de Pierre Assouline

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La République des livres
Se faire archiver mais juste comme il faut

Se faire archiver mais juste comme il faut

Dans quel autre pays la mort d’un grand éditeur ferait-elle la une d’un quotidien national et la couverture d’un magazine culturel ? Que Jérôme Lindon fut ainsi honoré au lendemain de sa disparition par Libération et que Paul Otchakovsky-Laurens le fut à son tour dans les mêmes circonstances dix-sept ans après son modèle à la fois par Libération et les Inrocks dit quelque chose de l’exception culturelle française. Quelque chose de réjouissant malgré la tristesse de l’évènement.

On doit à l’écrivain et critique littéraire Mathieu Lindon d’avoir opéré ce rapprochement dans Une archive, un récit filial honorant la mémoire de son père qui fut pendant des décennies l’âme et l’animateur des éditions de Minuit ; il parait chez P.O.L. justement, l’occasion de célébrer son propre éditeur en un étrange effet miroir. Ce livre plein d’anecdotes, de choses vues, de propos rapportés, accomplit l’exploit d’être passionnant, drôle, édifiant alors qu’il est tellement mal écrit que certains paragraphes, composés en un charabia qui est un défi à la syntaxe commune, nous demeurent inintelligibles. Qu’on en juge par ce passage page 128 :

« Quand j’étais adolescent, cette journaliste avait publié un livre sur la jalousie et ma mère, à qui je venais parler le soir quand elle était déjà au lit avant d’y aller moi-même, me dit que pourquoi être jaloux de quelqu’un avec qui un être qu’on aime couche, c’est de quelqu’un que l’être qu’on aime aimerait qu’on aimerait l’être ».

Sic ! oserait-on ajouter. Un autre pour la route ? page 145 puis 149 :

« Tant de gens refusent la Légion d’honneur qui ne le (Jérôme Lindon) valaient pas qu’il n’y avait aucune gloire à en tirer dans quelque sens que ce soit » (…) Il n’y avait plus rien à dire. La faiblesse et l’aveu dont se préserver plus que tout étaient là et personne ne pouvait plus rien y faire, que comme si de rien n’était, le soir, au dîner ».

Heureusement, tout le livre n’est pas de cette encre. Ce reproche de pataquès est de longue date adressé à cet auteur. Naturellement, on n’a pas manqué de l’interroger sur ce mystère : comment peut-on à ce point malmener la langue et la syntaxe quand on a tant lu, tant écouté, tant fréquenté les grands auteurs contemporains ? Lorsque récemment le patron du Monde des livres lui a fait part de sa perplexité face à ce véritable cas d’école (nombre de maisons d’édition emploient d’excellents correcteurs), Mathieu Lindon s’est enfin lâché :

« C’est absolument comme ça que j’écris, jamais je ne changerais ces mots. Oui, il est possible qu’il faille s’y reprendre deux fois mais cela m’amuse de jouer avec la grammaire. Elle a la réputation d’être figée, moi j’aime sa souplesse, son élasticité (…) Je suis l’ennemi de la solennité, mon écriture est une exagération du langage parlé, j’aime que mes phrases suivent mes raisonnements, et c’est parce que je viens de là où je viens que je n’ai pas voulu écrire classique, écrire comme on attendait que j’écrive. »

Et pourtant, l’essentiel de son récit est « classiquement » composé sans que cela vire à la joliesse ou à l’esthétisme… Passons. Faut-il que ce qu’il rapporte soit original pour qu’on le lise d’un trait ! Il est vrai que l’auteur, si émouvant lorsqu’il dit son amour pour le plus proche des pères distants, a eu le privilège de vivre dès ses plus jeunes années dans l’ombre des « amis de la famille ». Car les écrivains de Minuit, à défaut de constituer une école ou d’en créer l’illusion sous l’incertaine bannière du Nouveau Roman, n’en fut pas moins une famille d’esprit.

La maison et la Maison ne faisaient qu’une. Y défilaient régulièrement à table ou au salon Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Michel Butor, Alain Robbe-Grillet, Robert Pinget, Claude Simon et surtout Samuel Beckett, figure tutélaire de la tribu et parrain de l’auteur. Il est de pires débuts dans la vie pour un adolescent épris de littérature que l’écoute discrète de leurs conversations. On comprend que Mathieu Lindon se présente comme une archive vivante. Un témoin autant qu’un acteur de l’histoire littéraire.

Il ne cèle pas les défauts de l’éditeur (avarice, méfiance, perfectionnisme) bien que les qualités l’emportent dans la balance : curiosité, flair, disponibilité, efficacité, pugnacité sans oublier les deux plus importantes fondues en un mot-valise créé pour lui seul : « intelligentillesse » (même si l’on pourrait voir plutôt de la perversité dans son cadeau d’anniversaire à son fils pour ses 15 ans :  les œuvres complètes de Robbe-Grillet !). D’une réjouissante liberté de ton qui contraste si fort avec la discrétion paternelle confinant au culte du secret, il révèle le détail de l’héritage et bien d’autres choses pas toutes à l’honneur de Jérôme Lindon. Mais elles sont dissipées par le portrait poignant qu’il fait de lui de manière récurrente, au risque de la répétition : un homme perclus de chagrin rivé à son bureau, écrivant inlassablement des lettres non à de prestigieux auteurs mais à son seul petit-fils, un inconnu qu’il ne connaitra jamais alors qu’ils vivent dans la même ville, son autre fils lui interdisant de le voir à la suite d’une brouille familiale.

« On doit vous archiver juste comme il faut » écrit Mathieu Lindon dans la chute de son récit. A l’évocation d’un cher disparu, en parler ni trop ni pas assez. Un exercice d’équilibriste des plus délicats. Cela parait à peine croyable mais, au fil d’une existence parisienne entièrement vouée aux livres, le critique et éditeur Maurice Nadeau avait à peine rencontré Jérôme Lindon ; ils préféraient s’écrire, usage encore courant au XXème siècle. Il ne lui en rendit pas moins le plus vibrant des hommages à sa mort :

« Il était notre conscience à tous, éditeurs, journalistes, libraires… Sa disparition affectera tous ceux qui vont de plus en plus se rendre compte qu’en dépit du poids de l’argent et de tous les progrès technologiques, l’édition ne peut se passer d’éditeurs ».

On trouve ces lignes d’une forte actualité, quoique rédigées en 2001, dans le troisième et dernier volume de Soixante ans de journalisme littéraire (1792 pages, 39 euros, éditions Maurice Nadeau) couvrant la période 1966-2013. Une somme de plusieurs milliers de pages fascinantes d’intelligence critique lorsque le jugement va de pair avec l’indépendance d’esprit, recueillant ses articles dans Combat, puis aux Lettres nouvelles, enfin à la Quinzaine littéraire. Il n’en a que pour l’œuvre, et seulement l’œuvre, laquelle vaut « toujours plus que le bien, ou le mal, qu’on dira d’elle ». Quelle leçon ! Déjà, la parution des tomes précédents nous avait régalés. Et il n’est pas indispensable d’être féru d’histoire littéraire pour s’y promener par sauts et gambades car ces gros volumes ont la vertu de se dévorer n’importe où du côté d’Aragon, de Leiris, Michon ou de Houellebecq, Tabucchi ou Zinoviev. C’est d’une telle richesse et d’une telle densité !

On savait donc déjà le risque que prenait l’éditeur en réunissant tous ces articles : l’inévitable répétition des formules du critique sur une telle distance temporelle, le daté sinon le suranné de ses jugements, l’inactualité de bon nombre d’oeuvres passées au tamis etc Et pourtant, tous ces écueils se retournent et excitent justement la curiosité. Non que tout ce que s’y trouve soit universel-et-intemporel mais presque tout fait partie d’un continuum édifiant dès lors qu’un regard aussi aigu, avisé, indépendant que celui d’un lecteur de la qualité de Maurice Nadeau s’y est posé. La préface éclairante de Thiphaine Samoyault le dit bien en le replaçant dans le contexte de l’époque :

« La longévité de Nadeau ne tient pas seulement à l’âge qu’il avait quand il est mort, mais à cette présence absolue au temps présent qu’il maintient active dans la longue durée. Ses engagements antérieurs – ceux dont témoignent les deux premiers volumes de ses oeuvres complètes – en font une référence morale et sa mémoire prodigieuse ajoute encore à cette valeur de grand témoin (…) La forme que prend son engagement au fil du temps accompagne l’évolution de ce temps, d’un lien très fort aux événements, au début, jusqu’à une implication par la subjectivité, à la fin, dans une trajectoire qui est celle de la littérature elle-même de l’extériorité vers l’intériorité. »

Ces Soixante ans de journalisme littéraire relèvent autant du journalisme que de la littérature à leur meilleur. C’est rare de disposer d’un tel corpus sur une telle durée avec une telle fidélité à un absolu de la fiction romanesque, de la poésie et même de l’essai. Grâces en soient rendues aux toujours vivantes éditions Maurice Nadeau ! Elles n’ont pas failli à leur devoir de gratitude en archivant leur saint-patron, et celui de tant de journalistes littéraires, juste comme il le fallait.

(« Jérôme Lindon à son bureau avec Samuel Beckett, 1985, photo Louis Monier ; « Maurice Nadeau chez lui à peine masqué » photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

984 Réponses pour Se faire archiver mais juste comme il faut

rose dit: à

Quelqu’un aimé lors de sa mort, c’est plus qu’impressionnant, c’est émouvant, le fruit d’une vie. Ainsi ont été enterrées la mère de ma mère et le père de mon père : des gens aimés, entourés, loués, avec le village entier jusque au dehors de l’église.
L’exception culturelle française, elle est. Nous nous devons de la considérer avec modestie.
Comme d.ieu en France, se dit.

Jazzi dit: à

Daniel Mendelsohn : « Est-ce que je me trompe en pensant que toute la deuxième partie de « la Faute de l’abbé Mouret » n’est qu’une réécriture ingénieuse de « Daphnis et Chloé » de Longus ? »

Quelqu’un pour répondre à la question de Mendelsohn ?

Jazzi dit: à

Ai-je mauvais esprit de lire le titre de l’article de Passou en sous-entendant « Se faire enculer mais juste comme il faut » ?

Patrice Charoulet dit: à

COMMENT JE SUIS DEVENU SIONISTE

Qui est Juif ? Réponse : On est Juif quand on a une mère juive. Ma mère n’étant pas Juive, je ne suis pas Juif. Je n’ai pas vraiment choisi. On m’a baptisé à Dieppe, sans me demander mon avis. On m’a envoyé au catéchisme, on m’a habillé en premier communiant avec cravate, sans me demander mon avis, et je devais aller à la messe dominicale, avant de rapporter des pâtisseries. Je n’ai commencé à réfléchir aux questions religieuses qu’en Terminale. Après avoir lu des livres, j’ai cessé d’être catholique et ne le suis jamais redevenu.
Les Juifs ? A Dieppe, je n’en connaissais pas. Au lycée, en histoire, la guerre de 39-45 a été e xpédiée en une heure et les camps de concentration et d’extermination en trois minustes. Le mot
« Juifs » a-t-il été prononcé à cette occasion ? Je n’en suis pas certain. Cela ne m’a pas marqué.
Faisant des études de lettres en fac, j’ai voulu gagner quelques sous en vendant L’Encyclopaedia universalis. J’avais été convoqué à la tour Maine Montparnasse où le directeur du marketing me jau-gea, me recruta et me donna un superbe argumentaire de vente. Un des arguments était de citer les noms prestigieux qui avaient conçu cette très bonne encyclopédie. J’ai vendu vingt encyclopédies et j’ai arrêté cette carrière de vendeur assez vite. Un dentiste dieppois à qui je faisais part des noms prestigieux que j’ai dits, m’objecta : « Beaucoup de Juifs ! ». J’en suis resté coi et cela fut suivi d’une mise à la porte. Ce fut mon premier contact avec l’antisémitisme.
Au cours de mes études, j’ai pu m’informer, lire plusieurs histoires de l’antisémitisme. Et je suis devenu non pas antisémite, mais philosémite et sioniste. J’insiste sur « sioniste ». Une foule de gens vous disent : « Je ne suis pas antisémite, je suis suis anti-sioniste ». Autrement dit, ils prétendent être émus par le sort des Juifs à l’époque nazie, mais n’aiment plus du tout les Juifs, quand ils ont un Etat, un gouvernement, une armée (Tsahal)…
Non-Juif, je constate que ce pays minuscule est entouré (cerné?) par un milliards de gens, pour la plupart de religion musulmane, qui appuieraient sans hésiter sur un bouton qui permettrait de supprimer l’Etat hébreu.
Israël existe, se défend, résiste. Cela déplaît. Pas seulement à Dieudonné, qui organisa les plus grands rassemblements anti-Juifs de France des années durant. Pas seulement à l’abominable Soral.
Pas seulement à Renaud Camus, qui bien avant d’être l’inspirateur de Zemmour, trouvait qu’il y avait trop de Juifs dans telle émision de radio. Mais à des centaines de gens dans la presse, dans la sphère politique, qui reprennent la ritournelle « Je ne suis pas anrtisémite, je suis antisioniste. » Il faut comprendre qu’ils reprochent au fond à l’Etat d’Israël tout simplement d’exister.
Les anti-sionistes sont en réalité des antisémites. Et on les entend parler plus fort périodiquement quand un gouvernement israélien n’est pas composé d’une manière qui leur plaît. Et la manière qui leur déplaît , c’est la manière ferme, la manière efficace. Ce qui leur plairait c’est un gouvernement faible, mou, plus accueillant aux ennemis d’Israël.
Monsieur Frédéric Encel, vous qui avez été des années durant un défenseur d’Israël, comment pouvez-vous dire dans un discours au CRIF que cet Etat est devenu une « voyoucratie » ? Vous devriez avoir honte. Israël étant une des très rares démocraties de cette zone géographique doit se fonder sur les résultats électoraux pour former un gouvernement. Pour l’heure, Bibi est le chef. Et le sioniste que je suis ne s’en attriste nullement.

rose dit: à

ont été enterrés

rose dit: à

Charoulet

Vous n’avez jamais parlé à d.ieu ?

Bolibongo dit: à

Mieux vaut se faire archiver que de se faire chapitrer!

A bon entendeur, salut.

rose dit: à

Inscription jusqu’au 31 janvier c’est plié.

Ce que je remarque c’est la césure importante/une faille entre ‘es décideurs et le peuple. En Israël, les.gens de la rue sortent aussi dans la rue.
Tant que les uns ne tiendront pas compte du point de vue des autres, il y aura secousses.

Je ne crois pas du tout au pouvoir par la force.
Et Netanyahou est un parfait connard : out.

rose dit: à

nombre de maisons d’édition

Le Monde.fr aussi

rose dit: à

Yitro Ven. 10 Février 2023 17:24 18:24

Aujourd’hui, shabbat

rose dit: à

« Je me souviens n’avoir pas été souvent fier de moij dans la vie, mais d’avoir été immensément heureux dans les rares moments contraires où je fus fier de moij. »

Dit comme cela, c’est dit comme cela.

rose dit: à

Flagornerie ?

rose dit: à

Moi, j’ai compris tout le début.
Sa mère est déjà couchée, le petit va la voir, lui parle des questions qui le préoccupent, dont la jalousie, son père étant infidèle à sa mère. Je le comprends comme cela.
Ensuite, sa mère lui dit, grosso modo « mais si tu aimes tu aimes qu’il soit heureux.
Je n’ai pas compris seulement la fin.
L’à, c’est compliqué :

c’est de quelqu’un que l’être qu’on aime aimerait qu’on aimerait l’être ».

Janssen J-J dit: à

« C’est absolument comme ça que j’écris, jamais je ne changerais ces mots. Oui, il est possible qu’il faille s’y reprendre deux fois mais cela m’amuse de jouer avec la grammaire. Elle a la réputation d’être figée, moi j’aime sa souplesse, son élasticité (…) Je suis l’ennemi de la solennité, mon écriture est une exagération du langage parlé, j’aime que mes phrases suivent mes raisonnements, et c’est parce que je viens de là où je viens que je n’ai pas voulu écrire classique, écrire comme on attendait que j’écrive. »
Eh bien moi, je l’aime bien cette déclaration. C’est celle d’un bon garçon. Certes, il se la pète un peu, un brin vexé, mais persoj, je m’y retrouve. Et lui, il vous emmerde tous les charoulet et autres grammatiqueux grincheux de l’rdl, comme dirait jzmn qui ose cru !… Voilà. D’ailleurs, rzô a raison : on écrit comme on peut/veut, et si on trouve à y redire, tant pis pour eux : « dit comme cela, c’est dit comme cela ». Merci ouij, biz à ttes 2.

Janssen J-J dit: à

@ c’est de quelqu’un que l’être qu’on aime aimerait qu’on aimerait l’être

ie, « on aimerait être aimé de quelqu’un qu’on aime ». Je crois-j… mais c’est mieux comme il le dit, car on est toujours un brin emberlificoté à ce sujet… je veux et j’en scène quelque chose, hein.

J J-J dit: à

GP n° 125, je me souviens avoir voulu me faire archiver par quelqu’un, mais n’ayant trouvé aucun candidat, je me suis archivé tout seul.
Et Mimi-Pimpon a continué à nous mettre un polkli quotidien. Aussi ai-j fini par m’y habituer. Trop forte, sa persuasion clandestine ! Bàv,

Paul Edel dit: à

Quelqu’un a-t-il lu « Avers » de Le Clézio?

rose dit: à

Non, Paul.

rose dit: à

Donc que l’on aimerait être aimée dit sa mère ?
Concernant son père.

rose dit: à

Ou bien que l’on aimerait être aimée par la maîtresse que l’homme aime ?
Ce n’est pas clair.

rose dit: à

Ce que je voudrai dire c’est que écrire dans la forme dont on use dit de soi. J’m bcp que ce soit tarabiscoté.
Effectivement, j’m bien comprendre aussi.
Si lui écrit comme cela et JJ-J aussi c’est que cela leur parle à eux comme cela.

rose dit: à

En tout cas, moi je suis stupéfaite de comment dans ma famille on trouve le meilleur moyen vicieux pour faire souffrir l’autre. Ici, le petit-fils.

rose dit: à

ma/lapsus clavier
la, bien sûr.

Jazzi dit: à

« Mieux vaut se faire archiver que de se faire chapitrer ! »

Le pire étant de se faire paragrapher !

Jazzi dit: à

« Si lui écrit comme cela et JJ-J aussi c’est que cela leur parle à eux comme cela. »

La moindre des politesse est de ne pas exhiber aux yeux et au nez des autres l’intérieur de ses culottes sales, rose.
Mais si vous aimez ça, grand bien vous fasse…

Jazzi dit: à

Les fils d’éditeur sont les plus mal… quoi ?

Jazzi dit: à

Dans la série des phrases imbéciles : « Ma théorie : le roman sauvera la démocratie ou s’abîmera avec elle et disparaitra (Vargas Llosa à l’Académie).

Janssen J-J dit: à

par moments, vous vous montrez super dégueu avec les autres, jzmn, je me souviens encore de vos propos envers Ch. Je ne sais pas pourquoi, mais cette férocité ne correspond pas à votre personnage dominant. On dirait que vous vous forcez à de la méchanceté gratuite, parfois, ou alors y’a un loup. Bàv,

Janssen J-J dit: à

Avez-vous toujours les cuisses bien propres dans votre slip, comme dirait ma soeur ?

J J-J dit: à

« Avers » de l’Ecclésiaste ?

J J-J dit: à

@ Ma théorie : le roman sauvera la démocratie ou s’abîmera avec elle et disparaitra

Si ce n’est qu’une théorie péruvienne, hein… pourquoi la traiter d’imbécile ?

J J-J dit: à

Ottla, Robert et Dora… une saga kafkaïenne.

Janssen J-J dit: à

Le pire étant de se faire photographier en lézard au soleil lovant !…

J J-J dit: à

@ pour ma part, je te raconte pas ma vie qui n’appartient qu’à moij. Te souviens-tu des endives du Shabbat ?

Janssen J-J dit: à

Signalons à l’herdélie que contrairement à ce qu’écrit PA, le bouquin de Lindon ne s’intitule pas « l’Archive », mais « Une archive »… Semblable distraction en dit long sur le sérieux des fiches lecture. On veut bien croire à un égarement ou une desquamation temporaires, après tant d’années de bons et loyaux services. C’est humain, mais amorce peut-être une mauvaise lassitude. Reprenons courage ! Bàv,

J J-J dit: à

Neuf messages d’affilée, ça suffit. Sortons !

Soleil vert dit: à

Un billet sur le souvenir et la transmission, une thématique « Assoulinienne » si je puis m’exprimer ainsi.

« « Quand j’étais adolescent, cette journaliste avait publié un livre sur la jalousie et ma mère, à qui je venais parler le soir quand elle était déjà au lit avant d’y aller moi-même, me dit que pourquoi être jaloux de quelqu’un avec qui un être qu’on aime couche, c’est de quelqu’un que l’être qu’on aime aimerait qu’on aimerait l’être ».

Voilà le résultat quand on ne jure que par Proust.

rose dit: à

Cela leur parle et cela nous parle aussi.

Moi, plutôt que de la merde et ou de la syntaxe, j’y vois de la tendresse.

À chacun ses binocles. Autant corriger une erreur orthographique me semble naturel, autant corriger le style me paraît être une intrusion chez autrui : et qui irait corriger le style de Céline si bien à part, hein ?

renato dit: à

L’on n’a jamais vu une œuvre d’art sauver quoi que ce soit ; enfin, chacun se construit ses mythologies. Je me souviens d’un qui croyait dur comme fer que les arts et de la création pouvaient prospérer seulement en démocratie, l’histoire prouve le contraire, mais il n’admettait que quelques exceptions contrecœur.

lmd dit: à

Samuel B ; – Mais je n’arrive pas à le lire mon livre là, les pages ne sont pas coupées.
Jérôme L : – Vous avez raison, attendez, je vais vous les couper.

rose dit: à

Vincent Lindon, acteur, est le fils du frère de Jérôme, Laurent, et le cousin de Mathieu, André et Irène.

Jazzi dit: à

rose, ne pas confondre le style et le non style, au prétexte que l’absence de style serait déjà du style !
Rien de plus travaillé et passé au crible que le style de Céline, dont je vous donne régulièrement des extraits ici.

Jazzi dit: à

Le lézard a vu un film qui ne manque pas de style !

renato dit: à

À propos de Tár et des 12€ épargnés, Jacques, je crois que le problème est à chercher dans la construction fondée sur « pouvoir -autodestruction » : pas tout le monde arrive à soutenir émotivement le résultat.

Patrice Charoulet dit: à

à Jazzi

Je vous accorde que Céline a beaucoup « travaillé » son style.
Mais quel est son niveau, si on le compare à La Bruyère, La Fontaine, Bossuet, Voltaire, Joubert,
Stendhal et quelques autres ?

renato dit: à

Comparer des styles est fondamentalement une erreur. Par exemple, on ne peut pas comparer Bach à Beethoven en sachant que : « L’art contrapuntique de Bach est perdu lorsque commence l’homophonie mélodique chez Beethoven » (Schoenberg, lettre à Busoni).
On peut tout au plus parler de préférences.

rose dit: à

Il n’y a pas d’histoire de niveau. Il y a des différences fondamentales.
Quand un écrit « La grammaire est une chanson douce » pour d’autres c’est une torture et les troisièmes la suppriment pck trop compliqué.
Les vérités sont multiples. Il suffit de voir ici comment chacun voit et interprète un film/ un livre. Parfois, je me demande s’il s’agit bien du même.

rose dit: à

J’irai voir ce film Jazzi, s’il est programmé ici.

renato dit: à

Carlos Saura est mort.

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit: à

Comparer des styles est fondamentalement une erreur.

Absolument d’accord avec renato. Quant à les hiérarchiser, c’est absurde. Boileau est de même que Céline parfaitement représentatif de son époque, le XVIIème classique pour l’un (il en fut un chantre), le XXème siècle pour l’autre, hors norme, hors mouvement littéraire, singulier.

Jean Langoncet dit: à

@Pour l’heure, Bibi est le chef. Et le sioniste que je suis ne s’en attriste nullement

Mes devoirs Mon Charloulet
Sans vouloir vous commander ni faire prendre la mayo sans batteur pour se faire battre, auriez-vous un mot sur le mouvement Sionisme religieux qui a le vent en poupe en Israël, porté par beaucoup de jeunes (au diable les anciens …) ? Il semble que les Nations Unies ont quelques informations sur ce sujet et diligentent deux trois enquêtes

Jean Langoncet dit: à

… pour parfaire leur information

Jean Langoncet dit: à

pour les parfaire

Jean Langoncet dit: à

@Signalons à l’herdélie que contrairement à ce qu’écrit PA, le bouquin de Lindon ne s’intitule pas « l’Archive », mais « Une archive »… Semblable distraction en dit long sur le sérieux des fiches lecture

Passou est une sorte de juge de paix qui va jusqu’à s’accommoder de votre esprit de chicane tentaculaire, cher hoplite du recoin abyssal

Jean Langoncet dit: à

@Boileau est de même que Céline parfaitement représentatif de son époque

Céline n’avait-il pas l’ambition de reprendre en main le français là où Rabelais avait échoué à en porter le chant ?

Alexia Neuhoff dit: à

Jean Langoncet dit: à

@Boileau est de même que Céline parfaitement représentatif de son époque

Céline n’avait-il pas l’ambition de reprendre en main le français là où Rabelais avait échoué à en porter le chant ?

Ri-di-cu-le !

rose dit: à

Né à Huesca, en Aragon, au sud de la sierra de Guara.
RIP Carlos Saura

J J-J dit: à

@ cria cuervos
merci, Jean.

Jazzi dit: à

…Il avait aussi été le mari de Géraldine Chaplin.
Et le fils spirituel de Bunuel.

Ciao petit Charlot ibérique !

Jazzi dit: à

Oui, mais avec l’arrivée tonitruante d’Almodovar, il était devenue démodé…

D. dit: à

C’lui-là est mieux.
L’atmosphère de ce film est extraordinaire.
Être capable de sonner vrai, juste, à un tel point est une prouesse. Et la distribution est un coup de maître.

www.http://youtu.be/He__jniK9Oc

rose dit: à

La clause du grand père perdure, les régimes spéciaux de l’Opéra, de la Comédie Française, des professions libérales et des avocats sont conservés ; tous les autres, rentrez dans le rang à compter du 1er septembre 2023..
Et la retraite des sénateurs ?

Qu’ont obtenu les médecins et les laboratoires pharmaceutiques avec leur grève de début décembre 2022 ? Rien.

rose dit: à

Trois consultations en une heure d’un médecin libéral 75 euros.
Une heure d’un gourou TCC : 90 €.

Cherchez l’erreur.

rose dit: à

L’OBS
SOCIÉTÉ
« On en a marre de t’entendre » : « l’agriculteur qui a fait condamner Bayer-Monsanto violemment agressé
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Paul François près du siège de l’UE à Bruxelles, le 8 décembre 2022. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)
Paul François près du siège de l’UE à Bruxelles, le 8 décembre 2022. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)
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Intoxiqué par un produit Monsanto en avril 2004, le céréalier souffre depuis de graves troubles neurologiques. Au terme de quinze ans de procédure, la multinationale a été reconnue responsable en 2019 d’avoir commercialisé des « produits défectueux ».

Par L’Obs
Publié le 10 février 2023 à 12h04
Temps de lecture 2 min
L’agriculteur Paul François, qui avait fait condamner Monsanto au terme d’un marathon judiciaire en 2020, a été violemment agressé à son domicile de Bernac (Charente) le 30 janvier dernier, selon les informations de France3 Aquitaine, ce vendredi 10 février.

D’après le média régional, le céréalier charentais rentrait son véhicule dans le garage de son domicile, quand trois hommes cagoulés l’ont saisi, lui ficelant bras et jambes avec des liens ressemblants à des câbles électriques.

La suite après la publicité
« C’est l’omerta absolue » : les agriculteurs malades des pesticides racontent
Les agresseurs ont ensuite enroulé l’écharpe de l’agriculteur autour de son cou, avant de la bloquer une extrémité dans la portière arrière de la voiture. Immobilisé et presque étranglé, Paul François s’est alors fait menacer avec un couteau sous la gorge, dans le but de tenter de lui faire avaler un liquide : « On en a marre de t’entendre et de voir ta gueule à la télé », ont déclaré les agresseurs pour l’intimider.

« Jusqu’où ira l’omerta qui règne autour des pesticides ? »
En communication téléphonique avec sa sœur avant l’agression, Paul François a pu la prévenir. […]
« Monsanto ne pourra pas dire qu’ils n’ont pas été condamnés »
Paul François a été intoxiqué en avril 2004. Longuement hospitalisé, il frôlera même la mort et assure souffrir depuis de graves troubles neurologiques. Au terme d’une longue procédure, la société Monsanto (racheté par Bayer en 2018) a été reconnue responsable en 2019 d’avoir commercialisé des « produits défectueux ». La justice a estimé que le groupe agrochimique aurait dû signaler le danger spécifique d’utiliser le produit en cas de travaux dans des cuves, sans pour autant se prononcer sur la toxicité même du Lasso (l’herbicide en question).

TRIBUNE. Pesticides : l’impunité doit cesser, les victimes attendent reconnaissance et réparation
Condamné par le tribunal de Lyon à indemniser à hauteur de 11 135 euros le céréalier, la multinationale s’était pourvue en Cassation. Une procédure rejetée en 2020, marquant l’épilogue d’un long combat judiciaire commencé en 2007.

Paul François, qui réclamait 1,2 million d’euros, avait regretté le montant « indécent » de l’indemnisation, le 8 décembre dernier.  »

Obscène.

rose dit: à

Bonne soirée.
Pensez à débrancher le pick up. Pour les économies d’énergie.

Clopine dit: à

Je ne sais pas si je serais un jour archivée, mais je sais qu’aujourd’hui, revoir Clopin est une horreur très douce : il a l’oeil humide quand il me voit, et les pattes aussi brûlantes qu’un matou sur un toit en feu.

Passou dit: à

« Une archive », voilà c’est fait, merci à mes correcteurs

closer dit: à

« Sur ordre du président Joe Biden, les Etats-Unis viennent d’abattre un « objet volant à haute altitude » au-dessus de l’Alaska, a fait savoir vendredi 10 février John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, sans donner plus de détails sur sa nature ou sa provenance.

Cet « objet », qui avait selon lui « la taille d’une petite voiture », constituait « une menace pour la sécurité du trafic aérien », a dit John Kirby. »

D, pouvez-vous nous dire de quoi il s’agit sans compromettre votre sécurité ?

Janssen J-J dit: à

@ JL – oui, un juge de paix qui ne tient pas rigueur aux esprits de chicane – La preuve, il rectifie.
cf. un fils de laquais.. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emanuel_Schikaneder
Paul François ?… un saint charentais, alerteur lancé.
On ne sait que deux choses sur lui, à JL : c un juriste toujours en activité doublé d’un musicien fou de jazz et rock, un nostalgique des sixties & seventies. De la meilleure beat-génération plongée dans les recoins abyssaux US (sargasses). Trop fort. On n’en saura jamais guère plus, le faut-il à l’égard des bons éléments ? … @ Hugues au frais ?

J J-J dit: à

@ une horreur très douce ->… c un bel hommage quand même, d’apaisement relatif,
(cf @ Nicole Croisille & Serge Lama)

J J-J dit: à

@ les pattes aussi brûlantes qu’un matou sur un toit en feu.
Mais il ne retrouvera plus sa chatte sur le toit brulant. Célavi, Liz & Richard…, BN calme.

B dit: à

Rose, comprenez vous pourquoi la France et ses agriculteurs n’ont plus de dérogation pour les semences de betteraves alors que d’autres pays européens en ont une pour pulvériser les champs selon ce que j’ai pu comprendre? Politique agricole commune? La cours européenne s’appuie t elle sur l’expertise scientifique qui demontrerait que les betteraves françaises sont plus nocives pour le consommateur et l’environnement que les betteraves étrangères mais néanmoins européennes?

https://www.lebetteravier.fr/2018/12/30/des-neonicotinoides-dans-9-pays-europeens-mais-pas-en-france/

D. dit: à

Closer, cet objet a-t-il disparu alors qu’il était visé ou bien a-t-il été abattu.

B dit: à

11000 euros, le prix d’un timbre post pour Bayer.

B dit: à

Le soft power chinois très écologique survole au vent. Pas de bruit, pas de pollution après le doute sur l’intention du ballon et ses finalités peut légitimimement s’installer quand on a vu tous les James Bond. Nous ne saurons pas en toutes certitudes à quoi sert cette flotte d’aéronefs.

B dit: à

Voilà le résultat quand on ne jure que par Proust.

Certainement mais en relisant deux ou trois fois on retrouve le sujet chez Proust alors que là , même en cherchant la phrase me résiste ou c’est moi qui lui résiste comme à un être non désiré , je ne comprends pas. Qu’a t il voulu signifier ?

B dit: à

D, vous solutionner toujours tous mes problèmes de compréhension, une lumière, may be?

Jean Langoncet dit: à

INTERVENTION DE M. NICOLAS DE RIVIERE,
REPRESENTANT PERMANENT DE LA FRANCE AUPRÈS DES NATIONS UNIES
AU CONSEIL DE SECURITE
New York, le 18 janvier 2023
Monsieur le Président,
Je remercie le Coordonnateur spécial pour son exposé et j’insisterai aujourd’hui sur trois points.
La nécessité tout d’abord pour ce Conseil de se mobiliser pour éviter une escalade sur le terrain.
2022 a été une année très meurtrière. Ce début d’année est également marqué par un niveau de violence très élevé dans les Territoires palestiniens occupés, et notamment à Jérusalem-Est. Ce cycle de violence est insoutenable, et il doit prendre fin.
La France appelle les parties à la retenue et à s’abstenir de toute mesure unilatérale susceptible d’être perçue comme une provocation, comme la visite du ministre de la Sécurité nationale israélien sur l’Esplanade des Mosquées, le 3 janvier dernier. La France rappelle son attachement au respect du statu quo historique sur les Lieux saints de Jérusalem.
Une nouvelle escalade aurait de graves conséquences. Chaque partie doit donc faire preuve d’un esprit de responsabilité. Nous rappelons à celles-ci, et notamment à Israël, la nécessité de respecter le droit international humanitaire.
La France réaffirme par ailleurs son attachement à la sécurité d’Israël et condamnera toute attaque ciblant son territoire ou ses ressortissants.
Deuxièmement, il est de la responsabilité de ce Conseil de faire appliquer le droit international, y compris ses propres résolutions.
Plusieurs d’entre elles, et notamment la résolution 2334, condamnent la politique de la colonisation. Nous appelons les nouvelles autorités israéliennes à prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme aux violences croissantes perpétrées par les colons. Les responsables doivent répondre de leurs actes.
La France condamne la politique de colonisation. Elle appelle à mettre un terme à l’avancement des plans d’extension ou de création de colonies. Elle appelle aussi les nouvelles autorités israéliennes à ne pas légaliser les colonies sauvages en Cisjordanie.
La France est préoccupée par les dernières mesures prises par le gouvernement israélien à l’encontre de la population et des institutions palestiniennes, notamment la retenue de fonds dus à l’Autorité palestinienne, les sanctions mises en place contre des hauts responsables palestiniens et la suspension des projets de construction palestiniens dans la zone C en Cisjordanie. Elle appelle Israël à revenir sur ces mesures. Elle réaffirme son attachement au droit international et son soutien indéfectible au rôle de la Cour internationale de justice.
Troisièmement, il y a urgence à relancer au plus vite le processus de paix, qui est au point mort depuis le printemps 2014.
Les fortes tensions en Cisjordanie et à Jérusalem sont la conséquence de l’absence de tout horizon politique. La France continue à soutenir la solution à deux Etats, ayant tous deux Jérusalem pour capitale. Elle est déterminée à œuvrer à la mise en œuvre de cette solution dans le cadre défini par le droit international, par les résolutions de ce Conseil et par les paramètres internationalement agréés. Il s’agit de la seule solution qui réponde aux aspirations légitimes des peuples israélien et palestinien à la paix et à la sécurité
https://onu.delegfrance.org/israel-territoires-palestiniens-le-conseil-de-securite-doit-se-mobiliser-pour

rose dit: à

11 000 euros pour combien d’années de procès, une santé déglinguée et Monsanto condamné.
Pour se retrouver ficelé chez soi par trois voyous masqués.
À qui sera dit plus tard dans un tribunal « tsss tss, vous n’avez pas été sages, rentrez chez vous ».

rose dit: à

B

Ce lien mis par D.

L’interviewé est censé, tient un discours de paix, expliqué bien le sort des agriculteurs
http://youtu.be/W-XsOrCe40o

Pas pu lire le lien sur les betteraviers(refus des cookies). Ne pas oublier le taux de suicide des agriculteurs en France et la souffrance exprimée.

rose dit: à

survole au vent. Pas de bruit, pas de pollution après le doute sur l’intention du ballon et ses finalités peut légitimimement
Au lieu de le détruire, l’intercepter et l’interroger. C’est une autre méthode.

rose dit: à

ou c’est moi qui lui résiste comme à un être non désiré , je ne comprends pas. Qu’a t il voulu signifier ?

B

Et c’est là que l’écrit devient passionnant pck il dit au lecteur, mais il dit de soi aussi.

rose dit: à

Ne connais pas Derrida et ne lui voue pas une passion folle. Lis avec intérêt ce qu’il a conceptualisé.
Un jour très lointain, ai été chez un astronome de St Michel l’Observatoire qui, sur son ordinateur allait accéder aux choses qui sont cachées. Ce qu’il m’a raconté de lui était franchement intéressant.
Pouvoir éplucher un ordinateur, aujourd’hui, on sait que c’est important.

rose dit: à

« Comme lui je ne regrette rien. »

Tu parles d’une vie, avant qu’ils ne ramâssent, imp.du subj. ,lui s’appelait Robert Poulet.
Sa femme « hey, mon poulet, à table ».
Le dimanche, poulet rôti, frites.
Un jour il l’a égorgée. Avant qu’ils ne ramâssent ses amis forçats et lui sur de sombres galères.

Un écrivain écrit comme il l’entend ; nous les simples lecteurs adhérons ou pas.

renato dit: à

“refus des cookies”

Paranoïa bien à part, gérer les cookies n’est pourtant pas difficile. Vous tapez « Comment gérer les cookies sur * ? », et vous paramétrez.

* Nom de votre moteur de recherche.

11.2 — 7.35

rose dit: à

Pour Rosanette, en hommage à Oran,

Lu dans Le Point n°2632 du 12 janvier 2023 un interview de Kamel Daoud qui a accompagné Macron en Algérie il y a qq.mois :
[…] » En Algérie, on adore refaire la guerre à la France car la France est vitale à l’épopée, pour examiner le présent. »[…]
Intervient leur visite impromptue à Oran. Est bien relatée toute la relation d’amour/j’ai e étroitement imbriquée entre ces deux pays.
Bel article en son entier, n’ai pu recopier que cette phrase.

Je pense que pour être/devenir un grand homme d’État, il s’agit de s’intéresser à son peuple. Le mépris n’amène nulle part, jamais.

rose dit: à

Renato
C’est la seconde fois que vous me dites cela.
J’ai essayé la première : il n »y a pas inscrit paramètres avancés dont je n’ai pas pu aboutir.

rose dit: à

d’amour/haine

renato dit: à

Comment ça, vous n’avez pas pu aboutir ?

Damien dit: à

Je me lance. Je n’ai pas lu « L’Avers » de Le Clézio, mais c’est sans doute très bien. En revanche, j’ai écouté le discours de Vargas Llosa à l’Académie. Un discours magnifique, qui rend un hommage vibrant et vibrionnant à la littérature française. Vargas Llosa nous affirme une chose qu’on oublie : les livres sont importants, dans notre monde si ennuyeux. Grâce à la littérature, la vie devient belle et héroïque. La réponse de Daniel Rondeau était, elle aussi, superbe, vitale et vivifiante. Parfois, l’Académie nous offre de ces moments extraordinaires. Jeudi, c’était le cas. On s’en fout que Vargas Llosa n’ai écrit aucun livre directement en français, ni qu’il ait dépassé la limite d’âge. A l’Académie, il avait fière allure, lisant son discours avec son accent, dans un français parfait. Quand le discours reparaîtra en livre, avec celui de Rondeau, j’achèterai le volume pour les relire tous les deux, et me remémorer que tout n’est pas perdu, que certains y croient encore… Paul Edel, qu’en avez-vous pensé ?

rose dit: à

Renato

Vous m’aviez donné une procédure. Je viens de chercher jusqu’au 1er novembre, pas retrouvé. Il fallait aller ds paramètres pour paramètres avancés désactiver puis réactiver.
Je n’ai pas de paramètres avancés dans mes paramètres.
Ita est je n’ai pas abouti.
Par contre sur l’interview d’Onfray, 50 choses à dire.
Pas le temps.
Paranoïa : lorsque qqu’un qui,sur votre téléphone, a supprimé une conversation compromettante sur lui pour effacer les preuves de sa manipulation, et qqu’un d’autre qui lit tous vos courriers, il ne s’agit plus de paranoïa : c’est un viol de la vie privée.

rose dit: à

Pas retrouvé, puisque pas archivée.
Je suis dans le sujet.
Archiver permet de retrouver.

Paul Edel dit: à

Damien. Merci. Oui pour le discours Vargas Llosa à l’academie. j’ai trouvé aussi que la réponse de Rondeau était parfaite. Un de ces jours, c’est Pierre Assouline qui fera un discours.

Soleil vert dit: à

Mathieu Lindon mur pout Chat GPT

>Jazzi : roman et démocratie; il est vrai qu’en Chine par exemple on publie pas mal. Mais dans l’ivresse du moment, on peut excuser la fausseté du propos… Quel beau moment néanmoins ! Ecoutant sa voix, goutant sa diction j’imaginais Borges s’exprimant en ces lieux. Je me demandais également si les académiciens concurrents présent au banquet annuel du Drouant avaient droit à un roulement de tambour avant l’apéro …
A noter que les discours de reception et leurs réponses sont archivés sur le site de l’Académie française

Soleil vert dit: à

Mathieu Lindon mur pour ChatGPT … et moi pour un correcteur orthographique.

renato dit: à

Ce n’est pas via les cookies qu’iis ont violé votre espace, rose.

Cela dit, quel moteur de recherche utilisez-vous et sur quoi : phone, laptop ?

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Damien,

Le discours de M. Vargas Llosa et celui en réponse, de D. Rondeau, sont maintenant disponibles sur le site de l’AF.

Si on ne s’en fout pas du statut d’ecrivain de M. Vargas Llosa, qui sauf par quelque imbécile patenté n’est pas contestable, la question est ailleurs.

Est-ce la pénurie de candidatures de personnalités qui, à l’occasion de la réception de M. Vargas Llosa, transforme cette institution en annexe du ministère des affaires étrangères à la seule gloire de quelques romanciers français morts,
et encore, l’archive en est d’une maigreur cadaverique,
Est-ce l’âge moyen de cette assemblée dont les membres ont trop de trimestres cotisés pour en espérer un dynamisme révolutionnaire,

toujours est-il qu’il convient d’en rappeler le statut

« La principale mission de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. »

D. dit: à

La demeure bleue de l’éternité
Détourne tes regards sereins, Princesse,
De notre bassesse
Et efface les chimères.
L’éclat puissant de cent soleils
Qui fait de notre jour une nuit,
Et assombrit notre soleil,
A entouré ton visage transformé.

Marie Sasseur dit: à

@Dino,
A propos de cette phrase extraite du roman de M. Vargas Llosa,  » Conversation a  » La Cathédrale «  », Pérou foutu, la traduction en varie grandement, d’une traduction à l’autre.
Vargas Llosa apporte des précisions importantes sur ce roman, dans son discours à l’AF, et les protagonistes.

Janssen J-J dit: à

(J.E., 11.2.23_9.44) – Je m’incline, en stupeur, devant les 22 000 victimes du tremblement.
– @ (sq.) ‘Archiver permet de retrouver’…. pas toujours…, encore faut-il ne pas avoir oublié le principe de son propre archivage. Or, tu l’as bien écrit ailleurs, ce principe, pour prévenir ta mémoire défaillante, mais quand tu en as besoin, tu ne sais plus où tu as collé ton post-it…, et les cookies continuent de sévir dans tes entrelacs. Tu es encore entre deux eaux fortes : tu te souviens que tu as mis un papier de côté pour te souvenir de quelque chose… Mais, d’autres n’en sont plus là… Et ils te font croire qu’une machine artificielle va te solutionner toutes ces contradictions, ces effaçages qui progressent progressivement ! – Au moins, peux tu encore t’accrocher au quadruple principe de raison suffisante…, ce principe là tu ne l’oublieras jamais, il te consolera toujours de la perte.
– @ (les deux K.) « Robert, tuez-moi, sinon vous êtes un assassin », murmura Franz dans un dernier souffle pendant que Dora était allée prendre l’air et lui rapporter des fleurs. Tout le génie littéraire de Franz est par là, résumé. Son oeuvre inépuisable reflète une entrave existentielle sui generis : elle met admirablement en scène, par prétéritions négatives et paradoxales en apparence, la foi en l’amour qu’il voua aux êtres, faute de pouvoir s’estimer lui-même. Et les multiples allégories de son oeuvre qui en témoignent seront toujours vertigineuses et redécouvertes par delà les siècles. Robert, son double, le ressentait et le savait infiniment mieux et plus que Max, son ami d’enfance éloigné.
@ Le viol de la vie privée. Cela n’existe pas, comme nous pourrions facilement le démontrer, mais il se trouve que nous aurons toujours besoin de fictions juridiques pour continuer à vivre localement en intersubjectivités et interdépendances spatio-temporelles.
@ Il suffit de se trouver la porte étroite d’un moment de jubilation intime dans la journée, si bref, indicible et fulgurant soit-il, et la voilà de nouveau sauvée du néant.
GP n° 126 – Je me souviens de Kierkegaard : »le désespoir qui se perd dans l’infini est de l’imaginaire (…) Comme il n’y a, aux dires des docteurs, personne d’entièrement sain, on pourrait dire aussi en connaissant bien l’homme qu’il n’en est pas un seul exempt de désespoir ».
Bàv,

D. dit: à

Daigne, Ô princesse, daigne encore
Jeter un regard rayonnant de la voûte etoilée de Salem.
Et vois quel flot de larmes nous versons
En célébrant ton souvenir.

D. dit: à

Her life revealed the art of dying
By constant practise ;
It was therefore not possible
To grow pale in the face of death.
Ah, blessed is he whose great spirit
Raises itself above nature
And does not tremble before graves and coffins,
When his Maker calls him to depart.

D. dit: à

An dir, du Fürbild groβer Frauen,
An dir, erhabne Königin,
An dir, du Glaubenspflegerin,
War dieser Groβmut Bild zu schauen.

D. dit: à

What wonder is this, though ? You are worthy of it,
You, paragon of all Queens !
You have deserved all the adornment,
That now transfigures your head.
Now, before the throne of the lamb, you wear,
Instead of the vainglorious purple,
The pearl-white robe of innocence,
And scorn the forsaken crown.

Patrice Charoulet dit: à

@Jean Langoncet

Vous m’honorez beaucoup en voulant dialogue avec moi.
Sur Israël, dont je suis un soutien des plus constants, vous me dites des choses qui ne me paraissent pas totalement claires.
Auriez-vous la gentillesse de clarifier ce que vous voulez me dire?

vadeboncoeur dit: à

Bravo et merci Mimi Pinson!

Samuel dit: à

Pourquoi nous ignorons les décrépitudes de nos corps tombés en détresse physique et nous faisons semblant de rester toujours jeunes en pleine vieillesse ?

rose dit: à

Renato
Vous n’êtes pas violée par les cookies.

Merci. Je ‘e m’en serai pas doutée.

Il n’y a pas de violation de la vie privée : oh oui, il y a.

Mais, moins on a de vie, plus on squatte celle des autres.
Ce n’est pas mon cas. Jamais.

rose dit: à

Je ne

Mimi Pinson dit: à

Mimi, un régal vos Paul Klee!

Oh que c’est gentil vadeboncoeur!

et alii dit: à

rajeunissons:
À l’origine du mal, semble-t-il, il y a l’application de partage de vidéos TikTok. Sur le réseau social chinois, en effet, les vidéos de ce genre, dans lesquelles des personnes se filment en train de rétorquer « quoicoubeh ! » à quelqu’un qui vient de leur demander « quoi ? », cumulent des millions de vues et le mot-clé#Quoicoubeh fait partie des plus populaires. Tout aurait commencé avec le tiktokeur aux 215 000 abonnés Camskolavache, inventeur de ces onomatopées-répliques – « quoicoubeh ! » pour répondre à un « quoi ? », mais aussi « apanyae » pour répondre à un « hein ? ».
philomag!

Janssen J-J dit: à

@ Mais, moins on a de vie, plus on squatte celle des autres.

Avoir de la vie… quelle chance et quelle calamité,

Janssen J-J dit: à

Superbe témoignage de Rondeau à Vargas LLosa. Merci pour le lien… Bonheur de trouver retracés ‘La fête au Bouc’ et ‘Le Paradis, un peu loin’. Regrets de n’avoir jamais lu ‘La ville et les chiens’. Peu convaincu par « L’appel de la tribu », cet essai ennuyeux et bien lourdingue sur la mobilisation sommaire de sept intellectuels bien sommaires ayant favorisé une dérive idéologique de notre auteur. Lequel ne fut hélas pas toujours bien inspiré, sur ce plan-là… Rondeau rame un brin pour justifier ce bouquin… Mais c’est pour la bonne cause : la littérature, pas la compromission politique… Alors, ? hein !…

Jean Langoncet dit: à

@Mes devoirs Mon Charoulet du Préau

Selon une autre source encore : Dans une tribune publiée dans Le Monde le 15 novembre dernier, la sociologue franco-israélienne Eva Illouz faisait le constat de l’importance croissante en Israël d’un « fascisme juif » incarné par le député Itamar Ben Gvir. Depuis, Ben Gvir, qui « affiche un mépris ouvert pour les normes et les institutions démocratiques », est devenu ministre de la Sécurité nationale. Le passage du « populisme nationaliste », par lequel les démocraties périssent de mort lente, au fascisme est donc consommé. Parmi les multiples facteurs qui ont abouti à cette déroute de la démocratie, Eva Illouz accorde dans son nouveau livre une place primordiale aux émotions et à leur manipulation par des forces politiques qui contrôlent également les médias.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/04/emotions-democratie-coloniale-illouz/

Pablo75 dit: à

« Dans quel autre pays la mort d’un grand éditeur ferait-elle la une d’un quotidien national et la couverture d’un magazine culturel ? »
(Passou)

En Espagne, la mort en 2003 de Juan Manuel Lara, le créateur de la Editorial Planeta (6.000 titres, 1500 auteurs) et de son prix de roman à 1 million d’euros (et 200.000 pour le finaliste), a fait la une de plusieurs journaux et magazines littéraires.

Jazzi dit: à

Et probablement aussi en Italie, où les grands éditeurs ne manquent pas, Pablo75.
Je passe le micro à renato !

Jacques dit: à

Les éditeurs, qu’ils crèvent, de vrais vampires suçeurs d’encre d’écrivains.
Y en a même qui réecrivent les livres de « leurs » auteurs pour faire vendre. Les salauds !

Pablo75 dit: à

renato dit: à
Comparer des styles est fondamentalement une erreur.
Absolument d’accord avec renato. Quant à les hiérarchiser, c’est absurde. Boileau est de même que Céline parfaitement représentatif de son époque…

AlexiO Neuhoff dit:

Comparer des styles non seulement n’est pas une erreur, mais c’est la base de toute critique. Comment savoir que Saint-Simon écrit mieux que, disons… Mathieu Lindon si on ne compare pas les styles? C’est absurde de dire que Valéry écrivait mieux que Abel Bonnard, ou Cioran que Blanchot, ou Nabe qu’Annie Ernaux?

Pourquoi s’entêter bêtement à penser que l’Art n’est pas objectif?

Pablo75 dit: à

Paranoïa bien à part, gérer les cookies n’est pourtant pas difficile.
renato dit:

On peut toujours et partout les accepter tous, à condition d’avoir installé la version gratuite de CCleaner, qui vous les enlève à chaque fois que vous lui demandez de faire un nettoyage.

Pablo75 dit: à

Je suis contre les éditeurs. Le seul service qu’ils m’aient rendu est de me montrer que je pouvais me passer d’eux. Ils combinent l’avidité commerciale au manque de sensibilité artistique et à la mesquinerie sans être pour autant de bons hommes d’affaires ni de juges éclairés de la chose écrite. Pour produire un livre, seul l’auteur et le libraire sont nécessaires. Sans parasites intermédiaires.
(G.B. Shaw)

Et maintenant, avec l’autoédition, c’est devenu possible…

FL dit: à

> [Les phrases de Lindon]

Le traitement de texte y est pour quelque chose. Lorsque mes phrases commencent à ressembler à ça c’est parce que les fonctions « ajout » et « suppression » ont longuement été utilisées.

FL dit: à

Il y a un long article de Fumaroli sur les « thèses » de Céline concernant Rabelais. Je ne sais plus où.

renato dit: à

Pour la jouer, raz les pâquerettes.

On parle d’expérience subjective parce que l’art reflète les opinions, les sentiments et les pensées de l’artiste dans la sphère sociale, morale, culturelle, éthique ou religieuse — de sa période historique —, ce qui implique à la fois l’interprétation personnelle de l’artiste et la perception de l’observateur, conditionnées par la particularité ou la variabilité des points de vue.

On peut néanmoins tenir en compte (analyser et étudier) des éléments objectifs, tels que les techniques et des règles formelles. Toutefois, même dans ce cas, la réponse dépend du point de vue de celui qui conduit l’analyse — on ne peut donc pas appliquer les résultats à tous, mais seulement à quelques individus.

Ce n’est pas un hasard si j’ai cité un passage d’une lettre de Schoenberg à Busoni : « L’art contrapuntique de Bach est perdu lorsque commence l’homophonie mélodique chez Beethoven ».

Cela dit, l’artiste produit des objets.

Marie Sasseur dit: à

« Et d’une certaine manière, écrire ces foutus textes en refusant ce que leurs publications pourraient m’apporter de visibilité dans une société où chacun ne vit plus que pour être connu, est sans doute l’ultime geste qui soit en cohérence avec ma vie et celui que je suis devenu aujourd’hui ». Raphaël Nizan.

Excellent.
Découvrez-nous des nouveaux Trevanian.

renato dit: à

Je n’ai pas dit « Vous n’êtes pas violée par les cookies », mais « Ce n’est pas via les cookies qu’iis ont violé votre espace ». Ce qui est fort diffèrent même si on peut croire le contraire.

felix d dit: à

Dans le texte écrit et reproduit de M. Vargas Llosa sur le site de l’académie française il évoque le discours de Malraux et le transfert des cendres de…Le Corbusier !

felix d dit: à

OUPS ! Trop vite lu . Excuses .

Marie Sasseur dit: à

@ »Trop vite lu »

À mon avis , c’est pas une excuse…

Rosanette dit: à

@Rose
Bravant l’interdit de poster, je vous remercie ici.
je lirai cet article au parfum nostalgique

J J-J dit: à

@ Bravant l’interdit de poster, ???
Jour de grève ou jour de shabbat ?

Marie Sasseur dit: à

Braver les  » réticences  » programmées d’un algorithme, c’est d’un héroïsme fou.

Jean Langoncet dit: à

@ah, les bonnes manières !

Il s’apprête à sortir le masque de la poche plutôt qu’à le tomber ; on croirait voir un diplomate comme un autre et on serait même prêt à en sourire, s’il ne s’agissait du porte-voix du régime le plus sanglant et meurtrier qu’on ait vu en action au coeur de l’Europe depuis 1945

Jean Langoncet dit: à

Les dignitaires de l’URSS qui ont, malgré tout, fait de la Russie un des rares membres permanent du conseil de sécurité de l’ONU doivent se retourner dans leurs tombes devant les sauvages qui prétendent aujourd’hui leur succéder

rose dit: à

Rosanette

Kamel Daoud d’une belle sensibilité ; ne jetant la pierre a personne, conscient de la binationalité de nombre d’individus, capable de porter un coup d’épée dans chaque camp, sans toutefois porter de jugement. Un régal d’analyse. J’ai pensé fort à vous pour Oran, qui s’est avéré être un voyage impromptu.

Jazzi dit: à

« Kamel Daoud d’une belle sensibilité ; ne jetant la pierre a personne, conscient de la binationalité de nombre d’individus »

C’est le sujet du film « Mort pour la France », rose !

rose dit: à

J’irai le voir, lorsqu’il sera programmé.

Jazzi dit: à

Un bel hommage à Jean-Patrick Manchette, critique cinématographique
par Ronge Maille

« Entre 1979 et 1982, le très redoutable Jean-Patrick Manchette tint la rubrique cinoche de Charlie. A l’ invitation de Gébé et de Cavanna, le père du néo-polar à la française ne se fit point trop prier, sûr qu’il était qu’on ne viendrait pas l’emmerdifier sur le contenant, ni le contenu. De toute façon, allez donc expliquer à un gusse pareil où placer sa virgule ni qu’il ne fallait surtout pas dire trop de mal d’Alain Delon ! Ah ! Plutôt tenter de mettre une oreillette à un âne pour le mener sur les chemins de Compostelle avec une appli GPS qui parle bourricot.
Ni Dieu, ni maître, ni formules de politesse de rigueur, Manchette s’amusait comme un fou et s’était fait fort de justifier sa réputation. Toujours mal emmanché côté politique, fourrant les Corses et les Noirs dans le même panier en les traitant d’Auvergnats, indéfectiblement et pour la vie post-marxiste dézingueur et situationniste de la dernière chance, embusqué derrière ses sacs de sable en compagnie de John Wayne et de Richard Widmarck, Manchette en filait des sévères à tout ce qui bouge.
Parfois, – on se refait pas pas -, Manchette nous gonfle avec ses considérations politiques qui mangent le cinématographique et on se permet alors de lire en diagonale. Mais sa mauvaise foi nous enchante: cet homme n’aurait pas échangé quinze minutes de Fritz Lang, de John Ford ou de Kurosawa contre trois films de Scorsese ou de David Lynch (d’ailleurs, à l’époque Lynch n’en avait fait que deux, et même si JPM trouvait ELEPHANT MAN « intéressant », ERASERHEAD pour lui était une « merde »).
On ricane avec lui lorsqu’il parle de Delon, devant lequel il lui arrive de piquer des fou-rires parce que, littéralement, le comédien « ne fait rien » (c’est de la mauvaise foi, un peu, car là il parle du film AIRPORT, mais bon…).
Aussi, au lieu d’inciter ses lecteurs à aller voir quelque nouveauté, JPM les envoyait plutôt dans les salles pour des programmes de reprises qu’il fallait être parisien pour ne pas rater (JPM était un incorrigible parigot). Plus sympa, plus démocrate, il faisait aussi l’article pour les cycles programmés par Claude-Jean Philippe et Patrick Brion sur les chaînes publiques, et aussi des double-programmes « pan-pan-t’es-mort (non c’est toi qu’es mort) » d’Eddy Mitchell qu’il appelait, pour l’occasion, « le plus grand chanteur français ». Eh eh. Que de la mauvaise foi, je vous dis.
Manchette a beau en faire des tonnes pour être celui qui s’en fout, il n’empêche qu’il avait du nez. Il n’a pas manqué Fassbinder, ni Scorsese, ni Spielberg qu’il adore comme le gamin qu’il n’a jamais cessé d’être (sur LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE, il est comme un petit fou, on sent là que derrière le masque ombrageux de l’intello sans merci se camoufle le petit garnement avec son arc et ses flèches qui va se faire engueuler par sa mère en rentrant). Impossible pour lui d’échanger l’intégrale de Godard contre un seul plan de Howard Hawks, pas possible…
JPM a adoré Y-A-T-IL UN PILOTE DANS L’AVION et il écrit ses mots sur Tarkovski que je vous propose de méditer ce soir: « je retiens que tout cinéaste se permettant de filmer un type qui se brosse les dents pendant dix minutes est un emmerdeur. »
Ce qui est vrai (mais allez donc chercher dans STALKER ce fameux plan de brossage de dents dont il parle, et vous serez bon pour vous retaper le film en entier pour vérifier et faire chou blanc – peut-être une manière tordue et fort détournée de nous faire re-voir STALKER attentivement… ah, le salaud).
Il y a aussi le fameux coup où Manchette, ayant sans doute séché toutes les projections de presse, à cours de film à chroniquer mais jamais dépourvu même la bise venue, parla d’un hypothétique film yougoslave absolument génial, projeté en séance unique en lointaine banlieue, dans une salle qui n’existait pas. Il y eu des plaintes de cinéphiles courageux, et curieux, mais qui avaient eu froid aux miches et maintenant mal aux pieds.
Personne n’a pensé à prélever l’ADN de Manchette pour en faire un autre, c’est nul. »

Jazzi dit: à

« Un jour, Camus nous avait dit : « Le bonheur, ça existe, ça compte ; pourquoi le refuser ? En l’acceptant, on n’aggrave pas le malheur des autres ; et même, ça aide à lutter pour eux. Oui, avait-il conclu, je trouve regrettable cette honte qu’on éprouve aujourd’hui à se sentir heureux. »
Simone de Beauvoir, La force des choses

FL dit: à

L’article de Fumaroli s’appelle : L’  » héritage d’Amyot  » : la critique du roman de chevalerie et les origines du roman moderne

dans

« Exercices de lecture – De Rabelais à Paul Valéry ».

Il fait directement référence à l’interview de Céline de 1959, « Rabelais, il a raté son coup », mais je dirais qu’après il y a un petit déplacement.

Fumaroli citant Céline dans un français peu châtié c’est sans prix.

Jean Langoncet dit: à

@Fumaroli citant Céline dans un français peu châtié c’est sans prix

FL, merci pour les références ; avec ou sans moteur de recherche, je vais tenter de me procurer l’article de Fumaroli et le « petit déplacement » qu’il contient

Jean Langoncet dit: à

@lexia Neuhoff dit: à
Jean Langoncet dit: à

@Boileau est de même que Céline parfaitement représentatif de son époque

Céline n’avait-il pas l’ambition de reprendre en main le français là où Rabelais avait échoué à en porter le chant ?

Ri-di-cu-le !

Incidemment, je suis si imbu de ma personne que j’ai d’abord lu : Ma-gis-tra-l ! ; cet « l » esseulé final m’a ramené à la raison

D. dit: à

prout !

D. dit: à

Pardon.

Proust ! Proust !

D. dit: à

Des madeleines !

Jean Langoncet dit: à

new on reprise

Damien dit: à

« Rondeau rame un brin pour justifier ce bouquin… »

Non, on ne peut pas dire cela. Rondeau n’a pas « ramé ». Il a été parfaitement naturel et simple, pour dire son admiration et son goût de l’oeuvre de Vargas Llosa. Il a choisi d’évoquer les quelques livres qu’il aimait le mieux de l’auteur européen–péruvien–espagnol–cosmopolite. Rondeau est une bonne recrue pour l’Académie. A peine arrivé, il planche sur son « ami » Mario, avec plein d’anecdotes fruitées. Rondeau était vraiment le candidat idéal pour devenir l’académicien parfait, aux côtés d’une Carrère d’Encausse palote. Rondeau a une verve. Les académiciens n’ont eu ni Labro (« Des cornichons au chocolat »), ni Sollers (« Le Parc », plutôt que « Le Square », déjà pris par Duras), ils ont eu Rondeau. Ce cher Rondeau, journaliste polyglotte et écrivain. C’est vraiment lui dont il faudrait parler, puisque désormais il se comporte comme une vedette, depuis que Johnny nous a quittés. Ah ! lire Rondeau…

rose dit: à

Ce machin des journalistes qui deviennent écrivains.
Je ne sais pas pourquoi.
Si on dressait la liste, elle serait longue.

rose dit: à

Hier, samedi 11 février 2023, nous étions 7000 à défiler à Manosque contre la réforme des retraites.

rose dit: à

Joseph Kessel aussi.

rose dit: à

Dans le grangeon, il fait 10° celcius. Lui et moi nous nous aimons. Le froid conserve.

rose dit: à

C’est pas avoir de la vie.C’est être vivant.
Avoir de l’énergie est un beau cadeau.

rose dit: à

Samuel dit: à
Pourquoi nous ignorons les décrépitudes de nos corps tombés en détresse physique et nous faisons semblant de rester toujours jeunes en pleine vieillesse ?

Eh non, nous ne faisons pas semblant. Nous le sommes. Se crée alors un décalage énorme. Le corps ne suit pas la tête. Cela induit haut et fort la pertinence de ne remets pas à demain ce que tu peux faire le jour même. Puisque de toutes manières ce ne sera jamais de nouveau hier.

rose dit: à

Du poulet.

mais le moment idéal est le jour qui précède Yom Kippour peu avant l’aube, car alors « un fil de bonté divine » règne sur le monde.

Le poulet
Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer l’usage d’un poulet pour accomplir le rite des Kapparot : 1) En araméen, un coq est appelé guéver. Or, en hébreu, un guéver est un homme. Ainsi, nous prenons un guéver pour expier pour un guéver. 2) Un poulet est une volaille facilement trouvable et relativement bon marché. 3) Ce n’est pas une espèce qui était offerte en sacrifice au Temple. Ceci permet d’exclure l’éventualité que quelqu’un s’imagine par erreur que les Kapparot sont un sacrifice.

Il est de coutume de prendre des poulets blancs, pour évoquer le verset (Isaïe 1,18) : « Si vos péchés s’avèrent rouges comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme la neige. » En tout état de cause, il ne convient pas d’utiliser un poulet noir, car le noir est la couleur qui représente la sévérité et la rigueur divines. Il ne faut pas non plus utiliser un poulet qui présente un défaut ou une blessure manifeste.

À mon poulet,

rose dit: à

Ah oui, ceci pour partager que le poulet est le symbole de l’expiation.
Allez savoir pourquoi ?
Cela serai dû à la cérémonie de Kapparot.

rose dit: à

Cela serait dû.

Jazzi dit: à

« Ah ! lire Rondeau… »

« Le Bosphore a ses contemplatifs, ceux qui s’enivrent de l’ensoleillement des eaux, assis sur la pierre des berges, ou aux terrasses des cafés, il a ses promeneurs, qui marchent le long du rivage et règlent leur pas sur les remous. D’autres le regardent de loin, les heureux, de nuit comme de jour, sur le plein écran de leurs fenêtres, ou bien de leurs terrasses, dans des appartements en hauteur, à Cihangir ou à Ortaköy. certains méditent leurs déplacements dans les rues d’Istanbul, de telle sorte que la nudité des flots puisse leur sauter tout à coup à la figure, dans l’encadrement d’une de ces ruelles plongeantes qui découpent des rectangles de gelée bleue et phosphorescente entre les verticales des immeubles.

La force d’attraction du Bosphore peut empêcher de regarder ailleurs. On délaisse la muraille, et l’on se rue sur le Bosphore. La muraille, c’est le temps immobile, le gris, le fermé. Le Bosphore, c’est l’espace, le fluide, le bleu, l’ouvert. (…)

Le Bosphore ou passage du bœuf est un détroit sinueux qui sépare l’Europe de l’Asie. Ce nom de passage du Bœuf lui vient de la déesse Io qui, changée en vache, avait franchi le détroit à la nage. Les Byzantins et les Turcs l’appelaient le Détroit (Stenon et Boğaziçi). Sa longueur, à vol d’oiseau (des bandes de petits oiseaux noirs ne cessent de le survoler en rase-vagues dans les deux sens), est de vingt-neuf kilomètres à l’entrée de la Marmara, cinq quand ses eaux se mêlent à celles de la mer Noire. Son lit est incliné vers la mer Noire, sa profondeur moyenne est de soixante mètres (avec quelques fosses à cent vingt mètres). Le courant, changeant selon les heures du jour, tire sa puissance des forces contraires qui la traversent. Un violent flux de profondeur, quand il arrive dans la Marmara, fait remonter vers le nord les eaux de surface. Le mouvement général du Bosphore, tout en hésitations, en ruptures, en repentirs, le jette dans huit directions différentes, et lui dessine une silhouette toujours en zigzag, festonnée de caps, de golfes, d’échancrures, d’alvéoles et de coudes, où se brisent les remous. »
(« Istanbul », NiL éditions, 2002)

Jazzi dit: à

« Ah ! lire Rondeau… »

« Avant d’être un but de guerre, c’est à dire une affaire d’hommes, Carthage est d’abord l’invention d’une femme. […] Elissa la rebelle, qui aurait quitté sa ville de Tyr après que son frère, le roi Pygmalion, « le plus scélérat des hommes », eut assassiné son mari par cupidité. Des sources convergentes établissent la création de Carthage par Elissa en 814 avant Jésus-Christ (bien qu’une tradition fixée à l’époque grecque classique évoque Carthage avant la chute de Troie, vers 1184 avant Jésus-Christ). Elissa, partie avec son trésor et quelques aristocrates tyriens, navigue vers l’ouest, fait escale à Chypre, où elle embarque le grand prêtre de la déesse Astarté (et quelques jeunes prostituées sacrées pour ses compagnons), gagne dans ses navigations le surnom d’Errante (avant de devenir pour toujours Didon en Afrique). En vue des côtes africaines, elle engage ses vaisseaux dans un golfe (l’actuel golfe de Tunis) et aperçoit une péninsule attirante, en forme de flèche. Elle débarque.
Virgile l’éclaireur, le poète latin qui chanta les peines des cœurs simples mais aussi les armes et l’homme, le « maître divin » de Victor Hugo, a immortalisé cette arrivée et la fondation de Carthage dans L’Eneide en rappelant que « c’est une femme qui a tout conduit ». Virgile et son Eneide trempée aux sources de la légende des siècles et qui résiste si bien au temps. Tout nous ramène à lui et pas seulement cette mosaïque du Bardo, à Tunis, qui le représente assis, un rouleau de papyrus dans les mains, entouré des muses de l’histoire et de la tragédie : Troie bien sûr, « toute couverte de ses ruines fumantes », présente sur les fresques d’un temple de Carthage, mais aussi les femmes, ces vies dédiées à l’amour et à la mort, les douleurs de l’histoire, ses promesses, et les lunes vagabondes. De Carthage, Virgile nous dit la découverte par les phéniciens, dans un bois sacré, d’une « tête de cheval ardent, signe qui promettait à la nation la gloire guerrière et une éternelle abondance ». Encouragés par ce cheval, dont la souple silhouette galopera longtemps sur les monnaies frappées à Carthage, les fugitifs décident de fonder une ville. « Arrivés aux lieu où tu verras maintenant d’énormes murailles et la citadelle imposante de la nouvelle Carthage, ils achetèrent tout le terrain qu’ils pouvaient entourer avec une peau de taureau : d’où lui vient le nom de Byrsa. »
Sans doute faut-il expliquer cette histoire de Byrsa, car elle est révélatrice de l’habileté diplomatique et commerciale de la Phénicienne. Didon a commencé par négocier l’implantation de sa ville avec les autorités numides. Elles lui concédèrent un lopin de terre susceptible d’être recouvert par une peau de bœuf (bursa, « peau de bœuf » en grec, « bourse » en français). Jamais à court d’intelligence, elle accepte leur proposition, qu’elle retourne en sa faveur en faisant découper la peau de l’animal en très fines lanières qui, mises bout à bout, sont longues de quatre kilomètres, et capables de circonscrire un terrain assez vaste.
Après la fondation de Carthage, le roi des Libyens, un certain Hiarbas, la demande en mariage. Elle feint de lui donner sa main, pour préserver l’avenir, mais par fidélité au cadavre de ce mari égorgé laissé derrière elle, elle organise un simulacre de cérémonie expiatoire avant ses noces et, au dernier moment, monte sur le bûcher qu’elle avait elle-même allumé, non loin de ce qui sera l’espace sacrificiel du Tophet*. Toute l’histoire à venir paraît écrite dans ces instants prémonitoires, comme d’habitude. La première femme annonce la dernière. Même grandeur d’âme, même courage, même force d’amour. L’histoire de Carthage est aussi une histoire de cœur. »
(« Carthage », NiL éditions, 2008)

* Le tophet de Carthage, ancienne aire sacrée dédiée aux divinités phéniciennes Tanit et Baal, est situé dans le quartier carthaginois de Salammbô, à proximité des ports puniques.
« Hybride de sanctuaire et de nécropole », il regroupe un grand nombre de tombes d’enfants qui, selon les interprétations, auraient été sacrifiés ou inhumés en ce lieu après leur mort prématurée. Le périmètre est rattaché au site archéologique de Carthage classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Marie Sasseur dit: à

« Ah ! lire Rondeau… »

Effectivement, l’extrait proposé sur le Bosphore est éloquent. Ressemble plus à un condensé repompé sur un guide de voyage ou une encyclopédie premier âge.

La prestation « groupie » du discours de D. Rondeau est la limite de l’exercice de virtuose des anciens de la gôche prolétarienne qui ont accédé au faste et clinquant des ors de la République, et à son comble ici , pour adouber un semblable.
Une intelligentsia qui sert d’élite intellectuelle.

Le petit frère était plus humain, je pense.

http://www.gerardrondeau.com/photographies/

Janssen J-J dit: à

(J.E., 12.2.23_9.30)
HOMMAGE A Robert HEBRAS (98 ans)
1/ L’oeuvre de Daniel Rondeau égalise-t-elle celle de Mario Vargas Llosa ? Son insistance à évoquer, lors de sa récente allocution, « l’appel de la tribu » (qui n’est certainement pas un bon roman, et pour cause), interroge durablement les auditeurs. Il n’y a pas de simplicité, juste un message politique indirect de D. Rondeau à Mme Cd’E. Parfois, la naïveté a bon dos. Le jour où on fera l’éloge de Daniel Rondeau… hein ! Bien du plaisir à qui s’y collera.
2/ Le grangeon est depuis longtemps comme la métaphore d’un heureux mas de cocagne, il n’y fait pas vraiment froid, parce que son habitante est chaleureuse et de plus en plus en vie, elle en irradie les murs de l’intérieur. Et continue à se battre avec et chez Jean Giono. Ce qui réchauffe le coeur.
3/ Personne n’a jamais réussi à expliquer la différence entre « avoir bon goût » et « avoir mauvais goût ». Si le candidat au décryptage n’a pas au préalable précisé « d’où il parlait », pour pouvoir ainsi justifier des jugements de valeur prétendument universalistes et/ou des mises en cause ad hominem, évaluables par les alter non engagés dans les controverses induites. Récemment, on a bien voulu nous concéder qu’il était préférable d’avoir mauvais goût, plutôt que pas de goût du tout. C’était là une concession certainement bien charitable, mais d’aucun.es, souffrant d’agueusie, en prirent ombrage, qui me firent remarquer que cette concession était bien plus que paternaliste… Purement discriminatoire, pour tout dire, au moins à l’égard des personnes en situation de handicaps.
@ Aucun corps ne décrépit véritablement : c’est souvent la tête qui ne suit pas le corps. Seule, l’âme survit à toute décomposition, inaltérable, toujours renouvelée. Sagement assise dans sa grange, à la droite de Dieu ou au sein de différents corps vivants, métempsychosés.
@ Simone de Beauvoir pouvait-elle seulement comprendre le concept de bonheur ? Non. Car elle était bien trop limitée par ses œillères existentialistes. Pourtant, elle débloqua certaines femmes des leurs/leurres. Qui rendent encore hommage à la dette qu’elles concèdent au deuxième sexe.
Bàv,

renato dit: à

Socrate : « Nous devons un coq à Asclépios ».

Bolibongo dit: à

Et mon cul, c’est du poulet, rose?!

D dit: à

Rose, on peut s’intéresser aux rites d’autres religion, a fortiori ceux de l’Ancienne alliance. Dans la Nouvelle alliance, le seul sacrifice est celui de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu immolé sur la croix pour le pardon des péchés. Ce sacrifice renouvellé à chaque consécration eucharistique sur l’autel par le prêtre.

D. dit: à

Et pourtant dans l’Ancienne alliance se trouvaient déjà les semences de la Nouvelle alliance :

PSAUME 50

03 Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

04 Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

05 Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

06 Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

07 Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

08 Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

09 Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

10 Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

11 Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

12 Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

13 Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

14 Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

15 Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

16 Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

17 Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

18 Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

19 Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé.

20 Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

21 Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

D. dit: à

Sinon je pense sincèrement que le gouvernement américain est en train de préparer l’opinion mondiale ä la divulgation de la présence extraterrestre sur Terre.
Car ce qui a survolé par deux fois Alaska et Canada n’est pas d’origine terrestre. Or les Usa ne cherchent manifestement plus à dissimuler comme ils le font depuis 47.
Reste à savoir si les USA les présenteront comme hostiles ou pas. J’ai mon idée là-dessus.

J J-J dit: à

@ MP & VDBC, merci de nous faire profiter de vos jolis dessins. Chacun ses goûts, le dimanche.

Janssen J-J dit: à

@ J’ai mon idée là-dessus.
Le pb, c’est qu’on veut pas la connaître.
Vaut mieux en rester à C-C des psaumes imbittables.
Bàv, BB.

Janssen J-J dit: à

(Se faire iech mais juste comme il faut)…
Jusqu’à quand va-t-on devoir lire cette déclamation liminaire, pour l’archiver et l’oublier ?

Janssen J-J dit: à

@ Reste à savoir si les USA les présenteront comme hostiles ou pas

Ils leur ont déjà répondu, et à la Kalache !

Alexia Neuhoff dit: à

D. ce n’est pas très charitable de présenter les Chinois sous les traits d’extraterrestres.

Alexia Neuhoff dit: à

Je rentre de faire quelques courses. Le traiteur qui s’occupe de moi manifeste de l’agacement, jette des regards furieux sur le bout de la file, bougonne, finit par s’y déplacer. Il y a là un homme, un client qui réprimande une petite vendeuse et finit par crier. Un Espagnol. La petite vendeuse ne comprend pas l’espagnol. Alors l’autre l’agresse, l’injurie. Je m’offre à traduire. Qué quieres ? L’Ibère : « respecto ». Tout ce scandale pour 200 grammes de je ne sais quel produit. J’ai peut-être croisé Pablito.

Janssen J-J dit: à

le puéril jaune…

Janssen J-J dit: à

les ibères sont en général acariâtres à laporte des lilas, le dimanche matin : ils veulent du respect, comme les africains. Qu’on leur donne 200 g de brioche en plus.

JC..... dit: à

Ami D, salut !
Les extra-terrestres ayant besoin de se distraire, larguent sur Terre -depuis toujours- des organismes animaliers pourris, tyrans, crapules, communistes qu’ils soient soviétiques chinois ou européens, et ont infesté -pour rire- notre boule bleue de prophètes aussi avariés que l’usage le démontre chaque jour.

Il est temps qu’une WWIII nucléaire remette les choses en ordre, en libérant la planète de ces saletés spatio-temporelles, n’est ce pas ?

Bien à vous !

J J-J dit: à

@ Et mon cul, c’est du poulet ?
En règle générale, BLBongo est plutôt vulgaire. Parfois, il y a des exceptions. Bien sûr, il y en a toujours, fort heureusement, cela empêche toute généralisation hâtive.

J J-J dit: à

et voici qu’entre en scène le très chrétien charitable ami de D. Bienvenue.

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