de Pierre Assouline

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La République des livres
Super Mario parachuté quai Conti

Super Mario parachuté quai Conti

Jusqu’à présent, les seuls F-18 susceptibles de défrayer la chronique étaient les avions de combat multirôle américains que l’on a pu voir survoler le cortège funéraire de Superman dans Batman versus Superman. Depuis la réunion à huis clos, qui s’est tenue le 7 octobre dernier quai Conti à Paris, il en est autrement. La discussion fut vive pour ne pas dire houleuse autour du devenir du F-18. Un véritable problème identitaire : fallait-il user de la préférence nationale et faire obstacle à une manœuvre du Grand remplacement ? Finalement, une large majorité se dégagea pour accepter la candidature d’un métèque, un certain Mario Vargas Llosa, au fauteuil F-18 de l’Académie française précédemment occupé par feu le philosophe Michel Serres. Car l’impétrant ayant dûment rédigé et adressé sa lettre à Mme le secrétaire perpétuel (92 ans) comme il se doit, on n’imagine pas qu’il soit retoqué le 25 novembre, jour du vote. Ce serait aussi absurde qu’humiliant car il a été encouragé en haut lieu à se présenter. D’autres, sans problème (la chronique des candidats manipulés et instrumentalisés est aussi fournie que l’histoire de la vanité) mais pas lui. Autant dire que c’est plié même si quelques uns, une poignée, l’accueilleront les bras grands fermés non par hostilité personnelle mais par principe. L’Académie n’a pas fini d’en débattre et cela dure depuis des semaines.

On n’imagine pas quiconque dans la République des lettres se présenter contre lui d’ici le 11 novembre, date limite de dépôt des candidatures. Qui a envie de rejoindre un peloton d’inconnus et qui le resteront (Jean-Yves Gerlat, Emmanuel Cruvelier, Michel Carassou, Yves-Denis Delaporte, Eric Dubois, Eduardo Pisani, Frédéric Vignale) dont la seule gloire sera un jour de figurer dans Wikipédia au titre de « battu par Mario Vargas Llosa lors d’une élection ». Car l’issue du vote ne fait guère de doute pour les chroniqueurs spécialisés qui observent les moindres gestes et mouvements d’humeur de la vieille dame du quai Conti avec le sérieux de ces journalistes anglais attentifs au plus insigne haussement de sourcil des royals.

Malgré son âge, l’énergie créatrice du romancier est intacte comme en témoigne le toute récente parution de Temps sauvages. (et ces vingt dernières années des livres qui le reflétaient au mieux de sa forme tels que La Fête au bouc et le Rêve du Celte). N’empêche que l’élection du grand écrivain ne va pas sans problème. Il a tout de même fallu tordre le cou à la règle. D’abord il n’est pas français et n’a pas l’intention de le devenir. Kessel, Troyat et Ionesco avaient été naturalisés bien avant de se présenter. Green, Yourcenar, Senghor, Laferrière, Serra étaient ou sont étrangers ou jouissaient de la double nationalité. Comme Mario Vargas Llosa qui est hispano-péruvien mais à qui il en manque peut-être une troisième en la circonstance. Las ! Il fut décidé de fermer les yeux sur ce détail qui n’a guère de sens pour qui évolue dans l’univers de la fiction. On fera donc une exception, une de plus, qui confirme tant l’usage que la tradition. D’autant que ce ne soit pas précisé dans les statuts de l’Académie qui remontent à 1635.

Ensuite, il a 85 ans, ce qui est jeunôt par rapport à Hélène Carrère d’Encausse, 92 ans (mais elle jouit de la perpétuité en sus de l’immortalité) et plus encore en regard de René de Obaldia, 103 ans. Mais tout de même, quatre-vingt-cinq ans, c’est dix de plus que la limite d’âge. Fermons les yeux, d’autant que « le parti des ducs » à l’Académie n’étant plus que l’ombre de lui-même, il est heureux que le 1er marquis de Vargas Llosa vienne le renforcer.

Enfin et surtout, il n’écrit pas en français mais en castillan. Toute son œuvre est traduite dans des dizaines de pays mais elle a été rédigée dans sa langue natale. Une belle langue mais ce n’est pas la nôtre. Or la mission première de tout académicien, telle que définie par Richelieu, est de « porter la langue française », de la défendre et de l’illustrer en lui rendant un hommage permanent par la plume. Là, c’est tout de même plus gênant, même si Vargas Llosa n’a jamais cessé de payer sa dette à Flaubert en particulier et à la culture française en général. Pour paraphraser Alexandre Dumas, on dira qu’il est permis de violer les statuts de l’Académie à condition de lui faire de beaux enfants. Celui-ci est de toute beauté mais l’adouber, avec épée et bicorne, c’est ouvrir la boite de Pandore. Cette triple dérogation créé un précédent. Comment après cela refuser la candidature d’un vieil auteur afghan, yéménite ou philippin à l’œuvre considérable dans son pays surtout ?

Seulement voilà : Mario Vargas Llosa est l’un des plus grands écrivains de la seconde moitié du XXème siècle. L’ampleur, le rayonnement et la qualité de son œuvre sont difficilement contestables. N’est-il pas le premier auteur étranger vivant à être publié dans la prestigieuse collection de la Pléiade ? Ne sera-t-il pas le premier lauréat du Nobel de littérature à siéger sous la coupole depuis François Mauriac ? Ses livres n’ont-ils pas été couronnés des prix les plus prestigieux dont l’acmé est certes le parchemin suédois mais plus encore, peu après, le grand prix littéraire Château La Tour Canet, grand cru du Médoc ?

Mais que va-t-il faire dans cette sympathique galère, lui qui vit à Madrid et ne peut donc même pas en faire son « club du jeudi » ? On ne peut pas dire qu’il fuit les honneurs, invitations et grandeurs d’établissement avec des fauteuils à l’Académie péruvienne et à l’Académie royale espagnole ainsi qu’une quarantaine de doctorats honoris causa à son tableau de chasse. Bien que son éloge de Michel Serres soit très attendu, et on l’imagine déjà polyphonique, foisonnant, luxuriant, épique, mythique, satirique, réaliste, folklorique et costumbriste mais dépourvu de toute violence politique dictatoriale, ce n’est pas pour demain eu égard au nombre de ceux qui attendent leur tour.

Une fois qu’il a reçu le Nobel il a déploré son principal effet collatéral : on le considérait au comme un écrivain mort réincarné dans une statue. Aussi depuis il n’a de cesse de rappeler qu’il existe encore. Et qu’est ce qu’un romancier défunt peut rêver de mieux que de que de rejoindre à une société d’immortels à seule fin de se rappeler à la mémoire de ses contemporains ? Ce n’est pas tant l’Académie que l’on offre à Mario Vargas Llosa mais lui qu’on offre à elle. Il est même assez courageux de la part des Quarante de faire venir parmi eux un romancier qui les dépasse de tant de têtes ; la photo de famille ne sera pas à leur avantage. Il suffit de comparer les oeuvres et leur rayonnement. On lui promet une élection de maréchal. Seules les mauvaises langues y verront un rapport avec l’un de ses prédécesseurs à fauteuil, un certain Philippe Pétain. Condamné à l’indignité nationale à la Libération, il fut exclu de l’Académie française. De là à confondre le F-18 non plus avec un avion de guerre mais avec son siège éjectable….

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1510

commentaires

1 510 Réponses pour Super Mario parachuté quai Conti

D. dit: à

B dit: à

34 milliards de bénéfice pour Pfizzer.Et ce n’est pas fini.

Tout travail mérite salaire.
Moi je dis merci Pfizer. Je ne suis pas ingrat.

renato dit: à

« Beurk » serait l’expression d’une nouvelle approche critique ? est-ce que par cette interjection s’expriment des particuliers aspects de la pensée ?

D. dit: à

Oui renato, des particuliers aspects de la pensée.

Marie Sasseur dit: à

« la seule gloire sera un jour de figurer dans Wikipédia au titre de « battu par Mario Vargas Llosa lors d’une élection ». »

On a déjà eu les réponses de M. Carassou homonyme, et de M. Dubois.
Wait and see; manquent encore celles de Jean-Yves Gerlat, Emmanuel Cruvelier,Frédéric Vignale, pour la postérité.

B dit: à

Renato, non cependant c’est vous qui avez attiré mon attention sur le sujet de ces tableaux qu’au premier abord je n’avais pas bien vus ni regardés. Misère finalement pour ces petits rats.

Belette dit: à

De Vargas Llosa, j’ai lu et conseille :
« Le paradis un peu plus loin » (entrelacement des vies de Flora Tristan et de Paul Gauguin)
« Les chiots » (nouvelle sur la jeunesse de Lima à la fin des années 50)

Marie Sasseur dit: à

@Que retenir de Georges Bernanos ? 

A part son traité contre le machinisme ?

M. Victor dit: à

Contre le machinisme, oui, oui, mais la machine est un concept en acier disait le même Bernanos.

Marie Sasseur dit: à

Surtout sa mobylette un cheval d’acier.

renato dit: à

Et quel rapport entre le travail d’un artiste et une situation donnée, B ? Degas n’était pas responsable des conditions de vie des danseuses et son regard n’était pas indiscret. Enfin, avec l’invasion de l’espace public par les Chiens de Pavlov du militantisme faire la différence entre les évènements semble être devenue une démarche titanique !

https://lesempio.blogspot.com/2019/02/misty-copeland-as-edgar-degas-dancer_85.html

Marie Sasseur dit: à

« Cher Rendu, ni vous, ni vos amis, n’avez jamais refusé d’accueillir ceux qui, reconnaissant leurs erreurs et la nécessité de les réparer, sont venus à vous franchement. Mais vous devez continuer à repousser l’insolente prétention des traîtres, des lâches ou des imbéciles qui n’ont jamais réclamé l’union que pour essayer de la confisquer à leur profit, afin de vous en exclure. Car ils ne vous demandent pas d’oublier ou d’excuser leurs fautes. Ils exigeraient bien plutôt que vous justifiiez ces fautes à vos dépens, aux dépens de la vérité. Voilà précisément ce que vous ne pourriez faire sans trahir la mission que vous avez reçue. L’esprit de l’armistice est inséparable de l’esprit de collaboration, le drame de l’armistice et celui de la collaboration ne font qu’un seul et même drame, celui de la conscience nationale, obscurcie par les équivoques. La loyauté inflexible d’hommes tels que vous a dissipé ces équivoques. Il ne faut pas qu’elles se retrouvent un jour, sous une forme ou sous une autre, dans la conscience des futurs petits Français »

C’est bien écrit, non ?

Marie Sasseur dit: à

Les restos du coeur s’invitent sur la rdl.

Bravo Passou.

Marie Sasseur dit: à

Est-ce que  » les invités « , 13 à se bouffer le nez, ça compte dans les 4 livres à acheter ? 😈

Soleil vert dit: à

« La France immortelle » selon Bernanos pfff, pour la nouvelle classe moyenne chinoise que je voyais débarquer dans mon quartier avant le Covid c’est un béret basque et l’accordéon. Bien sur il a des inspirations dystopiques …

B dit: à

Renato, je sais cela. Une traduction d’une realité par le peintre. Je faisais part de ce que ces tableaux à l’allure si esthétique m’inspire après y avoir songé et lu d’ailleurs sur la condition de ces apprentis danseuses. Il y a parait il maintenant une augmentation de la prostitution des mineurs en raison de l’existence des réseaux. Phénomène de société, avant on quantifiait moins. Rien de nouveau sous le soleil et les étoiles sauf peut être les moyens d’exposition.

B dit: à

Et je serais bien incapable d’énoncer quoi que ce soit sur le trait, le mouvement, la pâte de l’artiste. Pas cette prétention, mon approche est émotionnelle, absolument pas technique.

B dit: à

MS, j’ai lu de Bernanos son Mr Ouine, assez troublant . Rien d’autre. Voyez chez J A, c’est un de ses auteurs analysé, disséqué.

B dit: à

Analysés, disséqués.

Clopine dit: à

Zut, Jazzy, ne le prends pas comme ça ! Bien sûr que ton travail est formidable, ton érudition sur Paris est remarquable, et qu’il suffit d’avoir un peu de curiosité pour trouver son miel dans ton blog. D’ailleurs, je suis prête à m’abonner, même si Paris m’a toujours été étranger, sauf peut-être dans cet été 2020 où j’ai arpenté ses rues et y ai trouvé un certain réconfort dans cet anonymat bigarré, surpeuplé, affolant. Nous ne sommes que des fourmis, toi et moi, certes. Mais tu surclasses le lot, bien sûr :as-tu besoin qu’on te le dise ?

Bref…

J’ai si peur, toujours, de blesser autrui, que justement je ne m’expose que de façon maladroite, intrusive va savoir. M’enfin, si cet espace que notre hôte nous offre est l’occasion de dire tout le bien que je pense de toi, alors je te le dis – je ne pense que du bien de toi, même si tu es un salopard de droite ahahah. Clopine.

Marie Sasseur dit: à

@Que retenir de Georges Bernanos ? 

A part son traité contre le machinisme ?

Le surnaturel, le satanisme, toutes ses bondieuseries
?
Certainement pas.

renato dit: à

Voyons donc, B, Degas a aussi beaucoup regardé les chevaux, vous en déduisez quoi ?

Bloom dit: à

Bon article de Marianne sur l’édition illustrée du « Dernier des Camondo ».
On notera également la parution récente, peu ou prou sur le même sujet, « The House of Fragile Things: Jewish Art Collectors and the Fall of France », de James McAuley (2021). Avec « Le lièvre aux yeux d’ambre », d’Emund de Waal, voilà trois livres qui consituent un pan entier de dignité retrouvée.

pourmapar dit: à

mon approche est émotionnelle

Et bien nous y sommes, B, si une paire de botte vous submerge d’émotion, c’est du pareil au même qu’avec Degas. 😉 / 🙂

une main... dit: à

Et bien nous y sommes, B, si une paire de bottes vous submerge d’émotion, c’est du pareil au même qu’avec Degas.

Et l’esthétique du string ficelle, c’est tout comme!
N’insistiez-vous pas sur les petites culottes inspirantes pour les vieux bourgeois?

Marie Sasseur dit: à

a fait sa thèse, une histoire belge…

une main... dit: à

les petites culottes

des danseuses,inutile d’insister.

Marie Sasseur dit: à

papate se mélange les pinceaux avec ses pseudos, maîtrise pas ses emoti cons.

Frédéric Vignale dit: à

Ce mépris, cette condescendance affichée par l’auteur de cet article envers les petits candidats n’honore pas celui qui écrit. Personne ne mérite cette attitude à partir du moment où ces candidatures aux fauteuils vacants sont ouvertes et libres. Je préfère être à ma place qu’à celle du petit juge de la bien pensance et des convenances monsieur Assouline… les lecteurs apprécieront.

Marie Sasseur dit: à

« Bon article de Marianne sur l’édition illustrée du « Dernier des Camondo ». »

Le balèze sait ce qu’il lui reste a faire.
L’acheter pour les restos du coeur.

Soleil vert dit: à

Jazzi : Melville et Conrad.
Dieu est absent chez Conrad. Certes il y est question de Bien et de Mal …

Marie Sasseur dit: à

A la réflexion, je trouve cette idée, vous lisant, eux mangeant, complètement con.

B dit: à

Non, c’est leur expression malheureuse, leur visage sous le regard de ces hommes costumés installes là on ne sait pour quelles raisons. Surement ce que j’ai capté de cette scène n’est qu’un prduit du genre délire interprétatif. Degas à peint cela sans intention, une fraction de société en harmonie.

Marie Sasseur dit: à

Passou, sérieux, pour les resto du coeur, essayez le chant, mais pas des lieder de Schubert. Un truc d’enfoiré, quoi.

https://youtu.be/diWNp9Fb5TU

B dit: à

renato dit: à
Voyons donc, B, Degas a aussi beaucoup regardé les chevaux, vous en déduisez quoi ?

Je crois avoir exprimé clairement que je n’incriminais pas le choix du thème par le peintre qui je suppose était doté d’une sensibilité et pas seulement esthétique. Vous qui êtes critique, grand lecteur de peinture, vous ne pourrez pas nier qu’au choix du sujet peut être concédé une part d’importance à côté du talent, du côté technique qu’il ait été académique ou novateur en son temps.

B dit: à

Certes il y est question de Bien et de Mal …

SV,avec ou sans, est ce que cela change la donne, voyez ce qui en a été fait. Le mal au nom de Dieu devient Bien, c’est miraculeux.

D. dit: à

Merci Pfizer.
Parfaitement.

D. dit: à

Vous ne pourrez pas nier, renato, qu’au choix du sujet peut être concédé une part d’importance à côté du talent, du côté technique qu’il ait été académique ou novateur en son temps. Non, vous ne le pourrez pas. N’y pensez plus mon vieux.

renato dit: à

Évidemment, B, mais votre interprétation bien à part, savez-vous quelle valeur et quelle signification Degas attribuait aux siens : danseuses, chevaux, etc. ?

renato dit: à

aux siens CHOIX

D. dit: à

Moi je sais moi je sais… !

JiCé..... dit: à

MERCREDI 17 NOVEMBRE 2021, 5h52, 13°, temps calme

Histoire de se marrer :
« Un candidat controversé à la direction d’Interpol
Accusé de torture et visé par plusieurs plaintes en France, l’Emirati Ahmed Nasser Al-Raisi est le favori du scrutin pour la présidence de l’organisation policière internationale. » (Le Monde)

Comment ne pas douter de la bêtise crasse des organisations internationales capable de ces choix hilarants ?

JiCé..... dit: à

« Jazzy, je ne pense que du bien de toi, même si tu es un salopard de droite ahahah. Clopine. » (La Clope)

La RdL fume dans la cour, comme fumier à la ferme. Une conne de gauche traite un salopard de droite. Question : où se trouve la plus belle redondance ?

et alii dit: à

ce n’est même pas drôle

et alii dit: à

Le pronom « iel », contraction de « il » et « elle » a été ajouté en octobre dernier à la version en ligne du dictionnaire Le Robert. Un mot utilisé notamment par les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent dans aucun genre, ni masculin ni féminin.

rose dit: à

Clopine, autant le dire, se sert de nous.
Pour moi, c’est baste. Je n’ai jamais été à la disposition de personne, ce n’est pas à 64 ans que je vais m’y mettre.
Je conçois les relations humaines, amicales, amoureuses, intellectuelles comme réciproques.

rose dit: à

Dormi. 💪
Vu Gaza mon amour.
Dormi 🙆.
N’empêche, film magnifique.
Il croit aux miracles, aux trésors, à l’amour.
Il vit les trois : le miracle, le trésor, l’amour.
Tous les détails qui émaillent ce récit central l’émaillent.
Les réalisateurs sont jumeaux, Tarzan et Arab Nasser et dédient leur film « to our father ».
Voilà : la splendeur au cinoche, rose, tu as vu.
Gaza, mon amour.
Sont partis à Paris.
Un a laissé l’amoureuse à Nazareth.
Quittera pas sa terre natale, sa mère, ses racines. Le soleil, Bethléem, Nazareth, le petit Jésus.
La vie continue.

rose dit: à

Entendu hier soir « l’alcool, c’est l’antidépresseur par excellence en vente libre ».
Le grand Serge.
Toxico. Alcoolo.
Provocateur de première, sinon quoi.

J’aime +++ les Harley Davidson.
Faire partie d’un groupe de bikers.

rose dit: à

Édouard Manet by Édouard Degas : superbe !

Marie Sasseur dit: à

Zola, recalé 25 fois à l’élection a l’Académie Française.

Les candidatures de Zola à l’Académie française : une obstination significative

De Paul ARON FNRS-Université Libre de Bruxelles

Extraits:

« Les visites du candidat Zola La candidature à l’Académie est traditionnellement accompagnée par les « visites » que l’impétrant doit rendre aux Académiciens. Zola s’est plié à ce rite dès sa première candidature. On sait qu’il en fera d’autres en avril 1891 20, et à plusieurs reprises ensuite, sans doute en fonction des nouveaux élus et des personnalités qu’on lui a suggéré d’approcher. C’est dire le sérieux et la constance avec lesquelles il envisage ces élections. J’ai pu consulter un dossier inédit que Zola a constitué à ce sujet, et qui est conservé dans la collection Roland Broca. Le dossier est contenu dans une feuille pliée en deux sur laquelle Zola a noté les noms des académiciens qui lui seraient favorables (5), hostiles (21) et incertains (12). Il ne se faisait donc aucune illusion, et, à comparer ses chiffres aux voix qui se sont effectivement portées sur son nom, son analyse s’est avérée lucide. Il a aussi dressé la liste de tous les académiciens, avec leurs adresses, afin de faire ses visites. Chacune d’elle est soigneusement annotée sur une petite fiche.

(…)

Taine. 23, rue Cassette. Vu le 25 février. Il reçoit tous les samedis, de 4 à 7. Resté trois quarts d’heure.
Amical, m’a rappelé nos anciennes relations. Il m’a fait l’éloge de Fabre, de Loti et de Becque, sans me dire un mot de mes livres. Je doute qu’il vote jamais pour moi. J’ignore pour qui il votera.

De Voguë. Rue Las Cases, 15.
Vu le 28 janvier. Le matin, onze heures. Resté une demi-heure.
Accueil très poli. Celui-là a lu et sait. Nous avons causé du roman russe. Puis, je me suis expliqué, et il m’a trouvé, comme les autres, très raisonnable. — M’a laissé entendre qu’il voterait peut-être pour moi un jour, dans des circonstances
données.

Leconte de Lisle. Boulevard Saint-Michel, 64.
Vu le 25 janvier. De 10 à 12. Resté un quart
d’heure.
Très cordial accueil, bien qu’il eût tonné contre moi. Avons causé gaiement et méchamment. N’a pas l’air de dérager. — Je ne sais pour qui il vote.

D’Haussonville. Rue Saint-Dominique, 41.
Vu le 25 janvier. L’après-midi, à trois heures.
Resté une demi-heure.
Accueil très cordial. Un homme jeune, avec qui on a des amis communs. M’ayant lu, parlant assez librement de tout. Il m’a reconduit jusqu’au bas de l’escalier. Il m’a dit qu’il votera pour Thureau-Dangin
— Son enrégimentement l’empêchera sans doute de voter jamais pour moi.

Halevy. Rue de Douai, 22.
Vu plusieurs fois. Cette fois il votera pour
Theuriet. Me soutiendra une autre fois.

Gréard. À la Sorbonne.
Vu le 25 janvier. L’après-midi, vers 3h1/2.
Difficile de forcer sa porte. Causé dix minutes.
Homme correct, un peu froid, fort aimable. Un
peu gelé d’abord. Je lui ai conté ma petite affaire, et il a trouvé ça très raisonnable. Je ne sais pour qui il votera.

Sardou. Rue du général Foy, 37.
Vu le 27 janvier. Vers onze heures. Resté une
demi-heure.
Accueil très chaud. Le passé est effacé. M’a juré qu’il voterait pour moi (Becque prétend qu’il a pris le même engagement vis-à-vis de lui) Un homme emballé, trop ! Je crains de lui avoir trop parlé de Dumas, que je venais de voir.

(…)

De Lesseps. Avenue Montaigne 11. Vu le 29 janvier. Peu avant onze heures et demie. Resté dix minutes. Reçu d’abord par une jeune fille et une gouvernante allemande qui m’a parlé du Rêve. La jeune fille m’a montré les « décorations de papa ». Puis, conversation avec le frère qui m’a invité immédiatement aux soirées de madame de Lesseps. Il ne sait rien, m’a parlé de mon succès certain. Il aime les hommes nouveaux. Je m’en suis allé, mécontent de moi.

Renan. Au Collège de France. Vu le 25 janvier. Je l’ai vu à la sortie de son cours ; mais il vaut mieux aller le voir le matin. Resté 10 minutes. D’une sympathie débordante. Aimable par attitude, sans en penser un mot, je crois. M’a dit qu’il voterait pour moi le jour où j’aurais un noyau, où Halévy, par exemple, lui dirait de le faire. J’ignore pour qui il votera.

Pasteur. Rue Dutot, 27 Vu le 25 janvier. Le matin, de 9 à 10. Resté dix minutes. Nous n’avons guère causé de l’Académie. Je l’ai félicité de ses grandes découvertes, et il a offert de me faire assister aux inoculations. J’ai promis de retourner voir ça. Un homme très affaibli, la parole difficile, parlant fortement du nez — Je ne sais pour qui il vote.  »

/…

Marie Sasseur dit: à

@Entendu hier soir « l’alcool, c’est l’antidépresseur par excellence en vente libre ».

Toutes les pochtronneries ne se valent pas, quand en plus, la démente impose ici son commerce si peu équitable, cachetons+bibine, c’est pitoyable.

Entendu l’autre jour sur la route, l’auteur de King Kong théorie, très émouvante.
N’est pas Duras qui veut, eût-elle l’impression de donner.

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/je-suis-le-genre-de-femme-qui-boit

rose dit: à

Hier. une pote passée me voir m’a dit « t’es une warrior ». Le feu flambait dans le poêle à bois.
Noël approche, les cartons s’ouvrent.
https://www.instagram.com/tv/CWXiFL4FYAc/?utm_medium=share_sheet

Je trace ma route.
Loin de là bave des limaces.
Hors de portée.
Ce matin, idée de génie, je le sais, je le sais.
Les lits des bébés, ronds, à taille modulable. Un tel choc de sortir du ventre de sa mère.

rose dit: à

Entendu hier soir de la part d’un directeur d’hôpital :
« L’alcool c’est le meilleur anti-dépresseur en vente libre ».
J’étais sur le cul.
Jamais envisagé l’alcool comme un anti-dépresseur mais plutôt comme un anti-bobo.

rose dit: à

Le sex-tech : comme cela ne m’intéresse pas !

Quatre épisodes de 58 mn : je suis le genre de femme qui boit : comme cela ne m’intéresse pas.

Par contre, le bois, pour chauffer le poêle à chauffe quatre fois : lorsqu’on le coupe. Lorsqu’on le brûle. Lorsque l’on nettoie ce poêle. Lorsqu’on le raconte.

rose dit: à

Fais, première fois, une foccacia aux tomates cerises.
Bon mercredi.
Suis aimante et aidante de ma mère.
Pas aimantée.
Curieuse aussi de ce que je vais apprendre d’elle.

Cet aprem. groupe de paroles des aidants France Alzheimer.
La psy. clinicienne décanille.
Va chercher l’herbe verte sur d’autres prés. Celle de l’Ehpad aussi a décanillé.
Jeune, bosser avec des personnes d’un âge certain, qui bossent eux-mêmes avec des personnes d’un âge encore plus certain, l’on peut concevoir que c’est fatigant. Voire usant.

renato dit: à

«… comme cela ne m’intéresse pas ! »

Personne ne vous oblige à lire ce papier.

Jazzi dit: à

« Vu Gaza mon amour. »

Oui, beaucoup de tendresse des fils pour leur pêcheur de père, rose.
Et le fou rire général de la mère courtisée et de sa fille devant le petit Charlot de Gaza venu faire sa déclaration d’amour à sa belle !
Le film a aussi une dimension critique sur la société palestienne, qui n’hésite pas à brader une statue antique d’Apollon pour s’offrir un missile contre Israël…

Jazzi dit: à

« L’alcool c’est le meilleur anti-dépresseur en vente libre »

La cigarette et le cannabis aussi !

renato dit: à

Le vide mental, très efficace.

Jazzi dit: à

Mais comment fait-on le vide mental, renato ?

Jibé dit: à

Plein d’antidépresseurs en vente libre: la lecture, par exemple. Sur moi, ça marche.
Quand on est très mal, au stade où on ne veut plus se lever le matin… je ne sais pas, rien ne marche vraiment qu’un bon apport chimique qui booste les neurones et les transmetteurs, et ça c’est forcément du lourd.

Jibé dit: à

Le vide mental? Y’en a, c’est d’origine.

Janssen J-J dit: à

(Journal endotique, 17.11.21@9.35)

@ Bon anniversaire, chère Betsie, 71 ans.
@ vu hier soir, après exhortations et moultes hésitations, le Céline Dion… Finalement, en suis sorti assez bluffé, la Lemercier a vraiment de l’audace et du talent. M’avoir ainsi fait rêver de pitié pour cette gueularde toute la nuit…, j’aurais point jamais cru ça possib’…
@ chez la véto, le chartreux Mimi-souris, toujours à cran quand on veut le minoucher, s’est comporté de manière exemplaire à l’égard des soins qui lui furent prodigués à ses plaies au crâne, il s’était battu nuitamment la veille avec le chat rival voisin, et dû battre en retraite. J’ai dit à la dame qu’elle avait des ondes incroyablement positives avec lui… Elle m’a répondu, flattée, qu’elle pourrait me les transmettre si je voulais me faire soigner par elle. A la réflexion, je trouve qu’elle ressemble à Valérie L.. Ces télescopages qui vous redonnent un brin le moral au sujet votre douteux sex appeal…
@ M. Frédéric Vignale a raison de protester et de nous prendre à témoin… Ne comprends toujours pas quelle mouche avait piqué PA de désigner ainsi des impétrants à la vindicte publique…, au risque d’encourir les foudres d’attaques en diffamation (faibles, au demeurant…, et le calcul de PA fut bin habile !).
@ Si le choix d’Interpol est ‘hilarant’, pourquoi penser qu’il serait ‘crassement bête’ ? Bien au contraire, il est logique…, quand on connait l’inutilité immémoriale de cet organisme, créé aux débuts du 20e siècle.
@ Dame Belette… Désolé, mais vous avez glorifié l’un des plus mauvais romans de MVL, l’histoire parallèle de Flora et Paul… (le paradis, un peu loin). A côté de ça, le Diego et Frida de JMGLC, (qui n’était déjà pas très bon) confina au génie. Pour « les chiens », je ne sais pas… Je vais peut-être aller ivoire, on le cite souvent… Merci pour la suggestion.
@ le charme du poêle à bois a remplir cinq fois par jour, je le connais…, depuis la panne de la chaudière à mazout non réparée en ce début d’automne… Et finalement, a commencé une adaptation plutôt heureuse vers la décroissance écologique par la réappropriation poétique des gestes issus des savoir-faire anciens.
@ Edifiantes !…, ces demandes incessantes du grand Zola de J’accuse… pour quémander en vain un fauteuil auprès de tous ces vieux barbons… Merci de m’avoir implicitement, (mais définitivement), dégoûté du romancier naturaliste des Rougon-Macquart avec la littérature duquel on m’avait tant bassiné jadis. On tombe bien souvent de haut sur cette chaîne, lors qu’on est soudain confronté à tant de bassesses, même sur le tard !…
BJ à tous.tes,

Jibé dit: à

La marche, je dirais, une marche longue et vécue vraiment, en la sentant dans ses muscles, sa cage thoracique, comme on s’arrache au sol pour se mettre en déséquilibre et se rattraper avec le pas suivant, la marche ça peut le faire.

Jibé dit: à

« le charme du poêle à bois a remplir cinq fois par jour, je le connais » moi aussi, JJJ, et celui du nettoyage régulier avec. Très bon pour le vide mental.
Un émirati à Interpol, c’est confier les clés de la maison au cambrioleur. Au moins, c’est clair.

pourmapar dit: à

Jibé dit: à

« La marche, je dirais, une marche longue et vécue vraiment, en la sentant dans ses muscles, sa cage thoracique, comme on s’arrache au sol pour se mettre en déséquilibre et se rattraper avec le pas suivant, la marche ça peut le faire. »
Ah que j’aime ça! 😉

pourmapar dit: à

Ah que j’aime ça!

Surtout après que l’on ai ouvert et fermé votre cage thoracique!

pourmapar dit: à

comme on s’arrache au sol pour se mettre en déséquilibre et se rattraper avec le pas suivant, la marche ça peut le faire.

Et puis Jibé, regarder sans cesse alentour en quête d’impacts visuels à photographier! 😉

B dit: à

Jazzi, pour avoir bossé en psy, oui c’est vrai en partie. L’alcool est un anesthésiant, le problème residant dans le fait de l’ addiction dont il est assez difficile de sortir , c’est une drogue dure en vente libre. Mieux vaut ne pas tomber dans ce tonneau, les gens s’y noient assez souvent, se dégradent physiquement, intellectuelle assez fréquemment à moins d’être super doté au départ ( si vous perdez un peu d’un gros potentiel, ça se remarque moins), perdent tout, travail, compagne et compagnon, dignité, intelligence. Ensuite on peut comme pour la poule et l’oeuf se demander si c’est la perte qui les embarque vers l’alcoolisme ou l’inverse. Je crois que les deux cas de figure sont rencontrés. Il y a sûrement en plus des épreuves de la vie qui précipitent la chute, un terrain qui intéresse les psychiatres. Nombre des addictions trouvent leur origine dans des traumatismes , les abus sexuels dans l’enfance, l’inceste en font partie sans que cela constitue une règle comme ailleurs tous ceux qui en ont été victimes ne reproduisent pas mais c’est une des causes. Perte d’emploi, précarité, divorce , pour le profil psy il faudrait avoir l’avis de psy, borderline, bipolaires sont je crois plus sujets à l’ addiction quels qu’en soit les produits consommés . Transmission héréditaire?Le modèle familial peut aussi avoir une influence. Il y a aussi ceux qui passent pour substituer de la cocaïne à l’alcool puisqu’il n’existe pas comme pour l’héroïne de substitutifs: subutex, méthadone.

B dit: à

Soient. Mes excuses, pour les autres non repérées aussi.

Janssen J-J dit: à

@ Jibé… Yes, et ce sentiment de griserie qui arrive régulièrement au bout de 40 minutes de jogg régulier, grâce aux merveilleuses endorphines et aux kcal qui crament et combustent…
Oui, ça vaut bin toutes les drogues du monde… , la crapahute au long cours… Je la redécouvre présentement sur les chemins ou à l’orange bleue, quand il fait trop froid dehors
BBJàv, dear.

et alii dit: à

psy?
LE LIVRE QUI A MARQU2 RECEMMENT

Les femmes et l’alcool
Gérard Haddad
Ce livre raconte l’histoire de quatre femmes qui, un jour, se sont adonnées sans limite à la boisson. A travers ces histoires s’est dégagée la cause de cette compulsion suicidaire : Une femme qui boit est une femme blessée, profanée dans sa vocation à être mère. La..
JE CROIS QUE VOS POUVEZ LE TELECHARGER
juste pour vous dire bonne journée (je n’ai aucun penchant pour l’alcool).
https://www.numilog.com/Gerard-Haddad/47373.Auteur

et alii dit: à

vousje connais des alcooliques dont une femme qui abandonna ses trois fils(peut-être saurai-je pourquoi un jour)

et alii dit: à

L’alcoolisme féminin n’est pas la réplique en miroir de celui des hommes, pas plus que l’Œdipe féminin n’est le décalque de l’Oedipe masculin. Cette asymétrie est examinée dans l’ouvrage. Enfin, l’histoire contemporaine, avec ses meurtres de masse, a révélé un aspect particulier du problème. L’observation clinique nous a confrontés à cette donnée : certains hommes dont l’histoire familiale a traversé un génocide semblent refuser la paternité et du même coup la maternité de leurs compagne. D’où le désespoir de celle-ci, ainsi qu’on le voit chez Kertesz, dans Kaddish pour un enfant qui ne naîtra pas. » HADDAD G

rose dit: à

La.conversation n’a pas commencé sur l’alcool, dont à par celui de fruits à 90° pour faire le vin de noix le 21 juin, je me fous.
Elle a commencé sur les gènes.
En qq.jours, peu, deux vieux de plus de 70 ans m’ont seriné les gènes, les gènes.
Blablabla, pensé-je en mon très fort intérieur.
Les gènes mon cul.
La faiblesse de caractère oui !
C pas Tarzan et Arab qui boivreraient, hein.

Janssen J-J dit: à

@ B… Je me souviens d’une revue de littérature de Laurent Bègue, un collègue qui avait fait le point sur le sujet que vous évoquez, et singulièrement dans un focus sur les conséquences intrafamiliales de l’addiction ébrieuse… Je me permets de vous mettre un lien, quoique vous n’y apprendrez sans doute pas grand chose…D’autres, quizas ?
https://journals.openedition.org/champpenal/9525
Bàv,

et alii dit: à

“Les femmes et l’alcool”, Gérard Haddad: l’autre jouissance…
19 DÉC. 2009 PAR FLEURY BLOG : PSYCHANALYSE QUOTIDIENNE
Gérard Haddad nous montre que l’alcool est un équivalent symbolique du livre. Cela permet une approche inédite de l’alcoolisme au féminin
sur mediapart

B dit: à

(je n’ai aucun penchant pour l’alcool).

Moi non plus, trop d’alcooliques dans ma mémoire et puis c’est fatigant, dégradant, inconfortable au possible quand on est pas addict et qu’on ne tient pas cette route .

https://youtu.be/HJw0MUv3RrY

Janssen J-J dit: à

…parfois, vous ne savez guère ce que vous dédaignez…, j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés,… Marguerite, une grande D.ame, pourmapar (et je RPMV, hein !)

D. dit: à

Les gènes comptent évidemment beaucoup pour l’alcool. Ce sont des faits scientifiques maintes fois vérifiés et revérifiés. Il y a aussi le goût pour les boissons alcoolisées qui est en grande partie d’ordre génétique. Il est extrêmement rare, je dis bien extrêmement rare que des ruraux de régions viticoles n’aiment pas le vin et n’y reviennent pas, modérement ou non. Pareil avec la bière dans le Nord et l’Est.

Marie Sasseur dit: à

Ohff, ce cercle d’éthyliques anonymes qui disent ne boire jamais, ils veulent prouver quoi, à qui; leur potomanie ? lol.

B dit: à

MS, un nouveau dada? Comme il est beau, et tellement artiste, renversant. Histoire du mot renversant dans mon bréviaire: j’écoutais un musicien que j’ adorais, mort depuis, et l’écoutant transportée par son jeu époustouflant me vient ce mot- renversant- et de fiche malencontreusement en l’air l’étal de disque d’où je l’avais extrait. Cela m’avait amusé, coïncidence entre pensée et geste.

et alii dit: à

le psy bien connu qui travailla sur l’alcool -et rompit avec Lacan ! et autre groupe_est PERRIER ON DISAIT LEAU DU PERE Y EST
F.PERRIER
L’Alcool au singulier, l’eau-de-feu et la libido, Paris, InterÉditions, 1982.

D. dit: à

Comme antidépresseurs naturels :
– la lumière, très efficace de novembre à mars sous nos latitudes. N’hésitez pas à faire de la luminothéraphie, le matin. Lampes ou lunettes type Luminette.
– le chocolat.

B dit: à

MS, en revanche à défaut de plafonner à l’alcool , dans ma jeunesse, j’ai fumé décision régulière du canabis et puis j’ai cessé du jour au lendemain, ça ne me procurait plus aucun effet, en plus c’est degueu , ça encrasse et ça ramollir toute volonté.Je dois en produire naturellement en quantité suffisante pour l’hilarité ou le côté positif du produit.

B dit: à

De façon régulière.

et alii dit: à

PERRIER
C’est à son domicile, qu’en 1964, ce dernier fonde l’École freudienne de Paris. Il fait partie du premier directoire de l’École, et est le premier à se séparer de Lacan, le 1er décembre 1966, en raison de divergences sur la formation des psychanalystes, puis il démissionne le 26 janvier 1969 de l’École freudienne, avec Piera Aulagnier et Jean-Paul Valabrega. C’est à nouveau à son domicile qu’est fondé, en février 1969, le Quatrième Groupe, dont il est le premier président2.

Il fut marié plusieurs fois, notamment avec la psychanalyste Nathalie Zaltzman avec qui il a un fils.

Il est membre du comité de rédaction de la revue Topique, dont il démissionne en 1974, à la suite du refus de publication dans la revue de son article Thanatol, issu de deux conférences au séminaire de Piera Aulagnier en novembre 19732,3. Dès lors, il se consacre à la publication de ses travaux avec la collaboration de Jacques Sédat, « et s’éloigne progressivement du Quatrième Groupe dont il démissionne en 1981 »3,2.

Il publie en 1985 Voyages extraordinaires en Translacanie.

Il tiendra longtemps un séminaire de psychanalyse2.

Tout en publiant son œuvre, il s’éloigne progressivement de la scène psychanalytique et meurt le 2 août 1990 à l’Hôtel-Dieu à Paris3. À ses obsèques, le 7 août, Wladimir Granoff et Serge Leclaire prennent la parole, et comme l’écrit Jacques Sédat, « ce fut la dernière réunion de la Troïka »3.

Les écrits de François Perrier sont publiés en deux volumes sous l’intitulé La Chaussée d’Antin. Œuvre psychanalytique I et II4.

Jazzi dit: à

Oui, la marche, rien de mieux, Jibé.
Mais je ne dirais pas que cela fait le vide dans ma tête, mais que ça remet plutôt les idées en ordre.

D. dit: à

C’est dégueu le cannabis et de plus faut-il le rappeler : illégal.

B dit: à

D, l’Amour. Mais cela ne se vend pas ni ne s’achète. C’est aussi rare que le diamant. L’Amitié, la solidarité, le don, le cadeau reçu, la tendresse, le réconfort d’un chaleur humaine. La liste n’est pas complète.

rose dit: à

C’est l’amour.

rose dit: à

Les diamants c’est bien quand même.

JiCé..... dit: à

J’avoue avoir un solide penchant pour l’alcool et, penché en avant grave au dessus d’une bouteille complice, souhaiter connaitre le sort enchanteur d’Horatio Nelson plongé dans une barrique d’eau-de-vie une fois défunté !

Nuance méditerranéenne, mon testament funéraire mentionne très précisément : plongé dans un cercueil empli du meilleur pastis !

Jazzi dit: à

La baise, c’est efficace aussi contre la dépression.

rose dit: à

Bof, les gènes, les gènes.
Et les indiens d’Amerique alors, que l’on a soumis par l’alcool ?
Les gènes ?

rose dit: à

Michèle Kessel était désespérée et alcoolique du fait du pas d’enfant, décidé par qui.
Elle n’est pas responsable.
Joseph, purgatoire, repents-toi, Joseph.

rose dit: à

Moi, j’avoue, j’ai un solide penchant pour la cuisine.
Foccacia aux tomates.cerised.
Poulet aux chanterelles, lentilles au saucisses, une de ménage, une de Montbéliard.
Deux cakes aux fruits et un plum pudding en route. Me manque un oeuf et nombre d’ingrédients.
Pour l’instant, ressemble à un gros tas de merde. Sans l’odeur. Putain d’anglais.

B dit: à

Les fleurs, un beau paysage, prendre la route, des agapes, le voyage, le grondement de la mer quand elle monte, les grandes marées, le silence peuples de bruits naturels, l’odeur des végétaux, le parfum de l’iode marin , le printemps sur les quais, le jardinage, le bricolage,

B dit: à

Jazzi, post coitum, animal triste. Cela dépend aussi du partenaire, s’il est drôle, en résumé de ses qualités. Mais pourquoi pas.

D. dit: à

J’ai vu le tableau de Gainsbourg qui appartenait à Juliette Gréco et qui sera vendu aux enchères. Je le trouve très bon. Il fait partie des 5 tableaux subsistants car il avait détruit tous les autres. Je ne sais pas si Charlotte voudra enchérir. Je serai elle, je le ferai. En tout cas Gréco aimait beaucoup ce tableau d’autant plus qu’il représentait le petit Lucien est sa soeur.

Page 98 du catalogue téléchargeable ici : www.http://www.crait-muller.com/catalogue/119428?

B dit: à

Les diamants c’est bien quand même.

Les gemmes précieuses, je m’en fiche totalement. En plus envisager l’exploitation pour satisfaire quelques femmes bien mariées.Bof.

et alii dit: à

CONCLUSION DE Haddad:( j’insiste sur « manger »,la restauration)
« une conséquence de la débâcle du signifiant paternel dans notre société, débâcle de la pa(ma)ternité, débâcle du symbolique et du Livre ”.
alors baste les « vous-je »suis

renato dit: à

Boir, etc. /

Temple d’Apollon à Delphes. « Rien de trop »

renato dit: à

Assez avec les tics de la gauche : des femmes mal mariées aussi exhibent des diamants — peut-être pas côté caviar, mais là une bonne place à Roland-Garros peut fonctionner comme produit de substitution.

D. dit: à

Vous nommez une fois encore amour les passions. Elles sont pires que l’alcool. D’origine satanique.

Belette dit: à

@J-J Janssen
« Désolé, mais vous avez glorifié l’un des plus mauvais romans de MVL, l’histoire parallèle de Flora et Paul… (le paradis, un peu loin). »
Je n’ai rien glorifié du tout.
et donc ?
Quels romans (ou nouvelles) de Vargas Llosa vous ont plu ?

renato dit: à

Partout dans le monde le Covid ralentit (-4 %), en Europe il accélère (+ 10 %). Le pic d’infections en Europe découle d’un mélange de facteurs : différences entre les pays de l’UE dans les mesures anti-Covid et les niveaux de vaccination, forts échanges commerciaux, suppression prématurée des précautions anti-Covid pendant la campagne de vaccination, culture scientifique nada. Le triomphe du crétinisme !

Bloom dit: à

Au top des anti-dépresseurs, l’intégrale des Monty Python, de Fawlty Towers & de Black Adder, les livres de Woody Allen, Two Pints de Roddy Doyle, P’tit Quinquin, Préparez vos mouchoirs, tout Pierre Dac etc…

Le cocktail thérapeutique anti-« black dog » peut aussi être agrémenté d’anecdotes saugrenues, foutrement efficaces. Exemple: non seulement Conrad ne savait pas nager, mais ce capitaine au long cours, fut pris d’un atroce mal de mer en traversant la Manche pendant son voyage de noces, à la grande stupéfaction de sa jeune épouse…

Bloom dit: à

ce capitaine au long cours fut pris…

no flipping « , »

D. dit: à

Beaucoup de gens ne comprennent pas quand et comment appliquer les geste-barrières. Il faut dire que la communication a été très mauvaise à ce sujet et continue à l’être.
Dans les transports on observe de plus en plus de gens qui ne portent pas le masque sur le nez. Ceci n’aurait que peu d’impact si celles-ci restaient éloignées de 2 mètres des autres. Mais ces nez libres se trouvent tot ou tard à 50 cm ou moins des autres voyageurs portant pour la plupart des masques dits chirurgicaux lesquels protègent mal des aérosols respirés. Ils protègent surtout dans l’autre sens.
Il y a aussi le problème des enfants non soumis au port du masque, ni à la vaccination, et qui se retrouvent, parfois longtemps, juste à côté de voyageurs, parfois fragiles. C’est pourquoi il faudrait inciter au port du masque ffp2 dans les transports, en expliquant comment l’adapter, car un masque FFP2 mal positionné ne sera pas efficace.
Il y a ensuite le problème des espaces extérieurs piétonniers très fréquentés sur lesquels les gens ne portent pas le masque parce qu’on leur a dit que ça avait un impact négligeable en extérieur ! C’est absolument faux en cas d’espaces extérieurs très frequentés qui sont des LIEUX MAJEURS DE CONTAMINATION surtout quand les gens y parlent (y compris le téléphone !) ou y font une activité physique augmentant la production d’aérosols.
Il est IMPERATIF de porter le masque sur des trottoirs ou places frequentées (dès lors que l’on se suit à moins d’un ou deux mètres pour donner une idée).

Pourquoi nos gouvernants ne nous le disent pas ?!

Janssen J-J dit: à

@ Belette…, et donc…,, « la fête au Bouc » (2000), surtout… « La tante Julia… », autrefois (1977), bien sûr; mais suis pas sûr qu’aujourd’hui, hein…! Avais bien aimé aussi son polar ‘Qui a tué Palomino Molero  » (1986), mais peu apprécié L’homme qui parle (1987) et encore moins le prétentieux Tour et détours de la vilaine fille (2006)…. Après ce roman, ai décidé de cesser définitivement tout commerce avec ce péruvien. Allez-vous me convaincre de reprendre mon bâton pour aller voir « les chiots » ? Qui sait ??? ai toujours été de bonne volonté sur cette chaine, avec les nouvelles recrues. Permettez moi de vous rappeler que la Belette était le surnom donné à Poutine par Dugain dans son roman évoquant la terrible affaire du Kourk… Et le personnage n’était pas vraiment pas reluisant… Pourquoi endosser un tel portrait ?

@ sinon…, dans l’immédiateté du jour, je vous conseille cette séance au CDF cette aprèm, très intéressante et bin utile, Mario devrait y aller. aussi..
https://laviedesidees.fr/L-intelligence-des-batteries.html

Bàv,

rose dit: à

Voilà pourquoi faut-il nécessairement que les bébés dorment dans des lits ronds, adaptables à leur taille dès leur naissance et jusqu’à environ dix-huit mois.

https://www.instagram.com/p/CUkAv8shnjB/?utm_medium=copy_link
Si vous regardez la photo 2 vous constaterez comment cette mère immensément bonne console son petit tout nu d’être sorti du ventre de sa mère.

Janssen J-J dit: à

@ Il est IMPERATIF de porter le masque sur des trottoirs ou places frequentées (dès lors que l’on se suit à moins d’un ou deux mètres pour donner une idée). Pourquoi nos gouvernants ne nous le disent pas ?!

Mais pourquoi vous montrer aussi autoritaire sur ce blog ?… Vous ne prêchez qu’à convertis… Allez plutôt engueuler les gens dans le métro ou dans la rue…,ce serait bin plus courageux de votre part, au risque de vous faire casser la g….
NB/ je crois que vous n’écoutez pas les bons « gouvernants » et comme par hasard, votre bon dieu chrétin d’jézus se tait, lui, comme d’hab… Doit avoir chopé le covid 2019, li’tou…
Meuh… Bêêêêê^,^^^ D. (amen tes zoueilles avec les miennes 🙂

D. dit: à

J’ajoute qu’on ne peut décemment pas manger dans une voiture de train, métro ou bus sans s’être éloigné notablement de ses voisins, sans commettre une évidente incivilité au regard du risque Covid. Après les gens font ce qu’ils veulent, mais qu’ils n’aillent pas pleurer s’ils ont des remarques.

D. dit: à

Si vous blasphémez sans vous repentir, vous irez en Enfer, JJJ. C’est un péché très grave.

rose dit: à

Post coïtum.
Un partenaire drôle.
De l’eau sur Mars.

Janssen J-J dit: à

Suis serein, car y suis déjà en enfer depuis qu’on m’a fait naquir icite, hein !… Pourra pas être plus pire après !… hein D D D D D mon DéDéééééééééééééééééééééééééééééé adoré… tu vas manger koi,là ?

D. dit: à

Enfin, pour finir et illustrer la parfaite crétinerie évoquée par renato, et à laquelle j’adhère, baisser son masque pour téléphoner est d’une bêtise sans nom, tout comme le baisser pour parler à l’interlocuteur qui nous fait face.

Phil dit: à

Yes dédé..et vous, dear, combien de doses faillezeur déjà dans le citron

D dit: à

Qu’il est bête ce JJJ. Et voyez comme il se sent immédiatement visé quand on parle de crétinerie. Tout de suite il se défend : Nan c’est pas moi, c’est D…. Tout de suite. Mais ça ne prend pas.

Jazzi dit: à

« JJJ – « hein D D D D D mon DéDéééééééééééééééééééééééééééééé adoré…
D. – Qu’il est bête ce JJJ. »

Ne te sens pas gêné devant une telle déclaration d’amour, D. !
Je ne fais pas tant de manières quand puck me déclare sa flamme…

Jazzi dit: à

« n’était pas vraiment pas reluisant »

Une double négation annule la négation, JJJ.
Vous voulez dire que Poutine était reluisant en belette ?

rose dit: à

Baste les vous- je suis.
Phrase d’ une clarté éblouissante.

rose dit: à

alors baste les « vous-je »suis.
Et alii.
Quid ?

rose dit: à

Eh, D.
Aime-toi toi-même.

et alii dit: à

ma chère rose, vous êtes O.K.
J4AI JOUNT UN LIEN SUR UN PSY qui n’a pas trouvé superflu d’apprendre -et même-de traduire de l’hébreu et de se raconter, en passant par le moment où il se découvrit »jeune con »! il évoque des livres, comment il y réagit (vertiges) et leurs autres effets en écriture ,
ça ne vous intéresse pas? SOIT!
je n’ai rien à vous dire ,ni à vos ami-e-s et proches, vous aves un psy, des groupes de parole, je suis inutile ! bonne suite!

renato dit: à

Paul Zweig
The Heresy of Self-Love, Histoire de l’individualisme subversif dans la culture occidentale.

D. dit: à

Mais j’maime, Rose. J’maime que moi, même.

D. dit: à

Je me voue une passion suspecte.

DHH dit: à

Ci-dessous ce que j’écrivais il y a bien longtemps à propos de la Fête au bouc ,un roman qui m’avait alors enthousiasmée ,mais qui n’est plus très présent dans ma mémoire, de sorte que je me demande à la lecture des post des uns et des autres ici, si j’en dirais la même chose aujourd’hui:

« Ce livre est le produit miraculeux d’une technique romanesque admirablement maîtrisée.
Le roman nous plonge au cœur d’un événement -l’assassinat de Trujillo en 1961- et nous introduit dans les méandres de son contexte social et politique par des plongées qui relèvent pour ainsi dire du scanner.
Chaque bribe de réalité prend en effet son relief sa vérité et son sens à travers de multiples lectures parallèles et décalées dans le temps
On passe ainsi sans transition explicite, parfois même au milieu d’une phrase, de la description objective d’un événement au vécu en temps réel de cet événement par ses divers protagonistes, puis au regard porté sur lui des années plus tard par d’autres protagonistes, et aussi par des observateurs extérieurs, avertis ou naïfs, ce qui en révèle le sens, en le confrontant à ses conséquences.
Ce roman historique est plus vrai que l’Histoire elle même; car il tire sa puissance de son caractère symphonique , du fait ,pourrait-on dire, qu’il est écrit en plusieurs dimensions ,tandis que l’histoire est unidimensionnelle donc plus pauvre.
Et de ce bouillonnement romanesque naît un portrait en mouvement de cette dictature, et surtout de son chef, à la fois intelligent cruel et lubrique, et de ses méthodes de règne, qui enserrent ses comparses dans un réseau mouvant de faveurs et de disgrâces dont il joue sadiquement. »

D. dit: à

Il faut dire que j’ai bien des raisons de m’aimer. Si je dois aimer un parmi tous, c’est moi. J’aime mes commentaires aussi et je suis le seul. N’est-il pas écrit : tu aimeras ton prochain com. toi-me ?

D. dit: à

Ah bon ça y est, DHH est déjà arrivée.
Bon un peu de sérieux svp.

Belette dit: à

@J-J Janssen
Ayant déjà repéré « la fête au Bouc », n’ayant pas à me justifier sur le choix de mon pseudonyme, et le reste de vos propos ne m’intéressant pas du tout, je mets un terme à l’échange.

et alii dit: à

utilité (et avec un peu de rerard, latin et grec; l’école et la « critique »:
« la mission même de l’école. Et si elle n’accepte pas de l’assumer, autant dire qu’elle trahit ; elle trahit sa vocation. Une école qui se mettrait au service d’un simple perfectionnement du parler utile, immédiat, rendrait certes des services à la société, mais formerait des locuteurs essentiellement adaptés à des situations dans lesquelles ils répondraient « du tac au tac », sans hésitation, afin de formuler ce qui est requis par plus fort qu’eux. Or, l’école doit instaurer une distance « critique », au sens étymologique du terme. C’est un sevrage, pour reprendre la métaphore parentale. Il doit permettre à ceux qui s’y initient, car c’est une véritable initiation, de revenir sur les évidences dont ils disposent déjà, mais dont ils ne mesurent pas la dimension réelle, notamment historique. « Critique » ne doit pas s’entendre au sens de « refus ». Critique signifie ici prise en compte d’une distance constitutive du dire.

Dans ce détour, l’individu découvre alors que la langue est une sorte d’iceberg. Il est nécessairement amené à rencontrer, dans la langue vivante, la part morte, inerte, qui survit en elle, inscrite, déposée, dans les textes de son histoire et qui ne demande qu’à être ranimée. Cette découverte se produit à la faveur d’une utilisation de la langue qui dépasse la simple spontanéité d’une mise à l’unisson. C’est là que le principe critique est essentiel. Lorsque quelqu’un veut exprimer quelque chose qui le distingue de ce qu’autrui attend de lui, il a besoin de recourir à cette dimension de la langue vivante qui n’est pas immédiatement disponible, pour pouvoir exprimer l’écart, c’est-à-dire l’individuation du locuteur lui-même nécessairement critique par rapport à la communauté à laquelle il appartient. L’individuation critique est la condition d’une émancipation, d’une autonomisation des individus. L’école est ainsi elle-même un paradoxe : en faisant régner une forme d’interdit, interdit sur ce qui vient spontanément sur la langue, l’école prépare le terrain d’une émancipation des individus. Il y a là une préparation essentielle à l’exercice démocratique fondamental. »
in De l’avenir des langues
Entretien réalisé par Laurent Dubreuil
Pierre Judet de la Combe et Heinz Wismann
https://journals.openedition.org/labyrinthe/233

et alii dit: à

Ne pas se fier au titre du livre, tout droit sorti d’un western: Eau-de-feu, qui vient de paraître chez Gallimard, est l’un des plus beaux livres de François Nourissier. Le plus poignant, aussi. A 80 ans, l’écrivain, fraîchement retraité de l’Académie Goncourt, y raconte sans fard l’alcoolisme qui a détruit son épouse Cécile, disparue l’an dernier. Pour L’Express, malgré la maladie qui le mine, il a accepté de revenir sur ce drame qui a assombri ses vieux jours. Et sur tous les sujets qui lui tiennent à coeur. Ou plutôt l’unique sujet: les livres… express

D. dit: à

Pfouhhh… c’est compliqué, votre truc, Soleil vert. J’ai rien compris.

et alii dit: à

@ ma chère rose:
Je cuisine un jour bleu
Josef Schovanec (Auteur) Gourmets autistes, recettes et témoignages Paru le 20 mars 2018 Guide
J.S Diplômé de Sciences Po, mais aussi de l’EHESS et de l’Inalco, le philosophe parle plus de sept langues, dont l’hébreu, l’arabe, le chinois et l’araméen

DHH dit: à

@Et alii
j’avais lu en son temps le livre de Nourissier ;lecture effectivement tres forte , que cette expression dechirante de l’imupissance devant le naufrage d’un être aimé .
je me souviens d’avoir vu un magnifique tableau peint par cette femme dans le bureau du fils aîné de Nourissier ,qui etait son beau-fils

Clopine dit: à

Ça y est, c’est réparé, le lien gratuit fonctionne, taper tqdp2021GRATUIT sur Vimeo et c’est parti pour 53 minutes, normalement ! Clopine

Phil dit: à

Taper tqdp gratuit.. dame Clopine vous a des résurgences vintage minitel rose

rose dit: à

Le top des années 50
tqslc.

D. dit: à

3615 code q-gratuit

D. dit: à

53 minutes de pur bonheur.

D. dit: à

Le fils aîné de Nourissier était son beau-fils. C’est très intéressant.

Soleil vert dit: à

D. dit: à
Pfouhhh… c’est compliqué, votre truc, Soleil vert. J’ai rien compris.

Moi aussi 🙂
Mais c’est le Collège de France. Pourquoi s’appuyer sur l’Inde et ne pas parler de la Chine ? C’est quoi l’individu en Chine ?

D. dit: à

Je t’en foutrais, moi, des primitifs qui ne sont ni des extrêmes collectivistes, ni des intransigeants individualistes…

renato dit: à

Le mot « individu » a une correspondance étymologique acec le terme grec ἄτομος (ἀ- privatif τέμνω « couper », donc indivisible).

renato dit: à

acec > aVec

D. dit: à

Vous avez fait du Grec pour affirmer une telle chose, renato ?

D. dit: à

La tomate vient de là aussi. C’est dingue. Si Ed savait ça.

D. dit: à

Non, ça vient du Nahuatl.
C’est la tomme de Savoie qui vient du grec tomos.

Jibé dit: à

Bloom, à votre liste (Monty Python, entre autres, mmmmmmmyesssss!!!), j’ajoute juste Desproges.

JJJ, je ne fais pas de jogging, enfin peu. Mon truc c’est vraiment la randonnée, ce rythme de mes pas et le souffle accordés, endorphines garanties aussi. (Le vélo, c’est bien également mais je suis mal outillé présentement.) Je marche, comme Rimbaud marchait, par force et nécessité, par volonté de voir horizontalement, d’être au sol, de sentir et d’entendre, d’arracher de l’espace au temps en oubliant l’un et l’autre jusqu’à me perdre moi-même Alors là, cette ivresse…

D. dit: à

Eh bien pas du tout.

rose dit: à

Ma recette chez Carlito

English Plum Pudding

40 g (1/4 tasse) de farine tout usage non blanchie

1 ml (1/4 c. à thé) de poudre à pâte

1 pincée de sel

105 g (1/2 tasse) de cassonade légèrement tassée

40 g (1/3 tasse) de chapelure

55 g (1/4 tasse) de beurre non salé froid, coupé en petits dés

1 ml (1/4 c. à thé) de gingembre moulu

0,5 ml (1/8 c. à thé) de cannelle moulue

0,5 ml (1/8 c. à thé) de muscade moulue

65 g (1/2 tasse) de raisins de Corinthe

35 g (1/4 tasse) de raisins secs Thompson

35 g (1/4 tasse) de raisins secs Sultana

50 g (1/4 tasse) d’abricots secs, coupés en dés

45 g (1/4 tasse) de dattes dénoyautées, coupées en dés

40 g (1/4 tasse) de canneberges séchées

30 ml (2 c. à soupe) de zeste d’agrumes confits

30 ml (2 c. à soupe) d’amandes, hachées

1 petite pomme, épépinée et coupée en dés

2,5 ml (1/2 c. à thé) de zeste de citron râpé

2,5 ml (1/2 c. à thé) de zeste d’orange râpé

2 œufs

45 ml (3 c. à soupe) de brandy

Petits fruits frais, pour le service (facultatif)

Sauce au brandy

55 g (1/4 tasse) de beurre non salé, ramolli

55 g (1/4 tasse) de cassonade légèrement tassée

15 ml (1 c. à soupe) de brandy

J’ai supprimé le brandy, inutile de vous le dire.
Et un peu augmenté les épices.
N’ai pas trouvé de canneberges à Intermarché.
J’ai mis des cranberries.
Et il ressemble à quelque chose de bien. Autre chose que la machine infâme d’hier au soir.
Il faut le faire 7 jours avant dit Carlito.
Moi je le fais un mois avant. Il doit reposer.
Je vous dirai une fois cuit.

Plum ce sont les prunes. Ici, ce sont des raisins secs.
Je n’ai pas trouvé Thompson non plus. Alors j’ai mis blonds.

Après, je vous dirai le goût. À Noël.

bouguereau dit: à

la tomate sur la giffe augmente lego du péruvien

B dit: à

C’est quoi l’individu en Chine ?

Un être contrôlable sous toutes les coutures qui doit répondre au profil fixé par le parti. Liberté garantie dans un cadre rigide , s’il déroge, prison, exécution. Il faudrait psychanalyser Xi jin ping, revanche sur le père qui a « trahi » le parti, et prise du pouvoir de ce parti pour en être le maître en dépit de ce qu’il a subi lui même. Un pays qui gagne en puisance, un parti, un homme extrêmement endurant et convaincu. En faire le maitre du monde, tel est son ambition inflexible. Il ne cédera sur rien. Super partie d’échec chinoise.

D. dit: à

… voyons plutôt l’anatomie de la tomate…

bouguereau dit: à

Après, je vous dirai le goût

jle connais..mais faut du gradbeuf et du gradrognon et beaucoup beaucoup dgnole..les anglais en dessert sont toutafé valab

bouguereau dit: à

quand hon larrose trop la tomate pourri par le cul au contraire du hareng

D. dit: à

Je crois en tout cas qu’il faut laisser Taïwan à XJP, ne surtout pas s’en mêler, mais, être intransigeant avec les, Philipines. Si jamais.

Bloom dit: à

Desproges, bien sûr, Jibé, et Devos pour la magie des mots joués.
Elles ont fière allure, ces petites pillules roses, non?

bouguereau dit: à

C’est quoi l’individu en Chine ?

s’il arrive à pied il mérite notre respect qu’il a dit charlot à mao

D. dit: à

Je ne suis pas trop de cet avis, Bouguereau.

Jibé dit: à

DHH « Ce roman historique est plus vrai que l’Histoire elle même; car il tire sa puissance de son caractère symphonique ». Je dirais, de fait, que c’est une fresque, ce roman, à perspectives multiples. Le portrait démultiplié d’une société via les hommes et femmes qu’on y rencontre. Un peu comme vous, je ne suis pas sûr de le relire de cette façon -on n’est jamais sûr de rien, quand on relit.

bouguereau dit: à

Taïwan à XJP, ne surtout pas s’en mêler

et on a pus de processeur..on pas bzoin dces conrie qu’il dit dirfilou

Jibé dit: à

Bloom
Devos, j’y pensais justement, comme un repentir de l’avoir oublié dans la liste de nos pilules!
Ce qui n’empêche pas de boire un irish whiskey, comme nous l’avions évoqué une autre fois.

bouguereau dit: à

t’es bien un cuoillon qui touche jamais au hardouère toi dédé..un col blanc..t’as pas la combi nano de merde et le karchère au cul

B dit: à

Rose, tant qu’à manger du lourd je préfère encore le s pâtisseries bretonnes. Du pudding, quelle idée, vous allez tuer vos invités.

D. dit: à

A Noël une bonne bûche de pâtissier renommé, avec des crèmes pas trop lourdes, bien texturées et parfumées, du biscuit, de la nougatine, et les Anglais peuvent aller tout de suite se rhabiller. C’est pour moi une évidence.

bouguereau dit: à

Je ne suis pas trop de cet avis, Bouguereau

un peu par les couilles et t’es fait

B dit: à

Bouguerau, cela ne vous concerne pas mais j’avais cette phrase flottant dans mon cerveau malade il y a environ 20 minutes, t’excuse pas, ça t’arracherait les poils du c.l. ( pourtant des excuses ne coûtent rien).

Bloom dit: à

Pas mal vu, B.
Une dimension que l’on saisit mal d’ici: la quasi éradication de la pauvreté, de la faim au quotidien, du repas d’épluchures…
Moyennant quoi, on aboutit à la philosophie du porc, comme l’appelle Liu Xiaobo.
Ne pas se tromper: Taiwan n’en a plus pour très longtemps de sa belle indépendance. Et Biden ne bougera pas.
Le Fujian, province qui m’est familière, est surarmé. Claudel aurait pondu des tonnes de notes diplo…

D. dit: à

Non moi le gras de rognon je le mange avec le rognon. Un bon rognon de veau entier cuit rosé avec une sauce moutarde façon Troigros, ça oui. Cent fois oui.

D. dit: à

Quand dans une recette on accumule autant de parfum et d’épices, c’est pour moi hautement suspect. Voilà ce que j’dis.

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