de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Tombeau de l’écrivain inconnu

Tombeau de l’écrivain inconnu

Sans pour autant verser dans le vain exercice de l’uchronie, on ne peut s’empêcher de se demander quel aurait été le destin littéraire de Charles Péguy, d’Alain-Fournier, de Louis Pergaud s’ils n’étaient tombés au champ d’honneur ? Et, pour rester dans l’époque, Raymond Radiguet, fauché si jeune par la fièvre typhoïde ? Peut-être n’avaient-ils rien d’autre dans le ventre que ce qu’ils avaient déjà donné. C’était déjà beaucoup dans le cas de leur aîné, Péguy ; mais les autres ? On ne le saura jamais.

Connaissiez-vous Jean de la Ville de Mirmont ? Moi non plus. Une identité qui ne s’oublie pas pourtant. C’est à peine si on l’a  croisé pour peu que l’on se soit intéressé à la jeunesse de Mauriac. Mais jamais lu, ce qui demeure la seule et unique façon de connaître un écrivain. C’est peu dire qu’il fut rare. Un inconnu parmi les rares. Tout à fait le genre de Jérôme Garcin qui n’aime rien tant que révéler les poètes oubliés réédités par des petits éditeurs nichés aux fins fonds de la province française. Avec celui-ci, il est à son affaire pour lui édifier un tombeau. Bleus horizons (212 pages, 16,90 euros, Gallimard) n’en est pas moins un roman, et de belle facture, quand bien même se présenterait-il comme « un roman historique des vies exemplaires et brisées » proche par l’esprit de ceux qu’il avait déjà consacrés au révolutionnaire Hérault de Seychelles et à l’écuyer Beudant.

Jean de la Ville de Mirmont avait 28  ans quand, sergent au 57ème régiment d’infanterie, engagé très volontaire après avoir été écarté en raison de déficiences physiques, il fut tué à l’ennemi le 28 novembre 1914 sur le front de Verneuil. C’était un garçon habité et fiévreux, à l’œuvre encore mince mais déjà intense et prometteuse : Les Dimanches de Jean Dézert, roman inspiré dans sa forme par la lecture de Paludes mais dont 20 exemplaires à peine trouvèrent preneurs sur les 300 édités à compte d’auteur, un recueil de poèmes L’Horizon chimérique et un destin. Il n’avait d’yeux que pour les pages de Baudelaire, Laforgue, Moréas, Jammes. Ce qui le rapprocha d’un garçon de son âge du nom de Louis Gémon, fils de professeurs de Lettres parisiens, le narrateur. Ils vivent ce début de guerre comme une circumnavigation souterraine. Jusqu’au jour où un obus Minenwerfer brise net la colonne de Mirmont, le métamorphosant dans l’instant en gisant debout, mort immobile dans l’orage d’acier et de boue. Peu après, une grenade a raison de l’acharnement de Gémon ; après avoir fermé les yeux au Chemin des Dames, il les rouvre au casino de Deauville transformé en hôpital où Isadora Duncan se fait infirmière.

Avant guerre, le narrateur était secrétaire des débats à l’Assemblée nationale ; après guerre, il vaque à son occupation de subalterne dans un office notarial où il n’ennuie mortellement, comme Huysmans et Maupassant lorsqu’il étaient fonctionnaires dans un ministère, en se consolant à l’idée qu’au moins, cela leur permettait d’écrire à côté. Sauf que Gémon, lui, ne sera jamais qu’un ancien combattant. Il n’est jamais sorti du Chemin des Dames et de la grande nuit de la guerre. Son existence est terne, quasi misérable ; sa compagne finit par le quitter ; il est vrai qu’il ne s’intéresse qu’à une chose, une seule : le souvenir, la vie, l’oeuvre de Jean de La Ville de Mirmont. Il lui sacrifie tout, absolument tout ; il se prend pour son légataire testamentaire ; sa propre œuvre à venir passe après celle de son ami ; il écrit certes, des textes, des notes mais qui rien ne soit paralysé par Bleus horizons édifié durant des jours et des années pour la plus grande gloire de son ami disparu.

Sans cesse sur les traces d’un fantôme, son chemin tient moins de l’enquête journalistique que de la quête spirituelle. Il part à la rencontre de la mère de son ami à Bordeaux, de son éditeur Bernard Grasset qui se tâte à peine pour lancer à grands renforts de publicité « l’œuvre romantique d’un jeune mort pour la France », de son camarade de jeunesse François Mauriac, du compositeur Gabriel Fauré qui posa ses notes sur ses vers (« Vaisseaux, nous vous aurons aimés… »)  ce qui nous vaut des portraits aigus ou chaleureux. Et c’est tout. Jamais les Actualités Gaumont ne parlèrent de Jean de la Ville de Mirmont. L’histoire s’arrête une première fois en 1942, une seconde fois dix ans après. Il eut été anachronique de préciser que Julien Clerc s’est emparé d’Horizon chimérique pour en faire une chanson dans l’album Si j’étais elle. Ou que les éditions Quai Voltaire ont réédité Les Dimanches de Jean Dézert en 1994, et les « Cahiers rouges » de Grasset sa poésie en 2008. Rien de tel dans ce livre à l’émotion juste assez maîtrisée, mais pas trop. On ne chipotera le styliste soucieux en Garcin que sur deux points minuscules : dès la première page, l’expression « compatir avec » qu’on avale mal, puisque le verbe seul signifie déjà « souffrir avec » (de cum-patior) ; et puis ce « devoir de mémoire », expression qui résonne tellement des préoccupations contemporaines et moins de celles des années trente. Vétilles qu’on ne remarque que parce qu’elles sont enveloppées par une splendide prose si classiquement française dans sa précision et son tremblé.

Il y a quelque chose de profondément émouvant dans cette quête touchée par une grâce sombre. Surtout pour qui a lu certains des autres livres de Jérôme Garcin, La Chute de cheval, Cavalier seul, Olivier sans oublier les hommages à Jean Prévost et Jacques Chessex. Qu’il soit une main à plume ou non, tout grand lecteur se crée sa famille de papier. Il arrive qu’il se cherche des aînés de substitution, des pères tutélaires, des compagnons de route. Ici, un frère disparu en la personne d’un frère d’armes. Une vie n’y suffirait pas. Alors d’autres vies que la sienne. « De nous deux, ce n’est pas lui qui aurait dû mourir si jeune (…) Il a été mon jumeau de guerre, mon double idéal, et je ne suis jamais parvenu à en faire le deuil ». Des phrases trouvées ici qu’on aurait pu ire ailleurs, avant, sous la même plume.

Jusqu’à présent, Jean de la Ville de Mirmont n’avait connu que la dérisoire consécration d’une fiche Wikipédia. Les éventuels pèlerins pouvaient se recueillir en passant par Bordeaux devant sa tombe, au cimetière protestant de la rue Judaïque. Il jouit désormais dans son repos éternel d’un tombeau digne de lui. Les deux amis voulaient être des Rimbaud ou rien. Ce sera rien. De ce rien, Jérôme Garcin a fait un tout qui restera comme leur œuvre commune, à tous les deux.

(« Les fantômes du Chemin des Dames » Photo de Gérard Rondeau ; « Jean de la Ville de Mirmont » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

740

commentaires

740 Réponses pour Tombeau de l’écrivain inconnu

bouguereau dit: à

sinon craintif, devant les chevaux

..c’est l’effet du saucisson de cheval

Pépé Roulier dit: à

Basilico ? Gabriele ? Mort ? Ce sont toujours les meilleurs qui partent, dirait Phil.

Robert Schumacher dit: à

Après le renoncement du pape, la mort de Basilico est sans conteste la nouvelle la plus marquante de la semaine.

TKT dit: à

« Je savais Basilico mourant, mais pas à ce point-là »

Cela se lit comme du Alphonse Allais

spok dit: à

« Les oeuvres des grands architectes, bonnes ou mauvaises, sont le résultat d’une défaite, celle de faire de la ville une utopie de vie collective. Elles sont la preuve que personne ne pense l’urbanisme dans son ensemble. On perd le sens de l’histoire commune. » Gabriele Basilico.

TKT dit: à

Pour le Pape, il a le don de marquer son règne par une sortie exemplaire. Le sens des relations publics et le désir, de se reposer, des affres du pouvoir.
Cela remets aussi les choses à leur place, être Pape n’est qu’une fonction.

T.C. dit: à

Est-ce qu’il était parent avec Roberto Basilico ? Parce qu’il est mort aussi, je crois.

La pensée du jour dit: à

« être Pape n’est qu’une fonction. »

Enfin un commentateur raisonnable qui dit: à

Franchement, TKT, plaisanter le jour de la mort de Gabriele Basilico ! Vous ne trouvez pas que c’est un peu déplacé ?

JC dit: à

Un évènement marquant de la semaine …. langue de bois.

triste nouvelle dit: à

È morto Gabriele Basilico.

pour l'édification de JC dit: à

A-t-on des précisions sur les circonstances de la mort de Basilico ?

christiane dit: à

Gabriele Basilico est un très grand photographe. Je suis attristée par cette nouvelle (merci à Renato et à Versubtil). Ces séries sur Rome en automne, d’autres sur la ville du Havre ou Beyrouth, sont remarquables. Il savait travailler dans une lumière choisie pour faire ressortir quelque chose de jamais vu dans les villes qu’il traversait. Il choisissait souvent des scènes de solitude.
Comme évoquée dans ce livre de Jérôme Garcin, la mort qui met un point final à une œuvre inachevée et toujours on se demande : qu’aurait-il pu créer encore ?

O dit: à

renato dit: 13 février 2013 à 15 h 43 min
Mort de Gabriele Basilico

La nouvelle est-elle confirmée ?

dernière minute dit: à

On apprend le décès du photographe milanais, Gabriele Basilico.

JC dit: à

Qui ne connaissait, ici, l’oeuvre immense de Basilico ?

Une chose est sûre dit: à

Il y aura un avant et un après.

Une autre chose est certaine dit: à

Comme dirait odradek, il aura marqué le siècle de son empreinte argentique.

date à déterminer dit: à

A la demande des amis de JC, une rétrospective de l’œuvre immense de Basilico est prévue à Porquerolles.

vive émotion dit: à

Nous sommes sans voix, nous n’avons pas les mots.

JC dit: à

Est ce que les photographes meurent plus tôt que les autres ? Angoissant …

toute vérité est-elle bonne à dire ? dit: à

En tout cas, sans renato, nous ne l’aurions pas su. Peut-être eût-il mieux valu taire cette terrible nouvelle. Nous dormirions mieux.

être parlant dit: à

Les occasions de se taire ne manqueront pas.

JC dit: à

Dieu merci, il nous reste …

se taire est impossible dit: à

renato doit savoir que nos pensées émues l’accompagnent.

La grande faucheuse dit: à

@ JC,
dans l’ordre:
les philosophes,
les écrivains,
les photographes,
les bloggeurs…désolé!

En cette terrible journée dit: à

difficile de parler d’autre chose !

En cette terrible journée dit: à

renato a su trouver les mots justes

Marlin dit: à

La mort de Gabriele Basilico est un événement qui nous concerne tous au premier chef. Remercions renato d’avoir eu le courage de nous l’annoncer sans ambages. Mais quel avenir pour la RdL désormais ? Aurons-nous encore la force de poursuivre ?

JC dit: à

Quelle liste effrayante, GF !
(Les sportifs, buveurs d’Islay, amateurs de rugby, coureurs de dot, seraient-ils épargnés ? Immortels… ?)

D' dit: à

Nous nous inclinons devant ses proches. Des proches que nous sommes aussi devenus, dans notre coeur, dès l’annonce de cette terrible nouvelle.
Inclinons nous donc devant nous-mêmes, les uns les autres.

La grande faucheuse dit: à

Non JC, pas épargnés, ils y passent aussi bien sûr mais quand ils ne sont plus là, eux, on s’en aperçoit moins…

les hommages affluent dit: à

Cet homme était un monument. Voilà pourquoi il savait photographier les villes !

Pourquoi lui ? dit: à

Qui était vraiment Gabriele Basilico ? Percera-t-on un jour le mystère de cet homme si secret, dont l’existence même était cachée à beaucoup d’entre nous ?

La grande faucheuse dit: à

Heu..pour les bloggeurs, quand ils disparaissent, pas sûr qu’on s’en aperçoive moins…z’ont tellement pullulé, quelques dizaines de moins, qui s’en plaindrait?

biologie moléculaire dit: à

Une perte immense.

La grande faucheuse dit: à

Tombeau du photographe inconnu : qui c’est qui va nous faire un livre?

biologie moléculaire dit: à

Le plus dur, c’est pour ceux qui restent.

JC dit: à

Tu n’as pas de coeur, saleté de GF ! nous enlever aujourd’hui un homme comme Basilico ! Que ce jour soit maudit ! A côté du 13 février 2013, la journée du 22 août 1914 ne pèsera guère ! ….Pour l’armée française, 27.000 morts …

D' dit: à

Ce n’est pas seulement l’artiste que nous pleurons, mais l’ami fidèle, qui venait régulièrement demander des nouvelles de nos femmes et nous permettait d’être généreux en nous délestant de malheureux sous qui ne servaient à rien.

Pour saluer Gilberto Basilico dit: à

Nous attendons l’hommage de renato.

D' dit: à

Il nous aura montré, dans un geste de suprême élégance, qu’il faut laisser là ses flashs et ses projos quand on entre enfin dans la chambre noire.

D' dit: à

« La dépouille mortelle », etc.
Les marchands de mort ont dû trouver des mots plus gais.

bafie dit: à

L’enterrement, dernière sortie en boîte.

les hommages affluent dit: à

Il savait photographier comme personne et maintenant il n’est plus !

D' dit: à

Quand on pensent que les Français confondent papamobile et paparazzi.

Sergio dit: à

Ca fait tôt pour le chemin des dames, c’est le seize avril que l’affaire a commencé…

condoléant dit: à

Cher Renato,

La triste nouvelle nous est parvenue et nous aimerions vous dire que vous avez tout notre soutien et toute notre sympathie.

Ne le voyant plus ces dernières semaines, j’ai appris qu’il était malade ; je ne pensais pas que son état de santé se dégraderait si vite.

Je me souviens avec beaucoup de plaisir de nos rencontres chez les commerçants du quartier.

Sachez que nous sommes proches de vous dans cette épreuve que vous traversez.

D' dit: à

Méditons cette terrible leçon.

Faisons le serment que ça ne nous arrive jamais.

D' dit: à

Comme son nom l’indique, il était de descendance royale, mais il savait cacher ses origines sous une allure prolo qui ne trompait personne.

une pensée pour Gabriele dit: à

Mauvaise Langue est-il au courant ? Sait-on comment le prévenir ?

une pensée pour Gabriele dit: à

Et ueda qui garde le silence… Trop ému, sans doute.

D' dit: à

Et même quand c’est fini, on ne nous laisse pas en paix.

Le sarcophage de Tchernobyl vient de s’effondrer.

D' dit: à

R. ARTSCHWAGER, ARTISTE INCLASSABLE
L’artiste américain Richard Artschwager, mort le 9 février à New York à l’âge de 89 ans, échappe aux définitions. La rétrospective que lui a consacrée le Whitney Museum et qui s’est achevée le 3 février, six jours avant sa disparition, en apportait des preuves à chaque salle.

On est d’accord pour s’incliner, mais si on ne sait pas devant quoi?

Jacques Barozzi dit: à

« que notre personnalité y étaient visible »

C’est donc bien dire, le boug, que nous sommes pluriel et qu’une part de notre âme réside dans nos fesses : les miennes sont toujours fermes, dont acte !

bolduxoir dit: à

ce qui demeure la seule et unique façon de connaître un écrivain
que l’on puisse connaître quelqu’un, fût-il écrivain et un écrivain dont on a lu l’oeuvre complète, et même discuté avec lui à tel ou tel moment de ses choix est une conviction de P.Assouline que je ne partage absoulument pas . Et c’est tant mieux me semble-t-il et pour les lecteurs et pour les écrivains , et pour les critiques .
A quoi bon discuter une conviction ?

bolduxoir dit: à

mon erreur n’étant pas tant de ne pas partager cette conviction que de dire ici que je ne la partage pas .

Chaloux dit: à

Céline, je sais que Garcin est pour votre tribu l’équivalent d’un « bien de famille », ce qui ne m’inspire aucun commentaire, que je respecte, à l’aune de toutes vos autres immenses qualités (je ne plaisante pas). Je compte ou j’ai compté, parmi mes relations, tout une théorie d’écrivains, de peintres etc. qui ne méritent ou ne méritaient peut-être pas tant de respect pour leur art. Et puis les petites dissonances font les grandes harmonies.

John Brown dit: à

« Connaissiez-vous Jean de la Ville de Mirmont ? Moi non plus. »

Moi, si. Il est l’auteur des poèmes de « l’Horizon chimérique », mis en musique par Gabriel Fauré en 1920. Je crois bien qu’il a aussi inspiré Debussy (à vérifier).

ça refroidit dit: à

Gabriel Fauré est mort.

ON VEUT SAVOIR dit: à

Chaloux dit: 13 février 2013 à 19 h 13 min
Je compte ou j’ai compté, parmi mes relations, tout une théorie d’écrivains, de peintres etc.

Des noms ! Des noms ! Des noms !

Lève la cuisse, mon ami dit: à

J’oubliais, John Brown, tu serais bien aimable de me léguer, après ta mort, le plus tard possible, évidemment, les deux superbes appliques 1960 qui ornent ton salon et dont le mauvais goût me charme au-delà et par-delà, par-dessus et tout en haut. Je les ferai monter en pots de chambre.

Jacques Barozzi dit: à

On passe de la Basilique de Milan à la Ville de Mirmont, attachez vos ceintures !
Départ au galop !
Pour les paris PMU, passez me voir !
Je mise sur le cheval Garcin : c’est un bon ou bien c’est-y un toquard ? Je n’ai lu que quelques articles, bof !

Jacques Barozzi dit: à

Chaloux, vous l’avez lu le Garcin, c’est bien ?
Christiane l’a bien défendu avec Céline, tout en douceur ! Non pas à l’eau de rose, mais plutôt à l’eau de roseau ! Y du flagèlement sur les fesses chez Garcin, un brin d’érotisme ? Du cul, dirait bougueureau !

ma non troppo dit: à

… nos téléscripteurs… hier encore… un grand moment d’émotion…. voilà ce qu’on pouvait dire… Et maintenant une page de publicité pour le site de renato!

Chaloux dit: à

Non, je ne l’ai pas lu, mais j’en ai lu ou parcouru suffisamment pour cette vie.

Jacques Barozzi dit: à

« j’en ai lu ou parcouru suffisamment pour cette vie. »

La sienne ou la vôtre ?

renato dit: à

« Et maintenant une page de publicité… »

Où ça ?

Jacques Barozzi dit: à

« Où ça ? »

Quel hypocrite, ce renato !

Jacques Barozzi dit: à

sul tuo cullo !

CELIETTE dit: à

Cher Chaloux, votre commentaire m’a touchée. Je sais – des voix me l’ont soufflé – que vous possédez de nombreuses relations parmi les artistes qui comptent. Mais je vous trouve sévère à l’égard de Jérôme. Vous êtes davantage musicien que cavalier, je crois. Peut-être en est-ce la raison ? Une vraie amitié me lie à des auteurs importants, ainsi qu’à Jambrun, en dépit de ses foucades, et à Jacques Barozzi, qui nous envoie toujours ses GOÛT DE… avec une dédicace. JC est aussi un ami cher, et je profite de ce message pour faire une gratouille à son chat.
Je ne pense pas que mon jugement soit altéré par toutes ces vraies affections, quoique vous en pensiez. Bah, ce n’est pas bien grave. Saluez Daaphnée de ma part, si vous la voyez.

CELIETTE dit: à

Pardon. Grattouille.

Chaloux dit: à

Le chat aura corrigé de lui-même.

renato dit: à

Cullo ?!

Je n’ai pas mis de liens vers mon blog. Si vous vous referez à Richard Artschwager, ça c’est sur Twitter, et vous n’arrivez pas à mon blog par ce chemin.

Vous n’êtes pas hypocrite et cela suffit largement au bonheur du monde.

renato dit: à

D’ailleurs, je ne vends rien, moi, ici. Tandis que vous i venez vendre vos anthologies (les goûts de …) chaque fois que l’occasion se présente. Ou pas ?

soyons justes dit: à

renato n’a pas tort, Barozzi. Il n’a rien à vendre, tandis que vous… Bouh, le commerce, le commerce, le commerce.
Cela étant, je suis en désaccord avec lui sur un point. Il semble considérer vos anthologies comme des sous-crottes, alors que personnellement je les trouve délicieuses;

JC dit: à

Comme un fou, j’ai appuyé sur la pédale de frein ! Il était là dans les phares de la Rolls, au bord de la route, recroquevillé sur lui même. En pleurs !

« UEDA ? c’est toi , que t’arrive t il ? »

« IL EST MORT »… mais non, ami ! il est parti, sans plus ! viens ! on retourne au PKK , Passou Kindergarden Klub ….

PS : Celiette : mon chat est une chatte…

D dit: à

Que pensez-vous de Chaloux, Jacques ? Il me confond systématiquement avec John Brown, cela finit par me vexer.

La mauvaise langue dit: à

« Je suis de ceux dont les désirs sont sur la terre,
Le souffle qui vous grise emplit mon cœur d’effroi
Mais votre appel, au fond des soirs, me désespère,
Car j’ai de grands départs inassouvis en moi.»
(Mirmont)

Tout ça pour ça ?!

CELIETTE dit: à

Très cher JC, je sais que votre chat est une chatte. Mais la théorie des genres, qui vous insupporte, m’oblige à une certaine prudence, connaissant votre aversion pour le mariage « homosexuel ». Quand je passerai à Nice, pour retrouver la mer et les chevaux, je vous ferai signe. Affectueusement.

CELINE dit: à

Chaloux, simplement : il nous est plutôt sympathique comme critique littéraire ; deux adultes d’entre nous, dont moi, l’apprécient comme cavalier bien-disant (les autres adultes ont un peu peur des chevaux, mais non tous les enfants) ; et enfin je trouve que Pierre Assouline, puis Christiane, ont dit juste sur un ton d’écrivain que l’on peut juger douceâtre OU au contraire discrètement éloquent. Je répète que « Cavalier seul » n’est pas un roman, d’autres ouvrages de Jérôme Garcin non plus. La postérité des romanciers, si en parler n’est pas un discours aux asticots (comme le dit Céline, -l’autre), est une autre question.

fan de ML dit: à

Tout ça pour ça ?!

Quoi, ML ! Terre, désespère, effroi, moi ne sont peut-être pas des riches, mais enfin elles respectent l’alternance féminines/masculines.
Ce que j’aimerais, voyez-vous, c’est que vous nous envoyassiez un de vos poèmes. Non pas pour la comparaison, qui accablerait ce pauvre Mirmont, mais pour la grâce.

renato dit: à

Hier ou avant-hier un usager de Twitter nous faisait part de son étonnement car il venait de découvrir que certains souscrivent deux accounts. Puis, plus rationnellement il se demandait su la fraude ne servait par hasard à se répondre et, éventuellement, à se retweeter. Peut-on envisager que Chaloux soit Jo John Brown ou vice-versa ?

Le chœur de la RdL dit: à

Mauvaise Langue ! Un poème ! Mauvaise Langue ! Un poème ! Mauvaise Langue ! Un poème ! Mauvaise Langue ! Un poème !

JC dit: à

Que cesse ce bruit de fond d’une civilisation en faillite : la viande de cheval est excellente !

Bien meilleure que celle de boeuf !!! Ne laissez pas les Brits tenter de faire tomber un voile d’oubli sur leur vache folle…
(entre nous, la meilleure des viandes pour le goût, c’est l’homme. Particulièrement, le bibliothécaire parisien ! demandez aux kanaks )

Chaloux dit: à

Céline, roman ou pas, sa prose m’impatiente, et ses jugements littéraires me semblent faits de bien peu de choses. Mais je respecte votre goût.

CELINE dit: à

CELIETTE, pas mal, mais avec des contradictions. Je me retire, et vous laisse la place, évidemment.

JC dit: à

CELIETTE,
lorsque j’ai un doute vatican, je regarde mes bestioles… faites signe lorsque vous viendrez au soleil réconfortant la mer !

JC dit: à

CELINE, vous me pardonnerez…

la précision s'impose dit: à

renato dit: 13 février 2013 à 20 h 12 min
Peut-on envisager que Chaloux soit Jo John Brown ou vice-versa ?

La vraie question est : Peut-on envisager que Chaloux soit ? Car croire en l’existence de Chaloux, c’est un peu croire en l’existence de Dieu.

Chaloux dit: à

Gare à mon doigt ! John Brown !

La mauvaise langue dit: à

Vous pouvez lire mes poèmes (en partie) sur mon blog : le sermentdupuits.

renato dit: à

hum hum, je prends bonne note, cependant, après contrôle, peut s’écrire vice-versa ou vice versa

La Laumaise Mangue dit: à

Bon vous l’aurez voulu!…

Loin du val enchanteur
J’ai posé ma main sur ta fleur
Tu m’as dit aï!
Je répondis
Que tu y ailles!
Et tout devint chandeleur.

Et de mon sexe alité
je sens la triste réalité
dans le temps de la fureur
tu m’étreignais de tes pleurs.

Vêtue de crêpe et de candeur
Je n’ai pas un poil de temps à rire
Mais du haut de ma hauteur
Je n’ai qu’un poêle à t’offrir!

Faisons ripaille
Et grésiller le beurre
dans toute cette mangeaille
Je trouverai bien ton cœur!

bolduxoir dit: à

on peut aussi dire lycée de Versillesn mais ça fait moins chic que de parler de palanques ou de calanques

Langue marron dit: à

Je voulais que tu le fisses,
et que je le pusse,
Mais ma passion dévoratrice,
A empêché que tu le susses.

ML

hum hum dit: à

Ah non, renato, ma remarque ne portait pas du tout sur l’orhographe. Mais sur la logique. En d’autres termes, je pense que John Brown est Chaloux, et non l’inverse. Deux êtres (parlants) interchangeables, mais pas dans n’importe quel ordre.
Vous aurez remarqué, bien sûr, que ce que je viens de dire n’a aucun sens. Ça fait partie du jeu. C’est le principe du blog. (Surtout en ce qui concerne Chaloux.)

bolduxoir dit: à

pardon vice versace => lycée de Versailles

JC dit: à

Impossible pour moi de distinguer particulièrement Chaloux parmi les cons, car nous sommes tous cons dans cette France moisie !
(ceci dit, un petit chèque pour nos oeuvres sociales, et hop !)

La mauvaise langue dit: à

Automne :
le saule et l’olivier dans le jardin,
le ciel gris sur la ville grise.
Y a-t-il encore quelque chose
à chanter
au-delà des mots ?

*

Le masque de la nuit se met
à rire : c’est un soleil
accroché dans un arbre.
Le café bout dans ta tasse.
Les arbres sont veufs de leurs feuilles.
Les chiffres reprennent les prières
dans le ciel blême.

*

Quelqu’un cherche une adresse
perdue dans la nuit. Il sort une clef
de sa poche. Où est la porte ?
On entend ses pas sur les pavés,
maintenant une heure morte.
Il revient chez lui après
des siècles d’absence, de foules traversées,
de miroirs brisés.
Il enclenche le pêne du loquet qui claque.
Un chien maigre aboie.

*

Quelqu’un marche au bord
des choses, sa démarche marque l’absence
d’un chemin, les ronces écorchent son visage,
il cherche l’algèbre des ordonnances du ciel.
La lune s’est noyée dans ses yeux, une autre réapparaît.
On ne sait plus laquelle croire.
Tout fait monde quand le monde s’efface.

*

Tout est arrivé — dit-il — par hasard.
Les clefs laissées sur la porte,
la nappe blanche, les couverts dressés,
la fille noyée dans le lac,
les jours qui meurent et renaissent
sans cesse,
et l’horizon en fuite, le soleil
sur nos os transis.
Nul ne sait jamais de quoi il est question.

*

Paris sous la neige,
la Seine charriant des glaçons,
formes griffues,
blocs de glace duvetés de cristaux.
Les ponts, les coupoles, les quais :
tout disparaît et danse dans les tourbillons
du poudroiement blanc
qu’on peine à rejoindre,
repoussé dans un lointain intérieur,
comme si tu n’avais jamais existé.

*

Quelqu’un vient, on entend
des pas. On parle dans la nuit,
ou peut-être personne.
Est-ce par derrière la maison ?
Ou le vent qui rôde ?
Une porte se ferme, le ciel se creuse
jusqu’au vertige.
La route se perd dans l’ombre.
On ne sait pas ce qui se passe.

*

Les mots sont devenus difficiles.
Ils restent dans l’ombre,
cachés. — Écoutez voir, disent-ils.
Seuls les morts
les profèrent dans de grands silences
qui nous accablent.
On regarde à travers,
on ne voit
rien.

*

Elle reviendra, — dit-il. C’est sûr.
Les étoiles clignotent dans le ciel.
Elle est simplement absente.
Il a suspendu à l’arbre,
dans le jardin,
ses bas, son soutien-gorge sous la lune,
une chaussure aux semelles trouées.
Il surveille ses gestes, son visage
dans le miroir, sa peau qui se ride,
son ombre qui s’allonge
avec les jours, les années.
Son regard le pénètre,
jusqu’à l’absence, qui l’efface.
On entend simplement
un rire bruyant,
irrespirable.

*

Quand il écrit, il a l’impression
d’une ombre immense derrière lui,
qui s’adresse à lui
ou à d’autres.
Souvent elle fait semblant
de parler,
simplement pour la beauté du geste,
l’éprouver,
du pain, des oiseaux, de la lumière unique.
Et elle se faufile partout
derrière les gens du quartier
quand ils vont faire leurs courses.

*

Il a fermé les rideaux.
Il s’est couché tout habillé
avec ses chaussettes.
Pour témoigner
d’un refus, peut-être.
Refus de la nuit, refus du jour,
refus.
Il se retourne dans son lit,
la tête contre le mur,
qui se creuse,
un trou énorme,
trou du jour, trou de nuit,
le vide
qui devient sa force.

*

Les rideaux frémissent doucement
aux fenêtres. On n’est pas sûr
de comprendre :
la lourde respiration
du silence, les rognures d’ongles
entassées
sur la tablette
dans la salle de bain, l’indifférence
des choses,
belles, intactes, lumineuses.
(Gratitude du chagrin)

épastrouillé dit: à

La mauvaise langue dit: 13 février 2013 à 20 h 31 min

Sublime !

La Laumaise Mangue dit: à

« le ciel blême. »ML

Vous auriez dû forcer la métaphore…avec tréponème pâle, par exemple!

ueda dit: à

Tout ça pour ça ?! (ML)

Et les varia?
Ecoutez mieux.

« Je suis de ceux dont les désirs sont SOUS la terre,
Le souffle qui te grise emplit mon cœur d’effroi
Car cet appel, si dérisoire, me désespère,
De ne pas voir ton grand Départ en moi.»

Nous entrerons dans ma carrière
Quand nos aînés n’y seront plus, hein.

La Laumaise Mangue dit: à

« Les rideaux frémissent doucement »
Image très recherchée dans sa simplicité, même.
Félicitation!

de La Pointille... dit: à

Tout cela n’est pas bien important, peut-être même un peu absurde, mais le  » l  » qui précède  » Ville  » dans le patronyme pré-cité doit être un  » l » majuscule !… de La Ville de Mirmont
Absurde n’est-ce pas d’être pointilleux à ce point pendant qu’un chômeur se faisait brûler tout près de chez moi …

La Laumaise Mangue dit: à

« une ombre immense »ML
Bien tournée, l’image!

JC dit: à

Si on se décidait à brûler, une fois pour toutes, tous les chômeurs, ce serait le chomage total à Paul Emploi (mais ne rompt pas)!

La Laumaise Mangue dit: à

« Le café bout dans ta tasse. »ML.

Là vous m’avez copié ML! Relisez donc:
« Faisons ripaille
Et grésiller le beurre
dans toute cette mangeaille
Je trouverai bien ton cœur! »

Chaloux dit: à

Sans déconner, tu l’as vraiment ?

Chaloux dit: à

Evidemment, tu ricanes bêtement dans un jardin, j’en ai fait une cible à fléchettes.

Chaloux dit: à

Moi aussi je t’aime bien,
Bonne soirée,

observateur neutre dit: à

Très très beaux poèmes de Mauvaise Langue. Inspirés, forts, émouvants.

Daaphnée dit: à

Je ne connaissais pas Jean de la Ville de Mirmont …. je viens d’y reparder, assez baudelairien ..

Mais j’aime assez ceci, cette démarche « Tout à fait le genre de Jérôme Garcin qui n’aime rien tant que révéler les poètes oubliés réédités par des petits éditeurs nichés aux fins fonds de la province française. »
J’aime assez, déjà, cette démarche du petit éditeur qui aura sorti d’un grenier ..

Il y a en effet un éclat particulier à ces textes, poèmes ou autres, que l’on va découvrir au détour d’une boutique , des traces anonymes qui parlent encore. Mais je parle déjà, presque, d’un autre sujet ..

La mauvaise langue dit: à

Merci. Dieu vous le rendra.

observatoire des trolls dit: à

D’après nos informations, Daaphnée n’apprécie pas du tout l’humour de JC. C’est un point de discorde entre elle et ueda.

ueda dit: à

Magnifiques espaces urbains de Basilico. Shanghai et autres…

« Il est vrai que les années 1970 ont été marquées par l’expérimentation dans tous les domaines, tant sur le plan culturel que social et politique. En ce temps, je lisais, malheureusement, peu de romans, en revanche, je cherchais de me rapprocher des essais à partir des écrits de Marcuse ou de L’opera aperta de Umberto Eco. Je me souviens des rencontres avec le philosophe existentialiste Enzo Paci et Pier Aldo Rovatti autour de leur revue «Aut-Aut». Ils essayaient d’initier les étudiants d’architecture à la phénoménologie. Parmi ces ouvrages, je tiens à signaler le texte de Vittorio Gregotti Il territorio dell’architettura, un essai de grande importance pour nous les architectes. L’auteur s’est inspiré de la pensée philosophique de Enzo Paci. »

Il y a là quelques noms italiens qui vont me faire pleurer!

JULIE dit: à

renato, ma soeur m’a dit qu’on s’amusait (?). Mais j’ai une question, grâce à votre lien : comment restaure-t-on un bronze, dans l’Antiquité elle-même (Rome pour le bronze hellénistique) ? On refait un moule ?

bolduxoir dit: à

@mauvaise Langue une remarque qui n’est pas ad hominem
datez-vous vos poèmes ? Celui que vous venez d’envoyer par exemple est-il tout récent ? ou iscrit dans un projet dont vous aveiz sur ce blog parlé ?ou …..
bonsoir

Daaphnée dit: à

Sur Basilico, lien donné plus haut n’est pas mal non plus. Basilico y parle de photo d’architecture versus photo de paysage urbain .. il y aurait des choses à faire là, aussi ..

ueda dit: à

« C’est un point de discorde entre elle et ueda ».

Si vous saviez…

Elle peut être soupe au lait.
Un jour qu’elle explorait ces contrées, elle s’est mise en pétard à Niigata, et on a pris deux trains différents pour rentrer à Tokyo.
Ce n’était pas pour un point de littérature.
Un jour je raconterai ça, under a Cold Track.

amateur d'art dit: à

Julie, je ne suis pas renato, mais voici ma réponse : refaire un moule serait, en droit, faire un faux. On ne restaure pas un bronze antique. En règle général, d’ailleurs, on ne restaure pas les pièces antiques, on les conserve. Imaginez la Vénus de Milo avec deux bras !

JULIE dit: à

amateur d’art, j’ai en effet été un peu étonnée par le texte joint à la présentation du MET. Lisez-le bien : « restored… »

Mais plonk m’a bien lue : s’il s’agit bien d’une restauration antique, il ne s’agit plus de « faux », et ma question demeure.

bolduxoir dit: à

Si P.Assouline ne supprime pa s cemesasge , je rneds mon tzablier !!

bolduxoir dit: à

aïe, déjà sucré-e ! P.Assouline est aux aguets… Je sors
Bonne nuit

Jacques Barozzi dit: à

Bravo, bis !

La mauvaise langue dit: à

Oui, votre question sur la date d’écriture des poèmes en question mérite une réponse.

On pourrait croire à les lire qu’ils sont la conséquence d’un deuil, le deuil qui a suivi la mort de Marusa.

Or, étrangement, très étrangement, ce n’est pas le cas. Ils ont été écrit en septembre/octobre 2009, quelque dix mois avant sa mort. Comme si je l’avais pressenti, sans le savoir, même si elle avait déjà son cancer, mais comme elle n’en parlait pas, je n’avais pas compris qu’elle avait le cancer et qu’elle allait mourir. Mais quelque chose en moi le savait, et précédait le malheur peut-être pour le conjurer. Comme quoi la poésie en sait plus sur nous que nous-même et sur le monde qu’on ne comprend pas et que la poésie, elle, comprend, malgré nous, contre nous peut-être.

barouly dit: à

Pourrait-on effacer les poèmes de Mauvaise Langue ? C’est un blog littéraire, après tout.

D dit: à

Passou, pourquoi n’avez-vous supprimé que mes derniers posts ? J’ai écrit beaucoup de conneries avant aussi.

D dit: à

Bravo, bis !

Jacques Barozzi se réjouit en direct de mes souffrances ! Cet homme est un monstre.

plonk dit: à

JULIE dit: 13 février 2013 à 21 h 53 min
Mais plonk m’a bien lue

Ben ouais mais mon post, pfuit ! Désapparu total. Rien que pour faire plaisir à baroz. C’est un monde, tout de même.

xoir dit: à

13 février 2013 à 21 h 52 min est la preuve par
post qu’il est vain de poster sur ce blog une réflexion trop personnelle .
bref, a part copier coller quelques lignes , autant se taire et aller sur le blog de celui auquel onpourrait dire un mot .
De même que je ne partage pas la conviction de P.Assouline sur « connaître » , je ne partage pas peut-être pas non plus celles qui sont au principe de son blog et qui galva isent ses commentateurs à la seule idée qu’ils vont pouvoir écrire con !
quand aux personnes qui craignent qu’on les prenne pour, elles seraient mieux avisées de se poser leurs questions personnelles.
Suposons que c’est ce qua voulufaire P.Assouline en lisant ce livre que je ne lirai pas de si tôt, tant il me semble adressé .

plonk dit: à

Censurons Jacques Barozzi !

JULIE dit: à

Deux sucrages incompréhensibles, un de plonk, un d’amateur d’art. En effet, ça ne rigole pas !

plonk dit: à

xoir dit: 13 février 2013 à 22 h 06 min
13 février 2013 à 21 h 52 min est la preuve par
post qu’il est vain de poster

13 février 2013 à 21 h 52 min est un con, épicétou.

plonk dit: à

Ah ça, Julie, on n’est pas là pour rigoler, hein. On est là pour lire les poèmes de Mauvaise Langue. Qui sont d’une profonde beauté triste.

JULIE dit: à

L’expert, merci !

La mauvaise langue dit: à

Un écrivain à découvrir : Christin Oster. J’ai aimé en tout cas, la façon dont en parle Sorin sur France cul.Je vais me le lire. Rien n’est plus difficile en littérature que de parler du néant de nos vies. Flaubert l’a commencé dans B & P. Il semble bien que Christian Oster le continue. En tout cas, j’ai trouvé ce qu’il écrit très stimulant.

W dit: à

Julie s’il vous était possible de recopier-recoller le post en question qui nous servirait d’exemple de restauration afin de ne pas dépenser un temps non déterminable à des recherches fastidieuses du moins situerions-nous plus aisément de quoi il est question,pour la clarté et le suivi de votre invite à la réflexion à propos de vrai de faux de bronze ?ai-je bien compris?

un copain de Marcel dit: à

J’ai toujours pensé que Mauvaise Langue était un génie. Nous en avons la preuve ce soir.
ueda, incline-toi.

un copain de Marcel dit: à

La mauvaise langue dit: 13 février 2013 à 22 h 12 min
Un écrivain à découvrir : Christin Oster.

C’est ce qu’on appelle un scoop !

La mauvaise langue dit: à

Merci plonk. Vous avez bien lu. Oui, c’est ça je pense aussi : « profonde beauté triste ».

W dit: à

ML une impression s’impose à moi vous disposeriez de deux encéphales 4 yeux dix oreilles et trois stylos d’un temps sur-multiplié et d’idées à revendre…

xoir dit: à

! P.Assouline est aux aguets…
eh bien tant mieux , c’est que j’avais peut-être touché juste .
cela en dit très long sur les présupposés de ce blog !
mais je ne dirai pas ce que je lis pour ne pas déranger vos convictions !
ce que je pouvais dire à Mauvaise langue, je le lui ai dit , et je n’ai pas à en dire plus

plonk dit: à

Merci plonk. Vous avez bien lu.

Ben tiens ! je suis pas croisé avec un petit con, qu’est-ce que tu crois ?

plonk dit: à

ce que je pouvais dire à Mauvaise langue, je le lui ai dit , et je n’ai pas à en dire plus

Bien.
C’est dommage, remarquez, parce que vos analyses sont toujours très appréciées mais, quoi, si vous n’en avez pas plus à dire, nous en resterons là. Tant pis.

renato dit: à

Julie,

amateur d’art a répondu à votre question aux mieux. On peut soigner et nettoyer les œuvres, pas plus.

La reconstruction est encore autre chose. Cette page peut vous intéresser :
http://www.getty.edu/art/exhibitions/apollo_pompeii/italiano.html

La meilleur approche la de question de la restauration, quelle que ce soit l’époque, est à mon avis celle de Cesare Brandi in « Teoria del restauro, Einaudi, 1977 » (Théorie de la restauration, Allia, 2011).

xoir dit: à

quand aux =>quant aux !
attention les posteurs en usurpation permanente , c’est aux coquilles souvent qu’on identifie les (ah il faudrait là trop de mots entre lesquels je ne veux pas choisir )
donc reb ribbonsoir

JULIE dit: à

W, c’est très simple : plonk faisait remarquer qu’il s’agissait, selon le MET et le texte que je signalais, qu’il s’agissait d’une restauration faite dans l’Antiquité, et que donc on ne pouvait parler de « faux » et de « conservation » moderne, ce dont amateur d’art convenait.

L'expert dit: à

@Julie
En matière de bronze, si vous faite un moule d’une sculpture déjà existante, même à la cire perdue, il y aura toujours une différence entre l’original et la copie , c’est-à-dire un ou un-demi centimètre en plus pour la copie puisqu’elle est moulée. C’est l’épaisseur du moule qui fait cette différence que nos experts déterminent, notamment sur les faux Giacometti et surtout sur les faux Pompon. De plus, le cachet de la fonderie sur les copies ( les faux) est souvent à peine visible, comme déposé à la dérobée..

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je déplore l’absence de vidéo-hologramme dans les cafés et estaminets,…

…peut-être une suggestion pour le nouveau pape pour des  » apparitions de la vierge « , tout les demi-heures dans le Vatican,…

…question de résurrection du saint-esprit pour les  » à vocations  » de la carotte devant l’âne,…toute les demi-heure changement des postulantes au casting de béatification,…un vote à main levées,…une seule main suffit pour ne pas tricher et doubler ses choix à deux mains,…les pompiers passent la nuit pour nettoyer les débordements quotidiens exutoires encore frais,…
…aidons nous les uns les autres,…les hôpitaux enregistrent un taux de malades très nombreux et très fatiguer depuis ces apparitions de la vierge en variantes des continents,…
…Esope nous dit la verge se plie mais ne rompt pas,…à la bonne heure,…Dieu merci,…
…etc,…une autre,…

plonk dit: à

xoir, je pense qu’il est l’heure d’aller vous coucher.

xoir dit: à

plonk dit: 13 février 2013 à 22 h 20 min
espèce d’hypocrite, je n’envoie jamais des analyses , tout au plus des remarques .

xoir dit: à

@plonk
infecte personnage, je vous emmerde !

plonk dit: à

Mais enfin, xoir, si vous avez envie de continuer, ne vous gênez pas. Assouline est reparti. Toute ânerie est bonne à dire pour un certain encore.

polder dit: à

@mauvaise langue.
Vous aviez fait un site en hommage à Marie-Louise Broggi, n’est-ce pas ? Il existe encore? (je ne l’ai pas trouvé)

plonk dit: à

pour un certain TEMPS. ha ha ha mon dieu ! où avais-je la tête ?
Ah, les coquilles ! vous avez raison. Les coquilles, les coquilles.
(dites, HR, puisqu’il est tard et qu’il n’y a plus grand monde, vous pouvez bien me répondre, allez : vous êtes un gars ou une fille ? ça me turlupine, vous pouvez pas savoir)

un qui sait tout dit: à

@ polder

Le site en question a été supprimé pour trouble à l’ordre public.

JULIE dit: à

renato, merci également. Mais votre lien (le texte) parle bien de « restauration » sous l’Empire romain de ce bronze hellénistique. Cela s’arrête au « nettoyage » ?

L'expert dit: à

En Français, les dernières découvertes de la techniques des soudures sur les bronzes antiques. Pour la grande statuaire, les anciens ne possédaient pas nos techniques modernes de fabrication de moules (résine synthétique) et ils étaient dans l’obligation de fondre les sujets par morceaux et seulement ensuite de les souder.
Les artistes contemporains utilisent toujours la technique de la cire perdue( finesse des effets obtenus)avec des techniques de moulage plus sophistiquées.

http://www.umr171-cnrs.fr/spip.php?article117

un qui sait tout dit: à

xoir a raison. plonk est un infecte personnage, qu’il convient d’emmerder.

xoir dit: à

juste une information : P.Assouline n’est pas précisément ma question :
le temps voià :
Ancient languages hold a treasure trove of information about the culture, politics and commerce of millennia past. Yet, reconstructing them to reveal clues into human history can require decades of painstaking work. Now, scientists at the University of California, Berkeley, have created an automated « time machine, » of sorts, that will greatly accelerate and improve the process of reconstructing hundreds of ancestral languages.

Diagonal dit: à

« Connaissiez-vous Jean de la Ville de Mirmont ? Moi non plus ».

Quelle arrogance quand même, Mr Passoul, que de ne même pas attendre la réponse avant que d’enchaîner ! Comment voulez-vous qu’on vous adhère, après de telles violences d’écriture ? Ainsi donc, ma réponse serait de vous répondre merdre, mais peu impporte, il vaudrait mieux que vous nous parliez de la vraie question fâcheuse : comment pouvez vous vous montrer à ce point ignare à l’égard de cet immense écrivain que fut JDVM, en comparaison de ce brave Jérôme Garcin qui ne prétend pourtant point diriger de RdL ?

un qui sait tout dit: à

Dans l’Antiquité et jusqu’après la renaissance, la notion de « faux’ n’existait pas. On rafistolait comme on voulait.
Cela dit, la technique de la cire perdue ne permettait pas de refaire le moule. Il fallait en faire un autre, improviser, xoir a raison.

un qui sait tout dit: à

@xoir
abject individu, je vous conchie !

xoir dit: à

ayat connu quelqu’un qui se battit, jeune , très jeune et pas un écrivain, au chemin des Dames, sans en dire vraiment plus et avait l’habitude de dire que celle qu’il épousa au sortir de la seconde guerre mondiale naissait à ce moment là….

xoir dit: à

« ma réponse serait de vous répondre merdre »

Vous vous prenez pour moi ?

plonk dit: à

« au chemin des Dames, » (xoir)

au Chemin, Trommelfeuer !

La mauvaise langue dit: à

Non, il n’existe plus. On ne pouvait plus voir ses photos perso.

Je cherche une galerie pour l’exposer. J’aimerais bien aussi un jour faire faire des bronze de ses sculptures qui sont magnifiques, notamment un danseur. Elle les avait réalisées quand elle était à l’hôpital psychiatrique à Montréal après une crise en 1993-94 par là. Il faut que j’en parle dans mon roman de tout ça, c’est pas facile : la Shoah et ses répercussions, Marusa et ses crises de folies, sa peinture blanche et bleue aussi, sa légèreté de fée, son insouciance devant la mort. Tout ça.

frad dit: à

« celle qu’il épousa au sortir de la seconde guerre mondiale naissait à ce moment là…. »

Cela s’appelle du détournement de mineure, mon petit gars.

xoir dit: à

un qui sait tout dit: 13 février 2013 à 22 h 38 min
enfin, vous essayez de parler sincèrement comme on dit !
Je ne pense pas que P.Assouline vous le paiera

rose dit: à

La mauvaise langue dit: 13 février 2013 à 21 h 58 min
>ML cela je le sais que l’on sait avant de savoir.
J’ai retrouvé il y a peu autour de noël des photos de mes enfants et qq rares de moi prises en Grèce à Pâques l’année où leur père est mort : nous trois. C’était l’époque encore du développement chez un photographe, pas par internet. Or ces photos de format standart sont sur une bande horizontale réduite et cernées dessus dessous d’une bande noire. Et moi sur ces photos je porte le deuil avec une tristesse infinie (j’étais séparée de lui depuis dix ans lorsqu’il est dcd). Ces vacances là, nous sommes tombées deux fois en panne de voiture. La seconde on a failli rester clouées près des Météores, là-bas, pour longtemps.

Cela a été un grand choc pour moi de regarder cela huit ans et demi après ; à l’époque je n’avais rien vu si ce n’est mes enfants et les arbres de judée en fleurs sur les ruines antiques. Aujourd’hui j’ai le sentiment profond que mon destin était écrit sur cette pellicule photo dans toute sa tragédie. Comme le temps qui s’arrête.

Je crois réellement à ce que vous dites. Les choses nous sont annoncées quand on a la capacité de les entendre. Moi je l’ai compris longtemps après.

C’est pas la peine de me répondre. J’arrive du tombeau moi aussi.

Marcel dit: à

Par certains côtés, xoir me rappelle JC. Par certains côtés, hein.

JULIE dit: à

renato, je vais m’arrêter, mais ma curiosité persiste : avec ce que disent amateur d’art, plonk, l’expert (ses exemples sont modernes) et vous, je ne sais toujours pas ce qu’a pu être une restauration « romaine », justement telle que l’on ait pu faire remonter ce bronze à l’époque hellénistique.

Mékilécon dit: à

« Cela dit, la technique de la cire perdue ne permettait pas de refaire le moule » un qui sait tout dit: 13 février 2013 à 22 h 37 min

Et elle ne le permet toujours pas!

xoir dit: à

@frad
pauvre idiot , il était né en 95 , et elle en 14 : il vous reste à apprendre à compter!quel âge elle avait en 45

renato dit: à

Julie, en général, jusqu’à il y a peu, la restauration pouvait intervenir lourdement sur les œuvres, ils arrivaient à ajouter des pièces aux bronzes (voyez le deuxième lien : Apollo Saettante). Maintenant on est plus respectueux.

Pour donner une opinion sur l’Eros du MET il faudrait voir l’objet (matériellement) ou lire le dossier. D’après ce qu’on voit, je crois qu’il parlent de restauration mais qu’il s’agit plutôt d’une réparation ancienne : soudure du bras.

un qui sait tout dit: à

« enfin, vous essayez de parler sincèrement comme on dit ! »

Je ne fais que reprendre les termes que vous avez adressés à plonk.

bouguereau dit: à

disposeriez de deux encéphales 4 yeux dix oreilles

..ça se payent toujours de 12 trous du cul dracul

frad dit: à

Vous savez que avez tout de la petite ordure, xoir ?

La mauvaise langue dit: à

Diagonal, pourquoi tenir des propos si injustes, si méchants, si orduriers ?

Tout ça pour nous faire comprendre combien vous êtes érudit(e) ?

Vous n’auriez pas pu le dire autrement en l’exaltant justement, en faisant valoir votre connaissance de cet écrivain que la plupart d’entre nous ne connaissaient effectivement pas ? Non, au lieu de ça, au lieu de ce partage fructueux pour tous de votre goût, de votre passion, de votre savoir, vous avez choisi la manière forte, agressive, dénigrante, stupide. Triste.

Après ça on s’étonne ici de ma « profonde beauté triste ». Mais vous y contribuez…

un qui sait tout dit: à

Mékilécon dit: 13 février 2013 à 22 h 45 min
Et elle ne le permet toujours pas!

Ai-je dit le contraire ?

xoir dit: à

un qui sait tout dit: 13 février 2013 à 22 h 46 min
pas du tout ! comme dirait un commentateur de ce blog qui a souvent raison,
vous ne savez pas lire ….

bouguereau dit: à

une restauration « romaine »

la victoire de samothrace est un maguenific exemple..bref c’est un peu vieux comme le monde qu’est ce que le bien et qu’est ce que le mieux..par exemple la venus de milo avec 12 trou du cul..c’est un débat

Chaloux dit: à

Pierre Assouline, merci d’avoir fait le ménage. Vous êtes notre Adoracion ! Mais c’était bien rigolo.

un qui sait tout dit: à

xoir dit: 13 février 2013 à 22 h 26 min
@plonk
infecte personnage, je vous emmerde !

un qui sait tout dit: 13 février 2013 à 22 h 38 min
@xoir
abject individu, je vous conchie !

Les termes sont synonymes. Si vous prétendez le contraire, c’est que votre hypocrisie atteint des sommets d’abomination qui feraient fuir une belette.

La mauvaise langue dit: à

Non, W, je n’ai rien de ce vous me supposez si généreusement. Si vous saviez, je dors beaucoup. La plupart du temps je dors. C’est vrai en plus. Je ne raconte pas d’histoire. Déjà, bébé, ma mère m’a toujours dit que je dormais énormément. Mon cerveau n’est pas disponible avant 11h du matin dans les bons jours. Je fais partie, indéniablement des grands mélancoliques, des grands dépressifs. C’est pourquoi je suis par ailleurs si gai, si ouvert et chaleureux avec mes amis qui me l’ont souvent bien rendu. Un mélange très étrange. Mais je me découvre en écrivant en réalité. Je me surprend. Je suis le premier étonné de ce que j’écris. Depuis le temps que je ne les avais pas lus, ces poèmes, ils me paraissent aujourd’hui encore plus étranges qu’avant. Je me dis en les lisant : C’est donc moi qui ai écrit ça !

plonk dit: à

Voyez-vous, « un qui sait tout », au fond, je pense que xoir est un sale type.

bouguereau dit: à

les rognures d’ongles
entassées
sur la tablette
dans la salle de bain

..on a évité de peu les poils de culs..

ai-je bien lu ? dit: à

C’est pourquoi je suis par ailleurs si gai (ML)

Je vous croyais pourtant opposé au mariage gai.

frad dit: à

..on a évité de peu les poils de culs..

c’est dans une strophe censurée.

xoir dit: à

@frad dit: 13 février 2013 à 22 h 48 min
tout ça parce que vous découvre que vous auriez pu rappeler quelques dates par exemple et que certains ne prennent pa ce blog pour un pot de chambre !
et que vous n’êtes pas encoire froad, !
je ne suis effectivement pas membre de canal
hystérique …raté pour le jeu stéréotype

bouguereau dit: à

abject individu, je vous conchie !

espèce de dégoutant je te pisse au cul

La mauvaise langue dit: à

Ce que vous écrivez est bien beau, rose. Merci.

service sanitaire dit: à

Les rognures d’ongle sont dans la salle de bain.
Les poils de cul sont sur la table de nuit.
S’agit de pas mélanger les torchons et les serviettes.

La mauvaise langue dit: à

Au mariage gai, non, au mariage gay oui…

lagopède dit: à

Merci, rose. C’est en effet bien beau. bouguereau sera d’accord.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*