Séductions de l’ordre et du chaos
Deux livres que le hasard de la librairie m’a amené quasiment en stéréo alors que l’un n’a rien à voir avec l’autre. Il est même son antagoniste sur le plan de la construction : autant l’un est rigoureusement organisé, autant l’autre part dans tous les sens. Ce qui fait leur attrait et leur secrète séduction, aux deux.
Par le ton et la démarche, Une affaire si facile (160 pages, 17 euros, Le Cherche-midi) de Francis Szpiner (Paris, 1954) n’est pas sans rappeler son premier roman Une affaire de femmes (Balland, 1986), consacré à la « faiseuse d’anges » Marie-Louise Giraud que ses activités d’avorteuse dans la clandestinité avait conduite à l’échafaud en 1943, que Claude Chabrol avait adapté pour le porter à l’écran. L’auteur étant dans le civil un pénaliste réputé, on dira que ce sont des livres d’avocat alors qu’il s’agit de romans que seul un avocat passionné de littérature pouvait oser écrire tant la vérité crue dans toutes ses facettes, des plus évidentes aux plus perverses, y côtoie l’invraisemblable dans toute sa séduction. Autobiographique ? Mieux encore : du vécu sauf dans le dénouement.
Imaginez un instant… Nous sommes en 1984. Me Simon Fogel, jeune avocat parisien déjà très lancé par ses plaidoiries remarquées lors de procès qui ont défrayé la chronique, accueille dans son cabinet une femme que tout indique comme la coupable d’un crime qui vient d’être commis. Tout à commencer par elle-même. Avant de passer au commissariat, elle lui livre des aveux complets. Elle a fait feu sur son mari (une balle de calibre 12 dans la tête) dans leur pavillon de banlieue. Il accepte son dossier en connaissance de cause : son mari ne se contentait pas de la battre depuis des années, il l’humiliait, l’avilissait en la soumettant à sa fantaisie sexuelle en la faisant descendre au plus profond du sordide. Pas d’antécédents, criminels, pas de casier judiciaire, tout parait clair et limpide, d’autant que lorsque s’est résigné à s’emparer du fusil de chasse pour l’abattre dans son sommeil d’alcoolique, elle voulait avant tout protéger leur fils Nicolas, six ans.
Le récit est d’un réalisme glaçant, clinique, sans effets de manche, dénué du moindre pathos. Par la maitrise de sa construction, il fait penser à un travail d’architecte tel que le romancier italien Sandro Veronesi, architecte de formation (il avait consacré sa thèse à la restauration moderne sous Victor Hugo), l’évoquait récemment dans une interview à Libération à propos de son Colibri (traduit de l’italien par Dominique Vittoz, Grasset). Tout un art de la composition qui traite les chapitres en masses, se permet tous les jeux avec la chronologie, les bases, les parties structurantes, les lettres échangées par les personnages interposées comme le sont des matériaux :
« En architecture, on étudie aussi le rapport entre les figures et l’espace, or l’architecture et le roman ont encore ceci en commun qu’il n’existe pas de personnages sans espace. Pour écrire un livre solide, ma référence est la solidité architecturale »
On avance dans la lecture d’Une affaire si facile comme dans un polar bien ficelé sauf que c’est d’autre chose qu’il s’agit car l’auteur nous engage dans une réflexion très personnelle sur la position de l’avocat face à la culpabilité, au secret professionnel, à la morale, à sa conscience et la déontologie. La réussite du roman tient aussi à son dénouement qu’il faut évidemment se retenir de révéler. Disons que c’est pour le moins inattendu. En s’imposant, la vérité n’est pas si simple qu’elle paraissait. On sait que Martine sera condamnée pour le meurtre de Marcel, du moins l’on s’en doute en toute logique, le rôle de son défenseur étant alors supposé être celui qui tentera tout pour réduire sa peine. Sauf à ce que le jeu soit faussé dès lors que la complexité s’en mêle, les évènements dussent-ils être racontés du point de vue d’un narrateur unique, Me Fogel, maitre de ce labyrinthe d’interprétations et de fausses pistes. Au procès, il se fait fort d’opposer ses incertitudes aux certitudes de Mme l’Avocat général. On le sait, le prétoire, c’est la guerre. Sauf qu’en déposant sa robe pour écrire son roman, Me Szpiner a vissé un silencieux au canon de son arme. On se croirait chez Simenon. Non celui des enquêtes de Maigret mais celui des romans durs.
« Regardez-la, est-ce qu’elle vous fait peur ? Moi, je pense que si demain vous la rencontriez, vous la serreriez dans vos bras, et vous la plaindriez. Parce que sa vie a été un calvaire. Et sa peine, elle l’a déjà subie.
Autant l’histoire de Francis Szpiner est rigoureusement ordonnancée, autant Par instants, la vie n’est pas sûre (347 pages, 21,90 euros, Pol), le récit à fragmentations de Robert Bober (Berlin, 1931) ne l’est pas. Non que celui-ci ne sache pas faire, les lecteurs éblouis et bouleversés par son Quoi de neuf sur la guerre ? (Pol, 1993, Prix du livre Inter), qui marqua l’entrée en littérature de ce documentariste loué et lauré très lié à Georges Perec (ils ont fait ensemble Récits d’Ellis Island), ont pu le vérifier depuis avec Berg et Beck (Pol, 1999) notamment. C’est juste que Bober a écrit de la manière qui correspondait le mieux à son état ; et si le résultat parait à juste titre assez foutraque, cela reflète son bon plaisir et sa sincérité à 89 ans. Le résultat est une merveille de sensibilité aux détails du quotidien, de finesse d’esprit et d’intelligence critique.
Son titre est inspiré de la Nonchalance (Verdier, 1991) de son ami Pierre Dumayet. Celui-ci, qui n’est pas le dédicataire de son livre (c’est Paul Otchakovsky-Laurens mort accidentellement il y a deux ans- et regretté par ses auteurs comme rarement un éditeur le fut), fut également son complice puisqu’en semble ils ont signé une quarantaine de documentaires consacrés notamment à des écrivains : Flaubert, Queneau, Balzac, Dubillard… Autant de pépites qui font l’orgueil de notre patrimoine télévisuel. Des rencontres comme on n’en fait plus et qui n’avaient d’autre but que de faire lire un écrivain. Décrire la peau du texte pour donner envie d’aller la caresser et en faire jaillir du sens, des odeurs et des émotions. Y a-t-il plus noble et plus ambitieux pour qui tient boutique dans la petite lucarne ? Par instants, la vie n’est pas sûre est en fait conçu sous la forme d’une lettre adressée à l’ami disparu en 2011 ; mais même cette lettre est foutraque, ce qui d’ailleurs n’a pas d’importance. De toute façon, le séduisant chaos du récit est annoncé dès les phrases d’Aragon placées en épigraphe, issues de son foutraquissime et passionnant Henri Matisse, roman (1971) :
« Ce livre ne ressemble à rien qu’à son propre désordre (…) Il égare ses pas, revient sur ses propres traces… Par moments, on croirait le suivre, et voilà qu’on se retrouve ailleurs, d’où l’on s’imaginait il y a bien longtemps parti ».
Au fond, le fatras d’un livre n’est acceptable que lorsqu’il est revendiqué et glorifié au même titre qu’une forme littéraire. Ce qui compte, ce sont les voix, celles de Bober et Dumayet, comme s’ils poursuivaient leur conversation entamée il y a un demi-siècle. Et leurs timbres imposent leur présence dans toutes les pages. Retours d’anecdotes, bouts de conversations, éclats de mémoires, citations en veux-tu en voilà et des lettres comme autant de conversations avec un absent. C’est un lecteur de Quoi de neuf sur la guerre ? qui lui écrit : « Votre livre, vous l’avez écrit en français mais je l’ai lu en yiddish ». C’est son ami le dramaturge Jean-Claude Grumberg, qui comme lui à ses débuts « tira l’aiguille » dans l’atelier, qui confie dans un éclair de mélancolie : « Plus je vieillis, plus je deviens enfant de déporté ». C’est une réflexion née d’un mystère cézannien demeuré inentamé, celui des cartes blanches entre les mains d’un des Joueurs de cartes, du moins dans l’une des cinq versions du tableau (comment joueur ainsi ?). C’est l’admiration muette mais reconnaissante pour l’œuvre de Vladimir Jankélévitch. C’est l’exploration permanente de sa bibliothèque de grand lecteur que l’on devine profuse, variée, surprenante. On n’est pas déçu. Son grand livre parmi des milliers d’autres, c’est The Family of Man qui contient quelque 503 photos sélectionnées par le photographue Edward Steichen en 1955 pour une exposition au Moma. Et s’il ne devait n’en retenir qu’une, qui serait « la plus belle photo au monde », ce serait celle qu’Henri Cartier-Bresson prit à Bali pour tout ce qu’elle raconte du passage du temps sur les corps.
Robert Bober, ancien assistant-réalisateur de François Truffaut sur ses trois premiers films, a son tempo qui n’est pas celui de… disons, Jean-Christophe Averty. C’est quelqu’un de lent, au débit réfléchi, qui prend son temps pour mieux nous le donner. Son livre est calme, débordant de tendresse et d’humanité, zébré parfois de saines colères qui surprennent d’autant plus par leur violence (contre « l’immonde Plenel » par exemple, le journaliste auquel il ne pardonne pas de s’être comparé aux martyrs de l’Affiche rouge après s’être retrouvé en couverture de CharlieHebdo).
De toute sa vie, Robert Bober n’aura passé et réussi que deux examens dont il est également fier : celui de tailleur-coupeur-gradueur et celui de la Commission d’avances sur recettes pour son plus récent film Vienne avant la nuit (2017). Ne lui ayant jamais commandé un costume à mes mesures, je ne saurais en juger ; mais j’ai vu son film plein de dates, de noms, de lieux et de fantômes, enquête sur les traces de son arrière-grand-père dans ce qui reste du monde d’avant, et je puis vous assurer que cette méditation sur la mémoire et l’oubli est exemplaire de sensibilité. Comme son livre.
(« Cimetière »; « Avec vue sur le Prater » images extraites de Vienne avant la nuit de Robert Bober)
1 356 Réponses pour Séductions de l’ordre et du chaos
Dans sa biographie de Duras , Laure Adler touche à un point important.
Laure Adler explique bien que, Duras » « déteste qu’on dise d’elle qu’elle écrit des livres où on raconte des histoires ». Car écrire, c’est même le contraire de raconter des histoires. Or, les lecteurs ont pris « L’Amant » pour argent comptant. Emportée par la gloire, Marguerite a laissé faire. D’abord, elle s’est timidement défendue, se battant sur le terrain de la construction du roman, de l’enchevêtrement des récits, a répété que L’Amant était une fiction et non un récit autobiographique, puis elle a abandonné et a accepté de se souvenir d’elle, « jeune fille de 15 ans qui, un jour, sur un bac en Indochine, dans une grande automobile noire… »
Un traumatisme fondamental irrigue les livres de Duras, celui provoqué par le déficit d’amour à son égard d’une mère subjuguée par la dévotion qu’elle voue à son fils aîné, un raté violent, joueur, alcoolique et opiomane qui martyrise son petit frère et sa petite sœur. Adler cite Duras, qui a griffonné dans un cahier à propos de L’Amant : « Utiliser l’écriture non pour restituer sous forme d’épopée, mais pour accéder à beaucoup de choses, encore cachées au plus profond de ma chair aveugle comme un nouveau-né au premier jour – inaccessible à l’écrit. »
@ s’ils sont bons le sexe de l’auteur-e ne m’importe point.
Mais comment peut-on entamer une vraie discussion avec ces formules aussi bouchées. Forclore le folklore, je sais bin… On recule dans la pblmtq du genrisme.
et al., je ne me souviens pas de marché noir, la « pose » se faisait à l’hôpital ou chez le gynécologue, en toute légalité — peut-être que d’un côté et de l’autre de la frontière l’interprétation du corps et des intentions des femmes changeait.
Merci pour tes réponses précises sur Duras et Proust, Paul. Tu es à point pour concocter un dictionnaire amoureux de Duras !
Quoi, Janssen J-J, vous évaluez la valeur selon le sexe ?!
De Jérôme Leroy (le seul sympathisant communiste que je supporte, avec Patrick Besson peut-être) dans Causeur:
» Qui aurait imaginé, il y a un an, notre vie d’aujourd’hui ? Personne et surement pas Macron. Et qu’est-ce que ce sera, si réélu, il doit affronter des épisodes climatiques extrêmes comme une canicule de 2003 à la puissance dix ?
La Zad ou le monastère.
La gauche n’aura plus le pouvoir mais il est bien possible que le pouvoir lui-même ne soit de toute manière qu’une notion très relative puisque il sera surtout occupé à gérer les effondrements successifs et mortifères de notre monde. Alors que faire ? Pour ma part, j’hésite à me réfugier dans une ZAD ou mieux, entrer dans un monastère, dominicain de préférence : je pourrais étudier tranquillement, en attendant la fin, ces beaux textes fondateurs du communisme que sont les Actes des Apôtres ou la Cité de Dieu de saint Augustin. Et à méditer sur ce que nous aurons raté alors que ce monde aurait pu être si beau. »
« on me remit plus tard un stérilet et là , j’ai été enceinte de ma fille »
Elle revient de loin, la pauvre !
Ce n’était pas une enfant désirée, et alii ?
Un autre « homme », (JJJ), écrivain et fameux critique littéraire (excellent aussi dans la rosserie) a bien élucidé, à partir de l’analyse d’un roman, le « pouvoir » de l’écriture de Marguerite Duras, c’est François Nourissier, (en 1966 dans « Les Nouvelles littéraires ») à propos du Vice-consul.
(Voir les deux derniers paragraphes.)
« Je viens de lire deux ou trois articles consacrés […] à Mme Duras : ils sont aussi vides et flous que je crains de l’être dans cette chronique. Il est très difficile d’écrire avec bon sens et utilité du Vice-consul. On pouvait, à propos par exemple des Petits Chevaux de Tarquinia, merveilleux récit vieux déjà de douze années, parler commodément de vacuité, d’ennui, d’ensevelissement conjugal, thèmes classiques de l’univers romanesque. […] Enfin, je me sens plein de nostalgie pour mes confrères du cinéma et du théâtre qui, eux, trouvèrent sans peine leurs mots pour vanter les dialogues de Hiroshima mon amour ou d’Une si longue absence et pour saluer, tout récemment, dans la pièce tirée des Journées entières dans les arbres, non seulement un triomphe de Mme Madeleine Renaud, mais encore l’accession de Marguerite Duras au premier rang des auteurs dramatiques français d’aujourd’hui. […]
Si l’on essaie – bien vainement, mais il faut sacrifier à certains rites… – de déceler dans le présent éternel qui est la règle et la mode du roman moderne, la ligne d’une intrigue, à quel résumé parvenons-nous ?
D’une part, un homme vice-consul de France à Lahore, a été déplacé à la suite, sans doute, d’un scandale : il tirait, la nuit, de sa fenêtre, des coups de feu sur les lépreux allongés dans un jardin public. Il attend maintenant, dans le petit monde diplomatique de Calcutta, tout occupé de racontars et de beuveries, une décision administrative et sa nouvelle affectation.
D’autre part, une femme, une Vietnamienne, chassée par sa mère à dix-sept ans parce qu’elle était enceinte, a mis au monde son bébé, l’a donné à des Blancs, et depuis son départ mendie, vole, se prostitue. Elle perd ses cheveux, porte longtemps au pied une plaie empuantie, erre de fleuve en forêt, de lac en montagne. Elle marche dix années et échoue enfin, folle, chauve et parfaitement animale, parmi les lépreux de Calcutta, entre lesquels elle s’allonge pour dormir. Un jeune anglais, Peter Morgan, qui l’a observée, l’a écoutée chanter, imagine son histoire et l’écrit, écrit un roman (celui par exemple que nous lisons et que j’essaie sans espoir de vous « raconter »…)
Enfin une femme, Anne-Marie Stretter, épouse de l’ambassadeur de France, joueuse de piano et de tennis, grande dévoreuse, sans doute, de jeunes amants britanniques, qui presque seule ne paraît pas redouter le vice-consul et serait peut-être capable, si ell le voulait de le faire parler, de lui faire livrer ce secret que sans doute il porte, assassin d’ombres, ombre lui-même que ne parvient pas à traquer un « dossier » de fonctionnaire, ni la suspicion collective à deviner…
[…]
Comment donner de l’homogénéité à une histoire qui justement la refuse et lui préfère, par principe, la fluidité et le doute ? Il y a le thème de la lèpre ; celui de la folie ; celui du voyage […] ou encore tous ces exils sans retour des Anglais qui entourent l’ambassadrice et qui ont décidé, à jamais, de finir leur vie dans la chaleur poisseuse et irréelle de la colonie…
Cette évocation est bien loin de me satisfaire ! Mais comment faire autrement ?
Un récit – qu’il revendique les audaces du laboratoire ou se rassure aux vieilles roueries du roman classique – c’est seulement à son pouvoir que nous devons le juger. Or une fois de plus avec Le Vice-consul on peut faire cette constatation tant de fois vérifiée […] : c’est par son ascendant poétique que le récit contemporain, dans ses meilleures réussites, prend barre sur nous. De la prose ductile, faussement familière, extraordinairement « artistique » de Marguerite Duras, de ces chapitres subtilement agencés mais qui défient l’analyse logique, ce qui se dégage, c’est un murmure. Un charme incantatoire qui se lève, une fièvre moite, insinuante, semblable probablement à ce mal de vivre dont souffrent les personnages assommés de chaleur et d’alcool dont grouille doucement, paresseusement cette histoire. […]
Il me semble que les habitants de 1966 pour qui comptent Fautrier, Alechinsky, Henze, Etienne-Martin, Resnais, Godard, ceux-là, oui, reconnaissent dans les images, la musique, la technique de Mme Duras une aventure qui leur est contemporaine. »
Janssen J-J dit: à
« @qui plus est romancier et lecteur-critique devrait être exclu de l’énigme de cette écriture ? C’est vous qui vous excluez de ce bonheur.
Mais bon dieu, je le taquinais… Voyez pas que cé parce qu’il m’impressionne, Ch… ? »
OUF !
Aimez-vous Duras, renato ?
Oui Paul, c’est l’explication par le trauma… de Laure Adler. Merci de l’avoir retrouvé, mais perso, je n’y ai jamais vraiment cru, comme du reste, à tout ce freudisme de bazar.. Marguerite avait sans doute besoin de ce type d’explication pour qu’on lui foute la paix. Elle n’avait pas besoin de s’expliquer ses pulsions d’écriture si uniques et particulières… Si elle en avait eu trop conscience, elle n’aurait jamais rien écrit de son infinie logorrhée, c’est clair… Et quand elle se mit à boire des océans de whisky, elle en comblai le tarissement, sa tristesse de vieillir,je crois. Elle eut des rides qui l’enlaidirent implacablement. Elle avait tari l’eau de son puits, et ne pouvait plus que regarder la vacuité du vide de sa vie d’écrivaine et de cinéastes depuis sa margelle. Elle était devenue ridicule et pitoyable…
Mais pourquoi a-t-on tant voulu la réduire à sa caricature d’elle-même ? Qu’est-ce qui nous gênait à ce point chez la « Pythie de la rue St Benoit » comme dit PE… Non, c’est bien trop simple, cette projection des germanopratins qui se la paient aujourd’hui… !
Bàv, Paul, que vous n’êtes pas, à St Malo.
« En Algérie, le rapport de Benjamin Stora accueilli froidement »
Evidemment JB ! Même s’il ne l’est pas, il sera toujours trop « objectif » pour les algériens qui héritent de 60 ans de lavage de cerveau anti français. Apparemment DHH a été victime de ce bourrage de crâne dans son exil parisien. Bien que plus jeune qu’elle, je l’ai été moi-même de la part notamment d’un prof d’histoire qui m’avait prêté un livre (Alleg peut-être). J’ai ouvert les yeux quand la branche pied noir de ma famille s’est exilée en France. J’ai réalisé que les exactions que l’on reprochait aux français étaient une goutte d’eau par rapport à l’océan d’atrocités commises par les indépendantistes avant et après l’indépendance.
Bien entendu ce que j’écris là ne sert à rien.
Bien vu (lu) l’article de François Nourissier, Christiane.
Je me souviens que Sergio était sensible au tempo jurassien…
@ vous évaluez la valeur selon le sexe ?!
Ce n’est pas ce que j’ai dit… Ne confondez pas sexe et genre… Il faudrait quand même que l’on dépasse cette affaire mais en tenir compte aussi, dans nos jugements genrés sur toutes les littératures, (bonnes ou mauvaises, c’est une autre question, on est bien d’accord, RM et puck ?)… hein !?
Durassien
@ Bien entendu ce que j’écris là ne sert à rien.
D’autant plus anéfé, que c’est totalement faux. Et que les enfumages rétrospectifs ont bon dos.
Inutile de nuancer jzmn, Duras a toujours été un dinosaure de la littérature attractive ! 🙂
DHH, ce que vous racontez de votre expérience à l’époque précédent la guerre d’Algérie est le sujet du film de Jacques Davila, « Certaines nouvelles », vu à sa sortie en 1980.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Certaines_nouvelles
il faut être idiot pour ne pas comprendre qu’avec un stérilet, a priori, on ne désire pas un enfant!
ces pauvres erdéliens sont-ils victimes des clichés « de psychologie » comme « enfant désiré »
« elle se mit à boire des océans de whisky »
Plutôt des litres et des litres de vin rouge kiravi, JJJ.
Soyons précis, disait Sergio !
pour des informations sur la contraceprion etc, voyez
Winckler’s Webzine
Le site personnel de Martin Winckler
le site de martin, parti au canada je crois
http://www.martinwinckler.com/spip.php?rubrique8
Mais que faites-vous des actes manqués et de la frontière entre conscience et inconscience, et alii ?
Ma question était pour adoucir la brutalité de votre éventuelle réponse.
ma vie personnelle ne regarde pas les erdéliens; « enfant désiré » est un cliché ;un point c’est tout
L’enfant désiré, la parentalité et la procréatique
Benoît Bayle
https://www.cairn.info/revue-dialogue-2013-1-page-85.htm
Cet après-midi sur France Inter de 15h à 17h :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-atelier/le-grand-atelier-31-janvier-2021
Le Grand Atelier de…Marguerite Duras.
Avec :
Laure Adler, journaliste, productrice de l’Heure bleue sur France Inter, et spécialiste de Marguerite Duras, qu’elle a interviewé à plusieurs reprises. Marguerite Duras, de Laure Adler est sorti chez Gallimard
Camille Laurens, écrivaine. Son dernier roman : Fille (Gallimard)
Fanny Ardant, comédienne. Elle a porté sur scène à de nombreuses reprises les textes de Marguerite Duras. Fanny Ardant lit Moderato cantabile, de Marguerite Duras, le CD est édité par les éditions des femmes, Antoinette Fouque (2021)
Benoit Jacquot, réalisateur. De sa relation privilégiée avec Marguerite Duras sont nés deux films, Ecrire et La mort du jeune aviateur anglais, sortis en coffret (1 DVD et 2 CD de textes lus par Fanny Ardant, éditions des femmes, Antoinette Fouque). Le film Suzanna Andler, adaptation de Marguerite Duras, avec Charlotte Gainsbourg et Niels Schneider sortira dès la réouverture des salles.
Reportage avec la photographe Hélène Bamberger qui a pendant de longues années photographié l’univers de Marguerite Duras. D’une quinzaine d’années de promenades en Normandie, elles ont réalisé ensemble un album : La Mer écrite (Editions Marval, 1996). Marguerite de Trouville a paru aux Editions de Minuit.
Programmation musicale :
Les mots d’amour – Edith Piaf
La passion selon Saint Matthieu BWV 244 (Bach) – François Lasserre
Le square – Juliette Gréco
Avril exil – Lonny
Nous – Julien Doré
Chemtrails over the country club – Lana del Rey
Dies irae / Requiem en ré mineur K626 (Mozart) – William Christie
L’équipe :
Vincent Josse Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Karen Déhais Attachée de Production
Mathilde Verfaillie Attachée de production
Janssen J-J, la catégorie sociale et culturelle ‘femme ou homme’ intéresse peut-être les sociologues et ceux qui tiennent fanatiquement à leurs différences. Il est vrais que la dimension biologique — sexe — et la dimension culturelle — genre — trouvent un point de rencontre dans la dimension psychologique, avec laquelle l’individu constitue sa propre identité — conscience de soi —. La nature nous dote de certaines caractéristiques sexuelles à partir desquelles la culture d’appartenance nous attribuera un genre, mais ce sera l’individu dans sa dimension la plus intime et personnelle de se reconnaître comme faisant partie d’un ou plusieurs genres, ainsi constituant leur identité de genre. Moi, je me tiens à l’idée de régénération produite en recourant aux besoins physiologiques — la force des Grecs, selon Nietzsche —, donc à la base il y a le sexe, peu importe ce que chacun-e en fait.
Schönberg conseillait d’écouter les concerts la nuit et sans mettre les noms des compositeurs au programme : écoute aveugle. Il faudrait lire sans connaître le nom de l’auteur.
« ma vie personnelle ne regarde pas les erdéliens »
Comme JJJ, j’adore, quand, entre des tombereaux de liens, vous laissez échapper des bribes d’intimité, et alii. Des bribes profondes, impudiques, quasi obscènes, que vous semblez aussitôt regretter et vous mettent en colère lorsqu’on les relève…
Mais c’est là que vous êtes toute entière, pas dans le paraître pseudo intellectuel, osez !
Oui, renato, de même il faudrait écouter les confessions intimes des erdéliens en oubliant leur identité : ce qui en chacun nous parle de nous.
assez des provocations du cinévore et des autres qui s’imaginent comprendre et « savoir »; vous êtes,vous,les demandeurs obscènes oui;
quant à ma fille, elle ne « revient « pas de loin:elle est partie loin ,à Philadelphie, très exactement, avec un journaliste
« elle ne « revient » pas de loin : elle est partie loin »
A chaque cause sa conséquence, et alii.
la psychologie des erdéliens est profondément ignorante des travaux enquêtes des professionnels qu’ils ne comprennent pas,esclaves de leurs préjugés archaïques qu’ils veulent reconduire ici, en « petits maîtres »
A chaque cause sa conséquence, et alii.
quand un père veut se servir de sa fille comme otage de ses histoires (toutes) ,et d’ une fille qu’il a giflée selon son modèle paternel, agresseur sexuel la fille peut aussi découvrir sa liberté ! elle est sortie majo de sa promotion d’études aux USA et est très désirée;d’ailleurs elle est en videos sur la toile
major
ma fille n’a pas snobé l’étude et le travail, elle! conséquence, elle a réussi dans son boulot à être enviée, et on se la dispute!
elle a eu son blog à elle, personnel , avec SON travail, SON histoire de TRAVAIL
Marc Court monte sur ses grands chevaux (en l’occurrence, plutôt de vieilles haridelles) à cause du mot « fâcheux » : forcément, il croit que le dix-huitième siècle lui appartient. Quant à Duras, il n’est bien entendu pas question d’objectivité littéraire. Ce sont les convictions politiques, le parcours, et le succès de la dame qui le mettent hors de lui. Pauvre Court, si poussiéreux…
A part ça, je me plonge en ce moment dans les livres de Virginie Despentes. Roboratifs, on se sent, à leur lecture, comme debout au zinc et en train d’entamer le troisième blanc-cassis de la soirée.
@Jazzi
Ce que j’écrivais ne concernait pas la période précédant la guerre d’Algerie ,mais les années de guerre elles mêmes ,pendant lesquelles les pieds-noirs aisés continuaient de vivre comme avant ,en classe de loisir tranquille et jouisseuse , et, malgré les échos de tout ce qui enflammait leur pays, dans une parfaite méconnaissance de la réalité coloniale qui avait été à l’origine des « evenemnts » indifferents aussi au sort de pauvres gosses arrachés à leur terroirs, ces appelés qui, pour les protéger ,se faisaient trouer la peau dans le bled en tuant des pauvres gens
J’avais vu le film de Jacques Davila il y a tres longtemps à sa sortie . Je ne sais pas si c’est un bon film mais je l’avais surtout aimé pour son goût de madeleine ;et il y avait aussi le plaisir de mettre un nom sur le lieu et d’identifier les personnages qui ont inspiré le couple des adultes
Jacques Davila lui-même, je l’ai croisé adolescent quand il faisait partie de la même jeunesse gâtée que mon frere puîné Il avait été a cette époque le flirt d’une de ses copines qui est plus tard devenue ma cousine .Sa mère était la sœur de cet ami proche de Camus très present dans sa biographie, Pierre Galindo ^
Je ne sais rien d’autre sur l’œuvre ulterieure et le devenir de jacques Davila , ?le conaissiez vous ? Vous m’avez donné envie de revoir le film :
@et alii
Etiez vous signataire du manifeste des 350(?)salopes ?
renato, de R. Luperini je n’ai pas lu L’allegoria del moderno, seulement des articles et si je me souviens bien un ouvrage sur F. Tozzi.
Je vais essayer de me le procurer, merci.
(C’est grâce à Ricœur que je m’étais intéressée à Gadamer.)
Quant au risque que vous soyez pris pour un « compagnon de route », j’ai bien ri. (À vrai dire, j’avais moi-même craint une volée de bois vert de votre part, précisément pour cette raison.)
Réelle ou feinte (car je suppose une plaisanterie, mieux : une forme d’auto-ironie), la crainte qu’une fort louable honnêteté intellectuelle (trop rare en ces lieux) puisse être imputée à charge et considérée comme une sorte de délit par association en dit tout de même long sur l’ambiance de chasse aux sorcières …
Certes, il n’y a pas à s’étonner des retours de balancier, mais la prolongation et l’exacerbation de celui-ci incitent à se demander à qui il profite.
Et parfaitement d’accord avec « Il faudrait lire sans connaître le nom de l’auteur. »
Voici le « manifeste des 343 salopes » qui ont le courage de dire « Je me suis fait avorter ». Manifeste paru dans dans le Nouvel Observateur n°334 du 5 avril 1971.
Un million de femmes se font avorter chaque année en France.
Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples.
https://www.nouvelobs.com/societe/20071127.OBS7018/le-manifeste-des-343-salopes-paru-dans-le-nouvel-obs-en-1971.html
Oui, DHH, j’ai connu la bande à Davila, dont le film se passe en effet durant la guerre d’Algérie (1961) et montre bien cette « insouciance » dont vous parlez. Il est mort à 50 ans. J’étais ami du 1er assistant, Georges Bensoussan, qui m’a dit que le tournage, non pas en Algérie mais en Corse, avait été une véritable catastrophe. J’avais même diné à l’époque avec Micheline Presle, toujours en vie et quasi centenaire, qui a enterré récemment sa fille.
Oui, il faudrait revoir ces « Certaines nouvelles » que j’avais trouvé alors peu crédible…
Cette manie qu’on les mères de mettre toute la responsabilité éducative des enfants sur le dos des pères…
@ Jazzi
…..and may you stay forever young
@ renato
jubilatoire ce morceau de Gadda, le magnifique ,mais quel traducteur serait de taille à rendre cette belle ordonnance?
Quand James Joyce gagnait sa vie à la Berlitz school à Trieste, dove son tristezze molte etc, il était gourmand d’invettive e licenze, et il m’est restée en mémoire » e tu mare Grega », qui mettait en doute le vertu des femmes d’origine Grecque, plus libres dans leur moeurs que les indigènes.
J’ai lu deux fois « Le Colibri », tracassée par des doutes , j’ai trouvé ce roman très lisible, mais pas dans le bon sens, les coutures trop évidentes, l’architecture aussi. Luperini, j’ai en deux vol, son Histore de Littérature Italienne, où il met son matérialisme dialectique partout . Quand on se laisse mettre dans un suaire idéologique, le résultat est parfois un obscurcissement.
J’aime Cy Twombly, et j’espère que vous n’allez pas me contester ce péché de viellesse.
Grazie tantissimo Vanina !
étrange désir de vouloir être père, a fortiori le désir si banal d’être ou « faire » le père à la place du père!
L’exclamation « je veux devenir calife à la place du calife ! » est un grand classique de la bande dessinée. Elle est prononcée par l’antihéros Iznogoud, créé par Goscinny et Tabary. Le grand vizir cherche à atteindre la place du Calife, usant de tous les sales coups possibles et imaginables bien qu’ils se retournent toujours contre lui.
« « faire » le père à la place du père ! »
De fait, et alii, c’est ce qui m’est arrivé à l’âge de dix ans ! Le droit d’aînesse ayant été retiré à mon frère et sur moi transféré. L’avais-je vraiment voulu ? Ce qui est plus certain, c’est que je n’ai pas voulu avoir d’enfants : j’avais suffisamment donné…
vanina, pas de problèmes avec Twombly :
Winter’s Passage: Luxor
https://blogfigures.blogspot.com/2011/07/cy-twombly-1928-2011_5.html
Luperini est un peu rigide mais bon lecteur. Dans ma jeunesse je le rencontrais parfois chez mon avocat — il militaient dans le ‘Partito di Unità Proletaria per il comunismo’ ou quelque choses dans ces eau là — ; mais je ne l’ai lu que vers la ½ des années 80 — Storia di Montale — ; puis, plus récemment Introduzione a Pirandello et La fine del postmoderno. Il faut évidemment passer outre ses tics et ses tocs.
Bon anniversaire Jacques — l’info m’avait échappé ! —.
revue le coq héron!
https://www.editions-eres.com/collection/130/coq-heron-le
Il y a toujours eu des bagarres homériques dès que Pierre Assouline évoquait des écrits ou des entretiens avec Marguerite Duras sur la RDL. Quelqu’un la qualifiait de « batracienne du Mékong »un autre prévenait qu’il fallait vider pas mal de verres dans une « ambiance moite » pour la comprendre. C’est Rinaldi,jetant son encre noire de seiche dans les pages de l’Express qui lui rendit un vrai hommage : » Duras réussit le tour de force d’être emphatique dans le laconisme, sentimentale dans la sécheresse et précieuse dans le rien, inventant le bavardage dans le télégramme et le falbala dans la nudité. »
au fond, il suffit d’intervertir certains termes: « Duras est laconique sans être emphatique,télégraphique sans bavardage, elle écrit le nu sans falbala. » Quant à l’expression: » précieuse dans le rien », je la garde, elle reste excellente »!
Le couvent des Oiseaux, situé 84 rue de Sèvres à Paris1, était un hôtel particulier utilisé comme prison pendant la Terreur durant la Révolution française, puis comme pensionnat de jeunes filles de 1818 à 1904.
sur wiki
Pendant la Terreur, cette geôle, communément appelée Les Oiseaux était presque de tout repos, si bien que Jules Michelet a pu écrire qu’elle était « une des prisons agréables de Paris, dont le séjour était une assurance contre la guillotine »3. Pendant plus de six mois, sur 160 personnes qui y étaient renfermées, deux seulement avaient été exécutées. Cette prison était très recherchée
Merci, renato.
Il est vrai que parfois (j’y tiens), les personnages de Marguerite Dura (comme on dit en anglais), semblent appliquer à la lettre (hélas) l’indispensable maxime de Pierre Dac:
« Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir ».
Elle avait de l’humour, Maggie, pour ceux qui l’on connue?
Moins que Perec,probablement…
le nom de « Couvent des Oiseaux ». Françoise Sagan y fait une partie de sa scolarité, Marie-Madeleine Fourcade également
il y aune place M M Fourcade à PARIS
5vyezla page wiki MMFourcade:
la place:Elle porte le nom de la résistante et chef du réseau Alliance, Marie-Madeleine Fourcade (1909-1989) – seule femme chef d’un réseau de résistance en France.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Madeleine_Fourcade
Tout commence il y a trois mille cinq cents ans au bord de la mer Rouge. Une enfant noire est recueillie par Jéthro, le grand prêtre de Madiân, une région située à l’est du Jourdain. Il la nommera Tsippora, « l’oiseau ». …
de Marek Halter
soleil vert;je ne veux pas oublier,bien que vous le sachiez surement:
Robert Duncan Milne. Personne ou presque ne connaît son nom, ni son apport à la littérature de science-fiction. Pourtant, cet écrivain écossais peut être considéré comme l’un des pères du genre: il a publié plus de 110 histoires à la fin du XIXe siècle, influençant les œuvres d’illustres auteurs, dont Herbert George Wells et La Machine à explorer le temps (1895).
le pseudo intellectualisme de ce blog a déjà consisté à se déclarer « lacanien »;s’il y en a pour qui ça a marché, c’est possible ; il n’est pas ringard de citer à propos Spinoza, ou Cavell, c’était déjà de l’escroquerie de se dire lacanien, ou « médecin »;et en temps de covid , n’en parlons pas ; I won’t get nuts because you don’t have even peas in your head;
pour l’érotisme »culinaire » vous repasserez!
c’est ce qui m’est arrivé à l’âge de dix ans ! Le droit d’aînesse ayant été retiré à mon frère et sur moi transféré. L’avais-je vraiment voulu ?
Jazzi
Pourquoi transféré sur vous ?
DHH
Compliqué.
« Jacques Davila lui-même, je l’ai croisé adolescent quand il faisait partie de la même jeunesse gâtée que mon frere puîné Il avait été a cette époque le flirt d’une de ses copines qui est plus tard devenue ma cousine .Sa mère était la sœur de cet ami proche de Camus très present dans sa biographie, Pierre Galindo ».
Pouvez-vous nous faire un tableau ?
@Je me souviens que Sergio était sensible au tempo jurassien…
C’ était très certainement dans jurassik park.
Je me souviens qu’il avait eu une lecture approfondie du Vice Consul.
Et surtout des tennis déserts.
Il y avait aussi discerné la superposition, savamment orchestrée, de temps et de lieux. Un principe d’incertitude, qui ne pouvait qu’intéresser un fort en maths.
L’occasion d’exprimer de nouveau un regret, celui de ne pas pouvoir bénéficier de son avis sur » l’anomalie » de Le Tellier. Un bouquin pour lui.
Un spécialiste de la simulation informatique ,quand même, dont l’envol définitif de la base, fait encore plus ressentir comme le niveau baisse, ici.
La mer Méditerranée magnifique today tonique dans ses ressacs, avec des reflets bleu pâle de torrent de glacier,sous l’écume.
Parce que jugé le plus raisonnable de la maisonnée, rose, et probablement le préféré, de fait, de ma mère. Mon frère fut dirigé vers des études courtes et le travail et moi vers le lycée…
Sur Duras, deux points :
Sa mère qui lui dit ayant lu Barrage contre le Pacifique, « tu aurais pu attendre que je sois morte pour l’écrire ».
Et sur le déficit d’amour :
Je ne crois pas sa mère mal-aimante. Oui, le fils aîné est le chouchou, l’aimé. Oui il est le préféré. Paul est le dernier fragile, maltraité par l’aîné. Marguerite enfant du milieu aussi.
La mère, elle, fait ce qu’elle peut, comme elle le peut. Elle bataille tellement pour ses concessions auprès du Mékong inondées irrémédiablement qu’elle a autre chose à fiche que de broder des cols en dentelle pour sa fille Marguerite.
Il ne vous en veut pas Angel, Jazzi ?
Janssen JJ
Sur le refus de vieillir, je ne sais pas.
Sur le je m’enfoustisme de Duras pour qui écrire c’était vivre, je suis d’accord.
Sur l’addiction à l’alcool aussi.
Au -delà de ttes les moqueries, ai bien ri ce matin, je la pense une grande dame. N’est pas reine qui veut. Elle le fut de son royaume.
C’était touchant de voir chez sergio, ce motard culturiste, ce goût et cette connaissance profonde de l’univers de Duras. Idem pour Proust, MS. Je n’avais pas pensé à la dimension mathématique…
@ jzmn « ce qui en chacun nous parle de nous » ?…
Que le niveau monte collectivement, icite, sauf quand survient en soirée la covide-MS19 pour le faire rafraichir.
Je pense que c’était surtout la sonate de Vinteuil qui était tres très tres intéressante.
Très lourd contentieux, rose. Mais je suis parti et avec le temps les choses se sont un peu arrangées entre nous.
Adler ferait mieux d’ouvrir un cabinet. Elle pourrait embaucher un faisan, j’ai oublié son nom, de l’akademie- de ceux qui ont ridiculisé l’université française pour des décennies- et qui lui, a tout collé sur le dos du père.
La mort du père de Duras a rendu la vie de sa mère très rude.
D’autant plus qu’elle s’est fait avoir jusqu’à l’os sur ses concessions inondables, pck elle était une femme seule chargée de famille.
Marguerite a aimé tendrement son petit frère.
L’aîné, il était limite voyou. C comme cela lorsque l’enfant est trop aimé par la mère. In fine, c lui qui trahit. Il se venge de cet attachement fusionnel.
Normal jazzi. Les injustices des parents nous saignent à l’os.
C surtout ds ses fractales et ses éceits érotiques que Sergio déménageait.
Adler ferait mieux d’ouvrir un cabinet.
Un cabinet de curiosités.
c’est marrant, personne ne semble avoir remarqué le titre « chaos brûlant »
bonsoir
On la connait la vie de Duras.
C’est pas ça non plus, qui va faire comprendre à Fannaaay l’ardente, les textes de Duras. Puisqu’ elle a affirmé, qu’elle ne comprenait pas toujours ce qu’elle récite sur scène.
Pas assez sous haut-medoc ( copyright H. T.L.) cette comédienne.
https://dico-du-vin.com/duras-cepage-noir/
A demain, peut-être.
(@changement de paradigme
Pas du tout ; à cet égard, à la différence de la communication officielle de l’ Élysée, le lien qu’avait donné Passou contenait la lettre de mission du président Macron : https://www.lefigaro.fr/politique/document-rapport-de-benjamin-stora-sur-les-memoires-de-la-colonisation-et-de-la-guerre-d-algerie-20210120 )
christiane dit: à
Cet après-midi sur France Inter de 15h à 17h :
https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-atelier/le-grand-atelier-31-janvier-2021
Le Grand Atelier de…Marguerite Duras.
Avec :
Laure Adler, journaliste, productrice de l’Heure bleue sur France Inter, et spécialiste de Marguerite Duras, qu’elle a interviewé à plusieurs reprises. Marguerite Duras, de Laure Adler est sorti chez Gallimard
Camille Laurens, écrivaine. Son dernier roman : Fille (Gallimard)
[…]
Christiane, merci !
Les stevensoniens ne parlent quasiment jamais du Maître de Ballantrae… Or, c’est son roman le plus fascinant et abouti, le plus profond qui puisse jamais avoir été écrit sur la montée de la haine amoureuse d’un frère dominant sur son frère de race, celui-là même qui avait renoncé à son héritage…
Pas d’accord, PE ? -> Même la jeune Charton (qui n’a visiblement pas assez lu) ne l’a pas vu … Une honte !… c à peine si elle a bien voulu pondre une notule pour les « deux frères corses » (de Dumas), cette nouvelle inepte, par comparaison.
Un cabinet de curiosités.
—
Dedans, il y aurait probablement le salaud qui lui glaviotait dessus tous les soirs alors qu’elle allait récupérer sa voiture dans le parking de la « Grande maison », à l’époque où elle dirigeait France culture…
Duras batracienne du Mékong, mon Dieu …
Et alii : à ma grande honte pas lu Duncan. Un texte sur 110 traduit hé bé !
Là je plonge dans la famille Bernanos
Fanny Ardant a fait ce qu’elle a pu… Benoit Jacquot a raconté des choses sympa, sans trop se monter la tête… Quant à Laura, toujours de même débit sentencieux… même à l’heure (du vin) rouge… Qu’elle est devenue ch… mon dieu !
Merci Ch… de nous avoir fait perdre mon temps (yves ?): heureusement qu’il y avait des morceaux de sa voix… ensorcelante.
Partie depuis 25 ans, elle serait ?
Je n’ai pas du tout perdu mon temps. Je n’ai pas écouté cette émission Duras. Laissons découvrir son fan- club, à ceux qui ne la lisent pas.
Je vais plonger dans ce roman de Sandro Veronesi.
Maintenant que le petit oiseau a été empaillé sur la rdl, on se sent pousser des ailes de liberté.
Bonne soirée Passou, et franchement votre ITW, de Duras, pas mal du tout, comparé au reste…
renato, je crois que le marché noir ne concernait pas la pose, mais l’achat par le gynéco ; ah, les coulisses! et il y en a surement toujours des « coulisses » ,même si ce n’est pas pour ça!
irène frain dans un entretien suggère:
Et je suis très sensible à la question du vieillissement. On ne se pense jamais soi-même « personne âgée ». À 87 ans, mon père en parlait toujours comme étant les autres! Je ne supporte pas le terrorisme jeuniste et j’aimerais qu’il y ait une discussion de fond sur la condition des anciens dans ce pays!
c’est si vrai!
par ailleurs les personnes qui ne cessent ne se dire les bien-aimé-e-s finissent par nous faire croire que c’est ce qu’elles ont besoin de se faire croire pour « survivre » ; et souvent, c’est ça qui est obscène ,cet abus de la psychologie commune pour tribunal , c’est anti-littéraire le plus souvent,outre le « mensonge » banal
BJ
—
Je ne vais pas gâcher votre soirée, 3J..
Validation du vieil adage « il est préférable de n’avoir affaire qu’aux oeuvres, etc.
(On prend paraît-il des risques en venant dans cette République. Sacré Benji …)
(Stora aura donné à son homologue algérien le soin de retracer l’histoire emblématique de la ville d’Oran, pour ridiculiser les affirmations historiques des partis politiques qui se succèdent depuis soixante ans, tant en France qu’en Algérie.)
@“ La France a installé les Droits de l’Homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire” Macron dixit
L’occasion d’une révision en dix-sept article et d’un lien :
Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l’Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Etre suprême, les droits suivants de l’Homme et du Citoyen.
Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
Art. 3. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Art. 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Art. 5. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Art. 6. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Art. 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
Art. 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Art. 9. Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Art. 12. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.
Art. 14. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Art. 16. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
Art. 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
https://www.elysee.fr/la-presidence/la-declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen
articles
@DHH dit: à
@Jazzi
Ce que j’écrivais ne concernait pas la période précédant la guerre d’Algerie ,mais les années de guerre elles mêmes ,pendant lesquelles les pieds-noirs aisés continuaient de vivre comme avant ,en classe de loisir tranquille et jouisseuse , et, malgré les échos de tout ce qui enflammait leur pays, dans une parfaite méconnaissance de la réalité coloniale qui avait été à l’origine des « evenemnts » indifferents aussi au sort de pauvres gosses arrachés à leur terroirs, ces appelés qui, pour les protéger ,se faisaient trouer la peau dans le bled en tuant des pauvres gens
Et dire qu’aujourd’hui les colons israéliens vivent en Palestine comme en cage, reclus et armés jusqu’aux dents par peur des représailles … On revendique le statut qu’on peut.
@deux poireaux pour un kilo de pommes de terre
Une soupe en texture plus que de goût
@(On prend paraît-il des risques en venant dans cette République. Sacré Benji …)
le message d’erreur est : mon horloge est en avance
revenir en lieu sûr
et pourtant, il est 07:20, le 01/02/2021
@Apparemment DHH a été victime de ce bourrage de crâne dans son exil parisien.
En tout cas, je me souviens du témoignage poignant qu’elle fît de son expérience de collectivisme socialiste à la sauce kibboutz, dans sa jeunesse.
Le droit à l’orgasme ne fait-il pas partie des droits de l’homme ?
https://www.leparisien.fr/intime/anne-85-ans-na-pas-renonce-a-lorgasme-31-01-2021-HMDQ5666QFCNNBMHLJN2R3GHVU.php
…
…la date et l’heure, toujours pas là,!…
…relax à la Vendôme,!…
Relu « Dix heures et demie du soir en été ». Une écriture encore classique déjà coupée, martelée par des questions répétitives. Un double drame (meurtre – adultère) tisse, entremêle deux histoires.
Une femme vacille de l’un à l’autre.
Une prose souvent poétique trouée de notations sèches. Me suis demandée à la fin du récit si cet amour est vraiment mort et quelle influence avait eu la fugue du jeune meurtrier, son suicide sur l’attitude de l’épouse trompée.
Deux Goya sont à voir font le lecteur ne saura rien.
Mystérieux roman questionnant les incertitudes du couple, souvent proche de la chute.
Dans l’émission sur France Inter, trop grande place donnée à l’affectif et pas assez à l’écriture. Parler de l’écriture de Duras ? Pas facile comme l’exprimait M.Nadeau.
dont
Puisqu’il est question d’ordre et de chaos, après lecture des commentaires, une vision s’impose : on est à Oran, au bord du Mékong. Une ornithologue tient le registre des petits oiseaux qui traversent le champ de vision de sa binoculaire, un promeneur solitaire récite la déclaration des droits de l’homme de 1789, au bord du Pacifique une bande d’enfants dissipés s’emploient à ériger la statue de sable d’une grande écrivaine quand d’autres s’acharnent à la démolir, quelqu’un parle de soupe, l’ornithologue se met à des travaux d’aiguilles, toujours sur le thème des oiseaux, puis songe à des avortements, en toute logique. Les enfants dissipés continuent de se voler dans les plumes, possiblement de colibri. L’historien amateur soliloque à présent sur le match France-Algérie et distribue des cartons jaunes. Il est aussi question de poireaux dans la soupe et de la nécessité d’occulter le sexe des artistes, ce qui n’empêche pas le Mékong de s’écouler dans la Méditerranée.
et alii
mais l’achat par le gynéco ; ah, les coulisses!
dontet François Nourissier aussi (voir page précédente).
Bloom vous dites de Duras quelle écrit pour ne rien dire. Je ne crois pas du tout mais certaine, ici, mériterait bien ce jugement…
Heureusement que la rdl possède une barre de recherche, avec Duras dedans, Passou. De cela vous serez aussi éternellement remercié.
« La Zad ou le monastère ».
Quelle perspective! Vivre dans une Zad est, de facto, entrer en religion; sobriété, promiscuité, choix collectifs. Au quotidien ça vaut le monastère. si c’est pour choisir entre deux manières de vivre, je ne vois pas. J’ai connu, enfant, le kibboutz (c’était ds les années soixante du siècle d’avant)… La gauche a toujours un penchant pour ces utopies du repli, bien que toujours inspirée par le destin collectif.
(sinon attendez quelques années et vous aurez l’epahd, dans le même genre, même si c’est moins glamour…)
Bon, je ne faisais que passer.
ehpad
scusi
Partir, ce n’est pas mourir un peu, c’est revivre un peu.
Mieux.
le pied on a compris :le gai pied ,waspez,waspez,les waspets à leur mamie de la culture dégage (CD)
« ce qui n’empêche pas le Mékong de s’écouler dans la Méditerranée. »
Et Dieu dans tout ça, Alexia !
d’ailleursle pied ,c’étaitUN ADEPTE de la réflexologie plantaire affaire !
(sinon attendez quelques années et vous aurez l’epahd, dans le même genre, même si c’est moins glamour…)
Bonne chance : vous n’aurez d’autre choix que d’obéir.
Vous ? Obéir ?????????????
Heu………
Écrire un commentaire sur l’écran d’un smartphone rend l’expression souvent chaotique…
« François Nourissier aussi (voir page précédente).
Bloom vous dites de Duras qu’elle écrit pour ne rien dire. Je ne le crois pas du tout mais certaine, ici, mériterait bien ce jugement… »
Je profite de ce retour pour exprimer mon plaisir d’avoir lu les trois derniers billets de Paul Edel sur son blog et relu ses commentaires, ici. Ligne d’écriture féline, souple et griffue, toujours incisive et limpide dans cet étrange labyrinthe que sont des lectures. Douceur de velours et acuité du regard. Une élégance souveraine.
Bloom vous dites de Duras quelle écrit pour ne rien dire.
—
Vous ne m’avez pas bien lu. J’ai écris que parfois (j’insiste sur l’adverbe de fréquence) ses personnages parlent pour ne rien dire, ce qui me fait penser à Pierre Dac, etc…
J’ai été très ému par La Douleur, et ai adoré India Song, vu sous 45° (taux d’hygrométrie de 90%) au Bengale, sur un vieux projecteur qui faisait un raffut du diable…
L’action est censée se dérouler à Calcutta, mais quand le Vice consul de Lahore (Michael Lonsdale) pique sa crise et sort de la grande maison, on voit qu’il se retrouve dans une rue d’Ile de France où les marronniers (inconnus en Inde) sont mutilés « à la française ». Normal, le film a été tourné aux studio Rothschild à Boulogne Billancourt…
Nous étions au Bengale, eux non, et pourtant on y croyait…Magie du cinéma.
@ bonjour Alexia N, bonjour Jean L.
Je crois qu’en France, ni Olivier Duhamel ni Benjamin Stora ne connaissent assez bien les 225 articles de la Constitution algérienne,
http://www.mae.gov.dz/FR2020054.pdf
Peu, parmi nos concitoyens (y compris de confession musulmane, y compris chez les fonctionnaires de notre MAE), comprennent les actuels enjeux de la révision des articles centraux de cette Constitution. Or, ils ne sont pas que cosmétiques. Ils impacteront durablement, à l’avenir, les rapports entre l’Algérie et la France en quête de réconciliations. Il étaient normal qu’on ait procédé à un référendum national sur la nécessité de cette révision, depuis le départ de Bouteflika.
Bàv, (1.2.21_10.19)
réflexologie plantaire :dite « médecine douce » et considérée parles bénéficiaires (à leur insu de leur plein gré)comme « mode opératoire »
la mémoire sur la RDL? ceski flunch
Alexia Neuhoff dit: « Puisqu’il est question d’ordre et de chaos, après lecture des commentaires, une vision s’impose (…) »
Donc, Alexia, un espace qui ignore le repos, labouré de forces antagonistes qui s’affrontent. Jeu de dupes ou métamorphoses dans ce qui est finalement immuable. On y est savants et ignorants, incertains ou visionnaires, responsables de la chute des oiseaux ou de leur envol. Éclatement de la parole vers un brouillard mental ou la levée de grands vents.
Merci pour ce miroir.
Maria Casares 21 novembre 1922
Albert Camus 7 novembre 1913 (!!!!!!! c’est un vieux de la vieille 🙁 )
On ouvre wiki chez, on lit « actrice de cinéma » : que nib ! Lorsqu’elle joue Marthe dans Le malentendu à Alger, elle a vingt ans, Camus 30, elle est nommée par Roger Grenier « grande tragédienne ».
In fine, personne n’apprécie cette pièce troisième du cycle de l’absurde.
Eux, comme Yann Andréa et Marguerite se sont aimés;
Très difficile pour Francine qui a plongé longtemps dans la dépression et est enterrée à côté d lui mais pas sous la même pierre;
Pourtant, dire que Camus est un homme à femmes est une hérésie : Camus est un homme solaire. Il a attiré les femmes comme les hibiscus le colibri.
Ne lui jetons pas la pierre.
Merci, Bloom, pour ce commentaire enchanté.
NB : « impacter » est un verbe qui veut dire : « avoir un impact sur » ou « influer de manière causale sur quelque chose ». Noter que je n’aime pas ce verbe, mais on m’oblige à l’utiliser. Sauf erreur, je ne l’ai jamais vu sous la plume de Marguerite Duras. Elle n’a pas écrit : « le barrage de la mère était toujours impacté par la furiosité de l’océan ; elle reprenait alors inlassablement son combat contre l’impact des vagues… »
Bàv,
« Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »
cela représente l’épisode le plus drôlatique de l’Histoire de France, dans la mesure où cette dernière n’aura mis que 3 ans pour commettre des actes (la Terreur) allant à l’encontre de cet article premier.
et 3 ans, au regard du titre pompeux du susdit document dans lequel figure cet article (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen ») c’est quasi un record.
Ce qui était d’emblée le meilleur moyen de dire on vous a pondu un truc qu’il ne faut pas vraiment prendre au sérieux dans la mesure où cela même qui avaient rédigé cette « Déclaration » on mis si peu de temps à ne pas le respecter.
ainsi va l’histoire de l’humanité : une suite de situations à la fois dramatiques, mais tellement amusantes.
ou ceux-là
où
il y a plus d’une sorte de trombone à coulisse:
en voici une
Le trombone à coulisse
Ce site a pour but de faire connaître le trombone à coulisse.
ACCUEILRETROUVEZ MOI SUR MON SITEPAGE WIKIPEDIA SUR LE TROMBONE
Les parties du trombone à coulisse !
sur ce blog, c’est le réflexe pavlovien qui est requis par les waspets !
Des scientifiques américains viennent de montrer que le célèbre réflexe de Pavlov, consistant chez le chien à anticiper l’arrivée de son repas après exposition à un son de cloche, peut fonctionner de façon inversée chez les macaques rhésus : après exposition à une phase de conditionnement préalable consistant à associer l’arrivée d’une récompense à la visualisation d’une image, ces singes anticipent spontanément la survenue de l’image lorsque la récompense arrive, même si l’image n’est pas diffusée.
oiseaux Les Oies de Lorenz sont des oies cendrées qui prirent Konrad Lorenz comme figure maternelle. C’est aussi un raccourci pour rappeler la suite d’expérimentations de cet éthologue qui mettra en évidence le principe d’imprégnation (ou d’empreinte psychologique).
Le substantif Impact, désignant le choc d’un projectile contre un corps, ou la trace, le trou qu’il laisse, ne peut s’employer figurément que pour évoquer un effet d’une grande violence. On ne saurait en faire un simple équivalent de « conséquence », « résultat » ou « influence ».
C’est à tort qu’on a, en s’inspirant de l’anglais, créé la forme verbale Impacter pour dire « avoir des conséquences, des effets, de l’influence sur quelque chose ».
c’est dans une excellent librairie d’occasion que j’ai entendu l’emploi moderne
récemment une femme qui a dit à mes côtés à sa voisine qu’elle était con(sic) est tombée m’a-t-elle dit pour expliquer le pansement au coin de l’oeil sur la blessure laissée parle choc : l’impact!ça a imprimé!
Le substantif Impact, désignant le choc d’un projectile contre un corps, ou la trace, le trou qu’il laisse, ne peut s’employer figurément que pour évoquer un effet d’une grande violence. On ne saurait en faire un simple équivalent de « conséquence », « résultat » ou « influence ».
C’est à tort qu’on a, en s’inspirant de l’anglais, créé la forme verbale Impacter pour dire « avoir des conséquences, des effets, de l’influence sur quelque chose ».
excellente librairie:le mari de la libraire est collectionneur de bibles :dans la bible, le chaos se dit tohu vabohu
un enseignement de Rabbi Berekhia cité dans l’un des textes fondateurs de la Kabbale, le Livre de la clarté ou le Bahir à propos de l’expression biblique de « tohou vavohou » qui a donné notre tohu-bohu traduit par « chaos ». Ce rabbin nous enseigne que l’on a tendance à oublier le sujet du monde pour ne se consacrer qu’à son objet. Il explique que l’expression tohu-bohu, composé de deux mots en hébreu, est le reflet de la simultanéité de deux mouvements qui sont antinomiques, un qui va vers le vide comme une dilution d’être (tohou) et un autre qui s’oriente vers l’effectivité réelle de la présence (bohou lu en le décomposant en bo et hou). Le tohou est l’objet et le bohou est ainsi le sujet. L’un va à la détermination totale et l’autre va à la liberté totale, deux consciences d’existence antinomiques certes, mais qui ne font qu’une. Le sens des limites, est un ouvrage inspiré et inspirant…
https://laregledujeu.org/2021/01/31/36821/reflexions-sur-le-sens-des-limites-monique-atlan-et-roger-pol-droit/
Hep, un merveilleux hommage de PE au blogapassoul, sur sa chaine. Allez y voir, mérite le détour !…
___________
ah voilà enfin un magnifique hommage aux intervenautes de la RDL qui ne disparaitra pas… Pour le penser, il fallait que vous ayez fini par y entrer dans le bal de la RDL, et ayiez dépassé vos humeurs à l’égard de quelques uns, pour pouvoir en mieux juger… Voilà pourquoi, depuis quelque temps, je me sens de mieux en mieux chez vous. Vous avez l’optimisme d’une Yasmina Reza chevillée à l’âme et cette aptitude charmeuse à savoir auto critiquer la pratique du vôtre par comparaison (Si votre blog devient une Mer de tranquillité (comme le mien) c’est foutu) !… Non, le vôtre, c’est l’indispensable double de celui de Passoul. Il ne faut rien en changer surtout. Il nous protège des humeurs passagères d’icelui qui, par ailleurs, compte sur vous…
Et moi,, je me reconnais dans tous les erdéliens que vous décrivez avec tant d’empathie, y compris dans leurs charentaises conformistes. Vous nous offrez un magnifique cadeau, ce matin… Adoncques, je me permets de copier-coller ce message sur l’autre chaine pour que l’on vienne vous visiter !
Infiniment merci, Pierre, Paul, Jean, Jacques et Pierre !… (Jakadi)…
@ ces singes anticipent spontanément la survenue de l’image lorsque la récompense arrive, même si l’image n’est pas diffusée.
Et vous etalii, vous vous situez dans quelle configuration éthologique au juste ? celle de la chienne ou de la guenon ?…
Bàv,
vanina,
https://www.artgallery.nsw.gov.au/collection/works/239.2004.a-c/
Car nous ne la connaissons hélas que trop bien, cette psychanalyse qui se prend pour Jiminy Cricket et nous prend littéralement pour des Pinocchio. Elle vient sur notre épaule, docte et responsable – sans craindre de déplaire, car qui ne sait que l’éducation implique parfois de mettre son narcissisme de côté en comptant que les enfants comprennent, plus tard, que c’était pour leur bien ? – nous rappeler que nous ne pouvons pas tout, nous mettre en garde contre les désirs fous qui défient l’« ordre des générations » institué « la lignée et la filiation » et symbolisé par « les pères » (dixit la tribune), dont le désir de changer de sexe serait un exemple. Et elle le fait parce qu’elle sait que, comme Pinocchio, à force de suivre les leurres de son époque au lieu d’écouter son sage papa Geppetto, nous finirons par payer avec nos corps, devenant à notre tour des pantins, totalement manipulés par les intérêts du monde libéral.
lundi matin Silvia Lippi & Patrice Maniglier
. Or la psychanalyse est mieux armée que la psychiatrie pour accompagner cette remise en cause tout simplement parce qu’elle n’est pas en position d’autorité : elle n’est pas censée délivrer la vérité sur les sujets ; elle est censée les accompagner dans une exploration dont le principe est que le sujet lui-même en sait sur lui-même toujours plus que quiconque, et même plus que lui-même sur lundi matin
« et ce sont en tout cas des questions qui n’ont aujourd’hui pas de réponse : toute personne qui prétend en détenir une commet une véritable imposture, qu’elle tranche dans un sens et dans un autre. Mais la bonne nouvelle est que ce sont des questions qui ne sont pas pertinentes pour la clinique psychanalytique : «
Tout cela compte, certes, mais dans des directions très largement imprévisibles et à condition d’être pris dans un fantasme. Et même le cerveau est fantasmé !
Merci Et Al, pour détour par la bible.
Comme je regrette que ce roman de Le Tellier, » l’anomalie » n’ait pas fait l’objet d’un billet à la hauteur de toutes les questions qu’il pose. La disputatio théologique , » e pur, si muove » y est jubilatoire, et mine de rien, un éternel débat, qui n’est renouvelé finalement que par les avancées scientifiques. Oui, un tres grand roman.
Collège Samuel-Paty
Dans une commune du Var, le maire propose que le collège s’appelle « Samuel-Paty ». On fait voter les professeurs, les parents et les élèves. Résultat : Ont dit « Non »100% des professeurs, 89% des parents, 69% élèves. Projet refusé.
« Cela ferait de nous des cibles », a déclaré un professeur.
Les stevensoniens devraient en tout cas parler plus souvent de Ceux de Falesa .
Les élèves sont plus courageux que les profs !
J’ai lu le « magnifique hommage » de Paul Edel à la République des livres. Je dis cela comme ça, parce que Paul Edel parle des « blogs littéraires », en général et au pluriel, mais qu’en réalité il parle de nous… Je me dis aussi qu’il en a fait, du chemin, depuis le début où il nous assénait d’injonctions à la lecture (exemple : « Clopine, lisez ceci ! Clopine, lisez cela ! » et suivait une liste de titres que j’avais bien entendu déjà lus…) et où il professait une certaine « supériorité » du critique littéraire sur le vulgum pecus… Parce qu’en creux, c’est bien de cela qu’il s’agit : la prééminence du professionnel est bel et bien mis à mal par la turbulence des internautes, leur nombre, la variété de leurs points de vue, et la possibilité des franches engueulades. Paul Edel, dans son éloge, a donc oublié l’essentiel : à savoir que le nouvel âge de la critique littéraire ne saurait faire l’impasse sur la parole libérée, par exemple celle des erdéliens déchaînés…
Marie Sasseur, je voulais vous dire : vous avez été éblouie par le dernier Le Tellier, je le conçois. Mais cependant, la valeur d’un livre se juge aussi au nombre des années que ce dernier traverse. Attendons de voir si ce Goncourt-là rejoindra le peloton des immortels (Proust en tête) ou bien s’il vivotera dans l’oubli commun, trop commun, en la matière. Mais je parle sans encore l’avoir lu : la liste d’attente, à la bibliothèque municipale, me classe au vingt et unième rang. Je me promets bien de revenir vous en parler dès que j’aurais mis la main sur l’exemplaire en circulation. Jusqu’à présent, les seuls échos que j’ai reçus sont « oui, très bien, mais à partir de la centième page on décroche »… Vous, au moins, n’avez pas décroché.
(Si votre blog devient une Mer de tranquillité (comme le mien) c’est foutu)
C’est Paul qui écrit ça ?
Se mouche pas du coude.
Paul est soupe au lait. Oublie volontiers tout ce qu’il a mis à la poubelle quand il y a des lectures » divergentes » d’un même livre.
J’aime pas ces organisateurs de » calme » chez eux, qui préfèrent le bordel chez les autres, et, le cas échéant y participer, en imaginant par avance des » empoignades « .
Paul se fout de la gueule du monde, des fois, je vous jure.
Il a la grappa oublieuse.
Oui j’ai été possiblement secouée par ce roman de Le Tellier, » l’anomalie », au bout de deux lectures attentives.
Mais bon, avec mes bagages, hein, il ne pouvait guère en être autrement.
@Et alii
ces singes qui associent une image a une sensation c’et la version simiesque de la madeleine
la madeleine à la veilleuse:
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Madeleine_%C3%A0_la_veilleuse
@Rose
pardon pour ce pedigree biscornu dont je ne percevais pas l’embrouillamini, car je mettais des visages et des histoires derriere tous les gens que je citais
De toutes manières ce que j’en disais n’avait aucun et si vous tenez vraiment a en retenir quelque chose notez que le cineaste Jacques Davila etait le neveu par sa mère Christiane Galindo de Pierre Galindo du meilleur ami de Camus pendant ses années algériennes:
La rue de la Faisanderie est une rue de Paris située dans le 16e arrondissement.
svp, ne pas croire que coq héron se prononce conquérant
chaque réaction au post d’edel est en tout point conforme au personnage qui l’émet…
En quoi Paul Edel est un « lecteur total-performatif », bien plus profond que ne l’est passoul, plus journalistiquement cultivé mais un brin plus superficiel (sauf exceptions).
Je m’accommode bien de ces 2 faces de Janusse. Elles sont tout à fait nécessaires pour animer les foutraquissimes lettres françaises débridées devenues. Bàv,
@ avec mes bagages, hein, il ne pouvait guère en être autrement.
Il vaut mieux ne pas trop réfléchir au sens du mot « bagages », on pourrait avoir des sorpresas,
Les stevensoniens ne parlent quasiment jamais du Maître de Ballantrae…
—
Tout dépend de ce que vous entendez par ‘stevensionniens’, 3XJ.
Le meilleur spécialiste français de Stevenson, Jean-Pierre Naugrette, a livré une brillante traduction annotée du Maitre de Ballantrae dans le Livre de poche, et y consacre quasiment un chapitre entier dans son « définitif », ‘Robert Louis Stevenson, L’aventure et son double’, presse de l’ENS.
Si Le Maitre de Ballantrae domine la production stevensonienne, il est moins aisé d’accès que Dr Jekyll é Mr Hyde et que l’Ile au trésor, oeuvres aux multiples avatars cinématographiques, linguistiques (‘Yoyo and a bottle of rhum’) et qui font partie de l’imaginaire national britannique, grâce à des personnages mythiques comme Jekyll, Long John Silver, Ben Gunn, Jim Hawkins, etc… Sans oublier le rock, avec The Sensatonal Alex Harvey Band, grand groupe de Glasgow qui concocta un « Tomahawk Kid » à l’ambiance gothique inimitable….
Patrice Charoulet dit: à
Collège Samuel-Paty
Dans une commune du Var, le maire propose que le collège s’appelle « Samuel-Paty ». On fait voter les professeurs, les parents et les élèves. Résultat : Ont dit « Non »100% des professeurs, 89% des parents, 69% élèves. Projet refusé.
« Cela ferait de nous des cibles », a déclaré un professeur.
Ouf, trois fois ouf.
Ce ferait de ce patronyme une antonomase (cela a commencé).
Surtout pas.
Il a des enfants. Respect.
Le boursouflé a la flagornerie pathétique.
Si Paul était un bon critique littéraire, ça se saurait. Un lecteur, sous influence comparatiste, serait plus exact.
Et puis un tropisme auto centré bien marqué !
Infiniment merci, Pierre, Paul, Jean, Jacques et Pierre !… (Jakadi)…
Vincent, François, Paul et les autres : Thiago (Santiago, hisse et haut.)
« Le meilleur spécialiste français de Stevenson, Jean-Pierre Naugrette, a livré une brillante traduction annotée du Maitre de Ballantrae dans le Livre de poche, et y consacre quasiment un chapitre entier dans son « définitif », ‘Robert Louis Stevenson, L’aventure et son double’, presse de l’ENS. »
je suis d’accord, ce livre est capital: la lutte de deux frères, un aventurier préféré du père (et aîné) et un hobereau marié plein du ressentiment de ne pas être reconnu par son père…c’est un livre dont la source est antique, homérique.
L’île au trésor est une merveilleuse madeleine, un livre d’aventures superbe, irremplaçable à ces titres.
Quand j’ai vu « Master and Commander », j’ai retrouvé Stevenson (et Melville. Mais c’est une autre histoire)
J’ai entendu que la commune avait refusé de changer le nom de l’établissement scolaire car Paty n’avait aucun lien le liant à cette commune. Même pas Charlie.
Ils ont déjà un établissement pour un rendre hommage à un martyr, le Colonel Beltrame.
Charoulet aura mal compris le message de la poste, comme d’hab’
Emmanuel Carrère, Hervé Le Tellier, Sandro Veronesi… la vie est un perpétuel enchantement pour vous, Marie Sasseur !
Pour le bagage, vous êtes plutôt Vuiton ou valise en carton ?
Un tel enchantement, que je le devoir m’appelle.
A demain.
Si le coeur vide vous en dit, venez visiter mon blog, le BVO (Blog Vide-Ordures).
L’est toujours vide, mon pauvre blog, ne servant, d’ailleurs, qu’à évacuer dans le vide le surplus de vide qui dévide son fil dans ce tonneau des Danavides qu’est mon blog.
Le vide est mort, vive le vide !
Très lyrique, le dernier billet de Paul Edel, en effet.
C’est un critique, de chapelle, plus classique, tandis que Passou, de l’école à Bernard Pivot, est nettement plus oecuménique…
Jibé, le toast porté par le capitaine dans Master & Commander, « To our wives and mistresses, may they never meet », est d’une incorrection jubilatoire. Il fallait avoir un sacré cran pour prendre la mer à l’époque.
Star of the Sea, de J. O’Connor (frère de Sinead), vous l’avez lu?
Je me demande s’il ne dit pas « may the twain never meet », il faudra que je revois la scène…
soudain , je pense à l’île aux faisans :vous devez avoir des histoires,là
impardonnable:île DES faisans
Aventures en Birmanie…La Chine doit avoir un petit quelque chose à voir avec le putsch des généraux birmans. C’est leur seul débouché dans l’Océan indien à l’est de l’Inde, l’autre étant le Pakistan, avec Gwadar, qui permet un quasi-encerclement de la péninsule, conforme à la doctrine du collier de perles.
Une Birmanie semi-démocratique aurait pu avoir des velléités de rejet du contrôle qu’exerce Pékin sur le pays…Avec l’armée, grande facilitatrice du génocide des Rohingyas musulmans par les fascisto-bouddhistes, rien à craindre: ce sera les doigts sur la couture du treillis made in China…
suite de noms d’oiseaux :dans l’histoire et la langue:
« la journée des dupes »;
or
La dupe est un ancien nom (usité encore dans le Berry sous la forme de dube) de la huppe, oiseau. La huppe ou dupe passe pour un des plus niais.
ainsi nous l’apprend Du Cange dans une citation d’un texte du quinzième siècle ; citation qui montre que ce n’est pas d’aujourd’hui que la langue va chercher des suppléments dans l’argot. Quand on emploie le verbe duper, il est certainement curieux de parcourir en pensée le chemin qu’a fait le sens du langage populaire pour tirer d’une observation de chasseur ou de paysan sur le peu d’intelligence d’un oiseau un terme aussi expressif. Malheureusement, dupe comme nom de l’oiseau a complètement péri dans la langue actuelle. Quand nous disons un étourneau pour un homme étourdi, une pie pour une femme bavarde, comme étourneau et pie sont restés noms d’oiseaux, rien ne nous masque la métaphore. Mais dupe n’est plus pour nous un nom d’oiseau, et, au sens de personne facile à tromper, ce n’est qu’un signe que l’on penserait conventionnel, si l’étymologie ne rendait pas son droit à l’origine concrète, réelle, du mot.
https://www.lexilogos.com/document/littre.php?q=Dupe
Les nouvelles composant « Les Nouvelles Mille et Une Nuits » du jeune Stevenson furent une décevante lecture dans mon adolescence. Mais, paradoxalement, elles constituèrent aussi une belle introduction à l’oeuvre d’aventure et de mer de « Tusitala ».
Merci qui ? Mer-Sea Robert Louis !
« l’île aux faisans : vous devez avoir des histoires, là »
Non, mais je peux vous conter celle de l’île aux cygnes, et alii !
« on me remit plus tard un stérilet et là , j’ai été enceinte de ma fille »
Heureux pour elle de n’avoir pas eu la face en tire-bouchon! 😉
rappel:
: »échange des princesses »:
On échange donc une princesse espagnole contre une princesse française. Cet échange se passe sur l’Île des Faisans, à mi-chemin des deux frontières.
C’est pour rire, et alii! 😉 🙂 😉
Le Chardonneret DONNA TART
à « ce tableau exquis » où un oiseau domestique se détache sur un petit pan de mur jaune pâle ? Elle prend bien soin de rendre difficile tout rapprochement trop littéral – l’œuvre de Fabritius est une miniature de 34 sur 23 cm ; le roman, un (formidable) pavé de presque 800 pages ; le premier avait peut-être une fonction de trompe-l’œil ; du Chardonneret de Donna Tartt,
le monde
Le Merle Moqueur
https://www.youtube.com/watch?v=mx_q5wpCXOo
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux, du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur !
Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles…
Cerises d’amour aux roses pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang…
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant !
Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d’amour,
Évitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai point sans souffrir un jour…
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des peines d’amour !
J’aimerai toujours le temps des cerises :
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m’étant offerte,
Ne pourra jamais fermer ma douleur…
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !
J.-B. Clément.
« Star of the Sea, de J. O’Connor (frère de Sinead), vous l’avez lu? »
non Bloom, je ne l’ai pas lu! Dites moi tout, que je me précipite! Rien de plus stimulant (et jubilatoire!) qu’une découverte en vue!
(« faites qu’elles ne se rencontrent pas », oui, ce n’est pas du tout du tout politiquement correct mais tellement … comment dire…tellement ça)
« I read first-person accounts by 19th century sea travellers, and eye-witness testimonies of conditions in Ireland and England at the time. Much of this novel is set in 1840s London; the pioneering journalism of Henry Mayhew brought that gloriously gaudy metropolis to life for me. Other sources included ballad-sheets, collections of immigrant letters, engravings from old journals, ships’ logs and manifests. But my hope was to write an engaging novel, not a work of history or a textbook. I used nothing that wasn’t a direct help in building characters or telling a story. » etc etc
(D’après la critique, il semble qu’on soit dans un roman de type gothique, en outre…)
Tell me, Bloom
Merci
au fait, je crois qu’il dit « may they never meet »
JJJ,
Quand j’ai écrit ces mots « mon plaisir d’avoir lu les trois derniers billets de Paul Edel sur son blog et relu ses commentaires, ici. Ligne d’écriture féline, souple et griffue, toujours incisive et limpide dans cet étrange labyrinthe que sont des lectures. Douceur de velours et acuité du regard. Une élégance souveraine. », je n’avais pas encore vu et lu ce dernier billet, que vous évoquez, consacré aux blogs littéraires.
C’est chose faite et je comprends mieux les commentaires passionnés qu’il déchaîne… à tort. Ses mots sont reportés d’une façon erronée. Je n’y vois aucune trace de suffisance mais un petit tableau ressemblant fort à celui d’Alexia. Beaucoup d’humour et peut-être un peu de tristesse quand il constate le peu de commentaires sous ses billets, tellement intéressants. DHH écrit un commentaire très juste. Qu’écrire sous ces billets ?Son blog devient un site littéraire où l’on vient pour lire, pas pour commenter (mis à part certaines pointures…). Ici, billets passionnants aussi mais très vite une longue habitude détourne les visiteurs du billet pour le plaisir frondeur d’entamer ou de continuer des conversations privées, pas toujours sereines.
Mais au delà de ces différences ce qui m’émeut c’est cette fraternité qui lie Pierre à Paul, ces petits signes d’une rive y l’autre d’une connivence littéraire et professionnelle. Les deux plumes vivent dans les livres, par les livres, les lisant, les écrivant et aimant partager sur leur blog avec des visiteurs ce qui les fait vivre : l’écriture.
Bonjour, Jibé. Joie de vous lire.
Trouvé par hasard dans Lexologos.
Artillerie
Ce mot est un exemple frappant de la force de la tradition dans la conservation des vieux mots, malgré le changement complet des objets auxquels ils s’appliquent. Dans artillerie, il n’est rien qui rappelle la poudre explosive et les armes à feu. Ce mot vient d’art, et ne signifie pas autre chose que objet d’art, et, en particulier, d’art mécanique. Dans le Moyen Âge, artillerie désignait l’ensemble des engins de guerre soit pour l’attaque, soit pour la défense. La poudre ayant fait tomber en désuétude les arcs, arbalètes, balistes, châteaux roulants, béliers, etc., le nom d’artillerie passa aux nouveaux engins, et même se renferma exclusivement dans les armes de gros calibre, non portatives. Il semblait qu’une chose nouvelle dût amener un nom nouveau ; il n’en fut rien. Le néologisme ne put se donner carrière ; et, au lieu de recourir, comme on eût fait de notre temps, à quelque composé savant tiré du grec, on se borna modestement et sagement à transformer tout l’arsenal à cordes et à poulies en l’arsenal à poudre et à feu. Seulement, il faut se rappeler, quand on lit un texte du quatorzième siècle, qu’artillerie n’y signifie ni arquebuse, ni fusil, ni canon.
Lexilogos
scusi
DHH
si je le croise, je vous en parlerai, ce Pierre ami de Camus. Savez-vous quel cycle scolaire ?
Le texte (tronqué ; pas le temps, scusi)
La pièce (le Malentendu) est représentée pour la première fois le 24 juin 1944. Le débarquement en Normandie a eu lieu le 6 et, à présent, on se bat pour Cherbourg. Marcel Herrand assurait la mise en scène et jouait le rôle de Jan. Une actrice de vingt ans, Maria Casarès, fille d’un ministre de la République espagnole, était Martha, et c’était le début d’une grande carrière de tragédienne.(…)
La générale fut tumultueuse. Elle se déroula devant une salle en grande partie hostile. Maria Casarès, à la fin, vint avec courage faire les annonces traditionnelles. »La pièce que nous avons eu l’honneur d’interpréter est d’Albert Camus ». Elle avait porté tout l’accent sur « l’honneur ». (…)
page 161, folio
Pierre Galindo, meilleur ami de Camus pendant ses années algériennes
Apollinaire:
Écoute-le battre mon cœur !
Un régiment d’artillerie
En marche, mon cœur d’Artilleur
Pour toi se met en batterie,
Écoute-le, petite sœur.
Petite sœur je te prends toute
Tu m’appartiens, je t’appartiens,
Ensemble nous faisons la route,
Et dis-moi de ces petits riens
Qui consolent qui les écoute.
Un tramway descend vitement
Trouant la nuit, la nuit de verre
Où va mon coeur en régiment
Tes beaux yeux m’envoient leur lumière
Entends battre mon coeur d’amant.
Ce matin vint une mésange
Voleter près de mon cheval.
C’était peut-être un petit ange
Exilé dans le joli val
Où j’eus sa vision étrange.
Ses yeux c’était tes jolis yeux,
Son plumage ta chevelure,
Son chant les mots mystérieux
Qu’à mes oreilles on susurre
Quand nous sommes bien seuls, tous deux
Dans le vallon j’étais tout blême
D’avoir chevauché jusque-là.
Le vent criait un long poème
Au soleil dans tout son éclat.
Au bel oiseau j’ai dit « Je t’aime ! »
Nîmes, le 2 février 1915
Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou
proust: « quand par exemple je voyais Robert de Saint-Loup entrer dans une soirée où j’étais, il avait des redressements de sa tête si joyeusement et si fièrement huppée sous l’aigrette d’or de ses cheveux un peu déplumés, des mouvements de cou tellement plus souples, plus fiers et plus coquets que n’en ont les humains, que devant la curiosité et l’admiration moitié mondaine, moitié zoologique qu’il vous inspirait, on se demandait si c’était dans le faubourg Saint-Germain qu’on se trouvait ou au Jardin des Plantes ».
@ Le boursouflé a la flagornerie pathétique.
Exact, ma sœur. En d’autres termes, j’ai l’admiration plutôt facile quand son/sa destinataire le mérite… En quoi votre surmoi verrouillant vous empêche-t-il à ce point de vous laisser aller de temps à autre ? Que se passe-il en vous, au juste ? Vous est-il si impossible, sous anonymat, de dire des choses aimables aux gens, ne serait-ce que quelques mots de gratitude ? Pourquoi diable n’essayez-jamais de rien faire pour atténuer cette haine qui vous emplit de vous-même jusqu’en vos tréfonds ? Vous vous sentiriez mieux si vous aviez un petit « bagage » de sécurité, non ? Bàv, et bon courage MS… Je pense que vous y arriverez, à force. J’ai toujours eu confiance dans les frangines apparemment les plus désespérées.
@ Léon B., Elle n’est pas conne du tout, votre lecture géopolitique du coup d’état birman… Me plait bien, vais tenter de la recycler en a testant auprès de notre ami Bertrand Badie, pour voir. Merci Léo…
Pourquoi t’ouvrirais pas un cabinet toi aussi ?
» boursouflé, zonard patenté, beaucoup d’experiences et tentatives diverses, dans l’art de faire chier »
je voudrais remercier, publiquement, ici-même, Monsieur Paul Edel pour le bel hommage qu’il me rend sur son blog à l’occasion de son dernier article.
Oui Paul (vous permettez que je vous appelle Paul) c’est vrai, tu as mille fois raison (vous permettez que je vous tutoie par la même occasion) et je te suis extrêmement reconnaissant de le souligner, car cela mérite d’être souligné, je veux dire dans ce monde où plus rien n’est souligné mais tout surligné, effectivement je connais bien mon Laurence Sterne sur le bout des doigts…
Cela dit t’aurais aussi pu aussi dire un petit mot sur les autres…
et la rue de l’oiseau à COMBRAY!
p 73 DE
https://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1974_num_14_2_1088
Tiens, quand on remets le boursouflé a sa place, il y a sa « duplication » punk qui apparaît. Un enchantement, cette lecture de Le Tellier, vraiment…lol.
@ je pense qu’il y a, une fois de plus, erreur de destinataire, Ch… Moi, je n’y suis pour rien… Vous comprends pas toujours… mais baste…
christiane dit: à JJJ,
Quand j’ai écrit ces mots « mon plaisir d’avoir lu les trois derniers billets de Paul Edel sur son blog et relu ses commentaires, ici. Ligne d’écriture féline, souple et griffue, toujours incisive et limpide dans cet étrange labyrinthe que sont des lectures. Douceur de velours et acuité du regard. Une élégance souveraine. », (…) C’est chose faite et je comprends mieux les commentaires passionnés qu’il déchaîne… à tort. Ses mots sont reportés d’une façon erronée », etc…
(en quoi suis-je concerné) ???
sûr qu’après ça va être dur de te taper ton Carrère.
Pourquoi t’ouvrirais pas un cabinet toi aussi ?
… Et qui VOUS dit que c’est pas le cas depuis des plombes, et que j’en ai pas guéries (sic) des plus rognées que VOUS ?
j’avoue que de mon côté j’ai un peu de mal avec ceux qui viennent faire le clown ici ou même n’hésitent pas insulter les uns et les autres, et après vont chez Paul Edel pour parler sérieusement de littérature ! quelle bande de faux culs…
Au boursouflé : amuse-toi comme tu « peux », ton punk, ton d, et toutes tes « duplications ».
Ca fait un bail, que j’ai compris le fonctionnement de ton » photocopieur « .
Pense à leur donner une tisâne, c’est bientôt l’heure…
A bientôt, on m’attend, je file.
« A bientôt, on m’attend, je file. »
j’attends Masseur
tu attends Tasseur
il ou elle attend Sasseur.
je suis le roi de la conjugaison !
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