de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
 Rififi en perspective dans le blurbistan !

 Rififi en perspective dans le blurbistan !

  Parfois, c’est à se demander s’il ne parait pas en moyenne deux ou trois chefs d’œuvre de la littérature par semaine. Dans cette perspective, la tournée des librairies inquiète au lieu de rassurer. Car s’il était avéré, le phénomène aurait de quoi angoisser le critique qui n’en a pas remarqué autant passer sous son nez en huit jours, sinon en un mois voire en une année ! La faute aux blurbs, un phénomène américain comme leur énoncé borborygmique l’indique. Ce sont des jugements exprimés au dos du livre par des critiques littéraires et/ou des écrivains ; mais lorsque celui-ci jouit d’une signature qui en impose au plus grand nombre, et que les superlatifs dont il use pour louer l’œuvre en question sont si puissants qu’ils dépassent le mur du son, l’éditeur imprime sa pensée sur un bandeau en couverture.

L’hyperbole est consubstantielle à la chose. Après tout, il s’agit de faire vendre. Ainsi découvre-t-on régulièrement aux vitrines des librairies « Le nouveau Faulkner ! » ou « Le prochain Hemingway ! », excusez du peu, suivis généralement de « Génial ! », « Lumineux », « Brillant », « Tour-de-force » (en français dans le texte). On ne se refuse rien. Nous tairons le nom de celui qui, ratissant très large, a qualifié un obscur primo-romancier de « bâtard de William Shakespeare, Franz Kafka, Toni Morrison et Jane Austen ». Si cela n’engage pas l’achat du livre (les lecteurs ne sont pas si naïfs), cela encourage souvent le libraire à lui faire de la place. N’empêche que la pratique a ses détracteurs : en 1936 déjà, George Orwell dénonçait « la dimension corruptrice et dégueulasse des blurbs » (In Defence of the Novel) accusés de saper le prestige du roman. Et encore, il n’avait pas tout vu, notamment les renvois d’ascenseur d’écrivains de renom se blurbisant mutuellement ; et il ne pouvait se douter qu’au XXIème siècle, il se trouverait un écrivain new yorkais du nom de Gary Shteyngart pour être sacré « roi des blurbs » avec 150 livres ainsi flagornés à son actif !

Les blurbs ont fait leurs premiers pas en France il y a une dizaine d’années. En ce moment, c’est plutôt sobre de ce côté-là. Le plus souvent les bandeaux annoncent « Rentrée littéraire 2023 » et basta cosi ! Sinon le nom de l’auteur en gros caractères y compris pour les inconnus au bataillon. Certains ont conservé les bonnes habitudes : « Un roman d’apprentissage au spleen incandescent » (on en frémit d’avance…). Ou alors un extrait du roman en question au risque d’être contre-productif et de donner envie de le refermer aussitôt : « Je sais ce qu’elle était pour moi. Je ne sais rien d’autre d’elle » (160 pages suivent…). Effet également garanti pour cet autre : « En plus du triomphe de la Russie, Svetlana rêve d’un mari ». Pour ne rien dire de celui-ci : « Hazel avait un regard vide et noir. Elle puait la fureur ».

Pense-t-on vraiment séduire le lecteur hésitant avec de pareilles accroches par-dessus la couverture ? Dans la tradition américaine du blurb, il arrive que l’on demande encore à un auteur d’exalter le génie d’un autre auteur. Cette fois, Etienne Klein s’y est collé : « Fabrice Lardreau sait enchainer les mots qui saisissent les contours d’une personnalité, il raconte les âmes, les corps, et même le temps qui passe » (pas sûr que…). Serge Joncour n’a pu résister : « Puissant. Rarement un premier roman est aussi assuré ». Il arrive même que, dans un souci de pédagogie, le bandeau tue le mystère du titre ; ainsi du Bada dont l’éditeur nous avertit d’emblée, en reproduisant dans sa typographie même la définition du dictionnaire, qu’il s’agit d’un bakchich.

En général, les services marketing des éditeurs respectent l’esprit sinon la lettre des textes dont ils isolent une phrase ou deux pour servir la promotion de leur livre. Mais il est déjà arrivé que certains s’estiment trahis par une phrase isolée de son contexte et qu’ils découvrent sous leur signature reproduite dans un bandeau tapageur un jugement tout à fait contraire au leur. L’éthique du blurb, pour ne rien dire de la jurisprudence blurbique, sont encore des disciplines balbutiantes dans nos sciences humaines et sociales ; mais on peut voir un signe encourageant dans la stimulante étude de Jolanta Rachwalska von Rejchwald de l’université Marie Curie-Sklodowska, à Lublin (Pologne) consacrée à « Les blurbs ou l’hystérisation de la langue. La rhétorique de l’appréciation dans les textes d’annonce de la quatrième de couverture ».

Nous guettons avec intérêt le jour où un critique ou un écrivain osera faire un procès pour point de vue trafiqué. En attendant, la Society of Authors à Londres vient d’élever une protestation publique auprès de l’éditeur Bonniers UK à la suite de la publication du livre Beyond Order de Jordan Peterson : toutes les phrases éminemment positives des critiques cités sur la quatrième de couverture ont été détournés de leur sens initial. Du rififi en perspective dans le blurbistan !

(« Fugue », 1951-1952, de Nicolas de Staël, huile sur toile, 80,6 x 100,3 cm, The Philips Collection, Washington, actuellement exposée et jusqu’au 21 janvier au Musée d’art moderne de Paris dans le cadre de la grande rétrospective consacrée au peintre)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1157

commentaires

1 157 Réponses pour  Rififi en perspective dans le blurbistan !

Samuel dit: 18 septembre 2023 à 20h33

Pourquoi la chance du débutant ne dure pas alors que la guigne de l’habitué lui colle à la peau ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 18 septembre 2023 à 21h02

Samuel: pourquoi la lune a t-elle une influence sur les marées des océans immenses ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 18 septembre 2023 à 21h57

«et alii dit: Un jeune sur quatre obtenait le bac il y a 40 ans, 4 sur 5 aujourd’hui;»

Ici, au village, les rares jeunes que je rencontre, sans doute par égard pour mon grand âge, s’expriment correctement, alors que leur grand-parents, et sûrement leurs arrière grand-parents, patoisaient. Ils se comprennent entre eux. Et se font comprendre au dehors.

Allez, dodo. Bonne nuit !

et alii dit: 19 septembre 2023 à 0h15

PR2CISION SUR Le prix ignobel:
. Les chercheurs ont étudié en détail la pilosité intranasale de vingt cadavres : 10 hommes et 10 femmes, d’âge moyen 83 ans. La localisation des poils a été déterminée à partir du rebord du nez jusqu’à la région la plus profonde de la narine. Chaque poil a été prélevé, afin de les dénombrer et de procéder à une analyse statistique.
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 19 septembre 2023 à 3h05

Terminé ! La princesse Murat m’a un brin perdu vers la fin, toute cette théorisation me dépasse mais j’assume mon manque d’imagination, d’intelligence, ou de ce que vous voudrez bien y voir. Tant mieux si la Recherche a eu un effet bénéfique pour elle, qui me parait être une personne du meilleur aloi.

Damien dit: 19 septembre 2023 à 5h39

Dans le classement de « Match » (un vrai match !), des personnalités politiques, Sarkozy est quatrième avec un taux de bonne opinion de 46 %. Ce n’est pas aussi bien qu’Edouard Philippe, premier au classement avec 59 % de bonne opinion. Ces deux scores me paraissent significatifs, pour différentes raisons. Disons que Philippe est le candidat idéal pour supplanter Marine. Cette dernière est 14e avec un indice de 41, qui descend lentement. C’est dire si les choses ne sont pas jouées d’avance. 2027, c’est dans quatre ans. Pour Philippe, ça a l’air trop beau pour être vrai. Il est aussi haut, car il est inaudible. Les gens n’ont pas encore bien compris de qui il s’agissait, comment il a planté la première partie du premier quinquennat de Macron. Que vaut Philippe ? On n’en sait rien, mises à part ses attitudes de dandy imberbe. On lui conseillerait presque de mettre une fausse barbe de Père Noël. Le sondage de « Match » est étonnant. Le résultat pour Marine semble plus réaliste. Elle résiste, la fille. Elle se donne du mal, malgré ses manques. Elle rame. Elle fait des promesses. Elle dit qu’elle va faire du social. C’est habile — et tous les candidats devraient faire pareil. La richesse, il faut la partager. C’est ça, la vraie démocratie sociale. Marine est issue d’un milieu social pas très élevé, en fait, et elle a tout pour comprendre les Français qui ont des fins de mois difficiles. Philippe, c’est autre chose, avec sa face glabre, funèbre et funeste, et son parti Horizons, léger léger comme une paille. C’est à cause de lui, les Gilets jaunes. C’est M. Catastrophe ! Sarkozy, sa place de quatrième, c’est davantage intéressant et davantage mérité. Il a l’envergure que n’a pas Philippe, malgré ses gaffes sur l’Ukraine et la Russie. Pro-Poutine, un peu, par là il combat Marine sur son propre terrain. Et il est plus fort qu’elle, tel l’homme providentiel. Présidentiel — et providentiel. Sarko, c’est le recours dont la France a besoin, s’il décide d’aller au charbon. Il a encore quatre ans pour se décider, amplifier le mouvement. Face à lui, et même si la droite est divisée, il va tous les écraser. C’est une brute, Sarko. Il y a dans le Figaro une interview de lui avec Sylvain Tesson. Sarko émet des jugements littéraires, je me marre. Il parle de Dostoïevski et de Tolstoï sans même les avoir lus. Il parle de la religion, et s’en dit nostalgique. Il évoque ses entretiens avec Benoît XVI. C’est bien, tout ça. Mais au turbin, Sarko ! Fini la plaisanterie, sinon c’est Marine qui va arriver, bordel ! Sarko n’a pas de programme ? Plus personne n’en a ! Il a un parti. C’est beaucoup. Il attend qu’on lui déroule le tapis rouge ? Les Français attendent son retour. Sandrine Rousseau, elle, a 33 % d’opinion favorable. Ce serait marrant que les Français l’élisent. Mais ce n’est pas pour demain. Ah ! Une femme présidente ! Ségo s’était ramassée devant Sarko ! En 2027, on risque d’avoir le match retour, vous verrez. Beaucoup de choses peuvent arriver. On va rigoler. Et puis lisez le petit livre de Yasmina Reza, sur Sarko en 2017. On y est toujours. Vous verrez qu’il sait vaincre, l’énergumène, même si la paresse l’a envahi. Bonne journée !

Marie Sasseur dit: 19 septembre 2023 à 6h41

Le moment urgo

. Il y a dans le Figaro une interview de Sarkozy avec Sylvain Tesson.

Aïe

Marie Sasseur dit: 19 septembre 2023 à 6h44

@j’assume mon manque d’imagination, d’intelligence, ou de ce que vous voudrez bien y voir.

Pas d’inquiétude BdeB, troll un jour, troll toujours.

Jazzi dit: 19 septembre 2023 à 6h46

« sir Edward Elgar, avec qui j’ai pu deviser sur l’état du monde et des hommes »

En avez-vous profitez pour comparer la qualité de vos vestons en tweed, Bloom ?

B dit: 19 septembre 2023 à 6h51

Un jeune sur quatre obtenait le bac il y a 40 ans, 4 sur 5 aujourd’hui

Surprenant, 1/5eme des élèves admis en 6-ème ne sait pas lire, peut-être pas compter. Les filières en 1980 portaient des noms différents. Est ce que cela n’expliquerait pas en partie ces résultats au bac alors que la France est 25EME 26EME/86 au PISA. la Chine l’emporte sur tous les points de contrôle.

Bloom dit: 19 septembre 2023 à 6h51

Blurb du dernier opus de l’ancien émir du Merdistan.

Nico le Radon, tel qu’en lui-même, inodore, incolore et inerte, plus radioactif que jamais.

He’s a gas, but he’s inert. J.Crace

B dit: 19 septembre 2023 à 6h53

Bihoreau, vous n’êtes pourtant pas du genre à vous sous-estimer. Il n’est pas toujours possible de comprendre soit par l’intellect soit par la sensibilité ou l’expérience ce qui se présente à nous.

B dit: 19 septembre 2023 à 6h57

radioactif

il suffirait de ne pas s’en approcher pour éviter la contamination. Il fait son job d’homme politique, non?

Marie Sasseur dit: 19 septembre 2023 à 7h30

BdeB que dites vous de cela ?

Il doit s’agir, selon toute vraisemblance, de la tante de l’ecrivaine ?

https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/04/20/le-duc-de-luynes-accuse-par-sa-s-339-ur-de-tentative-d-escroquerie_272264_1819218.html

Fille cadette du onzième duc de Luynes, la comtesse Marie d’Albert de Luynes Dunois, 54 ans, n’a pas l’habitude de mâcher ses mots quand elle évoque « le troupeau » familial ou son « ennui de voir toujours les mêmes gens »dans les soirées mondaines. « Ils me prennent pour une gauchiste,confie-t-elle, parce que cela me choque que les gens très riches partent à l’étranger où ils s’ennuient à mourir pour ne pas payer d’impôts, ne rêvant que de revenir à Paris. »

Bloom dit: 19 septembre 2023 à 7h39

Au passage, je signale la parution française du dernier roman de l’étonnant écrivain bosnien-americain Aleksandar Hemon, Un monde de ciel et de terre, Calmann-Levy.
J’avais adoré son premier recueil de nouvelles grincantes et proches de l’os, The Question of Bruno, étrangement traduit par De l’esprit chez les abrutis. Ze fun we haf !

pourmapar dit: 19 septembre 2023 à 8h16

une évolution parfaitement dévoilée jusqu’au suicide en raison (entre autres) de l’impuissance à achever ses tableaux. Courez-y !
Passou.
C’est en effet une vraie question que de savoir achever son tableau ou son dessin. Et l’impuissance du commencement existe aussi.
Un psychiatre et psychanalyste a jadis écrit un essai chez Gallimard intitulé :  » Moi, monde, mot » dans lequel il trace le cas d’ un patient peintre qui n’ arrivait plus à commencer ses toiles.Le geste y était comme par avance paralysé.
On connait aussi cette « pause » chez certains autres peintres qui peut se transformer en  » périodes ».
Chez De Staël, son style  » ça passe ou ça casse » l’épuisait sûrement physiquement et mentalement.
Une histoire amoureuse avec la femme d’ un grand ami très estimé ( René Char ) étant une autre cause de son suicide.
Bonne journée.

Clopine dit: 19 septembre 2023 à 9h02

Beaubec, troisième jour.

Hier, en allant donner les fanes de maïs aux ânes, j’ai mal refermé la barrière.

Pendant la nuit, mon beauceron, Pile Poil, a gueulé plus fort que d’habitude, et je l’ai caressé et complimenté. Avec un gardien pareil, personne ne s’aviserait de me faire du mal, ai-je pensé. Et je me suis rendormie paisiblement, la fenêtre ouverte sur les étoiles…

Mais Diego, notre âne Grand Noir du Berry qui a succédé à l’irremplaçable Dagobert, lui ne dormait pas. Il avait ouvert la barrière mal refermée, et c’était lui qui avait fait gueulé le chien, en passant devant la maison. Il ne s’est même pas attardé dans le potager, où pourtant s’alignent les légumes les plus succulents pour la ânes, côtes de bettes, choux, carotte…

Non, il a contourné le potager, a descendu le chemin, puis est remonté sur la route.

C’est au croisement que la voiture l’a percuté.

Et voilà que je suis de retour à Beaubec, après trois ans d’absence, et que j’y ai apporté la mort de mon grand âne…

Si seulement. Si seulement…

Damien dit: 19 septembre 2023 à 9h06

Bloom, vous n’aimez Y. Reza ? Vous êtes bien le seul ! Et je vous plains ! Y. Reza, quand on l’aime, il faut tout prendre. C’est ça, le paquet cadeau. Avec Sarko ! Ô l’ironie !!! Je me marre !

D. dit: 19 septembre 2023 à 9h13

Le radon n’est pas très radioactif. Le problème est qu’il est lourd et donc, émis avec une certaine pression par le terrain (fait partie de la chaîne de désintégration de l’uranium 238 naturellement présent par exemple dans le granite), il entre par le dessous du bâtiment, se stratifie ensuite et stagne en partie basse des bâtiments, notamment les sous-sol et les rez-de-chaussée. Respiré, il stagne dans les alvéoles pulmonaires toujours en raison de son poids (nombre de masse de 222 pour l’isotope 222). Et c’est là qu’il peut faire de gros dégâts sur les cellules et leur matériel génétique. Pas tant à cause de l’intensité du rayonnement qu’en raison de sa nature (corpusculaire alpha, c’est à dire 4 nucléons, donc très énergétique par la masse et la vitesse), directement sur la couche épithéliale des alvéoles, et du cumul d’exposition (durées des séjours, concentration en radon de l’air respiré…)

et alii dit: 19 septembre 2023 à 9h36

POURQUOI CLopine s’pagine-t-elle qu’on puisse vouloir lui faire du mal, quand slle sait s’en faire toute seule
ça, je ne comprends pas du tout du tout;c’est peut-être pace que je suis abrutie par une nuit à rêver de philologie, de mots avec un y comme misogyne, mais j’en avais marre du grec, et je me suis vite réveillée;hélas !

Jazzi dit: 19 septembre 2023 à 10h09

Le léZard ne parvient pas à croire Arielle Dombasle, 70 ans, quand elle fait dire à sa princesse de Cadignan qu’elle est trop vieille pour aimer !

Jazzi dit: 19 septembre 2023 à 10h26

Le goût de la liberté a t-il été fatal à ce pauvre âne, Clopine ?
Et qu’en est-il du conducteur de la voiture ?
Courage pour la suite…

Marie Sasseur dit: 19 septembre 2023 à 10h40

La suite:
Il faut aller chercher l’âne …

« Le propriétaire de l’équidé devait faire le nécessaire pour récupérer la dépouille de son animal »

Bloom dit: 19 septembre 2023 à 10h47

De Staël, Germaine, éreintant  dans De L’ Allemagne l’esprit  de salon, si favorable au mimétisme, aux préjugés de classe, aux effets de mode, l’obsession du goût,  cet art spécifiquement parisien d’envelopper le vide, ancêtre de la pensée bling-bling, auquel elle préfère le travail en solitude, la sincérité, la profondeur du sentiment et la liberté de l’esprit.
Nul doute que cette grande intelligence et sensibilité aurait certainement adoré les savoureuses chroniques de Patrick Rambaud sur le règne calamiteux du Nain jaune.

Bloom dit: 19 septembre 2023 à 10h49

Revu et corrigé

De Staël, Germaine, éreintant  dans De L’ Allemagne l’esprit  de salon, si favorable au mimétisme, aux préjugés de classe, aux effets de mode, l’obsession du goût,  cet art spécifiquement parisien d’envelopper le vide, ancêtre de la pensée bling-bling, auquel elle préfère le travail en solitude, la sincérité, la profondeur du sentiment et la liberté de l’esprit.
Nul doute que cette grande intelligence et sensibilité aurait adoré les savoureuses chroniques de Patrick Rambaud sur le règne calamiteux du Nain jaune

MC dit: 19 septembre 2023 à 10h49

C’est effectivement au conducteur qu’on songe… plus qu’à l’ Ânière
Qui « apporte la mort avec elle « . Sic. MC

lmd dit: 19 septembre 2023 à 10h54

Je vois que Nicolas de Staêl est mieux accepté par les commentateurs de la RDL que Paul Klee.
Les peintures des dernières périodes sont peut-être un peu ficèle alors que les peintures abstraites précédentes (Fugues) étaient plus solides. Pour N. de St. la difficulté ne venait peut-être pas de l’idée de finir les toiles que de l’envie irrépressible d’en commencer une nouvelle pour parvenir plus vite à son idée de peinture. Un peu trop d’exaltation ?
Mais je me souviens que dans les années soixante je trouvais cela très  “réussi”.
Yves Klein, le saut dans le vide :
https://i.pinimg.com/originals/38/75/2f/38752f073f517457749514d0a6b53197.jpg

Marie Sasseur dit: 19 septembre 2023 à 10h56

JC….. dit: à
A trop longtemps fréquenter certaines espèces, on finit par leur ressembler, hélas ! …

Oui mais c’était un âne intelligent, il écouté en audio, toute la  » « Recherche » de Proust.

Marie Sasseur dit: 19 septembre 2023 à 11h07

Vu le soutien que ses « ami-e-s » lui ont prodigué irl, ils peuvent bien se fendre d’une leçon de morale juste faux-cul comme il faut, sur ce blog.

pourmapar dit: 19 septembre 2023 à 12h35

Une histoire amoureuse avec la femme d’ un grand ami très estimé ( René Char ) étant une autre cause de son suicide.

UN INTENSE DIALOGUE AVEC NICOLAS DE STAËL

Parmi tous les « Alliés substantiels » qui entourèrent le poète toute sa vie durant, il
y en eut un qui sortit de l’ordinaire. L’amitié unissant René Char à Nicolas de Staël
pourrait sembler banale vu l’ensemble des œuvres que lui a consacré le poète. En effet,
celles-ci sont peu nombreuses : Bois de Staël écrit pour présenter l’exposition des bois de
Nicolas de Staël le 12 décembre 1951, ainsi que le poème Nicolas de Staël de 1952, et pour
finir, les poèmes il nous a dotés…, Vermillon, et Libera II rédigés pour l’anniversaire de la
mort du poète en 1965. Ce qui semble très peu, comparé à la méditation qu’a inspiré
l’œuvre de Braque au poète, de nombreux poèmes, regroupés dans En vue de Braque, en
sont la preuve. Pourtant, la rencontre entre les deux hommes fut fulgurante, et leur amitié
pas moins flamboyante. Mais reprenons l’histoire à son commencement. (…)

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01136091/document

pourmapar dit: 19 septembre 2023 à 12h40

(…)

Les deux hommes sont liés par une écoute particulière. Aucun des deux n’exerçant de
domination sur l’autre, c’est une formidable liberté d’esprit qui les unit, une invention sans
relâche. Ils se côtoient quotidiennement, travaillant de concert, peintre et poète se
fécondant mutuellement, font d’autant plus progresser leur art. C’est vers René Char que la
plume du peintre s’est élancée pour dire l’évènement du Parc des Princes (« Entre ciel et
terre, sur l’herbe rouge ou bleue, une tonne de muscle voltige en plein oubli de soi, avec
toute la présence que cela requiert en toute vraisemblance. Quelle joie, René, quelle joie! »)

« Parc des Prince », toile vendue récemment pour vingt millions d’ euros frais compris…
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01136091/document

D. dit: 19 septembre 2023 à 12h43

Cette histoire ne me fait pas rire, Jazzi.
Il y aurait pu y avoir des blessés graves ou des morts. C’est une grande « chance » que les blessures ne soient que superficielles. Désolé pour l’âne, évidemment et pour la secousse que cela cause à Clopine, qui n’avait pas besoin de ça.
Cela me rappelle que, dans le Cantal, un soir dans les années 90, lancé sur une motocyclette à 40 km/h, je me suis trouvé face à un veau sur la route… Je ne sais toujours pas comment j’ai réussi à l’éviter et à ne pas tomber, je revois encore le guidon se mettre en oscillation presque incontrôlable. On est peu de choses. Ça n’était pas pour cette fois-ci ni pour moi ni pour le veau. Dont la belle carrière promise s’est bien sûr terminée en escalopes peu de temps après.

Bloom dit: 19 septembre 2023 à 12h50

Blurb de la traduction anglaise du premier tome de la biographie de Kafka auquel Reiner Stach à travaillé 20 années de sa vie de mathématicien.
Les 2 tomes ont paru en 2013 en anglais (Princeton U Press) . Le 1er tome vient de sortir en français.

This is the acclaimed central volume of the definitive biography of Franz Kafka. Reiner Stach spent more than a decade working with over four thousand pages of journals, letters, and literary fragments, many never before available, to re-create the atmosphere in which Kafka lived and worked from 1910 to 1915, the most important and best-documented years of his life. This period, which would prove crucial to Kafka’s writing and set the course for the rest of his life, saw him working with astonishing intensity on his most seminal writings–The Trial, The Metamorphosis, The Man Who Disappeared (Amerika), and The Judgment. These are also the years of Kafka’s fascination with Zionism; of his tumultuous engagement to Felice Bauer; and of the outbreak of World War I.

Kafka: The Decisive Years is at once an extraordinary portrait of the writer and a startlingly original contribution to the art of literary biography.

On espère que sa lecture sera malaisante à Besson

D. dit: 19 septembre 2023 à 13h03

Quel triste guignol, ce Zelensky… comment un tel sombre guignol corrompu jusqu’à l’os peut-il être autorisé à pénétrer et prendre la parole dans l’enceinte de l’ONU ?! Quand va-t-on enfin le débarquer de son poste et sérieusement commencer à parler paix dans cette région ?

D. dit: 19 septembre 2023 à 13h14

J’espère bien qu’on va renvoyer cet âne fou en tee-shirt caca d’oie dans son tout petit pré carré. Le ministre de la défense brittanique en a marre de cet agité. Je le cite : « Nous ne sommes pas Amazon (…) Les gens veulent voir de la gratitude. »
Moi je dis Bravo !

renato dit: 19 septembre 2023 à 13h20

L’Endive oublie que :
« Interrogé sur les commentaires de son ministre, Rishi Sunak a déclaré que Volodimir Zelensky s’était montré reconnaissant du soutien dont il a bénéficié jusqu’à présent et que de futures aides seront envoyées quand cela sera nécessaire.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Vilnius, le Premier ministre britannique a dit « comprendre complètement » le désir du président ukrainien de « faire tout ce qu’il peut pour protéger son peuple et mettre fin à cette guerre ».

« Nous continuerons de lui donner le soutien dont il a besoin », a ajouté Rishi Sunak. »

https://www.challenges.fr/monde/kyiv-devrait-faire-preuve-de-reconnaissance-dit-londres-a-zelensky_861652

renato dit: 19 septembre 2023 à 13h23

Ici le seul pathétique c’est vous qui donnez des infos amputé selon vos misérables intérêts, dédé.

D. dit: 19 septembre 2023 à 13h28

Alors là elle est bien bonne celle-là. Quand on sait à quel point les médias occidentaux ont, pour l’immense majorité d’entre eux, fait allégeance à l’Atlantisme et filtré ou fait filtrer l’information. Que quelques grands du journalisme ont fini par le constater et l’admettre, honteux de la légèreté de leurs collègues.

renato dit: 19 septembre 2023 à 13h28

Par ailleurs, dédé, vos informateurs sont vieilles, car l’info est du 12.07.2023 ; mais ça c’est typique de l’extrême droite.

D. dit: 19 septembre 2023 à 13h32

N’empêche qu’aujourd’hui, il risque de se prendre un belle veste, votre clown. Plus caca d’oie que jamais. Parce que ses conneries, elles coûtent des dizaines de milliards directement pompés dans la poche de pauvres gens genre gilets jaunes qui n’en ont rien à faire de ce conflit.

renato dit: 19 septembre 2023 à 13h32

Pour votre gouverne, dédé, on ne fait pas allégeance à l’Atlantisme, on est atlantistes car on préfère le désordre des démocraties à l’ordre des dictatures.

renato dit: 19 septembre 2023 à 13h35

« … elles coûtent des dizaines de milliards… »

Quoi, c’est ça le nouvel angle d’attaque de l’extrême droite ? pitoyable !

D. dit: 19 septembre 2023 à 13h35

Là on en est au stade : tes conneries coûtent vraiment trop cher, kyky le clown. Et elles durent. Et combien vont-elles encore durer ? Arrête de te fourre de nous. On va te l’expliquer. Tu vas repartir les poches vides

D. dit: 19 septembre 2023 à 13h43

Je ne sais pas ce que veut dire extrême droite, renato. Ça n’engage que vous la diabolisation et l’usage de l’épouvantail. On voit bien aujourd’hui où ça nous a mené. A Chirac. A Hollande. A Macron. A la liquidation de la France à petit feu. A sa vente à la découpe. A sa perte d’identité. A la destruction de sa police, de sa justice, de son système de santé, de ses services public, de son école. A sa faillite. Voyez par combien a été multipliée la dette en 6 ans de macronisme. Et vous osez agiter des épouvantails. Vous oser prendre les Français pour des cons ?

renato dit: 19 septembre 2023 à 13h49

Lloyd Austin, secrétaire américain à la défense : « Je suis également heureux d’annoncer que les chars M1 Abrams précédemment engagés par les États-Unis arriveront bientôt en Ukraine. »

D. dit: 19 septembre 2023 à 14h05

Excellent matériel que ces chars.
Bien évidemment les Russes n’ont rien de tel à mettre en face ? Quand allez-vous comprendre que tout ça arrange fortement les lobbies militaro-industriels ?

D. dit: 19 septembre 2023 à 15h39

Affinités électives…
Il faut être un brin hypocrite et peu enclin au respect de la démocratie pour s’indigner d’un emprunt en Russie forcé par un refus de tous ceux qui pouvaient prêter en Europe. Gros malin, va.

renato dit: 19 septembre 2023 à 15h44

Ah ! « les lobbies militaro-industriels », l’argument de ceux qui n’ont pas d’arguments !
Voyons donc, il faut laisser qu’une bande de criminels aux ordres d’un mafioso agresse un pays souverain parce que les pauvres réacs ont une dent avec l’industrie militaire ? et bien, voyez-vous ça !

Cela dit, et pour mémoire. Vous avez peut-être oublié, dédé, que l’Organisation mondiale de la santé a décrété une urgence sanitaire mondiale, du 30 janvier 2020 au 5 mai 2023, pour le COVID-19, et des aides fournis par l’État français aux citoyens en difficulté.

D. dit: 19 septembre 2023 à 15h45

Ça se veut démocrate, mais ça ne comprend même pas que la démocratie exige un
traitement égal des candidats, ce qui comprend évidemment la possibilité d’emprunter aussi facilement que les autres. C’est d’ailleurs l’Etat qui devrait garantir cet emprunt. Pour éviter ce genre de problème et les accusations misérables qui suivent ensuite.

renato dit: 19 septembre 2023 à 15h50

Bravo dédé, changez de discours.

Cela dit, m’avez-vous entendu une seule fois défenêtre cet état des choses ? Si votre parti n’obtient pas de prêts, il faut en parler avec vos banquiers, pas avec moi pour vous sortir d’embarras.

D. dit: 19 septembre 2023 à 15h53

Ça y est, il ose nous mettre le Covid là-dedans comme excuse. On va tous les excuser de la merde où ils nous coûtent. Hollande pour les attentats. Sarkozy pour les subprimes. Macron pour le Covid. Chirac pour les mauvaises relations avec les USA. Tous une excuse pour leur gérance de faillite. renato pour leur signer.
Vous comprenez Messieurs Dames pourquoi les choses vont si mal dans ce pays.
C’est parce que les gens votent mal. Tout simplement.

renato dit: 19 septembre 2023 à 15h59

Vous avez fait ici assez de propagande pour ce parti, je comprends donc mal votre affirmation.

Pour le COVID, prenez vos infos chez ceux qui ont reçu les aides, mon couillon.

Bloom dit: 19 septembre 2023 à 16h20

Blurb du deuxième volume de la biographie de Kafka par Stach, correspondant aux dernières années de sa vie et intitulé The Years of Insight.

From the Back Cover:

« Stach pursues what can be known of Kafka so far and so exhaustively. . . . Sometimes I thought of Stach as the captive and Kafka as the captor. . . . Vivid and valuable. »–Rivka Galchen

« Stach’s plentiful virtues include his vivid social and historical panoramas, especially of the years of war, epidemics, and inflation; his narrative brio (the greatest part of the book is riveting); and his indefatigable scholarship, providing access to unpublished letters of signal importance. »–Stanley Corngold, author of Lambent Traces: Franz Kafka

« Enlightening, readable, and convincing, this is a major addition to our understanding of Kafka’s life. Stach has a connection to and familiarity with his subject that no other biographer can match. He gives us a real understanding of the ground from which Kafka’s writings emerged–what he was reading, which lectures and concerts he was attending, who he was talking with and writing to, and what he was saying to himself when he was writing. Closer we cannot get. And Shelley Frisch’s translation is a marvel–accurate, fresh, and elegant. »–Mark Anderson, author of Reading Kafka and Kafka’s Clothes.

Patrice Charoulet dit: 19 septembre 2023 à 17h31

PORTRAIT DE PASCAL PRAUD DANS LE MAGAZINE M LE MONDE DU 9 SEPTEMBRE

On m’avait signalé un portrait assez étoffé de Pascal Praud dans le « MAGAZINE M LE MONDE » du 9 septembre.. Il est vendu avec « Le Monde », que je n’achète pas. Je trouve ce que je cherchais
à la médiathèque de Dieppe.
Il s’agit d’un article de François Krug, qui retrace la carrière professionnelle de Pascal Praud. Il fut d’abord journaliste sportif, en s’occupant particulièrement du football. Son point d’arrivée, comme dit l’auteur de l’article , est «  animateur vedette » de CNews. On apprend que « L’Heure des pros », le matin de 9h à 10h 30 est vue par 400 000 personnes et que « L’Heure des pros 2 », de 20h à 21h
est vue par 600 000 personnes.
Je dois être franc. Je ne supporte plus Pascal Praud, depuis longtemps, ni les autres débats de cette chaîne d’info. Quand on est dans mon cas, il reste Franceinfo, LCI ou BFMV. Et bien sûr, quand on ne supporte plus Pascal Praud, on n’achète plus le nouveau JDD, avec une pleine. page pour…Pascal Praud ,une pleine page pour Charlotte d’Ornellas, une pleine page pour Stainville… sous la houlette de Geoffroy Lejeune et, en réalité, de Vincent Bolloré.

Jazzi dit: 19 septembre 2023 à 18h01

Quelqu’un a t-il lu ici « La fin des nuages » de Mathieu Simonet ?
Et nous dire ce qu’il en a pensé.

D. dit: 19 septembre 2023 à 19h41

Je ne savais pas qu’il y avait une médiathèque à Dieppe. Combien de dictionnaires y sont disponibles ? I
On peut les emprunter ?

FL dit: 19 septembre 2023 à 19h49

Je pense qu’il vaut mieux accorder.

* Certes mais il n’y a pas de journaliste homosexuel qui devienne directeur de la rédaction du journal Libération.

FL dit: 19 septembre 2023 à 19h53

Comment un recteur peut-il s’autoriser à envoyer une lettre dans laquelle il y a des fautes d’orthographe ?

FL dit: 19 septembre 2023 à 19h55

Je sais que les wokes pensent que les fautes d’orthographe n’existent pas. Mais l’Académie française pense le contraire.

renato dit: 19 septembre 2023 à 20h33

« Les gens votent mal » c’est l’expression de quelqu’un dont les desiderata ne sont pas recommandables.

FL dit: 19 septembre 2023 à 20h41

Dans le film de Mme Dombasle, d’Arthez lors d’un débat politique dit à l’un de ses adversaires : « Tout est beau chez vous : les traits, les pieds, les mains et le coeur. »

On dirait de l’Audiard.

Et je me suis demandé si c’était dans Balzac ou si le dialoguiste l’avait inventé ou pris ailleurs ?

D. dit: 19 septembre 2023 à 20h58

Guillaume Boquet me fait penser à ce pauvre Langoncet que je plains de commenter aussi mal depuis aussi longtemps.

renato dit: 19 septembre 2023 à 21h16

Moi je vais bien mon couillon, mais force est de constater qu’ici le seul épuisé c’est vous, et cela n’est en rien étonnant quand on sait avec quelles pensées vous vivez.

FL dit: 19 septembre 2023 à 21h19

‘Elle a ensuite regretté de n’avoir joué que dans « deux comédies » dans sa carrière, en conseillant aux jeunes comédiens et comédiennes homosexuels : « pas la peine de faire ce métier, ils ne feront pas de cinéma. »’

On oublie toujours la force de cette homophobie qui ne dit rien mais prend en douce des décisions d’ostracisme qu’il faut bien qualifier de racistes.

https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/4053780-20230919-comediens-homos-font-grande-carriere-muriel-robin-denonce-homophobie-cinema

FL dit: 19 septembre 2023 à 21h21

Et après on s’étonne que Marcel Proust a fait de son héros un hétérosexuel de famille chrétienne.

FL dit: 19 septembre 2023 à 21h24

« pas la peine de faire ce métier, ils ne feront pas de cinéma. »

Ils ne seront pas non plus directeur de la rédaction de Libération.

FL dit: 19 septembre 2023 à 21h27

Il vaut mieux accorder également.

* Ils ne seront pas non plus directeurs de la rédaction de Libération.

Damien dit: 20 septembre 2023 à 2h43

« Le pape n’est infaillible que sur le dogme, et en l’occurrence il a son prisme de Sud-Américain qui ne connaît pas le type d’immigration que nous connaissons et qui manifestement ne mesure pas ce à quoi nous sommes confrontés. » Marion Maréchal

Maréchal, quelle petite impertinente, qui sait mieux que le pape ce que prône l’Evangile ! Le pape la met en échec, elle qui se prétend catholique pratiquante. Mon cul ! comme dirait Zazie dans le métro. « J’étais en prison et vous ne m’avez pas visité ! », voilà le christianisme, le message de Jésus. Maréchal s’arrange de ses idées d’extrême droite et de haine en rafistolant la théologie ! A elle toute seule ! Comme une grande ! Maréchal, je m’adresse à toi : j’espère qu’un jour tu seras à la rue, dans un pays étranger, et que, lorsque tu demanderas de l’aide à la population locale, on te crachera au visage !!! Et que ce jour-là tu auras la révélation de la vraie charité chrétienne bafouée, humiliée, violée, dans toute ta chair meurtrie et dépravée ! Tu le sauras enfin, débris moral !

JC..... dit: 20 septembre 2023 à 3h56

MERCREDI 20 SEPTEMBRE 2023, 5h25

Cher Damien, stop ! Tu passes pour un fada, sacristain au Sacré Coeur de Jésus, avenue du Prado : maitrise ton propos, bordel de dieu !

JC..... dit: 20 septembre 2023 à 4h04

ENFIN !

Après des décennies d’attente, j’ai lu en une seule fois, hier, « Le Fanatisme ou Mahomet le Prophète » pièce de théatre bien faite, ouvrage d’un certain François Marie AROUET, parisien des années 17XX qui mérite d’être lu !

Pas une ride….

JC..... dit: 20 septembre 2023 à 4h08

OVALIE

Ce jour, 17h45, ITALIE-URUGUAY ! Revenons à des choses sérieuses, il y a gazons et gazon !

Marie Sasseur dit: 20 septembre 2023 à 5h08

# »Mais je me souviens que dans les années soixante je trouvais cela très “réussi”. »

De Staël, intemporel.

« Même maladroitement, je voudrais vous décrire ce qu’on éprouve à regarder votre travail cinquante ans plus tard. Il m’a fallu tout ce temps pour découvrir ce que vous faisiez alors et ce que vous avez réussi. Pourtant, ce que je vais vous dire, vous avez dû le savoir à certains moments de votre travail. J’ai le sentiment étrange de coucher par écrit quelques pensées qui ne peuvent se rapporter qu’au moment présent et, en même temps, d’être en train de vous rendre visite il y a un demi-siècle. Une telle simultanéité, c’est peut-être à cela qu’a trait le destin. »

https://www.monde-diplomatique.fr/2003/06/BERGER/10281

Bloom dit: 20 septembre 2023 à 6h30

On est rassuré, aucun journal anglais, tabloïd ou broadsheet, n’évoque la visite d’un des plus gros propriétaires terriens britannique. Honni soit…dieu et mon…
La monarchie française n’en finit pas de se relooker façon Grevin.

Alexia Neuhoff dit: 20 septembre 2023 à 7h06

Bloom dit: à

On est rassuré, aucun journal anglais, tabloïd ou broadsheet, n’évoque la visite d’un des plus gros propriétaires terriens britanniques…

Ils sont en embuscade : ils feront minutieusement le compte des erreurs de protocole, des incivilités, de tous les travers des bouffeurs de grenouilles, ils adorent ça, quitte à en rajouter. Vieilles rengaines sur fond de vestiges en péril.

Phil dit: 20 septembre 2023 à 7h36

tabloïd ou broadsheet

indeed dear Bloom, tableaux hideux de Lampedusa à tous les étages, sans particule of course. Comme ici bas où les fondues du peintre jouent la fille de Necker en exil suisse. Ravalement de façade, roulez carrosses dans les grandes largeurs, broad shit.

Marie Sasseur dit: 20 septembre 2023 à 8h07

Pierre Boulez a propos de De Staël :

« Je l’ai connu chez Mme Tézenas, la mécène du Domaine musical. Je connaissais sa peinture, mais je ne savais pas qu’il était passionné – pas seulement amateur, passionné. La dernière fois que je l’ai vu à Paris, on avait fait un concert, Schoenberg et Webern. Nous avions parlé très, très longuement. Son dernier tableau, c’est un concert. J’ai été suffoqué d’apprendre par la presse sa mort, huit jours après. »

https://www.lemonde.fr/culture/article/2008/11/07/pierre-boulez-quand-vous-parlez-de-peinture-a-des-musiciens-c-est-un-univers-qui-leur-echappe_1116095_3246.html

Samuel dit: 20 septembre 2023 à 8h19

Pourquoi un homosexuel est avant tout un homme doublement immature : psychiquement et sexuellement ?

JC..... dit: 20 septembre 2023 à 8h29

Cher Samuel, triplement immature, un homosexuel ! Psychiquement, sexuellement, certes, ET socialement.

Mais les comportement s’améliorent. Jésus Christ, fils de dieu, était homosexuel apôtrophile (12)

Crucifié ! On n’en est plus là….. on étouffe l’anomalie, seulement.

Marie Sasseur dit: 20 septembre 2023 à 8h38

De l’impuissance à achever ses tableaux (entre autre)
Passou

C’est difficile de donner une explication à ce geste désespéré.
L’occasion donnée par ce billet, de se pencher sur la vie du peintre.

Et l’envers du tableau dit aussi l’épuisement…et la fuite en avant face à des sollicitations, toujours plus pressantes.

» Ne dites jamais que j’ai beaucoup de tableaux, ce n’est pas vrai. Je suis au bout. »

Une lettre émouvante, qui dit beaucoup de cet épuisement et fait entrevoir la fugue dernière.

https://www.autographes-des-siecles.com/produit/nicolas-de-stael-epuise-par-son-oeuvre-de-peintre/

renato dit: 20 septembre 2023 à 8h41

Enfin Bloom, Poutine a été reçu en grande pompe à Versailles, c’était 2017 et la fin de la deuxième guerre de Tchétchénie, avec son lot de crimes, date de 1999 — 2009. Je ne crois pas qu’un roi qui représente une monarchie parlementaire soit pire que ça.

Bloom dit: 20 septembre 2023 à 8h47

Les brits n’ont que cure à fout.re de leur taxi londonien aux 2 portes ouvertes.
Qd ils constatent que la truss fait son retour après avoir flingue l’économie du pays en 49 jours de mauvais et déloyaux sévices, que leur plus grosse métropole est en cessation de paiement, que le système de santé est sinistré et la police londonienne un repaire de prédateurs sexuels et de racistes, que les bâtiments de leurs écoles sont en train de s’écrouler (croule britannia), que leurs artistes les plus populaires dont de sales violeurs, et que leur équipe de rugby est la risée du monde entier, il convient de prendre la mesure de la baisse d’estime de soi qui s’empare de la perfide Albion et qui fait que les choses ne sont pas comme d’habitude.

Mauvaise Pensee dit: 20 septembre 2023 à 8h52

Curieux: Mr Charoulet en fait des tonnes à propos de Pascal Praud, mais ne justifie pas sur sa chaîne la présence de son idole, Philippe Bilger. Peut-être pourra-t-on dire un jour à Marion Marechal adoree du sus-nomme Damien:: « nous voila! » , si possible en chœur façon fête de la Bière Munichoise années 1930.

Jazzi dit: 20 septembre 2023 à 9h24

Il n’y a pas si longtemps, je suis retourné au cimetière de Montrouge, dans le 14e arrondissement, près de la porte d’Orléans.
Là, reposent Coluche, Michel Audiard et René Crevel.
A l’angle de la 58e division, à l’extrémité ouest de la nécropole, je me suis attardé un instant sur la tombe abandonnée de Nicolas de Staël (1914-1955), dont j’écrivais dans mon « Guide des cimetières parisiens » (Hervas, 1990) : « Peintre dont les recherches vers l’abstraction l’ont conduit vers un lyrisme coloré très personnel et qui s’est suicidé à Antibes. »
http://img.over-blog.com/600×450/0/60/04/49/PEINTRES/de-STAEL/Tombe_Nicolas_de_Stael-_Cimetiere_de_Montrouge.jpg

JC..... dit: 20 septembre 2023 à 9h32

Cher Jazzi, notre consœur Marie Sasseur nous ramène fort heureusement à l’assentiel : ce 20 septembre serait la journée internationale (?) de la prostate.

Alors, crois moi, ta tombe oubliée celle de cet étrange et magnifique Staël, on s’en secoue les amygdales externes, à la russe !

JC..... dit: 20 septembre 2023 à 9h48

MESSAGE PERSONNEL

Tout vide doit être empli.

Chère Maylis, votre « Nourrice de Francis BACON » m’a enchanté ! Je vous supplie d’écrire un roman nouveau sur Nicolas de Staël, même s’il n’eut pas de nourrice. Pourquoi cette vie, cette œuvre, pourquoi ?

Post scriptum
….ensuite, nous attaquerons la Nourrice de Quijote et Pansa ! Bien à Vous, un genoux à terre.

Jazzi dit: 20 septembre 2023 à 9h50

Cette semaine, j’ai le choix entre les films d’un cinéaste finlandais de 66 ans et d’un vietnamien de 34 ans…

Alexia Neuhoff dit: 20 septembre 2023 à 10h45

Jazzi dit: à

On a déjà eu « La nourrice de Brecht », prix Goncourt 2003, JC !

Un opus que j’ai raté. Une suite à « La maîtresse de Brecht » ?

JC..... dit: 20 septembre 2023 à 11h12

« Cette semaine, j’ai le choix entre les films d’un cinéaste finlandais de 66 ans et d’un vietnamien de 34 ans… » (Jazzi)

Quelle perte de temps….!

Vivre à Paris ? Misère !
Bon courage.

Patrice Charoulet dit: 20 septembre 2023 à 11h36

J’avais mis, il y a plusieurs trimestres, ce qui suit sur ma page Facebook. Depuis j’ai scribouillé au même endroit des centaines de choses. Mais Facebook a décidé de laisser en tête ce qui suit, j’ignore pourquoi. Je devine un peu. Eh bien , je le republie pour tout le monde, ce 20 septembre 2023. Cela intéressera qui cela intéressera.

Classement des agrégés de philosophie
L’agrégation de philosophie est un concours qui exige tellement de qualités que tout agrégé de philosophie, quel que soit son classement, mérite l’estime. Cela dit, il n’est pas indifférent de savoir ceci :
1836 : Félix Ravaisson (1er)
1844 : Paul Janet (1er)
1845 : Emile Burnouf (2e)
1848 : Ernest Renan (1er)
1863 : Jules Lachelier (1er)
1864 : Alfred Fouillée (1er),
1868 : Ferdinand Buisson (2e)
1871 : Julien Darlu (1er)
1872 : Victor Egger (1er), Victor Brochard (3e), Lionel Dauriac (6e)
1874 : Auguste Burdeau (1er)
1875 : Gabriel Séailles (1er), Jules Lagneau (3e), ( professeur d’ Alain)
1879 : Lucien Lévy-Bruhl (1er)
1881 : Henri Bergson (2e), Jean Jaurès (3e), Gustave Belot (4e)
1882 : Pierre Janet (2e), François Picavet (8e)
1883 : Octave Hamelin (1er), Marcel Bernès (3e), Edmond Goblot (5e)
1885 : Victor Delbos (1er), Frédéric Rauh (2e), Paulin Malapert (4e)
1886 : Lucien Herr (2e),Maurice Blondel (7e)
1888 : André Lalande (1er), Georges Palante (7e)
1889 : Georges Dumas (3e)
1890 : Louis Couturat (1er), Félix Pécaut (4e),Charles Appuhn (8e)
1891 : Léon Brunschvicg (1er), Léon Robin (6e), André Cresson (8e)
1892 : Théodore Ruyssen (1er), Elie Halévy (2e), Emile Chartier Alain) (3e)
1893 : Célestin Bouglé (1er), René Berthelot (2e), Paul Lapie (3e), Dominique Parodi (4e), Georges Beaulavon (6e)
1894 : Henri Delacroix (1er)
1895 : Marcel Drouin (1er), Marcel Mauss (3e), Paul Fauconnet(4e)
1897 : André Darbon (3e), Emile Van Biéma (6e)
1898 : Maurice Pradines (3e)
1900 : Albert Rivaud (1er)
1901 : Charles Lalo (1er)
1902 : Paul Guillaume (3e)
1903 : Aimé Berthod (1er),Henri Piéron (5e)
1905 : Jacques Maritain (6e), Maurice Dorolle (7e)
1906 : René Le Senne (8e)
1907 : Emmanuel Leroux (4e), Etienne Gilson (6e),1909 : Louis Lavelle (4e), Louis Farigoule (=Jules Romains) (6e)
1908 : Georges Davy (5e)
1910 : Jean Wahl (1er), Gabriel Marcel (2e), Emile Bréhier (3e), Jean Nabert (4e)
1919 : Armand Cuvillier (1er), Martial Guéroult (2e)
1920 : Etienne Souriau (1er)
1921 : Henri Gouhier (1er), Albert Burloud (2e), Maurice Marsal (3e),
René Daude (5e), Robert Blanché (8e)
1922 : René Poirier (1er), Brice Parain (2e), Jean Grenier (3e), Gaston Bachelard (4e)
1923 : Jean Guitton (3e)
1924 : Pierre Mesnard (1er), Raymond Ruyer (5e)
1925 : Jean Laubier (1er), Pierre-Maxime Schuhl (2e)
1926 : Jankélévitch (1er), Georges Politzer(5e), Georges Friedmannn (6e)
1927 :Paul Vignaud (1er), Georges Canguilhem (2e), Jean Lacroix (3e), Jean Cavaillès (4e)
1928 : Raymond Aron (1er), Emmanuel Mounier (2e), Daniel Lagache (3e), Georges Bastide (6e), Maurice de Gandillac (9e) Cette année-là, Sartre fut recalé ! Voir ligne suivante.
1929 : Sartre (1er), Simone de Beauvoir (2e), Jean Hyppolite (3e), Paul Nizan (5e), Maurice Savin (6e)
1930 : Maurice Merleau-Ponty (2e), Etienne Borne (7e)
1931 : Ferdinand Alquié (1er), Claude Lévi-Strauss (3e), Mikel Dufrenne (5e), Simone Weil (7e), Pierre Burgelin (10e)
1932 : Jacques Soustelle (1er), Mikel Dufrenne (5e)
1933 : Jean Pucelle (4e), Jean Beaufret (6e)
1934 : Raymond Bayer (2e)( auteur de « L’esthétique de la grâce »),
Raymond Polin (9e)
1935 : Paul Ricoeur (2e)
1937 : Jean-Pierre Vernant (1er), André Le Gall (11e)
1938 : Gaëtan Picon (1er), Louis-Marie Morfaux (3e), Roger Daval (11e)
1939 : Henri Passeron (1er), Georges Gusdorf (5e)
1941 : Jean-Toussaint Desanti (3e), Maurice Clavel (4e), Yvon Belaval (5e)
1943 : Jules Vuillemin (1er), Gaston Granger (2e), Jean Kanapa (3e)
1944 : François Bourricaud (2e), Michel Henry (6e)
1945 : Ginette Dreyfus (1ère), Henri Birault (2e), Jean Cazeneuve (4e), François Bresson (5e)
1946 : Suzanne Bachelard (1ère), François Heidsieck(2e), Florence Khodoss (6e), Jean Brun (9e)
1947 : René Schérer (4e), Francis Courtès (12e)
1948 : Althusser (2e), Jean-Louis Dumas (6e), Gilles Deleuze (8e),
Gilbert Simondon (8e), Jacques Muglioni (10e)
1949 : Dagognet (1er), Jean-Bertrand Pontalis (3e), Jacques d’Hondt (8e), Claude Lefort (8e), Jean d’Ormesson (12e)
1950 : Pierre Aubenque (1er), Jean-Pierre Faye (2e), André Vergez (3e), Lyotard (4e), Jean Laplanche (9e), Marcel Conche (13e)
1951 : Michel Foucault (2e)
1952 : Clavelin (8e)
1953 : Pariente (1er), Gérard Granel (3e)
1954 : Bernard Bourgeois (5e), Pierre Bourdieu (7e)
1955 : Michel Serres (2e)
1956 : Alexis Philonenko (1er), Didier Julia (5e), Jacques Derrida (14e), Jean-François Ricard (devenu Jean-François Revel) (16e)
1957 : Beyssade (1er), Jean Granier (2e), Guy Michaud (3e), P. Trotignon (4e)
1958 : Jean-Claude Passeron (1er), Goyard (10e), Raymond Boudon (22e)
1960 : Alain Badiou (1er)
1962 : Catherine Clément (1ère) (à 22 ans)(agreg f) et François Regnault (1er) (agreg masc.)
1965 : Jacques Bouveresse (1er)
1971 : Jean-Luc Marion (2e), Rémi Brague (7e), Bernard-Henri Lévy (8e)
1972 : Laurence Hansen-Love (13e)
1976 : Denis Kambouchner (1er)
1978 : Jean-Louis Vullierme (2e)
1981 : Emmanuel Faye (3e)
1987 : Pascal Massie (11e)
1988 : Natalie Depraz (1ère), Philippe Beck (8e)
1990 : Denis Moreau (1er)
1991: Quentin Meillassoux et Mathieu Potte-Bonneville (1ers ex aequo !), Fabienne Brugère (12e)
1997 : Michael Foessel (1er)
P.-S. Michel Onfray n’a pas été reçu à l’agrégation de philosophie. Je ne suis pas sûr qu’il ait obtenu le CAPES. J’en doute fort, à vrai dire.

Jazzi dit: 20 septembre 2023 à 12h02

Je me souviens que dans ma jeunesse, le Nouvel’Obs ne tarissait pas d’éloges sur Mouammar Kadhafi, leader de la Révolution suprême !
Idem pour Fidel Castro.
Bloom et Alexia Neuhoff l’auraient-ils oublié ?

lmd dit: 20 septembre 2023 à 12h04

Blurb,
Nico de Staël au Musée d’Art Moderne de Paris ,
René Char :J’ai été, je suis heureux de vous connaître.
John Berger : un combat héroïque…
Pierre Boulez : Son dernier tableau, c’est un concert …
Pierre Assouline : du rififi sur la toile…

et alii dit: 20 septembre 2023 à 12h05

LA TRES 2MOUVANTE « coclusion » de la lettre de N de STAEL/
: “Je vais aller sans espoir jusqu’au bout de mes déchirements, jusqu’à leur tendresse. (…) J’irai jusqu’à la surdité, jusqu’au silence et cela mettra du temps. Je pleure tout seul face aux tableaux, ils s’humanisent doucement, très doucement à l’envers ” (VI).

et alii dit: 20 septembre 2023 à 12h10

Le mot rififi a été introduit par l’écrivain de polars Auguste Le Breton. Il a écrit une série d’ouvrages avec « rififi » dans le titre.

Jazzi dit: 20 septembre 2023 à 12h13

Belle synthèse, lmd.
On ne sait plus si le billet de Passou portait sur les blurbs ou sur Nicolas de Staël…

Bloom dit: 20 septembre 2023 à 12h25

A propos du couple franco-britannique.

Victor Hugo, de son exil de Guernesey, écrit fin 1861 cette lettre à  propos de la deuxième guerre de l’opium, du sac et de la destruction du Palais d’Eté de Pékin, qui en ses termes,  » était à l’art chimérique ce que le Parthenon est à l’art idéal « .

‘Un jour, deux bandits sont entrés dans  le Palais d’Eté. L’un à pillé, l’autre à incendié. La victoire peut être voleuse, à ce qu’il paraît.  Une dévastation en grand du Palais d’Eté s’est faite de compte à demi entre les deux vainqueurs. On voit mêlé à tout cela le nom d’Elgin, qui a la propriété fatale de rappeler le Parthenon. Ce qu’on avait fait au Parthenon, on l’a fait au Palais d’Eté, plus complètement et mieux, de manière à ne rien laisser. Tous les trésors de toutes nos cathédrales réunies n’egaleraient pas ce splendide et formidable musée de l’Orient. Il n’y avait pas seulement là des des chefs-d’œuvre d’art. Il y avait un entassement d’orfèvreries. Grand exploit, bonne aubaine. L’un des deux vainqueurs à empli ses poches, ce que voyant, l’autre à empli ses coffres; et l’on est revenu en Europe, bras dessus, bras dessous, en riant. Telle est l’histoire des deux bandits .

Nous, Européens, nous sommes les civilisés, et pour nous, le Chinois sont les barbares. Voilà ce que la civilisation a fait à la barbarie.

Devant l’histoire, L’un des deux bandits s’appellera la France, l’autre s’appellera l’Angleterre’.

et alii dit: 20 septembre 2023 à 12h38

PAlais d’été, vous avez tous lu Needham J.
DONC
3 le corps expéditionnaire franco-anglais détruisit l’essentiel des livres entreposés dans l’Ancien palais d’été. Les quatre copies restantes ont quelque peu souffert au cours de la Seconde Guerre mondiale : elles sont aujourd’hui conservées à la Bibliothèque nationale de Chine à Pékin, au Musée national du palais à Taipei, à la bibliothèque du Gansu de Lanzhou, et à la bibliothèque du Zhejiang à Hangzhou.3
IN Siku Quanshu GOOGLE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Siku_Quanshu

Bloom dit: 20 septembre 2023 à 12h41

Pour continuer a visage decouvert la discussion sur Bacon et sa nounou, au Centre culturel irlandais; 5 rue des Irlandais, dans le 5e.

Rencontre avec Maylis Besserie

Mardi 26 septembre 202319h30

Entrée libre

Réservation conseillée

Vente de livres assurée par les librairies L’Arbre du Voyageur et The Red Wheelbarrow

et alii dit: 20 septembre 2023 à 12h48

PALAIS d’été:
« provoque un fort intérêt chez Qianlong qui s’exerce à jouer du clavecin. Le père Amiot

compose même autour des années 1770 des messes avec un recueil de prières chantées

en chinois, mêlant instruments de musiques chinois et occidentaux.

L’Empereur découvre aussi l’architecture à la Française par des gravures du château de

Versailles. Qianlong décide de construire un palais semblable

à Versailles qui ferait partie d’un complexe architectural appelé « le

Jardin de la Clarté parfaite », plus connus sous le nom de « Palais d’été ».

Qui est situé au nord-ouest de Pékin et dont on a parlé via un épisode dédié sur Nota Bene !
https://www.lingq.com/fr/apprendre-francais-en-ligne/courses/546661/quand-la-france-decouvre-la-chine-au-8325945/

et alii dit: 20 septembre 2023 à 12h51

blurb en chinois
a short description of a book, film, etc., written by the people who have produced it, and intended to make people want to buy it or see it
簡介;推薦語
The blurb on the back of the book says that it « will touch your heart ».
封底上的簡介稱此書「將觸動你心」。

poussière dit: 20 septembre 2023 à 12h57

et il y a bien sûr le chateau de Ludwig der Zweite sur une île du lac Chiemsee, inachevé lui aussi

poussière dit: 20 septembre 2023 à 13h05

j’adore la scène du Ludwig de Visconti où Romy Schneider dans le rôle d’Elisabeth d’Autriche éclate de rire en découvrant la galerie des Glaces

Marie Sasseur dit: 20 septembre 2023 à 14h10

Rester vigililant.

Relisez bien cela, et vous ferez cela en mémoire de qui vous vous voudrez.
N’oubliez jamais les propos du philopede.

»La France a du retard, blocages subliminaux dus à des « élites » endogames, un Premier colored n’est pas pour demain »

« Nous parlons d’officines publiques de prestige à Paris, comme ce blog, pas de guichet sncf de province. Le profil du staff dirigeant est à peu près celui du prestigieux blog à passou. »

Bloom dit: 20 septembre 2023 à 14h19

Le pièces pillées par les troupes anglo françaises seront exposée officiellement au Victoria and Albert Museum. Pendant des années, des objets précieux rapportés du saccage seront vendues aux enchères chez Christie’s à Londres et Drouot à Paris.
Des officiers britanniques firent cadeau à la reine Victoria d’un chien pékinois qu’on nomma « Looty », en hommage au pillage (représentatif d’au moins de deux des quatre C de la colonisation : conquête, civilisation, commerce, christianisme).

Soleil vert dit: 20 septembre 2023 à 14h39

Bergson, deuxième à l’agrégation de philo et premier prix du concours général de mathématiques.
Admiration

Bloom dit: 20 septembre 2023 à 14h45

L’aristocratie des saigneurs, de la conquête, du pillage, des massacres et du saccage: Cousin-Montauban, commandant des troupes françaises lors de la guerre de Chine, fut élevé au titre de Comte de Palikao avant de devenir un des nièmes premiers ministres de Napoléon le petit.
Ne cherchez pas Palikao sur une carte de France; c’est une localité entre Tianjin et Pékin.

Bolibongo dit: 20 septembre 2023 à 15h26

1881 : Henri Bergson (2e), Jean Jaurès (3e), Gustave Belot (4e)

On aimerait connaître le destin intellectuel et le nom du 1er de la classe cette année là! 🙂

MC dit: 20 septembre 2023 à 15h45

Cousin-Montauban n’a pas fait trop de mauvais travail au ministère de la Guerre en 1870. C’est Henri Guillemin qui le dit…

Rosanette dit: 20 septembre 2023 à 15h50

@ bloom
Certes il ne faut pas chercher Palikao mais sur une carte de l’Algerie ,datant de l’epoque où « l’Algerie c’était la France »
Idée biscornue des colonisateurs de baptiser un village arabe par reference à un fait guerrier- glorieux?- qui s’était déroulé en Chine
Au lycée j’avais une camarade interne qui habitait ce village
Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris par hasard et avec étonnement l’origine chinoise de ce nom ,dans le cadre d’un cours d’histoire ,et je pense qu’à l’epoque coloniale cela etait tres largement méconnu
A props de noms donnés aux villes d’Algérie par le colonisateur , il faut noter que Louis Philippe a tenu à ce que sa famille soit référencée ,de sorte que lui même et ses fils sont presents dans cette onomastique
Ainsi jusqu’à l’indépendance El Asnam s’appelait Orleansville ,Skidka Philippeville ,Nemours Gazaouet et je ne sais pas le nom actuel de la ville qui s’appelait Aumale

Rosanette dit: 20 septembre 2023 à 16h01

M Charoulet
ces agregés que vous citez et dont l(oeuvre est reconnue sont en general caciques rarement plus mal classée que troisième
cela veut dire qu’il etaient nettement au dessus du lot et qu’ils ne sont pas représentatifs de l’agrégé moyen
De sorte que le fait qu’ils soient agrégés n’est en rien l’indice du niveau qu’on est fondé a conférer a priori aux détenteurs de cette peau d’âne

Marie Sasseur dit: 20 septembre 2023 à 16h29

Ultime tableau du peintre, le concert, inachevé, est accroché a Antibes.

Le musée Picasso d’Antibes, etabli dans un chateau avec un balcon sur la mer où evoluent des statues de Picasso, abrite avec ce  » concert » inachevé de De Staël, une oeuvre de Picasso, aux dimensions egalemenr impressionnantes, Ulysse et les sirènes. C’est avec ce billet, que je me souviens, avoir vu cet orchestre, le dernier concert, il y plus se 10 ans.

Clopine dit: 20 septembre 2023 à 16h42

Je deviens d’une sobriété exemplaire dans mes souhaits. Par exemple, arriver à dormir…

Mon problème est que, dans un passé fort heureusement révolu mais qui n’en était pas moins prenant, à l’époque, je m’intéressais aux théories psychanalytiques. En France, contrairement aux Etats-Unis où, si l’on devenait adepte, c’était dans une perspective matérialiste, thérapeutique ou de « recherche du bonheur » promis par la constitution, la psychanalyse avait comme une tendance à côtoyer la philosophie. Du coup, j’ai lu deux-trois, ou enfin disons quelques bouquins sur le sujet.

Mais là, depuis deux jours, la seule petite idée psychanalytique qui trotte partout autour de moi, comme trotte, non pas la souris, mais le bruit de la souris grattant derrière une paroi, c’est celle d' »acte manqué réussi ».

J’ai passé vingt-cinq ans de ma vie à fermer des barrières, mettre le courant électrique dans les clôtures, vérifier le nombre de brebis et décompter les oies, les poules et les canards, mettre tout le petit monde de la basse-cour et des prés à l’abri.

Et me voici, aujourd’hui, sur la terrible départementale D14-16, en train de demander timidement à l’employé de la DDT s’il est obligatoire que j’assiste au déploiement d’une grue aux horribles pinces, pour qu’une triste dépouille s’élève dans les airs et soit ensuite couchée sur le plancher sale d’un camion d’équarrissage.

l’homme m’a regardée, m’a répondu que non. « Mettez-vous là, derrière le camion, et ainsi vous ne verrez rien », m’a-t-il dit. Les brayons ne sont pas expansifs, c’est le moins que l’on puisse dire, et les employés de la DDT point trop non plus. Mais je le jure : il y avait, de cet homme vers moi, une sorte de douceur dans la voix plus terrible encore qu’un reproche.

(je savais bien que j’étais lâche).

J’ai allumé une clope, derrière le putain de camion, avec du mal, parce que mes doigts tremblaient. Mais, pour paraphraser Marie Noël, pendant que mes doigts tremblaient, mon coeur, mon coeur, qu’est-ce que tu faisais ?

Marie Sasseur dit: 20 septembre 2023 à 17h27

Ce qui me parait evident, c’est que la posterite retiendra l’epoque actuelle, comme celle ayant vu se depoloyer une traite d’etres humains, transcontinentale, d’une ampleur jamais vue dans l’histoire.

et alii dit: 20 septembre 2023 à 18h51

Le procès opposant Jens Haaning au musée danois Kunsten vient de prendre fin. Qu’en est-il du sort de l’artiste qui, payé une somme astronomique pour reproduire l’une des ses œuvres, avait finalement livré au musée deux toiles vierges? The Guardian revient sur l’affaire et son jugement.

C’est une histoire des plus rocambolesques: en 2021, le musée d’art moderne Kunsten situé à Aalborg, dans le nord du Danemark, commissionne l’artiste Jens Haaning pour recréer deux de ses œuvres datant des années 2010: An Average Danish Annual Income («Un revenu annuel moyen au Danemark») et An Average Austrian Annual Income» («Un revenu annuel moyen en Autriche»).
sur slate

D. dit: 20 septembre 2023 à 19h46

Je pense qu’il faut rapidement envahir Suisse, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Liechtenstein.
Nous en avons les moyens. Qu’attend-t-on ?

D. dit: 20 septembre 2023 à 19h51

En seconde phase, Danemark et Suède. On ne touche pas à la Norvège et à la Finlande.
Tout-à-fait faisable pour restaurer la grandeur perdue de la France. Je veux bien prendre le commandement des armées. Je sais comment faire.

renato dit: 20 septembre 2023 à 19h57

Je crois avoir compris l’origine des délires de dédé : il mange du pain de seigle avarié.

Clopine dit: 20 septembre 2023 à 19h58

MC, sur cette « terrible départementale », objet de votre quolibet, il y a un endroit, un croisement, à la sortie du village de Beaubec, où quatre routes se croisent. La sortie du village, qui donne sur la départementale en question (donc trois directions), et, en face, une petite vicinale qu va vers Beaussault. le tout dans un splendide virage… C’est un endroit particulièrement accidentogène. J’y ai recensé pas moins de sept accidents en vingt ans. Dont un petit (juste des tôles froissées, et une sacrée frousse) dont j’ai été moi-même l’auteur et la victime. En fait, ce qui se passe, c’est que les voitures, au sortir d’une agglomération, prennent de la vitesse, encore et encore, et que leurs conducteurs ne se rendent absolument pas compte qu’en réalité, l’endroit n’a aucune visibilité. Il suffit par exemple qu’un riverain comme moi, veuille emprunter la toute petite route sur le droite pour que les autres conducteurs, peu enclins à attendre derrière moi que je ralentisse pour prendre ma bifurcation, tentent de doubler… Or, nous sommes dans une fausse ligne droite, en réalité un grand virage… Et les voitures arrivant en face vont vite, très vite, trop vite…

Ne riez pas. En 25 ans de ma présence sur les lieux, il y a eu au moins 7 accidents graves, voire gravissimes (il y a douze ans, une femme y a perdu ses deux jambes !!) à cet endroit précis, ce croisement où trois facteurs entrent en ligne de compte : le virage, le manque de visibilité, et la vitesse des bagnoles. Les gens du coin le savent. En fait, tout le monde le sait. Et c’est précisément à cet endroit quà trois heures du matin, il y a deux jours, je devrais dire deux nuits, mon grand âne a trouvé la mort.

De ma faute.

Mais pas que de ma faute.

Je veux dire, qu’il y a comme ça des endroits a priori sans aucun danger, mais en réalité extrêmement dangereux. La campagne, le faux sentiment de sécurité, une route suffisamment large pour qu’on croit pouvoir aller vite, un virage suffisamment plat pour qu’on le croit sans danger, un croisement signalisé par des « laissez le passage » (mais tous les gens du coin qui savent marquent automatiquement un stop, parce que…). Si vous y ajoutez une nuit sombre, un âne qui se balade là où il n »a que faire, à cause d’une maîtresse suffisamment stupide pour n’avoir que fermé une barrière sans la verrouiller, et une golf GTI, ben vous avez ce qui aurait été sans doute un homicide involontaire de toute beauté. Heureusement, seul l’âne est mort. Mais s’il faut remercier ce miracle, force m’est de constater que je hais cet endroit. Et que, si « heureusement, seul l’âne est mort », eh bien, pour moi, la mort de cet animal est un poids sur ma conscience. Car si seulement… Si seulement…

D. dit: 20 septembre 2023 à 20h07

Mais tu vas arrêter de m’agresser, renato ? Réfléchis donc un peu avant de deviser impulsivement. Ce que j’écris est parfaitement sensé et mûrement réfléchi. Et moi je te plie ça en deux semaines si on me donne les armées françaises.

renato dit: 20 septembre 2023 à 20h21

Je ne vous agresse pas dédé, je fais un constat. J’ajouterais que :
1. la grandeur de la France ce sont des cons comme vous qui l’ont fauchée ;
2. que déjà seulement l’idée d’envahir un autre pays est criminelle, penser ça en séquence est stupide.

Pour conclure la soirée en beauté, la dernière connerie russe :
Le transport de pétrole vers la Chine via l’Arctique avec des pétroliers conventionnels (la preuve que les Russes sont des irresponsables).

D. dit: 20 septembre 2023 à 20h27

Non, envahir un autre pays n’est pas criminel. Qu’est-ce que c’est que cette histoire, encore ?

renato dit: 20 septembre 2023 à 20h40

Dans le cas de votre délire c’est seulement stupide, dédé.
Cela dit, la mauvaise alimentation fait des désastres dans la tête… déjà que la votre n’est pas ce qu’il y a de mieux sur le marché…

Jazzi dit: 20 septembre 2023 à 20h42

Moi j’y vois plutôt un « transfert sacrificiel » (terme de mon cru, faute de mieux).

Qu’est-ce à dire ?

C`est dans « Totem et tabou » que Freud a présenté sous la corrélation sacrifice- renoncement pulsionel-conquête culturelle, le meurtre du père. Cet acte constitue le fait capital des temps de l’origine de l’Humanité, et il en découle pour Freud une conséquence importante : le repas totémique.

À quoi doit-on cette défense de l’idée du repas totémique ? La raison est que ce rite impose un devoir consistant à reproduire le crime commis sur le père par le sacrifice de l’animal totémique (p. 167). Ainsi, la signification du sacrifice « réside en ce que l’acte même qui avait servi à humilier le père sert maintenant à lui accorder satisfaction pour cette humiliation, tout en perpétuant le souvenir de celle-ci » (p.172).

Plus tard, lorsque l’animal perd son caractère sacré, le sacrifice devient « un simple hommage rendu à la divinité, un acte de désintéressement et de renonciation en sa faveur ». Pour Freud, ce mouvement historique a des conséquences importantes. Les fils -dit-il- « utilisent les nouvelles conditions pour dégager encore davantage leur responsabilité du crime commis. Ce ne sont plus eux, en effet, qui sont désormais responsables du sacrifice. C’est le dieu même qui l’exige et l’ordonne »(Ibidem.).

Or, de quoi est-il question dans la version freudienne du sacrifice en tant que repas totémique ? Il s’agit, premièrement, de l’amour au père. Le repas totémique est, fondamentalement, la dévoration du père primitif, à travers de laquelle le mouvement psychique est de participer à la substance de la victime sacrée. Dans les mots de Freud: « Dès lors ils parvenaient, dans l’acte de consommer, à l’identification avec lui, tout un chacun s’appropriant une partie de sa force ». Le paradoxe est que cette dévoration-par-amour implique, aussi, sa destruction. L´ambivalence par rapport au père est présente dans cette mise en acte sacrificielle, et s’exprime à travers une double présence du père : « Dans la scène sacrificielle se déroulant devant le dieu de la tribu, le père est donc effectivement contenu deux fois, comme dieu et comme animal sacrificiel totémique »

Chez toi, la figure totémique du dieu-père est transférée sur Clopin et le meurtre de Clopin est transféré sur l’animal totémique : en l’occurence l’âne Diego.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*