de Pierre Assouline

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La République des livres
Séductions de l’ordre et du chaos

Séductions de l’ordre et du chaos

Deux livres que le hasard de la librairie m’a amené quasiment en stéréo alors que l’un n’a rien à voir avec l’autre. Il est même son antagoniste sur le plan de la construction : autant l’un est rigoureusement organisé, autant l’autre part dans tous les sens. Ce qui fait leur attrait et leur secrète séduction, aux deux.

Par le ton et la démarche, Une affaire si facile (160 pages, 17 euros, Le Cherche-midi) de Francis Szpiner (Paris, 1954) n’est pas sans rappeler son premier roman Une affaire de femmes (Balland, 1986), consacré à la « faiseuse d’anges » Marie-Louise Giraud que ses activités d’avorteuse dans la clandestinité avait conduite à l’échafaud en 1943, que Claude Chabrol avait adapté pour le porter à l’écran. L’auteur étant dans le civil un pénaliste réputé, on dira que ce sont des livres d’avocat alors qu’il s’agit de romans que seul un avocat passionné de littérature pouvait oser écrire tant la vérité crue dans toutes ses facettes, des plus évidentes aux plus perverses, y côtoie l’invraisemblable dans toute sa séduction. Autobiographique ? Mieux encore : du vécu sauf dans le dénouement.

Imaginez un instant… Nous sommes en 1984. Me Simon Fogel, jeune avocat parisien déjà très lancé par ses plaidoiries remarquées lors de procès qui ont défrayé la chronique, accueille dans son cabinet une femme que tout indique comme la coupable d’un crime qui vient d’être commis. Tout à commencer par elle-même. Avant de passer au commissariat, elle lui livre des aveux complets. Elle a fait feu sur son mari (une balle de calibre 12 dans la tête) dans leur pavillon de banlieue. Il accepte son dossier en connaissance de cause : son mari ne se contentait pas de la battre depuis des années, il l’humiliait, l’avilissait en la soumettant à sa fantaisie sexuelle en la faisant descendre au plus profond du sordide. Pas d’antécédents, criminels, pas de casier judiciaire, tout parait clair et limpide, d’autant que lorsque s’est résigné à s’emparer du fusil de chasse pour l’abattre dans son sommeil d’alcoolique, elle voulait avant tout protéger leur fils Nicolas, six ans.

Le récit est d’un réalisme glaçant, clinique, sans effets de manche, dénué du moindre pathos. Par la maitrise de sa construction, il fait penser à un travail d’architecte tel que le romancier italien Sandro Veronesi, architecte de formation (il avait consacré sa thèse à la restauration moderne sous Victor Hugo), l’évoquait récemment dans une interview à Libération à propos de son Colibri (traduit de l’italien par Dominique Vittoz, Grasset). Tout un art de la composition qui traite les chapitres en masses, se permet tous les jeux avec la chronologie, les bases, les parties structurantes, les lettres échangées par les personnages interposées comme le sont des matériaux :

« En architecture, on étudie aussi le rapport entre les figures et l’espace, or l’architecture et le roman ont encore ceci en commun qu’il n’existe pas de personnages sans espace. Pour écrire un livre solide, ma référence est la solidité architecturale »

On avance dans la lecture d’Une affaire si facile comme dans un polar bien ficelé sauf que c’est d’autre chose qu’il s’agit car l’auteur nous engage dans une réflexion très personnelle sur la position de l’avocat face à la culpabilité, au secret professionnel, à la morale, à sa conscience et la déontologie. La réussite du roman tient aussi à son dénouement qu’il faut évidemment se retenir de révéler. Disons que c’est pour le moins inattendu. En s’imposant, la vérité n’est pas si simple qu’elle paraissait. On sait que Martine sera condamnée pour le meurtre de Marcel, du moins l’on s’en doute en toute logique, le rôle de son défenseur étant alors supposé être celui qui tentera tout pour réduire sa peine. Sauf à ce que le jeu soit faussé dès lors que la complexité s’en mêle, les évènements dussent-ils être racontés du point de vue d’un narrateur unique, Me Fogel, maitre de ce labyrinthe d’interprétations et de fausses pistes. Au procès, il se fait fort d’opposer ses incertitudes aux certitudes de Mme l’Avocat général. On le sait, le prétoire, c’est la guerre. Sauf qu’en déposant sa robe pour écrire son roman, Me Szpiner a vissé un silencieux au canon de son arme. On se croirait chez Simenon. Non celui des enquêtes de Maigret mais celui des romans durs.

« Regardez-la, est-ce qu’elle vous fait peur ? Moi, je pense que si demain vous la rencontriez, vous la serreriez dans vos bras, et vous la plaindriez. Parce que sa vie a été un calvaire. Et sa peine, elle l’a déjà subie.

Autant l’histoire de Francis Szpiner est rigoureusement ordonnancée, autant Par instants, la vie n’est pas sûre (347 pages, 21,90 euros, Pol), le récit à fragmentations de Robert Bober (Berlin, 1931) ne l’est pas. Non que celui-ci ne sache pas faire, les lecteurs éblouis et bouleversés par son Quoi de neuf sur la guerre ? (Pol, 1993, Prix du livre Inter), qui marqua l’entrée en littérature de ce documentariste loué et lauré très lié à Georges Perec (ils ont fait ensemble Récits d’Ellis Island), ont pu le vérifier depuis avec Berg et Beck (Pol, 1999) notamment. C’est juste que Bober a écrit de la manière qui correspondait le mieux à son état ; et si le résultat parait à juste titre assez foutraque, cela reflète son bon plaisir et sa sincérité à 89 ans. Le résultat est une merveille de sensibilité aux détails du quotidien, de finesse d’esprit et d’intelligence critique.

Son titre est inspiré de la Nonchalance (Verdier, 1991) de son ami Pierre Dumayet. Celui-ci, qui n’est pas le dédicataire de son livre (c’est Paul Otchakovsky-Laurens mort accidentellement il y a deux ans- et regretté par ses auteurs comme rarement un éditeur le fut), fut également son complice puisqu’en semble ils ont signé une quarantaine de documentaires consacrés notamment à des écrivains : Flaubert, Queneau, Balzac, Dubillard… Autant de pépites qui font l’orgueil de notre patrimoine télévisuel. Des rencontres comme on n’en fait plus et qui n’avaient d’autre but que de faire lire un écrivain. Décrire la peau du texte pour donner envie d’aller la caresser et en faire jaillir du sens, des odeurs et des émotions. Y a-t-il plus noble et plus ambitieux pour qui tient boutique dans la petite lucarne ? Par instants, la vie n’est pas sûre est en fait conçu sous la forme d’une lettre adressée à l’ami disparu en 2011 ; mais même cette lettre est foutraque, ce qui d’ailleurs n’a pas d’importance. De toute façon, le séduisant chaos du récit est annoncé dès les phrases d’Aragon placées en épigraphe, issues de son foutraquissime et passionnant Henri Matisse, roman (1971) :

« Ce livre ne ressemble à rien qu’à son propre désordre (…) Il égare ses pas, revient sur ses propres traces… Par moments, on croirait le suivre, et voilà qu’on se retrouve ailleurs, d’où l’on s’imaginait il y a bien longtemps parti ».

Au fond, le fatras d’un livre n’est acceptable que lorsqu’il est revendiqué et glorifié au même titre qu’une forme littéraire. Ce qui compte, ce sont les voix, celles de Bober et Dumayet, comme s’ils poursuivaient leur conversation entamée il y a un demi-siècle. Et leurs timbres imposent leur présence dans toutes les pages. Retours d’anecdotes, bouts de conversations, éclats de mémoires, citations en veux-tu en voilà et des lettres comme autant de conversations avec un absent. C’est un lecteur de Quoi de neuf sur la guerre ? qui lui écrit : « Votre livre, vous l’avez écrit en français mais je l’ai lu en yiddish ». C’est son ami le dramaturge Jean-Claude Grumberg, qui comme lui à ses débuts « tira l’aiguille » dans l’atelier, qui confie dans un éclair de mélancolie : « Plus je vieillis, plus je deviens enfant de déporté ». C’est une réflexion née d’un mystère cézannien demeuré inentamé, celui des cartes blanches entre les mains d’un des Joueurs de cartes, du moins dans l’une des cinq versions du tableau (comment joueur ainsi ?). C’est l’admiration muette mais reconnaissante pour l’œuvre de Vladimir Jankélévitch. C’est l’exploration permanente de sa bibliothèque de grand lecteur que l’on devine profuse, variée, surprenante. On n’est pas déçu.  Son grand livre parmi des milliers d’autres, c’est The Family of Man qui contient quelque 503 photos sélectionnées par le photographue Edward Steichen en 1955 pour une exposition au Moma. Et s’il ne devait n’en retenir qu’une, qui serait « la plus belle photo au monde », ce serait celle qu’Henri Cartier-Bresson prit à Bali pour tout ce qu’elle raconte du passage du temps sur les corps.

Robert Bober, ancien assistant-réalisateur de François Truffaut sur ses trois premiers films,  a son tempo qui n’est pas celui de… disons, Jean-Christophe Averty. C’est quelqu’un de lent, au débit réfléchi, qui prend son temps pour mieux nous le donner. Son livre est calme, débordant de tendresse et d’humanité, zébré parfois de saines colères qui surprennent d’autant plus par leur violence (contre « l’immonde Plenel » par exemple, le journaliste auquel il ne pardonne pas de s’être comparé aux martyrs de l’Affiche rouge après s’être retrouvé en couverture de CharlieHebdo).

De toute sa vie, Robert Bober n’aura passé et réussi que deux examens dont il est également fier : celui de tailleur-coupeur-gradueur et celui de la Commission d’avances sur recettes pour son plus récent film Vienne avant la nuit (2017). Ne lui ayant jamais commandé un costume à mes mesures, je ne saurais en juger ; mais j’ai vu son film plein de dates, de noms, de lieux et de fantômes, enquête sur les traces de son arrière-grand-père dans ce qui reste du monde d’avant, et je puis vous assurer que cette méditation sur la mémoire et l’oubli est exemplaire de sensibilité. Comme son livre.

(« Cimetière »; « Avec vue sur le Prater » images extraites de Vienne avant la nuit de Robert Bober)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 356 Réponses pour Séductions de l’ordre et du chaos

vedo dit: à

eux-mêmes

bouguereau dit: à

c’est con shakespeare en est plein keupu..mais on en a déjà parlé

bouguereau dit: à

koi ?… la question ou la réponse, jmb ?

fais ton malin..spèce de essesse

bouguereau dit: à

Je doute de pouvoir rendre l’atmosphère sur le fil du rasoir de ce passage

..tout cas..tu l’as bien sentu..t’as l’empreinte

bouguereau dit: à

ouais védo..à propos..à propos..

vedo dit: à

Et alii, je comprends bien sûr, mais c’est tout différent.

bouguereau dit: à

boncépaltou..faut que jmarrache..apropos térezoune..lache pas lmanche qu’il dirait dirphilou

et alii dit: à

VEDO mais c’est tout différent.
POURQUOI?

Bloom dit: à

Est-ce plus clair ainsi ?

Je vois… mais le terme est tout sauf neutre, comme vous le savez.
Pour mémoire, A Auschwitz-Birkenau, le tri (la ‘sélection’) s’opérait dès la descente des wagons, sur la rampe: à droite, les travaux forcés (20%), à gauche la mort (80%).
Je n’arrive pas à aller en Pologne. Il va pourtant falloir que je le fasse avant qu’il ne soit trop tard.
Je suis allé à Sachenshausen, le camp en triangle, un jour de neige. J’y ai compulsé les registres et ai scrupuleusement noté les prénoms et date de mort de celles et ceux qui portaient mon nom ou une de ses variantes.
Rideau.

Bloom dit: à

dateS

vedo dit: à

Et alii, et autres. Cela me paraît simple. Pour des grand parents qui y ont souffert directement ou indirectement, c’est une transmission. Enfin, chaque cas est sans doute particulier. Je n’ai pas eu de famille en KZ bien que ma mère en ait couru le danger et mon parrain est devenu aveugle sur le tard par suite des mauvais traitement de la gestapo. Je n’aurais voulu aller à Dachau (cela fait très longtemps) que seul. Pas possible d’expliquer dans ce forum. A l’époque, j’ai eu du mal à trouver le camp, si petit dans la campagne. Comme je me renseignais sur le « Lager », on ne me comprenait pas, jusqu’au moment ou quelqu’un a dit, « Ach, das Museum! »

renato dit: à

J’adore lorsqu’un journaliste à deux balles prétend corriger une scientifique à propos de choses que LUI il ne comprend pas.

rose dit: à

«Ma mère, diplômée de Sciences Po, a eu 8 enfants simplets comme elle puisque j’ai intégré l’ENS à 18 ans – 8ème de France au concours que vous avez raté deux fois».

😅😂😂🤤😂🤣😅

Ma maman, l’en a eu trois.
Mais des trois, une seule réussie, c’est bibi.😇

Petit Rappel dit: à

Merci Et Alii de ce très beau sonnet sur le Phénix, un de mes préférés de Du Bellay. Et une tentative réussie, ce qui n’ est pas toujours le cas , de poésie alchimisante Renaissance.

Clopine on ne vous hait point ,mais on s’amuse beaucoup de votre faculté de recréer le réel. Restez vous-même quelque part entre Audiard et Cervantes, don Quichotte femelle , et les Tontons Flingueurs. On vous fait simplement remarquer que vous êtes dans ce genre là, inégalable. Et on n’est pas le seul à le penser….. MC

Paul Edel dit: à

Mon cher Puck, je suis tout à fait d’accord avec toi lorsque que tu écris : » Flaubert c’est besogneux ! Dieu que c’est besogneux, on peut même plus respirer tellement on croule sous la besogne, quel fardeau ce bonhomme. ».Mais Rimbaud propose pire.
A partir de 1872 il navigue en pleine purée mentale. En voici la preuve .C’est dans les « Illuminations » sous le titre » Nocturne vulgaire » :
« Un souffle ouvre des brèches opéradiques dans les cloisons, — brouille le pivotement des toits rongés, — disperse les limites des foyers, — éclipse les croisées. — Le long de la vigne, m’étant appuyé du pied à une gargouille, — je suis descendu dans ce carrosse dont l’époque est assez indiquée par les glaces convexes, les panneaux bombés et les sophas contournés — Corbillard de mon sommeil, isolé, maison de berger de ma niaiserie, le véhicule vire sur le gazon de la grande route effacée ; et dans un défaut en haut de la glace de droite tournoient les blêmes figures lunaires, feuilles, seins ; — Un vert et un bleu très foncés envahissent l’image. Dételage aux environs d’une tache de gravier.
— Ici, va-t-on siffler pour l’orage, et les Sodomes, — et les Solymes, — et les bêtes féroces et les armées « etc etc..
Les plus éminents universitaires avouent leur perplexité .Tu sais combien, Puck, il en faut pour décourager les universitaires.
Tu vois Puck, après avoir écrit de telles lignes, Rimbaud s’est repris .Il a laissé ce tas de paperasses dans un coin, un peu honteux d’être tombé si bas. On comprend que fuyant sa propre littérature alambiquée ,il se rende à Rotterdam , s’enrôle dans l’armée coloniale hollandaise, déserte , s’embarque à Padang (Sumatra) sous un faux nom ,jette ses crayons, stylos et carnets à la mer, pour que, enfin, jamais, plus jamais, il ne rencontre sur un trottoir quelqu’un qui lui récite ce genre de poème en lui demandant si c’est bien lui qui a écrit ça dans sa jeunesse. . Il est réconfortant que Rimbaud, en mûrissant, se soit repris .Il s’est donné un mal fou pour fréquenter d’honorables commerçants, et même la bonne société et le consul de France.C’st un homme grand, habillé de toile grise, impeccable sur les horaires, qui surveille la pesée de stocks de café.il apprend les langues parlées en Ethiopie, la géologie , la minéralogie ,l’hydrographie et la trigonométrie. Il rédige des rapports pour la société française de géographie, il vit un grand amour pudique avec une abyssinienne, Mariam. Pour se préparer une retraite dorée, il prend une voie difficile :la livraisons d’armes à des tribus rebelles dans un pays à 40° l’hiver .Il monte une caravane avec 34 abyssins et cent chameaux. C’est quand même autre chose que les rêveries de Flaubert devant sa cheminée normande, sur les contorsions lascives et la danse des 7 voiles de la fille d’Hamilcar avec un python sacré.

Janssen J-J dit: à

bonyour ma soeur, comme la RDL le suggère par ses touites, je pense que vous devriez acheter ce livre toutes affaires cessantes, pour ne pas rester figée sur des préjugés et parler des événements (ou évènements) en meilleures connaissances de causes.
https://actualitte.com/article/98631/enquetes/gabriel-matzneff-publie-vanessavirus-son-ultime-livre
Cela dit, vous faites ce que vous voulez, hein, j’irais point vous forcer la main. D’autant que, à compte d’auteur, ça coûterait un bras, parait-il (160 avec votre dédicasse).

Clopine dit: à

Bon, vous avez l’ironie lourde envers Puck, Paul Edel. Pourquoi ne pas tout bonnement lui faire remarquer que le « becqueter » répond à l' »aile » du début de vers, et est donc parfaitement justifié ? Puck persifle Flaubert, par goût de la provocation : ne vaudrait-il pas mieux éviter d’entrer dans son jeu ? Je dis ça…

Marie Sasseur dit: à

« C’est quand même autre chose que les rêveries de Flaubert devant sa cheminée normande, sur les contorsions lascives et la danse des 7 voiles de la fille d’Hamilcar avec un python sacré. »

C’est tout a fait autre chose, en effet Paul.
Flaubert et Du Camp! sont partis en  » mission » en Egypte en 1849, et Rimbaud, en fuite, a 27 ans en 1880, quand il arrive en Abyssinie, avec l’intention de s’y installer.
Voyez, Paul, c’est tout à faut différent et absolument grotesque, votre intention de prendre un pour taper sur l’autre !

Marie Sasseur dit: à

@  » boyour »

Qui est l’éditeur ?
Rassure moi, ce n’est pas Springora, au moins ? On la savait amoureuse, mais quand même !

Jazzi dit: à

Oui, Paul, mais chez Rimbaud, puck te dira que ce n’est pas alambiqué; C’est déjà de l’écriture automatique pré surréaliste… et passablement hystérique !

Marie Sasseur dit: à

Il a bien de foutre le camp, on en revient toujours à la même chose, a propos d’Arthur.

Marie Sasseur dit: à

Il a bien fait de partir, Arthur.

rose dit: à

Tu sais combien, Puck, il en faut pour décourager les universitaires.
Pyck.
Personne n’y arrive. Puisqu’il y aura toujours un autre qui s’y collera.
C com l’idée de justice.
Faut l’comprendre, Rimbaud l’avait l’cafard parfois.

rose dit: à

Non maus Flaubert, c’était pas un voyageur.
Y a rien à dire.
Stendahl encore avec son voyage en Italie, mais Flaubert.
Du papier, un Dupont, et merde aux voyageurs.

Marie Sasseur dit: à

Donc mathématiquement, comme vous l’avez bien compris, Paul, en 1872 Arthur Rimbaud a 18 ans.
18 ans!
Et flobere quand il part en Egypte, voyage payé par sa mère, il a quel âge ?
38 ans !

Voyez, Paul, votre commentaire comparatif est grotesque.

rose dit: à

[…], il vit un grand amour pudique avec une abyssinienne, Mariam. Pour se préparer une retraite dorée, il prend une voie […].
On a cherché longtemps, mille et neuf cent ans. Maintenant on sait qui a fauté avec Mariam. C’était Arthur.
Joseph, pardonne.

Paul Edel dit: à

Chère Marie, vous êtes forte en calcul.Il y avait une ironie certaine dans mon texte.la prochaine fois je mettrai une pancarte.

Marie Sasseur dit: à

On dit toujours ça. L’ironie, patati patata.
Moi je suis hyper sérieuse !

Jazzi dit: à

« Moi je suis hyper sérieuse ! »

Un peu coincée du cul, qu’il dirait le boug. Et il n’aurait pas tort…

Marie Sasseur dit: à

Je n’avais pass compris que Lea continuait de détricoter le billet.

Il y a des trucs, comme ça monstrueux, c’est vrai, des fois faut relire deux fois…

Marie Sasseur dit: à

tss tss assez de fantasmes.
Paul peut bien lancer des invit’ assez louches sur son blog. Avec moi, inutile qu’il se fasse des illusions. Je fais pas dans le bdsm, ni fricote avec des qui ont l’âge de ma mère, hein.
.
Dis moi comment tu blogues, je te dirai qui tu es.

Un détendu du string:
« En tout cas , prions mes frères, pour que les blogs littéraires survivent. Préservons ce bal masqué gigantesque, infini, enfiévré , coloré, endiablé , on peut s’y mêler sans carton d’invitation, s’inventer des passés, des avenirs, du présent, s’entredévorer , se repérer, déclarer ses amours dans la clandestinité »

Marie Sasseur dit: à

Paul voulait passer pour très intelligent avec sa pancarte. Il a l’humour d’une enclume.
Il ne voyait certainement pas le panneau qu’il allait se prendre en pleine poire.

et alii dit: à

Sarah Kofman était enfant de déporté:
Elle était la fille du rabbin hassidique Bereck Kofman, ayant émigré avec sa femme depuis la Pologne à Paris dans l’entre-deux guerre, raflé chez lui le 16 juillet 1942 par la police française, déporté et assassiné à Auschwitz1.

Marie Sasseur dit: à

Léa, je n’ai pas compris si M. Bober était fils de déporté.

puck dit: à

greubou tes agressions verbales à mon endroit me deviennent tout à fait insupportable, alors je sais bien tu m’en veux pour t’avoir remis en place comme quoi en bon journaleux de chiotte tu entravais la liberté d’expression, d’accord, mais ne sois pas aussi rancunier nom de Dieu ! lâche un peu la bride.

Regarde Paul Edel, t’as lu sa réponse ? tout en délicatesse, tout en subtilité, et tout ça de façon très drôle : et ça c’est la classe mon greubou ! prends en de la graine mon p’tit gars ! parce que la classe c’est ce qui te manque le plus.

alors pète un bon coup et respire ! et laisse respirer les autres !

puck dit: à

Cher Paul, merci pour ta réponse, j’en prends acte…

puck dit: à

greubou t’as vu : la politesse inspire la politesse.

alors ne nous la joue pas à la pedro stp sinon je vais encore te rentrer dans le lard !

et alii dit: à

le »s erdéliens pourront objecter que les livres de Cayrol ne sont pas ses enfants biologiques déclarés à l’etat civil , ils ne pourront pas nier qu’ilfut N.N.
ET AUTEUR DE Passe-temps de l’homme et des oiseaux, suivi de Dans le meilleur des mondes, postface de Pierre Emmanuel, Les Poètes des Cahiers du Rhône (série rouge), XX(72), Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, juin 1947, 112 p.

Marie Sasseur dit: à

Je vais relire le billet. Je pense, depuis le début du fil de commentaires, que je passe à côté de quelque chose.
On- j’ai compris avec la disparition des shtetl , du paysage vivant, et du yiddish d’origine, et leur négation, ce que le génocide des Juifs d’Europe, et de leur plus importante présence en Pologne, représentait, vraiment.
Mais j’ai du passé à côté d’autre chose.

Au fait vu l’autre jour le film adapté du roman historique de L. Binet, roman que je n’ai pas lu, Hhhh.
Alors « la nostalgie du temps d’avant », comment dire…quand c’est la femme d’ Heydrich qui s’en gargarise, du romantisme, romantiss schleuh, qu’on ne vienne plus nous emmerder avec ça !

Marie Sasseur dit: à

Je vais retourner voir l’occuliste. Il me botte bien Marco.

A demain.

et alii dit: à

ALORS JE RISQUERAI de dire QUE
Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas, de Imre Kertész est un enfant de déporté

Marie Sasseur dit: à

J’en suis revenue, figurez vous Et Al.
J’ai vu, énorme, Jean- Quentin Chatelain sur scène dans ce texte poignant.
Texte d’une violence inouïe.
Et inutile, pour finir, et pour la femme à qui il s’adresse. Et après mûre réflexion.

Rideau dit l’autre?
Rideau.

A demain ( inutile de bisser, je ne reviens plus saluer)

Jazzi dit: à

Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort.
Matzneff a peut-être réussi à écrire sa Ballade de la géole de Reading ?

Jazzi dit: à

GeôLe…

Jazzi dit: à

Extrait :

Ils l’ont pendu comme une bête :
Le glas n’a même pas sonné,
Un requiem qui eût offert
La paix à son âme angoissée.
Puis ils l’ont emporté très vite
Et dans un trou ils l’ont caché.

Ils lui ont ôté ses habits,
Aux mouches l’ont abandonné :
Ils ont raillé son regard fixe
Et sa gorge rouge et enflée,
Puis ont jeté avec un rire
Leur linceul sur leur condamné.

Et l’aumonier n’a pas prié
Sur sa tombe déshonorée,
Ne l’a pas marquée de la Croix
Qu’aux pécheurs le Christ a donnée ;
Pourtant cet homme était de ceux
Que Jésus descendit sauver.

(…)

Dedans la geôle de Reading
Est une tombe d’infamie.
Dévoré pas des dents de flamme,
C’est là qu’un misérable gît,
Il gît dans un linceul ardent
Aucun nom sur sa tombe écrit.

Laissons cet homme reposer.
Que le Christ appelle les morts !
Nul besoin de gâcher vos larmes
Ni d’exhaler de vains remords.
Il avait tué son amour
Aussi pour cela il est mort.

Pourtant chacun tue ce qu’il aime,
Salut à tout bon entendeur.
Certains le tuent d’un oeil amer,
Certains avec un mot flatteur,
Le lâche se sert d’un baiser,
Et d’une épée l’homme d’honneur.

Janssen J-J dit: à

@ Je vais retourner voir l’occuliste (sic)
Anéfé, elle est passée « à côté de quelque chose » (sic)…. Quand ça veut pas, ça veut pas. Hein… On se prend les pancartes dans la goule, au tépacapfour !…
https://www.youtube.com/watch?v=RigJ3iovbEA

Janssen J-J dit: à

non, Serge Popper n’était pas fils de déporté en ligne directe.

rose dit: à

Je vais me faire vacciner.
Demain, je prends rv chez mon généraluste d’Hasebruck.

rose dit: à

généraliste.
Qui a quitté le nord pour le sud.

Janssen J-J dit: à

oupst !… erreur de link, TP !

Jean Langoncet dit: à

« Je ne peux pas te répondre ce soir par petites portions.
Déchiré aux portes d’un amour tumultueux [stormy], je flotte
tel un fantôme, la tête dans un puits où l’eau froide et sombre reflète de vagues étoiles à demi
formées
et troque toute notre affection, nos caresses et nos nuits
ensemble contre une distance tribunale [sleeping together for tribunal distance] se dressant
comme un train noyé juste au-delà d’un tas de squelettes
eskimo. »
Richard Brautigan, I Cannot Answer You Tonight
in Small Portions ; Rommel Drives On Deep into Egypt (1970)

Jean Langoncet dit: à

‘I cannot answer you tonight in small portions.
Torn apart by stormy love’s gate, I float
like a phantom facedown in a well where
the cold dark water reflects vague half-built
stars
and trades all our affection, touching , sleeping
together for tribunal distance standing like
a drowned train just beyond a pile of Eskimo
skeletons.’

Jean Langoncet dit: à

(Bon, avec des profs d’anglais pareils, nos petits français comme nos petits algériens ne pouvaient que se retrouver au ban des nations … Et qu’en est-il
de l’enseignement du français ? Le russe ayant fait faillite, sera-t-il bientôt supplanté par le chinois ? https://www.youtube.com/watch?v=Gld63RUj814 )

renato dit: à

Janssen J-J, oculiste vient de oculus, pourquoi vous lui attribuez 2 c ?

Marie Sasseur dit: à

Et voilà, sans ironie ( de vieux qui attend son vaccin contre la bêtise) ni sarcasme ( d’un insupportable reac qui stigmatise une femme au seul motif qu’elle a des enfant):

L’Europe n’est pas une entité politique. Cette idée si elle a bien existé dans un passé récent, saluons Madame Veil, est devenue une machine administrative, societe anonyme qui ne « pond » que des directives, des normes et donc des  » contrats « , sans aucun contre- pouvoir politique.

Voilà, avec cynisme.

Marie Sasseur dit: à

03/02/2021, 07:12

rose dit: à

Jeff Bezos prend sa retraite, pété de fric. Ses hangars fleurissent dans nos campagnes.
Son ex. révolutionne le mécénat en ne demandant pas des comptes sur les aides qu’elle distribue.

Je me fais vacciner pour ma mère, pour pouvoir m’occuper d’elle en ne la mettant pas en danger.

Je déteste les piqures. Jeune fille, ai vécu une scène d’anthologie : l’aînée de ma famille, un an de plus que moi, infirmière, (elle avait les moyens intellectuels d’être cardiologue, mon père n’avait aucune ambition scolaire pour nous, mais insistait lourdement sur le fait -l’urgence- que l’on devait rapidos quitter la maison, me courait derrière autour de la salle à manger familiale, seringue à la main. Et moi, devant elle, je courais en rond et vite pour lui échapper.
Lorsqu’elle a cessé, rapidement, je suis allée me faire piquer par les bonnes sœurs de la grosse église en brique rouge, douces et attentives.

Aujourd’hui, lorsque je donne mon sang -et mange c’est le corollaire- un sandwich au saucisson, je tombe systématiquement sur des infirmières douces et attentives.

Le vaccin, j’espère que mon toubib de Hasebruck va trouver mes veines. Parce que, qui voit ses veines voit ses peines et moi, mes veines, on ne les voit pas.

Voilà, c’est dit, l’on n’en parle plus.

Marie Sasseur dit: à

Tweet
« Gabriel Matzneff, mis en cause par Vanessa Springora dans « Le consentement » comme chacun sait, compte bientôt contre-attaquer avec un livre intitulé « Vanessavirus » qui sera édité et vendu par souscription. »

Ce que l’on sait aussi, c’est les chefs d’accusation, a l’encontre de cet  » ecrivain » concernent surtout des viols ( au pluriel !) sur mineurs et apologie de la pedocriminalité.
Son « bâveux » reste injoignable.

https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/affaire-gabriel-matzneff/gabriel-matzneff-va-publier-un-livre-en-reponse-a-vanessa-springora-selon-son-ancien-editeur_4281755.html

Marie Sasseur dit: à

Janssen J-J dit: à
@ Je vais retourner voir l’occuliste (sic)
Anéfé, elle est passée « à côté de quelque chose » (sic)…. Quand ça veut pas, ça veut pas. Hein… On se prend les pancartes dans la goule, au tépacapfour !…
https://www.youtube.com/watch?v=RigJ3iovbEA

Je ne suis pas passée à côté de ce message aux relents, comment dire, et qui ne fera  » rire » que les antisémites tendance le pen.

Bloom dit: à

Baroz, c’est de qui, la traduction du Wilde Oscar Fingal O’Flahertie Wills?
Très pesante, comparée avec la musicalité de l’original.
Il doit y avoir mieux, non?

Marie Sasseur dit: à

Il fallait bien que le boursouflé se prenne un bon retour dans la gueule, pour lui remettre les idées en place.

Jazzi dit: à

Bloom, le nom du traducteur de la Ballade… de Wilde est indiqué au bas du poème : « Jean Guiloineau est traducteur de Salman Rushdie, Michael Collins, Toni Morrison, Suzan Sontag, entre autres, et écrivain. »

On peut toujours faire mieux !

Jazzi dit: à

Là aussi, comme pour saint Augustin, la version dans la Pléiade est meilleure, Bloom.

« Pourtant chacun tue ce qu’il aime,
Salut à tout bon entendeur.
Certains le tuent d’un oeil amer,
Certains avec un mot flatteur,
Le lâche se sert d’un baiser,
Et d’une épée l’homme d’honneur. »
(Trad. Jean Guiloineau)

« Pourtant chaque homme tue l’être qu’il aime,
– Que tous entendent ces paroles !
Certains le fond avec un regard dur,
D’autres avec un mot flatteur ;
Le lâche, lui, tue avec un baiser,
Et le brave avec une épée ! »
(Bibliothèque de la Pléiade)

rose dit: à

C sûrement

Chacun tue ceux qu’il aime […]

Les écoles restent ouvertes, pour les traducteurs.

et alii dit: à

une manière de « faire mieux », c’est de la publier en bilingue ou en anglais;
merci

rose dit: à

Et le fils se sert d’un coup de poignard dans l’dos.
L’a oublié un vers le traducteur.

Tu quoqur, mi filii,

Dixit César à Brutus, son fils -pourtant adoptif- en l’an de grâce xxx du temps où les romains essaimaient.
Approximatif, dslée, les historiens les yeux au ciel lèveront.

rose dit: à

Tu quoque, mi filii.

Jibé dit: à

« Dixit César à Brutus, son fils -pourtant adoptif- en l’an de grâce xxx du temps où les romains essaimaient.
Approximatif, dslée, les historiens les yeux au ciel lèveront »

je ne lève pas les yeux, mais juste une précision: il aurait dit cela en grec, de toute façon « Καὶ σὺ τέκνον »
si tant est qu’il l’ait dit bien sûr
car l’histoire et l’Histoire, n’est-ce pas…comme notre roman national dit nos ancêtres les Gaulois, celle des Latins oublie que les lettrés parlaient tous grec entre eux, surtout quand leurs supposées paroles sont rapportées par des…lettrés.
En fait, tout ça, on n’en sait rien. Motus.
C’était ma minute prof avant d’y retourner justement (au taf)
Bien à vous, rose

Bloom dit: à

Oui, c’est un très bon traducteur, mais en l’occurrence c’est assez laborieux….Il y manque le balancement son/sens de l’original…
Traductions romanesque & poétique sont deux ‘matières’ bien distinctes.
Paul Bensimon et Bernard Burgière comptent parmi les meilleurs traducteurs de poésie anglaise (Anthologie Pléiade), et Jacques Darras est au top pour les Irlandais. Je vais voir s’ils ont mis la main à la pâte wildienne…

Bloom dit: à

La traduction de Chirstian Jambet dans l’Anthologie de la poésie irlandaise du XXe s dirigée par Jean-Yves Masson chez Verdier rend justice au texte:

Et tous les hommes tuent l’être qu’ils aiment
Que chacun l’entende bien!
Certains le font avec un regard froid,
Certains avec un mot flatteur,
Le lâche avec un baiser,
L’homme brave avec une épée!

Que mille traductions fleurissent!

Bloom dit: à

Christian..

Jazzi dit: à

« les lettrés parlaient tous grec entre eux »

Saint Augustin connaissait mal le grec, jibé.

Jazzi dit: à

Le vanessavirus fait des ravages !
La fille de Richard Berry accuse son père d’inceste…

et alii dit: à

excuses, je viens de survoler les infos de l’obs et ce Que chacun l’entende bien! avec ce latin et ce grec me fait entendre le « qui BENE AMAT BENE CASTIGAT » ,qui ne passe pas aujourd’hui;
une infirmière m’a raconté qu’elle avait emmené son fils chéri chez un pedopsy parce qu’il criait, et que ce dernier lui avait dit que si sa mère criait, il n’avait qu’à crier sur sa mère plus fort; et que depuis, l’enfant ,un garçon, criait tout le temps sur elle; pas sur le père;
je me demande ce que veut dire « bien entendre » et bien aimer »

bouguereau dit: à

« les lettrés parlaient tous grec entre eux »

..y tfais une ouverture lettré ce jibé dpotence..quil est midi a sa porte..et toi c’est toujours quatorze heure..tu parles d’un pédé nicklé..t’es fer blanc baroz quil dirait l’toréador

bouguereau dit: à

renfield elle brule dse faire défoncer loignon telement quy a hurgence et la communauté s’en fout..c’est bien la peine

bouguereau dit: à

L’homme brave avec une épée

lui chca la fin baroz..sapré oscar..toujours en or

bouguereau dit: à

On peut toujours faire mieux !

..et tu files pas dcomplesque baroz

bouguereau dit: à

Janssen J-J, oculiste vient de oculus, pourquoi vous lui attribuez 2 c ?

y voit 2s tout partout ce mengélé..et comme y faut 2 fesses pour faire un cul y toquent quelle dit bonne clopine

bouguereau dit: à

Hasebruck

feuille de rose mon ccul..t’es conne ou t’es belge?

Jazzi dit: à

Miracle, le boug s’est réveillé en pleine érection !

bouguereau dit: à

Et voilà, sans ironie ni sarcasme :

rénateu et ses ‘journaliss à 2balles’..faut payer rénateau..c’est pas au clic que tu fras dla qualité..et le tien n’a vraiment rien de spécial..tu le prouves

bouguereau dit: à

chsais bien que chten flatte..mais t’en srais pas lpremier hinformé baroz

renato dit: à

César a dit « Toi aussi fils » — καὶ σὺ τέκνον —, l’ajout de l’adjectif possesif n’est qu’une libertè poétique — probablement pour ouvrir une perspective sur « affine a moi » (affine a me traduit au pif) du fait, car en vertu d’une ancienne relation sentimentale connue par tout le monde à Rome entre Cesar et Servilia Caepionis, permettait au Pontifex maximus de croire que Brutus était son fils. En réalité Brutus avait été adopté par Quintus Servilius Caepio.

bouguereau dit: à

..sapré rénateau..il paie de sa personne..2balles..troudballe..pourvu quça rime qu’il dirait oscar

Alexia Neuhoff dit: à

Just for bouguereau :
« Toi aussi mon fils » / « Toi aussi fils » bref César faisait (déjà) dans la compression.

DHH dit: à

@jazzi
parler grec dans le monde romain n’a pas le même sens a la date de la mort de Cesar(44 avJC) et qutre cents an plus tard au temps de Saint Augustin? A l’epoque de Cesar c’est un raffinement de lettré un truc de snob
au temps de saint augustin c’est la langue vehiculaire de tout l’est maditeranneen celle notamment des evangiles grec tres facile a traduire qu’on appelle la KOINE
mais a l’ouest (italie Afrique du nord espagne ) la langue véhiculaire est le latin et la masse dont c’est la langue ordinaire ignore le grec

renato dit: à

bouguereau, le papier ne vaut peut-être pas greande chose, mais c’est un bon résumé.
Bàt

C.P. dit: à

Bloom, on peut même remonter à la première traduction, celle de Henry-D Davray dès 1898, au Mercure de France (édition bilingue). Au passage, Davray a rencontré deux fois Wilde.

« Et chacun tue la chose qu’il aime, que tous entendent ceci : les uns le font avec un regard de haine, d’autres avec des paroles caressantes, le lâche avec un baiser, l’homme brave avec une épée. »

Jazzi dit: à

Chacun ici semble en perdre son latin ou grec, serait-ce à cause de la flamboyante banderole à dominante turquoise du Goût de la Méditerranée ?

Jazzi dit: à

A part le mot « la chose », belle, simple et limpide traduction, C.P.

Jazzi dit: à

C’est ainsi que le latin est devenu la langue de l’Eglise universelle, qui s’est substitué à l’empire romain, DHH, sauf pour les chrétiens orthodoxes.

Jazzi dit: à

substituée

Phil dit: à

Bravo Baroz, le prestigieux passou fait votre pub sur sa bande. Citez-vous ces écrivains raffinés qui croisaient en mer dans les années 30, classiques grecs d’une main, la barre dans l’autre ? Fraigneau, au hasard

et alii dit: à

Disney:encore une histoire de « castor »
Ashleigh Beevers, artiste au service du “body positivism”

Jazzi dit: à

« à propos d’anglais et d’homophilie, et d’oiseau »

Et sur « pédé comme un phoque » et alii ?

« les gens ont ainsi tendance à s’associer à leurs semblables » (Bourdieu)

Dans la vie et dans la mort. Malgré l’interdiction légale des regroupements communautaires dans les cimetières, on trouve toujours des carrées juifs, musulmans ou asiatiques dans les nécropoles parisiennes…

Jazzi dit: à

Pas Fraigneau, Phil, mais Morand, oui…

renato dit: à

La chose, rappel d’un moment heideggerien ?
Compte tenu, naturellement, de ce qui distingue réellement — essentiellement — la perception de l’idée : cet élément qu’on ne peut pas conceptualiser, mais qui doit être expérimenté. (Goethe)

Jazzi dit: à

Et aussi des carrés pour les riches (Passy) et les pauvres (Thiais)

et alii dit: à

PARRHASIUS, dit-on, a participé à un concours pictural avec Zeuxis, qui représentait des raisins, peints si naturellement que les oiseaux se sont envolés vers l’endroit où le tableau était exposé. Parrhasius, d’autre part, montrait un rideau, tiré avec une si singulière véracité, que Zeuxis, ravi du jugement qui avait été porté sur son œuvre par les oiseaux, exigea avec hauteur que le rideau soit tiré de côté pour laisser voir l’image. . En trouvant son erreur, avec une grande candeur ingénue, il admit qu’il avait été dépassé, car alors que lui-même n’avait trompé que les oiseaux, Parrhasius l’avait trompé, un artiste. – Pline l’Ancien, L’histoire naturelle (vers 77 CE), livre 35, chapitre 36.

et alii dit: à

En architecture , un corbeau est une pièce structurelle de pierre, de bois ou de métal dépassant d’un mur pour supporter un poids superincombant , [1] un type de support . [2] Un corbeau est une pièce solide de matériau dans le mur, tandis qu’une console est une pièce appliquée à la structure. Un morceau de bois en saillie de la même manière était appelé un «gland» ou un «fanfaron» en Angleterre. [1]
page wiki
mais voir Chambre des époux plafond MANTEGNA

Bloom dit: à

Merci, CP, voilà qui tempère l’arrogance des contemporains. Quand Baudelaire traduit le ‘dull day’* de Poe par ‘journée fuligineuse’, on se dit qu’il est des moments où le traducteur surclasse l’original, quitte à surtraduire.
*début de la Chute de la Maison Usher

Baroz, Wilde utilise le terme « thing ». La chose était son truc, à machin.

Yet each man kills the thing he loves,
By each let this be heard,
Some do it with a bitter look,
Some with a flattering word,
The coward does it with a kiss,
The brave man with a sword!

C.P. dit: à

Jacques, oui !  » Et chacun tue ce qu’il aime » suffirait.

Jazzi dit: à

C’est aussi mon avis, et plutôt « ce » que « ceux », C.P.
Quitte à trahir le « thing » de Wilde, Bloom.
Traducteur, un métier de fou !

Jazzi dit: à

Etrange, capricieuse et néfaste créature que cette chose de lord Alfred Douglas, Bloom !

puck dit: à

puisqu’il est question de Saint Augustin faudrait pas oublier les nonnes, et du magnifique poème qui leur a été consacré écrit par un poète anonyme du 17è s. :

Here come old flat top
He come grooving up slowly
He got joo joo eyeball
He one holy roller
He got hair down to his knee
Got to be a joker he just do what you please.
He wear no shoe shine
He got toe jam football
He got monkey finger
He shoot Coca-Cola
He say I know you, you know me
One thing I can tell you is you got to be free
Come together right now over me
He bag production
He got walrus gumboot
He got Ono sideboard
He one spinal cracker
He got feet down below his knee
Hold you in his armchair you can feel his disease
Come together right now over me
He roller coaster
He got early warning
He got Muddy Water
He one Mojo filter
He say. « One and one and one is three »
Got to be good looking ’cause he so hard to see
Come together right now over me

Jazzi dit: à

Lu sur la toile

« pédé comme un phoque [adj]

complètement homosexuel ; pédé comme un Grec

Origine et définition

Si vous demandez à un phoque s’il est homosexuel, il y a de fortes chances pour qu’il refuse de vous répondre. Probablement parce qu’il aura été très vexé.
Tout juste, peut-être, pourra-t-il admettre qu’il est ‘gay’ comme un pinson.

Plaisanterie mise à part, aucune observation, même approfondie (si j’ose dire), n’a confirmé le comportement homosexuel du phoque.
Ni du pinson, d’ailleurs.

Alors pourquoi cette expression ?
Malheureusement, nous ne devons nous contenter que d’hypothèses.

Mais avant de les citer, pour ceux qui ne le sauraient pas, il est important de rappeler que pédé est l’abréviation de pédéraste, mot qui vient du grec et qui aujourd’hui désigne un homosexuel mâle, mais qui autrefois désignait un homme ‘aimant’ un peu trop les enfants, personne qu’on qualifie aujourd’hui de pédophile, même si, pour certains, on devrait plutôt les appeler des pédocriminels.

La plus probable des origines vient de la marine à voile, avec une déformation orale du mot foc, petite voile triangulaire située à l’avant du bateau.
Mais là encore, les suppositions sont multiples :
Pour certains, ce serait parce que cette voile prend le vent par l’arrière (je vous laisse faire le rapprochement). Mais ceux qui ont déjà pratiqué la voile savent que, même ‘au plus près’, le foc est bien gonflé avec un vent pourtant proche de l’avant.
Pour d’autres, ce serait parce que, lorsque le bateau avance avec du vent plein arrière, le foc est placé de l’autre côté de l’axe longitudinal du bateau par rapport à la voile principale, cette dernière symbolisant l’hétérosexualité et le foc, l’autre ‘bord’ ().
Enfin, l’introduction du ‘foc’ dans cette expression pourrait aussi venir d’un jeu de mots extrêmement capillotracté (tiré par les cheveux) : tout le monde connaît la mauvaise réputation faite aux Grecs quant à leurs moeurs. Quand on est féru d’histoire, dès qu’on parle des Grecs, on ne peut s’empêcher de penser aussi aux Génois. Et quand on sait qu’un grand foc s’appelle un génois…
Ainsi, ‘pédé comme un Grec’ serait devenu ‘pédé comme un Génois’, puis ‘pédé comme un foc’, et enfin ‘pédé comme un phoque’.

Une autre hypothèse vient du fait que, comme chacun sait, le phoque fait partie de la fameuse famille des pinnipèdes, mot dans lequel on entend ‘pine’ et ‘pède’.
Les jeux de mots auraient fait le reste.

Une autre encore viendrait d’un jeune mousse faisant partie d’une expédition polaire. Alors que, longeant une île couverte de phoques et ayant l’impression, vu de loin, que l’agitation de ces mammifères correspondait à des activités sexuelles sans qu’il puisse distinguer les mâles des femelles, il en aurait imaginé le caractère homosexuel de ces pinnipèdes.

Une dernière serait due au souffle fort que produit un phoque lorsqu’il remonte à la surface après un long moment en apnée, genre de souffle qu’on peut aussi entendre lors d’ébats sexuels humains (mais, dans ce cas, l’association à l’homosexualité uniquement ne semble pas tenir la route).

A la demande générale d’un lecteur, j’en rajoute une qui n’est pourtant pas retenue par mes sources. Mais compte tenu de l’incertitude qui règne sur cette origine, nous ne sommes pas à une près, surtout si elle semble tenir la mer.
Chacun choisira selon ses goûts.
Or donc, dans la marine anglaise du siècle dernier, les marins étaient réputés pour leurs moeurs ‘à la grecque’. Et Dieu sait si le mot ‘fuck’ est très largement employé dans les conversations liées au sexe (et au reste) outre-manche. La déformation orale (ou ‘francisation’) de ce mot mélangée à la réputation de ces marins aurait provoqué la naissance de cette expression.

Et en voici encore une supplémentaire, soumise quelques fois.
Mais comme elle est d’Alphonse Boudard, grand déformateur des mots, elle doit être prise avec circonspection :
L’expression viendrait de la déformation de ‘pédé comme un fox’, le fox-terrier étant réputé (paraît-il), pour monter sans relâche ses congénères, quel qu’en soit le sexe. »

puck dit: à

Jazzi c’est faux ! tu dis ça juste parce que tu ne sais pas parler le langage des phoques.
Parce que si tu savais parler le phoque tu saurais qu’entre eux ils disent « pédé comme un Proust » dans l’hémisphère nord et « pédé comme un Wilde » dans l’hémisphère nord !
Et ça vois-tu ça ne s’invente pas !

Jazzi dit: à

Quelques équivalent étrangers à « pédé comme un phoque » :

Anglais (USA) gay as a trumpet gay comme une trompette
Anglais (USA) gay as a jay bird gay comme un geai
Anglais (Irlande) as queer as a bullock at a ball bizarre comme un boeuf au bal
Anglais as bent as a dog’s hind leg aussi courbé que la jambe arrière d’un chien
Anglais as bent as a nine-bob note aussi tordu qu’un billet de neuf shillings
Anglais as gay as a kite aussi gai qu’un cerf-volant
Anglais as queer as a £2 note aussi bizarre qu’un billet de 2 livres
Anglais camp as a row of tents pédé comme une rangée de tentes
Arabe (Maroc) fih El mel3ouna il contient la malédiction
Arabe (Tunisie) yelaab’ha il la joue
Espagnol (Argentine) ser más puto que las gallinas être plus pédé que les volailles
Espagnol (Colombie) más marica que un pipi embarazado pédé comme une bite enceinte
Espagnol (Espagne) maricón como un pato pédé comme un canard
Espagnol (Espagne) ser mas maricon que un palomo cojo être plus pédé qu’un pigeon boiteux
Français (Canada) fif
Français (Canada) tellement gai
Français (Canada) un senteux de pet
Néerlandais hij is een echte nicht il est une véritable cousine

puck dit: à

qu’importe ! ça fait bien longtemps que les phoques n’accordent plus aucun crédit à l’homme.

pourquoi ? parce qu’ils pensent qu’on ne peut pas se fier à une espèce qui écrit les Droits de l’Homme avec un premier article article du genre « tous les hommes naissent égaux en droit blablabla… » et que 2 jours après il est capable de couper la tête à tout ce qui bouge, alors que l’encre n’est même pas encore sèche !

puck dit: à

l’homme n’est pas une espèce fiable ! les phoques le savent mieux que nous ! ils ont lu Descartes, le Discours de la Méthode ! dans les premières pages il dit qu’il ne dira rien dont il n’est pas certain et 2 pages plus loin il nous invente une glande pinéale qui n’existe que dans sa tête !

la différence c’est que nous on se le goinfre jusqu’à la fin et nous sommes capables de faire l’éloge de Descartes, alors que les phoques ils s’arrêtent à la glande pinéale, ils vont pas plus loin, ils se disent que ce type est tout sauf fiable et ils en déduisent que les hommes sont tout sauf fiables.

pourquoi ? parce que les phoques sont moins cons que nous, et voilà !

puck dit: à

à partir de là que les hommes disent « pédé comme un phoque » c’est le genre de truc qui n’étonnera jamais un phoque, les phoques nous connaissent bien mieux qu’on ne les connait !

et alii dit: à

je suis réaliste:
L’ oiseau Jubjub est une créature dangereuse mentionnée dans les poèmes absurdes de Lewis Carroll  » Jabberwocky  » (1871) et  » La Chasse au Snark  » (1876). Oiseau Jubjub – https://fr.qaz.wiki/wiki/Jubjub_bird

C.P. dit: à

Jacques, puisque nous y sommes, avez-vous lu le « De Profundis » de Wilde, et ses « Lettres » ?

Jazzi dit: à

Superbe, la chanson et le chanteur, puck !

Marie Sasseur dit: à

Je suis passée à côté de ça :

« C’est l’admiration muette mais reconnaissante pour l’œuvre de Vladimir Jankélévitch. »

Il y en a un autre qui nous a offert un festival jubilatoire du vide sidéral de cette  » pensée », du Jankekevitch sous lsd, qui est à Victor Miesel, ce que Botul est à BHL. Du grand art de Le Tellier.

et alii dit: à

ce n’est pas parce qu’il a des ailes que Pégase est un oiseau;le gryphon non plus ; voyez HEGEL ET LA TRANSCRIPTION DE Derrida

rose dit: à

C pédé comme un foc, pck le foc est une voile d’avant mât.
Y’a une histoire de vent dans les voiles.
En vent arrière.

rose dit: à

Pardon jazzi
Je ne vous avais pas lu.
Je confirme le foc.

rose, matelote

rose dit: à

Bouguereau

Tu es ceci ou cela.

Double zéro.
Pauvre de toi

Jazzi dit: à

J’ai retrouvé ce que j’en disais dans un billet de Passou de la fin décembre 2018 :

« Je n’ai jamais suivi avec assiduité la carrière de Rupert Everett, qui représentait pour moi une sorte de Hugh Grant gay, avenant et un rien snob, typiquement anglais quoique francophile, éternel second rôle de cinéma et copain de Madonna.
C’est donc sans grandes illusions que je suis allé voir « Happy prince », le film où, en tant qu’acteur-réalisateur, il nous propose sa version des dernières années de la vie d’Oscar Wilde, après sa sortie de prison. Amateur de biopic, qui est une agréable façon selon moi de revisiter et réviser les pages d’histoire, c’est principalement pour cette raison que j’avais sélectionné ce film.
Passé le premier choc de découvrir cet ex dandy élégant (Rupert Everett, pas Wilde) passablement vieilli et cerné par la graisse, comme si Dorian Gray s’était soudainement mué en Orson Welles, doublé de l’apparition tout aussi effrayante de Béatrice Dalle en patronne et matrone d’un cabaret des Grands Boulevards, toute en poitrine et fessier plantureux, j’ai eu l’impression d’assister à une version cauchemardesque de temps retrouvé proustien !
Puis, progressivement, je me suis installé dans l’histoire, qui nous conte la triste fin de l’auteur du « De Profundis », brisé mais encore capable d’affronter la vie avec esprit, distance et humour.
Rupert Everett en fait un personnage à la Charlus, doté d’une voie virile et d’une attitude folle, jusqu’au pathétique, partagé entre ses deux ex amants Robbie et Bosie, dans les rôles du bon et du méchant.
Une narration en trois temps : Dieppe, Naples, Paris, où, l’acteur-cinéaste britannique s’inspire visiblement du Visconti de « La Mort à Venise » : Alfred Douglas ressemble d’ailleurs comme deux gouttes d’eau à Tadzio. Mais un Tadzio prématurément fané et vicieux.
Un film particulièrement lyrique, aux belles images d’un chic à la limite du kitsch noyées sous l’avalanche de morceaux de bravoure musicaux de Gabriel Yared.
Etrange, mais au bout du compte intéressant… »
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579943&cfilm=212728.html

Bloom dit: à

Yep, Baroz, le destin de Wilde est tragique, au sens littéraire du terme: une ‘hubris’ largement en résonance avec sa stature physique et intellectuelle suivie d’une triple nemesis sous la forme de ‘Bosie’, de son père, le codificateur des règles de la boxe anglaise, et d’une Angleterre fin de siècle à la fois puritaine et irlandophobe, effrayée par l’agitation autour du vote pour le Home Rule (autonomie politique) de l’île d’émeraude…
Cela étant, pour moi l’œuvre de Wilde se suffit à elle-même; elle parle à tous, aux petits (ses merveilleux contes) et aux grands (Dorian Gray, Lord Arthur Savile, ses pièces, poèmes, essais – The Soul of Man Under Socialism -, aphorismes, you name it).
Âme-frère de Wilde, Aubrey Beardley, génial dessinateur qui illustra le Salomé que Fingal publia en français (!!!). Beardsley mourut hélas très jeune, à 25 ans, après avoir valeureusement défié l’obscène hypocrisie victorienne.
Beardsley exacerbe les tendances érotiques déjà à l’œuvre dans le préraphaélisme & les mène à leur conclusion logique: la nudité non allégorisée. Shocking!
Eux demeurent, ‘the rest is silence’

et alii dit: à

et Bossuet ,l’aigle de Meaux

bouguereau dit: à

doublé de l’apparition tout aussi effrayante de Béatrice Dalle en patronne et matrone d’un cabaret des Grands Boulevards, toute en poitrine et fessier plantureux

il fut un temps entre les pédés et les hétéro c’était juste l’angliche channel..havec boris c’est la mer à boire

bouguereau dit: à

Double zéro.
Pauvre de toi

..sept..brouck ou broeck si on est pas quune double boulle 51 chez panis

bouguereau dit: à

Dieppe, Naples, Paris, où, l’acteur-cinéaste britannique s’inspire visiblement du Visconti de « La Mort à Venise »

oscar est mort relativment jeune baroz..en apétit jusqu’à la fin qu’elle dirait térezoune a son frére

bouguereau dit: à

rose, matelote

..moutcho dpinard..dans la sauce

bouguereau dit: à

pourquoi ? parce que les phoques sont moins cons que nous, et voilà !

keupu..heureux dfaire chuter la moyenne

bouguereau dit: à

» Et chacun tue ce qu’il aime » suffirait

nan..yavé il dit qu’c’est pour rire..on peut broder

bouguereau dit: à

« les gens ont ainsi tendance à s’associer à leurs semblables » (Bourdieu)

il ne dit qu’aussi’..avis aux communautariss

bouguereau dit: à

bouguereau, le papier ne vaut peut-être pas greande chose, mais c’est un bon résumé.
Bàt

et quoi..pour envahir le parlement européen?

bouguereau dit: à

« Toi aussi mon fils » / « Toi aussi fils »

ça me rappelle 50cents qui a tweeté en voyant sa feuille d’impot ‘vote for troump même s’il peut pas kiffer les noirs!’..pourri par les réseau sociaux il a fini par dire ‘..qu’il aille sfaire enculer donald’

C.P. dit: à

Parfaitement, Bloom, pour le texte en français et les illustrations de Beardsley.
Avec Maeterlinck et Wilde, le personnage de Salomé évolue jusqu’au poème d’Apollinaire dans « Alcools » :

« Pour que sourie encore une fois Jean-Baptiste
Sire je danserai mieux que les séraphins
Ma mère dites-moi pourquoi vous êtes triste
En robe de comtesse à côté du Dauphin

Mon coeur battait battait très fort à sa parole
Quand je dansais dans le fenouil en écoutant
Et je brodais des lys sur une banderole
Destinée à flotter au bout de son bâton

Et pour qui voulez-vous qu’à présent je la brode
Son bâton refleurit sur les bords du Jourdain
Et tous les lys quand vos soldats ô roi Hérode
L’emmenèrent se sont flétris dans mon jardin

Venez tous avec moi là-bas sous les quinconces
Ne pleure pas ô joli fou du roi
Prends cette tête au lieu de ta marotte et danse
N’y touchez pas son front ma mère est déjà froid

Sire marchez devant trabants marchez derrière
Nous creuserons un trou et l’y enterrerons
Nous planterons des fleurs et danserons en rond
Jusqu’à l’heure où j’aurai perdu ma jarretière
Le roi sa tabatière
L’infante son rosaire
Le curé son bréviaire

renato dit: à

« … pour envahir le parlement européen? »

Ce serait inutile, tandis que réformer l’ensemble en lui donnant une forme intelligente, finalement, ce serait une bonne chose de fait.

Phil dit: à

Pas Fraigneau,

achèterai quand même dear Baroz. Pour lire votre incipit. De profundis, le fils de Wilde a traduit Green, le monde est petit, dixit james bond

et alii dit: à

le plus philosophe des oiseaux
le toucan(tout Kant)

et alii dit: à

n’oublions pas Le sourire du flamant rose – réflexions sur l’histoire naturelle
De Stephen Jay Gould

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