de Pierre Assouline

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La République des livres
Shakespeare au coeur d’une manipulation

Shakespeare au coeur d’une manipulation

Voilà un « Du même auteur » qui pourrait s’intituler « Des mêmes auteurs ». Quitte à jeter un trouble, cela aurait pour vertu d’annoncer la couleur. Celle du double et de l’ambiguïté à l’œuvre dans La Tragédie d’Arthur (traduit de l’anglais par Bernard Hoepffner, 516 pages, 22 euros, cherche midi) d’Arthur Philips. Car vérification faite, il y a bien deux listes en page de garde : d’une part les œuvres de William Shakespeare, d’autres part celles un peu moins nombreuses et nettement moins connues d’Arthur Philips. On devine déjà que l’on va pénétrer dans un grand roman de manipulation, couronné par le New York Times et le New Yorker qui ont eu la main heureuse.

Essayons d’y voir clair. Non que ce soit accidentellement confus mais volontairement flou. Le héros, un jeune romancier, s’appelle Arthur Philips (toute ressemblance etc n’est pas fortuite). Son père n’est pas un cadeau : menteur, escroc, faussaire, condamné. Il n’en a pas moins trouvé le temps et le goût d’élever ses enfants entre deux séjours à l’ombre. Mais à sa manière : dans le culte du grand Bill. A l’instant de mourir, il leur a légué un cadeau empoisonné : un manuscrit qu’il dit être d’une valeur inestimable. Et pour cause : rien moins que ce qui se présente comme la vraie dernière pièce du dramaturge, inédite cela va de soi, qui daterait de 1597, intitulée La Tragédie d’Arthur. A rajouter aux trente-huit pièces canoniques. Le fils n’y croit pas ; la méfiance et le doute systématiques lui sont devenus une seconde nature tant son père l’a habitué aux coups tordus les plus improbables ; le pire est que son éditeur, Random House, une grande maison tout de même, et les experts en théâtre élizabéthain, eux, y croient. L’auteur pousse le vice jusqu’à les instrumentaliser sous leur vrai nom d’universitaires. Le narrateur se résout donc à publier la pièce à condition de raconter les coulisses de sa découverte en une sorte de préface de plusieurs centaines des pages, dans laquelle il ne cesse de se demander si son père-l’imposteur ne serait pas l’auteur de ce faux ; or aucun spécialiste ne parvient à le démontrer.

Cette mise en abyme, qui livre en passant une subtile analyse du shakespeareland, est le roman que nous tenons entre les mains ; elle se poursuit jusque dans les notes en bas de page ; malgré son titre arthurien, l’intrigue a moins partie liée avec la mythologie de la Table ronde qu’avec le Roi Lear puisqu’il s’agit d’une histoire de succession ; mais les fausses pistes s’entremêlent et se nouent si subtilement avec les vraies, qu’à mi-parcours de ce jeu de miroirs, on ne sait plus. Plus le récit est captivant, virtuose, brillant, excentrique, moins on s’y retrouve dans ce labyrinthe de signes et d’interprétations où l’auteur et le narrateur ne font qu’un, naturellement, mais lequel ? en l’observant rassembler son puzzle au cours de l’enquête, on se surprend même à douter de l’authenticité des citations de Coleridge et Melville.

La pièce en question, reproduite intégralement dans la dernière partie du livre, a tout d’une vraie ; Arthur Philips l’a imaginée dans le pur style du pastiche à partir des Chroniques d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande (1587) de Raphaël Holinshed. Le vrai, le faux, le réel, l’imaginaire, l’avéré, le vraisemblable, qu’importe au fond : à force de tournis, on veut juste savoir où mène cet entrelacs de vérités successives. A celle-ci : les romanciers sont les vrais faussaires – et Nabokov est leur maître en illusions. Ce qui se corse lorsqu’on devine que le traducteur Bernard Hoepffner, lui-même artiste en ironie, a pris goût à manipuler le manipulateur pour mieux lui être fidèle. Surtout dans le translation de la fameuse pièce elle-même : écrite en vers blancs en anglais, rendue en alexandrins du XVIème siècle, elle contiendrait six phrases piquées à Agrippa d’Aubigné ; enfin, c’est le traducteur qui le prétend mais faut-il le croire ? Tout cela n’est qu’un jeu auquel éditeur, universitaires et critiques ont accepté de se prêter. Jusqu’au maquettiste qui a confectionné une fausse couverture à s’y méprendre. Pour la plus grande gloire du plus grand des dramaturges.

C’est le quatrième roman d’Arthur Philips publié en traduction française. Ce new yorkais n’a que 43 ans. La réussite de sa Tragédie d’Arthur donne vraiment envie de le suivre, sourire aux lèvres, pour savourer les prochains. Car il nous aura bien baladé. A propos, son roman débute ainsi : « Je n’ai jamais beaucoup aimé Shakespeare ».

(Illustration de Lefteris Pitarakis)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères, Théâtre.

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612 Réponses pour Shakespeare au coeur d’une manipulation

boeuf placide de la rdl dit: 18 février 2013 à 9h31

« après tout, on pourrait vendre du Phillips pour du Sakespeare, on vend bien du cheval pour du boeuf… » (Paniss)

C’est le premier post qui défend notre cause, contre les arrogants des étables.

Bloom dit: 18 février 2013 à 9h32

on vend bien du cheval pour du boeuf…

Rien de bien nouveau, (re)lisez La Jungle d’Upton Sinclair, dans laquelle on vent de l’ouvrier d’abattoir tombé dans la boyeuse pour du ‘corned beef’.

rose dit: 18 février 2013 à 9h36

bien sûr :
enfin un qui pige !

Fair c’est en un l’élégance et pour les anglais ce mot là est primordial : on paraît avant que d’être.

Pour un anglais le rituel, la hiérarchie, le comportement le qu’en dira-t-on (et quand dinera-t-on hein ?) le respect des règles des normes de l’apparence les codes tout cela l’emporte sur le bon vieil érotisme français chaleureux et décomplexé.
preuve les anglais viennent s’encanailler en France : oh My God shocking, quand cela les arrange que la livre est très forte puis refoutent le camp chez eux, quand cela n’est plus rentable.

Sus aux anglais, boutons-les tous hors de France (sauf J….je l’ème trop).
Et gardons Shakespeare dans le texte, foin de ses avatars.

TKT dit: 18 février 2013 à 9h36

ML, le Hochdeutsch c’est l’allemand épuré de tout dialecte, est-ce une bonne chose pour le lecteur francophone* que de traduire par haut allemand ? Le « bon allemand » ne serait-il pas une meilleure traduction ? Si j’avais à traduire un texte, je laisserais « Hochdeutsch » avec une explication en bas de page. En dehors des concordances de temps malmenées dans votre traduction, il y a aussi, mais ce doit être une faute de frappe, une faute de concordance ou le singulier fait suite au pluriel.
* Je parle de francophones ignorants des mulitples manières de parler l’allemand, Hochdeutsch, Dialekten et accents régionaux.

boeuf placide de la rdl dit: 18 février 2013 à 9h37

Rose, vous êtes une femme qui savez taper du poing sur la table. Ça m’plaît, crénom.

Quand je vous écoute, j’ai déjà repris mon verre dans ma main, je n’aime pas les taches.
Quand je vous répond, il est à nouveau tranquille sur la table.

ueda dit: 18 février 2013 à 9h38

(bon, ben, il y a un boeuf qui s’est trahi, coup de blanc dans le mufle)

Quel beau ciel!

JC dit: 18 février 2013 à 9h39

Et vazy que j’insulte, et vazy que c’est moi le meilleur, et vazy que tu es un con, une conne, un melon, une négresse, un blanc sec, un petit jaune empastissé…mais qu’est ce que vous avez mangé au p’tit dej’, les géants de la RdL ? Donnez vous de l’amour, bordeeel !

Bloom dit: 18 février 2013 à 9h40

3/ Les anglais sont coincés du cul et décoincés de la musique : il leur faut pas mal de joints & d’alcool pour se décoincer et leur jouissance est directement liée à cette violation de leur pruderie intrinsèque.

4/ Un anglais qui jouit c’est « o my god je jouis » et il est content (mais ça n’a pas été une mince affaire cf. le prince Charles).

Toute la subtilité de l’esprit français se lit dans ces jugements d’une nuance rare.
Que la dame radasse retourne à son gode et à ses accessoires pour tordues.

rose dit: 18 février 2013 à 9h42

Je n’ai rien appris sauf comme d’hab. Un mépris pour autrui.

Chienlit de blog.

Un qui lit même pas les autres !!! Qui tape des injures avant même de comprendre ce qui est écrit :
Bloom dit: 18 février 2013 à 10 h 25 min

comment peut-on raconter n’importe quoi sur Shakespeare?
Il n’y a pas plus de ‘fair lord’ dans les Sonnets que que d’intelligence chez les petits blancs du blog

alors que mon « un qui pige » était adressé à lui.
Grave de chez grave le mec.

TKT dit: 18 février 2013 à 9h43

Wolfgang von Goethe a écrit des textes qui parlent sans ombre d’un doute, sur sa connaissance des amours (lire expériences sexuelles anales) avec des garçons. D’après Gottfried Benn, cela ne fait pas de Goethe, un homosexuel. Pourquoi pas ? Des homosexuels peuvent avoir des expériences avec des femmes, sans en devenir pour autant hétérosexuels.

bouguereau dit: 18 février 2013 à 9h44

kabloom il veut être tout seul avec la reine et dze sun contre le reste du monde..tu comprends rien

renato dit: 18 février 2013 à 9h45

N.B. que moi j’ai seulement rendu compte de l’opinion de Gottfried Benn, lequel, je crois, avait comme source un article relatif à la deuxième série de sonnets paru in The Review of English Studies, octobre 1927, où il est question d’amour platonique…

Bon, appeler « prince éclatant » un gars qui se voit adresser 120 sonnets ne signifie peut-être rien ; mais à ce point, parler d’amour platonique me semble autant arbitraire que parler d’homosexualité assumée.
Disons que les biographes et les fans club sont plutôt des violettes en voie de putréfaction que des chardons à la créme. Dans une bio de Léonard (le nom me fuit, mais ce n’était pas n’importe qui) j’ai lu qu’il n’était pas homo, mais seulement un type raffiné. Tandis que Michel-Ange entre Colonna, Cavalieri (et j’en passe) et sa formation dans le cercle de Marsilio Ficino (homo notoire) ne pouvait qu’être un dépravé.

Nous avons donc à faire avec un niveau de conversation ou débat des plus hauts, en d’autres mots : Shakespeare ne peut pas être homo ou bi parce que c’est un grand auteur ; mais on peut faire usage contre Michel-Ange de son homosexualité non documentée, et nier celle connue de Léonard (se rappeler de Salai alias Giacomo Caprotti).

Vraiment un monde de cons !

JC dit: 18 février 2013 à 9h46

Faites un effort, Rose !
Le monde est amour..
Je vous donne un exemple.

Dites comme moi :
« Monsieur Bloom, je vous aime »

rose dit: 18 février 2013 à 9h48

Bloom dit: 18 février 2013 à 10 h 40 min
Que la dame radasse retourne à son gode et à ses accessoires pour tordues.

tu peux regarder sous ton lit Bloom & changer tes draps aérer faire du ménage, revendre les godes à la brocante, partir au ski avec ta tordue, qui se ressemble s’assemble.

TKT dit: 18 février 2013 à 9h49

@ Bloom: Le Prince de Galles, est plus Allemand et Écossais, qu’Anglais. Dire que les Anglais sont peu sexuels, me parait un cliché, disons que peut-être, ils sont plus discret, quand ils ne sont pas au lit ?
Madame Edith Cresson était la reine des clichés faciles…

boeuf placide de la rdl dit: 18 février 2013 à 9h53

> Je te hais.
Violemment.
rose

« Les cornes des beaux boeufs luisent violemment
Et la lumière bleue enflamme le froment. »

Francis Jammes, c’est notre idole.

bouguereau dit: 18 février 2013 à 9h54

partir au ski avec ta tordue, qui se ressemble s’assemble

..là je t’arrête..dur de faire plus sexy que l’anglaise seule au bar avec son mec faisant derrière tablée avec ses copains..pierre corneille a coté c’est du mou de veau, son royaume facile pour un hamburger findus..là kabloom il a bon

ueda dit: 18 février 2013 à 9h55

« Le monde est amour..
Je vous donne un exemple. »

Ouais
C’est comme une promesse électorale.

ueda dit: 18 février 2013 à 9h57

« dur de faire plus sexy que l’anglaise seule au bar »

Tu as connu ça aussi?
Heureusement qu’on est là.
Malgré le handicap du béret français, avec son petit gland ridicule sur la tête.

TKT dit: 18 février 2013 à 9h57

@ rose dit: 18 février 2013 à 10 h 31: Vous cressonez, avez vous eu des expériences malheureuses en Angleterre ? Vous avez dragué, en Angleterre, sans résultat ?

renato dit: 18 février 2013 à 9h59

Le 18 février 2013 à 10 h 39 min JC dit :
Et vazy que j’insulte, et vazy que c’est moi le meilleur, et vazy que tu es un con, une conne, un melon, une négresse, un blanc sec, un petit jaune empastissé…mais qu’est ce que vous avez mangé au p’tit dej’, les géants de la RdL ? Donnez vous de l’amour, bordeeel ! »

C’est un comique ce mec…

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 10h01

William Shakespeare
Sonnets
LXIII

Un jour viendra où mon bien-aimé sera, comme je le suis maintenant, écrasé et épuisé par la main injurieuse du temps. Un jour viendra où les heures auront tari son sang et couvert son front de lignes et de rides ; où le matin de sa jeunesse
Aura gravi la nuit escarpée de l’âge ; où toutes ces beautés, dont il est roi aujourd’hui, iront s’évanouissant ou seront évanouies des yeux du monde, dérobant le trésor de son printemps.
Pour ce jour-là, je me fortifie dès à présent contre le couteau cruel de l’âge destructeur, afin que, s’il tranche la vie de mon bien-aimé, il ne retranche pas du moins sa beauté de la mémoire humaine.
Sa beauté sera vue dans ces lignes noires, à jamais vivantes, et il vivra en elles d’une éternelle jeunesse.

(traduction de François-Victor Hugo)

bouguereau dit: 18 février 2013 à 10h01

Malgré le handicap du béret français, avec son petit gland ridicule sur la tête

mais non zouzou, grace a lui il voit en esthète..sans parti pris..il est détaché..il a vu une place libre c’est tout..je vois que tu t’es fait latter à la sortie

Bloom dit: 18 février 2013 à 10h01

Alors W.H, le dédicataire des Sonnet, Henry Wriotheley, comte de Southampton, mécène de WS? William Herbert, comte de Pembroke? William Hatfield, étudiant en droit à la belle prestance? William Hughes, acteur dans la troupe de WS (thèse de GW Knight, peut-etre le plus grand critique shakespearien anglais)
« Quel que soit le contenu autobiographique de ce texte – qu’on ne peut négliger, car l’auteur s’exprime constamment à la première personne, s’adresse à quelqu’un de réel et fait allusion à des faits précis – il s’agit d’abord de poésie, et sans aucun doute des sonnets les plus mémorables jamais écrits en langue anglaise, de sorte que si Shakespeare n’avait rient produit d’autre, il occuperait une place éminente dans la littérature britannique. (…) Le sonnet Shakespearien, bien qu’il ait exist avant Shakespeare, comporte 14 vers héroïques, à dominante décasyllabique et ïambique) – à l’exception du sonnet 145 composé d’octosyllabes – rimés de façon à former trois quatrains et un dystique, selon le schema suivant: abab – cdcd – efef – gg.(…)  » Henri Suhamy.

TKT dit: 18 février 2013 à 10h05

@ rose dit:18 février 2013 à 10 h 36: Bon, il est évident que pour vous, l’Angleterre est une île lointaine, où vous n’avez jamais mis les pieds, ni autre chose…

ueda dit: 18 février 2013 à 10h06

(traduction de François-Victor Hugo)

Bien sûr, c’est une traduction qui témoigne de son temps.

Quand même, on est agréablement surpris.
Il ne faudrait pas le réhabiliter un petit peu, FCV?

ueda dit: 18 février 2013 à 10h12

« Salut les Géants de la pensée ! »

Il y a de tout chez nous, JC.
Les Casino Géant de la pensée, c’est sûr, mais aussi les mousquetaires de la distribution, les Aux champs, les Ed l’épicier…

Le blog est un un souk.
Ca martelle, ça burine, ça crache, ça épice…
Comme à Fès, quoi.

rose dit: 18 février 2013 à 10h14

L’anglaise loin d’être seule au bar : faisant l’amour avec le majordome le jardinier et son amant anglais loin de la rigidité élisabéthaine, puis sous le pont de l’Alma explosée contre un pilier.

>TKT il faut que vous soyiez de manière sempiternelle très loin de la réalité : ce n’est pas grave du tout.

La méchanceté qui règne ici c’est comme le sida, elle se propage sans préservatif.

..là je t’arrête..dur de faire plus sexy que l’anglaise seule au bar avec son mec faisant derrière tablée avec ses copains..pierre corneille a coté c’est du mou de veau, son royaume facile pour un hamburger findus..là kabloom il a bon
c’est drôle : c’est exactement la scène dans social network où elle est attablée avec ses amis, belle intelligente et désirable et où lui, petit laid frustré et impuissant (il a toute la gueule de Woody Allen) aimerait lui adresser la parole en tête à tête, lui dire ce qu’il voudrait lui dire et elle n’a pas trente, dix secondes, deux à lui consacrer. Petit vermisseau pitoyable.

Je prends quelques vacances, amusez-vous bien.

renato dit: 18 février 2013 à 10h16

D’ailleurs la période qui va de la première Renaissance au Maniérisme, donc jusqu’à Shakespeare (que selon la classification en usage chez les gens sans lubies, entre dans cette dernière case comme Bruegel, du reste), a beaucoup travaillé sur les ambiguïtés du corps. Voir le David de Donatello et l’incroyable musculature d’Ève dans la voute de la Sistina, et j’en passe car si maintenant on doit faire tous les exemples, autant en causer avec des élevés que, comme il est juste qu’il soit, ne sont pas tenu de les connaître.

TKT dit: 18 février 2013 à 10h17

@ JC: Non, Rose et moi, c’est impossible. Comme notre chère disparue de la RdL, la clopinante révolutionnaire, Rose est une Tricoteuse, une Rouge, toujours un poignard dans sa ceinture et une bombe Molotov dans son sac en toile cirée récupérée (Freytag, Handtaschen Zürich).

JC dit: 18 février 2013 à 10h21

Il y a de tout en RdL, c’est vrai, et « Penser est commun à tous » comme dit l’Obscur… mais ici, je ne vois que des géants de la pensée prêts à écraser le moindre moucheron, d’un geste se voulant totalement impérial.
(Je rêve d’une photo accolée au commentateur, le représentant nu comme un ver ! Ce serait une belle victoire de l’humilité…)

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 10h21

Que de trésors dans les enfers de la bibliothèque vaticane, Philippe Régniez, si l’on savait !

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 10h24

« Je rêve d’une photo accolée au commentateur, le représentant nu comme un ver ! »

Moi je l’ai fait, sur le défunt blog à Dexter.

Thomas Drelon dit: 18 février 2013 à 10h27

D’une illusion l’autre… Shakespeare est du même fil dont nos rêves sont tissés et notre petite vie est drapée par un Songe…
Songe de W.S. …
De toute façon, Shakespeare n’est qu’un prête-nom, bien que personne ne puisse le prouver, Edward de Vere a tout écrit. Plein de livres là-dessus, Freud aussi.
La signature de William Shakespeare, le seul « manuscrit » qu’on lui connaisse est celle d’un analphabète. Impossible à l’époque d’en connaître autant, et puis (comme Molière) pas un livre dans sa bibliothèque, (comme Molière) pas un manuscrit qui reste, (comme Molière) richissisme acteur-homme d’affaire.
Langue de Shakespeare? Langue de Molière?

Allez Henry Purcell en avant! Boys&Girls Come out to play!!! King Arthur!!! Dryden and King Billie!!!

To Woden’s Hall all,
Where in plenteous bowls of burnish’d gold,
We shall laugh
And dance and quaff
The juice that makes the Britons bold.

renato dit: 18 février 2013 à 10h27

Pauvre JC perdu dans les méandres de la pensée il se persuade que son préjugé c’est LA pensée…

JC dit: 18 février 2013 à 10h34

Jacques, si Dexter l’a rendu possible, Passou pourrait le permettre : on aurait des surprises navrantes sur ce blog littéraire de qualité.

TKT dit: 18 février 2013 à 10h36

Shakespeare étant un jeu de mots, peu importe sa vraie identité. Quel est vraiment l’intérêt pour nous, en ce tout jeune 21ème siècle, de savoir qui se cache derrière Shakespeare ou Molière ?
Le mystère de la vraie identité des deux auteurs, n’apporte rien au talent sauf, peut-être, l’occasion d’écrire des biographies fausses per se.

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 10h37

Shakespeare ou Molière ou encore les auteurs de la Bible ou Homère, Thomas Drelon : ce qui compte ce sont les mots qu’il en reste, gravés pour l’éternité dans la mémoire de l’humanité…

alex dit: 18 février 2013 à 10h49

« Shakespeare n’est qu’un prête-nom, bien que personne ne puisse le prouver, …La signature de William Shakespeare, le seul « manuscrit » qu’on lui connaisse est celle d’un analphabète. Impossible à l’époque d’en connaître autant … »

Des taches prétendent en effet que Shakespeare n’était même pas allé à l’école et qu’il était inculte.

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 10h52

Si j’ai choisi ce sonnet parmi les 154, c’est qu’il dit bien que peu importe la Beauté et le beau sexe qui inspira le poète !

TKT dit: 18 février 2013 à 10h52

Rose, avant que vous partiez en vacances:
Ce sont les Français qui ont les premiers, inventé le protocole et le comportement en société. La mise en corset de la Noblesse à Versailles, dans la Galerie des Glaces; dans les appartements privés, comme dans les fermes, la nature reprenait ses envies.
La société la plus corsetée dans des rituels est le monde nippon. C’est aussi la société la moins affectée par les interdits sexuels, idem pour la Thaïlande et Bali.
Je crois que les religions monolithiques ont brimé la sexualité et le plaisir. Quelle idée castratrice, que de faire passer une loi religieuse où seule la procréation serait bénie par Dieu. Je ne crois pas en dieu, mais s’il existe, il a aussi inventé le plaisir, alors ce serait un péché, que de ne pas honorer la création divine dans son ensemble.

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 11h00

« ce serait un péché, que de ne pas honorer la création divine dans son ensemble. »

Cachez ce qein que ne sauraient voir les Philippe Régniez et compagnie !

bouguereau dit: 18 février 2013 à 11h14

« ce serait un péché, que de ne pas honorer la création divine dans son ensemble. »

..c’est l’oeuvre de satan ! spèce de monumental biroute

bouguereau dit: 18 février 2013 à 11h16

« Je rêve d’une photo accolée au commentateur, le représentant nu comme un ver ! »

..mais ton écran il est trop ptit baroz..la technologie n’est pas prête encore

Thomas Drelon dit: 18 février 2013 à 11h20

Absolument seuls les textes comptes, l’exemple d’Homère et de la Bible est parfait.
Sauf que tout cela est tellement lointain que tout le monde s’en fiche. Le XVIIe, en revanche, n’est pas si loin…
Cela pourrait faire l’objet d’un roman?! Who’s Wizz? I mean reaaaaaally???
Vous conviendrez tout de même, cher J.B. que ces textes, et surtout ceux-là, sont écrits par quelqu’un dont la puissance expressive, l’érudition jubilatoire et le talent sont extrêmement rares. Un par siècle? et encore? Un par Langue, un par Civilisation, et après littérature, littérature, littérature, pouaaaarkkk, dégueulasse cette littérature.

Wizzzz??? Band of brotherzzzzzz!!!
Hey ho the wind and the rain??? Protestant Winds! Down with the French!!!
Coloured-plates? Illuminations de Londres, Voltaire à Drury Lane en 1720 qq chose.

Les Trois Mousquetaires étaient 4. …
Tout comme les Trois Couronnes, 4. …
King of England, Scotland, Ireland and… France…

bouguereau dit: 18 février 2013 à 11h29

Le XVIIe, en revanche, n’est pas si loin…

preuve leffet du canulard du copain de phil disant que sa mère était né a la garenne bezon et qu’elle avait été engrossés par vdqs au sortir de la douche..du coup la vie aurait été que dla flannelle livré avec un kil de rouge et une tonne de charbon par le bougnat

JC dit: 18 février 2013 à 11h37

Enfin Thierry ! Là où il n’y a pas de gêne, il n’y a pas de plaisir. Ah ! une partie de jambe en l’air bravant les interdits, les codes, les civilités, pour cela, la Religion est indispensable… Ah ! culbuter une nonne contre un confessionnal branlant… Papal : « Au cul ! Par Jésus ! »

renato dit: 18 février 2013 à 11h46

Queer inhale, votre scooter rose doit avoir un problème de carburation, ce qui n’étonne personne car si vous conduisez comme vous pensez on peut envisager la torture que l’engin doit subir lorsque vous faites la roue en jouant du gaz pour des filles qu’en tout cas vous n’arriverez pas à persuader puisque seulement une de votre niveau pourrait accepter vos ridicules postures, et ce n’est pas facile à trouver une fille avec les caractéristiques qui sont les vôtres…

Professeur de Sabine dit: 18 février 2013 à 11h46

> tout mis dans son bouquin ?

N’écartez pas l’introduction par M. Lagarde.

renato dit: 18 février 2013 à 11h50

Voilà le fantasmes de l’inenarrable scootériste : « culbuter une nonne contre un confessionnal branlant », n’importe quoi.

Cela dit on perçois l’affamé… enfin, le gars qui n’a jamais eu occasion de prouver sa virilité… quoi…

renato dit: 18 février 2013 à 11h55

Il en a un qui a dit « par rapport à » au moins dix fois sur en temps d’environs 1500 mots…

Analyste du Professeur de Sabine dit: 18 février 2013 à 11h57

Ne vous mettez pas à faire la sortie des écoles, s’il vous plaît.

W dit: 18 février 2013 à 11h57

TKT 11h52/……création divine dans son ensemble »
Et c’est ainsi que l’Eglise exonère du péché tous dans son ensemble à condition de ne plus penser à l’usage et aux préservatifs usagés.

W dit: 18 février 2013 à 12h03

Orlando_Suis-je fait pour garder vos porcs et manger des glands avec eux?Quel patrimoine d’enfant prodige ai-je dépensé pour être réduit à une telle détresse?

renato dit: 18 février 2013 à 12h06

Pour faire simple, et en même temps conforter les archaïques du blog dans leur opinion, ce n’est qu’au XIXe siècle que le concept de ‘homosexualité’ émerge du magma sémantique qui avait jusque-là défini l’ambitus de l’activité sexuelle ; ce n’est que depuis le XIXe siècle, donc, qu’on connaît l’homosexualité, avant ce n’était qu’un passetemps… faute de mieux…

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 12h12

Un passe temps… qui pouvait vous envoyer directement au bûcher en place de Grève, renato !
Avec la notion d’homosexualité, c’est devenu une maladie en place d’un pécher, qui pouvait conduire au pire à l’asile…

W dit: 18 février 2013 à 12h17

Léonato- Bah!Bah!l’ami!ne raillez pas,ne vous moquez pas de moi!Je ne parle pas comme un radoteur ou comme un niais,pour me targuer,sous le privilège de l’age,de ce que j’ai fait étant jeune et de ce que je ferais si je n’étais pas vieux…Apprends-le sur ta tête, Claudio: tu as outragé mon innocente enfant,tu m’as outragé à ce point que je suis forcé de laisser là le respect de moi-même: sous mes cheveux gris,sous le poids écrasant des années,je te provoque à l’épreuve d’un homme.Je te dis que tu as outragé ma fille innocente;ta calomnie lui a percé le coeur,et elle gît ensevelie avec ses ancêtres,hélas!dans une tombe où nul déshonneur ne dormit jamais,excepté le sien,oeuvre de ton infamie!
acte V, scène première
Beaucoup de bruit pour rien .

W dit: 18 février 2013 à 12h19

renato avant ce n’était qu’un passe-temps mais après n’est-ce pas devenu une maladie pour enfin devenir aujourd’hui une proclamation?

renato dit: 18 février 2013 à 12h19

(Mon dernier post était ironique, Jacques… construit à partir de la célèbre boutade de Woody Allen…)

renato dit: 18 février 2013 à 12h26

« … après n’est-ce pas devenu une maladie… »

Je ne sais pas, mais, par exemple, certains critiques en se référant à la formation humaniste de Michel-Ange (le cercle qu’il fréquentait) en font une question d’éducation. En d’autres mots, l’homosexualité serait une « attitude » qui s’apprend…

Enquête dit: 18 février 2013 à 12h27

Si l’on extrayait de la société sans envisager la liberté qui suivrait les juifs et les homosexuels ne resterait-il que des néo-nazis analphabètes?

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 12h39

Je crois que l’homosexualité, comme l’hétérosexualité, n’est ni totalement de l’ordre de l’inné ou de l’acquis, elle est. Et de manière récurrente, sans transmission directe : un hétéro poura avoir un enfant homo et inversement. C’est un mystère, d’où la phobie qu’elle déclenche. Et si j’étais homosexuel ou mon enfant ! Pour beaucoup il vaut mieux la nier que d’en parler de crainte d’en être contaminé : demandez à monsieur Régniez…

John Brown dit: 18 février 2013 à 12h40

« Vous avez de la chance JB, je l’ai tout de suite trouvé sur la toile :
Daniel Sangsue, La relation parodique,
éditions José Corti, 2007. » (rédigé par LML)

Daniel Sangsue, s’agissant du pastiche, un nom prédestiné !
Attention ! le pastiche n’est pas la parodie. La parodie reprend le fond, sous une autre forme (par exemple le « Virgile travesti », de Scarron). Le pastiche reprend la forme, pour parler d’autre chose. Ce sont deux arts d’imitation, mais les enjeux ne sont pas les mêmes. Parodie et pastiche ne peuvent vraiment se rejoindre que dans l’expérience-limite imaginée par Borges dans son « Pierre Ménard auteur du Quichotte ».

Simon dit: 18 février 2013 à 12h41

Les hétéros experts en homos.
Les encore jeunes experts en vieillesse.
Etc… Etc…
Drôles de coqs coucouns se battant pour chanter les pieds dans la merde des autres, enfin celle qu’ils ont apportée avec leurs bottes.
La plouquitude a encore de beaux jours devant elle..

renato dit: 18 février 2013 à 12h48

« Si l’on extrayait de la société sans envisager la liberté qui suivrait les juifs et les homosexuels ne resterait-il que des néo-nazis analphabètes? »

C’est une question délicate que vous posez-là, Enquête. Moi, par exemple, je ne suis pas homo — et c’est par l’expérience que je le sais, non par le préjudice. Je connais un tas d’hétéros pour lesquels le fait d’être homos ne fait pas problème. En ayant fréquenté Pasolini je peux dire que son homosexualité ne m’est jamais tombée dessus, tandis que l’hétérosexualité affichée par certains (et par certaines) hétéros fut plutôt difficile à vivre… déjà pour la vulgarité ; mais j’ai aussi rencontré des homos qui s’exprimaient grossièrement… d’ailleurs, je me souviens d’une très belle fille qui était tombée amoureuse d’un maçon, choquée par le fait que l’une de ses connaissances lui avait dit de ne pas baiser avec car il n’était qu’un maçon… Enfin, quand on parle sexe on entent tout et n’importe quoi, il est donc possible que pour certains cons très spéciaux, si l’on extrayait de la société les juifs et les homosexuels il ne resterait que qu’une masse amorphe et incapable de quelques actions que ce soit…

W dit: 18 février 2013 à 13h07

lu un article qui tentait d’établir des distinctions entre d’une part l’homosexualité non choisie ,l’individu ne peut aller que vers une personne du même sexe et l’homosexualité choisie et concernant les hommes induite par le changement de statut des femmes qui deviendraient de part leur accession à l’indépendance ,à la culture plus exigeantes et trop problématiques,les hommes leur préférant la compagnie plus confortable d’un compagnon du même sexe pour fuir un nouvel esprit présent chez certaines femmes qui les conduit à vouloir dominer,diriger,ou peut-être faut-il voir que l’égalité n’entraîne pas la simplification des rapports entre les deux sexes .

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 13h12

On pourra toujours extraire tous les juifs ou les homos de la terre que l’on ne pourra pas empêcher de voir naître de nouveaux juifs et de nouveaux homos. Idem pour les nazis et nazillons. ça a toujours été, c’est, ce sera toujours comme ça. faut se faire une raison. seuls les qualificatifs ont changé au fil des temps où au commencement était le verbe…

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 13h25

Oui, oui, JB, je suis bien d’accord avec vous. Mais je crois me souvenir que cet auteur parle aussi du pastiche. J’ai dû le lire en 2007 ou 2008, il y a donc un bout de temps déjà.

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 13h31

Proust, confondant virilité et homosexualité, et prenant son cas pour une généralité, prétendait que les homos étaient excusivement attiré par les hétérosexuels. Un paradoxe érigé en malentendu originel.
Ce n’est pas mon cas. Je ne pourrais pas avoir de désir pour quelqu’un qui n’en aurait pas pour moi.
Même très vieux, seul, moche et riche, et toujours bandant, je préfèrerais me branler plutôt que d’avoir recours à un prostitué. Encore moins à abuser d’un enfant ou d’un faible d’esprit.
On pourrait dire aussi qu’il y a des homos homos et des homos hétéros : ceux qui recherchent leur double et ceux qui recherchent un partenaire qui leur soit en tous points opposé. J’appartiens plutôt à la deuxième catégorie. De même qu’il y a des hétéros homos et des hétéros hétéros : des hommes qui choisissent une femme qui leur ressemble physiquement, par leur caractère et intellectuellement et ceux qui les choissisent très différentes d’eux. Et tout cela se complexifie encore dans les cas de bisexualité. Il faut de tout pour etc…

robert dit: 18 février 2013 à 13h33

W dit: 18 février 2013 à 14 h 07 min
Il semblerait que l’explosion féministe (pas nécessairement la tendance antimec du féminisme) dans les années 70 ait aussi conduit pas mal d’hommes à retourner chez leur pauvre-mère, à l’époque, en Italie (ailleurs aussi sans doute?)!!

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 13h38

Barozzi a des lectures fautives… Il n’a manifestement pas lu le début de Sodome et Gomorrhe. En plus, il prend Proust pour un con, généralisant abusivement un cas personnel…

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h39

Ce n’est pas mon cas. Je ne pourrais pas avoir de désir pour quelqu’un qui n’en aurait pas pour moi.

..l’amur..l’amur ne connait pas de loi baroz.. mais presque toute les envies peuvent se souffler au cul, même au sien propre, c’est une vielle lune

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h40

Barozzi a des lectures fautives

..c’est pas faux..a t’entendre baroz..proust en aurait pincé pour les waffen et les néo..core heureux qu’ils durent (dur)

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 13h42

Observez bien ces couples d’hommes marchant main dans la main le long de la promenade du bord de mer à Sitgès, ML. Les dissemblabes (homos hétéros) se distinguent nettement des semblabes (homos homos), qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau.

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 13h43

En tout cas, un historien comme Snyder (qui maîtrise de plus le russe, le polonais et l’ukrainien, ce qui n’est pas une mince affaire !) qui n’intègre pas Cernowitz dans les terres de sang est un historien suspect.

A croire aussi que la géographie prend le pas sur l’histoire même chez les historiens. Suspect aussi, ça ! Bientôt il va nous démontrer qu’Auschwitz n’était qu’un épiphénomène.

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 13h44

C’est Celan qui a dû se retourner dans sa tombe, le pauvre, lui qui adorait sa mère.

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h44

expérience-limite imaginée par Borges dans son « Pierre Ménard auteur du Quichotte ».

c’est une circonlute petite bourgeoise, shakespeare s’est pas fait chié lui, et du coup on lui crédite la mère chéops avec..ainsi qu’au moyen age pisque c’était la gloire que de faire acroire que ce qu’on écrivait l’avait été par un autre..plus prés de dieu et des anges
bref..tu devrais creuser ta question et pas la fictionnaliser avec borgès..un phaisan de médiathèque

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h46

qui maîtrise de plus le russe, le polonais et l’ukrainien, ce qui n’est pas une mince affaire !

bof..et ça tiens pas le kilo de vodka..à ce niveau là c’est dla singerie épicétou

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 13h46

Mais je vais regarder en effet, Baroz ! Mais comme ça, en passant, parce que j’ai vraiment autre chose à faire en vacances.

W dit: 18 février 2013 à 13h47

Robert entre les hommes écrasés par leur mère et ceux qui cherchent l’amour du père ça nous fait un total de 20,3millions d’homosexuels rien que pour la France!

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h48

Auschwitz n’était qu’un épiphénomène

..bon c’était pas un but de guerre dracul..ni pour les uns ni pour les autres

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h50

pour les « alliés » j’entends..ça les laissait perplesque que les nazis donnaient priorité au wagons plombés

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 13h51

Et cet adoration pour sa mère, c’est ce qui a provoqué son suicide. Une conséquence lointaine de la Shoah. Ces victimes-là non plus Snyder ne les prend pas en compte : Cela, Primo Levi, et bien d’autres anonymes (j’en connais au moins un).

Les concepts des historiens sont inadéquats à ce qu’ils étudient. Un jour, sans doute, à force de chercher, les historiens trouveront les bons concepts. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils parviendront à penser ces horreurs, qui sont justement impensables.

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h52

Mais comme ça, en passant, parce que j’ai vraiment autre chose à faire en vacances

..t’es l’genre a faire tout d’une fesse dracul

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h53

Mais si, justement pour Hitler, c’était un but de guerre

c’était un fumé..car en général on partage les mêmes buts..t’as l’air de bien l’comprende dracul..c’est un pote?

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h54

..pour le reste je répète :..les envies ça se souffle au cul..au sien..et a çuy des autres

bouguereau dit: 18 février 2013 à 13h57

Un jour, sans doute, à force de chercher, les historiens trouveront les bons concepts. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils parviendront à penser ces horreurs, qui sont justement impensables

..avoue que t’en parles comme d’une gnose dont t’as les clefs

W dit: 18 février 2013 à 14h03

Robert j’ai mené ma propre enquête,j’ai parcouru en spéléologue d’innombrables galeries avec stalagmites et tites ,je peux vous assurer que seul 1 seul spécimen sur les nombreux interrogés sous le menace et lampe halogène était exempt d’une histoire familiale porteuse.

W dit: 18 février 2013 à 14h24

L’homosexualité existe à l’état naturel chez les animaux et nous n’échappons pas au règne de la nature et de ses règles et dérèglements sans d’ailleurs vouloir rien retrancher de ce qui n’est présent et observable que chez les humains ,par exemple, on n’a jamais vu un taureau se saisir d’une arme à feu pour assassiner une colonies d’aigrettes réunies pour un congrès annuel autours du thème ‘s’aimer les uns et pas les autres en république sociale »

Phil dit: 18 février 2013 à 14h33

hello everybody. le thème de la discufionne est schakespeare ou l’homossessualité ? Le Monde est bien dans les mains de M. Bergé.

W dit: 18 février 2013 à 14h35

Mais comme nous avançons dans nos recherches et tentons d’analyser le langage et l’intelligence de ces dits-animaux serons nous amener à repérer des comportements pouvant se rapprocher de nos psycho-pathologies tel ce canard nécrophile mentionné par l’académie des sciences qui décerne des Nobel à la « science qui fait rire ».

Phil dit: 18 février 2013 à 14h39

double you, les sonnets du grand will comme la bobine de l’arthur excitent les vieilles branches.

renato dit: 18 février 2013 à 14h43

Le monde est dans les mains de M. Bergé et de Mme Natalie Nougayrède, Phil, et on (je) compte beaucoup sur elle pour le remettre en selle.

ueda dit: 18 février 2013 à 14h52

« Et cet adoration pour sa mère, c’est ce qui a provoqué son suicide. Une conséquence lointaine de la Shoah. Ces victimes-là non plus Snyder ne les prend pas en compte : Cela, Primo Levi, et bien d’autres anonymes (j’en connais au moins un). »

Ce n’est pas son objet.

Bloodlands est un magnifique livre d’historien.
Justement pas par les concepts (il y a trop plein de concepts, et la tâche première est plutôt de piquer les ballons inutiles avec une épingle).
Son cadrage territorial est délibéré: c’est lui qui lui permet de jeter un regard neuf sur ces processus de massacres obéissant à des logiques très différentes.

Certains chapitres sont saisissants, sur des thèmes qu’on croit par ailleurs connus.

(Prendre la version anglaise, légère et compacte — et seulement 12 euros, contre la traduc française, de plus de 30!)

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 14h52

Nous gays raides !

Salut, Phil, vous vous étiez retiré dans un monastère, pour préparer la dernière demeure du futur pape honoraire ? On vous avez cru mort !

Phil dit: 18 février 2013 à 14h56

dear baroz, sur le net nous sommes tous dans le gaz. seul le pape sort de la fumée blanche.

Jacques Barozzi dit: 18 février 2013 à 15h00

Natalie Nougayrède 


« Natalie Nougayrède 
est journaliste au quotidien français Le Monde depuis 1996, comme correspondante à Moscou puis journaliste au service Etranger. En 2005, elle a reçu le prix Albert Londres, la principale récompense française pour les journalistes, pour ses articles sur la Tchétchénie et particulièrement sur la prise d’otages dans l’école de Beslan. »

Elle est mignonne, avec des faux airs de Jodi Foster !

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h19

« Unter entsprechender Leitung sollen nun im Zuge der Endlösung die Juden in geeigneter Weise im Osten zum Arbeitseinsatz kommen ». Mot à mot, on traduirait cette phrase de la manière suivante : « Avec l’encadrement voulu, les Juifs devront dans le cadre de la solution finale être utilisés dans des conditions adéquates à l’Est comme force de travail. » (historien)

Le mot à mot est très discutable justement :

« Unter ensprechender Leitung » : sous la direction correspondante, sous-entendu « la direction administrative » correspondante » ;
« Leitung :
1°) (= »Führung ») conduite, direction : « unter der Leitung von » : sous la direction de… »
2°) (=Verwaltung) : gestion, administration : « unter der Leitung einer bestimmter Verwaltung » : sous la direction d’une administration précise/déterminée… ;
3°) sens militaire : (=commandement) :

Donc, littéralement, « Unter entsprechender Leitung » = sous la direction administrative adéquate/sous le commandement correspondant/sous la conduite/gestion de l’administration qui convienne, etc.

et pas du tout : « avec l’encadrement voulu », qui est une interprétation du sens littéral. C’est déjà une interprétation du texte allemand (le document de Heydrich de la conférence de Wannsee, ça a beau être la traduction officielle, elle est orientée.

Im Zuge der Endlösung : ne dit pas littéralement « dans le cadre de la solution finale », mais
1°) Zug (= Vorrichtung : dispositif) ———> im Zuge der Endlösung : dans le dispositif de la solution finale, dans le dispositif qu’on appelle solution finale ;
2°) Zug (=Bewegung) : ———> dans le mouvement de la solution finale, dans les mouvements de population de la solution finale, ou plus littéralement encore : dans le train de la solution finale, etc.

« in geeigneter Weise » : de manière appropriée ;

« sollen nun im Osten die Juden zum Arbeitseinsatz kommen » : les Juifs doivent/devront maintenant/désormais devenir (kommen) des commandos de travail à l’Est.

Bloom dit: 18 février 2013 à 15h20

Shakespeare était la reine Victoria, Woody Allen l’a démontré. Alors passons à autre chose, svp.

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h21

@JB,
Je viens de retrouver le bouquin de Sangsue. Il ne parle pas du tout en fait du pastiche mais uniquement de la parodie, dont il tente de proposer une théorie après celle de G. Genette dont il montre les limites.

John Brown dit: 18 février 2013 à 15h22

« Elle est mignonne, avec des faux airs de Jodi Foster ! »

Oui mais ça, on s’en fout. Elle pourrait être laide comme un pou, tout ce qu’on lui demande, c’et de faire proprement son boulot de journaliste. Il est vrai qu’à notre époque de tout-par-l’image, il vaut mieux avoir un physique de mannequin, même (surtout ?) dans le merdier tchétchène.

JB dit: 18 février 2013 à 15h22

Vous allez vite en besogne. Natalie Nougayrède n’a pas encore été élue. Attendez le 1er mars.

JB dit: 18 février 2013 à 15h25

faut être con pour signer JB quand il y a déjà un John Brown et un Jacques Barozzi. Afin d’éviter tout malentendu je vais trouver autre chose.

renato dit: 18 février 2013 à 15h29

La cause de la chute qui est à l’origine de la mort de Primo Levi reste non élucidée.
On a prit pour bonnes les conclusions du médecin qui fit l’autopsie et qui était orienté par les ouï-dire, mais il n’y a pas de témoignages à propos de ses pensées noires (dépression) ; il n’a pas laissé une lettre ; il avait des projets.
Je sais qu’Elie Wiesel croit en la thèse du suicide et j’aimerais un jour savoir sur quoi il fonde sa conviction.

Quant aux mères… enfin ! par pitié, ne soyons pas plus obtus que les psy.

Phil dit: 18 février 2013 à 15h34

la mauvaise langue, le latin reste la première langue parlée dans les couloirs du Vatican. pas faute de déclinaisons.

renato dit: 18 février 2013 à 15h38

« … personne ne cause », pourtant, une avalanche d’effets : rétroactifs, immédiats, directs, indirects, secondaires, combinés…

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h38

Tout ce qu’on peut dire du texte de Heydrich c’est qu’il n’est pas clair du tout, pour ne pas dire volontairement confus.

sarah dit: 18 février 2013 à 15h41

Tiens, c’est vrai, Mauvaise Langue a raison : puisque le sujet est Shakespeare, parlons de la Shoah.

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h41

Ce n’est pas vraiment un suicide, je pense, mais quelque chose de bizarre, d’indéterminé entre suicide et conséquence de la dépression, c’est clair, ça du moins.

Chez Celan, la relation à sa mère l’a rendu cinglé, et il en est mort.

renato dit: 18 février 2013 à 15h42

Phil, selon la journaliste de L’ANSA qui a « lancé » la nouvelle de la renonciation de Benoît XVI, elle n’a pas eu à attendre une confirmation car Ratzinger parle un latin très simple…

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h42

Non, c’est pas ça, sarah, c’est le tweet de passou. C’est en haut à droite, pour votre gouverne. Faut tout leur dire, passou ! Tout.

sarah dit: 18 février 2013 à 15h43

Phil parle de l’Europe, Mauvaise langue parle des Juifs, Barozzi parle d’homosexualité. On se refait pas.

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h44

Ben justement sarah, parlez-nous un peu d’homosexualité, comme ça il y aura une bonne balance…

sarah dit: 18 février 2013 à 15h47

Je veux bien parler de l’homosexualité de Johnny Hallyday, mais je n’ai aucune information.

bouguereau dit: 18 février 2013 à 15h49

Mauvaise langue parle des Juifs, Barozzi parle d’homosexualité

jody..reihnart..y’en a que pour les copins !

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h50

En plus l’expression en allemand « im Zuge der Endlösung » est à la limite de l’humour noire. On l’entend presque ricaner quand il écrit ça, le criminel Heydrich.

On ne dirait pas ça comme ça en allemand normal écrit par des gens normaux qui ne parlerait pas de toute façon de « Endlösung », c’est clair.

Mais « im Zuge der », c’est déjà atroce dans le contexte.

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h51

Ben, c’est quoi, votre ordinateur, sarah ? Il date de la dernière guerre ou quoi ?

sarah dit: 18 février 2013 à 15h55

Non, c’est un Mac tout ce qu’il y a de plus de contemporain, et le tweet est le suivant :
La république des livres
‎ »Chère Madame, Jamais je n’aurais cru devoir un jour vous écrire publiquement pour parler littérature… » Ainsi commence la lettre ouverte adressée par Adeline Blondieau, ex-femme de Johnny, à Amanda Sthers, nègre d’icelui pour la rédaction de ses Mémoires. Euh, littérature, vraiment ?..
http://bit.ly/XifVYD

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h58

« im Zuge » + Genitiv = au cours de/en fonction de

im Zuge der Endlösung : au cours de la solution finale, en fonction de la solution finale.

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 15h59

Sarah, lisez saint Augustin en latin, vous verrez que c’est pas évident à comprendre en latin. Ça vaut largement Tacite du point de vue de la seule difficulté grammaticale.

Phil dit: 18 février 2013 à 16h06

sapré bougreau. pfuit, manqué le touit qui annonçait la correspondance chardonne. bientôt faudra dérouiller son minitel pour être au courant de la littérature couillue.

renato dit: 18 février 2013 à 16h07

Augustin c’était encore l’Empire, il était de langue maternelle latine et il avait été instruit en matière de foi par Ambroise qui était fils le fils d’un préfet du prétoire des Gaules et lui-même haut fonctionnaire de l’Empire…

La mauvaise langue dit: 18 février 2013 à 16h07

Et si on traduit « im Zuge der Endlösung » par en fonction de la solution finale, ça tendrait à laisser entendre que la nature de cette solution finale n’était à la date du 20 janvier 1942 pas encore arrêtée, ce qui serait confirmée par le fait que Heydrich ne parle que de « Arbeitseinsatz » : commandos de travail. Pas de train ni de chambre à gaz à cette date. Ce qui paraît impossible. Donc tout ce que raconte Heydrich n’est en fait qu’un paravant pour masquer des décisions d’exterminer les Juifs d’Europe depuis bien longtemps, sans document. Il est peut-être même possible d’imaginer que cette conférence a été conçue uniquement pour brouiller les pistes, et qu’elle n’est qu’une scène de théâtre sordide pour l’histoire.

W dit: 18 février 2013 à 16h19

sarah s’habille d’un prénom biblique pour se refaire une messe en latin?Heureux latin écrirait le Mal? le propriétaire de la langue serait en sécurité? On savait que BenoitXVI optait pour une maison de retraite rien de nouveau.

bouguereau dit: 18 février 2013 à 16h28

qu’elle n’est qu’une scène de théâtre sordide pour l’histoire

et l’histoire c’est toi dracul ? mais quel enculé ce reinhard !

W dit: 18 février 2013 à 16h29

ML c’est fou tout de même bien que tout vos apports soient conséquents et intéressants mais quelques sujets proposés qu’il vienne autant je divague autant votre cap s’aligne sur cette ligne de mire ligne Magino ou l’attribution d’une terre trop exiguë pour porter Israël,les conséquences ou le conflit syrien qui dès le réveil nous rappelle les milliers de morts en quelques mois;d’ailleurs je n’ai pas saisi les enjeux stratégiques qui président au non de la Russie et de la Chine pour porter une aide internationale aux rebelles,vous oui ,si vous avez le temps et puisque nous n’en sommes plus à un écart ou deux…

hildenstein dit: 18 février 2013 à 16h34

au fait , mauvaise langue, avez-vous entendu parler de Pola Nirenska ,, née juive, et qui se serait suicidée , elle aussi .E(lle a été l’épouse de husband, Jan Karski.)

JC dit: 18 février 2013 à 16h36

Les géants de la pensée parlaient du malheur de l’Europe ? C’est que ça traîne depuis la fin de WWII : bon démarrage et puis, on merdoit… A 27 pays maintenant … on avance pas, on papote, on a pas la foi.

Faudrait confier le developpement de l’Europe aux Chinois, en sous-traitance : il t’arrangerait ça à l’impériale. On a déjà la corruption, on aurait l’organisation.

J’aime bien la façon dont les Chinois traitent ces bouseux du Tibet …

Thomas Drelon dit: 18 février 2013 à 16h40

C’est désespérant plus personne ne parle de W.S. ou du Roi Arthur…
Naître et mourir le jour de la saint George, saint patron de l’Angleterre, c’est tout de même formidable dans la construction du mythe.

Old England, old England…

King Arthur is a Pop Star, lads…

http://www.youtube.com/watch?v=cKbee31iGL0

Phil dit: 18 février 2013 à 16h41

faut pas abuser des lasagnes au cheval, jc. « sur les ruines de l’europe, le football »

renato dit: 18 février 2013 à 16h54

Il doit avoir mangé de la confiture d’églantines, Phil, et il vient se gratter ici — mais il dit qu’il fait de l’humour et que personne ne le comprend…

renato dit: 18 février 2013 à 16h59

Mais cher Monsieur Ed Dredon, je ne fais que repeter ce que lui-même a dit… toutefois, si vous ne suivez pas…

renato dit: 18 février 2013 à 17h06

La perle de la journée on la doit à l’éditeur expatrié : « vous êtes comme du papier chiotte déjà utilisé vingt fois, usé, usé… », qu’il dit… en dévoilant ainsi un facette de sa vie privée qu’on aurait aimé ne jamais connaître. Enfin, d’un autre côté on ne peut qu’applaudir : il épargne sur le PQ, une telle conscience écologique n’est pas donnée à tout le monde…

Sergio dit: 18 février 2013 à 17h12

Boh de vérité y en a pas on en est pas sûr les seuls trucs qui font rien qui pourraient servir c’est au mieux des vibrations…

Ed Dredon dit: 18 février 2013 à 17h12

De source vaticane sûre : B16 empruntera dès le 28 février au soir le tunnel secret qui relie son mouroir au Trastevere. Là … ces diables de Popaul et JC lui préparent un recyclage complet !

ueda dit: 18 février 2013 à 17h19

« on avance pas, on papote, on a pas la foi. »

C’est son statut qui veut qu’il papote.
Un pape est élu pour papoter.
Il souhaitait ne pas avancer davantage, c’est sûr, mais de là à dire qu’il n’a plus la foi.

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