Rudolf Noureev et son ange gardien
On sait généralement combien de temps un auteur consacre à l’écriture d’un livre mais on ignore qu’il peut mettre des années à ne pas l’écrire, à décliner les sollicitations des éditeurs, à se créer des obstacles, à affronter son propre déni face à la nécessité de l’écrire. Michel Canesi aura mis trente ans à ne pas écrire Le crépuscule d’un dieu (250 pages, 22 euros, Plon) jusqu’à finir par céder à sa propre injonction. Il est vrai que l’empêchement moral, éthique, déontologique était de taille : un médecin est tenu par le secret professionnel et rien ne devrait le supplanter sinon une question de vie ou de mort, inutile d’aller examiner le texte du serment d’Hippocrate ni compiler la jurisprudence sur le sujet dans les archives du Conseil de l’Ordre. Un impératif de discrétion d’autant plus contraignant que le patient était célèbre. Jusqu’à un délai de décence suffisamment long (trente ans) pour juger qu’il y a prescription, d’autant que les raisons du décès étaient de notoriété publique et que nombre de détails, souvent faux, s’étalaient sur sa fiche Wikipédia.
Rudolf Noureev est mort du sida au début de l’année 1993 à côté de Paris à l’âge de 54 ans. Ainsi énoncé cela parait simple mais c’était un temps où cela se disait encore difficilement (quand on pense qu’aujourd’hui encore, nombre de nécrologies d’une personnalité évoquent « une longue maladie » comme métaphore du cancer…). Neuf ans avant la disparition Noureev, au terme d’une longue enquête d’Alain Jaubert, le magazine Lire avait été le premier organe de presse à oser commencer un article par : « Michel Foucault est mort du sida ».
Michel Canesi n’était pas seulement le médecin de l’artiste mais son ami sans jamais devenir son amant bien que l’un et l’autre fussent homosexuels. Une fois balayé toute ambiguïté, le récit de leurs onze années communes se déroule sur le double registre du soin et de l’amitié. Encore faut-il rappeler qu’elles se sont inscrites dans la temporalité très particulière de l’ignorance, puis de la découverte enfin de la révélation des ravages du sida. « Un génocide biologique » écrit l’auteur comme pour insister sur le fait qu’aucun responsable ne pouvant être désigné à la vindicte populaire (contrairement à l’affaire du sang contaminé, à l’épidémie de Covid etc) ; l’opinion publique fut dans un premier temps prompte à accabler les victimes, coupables d’avoir propagé le virus mortifère par leurs pratiques sexuelles « contre nature ». De quoi briser l’espérance née de la dépénalisation de l’homosexualité au cœur de l’été 1982. Jusqu’à ce que la transmission du virus entre hémophiles sans la moindre intervention sexuelle déplace un peu le curseur aux yeux de la morale publique. En sa qualité de dermatologue vénérologue gay friendly, le docteur Canesi fut autant le témoin que l’acteur de ces sombres années où son carnet d’adresses et son agenda de rendez-vous se transformaient chaque jour un peu plus en obituaire. « J’étais devenu l’ange de la mort ». Intégré dans le génome, le virus paraissait alors impossible à extirper.
Amateur de ballets, bientôt admirateur inconditionnel de Sylvie Guillem (la grande partenaire de Noureev avec Margot Fonteyn) dont il ne ratait pas un spectacle, il avait 30 ans lorsqu’il fit la connaissance de la star mondiale de la danse, le jeune homme qui avait osé défier le pouvoir soviétique en passant à l’Ouest lors d’une tournée du Kirov en 1961 à Paris. Il avait sacrifié sa famille, conscient qu’il paierait longtemps cette trahison du paradis communiste. Devenu directeur du ballet de l’Opéra de Paris, maitre de ballet et chorégraphe en chef, Rudolf était déjà devenu Noureev. Un personnage qui en imposait à tous au-delà de sa seule personnalité charismatique. Ses cuissardes lui donnaient une allure de mousquetaire ; il se drapait dans des étoffes chamarrées de soie et de cachemire, se coiffait le chef d’une casquette de cuir ou d’un bonnet, parachevant ainsi l’accoutrement excentrique que ce grand flamboyant qu’il voulait paraitre.
Ce livre regorge de confidences qui résonnent parfois comme des confessions, les unes aussi émouvantes et éclairantes que les autres. Jamais indiscrètes et dénuées du moindre voyeurisme. Maitrisant mal le français malgré ses longues années parisiennes, il préférait s’exprimer en anglais (mais la VO sous-titrée de ses conversations avec l’auteur était-elle vraiment indispensable ?). A travers de nombreuses anecdotes, choses vues ou entendues, dans une langue fluide par laquelle il se garde fort heureusement de corriger l’émotion, l’auteur détaille la cour sinon la suite qui ne le quittait guère à Paris et en voyage ; car Noureev connaissait du monde partout et agissait comme un catalyseur n’ayant d’autre souci que de présenter les uns aux autres. Une manière de conjurer le spectre de la solitude qui revenait sans cesse le hanter.
Les déplacements étaient nombreux car son rayonnement était international ; danseur le mieux payé de son temps, obsédé par la peur de retomber dans la misère de ses jeunes années à Oufa, capitale de la Bachkiri à une centaine de kms des monts Oural, il honorait les invitations à danser ou produire ses chorégraphies sur les scènes les plus prestigieuses malgré sa hantise de l’avion ; il ne la surmontait qu’assis en position quasi fœtale, la tête entre les jambes, avec l’aide quelques verres de champagne-vodka… Michel Canesi, qui n’était jamais loin, assistait à la lente dégradation de son corps. Sur scène, il donnait le change, impeccable dans ses portés, toujours aussi virtuose, maitre d’une technique irréprochable, jusqu’au-boutiste d’une exigence inflexible avec lui-même avant de l’être avec les autres ; mais en coulisses, dès que le rideau tombait, il grimaçait de douleur.
Il fallait bien se rendre à l’évidence : la molécule antivirale demeurait sans effet ou presque. Un soir de Giselle au Teatro comunale de Florence, alors qu’il s’échauffait et se concentrait avant de s’élancer pour un prince Albrecht éploré en majesté dans l’acte blanc, massant une fois encore les muscles de ses jambes légendaires et ses pieds qui ressemblaient tant à des sarments de vigne, il arbora un masque lumineux et lança à l’auteur : « Maintenant, je vais m’entretenir avec les dieux ». Une fois encore, son hiératisme aérien, alliance de grâce et de puissance, sidéra. Et pourtant, intérieurement il souffrait le martyre. Une infection rare provoquait une inflammation des membranes entourant le cœur.
Par deux fois, Michel Canesi fut le témoin de ses franches détestations, d’autant plus remarquables qu’elles étaient rares. Les deux à l’endroit d’autres maitres de son art. La première était historique : le russe Serge Lifar, l’étoile de la compagnie de Diaghilev qui précéda Noureev à la tête du ballet de l’Opéra de Paris, avec qui il se prit de bec si violemment qu’ils faillirent en venir aux mains publiquement. La seconde fut le théâtre d’un rude affrontement avec Maurice Béjart en 1986. Celui-ci avait été invité par l’Opéra de Paris à présenter une nouvelle création chorégraphique Arepo. Une belle réussite. Sauf qu’à l’issue de la représentation, Béjart prit l’initiative de sacrer étoiles Manuel Legris et Eric Vu-An qui venaient d’éblouir le public, alors que c’est là le privilège du directeur de la Danse de l’Opéra de Paris. Le lendemain, le coupable en remit une couche : interrogé au Journal télévisé par Yves Mourousi, il exécuta cruellement Noureev, le guignolisant comme un fantôme de l’Opéra, un has been qui devrait quitter ses fonctions s’il lui restait un peu de dignité. Une telle violence, publique qui plus est, accabla le malade. Ce jour-là, Michel Canesi le vit pour la première fois privé de sa superbe. Sa danse l’abandonnait à mesure que ses défenses immunitaires s’effondraient.
La première fois qu’il aperçut les premiers signaux de la pathologie sans rien comprendre à sa nature ou à son origine, Canesi était un jeune interne chargé d’examiner une famille africaine dont les corps présentaient d’étranges taches violacées extensives sur la peau. La littérature médicale le renvoyait alors aux lésions cutanées classiques, de la syphilis au sarcome de Kaposi en passant par la dermite séborrhéique, les verrues extensives, le psoriasis, le vitiligo… La première fois que le corps du danseur présenta des symptômes « préoccupants » du mal inconnu, c’était en 1983 : toux répétée, transpiration nocturne, essoufflement, perte de poids… Il quittait la scène de l’Opéra exténué comme jamais. Les tests de dépistage du sida n’étaient pas encore commercialisés. Il fallait effectuer des prélèvements sanguins à la Pitié-Salpêtrière et s’en remettre aux résultats incertains de prototypes et au caractère aléatoire de l’évaluation des résultats. Willy Rozenbaum, assistant chef de clinique au service des maladies infectieuses et tropicales de la Pitié-Salpêtrière, venait d’effectuer des rapprochements entre un cas français et cinq cas d’homosexuels californiens trouvés dans une revue épidémiologique. Il fallut que l’acteur Rock Hudson fit publiquement son double outing (gay et séropositif) deux ans après pour que se produise un électrochoc dans les consciences.
Patient particulièrement entouré et protégé, outre par son médecin Michel Canesi avec qui il s’entretenait en permanence, par André Larquié le président de l’Opéra et le docteur Willy Rozenbaum, Noureev fut alors traité au HPA-23, un nouveau médicament anti-viral utilisé pour traiter le VIH et interrompre sa réplication, qui sera par la suite abandonné en raison de son inefficacité et de ses effets hépatiques. Michel Canesi fut son ange gardien. Il le guida et le protégea contre les charlatans que suscitèrent les années sida dans des officines douteuses, vendeurs de poudre de perlimpinpin et autres produits miraculeux (injections d’ozone, remplacement total du sang etc).
Au lendemain de sa mort, il fallut convoquer deux corbillards afin que le premier fut utilisé comme un leurre pour tromper les paparazzi qui guettait en bas de chez lui quai Voltaire. Les danseurs de la troupe hissèrent son cercueil sur leurs épaules, sur le parvis de l’Opéra, sa vraie maison. Les années Noureev incarnent l’âge d’or du ballet de l’Opéra de Paris et le renouvellement du répertoire (La Bayadère, Don Quichotte, Raymonda…) du légendaire chorégraphe Marius Petipa. Parmi ses élèves, les plus brillantes étoiles, Laurent Hilaire, Elisabeth Platel, Patrick Dupond, Manuel Legris, Charles Jude, Nicolas Le Riche, Sylvie Guillem… Tous doivent à Rudolf Noureev. On eut dit que l’expression « monstre sacré » avait été créée pour lui. Dans son testament, il stipula que sa Fondation devait confier à Michel Canesi, au médecin autant qu’à l’ami, la mission de créer une branche médicale consacrée à la santé des danseurs, ce dont celui-ci s’acquitta en lançant également un site médical consacré à la danse. Le Crépuscule d’un dieu n’a pas seulement la force du témoignage. Sans aller jusqu’à, comme certains de nos confrères, y lire le récit de « son pas de deux avec le sida » ( ! ), on ne peut qu’être touché par une évocation qui dégage ce que les biographies du danseur ont été impuissantes à restituer (sauf peut-être celle, romancée, de Colum McCann) : un supplément d’âme mêlé à un sentiment d’une intense fraternité.
Il avait été révélé à Paris en 1961 en dansant le rôle-titre de La Bayadère. Il était écrit qu’il quitterait le monde trente ans après non en survolant la scène comme lui seul savait le faire mais en dirigeant l’orchestre dans la fosse où il avait répété allongé sur une méridienne. Dans ses dernières volontés, il demanda à être enterré au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois où reposent tant de Russes blancs, mais à une condition : que sa tombe fut suffisamment éloignée de celle de Serge Lifar…
(« Sur scène à Paris » photo de Thierry Orban ; « En pointe », New York 31 mai 1967, photo de Richard Avedon ; « Portrait, 1965 » photo de David Bailey « Tombeau » photo de Jean-Pierre Dalbera)
886 Réponses pour Rudolf Noureev et son ange gardien
renato dit:
à
Je rappelle que l’autodétermination des peuples est un principe selon lequel tout peuple a le droit de déterminer son propre gouvernement, indépendamment de toute contrainte étrangère, comme écrit dans la Charte des Nations unies.
Jazzi dit:
à
Et de quoi as-tu fait cent fois la preuve ici, D. ?
vadeboncoeur dit:
à
Le verseau aime les sciences exactes et sait projeter ses idées scientifiques ou artistiques grâce à son imagination fertile. 🙂
( Je vous passe la liste des verseau femmes et hommes de science..)
D. dit:
à
Les natifs du signe de la Vierge, du Scorpion, du Lion et des Gémeaux sont les plus capables de guider sûrement les peuples et de « voir » vers l’avenir.
D. dit:
à
Oui, non, merci de nous communiquer cette liste, vdbc.
D. dit:
à
Il est vexé le Jazzi.
J’ajoute donc : les Verseau se vexent facilement.
Jazzi dit:
à
Mais non, D., les Verseau se caractérisent par une froide émotivité, qui frise l’indifférence…
Bloom dit:
à
Ffectivement, en dechiffrant les codes secrets allemands, Turing et toute l’équipe de Bletchley Park participèrent de façon essentielle à la victoire alliée.
Les renseignements fournis par la résistance française avant le 6 juin aussi.
Mise en commun et collectif, ingrédients des plus grandes victoires.
Bloom dit:
à
Effectivement
D. dit:
à
Ça va changer changer de billet, à un moment, vous allez voir.
JC..... dit:
à
« Les natifs du signe de la Vierge, du Scorpion, du Lion et des Gémeaux sont les plus capables de guider sûrement les peuples et de « voir » vers l’avenir. »
Euh, non … Rien !
Jazzi dit:
à
Le léZard se demande comment un film exigeant et ambitieux ne peut être destiné aujourd’hui qu’à faire un beau bide !?
B dit:
à
la bourgeoisie s’appuie sur son savoir culturel pour mieux asseoir sa domination.
Clopine, l’élite se reproduit, les mêmes organiseront et gèreront une société en proie à de forts courants, dans un monde soumis à la violence des rapports de force économiques et militaires , ceux-ci enfants de la puissance des états, puissance elle-même dépendante de la richesse des pays . Je reste assez pessimiste et je crois que nous n’arriverons à rien de bon , le monde d’après-demain offrira les paysages imaginés par la SF qui pousse les curseurs beaucoup plus loin que la position qu’ils occupent actuellement mais n’est pas exsangue de logique. De temps en temps l’espoir de voir stopper ou ralentir le cycle infernal où le monde est embarqué clignote d’une lueur fragile, je crois cependant que le profit comme fin justifiant les moyens ( humains, matériels, environnementaux) n’est pas une bonne idée. Je ne saisis pas en quoi l’armement des pays est profitable à l’Humanité et pourra résoudre les problèmes si ce n’est à freiner l’essor démographique en en détruisant une partie. Nous vivons un remake sans fin des guerres de clans, que possèderaient les puissants de si différents des seigneurs, des rois, des empereurs, des chefs de tribus d’antan, si ce n’est les outils de destruction beaucoup plus efficaces . En regardant les ruines d’une forteresse, je pensais comme vous, que comme nous ne nous mélangeons guère la race des Seigneurs se perpétue sous d’autres formes s’habillant d’autres habits. Les plus forts et les plus intelligents seront sélectionnés pour défendre leur château. Les autres seront jetés dans les douves au besoin pour alimenter les bêtes féroces qui le menacent. La Culture est une enluminure .
B dit:
à
qui frise l’indifférence
Voilà pourquoi vous projetez de remettre une pièce dans l’appareil.
et alii dit:
à
merci, Bloom,vous justifiez de vous-même mon anglophilie de toujours, que je ne crois pas due au fait que l’anglais était la langue maternelle de mon géniteur que je n’ai pas connu, (ni recherché:ce fut le fantasme de ma fille en cadeau à son mari journaliste américain)et qu’il est un peu tard maintenant pour « déconstruire » dirait-on peut-être aujourd’hui;oui, je suis une anglophile impénitente
bonne fin de journée
B dit:
à
leurs chateaux.
et alii dit:
à
c’est étrange que des hier, j’ai pensé à TURING, qui choisit de manger une pomme empoisonnée,et que aujourd’hui mon désir a été exaucé;la RDL EN A PARLE.
je crois que c’est bien de l’admiration que j’ai pour Turing
Clopine dit:
à
B., l’image de l’enluminure me plaît bien, en ce sens qu’elle renvoie souvent à la première lettre d’un texte.(qu’elle ouvre, donc, et ne ferme. Je ne suis pas assez avancée pour l’affirmer, mais disons que je ne n’ai pas le souvenir d’une enluminure apposée au dernier mot d’un texte ? Oui, non ? C’est une question qu’on pourrait poser aux spécialistes du genre, ou à chat gpt notez).
Patrice Charoulet dit:
à
Tous ceux qui ont un peu honte de ne pas être hostiles à Mme Pen ou à M. Zemmour ne veulent pas être dits « d’extrême droite ». Mais je redis ceci : L’extrême droite partout sur notre planète, ne peut pas être réduite au fascisme (mussolinien) et à l’hitlérisme. L’extrême droite à cent variétés, dont la variété lepéniste 2024 et la variété zemmouriste 2024. Vous alléguez deux penseurs- que je respecte- qui s’y connaissent en extrême droite. Je n’ai pas lu ce qu’ils ont récemment écrit. Mais on pourrait alléguer cent autres experts en ce domaine, qui continuent à parler d’extrême droite pour les deux partis français MLP et EZ.
Les Juifs et Israël maintenant. J’ai 79 ans. Depuis un bon demi siècle , je n’ai pas varié. Les Juifs qui ont été exclus, lynchés, exterminés, ont un minuscule Etat. Cet Etat est entouré de plus d’un milliard de voisins qui appuieraient sur un bouton si on leur promettait que, ce faisant, l’Etat hébreu serait supprimé. Je suis pour l’existence de cet Etat et je suis fidèlement à ses côtés.
Passons sur les siècles où les Juifs en France ont été persécutés par l’Eglise catholique (Honte à elle!). Remontons simplement à la fin du XIX e siècle et au début du XXe siècle.L’extrême droite d’alors a été frénétiquement antisémite. Il y avait même des journaux qui passaient leur temps à décrier les Juifs. Et des écrivains , très bon stylistes au demeurant. Un seul exemple : Barrès a osé écrire cette abomination : « Que Dreyfus ait trahi, je le conclus de sa race. ».
Juifs et extrême droite. Pendant des décennies, en France, quand on était d’extrême droit on était antisémite. Jean-Marie Le Pen faisait encore huer dans ses meetings quatre ou cinq hommes politiques, qui, tiens, quel hasard ! étaient des Juifs. On me dira que sa fille ne fait plus ça. Pourquoi ? Parce qu’elle a compris que ce n’était pas bon pour espérer une progression. Il fallait tenter de redevenir fréquentable et présentable. Opération réussie !
Mais tout cela n’est qu’un aspect des choses. A l’époque de Barrès on ne parlait ni de l’islam, ni des
Arabes, en étant anti-Juifs. Pourquoi feint-on d’être pro-Israélien chez Zemmour et chez Le Pen fille maintenant? Parce qu’on y est déchaîné contre les Arabes et les musulmans.
A l’extrême gauche, autre genre !On a pris une calculette. On a vu que les Juifs n’étaient que quelques milliers en France et que les arabo-musulmans étaient plusieurs…millions.
Conclusion : P ar ici la bonne soupe électorale. La grande espérance à LFI, c’est la prochaine présidentielle et les prochaines législatives. Pour les préparer,on fait tout pour séduire les Arabes et les musulmans, quitte à devenir – et on le devient- le plus grand parti antisémite de France.
LFI et l’extrême droite française ont droit à mon mépris le plus complet.
Et je continerai à être ami des Juifs et de l’Etat juif, comme à ne pas devenir d’extrême droite.
Clopine dit:
à
Cependant, elle (l’image de l’enluminure) est le contraire de votre induction. Elle est porteuse d’espoir ! Plus ça va, moi qui ai été disons un peu malmenée dans la vie réelle (et dans la vie virtuelle, faut voir ce que je me mange), je me dis qu’il n’y a vraiment que le « travail » intellectuel, disons qla curiosité et la connaissance, qui ne soit pas porteur de désillusion et de trahisons diverses et variées. L’amour ? Wouarf. L’amitié ? Laissez moi rigoler (dire que je croyais qu’un Jazzi pouvait être un ami fiable ici, c’est vous dire à quel point mon doigt était dans l’oeil, si j’ose dire en la matière), l’accomplissement professionnel, les convictions politiques ? Tout est friable, sauf ce qui vous vient de votre réflexion, c’est juste comme ça. Notez aussi qu’on peut tenter de s’en servir comme bouée. Ce n’est pas la plus mauvaise, à mon sens.
Clopine dit:
à
Charoulet n’a pas à craindre de devenir d’extrême droite. Sa position d’imbécile heureux de petit bourgeois qui se la pète de joie d’être macronisme lui permet juste d’ouvrir grand la porte à Marine Le Pen.
Bloom dit:
à
Don’t mention it, et alii, mon anglomanie (un étrange cocktail mêlant des proportions variables d’admiration et de défiance) me nourrit depuis des décennies…
Et que je suis plus que très réservé en ce qui concerne la petite Angleterre (Little England) d’aujourd’hui, ses politiciens radins (mere bean counters) et tragiquement incompétents, ses classes populaires apathiques et trop souvent xénophobes, son multiculturalisme trop facilement dévoyé par les islamofascistes…
Sir Keith Starmer va avoir du pain sur la planche si j’en juge par ce que me chuchote une fréquentation quotidienne de l’actualité britannique.
Ceux qui comprennent l’anglais peuvent écouter (sur Spotify) le meilleur podcast politique actuel, *The Rest is Politics, animé par l’ancien conseiller en communication de Blair, Alastair Campbell et Rory Stewart, ex-ministre conservateur devenu indépendant. La version The Rest is Politics Leading où sont invitées diverses personnalités politiques ou de la société civile est de très haute tenue.
* « The rest is silence » est la dernière phrase prononcée par Hamlet avant de mourir…Le Barde est partout, y compris en Ontario, où un village porte le nom de « Shakespeare » (un lieu perdu qu’évoque Alice Munro évoque dans A Wilderness Station, une des remarquables nouvelles de « Open Secrets »).
D. dit:
à
Bloom me manquait.
Mais là il ne me manque plus du tout.
D. dit:
à
Qu’est-ce qui y a JC, tu es Vierge ?
Bloom dit:
à
Petite note sur l’histoire des Juifs en Angleterre jusqu’aux années 30:
Arrivés en 1066 avec Guillaume de Normandie le conquérant, ils sont expulsés en 1290, année où culmine un antijudaisme instrumentalisé par le pouvoir royal et les nobles. Entre-temps, les Juifs de York auront été massacrés à l’époque de le 3e croisade en 1190.
Au 16e siècle il ne reste quelques chrétiens qui judaïsent en secret. Roderigo Lopez, médecin juif portugais de la reine Elisabeth, est accusé d’avoir tenté de l’empoisonner et est exécuté. L’évènement est contemporain des deux pièces qui figurent un personnage peu engageant de juif, Le Juif de Malte, de Marlowe, et Le Marchande de Venise de Shakespeare (Shylock étant plus complexe que Barabas et le portrait shakespearien moins caricaturalement antijudaique).
C’est Cromwell qui sollicite le retour des Juifs au milieu du 17es.
Au 19e, entre 1830 et 1858, une série de lois vient progressivement émanciper une communauté encore peu nombreuse, valant à l’Angleterre d’être perçue comme une terre de tolérance, davantage que la France saisie par ses démons antisémites. Entre 1881, où, suite à l’assassinat d’Alexandre II les pogroms ciblent les 5 millions de Juifs de l’empire russe et 1917, ceux-ci fuient en masse et émigrent vers les USA, la France et la GB. La communauté déjà présente sur le sol britannique, composée d’industriels et de banquiers forme une Anglo-Jewry plutôt bien intégrée et aisée (elle a eu un premier ministre, également écrivain, Benjamin Disraeli à la fin des années 1870). Elle voit d’un très mauvais œil débarquer 150 000 Juifs ayant fuit les pogromes, tous ces petits artisans, marchands ambulants, et ouvriers (parfois socialistes) qui parlent yiddish et s’installent dans l’East End de Londres. Les chefs de la communauté juive tentent de mettre sur pied une politique « d’acculturation » de ce prolétariat juif qui passe avant tout par l’abandon du yiddish pour l’anglais.
Fait peu connu, le Board of Deputies of British Jews, craignant l’antisémitisme qui monte, ira jusqu’à procéder au rapatriement de 50 000 de ces immigrés entre 1880 et 1914.
Mais l’Angleterre n’est pas à l’abri du « socialisme des imbéciles » qui saisit l’Europe occidentale avant et après la Grande Guerre – en 1936, la British Union of Fascists de Mosley décide de provoquer les Juifs de l’East End, ce qui donne lieu la célèbre bataille de Cable Street, où 2 000 chemises noires doivent battre en retraite face à un front uni d’antifascistes estimé à 20 000 personnes…
Jazzi dit:
à
Parlant de son programme pour les Européennes au journal de 20 h sur TF1, Raphaël Glucksmann se propose de « réenchanter la démocratie » !
ça marche encore ce genre de formule imbécile ?
Et il se trouvera encore des irresponsables de gauche pour affirmer que de « voter macron permet juste d’ouvrir grand la porte à Marine Le Pen »…
renato dit:
à
Elle avait une cinquantaine d’années lorsqu’elle a créé Woolf Works, un ballet en trois actes, basé sur les écrits de Virginia Woolf, musique de Max Richter, chorographie de Wayne McGregor.
une main dit:
à
Glucksmann se propose de « réenchanter la démocratie » !
ça marche encore ce genre de formule imbécile ?
Eh bien oui, hélas!
On aura Léa Tata Yoyo qui nous le fera chanter sur la télévision officielle et hop-là boum! 🙂
une main dit:
à
Et sur la radio officielle itou, la Léa hop là boum! 😉
D. dit:
à
Beaucoup de résidents dand des immeubles ont vécu un véritable enfer à cause de voisins co-locataires. Sans pouvoir faire véritablement faire valoir leur droit à la tranquillité. La plupart des logements en colocation sont en effet une importante source de nuisance sonore du fait des horaires différents des colocataires, des roulements qu’ils organisent pour les réceptions en soirée, qui de fait ont lieu tous les week-ends et parfois aussi en semaine, les utilisations de sanitaires et salle d’eau à toutes heures, voire les fornications fréquentes et sonores planifiées à tour de rôle.
Une loi sera donc necessaire afin de garantir la tranquillité des voisins tranquilles. En voici les principes :
1) aucune colocation ne pourra être organisée sans autorisation de l’ensemble des propriétaires ayant une paroi verticale ou horizontale commune avec ka colocation, y compris pour les parois séparant deux copropriétés.
2) en cas d’abus, un huissier viendra constater le trouble et une plainye pourra être deposée de façon rapide et immediate via un site internet, sans avocat. L’affaire sera jugée sous 3 jours par un juge de proximité qui prononcera :
– un avertissement assorti d’une amende modérée (inférieure à 500 euros) dans le cas d’une première infraction, pour chacun des colicataires ;
– une expulsion sous 15 jours en cas de recidive, quelquesoit la date dans l’année assortie d’une amende de 2000 euros pour chacun des colocataires, plus un dédommagement de 500 euros dû au plaignant par chacun des colocataires.
Chacun des colocataires aura la possibilité de se pourvoir en justice contre le colocataire qu’il aura considéré comme responsable des conséquences judiciaire du trouble commis, notamment par récidive, et d’obtenir indemnisation.
D. dit:
à
Bien entendu les frais d’huissier seront supportés par le colocataire auteur de l’i nfraction, selon les principes du droit français.
maestri dit:
à
La moyenne est de 40 ans. Bien sûr, certaines s’arrêtent plus tôt et d’autres beaucoup plus tard : Sylvie Guillem a pris sa retraite à 50 ans, Margot Fonteyn à 60 ans, Carla Fracci a continué jusqu’à plus de 70 ans… Et ce n’est pas facile, car il y a très peu de rôles de « vieilles femmes » — passez-moi l’expression ! —, je pense par exemple à L’heure exquise et Les Chaises de Maurice Béjart. Je trouverai peut-être quelque chose d’autre, mais pour l’instant, nada.
D. dit:
à
Samedi j’étais au marché d’une localité proche de Chaville pour acheter, notamment, des saucisses. J’aime beaucoup les saucisses.
Il y a une chose que j’ai constatée et que je trouve déplorable : alors que les clients disciplinés et forts de sens civique se placent dans la queue et attendent patiemment leur moment, certains arrivent, choisissent un vendeur qu’ils connaisstnt, déjà occupé à servir un client, l’interpellent avec une fausse empathie pour lui poser une question, entretiennent la conversation pendant 2 minutes et réussissent à se faire servir ainsi. C’est un comportement de parfait salaud, d’enculé de première. Et si la loi le permettait, je pêterais volontiers la gueule de ce genre d’ordures pour leur apprendre à vivre parmi les autres, et je vous garantis qu’ils n’y reviendraient pas.
et alii dit:
à
QUE?EAU composa la fameuse chanson pour elle, zuzi danseuse
https://www.youtube.com/watch?v=huTApPzQBlU&ab_channel=ChansonFran%C3%A7aise
et alii dit:
à
Zizi Jeanmaire entre à l’âge de 8 ans, en novembre 1933, à l’École de danse de l’Opéra de Paris comme petit rat, où elle a pour condisciple le jeune Roland Petit (1924-2011)1. Tous deux
Samuel dit:
à
Pourquoi on joue rarement L’Hymne à Victor Hugo de Camille Saint-Saëns ?
Samuel dit:
à
Pourquoi tout innovateur est, en vérité, un continuateur incompris ?
Samuel dit:
à
Pourquoi il faut toujours se méfier des femmes graves et sérieuses et se laisser aller avec les femmes légères et frivoles ?
Samuel dit:
à
Pourquoi le caïnisme est une tare naturelle et propre aux frères humains ?
Samuel dit:
à
Pourquoi les vieux et les vieilles de la Rdl me sont complètement indifférents ?
Samuel dit:
à
Pourquoi un homme d’expérience est avant tout un enfant détruit ?
Samuel dit:
à
Pourquoi « Les Souvenirs littéraires » de Léon Daudet sont un régal de lecture pour l’esprit ?
Samuel dit:
à
Pourquoi « Les Deux Étendards » de Lucien Rebatet est mon livre de chevet ?
rose dit:
à
Samuel dit: à
Pourquoi les vieux et les vieilles de la Rdl me sont complètement indifférents ?
Parce que, lorsqu’on devient vieux. on ne s’occupe plus que de soi-même. Avoir la curiosité d’autrui, c’est aussi de l’altruisme. Or, la vieillesse consiste à rassembler son entier bénéfice pour soi ; c’est pck l’énergie est descendante/ décroissante.
rose dit:
à
La moyenne est de 40 ans.
Le corps est rompu.
L’âme emplie.
rose dit:
à
trouble commis, notamment par récidive, et d’obtenir indemnisation.
On peut aussi s’interroger sur le pourquoi des colocations.
Le prix d’un loyer à Paris ?
Ailleurs, il y a même des EHPAD qui logent des étudiants en échange de qq. conversations avec des gens très âgés.
rose dit:
à
Clopine,
Ici, AHP, la froidure aussi. Des orages terribles et violents. Nous n’avons pas eu de mois de mai : en tout et pour tout deux jours de beau temps en mai.
rose dit:
à
Ai vécu cela deux fois dans ma vie : une fois chez moi avec une voisine qui baisait avec bonheur sous ma chambre où je vivais en couple. Déroutant.
Une seconde à Turin où j’avais trouvé un hôtel, « le Paradis » une demi-étoile près de la gare centrale, pour un WE avec une vieille copine.
C’était un lieu de tapin.
Dans la chambre voisine, un client hahanait violemment des heures durant, plus qu’une petite demi-heure en compagnie d’une femme de plaisir. Cris, hurlements, gémissements, halètement, il en a eu pour son argent et nous on a eu notre compte.
Je suis sortie pour le voir.
Il était avec son employée, prêt à partir faire le tour du monde. Le lendemain, on a changé de chambre à deux lits, à l’arrière de l’hôtel.
Moi, j’ai toujours préféré faire l’amour à écouter les autres le faire.
rose dit:
à
Parler.
Le discours tenu par Netanyahou porter t’il ses fruits ?
https://www.lemonde.fr/international/live/2024/06/03/en-direct-selon-washington-il-incombe-au-hamas-d-accepter-la-proposition-de-cessez-le-feu-formulee-par-israel_6235812_3210.html
rose dit:
à
portera
rose dit:
à
Manger de la tête de veau au petit déj.et on s’étonne que les gens soient fous. Il y a une corrélation entre ce que l’on mange et qui on est.
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2024/06/02/la-france-buissonniere-tete-de-veau-et-show-de-camelots-a-la-foire-des-herolles_6236904_4497916.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
D. dit:
à
Au petit déjeuner j’en ai rarement mangé.
Mais pâté ou rillettes, souvent.
Quand j’ai fait mon périple d’étude de civilisations antediluviennes dans les contrées de l’Asie du sud-est et du Pacifique, il y avait souvent au petit déjeuner des pâtes, du riz, des légumes et de la viande. Le problème était le café. Ils en boivent vraiment peu voire pas en général. Quand on en demande, il met un temps fou à arriver, c’est une lavasse et il y en a très peu.
renato dit:
à
Désormais on trouve du bon café partout, même à Paris.
une main dit:
à
Le mari de Léa Tata Yoyo complaisamment interviewé sur France Inter.
Deux étudiantes choisies (?) sur quels critères, de gauche, entre amis bien entendu.
Et on crie sur la montée des extrêmes droites et gauche?
Que fait l’ Arcom?
Bloom dit:
à
« Une main » levée au bout d’un bras tendu est la caricature de la pensée de la saloperie, comme dit l’ami Dominique.
Un poing, le mien, dans sa gueule.
Bloom dit:
à
Félicitations Claudia Scheinbaum, première femme présidente du Mexique. Et de gauche. Cette grande scientifique prend la tête d’un pays réputé pour son ‘machismo’ – le courage politique paie.
Wiki nous dit que « Claudia Sheinbaum Pardo est la fille d’un chimiste, Carlos Sheinbaum Yoselevitz, et d’une biologiste, Annie Pardo Cemo. Ses grands-parents juifs ont émigré au Mexique dans les années 1920, fuyant les persécutions antisémites en Lituanie et en Bulgarie. »
Que vivent et prospèrent les métissages diasporiques!
Bloom dit:
à
Félicitation à Claudia Scheinbaum…
J J-J dit:
à
Ce matin-là, il y a cent ans, Franz rend son dernier soupir. Il avait demandé à Robert K. de lui administrer une overdose de morphine pour en finir avec sa souffrance : « Tuez-moi, sinon vous êtes un assassin ». Je suis en deuil aujourd’hui, mais garde cet espoir que bientôt, cette prière sera enfin légalement exaucée. Merci, mon frère et mon ami.
J’irai bientôt te rejoindre, l’âme en paix.(JE / 3.06.2024_10.34)
FL dit:
à
Pourquoi les gens imitent-ils ? Instinct grégaire ? Paresse d’esprit ?
FL dit:
à
C’est comme le wokisme. Avant ils n’y avaient jamais penser de leur vie.
Et tout d’un coup pim ça leur ait tombé dessus comme une évidence.
Bon le fascisme et le communisme c’est pareil.
FL dit:
à
Je ne dis pas que c’est laid. Mais c’est imité.
Jazzi dit:
à
« Félicitation à Claudia Scheinbaum… »
Bon courage surtout !
Elle a du pain sur la planche et le Mexique est un pays particulièrement violent…
Jazzi dit:
à
« J’irai bientôt te rejoindre, l’âme en paix. »
Vous m’inquiétez, JJJ !
J J-J dit:
à
Oui, il y a quelque chose à vouloir comprendre du mystérieux Mexique, et de la sale expédition que voulut y conduire Napoléon III…
Tous ces féminicides atroces mal expliqués dans les années 1990 à Ciudad Juarez, racontés pas Roberto Bolano. Cette dame en fera-t-elle un jour la lumière ? Je crains un peu pour sa vie. Elle a l’air courageuse.
La couleur du monde étonne tous les jours,n ainsi que les objections et questions des uns et des autres…
Je me demande par ex. de quels curés on parle exactement quand on nous dit qu’ils aimaient bien Bruno Latour. Quelle farce !
Et j’avoue ne pas aimer devoir répondre à la stupidité d’un être humain qui met Lucien Rebatet ou Maurice Sachs sous sa lampe de chevet tous les soirs, avant de se masturber pensivement sur la profondeur morale de ces deux grands et jeunes écrivains d’avenir.
J’ai fort apprécié à la matinale le prestation de Rafael Nadal… euh… Gluksmann. Je m’apprête à aller voter pour sa liste plutôt que pour celle de Manuel Macron. C’est un vrai européen, comme moij., ce que n’a jamais été notre président… Je me demande quelle est la position de Daniel Cohn-Bendit à ce sujet, on ne l’entend plus beaucoup depuis qu’il s’est retiré des affaires.
Hier je le note, les jardins de la maison de William Christie à Thiré étaient magnifiques. Un luthiste et un guitariste baroque y jouaient et chantaient des airs de Purcell, Monteverdi, Moulinié, et Frescobaldi, et de bien d’autres moins connus. Du gris dans le ciel et un peu de vent, il y avait… Mais pas de froid ni de pluie. De la verdure et des roses à profusions, surtout, des topiaires à couper le souffle… Un lieu paradisiaque au total hors du monde probable.
Je le note au journal pour celzéceux qui auraient la curiosité, en y collant les trois étoiles de mes excursions en découvertes évermeillées (sic). Et la dédie surtout à Patricia qui n’avait pu nous accompagner, pour y danser le menuet de joie, une dans qu’elle pratique avec bonheur et grâce.
Bav,
J J-J dit:
à
@ jzmn, rassurez-vous… Comme le disait cet autre ami commun, je crois : « l’éternité c’est long, surtout vers la fin ».
Merci, Bàv,
J J-J dit:
à
@ FL,
je vous suggère ceci, sans vouloir vous offenser ni vous convaincre… Tarde vaut le détour, et sans trop tarder… Et puis, on passe très vite à autre chose, bien sûr.
https://www.scienceshumaines.com/gabriel-tarde-1843-1904-les-lois-de-l-imitation_fr_21353.html
Bàv, Floflo.
closer dit:
à
84 à 88% des mexicains ont voté pour une femme! Dont environ 60% pour celle (de gauche) qui l’a emporté.
Donc une fois de plus on se fout de nous…
Où le Mexique est hyper machiste, ou il vote à près de 90% pour des femmes. Les deux sont incompatibles.
FL dit:
à
* Avant ils n’y avaient jamais pensé de leur vie.
* Et tout d’un coup pim ça leur est tombé dessus comme une évidence.
FL dit:
à
Merci pour cette référence cher JJ-J je vais aller commander l’ouvrage.
closer dit:
à
Vous êtes vraiment chiant JJJ quand vous voulez!
Quand j’écris « les curés aiment bien Bruno Latour », vous prenez ma boutade au pied de la lettre!
Je voulais seulement dire que, dans les milieux intellectuels catholiques qui rôdent entre Maubert et Saint Sulpice, Bruno Latour a une bonne image et intéresse.
Il faut tout vous expliquer…
closer dit:
à
En revanche, oui le Mexique est un pays hyper violent où les femmes victimes sont très nombreuses.
renato dit:
à
Absolument pas incompatible. « En 2023, une moyenne d’environ neuf femmes par jour ont été tuées au Mexique, selon le secrétariat exécutif du système national de sécurité publique. »
Source :
https://www.amnesty.it/rapporti-annuali/rapporto-2023-2024/americhe/messico/#:~:text=Nel%202023%2C%20in%20Messico%20sono,sistema%20di%20sicurezza%20pubblica%20nazionale
D. dit:
à
Non, renato, on ne trouve pas du café partout et je peux même vous dire qu’en Asie du Sud-Est, vous pouvrz trouver beaucoup de « Coffee shop » qui ont plein de choses, notamment des shakes de fruits délicieux, des gateaux des desserts, dds glaces et PAS DE CAFE du tout, même pzs un sachet d’instantanné, parce que les clients habituels n’en boivent pas et n’en demandent pas. Vous dites n’importe quoi avec votre habituelle arrogance.
D. dit:
à
Au Mexique par contre on boit traditionnellement du café. Le café mexicain est souvent excellent. C’est l’un de mes préférés. J’en achète du bio en grains, peu torréfié à grains clair. Très très bien.
renato dit:
à
Ce n’est pas de ma faute si vous traînez dans des bars minables, D., ce que, dit entre nous, n’est pas du tout surprenant.
Cela dit, d’une part, l’Asie du Sud-Est ne signifie rien — une dizaine de pays ! D’autre part, je connais bien un dirigeant d’une célèbre usine de machines à café professionnelles et je sais qu’ils ont consolidé sa présence en Asie du Sud-Est grâce à un partenariat avec l’un des acteurs les plus importants de l’industrie du café de la région. Or, grâce aux nouvelles machines, tout le monde peut désormais servir un bon café.
Donc, comme je l’ai dit, cela dépend des bistrots que vous fréquentez, et je maintiens : « Désormais on trouve du bon café partout, même à Paris » — je me souviens que lors de mon premier séjour à Paris (1967) on buvait la lavasse, dans les bons cafés aussi.
J J-J dit:
à
@ Il faut tout vous expliquer…
oui, je suis peut-être chillant… Mais vos curés ne m’intéressent pas… J’ai bien compris par ailleurs que vous évoquiez une métaphore, les curés… des gens qui prêchent, religieux ou non… Mais vous ne comprenez rien vous-même. Latour « préchait » pour choisir son camp dans la « guerre écologique », car son système de pensée attachait de l’importance au rapport de l’humain à une quelconque foi transcendante, comme à tant d’autres assemblages… D’ailleurs, il avait mieux compris que ce pauvre Mucchielli ce que Tarde représentait dans l’histoire de la pensée sociologique… Latour ne parlait pas de lui, même s’il était sensible à ce que racontait le pape, ces derniers temps… Il n’était pas « curé », et les vôtres de curés ne comprennent rien non plus à Latour.
Je ne vous « explique rien », là… ce faisant., ni n’ai besoin de vos propres « explications » à la con… Vous me paraissez un brin trop simpliste en général, closer, comme charoulet dont vous n’êtes pas très éloigné de la crasse intellectuelle… C’est le propre des gens de droite, droits dans leurs bottes en sabots, pas très futes futes, et surtout incapables d’autocritique publique ni surtout de piger le moindre humour au 2e degré des gens de gauche. J’y suis hélas habitué. Bof… Oubliez-moij, SVP, et oubliez Latour si vous ne savez pas le lire pour en faire votre profit personnel. On en sait toujours pas ce que vous en pensez vous-même de Latour,… sans doute rien, apparemment, vous ne l’avez jamais lu… Pourquoi iraij me faire iech avec des gens comme vous qui parfois peuvent proférer des choses intéressantes, mais le plus souvent, genre péteux comme ma soeur, ne le sont guère ?
On va pas les encourager, il y a assez « d’imitateurs » de droite extrême ou pas, en ce moment… Bastak ! Bàv quand même,
renato dit:
à
sa > LEUR
J J-J dit:
à
@ je vais aller commander l’ouvrage.
Lequel, « les lois de l’imitation » ?—
Inutile…, vous le trouverez en ligne sur la toile…
Bàv,
closer dit:
à
Putain…il est sacrément vexé le JJJ!
closer dit:
à
Et combien d’hommes Renato?
Hyper violent, sans aucun doute.
Samuel dit:
à
Pourquoi la vieille merde moribonde qui se cache derrière le pseudo débile de Janssen est un pauvre alcoolique agonisant que même la mort ne veut pas de lui ?
Bolibongo dit:
à
la crasse intellectuelle…
Nettoyons avec de la poudre à raie curé! 🙂
une main dit:
à
Quand même, ce matin sur les ondes de la radio nationale, un juré du prix du livre France Inter affirme qu’il a voté pour la gagnante parce qu’il s’ agit d’ un roman de gauche.
Bloom va nous justifier cela! 🙂
et alii dit:
à
poudre à raie curé!vous vouliez dire « arrêt curés »
Bloom dit:
à
– 3J, je me répète souvent ces quelques mots de Desnos quand je songe aux amis que j’avais de si près tenus.
Aujourd’hui je me suis promené avec mon camarade
Même s’il est mort
Aujourd’hui je me suis promené avec mon camarade
– La violence mexicaine existait avant la conquête espagnole, qui en rajoutera une couche particulière, voir le grand livre de Nathan Wachtel, Le Vision des vaincus, notamment le premier chapitre, ‘La mort des dieux’.
Avec mon camarade, nous sommes allés à CJ, à pied depuis El Paso, en enjambant le Rio Grande (US) / Rio Bravo (Mex). A l’époque le quartier chaud où allaient s’encanailler les Boys de l’US army, était à droite après le pont. Mainenant, il est partout. Les wetbacks étaient partout sur le (petit) fleuve, sur leur chambres à air de camion. De temps à autre, l’un d’entre eux parvenait à escalader la berge en béton avant d’ escalader le haut grillage qui sert de » frontière dissuasive » avant de retomber agilement du côté US & d’aller y bosser clandestinement. Le tout sous les yeux bienveillants des douaniers des deux pays.
Car c’est à 20 kms à l’est d’El Paso qu’aviaent lieu les contrôles. Au beau milieu du désert texan, au-delà de nulle part, la police de l’état du Texas a passé notre « américaine » au peigne fin…
Mon camarade est mort, alors je me promène avec lui sur la ligne du souvenir…
Janssen J-J dit:
à
@ il est sacrément vexé…
Vidons l’abcès… Voici ce qui m’attriste chez vous…, à me faire dégonder… « dans les milieux intellectuels catholiques qui rôdent entre Maubert et Saint Sulpice, Bruno Latour a une bonne image et intéresse ».
C’est quoi, Maubert et St Sulpice pour le français ou l’étranger normalement constitu& ?
C’est qui, les milieux intellectuels catholiques ?
et pourquoi Latour les intéresse-t-il ?
MAIS SURTOUT, comment le savez-vous, en dehors d’appartenir vous-même à cette race de gens ? – et si tel n’est pas le cas, d’où tirez vous ce genre de ragots ?
Bref, face au point aveugle charrié par cette remarque qui en dit long sur vous-même, nos préjugés sur la violence symbolique dont vous faites montre avec l’aplomb de votre petit milieu d’entre soi…, n’a pas de quoi vexer. Mais bien plutôt de nous conforter dans la nécessité de combattre sans pitié les scélérats de votre Trumpe. *Voilà, c’est vidé. L’incident est water closet – Et St Chal.oux peut continuer à se renfoncer entre Samuel, JC & la main de ma soeur.
Bàv,
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