de Pierre Assouline

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La République des livres
Sylvie Germain cible de la haine de la culture

Sylvie Germain cible de la haine de la culture

La vie littéraire est pleine de surprises mais toutes ne sont pas heureuses. Vous êtes un écrivain connu, loué et respecté ; vous vous tenez à l’écart des vaines polémiques du petit milieu tant par goût que par tempérament ; vous vous contentez de vous consacrer à votre œuvre à l’écart du microcosme en toute sérénité ; et en publiant en 1989 un livre intitulé Jours de colère couronné du prix Femina, vous n’imaginez pas un instant que plus de trente ans après il vous reviendrait en pleine figure comme un boomerang à retardement historique accompagné d’un flot de haine, de violence, d’insultes dont Twitter, Instagram, Tik Tok se font complaisamment la chambre d’écho urbi et orbi.

Certains s’y résignent au motif que l’époque veut ça, qu’il faut être de son temps, qu’il ne sert à rien de résister aux nouvelles technologies. Certains mais pas tous. Pas Sylvie Germain (Chäteauroux, 1954) qui en est la victime depuis le mois dernier. Philosophe de formation de culture et de sensibilité catholiques, auteure d’un mémoire sur la notion d’ascèse dans la mystique chrétienne, ancienne fonctionnaire au ministère de la Culture, elle n’avait pourtant rien demandé à personne, n’exigeait rien, ne réclamait rien. Ses livres vivent leur vie et la nave va.

Seulement voilà, de nos jours, on a beau fuir l’époque, celle-ci vous rattrape par le collet. Son crime ? De son propre fait, aucun. Mais il se trouve que ceux qui décident des sujets du bac de français (la direction générale de l’enseignement scolaire après consultation des recteurs d’académie et de l’inspection générale de l’éducation nationale) avaient gardé un excellent souvenir de ses Jours de colère, notamment le chapitre où il est question d’hommes des bois, tout de dureté et de solitude, qui ont façonné les forêts du Morvan à leur image. Ses responsables en ont donc isolé un extrait  en demandant aux candidats de le commenter littérairement, non sans avoir précisé que l’action se situait dans un passé indéterminé, et en prenant soin d’expliquer dans des notes de bas de pages des mots tels que « venelles » et « séculaires », principe de précaution qui déjà en dit long sur le niveau supposé des candidats. A l’épreuve du bac pro, il avait fallu expliquer « sanglot » ; et « ludique » a été compris comme synonyme de « dangereux »…

Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, — des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.
Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles1 que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires2 creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles. La maison où ils étaient nés s’était montrée très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse ».

L’enseignement, elle ne l’a pratiqué que dans un contexte particulier, sept années durant il y a longtemps au lycée français de Prague. N’étant pas abonnée aux réseaux sociaux, elle n’a eu connaissance de ce torrent de boue que par le florilège qu’on lui a montré :

« Vieille salope en fin de vie, tu m’as niqué mon bac, je te niquerais la gueule après t’avoir violée » etc

Air trop connu. Impardonnable, selon eux, d’avoir usé de mots tels que « saillant », « scander » ou « clameurs » jugés hermétiques. Sans aller jusqu’à porter plainte, elle a déposé une main courante sur conseil de ses proches, sait-on jamais, d’autant que dans la ville de province où elle vit, elle habite devant un lycée et qu’elle pense, sincèrement, que « prof est devenu sport de combat ». Elle juge cette affaire grotesque, absurde, désolante et se dit avant tout blessée par ce dont elle est le symptôme : la haine de la culture, l’ignorance de la langue, les refus de la société, du legs, de la transmission et du pays dans lequel ils vivent. « Imaginez s’ils avaient eu à commenter un texte de Pascal Quignard ou de Pierre Michon, ils seraient tombés en convulsions ! » lance-t-elle dans un éclat de rire, avant tout effondrée par l’indigence de la polémique :

« C’est déjà de la pensée de meute, à supposer que ce soit de la pensée, prenons-le comme un signal de détresse ».

Le mal à la racine, c’est l’apprentissage de la syntaxe et du lexique dès le CP. Il se double d’un autre, lequel consiste à exprimer son impuissance et son ignorance par les menaces. La baisse du niveau ne fait plus débat comme c’était le cas il y a une trentaine d’années ; elle est juste devenue inversement proportionnelle de la violence qui lui fait cortège. Les correcteurs auront beau répondre à l’injonction de surnoter les copies, cela ne changera rien.

La Société des gens de Lettres a apporté son soutien à Sylvie Germain via un communiqué condamnant le déferlement de violence dont elle a été victime. Une pareille réaction, qui aurait pu paraitre naturelle, n’a manifestement pas effleuré les ministères de la Culture et de l’Education nationale, pourtant tous deux concernés au premier chef. Leurs communiqués, on peut longtemps les attendre alors que ces deux institutions avaient, plus que d’autres, vocation à soutenir une écrivaine trainée dans la boue par de futurs bacheliers. L’expression de leur solidarité ne serait pas de trop à l’heure où, dans certaines parties de la France, la langue nationale est tenue pour étrangère, le patrimoine littéraire pour un anachronisme et la littérature contemporaine pour un obstacle à la rage si française de l’égalitarisme. Louons plutôt ces œuvres qui tirent leurs lecteurs vers le haut avec une exigence réjouissante pour la liberté de l’esprit tant sur le plan formel que spirituel. Comme celle, disons, de Sylvie Germain, prix Goncourt des lycéens en 2005, il y a des siècles…

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 283 Réponses pour Sylvie Germain cible de la haine de la culture

Jazzi dit: à

« ludique » a été compris comme synonyme de « dangereux »… »

On aura confondu avec lubrique !

JC..... dit: à

L’impunité garantie par le laxisme de la Justice foireuse de la Nouvelle France permet d’exprimer des menaces sans crainte de la part de ces jeunes cons, mis bas, à tort, par des parents en fuite…

La culture est une matière déplaisante et dépassée, partageons ensemble la Violence, nouvel eldorado à portée du plus petit sous-chien !

Jazzi dit: à

« une anachronisme »

Au masculin, Passou.

« les ministères de la Culture et de l’Education nationale »

Tous coupables et mêmes plus responsables !

« La Société des gens de Lettres »

Samedi après-midi, alors que nous nous promenions avec Hector du côté de la prison de la Santé, je lui ai proposé d’aller faire un tour dans le jardin de l’hôtel de Massa, ouvert au public, qui abrite la SGDL, dont je suis membre.
Hélas, le site avait été loué pour un mariage privé, et une dame nous a demandé de regagner la sortie…

Passou dit: à

Merci Jazzi pour la correction

DHH dit: à

@jazzy
belle balade !
On est comme dans la nef d’une cathédrale quand on chemine sur le long des murs de la sante ,dans l’allée ombreuse bordée des deux rangées de marronniers séculaires
c’était en direction de Denfert ou des Gobelins?

rose dit: à

Jours de colère en rupture de stock.
Nous sommes tous à lire Sylvie Germain.

Jazzi dit: à

Nous avons pris la belle et courte rue Cassini, puis Denfert et avons poursuivi par les jardins de l’allée de l’Observatoire, avec la superbe fontaine des Quatre parties du monde, le Luxembourg, du nord au sud, l’odéon, la rue de l’Ancienne Comédie, nous avons ensuite traversée la Seine, la place Dauphine, et avons pris le métro au Châtelet.
Excédés de sueur et épuisés…

Marie Sasseur dit: à

« Le mal à la racine, c’est l’apprentissage de la syntaxe et du lexique dès le CP. »

Et les tables de multiplication, c’est bien plus pire.

Marie Sasseur dit: à

Germain 68 ans, le bachelier ? moins de vingt ans.
Cherchez pas l’erreur.

Marie Sasseur dit: à

Nettement moins coincé et plus sympa que la vieille instit horrible, cet écrivain a répondu avec panache aux jeunes roublards:

Oui le tigre bleu est un animal imaginaire…

« L’écrivain, dont un texte donné au bac de français a provoqué le désarroi des lycéens, a tenu à les rassurer: le tigre bleu qu’il évoque est bien un animal imaginaire, et pas un fleuve comme l’assuraient certains sur les réseaux sociaux. »
https://m.huffingtonpost.fr/2015/06/19/bac-de-francais-2015-laurent-gaude-lyceens-reseaux-sociaux-insolite_n_7620612.html

Il faut dire que Laurent Gaudé n’a pas besoin d’un buzz  » negatif » ou de se poser en victime pour être lu, lui.

B dit: à

Hélas, le site avait été loué pour un mariage privé, et une dame nous a demandé de regagner la sortie…

Autre version

La dame nous a invités à lever le camp.

La dame nous a priés de fiche le camp.

La dame nous à indiqué la sortie

La dame nous a dit de foutre le camp

La dame nous a demandé de sortir

La dame nous a obligés à abandonner notre projet de visite

La dame a vociféré : foutez moi le camp ou j’appelle les flics!

DHH dit: à

Je ne connaissais pas le roman dont est tiré ce texte magnifique ,cespuissants portraits de paysans, des brutes sans doute, mais des brutes riches d’une culture particuliere, inaccessible a ceux des villes , produit d’une connaissance fine du milieu naturel , secretée par leur symbiose avec l’environnement sauvage où ils sont nés et ou se deroule leur vie au rythme des saisons
Et ce texte m’a rappelé un autre personnage ,vivant comme eux hors du temps ,hors du monde et de la civilisation, mais omniscient sur la forêt qu’il habite depuis toujours sans contact extérieur , sur les vies qu’elle abrite :Dersou Ouzala

Damien dit: à

A notre époque, Lolita ne pourrait pas lire le livre sur elle d’Humbert Humbert/Nabokov. La littérature interdite d’elle-même aux moins de 18 ans. Quand j’étais petit, on mettait un carré blanc dans la tévé, pour pas que je regarde les films pour adultes. Je regardais quand même, même si c’était en général parce qu’il y avait du sexe. « Le Mépris » de Godard — à cause de Bardot — je l’ai vu la première fois à la tévé, et il y avait un carré blanc. Aujourd’hui, les jeunes réclament la reprise du carré blanc, et qu’on l’attribue aux oeuvres de Sylvie Germain. Vous avez bien fait, Passou, de reproduire le texte « litigieux », chacun pourra se faire une idée, et constater l’ampleur des dégâts dans les têtes de nos chers petites têtes blondes. Mais, que je sache, ce ne sont pas eux qui font la loi. Ils s’expriment déjà librement sur les réseaux sociaux, au lieu d’apprendre leurs leçons. Mais qu’ils respectent au moins l’autorité de leurs professeurs… Ah ! Elle est remise en cause ? Ils croient que c’est en censurant qu’ils vont guérir de leur crétinerie endémique ? Un type me disait l’autre jour, après la cérémonie de commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv, qu’il faudrait faire passer le message antiraciste sur les réseaux sociaux. Je lui ai répondu, non, plutôt dans les écoles… Bientôt, ce sera interdit, comme le reste. Cela ouvre la porte à des génocides futurs, comme le prévoit l’historien Georges Bensoussan, qui explique que l’antisémitisme fourbit ses armes ici et là, dans des endroits, plus ou moins lointains, où de prochaines Shoah auront lieu ! Et alors, on se dira : encore aurait-il fallu savoir lire Sylvie Germain dans le texte !

DHH dit: à

`@ B
vous avez bien tiré partie de la leçon que Raymond Queneau nous administre avec les « exercices de style »

pourmapar dit: à

encore aurait-il fallu savoir lire Sylvie Germain dans le texte !

Vous avez raison Damien, ce texte est devenu du grec ou du latins pour les jeunes décérébrés à la syntaxe de l’internet. Ou pour le dire avec une expression classique et familière mais qu’ils comprendrons de travers : « c’est de l’ hébreu » pour eux!
Bonne journée et merci à Passou pour le sujet ici posé.

pourmapar dit: à

comprendront.

Jazzi dit: à

Non, la dame, dans une belle robe rouge, nous voyant avancer dans le jardin, moi en bermuda, nous a demandé, d’un air pincé, ce que nous voulions, ainsi que l’aurait fait une châtelaine en voyant des gueux pénétrer dans son domaine.
J’ai réfréné ma mauvaise humeur contrariée, en expliquant à Hector que l’hôtel de Massa avait été originellement bâti dans les jardins des Tuileries avant d’être remonté, pierre à pierre, en ces lieux.
Tandis qu’au cours de nos promenades je lui donne des informations patrimoniale et historiques, Hector, ancien journaliste d’une agence de presse renommée, où les photographes étaient envoyés en planques pour rapporter des clichés de célébrités, me fournit des infos mondaines.
C’est ainsi qu’il m’a appris que dans la rue Cassini voisine, demeurait, du temps où ils étaient encore mariés, John Deep et Vanessa Paradis…

closer dit: à

Malgré mon état d’esprit foncièrement conservateur, voire réactionnaire, je dois reconnaître que ce texte n’était pas forcément le mieux choisi, tellement il s’inscrit dans un univers rural, chrétien (Vézelay, Saint Jacques…), traditionnel, qui ne peut absolument rien dire aux élèves d’aujourd’hui des sections professionnelles, dont on sait bien d’où ils viennent en grande partie. On pense à Alain Fournier ou Maurice Genevoix; quels jeunes les lisent en dehors de quelques familles de la bourgeoisie qui s’accrochent à la culture de leurs parents et grands parents?

La haine qu’a suscité cette pauvre Sylvie Germain me fait penser à celle des deux paysans tarés de As Bestas pour les néo ruraux qui prétendent leur apprendre à aimer le pays où ils sont nés et travaillent depuis leur naissance. Elle a la même racine, la haine sociale, le sentiment d’infériorité culturelle, l’envie. Je la condamne radicalement, on s’en doute.

Cette haine (je reviens à la France) est attisée depuis des décennies par la peste bourdivine qui s’étend partout. On dit aux défavorisés: « surtout ne croyez pas que ces soi-disant témoignages de haute culture aient la moindre valeur en eux-mêmes et qu’ils méritent que l’on fasse l’effort de les comprendre. Ils ne sont là que pour permettre à la bourgeoisie de se distinguer (« la distinction ») et de vous reléguer dans votre statut de sous merdes incultes »…

Marie Sasseur dit: à

Cette pauvre Germain et ses horreurs psychomzchinchose, pour bobos ultra artificiels et hors sol, on en parle ou pas Damien ?
Vous ferez aussi l’analyse de cette chute sociologique, une aberration litteraire : Germain , Goncourt des Lycéens en 2005 avec son nounours Magnus (une daube, mon vieux , on ne m’y reprendra pas !), et atomisée en 2022 avec un extrait de texte de 1989.
Y voyez vous comme moi, une erreur de raisonnement, ou l’avènement d’un fait.
Lu dans le détail, son roman n’est pas pour ceux nés dans CE siècle ? Mais de la daube pour neo-ruraux…?

B dit: à

Il faut introduire des textes riches de franglais ou même d’expressions anglaises puisque cela devient la langue officielle des communiquants, existe t il quelque chose s’approchant de la littérature et pouvant faire l’affaire aux épreuves du bac? Quel est le niveau des élèves en anglais?

Bloom dit: à

Passou pourquoi ‘bac pro’? Il s’agit des épreuves anticipées du Bac général.

Pour les notes de bas de page, il est normal d’expliciter ‘venelle’ et ‘séculaire’, d’après moi. Les 3/4 des adultes ne connaissant pas le premier.

Ce que je disais à une amie prof de français, révoltée à juste titre par ces insultes, c’est que ce sont des adultes qui font les programmes, ce sont des adultes qui les mettent oeuvre, sans avoir grande latitude (saprés inspecteurs/trices). Ce sont les adultes qui in fine sont responsables de ce que deviennent les jeunes, qui ne sont pas tous aussi nazes que celui qui dont l’expression fleurie-pourrie fait ressortir une chose au moinss: l’importance d’obtenir son Bac.

Songez qu’en anglais, il est quasimment interdit aux collègues d’évaluer les connaissances de leurs élèves en terminales (vocabulaire + grammaire), les 3 contrôles minimum à leur filer doivent être des compréhensions & expressions écrite et orales, dont la moyenne qui constitue leur note de Bac, décernée par leur prof, celui/celle qu’ils peuvent secrètement haire avec la même force de ce gus.

Les sinistres de la République en charge de l’éducation tous et toutes depuis plus de 20 ans sont coupables de la dégradation du niveau général du vulgum (vulgarum) pecus devenu comme le souligne O. Py, le servum pecus des écrans qui masquent.
Ya basta!
Au boulot mon Pap!

D. dit: à

Je connaissais plutôt mal le peintre expressioniste fauviste Manguin. Je viens de visiter l’exposition qui lui est consacrée à Giverny et j’ai été impressionné (chose très rare) par son oeuvre.

closer dit: à

Hector a raison Barozzi. Si tu avais été habillé correctement au lieu de porter un bermuda, tu aurais été mieux accueilli…

B dit: à

Ou revoir le programme de français et y ajouter deux heures de vocabulaire par semaine pour ceux qui n’auraient accès qu’à la langue parlée. Moi même je ne discute plus avec personne car ma langue ne correspond plus à celle des nouveaux locuteurs.

rose dit: à

G regardé où était la Galice, capitale saint jacques de Compostelle, plein ouest de l’Espagne au nord du Portugal.
Ai lu tous vos coms sur As Bestas sauf concernant le chien. Veux me faire mon propre point de vue.
Vais d’abord revoir Ennio ce jour.
Dois attendre encore pour la programmation.

Je crois que pore c’est féminin. Les pores encrassées.

Ai survolé les Pyrénées espagnoles côté Catalogne : les éoliennes c’est catastrophique.
Suis pour le lave-linge, fini le lavoir et le lave-vaisselle pck la vaisselle est rutilante ; contre les éoliennes et contre les panneaux photovoltaïques.

Y a ka diminuer sa consommation électrique.

P.S : mon grangeon ? Pour tout l’or du monde en tas, ou neuf miroirs estampillés Jouve, je ne le vendrai pas.
Pour l’instant, c le bordel mon grangeon.

rose dit: à

Mo. Map Ndiaye

DHH dit: à

Si ce texte là « c’est de l’hébreu » pour nos jeunes, alors aucun espoir de leur faire lire Racine un jour.
Que signifierait pour eux « volage adorateurs de mille objets divers qui va du dieu des morts déshonorer la couche », « dans l’Orient desert quel devint mon ennui « ou « le simple appareil » d’une beauté arrachée au sommeil

et alii dit: à

C’est quoi,l’hébreu ,c’est un jeu d’hiver erdélien ?

rose dit: à

Map = géographie.
Mon Pap NDiaye

rose dit: à

Ce qu’il faut savoir c que c le sujet de remplacement pck l’autre a fuité.

Marie Sasseur dit: à

Apparemment les vieux prof ou assimilés se sentent ici insultés gosjean comme germain.

Faut savoir faire du dégagisme, avec ces textes d’instit de la IIIeme, vieille antienne :coloniser les barbares, et dont personne n’a rien a braire, en fait.

D. dit: à

On compare volontiers Manguin à Matisse, voire à Derain. Je considère Manguin très supérieur à ceux-ci.

Jazzi dit: à

Non, lui aussi a été éconduit, like me.

« ce sont des adultes qui font les programmes, ce sont des adultes qui les mettent oeuvre »

Enfin, Bloom, quand tu passais tes examens, on ne t’as pas demandé ton avis pour le choix des textes : ne te fais pas plus démago que tu l’es !

D. dit: à

Etonnement, ces trois peintres se prénomment Henri.

Jazzi dit: à

« Faut savoir faire du dégagisme »

Déjà plus d’enseignement du grec, du latin, de l’histoire, bientôt plus de littérature des siècles passés jusqu’au XXe inclus… ça ne vous suffit pas MS !

Bloom dit: à

B il y a en anglais de spécialité un choix entre « Langue literature & civilisation » et « anglais contemporain'(?).
J’ai pu avoir accès à des productions en littérature anglaise de très haute qualité à l’écrit et à l’oral (sujet d’oral, traitement de la masculinité dans le western US des années 50).
Il semblerait que les spécialités soient la seule chose à sauver du Bac Blanquer (qui n’a pas touché au français).
Mais une maitrise du français est essentielle, et on ne peut faire l’économie d’une refonte totale de son enseignement. Les mômes n’aiment pas la façon dont on leur enseigne le français.

Au bouleau mon pape!

– ludique: il faut que l’enseignement soit ‘ludique’. En une himalayenne ironie de situation, le ludique a niqué ‘ludique’

ludique m’a tuer…

et alii dit: à

) pecus ?c’est le pluriel de papier toilette PQ pour erdélien historique!

Jazzi dit: à

« Les mômes n’aiment pas la façon dont on leur enseigne le français. »

Le mieux serait de supprimer l’école obligatoire ?

et alii dit: à

pour erdélien historique!
excuse, je pensais EN erdélien historique ou protoerdélien

Bloom dit: à

Bloom, quand tu passais tes examens, on ne t’as pas demandé ton avis pour le choix des textes : ne te fais pas plus démago que tu l’es !

Ce que je veux dire As Baroz, c’est que les jeunes sont pour beaucoup ce que les adultes en font. D’où la responsabilité de ces derniers dans ce qu’ils deviennent. Rien à voir avec le choix des sujets.
Qu’on regarde la société que les fabricants de la silly conne vallée a fabriqué pour des profits maximaux & des perversions accessibles à tous. C’est pas toi que j’ai vu le nez sur ton iphone tout à l’heure? En tous cas, tu lui ressmbles comme tous se ressemblent, clones & clowns à la fois, surtout sur les passages piétons.

lmd dit: à

Salopiauds de voyous qui connaissent de moins en moins de mots !
Quelqu’un sait-il la différence qu’il y a entre le texte de Sylvie Germain et les textes équivalents des années passées ? Quelle différence a provoqué l’assaut de haine ? ou bien l’assaut de haine était-il le même sans que personne ne l’ai relevé ? Ou bien les messages de haines sont-il en constant accroissement ? ou en constant accroissement parce que le nombres des titulaires de compte de messagerie est en augmentation ? Et quelqu’un a-t-il
mesuré, compté les messages de haine ?
Ou bien les messages de haines proviennent-ils d’un type précis d’élèves ?
Par ailleurs, les message de haine ou d’injure sont-ils si rares parmi les gens parfaitement éduqués ? L’anonymat libère-t-il l’agressivité ?
Bref, quelqu’un sait-il de quoi on parle ?

et alii dit: à

SG « Heureusement, le temps des « écoles » et « chapelles » est fini. »
je crains qu’elle ne se trompe !
l’erdélianisme est une féodalité du monde d’après

D. dit: à

Par contre, certains de ses tableaux gagneraient à être recadrés. Non pas changer le cadre mais bel et bien redécouper la toile et en jeter une partie. Je n’ai jamais compris que ceci se pratique couramment en photo et presque jamais en peinture. Même si c’est plus complexe techniquement parce qu’il faut alors construire un nouveau chassis sur mesure.

Jazzi dit: à

Pas de bol, je n’ai pas de portable, Bloom !

et alii dit: à

Salopiauds de voyous qui connaissent de moins en moins de mots !
dans une institution dont le personnel est obsédé de raconter ses identités et où il y a au moins dix femmes d’ascendance espagnole et vingt femmes qui s’éventent avec un éventail, l’une de ces dernières ignorait le nom de « CARMENCITA »

Marie Sasseur dit: à

Utiliser le mot  » haine » n’est pas innocent.
Mais il y a comme ça des incitations qui interrogent.
La plupart des courtes vidéos postées sur twitter et autre, a la sortie de l’épreuve,
étaient tred amusantes, un défouloir, et n’avaient pas cette gravité de vieux schnock shockés.
Heureusement que personne, absolument personne, ne devra à Germain d’avoir réussi ou raté son bac !
Et merde aux cons, citation reprise abusivement, mais ad hoc.

Jazzi dit: à

« l’erdélianisme est une féodalité du monde d’après »

Pourquoi cracher à longueur de commentaire sur la RDL et les erdéliens, et alii !
Vous n’avez rien de mieux à faire ?

honneur de blog dit: à

« le simple appareil » d’une beauté arrachée au sommeil

Nous attendons votre traduction en français d’aujourd’hui, DHH.
Avec nos remerciements anticipés.

Jazzi dit: à

« cette gravité de vieux schnock shockés. »

Mais oui, Marie Sasseur, vous êtes la plus jeune et la plus belle et la plus intelligente de ce blog !
La plus moderne et la plus cultivée aussi.

Damien dit: à

« Cette pauvre Germain et ses horreurs psychomzchinchose, pour bobos ultra artificiels et hors sol, on en parle ou pas Damien ? »

J’ai déjà dit ici que je connaissais mal les livres de Sylvie Germain. Donc, je préfère ne pas aborder ce sujet, sinon à dire que cet extrait me paraît très jouissif à commenter (on pense à Giono, et à un auteur que je n’aime pas, Pierre Michon) : j’aurais aimé être à la place des cancres en question. Et puis, le profil de Sylvie Germain est amusant, et en ferait presque une sorte de dandy au féminin : proche du catholicisme, elle aime sans doute le Moyen Age, l’hermétisme, l’oeuvre au noir, la recherche de l’Absolu. Une fille très ésotérique, avec des prix littéraires et de tout petits tirages. Des bambins, par ce coup d’éclat sur les réseaux sociaux, viennent de lui apporter la gloire qu’elle refusait !

Bolibongo dit: à

bien redécouper la toile et en jeter une partie

Quel iconoclaste vous faites,D.!
Vous savez bien que l’œil du peintre « découpe » déjà la nature de son sujet, ne comparez pas une toile de Maître à une toile cirée!
Ce n’est certainement pas de Mètre dont il s’agit, mais, et j’insiste, de Maître.

Jazzi dit: à

« le simple appareil » d’une beauté arrachée au sommeil

Sans apprêts, honneur de blog.

« Origine et définition

Aujourd’hui, quand on vous parle d’un appareil, vous pensez tout de suite au mixeur qui trône dans la cuisine, à la perceuse qui vous a permis de faire connaissance avec vos ronchons voisins, à l’avion qui vous a emmené aux Seychelles ou, encore, au dentier qui va bientôt remplacer les quelques dents qui vous restent. En bref, un machin technique un peu complexe fabriqué par la main de l’homme.
Mais le sens initial du mot est bien différent.
Pour s’en approcher, nous allons passer par le verbe ‘appareiller’ dont, de nos jours, le sens évident pour presque tout le monde correspond au navire qui quitte le port.
Or, au XVIe siècle, l’appareillage d’un navire, c’était sa préparation au départ, pas le départ lui-même.
Bien sûr, ‘appareiller’ et ‘appareil’ ont la même origine.
Cela a commencé au XIe siècle avec le verbe, venu du latin ‘apparere’ qui voulait dire ‘préparer’. Le mot qui en est dérivé avait, à la fin du XIIe, le sens initial de ‘préparatif’. C’est pourquoi, par extension, au XVIe siècle, il a également eu la signification de « déroulement d’un cérémonial » ou de « magnificence », comme dans le mot ‘apparat’ dérivé également du latin ‘apparere’.
Et qui dit apparat dit « costume d’apparat ». C’est ainsi que ‘appareil’ a désigné l’apparence, souvent fastueuse, des personnes se rendant « en grand appareil » à une cérémonie importante.
Tout ceci pour nous amener à comprendre que notre expression est un bel oxymore. Car qui disait ‘appareil’, pour désigner l’apparence, supposait une longue préparation en habillement, maquillage et autres bricoles destinées à tenter de se faire plus beau que les autres invités.
Alors quand Racine, dans Britannicus, écrit « Belle, sans ornement, dans le simple appareil d’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil », il pratique joyeusement l’oxymore (ou oxymoron) puisqu’un appareil était à l’opposé de la simplicité et de la nudité qu’évoque le simple appareil. »

et alii dit: à

j’aurais aimé être à la place des cancres en question.
pouvez vous dire pourquoi?
Mais ne voyez là aucune obligation; c’est ,de ma part, une curiosité sincère

et alii dit: à

mais, quand il n’y avait pas des robots, « appareil » était déjà un terme courant dans les recettes:
En cuisine, un appareil est un mélange intermédiaire de différents ingrédients que l’on va utiliser avec d’autres produits pour réaliser une recette. Il s’agit donc d’une étape intermédiaire d’une recette, généralement sous forme fluide1.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Appareil_(cuisine)

Jazzi dit: à

« une curiosité sincère »

A quoi reconnait-on une curiosité sincère d’une curiosité insincère, et alii ?

« pouvez vous dire pourquoi ? »

Il n’est pas difficile de comprendre que le texte lui plait bien et qu’il aurait eu plein de choses à en dire ! Et que sans aucun doute il aurait eu une très bonne note…

Jazzi dit: à

Parfois, souvent, elle est un peu gourdasse notre et alii !

et alii dit: à

tweet Oates: »I have to confess that when I first encountered the novels of Julio Cortazar and J.M.G. le Clezio in the stacks of the Seattle Public Library in the 1970s, I was reluctant to take them seriously because they both looked like male models. »
c’est « bien »de le reconnaître !

et alii dit: à

plein de choses; lesquelles? Plein de choses, c’est un nombre de lignes!
je me souviens d’une bibliothécaire qui me dit, lorsque j’empruntais un livre de philo, que l’auteur n’était pas beau; c’était son avis ! pas le mien!mais ce n’était pas la raison pour laquelle je choisissais ce livre;
elle ?était en traitement de « liposuccion « !

renato dit: à

Styx (de Στύξ, de στυγέω), dans la mythologie grecque et romaine fleuve de la haine — une nymphe d’eau douce, Océanine, le représente.

Jazzi dit: à

« plein de choses; lesquelles ? »

Plein d’arguments car ce texte l’inspire.

bouguereau dit: à

le patrimoine littéraire pour un anachronisme et la littérature contemporaine pour un obstacle à la rage si française de l’égalitarisme

pépèpe lassouline..ce seraient des abrutis inculte mais qui auraient ce vice quand même de ratiociner leur hérésie..il n’a pas fallut longtemps pour que keupu y ajoute l’hantisémitisme comme a bourdieu sa haine de l’hérédite..ce qui est lamentabe en ce procés en parfaite sorcelrie c’est que comme avec la poésie on sen croit telment pétri qu’on la parle naturelment..de droit divin qu’on partage hon rappel a ces petits cons qu’ils sont surement plus mortel que nous..dieu mais en plus la nature celle du droit plus fort est avec nous

bouguereau dit: à

premièrement..mais c’est subsidiaire et ce n’est que mon avis ce tesque n’a pas de qualité..labouré de la terre au ciel..teraformé..deusio qu’est ce que tu dis lassouline..en substance que tu mets en second comme un symptome plus qu’une cause : lacadémie ne dit rien..chte mettrai 2 sur 20 moi le passionnel : mobil trés agravant quand y sagit de jeunes..qui srait pas les tiens attation

et alii dit: à

TOUJOURS « COMIQUE » ,une personne qui « répond » pour une autre, et pas seulement parce qu’elle lui confisque la parole, alors qu'(ou parce qu’)on ne lui demande pas son avis! évidemment, c’est un procédé qui manifeste d’autant plus un trait de caractère qu’il est coutumier et converge avec d’autres manières

et alii dit: à

haine en grec:
μισέω comme dans misanthropie!

renato dit: à

Vu que Joyce Carol Oates à été cité : « playfulness in literature was once taken for granted: you could « pretend » to be someone you were not, & could caricature, or satirize, or be unfair, cruel, ridiculous, self-lampooning (like Humbert Humbert, intermittently). now, literary writing must be grim/prim/ »correct ». »

bouguereau dit: à

..dla graine à poutine?..patoutafait mais taisons le surtout..taisons le..dla bonne chair a canon pour l’otan ça fait pas l’hombre d’un doute..il mourirait en rédemption.
et ce n’est pas de la science fiction que la passion de l’égalitarisme si français que tu leur prêtes

Jazzi dit: à

« Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, — des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.
Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles1 que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles. La maison où ils étaient nés s’était montrée très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse ». »

Beau texte, simple à expliquer et clair.
Damien aurait pu développer sur le thème de la solitude et de la dureté des hommes induites par le sol natal.
Poursuivre ensuite sur le « chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons » qui scande leur joies et leurs colères (contredisent l’idée que la musique adoucit les moeurs).
Finir enfin sur la notion de sacré de ces « venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. »

Jazzi dit: à

C’était pas compliqué pour avoir au moins 15/20 !

Jazzi dit: à

contredisant…

bouguereau dit: à

ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles1 que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle

dépliant de gr..bien moins que 4 bonnes cases de bédés

Jazzi dit: à

Dessine-moi une venelle, le boug !

et alii dit: à

styx
MALLARME
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L’Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Maint rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore
Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx
Aboli bibelot d’inanité sonore,
(Car le Maître est allé puiser ses pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s’honore.)
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,
Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l’oubli formé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.

bouguereau dit: à

C’était pas compliqué pour avoir au moins 15/20 !

sûr qu’a choisir a être envoyé pour 15 jours de formation pour javelin ça t’aurait motivé baroz..enfin on les paient bien..peut être moins que poutine mais bien..et au moins on les fromera havant de mourir..il te front pas honte

Marie Sasseur dit: à

Je me demande ce que ce texte catastrophique aura suscité comme commentaires ites enthousiastes .

Tu y crois toi, aux hommes des bois dans le Morvan , qui se nourrissent de grattaculs et d’eau fraîche entre deux bastons de brutes épaisses ?

Allons, allons, les morvandiaux ne vous laissez pas insulter !

Un peu de nerf, faut y aller sur votre Haut-Folin y claironner l’imposture de cette gôche hideuse à force d’être gonflée certitudes sur un système éducatif; une éducation qu’ils ont eux-mêmes massacrée depuis des lustres !

B dit: à

Faut savoir faire du dégagisme, avec ces textes d’instit de la IIIeme,

Peut être une erreur d’aiguillage, le texte est très littéraire et aurait mieux convenu à une autre filière, personnellement je le trouve ciselé, poétique. SG n’est strictement pas responsable de sa destination et s’il fallait s’en prendre à quelqu’un ce serait plus juste d’adresser des reproches à ceux qui décident des épreuves. Elle n’a pas décidé de le soumettre à des sections bac pro.

bouguereau dit: à

Dessine-moi une venelle, le boug !

c’est téléphoné baroz..du gps littéraire..vincenot faisait mieux

Jazzi dit: à

« styx
MALLARME »

Au bac !
Vous voulez la révolution, et alii ?

renato dit: à

στυγέω verbe pour frapper pousser

στυγνός adjectif pour détesté, abhorré / haineux (hostile à quelqu’un) / sombre, maussade.

et alii dit: à

MAIS je n’ai pas oublié petitx de la RDL DANS LE STYX

Bloom dit: à

Portrait collectif des 9 hommes-forêt;
Allégorisation de la fôret (refuge/mère nourricière);
Ecriture romanesque du Tout (rapport homme-cosmos, chant poétique).

Bac Blanquer: en Sciences de l’ingénieur (SI), les inspecteurs de l’Académie de Versailles (la plus giboyeuse du pays) ont parfois ajouté 5 points aux copies. La distortion entre l’appréciation & la note requiert une souplesse quasi-olympique (SI: très moyen, PC: médiocre – note = 14/20 coef. 16)

L’art brut du mensonge n’est pas qu’une pratique poutinienne.

et alii dit: à

LE COMBLE/JE FAIS echo à Renato en citant un poème ; on me taxe de « provocatrice politique »

Marie Sasseur dit: à

Germain n’a pas l’étoffe d’un Jourde pour donner de l’ampleur à son texte sur un pays perdu.
Non, c’est absolument sinistre. Tout autant que son air de chien battu, la pauvre.

bouguereau dit: à

du grec de lhebreux..dl’étymologie pour baroz qui veut montrer haussi que ses chéques sont pas sans provision..liberté je paie assez cher pour ça.. égalité? connais pas..fraternité avec ces ptis cons ? vous plaisantez qu’il dit lassouline

Soleil vert dit: à

bac pro …
souvenirs lointains de deux concours administratifs l’un orienté « économie » – pour faire simple – et l’autre technique. Au premier à l’oral on m’avait demandé la difference entre illettrisme et analphabétisme, dans l’autre, l’ordre d’arrivée aux 24h du Mans de cette année là;

Conclusion, examinateurs du bac pro, prenez un manga genre « one piece » ou « Blame » que j’avais chroniqué !

https://www.bedetheque.com/serie-5969-BD-Blame.html

Soleil vert dit: à

mode bac pro on

« Belle, sans ornements, dans le simple appareil, d’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil.

Vous expliquerez en une page l’émoi du jeune homme qui vient de déballer son robot mixeur

mode bac pro off

Phil dit: à

Très bien cette madame Germain, parle-t-elle tchèque ?

B dit: à

MS, je crois que vous même pour sauver vos enfants du délitement de l’enseignement public avez choisi le privé , sage décision. Les conditions de l’enseignement se sont je crois dégradées , la sociologie enregistre également quelques modifications. Les deux combinées nous offrent je crois un bonnet d’âne au classement.

B dit: à

Pourquoi ça, Phil?

bouguereau dit: à

mode bac pro on

t’as 18 grün..à moi :
pour les filles c’est un pleug invertère rechargeable par hinduction hélectro..il passe au lave vaisselle

Bloom dit: à

Pourquoi ce mépris, Soleil Vert?
Vous avez été enseignant?
Connaissez-vous un métier où l’on crache sur ce qui vous fait vivre, ceux qui vous font vivre? Allons.

DHH dit: à

En reponse a la demande de traduction
c’est un périphrase pas tres heureuse, mais qui cadre avec l’alexandrin ,pour dire qu’elle était en chemise
chemise de nuit » ou peut-être , comme Marylin, avec seulement sur le corps trois gouttes de 5 de Chanel
Et chez victor Hugo que dire de ‘l’onde qui bout dans une urne trop pleine »

renato dit: à

«… ou peut-être , comme Marylin… »

Et merde ! quelle est la nature de votre relation aux identités, ici ? cette Marilyn-là s’appelle Marilyn !

bouguereau dit: à

Et chez victor Hugo que dire de ‘l’onde qui bout dans une urne trop pleine »

que les putes vont encore dérouiller tonite

bouguereau dit: à

et merde rénateau a bien ldroit à tes genouxfleksion a sa sainte vierge du bon secours..chacun selon ses moyens

bouguereau dit: à

« Vieille salope en fin de vie, tu m’as niqué mon bac, je te niquerais la gueule après t’avoir violée »

dirfilou va nous la faire façon golème à la crème

Jacques dit: à

Au passé : Lire. Écrire. Compter.
Aujourd’hui : Facebooker. Instagrammer. Youtuber.

Bloom dit: à

Au passé : Lire. Écrire. Compter.

Lire:
G.u.e.r.r.e
(on peut aussi épeler Auschwitz – pas simple- ou Hiroshima-Nagasaki)

Ecrire (au hasard):
Mein Kampf
Bagatelles pour un maSSacre

Compter:
Combien de guerres mondiales?
La colonisation, combien de morts?
La décolonisation, combien de morts?

Pablo75 dit: à

Et chez Victor Hugo que dire de « l’onde qui bout dans une urne trop pleine »
DHH dit:

Cela, par exemple:

« La verge de l’amant reste vigoureusement ancrée dans son ventre. Son impitoyable dureté sonne contre l’utérus comme la promesse d’ineffables et torrides voluptés. Le crépuscule noie le patio, ni la nymphe ni les fleurs ne sont plus visibles. Dans la chambre, seules les torches éclairent leur corps à corps. Leur vacillante clarté nimbe leurs enlacements d’une sombre magie. Elle est prête à donner son âme pour que perdure l’enchantement. L’infatigable virilité de l’Ange de lumière est là pour l’exaucer. Il fait rouler leurs corps mêlés et se retrouve sur elle dans la plus classique des figures amoureuses. Bouche à bouche, abdomens soudés, les seins écrasés contre une poitrine velue et les jambes tressées, ils recommencent leur copulation. Un arc-en-ciel traverse le corps de Roteberge qui n’est plus que clartés et couleurs. Entre ses cuisses, elle sent le redoutable mandrin qui bastonne ses chairs intimes. Les reins souples et puissants, il lance de formidables coups de boutoir. Ses muqueuses étrillées s’enflamment comme une étoupe et ses liqueurs féminines se consument comme l’huile d’une lampe. De nouveau, ses entrailles tressaillantes ne sont que jouissance. L’ardente torche va-et-vient dans son tabernacle profané, y jetant les brandons de l’orgasme. Elle crie, elle se cabre, elle se tord et se laisse dix fois plonger dans le vertige. Un rideau de feu tombe sur ses yeux, son corps est un bûcher où brûle son âme éternelle. Diable ! Que les flammes de l’enfer sont sournoises et délicieuses, le Paradis n’a pas autant de charme.

Plantée dans son ventre, la trique devient tronc d’arbre et l’arbre prend racine. Les racines croissent, drageonnent en tous sens et envahissent son corps de leurs vrilles. Leurs filaments transpercent ses organes et entrelacent ses muscles tétanisés d’un lacis de volutes et de voluptés cuisantes. Les cuisses relevées, les genoux repliés au-dessus des épaules viriles, le bassin chaviré et la croupe projetée à la rencontre du glaive, elle se laisse éventrer. Il la pilonne avec une ferveur croissante dans un clapotis de cyprine. Il l’enconne, elle s’emplit et ses viscères refluent, il déconne, elle se vide et ses tripes diffluent. Hallucinant va-et-vient d’une mer qui monte et qui descend, comme l’ONDE QUI BOUT DANS UNE URNE TROP PLEINE, l’orgasme la submerge. Le plaisir en hurlant jaillit comme un geyser. Ses cuisses se contractent, son corps se cambre, ses yeux chavirent et sa cervelle explose. »

http://revebebe.free.fr/histoires/rvb110/reve11004.html

B dit: à

Sa cervelle explose… C’est n’importe quoi.

Janssen J-J dit: à

@ dans certaines parties de la France, la langue nationale est tenue pour étrangère
___
déjà 100 comm et on m’avait rin dit… Je prends jus’ connaissance du nouveau bifton. Et me demande tout à coup si passoul ferait allusion à ces ‘parties de la France’ que sont les départements de l’Indre ou de la région du Vert Corps.
Et maintenant, n’essayant pas de lire le texte de SG à commenter pour le bachot (bachillerato), je vais tenter d’analyser les clivages habituels des erdélien.nes sur ces pb d’éducation en faillite qu’on leur met chaque été sous le nez comme le chiffon route pour appâter le toro ou la gueurnouille, et avoir un brin la paix durant 10 nouveaux jours. Bàv,

Marie Sasseur dit: à

En colère.

Je lis dans le billet : « A l’épreuve du bac pro, il avait fallu expliquer « sanglot » , A l’épreuve du bac pro, il avait fallu expliquer « sanglot » ; et « ludique » a été compris comme synonyme de « dangereux »… »

Pour les bac pro, c’est double peine ?
Stigmatiser ainsi des aspirants a un diplôme qualifiant professionnel est trop bête et tellement attendu, pour qu’on s’y attarde.

Et pourtant il eût été parfaitement honnête de donner, même en lien, les sujets de l’épreuve de français du bac PRO 2022. Je vous laisse les chercher; ils sont assez étonnants d’ailleurs.
Que je sache, ni Slimani, ni D. W. Winnicott n’ont fait la une des journaux rubrique faits divers, victimes de  » meutes ».
Alors qu’entre nous, la première et sa nounou d’enfer , à dénoncer à la pmi, méritait un démontage en règle.

Les rebelles ont donc plus de  » chance  » d’être des petits bourgeois parvenus des beaux quartiers, car les autres, a priori, … ils bossent.

Pour le  » fils prodigue  » ( attation, c’est du lourd biblique) qui a l’honneur d’une citation directe dans le billet de Passou, je mise sur l’intelligence des correcteurs, plus que des journaleux.

Si ça se trouve il aura démoli avec talent le texte minable de Sylvie, et lui a renvoyé une appréciation aussi bestiale que la violence qu’elle donne à lire.

Paul Edel dit: à

Ce texte de SG fait penser à du
J.-H. Rosny aîné.

Marie Sasseur dit: à

Ce texte pourri fait penser à tous les auteurs de l’action franssaise, aussi.

Marie Sasseur dit: à

« et « ludique » a été compris comme synonyme de « dangereux »…  »

Sérieux Passou, dans le contexte du texte à commenter,( qui n’est pas celui de S. Germain , pour les bac pro!) qu’auriez-vous dit d’autre… ?

Vicieux ?

Marie Sasseur dit: à

Et avec toussa, je comprends mieux cette rébellion des jeunes, ceux qui ne sont pas partis à genoux dans la passion du chemin de Compostelle ( très en vogue chez les yuppies, futurs consultants chez mc kinsey)

Bloom dit: à

la langue nationale est tenue pour étrangère

En Bretagne, les toponymes sont écrits en breton pour qu’on puisse les traduire en français. C’est très utile.

Bientôt, ce sera le tour des panneaux de signalisation simple. Comme en Irlande. Très utile.

Geill Sli/Yield
Crioch/End
Cursa Timpill/Detour

B dit: à

très en vogue chez les yuppies, futurs consultants chez mc kinsey)

apriori stupide, j’ai bossé avec quelques femmes qui avaient cheminé sur ce parcours, simples, humaines, généreuses. Ni bobos, ni ce que vous racontez sans savoir.

B dit: à

Slimani pour les bac pro. Au temps pour moi.

Marie Sasseur dit: à

Cela dit, le Morvan, faut quand même vouloir y aller. C’est un peu le trou du cul du monde, un autre. C’est de là que vient Mitterrand, j’espère que les besogneux ont forcé la dose…
Mais en ces temps post covid, va savoir, il va y avoir du monde en télétravail.

Sinon, le chemin marrant a faire devant l’écran :

https://www.netflix-news.com/nouveautes/saint-jacques-la-mecque/

Pas sûr cependant d’arriver au pays Basque…

Soleil vert dit: à

En matière d’arbre, il ya quelque chose de sympa dans le Seigneur des anneaux de Tolkien c’est la Forêt de Fangorn et ses Ents (des arbres vivants). Les hobbits s’y refugient

Marie Sasseur dit: à

Très prisés aussi, les chemins de Stevenson. Moins bourrin.

bonne soirée Damien. J’ai assez cracaillé.

MC dit: à

En la dépeignant comme proche du catholicisme et de l’hermétisme, vous donnez à Marie Sasseur des raisons de la haïr, si elle ne les a pas déjà, Damien. Phil, elle fut nommée au Lycée Français de Prague,pour le reste, ne pas oublier Bismarck: «  Vous reconnaîtrez l’ambassadeur de France à ce qu’il ne parle pas la langue du pays où elle a été nommée.

Rosny a eu parfois de belles inspirations de SF, Soleil Vert et Paul Edel….

Marie Sasseur dit: à

Le vieux pangolin mc est venu avec l’encensoir. Qu’il aille chanter sa messe à d’autres.

B dit: à

@ms Ne niquez pas (au figuré) Damien, svp.

B dit: à

MS va nous niquer toute la soirée, l’amant prodigue n’est il pas encore rentré? Vous ressemblez à un chien qui avoir après tout ce qui passe, vous voulez le feuilleton?

B dit: à

Aboit, Putain de bordel de correcteur de mer- de.

Jean Langoncet dit: à

@en 2005, il y a des siècles…

25 juillet 2022. Quand les grands faunes de la désormais germanopratine République Des Livres rattrapent en une session qui leur est réservée l’écrit de l’épreuve anticipée de français …

Jean Langoncet dit: à

Gopnik party : au front les effrontés

Janssen J-J dit: à

l’onde qui bout dans une urne trop pleine
et que l’autre se calme dans une burne trop blême
(victor macron ?)

Marie Sasseur dit: à

la forêt artificielle morvandelle. Pour bac pro. Et qui savent nommer les arbres autrement que « les zarbres ».
Mais bon, quel levinassien comme Sylvie, fera la différence ?

Résineux vs feuillus.

« Cette gestion industrielle de la forêt morvandelle a débuté en 1953. Pour relancer l’économie du pays, la caisse des dépôts et consignations a été chargée de planter et entretenir les forêts, via sa filiale « la société forestière ». Elle dessine alors la forêt du futur, une forêt rapidement rentable qui devient un fond de placement. En cinq décennies, le taux d’enrésinement du Morvan passe de 25% à 45%. Très vite, la forêt traditionnelle a laissé la place à des plantations d’arbres. »

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/morvan-des-citoyens-deviennent-forestiers-pour-lutter-contre-l-enresinement-de-leur-foret-1949143.html

Patrice Charoulet dit: à

Sur mon mur Facebook on trouvera un remarquble entretien du 25 juillet avec François-Xavier Bellamy.
Durée : une heure. Cet entretien vaut le détour.

Patrice Charoulet dit: à

Sur mon mur Facebook on trouvera le tout dernier entretien de François-Xavier Bellamy. Qui vaut le détour.

rose dit: à

Correcteur au-to-ma-ti-que.

D. dit: à

Qu’est-ce donc qu’un « mur Facebook » ?!

D. dit: à

Non mais vous vous prenez pour qui, Bolibongo, pour oser me critiquer, moi qui n’est pas critiquable ? Et publiquement de surcroît. J’en suis tout retourné.

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est, Bérénice, une mûre fesse bouque ?

Jazzi dit: à

« Vieille salope en fin de vie, tu m’as niqué mon bac, je te niquerais la gueule après t’avoir violée »

Une seule faute d’orthographe dans la phrase, c’est pas si mal, il aurait bien mérité d’avoir son bac !

Bloom dit: à

Prof a toujours été un sport de combat, surtout dans certains quartiers, face à certains élèves.
Qu’on songe au Zéro de conduite de Jean Vigo.
La bonne question à se poser est de savoir pourquoi ils ne veulent pas jouer le jeu de l’endossage du legs.
Déjà Shakespeare, dans King Lear:
« Love cools, friendship falls off, brothers divide; in cities, mutinies; in countries, discord; in palaces, treason; and the bond cracked ‘twixt son and father. »

Le lien entre père & fils, symbolique de la transmission et du respect des valeurs…

Jean Langoncet dit: à

@Remember « If » !

ainsi qu’Héraclite, cité de mémoire : « Il ne faut pas agir et parler comme les enfants de nos parents » ( JiCé donnera peut-être la traduction et le commentaire du vieux Conche aux PUF, sinon la lecture qu’il en fait …)

Bloom dit: à

Pour saluer David Trimble, ex-leader unioniste, architecte de l’accord du Vendredi saint de 1998, qui permit la paix en Ulster, prix Nobel de la Paix avec John Hume, nationaliste modéré, et premier First Minister d’Irlande du Nord

Trimble était un dur qui portait volontiers l’écharpe des Orangistes, mais qui sut prendre le risque de négocier avec ses ennemis, avant qu’ils ne déposent les armes. Il paya son audace au prix fort, son parti perdit le leadership unioniste au profit du DUP de Paisley opposé à l’accord de paix. Les mêmes que ceux qui ont voté pour le Brexit, boycottent les résultats des élections qu’ils ont perdues et s’opposent au protocole nord-irlandais (alors qu’il profite économiquement à la province). Cette clique de voyous mortifères qui salopent l’ouvrage des autres et ne se nourrissent que de haine et de ressentiment ne changera pas l’Histoire que Trimble & Hume ont faite.

et alii dit: à

Hector a raison Barozzi. Si tu avais été habillé correctement au lieu de porter un bermuda, tu aurais été mieux accueilli… CLOSER
EFFECTIVEMENT: il ne faut pas tout mélanger, orthographe, accents des locuteurs/ trices, genres sous prétexte que c’est la RDL ;question vestimentaire, il y a des codes: des élus qui essaient d’ en imposer à la chambre (presse);
ah, la loi, l’autorité !!! l' »égalité!!!!!
political correct dit closer!!!

JC..... dit: à

MARDI 26 JUILLET 2022, 6h10, 27°

« Il y a pour les éveillés un monde unique et commun, mais chacun des endormis se détourne dans un monde particulier. » (Héraclite)

Pour les commentaire du Conche, lire les pages 63 et 64 des Fragments, commentés chez Epiméthée aux PUF.

JC..... dit: à

INSTITUT BARTABACS

En terrasse hier, une réflexion pertinente de notre Maitre des Boules, Hercule Espinasse :
« Le meilleur ami de l’homme n’est plus le chien, mais le portable… ! »

Marie Sasseur dit: à

Je lis dans le billet cette info comme quoi « ceux qui décident des sujets » ont gardé un excellent souvenir du Morvan, assez pour coller au bac un extrait du bouquin de Sylvie, et de sa culture, la sylviculture: blanche neige et les neuf frères, hommes des bois qui empruntent les venelles morvandelles,- équivalent de ruelles mais sylvestres-, et ce qui est important :dans un passé indéterminé.
Passé indéterminé mais qui s’inscrit dans le thème de cette année, décidé par le ministère :
« Objet d’étude : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle. ».

Ce passé indéterminé n’était pas tout à fait le même pour les jeunes frères des îles lointaines, qui aux Antilles ont eu a s’interesser aux aventures d’une expat ( odieuse) lost in translation, qui découvre Naki un bon sauvage nippon :

« Commentaire de texte :
Le roman et le récit du Moyen Age au XXIe siècle.
Joseph Kessel, Six contes, « Naki le kourouma » (1926).
A Kobé, au Japon, Miss Evelyn, une jeune et riche Américaine, souhaite se rendre au consulat. Pour circuler, elle doit choisir parmi une foule de kourouma. »
Comme les dico sont interdits au bachot, il est précisé qu’un kourouma tire ou pousse à pied une voiture.

Enfin, ceux encore moins civilisés, ie: encore plus loin de Paris centre, n’ont pas eu de bol. Ils ont eu sur le même thème , à commenter un extrait de texte d’une fable vaticanesque, a travers le portrait d’Arnica ( bonne à prendre des coups, comme on le comprend…) Fleurissoire, celle dont la vie de sylvie  » n’apparaissait déjà plus devant elle que comme une morne avenue bordée de quolibets et d’avanies »
Pour les rares pas inspirés, il est donné en-cas de page un synonyme de  » quolibets et avanies « .

Il est 8h. Vous avez 4 heures.

et alii dit: à

bonjour;malade depuis le soir à tousser???
Bonne journée;j’espère me rattraper à dormir avec du sirop;
mais vous allez être brillants en pi-langues!

Marie Sasseur dit: à

Sylvie sort un nouveau bouquin pour la rentrée des classes. Du violent.

et alii dit: à

c’est Douglas Hofstadter qui se décrit comme étant « pi-lingue » (sachant parler 3,14159 langues) et « oligoglot » (parlant peu de langues).

Jazzi dit: à

Soignez-vous bien, et alii, on tient à vous !

Une main... dit: à

Appareil (simple)

Apparaître en simple appareil, c’est-à-dire tout nu?

et alii dit: à

je n’ai aucun mérite à connaître Venelles, une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.ayant habité AIX

et alii dit: à

BAROZZI?
VOUS NE SAVEZ DONC PAS QU’à NAZARETH , on ne dit pas BERMUDA , pour décrire la tenue des touristes et l’interdire , mais  » (pas)petit pantalon » (sic) !
je me couche !

et alii dit: à

j’ai eu l’année du bac un « petit ami » dont le père était confectionneur (pas dans le sentier) et qui me raconta qu’il gardait dans sa poche des ciseaux depuis qu’à l’opéra , où sa femme n’avait pas une robe « du soir » selon le code dressing d’alors, il avait dû recouper à l’entrée une sorte de décolleté qui transformait la robe de sa dame en « robe habillée »

Jazzi dit: à

« robe habillée »

Pour être plus habillée, il suffit à une femme de déshabiller ses seins !

et alii dit: à

mais c’était avant! ; alors que à ORANGE, on vient avec une ou deux couvertures pour les épaules(et une pile électrique pour suivre sur la partition)

B dit: à

Il y a si je ne me trompe plusieurs sujets au bac français, de plus rater ou ne pas rater son bac français ne signifie pas le bac pour finir. Mon fils spécialiste des cours séchés ( 50% environ, plus peut-être en terminale, n’a pas eu son bac (techno) ) avait eu une note potable au bac français et pourtant je ne peux pas dire qu’il ait brillé après sa scolarité primaire. Bref, ces insultes sont l’oeuvre d’élèves angoissés par une note qui n’est pas décisive.

Jacques dit: à

Passe ton bac d’abord.
Ouvre ton compte Facebook, ta page insta et ta chaîne Youtube d’abord.
Le bac, ça apporte le chômage.
Le Net, ça rapporte gros.

B dit: à

Dans le recueil de Jean-Loup Trussard il est aussi question du Morvan où rôde le loup, où « furtent » les animaux, une part belle faite à la nature où se devine une vie de labeur toujours remise sur l’établi, infatigable, ingrate et soumise aux aléas des saisons trop humides, des froids hivers.

B dit: à

Jacques, le bac est une clé, sans c’est tout de suite un plus difficile de poursuivre. D’ailleurs à destination des élèves qui en sont dépourvus, il serait nécessaire de lister les voies résiduelles ouvertes aux études ou ā une formation. C’est une galère, enfin en ce qui me concerne en tant que parent, la galère a commencé très tôt et n’a jamais cessé . Surement est ce que lorsque l’on dispose de moyens, insérer un élève problématique est plus aisé.

Bolibongo dit: à

n’a pas eu son bac (techno)

Boulanger-pâtissier est une filière lucrative et d’avenir.

et alii dit: à

B,vous avez presque raison, parce que le fils de ma kiné passait son bac cette année;et c’est elle ,fille de profs, qui était stressée le jour de l’épreuve, et en attendant SA note; elle avait puisé pour réviser dans ma pile de philo mag et lui refaisait les cours;
combien elle avait eu, elle ne pensait plus qu’à SA note: à elle! et m’a annoncé SA réussite « relative; son neveu avait fait mieux!

B dit: à

30 romans dont certains primés, un Goncourt des lycéens pour dire que Sylvie Germain n’est pas détestée de tous.

et alii dit: à

boulanger?
PAS DU TOUT! c’est plombier depuis que les polonais ont révisé leur tir

B dit: à

BLB, merci pour eux.

bouguereau dit: à

Boulanger-pâtissier est une filière lucrative et d’avenir

sais tu que tu peux fourguer dla patissrie surgelée hindustrielle -en boulangrie en patisserie- sans que tu sois clairment obligé de le faire savoir au client..certain parle de 50% des ventes..défense des savoirs faires..lassouline et finky s’en font des moustaches à la crème

bouguereau dit: à

tu préfères fermer ta gueule renfield

bouguereau dit: à

Le Net, ça rapporte gros

c’est beaucoup dmonaie dsinge dmande à baroz..mais pour un con comme keupu ça tombe bien: c’est un singe

bouguereau dit: à

Pour être plus habillée, il suffit à une femme de déshabiller ses seins !

si c’était la reine quétait nue baroz le môme se serait tu

bouguereau dit: à

Sinon la dame qui selon les qu’en dira-t-on fuit -mais « peu farouche » -la notoriete germano- pratine, sort nouveau bouquin pour la rentrée classes ?

..et puis c’est phini aussi le temps ou les échanges intramuros était hors droit pénal..surtout s’ils ont de paroissien de 18 ans révolu..cette suspente laissrait entende qu’un prof srait un citoyen entre parenthèse..qu’il ne pourrait pas soutnir son collègue que des parents d’élèves menacerait de mort par exemple..par souci pédagogique

D. dit: à

Amazon, par lequel je commande entre autres des livre, m’envoye un mail me disant que l’abonnement annuel « Prime » passera de 49 euros à 69,90 euros.

J’ai donx calculé l’augmentation selon la formule que tout le monde connaît ((x2-x1)/x1)x100 et je trouve 42,65 %. Ce qui est absolument gigantesque, très au dessus des taux d’inflation les plus hautement estimés et anticipés.

bouguereau dit: à

Bloom : on aurait remplacé « ils étaient hommes des forêts » par « Les trolls étaient hommes des forêts » tout ce drame aurait été évité

polo il y aurait ajouté quelques machines a laver..qui grâce a un effort de mystique catholique srait dvenu des capsules d’estra terress en pleine fraie..s’hybridant havec des laies pour donner des belles cochonnes de l’espace qu’elle dirait bonne clopine

Jazzi dit: à

Il faut s’abonner pour pouvoir commander sur Amazon, D. ?

bouguereau dit: à

elle c’était chanel rénateau sroule nu dans un crèpe noir et va dans la rue..pour se rtrouver à prier au ballon..

D. dit: à

Non Jazzi, c’est un abonnement pour avoir la plupart des livraisons gratuites, plus d’autres avantages, par exemple accès aux services TV et musique « Prime ».
Pour moi même avec cette augmentation spectaculaire, ça restera avantageux.

D. dit: à

Lady Gaga c’est nul. Jamais rien trouvé de bon dans son oeuvre.

D. dit: à

Je soutiens entièrement le projet de Gérald Darmanin de présenter une loi permettant de lever toutes les réserves faisant obstacle à l’expulsion des étrangers délinquants de France.
Il en va du respect des victimes et de l’honneur de la France.

Bolibongo dit: à

Boulanger-pâtissier

Ça pétrit la pâte et ça met du beurre fondu avec un pinceau sur les croissants.
Le plombier, ma cache!
Mais il suffit qu’il existe un lien flatteur pour que notre linophage nous l’inflige! 🙂

Bolibongo dit: à

Vous avez vu les sifflantes?

D. dit: à

Depuis deux ans, sur 2751 étrangers délinquants expulsés, 770 étaient des trafuquants de drogue et 900 auteurs de violence conjugale. Les 1081 restants ayant commis d’autres délits.

D. dit: à

Tu as ton CAP de pâtissier, Bouguereau ?

Bolibongo dit: à

un lien flatteur pour que notre linophage nous l’inflige

On hésitera avec « linophile », bien que ligatura/lien soit plus d’origine.
Mais ligaturophage, cela fait plus long.

Bolibongo dit: à

Tu as ton CAP de pâtissier, Bouguereau ?

Certainement pas, il lui faut un god ceinture pour se faire les religieuses,les jésuites et les nègres en chemise. Et cela ne passe pas inaperçu auptès d’un patron artisan attentif au dévoiement de son personnel.
Dévouement, oui!
Dévoiement, non!

Amanda Lire dit: à

Manque plus que le « congolais »BLBO! 🙂

Bolibongo dit: à

Il s’agit de l’autre nom du n. en chemise, tarte Amanda au chocolat!

et alii dit: à

en relisant le billet, je m’attarde sur le dernier paragraphe et en retire l’impression qu’il est un appel à faire pression sur les ministères à la traîne
pour réagir et manifester leur soutien aux auteurs/trices et sensibiliser le public aux dommages qu’une absence de conscience de la question, et de ténacité à lui faire face en s’organisant solidairement avec « nos »moyens en « communication »peut générer ;
on peut profiter de cette fin des vacances en mettant nos efforts ,et nos « contacts »(institutions)en commun
affiches, manifs,conférences, internet peut entraîner pour tout le monde :et peut-être P.ASSOULINE a-t-il déjà pensé comment lui-même pourrait coordonner des propositions d’intervention

Une main... dit: à

On attend le lien torride de et alii,
congolais ou nèg. en chemise.

( C’est comme le débat chocolatine contre pain au chocolat de l’honorable député Aurélien Pradié…)

Janssen J-J dit: à

@ Georges Perec. Je me suis souvenu que Georges Pompidou avait prononcé une phrase restée mystérieuse à la mort de Gabrielle Russier. Je viens de m’apercevoir qu’il avait cité un poème d’Eluard : « Comprenne qui pourra / Moi mon remords ce fut / La malheureuse qui resta / Sur le pavé / La victime raisonnable / à la robe déchirée.

2 – Finalement, il n’arrive toujours pas à savoir si cette beauté arrachée du sommeil était à poil ou en chemise de nuit.- Il trouve ce blog assez pénible, ne sachant jamais quoi penser de définitif sur les mystères mal armés de ces obscures poésies. Comment voulez-vous, dans ces conditions, éduquer correctement les enfants destinés à devenir plombiers ou boulangers de l’internet ?

3 – On ne sait du reste jamais trop de quoi on parle : de la personne de Sylvie Germain ? de sa qualité de romancière ? de la pétition de soutien contre le harcèlement dont elle ferait l’objet sur des réseaux sociaux auxquels nous n’avons pas accès ? des carences de l’EN en général pour bien préparer au bac du français ? des petits cancres bourgeois protestataires ? du rôle délétère des parents d’élèves ? d’erdéliens qui s’essaient à nous faire le corrigé de l’épreuve du bac, en affirmant à quel point il était fastoche d’avoir une bonne note ? des intentions d’une Académie réactionnaire allant dénicher un texte aux venelles séculaires giboyeuses tellement poussiéreuses que nul n’aurait pensé en faire un terrain ludique ?

@ jzmn : Keupeu est-il, selon vous, un terme générique indigène pour désigner un ou une erdélienne quelconque ? Ou l’un.e d’entre eux.elles en particulier ? J’ose vous le demander une bonne fois pour toutes, sachant bien que jmb n’y répondra point.

@ Une petite dernière à MC. Pardon pour vous avoir agacé hier avec Pierre de Bourdieu, je sais parfaitement qu’il n’est pas/plus tellement en odeur de sainteté prophétique, mais enfin, c’est un homme du peuple basque qui sut se hisser aux sommets de la capitale du monde en son temps… Qu’il se soit bévué en permanence n’empêche pas qu’il fut une figure dominante de l’intelligensia à un moment donné… Cela dit, cet homme n’a jamais rien auto-réalisé. La haine qu’il a suscitée en revanche chez pas mal de gens vient, me semble-t-il, de ce qu’il n’a jamais accordé de crédit particulier à la sociologie française d’origine juive, et de ne s’être profondément nourri au final que de Blaise Pascal et de Max Weber.

***Ce jour, il s’agirait de ne pas perdre les pédales du commentarium, sinon, après on est comme qui dirait un brin largués, comme Ed. Même si on prend le largue au Portugal, on a quand même toujours besoin de garder une emprise sur le monde, DHH, personne ne doit jamais en démissionner ! Bàv, (26.7.22 _ 11.21)

Marie Sasseur dit: à

Effectivement quand une analyse de texte( nul) se transforme en des analyses ad hominem, ad feminem, que le propos sur lesquel se prononcer est celui de délinquants sur les réseaux sociaux à l’invitation du billet y’a un gros problème, monsieur le professeur . Que fait la police ?

renato dit: à

La « vocation », une bonne excuse pour ne pas payer les infirmeries à la hauteur de leur valeur réel.

et alii dit: à

« plus de trente ans après  » (billet)
il me semble que cette précision invite les lecteurs à accepter de se retourner un peu sans se jeter , bille en tête ,sur telle cible, ou tel signifiant? (comme origine, juif, juive) sans circonspection, et comme un « automate »;

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