Sarraute, Guyotat et l’entretien que nous sommes
Chez la plupart des écrivains, il y a l’œuvre proprement dite, et que nul ne s’avise de prendre ce « proprement » en mauvaise part, et les à-côtés, essentiellement le Journal et la correspondance, qui souvent la complètent et parfois la surpassent. Quand ils cessent d’écrire, ils n’en continuent pas moins à parler. Le livre-entretien est même devenu un genre en soi. Dans le pire des cas, une interview étirée destinée à pallier la paresse ou la sécheresse d’un auteur. A son meilleur, une confession qui ne dit pas son nom. Entre les deux, ce qu’on peut attendre de mieux de ce type d’exercice : une conversation qui n’abdique pas l’esprit critique dû à ceux que l’on admire. Si l’interlocuteur est de qualité, oreille attentive et regard plein de délicatesse, le résultat est de nature à enrichir notre intelligence de l’œuvre.
Conversations avec Nathalie Sarraute (176 pages, 17 euros, Seuil), le titre choisi par Rolande Causse, ne doit pas induire en erreur. S’il s’agit bien de cela, la forme dépasse le stade du dialogue. Récit de ses rencontres avec l’écrivain de 1985, année de la mort de son mari, à sa propre mort en 1999, le livre a la force du témoignage car il est véritablement écrit et ne se contente pas de rapporter des propos. Les choses vues y côtoient sans cesse les choses entendues. Au début, amenée là par un ami commun, on la sent embarrassée, intimidée, comme le serait un jeune auteur venu chercher l’adoubement d’un maître avant de frapper à la porte de la république des lettres. Sauf que ce n’est pas cela, pas du tout. Rolande Causse ne sollicite par l’auteur de Tropismes, elle ne la brusque pas dans ses 94 ans. Elle a juste envie de l’écouter.
De quoi se parlent-elles ? De peinture, de la guerre, des éditeurs, de la vieillesse, de la luminosité du silence, « cette forme qui se dessine vaguement » évoquée dans Ici (1995). Et puis de l’écriture, bien sûr. Cette conviction qu’il n’y a pas de lien entre le moi privé et le moi qui écrit, puisqu’elle ne cherche pas au plus profond de ses souvenirs personnels mais uniquement à partir de sensations. Parfois, l’échange est directif, comme si les deux femmes avaient mis un sujet au programme de leur après-midi. Parfois, cela part sur une phrase ou un détail. Le fameux « Ich Sterbe » prononcé par Tchekhov sur son lit de mort les entrainent dans une réflexion à deux voix sur l’intemporalité de ses pièces. Ou une déconcertante « trouée d’irréel ou de trop réel » dans l’Ulysse de Joyce. Ou encore des questions toujours posées mais jamais résolues, Watteau n’en ayant pas livré la clé : les amoureux du Pèlerinage à l’île de Cythère s’embarquent-ils ou reviennent-ils ?
Son œuvre est là, partout, le plus souvent en filigrane. Enfance se taille la part du lion. Dommage que ce soit aux dépens du reste, notamment L’Ere du soupçon, si décisif et si éclairant pour toute une génération de lecteurs et d’écrivains (Jean Rouaud lui a consacré de belles pages). Ce n’est pas que les analyses sur le Nouveau roman nous manquent tant on a glosé sur la disparition de l’intrigue et la désintégration du personnage ; mais comment n’être pas frustré lorsqu’elle s’interrompt pour dire ce que la défense de cet essai par Alain Robbe-Grillet a eu pour conséquence :
« Cela m’a aidée et m’a permis de sortir de la solitude ».
Qu’importe puisqu’elles se parlent comme on lit, à sauts et gambades., passant de la Woolf de Mrs Dalloway à l’œuvre d’Ivy Compton-Burnett rencontrée en 1959. Et soudain, au détour d’une analyse sur la sous-conversation dans les dialogues de celle-ci, un aveu qui ne serait peut-être pas venu autrement:
« A l’époque, je pensais que tout écrivain se devait de rechercher une forme qui perce l’invisible, l’impalpable, cette idée me poursuivait… Ces romancières anglaises m’ont montré la voie… »
Même si on ne sait pas toujours qui parle, les tirets étant confusants, un livre pareil, il ne faut pas en attendre des informations, et encore moins des « infos ». Plutôt un frémissement à la nuit tombée, un battement d’ailes dans la rosée, un bouquet d’impressions. Bref, une sensation du monde. On s’y sent « en compagnie », sa voix ne nous lâche pas une fois le livre lu « à pas de loup », comme on chuchote à l’oreille, et c’est rare. On sent bien alors que Nathalie Sarraute n’aura vécu que pour une idée fixe selon laquelle les mots sont des choses vivantes. M’est revenu alors in fine un souvenir…
Un soir d’octobre 1999, alors que ma matinale du lendemain sur France Culture était bouclée, tomba la nouvelle de la disparition de Nathalie Sarraute. Il fallut tout chambouler. Trouver un autre invité. Le convaincre de se lever si tôt. Isabelle Huppert eut été l’idéal. Je tentais vers 23h. Elle décrocha et n’hésita pas un instant : « Vous pouvez compter sur moi. » Le lendemain, quelques minutes avant sept heures, elle débarqua dans le studio quasiment en pyjama et baskets sous son grand manteau. Claustrophobe, elle ne supportait pas l’ascenseur. Ayant donc gravi les huit étages doubles de la maison de la radio, donc les seize étages, il lui fallut reprendre son souffle avant de témoigner de la grande dame qu’était Sarraute, livrant une analyse pointue de son univers. Elle n’avait pas joué ses pièces mais elle en était une lectrice assidue, s’estimant reliée à elle par son habitude de la lire à haute voix pour elle seule. Puis, sans même s’en faire prier, elle sortit sa Pléiade de sa poche et lut des extraits. Comme je la raccompagnais à l’escalier pour la remercier vivement, elle me dit simplement : « Elle m’a tant donné, je lui devais bien ça ».
C’est à un autre type d’entretien que se sont livrés l’essayiste Donatien Grau et l’écrivain Pierre Guyotat dans Humains par hasard (240 pages, 21 euros, Arcades/Gallimard). Quelque chose d’à la fois familier et tenu, proche et respectueux, exercice rendu possible par l’admiration critique que le premier voue au second. Nous sommes pourtant bien dans le jeu classique des questions/réponses, mais l’osmose est telle entre les deux esprits que nous nous retrouvons rapidement auditeurs d’une conversation. L’œuvre de Guyotat, révélée au Seuil par Jean Cayrol, y est bien sûr centrale, à commencer par les piliers, les subversifs Tombeau pour cinq cent mille soldats (1967) et Eden, Eden, Eden (1970, adoubé en préface par le trio infernal Leiris, Barthes, Soles), où la confrontation radicale de la guerre et du sexe ne pouvaient éviter de déclencher le scandale et la censure.
Ses engagements politiques ne sont évidemment pas absents. Quoique trop jeune pour avoir participé à la seconde guerre mondiale (il est né en janvier 1940), il a été marqué par le rôle de ses oncles résistants dans la création du mouvement Défense de la France. Rebelle dans la guerre d’Algérie après avoir servi l’armée et la nation là-bas dans la douleur de 1960 à 1962 jusqu’à son inculpation pour atteinte au moral de l’armée, complicité de désertion et possession de livres et de journaux interdits (après trois mois de cachot « au secret », il fut transféré dans une unité disciplinaire), ce fut un moment de sa vie dont il a gardé une conception très réaliste du corps à corps dans la guerre, des usages de l’arme blanche, de l’égorgement. Adhérent distrait du PCF dans les années 60 en raison de son aura parmi les intellectuels, et dans l’espoir d’« être utile », activiste dans les années 70 (comité de soldats, soutien aux immigrés et aux prostituées etc), pétitionnaire à l’occasion, de quoi se faire une idée forte et pas seulement théorique d’un sentiment qui le bouleverse encore : la solidarité, mais dont on sent bien, à l’entendre l’évoquer, qu’elle n’existe plus ou qu’elle est devenue introuvable.
Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il lui était impossible d’assumer la fonction classique de l’écrivain en représentation tant politiquement que socialement. Impossible pour celui qui veut marcher sur le fil instable entre dignité et indignité, accordant une même noblesse aux putains et au Christ, ne cessant de payer sa dette aux prêtres « camusiens » qui l’ont élevé au pensionnat. Elevé, éduqué, instruit « autant que ma mère », il a conservé de ce temps-là une considération intacte pour tous les prêtres. L’empreinte, esthétique mais pas seulement, est évidente sur son œuvre sans même qu’on ait besoin de trop creuser tant elle regorge de supplices, portements de croix et calvaires.
Mais le vrai sujet, ou plutôt leur préoccupation principale, le commun souci de Guyotat et Grau, c’est bien la langue française, son rayonnement, sa puissance, ses formes successives, des plus poétiques (la conférence des oiseaux) aux plus crochues (le langage mathématique), bref : ses aventures et métamorphoses. Son monde est peuplé de figures inquiétantes fécondées par son observation permanente de gens ordinaires dont seule la vie intérieure l’intéresse :
« C’est comme le feu dans la caverne. C’est la vie qui rassure ».
Bonne chance à l’artiste qui aura à illustrer Tombeau ou Eden ! Quant à la pureté, c’est chez Poussin et Fra Angelico qu’il la trouvera, le premier surtout dont il ne peut voir les tableaux sans se sentir comme enveloppé dans un rêve. L’entretien entre les deux hommes est si riche qu’il engage dans l’instant à se reporter aux tableaux évoquées ou lire des textes qu’il cite tel celui de Pascal sur les grandeurs d’établissement. Son personnage, celui qui traverse tous ses livres, c’est lui : un non-étant, ainsi qu’il le définit, désaliéné de tout. Et ne vivant que dans et par l’écriture. Ca lui est venu très tôt, très jeune, à la lecture non des livres de Sade mais de la biographie de Sade par le poète et éditeur de ses œuvres Gilbert Lély, parue en plusieurs tomes à partir de 1952. Sade, le non-étant absolu. Guyotat à ses débuts était scandaleux, lui aussi, par sa volonté de transgresser les normes alors que seul lui importait de « fournir un élément de l’abjection généralisée ». Il convainc là davantage que lorsque, au reproche d’abstraction qui lui est souvent adressé à juste titre, il répond en excipant de son approche au contraire très « concrète » du réel car tout ce qu’il écrit est bâti sur le tronc de sa « vie réelle » et non de sa vie rêvée.
Sur les photos, Pierre Guyotat arbore presque toujours un large ou un léger sourire. Il n’est pas d’un homme comblé par les choses d’ici-bas mais de celui qui a toujours fait de l’espérance sa vertu cardinale. Non pour ceci ou cela, mais tout le temps et pour tous, une espérance générale. On comprend qu’il soit du genre à s’émerveiller chaque jour un peu plus du spectacle du monde. Autant il récuse la « stupidité » de tout roman national, autant il se révèle dans ces pages d’une extrême sensibilité au paysage national, avec une attention renouvelée à la beauté des vallées, l’imagination des tracés, l’équilibre des édifices. Si l’on imagine bien l’adolescent Guyotat se réfugiant avec bonheur dans la lecture de Molière au pensionnat, on conçoit encore mieux que l’adulte n’ait cessé de se royaumer en Michelet.
Si tous les livres d’entretiens étaient de l’encre de ces deux-là, on en redemanderait… Car il y a là de quoi honorer indirectement le mot de Hölderlin : « l’entretien que nous sommes », manière de rappeler la part mystérieuse occupée par les autres dans nos réflexions les plus solitaires. On n’a jamais raison tout seul.
(« Donatien Grau poussant Pierre Guyotat dans ses derniers retranchements » photo Elliott Erwitt ; « Nathalie Sarraute » photo D.R.; « Pierre Guyotat » photo Passou)
1 241 Réponses pour Sarraute, Guyotat et l’entretien que nous sommes
Jibé dit: 25 novembre 2016 à 21 h 28 min
…Hollande…Vous croyez qu’il a des chances de gagner ?
Oui, à la tombola de Mougins : un chapeau de paille, un tablier et un sécateur.
Jibé dit: 25 novembre 2016 à 21 h 45 min
Je suis pas sûr qu’il sache comment on les fait ?
Louis XV on lui avait préparé une galerie de tableaux dans les combles de Versailles ; et il conclut :
– Et comme l’homme est essentiellement imitateur, j’ai imité…
Et puis, à cette époque-là, on voyait faire les chevaux ! Maintenant c’est pas avec les Twingo ou même les grasses Béhêmes…
« Mais non ! L’avortement n’est pas une douleur du tout. J’ai eu une amie qui s’est faite avorter. Cela ne l’a pas traumatisée du tout, »
Pour écrire une imbécillité pareille, il ne faut avoir été ni une femme enceinte, ni le compagnon d’une femme enceinte. Pour le premier cas, WG ne risque rien, pour le second il faut espérer que cela n’arrive jamais…
Louis XVI entrait dans la chambre de Marie-Antoinette, montait dans le lit, s’introduisait, restait comme ça dix minutes, disait bonsoir, puis allait se coucher. Il ne savait pas qu’il fallait bouger. C’est le frère de la reine, le futur Joseph II, de passage à Paris qui lui a expliqué la chose en détail.
Il me semble que c’est Laurent de Médicis (je ne vérifie pas, M. Court me corrigera si besoin est) qui, contant sa nuit de noce, écrit au pape : »J’y suis allé dix fois ». Petite ambiguïté, son médecin s’était trompé, lui donnant un la.xatif au lieu d’un aphrodisiaque.
Mes pauvres chéris, que de blabla à propos de Blabla ! En tout cas, Babla semble très flatté de provoquer tant de blabla vengeurs à propos de tout et de rien. D’ici que Blabla devienne votre bouc émissaire…
Non, c’est vrai je n’ai jamais été une femme enceinte, mais je crois qu’il ne faut jamais désespérer, ça peut venir.
Pauvre Blabla… Snif! Quoiqu’il en soit, s’il fallait te reconnaître un don, ce serait celui d’user les patiences, même les plus solides.
« à propos de tout et de rien. », l’avortement, WGG !
David Hamilton s’est suicidé ce soir . Mort constatée à 21h30.
Delaporte dit: 25 novembre 2016 à 20 h 41 min
Si c’est Fillon qui gagne dimanche, les Français vont avoir le temps de se demander avant mai 2017 s’ils ont bien envie d’avoir cette tête-là comme président pendant cinq ans. Ce n’est pas évident du tout.
–
J’ai aussi cherché une vidéo de butoir de porte qui un jour se met à mordre les gens qui passe, mais j’ai pas trouvé…
nt
Aujourd’hui, jour du feuilleton dans le Monde (que j’ai parcouru et déjà oublié tellement c’était sans intérêt) Chevillard nous gratifie sur sa page Internet de quelques vers de mirliton pas vraiment impérissables :
lu dans la bouteille
portée par la houle
j’ai bu tout mon soûl
Delaporte: quel intêret présente ce « Chevillard bashing » ? Lâchez lui les baskets et arrêtez de le lire!
Suicide d’un pédophile britannique connu : la vengeance des fillettes nubiles est un plat qui se mange froid …
Lavande, qu’est ce que cela peut vous faire qu’il y ait du « Chevillard bashing » ? Vous êtes chargée ici des bonnes mœurs ?…
Puisqu’on parle « tête », celle de Fillon me parait plus saine que celle de ce glandu de Hollande ! …
« Affaire Fiona : 5 ans de prison pour la mère, 20 ans pour le beau-père »
La magistrature la plus bête du monde …
Affaire Sauvage…
La horde FEMEN, militantes féministes qui défendent la meurtrière, toutes mamelles dehors, essaie de faire libérer cette pauvre meurtrière condamnée à 10 ans de taule pour l’assassinat de son forcené conjugal, alors qu’elle aurait pu le quitter !
Ah ! les braves petites… ! C’est plus facile que de défendre les femmes soumises à des islamistes radicaux qui les mettent sous housse dehors, et sous garde, à la cuisine.
“Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.” disait Audiard. Si sur la RDL on sait à qui s’adresse ce compliment, il est plus rare de le voir cité dans un article du Guardian qui montre le clown triste qu’est le ministre des affaires très étrangères de sa Majesté, j’ai nommé Boris Johnson, Crétin des Pennines, que l’on voit en photo suspendu dans les airs avec un casque débile et des petits Union Jack à la main. Sir Winston, qui lui avait de l’humour & avait un certain sens des relations internationales (si l’on oublie sa tragique méprise dans les Dardannelles), doit se retourner comme un derviche dans sa tombe. En mélangeant Shakespeare & Goldsmith (qui était anglo-irlandais), il est possible d’exprimer ses craintes en ces termes: « Ill fares the land that hath such nutters in it! »
https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/nov/25/boris-johnson-clown-eu-britain-foreign-secretary
« Non, c’est vrai je n’ai jamais été une femme enceinte, mais je crois qu’il ne faut jamais désespérer, ça peut venir. » (Wiwi)
Sois prudent :
– les techniques que te propose JiBé ne marchent pas … c’est prouvé ! Pas de maternité dans le Marais, on se fournira chez les pauvresses.
– si, comme moi, tu avais vu naitre trois fils, tu n’envierais pas le travail de naissance : accoucher est un acte de bravoure dont nous sommes incapables, nous autres les mâles cou.illus !
Widergänger dit: 25 novembre 2016 à 22 h 36 min
Non, c’est vrai je n’ai jamais été une femme enceinte, mais je crois qu’il ne faut jamais désespérer, ça peut venir.
Ce ne serait que la banale répétition de l’histoire de Néron accouchant d’un crapaud qu’on trouve dans de vieilles chroniques allemandes (cf J. Darriulat).
Abstiens-toi.
Bloom dit: 26 novembre 2016 à 6 h 22 min
“Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît.”
C’est ce que j’aime chez Bloomie : son côté Prince de la Poutre dans l’Œil…
La bêtise de Juncker est à encadrer. A renvoyer à la maison avec une pension.
ERDOGIE le YOGI
Le clown turc me parait bien meilleur que le sympathique farfelu Boris Johnson. Les Choux de Bruxelles ont tort de « suspendre » les négociations d’entrée de ce pays de 80 millions d’habitants…
Il faut fermer la porte « définitivement » à ces démocrates d’un autre siècle !
Notre ami Fidel est mort (Charlebois).
La référence rdlienne d’Audiard s’est reconnue…quel glandu!
@22h32 : petites histoires de notaire de province, un peu voyeur, négociant ses nuits de célibat, avec de la petite monnaie.
Correctif 26/11/2016 : Il semblerait que cette rumeur soit infondée. (en savoir plus)
Dommage ! un démocrate de moins, c’est toujours bon à prendre (Lucifer)
Ô Prince de la Poutre dans l’Œil, lequel est le plus à plaindre ? Celui qui est c.on et s’en amuse, ou celui qui ignore qu’il l’est, et nous amuse ?….
Jacqueline Sauvage, battue par son mari pendant cinquante ans, reste en prison, mais la mère et meurtrière d’une petite fille qui manifestement ne lui avait rien fait, « pourrait sortir dans trois mois ». Sans commentaire.
En référence à l’article sur le nouvel académicien haitïo-québecquois (?), il me semble que le problème de la francophonie est qu’elle évolue en vase clos (même si le Qatar y est membre observateur – l’Algérie,elle, n’en fait pas partie…). Le monde anglophone, plus vaste & prescripteur, ne connait pas les richesses qu’elle recèle: c’est là qu’il faut percer et être présents, par traductions & participations interposées, et non dans cet entre-soi mortifère (la francophonie est en recul à Madagascar, qui est tout sauf un lieu d’avenir) qui dissimule sa consanguinité sous les atours de la diversité.
@Sans commentaire.
Dire le droit n’est pas rendre justice, autres possibilités de citations ici :
Ill fares the land…
Dear Bloom, que signifie « fares » ?
bloom, historiquement, il faut peut-être rappeler que Francophonie et francophonie ne s’entendent pas de la même façon.
http://www.francophonie.org/-80-Etats-et-gouvernements-.html
Lucifer communique :
« Tout est prêt ici, en Enfer, pour accueillir le camarade dictateur Fidel comme il le mérite ! »
Hamilton et Castro nettoyés le même jour, place aux Johnson décoiffés pour la génération numérique. enjoy.
Hasta siempre, Barbudo !
Cubalistiquement.
Flavie Flament se déclare » dévastée » par le suicide du-photogrpahe-mondialement-connu, dont elle a précisé le nom, après que son livre « la consolation », soit paru. Accusations de viol étayées par des témoignages dont l’Obsolète a eu la primeur.
Mais qui ne s’étend pas trop sur le témoignage d’une jeune femme, qui n’a pas eu la carrière médiatique de F. Flament, et qui avait dû renoncer à des poursuites judiciaires à l’encontre de D. Hamilton, il y a maintenant bientôt… 30 ans.
Délais de prescription évalué à la gueule du client ?
drôle d’affaire, quand même.
La dame, qui porte une accusation de viol dans un livre, n’a pas saisi la justice, comme elle en avait légitimement le droit, voire le devoir.
Et voilà qu’elle se voit confier une mission sur les délais de prescription par un ministère déjà connu pour ses grandes avancées sociétales en hollandie.
J’ai enterré Fidel castro ! Ah, je suis content ! je suis content ! Dansons !
La Hollandie ressemble à ces vieilles salles de bal, dévastées, salies, encombrées des amusements des danseurs ivres d’épuisement, restes grossiers de leurs espoirs, ordures à même le sol, oubliées, notables usés qui la quittent peu à peu pour ailleurs, épaves d’un éphémère pouvoir sans contrôle…
Jeanjean, tu nous enterrera tous … car les meilleurs partent les premiers, comme de juste !
Hamilton et Castro dégagés le même jour : ça va être un wee-end de fête que je te dis pas. Il y a des matin comme ça où on se retient de ne pas crier : viva la muerte !
Dear Phil, dans ce contexte, « to fare » = réussir, se comporter (to perform). C’est le début d’un vers tiré de The Deserted Village d’Olivier Goldsmith (1770), célèbre poème sur l‘exil rural à l’orée de la révolution industrielle en Angleterre.
(…)
Ill fare the land, to hastening ills a prey
Where wealth accumulates and men decay
(…)
La terre dépérit, la proie de maux imminents
Où l’argent s’accumule et l’homme décline
(…)
C’est aussi le titre d’un excellent ouvrage de feu l’historien Tony Judt sur les dangers du libéralisme : « Ill Fares the Land »
Distique toujours d’une grande actualité.
Ill fareS the land…Caramba!
… excellent ouvrage de feu l’historien Tony Judt sur les dangers du libéralisme … (Dear Bloom)
ATTENTION ! Le libéralisme est dangereux !!! On ne le dira jamais assez.
Lui préférer des systèmes collectivistes qu’ils soient communistes, théocratiques, socialistes, nazis, ayant fait leur preuve*
(*envoyer le nom des Etats pilotes à la Rédaction qui transmettra)
bloom, dans votre porridge matinal: « Ill fares the land that hath such nutters in it! »
nutter, ça vient de nutella ?
Bloom
et farewell fare thee well
CASTRO FOLIES
« Le secrétaire national du Parti communiste français, Pierre Laurent a rendu hommage à Fidel Castro ce matin en déclarant qu’il « restera dans l’Histoire » comme « l’un des dirigeants du mouvement d’émancipation humaine », qui a notamment « tenu tête à l’impérialisme américain ». »
ON NE RIT PAS !
Pierre Laurent est un remarquable amuseur, son look d’undertaker, son duo je-t-aime-moi-non-plus avec l’autre comique JL Mélenchon rencontre un énorme succès dans leur sketch inénarrable : « Travaillez ! La Gauche s’amuse ! »
http://www.universalis.fr/evenement/13-16-mars-1995-visite-du-president-fidel-castro-a-paris/
« C’est aussi le titre d’un excellent ouvrage de feu l’historien Tony Judt sur les dangers du libéralisme : « Ill Fares the Land » »
han han, et à part ça ?
« Today’s schoolchildren and college students can imagine little else but the search for a lucrative job.
How should we begin to make amends for raising a generation obsessed with the pursuit of material wealth and indifferent to so much else? Perhaps we might start by reminding ourselves and our children that it wasn’t always thus. Thinking “economistically,” as we have done now for thirty years, is not intrinsic to humans. There was a time when we ordered our lives differently. »
http://www.nybooks.com/articles/2010/04/29/ill-fares-the-land/
Farewell / fare thee well = portez-vous bien. + soutenu / solennel que « take care ».
La vie(père) ressort sa langue fourchue à coup de copié/collé…methinks the lady doth protest too much. Get her to a nunnery!
Nutter ✰✰ [‘nʌtəʳ] noun
Brit ▶ cinglé (e) ✰ m(f), ▶ dingue ✰ mf
Jean dit: 25 novembre 2016 à 16 h 04 min
Inférer la non-existence de Dieu de l’horreur devant le rationnel partout dans l’Univers est à mon avis une variante de l’argument en faveur de la non-existence de Dieu par l’effrayante laideur de l’Univers. Argument qui, à mon avis, ne vaut pas un clou.
cela marche aussi
nutter vient de nut noisette
=>casse-noisette, variante de casse-bonbon
thank you, bloom.
A nut, nut et demi.
Pas la première fois que vous êtes pris en flagrant délire, plein d’insinuations.
Anyway, pas d’animosité personnelle pour un petit agent culculturel, et merci pour ça :
« Oliver Goldsmith was an Anglo-Irish writer, poet and physician born in 1730. He was best known for his novel The Vicar of Wakefield, his pastoral poem The Deserted Village, and his plays The Good-Natur’d Man and She Stoops to Conquer. Goldsmith’s works earned him the company and friendship of Dr Samuel Johnson, who wrote an epitaph to accompany a monument to him in Westminster Abbey following his death at the age of 46. »
(…)Far, far away, thy children leave the land.
Ill fares the land, to hastening ills a prey,
Where wealth accumulates, and men decay:
Princes and lords may flourish, or may fade;
A breath can make them, as a breath has made;
But a bold peasantry, their country’s pride,
When once destroyed, can never be supplied(…)
https://www.poetryfoundation.org/poems-and-poets/poems/detail/44292
(il est possible que ce soit glissée une faille dans ce raisonnement, mais laisse aller, ce n’est qu’un blog valseur et farcesque -… pas tant que ça, mine de rien).
deux points :
°si depuis 1974, nul progrès n’a été constaté c’est bien parce que cela reste majoritairement l’affaire des femmes ; or faire un enfant c’est l’affaire de deux individus, du couple.
Cette loi, de progrès social, eût dû voir apparaitre une baisse significative du nombre d’avortements et ce n’a pas été le cas.
°l’argument d’autorité « refus d’un enfant » ne tient pas derrière celui du choix individuel, du couple, auto-géré, du désir d’enfant.
Les décisions devraient se prendre en amont pas en aval : l’avortement n’est pas une méthode contraceptive.
Récapitulations matinales ;
1- Non, il n’y pas de veuvage, ni de gencives obtues. Une maladresse tout au plus, pas d’insulte. Pas de haine.
2- Le balancement en avant aide beaucoup à se concentrer sur la cible d’une prière, d’après mon expérience, dans l’espoir d’obtenir quelque chose de soi-même.
3- « La métaphysique des tubes » d’Amélie Nothomb racontait aussi la possibilité d’une naissance intra-utérine
4- Répondre bla bla bla (en espagnol) signe la défaite d’une argumentation prise de court
5 – On ne perçoit pas toujours la colonne vertébrale mentale de l’erdélien posteur de liens les plus hétéroclites. Certes, il offre le panorama d’une curiosité assoiffée et affolée, mais on ignore quels sont les messages exacts adressés à ceux qui les ouvrent de temps à autre ?
6 – Les boules de billard poussées par la cane du joueur qui laisse tout en plan sur le tapis vert pour aller fumer sa clope… C’est magnifique !
7 – J’ai mis un billet dans le mur du jardin pour Te remercier d’avoir enfin exaucé mes prières au sujet de la mort de Fidel. 1O ans de plus, ça n’aurait pas été correct de Ta part.
8 – Voici la fiche de lecture de Maya, 41 ans le 13 novembre 2001, charmante parente d’élève, critiquant librement Madame Bovary. Dommage qu’elle ne s’essaie pas à écrire à la rdl, elle relèverait le niveau où nous le maintiennent certain-es :
« Quel ennui ! Je vais peut-être en choquer plus d’un mais ce chef-d’œuvre de la littérature française m’a ennuyée prodigieusement. J’ai été d’autant plus déçue que l’on m’avait beaucoup vanté cette belle histoire. Résultat, j’ai envers ce monument l’aversion la plus totale. D’abord, je voudrais qu’on m’explique l’intérêt qu’il y a à lire l’histoire d’une femme qui s’ennuie. Parce que c’est ça, la pauvre Emma s’ennuie du début à la fin. Jeune fille, elle attend le prince charmant chez son papa en baillant aux corneilles. Quand elle voit arriver ce gros balourd de Charles Bovary, elle s’exclame : « c’est lui ! ». Déjà ça, ça vous laisse pantois car n’importe qui se rend compte tout de suite que le Charles n’a absolument rien qui puisse séduire une femme. Comme on s’en doutait, Emma déchante vite et ne tarde pas à s’ennuyer à nouveau. Alors pour passer le temps, elle prend des amants. Seulement, elle n’est pas plus douée pour choisir un amant que pour choisir un mari. Résultat des courses, elle se fait avoir jusqu’au trognon. Si après ça, il reste des courageux pour vouloir lire le livre, je leur conseille de sauter le paragraphe qui suit. Pour ceux qui veulent éviter cette torture, je leur dévoile la dernière boulette de cette écervelée : elle se suicide. Ce n’est pas tant le suicide qui me dérange que la façon dont elle procède. Madame Bovary a la brillante idée de mettre fin à ses jours en utilisant de l’arsenic. Au moins, si elle avait pris du cyanure, le problème était réglé en un paragraphe mais là évidemment, avec l’arsenic, elle agonise pendant des pages et des pages. Quel calvaire ! Je lance un appel à tous les professeurs de français : épargnez ce supplice à vos élèves. Ce n’est pas avec « Madame Bovary » que vous leur donnerez le goût de la lecture, vous pourriez même dégoûter ceux qui l’ont déjà. Il y a d’autres classiques bien plus intéressants à se mettre sous la dent ».
Du gris dans cette journée d’automne ?… Faites l’amour !
@Récapitulations matinales:
à dimanche soir !
Ça alors, Bloom vous m’éclairez sur un titre de Tony Judt qui m’était bien mystérieux.
Mon mari s’intéressait beaucoup aux écrits de Judt… et ils sont morts de la même maladie.
« Bartolone souhaite que Hollande et Valls participent à la primaire du PS »
On aura tout vu, mais vraiment tout vu en cette année 2016! Un Premier ministre qui se présenterait contre son Président…Quelle décrépitude de la vie politique. Comme dirait WG, c’est la fin…
JC – 5h36
Dieu merci, non! Ce serait un boulot à temps plein!
@rosse qui rumine:
pensée- personnelle à moi- que l’interruption volontaire de grossesse renvoie à une question essentielle: le refus d’enfant, n’est pas du registre d’argument d’autorité.
« l’avortement n’est pas une méthode contraceptive. »
Déjà indiqué plus bas dans les commentaires à propos de la loi Veil.
Ce n’est hélas pas ce qui est compris, encore de nos jours. Sinon, il n’y aurait pas cette crainte de voir cette loi modifiée.
Bien au contraire elle est en cours de renforcement, au ministère de la femme libérée, avec une notion de : délit d’entrave.
C’est certainement à destination des fofolles d' »un coup d’un soir ».
Chère Lavande, j’ai suivi de près les dernières années de cet historien que j’estime profondément. J’entrevois seulement la peine infinie, l’immensité du désarroi.
Bien à vous
« To fare », encore & toujours, comment la théologie des jésuites terrorise le jeune Stephen Dedalus/James Joyce lors de sa « retraite » avec ses camarades de Belvedere College:
“O you hypocrites, O, you whited sepulchres, O you who present a smooth smiling face to the world while your soul within is a foul swamp of sin, how will it fare with you in that terrible day?
And this day will come, shall come, must come: the day of death and the day of judgement.”
Joyce, Portrait of the Artist, Ch.3
« J’entrevois seulement la peine infinie, l’immensité du désarroi. »
rajouter pour la jeune génération, comme indiqué dans la présentation que fait le professeur T. Judt, de son ouvrage: « Ill fares the land »
@ »Les décisions devraient se prendre en amont pas en aval : l’avortement n’est pas une méthode contraceptive ». DEVRAIENT.
Mais les bonnes résolutions du départ deviennent inconstantes avec le temps, des cohérences aventureuses, puis des catastrophes avérées. L’AVORTEMENT N’EST PAS UNE METHODE DE CONTRACEPTION.
So what ?… Face aux faits (matters of facts), le pauvre droit et la pauvre justice sont là pour quoi ? Faire évoluer quelles choses, quelles mentalités, quelles pratiques ? Mettre du plomb dans la tête à qui, au juste ? Punir quoi ? Aider le gosse à naître malgré la stupidité et la dangerosité de ses géniteurs ? A donner des leçons de morale à qui ? A recevoir la demande Perruche attaquant des médecins catholiques en justice pour n’avoir pas averti les parents d’avorter alors qu’ils savaient pertinemment que l’enfant allait naître handicapée sa vie durant et connaîtrait des souffrances atroces de son vivant ?
Pas de progrès depuis 1974 ???… Mais d?? Qu’espériez-vous au juste ? Si on voit une « régression », cela doit-il justifier le retour à un état antérieur à la loi Veil, tel que Fion nous le propose, un retour en force à la formule de tous ces braillards que vous entonnez : l’avortement n’est pas une méthode de contraception !!!…
On est bien avancés, une fois qu’on a chanté ça dans les rues, c’est un slogan qui, comme par hasard, peut être entonné par les extrêmes de tous les bords. De l’idéologie qui mange pas de pain.
S’il doit y avoir un « progrès » pour les femmes à ce sujet, il me semble qu’il doive passer par une pédagogie permanente des adultes éclairés auprès des garçons et des filles sur les usages de la pilule abortive du lendemain, à la dernière extrémité des autres formes de prévention, ça c’est du REALISME, je n’ai rien d’autre à proposer. On pourra toujours juger que c’est nul. Au moins, ça pourrait limiter les dégâts, et du malheur, c’est la seule chose qui m’importe.
Du centrisme mou ? hollandojuppiniste, qui sait ?
c’est pourtant clair, bloom:
T. Judt said:
« I wrote my book Ill Fares the Land for young people on both sides of the Atlantic. American readers may be struck by the frequent references to social democracy. Here in the United States, such references are uncommon. When journalists and commentators advocate public expenditure on social objectives, they are more likely to describe themselves—and be described by their critics—as “liberals.” But this is confusing. “Liberal” is a venerable and respectable label and we should all be proud to wear it. But like a well-designed outer coat, it conceals more than it displays. »
Simplement faut pas être paresseux, hein, bloom.
@ « A recevoir la demande Perruche attaquant des médecins catholiques en justice pour n’avoir pas averti les parents d’avorter alors qu’ils savaient pertinemment que l’enfant allait naître handicapée sa vie durant et connaîtrait des souffrances atroces de son vivant ? »
Il s’agit là d’une interruption médicale de grossesse, à vérifier, mais ce débat est plutôt de mise chez les pro-life.
@ Janssen J-J
« Janssen J-J dit: 26 novembre 2016 à 10 h 40 min »
Il y en a qui s’écoutent parler, toi tu t’écoutes écrire.
(C’est très français, ça, d’ailleurs).
Quand j’étais chez les jésuites, j’avais un vieux prof qui avait été celui de Fidel Castro dans le grand Colegio de Belén de La Habane, dans
les années 40 et qui avait été expulsé de Cuba très vite après la prise du pouvoir de « los revolucionarios » (à l’époque – j’avais 14-15 ans – je comprenais très bien l’ami Fidel et j’aurais donné cher pour qu’il vienne en Espagne faire la même chose).
Il racontait toujours que Castro était un très grand sportif et un très bon élève, qui montait dans les arbres pour étudier tranquille. Il était tellement sûr de lui-même que quand il avait appris ce qui devait apprendre il déchirait au fur et à mesure les pages des livres où il l’avait appris.
Merci dear Bloom. Vos explications sonores et pas trébuchantes donnent envie d’écouter Alfred Deller.
@ Jean à 8h27 : « Jai enterré Fidel Castro! Ah, je suis content! Je suis content! Dansons! » Et à JC et aussi à ceux qui suivront : allez vous faire fou.tre! Allez, allez!
Fidel est en enfer, ca se fête ! https://youtu.be/pAs7U1dyesQ
O Solitude, dear Phil. Sublime.
@janssen
les propos que je trouve consternants de votre « mère d’eleve « insensible à ce monument de la litterature rejoignent en plus élégant ce que j’avais entendu avec horreur d’un collègue » quel est l’intérêt aujourd’hui d’un livre racontant les galipettes d’une bourgeoise qui s’ennuie, au milieu du 19 eme siècle.
ce qui est encore plus effrayant c’est que ce sont ces gens qui nous gouvernent;mon interlocuteur était énarque, ancien préfet
La vie(père): en anglais ‘liberal’ signifie ‘de gauche’.
Le libéralisme comme on l’entend en France est « economic liberalism »
Un libéral comme on l’entend en France est un « free-marketeer », partisan de la liberté des marchés.
Sanders is a liberal, Trump is a free-marketeer.
Here endeth the lesson.
Déclaration de Pierre Laurent. L’esclavagisme communiste ne dort décidément jamais que d’un œil. Dispensons à l’avance, par une déclaration solennelle, M. Laurent de nous « libérer ».
@ Phil
Henry Purcell: « The Plaint » – Alfred Deller.
Deller Consort, Lamentations de Jérémie de Thomas Tallis. Potion magique pour l’esprit.
Merci Christiane pour ce lien avec un débat entre Chouraki et Romilly qui date de 1997! Je ne sais pas comment vous faites pour dénicher de pareilles perles!
https://www.youtube.com/watch?v=jYEtkVVIKTY
Jacqueline de Romilly, déjà très âgée, est absolument extraordinaire d’humour d’érudition…et de réalisme en même temps…Chouraki est bien sûr au niveau, mais plus convenu et prévisible (on a le même Dieu, on doit tous s’aimer, etc).
Je ne sais pas si « c’est français » de s’écouter écrire, ce que je sais, c’est que la politesse minimale, y compris à l’égard des inconnus, vise à essayer d’être clair. Et c’est aussi très égoïste : on n’a pas trop envie de se voir attribuer des propos qui ne sont pas les siens, comme c’est le cas en permanence ici de la plupart des gens qui se répondent sans se lire, en ne se prêtant que des intentions. J’ai remarqué deux indices à ce sujet, de confirmation et d’infirmation.
1 – Depuis que wgg a cessé de truffer ses propos d’invectives, ses explicitions sont devenues plus intéressantes et plus claires : on y distingue beaucoup mieux ce qui relève de l’argument problématisé que de l’argument d’autorité. Il devient alors plus aisé de faire le tri, depuis qu’il a cessé de vouloir jouer un rôle.
2 – J’ai remarqué que ce n’était particulièrement pas le fonctionnement habituel des hispanisants parisiens, qui, pour beaucoup d’entre eux, ont tendance à s’écouter chanter en écrivant sur les auteurs espagnols qu’ils sont seuls à connaître. Comme s’il fallait remplacer le vide du rôle délaissé.
Et puis, le nombre des IVG n’augmente apparemment pas statistiquement. On y recourrerait moins. Voilà peut-être la nouveauté à interroger, mon pote. Je sais que ce n’est pas ton souci, et je le comprends bien. Mais c’est un peu le mien. Partons sur des bases plus solides pour en discuter avec les lycéens et les étudiants.
https://www.ined.fr/fr/publications/conjoncture-demographique/le-nombre-ivg-est-stable-mais-moins-de-femmes-y-ont-recours/
Une allusion à une prière dans le Mur à Bergenzinc sur la table des opérations. J’y pense souvent aussi. Si par extraordinaire, Passou ou quelqu’un pouvait donner des nouvelles de sa santé, ce serait réconfortant.
Le Grand Jeu (de Cécile Minard). Je n’ai hélas pas compris grand chose à ce roman qu’on nous a vendu comme une curiosité, alors qu’il n’était qu’une supercherie. Je crains que la carrière de cette romancière qui faillit se faire tuer récemment ne soit définitivement compromise. Elle a été prise dans une transe chamanistique dont elle ne se remettra pas.
« je n’ai rien d’autre à proposer. »
Moi JJJ, je te propose de ne pas prêter à Fillon des intentions qu’il n’a pas et qu’il n’a jamais eues…
@ce qui est encore plus effrayant c’est que ce sont ces gens qui nous gouvernent;
Je comprends bien votre nostalgie d’un temps où les cultivés de la littérature classique avaient vocation à gouverner le monde. Cette représentation finkielkrautique est entrée en crise, vous le savez. Je ne dis pas que je ne partage pas une certaine épouvante à l’évocation de préfets énarques incultes penser la même chose que ma voisine. Mais faisons aussi l’effort de comprendre ce qu’ils pensent de quelle culture serait censée guider les peuples et leur propres enfants. Ce sera plus constructif pour l’avenir que la sempiternelle plainte en déclinisme par méconnaissance de mmes de la fayette ou de bovary.
@12.22 moi, je te propose de me vouvoyer.
Je prends volontiers acte du goût de monsieur Fillon pour l’avortement. Élisabeth Lévy a dû mal me renseigner.
Je lis en ce moment « Mille et un morceaux » de Jean-Michel Ribes (L’iconoclaste, 2015), livre trouvé l’autre jour chez Gilda à 3,80 euros,
mais comme c’est un livre grand et gros (plus de 500 pages) et que j’ai un énorme problème d’espace chez moi avec les livres, j’ai douté avant de l’acheter. Heureusement que je suis tombé, en le feuilletant, sur un petit chapitre qui s’appelle « Phrases courtes qui m’en disent long », avec d’excellentes citations genre:
« Je vous demande maintenant si elle est bien juste la loi qui ordonne à celui qui n’a rien de respecter celui qui a tout. »
Marquis de Sade
« L’art nous protège de la vérité qui tue. »
Nietzsche
« Le monde appartient à ceux qui ne ressentent rien. »
Fernando Pessoa
« Dès qu’on parle, on devient un autre. »
Roland Topor
Bref, je l’ai, donc, finalement acheté. Et bien m’en a pris, parce que c’est un livre vraiment intéressant, fait de textes souvent brefs, très variés, une espèce de collage de souvenirs qu’on peut lire dans le désordre. Et un livre très bien écrit, à la fois très drôle souvent et très émouvant (Ribes a une façon pudique de raconter les tragédies qui est d’une redoutable efficacité).
Deux chapitres courts de ce livre qui m’ont fait bien rire:
« Farce
À chacun de mes séjours dans la capitale belge, je rends visite à Noël Godin, génial farceur surnommé à juste raison l’« Entarteur », dans
sa maison-tour dont chaque étage, débordant de livres et de cassettes vidéo, est une bibliothèque consacrée à une thématique différente. Parmi ses nombreuses activités néodadaïstes, j’ignorais celle de critique de cinéma. Il écrivait régulièrement des comptes rendus saluant les films qu’il aimait dans le très catholique hebdomadaire « Ami du film et de la télévision », journal diffusé jusque dans les églises. Il me fit lire un jour un article qu’il avait consacré à un film thaïlandais intitulé « La fleur de lotus n’atteindra pas la rive de ton île », dans lequel il vantait le grand talent de sa réalisatrice, Vivian Peï, incitant ses lecteurs à découvrir l’œuvre de cette artiste du septième art injustement méconnue. Elle était d’autant plus ignorée du grand public qu’elle n’existait pas. Pure création de Noël, qui parlait régulièrement de ses films, analysant avec subtilité la qualité des scénarios dont il inventait le contenu et le titre. Un beau matin, il fut contacté par Paul Guinle,
spécialiste du cinéma asiatique, intrigué par cette Vivian Peï dont les nombreux films lui avaient échappé. Noël lui en dit le plus grand bien, au point que le cinéphile décida d’aller la rencontrer à Bangkok. Noël ne put hélas lui donner son adresse.« Peu importe lui répondit Guinle, tout le monde doit la connaître là-bas », et il partit le mois qui suivit pour la Thaïlande, trop heureux à l’idée de rencontrer ce diamant du septième art dont les brillances n’étaient pas arrivées jusqu’à lui. Après quinze jours de recherches aussi vaines qu’épuisantes, il revint à Bruxelles dans un état de rage tel qu’il voulut aller faire la peau à ce pauvre Noël qui ne comprit pas en quoi il était fautif. Le cinéma n’est-il pas l’art de l’illusion, de l’irréalité et souvent du songe, qui ne se cache en rien d’être la partie la plus importante du mot « mensonge ». »
(Jean-Michel Ribes. « Mille et un morceaux ». L’iconoclaste, 2015, pp.169-170)
« Aux armes ! (17 février 1997)
L’émoi est grand ! Jean-Marie Le Chevallier, maire Front national de Toulon, soutenu par le très chrétien préfet du Var Jean-Charles Marchiani, met fin aux fonctions de Gérard Paquet, directeur du Théâtre national de la danse et de l’image de Châteauvallon pour divers motifs qui pourraient se résumer à un seul, celui de sale gueule. […] L’émoi envahit la grande famille de la culture. Les tambours de la révolte se mêlent aux trompettes de la solidarité. Aux armes citoyens, courons faire barrage de nos corps et de nos esprits en révolte au dictateur de Toulon. Appel à manifester dans la ville le 17 février. Un train est réservé gare de Lyon pour conduire au combat artistes et militants parisiens. Départ prévu à vingt heures. Caméras, photographes, journalistes se pressent sur le quai. Les célébrités sont là, on scande « La culture vivra ! », les militants s’engouffrent dans les wagons. Calicots, pancartes, étendards jaillissent des compartiments.
« Dehors le FN ! » « Non à l’art national ! » « Rabelais avec nous ! » « Nique ta mère au lieu d’être facho ! » Deux ou trois slogans sont
peints à même la locomotive. « Une photo de vous tous s’il vous plaît », hurle un paparazzi aux sympathisants connus. Aussitôt, les « célébrités militantes », avant de monter dans le train, se groupent devant l’entrée d’un wagon. Il y a Bertrand Tavernier, Tonie Marshall, Roger Hanin, des stars de télé, des actrices de cinéma, des hommes et femmes de théâtre… Les flashs crépitent. Un haut-parleur annonce : « Attention, mesdames et messieurs, le train va partir, veuillez regagner vos places dans les compartiments ! » Les photographes disparaissent, on se groupe tous à l’intérieur du train, qui démarre. Tous ? Pas sûr. J’avance dans le couloir d’un wagon du haut pour rejoindre Roger Hanin, je croise Tavernier qui me demande : « Tu les as vus les autres ? ». Nous
comprenons alors que nous sommes les
deux seuls à être montés dans le train. Dès les photos prises, les célébrités se sont carapatées en douce, toutes restées à Paris en faisant croire qu’elles partaient au front. Qui aurait pu croire, en ouvrant son journal le lendemain, qu’aucune des stars posant pour la photo devant le train des combattants anti-Front national n’était monté dedans ? »
(Jean-Michel Ribes. « Mille et un morceaux ». L’iconoclaste, 2015, p.403 y ss)
Pablo, quand j’étais au service militaire, j’avais dit à mes compagnons de chambrée que je préparais un savant ouvrage sur un essayiste et romancier périgourdin, Anatole Monzillac de Francainze. Comme, à ma grande surprise, l’histoire prenait, j’ai raconté par le menu (en prenant un peu à Déroulède, un peu à Léon Daudet, un peu à Barrès) sa biographie et le contenu de son œuvre. Et je dois avouer que je n’ai pas eu le cœur de les détromper. Anatole Monzillac de Francainze existe peut-être encore dans quelques recoins de mémoire. Mais aucun de mes anciens compagnons de misère n’a pris, à ma connaissance, le train pour Périgueux.
Moi, ce qui m’amuse, c’est que certains ici me prêtent un rôle dans un théâtre de leur pure invention qui n’a jamais été le mien… Comme quoi il est bien difficile de se comprendre dans ce monde de cinglés.
Blabla, il n’est pourtant pas bien difficile de comprendre ce que tu es.
Ce que ne comprendra jamais Blabla, c’est que se mentir à soi-même n’est pas le même métier que de mentir aux autres.
De là, sans doute, ce sentiment si caractéristique « d’incompréhension » qui persiste chez chez lui.
rose dit: 25 novembre 2016 à 20 h 07 min
Widergänger dit: 25 novembre 2016 à 15 h 21 min
Mais non ! L’avortement n’est pas une douleur du tout. J’ai eu une amie qui s’est faite avorter. Cela ne l’a pas traumatisée du tout, ni culpabilisée. C’était nécessaire, c’est tout. Et elle était prof comme moi. Cette sacralisation de la vie utérine a je ne sais quoi de profondément malsain et pathologique dont il faut se départir, s’émanciper. La vie commence à la naissance, pas avant.
C’EST TOUJOURS très intéressant les gens qui ont une copine qui……., un copain quiquiqui……….
@ Chaloux
Voilà un roman à faire: la vie d’Anatole Monzillac de Francainze. Tu n’écris pas?
Bref, Blabla est un type qui se ment et qui se croit. Incompréhensible pour lui que tant d’autres demeurent incrédules.
@ Widergänger
« Moi, ce qui m’amuse, c’est que certains ici me prêtent un rôle dans un théâtre de leur pure invention qui n’a jamais été le mien ».
Rassure-toi: ici tout le monde a compris qui tu étais vraiment. Impossible de se tromper à ton sujet.
Autrement dit: ici tu es grillé. Tu devrais aller faire ton numéro ailleurs.
Pablo, en ce moment, je travaille sur un texte tiré de Diogène Laërce, mais j’ai eu très peu de temps ces derniers mois. D’ici à quelques temps j’ouvrirai un blog (il est ouvert mais encore vide). Le problème vient de ce que pour que la qualité (ou ce qu’il y aura de qualité)ne baisse pas trop, il me faut au moins un dizaines d’articles prêts, simplement pour pouvoir prendre le temps d’écrire les suivants. Que ces textes demandent à chaque fois une pile de livres à lire, à relire (et à retrouver car ma bibliothèque est aussi un invraisemblable fou.toir, ce qui fait qu’il m’arrive de racheter ceux que je ne retrouve pas). J’espère cependant pouvoir l’ouvrir le 1er janvier. A cinquante balais, ce ne sera pas trop tôt.
@en anglais ‘liberal’ signifie ‘de gauche’.
allons, allons, bloom, vous n’êtes pas ici pour briller dans un coquetèle de fats.
Qui sait lire l’anglo-american aura lu avec un grand plaisir intellectuel ce que veut dire le Pr Judt- merci à vous de cette découverte- qui ne cause pas de « gauche », dans ce lien mis précédemment, où il présente son livre » Ill fares the land »
Vous rappeler au passage, bloom, que USA vaut France X 10, ça donne un peu l’idée de l’étendue…
__________________________________
Vous vous souvenez de ce film « retour à Ithaque » de Cantet, chroniqué sur la RDL ?
@en ce moment, je travaille sur un texte tiré de Diogène Laërce, mais j’ai eu très peu de temps ces derniers mois. D’ici à quelques temps j’ouvrirai un blog.
Pour ma part, je ne travaille sur aucun texte, est-ce grave docteur ? Et je n’ai pas l’intention d’ouvrir un blog à 50 ans. Est-ce une nécessité, une fatalité, docteur, un handicap mondain de n’avoir pas son blog ?
Mais pourquoi pas : et pour y raconter quoi de nouveau par rapport à ce que vous racontez ici, au juste ? Bon courage quand même ! Merci à la rdl de Passou.
Janssen J-J , merci de l’attention avec laquelle vous avez bien voulu me lire.
A liberal is someone on the left wing of politics — the opposite of a conservative. Also, a liberal attitude toward anything means more tolerance for change.
Ah oui, merci.
On ne le dit pas assez souvent.
http://larepubliquedeslivres.com/lexil-et-lamitie-selon-padura-cuba-et-dans-le-reste-du-monde/
Janssen, pour être plus complet, chacun s’occupe comme il peut. Il y a sur ce sujet une très belle page de Jean Grenier que je copierai si je remets la main sur le livre.
@ Chaloux
Ce sont des textes que tu penses publier en livre après? Et ça sera un blog que de littérature ou tu vas parler aussi d’autres thèmes, dont la musique?
Paul edel : » Pourquoi cette subversion stendhalienne ? Elle vient de la bascule de la Révolution Française. Le sujet devient citoyen par conséquent son » Je » s’ébroue, et il « veut nommer, dit-il, l’ordre des choses réelles » en bon militaire, ou un peu comme un physicien ou un mathématicien ( n’oublions jamais sa formation à Polytechnique) …. donc il découvre l’énergie et l’enthousiasme révolutionnaire ; le goût républicain impose qu’on affirme en littérature les vérités morales sans détour et sans ornements, ni afféteries( signes de l’Ancien Régime). Sur le plan de la Forme Stendhal veut qu’on écrive avec l’austérité et la sévérité directe du Code Civil. »
Ceci me plonge dans un abîme « où je me garderai bien de vous entrainer ce soir ».
@ Janssen J-J
Tu es un homme ou une femme?
Pablo, de littérature, de Paris, d’histoire, de beaux-arts, de musiciens peut-être (mais rien n’est plus difficile que d’écrire sur la musique), peut-être quelques textes de fiction (dont j’ai plein mes placards), une traduction en cours, et une rubrique d’actualités littéraires : « Fâchons-nous ».
Un petit tour de ce que j’aime, de ce que je découvre, mais pas plus de trois ans de suite. Ensuite, j’arrêterai.
Paul edel : »le goût républicain impose qu’on affirme en littérature les vérités morales sans détour et sans ornements, ni afféteries ».
Avant d’écrire de pareilles sornettes, peut-être faudrait-il se renseigner un peu sur la littérature révolutionnaire. « Sans détour ni afféteries », vraiment? On croit rêver. On dirait du Blabla.
« Si par extraordinaire, Passou ou quelqu’un pouvait donner des nouvelles de sa santé*, ce serait réconfortant. »
(*berguenzinc)
CON.NERIE ! Foutez la paix à ce pseudo…. Débiles que vous êtes !
(mais ils sont c.ons que c’est pas possible, ces littéraires)
Tu es un homme ou une femme?
Il/elle ne le sait pas lui-même.
@ Chaloux
Intéressant, tout ça. Et comment tu vas faire pour éviter que Blabla te pourrisse le blog? 😉
Tu l’ouvres avec quelle plateforme?
Pablo, la question de la présence ou non de commentaires n’est pas tranchée. Si par extraordinaire il y en avait tout de même, et que je sois incommodé par Blabla, rien ne sera plus simple que de monter lui c… la g… (je plaisante. Hurkhurkhurk).
Le reste du bavardage de Paul Edel est à l’avenant. Il faut le lire pour le croire.
@ Pour l’instant, il sur Wix mais ça peut encore changer.
Delaporte: quel intêret présente ce « Chevillard bashing » ? (Lavande)
Je pense très humblement que cette petite glose critique sur l’innommable Chevillard peut intéresser les internautes. Le mystère est : comment peut-on être un écrivain aussi calamiteux, sans talent, dégoûté même par sa propre inanité et son propre surmenage, et faire comme si de rien n’était ? Je vous enjoins, Lavande, à vous associer à moi et à apporter vos considérations sur une question que j’ai le mérite de poser, et qui touche de manière aussi centrale la littérature, ou du moins ce qu’on voudrait telle (parce qu’on en est loin, avec Chevillard).
« détour …ornements…afféteries( signes de l’Ancien Régime) ».
Et Molière, et Saint-Simon, et Montesquieu, et Voltaire? Ce raisonnement ne tient pas debout. Le XIXe siècle est bien davantage que le XVIIIe (Révolution exclue : il n’y a pas plus codée que la rhétorique de la révolution qui annonce celle de tous les totalitarismes à venir. Il y aurait d’ailleurs toute une exploration à faire du contenu de l’enseignement des collèges à la fin de L’Ancien Régime) un temps d’affèterie. Jusqu’à Flaubert qui casse tout.
Delaporte, vous donnez surtout l’impression d’être pensionné par Pierre Berger.
Cela devient nécessaire ! La vérité s’impose à moi…
Oui, je l’avoue, Margaret Thatcher et moi-même avions, jadis, le même coiffeur … c’est là que je l’ai rencontrée ! Aussitôt, nous sommes tombés amoureux fous l’un de l’autre. Quelle femme !
Evidemment nous avons fait connaissance … et un enfant, un garçon, est né qu’elle a placé en nourrice dans la Sarthe. Je sais qu’il se prénomme François, mais je ne l’ai jamais revu.
Résumons :
Au lieu de rassembler la gauche explosée, Mémère AUBRY devrait faire un régime : elle est devenue un thon immonde, bedaine, bajoues, bas de gamme …
Pierre Berger dont il faut cependant saluer le courage face à Sarkozy qui voulait l’obliger à vendre Le Monde à Lagardère. Nous sommes tous faits de lopins.
Robert Charlebois Mon Ami Fidel.avi – YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=–7VDR0MpGM
Delaporte dit: 26 novembre 2016 à 15 h 07 min
« Je pense très humblement »
Ça m’étonnerait.
« Delaporte, vous donnez surtout l’impression d’être pensionné par Pierre Berger. »
J’avais oublié cette petite péripétie, que je pourrais commenter au détriment de l’écrivain. Je ne suis pas pensionné par Bergé, mais les grands esprits se retrouvent, Chaloux ! (C’est vrai que Le Monde des Livres est une incroyable pétaudière littéraire !)
« Bergé », en effet, j’ai sauté par-dessus mon doute.
Chiiiiiicc !!! Le mois de novembre est tellement déprimant, solitaire, avec ce gris qui envahit les carreaux des fenêtres et l’âme recluse, et avril est si loin… Du coup, c’est en soupirant que je vais à la boîte aux lettres, emplie généralement de catalogues où l’on voit des « robes de fête » avoisiner des « blancs cassés » (eh oui, acheter une serviette de toilette, c’est casser du blanc, wouarf.)
Et puis là, dans la boîte, le dernier numéro du magazine littéraire, avec un article touffu et documenté (et des propos de Clémentine Autain, toujours impeccable) sur Badinter. J’en saute de joie, parce que j’ai juste, à propos d’Elisabeth, le cul entre deux chaises. La suivant évidemment dans son universalisme et ses lumières (ô Condorcet !) regrettant la déformation de sa vision de classe (et l’article me donne raison là-dessus…) et ce côté bien commode de retrait dans la tour d’ivoire, quand la réalité devient trop rude.
N’empêche que Badinter est pour moi, une sorte de modèle, parce qu’elle se sert du brillant cerveau -nourri aux meilleures sources de la république, la chanceuse ! – qui est le sien.
Voici mon samedi sauvé de la morosité. Je ne dirai rien de l’éditorial anti-Nobel, parce que j’ai bien rigolé au « Nobel qui chante le mieux de sa voix de schrepnel » (je ne sais pas ce que c’est, une arme allemande enrayée ?) et que je suis d’accord avec notre hôte sur ce coup-là.
Oh, sur Chevillard, un seul conseil, Delaporte : prenez-la.
Le Monde des Livres autrefois était ce qu’il était, mais il y régnait une certaine passion pour la littérature. Et puis on a changé l’équipe qui menait cela, on a fait entrer Josyane Savigneau, qui venait des chiens écrasés, et ce qui devait arriver arriva : une longue descente aux enfers pendant des années, qui continue encore aujourd’hui sur sa lancée. Pas étonnant que des esprits comme Bergé, contemplant ce désastre, soient plutôt courroucés, comme nous le sommes tous !
Robert Charlebois, le futur prix Nobel de Littérature ? ….. Qu’est ce con se marre !
Pauvre chou, le Bergé est courroucé…
Le Figaro littéraire du temps d’Angelo Rinaldi (on me le donnait toutes les semaines), c’était aussi quelque chose.
@ Chaloux
Mais Wix c’est pour faire des sites, plutôt que des blogs, non?
Chevillard est bien entendu un élément central de cette décadence avec son « feuilleton », qui est d’un inintérêt constant. On peut certes avoir une autre idée de la littérature, et le dire très humblement en toute liberté, malgré toutes les Clopines du monde qui voudraient nous faire taire. Le supplément du Figaro est resté assez agréable à lire, même si nous n’avons plus les grandes signatures éminentes d’autrefois (les Gaxotte, James de Coquet, etc.).
Non, Pablo, il y a aussi possibilité de créer des blogs.
Chaloux apprenez à lire!je parle de ce que stendhal pensait à son époque.
Il n’en reste pas moins, Delaporte, que vos critiques sur Chevillard n’ont aucun intérêt. Nous comprenons fort bien que vous soyez incapable de vous en apercevoir. Cependant, cesser de le lire serait peut-être pour vous un premier pas vers le bon sens retrouvé.
Paul Edel, je crois que je sais assez bien lire et que vous écrivez sans perspective historique -c’est ce qui est inacceptable- des sottises plus grosses que vous.
Autain, Badinter, que ces évocations me comblent de joie !
Chaloux, vous prenez trop les choses au premier degré, et manquez sévèrement d’humour, comme Clopine.
Delaporte, on me reproche plus souvent d’en avoir un peu trop!
Chaloux prétend savoir lire mais personne ne s’en est aperçu, sauf Marguerite… quel prétentiard !
boudegras, je te laisse la place : je vais prendre mon quatre heures.
Un autre ami -français- de Fidel.
Le roi du poulet.
« L’aventure a débuté en 1992 à La Havane. Devant les yeux ébahis de Fidel Castro, Bourgoin découpe un jambon à l’os et débouche une bouteille de chablis. Le style, fonceur et bon vivant, de cet entrepreneur ultralibéral plaît au Lider maximo. Dans la lignée de l’ex-milliardaire rouge Jean-Baptiste Doumeng, Bourgoin pourra écouler ses volailles dans l’île étranglée par l’embargo américain. Il promet aussi d’inciter les entreprises françaises à s’installer à Cuba. Et renifle des permis d’exploration pétrolière, que le gouvernement cubain, en manque de devises et d’électricité, veut réactiver. Bourgoin ne connaît rien au pétrole. Peu importe. Il a l’appui de Castro. En 1993, la compagnie nationale cubaine Cupet lui concède cinq blocs terrestres de 9 374 kilomètres carrés dans le nord de l’île. Croyant à l’or noir, l’homme d’affaires rameute ses copains. »
http://www.lexpress.fr/informations/depardieu-en-chercheur-d-or-noir_632237.html
Non, Delaporte, vous pouvez continuer, sans que je bronche, d’exécrer Chevillard et de nous le dire matin, midi, soir, dimanches et fêtes fériées (même le 1er mai tenez), jamais je ne vous réclamerai le silence (c’est pas mon style) : mais je n’ai pu résister à « Delaporte, prenez-la ».
Pour le reste, eh bien, dès que je commencerai à lire les lettres qui forment votre pseudo, hop, je passerai à quelqu’un d’autre. Le ressassement me semblait avoir atteint ses limites avec WGG et d’autres, mais vous semblez vouloir faire péter le record…
Le ressassement infini, c’est un titre de Maurice Blanchot, mes petits chéris.
C’est L’Entretien Infini.
Ma bonne est philosophe :
– Alors cet entretien, il est fini, Maria ?
– Non, monsieur, c’est un entretien infini…
(Je fais du Chevillard pour les Nuls)
Elle s’astique sans fin?
…
…Oui,!Oui,!…
…
…les écritures, fraîches,!…un genre de baume, au pot ouvert,!…
…
…encore un peu ici, et dans ce sens, cette idée en crème, bien frottée, Oui, çà apaise ses pensée-là, a la relecture,!…
…
…pour simplifier,!…
…
…un genre de contrôle, sur soi,!…une » économie » sociale et politique,!…
…ou comment, se leurrer,…pour s’en sortir, et faire de l’huile vierge de première pression en pensées des autres en bols,!…
…ce jardin de plantes médicinales,!…
…une références des fortifiants, aux sciences lettrées,!…
…
…se dégraisser l’esprit des mortifications stériles,!…rien de à plantez-genêts à tours de mains,!…
…en rosée du matin, ces feuilles qui perlent,…et s’évaporent en journée,…
…etc,…
…
Ha mais maintenant on peut rapprendre à lire la méthode Boscher (instituteurs à Loudéac) est de nouveau en vente libre ; le seul problème évidemment c’est pour la commander…
Ressassement éternel.
Entretien infini.
N’est-ce pas dans L’Entretien Infini qu’il y a des pages sublimes sur l’Héraclite de Clémence Ramnoux? -ou dans Faux-Pas? Je ne sais plus-. J’avoue avoir complètement oublié le reste. Il serait peut-être temps de le retrouver.
7,99 euros sur Amazon, Sergio.
De rien
@ Widergänger
« Le ressassement infini, c’est un titre de Maurice Blanchot ».
Non, Blanchot c’est, « Le Ressassement éternel ». Le ressassement infini c’est ta grande spécialité.
Le ressassement infini de niaiseries.
Spécialité de Blabla : le ressassement éternel de niaiseries infinies.
(De Blanchot, je n’ai lu que L’Entretien Infini, Faux-Pas et L’Écriture du Désastre, aucun de ses récits).
mais je n’ai pu résister à « Delaporte, prenez-la » (Clopine)
Ce qui est bien dommage, c’est que quelqu’un me l’avait déjà faite ici.
Comment peut-on admirer un gros con.nard (antisémite, en plus) capable d’écrire des sottises comme celle-là, que non seulement n’ont aucun sens, mais que surtout n’ont pas le moindre intérêt:
« L’anonymat après le nom n’est pas l’anonymat sans nom. L’anonymat ne consiste pas à récuser le nom en s’en retirant. L’anonymat pose le nom, le laisse vide, comme si le nom n’était là que pour se laisser traverser parce que le nom ne nomme pas, la non-unité et la non-présence du sans nom. (il) qui ne désigne rien, mais attend ce qui s’oublie en lui, aide à interroger cette exigence d’anonymat. »
(Blanchot, 1973)
Voilà de la branle.tte mentale pure. Pour moins que ça on envoyait avant quelqu’un à Sainte Anne.
« Le Ressassement éternel », grand livre de Blanchot, à qui personne ne reproche son ressassement, son besoin de répétition.
« Le ressassement me semblait avoir atteint ses limites avec WGG et d’autres, mais vous semblez vouloir faire péter le record… »
Merci, Clopine, je prends ça comme une sorte de compliment.
Mallarmé a quand même fait des ravages dans les cerveaux vides des intéllos français de 4ème ou 5ème zone, assoiffés de fausse « modernité », avides des modes les plus frelatées. Un exemple trouvé l’autre jour:
« Si tout le projet de l’écriture consiste à la faire advenir comme trace, authentique lieu de la perte, à la constituer comme objet d’une dépense somptuaire, il faut par conséquent la désolidariser de ses fondements pratiques – communicationnels –, l’instituer comme jeu sacré, placer le discours sous le signe d’une « jacasserie hypnotique », c’est-à-dire l’ancrer dans sa vocation médusante. » (sic)
Il paraît que l’auteur de cette bouffée de délire sémantique, Valérie Nigdélian-Fabre, est une spécialiste de Pasolini.
J’adore lire les délires « blanchotiens » sur de grands auteurs clairs comme de l’eau de roche:
« Adulte ? Jamais : comme l’existence
qui ne mûrit pas, qui reste toujours verte,
de jour splendide en jour splendide.
Je ne peux que rester fidèle
à la merveilleuse monotonie du mystère.
Voilà pourquoi, dans le bonheur,
je ne me suis jamais abandonné. Voilà
pourquoi dans l’angoisse de mes fautes
je n’ai jamais atteint un remords véritable.
Égal, toujours égal à l’inexprimé,
à l’origine de ce que je suis. »
Pasolini
Il est clair que Blanchot, en 1973, était déjà bien atteint. Il est mort ou vivant, ce fada ?
C’est vrai que lorsqu’on revient tant soit peu à Blanchot, les choses s’éclairent au-delà du « désastre » :
« Une découverte qu’on ressasse devient la découverte du ressassement. » (L’Ecriture du désastre)
Dans un tel fragment, Blanchot montre parfaitement le sens du geste littéraire. On est bien loin, avec lui, de tous ces apprentis-écrivains qui monopolisent en vain l’attention.
Pablo, ce délire me rappelle celui d’une Aude D’Achon sur Bosch, lu il y a bien longtemps et dont je ne suis pas encore revenu. La France reste le pays des Précieuses Ridicules et de la prise de pouvoir par le sabir. La langue révolutionnaire, dont j’ai parlé plus haut, à sa façon, en est également un.
@ Delaporte
« «Le Ressassement éternel», grand livre de Blanchot »
Tu m’étonnes que tu détestes Chevillard… Tout s’explique.
Il faudrait quand même que les scientifiques s’occupent un peu de la myopie mentale, qu’ils arrivent à inventer des lunettes neuronales… Ou un médicament contre la bêtise. Le laboratoire qui trouverait ça deviendrait le plus riche du monde.
« Tu m’étonnes que tu détestes Chevillard… Tout s’explique. »
C’est vrai qu’après certaines expériences littéraires, il est difficile de retomber au niveau zéro.
Delaporte doit être un ancien élève de Blabla.
« Une découverte qu’on ressasse devient la découverte du ressassement. »
Après tout, c’est bien possible. Une chemise qu’on repasse ne devient-elle pas une chemise repassée?
@ Chaloux
« La France reste le pays des Précieuses Ridicules et de la prise de pouvoir par le sabir. »
C’est tout à fait ça. À force de vouloir être intelligent, de ne pas vouloir rater aucune mode, de désirer avant tout et à n’importe quel prix
d’être à la page, une bonne partie des intéllos français de la 2ème partie du XXe siècle, sont arrivés aux plus hauts sommets de la
Con.nerie.
L’Éducation Nationale en général, et le système universitaire en particulier, plus les troupeaux des Widergänger et autres Delaporte que
sévissent dans les médias et chez les fonctionnaires culturels, ont fait le reste.
Le résultat est qu’un jour, dans 50, 100 ans, on étudiera l’épidémie de bêtise qui s’est abattue d’un coup sur la France dans les années 50 et qui perdure encore.
Rares sont les livres, comme le si réjouissant « Impostures intellectuelles » de Sokal et Bricmont, qui dénoncent de façon impitoyable la gigantesque tartufferie de la Fausse Pensée Française.
Pablo, c’est surtout que le français ne sait ni vivre ni se développer autrement qu’en s’agglomérant. Ce n’est pas un peuple, c’est un ban. C’est très visible dans l’histoire littéraire. Les écrivains qui sortent du lot sont ceux qui, par l’isolement, la publication posthume, ou quelque autre caractéristique, ont fait sécession : Saint-Simon, Voltaire, Chateaubriand, Flaubert, Baudelaire, Rimbaud, Proust, Léautaud. Il n’y en a pas un qui ne se soit trouvé d’une manière ou d’une autre à l’écart. Le reste, c’est du mou pour les chats.
Chaloux dit: 26 novembre 2016 à 19 h 18 min
« Une chemise qu’on repasse ne devient-elle pas une chemise repassée? »
Vous voyez bien que, même à vous, cette phrase donne à penser, dans vos limites spirituelles.
Delaporte, je vais finir par croire que vous n’êtes pas « un élève de Blabla », mais Blabla lui-même.
En France, la carrière d’un Dickens, qui est à la fois le plus grand écrivain anglais de son temps et le plus aimé n’est même pas imaginable.
L’écrivain préféré de l’impératrice n’est pas Flaubert, c’est Octave Feuillet.
@ Chaloux
« « Une découverte qu’on ressasse devient la découverte du ressassement. »
Après tout, c’est bien possible. Une chemise qu’on repasse ne devient-elle pas une chemise repassée? »
C’est ça, en effet: une chemise qu’on repasse devient la chemise du repassage. C’est à dire, la chemise qu’on repasse finit par être la chemise qu’on a repassé. C’est hallucinant comme découverte, tu ne trouves pas?
Mais, attention, on pourrait se poser la question : qu’est-ce qui se passe dans le cas où la découverte du ressassement a déjà eu lieu avant qu’on ressasse la découverte? Ou dit autrement: qu’est-ce qui se passe si la chemise du repassage était déjà repassée avant de devenir la chemise qu’on repasse? Réponse: il se passe qu’on continue à faire le cré.tin.
Les gens qui ont regardé de près les papiers de Dürer, notamment son Journal, ses lettres et ses chroniques familiales, ont noté qu’il était « sujet au ressassement », mais pas qu’il savait qu’il était sujet au ressassement. Le lui eût-on dit, aurais-ce été une révélation? D’ailleurs tout le monde, ou presque, est sujet au ressassement. Dans ma vie, j’ai rencontré deux personnes qui ne l’étaient -qui ne le sont -pas. Encore ont-elles peut-être appris à cacher ou à réprimer leur ressassement. Une seule chose est certaine : elles sont plus supportables que les autres. Ce qui m’arrange infiniment, car elles me sont très proches. Il n’y a pas jusqu’à mon chat qui n’ait complètement cessé de ressasser, le jour où il a compris qu’il ne mènerait pas ici la même vie que chez son premier maître.
aurait-ce
Pablo, il est probable que dans ce cas on s’en va par les rues tout chiffonné en ressassant le néant.
Encore un portrait de Blabla!
15 heures passées : le schrapnel,
du nom de son inventeur britannique,
est une munition d’artillerie
conçue pour disperser, en éclatant,
une gerbe de balles sur le principe
de la mitraille. Une autre manière
de terminer « l’entretien que nous sommes ».
Canoniquement.
…
…à une époque,…avoir plus facilement des » archers « , en les formant, dans leurs localités natives,!…
…après les estafettes réglées, pour le recrutements d’élites de guerres serviles,!…
…
…et ou le succès remporter, par ces formations ( presque autonomes ), faut bien les renvoyez aux champs,!…et désagrégés tout ces hommes en armes,!…
…
…trop bien, du savoir et stratèges en groupes,!…faut bien, les ranger ses armes dans l’armurerie locale et donner à rouillé,…
…
…la force du peuple, sa gestion économique,!…les habitués , privés de connaissances hors scolastiques, restons soumis aux corporations et religions des commerces et fantaisies des souverains sur histoires,!…
…modifier à l’aise du précepteur, gags et dix – versions,!…tout ce football, le grand cirque,!…les sociétés secrètes, liées aux banques, c’est to much,!…à gogo,!…
…
…entre les stratifications, des lacs de vies privées,!…
…les exclus en intelligences,!… d’autres rapports de forces à gérer son pâté de terres,!…
…des sexes libres, et des hommes pour tirer les » charrues « ,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…moelleux,!…encore du fromage,!…
…des flèches, restons hors de portées,!…
…mon chat, devient fidèle, à collant,!…
…plus qu’un amour,!…au paradis sans papiers,!…
…
Pablo75, j’ai deviné que vous ne me comptiez pas parmi les imbéciles mais j’aimerais que vous me le disiez juste une fois. Vous me devez bien ça.
@ D.
Tu es si mauvais devin que tu n’as pas deviné que j’aillais t’envoyer paître.
L’Alliance française de La Havane, relocalisée depuis l’an dernier dans un Palais offert gratuitement à la location par la municipalité, compte plus de 13 000 étudiants, record mondial devant Bogota, Lima & Mexico. Jusqu’hier, Fidel en était le président d’honneur.
Les pronostics de François Hollande à propos de la primaire à droite :
« Il n’y en aura que deux, Juppé et Sarkozy. Fillon n’a aucune chance ». François Hollande à G. Davet et F. Lhomme
Franchement, passer par pertes et profit l’apport à la pensée universelle de Barthes, Levi Strauss, Foucault, Deleuze, Derrida & Lacan, pour ne citer qu’eux, est au mieux l’expression d’un nouveau snobisme qui a pour nom auto-dénigrement systématique, au pire de la paresse intellectuelle. Que la littérature ait quelque peu manqué d’estomac depuis les années 60, ok, mais certainement pas les sciences sociales/humaines.
Et la philo.
Il y a dans l’omnipuce de 7h00 deux ou trois noms de voyageurs qui ne furent que des amuseurs publics, au ridicule achevé !
Sauras tu les découvrir ?…
Plus sérieusement, j’ai trouvé que Novès a fait du bon boulot, et que les Bleus d’Ovalie ont été pas mal, contre des NZL à la solidité incroyable.
Le plus dur dans la mort, ce sont les hommages que, rieurs, les survivants vous tartinent sur le cercueil, n’en pensant pas un mot.
Pour Castro, enfourné comme une pizza cubaine un peu épaisse, c’est du délire : à croire que personne ne lui tient rigueur d’avoir tyrannisé Cuba pendant 50 ans !
Hazelnut… In Le Pot d’Or il y a un saumon sage qui se nourrit de noisettes, le jumeau de Joyce attribue sa sagesse à ce régime alimentaire…
Bloom dit: 27 novembre 2016 à 7 h 00 min
Bloom, il y a tout de même un sacré tri à opérer.
Qui va vo.ter, ce matin?
Aller-retour. Je me souviens du college. Le prof de lettres nous invitait à mettre en pratique une formule d’Horace, très en vogue au XVIe siècle : ut pictura poësis ; il disait qu’afin d’en comprendre les aspects plus intéressants aussi que son utilité il faillait commencer par pratiquer l’ekphrasis. Au premier abord je n’ai pas vu l’intérêt de décrire un tableau représentant le déluge avant de m’essayer à une représentation écrite d’un déluge. Si on lit, p. ex., le Déluge de Leonardo on peut observer qu’il était minutieux, mais on peut aussi observer ça en regardant l’un de ses dessins, il me semble par ailleurs évident que si l’on veut représenter quelque chose on doit bien la connaître — quelque part Levy-Strauss parle de connaître même le processus de fabrication de « la chose » à représenter. Bon, je ne voyais pas l’intérêt de l’ekphrasis mais je me suis plié à l’exercice même s’il était facultatif… à l’époque (ô malatempora !) on ne pouvait pas faire autrement. Des années après j’ai lu que Nabokov avait à un moment songé de se dédier à la peinture, qu’il avait suivi un cours et qu’il avait abandonné cette voie parce que son prof n’était jamais satisfait des résultats de ses efforts (il s’agissait de copier une boîte à lettres) car, si mon souvenir est bon, V.N. était faible en observation, donc en analyse ; selon moi, il était probablement induit en erreur par la conviction que l’idée dépasse, ou peut dépasser, les limites de la matière. Je me souviens de la boîte à lettres de Nabokov, de son abandon, chaque fois que je tombe sur un dessin de Sylvia Plath : rendu minutieux, même si elle reste très en deçà des limites de la matière — on trouve quelque chose de semblable, en plus savant, dans le traitement des arbres feuillus chez Giotto et chez Matisse (ce dernier parle des arbres avec une attention très soutenue et beaucoup d’affection — la taille des platanes comme massacre…). Dégager la forme de la matière, donc, et démasquer le hasard fondamental qui génère et articule la vie — branches et feuilles : variations sur une gestalt. Cultiver et tolérer la différence, refaire de l’ordre avec le désordre car ordre et désordre sont la même chose : un coup de vent dans les branches et n’importe quelle position des feuilles est la position idéale, ce qui vaut aussi pour la description que nous faisons du segment de notre univers historique avant de le représenter.
Sylvia Plath, The Pleasure of Odds and Ends
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/09/sylvia-plath-pleasure-of-odds-and-ends.html
Castro a tyrannisé Cuba pendant 50 ans… comme JC tyrannise la RDL depuis toujours… Castro a fait la révolution, JC braille dans le vide absolu, vive la différence !
JC tyrannise la RDL depuis toujours… JC braille dans le vide absolu (boudegras)
donc, selon boudegras, en toute logique, la RdL, c’est le vide absolu.
Pour Castro, enfourné comme une pizza cubaine un peu épaisse, c’est du délire : à croire que personne ne lui tient rigueur d’avoir tyrannisé Cuba pendant 50 ans ! (JC)
Mais si mais si. Hier, j’ai sabré le champagne !
l’ekphrasis, c’est le bavardage ad infinitum ; le désordre dans l’ordre, et c’est justement la même chose !
Bousedegrasse est nerveuse le dimanche… Dame ! une religieuse défroquée, ça craint le dimanche derrière l’église !
« La blogueuse et fondatrice du site d’information « 14ymedio », dont la rédaction est basée à La Havane, dans l’appartement où elle réside avec sa famille, rappelle l’emprise absolue du régime castriste : « Pendant mon enfance et adolescence, Castro a décidé de tout, depuis ce que je mangeais jusqu’au contenu des livres scolaires ». D’une certaine façon, le pays prend un nouveau départ : « L’homme qui a décidé chaque détail de la Cuba où je suis née et j’ai grandi n’est plus là : une étrange légèreté s’étend sur l’île ».
Yoani Sanchez
Boudegras ou bousedegrasse ? Les interventions de cet ectoplasme au sexe indéterminé m’évoquent les réugnants soubresauts de quelque larve infra-humaine.
Bousedegrasse … N’insultons pas la belle ville de Grasse, mon cher JC., même s’il est certain que l’intéressé(e) a tout de la merdre sous-humaine.
Bouledegraisse serait effectivement plus courtois, et moins géographiquement co.nnenotée !
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