de Pierre Assouline

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La République des livres
Sylvie Germain cible de la haine de la culture

Sylvie Germain cible de la haine de la culture

La vie littéraire est pleine de surprises mais toutes ne sont pas heureuses. Vous êtes un écrivain connu, loué et respecté ; vous vous tenez à l’écart des vaines polémiques du petit milieu tant par goût que par tempérament ; vous vous contentez de vous consacrer à votre œuvre à l’écart du microcosme en toute sérénité ; et en publiant en 1989 un livre intitulé Jours de colère couronné du prix Femina, vous n’imaginez pas un instant que plus de trente ans après il vous reviendrait en pleine figure comme un boomerang à retardement historique accompagné d’un flot de haine, de violence, d’insultes dont Twitter, Instagram, Tik Tok se font complaisamment la chambre d’écho urbi et orbi.

Certains s’y résignent au motif que l’époque veut ça, qu’il faut être de son temps, qu’il ne sert à rien de résister aux nouvelles technologies. Certains mais pas tous. Pas Sylvie Germain (Chäteauroux, 1954) qui en est la victime depuis le mois dernier. Philosophe de formation de culture et de sensibilité catholiques, auteure d’un mémoire sur la notion d’ascèse dans la mystique chrétienne, ancienne fonctionnaire au ministère de la Culture, elle n’avait pourtant rien demandé à personne, n’exigeait rien, ne réclamait rien. Ses livres vivent leur vie et la nave va.

Seulement voilà, de nos jours, on a beau fuir l’époque, celle-ci vous rattrape par le collet. Son crime ? De son propre fait, aucun. Mais il se trouve que ceux qui décident des sujets du bac de français (la direction générale de l’enseignement scolaire après consultation des recteurs d’académie et de l’inspection générale de l’éducation nationale) avaient gardé un excellent souvenir de ses Jours de colère, notamment le chapitre où il est question d’hommes des bois, tout de dureté et de solitude, qui ont façonné les forêts du Morvan à leur image. Ses responsables en ont donc isolé un extrait  en demandant aux candidats de le commenter littérairement, non sans avoir précisé que l’action se situait dans un passé indéterminé, et en prenant soin d’expliquer dans des notes de bas de pages des mots tels que « venelles » et « séculaires », principe de précaution qui déjà en dit long sur le niveau supposé des candidats. A l’épreuve du bac pro, il avait fallu expliquer « sanglot » ; et « ludique » a été compris comme synonyme de « dangereux »…

Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, — des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.
Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles1 que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires2 creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles. La maison où ils étaient nés s’était montrée très vite bien trop étroite pour pouvoir les abriter tous, et trop pauvre surtout pour pouvoir les nourrir. Ils étaient les fils d’Ephraïm Mauperthuis et de Reinette-la-Grasse ».

L’enseignement, elle ne l’a pratiqué que dans un contexte particulier, sept années durant il y a longtemps au lycée français de Prague. N’étant pas abonnée aux réseaux sociaux, elle n’a eu connaissance de ce torrent de boue que par le florilège qu’on lui a montré :

« Vieille salope en fin de vie, tu m’as niqué mon bac, je te niquerais la gueule après t’avoir violée » etc

Air trop connu. Impardonnable, selon eux, d’avoir usé de mots tels que « saillant », « scander » ou « clameurs » jugés hermétiques. Sans aller jusqu’à porter plainte, elle a déposé une main courante sur conseil de ses proches, sait-on jamais, d’autant que dans la ville de province où elle vit, elle habite devant un lycée et qu’elle pense, sincèrement, que « prof est devenu sport de combat ». Elle juge cette affaire grotesque, absurde, désolante et se dit avant tout blessée par ce dont elle est le symptôme : la haine de la culture, l’ignorance de la langue, les refus de la société, du legs, de la transmission et du pays dans lequel ils vivent. « Imaginez s’ils avaient eu à commenter un texte de Pascal Quignard ou de Pierre Michon, ils seraient tombés en convulsions ! » lance-t-elle dans un éclat de rire, avant tout effondrée par l’indigence de la polémique :

« C’est déjà de la pensée de meute, à supposer que ce soit de la pensée, prenons-le comme un signal de détresse ».

Le mal à la racine, c’est l’apprentissage de la syntaxe et du lexique dès le CP. Il se double d’un autre, lequel consiste à exprimer son impuissance et son ignorance par les menaces. La baisse du niveau ne fait plus débat comme c’était le cas il y a une trentaine d’années ; elle est juste devenue inversement proportionnelle de la violence qui lui fait cortège. Les correcteurs auront beau répondre à l’injonction de surnoter les copies, cela ne changera rien.

La Société des gens de Lettres a apporté son soutien à Sylvie Germain via un communiqué condamnant le déferlement de violence dont elle a été victime. Une pareille réaction, qui aurait pu paraitre naturelle, n’a manifestement pas effleuré les ministères de la Culture et de l’Education nationale, pourtant tous deux concernés au premier chef. Leurs communiqués, on peut longtemps les attendre alors que ces deux institutions avaient, plus que d’autres, vocation à soutenir une écrivaine trainée dans la boue par de futurs bacheliers. L’expression de leur solidarité ne serait pas de trop à l’heure où, dans certaines parties de la France, la langue nationale est tenue pour étrangère, le patrimoine littéraire pour un anachronisme et la littérature contemporaine pour un obstacle à la rage si française de l’égalitarisme. Louons plutôt ces œuvres qui tirent leurs lecteurs vers le haut avec une exigence réjouissante pour la liberté de l’esprit tant sur le plan formel que spirituel. Comme celle, disons, de Sylvie Germain, prix Goncourt des lycéens en 2005, il y a des siècles…

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 283 Réponses pour Sylvie Germain cible de la haine de la culture

Jazzi dit: à

« Keupeu est-il, selon vous, un terme générique indigène pour désigner un ou une erdélienne quelconque ? Ou l’un.e d’entre eux.elles en particulier ? »

A mon avis, Puck est un individu particulier parmi tant d’autres du terme générique D., JJJ, le Pessoa de ce blog.

Damien dit: à

Chère et magnifique Sasseur ! Merci pour vos liens, qui me donnent plutôt envie de lire Sylvie, désolé. Dans la même famille d’esprit — c’est Paul Edel qui m’y a fait penser par association d’idées — il y a Edouard Schuré, auteur des « Grands Initiés », qu’un ami juif m’avait prêté. Je l’avais lu, oui j’étais arrivé au bout. J’avais de l’appétit à l’époque. Et puis, ce matin, je tombe sur un article à propos de Max Scheler, chez Nadeau. Encore un écrivain que doit adorer Sylvie ! Voilà ce que ça donne :

« Il y a un siècle, Max Scheler publiait ce qui fut longtemps tenu pour un classique de l’anti-nietzschéisme chrétien. Son succès tenait à la position adoptée : s’opposer à Nietzsche en se tenant tout contre lui. Plusieurs décennies durant, les chrétiens allaient voir dans ce livre une référence philosophique majeure, et puis nous le voyons reparaître comme ces objets dont la désuétude fait le charme. »

Je me souviens, il y a très longtemps, avoir croisé Sylvie Germain, rue de Rennes à Paris, à deux pas du Flore où je me rendais. Je l’ai regardée droit dans les yeux, mais elle, ne m’a pas vu. Elle ressemblait à une petite punkette, de noir vêtue, maquillée étrangement comme une sorcière du Moyen Age. Ne nous la brûlez pas, chère Sasseur !!!

Marie Sasseur dit: à

Les sujets de dissertation portent sur des oeuvres d’auteurs qui datent de plus de 30 ans.

De toute façon, toute cette litterature parisienne pseudo psycho sossio, aussitôt publiee, aussitot à jeter, alors 30 ans…

Jazzi dit: à

« accès aux services TV et musique « Prime » »

D’où les liens musicaux de Jean Langoncet, D. !

Jazzi dit: à

« toute cette litterature parisienne pseudo psycho sossio, aussitôt publiee, aussitot à jeter, alors 30 ans… »

Ce sera moins long pour les têtes de gondoles d’un Emanuel carrière ou d’un Sylvain Tesson, MS !

Jazzi dit: à

Qui a dit :

« La capacité de parler plusieurs langues est un atout.
Mais celle de fermer sa gueule est inestimable ! » ?

1/ Bloom,
2/ et alii,
3/ Jean Gabin.

Marie Sasseur dit: à

Tout au contraire je lis et relis les bouquins de S. Tesson, et E. Carrère avec ce même plaisir. Ils ne dont d’ailleurs pas les seuls auteurs vivants de la bibli , dans ce cas. En revanche, je me souviens avoir refilé le nounours enucléé de S. Germain à une lectrice. Pas eu de nouvelle.
Dommage j’aurais pu le donner à Damien, ou mieux , à un spirite en stage et titulaire d’ un mastère de psycho-sossio à deux balles.

rose dit: à

Jean Gabin.

Jazzi dit: à

« Les lycéens ont-ils commenté sans peine ou ont-il fulminé ; qui le sait ? »

De toute façon c’était trop tard pour niquer Georges, lmd !

Marie Sasseur dit: à

@Si c’était écrit en français, qu’y aurait-il ?
Ca dépend de la compagnie aérienne ; pour les low cost c’est « pochette pour sac a vomi ». Bon appétit , lmd, et si vous avez encore des questions concons, jacuzzi bouillonne d’idées.
Fait bon a Marseille ?
Paraît qu’il faut maintenant la vignette Critair 1 ou 2 pour y entrer. Comme j’avais pas ça, j’ai bricolé un truc. Je vous dirai si ça marche.

A bientôt

et alii dit: à

hier une dame m’a prévenue qu’il fallait dans notre contexte commun « fermer son clapet »;
le soir même, c’est elle qui m’arrêta pour m’annoncer …un décès » et dieu sait qu’elle avait « observé » et voulait encore m’en raconter;mais j’étais vite partie!
bonne journée

rose dit: à

C dans « Touchez pas au grisbi ».

D. dit: à

Que ce soit involontaire ou pas, force est de constater qu’il existe à l’évidence une dufférence de traitement considèrable entre les réfugiés de la région ukrainienne et les autres, de la part des particuliers, des associations, des institutions.

D. dit: à

Or je rappelle que la devise de la France est Liberté, Égalité, Fraternité. Au milieu il y a Égalité. Un Ethiopien n’a pas à être moins bien accueilli qu’un Ukrainien.

Janssen J-J dit: à

un spirite en stage et titulaire d’un mastère de psycho-sossio à deux balles ? d-damien barozzi ?

lmd dit: à

Marie Sasseur, si la question est concon, que dire de la réponse ?
Sérieux, si en anglais de compagnie aérienne – literature only – exclu les bouteilles, les canettes, les kleenex et les trognons de pomme ; en français l’écriteau –sac à vomis– n’empêcherait rien du tout, au contraire, soyez réaliste.

D. dit: à

Le mieux etant bien sûr qu’Ethiopiens et Ukrainiens puisse rester chez eux, et non contraints de se réfugier chez nous pour échapper à une guerre.

D. dit: à

Poutine et Zelensky iront tous deux en Enfer.

et alii dit: à

« la réponse est le malheur de la question » Blanchot

D. dit: à

Les ressources en uranium de la France ne sont pas si petites qu’on le dit. Il serait grand temps de rouvrir les mines fermées dans les années 80 ou après et continuer la prospection.
Pourquoi est-ce à moi de dite ça ? Le gouvernement n’est pas fichu d’y penser seul ?!

closer dit: à

Ce n’est pas pour être négatif, mais je ne vois pas bien comment le texte de Pérec sur un appartement à rénover pourrait intéresser les lycéens beaucoup plus que la forêt de Sylvie Germain…Son avantage est que la langue est plus accessible…

bouguereau dit: à

« la réponse est le malheur de la question » Blanchot

ya du torquemada dans blanchot

bouguereau dit: à

je ne vois pas bien comment le texte de Pérec sur un appartement à rénover pourrait intéresser les lycéens beaucoup plus que la forêt de Sylvie Germain

c’est le medium qui fait l’message qu’il dit pédro en « éventrant » sa voisine de son coup dbite de toréador

bouguereau dit: à

en français l’écriteau –sac à vomis– n’empêcherait rien du tout, au contraire

..vivment les sacafoutre qu’il dirait rénateau

bouguereau dit: à

La « vocation », une bonne excuse pour ne pas payer les infirmeries à la hauteur de leur valeur réel

nu sur son lit roulé dans son crépe noir sous un postère de mariline..rénateau a lu guerre d’une façon personnelle

bouguereau dit: à

Sinon, les aventures de Sylvain

havec sylvette lapropos de térezoune aurait surclassé polo..mais las comme dirait meussieu courte..elle dessous la ligne de flotaison du mazout à sinmalo

DHH dit: à

@JJJ
sur la citation faite par Pompidou a propos de Gabrielle Russier c’est le president lui-même qui a précisé apres avoir dit ces vers qu’ils etaient d’Eluard
je rêve de voir un écrivain traiter en parallèle les destins de Gabrielle Russier et de Brigitte M…, qui partant d’une même situation conduisent l’une au suicide, l’autre a la gloire, avec pour toutes deux un moment élyséen un poème en forme d’oraison funebre pour l’une et le règne en majesté sur les ors présidentiels pour l’autre
sur la maniere de noter des copies d’examen je viens d’etre confrontée a un evebnement qui met en evidence tout ce qu’il y a de subjectif dans les appreciations et combien elles peuvent diverger d’un examinateur de bonne foi a un autre
j’ai un petit fils dont les qualités litteraires, la culture, la richesse du vocabulaire, sont encensées par ses profs depuis la sixieme
ce n’est pas ce qui est apparu à l’examinateur du brevet des colleges, qu’il vient de passer ,et qui lui a donné sans doute, en toute bonne foi, 6 sur 20 pour sa rédaction

Jean Langoncet dit: à

@ainsi qu’Héraclite, cité de mémoire : « Il ne faut pas agir et parler comme les enfants de nos parents » ( JiCé donnera peut-être la traduction et le commentaire du vieux Conche aux PUF, sinon la lecture qu’il en fait …)

J’ai trouvé sur internet, d’une source pourtant a priori fiable, le prétendu commentaire de Conche ; il s’avère inexact.
Ci-joint un extrait du commentaire de Conche sur ce fragment, tiré de l’ouvrage : « (…)Nos parents nous laissent un lourd héritage culturel d’idée reçues qu’ils nous transmettent, dont ils voudraient qu’elles restent les nôtres. Notamment par l’éducation religieuse et morale, ils visent à faire en sorte que les enfants leur ressemblent dans leurs idéaux. Et les enfants, pour la plupart – du moins aux époques de stabilité -, se conforment au patron, au modèle, que les parents ont arrêté pour eux. Durant des siècles, les enfants ont ressemblé aux parents. Aujourd’hui, en dépit de la crisé des idéaux et des modèles, bien des croyances se transmettent encore par la reproduction éducative. Cela n’est possible que par une éducation qui soit un endoctrinement et fournisse l’individu en réponses avant même que la raison ne se soit éveillée, que la capacité de libre recherche ne se soit développée.(…) » Héraclité, Fragments, puf 1986 ; extrait de la page 74

bouguereau dit: à

Tu as ton CAP de pâtissier, Bouguereau ?

pas capabe..un bon patissier est un petit chimiss qui -mesure- et qui réitère a coup sur..un patissier est -toujours- un honnête cuisinier..moi qui s’essaie seulment à l’être je sais que le contraire n’est pas vrai

bouguereau dit: à

Cela n’est possible que par une éducation qui soit un endoctrinement et fournisse l’individu en réponses avant même que la raison ne se soit éveillée, que la capacité de libre recherche ne se soit développée

un ote grec a dit « l’education est -presque- capable de changer la nature de l’homme »..le presque a été fortement discuté au temps du club de l’horloge

bouguereau dit: à

..il ne faut pas chercher plus loin cette « inquiétante étrangeté » de lassouline et de dédé

Jean Langoncet dit: à

Une éducation qui éveille l’esprit critique, qui émancipe ? Et puis quoi encore

bouguereau dit: à

Une éducation qui éveille l’esprit critique, qui émancipe ?

elle dvenu telment spéciste qu’elle dirait drh..qu’il faudrait une bonne guerre comme disait les melkisédèque de quartier

Jazzi dit: à

La question fut posée à Pompidou par mon ami Jean-Michel Royer, de RMC. C’était (il est mort) un gaulliste de gauche et le Président était prévenu d’avance. Il lui donne d’ailleurs la parole en dernier…

rose dit: à

j’ai un petit fils dont les qualités litteraires, la culture, la richesse du vocabulaire, sont encensées par ses profs depuis la sixieme
DHH

L’élève que j’ai préparée et soutenue a eu 8 à l’écrit et 11 à l’oral du bac de français.
Saquée grave.
Je pense que le 8 est lié à son orthographe extrêmement défaillante.
Mais je sais, de source sûre que le 11 est vraiment sous note.
Elle a même répéré le passage lié à la Genèse dans le texte de Sylvie Germain »comme à son image » et à l’oral elle s’est battue comme un beau diable.
Du coup, je découvre abruptement comment et combien le système scolaire normé démolit les élèves en difficulté.
La jeune fille m’a remerciée car elle n’était pas traumatisée. Les deux parents m’ont couverte de lauriers et de cadeaux, le père a loué ma compétence, m’a dit qu’au sortir de l’oral, sa fille était en état de béatitude tellement cela s’était bien passé, il a loué aussi mon enthousiasme et ma culture ; mais moi, j’en ai bavé grave.
Je ne recommencerai pas.

Je crois qu’on peut demander la copie au rectorat pour savoir ce qui justifie telle note.

Jean Langoncet dit: à

@et « ludique » a été compris comme synonyme de « dangereux »…

C’est pas con du tout. Que le jeu ne soit pas considéré par les sachants comme représentant un danger, voilà qui en dit long

rose dit: à

11 est sous noté

Jazzi dit: à

Pompidou, tel un gros chat matois, avait préparé et mis soigneusement en scène sa réponse, qui commence par un impressionnant silence.

rose dit: à

POMPIDOU élude et cite un vers d’ELUARD.

Non, il n’élude pas. Il joue son rôle de président qui est de ne pas partager son point de vue personnel. Et quelle culture, hein, de citer Paul Éluard à brule-pourpoint !

Très émue.
Je croyais qu’elle avait 37 ans.
32 est-il rappelé.
Elle, Gabrielle Russier. Lycée Saint Exupéry appelé lycée Nord. Quartiers nord, Massilia.

rose dit: à

Je ne crois pas que Pompidou savait à l’avance les questions posées hors sujet.

rose dit: à

Et le silence est le temps de sa réflexion.

rose dit: à

Moij. m’ insurge contre le/la prof. qui couche avec un/une/ ses élèves.
Et j’élargirai volontiers le champ à tous les domaines, architecture, les Beaux-arts, l’Université, etc.

Damien dit: à

« Il n faut pas agir et parler comme les enfants de nos parents. » C’est le n° 14 dans la traduction de Conche, qui en fait selon moi un excellent commentaire que j’aime méditer parfois. Il faut désobéir à ses parents, quand ils disent des faussetés. J’écoutais à nouveau tout à l’heure la fameuse interwiew de Claude Lanzmann à France Inter quand Wiesel est mort : Lanzmann déraisonne, en réglant ses comptes avec son concurrent es Shoah. Wiesel a écrit lui-même dans « La Nuit » qu’il n’avait passé que quelques jours qu’à Auschwitz, avant d’être transféré à Birkenau. Tout comme Imre Kertesz qui ne parle de Wisel à aucun moment, contrairement à ce que prétend Lanzmann — Comme si déjà Birkenau, c’était les vacances ! Eh bien, pour lanzmann, c’est insuffisant. Donc, il ne faut pas parler comme les enfants de notre Claude Lanzmann. Il faut prendre ses distances avec lui sur ce point. Un ami journaliste me racontait par exemple que Wiesel aurait eu, selon la rumeur, un double. On n’était jamais sûr d’avoir le vrai. Lequel est mort ? Lequel a été déporté ? Lequel a écrit « La nuit » ? Tous les antisémites se sont déchaînés, et il est triste de voir un Lanzmann les y aider. Heureusement Héraclite veille !

DHH dit: à

@rose
votre eleve a -t-elle demandé à voir sa copie.
Pour mon petit fils je ne sais pas si ses parents envisagent cette démarche, mais je n’exclus pas s’ils ont accés a la copie qu’ils découvrent que l’examinateur avait de bonnes raisons (contresens?, maladresses d’expression?, incorrections?, orthographe et syntaxe indigentes ce jour la?)de mettre la note très basse qu’il a attribuée à la ,pour des défauts reels mais considères comme négligeables par ses profs du college

rose dit: à

Ce qu’il faut savoir, mais qui le sait, c’est que, à l’école privée, tous niveaux, oeuvrent celcéseux qui ont loupé leurs concours d’entrée dans le public.
Ils sont de plus soumis à une hiérarchie terrible et payés avec des queues de cerises, tributaires de nombre d’obligations et n’ayant pas droit aux retraites des fonctionnaires d’État.
Ce sont des sous-traitants, les Uber de la gastronomie.

Enfin, comme ils sont là pour rassurer les parents mécontents, ils jouent leur rôle. Le même que le zircon versus le diamant, ou les sucrettes versus le sucre roux. Un palliatif pâlichon.

Les profs du privé, c’est comme la tévé face au cinéma.
Pas de comparatif possible.

et alii dit: à

PEUT-ËTRE AVEZ6VOUS ENTENDU PARLER DE L’AFFAIRE RONNELL
« L’affaire Avital Ronell, accusée de harcèlement par un de ses doctorants.
Certes, les cas est extraordinairement rare, mais voilà qu’au mois d’août, le New York Times révélait qu’un certain Nimrod Reitman, dont la thèse était dirigée par Avital Ronell, accuse cette dernière de l’avoir – je cite – « touché, tripoté et embrassé de manière régulière ». Et il a pu fournir au bureau chargé des affaires de harcèlement de la New York University, des e-mails dans lesquelles sa directrice de thèse évoquait, bien imprudemment, leur « intimité partagée », le « véritable et pur amour partagé » lors d’un séjour passé ensemble à Berlin.
L’affaire est extrêmement embarrassante, parce que la professeure en question est une féministe déconstructiviste et une théoricienne radicale – bref, le genre de personne qu’on s’attend à trouver plutôt dans le rôle d’accusatrice que dans celui d’accusée. Evidemment, les milieux conservateurs, que les radicaux de campus exaspèrent, en ont fait une affaire d’Etat. L’alt-right jubile. Nimrod Reitman est devenu leur héros. Pensez : ce solide gaillard de 37 ans, harcelé par une frêle femme qui en a 66… Ne pouvait-il se défendre ?
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-tour-du-monde-des-idees/quand-un-etudiant-accuse-de-harcelement-sa-directrice-de-these-9684553

rose dit: à

votre eleve a -t-elle demandé à voir sa copie

DHH

Je viens de demander au père.

et alii dit: à

suite: »Le plus extraordinaire est qu’e cette universitaire est précisément chargée des « études transdisciplinaires sur la violence et le trauma ». C’est donc une spécialiste de l’offense, des micro-agressions et du harcèlement. Sur le site Spiked, James Hartfield a eu l’idée d’aller regarder ce qu’écrit Avital Ronell dans son dernier livre, Complaint : Grievance among Friends. La plainte : doléance entre amis. Or, ce qu’il y a trouvé ne correspond pas vraiment avec ce que les conservateurs considèrent comme la culture de la plainte, the culture of complaint. C’est même le contraire.
C’est un livre largement écrit à la première personne. « J’ai appris dans la douleur que nous sommes piégés dans un quadrillage de griefs », écrit-elle. « Je suis allergique aux pleurnichards et aux râleurs et à leur sens chronique d’être perturbés dans leurs privilèges ». Pour elle, la propension des Américains à se plaindre d’autrui « appauvrit la vie sociale » en « draînant les ressources de cette vie sociale ». Et encore : « Il ne tient qu’à vous de vous arrêter de pleurnicher avant d’avoir atteint le point où l’on bascule dans la mauvaise sociabilité. »
« Elle cite plusieurs fois le livre du regretté philosophe, psychanalyste et ancien jésuite français François Roustang, La fin de la plainte. Pour nous ouvrir aux autres, nous devons cesser de cultiver notre petit narcissisme trop aisément blessé, de nous « cramponner à notre blessure ». Car la culture de la plainte est la conséquence d’une immaturité psychique, d’un refus de grandir. C’est ce qui reste, à l’âge adulte, du moi chéri de notre enfance, qui fait la moue lorsqu’il se sent vexé.
Bref, Avital Ronell sort largement indemne de cette « culture de la plainte » dont on accuse régulièrement les porte-paroles des minorités et les féministes. Mais James Hartfield, lui-même universitaire, il a récemment publié The Equal Opportunities Revolution, relève qu’elle l’idée qu’elle se fait de ses relations avec ses étudiants est ambigüe : un transfert inversé, dit-elle.

DHH dit: à

@rose
mon petit fils est dans le privé Helas! ;votre post explique tout de cette rencontre avec le reel sous la forme d’une note minable

et alii dit: à

encore un titre:
Comme de nombreuses personnes l’ont souligné, les enquêtes du titre IX étaient souvent trop zélées et le processus défectueux, conduisant à de nombreuses conclusions erronées qui ont ensuite été annulées par les tribunaux (où la charge de la preuve est plus élevée). (Les détails des nombreuses audiences et conclusions injustes du Titre IX ont été recueillis dans le livre de Laura Kipnis Unwanted Advances .)
https://www.spiked-online.com/2018/08/29/victim-culture-eats-one-of-its-own/#.W40KINKLTct

rose dit: à

Damien dit: à
« Il n faut pas agir et parler comme les enfants de nos parents. » C’est le n° 14 dans la traduction de Conche, qui en fait selon moi un excellent commentaire que j’aime méditer parfois. Il faut désobéir à ses parents, quand ils disent des faussetés. J’écoutais à nouveau tout à l’heure la fameuse interwiew de Claude Lanzmann à France Inter quand Wiesel est mort : Lanzmann déraisonne, en réglant ses comptes avec son concurrent es Shoah. Wiesel a écrit lui-même dans « La Nuit » qu’il n’avait passé que quelques jours qu’à Auschwitz, avant d’être transféré à Birkenau. Tout comme Imre Kertesz qui ne parle de Wisel à aucun moment, contrairement à ce que prétend Lanzmann — Comme si déjà Birkenau, c’était les vacances ! Eh bien, pour lanzmann, c’est insuffisant. Donc, il ne faut pas parler comme les enfants de notre Claude Lanzmann. Il faut prendre ses distances avec lui sur ce point. Un ami journaliste me racontait par exemple que Wiesel aurait eu, selon la rumeur, un double. On n’était jamais sûr d’avoir le vrai. Lequel est mort ? Lequel a été déporté ? Lequel a écrit « La nuit » ? Tous les antisémites se sont déchaînés, et il est triste de voir un Lanzmann les y aider. Heureusement Héraclite veille !

C’est tellement passionnant ce point de vue autre.

rose dit: à

La mère avec qui j’ai un hiatus, m’a dit « je n’ai pas de problème avec l’école. »
Je pense puissamment le contraire.
Mais elle m’a dit cela.

bouguereau dit: à

Les profs du privé, c’est comme la tévé face au cinéma.
Pas de comparatif possible

vous en êtes presque drôle dans ce corporatisme qui mangrait ses propres enfant..rozy..le pouvoir d’une école..sa réputation..ce n’est pas la qualité de ses enseignants c’est la capacité qu’elle a a -selectionner- c’est -archi- prouvé..bourdieu n’y pas trop insisté..c’était un secret de polichinelle. l’éducation est hassez parfaitment nazi: elle cherche a naturaliser

bouguereau dit: à

C’est pas con du tout. Que le jeu ne soit pas considéré par les sachants comme représentant un danger, voilà qui en dit long

il est étrange haussi de voir que dans les grandes écoles le jeux est constamment proposé provoqué..pas pour ses qualité pédagogique langoncet..mais parcequ’il détourne de lhabitude de la concurence..entre hélus c’est dvenu dangeureux..même les différence dans largent de pôche peut y dangeureux..c’est tous des camarades comme au politburo..cette odeur là pour le gars du populo c’est une panique

bouguereau dit: à

le jeux langoncet n’est pas toujours un signe dapaisement pour -tous-..

Jean Langoncet dit: à

@le jeux langoncet n’est pas toujours un signe dapaisement pour -tous-..

La bonne et la mauvaise Eris ; il faut choisir son camp qu’elle disait cette vieille bête à corne d’Hésiode

bouguereau dit: à

c’est trés difficile « lagiornamento »..trés difficile parce tous les parents savent que l’objet de léducation n’est pas un absolu mais un ranking..le bien du sien sa réussite c’est l’échec d’un kilo d’autres..kilo c’est au prorata de son amour de son apéti..du gout de la chir que l’on a appris comme les canibaux : tout petit les parents frotte sur les gencives des mioches la chair humaine pour quun jour jour il en manifeste le gout tout personnel

D. dit: à

Moi ce soir je mange du merlan. L’un de mes poissons préférés.

Janssen J-J dit: à

@ rptv,
Je viens de découvrir chez Mona Ozouf cette coutume chez les hussards noirs de la 3e, relative à la nécessité d’éradiquer tous les patois locaux dans l’apprentissage de la langue française à l’heure de la scolarisation de masse de l’école de Jules Féry. Il s’agissait de l’usage du symbole dit du « sou, de la médaille ou du sabot » :
« le maître le donnait au premier enfant surpris à parler occitan ou breton, à charge pour celui-ci de le repasser à un autre fautif, de sorte que le dernier possesseur de l’objet infâmant soit puni… » (p. 234) – Pmp, n’avais encore jamais encore entendu parler de cette incitation à la délation linguistique dans les apprentissages de la langue nationale… Et je me demande si quelqu’un d’icite y fut jamais confronté, DHH ?.
Dans cette foulée de lecture, je viens néanmoins de me rappeler, moij le petit charentais ayant baigné ma prime enfance dans le patois saintongeais le plus quintessencié, d’avoir eu maille à partir avec une vieille institutrice bigote, célibataire et méchante comme une teigne, Julie Berducou (CE2). A défaut de nous taper sur les doigts avec une badine de coudrier, elle nous reprenait autoritairement dès que nous évoquions par exemple notre chemin des écoliers… ‘Par où êtes-vous passés pour venir à l’école ?’. Nous lui répondions, penauds, avoir dû couper à travers champs pour SE dépêcher avec les voisins du hameau d’à côté, « les uns derrière l’un contre l’autre » (on en bégayait de tereur), et dû passer par « le chemin des deux palisses ». Elle nous fusillait alors du regard et nous corrigeait par l’invariable : On ne dit pas « se dépêcher, ce n’est pas du français, il faut dire « se hâter », et les Palisses, ce n’est pas français non plus, c’est du patois, il faut dire le « chemin des deux Haies, »… Les Haies, les Haies, les Haies ! comme j’ai pu les haïr, ces deux Haies, et l’instit avec elles, et les parents qui ne voulaient rien entendre, pour ne surtout pas déroger à la désignation ancestrale de cette venelle où passaient tous les troupeaux de village… Ils se fichaient bien qu’on soit en retard à l’école, à 3 km à pieds par la route, tous les matins et tous les soirs, après être alleé ‘tirer » les vaches. (On ne dit pas tirer, c’est pas français, il faut dire : traire…) !
Je repasse souvent depuis ma retraite par ce chemin désormais officiellement cadastré sous le nom du « chemin des deux Palisses », en riant sous cape à l’ironie de ces souvenirs douloureux, pleins de honte revécue et de l’humiliation provoquée jadis par ces épinglages systématiques, puisqu’ils se répétaient au fur et à mesure de la mobilisation d’un usage conséquent d’idiomes réputés « étrangers » à notre langue.. Le pire de l’affaire, c’est que nous nous mîmes rapidement, mon frère et moi, à nous moquer puis à traquer chez les autres gamins tous les travers de leur propre patois, bien plus prononcé que le nôtre, voire d’en rapporter les trophées au maître (André B., CM2, paix à son âme). « Maitre, Glémain, il a dit qu’il avait entendu chanter une pupu ! Une pupu ? Mais c’est pas une « huppe » qu’il aurait dû dire ? »… Et lui, de ricaner en sermonnant, le sourcil froncé : « c’est pas bien de rapporter ainsi ! hein… Petit rapporteur, va… Ouh, que c’est vilain ! » – Ainsi en allait-il de la morale républicaine diffusée dans toutes les strates de notre France profonde à peine sortie du pétainisme !… Se maîtriser, fliquer, délater…, qui n’en eût pas gardé quelque chose, bor.del de merdre ?
Il me faudrait écrire ma « composition française » vu de la Saintonge natale… Mais il est bien trop tard, ast’heure, et à quoi bon exhumer ces vieilleries à l’heure où il importe de comprendre le drame de l’histoire de nos ancêtres les gaulois décolonisés, vécus par nos malheureux petits réfugiés éthiopiens et ukrainiens, D. ?
Bàv et bon courage, les « maîtres » et « maitresses » du bon françois de la République erdélienne, laïque, résistante et obligatoire !

Jean Langoncet dit: à

@j’ai un petit fils dont les qualités litteraires, la culture, la richesse du vocabulaire, sont encensées par ses profs depuis la sixieme
ce n’est pas ce qui est apparu à l’examinateur du brevet des colleges, qu’il vient de passer ,et qui lui a donné sans doute, en toute bonne foi, 6 sur 20 pour sa rédaction

Mais pourquoi suis-je pris d’une irrépressible envie de rire ? DHH est impayable

D. dit: à

Avouez que c’est ube drôle d’idée de lire en faisant du vélo. Moi ça ne m’ai jamais arrivé.

bouguereau dit: à

ta gueule dédé

bouguereau dit: à

DHH est impayable

ses petits sont mignons..

bouguereau dit: à

Bàv et bon courage, les « maîtres » et « maitresses » du bon françois de la République erdélienne, laïque, résistante et obligatoire !

putain ça sent tant que ça la naftaline et le merlan pas frais en charentes qu’il diroit goulebénèze

rose dit: à

Je n’ai pas tenu.
18h30 je suis sortie.
La maman et la putain, ce n’est pas pour moi.
Tant de discours, et ce type qui marche tout le temps sur couvre-lit, sur le matelas posé sur le plancher, avec ses chaussures qui ont marché dans la rue, pas possible de supporter ça.

D’ordinaire, je ne sors que si viol.

rose dit: à

Ds les 5 premières minutes, ai trouvé ce mot que je cherchais : succédané.

renato dit: à

… ersatz…

Jean Langoncet dit: à

Dans les habits du con troll continu, D. c’est le plus fort. Il fait même ses courses sans liste

racontpatavi dit: à

J’essaie de « coller » un truc dan le rectangle bleu des commentaires mais rien n’apparaît!

DHH dit: à

@jean Langoncet
pourquoi est-ce que ce que j’ai écrit sur les divergences d’appreciation des elves selon les profs vous fait rire? je n’ai pas compris*En revanche Rose m’a éclairée

Jean Langoncet dit: à

Ineffable DHH

Jazzi dit: à

Moi j’aime bien quand vous racontez votre vie, JJJ.
Depuis votre retraite, vous habitez une vieille maison de famille ou un pavillon neuf ?
Rapport aux fantômes !
Moi j’ai fui les lieux qui m’ont vu naître et je ne retournerai pour rien au monde ni dans la maison aux Arcades, ni à Cannes, ni même dans celle de mes grands-parents, rue de la Tour à Lucéram…
Je préfère en garder le souvenir intact dans ma mémoire.
https://www.lelezarddeparis.fr/la-maison-aux-arcades

MC dit: à

L anecdote du sabot doit être dans Pierre Jakez-Helias, de mémoire.
Je ne comprends pas: que Bourdieu n admire pas ce que vous appelez bien maladroitement  » la sociologie juive », ou quelque chose d’approchant, vous parait un argument favorable?
Et , à propos du meme Bourdieu que faites vous de l’orgueil fou de l’autodidacte? Ce même autodidacte qui lit tous les livres de la Bibliothèque de A à Z dans la Nausée de Sartre…
Pour ceux qui citent Conche, je signale que ses principaux essais sont parus en Bouquins.
Bien à vous.
MC

laulau dit: à

J’apprécie l’oeuvre de Sylvie Germain ,je pense comme vous que les ministères de l’ Education nationale et de la Culture auraient dû témoigner de leur soutien à Sylvie Germain , et ,je le dis sans flatterie ,j’apprécie beaucoup vos articles . Il me semble que pour une fois vous faites erreur . Les professeurs de français ( et les documentalistes) sont très appréciés dans les lycées , justement parce qu’ils apportent une ouverture sur la connaissance ,l’imaginaire ,parce qu’ils permettent aux élève d’accroître leur culture et de développer leur identité. Une anecdote pour finir . Il y a quelques années dans le métro , des jeunes filles révisaient leur cours de français. C’était une pièce de Molière. La conversation se déroulait en termes très familiers ,mais on voyait les élèves très intéressées par la pièce ,le cours. Bref , quelques messages stupides ne doivent pas cacher le réel intérêt pour les cours de français.

Jean Langoncet dit: à

@Pour ceux qui citent Conche, je signale que ses principaux essais sont parus en Bouquins

C’est d’Héraclite et d’un fragment en particulier qu’il s’agit ; pas des essais que Conche a pu publier par ailleurs (on se doute bien que sa production ne se limite pas à une traduction des fragments d’Héraclite qui nous sont parvenus)

rose dit: à

Envie irrépressible de rire.

Vous n’êtes pas l’enfant.
L’ado.en question a pleuré et elle a dit « autant de travail pour un tel résultat ! ».
Et je suis témoin qu’elle s’est donnée à fond et elle a su bachoter, deux mois durant avec un sérieux admirable.

Janssen J-J dit: à

@ MC, Je crois me souvenir de ma prof de français qui, dans sa fiche de lecture de la Nausée que je lui avais subtilisée parlait d’un pédéraste. Cela m’avait choqué, je ne comprenais pas que ce terme n’était pas injurieux à l’époque, tout au plus inadéquat, même chez ce pauvre Sartre, quand on se souvient des stupidités qu’il put écrire sur Genet. Vous avez raison pour Jakez Héliaz, elle y fait allusion un peu plus haut… Bien vu, MC… Nous ne nous comprendrons décidément jamais sur bourdieu, laissons tomber cela, il y a trop de distances idéologiques entre nous, mais ce n’est pas grave… Tachons de ne pas nous insulter, moi du moinss qui ai tendance à dégonder de ma soupe au lait et puis de m’en repentir, on m’a dit un jour que c’était à cause que j’étais bélier ascendant sagittaire. Si c’est une excuse, acceptons en l’augure…, même si le scepticisme sera toujours de mise en cette matière.
@ Merci Jzmn pour votre remarque… elle me touche. De plus en plus souvent mes lectures manquées m’amènent à faire advenir une mémoire enfouie, de plus en plus précise… Et j’ai tendance à en noter les effets, si la lecture me touche profondément,… (comme ce bouquin de Mona Ozouf) si je peux y voir des liens virtuels avec les objets traités par la rdl…, Je n’ai pas de scrupule à les rapporter au seul blog auquel je suis attaché par une fidélité monomaniaque depuis pas mal de temps. J’ai déjà dit que j’aimais assez croiser le fer ou la plume avec chaque intervenant. Ce sont pour moi des personnages vivants que j’ai du plaisir à lire tous les jours avec leurs personnalités, histoires et langages si différents mes uns des autres. J’ai une propension extremeà vouloir jouer avec elles.eux. Comme misanthrope fatigant et fatigué, je m’aperçois bien aimer fréquenter des gens que je ne vois pas, les imaginer au fond, sans désirer les connaître au delà… Et dès lors qu’on n’a pas grand surmoi, quel plaisir de pouvoir se laisser aller sans y être censuré par le maître-robot, meme si forcément une certaine auto censure est toujours là, mais pas toujours au même endroit ni sur les mêmes registres qui nous ont pétris !… Je prétends que tous les jours, il me faut lire et me faire la main aussi bien sur le clavier qu’avec la bêche dans le jardin. Et de temps à autre, partir en voyage pour ne pas perdre pied.
Bàv,

rose dit: à

Fuir n’a jamais été une solution.

Moi je suis tankée, mais taureau, affrontant toutes les tempêtes sur le gaillard d’avant.

Mais, à chacun ses choix.

Jean Langoncet dit: à

Le fragment d’Héraclite dont il est question traduit par Conche : « Il ne faut pas agir et parler comme les enfants de nos parents ».

Un extrait du commentaire qu’il joint à sa traduction, en rapport, le semble-t-il avec le billet : « (…)Nos parents nous laissent un lourd héritage culturel d’idée reçues qu’ils nous transmettent, dont ils voudraient qu’elles restent les nôtres. Notamment par l’éducation religieuse et morale, ils visent à faire en sorte que les enfants leur ressemblent dans leurs idéaux. Et les enfants, pour la plupart – du moins aux époques de stabilité -, se conforment au patron, au modèle, que les parents ont arrêté pour eux. Durant des siècles, les enfants ont ressemblé aux parents. Aujourd’hui, en dépit de la crisé des idéaux et des modèles, bien des croyances se transmettent encore par la reproduction éducative. Cela n’est possible que par une éducation qui soit un endoctrinement et fournisse l’individu en réponses avant même que la raison ne se soit éveillée, que la capacité de libre recherche ne se soit développée.(…) » Héraclité, Fragments, puf 1986 ; extrait de la page 74

Jazzi dit: à

Mais au bout du compte, rose, elle a eu son bac ou pas ?

Jazzi dit: à

Mais j’ai trouvé mon port d’attache, rose !
depuis, je suis un Parisien tête de chien, un parigot tête de veau…

renato dit: à

« Les opinions sont des jouets d’enfants »

rose dit: à

D’accord Jazzi.
C’est votre choix. Et quand j’ai vu Jean Pierre Léaud Aux deux Magots, et de café en café,j’ai eu la grande satisfaction d’avoir décanillé, tôt.

rose dit: à

Et g retenu en début de film « et ces méditerranéens et leur ignoble bonne humeur, et générosité ».
Et oui.

Quelle différence de tempérament !

rose dit: à

Français c un an avant le bac, Jazzi.
L’épreuve est en fin de Première.
On s’y prépare en troisième, en seconde, en première et ok n passe les deux épreuves, écrites et orales.

Jean Langoncet dit: à

Bien vu renato et les fragments d’Héraclite se répondent et s’éclairent les uns les autres ; en isoler un a ses limites. C’est tout le parti pris de la traduction et de l’organisation des fragments que propose Conche avec un talent inégalé, du moins pour une chiure de mouche francophone comme moi (il reprend et commente l’ensemble des travaux de traduction alors publiés, en français ou pas)

rose dit: à

et on passe, en fin de Première les deux épreuves, l’écrit 4 heures de composition et l’oral.

rose dit: à

Rozy

Votre corporatisme, etc.
Qq points, sans développer.

Je n’ai pas choisi mon métier. Fruit d’un pari avec mon père qui, le premier, n’a pas tenu sa promesse.

À 40 ans, ( il y a 25 ans, p.de n.de m.), je me suis retournée et me suis posée la question « mais qu’est ce que tu as fait là, les dix années qui viennent de s’écouler ? »

Stupéfaite, j’ai questionné mon travail.

rose dit: à

P.de b.de m.
Crénom.

Marie Sasseur dit: à

J’aime bien l’anecdote de laulau.
Pour enfonceurs de portes ouvertes, il y a aussi Marivaux, des portes qui claquent.

« Krimo, une quinzaine d’années, vit avec sa mère en banlieue ; son père, en prison, lui dessine des voiliers. Après sa rupture avec Magalie, Krimo retrouve Lydia, une amie d’enfance à qui il prête dix euros pour acheter son costume de théâtre. Cette dernière insiste pour qu’il l’accompagne : elle répète Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux avec Rachid et Frida. Sensible au charme de Lydia, Krimo troque quelques affaires avec Rachid, pour qu’il lui cède son rôle d’Arlequin, meilleur moyen d’approcher celle qui « fait battre son cœur ». Alors que Fathi essaie de le réconcilier avec Magalie, Krimo, bien en peine dans son rôle théâtral, ose demander à Lydia une aide particulière. Enfin seul avec la jeune fille, il tente, « dans le feu de l’action » de l’embrasser, comme Arlequin chez Marivaux ; elle l’esquive, promettant une réponse plus tard. (Source : Institut Jean-Vigo) »

renato dit: à

Héraclite était dédaigneux, antipathique, jouait aux dés avec ostentation avec les enfants, disant à ses concitoyens que cette occupation valait bien mieux que leur activité politique.

Jean Langoncet dit: à

Ses biographes sont partagés, renato

Jean Langoncet dit: à

De toute façon, l’épreuve de philo c’est l’an prochain, y compris pour les contempteurs de Germain ; l’ année d’initiation de terminale n’est peut-être pas superflue, de tous côtés

Jazzi dit: à

« Français c un an avant le bac, Jazzi.
L’épreuve est en fin de Première. »

ça n’a pas changé !
C’était déjà comme ça en 1970, quand j’ai passé le bac de français…

Janssen J-J dit: à

j’ai eu envie de dire que j’avais jamais trop Conche sc-ié///mais parfois j’ai trop honte des mauvais jeux de mots qui surviennent constamment en ce moment je sais pas pkoi. D’autant que je l’ai découvert récemment le vieux Marcel. Son Epicure en Corrèze m’avait super botté, de retour au bercail après son escapade amoureuse foirée en Corse… Je me disais,… cet immense connaisseur de Montaigne, quand même ! comment ai-je pu passer à côté ? j’zi raté bcp de choses dans ma vie, mais tous comptes faits, je n’aimerais pas la revivre ni la regretter. Tous les jours actuels sont comme une joie de revivre, le toubib m’a dit que j’allais pouvoir progressivement diminuer mes doses de lithium commencées depuis six ans, à la suite d’une grave… Parfois j’ai des bouffées d’ éco anxiété mais pas trop et je sais comment les maîtriser dans la nage de l’eau. Je sais que je ne connaîtrai pas la catastrophe à venir, ce qui m’apaise.
Bon, assez, c’est l’heure de la Péro ! tchin à tous.tes, bàv

Marie Sasseur dit: à

« (…)ancienne fonctionnaire au ministère de la Culture, elle n’avait pourtant rien demandé à personne, n’exigeait rien, ne réclamait rien. Ses livres vivent leur vie et la nave va. »

Pas fortiche en affaire non plus, donc.

Se fait copier-coller un extrait de son oeuvre, divulgué à des milliers exemplaires et pas un kopeck , que des emmerdements.

Un futur bachelier qui va faire une école de commerce va lui arranger ça, à Sylvie.
L’exception pedagogique au droit d’auteur s’applique contre rémunération, en principe.

rose dit: à

Corporatisme, suite.

Stupéfaite à 40 ans, j’étais bien dans mon boulot.
Heureuse.
44 ans, ai passé le Capes. Réussite au premier passage. Pris ma retraite à 59 ans.

Adaptation hyper difficile : ai cru être arrivée chez les fous furieux. Ai eu un élève caractériel Benjamin.L dans la première sixième où j’étais stagiaire. Une seule question me taraudait « qu’étais-je venue faire dans cette galère ? »
Puis, j’ai évolué, etc. en ai bavé un max.
Ma réputation s’est faite grâce à Rabelais.
Ai eu nombre de galères, mais je n’ai jamais cessé de ramer ; finalement, le canoë, c’est la suite logique.
Ai bossé un an à l’EIMPACA. Le directeur m’a demandé si j’étais à la disposition des élèves, j’ai répondu non, ai été virée, sans ménagement.
Ai eu une possibilité d’aller finir ma carrière à Helsinki, ai renoncé pck cela ne comptait pas pour ma retraite.

Jazzi dit: à

« Se fait copier-coller un extrait de son oeuvre, divulgué à des milliers exemplaires et pas un kopeck , que des emmerdements. »

On touche toujours des droits, quelques kopecks !
Je viens de recevoir un chèque de mon éditrice pour les photocopies et emprunts de mes goûts de… en bibliothèques et pour quelques passages d’extraits de mes commentaires en radio (suisse).
De quoi m’offrir une bonne semaine de vacances… en attendant un prochain relevé !

rose dit: à

Le corporatisme, fin.

J’ai fini ma carrière couronnée de lauriers.
Pas par l’administration qui m’a proposé les palmes académiques et je les attends encore. Nous étions deux, un collègue homme et moi. Il les a eues. Pas moi.
Par les élèves.

J’ai connu la gloire,moi, monsieur, du bonheur d’enseigner. Et j’ai été un prof. heureux. Mon meilleur copain est prof.lui aussi, on a tricoté nos matières ensemble, histoire géo et français.

Pendant ces 40 et plus (42, 46 ?) annuités de carrière, j’ai été sous payée. Mais le pire a été de me faire injurier, y compris au sein de ma propre famille (hyper annonciateur du désastre futur, quand j’y songe).

Je me suis faite aussi injurier par mes collègues.

J’assume, haut et fort : le corporatisme, je n’en ai rien à foutre. Je pense que ce devrait être une obligation aller travailler en liquidant le très.mortifere tripalium et en étant heureux.

Ce fut mon cas. J’en reste satisfaite.

Maintenant, pensez ce que vous voulez et alignez en droite ligne vos poncifs éculés. Cela.ne changera rien à mon point de vue. Et cela est triste car une vraie et réelle conversation peut amener l’autre à faire évoluer son point de vue.
Ce n’est pas le cas. Je vous remercie néanmoins d’avoir suivi attentivement mon argumentation.

Marie Sasseur dit: à

Non, il va falloir que Sylvie trouve un bon bâveux pour la défendre et réclamer des dommages et intérêts au ministère de l’éducation nationale.
Le ministre de la culture ne semble pas devoir être concerné.

rose dit: à

C bien qq.kopeks.
Ce serait mieux un gros paquet de roubles mais, à défaut de grives, on mange des merles. On peut tjrs les farcir avec de la mie de pain et des grains de genièvre, volés dans les bois.

rose dit: à

Sinon, y a toujours planque sur la robe, un perdreau de l’année. On lui colle un pruneau qui a trempé la.nuot entière dans l »armagnac. On le barde e lard nature, et on le fait rôtir aux petits oignons.

rose dit: à

planqué sur la ribe

rose dit: à

Quand je pense qu’il y en a qui, toute leur vie, la sainte journée, se sont faits chier à faire un métier qui les insupporte et leur aigrit le caractère !

rose dit: à

Un jour, un élève de cinquième, un garçon hyper bien éduqué, ô joie ! m’interroge au début du cours. On n’avait pas encore attaqué le morceau.
Il me demande poliment et tout (le miel, l’élève qui respecte le prof !) « Madame, je ne comprends pas bien pourquoi tous les matins, je vous vois passer devant mon arrêt de bus, et pourquoi conduisez-vous en chantant ? »
Ben, que je lui ai répondu illico « c’est parce que je suis contente de vous retrouver et que je pense que l’on va apprendre ci et ça, quelle chance de travailler avec vous ! ».
Moij.les élèves, ils m’ont tout appris.

Quand je me suis faite larguer par JP D-R en mai 2005 et que je ne pouvais plus faire cours tellement je pleurais. Quand j’ai accouché de ma seconde fille et que les parents nous ont couvertes de cadeaux.
Quand je revenais de la forêt de Fontainebleau et que je ramenais des bouquets d’automne à mes élèves. Quand je leur ai demandé mais quel est le pluriel de mal et que Robin m’a répondu « maux, Madame ». Quand Franck Conig. m’invitait à danser à la fête de l’école parce que j’étais plus jolie que toutes les mamans. Quand je leur ai raconté la bandaison d’un éléphant du zoo de Vincennes (les garçons en quatrième qui ne savent plus quoi faire de leur bite !)quand j’apprenais à apprendre par cœur Les éléphants de Leconte de Lisle en arpentant le long couloir de ma classe à l’autre bout en scandant « d’un point de l’horizon comme des masses brunes », alors qu’une petite fille pleurait « je ne sais pas apprendre par coeur, moi madame ». Alors, on s’était tous levés et on avait arpenté.
Quand nous faisons s théâtre dehors sur une lente douce à l’arrière du collège et que l’on déclarait « ô rage ô désespoir ô vieillesse ennemie, n’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ».
Quand j’ai fait un vol plané les bras chargés de dossiers en talons hauts devant mon élève cardiaque, et qu’elles ont tellement ri que j’avais peur pour son coeur. Quand une maman d’élève m’a jeté une page du Coran à la figure, pck Mohammed Merah et moij faisais l’étude comparative Coran, Torah Bible au programme de sixième.
Et Joseph que l’on a fait rentrer au lycée, qu’y a -t’il fait ? et Vivien qui est parti en maison familiale pour que quitter sa mère soit la vraie priorité.
Et Julie amoureuse de Mickaël mais qui a fini par le larguer, je ne sais pas pourquoi, j’avais d’autres priorités.

Et ce jour de printemps, où la séance de cinéclub s’est transformée en la Fièvre du samedi soir. Je en sais plus quel était le film au programme, mais je sais que les bisous dans le cou, les garçons béats et les filles les pieds sur terre.

Moij.cela n’a jamais été ma famille les profs. Pas plus que la salle des.
Je me suis toujours sentie une étrangère.

Par contre, les gosses ! Auxquels j’ai incessamment laissé la parole !

Train de bonheur les gamins ! Tous.

Alors, voyez-vous, votre idée de corporatisme est totalement à côté de la plaque.

Je vous remercie d’en tenir compte ultérieurement, si cela vous agrée.

Marie Sasseur dit: à

Je trouve que cette histoire du petit Poucet dans le Morvan de Sylvie, mérite mieux que les caricatures hâtives en ont été faites sur twitter.
Les parents du petit Poucet et de ses frères étaient presque aussi odieux que ceux des 9 freres de Sylvie.

Le petit Poucet est un conte de Charles Perrault écrit au plus fort d’une période de refroidissement climatique, un hiver quatre saisons. Ce que j’avais été soulagée lorsqu’il réussit à s’emparer des grandes bottes. Bon, mais j’avais 7 ans, c’était un peu jeune pour passer le bac.
Ce texte de S. Germain donné à l’épreuve du bac de français montre simplement que le niveau a dramatiquement diminué, sont tous a bac moins 10, accompagnant ainsi une faillite de l’éducation nationale initiée il y a tout juste 40 ans.

Et quand on lit le corrigé, comme je viens de le faire, après avoir écrit ces quelques lignes, je me dis que je me sens bien seule, ici, au milieu d’abruits.

Le corrigé, in Le Parisien
« Nous nous demanderons en quoi les fils sont présentés comme des créatures quasi inhumaines.

I Des fils quasi inhumains

1. des enfants inhumains : loin des hommes (aucune référence précise à l’humanité dans l’extrait. Le cadre de vie est la forêt, les étoiles, la faune (renards, chats sauvages, chevreuils, sangliers, bêtes…)

2. des enfants inhumains : durs, sans cœur. Champ lexical de la dureté (dureté l. 2, granit l.3, colère l. 10, ). Ils font corps avec une nature dangereuse, tourmentée( troué l.4, saillant l.4, ronces l.4, roche l 6, heurté comme les saisons l. 6, écrasants l.7,, pétrifiés.7) sauvages (« nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages, …, chair des bêtes… l. 12-13)

3. des enfants qui n’ont comme horizon que la forêt, et pour vie que celle du climat changeant, qui ne connaissent que « les bêtes… les étoiles » l. 23

II. Des personnages de conte

1. Ils vivent dans un hors temps humain, celui des contes, du « il était une fois », celui d’une nature millénaire (« granit… vieux de millions de siècles » l. 3) des cycles de la nature : imparfait de répétition, des tournures répétitives (des étés… des hivers l. 7, passages séculaires l. 20), celui du chant de la nature (« un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères » l.8-9).

2. Ce sont des sylvains : créatures mythologiques de la nature chez les Grecs (hommes des forêts, à leur image, l.1) ; cf. la métaphore « hommes des forêts » (« élevés parmi les arbres », « un même chant les habitait » l. 5) »

Marie Sasseur dit: à

Abrutis. Mais bon, merci quand même.
Bonne soirée.

rose dit: à

Quand je leur ai raconté la bandaison d’un éléphant du zoo de Vincennes, à cette classe de troisième.

Quand Franck me dit « ce silence assourdissant » et je le complimente et il me dit « mais madame c’est vous qui avez dit ça ».
Quand je leur ai expliqué
Ô tombeau
Ô lit nuptial
Ô chambre souterraine
Et que Mohammed et Mutlu m’ont dit nous on veut bien mais la fille qu’on épousera sera vierge.
Etc.

Vous ne voudriez pas que j’y passe la nuit ?

Et quand je ramassais un gros crapaud verruqueux, que je le sortais de son seau et le montrais aux petites filles de trois ans Violette, Célestine et Camille en leur disant la première qui l’embrasse sur la bouche et ce sera un prince charmant avant d’enquiller sur Les Contes de Fées.

Et les petites filles me regardaient d’un air sceptique, mais alors ! Les filles toujours avec leur sérieux !

Prof., le plus beau métier du monde.

Soleil vert dit: à

Peu amical ou dangereux pour l’homme, le troll reste lié aux milieux naturels hostiles comme les mers, les montagnes et les forêts.

wiki
ah ah

Jazzi dit: à

Avec vous, rose, pas de problèmes pour raconter votre vie.
quand vous vous lâchez, vous ne le faites pas à moitié !
Si j’ai bien compris, prof., ce n’était pas votre vocation au départ ?
Qu’est-ce qui vous a fait bifurquer ?

DHH dit: à

@Rose
vous avez raison
le metier de prof offre des moments merveilleusement gratifiants :l y a les lettres qu’on reçoit pendant les vacances d’ eleves qui vous parlent des livres qu’on leur a fait decouvrir; il y a celle qui vous ecrit un jour ,pour vous annoncer son succes à Sevres et vous dire qu’elle vous le doit un peu. ;quel bonheur de voir des filles de paysans de la Beauce découvrir ,dans le texte grec, la rencontre de Nausicaa et Ulysse sur la plage et la confrontation de l’essaim de vierges avec le mâle barbu qui tout gêné de sa virile nudité fait irruption devant elles /
Mais c’est un metier épuisant où on est toujours en representation et devant un public qui n’a pas d’indulgence : je me souviens de ces fins de trimestre où on ne trouve même plus ses mots
Aussi longtemps que j’ai ete prof j’ai eu peur de sécher devant les élevés de ,n’avoir que des periphrases a offrir pour commenter un texte , et je suis pleine d’admiration pour celles qui tiennent longtemps dans le metier comme Rose .
je trouve que le commentaires que vous citez du texte du bac est nul, ecrit par quelqu’un qui n’a rien compris aux personnages présentés et au regard que porte l’auteur sur eux ; Rose partagez vous mon avis ?

Marie Sasseur dit: à

Lu, et j’approuve, en substance : Sylvie Germain n’est publiée que parce que le niveau intellectuel a drastiquement baissé en France.

Ce texte lacunaire , absolument nul qui ne nécessite du candidat aucune connaissance autre que des pitreries permettant tous les délires d’interprétation ( concept marketing et de management) et a y voir comme soleil vert, des trolls, et pas un nouveau catéchisme , dit bien le connerie et l’obscurantisme qui viennent.

Et c’est ainsi que Sylvie, qui fuit la gloire au Flore, la trouva.

B dit: à

Et vous que cherchez vous? L’absolution?

Marie Sasseur dit: à

Germain, Slimani, Foenkinos, au programme du bac. Et les profs ne se rebellent pas.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, a part ça, c’est bientôt la rentrée ?
Moi je passe ce mois de juillet avec deux paysans, les deux seuls habitants qui survivent tant bien que mal dans un village abandonné de la région de Donetsk. Et encore, ils ne sont pas du même bord.

Un peu d’air.

https://www.lianalevi.fr/catalogue/les-abeilles-grises/

Jean Langoncet dit: à

Bécassine à la tête aussi pleine que bien faite, votre allusion a bien été reçue ; Marivaux aussi figurait au programme avec L’Île des esclaves … Déchaîne ton coeur disait un slogan papal (faut-il toujours une majuscule après des points de suspension ?).
M’en va me faire gober le merlan et plus pire si affinités électives

et alii dit: à

BONSOIR
le mari d’une de mes amies(d’autrefois)était prof de lettres; il aimait aussi beaucoup enseigner; mon amie m’a raconté qu’il inventait ses dictées pour ses élèves et que ça le mettait en joie comme lorsqu’il jouait au piano;la seule ombre, c’est que c’est sa femme qui s’effondra psychologiquement et tres sérieusement; j’ai su aussi qu’il était parti vivre avec une autre femme, puis revint avec son épouse qui enseignait aussi à des immigrés; mais sa joie, elle la trouvait dans le jardin de la maison qui était à sa mère à elle , alors que lui -pasteur défroqué,et spécialiste en patristique maltraitait ouvertement la vieille dame en lui parlant grossièrement;ça me peinait beaucoup

Marie Sasseur dit: à

Je rappelle au becassin qui se trompe de bigoudine, que bodylan n’a jamais été au bac de français.

Pour la dissert’, au bac de français cette année, c’était sujet poésie: Baudelaire et Apollinaire. Moyen d’échapper à Sylvie, et ses sylvains à moitié tarés.

Jean Langoncet dit: à

Le programme (votre proposition) ne se limitait pas aux sujets de dissertation et au commentaire, bécassine qui se voudrait retorse

Marie Sasseur dit: à

Plus le temps de répondre aux spams sans intérêt du becassin.

Encore une chose, après avoir survolé les posts d’une ravagée: heureusement que les copies du bac sont encore corrigées sous anonymat. Et après survol des posts d’une autre tout aussi ravagée, on apprend finalement que la correction des copies, toutes les copies, est au terme affaire d’un jury de 20 enseignants qui valide ou modifie la note, surtout lorsqu’elle est limite.

Ce billet est une catastrophe pour l’intelligence, mais bon, il faut commencer à ne plus s’en faire une montagne. Il y a tellement de nécessiteux.

A vous !

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi 26 juillet 2022 à 23 h 10 min.

…faire des billets à longueurs d’années,…

…pour qui, pourquoi, rassurés les évolutionnistes du mondes des basses-courts,!…

…militer les droits, pour des misères, des jaloux de rien, qui sont encore plus cons, en devenant instruits,!…
…il n’y a plus que çà,!…des droites lèchent-bottes,!…

…en réalités, tous plus excités les uns les autres en  » animale – pervers « ,!…

…en la misère des  » rapetou – maquereau « , en vogue; de l’Europe-aristocrate,!…
…en l’assistance-publique,!…

…tous complices, pour un jeton de conseils à Judas,!…les banques au parloir,!…
…les nouveaux-truands à cols-blancs,!…
…catapulter aux finances à
…trusts & zèles, en participations – privés.

…des règlements intérieurs, pour se foutre des légalités publics,!…
…corruptions de la société-civile,!…
…s’en remettre aux automatismes écrits,!…
…et des assurances, comme taxes,!…gratuites,!…

…créer sa propre banque,!…
…le facteur, qui vous apporte vos sous de pension,!…c’est encore plus rassurant,!…
…etc,!…les jeux à leurs chandelles,!…

…les commerces en faillites fautes de livres d’artisanats réimprimer,!…
…quels syndicats,!?,…etc,!…tous cocus,!…sinon riens,!…
…la légitimité, de quoi,!…rapetou,!…
…partout,!…
…la basse-cour et ses droits, sports cinémas et actualités, pour y rester maintenu,!…
…of course,!…aux cyniques de tout pays,!…

Bloom dit: à

En tous cas, je constate que depuis un certain temps, les noms des bleds sur les panneaux de signalisation sont de moins en moins lisibles. En Bretagne, dans la Somme, et certainement ailleurs. Le pays serait-il en train de s’effacer? Et en particulier le pays version rurale. Dans Cent ans de solitude, les habitants de Macondo perdent la mémoire et se mettent à étiqueter chaque chose, chaque animal afin de perpétuer le souvenir du monde. Nous, on estompe petit à petit les noms pour être certains de bien les oublier.
Je ne sais pas pourquoi, mais ce phénomène me semble avoir une portée symbolique. Un des avatars de la cancel culture.
A ce propos, après avoir regardé le débat entre Rish! & Liz!, je crois que je vais regretter Bo-Hasta-la-vista-Jo. ‘Boris va désormais glander sans boire’, diront les amateurs de l’album de la Comtesse, une autre possibilité de l’effacement.

rose dit: à

M’est pas venue à l’idée de m’amuser des notes sévères données à mon élève. Jamais de la vie.

rose dit: à

On a cru un temps qu’on était débarrassés à jamais d’une teigne poisseuse. Ce n’était qu’illusions.

rose dit: à

Les deux ans de confinement, dont les quatre premiers mois hyper stricts, ont été vécu par les élèves aussi, qui parfois avaient des conditions difficiles de vie à la maison. Donner des notes lamentables aux élèves qui se sont acharné à bosser, ce n’est pas les encourager dans la poursuite de leurs études.

DHH

Je renonce (à court terme) trop de rage en face de moi. Mais soutien total pour les élèves ! Courage à eux.

rose dit: à

qui se sont acharnés

rose dit: à

B dit: à
Et vous que cherchez vous? L’absolution?

Faudrait croire aux miracles.
Et à l’odeur de sainteté.
Pour l’instant, c’est le merlan frit.

rose dit: à

longtemps dans le metier comme Rose .
je trouve que le commentaires que vous citez du texte du bac est nul, ecrit par quelqu’un qui n’a rien compris aux personnages présentés et au regard que porte l’auteur sur eux ;

DHH

Parlez-vous du commentaire du Parisien ? Le corrigé mis en ligne ce soir ?

rose dit: à

Jazzi

Je cesse là.

La perversité, lutter contre, ça va un temps, mais au bout d’un moment, c’est bon, on a sa dose.
Le plus triste pour moi étant ce soir le rire irrépressible.

Jean Langoncet dit: à

@Le plus triste pour moi étant ce soir le rire irrépressible

le contrôle continue

x dit: à

Je n’ai jamais eu l’occasion de lire Sylvie Germain.
Mais J.-L. Trassard, si ; or il y a un très beau texte dans le recueil L’Ancolie, « Reconnaissance des dehors et des dedans d’une forêt : texte double sur les pages en regard ; deux points de vue, deux façons d’aborder la forêt, qui sont aussi d’un côté un récit fait par son protagoniste et de l’autre, en italique, les réflexions de son auteur sur les paradoxes de l’évocation par les mots.

MS pourrait-elle préciser ce qu’elle entend exactement lorsqu’elle reproche au texte de S. Germain d’être « lacunaire » ?
Je crains une erreur de catégorie de sa part, dans la mesure où l’incomplétude est constitutive de la « littérarité » d’un texte : l’exhaustivité à laquelle s’efforcent la notice d’un médicament, un mode d’emploi et certains documents serait mortelle pour une œuvre littéraire.
De même la polysémie, certains types d’ambiguïté et d’instabilité, à réduire autant que possible pour le bon fonctionnement de la pure et simple communication, servent-ils au contraire la fonction poétique (et se distinguent de l’obscur ou de l’amphigourique).

Dit autrement dans la nouvelle de J.-L. Trassard :
« il ne voulait pas d’illustrations, souhaitant que les mots fussent capables d’évoquer la forêt, c’est-à-dire non de la dessiner […] mais de créer par leur emploi même une sorte de gouffre derrière eux, donnant à ceux qui liraient la possibilité, l’envie, de placer leur forêt sur l’espace qui du mot s’ouvrait vers la chose. »
« Chaque mot, d’ailleurs, ne se limitait pas à une chose car beaucoup d’images s’accrochaient à ses branches, s’engouffraient sous son ombre. Ainsi écrivait-il comme à distance avec les sentiments de lecteurs dont il ignorait tout, qui peut-être n’étaient pas nés, grâce à cette souplesse du sens, marge d’oscillation presque infinie, qui pour chacun changerait la résonance et l’entourage des mots. »

Jean Langoncet dit: à

Voici les œuvres qui étaient au programme du bac de français 2022 : https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo5/MENE2036974N.htm
Quel aurait été votre programme, vous qui êtes si attachés à la défense de la culture ? Vos suggestions pourraient être entendues en vue des épreuves de 2023 … et au-delà, ces études ne se limitant pas à un examen et à l’obtention d’une note sur 20

JC..... dit: à

MERCREDI 27 JUILLET 2022, 5h07, 25°, brise légère

BAC ET LAUREATS

Limiter les épreuves classiques à l’ancienne tellement elles sont devenues stupides et inutiles. conséquence ? Un nouveau Bac réduit à l’essentiel.

Le maximum de points sur :
– Une épreuve culturelle sur les jeux vidéos en ligne
– Une épreuve sportive sur la vitesse de l’index du candidat sur touches de portable

Marie Sasseur dit: à

petitix cause aux futurs pharmaciens. Distributrice de commerce, elle leur propose de l’homéopathie dans un emballage verbeux. Comme pour ce texte de Germain et les sylvains. Le lecteur à soigner  » participe » pour combler un vide sidéral où émerge un mot ou deux, où se raccrocher et accessoirement, sous forme d’exercice pour patients du dr Rorschach, un tableau impressionniste à commenter qui contient tous les germes d’une idéologie politique, ahistorique, mortifère, d’une vieille donneuse leçon moralisatrice.
Voilà Sylvie, peut maintenant adopter une tenue d’été fraîche et légère et laisser ses oripaux gothiques au vestiaire, c’est plus de saison.

rose dit: à

Pour Olivier Véran, et pour tous les sinistrés de l’école, d’un côté ou de l’autre des bancs, tournez la page et reconvertissez-vous à l’art.

Marie Sasseur dit: à

Quelques erreurs de mise en forme mais l’essentiel y est, je me mets 18/20. De toutes façon, j’ai déjà mon bac depuis belle lurette.

Bonne journée, je file à la mer.

renato dit: à

«… reconvertissez-vous à l’art. »

Pourquoi pas à l’enseignement, puisque le salaire est sûr et les vacances aussi ?

renato dit: à

L’éducation communiste est un vrai désastre : Les députés du parti russe de centre-gauche Russie Juste ont présenté à la Douma un projet de loi qui prévoit la reconnaissance de l’Ukraine comme État terroriste et la confiscation des avoirs de ses citoyens au profit de Moscou. « Nous proposons de reconnaître l’Ukraine, les États-Unis et d’autres complices du président ukrainien Volodymyr Zelensky comme des États parrains du terrorisme », a écrit le chef du parti Sergei Mironov sur Telegram « En ce qui concerne ces pays, dans le cadre de notre projet de loi, nous proposons d’appliquer les mêmes mesures qui sont appliquées contre un État terroriste ».

Patrice Charoulet dit: à

RIEN DE PLUS RARE QUE DE NE DONNER AUCUNE
IMPORTANCE AUX CHOSES QUI N’ONT AUCUNE
IMPORTANCE . (Paul Valéry)

Jazzi dit: à

(faut-il toujours une majuscule après des points de suspension ?).

ça dépend.
Oui, si c’est une nouvelle phrase qui suit, non si l’on poursuit la phrase précédente.

Jazzi dit: à

« le mari d’une de mes amies… ça me peinait beaucoup ! »

C’est toujours triste quand vous parler de vous, et alii !
Vous n’auriez pas de bons souvenirs à nous faire partager ?

Petit Rappel dit: à

« Heraclite était antipathique etc » ça ne vient pas de Diogene Laerce, ça ?

Jacques dit: à

J’aime beaucoup monsieur Michel Drucker, le dernier gentlmen du PAF.

bouguereau dit: à

héraclite était un philosophe..un genre de mec à barbe telment haït par les romains..mais par effet de transvaluation des valeur rénateau en fait un hypstère anticommuniss primaire..une façon de steeve bannon likable

bouguereau dit: à

En Charente Maritime, les noms de villages sont toujours bien lisibles, Bloom !

dans le gers y’a condom..ars sur l’ile de ré..kabloom ne peut dire du mal de la « perfide albion » sans havoir le foi qui lui tord il lui un contrepoison..un filtre d’amertume

Janssen J-J dit: à

@ l’amour de ses élèves… le lire le matin, céleste. Aller de joie, c’est splendide.
L’atteigneuse, à côté ?… inoffensive et mal embouchée, comme une tique juste bonne à chiquenauder dans la mer.
-< Ai justement rêvé de vous, rz, comme d'une bonne maîtresse secourue à temps dans la chute de SES escahiers. La mienne (dite Julie la rousse) aurait pu être charmante comme vous, jadis, si elle avait connu un vrai amour charnel, une fois dans sa vie au lieu de s'aigrir avec un crucifix perpétuel. Elle ne porta jamais de talons hauts, juste des bottines grises enveloppant de gros bas de nylon qui dépassaient. "Vous leur donnerez une pomme selon la capacité de leur estomac", ordonna-t-elle à la vieille cantinière, la mère Blanchar, lors d'un déjeuner parmi nous autres un vendredi saint, histoire de vérifier que nous n'avions pas apporté un bout de sauciflard à bouffer en douce avec les sardines et les fayots. Bouh, bouh…
(rptv, 26.7.22_10.14)

bouguereau dit: à

Quel aurait été votre programme, vous qui êtes si attachés à la défense de la culture ?

la réponse serait hinteressé..est ce quil sagit bien quand il sagit de « la défense de la culture » à un examen..de choisir un texte en premier lieu qui serait en cette occasion comme « primée » et « validé » par l’usage social..j’ai dit pour ce qui me concerne que sa qualité était subsidiaire..sauf si l’on admet ce que je viens de dire..c’est a dire que la valeur d’usage ne serait pas au profit des interessés : les élèves. puisqu’il y a été question de bac pro, certains profs proposent un mode d’emploi un peu retord..des questions pour montrer que l’on a compris..et quelques synthèses de dépannage..te sentirais tu concerné langoncet?

Janssen J-J dit: à

@ GS’A. Tout à fait d’accord avec cette problématique pour une fois n’est pas koutume. Il est bon de rappeler à l’erdélie qu’il s’agit d’une même phrase comme dans les beaux draps, et donc juste d’observer qu’il n’y pas lieu aux majuscules…
On lira avec profit cette courageuse opinion du néo-célinien du blog, certes un peu ‘dérongé’ comme aurait dit Mme de Stale, mais néanmoins constant tel Benjamin dans sa correspondance, chose tout à fait rassurante pour l’erdélie toujours en besoin de rassurance, quant à ses ayants droit.
_________
(extrait C-C)
…créer sa propre banque,!…
…le facteur, qui vous apporte vos sous de pension,!…c’est encore plus rassurant,!…
…etc,!…les jeux à leurs chandelles,!…

…les commerces en faillites fautes de livres d’artisanats réimprimer,!…
…quels syndicats,!?,…etc,!…tous cocus,!…sinon riens,!…
…la légitimité, de quoi,!…rapetou,!…
…partout,!…
…la basse-cour et ses droits, sports cinémas et actualités, pour y rester maintenu,!…
…of course,!…aux cyniques de tout pays,!…

Bàv, giovane !

closer dit: à

« L’histoire est effroyable. Elle s’est déroulée fin juin à Faisalabad, une ville du Pakistan. Droguée par une amie musulmane, Meerab Palous a été enlevée et emmenée de force alors que ses parents dormaient tranquillement. Le lendemain, cette chrétienne de confession a été contrainte de se convertir à la religion musulmane et de se marier.
Lorsqu’ils ont découvert la disparition et la situation de leur fille, ses parents ont rapidement porté plainte. Contre toute attente, la police a refusé de l’enregistrer. Pour l’association Human Rights Focus Pakistan, « plus d’un millier d’incidents de ce type se produisent chaque année », sans que cela ne soit évoqué dans les médias internationaux. » (Causeur)

Jazzi dit: à

« Bàv, giovane ! »

J’aime bien quand il nous raconte les tribulations de sa carte bleue !

et alii dit: à

bonjour
en classe de seconde, j(ai eu un prof de lettres très petite, ses cheveux bruns comme des baguettes quisemblaient avoir été coupées au bol;
dans les couloirs, elle étqait toujours accompagnée par un autre prof de lettres (ça nous le savions)
très grand, et tres voûté pour lui parler à l’oreille:c’était pour nous le couple le plus romanesque que nous pouvions imaginer, mais, elle aimait bien certaines élèves dont la réputation nous obligea à croire qu’elles étaient les préférées de la prof de lettres:des filles qui sortaient d’un couvent avec des noms sorties d’annales psy! (l’une d’elles s’appelaient Bernadetten, avait un visage d’ange, et on apprit donc vite que le prof les invitait à des parties le soir chez son frère ,un chef d’orchestre un peu connu en France ;j’avais un cousin juriste, passionné d’histoires de « couvents », (où il avait péché son épouse) et de prostitution, , plus tard par le psy, et qui me raconta qu’il y eut procès pour ces amours unanimement considérées comme coupables; ça me mit la puce à l’oreille;
bonne journée

Jazzi dit: à

Un mari vaut bien une conversion, closer !
Bardot s’était convertie au judaïsme pour épouser Gunther Sachs…

et alii dit: à

excuses orthographe:je tousse encore terriblement ;je vais me soigner

Janssen J-J dit: à

-un orfèvre en la matière, GSA… des textes ciselés dans un formatage intangible et rassurant. Qui en serait capable, icite ?…
-l’amour de michel drucker comme gentleman ? . toujours en panne d’inspiration.
– je propose une traduction libre sans deepl, et pourquoi pas, après tout, car je me sens également interpellé, quoique non enseignant au lycée général ni au lycée technique.

@ J L : quel aurait été votre programme, vous qui êtes si attachés à la culture ? la réponse serait intéressante.. S’agit-il en matière de « défense de la culture » lors d’un examen… de choisir d’abord un texte « primé » et « validé » par l’usage social ? J’ai dit, pour ce qui me concerne, que sa qualité était subsidiaire (secondaire ?) … sauf si l’on admet que sa valeur d’usage ne soit pas directement articulée au profit des intéressés, les élèves. Vu qu’il a été question de bac pro, certains profs proposent en effet un mode d’emploi un peu retors…, des questions pour vérifier que les élèves ont bien compris ce qu’on leur demandait, avec quelques synthèses de dépannage, en cas de défaillances…
Te sentirais-tu concerné dans ces conditions, langoncet ?

Moi oui, dans ces conditions, je serais d’accord avec ça, mais pourquoi y voir un procédé retors ? Sans doute le deepl n’a-t-il pas bien traduit la question ou l’intention… Pourtant, le logiciel peut toujours être amélioré. J’en suis sûr, surtout qu’il n’aurait pas de raison de se vesquer de la liberté prise. L’herdélie reste totalement libre de ses intervhentions !

Jazzi dit: à

Mais le bac ce n’est pas que le choix d’un texte à commenter, il y a aussi des sujets de rédaction.
A la question quel est votre héros romanesque préféré, j’avais répondu Madame Bovary, non sans argumenter en faveur de cette impénitente rêveuse.
Mauvais tirage, à une époque où les profs étaient marxistes et alors que Sartre avait sorti son livre sur l’Idiot de la famille.
Résultat des courses, 8/20 !

Janssen J-J dit: à

@ txfldg – j’ai mal à votre poitrine de fumeuse, mais ne sais pas comment y porter remède. Je doute que les soins auto-prodigués soient de grande efficacité. pmp, JE PENSE surtout qu’on est en présence d’un mode de présentation de soi comme un autre giovane… L’histoire quotidienne de l’hypocondriaque imaginaire que la gente erdélienne finit par enlacer et se *délapasser, quoi.
—-
*enlever les lapasses qui s’accrochent aux gilets jaunes en Aunis,

bouguereau dit: à

comme drh si t’es l’objet de complot baroz..il y a un vache de bon coté valarisant par derrière..tu donnes du boulot à tout un tas de gauchos qui n’ont plus l’temps pour le grand soir..t’es un tel entrepreneur que ça vaut bien une brassée de ptis fours..et une main au cul à la mairie

Janssen J-J dit: à

Que de déconvenues… 8/20, jzmn, quel aveu. Mais pourquoi en imputer la faute à Sartre qu’aucun correcteur de l’époque n’avait lu, voyons donc !?
C’est à croire que seul un Charoulet dut subi la honte d’un 19/20 à son commentaire de texte sur un roman de Charles Maurras ! 😉

bouguereau dit: à

mais pourquoi y voir un procédé retors ?

le mode d’emploi..il en est des traduit du chinois par des travailleur du clic à la rénateau dont un pro doit se contenter..deepl n’est pas toujours ton ami jj

DHH dit: à

Les même vus par La bruyere:
des etre deshumanisés par la misere », animalisés », comme ceux de Sylvie Germain sont « végétalisés »
Un regard politique chez l’un , une touche de tendresse poetique pour habiller cette brutalité chez l’autre

 » L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes ; ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’eau et de racine : ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé. »

Jazzi dit: à

L’année suivante, en philo, j’avais pigé le coup.
Nous avions : « Idéalisme et matérialisme ».
Après définition des deux notions, j’ai penché nettement en faveur du second.
Résultat des courses 13/20.

Janssen J-J dit: à

@ sans que cela ne soit évoqué dans les médias internationaux. » (Causeur)

Il est vrai que le Causeur de closer (françois de closé ?) n’en fait pas vraiment partie, et pmp, c’est tala teureux !… Où irait-on ?

et alii dit: à

CONNAISSANT assez bien les points faibles de ma constitution, je la confie à des médecins sérieux , et non des charlatans amis de « fils à leur maman !
je fais les examens qu’on me prescrit s’ils semblent justifiés, et prends les prescriptions sans trop discuter; les médecins en ce moment ne se rendent pas disponibles pour les emmerdeuses;ils ont trop à faire

et alii dit: à

CONNAISSANT assez bien les points faibles de ma constitution, je la confie à des médecins sérieux , et non des charlatans amis de « fils à leur maman !

Amanda Lire dit: à

et reconvertissez-vous à l’art.

Comme tondeur à gazon?

La culture
.
Cela ne se concentre pas dans une corbeille de roses.

Amanda Lire dit: à

alors que Sartre avait sorti son livre sur l’Idiot de la famille.

Coupeur de cheveux en quatre, ce livre en double tomes a bien vieilli!

closer dit: à

« Son père, Willy Sachs, proche des dignitaires nazis, dont Göring et Himmler, sera arrêté par l’armée américaine à la fin de la guerre. » (wiki)

Tu me permettras de douter que Gunter Sachs fût juif, JB! De plus on le voit en photo avec une petite croix sur la poitrine. Tu dois confondre avec un autre mari de BB.

(Ta remarque et celle de JJJ sur cette pauvre fille sont d’un parfait mauvais goût. Minable)

closer dit: à

Opportuniste JB! Mais ton expérience est significative. Qui peut croire une seconde en effet que les copies sont notées de façon objective ?

Jazzi dit: à

« les points faibles de ma constitution »

Il semble, à vous lire, que vous soyez entourée d’une pléthore de soignants qui prennent soin de votre personne, et alii.
A vous seule, vous êtes une industrie : contributrice au développement des emplois mais grande excavatrice du trou de la Sécu !

Janssen J-J dit: à

@ AL, … tant qu’à faire, son psychologisme était vraiment de la merde par rapport au contrepied de la lecture qu’en donna Bourdieu pluys tard, un gars qui fut toujours ombragé par la sartrisation du monde. Avait du père à tuer, litou !… et le flaubert avait bon dos… (arrête ton char l’bovary…, dans les mots) !

@ jzmn, aviez bin pigé le systuss !… Aviez-vous lu Matérialisme et Empiriocriticisme du très léniniste Lénine ?.. Auriez pu au moins gagner 4 points suppl, en en plaçant la définition au bon moment, moij l’examinateur, vous aurais-j mis 17/20 ! et vlan !… c’était comme ça, hein ! Aujourd’hui…, suffit de placer un extrait de l’oeuvre de Macron-Blanquère, pour se ramasser un 18, et le tour est joué !

J J-J dit: à

Vos tutoiements, Cl., ne sont pas non plus du meilleur goût. Mais qui est cette pauvre fille ? Emma ?

bouguereau dit: à

Qui peut croire une seconde en effet que les copies sont notées de façon objective ?

c’est pour mieux en augmenter ton mérite cloclo à ce point quil en est hindiscutabe épicétou

et alii dit: à

jazzi, c’est tres mal pensé; ce sont vos fantasmes!
assez

bouguereau dit: à

contributrice au développement des emplois mais grande excavatrice du trou de la Sécu !

ça va bien ton matérialisme nazi drogué baroz

Bloom dit: à

Qu’est-ce que prendre conscience? (St Cloud, 1978).
Vous avez 5 heures.

bouguereau dit: à

Qui peut croire une seconde en effet que les copies sont notées de façon objective ?

j’ai quand il n’y a pas de précipitation la faiblesse dle croire..ma curiosité a été une fois satisfaite quand on m’a « donné » une pile dans les deux mains..outre que j’ai tout de suite senti que c’était décidément pas ma vocation j’ai farfouillé et trouvé ma foi que c’était bien des pros.
le mépris que l’on a des petites mains de l’éducation a qui l’on confie ses momes va de paire avec la certitude qu’on a den être les vrais éducateurs et surtout a qui doit converger toute leur gratitude

bouguereau dit: à

Qu’est-ce que prendre conscience? (St Cloud, 1978).
Vous avez 5 heures

44 ans qu’il a eu kabloom..dla triche

Bloom dit: à

Bardot s’était convertie au judaïsme pour épouser Gunther Sachs…

Et Marilyn itou pour épouser Arthur Miller, un des rares gauchistes en faveur de la doctrine Monroe.

Bloom dit: à

Le ‘Chemin des morts’, nom d’une impasse champêtre dans un village de la Somme. Pas de Virgile tapi dans les fourrés….
Je me demande si le ‘Chemin du mort’ n’aurait pas été une appellation plus effrayante encore.

Devinette: quel grand personnage anglais fait le lien entre New Delhi, Victoria Sackville-West, la Chine et la Première guerre mondiale?

DHH dit: à

non ce n’est pas Bardot/ Gunter Sachs mais Liz Taylor:/Richard Burton (‘ou un autre de ses maris)

Jazzi dit: à

BB, 88 ans, ses dernières volontés.

« Mon nom, ma date de naissance, ma date de mort. Une petite croix en bois. Rien d’autre. Comme je l’ai fait pour mes chiens, mes chats, mes chevaux, mes moutons, que je rejoindrai. » Il n’y aura aucune indication sur sa vie, son métier d’actrice ou son combat pour les animaux, et surtout pas de monument grandiloquent en marbre ou autre. « Enterrer, ce n’est pas embétonner, tonne-t-elle dans le magazine. Les mots ont un sens. Je vous rassure, je ne suis pas prête à mourir. Mais quand cela arrivera, je souhaite un retour à la terre, à l’essentiel. Il n’y a rien de plus beau. »

Dans son livre Larmes de combat, sorti en 2018, la star expliquait qu’elle avait déjà prévu sa sépulture dans son petit cimetière animal, situé dans le jardin de La Madrague, sa légendaire maison de pêcheur de Saint-Tropez. « J’aime le lieu de mon repos éternel, je l’ai choisi avec conscience, écrivait-elle à l’époque. Les formalités ont été effectuées, un endroit précis a été accepté par les autorités. » L’héroïne de Et Dieu… créa la femme ne souhaite pas être inhumée dans le cimetière marin de Saint-Tropez, craignant que le caveau familial, où reposent ses ancêtres, ne soit dégradé par des curieux mal intentionnés… « Je préfère reposer là que dans le cimetière de Saint-Tropez, où une foule de connards risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents, expliquait-elle un jour au Monde. Je veux qu’on me foute la paix ! » Ceux qui souhaiteront se recueillir sur sa tombe devront ainsi payer un droit d’entrée pour visiter La Madrague, reconvertie en musée intime, au seul profit de sa Fondation pour les animaux.

Est-elle soucieuse de l’image qu’elle laissera à la postérité ? « L’image que je renvoie, ma chérie, je m’en tamponne, confie-t-elle à la journaliste qui l’interviewe dans Point de Vue. Et si cela m’avait importé un jour, je n’aurais rien fait. » Son seul regret est d’avoir vu les liens sociaux se dégrader inexorablement dans cette France qu’elle ne reconnaît plus. « J’ai vécu dans un monde plus acceptable, où il y avait des valeurs, un sens des relations humaines, déplore-t-elle aujourd’hui. On ne se rend pas compte à quel point l’argent et l’égoïsme dominent notre société actuelle. Une société qui ne prend pas soin de ses animaux, de ses enfants, de ses vieux, des plus vulnérables en somme, c’est une société morte. »
(source : Le Point)

Jazzi dit: à

Même discours et mêmes volontés que Alain Delon…

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