y a l’évocation des films auxquels vous avez échappé, les projets jamais réalisés dont des metteurs en scène sont ouverts en parlant avec lui : une adaptation des Affinités électives de Goethe par Coppola, un Robinson Crusoé réalisé par Serge Gainsbourg avec Christophe Lambert dans le rôle-titre, un Berlin Alexanderplatz adapté de Döblin par Fassbinder avec Gérard Depardieu et Jeanne Moreau…

Il a peu fréquenté les tournages, souvent une entourloupe d’attachée de presse qui permet au réalisateur de créer un contact personnel qui rend la critique plus difficile ensuite. On l’a donc peu aperçu sur les plateaux mais ceux où il a été, guidé par l’amitié où l’admiration, valaient vraiment d’enfreindre la règle : Monsieur Klein, Et la nave va, Hope and Glory, Le Fantôme de la liberté, After hours, Short Cuts… Celui du Christ s’est arrêté à Eboli est reproduit dans le livre. Il écrit certes pour être lu, il sait qu’il le sera mais s’efforce de n’en jamais tenir compte, de ne pas écrire pour un public supposé, comme y invitait sagement Max Ophuls : « A force de courir après le public, on finit par ne plus voir que son cul », conseil que tous les artistes gagneraient à méditer.

Ses interviews valent aussi par leur qualité de réécriture (le secret du genre qui s’apparente à l’art du montage cinématographique). Rendre l’oral lisible sans en trahir l’essentiel de l’esprit quitte à sacrifier un peu de la lettre. L’entretien avec Jean-Louis Trintignant (1994) est un modèle du genre. Lorsqu’on découvre les rôles qu’on lui a proposé et qu’il a refusé soit pour des problèmes d’agenda soit parce qu’il ne s’en sentait pas l(étoffe, ça fait rêver à ce que seraient devenus les films en question s’il avait accepté : le rôle du photographe halluciné à la fin d’Apocalypse Now, celui tenu par Truffaut dans Rencontres du troisième type, le principal rôle dans Le Dernier Tango à Paris et même Casanova dans le Casanova de Fellini !…

L’autre livre qui honore le métier de critique de cinéma, et qu’il convient de lire également en n’oubliant jamais que les films y sont jugés en leur temps et non précédés par leur légende comme c’est notre cas aujourd’hui avec les œuvres anciennes, c’est Chroniques cinématographiques (455 pages, 22 euros, Editions de Fallois) de Bernard de Fallois, un grand éditeur récemment disparu qui n’a jamais autant publié en tant qu’auteur depuis sa disparition. Sous l’éditeur dormait un écrivain prolifique qui attendait le grand saut (l’amateur de cirque en lui eut apprécié la métaphore) pour se révéler. Sous le pseudonyme de René Cortade cet homme à l’intelligence aigue, à la culture sans frontières, aussi proustien que simenonien, est demeuré jusqu’à la fin de sa longue et riche vie d’une curiosité que rien n’entamait. Pas celle d’un journaliste, ce qu’il n’est pas, mais d’un tempérament qui ne se refuse rien y compris le visionnage de nombre de films polonais ou russes en un temps, dans des feuilles et dans un milieu assez franco-français.

Il n’avait pas seulement le goût des autres mais de leurs œuvres. En lisant ses articles longtemps après, on n’a pourtant pas le sentiment, contrairement à l’impression ressentie à la lecture du recueil de Michel Ciment, qu’il était porté par l’admiration. Ses compte-rendu de projection (ici pas de reportages ni d’entretiens), parus une fois par semaine de 1959 à 1962 dans Arts puis dans le Nouveau Candide (pas très à gauche, l’un comme l’autre…), sont dans l’ensemble plutôt moqueurs, caustiques, corrosifs sinon négatifs voire hostiles. Un humour vache à base d’understatement. Les louanges s’en détachent naturellement tant elles sont rares. Le polémiste qui sommeille en lui ne se refuse pas les formules mais elles ne sont jamais gratuites – à quelques exceptions près où il se paie d’effets faciles qui ne veulent rien dire (« La Partie de campagne, le plus beau film réalisé par l’auteur parce que le seul qu’il n’a pas eu le temps de terminer »). Elles lui servent tant à dire son admiration pour un Alec Guinness, pour Viridiana de Bunuel ou pour la Dolce vita qu’il défend à Cannes contre une grande partie de la critique, qu’à démonter les contre-sens dans l’adaptation d’un grand roman à l’écran. D’ailleurs c’est souvent le cas puisque Fallois tient que ce genre d’entreprise est vain. S’agissant de son cher Marcel Aymé, il lui suffit de citer une extrait de la Jument verte («  Déodat marchait de son bon pas de facteur, les yeux bleus comme d’habitude ») pour assurer qu’un cinéaste peut tout transposer de cette phrase à l’exception de sa dimension exquise qui est le génie même du romancier : « comme d’habitude »….

Rien de systématique : il peut louer le René Clément de Plein soleil mais pas les « faux-pas » suivants. Rares sont ceux tels Jacques Becker (Le Trou) ou le scénariste Paul Gégauff dont il paraisse inconditionnel. Au passage, il donne en sus une très pertinente critique du livre en question (Un singe en hiver de Blondin à Verneuil, Léon Morin, prêtre de Beck à Melville ou encore le Dialogue des carmélites qui ne pouvait qu’être trahi par Bruckberger). En insistant bien sur un point : ce qui fait le prix de tels romans, auxquels les cinéastes se veulent fidèles dans les grandes lignes, se trouve justement dans les petites lignes sinon entre les lignes.

Godard n’est pas son cousin mais il n’en reconnaît pas moins dès son premier visionnage d’A bout de souffle à sa sortie (1960) que, si le film ne l’enthousiasme guère, il aura un jour valeur de document lorsque les historiens se pencheront sur la Nouvelle vague. Nombre d’articles recueillis là sont si fouillés qu’ils ont valeur de courts essais d’une grande clarté, sans la prétention universitaire à tout mettre en grille. Parfois, souvent même, ce sont de véritables exécutions. Dès la première phrase, très ramassée afin de mieux percuter l’objectif, tout est dit : « Preminger cherchait une idée : il n’a trouvé qu’une culotte » (à propos d’Autopsie d’un meurtre, 1959). On se dit qu’il se fait plaisir, s’offre un bon mot, on poursuit la lecture et on finit par se ranger à son argument premier tant la démonstration est implacable. Réussir à tout dire en une phrase n’est-il pas l’un des rêves de tout critique ?

« Roger Vadim est aujourd’hui le représentant de commerce le plus qualifié d’un produit très parisien : la pornographie intellectuelle » (à propos du Repos du guerrier, 1962)

Son art de la chute a parfois quelque chose d’assassin. Ainsi à propos de La Fille aux yeux d’or d’après la nouvelle de Balzac :

« Marie Laforêt n’est guère convaincante, et Paul Guers n’est guère convaincu. On les comprend. La Fille aux yeux d’or, ou Balzac, zéro, zéro, zéro, zéro ».

On  se dit alors qu’il a beau jeu de se moquer des « mots à l’emporte-film » d’un Michel Audiard. Avec L’Année dernière à Marienbad, écrit par Robbe-Grillet et réalisé par Resnais, une flèche suffit même si elle est argumentée sur quatre pages, le cas à chaque fois :

« Le sapeur Camembert a écrit le scénario, le savant Cosinus l’a mis en scène »

C’était dans les années 60, il y a des siècles. On roulait en Facel-Vega, on volait en Constellation. Sa cinéphilie ne sent pas le maniaque des fiches mais la réflexion sur tant et tant de films vus à l’aune d’un absolu de la création artistique. Encore que pour expliquer en quoi l’échec de Moderato Cantabile (1960) était prévisible, malgré Jeanne Moreau, Belmondo, Peter Brook, Marguerite Duras et Armand Thirard à la lumière, il recourt d’abord au bon sens :

« En additionnant les mérites, on ne multiplie pas les chances de succès, on les divise. On croit éviter la facilité, on y cède. On veut s’élever au-dessus du commerce, mais par des moyens qui sont encore ceux du commerce. Une esthétique de la quantité ».

Et Fallois de rappeler que le public n’ayant jamais tout à fait tort, les grands artistes sont ceux qui ne renoncent ni à eux-mêmes ni aux autres. Ses Chroniques cinématographiques (tiens ! des chroniques et non des critiques…) l’illustrent bien, même si il est souvent injuste, allant jusqu’à oublier de mentionner le nom de Leonard Bernstein tant il déteste la partition musicale de West Side Story alors que le film lui parait être « un admirable travail de cinéma »

« On ne va pas voir le film où joue Gabin, on va voir Gabin dans le film qu’il joue. Il impose son personnage avec tant de force qu’on s’occupe à peine des événements. Si le film est bon, tant mieux. S’il ne l’est pas, il y a quand même Gabin « (Le Rouge est mis, 1957)

C’est vif, élégant et d’une densité sans pareille. Et avec ça profond : il déconstruit, contextualise, effectue des rapprochements inédits, toutes choses au service d’un souci permanent de l’analyse d’un film. Un modèle de critique. Ce regard critique dégage un rythme, une cadence, un son et une liberté de l’esprit constitutifs d’une voix qui manque sérieusement de nos jours. Bien sûr sa propre formation (agrégé de Lettres, il avait été prof dans le secondaire avant de faire carrière dans l’édition), ses marottes et dilections (auteur du premier essai consacré à Simenon en 1961, il parvient à glisser son nom dans bon nombre de critiques sans que cela paraisse totalement justifié jusqu’à celui de Maigret dans la critique des Cavaliers de John Ford….)

Rarement un intellectuel, dont la critique de cinéma n’était pas le métier ni la vocation, aura noirci autant de papier pour explorer des personnages de celluloïd. Sa manière même de résumer l’histoire reflète déjà sa signature. Ainsi à propos de La Mort aux trousses/ North by Northwest d’Alfred Hitchcock :

« Son dernier film est une fugue, justement, l’histoire d’un homme qui en cherche un autre qui n’existe pas, tandis que le poursuivent la police et les malfaiteurs à la fois et qu’il ne comprend rien à ce qui lui arrive. Une idée qu’aurait eue Ionesco, et qui se développerait avec la précision, l’engrenage, la machinerie diabolique de Feydeau. Une histoire absurde, pleine de bruit et de fureur, racontée par un homme intelligent. »

Dans une remarquable indépendance d’esprit, il cherche le détail et le creuse, examine chaque personnage sans mépriser les rôles secondaires, les passe au crible. Il n’est pas dupe des faux grands films qui sont avant tout de vrais grands rôles (Le Général della Rovere). Tout pour l’analyse. C’est souvent éblouissant de grand style, d’ironie mordante, de profondeur et d’intelligence critique dans le constant souci de mettre à jour ce qu’un film dit d’autre que ce qu’il raconte. Qui écrit encore comme Michel Ciment et Bernard de Fallois dans la critique de cinéma ? Question de plume, de sens critique, de culture. On voit bien des critiques mais on ne distingue pas parmi eux des écrivains de cinéma. On n’est pas critique parce qu’on aime bien aller au cinéma, on n’est pas cinéphile parce qu’on a vu des films. Combien de jeunes chargés de rubrique dans les médias s’imaginent que le cinéma commence avec Mad Max ! Si la cinéphile se perd, ce dont tant de signaux attestent, c’est que les générations précédentes jouissaient de cinémathèques et de ciné-clubs de quartier, et surtout des vieux films du vendredi soir et du dimanche soir, rendez-vous rituels avec Claude-Jean Philippe et Patrick Brion. Il y a bien aujourd’hui des chaines spécialisées par abonnement mais, outre les moyens, encore faut-il avoir le désir et le goût d’y aller, ce qui ne va pas de soi lorsque nul ne vous y a incité. François Truffaut avait prévenu :

« Il faut s’habituer à l’idée que nous serons jugés par des gens qui n’auront jamais vu un film de Murnau ».

On y est, non ?

(Images extraites d' »Apocalypse Now », « La Dolce Vita », « Viradiana », « Le Christ s’est arrêté à Eboli », « Pather Panchali », « La mort aux trousses », Photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma.

1220

commentaires

1 220 Réponses pour Rien du cinéma ne lui est étranger

Berenice dit: à

Jazzy, quand vous avez été victime sur le pont du bateau, avez vous considere la chose comme telle et auriez vous porté plainte pour abus? A moins que vous ayez ete tout à fait consentant. Ce qui ne justifierait en rien que vous excusiez ces violences envers ces devenues femmes ( 14 ans, 18ans a l’époque des violences subies), ce qui pourrait s’ aparenter à une misogynie que je ne m’explique pas en cevqui vous concerne. Il n’y a pas que des femmes victimes, on denombre ausi des jeunes hommes, des garçons, selon l’orientation des personnes incapables de réfréner des pulsions sexuelles qui si elles leur procurent jouissance n’occasionnent que soufrance et humiliation côte victimes.Et n’allez pas répondre que ces victimes l’ont cherché ou ont été consentantes. Nombreuses sont celles qui ne donnent pas suite. Refelztions sans plainte deposee 20, 30, 40 ans apres les faits est une autre histoire , ces retards s’ originent vraisemblablement dans plusieurs registres: la peur si le personnage est influent, l’opportunisme influencé s’ il s’ agit de nuire à une reputation à un moment choisi, que sais je, l’utilité publique pour defendre et prevenir – voir les scandales qui concernent l’Église, la levée d’un omerta concernant la condition des femmes en général, des enfants, des adolescents filles ou garçons.

Janssen J-J dit: à

Arendt il y a longtemps qu’il a fallu en prendre et en laisser. Je vous renvoie à Raul Hilberg et à sa « politique de la mémoire », en plagiaire de son travail sur les destruction des juifs d’Europe… elle ne fut pas toujours des plus reluisante.
Et la « banalité du mal », concept tellement galvaudé, il en a fait gamberger beaucoup depuis,
https://journals.openedition.org/champpenal/8336
… on peine à comprendre ce que votre robot vous a apporté depuis le procès Eichman à Jérusal, avec sa mentalité. Non décidément, je n’aime pas vos « mentalités » délirantes, les soins prodigués ne sont pas à la hauteur. Il faudrait changer votre fusible d’épaule et empêcher les grammairiennes de re-nier les subjonctifs imparfaits

renato dit: à

C’est comme « L’Affaire Polanski » qui est pourtant bien documenté, mais tout le monde semble avoir sa connerie à dire.

et alii dit: à

sorbonicole peut-être
La critique de la notion de « mentalité » que formule G. E. R. Lloyd dans Pour en finir avec les mentalités est souvent mobilisée pour invalider l’histoire des mentalités pratiquée par les historiens des Annales, sans que la pertinence de cette critique soit sérieusement évaluée à l’aune de leurs travaux. Cet article met d’abord en évidence l’unité problématique, ainsi que la tension théorique majeure (entre la version « sociologique » de Marc Bloch et la version « psychologique » de Lucien Febvre) constitutives de l’histoire des mentalités. Cette reconstruction permet alors de montrer que les critiques de Lloyd n’atteignent finalement les travaux de l’École des Annales que de façon très marginale.

et alii dit: à

mais je m’en fous, chers erdéliens de ce que vous pensez d’arent, de Lacan, des soutiens gorges et des bicyclettes d’EINSTEIN!
je n’ai pas besoin de vous pour me souvenir, explorer, rever ,votre monde ne m’intéresse pas ,
alors bouffez ou baisez , rimez ou rotez, mais assez harcelé

et alii dit: à

Arendt

Pat V dit: à

Clopine dit: à

Eh bien, je n’aurais jamais cru ça possible, (…)

Quel exemple de « vice du savoir »!
Pas le temps maintenant – désolé, il est tard et demain sport très tôt! – mais il faudra revenir en détail sur votre développement à propos du Caravage et de Cantat.

Pat V dit: à

Il est 1 h 34 du main!

Bérénice dit: à

Et et alii se sent toujours harcelé(e), soit mais par qui? Je ne saisis pas, par le vérité peut être? L’oeil était dans la tombe et regardait Caīn. Je doute qu’une conscience habite nombre d’intervenants venantb s’illustrer ici par des interventions ayant pour but de denoncer nos contemporains. Combien de jean foutre et autres malhonnêtes s’y produisent. La culture servant à tout, passeport, valise diplomatique, faire valoir,passe-temps droit et exonérations tous genre. Une belle couverture pour des délits qui vraisemblablement relèvent de la prescription. Quel beau jeu et quelle hypocrisie allant jusqu’à d’ignorer. Le statut pourvrelaxe. A moins de créditer la pédagogie par la faute et pour certains pas la moindre. Pourris qui hélas continuent devraient à l’abri de leurs soutiens ou du chantage qui toujours posdible pourrait s’exercer sur les détenteurs pouvoir à moins d’envisager comme probable une corruption généralisée ce qui à mon avis m’apparait probable.

Bérénice dit: à

2h16

et alii dit: à

bérénice, vous êtes illisible avec votre psychologie de chaisière; pour vous ce blog sert à donner ses mensurations (taille poids seins, hanches) ,et attendre les compliments de dames:cette scène a été jouée ; moi; je vous souhaite de faire de » beaux rêves;les contributeurs de ce blog n’ont guère que leur mauvaise foi
pour soutenir leurs passions et leurs fantasmes;je me tire

Bérénice dit: à

Et alii, pour résumer le fond de ma pensée, au vu de votre omniprésence ici , je pense que vous êtes folle , n’auriez vous pas à occuper ce temps qu’à prouver auprès d’autres ,de publics, votre science infuse et qui finit par ressembler à une quete de reconnaissance qui ne s’appuie sur rien que liens empruntés compte tenu de l’étendue des savoirs hétéroclites relayés par vos soins. Par respect pour vous ou une compétence fictive maîtrisée ou non, vous ne devriez rencontrer de difficultés à organiser des conferences dignes de votre cursus auprès d’un public venu vous applaudir et vous questionnement retour. Cela dit ,vous ne m’empêcherez pas de penser qu’un nombre non négligeable d’intervenants sur ce blog sont corrompus et se payent de mots empruntés qui plus est à des auteurs qui eux même sont au dessus de tous soupcons qu’il s’agisse de leur moeurs et de leur sincérité dans leur vie véritable et alors que ces combats sont suivis en actions qui s’ecartent autrement de l’exhibtion d’idées sans suites. . Je n’ai que faire de vos insultes . Et pour finir, je vous tiens en peu d’estime pour ce que vous êtes en attendant les concrétisations à vos engagements de carton pâte. Blablabla illimité, joli exercice masturbatoire et vraisemblablement vous satisfaisant. La surface hégémonique de vos communiques tend à étouffer le fonctionnement de ce blog. Vous comptabilisez au moins la moitie sinon les deux tiers des communications. Addiction, ennui, envie de vous imposer en nec plus ultra, de vous poser en puissante dominante?

Bérénice dit: à

C’est cela, allez au diable. Mes mensurations n’ont rien indéniable. et ne s’agissait pas de m’en vanter. Comme le soulignait une autre ,,[ je est un autre], un sac d’os , peut tentant au demeurant et je n’en conçoit de confort. Adieu, donc, je l’espère. Le statut de porte de manteau n’a rien de vraiment seduisant.

Bérénice dit: à

Enviable pour indeniable. Correcteur.

Bérénice dit: à

Vous questionnant en retour, pour muscade lisibilité.

Bérénice dit: à

Pour plus de lisibilite. Bis.

Bérénice dit: à

Et sachez que je n’attends rien , plus rien que ce soit de la gente feminine dument representee ici, à part quelques exceptions comme d’ailleurs celle des hommes, que de deceptions, affabulateurs, planqués, menteurs, manipulateurs, belliqueux, trous du cul et autres narcissiques pervers ou non et même criminels.

et alii dit: à

de porte de manteau n’a rien de vraiment seduisant.
voilà qui vous juge, vous classe, et ce n’est pas « le correcteur »!vous ne comprenez rien à ce » que vous écrivez, et c’était à vous montrer;ce que ne fait pas un robot;c’est pitoyable;espérons pour vous que vous savez corriger;

pour le reste, les histoires de « séduction », ce que vous et les autres attendent, je l’ignore;je suis très « sceptique » sur « la reconnaissance » qui est si à la mode , et il faut une meilleure connaissance du contexte que celle que j’aurai jamais; évidemment, en exceptant P.Assouline de ces
« récriminations »,lui qui reste égal en travail et en talent à la différence des contributeurs;
bon dimanche et bonne suite

rose dit: à

Berenice dit: à

Jazzy, quand vous avez été victime sur le pont du bateau, avez vous considéré la chose comme telle et auriez vous porté plainte pour abus? A moins que vous ayez été tout à fait consentant.

Bérénice et Jazzi,

Il a écrit s’être échappé à temps : c’est ce que j’ai lu.
(J’imagine que la violence doit être part intégrante du désir qui, outre sexuel se construit sur l’humiliation et la destruction).
Le mot consentant dit oui. Dit tout. Lapsus.

Ne développerai pas.

Le silence c’est un trauma : cela.s’appelle un silence traumatique et Adèle Haenel en parle longuement dans son interview sur Mediapart. Il est toujours en soutien du coupable et la victime est bâillonnée.
En.ce moment, j’assiste à des prises de parole qui font suite à 45 ans de silence.
Imaginer ouvrir une porte blindée avec un cure-dents.

Ces temps, me questionne sur la sexualité de Polanski jusqu’à ce qu’il se marie avec Seigner.

Ce matin, me questionne sur l’horrible relation qui appert ici suite à sept de vie en couple et rends l’homme responsable car la femme à de multiples reprises manifeste une immense bonne volonté et plus encore. En retour, blackboulée ; je trouve cela dégueulasse, autant que
-de lécher le cul, et pire celui du patron.
-tricher pour obtenir quelque chose.

De grandes laideurs sur ce blog, même si un assouplissement des relations conflictuelles.
Laideurs : pas des individus, mais des comportements. Entre autres manque la sincérité.

Bon dimanche

Marie Sasseur dit: à

@@-Dreyfus était innocent.
– Sa culpabilité fut fomentée sur sa judéité.

-Polanski est coupable.
-Le fait qu’il soit juif, en l’espèce n’a aucune importance.

Pffiou … Encore un quatrain de Baudelaire retrouvé ?

Fait plutôt penser à l’avènement de l’ère de la post-verité.

Bertillon, pas celui des glaces,a beaucoup fait pour qu’une science inexacte et approxilative, la graphologie, devienne une Affaire colossale.

https://journals.openedition.org/sabix/122

Bérénice dit: à

Et alii, cessez de distribuer ce dont vous etes persuadée que les autres sont, des idiots avides de vos litanies et qui en passant vous contrarient et vous gratifient . Vous aviez, je crois promis de disparaitre du commentarium ou au moins d’en disparaitre un temps..Respectez vos engagements, ce serait au moins mettre en pratique une de vos qualités. Pas de parloir, incapable de vous retenir, il ne nous est toujours pas possible de savoir si elle est d’honneur et si vous vous y tenez. La preuve par le contraire. Que faudrait il, à votre avis. En conclure.Bouffon

Marie Sasseur dit: à

@Mais à la réflexion, j’ai été parmi les premiers à en parler l’an dernier…

Tout à fait Passou. Grâce vous soient rendue.

Comme vous aviez été le premier, si je ne m’abuse, à dénoncer Wikipedia, vouant cette « encyclopédie participative » aux gémonies, par le seul fait qu’une petite bande de malfrats avait daubé la fiche  » Affaire Dreyfus ».
Pas assez au fait de cette (petite ) affaire dans l’Affaire, je ne sais pour finir, et comme heureusement c’est maintenant le cas, si un contre-pouvoir a finalement rétabli l’exactitude des faits.

Mais Passou, une entreprise filmique de cette envergure, ne se monte pas en un jour, en un an.

Cette idée pour le moins incongrue qui vint à Polanski ( déjà en 2012, il y a des articles,
en anglais sur le web) d’adapter l’Affaire Dreyfus, de biais… Pourquoi lui, pourquoi cette Affaire.

Et non, la réponse n’est pas: parce que c’était lui Dreyfus, parce que c’est lui, Polanski.

Polanski va finir sa vie, en échappant à la justice des hommes.
Comme il avait déjà fui, il y a plus de quarante ans.

C’est suffisamment grave, pour ne pas le laisser s’en sortir sous vos applaudissements !

Marie Sasseur dit: à

Oui bon , si ce n’est la grâce, du moins, un merci.

Bérénice dit: à

Et pour la pitié, regardez vous, suspendue du matin au soir à un lectotat qui vous fuit . Vous monopolisez dans l’espoir d’attirer l’attention à coup de pêche miraculeuse. On lit, quand c’est vous, une baisse incontestable de regime quand vous sortez de vos savants liens. Pauvre bouffie inefficace. De plus je vous redonne que je n’attends rien, pas plus de reconnaissance que d’admiration pour des observations qui seraient ou non de ma production. Ce qui à mon humble avis , si ce n’était l’occupation parasitaire et envahissante qui est la vôtre, s’aparente à un désir de se faire voir, de se faire valoir en utilisant les travaux d’autres, vrais intellectuels ou authentiques chercheurs. Je doute de vos intentions pédagogiques et de votre volonté de diffusion des savoirs. Vous seriez plus à capter les regards et attention que vous imaginez dorer votre profil et exclusivement puisque vous avez tendance à envahir.

et alii dit: à

Les porte pipes (pose pipes) sont très utiles pour exposer des pipes. Ils permettent aussi de poser une pipe sans renverser la cendre. Nos porte pipes sont conçus pour 1, 2, 3 pipes ou plus.
https://www.pipe.fr/porte-pipes-29
vous ne risquerez plus de vous la casser

Bérénice dit: à

Danseur, RP ne sera pas le premier et pour des faits similaires qui encerclement pas de la prescription. Vous etes sacrement bien placée pour évoquer le cas Plolanski ,vous qui défendez si bien et assidûment la cause des enfants.Quant à certaines sommités dont on classe le dossier sans suite il y a de quoi crier à l’hypocrisie. Un tas de malades et pourris ont pignon sur rue sanscetre le moins du monde inquiétés, il faut croire que les dedommagements s’effectuent en especes sonnantes et trébuchantes pour echapper à la justice, quand le mal est fait, mieux vaut en soustraire quelques bénéfices.Et sans même évoquer la prostitution des mineurs.

Bérénice dit: à

SASSEEUR pour danseur. CORRECTEUR.

Jazzi dit: à

Quelle mémoire, Bérénice et rose !
Dans cette épisode avec le marin Turc, j’avais 18 ans et je n’étais pas totalement innocent en suivant cet homme dans sa cabine. Quand les choses ont pris un tour qui ne me convenait plus, j’ai attaqué le mal à la racine, mais cela aurait pu avoir des conséquences fâcheuses !

Bérénice dit: à

Et alii, en quinconce. Quel savoureux intercalaire in- pensable à nos compréhension.

Bérénice dit: à

Qui ne relevent pas, compréhensions. Merci d’excuser.

et alii dit: à

les dentistes attaquent aussi le mal à la racine;
et parfois ils récoltent des perles:

Une jeune patiente veut garder son baladeur CD. Je lui demande ce qu’elle écoute.
« Pulp fiction » répond-elle !

Janssen J-J dit: à

@ « ne pas le laisser s’en sortir sous vos applaudissements »
Passourd ! vous voila averti de la nécessité de dire du mal de Polanski pour clore l’affaire Dreyfus. Elle est drôle cette MS, pas vrai ? Croit qu’il suffit de vous lécher pour s’obtenir satisfaction.
Nous apprenons enfin que les autres CC s’appelaient Jean Broussolle (1920-1984), Guy Bourguignon (1920-1969), Jean-Louis Jaubert (1920-2013), Hubert Lancelot (1923-1995), Jean-Pierre Calvet (1925-1989), Gérard Sabbat (1926-2013), Jo Frachon (1919-1992) et René Mella (1926-2019), frère de Fred, décédé fin septembre.
Sonnent les cloches du dimanche matin, je demeure.
Bien sûr qu’elle est complètement tarée ou barge, Taxifolette. Une banalité de bipolaire au moi divisé. Mais comme cette créature à qui on FOUT portant LA PAIX sert bien les intérêts de la RDL, on ne lui coupe jamais le sifflet, vu qu’elle sert à « noyer le bouillon du turbot » sur les autres commentaires un brin embarrassants. Non elle ne s’en ira jamais, car son robot en roue libre lui survivra. On n’aura jamais de répit et pourtant, faut-il assez le répéter comme jadis les Grecs, à tort : « la mort est le grand médecin parce que seul il nous guérit de nos maux ».

Bérénice dit: à

Et alii donne dans la médecine légiste. Très utile en cas de mort pour identification. Et alors et aliii, à quand le respect de votre promesse ne serait ce que pour recouvrer un soupçon de crédibilité si ce n’est d’honorabilite? N’iriez vous pas à la messe de 11h? Il est encore temps.

et alii dit: à

« Aujourd’hui les festivals ressemblent aux congrès de dentistes : tellement folkloriques que c’en est déprimant »
(Jean-Luc Godard)

Marie Sasseur dit: à

No pasaran !

Ne pas prendre position, c’est déjà en prendre une !

Je remets pour solde de tout commentaire sur l’affaire Polanski, , les miens nombreux, ce lien que j’ai été la première, a relayer ici.

Faites passer !

https://www.valentinemonnier.com/j-accuse

et alii dit: à

Pulp Fiction [pʌlp ˈfɪkʃən]N 1, ou Fiction pulpeuse au Québec, est un film de gangsters américain réalisé par Quentin Tarantino et sorti en 1994. Le scénario est co-écrit par Tarantino et Roger Avary. Utilisant la technique de narration non linéaire, il entremêle plusieurs histoires ayant pour protagonistes des membres de la pègre de Los Angeles et se distingue par ses dialogues stylisés, son mélange de violence et d’humour et ses nombreuses références à la culture populaire. Sa distribution principale se compose notamment de John Travolta, dont la carrière est relancée par ce film, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman.

Il est récompensé par la Palme d’or au Festival de Cannes 1994, ainsi que par l’Oscar du meilleur scénario original l’année suivante,

Clopine dit: à

Lu chez Nicole Garreau ce conseil, que j’approuve, ahaha : pour savoir si l’on peut séparer l’homme de l’artiste, il suffit d’envoyer l’artiste en prison. Si l’homme y va aussi, c’est donc qu’on ne pouvait pas les séparer..

(bon d’accord, je sors)

et alii dit: à

vous trouverez The Gold Watch dans pulp fiction

et alii dit: à

« L’hygiène dentaire est une religion de talent dont la brosse à dents est le Messie »
(Cavanna)

et alii dit: à

cayatte marqua ma jeunesse
lu sa page wiki c’était aussi un écrivain

et alii dit: à

cayatte:Justice est faite, en 1950, plus de quatre millions d’entrées48.
Nous sommes tous des assassins, en 1952, trois millions49.

Jazzi dit: à

Ou Le Glaive et la balance (1963), tourné à Cannes; mon préféré.

et alii dit: à

lu sur la page Cayatte:
André Cayatte n’a pas oublié son idée première d’un cinéma interpellant les masses sur des problèmes de société ni l’affaire Seznec. Au sujet de celle ci, il a élaboré une vingtaine de projets24, tous refusés par les producteurs depuis 194536. Le scénario37, qui est prêt à être réalisé probablement au début de l’année 195138, prévoit de faire jouer à Guillaume Seznec son propre rôle dans une reconstitution commentée en voix off par un acteur jouant le rôle de l’avocat39

et alii dit: à

L’affaire Seznec est une affaire criminelle dans laquelle Guillaume Seznec est reconnu coupable, en 1924, du meurtre de Pierre Quéméneur, conseiller général du Finistère, et de faux en écriture privée. Par la suite, le jugement a fait l’objet de quatorze demandes de révision, toutes rejetées.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn : je n’ai pas trop suivi cette affaire de marin turc où apparemment vous avez failli vous faire violenter jadis…
Désolé si le parallèle suivant vous semble capillotracté, mais étant perdu en ce moment dans la Recherche, et lisant simultanément de la glose sur Proust (Diane de Margerie sur le frère Robert et le père Adrien par exemple, mais aussi les inédits du Mystérieux correspondant, publiés chez De Fallois), alors je me permets de vous dire publiquement ceci, faute de pouvoir vous le dire en privé…
Dans un fragment retrouvé à Jacques Lefelde (l’étranger), voilà ce que Proust avait écrit (p. 84) :
« comme le jeune passeur qui laissait l’autre ramer était étendu au fond (de la barque), mon esprit se donnait à la fois le plaisir de la vitesse et du repos et glissait avec agilité sur des surfaces aussi suaves et aussi glorieuses que ces eaux enchantées, déjà rafraîchies par la nuit et vernies encore par la lumière. L’air était si doux qui planait sur les eaux ».
Les fantasmes liés au plaisir rétrospectif d’avoir pu violer et être violé.e dans les barques au fil de l’eau ont toujours existé. Cela dit, aujourd’hui, point ne doit en abuser la justice comme d’une circonstance atténuante pour exonérer les auteurs à l’égard de l’ambivalence des victimes. On ne sait pas trop ce que Proust pensait des féminicides, ou ce que jzmn pensait des fantasmes de Marcel à l’égard des marins, surtout quand sourd une autre polémique à propos du contexte narratif du prétendu viol d’Eddy Bellegueule par un arabe.
Tout ces épisodes traumatico romanessues plaisirs sont iondémêlables dans les arcanes des mémoires informatiques du commentarium de la rdl, pour peu que l’on y reste aux aguets. De quoi le « J’accuse » de RP est-il ne nom, en effet ? C’est LA bonne question du moment et la réponse n’est pas simple. On n’ira certainement pas la trancher aujourd’hui, de toute façon. Des opinions trop définitives sur les crimes de viols sont toujours un brin déprimantes, comme l’avait bien pressenti sainte Marcela, dans son essai provocateur sur la société des violeurs. Nous sommes tous des violeurs en puissance, et comme disait Bourdieu la violence symbolique peut faire souvent beaucoup plus de mal que la violence purement physique… Pas vrai, CT. Etc.

Janssen J-J dit: à

@ ce lien que j’ai été la première, a relayer ici.

Avant etalii ?! Pas possib’… But, so what ? que faut-il en conclure ?

(NB/ Attention à la trop grosse identification au taulier… pas sûr qu’il voudra bientôt passer le relais de la rdl à Sa soeur cadette)

Marie Sasseur dit: à

@L’affaire Seznec est une affaire criminelle dans laquelle Guillaume Seznec est reconnu coupable, en 1924, du meurtre de Pierre Quéméneur, conseiller général du Finistère, et de faux en écriture privée. Par la suite, le jugement a fait l’objet de quatorze demandes de révision, toutes rejetées.

L’un des derniers? rebondissements mis en lumière médiatique.
La grand-mère se serait débattue, des avances de P. Quemeneur. Aux dire de ses petits-fils, sur la foi d’un témoignage de leur père.

https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/07/affaire-seznec-les-petits-fils-de-guillaume-seznec-affirment-que-l-auteure-du-meurtre-est-leur-grand-mere_5295292_3224.html

Marie Sasseur dit: à

C’est une affaire #metoo, par anticipation, quoi.

et alii dit: à

encore une affaire française et un écho AU BILLET
Ce film reconstitue l’enquête policière et affaire judiciaire éponyme qui s’est déroulée en 1952. Jean Gabin y joue le rôle de Gaston Dominici, un patriarche accusé par la justice et sa famille du massacre de trois Anglais sur les bords d’une route à proximité de sa propriété.

et alii dit: à

L’Affaire Dominici est un film français réalisé par Claude Bernard-Aubert en 1972, sorti en 1973.

et alii dit: à

wiki rappelle
Pour se préparer au rôle, Jean Gabin a notamment lu les notes de Jean Giono sur l’affaire : Notes sur l’affaire Dominici, les résultats de l’enquête et du procès, et Essai sur le caractère des personnages, où l’auteur fait une analyse psychologique des différents protagonistes de l’affaire.

Marie Sasseur dit: à

Et Giono dit en substance de memoire, que si Dominici avait su parler, en français, le procès eût été different.

Phil dit: à

le vieux dominici, un coriace, pas du genre à cracher la valda en blog.
Que du cinéma de propagande pour public gilets jaunes. dreyfus polanski les français antismites, ozon catholiques tous pédophiles, les autistes superiroses, Garbo sucent les couettes à Greta

Marie Sasseur dit: à

« le vieux dominici, un coriace, pas du genre à cracher la valda en blog. »

Ah, bah, oui. Devait pas trop kiffer les grosses bites virtuelles, non plus.

Phil dit: à

dear marie sasseur, la tête dans le popcorn, pince fesse de choix pour le polanski

Marie Sasseur dit: à

phil, sorry les vieux biteux fatigués de tout, comme vous, me sortent des yeux, je zappe.

Soleil vert dit: à

rose dit: à
Fred Mella nous a quittés. Une page se tourne ; son frère, Édith Piaf sont heureux.

Le Monde, de plus en plus nul, oublie Michel Cassez (Gaston) qui succéda à Jean Broussolle
https://www.youtube.com/watch?v=JGNmm2mBa9g

Phil dit: à

zappez dear marie sasseur, bien raison, faut pas perdre de temps avec les enclumes. pour vos soirées barbecue au bord du lac, Ciment vous conseille le meilleur Polanski, « What », son biopic

Marie Sasseur dit: à

Je crois que l’épisode fondateur du prédateur Polanski est assez bien résumé, par la fuite que réussit à prendre sa première épouse…

Phil dit: à

Bien vu, dear marie sasseur, la greluche, petit air de celle à nicholson du Shining, remonte en téléphérique, seins nus. magnifique bougainvilliers sur le trajet, l’île est italienne, polanski est un pervers esthète.

Marie Sasseur dit: à

Non, « pervers esthete » c’est déjà un truc de vieux dépassé par les événements, un truc de voyeur. Le genre de gus qui trique devant un film de leni riefenstahl.

J’ai vu plusieurs films de Polanski. Un gars qui va pas passer la porte de Saint Pierre, sans être envoyé à dache, à mon avis, et il le craint.

je soutiens Valentine Monnier, clear to you phil ? Ou il vous faut une photo ?

renato dit: à

Intéressantes observations de Cocteau relatives à l’affaire Dominici dans Passé défini (tome III ou IV ?).

Phil dit: à

pas de catcheuse chez la riefenstahl, dear marie sasseur, laissez tomber. la fixette à Polanski est connue depuis son lac de masurie, la locataire s’appelle toujours Deneuve, le propriétaire garde un double des clés. Le gros Hitchcock offrait plus de variété.

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr phil, quand je compare mes commentaires sur polanski et les vôtres, vous pouvez toujours essayer de vous faire inviter à Gstaad. Commencez par le chasse-neige, hein.

rose dit: à

Jazzi dit: à

Quelle mémoire, Bérénice et rose !
Dans cette épisode avec le marin Turc, j’avais 18 ans et je n’étais pas totalement innocent

Jazzi
Ai cru que c’était un marin grec. N’étiez-vous pas en Grèce ?

Clopine dit: à

Marie Sasseur, Giono dit bien autre chose que le simple « parler en français ». Il explicite et souligne toute l’incompréhension culturelle qui rend l’univers du vieux paysan opaque à celui de ses juges, et inversement.

Un jour, j’étais allongée dans un lit d’hôpital pour une urgence gynécologique. La gamine du lit d’à côté, en provenance directe de la DASS, et qui venait de recevoir un coup de fil de sa mère folle (qui traitait sa fille de 15 ans de « sale pute »…) recevait la visite de l’interne de service. Ce dernier, pour faire parler la jeune fille quasi- muette, lui a demandé en quelle classe elle était. « Moi, je suis en terminale », a répondu la petite. Elle voulait dire qu’elle allait arrêter dès son seizième anniversaire -elle était en section segpa. L’interne, cet abruti, a compris « terminale générale » et s’est mis à parler à la fille avec des mots qu’elle ne pouvait comprendre… Et n’a pas compris. J’ai passé du temps, une fois l’interne parti, à tenter d’expliquer à la gamine ce qu’il avait dit. A traduire, quoi…

Chlo&Sèv dit: à

=en habit d’académicien… vérité historique… et pourquoi cet emploi=
=excellent compte rendu… théâtralité=
=a assemblé toute la problématique « Polanski » de manière concise, claire »=

—–
eh non, eh non, croûtes

Etre dupe n’implique pas que l’on erre pas !
Puisque déjà « Les Non dupes errent »
(hein Aaulit… le Séminaire)

Sachant le désir dont on parle en haut-lieux de ré-réhabiliter Dreyfus on lui octroyant le grade qu’il méritait largement mais que cette sale affaire lui aura interdit (on parle de général, maréchal pourquoi pas, et sans doute Amiral – pour le bateau), quand Polanski revêt l’habit d’Académicien c’est bien qu’il revendique lui aussi sa réhabilitation, sa consécration… « J’Accuse » et himself aussi ! tant qu’on y est

L’épée brisée dans la cours des Invalides, n’invalidant pas celle toujours turgescente…
et sans doute avec le feu « Vert » numérique de Finkielkraut ou de Barbara électronic…

=je sors d’avoir vu J’Accuse=
M’excuse d’avoir pas vu Jedi

Chloé

Marie Sasseur dit: à

@Giono dit bien autre chose que le simple « parler en français ».

J’ai cité de mémoire. J’ai dans ma bibli de quoi développer, mais c’est pas le sujet.

Marrant que j’ai toujours l’impression ici de donner à bouffer ( du commentaire) à des con/ne/s
Tss…

Jazzi dit: à

J’avais fait mon voyage initiatique en Méditerranée, bérénice, et nous venions d’accoster à Bodrum !

Marie Sasseur dit: à

Je suis pas au niveau, pas au niveau !, Passou.
Rendez-nous les commentateurs du cercle des intelligents disparus!

Jazzi dit: à

Normal, à votre âge, Marie Sasseur, on a souvent un élargissement du con !

Marie Sasseur dit: à

Et l’autre tafiole, qui s’est fait élargir l’anus, le junkie jazzey qui a à adoré être violé. Devenu depuis la grande folle qu’on sait.

Dans quelle obscure ignominie ce commentarium est tombé. A cause du prédateur polanski, lol.

Phil dit: à

dear marie sasseur se pousse du col sur le prestigieux blog à passou. « c’est grande pitié quand beauté manque à derrière de bonne volonté ».

Janssen J-J dit: à

toujours l’impression ici de donner à bouffer (du commentaire) à des con/ne/s

mais pourquoi prenez-vous cette peine ? Par masochisme ? Pourquoi ne pas la fermer une bonne fois pour toutes, comme votre amie etalii??? et de nous foutre la paix, plutôt que de vouloir être la 1ère à balancer des alertes (?) par des liens qui n’intéressent personne ? (à commencer par passoul, d’un autre niveau, hein). Enfin à quoi bon ? Nos mercuriales…, faudrait imaginer que c’est autre chose que deux grandes tours aux portes de Bagnolet.

Marie Sasseur dit: à

phil la machine à citation en guise d’excuse abyssale je refuse!
J’en ai plein ma bibli.

Il y a des vérités qui vous mettent minable.
Tant mieux.

Marie Sasseur dit: à

Et le keuf, lui fait comme la maitresse.
La faire fermer.
Eh bien, non. Il faut l’ouvrir.

Il a fermé son blog, après avoir fait ses « bertillonages », il faut le dire !

Polanski est une mystification, à tous les niveaux.
Et ça ne passera pas par moi.

Michel Mouton dit: à

Bérénice,
Avant d’envoyer votre post, relisez-le. Repérez les erreurs de votre « correcteur », et rétablissez vous-même ce que vouliez écrire. Profitez-en pour revoir votre orthographe: tout, les accents, les accords. Alors, et alors seulement, envoyez-le. Cette kyrielle de fautes est EXASPÉRANTE. Sinon, il en ira de vous que comme de Marie Sasseur: on ne vous lira plus.
MM

Marie Sasseur dit: à

Mouton, quand tu trolleras en ton nom, on te lira. Peut-être.

Marie Sasseur dit: à

« L’Année dernière à Marienbad, écrit par Robbe-Grillet et réalisé par Resnais, une flèche suffit même si elle est argumentée sur quatre pages, le cas à chaque fois :

« Le sapeur Camembert a écrit le scénario, le savant Cosinus l’a mis en scène » »

Camember, Passou, Camember.

Une histoire de Christophe Colomb.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Les_Fac%C3%A9ties_du_sapeur_Camember

et alii dit: à

joan didion a travaillé pour le cinéma :Panique à Needle Park (The Panic in Needle Park) est un film américain réalisé par Jerry Schatzberg, sorti en 1971, adapté d’un roman de James Mills par les écrivains américains Joan Didion et John Gregory Dunne.

et alii dit: à

PODCAST. Ed Gein, dont la démence a inspiré « Le Silence des agneaux », déterrait les cadavres de femmes pour les dépecer et se faire des déguisements.
Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) est un thriller policier américain, réalisé par Jonathan Demme, sorti en 1991.

Le film est l’adaptation du deuxième opus d’une tétralogie écrite par Thomas Harris mettant en scène le personnage fictif d’Hannibal Lecter, brillant psychiatre cannibale. Les trois autres romans ont également été transposés au cinéma : Dragon rouge (Red Dragon) — remake de Le Sixième Sens (Manhunter) réalisé en 1986 — se déroule avant Le Silence des agneaux, Hannibal en est la suite et Hannibal Lecter : Les Origines du mal (Hannibal Rising), comme son nom l’indique, revient sur les causes du cannibalisme chez Hannibal adolescent.

Le film a remporté les cinq oscars majeurs en 1992 : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté, meilleur acteur et meilleure actrice1,2,3.

Clopine dit: à

Marie Sasseur, parfois, vous me faites rêver. (il est vrai que j’arrive à divaguer sur à peu près n’importe quoi, notez.) Parce que, quand même, un tel sentiment de supériorité, un tel mépris pour les autres, une telle absence de doute voire de la plus petite question sur votre superbe posture, ce sentiment si univoque de votre distinction, ce vide sidéral d’altruisme ou d’une quelconque générosité, cette rivalité constante que vous incarnez avec tant d’opiniâtreté, ben faut le faire, hein.

Je ne vous arrive donc pas à la cheville… Ce qui me laisse songeuse, c’est vrai…

Et soulagée.

Marie Sasseur dit: à

Le supériorité par rapport aux segpa.
Heu… j’assume. Rires.

On a oublié de signaler le must, enfin, celui qui m’a fait rever.

« Michael Benson’s 500-page book explores, in remarkable detail, the conception, creation and aftermath of 2001: A Space Odyssey as the iconic space epic turns 50. »

Bérénice dit: à

Mouton, merci du conseil. Je suis desolee, je dois croire et conclure à une vigilance défaillante concernant ces multiples fautes. Soyez en convaincu , je vous fais part de ma confusion et vous présente mes plus mes plates excuses pour le déplaisir occasionné à tenter de me déchiffrer. Je vous promets de veiller à l’avenir à ce que automatisme du correcteur n’intervienne pour brouiller un contenu que mes rares interventions souligne et qui plus est ne revetent aucun caractere indispensable si l’on son tient à leur teneur dont je suppose que nombreux sont ceux à en avoir pris note bien avant que l’envie ne me vienne d’en déposer une trace formelle.

Bérénice dit: à

SoulignENT. Mes excuses présentées à M Mouton. CIAO.

Phil dit: à

dear marie sasseur est surtout l’avatar le plus insane qu’ait connu ce prestigieux blog. parfois quelque lucidité qui rappelle cette chelsea manning incontinente de wikifuites.

Jazzi dit: à

A la demande de Marie Sasseur, l’extrait en question, qui se passe dans le port de Bodrum, au début des années 1970 !

« Sur le pont d’un Yacht voisin de notre voilier, apparut alors un marin moustachu d’une quarantaine d’années.
Il me tendit son paquet de cigarettes turques, à forme ovale et au parfum sucré, j’en pris une et l’allumai.
À la suite de quoi, nous tentâmes d’échanger quelques mots. Il était turc et ne parlait pas un mot d’anglais, encore moins de français.
À force de gestes de sa part, je finis par comprendre qu’il m’invitait cordialement à venir boire un verre dans sa cambuse.
À ses mains calleuses et ses vêtements bon marché, j’en déduisis qu’il n’était probablement pas le propriétaire de ce superbe yacht blanc, mais plutôt son gardien-mécanicien.
Je le suivis et nous nous retrouvâmes, comme je le pensais, dans une modeste cabine, faiblement éclairée et passablement en désordre.
Dès que je fus assis à ses côtés, sur l’unique couchette qu’il m’avait désignée de la main, il prit une bouteille de liqueur à peine entamée, qui se trouvait au sol. Nous en bûmes, tour à tour, près de la moitié, à même le goulot, dans un silence religieux.
De temps à autre, il m’offrait des carrés d’une tablette de chocolat noir qu’il avait extraite de dessous son barda.
Faute de discussion possible, il m’adressait de brefs regards sournois auxquels je répondais par un sourire gêné.
Estimant que je devais être suffisamment grisé, il commença par caresser délicatement le haut de ma cuisse colée à la sienne, glissant sa main sous mon bermuda.
Sa calleuse caresse m’emplit d’émotion.
Aussitôt, nous nous retrouvâmes nus et en pleine érection.
C’est alors, que de tendre il devint brutal, me tournant autoritairement dans l’autre sens, sans m’avoir demandé mon avis.
Il crachat dans ses doigts et commença à me fouiller l’anus. Quand, après m’avoir plaqué contre la porte de la cabine, il voulut m’introduire son gland, je me refermai tout de go. Lui faisant comprendre, par de vifs mouvements de tête horizontaux, que c’était non : « désolé ! »
Peine perdue.
Pesant alors de tout son poids dans mon dos, il raffermit encore son étreinte en m’enserrant le cou de sa main gauche et, m’étouffant à moitié, il repartit de nouveau à l’assaut.
Tandis qu’il m’enfonça à fond dans l’anus un doigt enduit de salive pour mieux lubrifier la voie, je parvins à lui saisir les couilles et les broyai à pleine main.
Son étreinte se relâcha instantanément, juste le temps pour moi de ramasser mes fripes éparpillées au sol et de regagner en toute hâte mon bateau. »

Bloom dit: à

Pulp Fiction [pʌlp ˈfɪkʃən]N 1, ou Fiction pulpeuse au Québec

Toujours aussi lèzbas en anglais en la Belle province…
Pulp fiction = littérature de gare, bonne à être réduite en « pulpe » à papier = mise au pilon.
La pulpeuse de l’affiche a des courbes (aurait pu être croquée sur l’herbe par Courbet), elle est « curvaceous » [kɜː’veɪʃəs].

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr phil, le presti’gueux blog , que vous daubez tant et plus, par ailleurs, honore aussi des vieux vicieux comme vous, qui aimez les histoires qui puducu.

Un autre j’accuse, par ces temps de gilets jaunes.

Victor Hugo.

Les Misérables.

 

[Préface]

Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d’une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l’homme par le prolétariat [1], la déchéance [2] de la femme par la faim, l’atrophie [3] de l’enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l’asphyxie sociale sera possible ; en d’autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.

Hauteville-House [4], 1er (premier) janvier 1862.

Marie Sasseur dit: à

C’est plutôt à la demande de phil, que l’elargi de l’anus vous gratifie de sa prose pornogay, lol.

Phil dit: à

pour votre gouverne, notez la référence dear marie sasseur. Baroz a vécu à reculons, mais avec panache n’en déplaise, l’épisode « Lorenzaccio » de « L’Europe galante ».

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr phil, et dans le casting, je vous vois bien faire le besnehard.

D. dit: à

Ce soir je mange une entrecôte – frites.

Clopine dit: à

Ca devient râpeux, rugueux, calleux par ici. Et l’amertume traîne. Et il ne se dit plus grand’chose, entre les ricanements édentés de Marie Sasseur, les déluges référencés d’El Alii, les satires et les jours.

Mais en a-t-il une fois été autrement ? Oui, en 2008, il y a des siècles en fait. IL y a eu un état de grâce de ce blog.

La grâce a foutu le camp : la peine demeure.

poussière dit: à

on trouve vraiment de tout sur la coffee table de MS, une vrai vitrine de Noël

et alii dit: à

d’El Alii,
vous n’avez donc pas trouvé le bahut ?
Eh bien c’est et et non el!
non vraiment je n’ai pas mis grand chose aujourd’hui, même pas une bruine ;et juste en écho au billet, ce qui est loin d’être « une identification » à P.Assouline, ou « à un maître »;
vous êtes donc toujours sur votre planète des singes?
Portez vous bien!

et alii dit: à

le roman La Planète des singes écrit en 1963 par le Français Pierre Boulle et traduit en anglais la même année sous le titre Planet of the Apes aux États-Unis et en 1964 sous le titre Monkey Planet au Royaume-Uni. Son adaptation cinématographique de 1968, La Planète des singes est un succès critique et commercial qui engendre des suites et des produits dérivés.

et alii dit: à

et un maquilleur:
. Pour réaliser les maquillages nécessaires au film, les producteurs engagent ensuite John Chambers, qui a notamment travaillé sur la série Les Monstres (1964-1968)12.

et alii dit: à

john chambers:
Il est particulièrement connu pour ses maquillages sur la série de films La Planète des singes et sur la série télévisée Star Trek.

En 1980, il prend part au subterfuge canadien, pour libérer des otages américains lors de la crise iranienne des otages et reçoit l’Intelligence Medal de la CIA (en). Il apparaît ainsi sous les traits de John Goodman dans le film Argo (2012) qui retrace cette opération.

et alii dit: à

En 1969, John Chambers a obtenu un Oscar d’honneur « pour sa performance exceptionnelle avec le maquillage de La Planète des singes2 ».

et alii dit: à

obs: »
Clara a déjà un CV et un carnet d’adresses conséquents, le sésame de ce métier. Le maquilleur de films d’horreur David Scherer l’a prise sous son aile et elle a réussi à s’incruster dans le paysage des studios Europacorp, de Luc Besson.

Pas de profil-type

et alii dit: à

Lucien Venger, maquilleur pour Fellini et Visconti,

et alii dit: à

Acteur, réalisateur, professeur, cascadeur, photographe, maquilleur et créateurs d’effets spéciaux… Artiste protéiforme, surnommé « le parrain du gore », Tom Savini est, aux côtés de son illustre collègue Rick Baker, un des grands noms de l’industrie hollywoodienne, dont la réputation, en particulier dans les films de genre horreur, n’est plus à faire.

Son envie d’aller vers le maquillage vient de sa fascination pour l’acteur Lon Chaney et le film qui lui est consacré, L’homme aux mille visages, dont le titre est une référence directe au surnom de Chaney et surtout sa science absolue du maquillage, au point d’ailleurs que ce dernier écrira même un article à ce sujet dans la prestigieuse Encyclopedia Britannica. En 1968, il est mobilisé durant la guerre du Vietnam comme photographe de guerre. Il sera durement marqué par les horreurs et les atrocités dont il sera témoin durant le conflit. « On me demande souvent si mon expérience au Viêtnam a eu une incidence sur mon travail concernant les effets visuels et les maquillages. J’ai vu beaucoup de vraies choses gores là-bas. […] Si je créé un effet visuel gore et que je n’ai pas le même sentiment que j’ai éprouvé à la vue de vraies mutilations, je ne suis pas satisfait ». Sa mobilisation ne l’empêche pas de continuer à cultiver son talent pour le maquillage. Il apprend en autodidacte, d’abord, puis se perfectionne à la Carneggie Mellon University.

RENCONTRE AVEC UN FUTUR MAÎTRE DU GENRE
En 1976, après avoir travaillé sur de petits films de genre, George A. Romero, qui l’avait déjà pressenti pour participer à La Nuit des morts-vivants (ce qu’il avait dû refuser en

et alii dit: à

. Ainsi, Savini apparaît au générique du Vendredi 13 de Sean S. Cunningham ainsi que du Maniac de William Lustig. Il réalise les maquillages de Massacre à la tronçonneuse 2, et de plusieurs films de Joseph Zito, ainsi que ceux du thriller ultra-violent de Roger Avary, Killing Zoe.

Comme acteur, en plus de nombreux caméos où il apparaît en motard à grosse moustache, il incarne souvent des personnages de « bad-ass », délaissant assez rarement le film de genre : en 1996, il est l’impayable (et drôle !) Sex Machine dans Une Nuit en Enfer, réalisé par Robert Rodriguez sur un scénario de Quentin Tarantino. Plus de dix ans après, il retrouve Rodriguez pour le double programme Grindhouse et interprète l’adjoint du shérif dans Planète Terreur. Deux autres collaborations s’en suivent, avec Machete et Machete Kills dans lesquels il interprète Osiris, un Mexicain assez peu sympathique. Puisque le monde est petit – et surtout celui du cinéma –, Quentin Tarantino, le grand copain de Rodriguez, lui donne un petit rôle dans son Western Spaghetti Django Unchained.
vous trouverez bien les videos

et alii dit: à

casanova de fellini dont j’ai tant aimé certains maquillages:
Maquilleur, Giannetto De Rossi.

et alii dit: à

cascadeur! il y a des anecdotes (que je ne chercherai pas)
Certains cascadeurs peuvent être spécialisés dans une ou plusieurs disciplines telles que les cascades automobiles (comme Rémy Julienne, Gil Raconis), les cascades pyrotechniques, les cascades aériennes, etc.

Les trois grandes disciplines de la cascade sont :

La cascade physique (chute d’escalier, combat, torche humaine, parkour, etc.) ;
La cascade mécanique (tonneaux voiture, dérapage moto, saut de jet ski, etc.) ;
La cascade équestre (chute de cheval, combat monté, etc.).

et alii dit: à

Un tournage endeuillé
Le tournage de XXX a connu un coup dur avec la mort accidentelle de l’un des cascadeurs du film. Le 4 avril 2002 à Prague, Harry L. O’Connor, doublure de Vin Diesel lors des séquences aériennes, se tuait lors des prises de vues d’une scène spectaculaire de parapente, en percutant un pont de la capitale tchèque. Le film est dédié à sa mémoire.
Vin Diesel le cascadeur
Avant le tournage, Vin Diesel a suivi trois mois de préparation aux divers sports extrêmes que pratique son personnage (alpinisme, motocross, snowboard, base-jump…) ainsi qu’au maniement des armes et auprès des Navy Seals (les commandos américains). Adepte des rôles musclés, il a effectué de nombreuses cascades de XXX, au grand dam du studio. Un seul incident à mettre à son actif : lors d’une scène de snowboard, il a mal négocié un virage et a encaissé une lourde chute sur le dos, heureusement sans conséquences.

« Vin voulait toujours en faire plus que ce que je lui demandais », explique le réalisateur Rob Cohen. « Il me disait ‘Je peux le faire !’. Je répliquais ‘certainement, mais tu risques d’exploser en vol. Le film se fera uniquement si tu restes en bonne santé, alors laisse ça aux cascadeurs !’. Il a fait de l’escalade, de la moto, des sauts, du snowboard. Il s’est vraiment impliqué ».

D. dit: à

Et Alii, vous êtes un volcan. Hawaïen.
Prenez-le comme vous voudrez.

et alii dit: à

pourquoi pas un volcan islandais?
JE VOUS LAISSE M2DITER SUR CETTE QUESTION POUR TAZIEFF/DONT J4AI VU UN FILM ,jeune
bonsoir à tous

et alii dit: à

allons pour D ,au dessous du volcan
Date de sortie 12 septembre 1984 (1h 49min)
De John Huston
Avec Albert Finney, Jacqueline Bisset, Anthony Andrews plus
Genre Drame

rose dit: à

Soleil Vert
Celui-ci était le soliste, part intégrante du groupe.
Physiquement tout petit, géographiquement placé au centre et devant, et de ma mémoire enfantine, une voix veloutée, chaleureuse, qui portait. Mon père aimait, ma mère aussi. Que c’est loin.
Aucun des noms individuels n’était su. Seul le groupe comptait, ses visages, leur taille, le très grand, le tout petit et leurs voix, j’irai à dire enchanteresses. Lui, fred, était immensément souriant.
Grâce sur lui parti entouré de sa famille.

rose dit: à

Cascadeur :
Alain Prieur, apprenti boulanger.
Moto, sauts, parachutes. Repoussait les limites.
A franchi à moto les gorges du Verdon.
A commencé ses sauts en parachute en ajoutant les difficultés, augmentant les risques.
Avait la tête pleine de projets.
1/ S’arrêter. Il avait conscience de sa prise de risque.
2/ Arriver en amenant le père Noël (le maire du village) à l’école maternelle.

Lors de son dernier saut, sans parachute, il devait rattraper le parachute tendu par un comparse. La passation ne s’est pas faite.

Hommage à lui, Alain Prieur, cascadeur talentueux.

rose dit: à

2/ Arriver en parachute en amenant le père Noël (le maire du village) à l’école maternelle

rose dit: à

Dslée, vous ai donné une seule information. La passation s’est faite.
« 4 juin 1991 à Thèze. Il repose au cimetière de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence).

RecordsModifier

Il a battu le 9 octobre 1988 le record du saut en longueur à moto en sautant du tremplin de ski des Jeux olympiques d’hiver de 1968 sur la commune de Saint-Nizier-du-Moucherotte qui surplombe la ville de Grenoble[réf. nécessaire]. Ce cascadeur a associé la moto et le parachutisme dans les années 1980, en sautant sur sa moto la falaise de 300 mètres de haut des Gorges du Verdon dans les Alpes du sud[réf. nécessaire], pour ensuite s’éjecter en base jump.

En 1988, il a sauté d’un avion à 4 000 m sans parachute[réf. nécessaire]. Deux de ses coéquipiers (dont Patrick de Gayardon) lui ont amené le parachute en cours. Alain Prieur l’a installé et ouvert avant la limite. C’est en rééditant cette cascade presque à l’identique, qu’il avait nommée « Risque zéro », (passage d’un planeur à un autre, situés l’un en dessous de l’autre, sans parachute) qu’il a chuté et s’est tué. Ses collègues lui ont apporté le parachute, mais il y a eu des problèmes pour l’installer. En effet, un seul mousqueton sur les deux a pu être installé et verrouillé, et au moment de l’ouverture celui-ci a cédé[réf. nécessaire]. »

rose dit: à

une fausse information. Ne savais pas le un seul mousqueton qui a cédé.

rose dit: à

Et puis, il y a Patrick de Gayardon de Fenoyl.
« En avril 2008, dix ans après sa mort, il est élu meilleur parachutiste des années 1990 par le magazine de parachutisme français ParaMag.  Le journal sportif italien Gazzetta dello Sport lui dédie ces mots : « Ci sono uomini che con le loro invenzioni hanno cambiato il nostro modo di vivere. Altri, quello di sognare » (« Certains hommes ont permis, avec leurs inventions, de changer notre façon de vivre. D’autres, notre façon de rêver. »). »

rose dit: à

Waldeck-Rousseau est à l’origine de la révision du procès Dreyfus. Ne pas oublier Émile Zurlinden qui a persécuté le.colonel Picquart.

« Waldeck-Rousseau commence par épurer l’administration et l’armée, en remplaçant les juges, les préfets les chefs militaires (circulaire de Galliffet). Deux décrets de Galliffet soumettent l’avancement des militaires à l’avis du ministre, tandis que Waldeck-Rousseau vise particulièrement des officiers compromis tels que Zurlinden, l’ex-ministre de la Guerre qui avait persécuté le colonel Picquart, ou le général de Pellieux, mis en retraite forcée[5].

Il décide enfin la révision du procès Dreyfus, qui commence à Rennes le 7 août 1899. »

rose dit: à

Alfred Dreyfus a été élève de Marie George Picquart.
« En 1890, il devient professeur de topographie à l’École supérieure de guerre où il a comme élève Alfred Dreyfus. En 1893, il revient servir à l’état-major de l’armée.

Jusqu’en 1896, lorsque qu’il est impliqué dans l’affaire Dreyfus, il est l’objet d’appréciations des plus élogieuses de la part de la hiérarchie militaire : « aimable et sympathique », intelligence « supérieure », éducation « parfaite » et culture « très étendue », jugement « très droit », moralité, conduite, tenue « parfaites », « hardi et bon cavalier », « grand et d’un beau physique ». »
Lorsque Picquart découvre le petit bleu, un morceau de télégramme,il découvre que l’écriture est la même que celle d’Erterazy.
Ses supérieurs changent alors d’appréciation sur lui.

rose dit: à

« En mars 1896, le lieutenant-colonel Georges Picquart, devenu chef du service de renseignements (section de statistique) en juillet 1895, intercepte un document, le « petit bleu », qui ne laisse aucun doute sur les accointances de son auteur, le commandant Esterhazy, avec l’ambassade d’Allemagne. Il découvre par ailleurs que le dossier secret comportant des pièces couvertes par le secret militaire, communiqué au Conseil de guerre pendant le délibéré, à l’insu de la défense, est vide de preuves. »

Esterhazy.
On ne connaît même plus l’orthographe de son nom, alors que Deryfus, au bagne, en a bavé et qu’il est aujourd’hui réhabilité, totalement après avoir subi une sombre machination dirigée contre lui.

C’est ainsi que va la vie, vers la justice ; s’agit de s’armer de patience.
Rencontré un homme jeune qui m’a dit à moi, rose,
« Le machisme est pire que le racisme ».
Rencontre lumineuse.
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
Bon lundi,

Alexia Neuhoff dit: à

Course de pouliches aujourd’hui sur l’hippodrome d’Enghien. Terrain lourd. Le tiercé gagnant sera Marisasseur, Rose et Etallii. C’est couru d’avance. Mais dans quel ordre ?

Janssen J-J dit: à

non AN, rose n’est pas une pouliche.
Rok et Pine, oui, elles le sont, vont gagner leur journée avant même de l’avoir même commencé.
Rude.
Ahhh, 2008, l’âge d’or…, avant le collapsus erdélien…

et alii dit: à

kurosawa

À la fin des années 1920, Heigo devient benshi (commentateur de films muets) et se fait connaître sous le nom de Suda Teimei. Akira, qui veut alors devenir peintre à l’occidentale13, emménage avec son frère14. Grâce à Heigo, Akira découvre non seulement le cinéma, mais également le théâtre et le cirque15. Dans le même temps, il expose ses toiles et travaux dans le cadre des expositions de la Ligue des Artistes Prolétariens. Mais il n’arrive pas à vivre de sa peinture et finit par s’en lasser. Il se détourne aussi de la politique alors que la répression policière s’est accentuée1

et alii dit: à

kurosawa
Avec l’arrivée du cinéma parlant au début des années 1930, Heigo connaît des problèmes d’argent et Akira retourne chez ses parents. En juin 1933, Heigo se suicide avec sa compagne. Kurosawa décrit cette mort comme un sentiment durable de perte17, et l’évoque dans le chapitre intitulé « Une histoire dont je ne veux pas parler » de son autobiographie18. Seulement quatre mois après la mort de Heigo, son frère aîné meurt également14,

et alii dit: à

depardieu
Son manque de culture lui fait dévorer avec passion et avidité tous les grands textes classiques tout en suivant la thérapie du docteur Tomatis pour corriger ses difficultés d’élocution et sa mémoire déficiente18. Il fait ses débuts devant la caméra en 1965 dans le court-métrage de Roger Leenhardt Le Beatnik et le Minet19.

En 1970, Michel Audiard lui procure un petit rôle dans Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques. Il joue également un petit rôle dans le film Un peu de soleil dans l’eau froide (1971) de Jacques Deray. Il joue dans plusieurs pièces de théâtre à Paris, notamment dans deux pièces mises en scène par Claude Régy ; c’est là que Marguerite Duras le remarque et lui offre un rôle en 1972 dans Nathalie Granger et un autre l’année suivante dans La Femme du Gange20. La même année, Pierre Tchernia lui offre un petit rôle de gangster avec quelques belles répliques dans Le Viager, au côté de Michel Serrault.

et alii dit: à

Vingt ans, première vocation : marin. Une nuit à la barre, sur la Baltique, il fait le point sur sa vie. L’éternel roulis ravive une obsédante nostalgie : raconter. Il aime la mer. Bien plus, transmettre ses émotions. Composer ? Peindre ? Écrire ? Trop tard, selon sa propre estimation. Quoi d’autre ? Filmer ! C’est encore à sa portée. Sa décision est prise. Pierre Schoendoerffer deviendra cinéaste. Le S.S. Anita Hans, caboteur suédois de Västervick, s’en prend aux étoiles ; il perd un des siens.

« Le cinéma, c’est Le Château de Kafka. Pour y entrer, il faut être déjà dedans. » Pierre Schoendoerffer retourne son dilemme, frappe à toutes les portes, n’arrive à rien. Un jour, lisant Le Figaro, la nécro d’un caméraman de l’armée mort en Indochine le frappe. Serge Bromberger dresse un portrait marquant de Georges Kowal. « Ma dernière chance ! Je vais aller le remplacer.
https://www.cinematheque.fr/cycle/pierre-schoendoerffer-264.html

et alii dit: à

Poète précieux et souvent hermétique, Cocteau fut très vite séduit par le potentiel d’images que lui offrait le 7e Art. « Qu’est-ce qu’un poète ? C’est un homme qui change les règles du jeu » – se plaisait-il à dire. Toute image constituait pour lui un matériau concret, d’où l’appelation de « réalisme magique » qui qualifia, dès le début, sa création cinématographique, bien que la forme narrative ne cessa d’osciller du vérisme des « Parents terribles » au merveilleux de « La Belle et la Bête ».
Son premier essai « Le sang du poète » en 1931, financé par le mécène, le vicomte de Noailles – Cocteau savait emprunter, et tout particulièrement l’argent des autres, avec subtilité – révèle un goût prononcé pour le trucage et l’hybridation visuelle. Aussi les surréalistes ne manquèrent -ils pas de l’accuser d’emprunts illégitimes, ce qui ne semble pas l’avoir beaucoup ému, bien que ses films ne soient pas, à proprement parler, dominés par les tourments de l’inconscient. Il compose avec « Le testament d’Orphée », en 1960, son oeuvre ultime, où il se met lui-même en scène dans un festival de métaphores et d’auto-citations comme une boucle englobant les objets et thèmes familiers,

et alii dit: à

mizoguchi
Né en 1898 dans une famille qui sera ruinée par la crise économique de 1904, Kenji Mizoguchi eut une enfance difficile et très pauvre auprès d’un père violent qui vendra sa fille comme geisha et frappera sa femme. Devenu apprenti peintre sur tissu, le jeune kenji se passionne bientôt pour la peinture et obtient un diplôme de l’académie des arts plastiques, puis travaille dans la publicité. En 1918, alors qu’il participe à des émeutes, il perd son emploi. C’est alors qu’il entre dans l’industrie cinématographique comme acteur et, en 1942, réalise son premier film « Le jour où l’amour revint », tellement imprégné de ses convictions socialistes qu’il sera censuré par le gouvernement.

Après le drame de sa soeur vendue par son père à un riche protecteur, une nouvelle épreuve le frappe. Une de ses anciennes maîtresses le blesse d’un coup de couteau peu après son mariage, si bien que la femme comme victime, cumulant sur ses épaules toutes les épreuves du monde, deviendra l’un des thèmes récurrents de son oeuvre. Le courage des femmes, leur détermination et également leur violence vont illustrer nombre de ses productions dont « Cinq femmes autour de Utamaro » ( 1946 ), où l’on voit une femme jalouse s’attaquer à la rivale qui lui a pris son amant. Malheureusement, la plupart des opus de sa féconde période des années 1920 ont disparu mais on sait qu’il se passionna pour le plan-séquence et qu’il a usé le plus souvent comme dans « Les contes des chrysanthèmes tardifs » ( 1939 ), de longs travellings accompagnant la marche des personnages, figures de mise en scène qui rappellent la peinture sur rouleau japonaise ( emaki ), où la latéralité se substitue à la profondeur du champ. Mizoguchi a toujours privilégié la rigueur du cadre à une trop grande mobilité de la caméra.

et alii dit: à

laborit
Mon oncle d’Amérique est un film français réalisé par Alain Resnais, réalisé en 1979 et sorti en 1980.

Sarah dit: à

Alexia Neuhoff dit: à

Course de pouliches aujourd’hui sur l’hippodrome d’Enghien. Terrain lourd. Le tiercé gagnant sera Marisasseur, Rose et Etallii. C’est couru d’avance. Mais dans quel ordre ?

Etale, hi, hi en sort grande gagnante alors que rose s’épanouissait durant la nuit!

et alii dit: à

Pour avoir eu la chance d’y passer deux fois, je sais que le fonds d’archives Henri Laborit regorge de perles rares de toutes sortes. Celle que je vous présente cette semaine m’a été transmise par David Batéjat qui y est passé il y a quelques mois et l’a prise en photo (encore merci David!). Il s’agit de la page d’un journal non identifié où figure un dossier sur le film « La ville à prendre », de Patrick Brunie (toujours actif en 2012 pour défendre des espaces de liberté dans Paris), qui venait de prendre l’affiche en salle en avril 1979. On retrouve donc dans cette page trois critiques du documentaire dont une d’un certain Henri Laborit, identifié comme biologiste et auteur du livre «

Sarah dit: à

Etale, ici, à 10 h57.

Il devient impossible de lire tout ce char à foin.
Ciao.

et alii dit: à

Tendre avec le film et les simples gens qui y témoignent, Laborit l’est beaucoup moins envers le système économique dans lequel ils se débattent. Son paragraphe de conclusion, à saveur apocalyptique anticapitaliste et aux métaphores « chirurgicales » (Laborit a d’abord été chirurgien…), mérite d’être cité en entier :

« Un individu a besoin d’une glace pour reconnaître son visage. Peut-être une société comme la nôtre a-t-elle besoin de tels films pour s’apercevoir qu’elle est défigurée ? La chirurgie esthétique, ce qu’il est convenu d’appeler l’urbanisme, peut ravaler les paupières, mais la flamme du regard n’est pas si simple à ranimer. Peut-être est-ce dans celui de ces hommes et de ces femmes, noyés dans le système productiviste international, celui de la dominance et de la foire d’empoigne généralisée, que l’on peut encore la trouver. Dépêchons-nous avant qu’elle ne s’éloigne ou qu’elle y prenne brutalement des lueurs d’incendie. Combien de temps encore peut durer ce type d’esclavage ? »

Sarah dit: à

perles rares de toutes sortes.(S’étale ici)

Huître perdue sans collier?

et alii dit: à

sur causeur:
Le narrateur rencontre le monstre sacré d’Hollywood, devenu obèse, plus de 160 kilos, dans son immense propriété bunker de Mulholland Drive, au 12900, peu avant sa mort. Ce narrateur, transformé en voyeur, est-il le double de l’auteur ? Ou est-ce un faux jeu de miroirs trompeurs ? La question est importante, car avec Brando, l’essentiel est de savoir mentir pour vivre. Lui, l’acteur génial du Parrain, la désespérée bête sexuelle d’Un tramway nommé désir, le biker qui se déhanche trop, traité de « grosse fiotte » par la grande gueule de Lee Marvin, dans La chevauchée sauvage, ce mec-là savait tout jouer, tant il était un menteur professionnel, maître de ses émotions.

et alii dit: à

nommé désir:
Elia Kazan possède son étoile sur le Walk of Fame29, 30.

En 1934 il adhère au parti communiste et en est exclu en 1936. Plus tard, il participera à la chasse aux sorcières31 en dénonçant des gens du cinéma (dont certains de ses amis) appartenant à la gauche auprès de la commission des activités anti-américaines32. Kazan a d’ailleurs regretté cet épisode qui a entaché jusqu’à sa réputation de réalisateur33. Il l’a représenté symboliquement dans le film Sur les Quais, en particulier dans une scène aussi longue que transparente au cours de laquelle Terry Malloy (Marlon Brando), les bras repliés sur sa poitrine, suit son chemin de Croix devant les rangs des dockers trahis et asservis par un syndicaliste arriviste aux procédés mafieux qu’il vient d’abattre en témoignant contre lui lors d’un procès et avec lequel il vient de se battre physiquement.

Elia Kazan décède à l’âge de 94 ans dans son domicile de Manhattan26, 34, 35, 36, 37.

Ses archives sont déposées à Reid Cinema Archives de l’Université Weysleyenne38.

Janssen J-J dit: à

@ Huître perdue sans collier?

ou la moule qui divague, de gilbert cesbron …

(a gagné son pari d’ETALagiste en tête de gondole : faire place nette à la rdl quand le robot de passoul sciemment désactivé n’a plus pu remplir son office). Triste époque !…

et alii dit: à

america america
à défaut de BERNSTEIN
Au début du film, la voix off d’Elia Kazan informe les spectateurs que l’histoire du film est celle de sa famille : « My name is Elia Kazan, i’m a Greek by blood,a Turk by birth and American because my uncle made a journey » : « Mon nom est Élia Kazan, je suis Grec par les origines, Turc par la naissance et Américain parce que mon oncle a fait un voyage. »

et alii dit: à

UN BILLET EST UN BILLET EST UN BILLET
PARDON GERTRUDE§

et alii dit: à

États-Unis, France2001
Scénario : David Lynch
Image : Peter Deming
Montage : Mary Sweeney
Musique : Angelo Badalamenti
Producteur(s) : Neal Edelstein, Tony Krantz, Michael Polaire, Alain Sarde, Mary Sweeney
Interprétation : Naomi Watts (Betty Elms et Diane Selwyn), Laura Harring (Rita), Justin Theroux (Adam Kesher), Dan Hedaya (Vincenzo Castigliane), Ann Miller (Catherine « Coco » Lenoix)…
Date de sortie : 10 mai 2017
Durée : 2h27
SILENCIO
par Romain Estorc
Le vingtième siècle nous a plongé dans la perplexité avec Le Grand Sommeil, le suivant s’est ouvert sur une énigme : Mulholland Drive de David Lynch.

Réalisé en 2000, sorti en 2001, ce film, un des plus authentiques chefs-d’œuvre du septième art, obscur objet de l’inconscient, catalyseur des peurs primales enfouies au-delà de la scène primitive freudienne, monstre visuel aussi protéiforme que le « green-eyed monster » shakespearien, la jalousie, vecteur de cette histoire d’amours tragiques, d’amours déçues, de décisions fatales et de rêves amers, ce film, a fait l’objet de commentaires et de théories multiples, sur lesquels on ne reviendra pas dans le cadre de cette rétrospective. Un autre regard est possible, au-delà du jeu de pistes ou de décryptage qui amènerait à répéter les analyses intelligentes des nombreux dossiers que la presse et la littérature de cinéma ont consacrés à l’œuvre. En dix années, les entreprises d’exégèse ont fourni toutes les clés, dans le but d’expliciter la clé du film, matériellement présente sous la forme d’une clé bleue. Il sera bon de les évoquer, de les rappeler. Mais un autre point de vue sera adopté, plus généraliste, à l’heure de ce bilan sur un film qui contient gravé en lui, tel un monument dédié à la grisaille de l’âme, une mise en images et en sons de la détresse de la condition humaine. On invoquait Shakespeare : Mulholland Drive est en effet un mélange d’Othello et de Macbeth. Ce film tout entier est construit sur la jalousie, le meurtre et le remords. Et pris comme tel, il apparaît comme une des plus formidables évocations du poète élizabéthain.

Mulholland Drive nous conduit sur des routes complexes faites pour nous ramener au départ, tout en nous montrant l’arrivée terminale, celle qui détruit les corps, et tout cela par l’opération d’une technique de cinéma rarement égalée et d’un raffinement pervers. Voilà les trois axes que nous suivrons dans ce retour à Mulholland Drive.

Les chemins narratifs, épreuves initiatiques
Lynch est un incroyable conteur : il a un sens aigu de la narration ; mieux, il en connaît la technique secrète, celle qui consiste à brouiller les pistes, à emporter le spectateur sur des sentiers détournés pour mieux le surprendre et lui faire éprouver par une immersion lente et implacable cette fameuse suspension of disbelief – la suspension de l’incrédulité – qui est l’apanage de la fiction. Nous évoluons ainsi sur des routes anonymes aussi inquiétantes que la bande jaune qui défile dans la nuit de Lost Highway, aussi morbides que le jardin où pourrit une oreille dans Blue Velvet, aussi grotesque que la route que parcourent les beatniks Sailor et Lula, aussi étouffante que les rues désertes de Twin Peaks.

L’histoire de Mulholland Drive est pourtant simple : Diane et Camilla se sont aimées. Camilla a quitté Diane, et cette dernière, éperdue de tristesse et de jalousie engage un tueur pour assassiner Camilla. Une fois le forfait accompli, juste avant l’arrivée des inspecteurs, et après avoir reçu la preuve de l’exécution, une clé bleue, Diane se suicide. Auparavant, elle a rêvé pendant deux heures, en adoptant l’identité d’une certaine Betty tandis que Camilla, amnésique, se nommait Rita en référence à une affiche de film représentant Rita Hayworth. Ainsi résumée, l’histoire est simple, A Straight Story pour reprendre le titre d’une autre film du réalisateur, sur la route, sur le chemin qui mène quelque part, ou nulle part, ce qui semble revenir au même chez Lynch.

DHH dit: à

En appelant tous les hommes au viol l’académicien Finkielkraut donne a posteriori la réponse à la question que je posais sur le choix par Polanski de figurer en académicien dans J’accuse : l’Habit vert est évidemment l’uniforme des violeurs !

renato dit: à

Semaine européenne pour la réduction des déchets, du16 au 24 novembre.

et alii dit: à

En plus de ses talents variés derrière la caméra (compositeur, monteur, mixeur, décorateur, animateur, producteur, scénariste, cadreur, ingénieur du son, réalisateur), David Lynch est aussi acteur. Il se met lui-même en scène dans la série Mystères à Twin Peaks et le film homonyme, où il tient le rôle de l’agent Gordon Cole, dont la particularité est d’être malentendant. Il collabore également avec d’autres réalisateurs, comme Tina Rathborne (Zelly and Me, 1988), Michael Almereyda, en endossant le rôle d’un réceptionniste d’une morgue dans Nadja (1994) puis, récemment, dans Midnight Movies, un documentaire de Stuart Samuels (2006). Il joue également dans Lucky de John Carroll Lynch, sorti en 2017.

petit Rappel dit: à

Carlo Ginzburg n’est jamais cité?
Si, par votre serviteur, et, je crois, Christiane.
Cela dit, je ne vois pas à quoi sert cette technique de répéter près ou plus de quatre fois comme un mantra les titres de ces oeuvres. (enfin, certaines, car tout n’y est pas!) Cette manière d’asséner me parait contreproductive.
Il a séjourné à Paris? C’est un secret de polichinelle.il existe un bel envoi du Sabbat des sorcières à Pierre Caravaggio « en souvenir de notre rencontre parisienne ».
Parmi les chercheuses de cette carrure-là, signalons comme une très bonne nouvelle la parution du livre de Frances Yates , « Le Théâtre du Monde », en français quelque cinquante ans après sa publication. C’est toujours très intelligent, comme Ginzburg, lisible par tous, et Allia a fait un boulot remarquable d’insertion des gravures. Honneur à ce très beau travail!
Bien à vous.
MC

renato dit: à

La sortie inopportune de Finkielkraut est la démonstration que l’on peut être académicien (de France) et ne pas être civilisé — faire appel au deuxième degré pour arranger le crash ne fait qu’empirer les choses : pour les gens civilisés la violence n’est pas un argument sur lequel on fait du deuxième degré. Bon, il est vrai que la bonne éducation n’est désormais qu’une relique…

renato dit: à

Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim : De l’incertitude et de la vanité des sciences

DHH dit: à

@petit rappel
le « théâtre du monde » que vous citez est il vraiment un inedit en français de Frances Yates ou un regroupement peut-être completé des chapitres qui figurent sous l’intitulé Théâtre dans l’Art de la Mémoire à savoir: Le théâtre de Camillo, le théâtre de mémoire de Fludd?
Si cet ouvrage apporte vraiment du neuf par rapport a cette œuvre fondatrice que je relis souvent et qui présente avec tant de simplicité de clarté et de lisibilité un monument d’érudition,je vais m y précipiter.
merci

closer dit: à

Attention DHH, vous recourez à un second degré que personne ne va comprendre!

Même un être moins tourmenté et mal dans sa peau que Finkielkraut ne pourrait garder son calme face à une Caroline de Haas…C’est pourquoi le principal reproche que l’on peut lui faire est de se laisser entraîner dans des débats où il a tout à perdre. Il devrait savoir que devant la bêtise et la mauvaise foi, il lui échappera nécessairement quelque chose qui lui sera reproché.

rose dit: à

Sarah

Etale, hi, hi en sort grande gagnante alors que rose s’épanouissait durant la nuit!
C’était 4h17. L’heure du réveil matudinal.
Vis avec les poules et le soleil. Coucher tôt et lever itou.

C’est ma vie.

rose dit: à

débats où il a tout à perdre. Il devrait savoir que devant la bêtise et la mauvaise foi, il lui échappera nécessairement quelque chose qui lui sera reproché.

Il peut échapper à quelqu’un des choses style « violez des femmes, violez votre femme, moi je viole la mienne tous les soirs. »
Et il faudrait rigoler ?

renato dit: à

« … garder son calme face à une Caroline de Haas… »

Si confronté à un provocateur — ou provocatrice — l’on ne sait pas tenir ses nerfs, on reste chez soi…

DHH dit: à

caroline de Haas peut remercier Finkielkraut ;grâce à lui tout le monde sait qu’elle existe qu’elle existe

closer dit: à

Je tombe sur un article de Goldnagel qui dit un peu la même chose que moi en beaucoup mieux:

« Le lendemain soir, Alain Finkielkraut eut la très singulière idée de vouloir en échanger de manière cathodique avec la précitée (Caroline de Haas) ne maniant que des invectives. Poussé à bout sur les affaires de viol, il se laissa aller à une figure de style ironique que l’intéressée feint de prendre au pied de la lettre pour autant qu’elle l’ait comprise. Il faut dire que la dame, qui avait renoncé un temps aux réseaux sociaux pour avoir prétendu que deux hommes sur trois étaient des violeurs en puissance, est la même qui a proposé d’élargir les trottoirs du quartier de la Chapelle pour régler le problème des migrants un peu entreprenants. »

Evidemment il devrait s’abstenir…mais il met sans doute un point d’honneur à ne pas se dérober.

et alii dit: à

ce n’est sans doute pas du genre de questions à poser à A.F. et il ne veut pas montrer qu’il est désemparé par l’humour supposé d’internet en perdant son self control;tout ça était « idiot »

et alii dit: à

peut-être a;f;eut il répondu autrement à un homme inconnu

et alii dit: à

rose, vous avez raison, c’est la question »rigolade » qui empoisonne tout,quand l’interlocuteur, trice la jouent-ils dans « l’humour »?
On se trompe souvent à ne pas reconnaître une méchanceté

et alii dit: à

un avis d’ un traducteur confirmé:
SK : Vous avez traduit plusieurs textes historiques (depuis l’italien vers l’anglais, mais aussi depuis le français et le latin). Quelles difficultés avez-vous rencontrées pendant la traduction de ces textes ?

PH : Le défi majeur de la traduction est d’atteindre l’adéquation parfaite, mais souvent impossible, entre la langue de départ et la langue d’arrivée. Sans oublier les exigences de style, de lisibilité, de rythme et de naturel. Les textes du 15ème et 16ème siècles que j’ai traduits présentaient une difficulté supplémentaire en ce qu’ils étaient remplis de coquilles et d’approximations, ce qui est habituel pour l’époque. En ce temps-là, il n’existait pas de texte officiel à proprement parler et les dictionnaires n’étaient pas d’une grande utilité puisque les premiers d’entre eux venaient à peine de voir le jour. L’usage de la langue n’était pas encore standardisé. Chaque écrivain avait le sien propre. [4] Il me fallait donc être non seulement traducteur mais aussi lexicographe. Google se révèle un merveilleux outil à cet égard. Vous pouvez rechercher des segments entiers de mots latins ou italiens provenant de textes du 16ème siècle et ainsi créer votre propre glossaire, votre propre dictionnaire pour un auteur donné. C’est fascinant.

closer dit: à

Non il ne faudrait pas « rigoler » Rose. Finkielkraut ne demande pas que l’on rigole, il n’imagine pas que l’on puisse rigoler. Il pousse à leur extrémité les affirmations implicites de son interlocutrice qui n’est probablement pas loin de penser que 100% des hommes prônent le viol et sont des violeurs eux-mêmes, y compris avec leurs épouses, pour en montrer l’absurdité.

Cette figure de rhétorique doit bien avoir un nom…

DHH dit: à

@et alii
des noms!
Qui sont l’interviewer et de l’interviewé?

renato dit: à

Enfin ! Au ras des pâquerettes…

Alexia Neuhoff dit: à

Personne ici pour se rendre compte que Kinkielkraut, faux philosophe, faux intellectuel, n’existe qu’à travers le buzz et s’arrange pour courir les plateaux de télévision où il sait qu’il y aura de la castagne ? Et se trouver sur le chemin des gilets jaunes ? Et s’inviter place de la République dans les meetings de Nuit debout ? Faire parler de soi, voilà ce qui l’anime, faire chialer sur son sort, jouer les victimes, les incompris, les martyrs, s’exposer délibérément aux insultes pour alimenter son fond de commerce, tout cela pour pouvoir proclamer que le monde actuel est définitivement débile, irrespirable, pourri. Et que lui, l’outragé, est la figure de l’ultime survivant d’un monde désormais englouti. Triste clown d’une comédie cathodique qui n’amuse ou n’émeut que les imbéciles.

et alii dit: à

mais je vous en prie!
Peter Hicks, Ph.D.,
linguiste, historien, musicien – l’interviewé
Silvia Kadiu, Ph.D., auteure, traductologue, traductrice, universitaire – l’intervieweuse

et alii dit: à

S.Kadiu:
lle est titulaire d’un Master et d’un Doctorat de Traduction de la University College London. Sa thèse de doctorat sur la traduction des textes traductologiques a été publiée par UCL Press en 2019 sous le titre Reflexive Translation Studies : Translation as Critical Reflection. Elle est également l’auteure de plusieurs articles de traductologie, de traduction littéraire et de didactique de la traduction, et co-traductrice de plusieurs poèmes depuis l’albanais vers l’anglais (via le français) pour le recueil de poésie Balkan Poetry Today 2017, dirigée par Tom Phillips.

Silvia est actuellement Maîtresse de conférences invitée à University of Westminster London. Elle travaille en parallèle comme traductrice indépendante pour différentes agences de l’ONU, des ONG et de grandes marques internationales.

et alii dit: à

kadiu:
Sa thèse de doctorat sur la traduction des textes traductologiques a été publiée par UCL Press en 2019 sous le titre Reflexive Translation Studies : Translation as Critical Reflection.
le recueil de poésie Balkan Poetry Today 2017, dirigée par Tom Phillips.

et alii dit: à

🎧 ECOUTER Grand bien vous fasse consacré à la question des pères

Lionel Pailles, journaliste et Benoit Le Goedec, sage-femme, co-auteurs de Papa débutant (First)
Aurélia Schneider, psychiatre, autrice de La charge mentale des femmes … et celles des hommes (ed.Larousse)

DHH dit: à

@et alii
merci de ces précisions qui m’ont fait de surcroit découvrir qu’il existe une science appelée la traductologie

D. dit: à

closer dit: à

Cette figure de rhétorique doit bien avoir un nom…

…épitrochasme ironique ?

et alii dit: à

Applaudissons à
l’initiative de Michel Ballard. Et d’abord une petite note d’érudition sur les origines du
terme traductologie.
À l’inverse de ce qu’on affirme communément, ce n’est pas Brian Harris qui, en 1972,
a créé le terme. Ce dernier le reconnaît lui-même. Le terme est usité sous une forme un peu
différente pour la première fois par trois chercheurs belges: R. Goffin, P. Hurbin et J.-M.
Van der Merschen dans la revue Babel et l’article de R. Goffin la même année dans
Linguistica Antverpiensis, II, 1968 (La terminologie multilingue et la syntagmatique comparée, p. 189-271). Dans un article plus récent intitulé «Aux origines du néologisme traductologie », j’ai retracé les avatars et les vicissitudes du terme depuis 1968 ainsi que sa réception
dans le cénacle des spécialistes (Voir «Des arbres et des mots », Hommage à D. Blampain,
Bruxelles, Éditions du Hazard, 2006, p. 97-107).

Jazzi dit: à

16 h52
La jolie grenouille et alii s’est transformée en un vilain crapaud !
Jetons un pavé dans la mare.
Le même que je viens de lancer sur la RDC (qui a conservée son horloge, elle)

Qu’Annelise ne se prononce pas sur le « J’Accuse » de Polanski, cela se conçoit, bien que l’on soit sur un site réservé au cinéma.
Mais le silence de Passou est plus étonnant. Journaliste, biographe, passionné d’Histoire, de théâtre et de cinéma, sans parler de la judéité, silence radio.
Alors même qu’il avait annoncé le tournage, l’hiver dernier, en fanfare !
Il nous dit qu’il n’a pas encore trouvé le temps d’aller voir le film…
N’y aurait-il pas comme un problème ?

Clopine dit: à

Pas d’accord avec vous, Alexia. Je ne crois pas que Finckie cherche à se « faire mousser », qu’il monte de toutes pièces, délibérément, des « comédies » où il apparaît sous la lumière…

Non.

C’est pire que ça.

Il croit réellement à ce qu’il dit, à ses convictions. Il croit réellement à lui-même…

C’est bien plus pathétique encore !

Ah là là !

Jazzi dit: à

« C’est bien plus pathétique encore ! »

N’empêche que tu ne rates pas l’une de ses émissions, Clopine !

christiane dit: à

@M.C dit : « Carlo Ginzburg n’est jamais cité?
Si, par votre serviteur, et, je crois, Christiane. »
Bonjour,
beau rappel ! Oui, je suis en plein dans cette recherche. Qu’est-ce qui explique que Ginzburg voit dans la démarche de l’historien une exploration partant « des illusions des croyances qu’on rectifie peu à peu comme Dostoïevski raconterait une vie », puisant pour cela dans la Recherche cette pensée d’un personnage de Proust, Robert de Saint-Loup : cette façon qu’avait Elstir de peindre la mer, « par l’autre sens ».
Il nous entraîne dans une réflexion sur le rapport de l’art (Velasquez – Les Ménines ou pour Piero della francesca La flagellation du Christ, Arezzo…), de la littérature (Proust, Montaigne, Stendhal, Diderot, Michelet, Momigliano, Voltaire…) à la réalité « historique ».
Est-ce parce qu’il est le fils de la romancière Natalia Ginzburg ?
Est-ce son travail de traduction des Rois thaumaturges de Marc Bloch qui provoquera sa vocation d’historien ?
La microhistoire qui suit des aventures individuelles soutenant ses hypothèses globales dans un va-et-vient entre ces cas particuliers et une réflexion générale puissante.
Je cherche dans son essai Le fil et les traces… Jusqu’où, écrit-il, « peut-il utiliser les instruments tirés de la création littéraire et ne pas se laisser attirer par les sirènes de la fiction ? »
L’historien (nous avions échangé à ce sujet), dans son écriture du passé ne se rapproche-t-il pas trop de l’écrivain ? Qu’est-ce qui distingue le fait narré de l’invention ? Toute la question de la vérité dans l’Histoire… car la dimension narrative (voire fictive) est partie prenante du travail historique. Il mène tout cela comme une enquête (d’où ma question récente à Passou : qu’est-ce qui distinguerait le romancier de l’écrivain ? j’ajoute : et de l’historien !). La nostalgie du réel où s’ancre la fiction ou la démarche de l’historien…
Du monde paysan frioulan, des sorcières*, les persécutions des lépreux et des juifs (Procès-verbaux de l’Inquisition transcrivant les dialogues avec les juges ecclésiastiques et les registres paroissiaux) jusqu’à ce temps, Carlo Ginzburg brasse les savoirs, les époques dans cette double démarche intellectuelle qui lui évite de s’enfermer dans le confort d’un discours historique tout fait, zigzaguant de la parole à l’écriture, des mots aux images.

*Vous citiez Le Sabbat des sorcières.

Bon, je retourne à mes lectures. Merci pour l’incise !

et alii dit: à

Le site « Sauvez les Grenouilles » est géré par le Groupe Herpétologique Rhône-Alpes (GHRA), un groupe thématique de la Ligue pour la Protection des Oiseaux Auvergne-Rhône-Alpes (LPO AURA).

et alii dit: à

Marc Cerisuelo, l’un de nos meilleurs philosophes du cinéma, vient de publier un petit livre sur Wes Anderson, le premier du genre en français.Et surtout les allusions et citations cinématographiques ( voir par exemple ce site qui en répertorie quelques unes). La référence à Lubitsch est évidente partout. Une que le présent amateur d’andersoniana avait complètement manquée est la référence constante à Preston Sturges ( de Cerisuelo on lira aussi Preston Sturges , le génie de l’Amérique ). Sa science cinématographique fait merveille. Il fallait un expert comme Cerisuelo pour prendre toute la mesure de la technique d’Anderson, de l’évolution de ses films selon ses collaborations.
la france byzantine
bonne suite

et alii dit: à

Cerisuelo a aussi des commentaires éclairants sur le rôle des bandes sons et de la musique chez Anderson. Nul mieux que lui ne pouvait commenter le cinéma d’Anderson dans tous ses aspects filmiques. Ici je voudrais m’intéresser à quelque chose que personne ne peut manquer, le sens du détail chez Anderson, digne des commentaires de Daniel Arasse.

J’ai déjà commenté ailleurs (ici même sur le blog )le rôle de la citation dans le kitsch andersonien. Voici un autre exemple de citation. Les andersoniens ne me semblent pas l’avoir aperçu. Au début de Grand Budapest , on voit M. Gustav se pencher à la fenêtre de l’hotel, du balcon, avant de se retourner et de lancer ses ordres à la troupe de ses aides. C’est la première apparition du Concierge. Cela ne vous dit rien ? A moi si.

et alii dit: à

avec le commentaire sur F.B
la cerise sur le gâteau, ou plutôt le Cerisuelo sur la tarte à la crème, c’est bien sûr, chez Anderson, la référence à Preston Sturges, qui apprenait la désobéissance, le non-conformisme et l’inconséquence aux cinéphiles en herbe.
Quand j’étais lycéen, et que j’avais le privilège d’avoir la télévision pour apprendre le monde, tandis que d’autres ambitionnaient déjà d’écrire les rares œuvres véritablement rationalistes de la fin du siècle, j’avais vu « Les Voyages de Sullivan » de Preston Sturges, qui me marqueraient autant que « Hellzapoppin' » à vingt ans.
À travers, l’histoire de ce metteur en scène d’Hollywood qui se clochardise, ou plutôt s' »hoboïse » pour arriver à faire un film authentique, la jeunesse apprenait à faire l’école buissonnière pour découvrir la vraie vie.

Jazzi dit: à

Occupant pratiquement tout l’espace, curieusement, sur un blog littéraire aussi prestigieux (@Phil), et alii ne nous parle pratiquement jamais de livres et d’écrivains. Elle n’en pince que pour les sciences cognitives…

MAIS SAIT-ON CE QUE LIT ET ALII ?

Jean Langoncet dit: à

@Triste clown d’une comédie cathodique qui n’amuse ou n’émeut que les imbéciles.

Ne confondriez vous pas avec le sieur Zemmour, sauf quelque condamnation à la haine religieuse ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*