de Pierre Assouline

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La République des livres
Super Mario parachuté quai Conti

Super Mario parachuté quai Conti

Jusqu’à présent, les seuls F-18 susceptibles de défrayer la chronique étaient les avions de combat multirôle américains que l’on a pu voir survoler le cortège funéraire de Superman dans Batman versus Superman. Depuis la réunion à huis clos, qui s’est tenue le 7 octobre dernier quai Conti à Paris, il en est autrement. La discussion fut vive pour ne pas dire houleuse autour du devenir du F-18. Un véritable problème identitaire : fallait-il user de la préférence nationale et faire obstacle à une manœuvre du Grand remplacement ? Finalement, une large majorité se dégagea pour accepter la candidature d’un métèque, un certain Mario Vargas Llosa, au fauteuil F-18 de l’Académie française précédemment occupé par feu le philosophe Michel Serres. Car l’impétrant ayant dûment rédigé et adressé sa lettre à Mme le secrétaire perpétuel (92 ans) comme il se doit, on n’imagine pas qu’il soit retoqué le 25 novembre, jour du vote. Ce serait aussi absurde qu’humiliant car il a été encouragé en haut lieu à se présenter. D’autres, sans problème (la chronique des candidats manipulés et instrumentalisés est aussi fournie que l’histoire de la vanité) mais pas lui. Autant dire que c’est plié même si quelques uns, une poignée, l’accueilleront les bras grands fermés non par hostilité personnelle mais par principe. L’Académie n’a pas fini d’en débattre et cela dure depuis des semaines.

On n’imagine pas quiconque dans la République des lettres se présenter contre lui d’ici le 11 novembre, date limite de dépôt des candidatures. Qui a envie de rejoindre un peloton d’inconnus et qui le resteront (Jean-Yves Gerlat, Emmanuel Cruvelier, Michel Carassou, Yves-Denis Delaporte, Eric Dubois, Eduardo Pisani, Frédéric Vignale) dont la seule gloire sera un jour de figurer dans Wikipédia au titre de « battu par Mario Vargas Llosa lors d’une élection ». Car l’issue du vote ne fait guère de doute pour les chroniqueurs spécialisés qui observent les moindres gestes et mouvements d’humeur de la vieille dame du quai Conti avec le sérieux de ces journalistes anglais attentifs au plus insigne haussement de sourcil des royals.

Malgré son âge, l’énergie créatrice du romancier est intacte comme en témoigne le toute récente parution de Temps sauvages. (et ces vingt dernières années des livres qui le reflétaient au mieux de sa forme tels que La Fête au bouc et le Rêve du Celte). N’empêche que l’élection du grand écrivain ne va pas sans problème. Il a tout de même fallu tordre le cou à la règle. D’abord il n’est pas français et n’a pas l’intention de le devenir. Kessel, Troyat et Ionesco avaient été naturalisés bien avant de se présenter. Green, Yourcenar, Senghor, Laferrière, Serra étaient ou sont étrangers ou jouissaient de la double nationalité. Comme Mario Vargas Llosa qui est hispano-péruvien mais à qui il en manque peut-être une troisième en la circonstance. Las ! Il fut décidé de fermer les yeux sur ce détail qui n’a guère de sens pour qui évolue dans l’univers de la fiction. On fera donc une exception, une de plus, qui confirme tant l’usage que la tradition. D’autant que ce ne soit pas précisé dans les statuts de l’Académie qui remontent à 1635.

Ensuite, il a 85 ans, ce qui est jeunôt par rapport à Hélène Carrère d’Encausse, 92 ans (mais elle jouit de la perpétuité en sus de l’immortalité) et plus encore en regard de René de Obaldia, 103 ans. Mais tout de même, quatre-vingt-cinq ans, c’est dix de plus que la limite d’âge. Fermons les yeux, d’autant que « le parti des ducs » à l’Académie n’étant plus que l’ombre de lui-même, il est heureux que le 1er marquis de Vargas Llosa vienne le renforcer.

Enfin et surtout, il n’écrit pas en français mais en castillan. Toute son œuvre est traduite dans des dizaines de pays mais elle a été rédigée dans sa langue natale. Une belle langue mais ce n’est pas la nôtre. Or la mission première de tout académicien, telle que définie par Richelieu, est de « porter la langue française », de la défendre et de l’illustrer en lui rendant un hommage permanent par la plume. Là, c’est tout de même plus gênant, même si Vargas Llosa n’a jamais cessé de payer sa dette à Flaubert en particulier et à la culture française en général. Pour paraphraser Alexandre Dumas, on dira qu’il est permis de violer les statuts de l’Académie à condition de lui faire de beaux enfants. Celui-ci est de toute beauté mais l’adouber, avec épée et bicorne, c’est ouvrir la boite de Pandore. Cette triple dérogation créé un précédent. Comment après cela refuser la candidature d’un vieil auteur afghan, yéménite ou philippin à l’œuvre considérable dans son pays surtout ?

Seulement voilà : Mario Vargas Llosa est l’un des plus grands écrivains de la seconde moitié du XXème siècle. L’ampleur, le rayonnement et la qualité de son œuvre sont difficilement contestables. N’est-il pas le premier auteur étranger vivant à être publié dans la prestigieuse collection de la Pléiade ? Ne sera-t-il pas le premier lauréat du Nobel de littérature à siéger sous la coupole depuis François Mauriac ? Ses livres n’ont-ils pas été couronnés des prix les plus prestigieux dont l’acmé est certes le parchemin suédois mais plus encore, peu après, le grand prix littéraire Château La Tour Canet, grand cru du Médoc ?

Mais que va-t-il faire dans cette sympathique galère, lui qui vit à Madrid et ne peut donc même pas en faire son « club du jeudi » ? On ne peut pas dire qu’il fuit les honneurs, invitations et grandeurs d’établissement avec des fauteuils à l’Académie péruvienne et à l’Académie royale espagnole ainsi qu’une quarantaine de doctorats honoris causa à son tableau de chasse. Bien que son éloge de Michel Serres soit très attendu, et on l’imagine déjà polyphonique, foisonnant, luxuriant, épique, mythique, satirique, réaliste, folklorique et costumbriste mais dépourvu de toute violence politique dictatoriale, ce n’est pas pour demain eu égard au nombre de ceux qui attendent leur tour.

Une fois qu’il a reçu le Nobel il a déploré son principal effet collatéral : on le considérait au comme un écrivain mort réincarné dans une statue. Aussi depuis il n’a de cesse de rappeler qu’il existe encore. Et qu’est ce qu’un romancier défunt peut rêver de mieux que de que de rejoindre à une société d’immortels à seule fin de se rappeler à la mémoire de ses contemporains ? Ce n’est pas tant l’Académie que l’on offre à Mario Vargas Llosa mais lui qu’on offre à elle. Il est même assez courageux de la part des Quarante de faire venir parmi eux un romancier qui les dépasse de tant de têtes ; la photo de famille ne sera pas à leur avantage. Il suffit de comparer les oeuvres et leur rayonnement. On lui promet une élection de maréchal. Seules les mauvaises langues y verront un rapport avec l’un de ses prédécesseurs à fauteuil, un certain Philippe Pétain. Condamné à l’indignité nationale à la Libération, il fut exclu de l’Académie française. De là à confondre le F-18 non plus avec un avion de guerre mais avec son siège éjectable….

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 510 Réponses pour Super Mario parachuté quai Conti

Jazzi dit: à

Ce que JJJ vous reprochait, renato, c’est le « S » à même…

renato dit: à

J’avais bien compris, Jacques, d’où ma réponse.

renato dit: à

J’aime, Jacques, quand les champions de la a-langue clownesque se la jouent Correction Fluid, mais pas toujours.

J J-J dit: à

@ décidément, RM !… je vous parodiais non point avec le ! mais avec votre S (à mêmes)…, quand on épingle les gens sur leur orthographe, ne pas prendre ombrage d’être à son tour épinglé, voyh’ons donc (????)

renato dit: à

Vous savez, je suppose, ce que Francis Scott Fitzgerald disait du point d’exclamation, J J-J… décidemment… bref, je connais le titre du G. V.

Janssen J-J dit: à

Non, RM, donc comme jzmn, je n’ai rien compris… Ne me supposez mêmes pas connaitre ce que FSF pensait du !… – Effectivement ça manque un brin à ma culture… mais l’essentiel c que ç’appartienne à la vôtre… Soyez tranquille, je ne veux point m’encombrer avec les pensées de ce type appartenant au genre des ufologues du passé…, comme céline aérait ses textes avec des !!!!!!!!!!!!!!!!!! –
Vous étalagez, c votre gros défaut, et ne reconnaitrez jamais vos torts, tel une marie sasseur un brin mieux éduquée,ouplus raffinée, en somme… Y’a des gens comme ça, surégotisés… On peut mêmes pas rire une minute, sont tout de suite vesqués. Comment va votre épouse, morganatique, même ? Suis mal placé pour le savoir… hein !
Bàv

renato dit: à

« Suis mal placé pour le savoir… hein ! »

Évidemment.

D. dit: à

Ce soir c’est Cassoulet.

Janssen J-J dit: à

1… encore que./….
2… ce soir, c’est d-jeûne pour moij, bonapatouss.es !

et alii dit: à

UN PEU DE JAPON
AVEC Ariane Mnouchkine qui avait quitté Marseille en
avril 1963 et débarqua un mois plus tard pour à Yokohama », près de Tokyo. Elle est alors restée cinq mois et demi dans l’archipel, « en le détestant au début, puis petit à petit en tombant amoureuse du pays, des gens, de la nourriture, de l’architecture et du théâtre »et malgré une haine initiale se prit à aimer le Japon qui lui découvrit l’art du théâtre Ce n’était pas un voyage d’étude, « c’était plus hippie que ça, c’était l’époque où les jeunes faisaient ce que je regrette qu’ils ne fassent plus, c’est-à-dire prendre un sac à dos pour partir voir le monde ».
https://www.theatre-du-soleil.fr/fr/au-fil-des-jours/ariane-mnouchkine-une-ile-japonaise-pour-raconter-le-monde-153

et alii dit: à

Ariane est née en 39, de grands-parents paternels, juifs russes convertis à la religion orthodoxe afin de pouvoir habiter Saint-Pétersbourg, ville alors interdite aux juifs,et après leur exil en Francepartiront pour les camps allemands2.

et alii dit: à

ARIANE M A DIT » « Je ne vois pas où est l’issue sans violence, ça me désole, mais, même si je crois aux mouvements non violents, je ne sais pas comment on peut répondre à une telle cupidité et une telle avidité d’un certain capitalisme »,

bouguereau dit: à

Ce soir c’est Cassoulet.

savais tu que l’inspi de djone kédge lui était venu aprés avoir mangé l’icelui..enfin les iceux dédé?

bouguereau dit: à

Ce que JJJ vous reprochait, renato, c’est le « S » à même…

c’est parceque il y a 5 ou 6 smaines j’ai fait remarquer à rénateau son absence..jai mis un s pour pouvoir tracer

Janssen J-J dit: à

Elle habite un joli pavillon… à Montrouge, même, C’est dans une proche banlieue parisienne. Elle va sur ses 82 ans.
Clint Eastwood en a 92… Des gens toujours pas mal créatifs à leurs âges.

et alii dit: à

saur erreur, Bloom a connu Ariane qui se souvient de l’ onde d’odeurs de mangue et de merde m’arrive du marché voisin.,à BOMBAY où elle arriva après escale à ADEN

bouguereau dit: à

la contrôleuse du train (costaude!)

en faisant une analyse serré de l’intertextualité des commentaires à cloclo on arrive a en déduire quil aime rien qu’à être dominé..

Janssen J-J dit: à

encore une grosse verrue, bouse ou fake détectée sur la wikipépée, veulent nous faire croire qu’elle s’acoquinerait avec des petits djeunes, sans doute… Pauvre Jean-Claude, le partenaire !…
______________
(CC) Michelle Perrot, née Michelle Roux, née le 18 mai 1928 à Paris, est une historienne, professeure émérite d’histoire contemporaine à l’université Paris-Diderot et militante féministe française. Par ses travaux pionniers sur la question, elle est l’une des grandes figures de l’histoire des femmes.
Date/Lieu de naissance : 18 mai 1928 (Âge: 93 ans), Paris
Partenaire : Jean-Claude Perrot (1953–)
Enfants : Anne Perrot

puck dit: à

« en faisant une analyse serré de l’intertextualité des commentaires à cloclo on arrive a en déduire quil aime rien qu’à être dominé.. »

et quand on fait l’analyse serré de l’intertextualité de tes commentaires on en déduit quoi greubou ?

ce que j’veux dire greubou c’est qui faut apprendre à balayer devant sa porte avant d’aller chercher des poux dans la têtes de ses voisins sous prétexte que l’herbe est toujours plus verte chez eux et ces histoires ne sont jamais cousues de fil sauf à vouloir tenir le haut du pavé si tu vois ce que je veux dire.

puck dit: à

« une grosse verrue, bouse ou fake détectée sur la wikipépée »

verrue, bouse ou fake faudrait voir à prendre tes responsabilités et te décider Bàv parce qu’on va pas choisir à ta place !

alors c’est bouse, verrue ou fake nom de Dieu !

bouguereau dit: à

Clint Eastwood en a 92… Des gens toujours pas mal créatifs à leurs âges

..les créatifs de lacadmie ont trouvé expédient de sortir de leur mutisme hotin pour faire savoir incontinent qu’il fallait dire ‘la’ covid..ça signe leur conrie gallactique..et ça montre la sinjrie markettingue digne de marchand de lessive de ces macaques

Jazzi dit: à

UN PEU DE JAPON

UN JEU DE PAPON

puck dit: à

« ça montre la sinjrie markettingue digne de marchand de lessive de ces macaques »
 »

pas sûr que le journaliste on est le mieux placé pour se foutre de la tronche des singes et des macaques.

et alii dit: à

UN JEU DE PAPON
SUREMENT PAS§ CE JEU là EST CE QUI RESTE d’une queue de PAON? NON DE LESE ARTS

et alii dit: à

ALORS, LA liste à compléter , d’un coup de CoLLIER; pas les os du cassoulet et fayoter
mais pour ça, il faut être Franc du collier!!!

Soleil vert dit: à

Jazzi, en parlant de Stendhal, je n’ai pu assister au Rouge et le Noir, ballet donné à l’Opera Garnier du 21 octobre au 4 novembre. Regrets …

Janssen J-J dit: à

@ etalii, je vous conseille de regarder Macron, ce qu’il va dire vous concerne directement !
@ puckt (nom de dieu) : fake involontaire !
@ idem : (vouloir tenir le haut du pavé si tu vois ce que je veux dire). Non, je vois pas bien… Se la pète pas. Joue. Rebondit. Amuse. Se rattrape. Fait cas de tout le monde. Même enseigne. Généreux général. Personne comprend… Renvoie chacun à sa connerie de merde. L’est trop fort. T’es qu’un gros kon lourdingue qui comprend jamais rin, pukt, si tu vois skejveudire… t’es mal, tu sais-tu ?. Adieu, Bàv Du Crapo.

B dit: à

Jazzi, en parlant de Stendhal, je n’ai pu assister au Rouge et le Noir, ballet donné à l’Opera Garnier du 21 octobre au 4 novembre. Regrets …

La frime! Tout ça pour nous rappeler que vous vivez za Paris?😜

D. dit: à

Le travail, c’est la santé !
Plus de travail c’est plus de santé !
Viva Macron !

B dit: à

Chouette, comme tout ceci est emballé, n’avez pas autre chose et alii? C’est sûrement contestable.

D. dit: à

Quel snob ce Soleil vert. Incroyab.

B dit: à

Le travail est une richesse qu’il faudrait partager, repartir puisqu’il n’y en a pas apparemment pour tout le monde . 67 ans, viva la revolution!

Jazzi dit: à

« La frime ! Tout ça pour nous rappeler que vous vivez za Paris ? »

Mais non, B. Soleil vert a dû quitter Paris pour la campagne normande, selon la seule volonté de sa femme…

B dit: à

Incoyable, c’est un snob qui va à l’opéra Garnier entre deux sf, comment conserverait il un sens des réalites. Je trouve qu’il se dévergonde ces dernières semaines, l’effet Goncourt?

D. dit: à

Macaron lance le flan France 2030. Vive le flan !

B dit: à

Je pensais , Jazzi, qu’il était du club des célibataires invertébrés, comme moi.

Jazzi dit: à

La traductrice de Macron en langue des signes ressemble à Zouc !

Jazzi dit: à

Ni invertébré ni inverti, B…

B dit: à

Jazzi, je n’y pensais pas. Les hétéro se reconnaissent entre les lignes mais à vrai dire la sexualité des uns et des autres ne se présentent pas pour ma part en questionnement ou comme repère pour estimer la validité de leurs posts.

B dit: à

Présente, mes excuses pour cette faute d’accord..

rose dit: à

Je pense les célibataires invétérés, non ?

rose dit: à

Zouc est suisse. C’est un fait.

rose dit: à

Un jour, elle a rencontré un mec, Zouc, qui lui a dit, viens chérie arrête ton cinéma, prends tes cliques et tes claques, on rentre au bercail.
Ils sont rentrés en Suisse. Et zou.
Depuis, elle va beaucoup mieux.
Fini de se donner en spectacle.

Janssen J-J dit: à

….quoique B., pour se faire enclouer, vaut mieux xe soye par un hétéro, qu’elle disait, minouche…,surtout qu’avec les godilles à lz ceinture, on sait pu qui fait quoi qui est quoi… Je trouve. moijnonplu, xé pas mon repère pour estimer la validité d’un post… Comment ça, la validité ? – T’es plutôt passif ou active, qui faudrait tjs demander avant d’pénétrer c’te blag !? quelle horreur…, un homme passif (au TRAVAIL du labour), qu’elle disait, Bribri Dugranjonc ! (aff. à suiv’)

J J-J dit: à

Prendre ses cliques et ses claques (Rubrique :VESTIMENTAIRE +)

Janssen J-J dit: à

N’accablez pas Soleil Vert, il a le droit de suivre sa compagne en Normandie pour l’aider à soigner ses ulcères variqueux, si elle l’exige sa présence… Hein ! Chacun fait du mieux qu’il peut avec son snobisme, keupudrakul !

rose dit: à

Ah non hein.
Rubrique chaussures les cliques et les claques.
Et tête à claques rubrique corps.

Janssen J-J dit: à

et où ranger la queue de morue, Mariluise ?

et alii dit: à

EXCUSEZ ROSE/ CLAQUE POUR CLAQUE
Le chapeau claque ou gibus est un chapeau issu d’une invention française, qui reprend l’idée des « chapeaux-bras » du xviiie siècle, que l’on peut porter sous le bras, tel le bicorne. Le chapeau claque est un haut-de-forme qui s’aplatit et se relève à l’aide de ressorts mécaniques. Lorsque le chapeau est plié, un coup de pouce suffit pour qu’il reprenne sa forme.

Les premiers essais de haut-de-forme repliable eurent lieu en 1824 à Londres. C’est Antoine Gibus1, chapelier place des Victoires à Paris, qui déposa le premier brevet, le 23 juillet 1834, suivi par toute sa famille, frère, fils, neveux. Les Gibus ne revendiqueront pas moins de 30 brevets de chapeaux mécaniques entre 1834 et 1870.

Ort dit: à

Bah! Depuis Gaston Leroux, on sait bien que n’importe qui peut se retrouver à l’Académie Française – même analphabète.

et alii dit: à

« Une bibliothèque de livres méconnus » est un recueil plein d’esprit et illustré de titres erronés
A Library of Misremembered Books de Marina Luz est une ode à tous nos titres préférés dont nous ne nous souvenons pas vraiment : et le fantasme de science-fiction étrangement philosophique « La dame devient immortelle à cause des extraterrestres ».

Publié par Chronicle , le livre illustré compile l’esprit satirique et plein d’esprit de Luz pour entrer dans un magasin, trouver un vendeur chanceux et décrire ce roman que vous avez lu il y a quelques années sur une famille voyageant dans le temps qui avait une couverture violette… ou était c’est rose ? Catégorisé par genre – qui comprend l’étrange méli-mélo  » Umm …  » avec des titres comme  » Colonial Presidents Recipes  » – le recueil de Luz couvre le sujet et une gamme de tendances de conception de couverture allant de la fiction éthérée à la pulp fiction avec des polices audacieuses aux compositions rationalisées avec des caractères propres et arrière-plans solides.

Une bibliothèque des livres oubliés est disponible dans la librairie , et vous pourrez également apprécier l’ habitude de la bibliothèque préfectorale de Fukui de faire la chronique des titres erronés . (via Kottke )
https://www.thisiscolossal.com/2021/11/marina-luz-illustrated-book/?mc_cid=f9e1d0013f&mc_eid=7e7dd5581d

petit Rappel dit: à

Leroux, oui,Depuis « Le Fauteuil Hanté « précisément. Pour ma part j’apprécie beaucoup le titre du chapitre: L’immortalité est en baisse en France. » et les manœuvres du Secrétaire Perpétuel qui aboutissent à la merveilleuse élection que l’on sait: un académicien qui a su soigneusement cacher un détail; le fait qu’il ne sache pas lire!

et alii dit: à

avions DE combat?
REVENONS SUR TERRE
https://www.thisiscolossal.com/2015/03/weapons-of-mass-instruction-book-tank/
Pour célébrer la Journée mondiale du livre (aujourd’hui !), 7UP a chargé l’artiste argentin Raul Lemesoff de construire l’un de ses célèbres réservoirs de livres. Dans ce cas, il a commencé avec une Ford Falcon de 1979 dépouillée qu’il a utilisée pour construire une nouvelle bibliothèque itinérante sur roues avec un cadre extérieur capable de transporter 900 livres gratuits.

rose dit: à

Le chapeau-claque dans Chapeaux.

Petit Rappel dit: à

Les Anciens ne pensaient pas que la sénescence était nécessairement baisse de création. Souvenir d’un passage de Cicéron dans le De senectute (?) sur Sophocle composant Œdipe à Colone presque octogénaire, et de quelques autres. Et plus récemment, le Père Hugo, même en comptant toutes les fraudes pieuses données comme des nouveautés de vieillesse par ses héritiers après sa « première mort » causée par l’infarctus de 1878, et peu après, la mort de Juliette Drouet, qui provoque un arrêt de la création définitif. MC

rose dit: à

La sénescence est un moment de grande acuité intellectuelle lié à l’urgence.
Janssen J-J ai transmis vos hommages à ma maman qui vous a répondu avec une révérence.
Piou, m’épate toujours. Pas moyen de déroger.
Et, elle connaît les nénets. Je pense que cela vient des mots fléchés.

rose dit: à

Les nénets de la péninsule Yamal en Sibérie occidentale.

et alii dit: à

journal de sable:
L’éditorial réel qui a été sculpté dans le sable est l’œuvre de l’artiste Toshihiko Hosaka ( anciennement ), qui se spécialise dans les sculptures de sable. Hosaka a travaillé avec des résidents locaux et des étudiants de la plage d’Iioka dans la préfecture de Chiba pour créer la sculpture de sable massive. Il a fallu 11 jours pour le terminer et mesure 50 x 35 m (164 x 115 pi). Ci-dessous un bref extrait du texte :

La mer ne parle pas. Alors, je parlerai à sa place. Actuellement, les vies de nombreuses créatures dans la mer sont prises. La cause est le plastique. Sacs en plastique, bouteilles en plastique, polystyrène… 8 millions de tonnes de plastique utilisé dans la vie quotidienne sont déversés chaque année dans des endroits comme les rivières et l’océan, et restent flottants comme des ordures. En avalant ou en s’empêtrant dans des déchets plastiques, environ 700 espèces d’animaux, dont des tortues de mer, des oiseaux de mer, des phoques et des poissons, sont blessées et tuées.

L’éditorial interpelle également le Japon quant à sa dépendance au plastique :

Nous, les Japonais, sommes également en grande partie responsables. Le Japon produit le deuxième plus grand nombre de déchets par personne. Afin de rectifier cela, nous devons examiner attentivement ce qui se passe dans l’océan. Nous devons penser à des choses que nous avons ignorées en donnant la priorité à la croissance économique, à la commodité de tous les jours, etc.
https://www.thisiscolossal.com/2019/06/sand-newspaper/
bonsoir

et alii dit: à

Les Anciens ne pensaient pas que la sénescence était nécessairement baisse de création.
je trouve que cette exacerbation du paramètre âge devient dévorante; et pourquoi ce privilège des « anciens »ici, et non là ( dans la mode, la statuaire, la boxe, la barbarie)
la plupart des contributeurs de ce blog ont passé
la trentaine; (et moi -même ) je ne disconviens pas
que l’âge n’est jamais indifférent, qu’il s’agisse de force ou de résistance physiques, d’imagination, de concentration,d’expériences et bien sur de jugement; mais pourquoi les anciens? et quels anciens?les Mochicas?les athéniens? les assyriens?
« lié à l’urgence » ? Mais qu’est-ce dire? quelle urgence?
ce n’est plus parler à demi mots, comme si tout ce qui est tu allait de soi! il faut assurément que cela n’aille pas de soi pour amorcer ainsi une
grille pour d’ éventuelles « discussions: sur l’âge des protagonistes , et des protagonistes de quoi?
DU VOTE? DE LA VACCINATION? DES FIXETTES sur un blog?
Jai récemment écrit à mon fils de prendre des masques de rechange, en cas « d’oubli- dans une voiture » (quand on court!ça arrive! et quelquefois c’est l’autre qui a oublié !)voilà que je repense au virus , ce n’est pas « rien », le virus, même pour des gens qui savent tout et pensent tout comprendre » comme j’en connais beaucoup, et des psychologues professionnelles !moi, je ne sais pas
tout, ni qui sont les anciens, ni pourquoi ils invoquaient « les anciens » , et les autres , s’ils
les invoquaient, et comment?je sais , il y a les analphabètes, ont-ils conscience de toute urgence?
J’ai dû consulter mon médecin, pour une bricole idiote me semblait-il, et pourtant, c’était comme une urgence à cause des conséquences pour moi; une amie m’avait « c’est rien » mais non ! elle ne savait pas ; il fallait « voir » ; au fond, « c’est rien », il suffit de rien pour stopper le « processus »mais encore faut-il!c’est pour ça que j’ai dit à une « amie psychologue » non merci; elle croyait que j’étais « comme », que « c’était comme » , justement non;
portez vous bien, renseignez vous bien pour « la grippe » cette année, « à nos âges », et lisez bien ce qui se dit, et s’écrit ici, et là

et alii dit: à

si cela peut vous tranquilliser, j’avais bien lu
« “Je ne sais pas si un monde nouveau est possible”, a-t-il ajouté, “mais ce qui rend le monde actuel insupportable, c’est de penser que le souhaitable est le monde ancien, ou une idée fantasmée du monde ancien ou plutôt le rêve d’un monde ancien qui n’a jamais été, mais qui apparaît plus rassurant que le monde dans lequel on vit”.

et alii dit: à

et à propos des Mochicas;
Elle reste une énigme. Grâce aux fouilles archéologiques effectuées sur le littoral péruvien, nous savons que les Mochicas étaient des conquérants. Ce groupe ethnique, installé au nord-ouest de l’actuel Pérou à partir de 200 av. J.-C, a soumis ses «voisins» de la côte pacifique (les tribus des Vicùs, Salinars et Virùs), du Ier au IVe siècle. Les Incas, au XIIIe siècle, ont appliqué la même méthode avec les peuples de la vallée de Cuzco… A son apogée, au VIe siècle, le territoire mochica s’étendait sur une bande côtière partant des environs de l’actuelle capitale du Pérou, Lima, à la région de Trujillo, 600 kilomètres plus au nord. Les frontières étaient surveillées par deux cités-bastions : Pampagrande, au nord, et Panamarca, au sud.

Javier Puente, historien et professeur de l’environnement andin à l’Université catholique de Santiago, au Chili, avance que le caractère belliqueux des Mochicas s’explique par la rudesse de l’environnement climatique. Cette région aride, balayée chaque hiver par le courant El Nino, est en proie à de violentes pluies. Le nom de cette civilisation proviendrait, lui, du Rio Moche, fleuve de la cordillère traversant cette contrée désertique. Un archéologue péruvien, Julio Tello, y voit plutôt une référence au muchik, une des nombreuses langues parlées dans les régions littorales des Andes.

et alii dit: à

et pour citer une source sur internet
« . Une autre cité, Sipán, fut découverte avec la mise au jour, en 1987, d’un complexe funéraire : Huaca Rajada. L’anthropologue péruvien Walter Halva exhuma la tombe d’un noble appelé «le seigneur de Sipán». Le squelette de ce Toutankhamon sud-américain, visible aujourd’hui au musée de Lambayeque, était affublé de bijoux mais aussi de parures, boucles de nez et d’oreilles en or.

Ce souverain du IIIe siècle était «l’une des figures politiques les plus importantes du monde précolombien», raconte l’historien chilien Javier Puente. Ce dernier considère que le territoire mochica était un maillage de cités-Etats puis de royaumes formant, au fil des siècles, un empire. Une évolution que l’on retrouve dans l’historiographie inca.
https://www.geo.fr/histoire/qui-etaient-les-fascinants-mochicas-202584

rose dit: à

Mais qu’est-ce dire ?
La conscience du temps et du temps qui passe.

Vu ces jours derniers nombre de peintres qui, jusqu’au bout de leurs vies, ont tenu le pinceau y compris avec des souffrances rhumatismales aggravées, dont Renoir à la Collette, à Cagnes sur mer, dans son atelier au milieu de ses oliviers.

rose dit: à

Des protagonistes de quoi ?

De la pensée qui se déroule.
De la vie qui s’écoule, le temps n’est-ce pas ?
Il ne s’agit pas de jugements mais bien de prises de position.
Ma mère m’a dit hier « mais qu’on le prenne ».
J’avais bien détaillé le topo : sujet hispano-péruvien, écrit en espagnol, oeuvre abondante et reconnue, âgé et dépassant la limite d’âge.
J’ai demandé pourquoi.
M’a répondu « comme cela on aura un péruvien avec nous. »

Avec nous : Emma à l’académie. Oui.

Bloom dit: à

Elle habite un joli pavillon… à Montrouge, même, C’est dans une proche banlieue parisienne.

Plus maintenant, 3J. Elle s’est repliée sur la Cartoucherie, et conserve une petite péniche amarrée à Oxford, son alma mater, où elle découvrit sa vocation…
A son âge, capable de passer des nuits entières dans les villages du fin fond du Tamil Nadu pour y étudier une forme d’opéra populaire…

rose dit: à

On ne comprend rien à ce que vous avez eu.
Pour nous bénéfice zéro.
Mon médecin est un ex urgentiste.
Lorsqu’il me parle, je le comprends.

In geo
« Qu’est-ce qui a provoqué la fin des Mochicas ?
Les conditions climatiques ont mis fin à leur civilisation. Longtemps les historiens ont expliqué ce déclin par l’avènement des premiers grands empires andins, du Ve au XVe siècle, des Huaris, de Tiahuanaco et des Chimùs. Il n’en est rien. Des fouilles ont révélé que vers l’an 600, le courant El Niño frappa de plein fouet la région. Des crues dévastatrices engloutirent les villes mochicas. »

Passionnant.
Personne ne dit rien sur la grande cordillère qui se dresse là tout le long ?
Ni sur les volcans ?
Et les lignes de Nazca, avec le perroquet et la baleine ?
Ni sur le Macchu Picchu et son mode de construction ?

Bon, au boulot.

rose dit: à

Nice est encadrée…
Non.
De l’autre côté du Paillon, le port et la vieille ville.

et alii dit: à

avec mes regrets rose, je ne vais pas raconter à la RDL ce qui me décida à consulter un médecin (pour qu’elle le trouve « pas net » selon les mots d’un contributeur soi-disant thérapeute une fois! ) par contre, je peux rapporter l’enseignement d’un « grand prof « psy » -que vous dites « mandarin », terme qu’il rejeta horrifié!- selon lequel ‘il n’y a jamais d’urgence »: ce qui est vraiment traiter par le mépris des interventions interprétatives comme nous en connaissons tous et auxquelles des personnes doivent la vie, et beaucoup une vie « suffisamment » vivable -comme winnicott parle de mère « suffisamment » bonne (traduction retenue de
The good-enough mother, 1953 et quasi « obligée au point de justifier une page wiki)

Soleil vert dit: à

B dit: à
Incoyable, c’est un snob qui va à l’opéra Garnier entre deux sf, comment conserverait il un sens des réalites. Je trouve qu’il se dévergonde ces dernières semaines, l’effet Goncourt?

Ah la Dame aux camélias … les rampes du grand escalier de l’Opera avaient été couvertes de camélias. Snob ? Je ne suis pas le seul; un des derniers titres d’Abba – Ode to Freedom – s’inspire du Lac des cygnes et de Nabucco

https://www.youtube.com/watch?v=YtNJybve8j4

Janssen J-J dit: à

Nasses et chalutiers (10.1.21@9.29)
@ ce matin, je comprends qu’etalii n’aime pas les « zénets ». Elle ne se sent guère plus que la cadette indisciplinée d’une certaine tradition juive, une jeunette dans la longue chaîne de ses ancêtre kabbalistes. A chacune l’âge de ses rides et lézzardes sur les zartères de la ville crépuzculaire, je ruse à l’M…
@ Emma connait les nénets, elle est super intelligente, et toujours élégante avec moij. Ne m’épate pas, car nous nous sommes bien connus dans une autre vie courtoise. Maintenant, elle préfère les péruviens, l’a raison, vaut mieux qu’ils soient avec nous, parce qu’avant, on n’en avait pas, sauf claudio qui nous fait toujours le plaisir d’appartenir encore un peu au Bréxile… – Et lui, mario, il sait écrire, son espagnol est parfait !… – je trouve toujours MC/PR un brin malveillant avec les Etrangers, c’est dans son ARN, et il ne relativise lles dégâts de la sénescence… Toutefois, je crois qu’il se trompe sur un point : … la créativité de VH n’est pas devenue stérile 6 ou 7 ans avant sa mort. Loin de là. N’ai lu ça d’ailleurs dans aucune de ses biographies…, à moins qu’on me cite une source indiscutable… pour qu’on puisse au moins en discuter un brin.- Quel est apport supplémentaire décisif de P-M de Biasi après les décoiffantes cubrations élues de JPS et PB sur G Fl. ?.., je ne les vois pas trop… Peut-on mieux nous en instruire sur cette chaîne en principe dédiée aux ragots de la haute littérature, Dam. ? – Y aurait-il parailleur une racine latine commune entre Sénèque et la Sénescence (?). – Au fait, Emma est déjà entrée à la Kadémie de l’RDL… Et elle y restera toujours avec nous, nous l’y tiendrons bien au chaud comme un œuf dorloté jusqu’à ce qu’il éclose – Ariane a fait du Chemin, en remontant à ses origines… Vous m’étonnez sur son déménagement, Bl… !
Bonsoir à tous.tes, – et merci de m’aider à garder la main chq matin,

et alii dit: à

la RDL ne m’a pas semblé AVOIR LU Winnicott ; ce DONNALD QUI SAVAIT ËTRE « Winnie » (Winnie the Pooh ou Pooh Bear) est un personnage de la littérature d’enfance créé le 15 octobre 1926 par Alan Alexander Milne. pour ses clients a inspiré bien des personnes, à preuve une page sur internet:
Donald Winnicott : “La famille suffisamment bonne”
La bonté de la famille sous la loupe de Winnicott
bonne suite
https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fcolblog.blog.lemonde.fr%2F2010%2F06%2F10%2Fdonald-winnicott-la-famille-suffisamment-bonne%2F

Jibé dit: à

Une péniche amarrée à Oxford, quel rêve…Cette ville a été la première où j’ai tout fait à vélo, et mangé des sandwiches au bacon/ Oignons frits, et habité chez une vieille dame à chats, Mrs Moll -je vous salue, mes meilleurs souvenirs, bien que je vous pense morte depuis longtemps, tandis que vos chemisiers à fleurs et vos biscuits au gingembre me restent au coeur.

Ariane M. a une force que je nous souhaite à tous!

et alii dit: à

A Athènes, plusieurs jardins étaient dédiés au héros mythique Academos, et c’est dans un de ces jardins qu’a débuté l’école de Platon, appelé pour cette raison « académie. »
vous connaissez la suite
Son disciple Aristote fit de même, dans un jardin au sein du Lykaion, le « gymnasion » (du grec gymnós qui signifie « nu ») dédié à Apollon Lykaios (c’est-à-dire au dieu Apollon sous l’un de ses aspects, Lykaios désignant la lumière).
Les disciples d’Aristote étaient appelés les « Lukeioi Peripatêtikoi », « ceux qui se promènent près du Lycée », les péripatéticiens (du terme grec peripatein, « se promener », le terme en français a fini par désigner les prostituées!).
comme vous ne savez que faire de « la toile de parachute » dans votre super liste je vous laisse décider

Bloom dit: à

Une force qui va, Jibé, et qui entraine dans son sillage d’incroyables énergies, de la France au Japon, en passant par l’Inde et l’Afghanistan.
Oxford est le jardin secret de la grande dame puissante, et Coriolan sa pièce fétiche (c’est au retour d’une répétition , où les bras couverts de bleux à force de réceptionner un autre comédien que survint l’épiphanie…)

Soleil vert dit: à

Janssen J-J dit: à
N’accablez pas Soleil Vert, il a le droit de suivre sa compagne en Normandie pour l’aider à soigner ses ulcères variqueux, si elle l’exige sa présence… Hein ! Chacun fait du mieux qu’il peut avec son snobisme, keupudrakul !

merci… schnif …finir ma vie en compagnie de truites qui ne connaissent rien à Schubert …

D. dit: à

Voici enfin un copié-collé présentant un intérêt, et alii.

Phil dit: à

truites qui ne connaissent rien à Schubert

sûrement des femens

D. dit: à

Faut les bouffer, les truites. En écoutant du Schubert.

D. dit: à

J’ai écouté Lemaire ce matin, il a laissé entendre que oui, les institutions quitteraient les Palais lors du prochain quinquennat. Si Macron est réélu bien sûr.
Personnellement je pense que ça touchera d’abord le Palais du Luxembourg. Il faudra alors être extrêmement vigilant sur le devenir du bâtiment, le Palais ne devant en aucun cas être vendu même partiellement ou encore donné en de multiples concessions, baux emphytéotiques etc…

Soleil vert dit: à

Il y a une chose que je concède -Lelouch en avait parlé – c’est le ciel normand, changeant, subtil, différent du ciel méditerranéen et ses aplats de bleu

une main... dit: à

Pour lire ici trois lignes succinctes et claires il nous faut enjamber les gros pâtés de et alii.
Quelle misère!

D. dit: à

Moi je ne suis jamais allé en Grande Bretagne, Jibé. Et je m’en porte très bien. Pourtant la Sa Majestée la Reine est une parente. Je ne l’ai rencontrée qu’en France.

et alii dit: à

o la la , on théorise:
 » la tentative qu’il faut bien qualifier de cynique de capture du prestige de l’urgentiste. « 

Jazzi dit: à

Visites riches et variées, quelque peu macabres du léZard entre 13e et 14e arrondissements !

Soleil vert dit: à

Peut-on établir un lien entre Eugène Cantor héros (raté) de Némésis et Lord Jim du roman éponyme de Conrad ?

P.S : très réussi votre site Jazzi

Jazzi dit: à

Merci, SV.
Demain le léZard sera dans vos (anciens ?) parages…

et alii dit: à

l’influence du modèle capitaliste sur l’édification de l’urgence comme norme sociale qui, depuis le champ de l’entreprise, a contaminé tous les domaines de la société. Un état des lieux passionnant est constitué au chapitre 1, ce qui permet à l’auteur de dessiner les contours d’une définition de l’urgence (fin du chapitre 1) qu’il distingue de la vitesse et dont il souligne la nécessité, qu’elle soit associée à une menace réelle ou imaginaire. C’est d’ailleurs cette différence, pas toujours perçue, entre réel et imaginaire, qui fait que l’urgence peut envahir tous les champs de la société. Si la menace est souvent réelle dans l’urgence médicale, elle est parfois imaginaire, construite, dans le monde du travail ou quand elle concerne les questions d’environnement. À ce sujet, Bouton interroge le terme de deadline, devenu très à la mode, pour décrire la nécessité urgente de tel ou tel travail : on voit comment l’idée de mort (dead) est introduite là où le danger n’est pas toujours clairement identifié, mais toujours implicitement énoncé (danger de mort de l’entreprise, de perte de son emploi et donc de mort sociale de soi, etc., dont la dimension hyperbolique n’est souvent pas désamorcée).
https://journals.openedition.org/lectures/11761

et alii dit: à

Le « parachutage » est un terme utilisé en politique pour désigner de façon péjorative une candidature à un scrutin sans que le candidat n’ait beaucoup d’attaches locales à la circonscription électorale visée. Le parachutage émane également d’une décision politique d’une instance nationale (un parti politique) ou d’une personnalité politique majeure, qui veut privilégier une candidature personnelle, aux dépens des candidatures locales.

Les personnalités qui sont l’objet de ce parachutage — les « parachutés » — se défendent habituellement d’un ancrage sans pertinence, et ont en général à cœur de trouver une justification autre que stratégique à leur arrivée : des racines familiales ou un passé vécu, une demande de la part de militants locaux, etc.

En septembre 2017, le député français Jean-Carles Grelier dépose proposition de loi à l’Assemblée nationale pour interdire les parachutages électoraux1.
wiki avec une liste

rose dit: à

À Nice, c’est d’un commun ! Les palais, offerts par les mécènes appartiennent à l’État ou à la ville et sont devenus des musées.
Jules Chéret, ♥️, Masséna, Lascaris, Matisse.

Nous déambulons ainsi en nos lieux, écoutant parfois concert de clavecin et viole de gambe, d’une gravité magnifique.

rose dit: à

Bercy a bien quitté le Louvre.

Et l’Hermitage, mmmh ? en quel palais ?

rose dit: à

et alii dit: à
A Athènes, plusieurs jardins étaient dédiés au héros mythique Academos, et c’est dans un de ces jardins qu’a débuté l’école de Platon, appelé pour cette raison « académie. »
vous connaissez la suite
Son disciple Aristote fit de même, dans un jardin au sein du Lykaion, le « gymnasion » (du grec gymnós qui signifie « nu ») dédié à Apollon Lykaios (c’est-à-dire au dieu Apollon sous l’un de ses aspects, Lykaios désignant la lumière).
Les disciples d’Aristote étaient appelés les « Lukeioi Peripatêtikoi », « ceux qui se promènent près du Lycée », les péripatéticiens (du terme grec peripatein, « se promener », le terme en français a fini par désigner les prostituées!).

Tout cela, je l’ai appris à mes élèves en les faisant déambuler autour du péristyle.
Ils étaient heureux.
Nous déambulions en devisant.

Jazzi dit: à

Sur Masséna, rose, un extrait de mon « Goût de Nice » :

Près d’un demi siècle avant Garibaldi, Nice avait déjà vu naître l’aîné de ses deux plus illustres gloires internationales : André Masséna (1758-1817). Un républicain, comme son cadet, mais plus pragmatique et moins idéaliste que lui, et dont le destin ne fut pas moins romanesque, voire rocambolesque. De condition encore plus modeste que Garibaldi, Masséna, orphelin de père à 6 ans, apprenti mitron à 9, puis employé dans la fabrique de pâtes de son oncle ensuite, s’embarqua comme mousse à 14 ans et s’engagea dans l’armée française trois ans plus tard, sans jamais n’avoir suivi aucune scolarité. Grâce aux opportunités offertes par la Révolution et l’Empire, il parvint cependant à se hisser jusqu’au rang de Maréchal de France ainsi qu’aux titres de Duc De Rivoli et de Prince D’Essling ! Pas mal pour le pauvre rejeton d’une famille de Piémontais, devenus depuis plusieurs générations cultivateurs et bergers à Levens, sur les hautes collines du nord de Nice, d’où sont grand-père était descendu pour s’établir, ainsi que son père, comme marchand d’étoffe dans la vieille ville. Napoléon disait de lui : « Il était décidé, brave, intrépide, plein d’ambition et d’amour-propre, son caractère distinctif était l’opiniâtreté. Il n’était jamais découragé… » Mais l’Empereur lui fit aussi une réputation de brigand. Disons que, comme la majestueuse place centrale qui porte aujourd’hui son nom et permet une harmonieuse transition entre la vieille et la nouvelle ville, Masséna, sujet italien à l’origine, offre un exemple
d’ « intégration » particulièrement réussie dans l’histoire de la France. Nice s’en enorgueillit et baptisa également de son nom le principal lycée et le plus ancien musée de la ville.
Dès le début de la Restauration, lorsqu’à son tour Louis XVIII voulut honorer Masséna en le faisant pair de France, il se présenta quelques difficultés qui illustrent bien la complexité d’être Niçois : « On découvrit que Masséna n’était pas français ! Il était né sujet du roi de Sardaigne. La ville de Nice était devenue territoire français sous la République et l’Empire mais elle était à présent redevenue italienne. […] Depuis plus de 20 ans, Masséna avait suffisamment servi la France et même sauvé le pays de l’invasion pour que l’administration fît preuve de compréhension dans une affaire où le pénible le disputait au ridicule. Hélas, lorsque des fonctionnaires deviennent tatillons et obtus, même le pouvoir d’un roi ne peut rien contre eux. Il fallut donc qu’à titre exceptionnel, le souverain lui accordât des lettres de « grande naturalisation ». Leur rédaction prit du temps et elles ne furent délivrées que le 20 janvier 1815. Le prince put alors se voir élevé à la pairie. »

Et ne pas oublier le musée Chagall :

« En 1966, grâce à l’appuie d’André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, un autre établissement non moins prestigieux s’est installé dans le voisinage  (du musée Matisse) : le musée Marc Chagall (Avenue du Docteur Ménard). Un musée monographique et thématique, né de la volonté de l’artiste de rassembler en un lieu unique et construit à cet effet son plus important travail sur la Bible : les dix-sept toiles qui composent le Message Biblique. »

rose dit: à

nce. Nice s’en enorgueillit et baptisa également de son nom le principal lycée

Jazzi

Tellement beau lycée : Romain Gary y a fait sa scolarité.
Très belle expo. ds le musée titrée Napoléon et la littérature.

A été mise à contribution la bibliothèque patrimoniale de Romain Gary avec le prêt de deux ouvrages lui appartenant.

Jazzi dit: à

Vous avouez que super Masséna parachuté pair de France, ça a autrement de la gueule !

Jazzi dit: à

avouerez…

La plupart de mes cousins Niçois ont fait leurs études au lycée Masséna, rose.

bouguereau dit: à

hassez dtes surgelés qui respectent même pas la ligne du froid baroz

rose dit: à

Fermé à titre exceptionnel et sans prévenir le musée Chagall. Alors descendre de Matisse en longeant le Régina, va bien, mais remonter bredouille, bof.

Du coup. Et hop. Visité les tombes au cimetière Cimiez de Matisse, Roger Martin du Gard et Raoul Dufy.

Dans le très beau jardin roseraie jouxtant le monastère éponyme, mariages mixtes : Maroc/Algérie.
Que les autres fassent leur tambouille. Ici, ils convolent, ô douce France.

Ni je me suis incrustée, ni j’ai tapé dans les petits fours.
Juste regardé les pieds des femmes qui souffraient.
Et demandé si tel mariage était arménien.

bouguereau dit: à

Nous déambulions en devisant

tu péripapêtasses haussi avec les mineurs..what else

bouguereau dit: à

P.S : très réussi votre site Jazzi

grün est un léche cul..toujours en manque de protéïne animal celuilà

rose dit: à

Quel beau et magnifique lycée Jazzi. C’était la première fois que je le voyais.
Ai pensé à Romain, ce petit immigré russe, avec Mina sa maman éminemment bonne.

bouguereau dit: à

..et la poufiasse qui ferme pas sa sale gueule

bouguereau dit: à

..et rénateau qui castelnodarize toujours en pê majeur qu’il dirait dédé

rose dit: à

Jazzi

Sur le tombeau Josianne s’appelle Olivier Bellini.

bouguereau dit: à

Les Anciens ne pensaient pas que la sénescence était nécessairement baisse de création.

le grantage meussieu courte étoye une fleur des heuppeurs classes msieu courte..il croyaient même que c’étoient une preuve de lhélection de leur classe..les croquants mouraient analphabètes..mais surtout jeunes

lmd dit: à

Je n’aime pas trop Vargas Llosas, le bonhomme, celui qui a renié l’idéal révolutionnaire de l’Amérique latine, qui s’est rangé du coté des étatzuniens et du libéralisme, espérantt ainsi accéder à un statut universel. Je n’ai donc jamais eu envi de lire ses livres. Mais cela me suffit pour dire qu’on a pas besoin de lui à l’Académie française. Ils font déjà une assez belle collection de manches (se mettre du coté du manche). Et s’il y a parmi eux quelques dégourdis, ils n’ont qu’à voter blanc de façon à ce que Mario sache à quoi s’en tenir et ne vienne à sa réception qu’en serrant les fesses.

rose dit: à

Janssen J-J
Lu votre commentaire sur la Kademie rdl à ma maman et l’oeuf que l’on garde au chaud, elle était ravie.
Dimanche on sort, ai eu l’accord de la curatrice il y a 30mn.
La première fois c’était Carry le Rouet.
La seconde ce sera la Bonne Mère et le Vieux Port.
Tilali, tilala.

lmd dit: à

… la chaine du froid.

Phil dit: à

Quoi de neuf à propos de « la pensée circulaire » tombée du sac à miss Neuhoff ? Gide a bien tenté d’expliquer à Martin du Gard sa conception en demi-cercle du roman tandis que les Thibault procédaient un peu bêtement le long d’une ligne historique, mais de là à considérer le Goncourt de l’année comme une affaire de faux monnayeurs, il faudra sans doute plus d’un Paul Edel couillu.

bouguereau dit: à

Ort dit: à
Bah! Depuis Gaston Leroux, on sait bien que n’importe qui peut se retrouver à l’Académie Française – même analphabète

preuve meussieu courte..non seulment les analphabête sont des untermensh français mais ce con de keupu considère de droit parce qu’il sait lire ses comptes qu’il est héligible..quand il sera trés vieux et qu’il ne pourra plus y voir mais il aura peut être les moyens davoir un nègre pour écrire sa lettre de doléance

bouguereau dit: à

lmd dit: à
… la chaine du froid.

hé oui mdr..koba faisait donner un crayon au ecrivains mais seulement par moins 20

bouguereau dit: à

à la kolyma..sans samovar

bouguereau dit: à

il faudra sans doute plus d’un Paul Edel couillu

dirphilou toujours à plaider pour les gangbangs qu’elle dirait bonne clopine

rose dit: à

Romain Gary a ds sa bibliothèque patrimoniale François René de Chateaubriand Les mémoires d’outre-tombe.

Jazzi dit: à

C’est sa soeur, rose !
Et vous me l’apprenez donc…

bouguereau dit: à

Quoi de neuf à propos de « la pensée circulaire »

les hommes sont de mars..les femmes de vineusse..et les pédés duranusse euf course

rose dit: à

Romain Gary a ds sa bibliothèque patrimoniale également Alfred de Musset Les confessions d’un enfant du siècle.

rose dit: à

Jazzi

Il y a écrit en nissard dessus. Je vais rechercher.
Pck la dame m’a dit le prénom des trois enfants aînés de Félix. Et elle était à l’école avec Josianne qui était de sa génération.

Jazzi dit: à

Josianne Olivier est probablement la marraine de Josiane Dalmas, une autre cousine germaine.
C’était une très belle femme, rose. Ancienne danseuse. Elle fut la compagne d’Aimé Barelli, le chef d’orchestre monégasque, puis avait épousée un Italien dont elle eut un fils et vivait à San Remo. Je vais appeler son frère, qui vit à Paris et ne m’a rien dit…

rose dit: à

Nessuno
muore sulla terra
Finchè vive nel cuore
Di chi resta

rose dit: à

Très très belle femme souriante cheveux longs, une beauté.
Je peux vous envoyer mes photos Jazzi.

rose dit: à

Bellini le nom de femme mariée.
Pas brune, plutôt châtain clair mais belle comme Monica Vitti.

Jazzi dit: à

Dans la famille, elle avait une réputation scandaleuse, car après l’Opéra, elle dansait seins nues au Lido ! Je l’aimais beaucoup…

Jazzi dit: à

Oui, elle vit toujours dans mon coeur…

Jazzi dit: à

Avec renato, tout finit toujours en cocktail !

Jazzi dit: à

Ce n’est pas du nissard mais de l’italien, rose.

rose dit: à

Ah
Mais ce n’est pas proche le patois nissard et l’italien ?

Jazzi dit: à

Le nissart (et non nissard) est plus proche du provençal, rose.

Nessuno
muore sulla terra
Finchè vive nel cuore
Di chi resta

Personne ne
meurt sur terre
Tant qu’il vit dans le coeur
De ceux qui restent

Claudio Bahia dit: à

Les Mamelucos
bon, puisque cela parle de tout et de rien, et aussi de copier-coller, je vous met ici les pages 159 à 161 de mon livre sur les indigènes du Brésil (chap.2 VIème partie) , en traduction; si quelqu’un veux la version originale, é só falar

1.2 Les « Mamelucos »

Soulignons avant toute chose que le Brésil est le pays par excellence de la mixité. Peu de pays peuvent s’enorgueillir d’un si riche mélange de races et d’ethnies différentes comme le Brésil. Le fruit de ces unions interraciales est dénommé comme suit :
• Le mulato et la mulata (le mulâtre, la mulâtresse), fils et fille de blanc et de nègre.
• Le caboclo, la cabocla, fils et fille de blanc et d’indien.
• Le cafuzo, la cafuza, fils et fille de nègre et d’indien.

Durant les trente premières années qui suivent la découverte du Brésil, la Couronne portugaise se désintéresse de sa nouvelle possession, si ce n’est qu’elle perçoit une forte taxe sur chaque quintal de bois-brésil rapporté à Lisbonne. Elle y envoie des condamnés, certains venant des bas-fonds insalubres de Lisbonne, des marins en mal d’aventure et quelques hommes de métier (soldats, charpentiers, etc.). Durant cette période, quelques milliers d’hommes viendront au Brésil, certains pour un seul voyage, retournant par le même bateau, et d’autres pour y rester. Tous ces nouveaux arrivants sont des hommes; pas une seule femme, pas une seule jeune fille, ne posera le pied sur ce continent durant les cinquante premières années. Ainsi, à l’inverse des anglais en Amérique du Nord qui viennent pour immigrer, emportant avec eux leur culture, leur foi, leurs ustensiles, emmenant avec eux femmes et enfants, encadrés par leurs pasteurs, les portugais arrivent au Brésil sans famille, sans guide spirituel, sans projet colonisateur, si ce n’est celui de travailler pour des négociants ayant investi à risque leurs capitaux dans des navires et des hommes d’armes, et qu’il faut au plus vite rentabiliser.
Pourtant, ces portugais de basse condition avaient pour eux quelque chose que les anglais, drapés dans l’orgueil de leur origine, ne possédaient pas: une absence totale d’orgueil racial, et une grande capacité à s’adapter à leur nouvel environnement. Sans femmes, ils désirèrent s’unir à des indiennes; celles-ci vivaient dans un environnement de relative tolérance pour ce qui touchait à la sexualité, bien que, et les portugais l’oublièrent souvent, des règles précises, des codes et des tabous étaient observés par ces communautés indigènes.
Ces jeunes indiennes pouvaient de plus être « mariées » très jeunes, dès le mois suivant la ménarche. Les portugais ne se firent pas longtemps prier pour s’unir à des natives en de nombreux « mariages multiples ». Dans ce monde si éloigné de la métropole, sans prêtre pour les encadrer et leur indiquer où se trouvait le péché, sans lois, sans la présence d’une autorité morale, les portugais procréèrent à profusion. Lorsque se termina cette période précoloniale, des centaines, voire certainement des milliers de petits métis étaient déjà nés; ils étaient les premiers caboclos. Ces jeunes caboclos avaient une caractéristique en commun: ils étaient tous sans exception des fils ou filles d’un père blanc et d’une mère indigène, jamais l’ inverse !
Alors pourquoi ce surnom de « mamelucos » donné à ces fils d’indiennes? Il semble que ce soient les jésuites espagnols, localisés dans la frange sud du Brésil qui les aient surnommés ainsi, effrayés qu’ils étaient par la violence et la brutalité avec laquelle ces métis pourchassaient les indigènes, pourtant de leur propre race maternelle, et que ceux-ci leurs rappelaient les terribles armées ottomanes formées de mamelouks.
Ces enfants de deux mondes subirent en effet un traumatisme psychique majeur car ils furent rejetés par leurs deux parents. Enfants, ils voulaient s’identifier à leurs pères, mais ceux-ci les considéraient indignes de leur propre statut de civilisés. Ils furent aussi rejetés par les sociétés indigènes, car dans celles-ci on nait fils du père, non de la mère. Et de fait, ces métis avaient déjà perdu le contact intime avec la nature, avec les esprits et les dieux, perdu aussi le respect aux ancêtres, les rites du clan ou de la tribu. C’est ainsi que par la voie du cunhadisme un « homme nouveau » naquit sous ces tropiques. Ce nouvel habitant, coincé entre deux mondes ne voulait plus s’identifier à celui de sa mère; il voulait appartenir à celui de son père blanc, dont il pressentait la suprématie et la force victorieuse.
Beaucoup de ces caboclos intégrèrent plus tard les bandeiras, ces fameuses troupes d’explorations guerrières, de rapines, de razzias d’indiens et de tueries, à la recherche surtout de l’or, des diamants et des émeraudes. Ils créèrent et parlèrent leur propre langue, avaient une vision du monde qui leur était propre également, et possédaient un très haut degré d’adaptation à la forêt tropicale. Ces « caboclos-mamelucos » se construisirent une nouvelle identité, et devinrent, pour l’histoire du Brésil, la pierre fondatrice de la nation. C’est à juste titre que les historiens brésiliens utilisent l’expression « brasilindios » pour désigner ces nouveaux habitants qui allaient partir explorer les huit millions de kilomètres carrés qui restaient à découvrir et fixer les immenses et lointaines frontières du pays (5).

les chiffres entre () sont des références; il n’y a pas les 3 photos et leurs explications, ni les deux notes de bas de page.

renato dit: à

«… tout finit toujours en cocktail… »

Ca vaut mieux que d’attraper la scarlatine

Jazzi dit: à

ou qu’d’avaler d’la mort au rat, renato !

D. dit: à

Vous saviez, renato, pour les péripatéticiennes ?

D. dit: à

Jazzi, il n’y a pas que Paris-Nice-Cannes dans la vie.

et alii dit: à

Cludio, parlez vous de la CAPOEIRA?
dites nous si c’est un jeu dérivé en lutte, et d’origine esclave afro, qu’en savez-vous?

et alii dit: à

Le 26 novembre 2014 la roda de capoeira a été déclarée patrimoine immatériel de l’humanité5.

D. dit: à

Ce soir en toute logique c’est endives.

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi :
« Elle fut la compagne d’Aimé Barelli, le chef d’orchestre monégasque, puis avait épousée un Italien… »
« elle dansait seins nues… »

Si l’on apprend que les académicien.ne.s se sont jeté.e.s dans la Seine tous.tes nu.e.s, il ne faudra pas s’étonner.

et alii dit: à

D, assez de votre barbe de capucin (belge bien sur), la chicorée, c’est pour plus tard!

bouguereau dit: à

lassouline abuse trop de son filtre photo ‘gros rougeot infatué’..

bouguereau dit: à

Ce soir en toute logique c’est endives.

chicon cone carné qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

Si l’on apprend que les académicien.ne.s se sont jeté.e.s dans la Seine

alesquia elle est pour la politique des chiens crevés

bouguereau dit: à

renato dit: à
Bellini :

un vrai coquetau pour clandé

bouguereau dit: à

..claodiyo qui sort sa casquette ses lunettes nouarte dessus sa sale gueule pour faire ton sur ton avec l’académie..mais quel aterrados

bouguereau dit: à

tiens alesquia..ce fime dhorreur argentin sur neteuflisc est visible..quelques bien mornes idées..les argentins en cinoche arrivent à faire des trucs avec presque rien..des acteurs surtout

Phil dit: à

Plutôt que des « mameloukos » malheureusement disparus, mandez-nous des nouvelles de votre président Borsalino, dear Claudio Bahia. Entendu qu’il souhaite organiser une « rétrospective de films militaires ». Le Brésil est merveilleux mais il faut pouvoir supporter le climat, Gobineau était ravi de repartir à Stockholm.
Question « pensée circulaire » (miss neuhoff revenue de son thé), nous attendions la mise au point.g de miss sasseur, apparemment liquéfiée depuis le sacre de MohamedS.

Janssen J-J dit: à

on respire un brin quand elle « circule » à sa recherche au Sénégal, mohammed.., la chicorée liquéfiée… je trouve. Espère que va la faire tourner en bourrik un bon bout d’temps, ma coccyx-grue, hein ! tchin, rm,

Janssen J-J dit: à

très merci pour Lucinda, maestri, je vous sais attentionné with mi, en soirée, des fois… Un chti Caipirinha ? allez, tchinz !

D. dit: à

Une chtite endiva prosciutto bechameli ?

D. dit: à

gratinato al furno.

Janssen J-J dit: à

On ne réécoutera jamais assez cet admirable plaidoyer sans papier ni prompteur… Une performance rarissime en notre Assemblée Nationale au 21e siècle…
https://www.youtube.com/watch?v=nV-1gzjCRwE
Cela dit, Christiane n’était pas une femme facile…, mais quel talent !

puck dit: à

geubou tu fais trop tache sur le blogapassou.

quand je vois tous ces gens raffinées qui fréquentent ce si prestigieux blog comme Phil, Jazzy, renato, Alexia, SV qui alternent leur emploi du temps entre le thé, le golf et la visite des musées sérieux tu fais tache à passer on temps à dire des trucs du genre « ferme ta gueule pouffiasse » ou « terezoune elle aime hanculer Jazzman avec son gode ceinture » j’en passe et des moins bonnes.

quand je pense à ton éducation cathodique et ton glorieux passé de chrétien de gauche sérieux tu fous trop la honte, après on s’étonne pas de voir la France basculer vers Zemmour.

puck dit: à

j’ai oublié 3j qui boit son verre de pasataga en levant le petit doigt.

puck dit: à

« un des derniers titres d’Abba – Ode to Freedom – s’inspire du Lac des cygnes et de Nabucco »
 »

Nabucco en beaucoup mieux !

tellement en mieux que c’est à se demander même si Verdi et Tchaïkovski ne se sont pas inspirés d’Abba.

greubou prends en de la graine !

puck dit: à

j’aime pas trop cette référence à super Mario dans le titre de l’articlapassou : Mario et son frère Luigi sont des légendes qui sont entrés dans la vie de millions, voire des milliards, de jeunes à travers le monde, ils ont passé une partie de leur jeunesse en leur compagnie à essayer de délivrer la princesse Toadstool de la prison du méchant Bowser qui faisait régner la terreur dans le royaume Champignon. on se situe à des années lumières de la notoriété de Vargas Llosa et de l’empreinte qu’il laissera dans le temps, dans cent ans on saura plus qui c’était alors Mario et Luigi sont inscrits dans le patrimoine de l’humanité au même titre que les Beatles, du coup ce mélange des genres ça dérange un peu, c’est un peu mal venu en ces périodes politiquement tourmentées.

Janssen J-J dit: à

oublie moi, grande folle !

et alii dit: à

les histoires de « droit à l’enfant » et de « droit de l’enfant »-et  » intérêt de l’enfant » me laissent depuis longtemps aussi perplexes que votre « osso bucco »
retour sur philomag sur L’art oratoire d’Emmanuel Macron! merci!

et alii dit: à

perplexe sans S

Janssen J-J dit: à

C’est assez simple de ne pas faire de confusions à ce sujet….

– » droit à l’enfant » -> objet d’une politique d’égalité de droits en présence dune pluralité de modèles de parentalités vécues
-« droit de l’enfant » -> droit imprescriptible pour n’importe quel enfant à faire valoir des droits spécifiques inhérents à son âge contre ceux qui les négligeraient
– » intérêt de l’enfant » -> la société politique prend des dispositions pour le protéger de défaillances et carences de ses parents (par ex., une mesure d’assistance éducative)
Bàv,

et alii dit: à

chers contributeurs et trices, autant internet et les blogs m’intéressent a priori comme pratiques,autant je ne désire pas m’intégrer à le communauté des personnes réunies à discuter sur la RDL.Je ne vois pas que je puisse leur apporter quoi que ce soit susceptible de les intéresser; elles se présentent comme éducateurs et sachants , pour le bien de tous les autres; peut-être experts comme cela se dit sur internet; experts pour lesquels tous les autres qu’elles n’ont pas sous leur coupe ne sauraient être que des infirmes et mineurs à domestiquer pour leurs jeux d’assignations bien traduits sous le titre  » ancien « c’est pour ton bien »; je veux bien croire qu’elles y trouvent des plaisirs importants; et il me semble judicieux de ne plus rien poster; merci à tous et toutes; bonne suite

DHH dit: à

@ et alii
vous ecrivez:.
« Je ne vois pas que je puisse leur apporter quoi que ce soit susceptible de les intéresser »;
Compte tenu du nombre et du contenu de vos post ici on peut se demander
1) SI c’est le propos d’une fausse modeste qui attend un afflux de démentis de ce qu’elle a ecrit assortis de ‘adjurations de rester parmi nous
3)Ou celui sincere d’une grand intellectuelle qui renonce à poster parce qu’elle se rend à l’évidence, que ce qu’elle peut livrer est d’un niveau trop élevé pour les ploucs de ce blog, donc ne saurait être compris par eux, ni a fortiori les intéresser
Mais, dans ce cas , avoir mis tant de temps à le comprendre relèverait d’un manque de perspicacité étonnant de la part d’une personne aussi savante

Phil dit: à

Etalii tout de même une pointure. Decouvert un shaker de luxe sorti de sa turbine, à plein régime le pilpoul impressionne.

Jibé dit: à

et vlan! Etalii, et vlan!!!

Jibé dit: à

« Une force qui va, Jibé, et qui entraine dans son sillage d’incroyables énergies, de la France au Japon, en passant par l’Inde et l’Afghanistan. »
A ce propos, Bloom, c’est cela qui est remarquable, outre la puissance: la capacité à comprendre, aux différents sens du mot, ces cultures diverses puis à les partager. J’attends juin prochain pour voir L’Ile d’Or au TNP, à Villeurbanne (c’est plus près du chez moi d’en ce moment)

et alii dit: à

chère madame DHH, je ne me souviens pas d’avoir lu les exigences de ce blog définies ;j’y ai lu des interdictions, des censures, des desiderata;vous, personnellement n’avez jamais été la dernière à vous
‘exprimer », demander, faire connaître vos inclinations; mes remarques ont été souvent l’occasion pour vous de récolter , par vos surenchères, les témoignages d’adoration de vos suivants dédiés; perdriez ? vous , avec moi, votre « ennemi privilégié »
NON, JE NE SUIS PAS GOODENOUGH un « nom » (et un adverbe que j’aime beaucoup,) et qui m’est apparu très à propos dans la conversation de vos thuriféraires; après l’allocution du président Macron;
une ACADEMIE? la NOBEL ? avait à l’occasion de la reconnaissance due, selon elle, à ce nom,parlé d’un monde « rechargeable »:
« Le secrétaire de l’Académie a indiqué peu avant le dévoilement des noms que celle-ci compte cette année honorer des recherches en faveur d’un «monde rechargeable».

«Ce type de batterie légère, rechargeable et puissante est maintenant utilisée partout, dans les téléphones et ordinateurs et les véhicules électriques. Elle peut également conserver des quantités significatives d’énergie solaire et éolienne, ouvrant la voie à une société libérée des énergies fossiles», a expliqué l’Académie.
je n’ai pas remarqué énergie sur la liste amplifiée de la RDL;
et je ne vous parlerai pas de GOODENOUGH DONT LA BIO a été rapportée dans la presse :
 » A 94 ans alors (97 aujourd’hui), il venait, quelques mois plus tôt, de découvrir un nouveau procédé, plus sûr et plus efficace, de conception des batteries électriques rechargeables lithium-ion, celles qui sont utilisées dans les ordinateurs portables, les téléphones mobiles ou les voitures électriques. C’était déjà lui, en 1980, qui en avait inventé la première génération. Plein d’humour, ce scientifique hors norme, au rire communicatif et à l’enthousiasme inépuisable, dirigeait encore au quotidien les travaux de la quinzaine de chercheurs de son laboratoire. Avec un objectif en tête : « libérer la société moderne de sa dépendance aux énergies fossiles. » Le prix Nobel de chimie, qu’il vient de recevoir, couronne cette quête à laquelle il a consacré sa vie. »le parisien;https://www.leparisien.fr/sciences/quand-john-goodenough-nouveau-prix-nobel-de-chimie-nous-recevait-dans-son-bureau-09-10-2019-8169438.php
ce n’est pas un jeunot, ni je crois un « gogo »;
« A 12 ans, John ne savait toujours pas lire », c’est un chrétien »A 12 ans, incapable de lire, il est en échec scolaire. « Les gens pensaient que j’étais stupide », se souvient le physicien. Son père parvient à l’inscrire dans un internat chrétien. Là, loin de son foyer, il s’épanouit dans le travail, surmonte sa dyslexie, brille en mathématiques et découvre les joies de la poésie, qu’il lit puis écrit à ses heures. « Toute la sagesse de l’existence s’exprime dans les métaphores », confie-t-il. En quête de sens, l’adolescent est bientôt attiré par la religion. A 16 ans, il annonce à son père avoir compris ce qu’est Dieu. « Très excité, je lui ai dit : « Dieu, c’est l’amour ! » Mais mon père était un agnostique, admirateur de Freud, pas un chrétien. Il m’a répondu : « John, c’est juste ton inconscient qui te parle » », raconte le savant en éclatant de rire. Malgré une vie consacrée à la science, cette foi ne l’a jamais quitté. Il n’y voit pas de contradiction. « Le scientifique n’est en confit qu’avec les dogmatiques qui ne s’interrogent pas sur leurs croyances », balaie celui qui affiche, à l’entrée de son bureau, une liste de préceptes de Mère Teresa. »; qui « a pris son temps », et un vétéran entre les chercheurs;
https://www.leparisien.fr/sciences/quand-john-goodenough-nouveau-prix-nobel-de-chimie-nous-recevait-dans-son-bureau-09-10-2019-8169438.php »
je ne doute pas que vous trouverez matière à débattre sur ce fil avec de nombreux contributeurs psychologues qui ont beaucoup à insuffler ici

et alii dit: à

sur J.Goodenough:
 » Dyslexique, délaissé par sa mère, John connaît une enfance solitaire et malheureuse. »

moralès sed laisse dit: à

Je ne vois pas que je puisse leur apporter quoi que ce soit susceptible de les intéresser;

Alors, ta gueule, une fois pour toute!

Alexia Neuhoff dit: à

Promesse de Gascon.ne donc, il fallait s’y attendre…

moralès sed laisse dit: à

Quand même, et alii à son Super Toto, le tourne vice numérique de ce blog! 😉

et alii dit: à

et bien sur ce vieux Nobel s’est plus intéressé à la
mémoire qu’ au point de croix
Recruté par l’université d’Oxford (Royaume-Uni), où il enseigne la chimie de 1976 à 1986, il y développe la fameuse batterie lithium-ion. Incapable de financer le dépôt du brevet, il le cède à un centre de recherche britannique, AERE Harwell, à qui la technologie rapportera une fortune, à défaut d’enrichir son inventeur.

Jibé dit: à

Carrrrrramba! la(le)revoilà!

Bloom dit: à

Jibé, cette capacité de « métabolisation culturelle » que vous soulignez très justement me semble consituter le signe distinctif d’une génération de metteurs en scène « universalistes/cosmopolites » qui inversent la proposition shakespearienne, « All the world’s a stage », en « The stage is all the world ». Outre AM, je songe bien sûr à Peter Brook.
Paradoxalement, cette circulation n’est plus si évidente aujourd’hui…

et alii dit: à

les contributeurs avides de théologie comme le boug pourront lire
Erwin Ramsdell Goodenough (24 octobre 1893 – 20 mars 1965) est un historien des religions qui étudia en particulier l’influence grecque sur le judaïsme dans le contexte de la formation d’un judaïsme hellénistique.

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