Tous les gardiens du temple ne sont pas des veuves abusives
Lorsque l’exécuteur testamentaire est un homme, on dit non sans déférence que c’est un gardien du temple ; mais s’il s’agit d’une femme, elle sera facilement désignée comme une veuve abusive. La paternité d’une expression aussi fleurie vient d’Anatole de Monzie qui intitula un libelle sacrément misogyne Les veuves abusives (Grasset, 1936). Il y épinglait huit héritières de grands hommes dénoncées pour leur comportement, toutes coupables d’avoir assassiné leur mari après avoir sa mort. A rebours de l’idée selon laquelle un gardien du temple, à l’égal des prêtres du temple d’une divinité de l’antiquité, se jure de l’entretenir et le défendre jusqu’à la mort. N’empêche : encore un bastion à démolir pour #MeToo ! L’urgence de la situation ne permet plus d’ânonner l’adage selon lequel derrière chaque grand homme il y a une femme, d’autant qu’il est souvent détourné par d’horribles machistes (« Derrière chaque grand homme il y a une femme qui n’a rien à se mettre » etc). Car c’est injuste : la veuve comme le gardien abusent autant qu’ils protègent.
Ils ne sont connus que des chercheurs, universitaires ou biographes, fabricants de notes en bas de page et fouille-merde. Le grand public ne découvre leur existence que lorsqu’ils se révèlent être des fléaux. Ou à leur mort en lisant la rubrique nécrologique. Deux d’entre eux et non des moindres ont disparu presque en même temps en janvier dernier. Deux tempéraments, deux univers fictionnels et surtout deux manières d’envisager leur fonction d’héritiers littéraires totalement opposées sinon antagonistes : l’un Christopher Tolkien, c’était le bon ; l’autre, Stephen Joyce, incarnait la brute (ne cherchez pas le truand). Leurs noms vous disent déjà quelque chose à défaut de leurs prénoms ? Et pour cause ! Il sonne autant comme un patronyme que comme une raison sociale ou une marque déposée,
Le bon d’abord. Christopher Tolkien est mort à 95 ans du côté du village de Aups, dans l’arrondissement de Brignoles (Var), où il s’était retiré au milieu des années 70 après avoir démissionné de son poste de professeur à Oxford, peu après la mort de son père, le génial créateur du Seigneur des anneaux. Plus qu’un roman ou une saga, un monde. Collaborateur et premier critique de son père, son plus jeune fils fut tout naturellement désigné par testament son exécuteur littéraire, à charge pour lui d’exhumer, de décrypter et d’éditer une masse considérable de documents, fragments et manuscrits éparpillée en un chaos aussi calligraphique que catastrophique dans 70 boites d’archives, ce qui devait aboutir notamment à la publication du Silmarillion, des Enfants de Hurin et d’une vingtaine d’autres livres jusqu’alors inédits. On lui doit de mieux connaître le legendarium derrière cette œuvre qui a donné ses lettres de noblesse à un genre littéraire longtemps méprisé, la fantasy.
Passés 90 ans, il démissionna de ses fonctions au Tolkien Estate, la structure juridique qu’il avait créée mais gérer les droits d’auteurs, le droit d’auteur et certains produits dérivés mais jamais n’abandonna celle d’exécuteur littéraire, luttant jusqu’au bout pour enrichir et défendre et faire vivre la saga Tolkien, y mettant parfois sa touche mais sans abuser, juste pour combler des blancs ou rendre intelligible une page chancelante. A sa façon, dont tous les spécialistes lui ont été reconnaissants : en gardien du temple mais bienveillant, généreux, disponible, fidèle et surtout intègre quand tant d’autres sont si psychorigides.
On a pu dire qu’en le perdant, les tolkienolâtres, secte innombrable, venaient de perdre « la boussole de la Terre du Milieu » dont il avait dessiné les cartes, et que ses peuples se considéraient en deuil. Tout jeune, il avait observé de près et accompagné pas à pas l’évolution de l’œuvre paternelle. Les deux ont grandi ensemble. Les personnages imaginaires de l’un et la petite personne de l’autre., mais en totale osmose puisque le géniteur-créateur les lui racontait et plus tard les lui soumettait. Il était écrit dans le Genèse de cette œuvre sans pareil que Christopher serait non le gardien de son frère mais celui de son père.
Stephen Joyce, c’était la brute. Lui aussi s’était retiré en France à la Flotte, commune de l’île de Ré. Il se voulait le gardien de son grand-père mais tout dans son comportement, ses décrets, ses interventions reflétait plutôt la névrose d’ une veuve abusive. En 2012, lorsque l’œuvre de James Joyce, auteur de Ulysses, l’un des rares romans de langue anglaise qui ont dominé leur siècle, est tombé dans le domaine public, ses spécialistes un peu partout dans le monde ont poussé un « ouf ! » de soulagement qui a du ébranler jusqu’aux murs des pubs de Dublin et qu’un tweet résuma d’un trait : « Fuck you, Stephen Joyce ! » (inutile de traduire : grâce aux films de Martin Scorcese, même ceux qui n’ont jamais appris l’anglais comprennent).
Il est vrai qu’il était détestable, non seulement par son arrogance et sa prétentions naturelles et par ses actions : héritier de 50%, puis de 70% puis de la totalité des droits à mesure des décès et des désistements dans sa famille, il ne cessa de faire obstacle à la recherche universitaire sur l’œuvre de James Joyce : il répondait toujours par la négative à toute demande de consultation des précieuses archives qu’il détenait ; il refusait d’accorder l’autorisation de reproduire des extraits des livres ou de la correspondance, s’y résignait parfois exceptionnellement mais à des tarifs si scandaleusement prohibitifs qu’ils aboutissaient à un refus ; il s’opposait aux projets d’expositions de manuscrits, ou aux lectures en public et adaptations pour la scène du maître-livre aussi bien que de Gens de Dublin, Portrait de l’artiste en jeune homme ou Finnegans Wake allant jusqu’à poursuivre des théâtres devant les tribunaux ; il s’invitait aux colloques où on ne l’invitait plus pour prendre la parole quand nul ne songeait à la lui donnait afin de lancer à la figure des érudits (« des rats et des poux qui devraient être exterminés ! » comme il les désignait) accourus des plus prestigieuses universités à travers le monde :
« Si mon grand-père était là, il éclaterait de rire en vous écoutant !…Je suis un Joyce, vous n’êtes que des joyciens ! ».
Et reprenant tout interlocuteur qui l’évoquerait ou le présenterait autrement que comme « « Stephen James Joyce », il prenait un malin plaisir à raconter comment il avait détruit une partie de la correspondance entre ses grands-parents, les lettres de Samuel Beckett du temps où il sortait avec leur fille Lucia etc Au vrai, il y faisait régner la terreur et en jouissait, variante de la perversité en milieu littéraire. Abus de pouvoir ? C’est peu de le dire, la chronique de ses procès en témoigne. Stephen Joyce, qui avait neuf ans à la mort de son grand-père et qui fit une carrière de haut-fonctionnaire dans une organisation internationale, y avait renoncé à la mort de son père, comme Christopher Tolkien dans les années 70, pour se consacrer à la gestion de l’héritage, persuadé qu’il protégeait et préservait non seulement « la pureté » (sic) de l’œuvre de nonno (« papy », en italien) comme il continuait à l’appeler, mais la vie privée de sa famille. Ah, papy James, si tu savais…
(« Tolkien père et… fils », photos D.R. ; « James Joyce avec son petit-fils Stephen en 1934. Photo Bettmann Archive)
2 207 Réponses pour Tous les gardiens du temple ne sont pas des veuves abusives
Tu es membre de la secte du Soleil, hamlet ?
Nous sommes des bibliothèques en voie de disparition !
« Alexia Neuhoff dit: à
Neymar ? Qui est-ce ? »
sérieux ? il faut absolument savoir qui est Neymar : c’est un juene garçon a qui on refile, en plus de son salaire de 4 millions d’euros mensuel, une primer de 300 mille euros par mois pour aller saluer son public à la fin de ses matchs, chose qu’il ne fait pas s’il n’est pas payer pour le faire.
et si on sait pas que dans notre société on peut refiler 300 mille à un gamin péteux juste pour saluer ses supporters on loupe une grande part de la compréhension de comment marchent les mécanismes de fonctionnement de notre monde humain si vous voyez ce que je veux dire.
« Jazzi dit: à
Tu es membre de la secte du Soleil, hamlet ? »
non c’était du Heidegger, mais c’est un peu pareil.
le joueur de foot préféré de Heidegger c’était Beckenbaueur.
Jazzi : j’ai compris la secte du soleil ! c’est pour ma proposition de demander à tous les vieux présents ici d’accepter de sacrifier leur vie pour permettre aux jeunes de retrouver une vie normale ?
non rien à voir, la secte du soleil c’était un gourou un peu allumé, là se serait plus une preuve d’amour pour nos enfants, tu as des enfants Jazzi ?
@James Joyce et son petit-fils
L’art du doigt d’honneur est-il héréditaire ou culturel (un petit-fils adoptif imprégné si jeune à l’art du … ?)
CLOPINE merci pour cette danseuse dionysiaque irrésistible; (j’avoue qu’en regardant ses mains, je pensais aux femmes hindoues)
Enfin, Jacques, la cuisine à l’huile ce n’est pas tout, vous faites un voyage tout autour de la Mèditerannée et vous observez les differences, puis vous le dites.
Marie, pour les masques de Sardaigne c’est surtout la Barbagia :
Jazzi, y’a le temps de voir venir : un des derniers articles de Science, en modélisant sur l’évolution du sars-cov-2, prévoit que cette pandémie covid-19 durera 5 ans, 2 premières années hard et les 3 dernières plus cool.
Hamlet, les astres disent pareil.
5 ans.
Ww1 avait par ailleurs duré 5 ans, ww2 aussi, et 5 ans pour reconstruire ND.
@renato
Predrag Matvejevitch (1932-2017) :
« On ne saurait expliquer ce qui nous pousse à tenter, encore et toujours, de reconstituer la mosaïque méditerranéenne, de dresser une fois de plus le catalogue de ses composantes, de vérifier le sens de chacune d’elles prise à part ou la valeur des unes par rapport aux autres : l’Europe, le Maghreb et le Levant ; judaïsme, christianisme et islam ; le Talmud, la Bible et le Coran ; Athènes et Rome ; Jérusalem, Alexandrie et Constantinople ; Venise et Gênes ; la dialectique, la démocratie et l’art grecs ; la république, le droit et le forum romains ; la science arabe d’autrefois ; la poésie provençale et catalane de jadis ; la Renaissance en Italie ; l’Espagne à diverses époques, exaltées et cruelles ; les Slaves du Sud de l’Adriatique, et bien d’autres choses encore. Relevant ou dissociant ainsi les composantes plus fortes ou prédominantes, présentées d’ordinaire dans leurs relations binaires ou ternaires, nous courons le risque de réduire ou de déformer la portée ou le contenu de la Méditerranée. Ici, peuples et races se sont unis et désunis des siècles durant, se rapprochant ou s’affrontant plus intensément peut-être qu’ailleurs : on tombe dans l’exagération en voulant faire ressortir leurs similitudes et leurs réciprocités, au mépris de leurs dissemblances et de leurs conflits. La Méditerranée n’est pas seulement une histoire.
Les particularités méditerranéennes ne s’intègrent pas aisément dans d’autres ensembles, elles n’entrent pas dans toutes les relations qu’entretient la mer avec le continent, le sud avec le nord, l’est ou l’ouest avec le sud. Nombreuses sont les contradictions qui marquèrent les civilisations, anciennes et nouvelles, des bords de la Méditerranée ; après la Grèce et Rome, Byzance, l’Italie, la France avec la Provence, l’Espagne et la Catalogne, les Arabes du Maghreb au Levant, la Croatie entre la Dalmatie et la Pannonie, la Slovénie du littoral aux Alpes, la Serbie avec le Monténégro, la Macédoine et la Bulgarie, l’Albanie, la Roumanie, la Turquie, et sans doute d’autres encore, avant ou après l’époque gréco-romaine et par rapport à elle, conjointement ou séparément. Les cultures de la Méditerranée ne sont pas uniquement des cultures nationales.
(…)
Nous sommes confrontés aux antinomies méditerranéennes à chaque époque : d’une part la clarté et la forme, la géométrie et la logique, la loi et la justice, la science et la poétique, de l’autre tous leurs contraires. Les livres saints de réconciliation ou d’amour face aux croisades ou au djihâd. Esprit œcuménique et ostracisme fanatique. Universalité et autarcie. Agora et labyrinthe. Aletheia (vérité) et énigme. La joie dionysiaque et le rocher de Sisyphe. Athènes et Sparte. Rome et les barbares. L’empire de l’Est et celui de l’Ouest. L’Orient et l’Occident. Côte nord et côte sud : l’Europe et l’Afrique. La chrétienté et l’islam. Le catholicisme et la religion orthodoxe. L’enseignement du Christ et la persécution des Juifs. Métropoles et colonies de jadis et d’hier. La Renaissance n’a pas réussi à dépasser le Moyen Âge partout en Méditerranée. »
(« Bréviaire méditerranéen », traduit du croate par Évaine Le Clavé-Ivicevic,
Librairie Arthème Fayard, 1992.)
Le Sars-2 a 5 pour chemin de vie.
Et Alii, merci de votre lecture, mais enfin, en déduire que Charlus est une « danseuse dyonisiaque irrésistible », alors que pour de vrai, ce n’est plus qu’une chair à la fois libidineuse et souffreteuse, c’est ma foi voir dans mes mots ce qui n’y est pas. M’enfin, je pense que vous avez juste tilté, encore une fois, façon flipper, sur la dernière phrase…
Et ne voyez aucune critique dans cette dernière phrase, hein. Vous êtes juste une vieille dame farcie de tout le fatras pseudo-intellectuel de ces soixante dernières années. Soit une victime, résolument, plutôt qu’un bourreau. Et nous vous devons tous plus de la sollicitude, plutôt que du ricanement.
Dont acte.
Renato, en fait je connais très très bien une personne de la région de Nuoro. Un payse, ( disons dans une perspective Piemont Sardaigne, historique..) assez taiseux, et parlant une langue italienne qui n’a pas vraiment obei a l’unification ; a l’occasion, un cuistot qui nous a régalé de nombreuses fois, de porchetta à la broche. Il m’a laissé une sculpture, faite à partir d’écorce .Il s’était presque fâché lorsque je lui avais dit que je voulais visiter l’intérieur de l’île, en le faisant à l’aventure.
Je ne le reverrai pas avant cet été, et ne manquerai pas de lui parler des masques.
Clopine, et alii faisait référence à la danseuse de Flamenco, pas à ton plagiat…
Tu as raison, bien entendu,Jazzi, et pardon, mille fois, à Et Alii.
« Nuoro »
Alors, vous avez certainement lu « Le Jour du jugement » de Salvatore Satta, Marie Sasseur !
Non, mais j’ai lu Milena Agus..
C’est un livre pour vous !
SALVATORE SATTA
Secrète Sardaigne
Après une brillante carrière de juriste sur le continent, Salvatore Satta (1902-1975), dernier rejeton d’une famille nombreuse de la haute bourgeoisie de Nuoro, est retourné jouir d’une retraite bien méritée dans sa bonne ville natale. A sa mort, parmi ses papiers, on découvrit le manuscrit de ce qui deviendra Le jour du jugement, son roman posthume publié en 1979, et auquel il s’était entièrement consacré durant les quatre dernières années de sa vie. Une savoureuse chronique du temps perdu de son enfance, ainsi que des habitants et de leur tas de misérables petits secrets de cette singulière capitale de la Sardaigne intérieure du début du XXe siècle. Entrons sur ses pas dans le cimetière communal, source de son inspiration première, en sachant toutefois que Satta écrivit, plus loin dans son texte : « on peut en arriver à mettre en doute jusqu’à notre existence même : ou alors, notre réalité n’est que dans la mort. L’histoire est un musée de figures de cire. »
« C’est ici le lieu. Voici les deux angelots de marbre, penchés tristement l’un vers l’autre et pleurant à jamais les morts orgueilleux de la famille Mannu ; voici la dalle mortuaire de Boelle Zicheri, le pharmacien qui, par la haine qu’il portait à tous les siens, avait laissé tout son bien à l’hôpital ; voici la tombe de Don Gaetano Pilleri, prolongeant sa propre haine à l’égard du clergé par l’absence de toute croix ; voici les premières sépultures des familles pastorales, avec les sobriquets mués en patronymes et les fiers portraits dans leurs costumes sur des plaques ovales en émail ; voici la stèle brisée d’un jeune homme (on y lit : « tu pleures et moi, je dors au loin, dans ce sol sacré ») qui angoissait mes nuits ; voici encore l’enclos en fer, modeste, où demeure captif Maître Manca, notre prof’, désormais dans l’impossibilité de redevenir Pedduzza (ou Petit Caillou) et de retourner à la taverne où, un soir, il avait glissé sous la table, foudroyé par le dernier verre de vin de sa vie…
Je pourrais d’ici, dans un rayon de cent mètres, marquer les limites de ces murs antiques et humides : il suffit de suivre tout ce que le temps a noirci, défait, oublié, tout ce qui est mort pour la deuxième fois. Au-delà de ces pauvres tombeaux, un autre bout de terre s’étend, court et infini, avec quelques vestiges de croix de traviole, des crucifix renversés, comme s’ils avaient achevé leur fonction. Je me demande s’il est encore le moindre espoir dans ces sépultures où les morts restent esseulés, sous ce sol où les ossements d’innombrables générations s’entassent et se confondent, devenus eux-mêmes sol. Dans ce coin ultime du monde, par tous ignoré sauf par moi, je sens bien que la paix des morts n’existe pas, qu’ils sont libérés de tous problèmes un seul excepté : le fait d’avoir été en vie. Les nécropoles étrusques sont habitées par la rumination des bœufs, les tombeaux les plus vastes transformés en bergeries : on pose sur les petits lits de pierre les marmites et les faisselles, humbles accessoires de la vie pastorale. Personne ne se souvient plus que ce sont là des tombeaux, pas même le touriste frivole qui gravit le sentier creusé dans le rocher et se risque dans l’obscurité profonde, où sa voix retentit. Pourtant ils sont bien là : depuis deux ou trois mille ans, car la vie ne peut pas vaincre la mort, pas plus que la mort ne peut vaincre la vie. La résurrection de la chair commence le jour même où l’on meurt : ce n’est point un espoir, ce n’est point une promesse, ce n’est point une condamnation. Pietro Catte, l’homme qui s’était pendu à un arbre la nuit de Noël dans le champ de Biscollai, se figurait qu’il allait pouvoir mourir : et maintenant il est là lui aussi (les curés l’ont fait passer pour dément, afin de le pouvoir enterrer dans ce sol sacré), avec Don Pasqualino et Fileddu, avec Don Sebastiano et Oncle Poddanzu, avec Chanoine Fele et Maître Ferdinando, avec les paysans de Seuna et les bergers de San Pietro, avec les prêtres, les voleurs, les saints, les oisifs du Corso* : tout un enchevêtrement inextricable, ici, sous cette terre.
Ainsi que dans une de ces processions extravagantes du Paradis de Dante, les hommes de ma gent défilent, dans des théories interminables, mais sans les candélabres. Ils s’adressent tous à moi, ils cherchent à déposer entre mes mains le fardeau de leur vie, l’histoire sans histoire de l’existence qui a été la leur. Des mots de prière ou d’ire sifflent dans le vent parmi les buissons de thym. Une couronne de fer se balance sur une croix défaite. Et il se peut qu’au moment même où je pense leur vie, du fait même que j’écris leur vie, ils me voient sous l’aspect d’un dieu dérisoire, qui les rallie tous et les rassemble au jour du jugement, afin de les libérer à jamais de leur mémoire. »
(« Le jour du jugement », traduit de l’italien par Nino Frank, Editions Gallimard, 1981.)
*Le cimetière reproduit la hiérarchie sociale des trois quartiers de Nuoro : le quartier pauvre de Seuna, reconnaissable par ses maisons basses abritant exclusivement les agriculteurs ; San Pietro, plus prospère, où résident principalement les bergers, le plus souvent adeptes de l’abigéat (le vol de bestiaux, une tradition propre à cette caste sarde semble-t-il !) et enfin le quartier aristocratique et bourgeois du Corso.
Donc trop de Tolkien et pas assez de Joyce.
La première fois où j’ai entendu parler de lui ( donc non lu) c’était sur internet, au début des années 2000. Donc à l’âge adulescent, heu adulte, mais grave altéré par la bière et des problèmes de cul, a lire patate.
Ensuite, c’était sur la rdl.
Alors ?
Ben toujours pas lu. J’aime pas les brutes. Et je déteste la bière.
(J. ext. confin. 15.4.20, 22.35)
Journée passionnante, 65 ans. Boy George chez le veto, baptême de voiture, Impecc… Véto impressionné par le chanteclair majestueux et impérialil… entre consultations d’une dizaine de chiens et de chats, cette routine Nous l’a pris en en photo le Boy G. après lui avoir administré une piqure d’antiparasites. Pour la pub de son entreprise… Croit pas qu’il ait la gale, mais avait besoin d’être soigné, sûr. Oui, et désinfecté ainsi que ses deux copines et leur enclos. Fierté de notre progéniture. Et nous n’avons pas été arrêtés en chemin par les forces de l’ordre (9 km). Etions en déplacement de santé. Au retour, journée de nettoyage intégral de la basse cour et de désinfections tous azimuthes avec les produit utiles. Les trois n’étaient pas contents du changement mais ils vont vite s’y habituer. Monique est toujours aussi terrible. Elle veut rester dans la maison.
Lectures post prandiales, il est temps d’en finir avec Powers et Michelet. Cinq appels pour l’anniversaire de gens qui souffrent de leur confinement, dont une amie belge, atteinte… Etait pas au courant pour JDD. Ne sait rien de mon réseau belge. Lui ai mis le lien de Chantal. Faut dire que cette amie a bien connu les Nyssen…
En attendant le dîner, heureuse surprise des aventures de Charlus…
Puis, diner rural aux chandelles parisiennes en amoureux, uniquement au champagne (une rareté et une extravagance icite) : foie gras, cagouilles farcies à la charentaise, figues cuites avec glace vanille rhum. (L’an dernier, même époque avec l’effroi de ND en flammes, et le souvenir de l’imprudente Ch. qui se promenait dans ses parages, inconsciente du danger). 64 ans, j’avais alors. Aujourd’hui, tout cela est si loin… Il faut se réinventer fissa une vie en décroisasnce heureuse. Aujourd’hui, c’était la bonne voie après le cauchemar de la veille sur la RDL.
Ma soeur ainée m’a dit de belles choses au téléphone, comme elle ne l’avait jamais fait.
Il n’y eut que de bonnes vibrations,…
Je le note dans mon journal. Voudrais tant les faire partager à tout le monde, les faire rejaillir.
Belle nuit à tous.tes, malgré le ciel voilé qui ternit un brin la belle Vénus. Il fait doux, la volaille est endormie, bien gavée, ahurie. Il faut imaginer Charlus de Guermantes é-branlé, mais heureux. Oui, c’est bien cela.
(NB / Le champe m’a toujours rendu sentimental et amoroso, so what ?).
… Encore que, Jazzi, il soit assez bizarre d’attriber l’adjectif « dyonisyaque » au jeu de mains d’une danseuse de flamenco virtuose du… jeu de pieds… Mais Et Alii étant ce qu’elle est, une vieille femme ressassant des croyances apprises d’un autre siècle, il lui sera beaucoup pardonné, comme nous pardonnons à nos grand’mères qui, dans un autre temps, nous ont passablement emmerdés, mais nous ont appris aussi à réussir nos gâteaux au yaourt. Dommage que Et Alii n’ait visiblement aucun talent, de ce côté-là.
Alors si je cause de Satta à mon ami de la région de Nuoro, qui lui n’a pas délaissé son bled pour aller à Rome, a l’akademie, je ne pense pas qu’il lève même un sourcil, pour dire qu’il s’en fout…
Edel avait déjà essayé de nous le vendre sur la rdl..
Bon anniversaire mon pauvre vieux JJJ !
(Les 65 et + n’auront pas droit au déconfinement du 11 mai !)
Jeux de mains et castagnettes ont toute leur importance dans le flamenco, Clopine. Et, quoiqu’en pense renato, je vois bien la filiation entre la danseuse de flamenco et la danseuse orientale (cuisine à l’huile), moins avec la danseuse de bourrée (cuisine au beurre).
(@les cinémateux confinés de la république du ciné – keep touring folks
https://www.youtube.com/watch?time_continue=12&v=ryHPXSnbLps )
On continue sur le billet ?
Court, petit malfrat de l’ancien régime, a tôt fait d’expédier Anatole de Monzie, sous de fallacieux prétextes.
Je ne sais pas ce qu’il raconte à propos de la » veuve » de JJ Rousseau, ni ce que Me Pierrat a pu rajouter dans sa préface, mais il serait étonnant que cette pauvre femme ait pu savoir ce que l’oeuvre de JJ Rousseau avait d’important, au point de vouloir sauvegarder son œuvre. Sauf à dire :j’ai eu beaucoup d’enfants, parce que je l’aimais.
Trop bon Rousseau, je l’ai toujours pensé.
Tolkien, de la Littérature pour ados de 14 à 17 ans? En voila une qui n’a pas du lire le Simarillion, pastiche mythologique de très haut vol. (merci, Christopher Tolkien!)
Sur Tolkien, la biographie du même reste la plus solide. La réaction Sasseurienne montre comment on peut passer à coté d’un Maitre d’une littérature comme la Fantasy, Littérature que les français n’ont pas trouvée. MC
Il est con ou quoi Court ?
Ca fait des plombes que je milite.
Mais qu’il aille se coucher, ce pauvre cretin de Bretagne .
Pauvre toquard de Court c’est hot pepper, alias pat v, alias patate, qui a insulte les lecteurs de Tolkien.
Il est docteur en litterature ce naze de Court ?
Et on le paie avec nos impôts ?
Remboursez ! On a besoin d’argent pour acheter des masques, pas pour entretenir des danseuses!
Passou, si vous avez ouvert un hôpital pour vieux débris,en pleine confusion mentale, autant vous dire, qu’il va falloir durcir le confinement.
Court, j’exige des excuses.
Et vous reviendrez nous dire ce que Tolkien a utilisé, car il l’a fait! comme langues « regionales »
Ca m’interesse, car je suis d »un « nid » qui les ont pratiqué depuis cinq siècles.
Maintenant, pauvre connard, j’attends.
l’adjectif « dyonisyaque :l’érotisme ,fillette;
gardez vos pardons et votre ignorance libre:j’ai regardé -et écouté les hommes danseurs de flamenco en répétition qui évoquaient également la danse hindoue et khmère*quant à la cuisine, j’ai dû en faire plus que vous tant viande que patisserie :mais que vous pratiquiez une sorte de racisme (de l’âgisme »Selon l’Observatoire de l’âgisme, l’âgisme est pour l’âge ce que le sexisme est au sexe ou ce que le racisme est aux « races ». » ) vous demeurez vulgairement ignorante, et n’avez pas le délié d’une apsara(video)
Si le terme âgisme faisait, lors de sa création (en 1969, aux États-Unis, par le gérontologue Robert Butler), surtout référence aux discriminations touchant les personnes âgées ; il est employé aujourd’hui pour toutes les personnes qui en sont victimes quel que soit leur âge.
Les Apsaras sont parfois comparées aux muses de la Grèce antique, chacune des 26 Apsaras de la cour d’Indra représentant un aspect distinct des arts de la scène. Elles sont associées à des rites de fertilité.
Oui enfin Court , ce n’est plus une question d’agisme.
A ce niveau de connerie, ça fait peur.
Enfin, il a trouvé la brayonne, une a son niveau.
Salvatore Satta, Il giorno del giudizio
Deux extraits autour de la figure de la mère :
« Passando da sa bena a Santa Maria, e non erano che ottocento metri di distanza, forse un chilometro, era passata da un mondo a un altro: e là egli doveva aiutarla, perché lei era povera e sola e tutto la intimidiva. […] Aveva detto a Sanna che aveva bisogno di un altro abito, ed egli le aveva risposto: i denari ci sono, compratelo. Era stato come il primo schiaffo che avesse ricevuto. Come può una giovinetta inesperta prendere i soldi, andare, fare, senza che l’uomo in qualche modo l’aiuti, anche solo a varcare la soglia di casa? “Ho le vene di questa gamba che mi fanno male” gli aveva detto dopo la prima gravidanza. “Chiama il medico, i soldi ci sono” era stata la risposta. Sempre così. Era vero che egli lavorava dalla mattina alla sera, che non si concedeva nessuna gioia […] ma non si poteva lasciare così una donna sull’orlo di un abisso, ché tale era per lei la soglia della casa nella quale a poco a poco si andava rinchiudendo. Perché questo appunto avveniva, che giovine ancora e piena di vita non uscisse più, si immergesse in una solitudine disperata. Ma il peggio era che l’immobilità cominciava a minarle la salute, le si ingrossavano le gambe, si deformava: e così alla naturale timidezza aggiungeva la vergogna di presentarsi al mondo, che è fatto di persone agili e che camminavano. Lui, lui, l’avrebbe potuto salvare. »
« Quando quel giorno [di andare al liceo] venne, la madre gli preparò il viatico con le buone bistecche impanate, e le frittelle spolverate di zucchero. Sebastiano lasciò tutto lì, vergognoso di sua madre, che pure adorava, e partì nel buio della notte, come uno ansioso di appartenere agli altri. Donna Vincenza rimase nella cucina con la serva a guardare quelle buone cose. Bisognava svolgerle dal pacchetto che aveva preparato. Qualcuno le avrebbe mangiate. Ma non era questo il problema. Il problema era il rifiuto di un atto d’amore. Il figlio l’avrebbe capito molti anni dopo, lo avrebbe ricordato tutta la vita. Ma questo Donna Vincenza non lo sapeva. Sentiva il vuoto intorno a sé. La vecchia ferita riprendeva a sanguinare. Era tornata quella giovinetta che Don Sebastiano aveva condotto in sposa, e non poteva varcare la porta di casa perché non c‘era una mano che l’aiutasse. »
(Il y a DeepLTraducteur et l’extrait, proposé fort opportunément par Jazzi, vous aura donné une idée de la traduction française.)
C’est un roman extraordinaire, d’une grande beauté d’écriture, d’une grande force de suggestion ; pas du tout un sous-produit « folklorique » ni un travail d’amateur, comme on pourrait le craindre. Cette histoire d’une famille, profondément liée à Nuoro, certes, et à une époque disparue, profondément particulière donc, est aussi (d’autant plus ?) une merveille et à ce titre universelle.
Clopine, merci pour le documentaire. Quelle danseuse, quelle femme !
Le dionysiaque désigne la cohésion de l’individuel dans le tout de la nature,…, sensitif, inspiré, fougueux, immuable,…, à l’origine des civilisations en Asie Centrale et au Moyen-Orient,
en philosophie
Les apsaras sont représentées en tant que danseuses et sont célèbres pour leur beauté ; elles pourraient être considérées comme l’équivalent des néréides de la mythologie grecque.
Alibaba
Apsara Peintures Blanc Pose Ksilks –
https://french.alibaba.com/product-detail/apsara-paintings-white-pose-ksilks-11880188.html
« Une traduction est une annexion. »
Sur ces mots, Victor Hugo, écrivain, poète et romancier français (1802-1885) présente bien la difficulté de recourir aux traductions, linguistiquement parlant. En effet, le domaine des langues est si vaste que bien qu’on parle le plus souvent de l’apprentissage ou de l’enseignement, on oublie une autre facette aussi importante qui est celle de la formation que cela suppose et, en extrapolant encore davantage, de ce qu’il y a autour de la formation, à savoir, par exemple, les traducteurs, qui eux aussi sont des acteurs indispensables au domaine des langues, de par leur aspect médiateur, intermédiaire entre la langue maternelle et la langue cible.
Or, depuis quelques années, la grande mode est à la retraduction de grandes œuvres, à l’instar de «Autant en emporte le vent» ou encore de la Bible ! Mais pourquoi faire de nouvelles traductions pour des chefs-d’œuvres de la littérature qui ont déjà fait leurs preuves depuis si longtemps ? Quels sont les objectifs et enjeux d’un tel travail de restructuration ? Rendez-vous dans la Terre du Milieu, sur les traces des Hobbits, avec une nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux.
https://cursus.edu/articles/43646/traduction-20-retour-en-terre-du-milieu
ce que dit wiki sur le flamenco:
elle relève aussi probablement, comme source lointaine, de certaines danses indiennes, peut-être apportées en Andalousie par le peuple gitan, lequel se trouve au cœur de la construction culturelle que représente le flamenco, lui-même partie prenante intime de l’âme espagnole.
pour l’age du calendrier, je vérifie que j’ai à peu près l’âge de P.Assouline , plus jeune , lui, que tous ceux et celles qui s’expriment en wouaf et pff!
et font des gateaux au yoghourt ,mais n’ont pas connu les gateaux avec « la peau du lait de la ferme »
Et Al, souhaiter un anni en avance ne porte pas chance.
Attendons donc un jour encore.
Bonne nuit.
Manitas de Plata (littéralement « petites mains d’argent », correspondant à l’expression en français « doigts de fée »), de son vrai nom Ricardo Baliardo, né le 7 août 1921 à Sète dans une caravane et mort le 5 novembre 2014 à Montpellier1,2, est un célèbre guitariste français d’origine gitan.
j’ai connu une de ses « parentes « elle », « juive marocaine »venue à Marseille ,où elle est mariée ( et grand mère !)
je ne souhaite l’anniversaire à personne:je ne vends rien
aux saintes maries de la mer:
Chaque année a lieu aussi la Festo Vierginenco, qui est la cérémonie, pour les filles âgées de 16 ans, de passage du statut d’adolescente à celui de jeune femme15.
Chaque 24 mai, plus de 10 000 gens du voyage (Yéniches, roms, manouches, gitans, sintis…) affluent de toute l’Europe vers Saintes-Maries-de-la-Mer pour vénérer leur sainte Sara la noire ou Sara-la-Kali, et baptiser leurs enfants selon le rituel catholique11.
On verra ça plus tard Et Al. Ce n’est pas parce que vous avez des idées bien arrêtées par je ne sais plus que ideologue ( palo alto?)qu’il faut les imposer.
Moi j’ai des « trucs » à vendre. Enfin, ça se monnaye, et c’est pas donné.
le court sur pattes est en train de relire le fil de commentaires, le pauvre , aveuglé par sa haine d’un genre. Il va rien comprendre…
Et Al, basta, a plus.
On verra ça plus tard Et Al. Ce n’est pas parce que vous avez des idées bien arrêtées par je ne sais plus que ideologue ( palo alto?)qu’il faut les imposer.
Moi j’ai des « trucs » à vendre. Enfin, ça se monnaye, et c’est pas donné.
le court sur pattes est en train de relire le fil de commentaires, le pauvre , aveuglé par sa haine d’un genre. Il va rien comprendre…
Et Al, basta, a plus.
Mieux vaut deux fois…
sasseur, je ne veux pas faire votre intermédiaire,( ni rien vous acheter) demandez à Clopine;elle connait surement pour vous :elle est tout business, ici, sa hargne, ses flatteries, ses fixettes , tout, tout tout, son chien, son ane,ses extrolls etses new shoes
maintenant, j’en ai assez de votre comédie, à vous aussi, avec moi
non seulement, je n’impose rien, ni personne, mais je refuse tout prosélytisme
le monde:
« Le confinement met notre inconscient à ciel ouvert », résume ainsi joliment Frédéric Tordo, psychologue clinicien et cofondateur, avec Serge Tisseron, d’un diplôme en cyberpsychologie à l’université de Paris.
On verra ça plus tard
ça, c’est un retour de son histoire (familiale?scolaire?professionnelle? )mais elle peut voir ce qu’elle veut avec qui elle veut:je m’en moque!
on, on on; peut-être elle de quoi s’agit-il ? Le comble, elle va croire que je lui demande,quelque chose; que ce blog est déprimant, sordide
Ce blog il est ce que chacun de nous en fait : il n’est ni déprimant, ni sordide. Il est, c’est une chance.
Jeudi 16 avril, 4h29.
Le juge a dit à Jules: « Vous avez tué »
« Oui j’ai tué ma femme, pourtant je l’aimais »
Le juge a dit à Jules: « Vous aurez vingt ans »
Jules a dit : « Quand on aime, on a toujours vingt ans ».
Jacques, plutôt indigeste le truc de Matvejevitch, las la peine donc de lui donner du crédit. Cela dit, et nonobstant l’huile d’olive, on ne trouve pas la même cuisine à Gênes ou à Alger, à Barcelone ou à Athènes. Je n’ai par ailleurs jamais vu danser le flamenco à Istanbul ni au Caire.
16.4, 6.30
Deuxième réunion Book club terminée (hier soir sur Skype). La discussion fut moins intéressante que celle de la veille pour cause de participantes trop jeunes (25 – 30 ans). On peut dire ce qu’on veut, c’est toujours plus intéressant de discuter avec des gens qui ont de la bouteille ! Ici, on est servi – mais les erdéliens n’ont-ils pas trop de bouteille justement ? uhuh
Et j’oubliais de donner l’information la plus importante : la discussion portait sur L’Autre nom de Ferrante. À part Jazzi, je crois que personne ne lit Ferrante ici.
À suivre dans quelques mois sur TTLT. Prochain article sur ce même blog : Girl, Woman, Other de Bernadine Evaristo.
#non seulement, je n’impose rien, ni personne, mais je refuse tout prosélytisme
C’est bien Et Al, le jour où vous vous convertirez au lacanisme, en quittant le freudisme, mais restant dans le charlatanisme, je n’ai aucun doute que vous nous donnerez un lien vers un gourou ou un autre.
– rose dit: à
Le juge a dit à Jules: « Vous avez tué »
« Oui j’ai tué ma femme, pourtant je l’aimais »
Le juge a dit à Jules: « Vous aurez vingt ans »
Jules a dit : « Quand on aime, on a toujours vingt ans ».
Mon pote !
– Inhumanité : revu hier sur la chaine 21 le match de foot France-Yougoslavie de 1984. Les commentateurs s’extasient (comme moi à l’époque) sur les trois buts de Platoche. Pendant ce temps un homme est en train de mourir sur le bord de touche. Il y a une image furtive de l’entraineur yougoslave dont le regard se perd, ses joueurs n’y prêtent pas attention concentrés sur l’enjeu. Terrifiant.
#Et j’oubliais de donner l’information la plus importante
Moi aussi. En France se discute actuellement la notion de « personne âgée », en vue du 11 mai prochain et dont les jeunes se souviendront comme d’un 8 mai…
Il ne sera pas possible de dire qu’on a 32 ans, quand le compte exact est +65. Il faudra bien le rappeler dans ton bouc club.
Jeudi 16 avril 2020, 8h07
Que l’on s’étripe, entre pseudos, est excellent bien sûr !
A la condition que ce soit une source réciproque de joie, de plaisir, d’expression libre et violente, portés par la vigueur amusée d’insultes bien chantournées. Rien de plus con que le sérieux lourd, triste, inutile dans le monde virtuel ….
Rions de nous même, par Macron, ne nous prenons pas au sérieux !
16 avril, 8h24
#Rien de plus con que le sérieux lourd, triste, inutile dans le monde virtuel ….
Court n’est pas plus virtuel que je ne le suis.
En revanche le playmobil pense qu’internet ne lui sert qu’à lâcher ses impuissances matinales, se pensant drôle.
Je ne savais pas que les docteurs es quelque chose étaient subventionnés sur les impôts d’autrui. Pour mémoire, le Doctorat ne donne doit à aucun salaire.
Et les colloques, réglés par ceux qui y participent. Si vous l’ignorez, ce dont je doute, je vous l’apprends.
Dans la glorieuse série « prendre le Pirée pour »On signale à la même, que, si « et alli suit un idéologue comme Palo Alto », il y a un réel problème, car Palo Alto est une, ville, une école de pensée assez bordélique, mais en aucun cas un homme.
Depuis quand est-on un petit malfrat de l’Ancien Régime quand on évoque une vieille gloire de la Troisième, qui, apparemment, touche de si près à notre Sasseur?
Je sais qu’on à les héros et les causes qu’on mérite, mais invoquer pour autrui un confusionnisme mental devrait vous inciter d’abord, chère Marie, à vous relire et à balayer devant votre porte.
MC
( indisponible ce jour)
Oui, JiCé….. : rien n’est plus con que Justin Crétin
Court permettez moi d’abord de revenir sur mon exaspération, et c’est un bien faible mot, pour dire, mal certes, que j’ai excédée par vos melectures..
Alors docteur, de 2 choses l’une. Soit vous persévérez dans l’insignifiance, soit vous y restez.
Et ne excitez pas sur le pseudo Marie Sasseur
Ce n’est pas mon vrai nom!
Comme je l’ai souligné, avec trop de légèreté , mais le souvenir est ému, j’ai lu Tolkien, il y a fort longtemps.
Vous n’avez pas souligné quelle était la particularité de cet auteur classé » Fantasy », autrement qu’à l’instant, disant que les français sont nuls dans le genre et hier soir, en vous prosternant devant lui, sans plus de fond..
Vous m’avez attribué des propos qui ne sont pas les miens,
En général je fais précéder ce qui ne m’appartient pas d »un petit signe, comme @, #, ou « ».
Ce que j’ai donc fait, reprenant l’insulte bête et méchante de l »ignorant pat v, alias hot pepper ou l’inverse, bref, la patate.
Et vous l’avez fait nonobstant le fait que j’ai remercié-bien fort- Renato, pour 2 liens inestimables, qu’il a posté ici, sur Tolkien ( en plus de celui de Passou).
Donc docteur, a ce niveau d’incompréhension il y a quelque chose qui cloche, et je vous conseille d’y remedier sans tarder. Sinon je vous couperai les vivres sous le pied !
Pour illustrer la bêtise crasse des gens de bureau:
Didier de Marseille, au front comme tous les jours, indique que l’épidémie de corona est en train s’éteindre à Marseille, sur la base se ce qu’il constate dans l’établissement ou il travaille.
Que lui répond le mandarin de l’ars?
Qu’il ment, car ce n’est pas le cas en région PACA.
Vous saisissez la nuance, Court ?
Merci Florence, Pour un brin de courtoisie et de bienséance collectives… ce 16.4.20 @ 9.15, à JCC
https://theconversation.com/sociologie-hommage-a-jean-claude-chamboredon-136098?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2015%20avril%202020%20-%201594515271&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2015%20avril%202020%20-%201594515271+CID_69e5211cbee708b2810624339765c695&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Sociologie%20%20hommage%20%20JeanClaude%20Chamboredon
J J-J (disponible ce jour, en principe).
Court , pour Anatole de Monzie, je commentais ce que vous en disiez hier.
Il ne s’agit pas de lui, mais de ce qu’il y a dans son bouquin, sinistre cretin!
Quoi de neuf docteur, suspens dramatique sur le prestigieux blog à passou.
M. Court dira-t-il « dans mes bras sasseur », avant qu’icelle remonte dans son camion
rigolo MC (le p’tit Court) quand il se fâche hihihihi
que dirait la cri-cri
Court, y’a le vicieux qui vient pour petit-déjeuner, coiffé comme une descente de lit Je vous laisse entre vous.
Bonne route Miss Sasseur, see you this evening. N’écrasez pas les trolls avec vos chenilles.
La vigueur amusée d’insultes bien chantournées.
Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx,
L’Angoisse, ce minuit, soutient, lampadophore,
Main rêve vespéral brûlé par le Phénix
Que ne recueille pas de cinéraire amphore
Sur les crédences, au salon vide : nul ptyx,
Aboli bibelot d’inanité sonore,
(Car le Maître est allé puiser des pleurs au Styx
Avec ce seul objet dont le Néant s’honore).
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise selon peut-être le décor
Des licornes ruant du feu contre une nixe,
Elle, défunte nue en le miroir, encor
Que, dans l’oubli fermé par le cadre, se fixe
De scintillations sitôt le septuor.
DE LA PROPAGANDE
L’exécutif a déployé une gigantesque propagande. Comme dans toutes les propagandes du XXe siècle (Russie, Allemagne, Rwanda…) la plupart des gens obéissent aux propagandistes. Sous Staline, sous Hitler, comme à Kigali…ne peuvent échapper à la contagion qu’une petite minorité
d’esprits libres, capables de voir les procédés, les mensonges, les arnaques, les scandales…
On m’objectera que les intentions de Staline, d’Hitler et des génocidaires de Kigali étaient mauvaises et que les intentions du pouvoir français actuelles sont belles et nobles : il s’agirait de faire le bien, et de préserver notre santé. Et que les conséquences, en termes de morts n’ont rien à voir. Je n’en disconviens pas.
Mais cette propagande m’indigne et me révulse.
Citations :
« Raoult est un charlot » (le dr Marcel Ichou , ancien habitué des émission Drucker)
« Que Raoult ferme sa gueule ! « (Cohn-Bendit, devenu cireur de pompes du Président)
« Raoult est un grand scientifique » (Le Président, de retour de Canossa)
« Raoult est nobélisable » (Le dr Renaud Muselier, qui connaît ce nobélisable depuis des décennies, ancien minstre)
Si…
Si les masques (comme dans plusieurs pays d’Asie ) étaient en vente libre dans les supermarchés, à côté des brosses à dents.
Si tous les Français pouvaient et devaient en porter en cas d’épidémie.
Si les médecins généralistes avaient conservé leur liberté de prescription
S’ils avaient des masques , des tests en nombre suffisant
S’ils pouvaient prescrire le seul traitement qui marche dès les premiers symptômes
Si l’on s’était contenté d’annuler les réunions, les meetings politiques ou sportifs, les él ections, les soirées arrosées en boîte de nuit, en laissant tous les petits commerces ouverts et les entrreprises.
Si le confinement général n’avait pas été décidé
Si l’économie française n’avait pas été tuée
Si des milliers de faillites n’avaient pas été provoquées
Si l’on ne divisait pas le niveau de vie de millions de Français par deux
Si l’on ne faisait pas exploser le nombre de chômeurs
Si Raoult remplaçait demain matin Véran, après , certes, un passage chez le coiffeur, étant donné les nécessités du job
Nous en porterions-nous plus mal ?
On devinera que commenter les éventuelles qualités rhétoriques du dernier discours présidentiel m’intéresse peu.
euh…
la vigueur amusée d’insultes mal armées…
les 3 j merci pour l’article qui m’a bien intéressée, et sniff pour JCC un sacré turluron! Bon cap 65 +
j’espère que comme plusieurs natifs de cette période d’avril, j’en connais une blinde, 2021 vous portera moins la scoumoune … faites péter les bouchons !
je bois pas, but par le passé j’eusse participé.
Mon cher LeGland, tu ne peux pas savoir le mal que j’ai à tenir au plus haut dans le domaine de la connerie, tant le nombre de géants prétendant à ce poste le plus élevé est grand !
(Et, soit content, tu es vraiment le mieux placé pour me succéder, un jour : tu as le don !)
Adulescent,
faut-il ici prendre les lecteurs pour des imbéciles incapables de chercher s’ils le veulent et seulement s’ils le veulent, la signification de ce néologisme?
Il ne m’a pas semblé utile de le faire, Alii y pourvoya.
Mais la Missaseur, les gonades gonflées à l’hélium – c’est toujours comme ça lorsqu’elle revient d’un voyage en voiture – nous fait du vroom vroom pas possible et pour rien.
Donc, Tolkien, magnifiquement résumé il y a fort longtemps par un adolescent (fils d’amis)mais qui ne me donna aucune envie d’aller plus loin.
Est-ce un crime?
Joyce avec bien plus d’intérêt.
Qu’est ce que cette histoire loufoque du confinement des vieux ? Si je me porte bien, pas de pathologies débilitantes et autres tracas de la vieillesse, si je me suis cousu main quelques masques, j’ai mon gel hydrologique en poche et je salue d’un geste de la main, pourquoi je devrais renoncer à sortir ? e dans le cas que ce confinement devient obligatoire, qui me mets les courses devant la porte ?
Enfin, passons éventuellement de Tolkien à Joyce avec ce travail triestin :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/giacomo-joyce_1.html
Soleil Vert
Ose penser que c’est Jules votre pote.
Chantal
J’pense à vous +++.
puisqu’on a parlé de Palo Alto et d’idéologie, j’évoquerai l’anthropologue, M.Mead, épouse de Bateson(fondateur de P.A ), laquelle a travaillé sur la sexualité ,et sur l’adolescence et a participé à la vie politique ;l’oeuvre de Mead, dont la fille a révélé la bisexualité, a été controversée, d’abord au motif qu’elle s’était laissée mystifier par ses informatrices sur leur sexualité;puis son oeuvre a été débattue sérieusement
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/themes-et-controverses-hommage-a-marg
J’ai rappelé hier l’influence du travail de Tolkien sur les artistes du groupe Art & Language — la question du langage comme communication vs le langage comme art —. La revue du groupe se trouve dans le bonnes bibliothèques.
meadMargaret Mead et la sexualité à Samoa
Du consensus anthropologique au débat ethnographique
https://journals.openedition.org/enquete/1203
Le débat le plus intense et le plus volumineux de toute l’histoire de l’anthropologie sociale et culturelle a commencé en 1983, quand les travaux de D. Freeman ont remis en cause l’étude de la culture polynésienne de Samoa effectuée par Margaret Mead en 1928. Le débat s’est centré sur la personne de Mead, sur les méthodes des sciences sociales et sur les idées polynésiennes concernant la sexualité. À partir d’une étude sur le terrain de la culture samoane, l’auteur présente les principaux biais de l’analyse de Mead ; même si les critiques développées par un professeur australien se portent sur le terrain glissant de l’interprétation en général et sont inconclusives, elles soulignent ce que Mead a totalement manqué dans son étude. L’article s’attache donc à une question centrale : comment s’est constitué le consensus des anthropologues, ainsi que du grand public, autour du travail naïf, parfois ridicule, d’une jeune étudiante inexpérimentée ? C’est un moment de l’histoire de l’anthropologie (1925-1950) qui est concerné.
@x, j’ai regardé l’émission sur cette danseuse, ça m’a laissé un peu perplexe. J sais pas trop pourquoi, ce côté image d’Epinal ? Fabrication d’une image caricaturale qui coïncide avec les attentes du spectateur appartenant au monde « civilisé », avec son désir d’aller s’encanailler au contact du bon sauvage ? Tellement de fantasmes, de constructions pour faire entrer ce monde dans une fantasmagorie érotique de l’européen cultivé. Ce côté « mise à mort » de la danseuse comme s’il s’agissait d’un taureau dans une corrida. Le voyage à Hollywood bien sûr, avec la ribambelle d’actrices italiennes jouant là encore le rôle de la sauvageonne pour alimenter les fantasmes de ces bons messieurs, ou même Bardot avec sa chemise attachée au dessus du nombril.
Le pendant de Manitas de Plata,, pur produit d’une culture parisienne, avec lui le flamenco devient un truc festif pour s’éclater dans les soirées tropéziennes où l’on invite les gitans pour animer la soirée.
On se dit qu’il faudrait peut-être se méfier des journalistes parisiens et des cinéastes américains, ils ont tellement vite fait de nous entuber pour vendre salades.
Tellement difficile de trouver l’essence authentique de ces univers sans tomber de l’autre côté du décor. Pablo76 pourrait nous guider, lui doit savoir.
Aujourd’hui on trouve un tas de cabarets dans le centre des villes andalouses où l’on peut écouter jouer et chanter des gitans, dans les années 70, pour les écouter et les voir il fallait sortir des villes, accompagnés par des sympathisants en regardant derrière soi toutes les deux mn pour voir si les flics ne suivaient pas.
Alors j’en sais rien, le flamenco est un art traditionnel andalou, comme en Bretagne on a les danses bretonnes ou la bourrée auvergnate en Auvergne, en Andalousie c’est le flamenco. Et c’est un truc tellement vieux qu’on ne sait même pas le dater, où à chaque fois qu’un type se pointe pour trouver son origine il recule d’un siècle en arrière. Une culture traditionnelle qui existe depuis bien avant l’invention de la primière guitare, instrument inventé comme par hasard en Andalousie,à Alméria au milieu du 19è siècle, par un ancien menuisier et un musicien.
Avant il y avait d’autres instruments, la vihuela, la guitare baroque, la guitare renaissance, et avant ça le luth qui est comme par hasard la copie conforme du oud avec des frettes en plus, et si on va à Londres on peut voir au musée V&A une guitare baroque qui n’a rien à envier à une oeuvre d’art faite au 16è pour Charles IV d’Espagne.
Alors oui, en plus d’être un ensemble de danse : bulerias, rumbas, soleras etc… cet art est un chant. Et là il faut aller chercher chez Garcia Lorca qui, lui-même andalou, a écrit une série de poèmes intitulée « Cante Jondo », ce qui signifie le chant profond. Le flamenco à l’origine c’est juste ça un chant profond, le truc difficile à chanter par que sinon on peut vite tomber dans la zarzuela. Là il faut écouter chanter par exemple les soeurs Utrera pour se donner une idée d’un chant profond qui fait dresser les poils sur la peau.
Alors pourquoi avoir inventé cet instrument au mileu du 19è, la raison est simple : pour avoir un instrument dont la voix ressemble le plus à ce chant profond, et effectivement cet instrument est celui qui ressemble le plus à la voix humaine.
Sauf que la guitare est récente, et si on remonte au luth, lt là on se rend compte qui on écoute chanter les soeurs utrera et tout de suite tout après Reinette l’oranaise que c’est pratiquement la même chose. Et là on est très loin des représentations à noix pour cinéastes anglais en mal de sauvageonnerie féminine !
ED
l’écrivain Ferrante dont vous parlez est-ce Elena Ferrante de la saga napolitaine?
en tout cas vous n’êtes spas seule ici à l’avoir lue
j’etais tellemnt accro que je n’ai pas voulu attendre la traduction et que j’ai lu-avec peine- en italien les tomes 2 et 3 avant de les relire plus tard plus confortablement en français
– A la 53e minute du match, pénétrant sur la pelouse pour soigner un joueur blessé, le docteur yougoslave Bojeda Milenovic s’écroule, victime d’une attaque cardiaque. Il perdra la vie quelques heures plus tard à l’Hopital Nord de Saint-Étienne.
Match France Yougoslavie 1984
dear renato, c’est votre gel « hydrologique » qui vous fiche dedans. autant sortir avec un verre de Martini.
Matvejevic…tout de même une pointure adriatique braudelienne. baroz livre peut-être de la traduction, d’où la vase.
excellents échanges Dame Clopine etalihi sous les réverbères d’hier. « sollicitude » et va que jte pousse le chariot dans l’escalier avec tout le bastringue lacano-freudique. remontée de la mémère qui sulfate les asperges bio de la chaumière avec les habitants.
pas à tortiller, le virus chinotoque profite au prestigieux passou mieux que le savon poussemousse des apothékeurs.
merci Rose, profitez bien de votre jardin !
moi je vais devoir gérer la seconde vague, mon père 86 ans surexcité comme un coucou par la réouverture des magasins de bricolage et les jardineries, comme maman en a marre de le voir tourner en rond comme une gerbie dans cage, je sens qu’elle va m’expédier le colis. C’est pas le moment de faiblir, comme il est archi susceptible et privé de sa messe, çà promet pétard.
je me régale d’un truc bien revivifiant, dans le magasin russe j’ai pêché fissa une boîte d’oeufs de saumon 25 euros, bises et souvenir d’une super virée à Thoard, près de chez vous je crois avoir lu !
Petit Rappel dit: à
« Et les colloques, réglés par ceux qui y participent. Si vous l’ignorez, ce dont je doute, je vous l’apprends. »
Cette affirmation n’est pas rigoureusement exacte. Dès l’instant qu’un intervenant à un colloque est affilié à un laboratoire universitaire, les défraiements sont (heureusement) pris en charge par celui-ci.
@clopine
merci pour le flamenco
ce sont des danses et une musique qui ont leurs jumelles dans le monde arabe
voyez leur paren avec celle que Flaubert observe e Egypte et reprend dans Hérodiade
cette musique dite arabo andalouse maalouf en arabe qui reste encore tres vivace a eté theorise par le père d’une de mes amies el Boudali Safir musicologue et grand intellectuel Algerien proche d’Emmanuel Robles et de Camus ; et ce qui m’amùsait beaucoup c’est que mon amie, lorsqu’elle parlait d’eux disait Monsieur Camus et Monsieur Robles, restant la petite fille à qui on disait :dis bonjour à monsieur Camus
@jazzi
moi et le flamenco effectivement cela serait curieux mais pas impossible, car dans ma ville natale la bourgeoisie inscrivait couramment les petites filles au cours de « danse espagnole » comme ici au cours de danse classique.
mais je n’aimais pas çà on nous faisait danser en tordant les pieds et j’ai vite laissé tomber, mais j’en garde la maîtrise du maniement des castagnettes
Donner du Salvatore Satta à Marie Sasseur et du Predrag Matvejevitch à renato, c’est comme donner du lard aux cochons !
Bonjour à tous
10 h 42
Rien de vaseux dans la traduction, Phil, et hommage aux traducteurs !
pour les espagnols de ce blog, ma soeur à la guitare et un pote : https://www.facebook.com/mounir.elbentite/videos/10215397622200104/UzpfSTEwMDAwMDU2NDY4MTkwMDozMDk0MDI0MDUwNjI2Mzg3/
Flamenco…le film de Carlos Saura, la rolls du genre pour ceux qui talonnent de travers.
Pablo seventyfive en piétinerait son tournedisque du marché des puces.
Deashash avait fort bien disserté sur Ferrante, ED, gouglez arrière. les agrégées vous redonnent le goût de la Donna léonne à coups de déclinaisons. ou donna tarte, sais plus très bien
c’est comme donner du lard aux cochons !
dirphiloo n’aurait pas trouvé mieux pour flatter sa cochonne..en camion vers lyon pour se réincarner en jésus
la rolls du genre pour ceux qui talonnent de travers
havec carlos hon talonne surtout à droite..la vraie danse de la méditerranée qu’a mauvaise presse chez elle et qui illustre bien cette chienlit de maré vostroume..c’est la danse du ventre sacrénom..des brésilens..des russes..bref c’est la bonne traite comme du temps de dhh qu’avait les fois dse mette a pouéle dans les cabines dessayages direction babylone
Jazzi,
Je relis les lignes qui concluent Les Morts, la dernière nouvelle des Gens de Dublin de James Joyce :
« Sa propre identité s’effaçait et se perdait dans la grisaille d’un monde impalpable : ce monde bien matériel que ces morts avaient un temps édifié et dans lequel ils avaient vécu était en train de se dissoudre et de s’effacer. […] la neige était générale sur toute l’Irlande. Elle tombait sur chaque partie de la sombre plaine centrale, […] Elle tombait aussi, en chaque point du cimetière solitaire perché sur la colline […] Elle s’amoncelait drue sur les croix et les pierres tombales tout de travers, sur les fers de lance du petit portail, sur les épines dépouillées. […] il entendait la neige tomber, évanescente, à travers tout l’univers, et, telle la descente de leur fin dernière, évanescente, tomber sur tous les vivants et les morts. »
( Dubliners traduit par Jacques Aubert – folio Gallimard)
Elles me rapprochent, Jazzi, de l’extrait que tu as choisi dans Le jour du jugement de Salvatore Satta, auquel je joins ce matin, cette dernière page (traduit par Nino Frank – folio Gallimard).
« je vois la neige : une neige légère qui se dépose sur les rues et les arbres tout comme le temps se dépose sur nous. Bientôt, tout sera nivelé. Dans le cimetière de Nuoro : sous le blanc linceul, « ils » jouiront d’une paix éphémère. […]
Nous étions heureux car nous ne nous connaissions pas. Pour se connaître, il faut dérouler sa vie jusqu’au bout, jusqu’au moment où on descend dans la fosse. Même alors, il importe qu’il y ait quelqu’un pour vous relever, vous ressusciter, vous raconter à vous-même et aux autres, comme dans un jugement dernier. »
Quant à ta question… j’ai écrit avant de savoir ce que j’avais à dire. Ne tire pas de ce qui a suivi une conclusion hâtive. Quelques mots peuvent rencontrer un évènement. Ce n’est qu’un enchaînement paradoxal. J’étais juste heureuse qu’un certain commentaire, encore plus infamant que les autres, ait disparu ainsi que ma réponse. La suite, j’ignore…
y parait qula castagnette c’est comme la paélla au chorizo..un truc pour touriss drh..lafrenchézado dpédro en a plein accroché au dsus dsa télé pour jurer qu’c’tune tête de veau à la sauce parigo
#Donner du Salvatore Satta à Marie Sasseur et du Predrag Matvejevitch à renato, c’est comme donner du lard aux cochons !
Non non, j’en veux pas de ce satta-né romain. Je préfère la porchetta à la broche, de mon ami sarde.
La porchetta de marcassin.
hon talonne surtout à droite
certes Bouguereau mais la cambrure du flamenco vous fait pas droidelhommisse.
Saura droitise en vieillissant, bien naturel au cinéma, voyez Adolphe (Menjou) et Charlton. Sa période « Taxi de nuit » ne vaudra jamais Charles Bronson en nettoyeur.
dans l’cochon tout est bon tèrezoune..même à chicago ils le disent
Phil, j’ai lu ce Matvejević en italien ; lu aussi Epistolario dell’altra Europa, en trad. ; et Confini e frontiere. Fantasmi che non abbiamo saputo seppellire écrit en italien. Les éditeurs français devraient mieux payer les traducteurs.
Vanina dit
Salvatore Mannuzzo
toute son oeuvre est admirable, un vrai fils de
sa terre et portant pas coupable de localismes,
« Procedura » un petit récit qui en dit long sur la
vocation humaine à la dissimulation.
du death wish au kilo..comme mon larbin avec ses ballets chiottes..mais c’était dlesploitation dirphiloo..bronson haissait ce role..c’était un fils de prolo qui disait n’avoir pas eu beaucoup de choix dans sa vie..une chance tardive qu’il a su saisir
Et vous avez une rude habitude, Jacques, à preparer des potées pour les cochons.
toujours se méfier des tardifs, dear Bouguereau.
voyez miss sasseur avec le tolkien découvert à trente cinq ans. choc thermique…coquetèle au gel hydrologique à renato,
mais la cambrure du flamenco vous fait pas droidelhommisse
j’aime bien saura..mais je nsuis pas sur que le flamenco n’est pas été préempté à droite..comme souvent les trucs de salopes et de maquereaux
yes, bien vu. Casque d’or…
tiens j’ai vu dolemite is my name dirphiloo..je m’étais ouvert du désir de le voir chez anlyz..c’est dans l’sujet..c’est un biopic mais d’un trés obscur pour nous..c’est trés bien fait..mais décidément netflisque a un gout bittère swit trés trés fort..et avec ou sans olive
les production de bézos c’est tout pareil..du social et dla fatalité partout..au moins hun truc..ils soignent les dialogues
Non, vieux vicieux, relisez bien, j’etais avec Conan, et on avait tous les deux un peu plus de 23 ans…quand j’ai rencontré le Bilbo.
Pas intéressée par vos histoires de putes, en camion, à pied ou à cheval.
Calée au soleil, et la « lonely mountain » pour témoin, lonely comme rarement, là-bas dans l’horizon bleu pâle, elle scintille encore… et je vais donc relire Bilbo, sur tablette, non que le support m’enchante, mais.
Confinissez bien.
pas vu dear Bouguereau mais c’est noté. encore un loupé pour quand les cinémathèques vont rouvrir, un fauteuil pour deux, toussez en paix sur les spectateurs tous casqués en dark vador.
et dear Annelise qui confine à la confucius, misère de misère;
pervers, simply pervers, dear Miss Sasseur, Larry Flynt is a good taylor
« ils soignent les dialogues » écrit Gaga bouguereau… lui les salope continuellement, ce vieux débris
Larry Flynt is a good taylor
un biopic bien fait à gauche..c’est rare..un morceau de l’hestoire américaine..térezoune va rajouter ‘bas’ pour pas donner des idées a son camioneur
pour christiane et e alli qui aiment la poésie :
notre poète nationale en ondes :https://www.facebook.com/watch/Musiq3/667188000747564/
L’un des plus grands guitaristes flamencos du XXe siècle, et maître de Paco de Lucía: Sabicas (de son vrai nom Agustín Castellón, Pamplona, 1912-Nueva York, 1990)
Siguiriya (1967)
https://www.youtube.com/watch?v=vpFgZK_TxT0
Sabicas – Malagueña (1967)
Il va y avoir un Pour saluer Luis Sepúlveda ?
Je ne l’ai jamais lu.
Comme je ne connais strictement rien au flamenco.
De la grande misère de ne pas être hispanisant.
hamlet
Il est possible que je me sois laissé prendre à de l’attrape-gogos ou néophytes.
Ma double exclamation ne vaut pas dans l’absolu, certainement, mais par rapport à mon ignorance précédente : je n’avais jamais réussi à m’y intéresser.
En tout cas rien de « festif » ou de solaire dans ce que j’ai vu, plutôt une femme déchirée ; peu m’importait si la souffrance et la vitalité qui s’expriment étaient racontées comme un roman harlequin qui tourne mal, une somme de clichés sur les gitans : ce qui m’impressionne c’est ce qu’elle arrive à en faire avec son corps. Et l’incorporation des séquences rythmiques.
La voir danser assise, façon de danser encore, la continuité entre le spectacle filmé au temps de sa splendeur et celui qu’elle parvient à donner en dépit de son corps vieilli, j’ai trouvé cela bouleversant. Et le dialogue avec sa fille (malgré la mise en scène lourdingue, tiens on sonne, c’est justement fifille qui arrive, on va en profiter pour l’interviewer), plus exactement ce que disait sa fille de l’impression d’étrangeté de voir sa mère sur scène, comme traversée par des forces qui la dépassaient et qui risquaient à ses yeux de l’anéantir, oui, cela me semblait sonner juste.
Les photos familiales anciennes aussi, la beauté incroyable de cette danseuse et de ses sœurs (ou cousines ?). Sans doute parce que mon œil est absolument neuf dans ce domaine.
Bon je vais copier-coller et imprimer votre commentaire explicatif (et moi quand je le dis ce n’est pas pour blaguer), je mourrai moins bête.
Apoarement, ici, conformisme oblige, nous sommes obligés d’apprécier tous les livres que n’importe qui met en ligne.
afrenchézado dpédro..le flamenco a au moins gardé bien entchier une chose..pas de musique sans chant et surtout sans danse..
je ne crois pas que l’on ait envoyé
Ecce Puer
Of the dark past
A child is born.
With joy and grief
My heart is torn.
Calm in his cradle
The living lies.
May love and mercy
Unclose his eyes!
Young life is breathed
On the glass;
The world that was not
Comes to pass.
A child is sleeping:
An old man gone.
O, father forsaken,
Forgive your son!
(James Joyce)
Dans les faits, accepter n’importe quelle lecture c’est comme être mort, surtout en tenent en compte des qualités des « consigliori ».
Non, non, Phil et le boug, le flamenco talonne aussi à gauche. la preuve !
https://www.youtube.com/watch?v=JoH7MNctj_4
Un autre très grand guitariste du XXe siècle est Ramón Montoya (Madrid, 1880 – Madrid, 1949).
Beaucoup de monde considère R.Montoya (à ne pas confondre avec son neveu et très bon guitariste aussi Carlos Montoya) et Sabicas les deux meilleurs guigaristes flamencos du XXe siècle.
Ramon Montoya – Fandango de Huelva
https://www.youtube.com/watch?v=xLdK3_XDqMI
Autant Sabicas que Montoya étaient des gitans.
Ramón Montoya – Soléa
#voyez miss sasseur avec le tolkien découvert
Ca alors, pour une (re)découverte c’en est une.
Un truc le trottait dans la tête et je suis allée vérifier, maintenant que j’ai réintégré la base comme disait l’autre, et pour qq jours.
Voilà ce que j’ai découvert dans une bibli, qui avait été largement remplie, par « transmission ».
Les seigneur des anneaux, la communauté de l’anneau, folio junior, a partir de l’édition Christian Bourgois de 1972 avec illustrations, trad’ Ledoux. Je me souviens très bien, maintenant de l’engouement suscité.
Le Silmarillon, presse pocket, traduit par Pierre Alien, toujours à partir de l’édition Christian Bourgois
Et enfin, Les enfants de Húrin, aux éditions Belfond, traduit par Delphine Martin.
Je vais en avoir des trucs à lui raconter, quand je reverrai cet » adulescent », lol.
Merci, Chantal. Oui, j’aime entendre la poésie lue, chantée.
Je n’ai pu ouvrir votre lien permettant d’écouter Laurence Vielle mais merci pour cette délicate attention.
J’ai lu que votre traversée familiale était complexe, en ce moment. Courage et patience…
Pour vous ces quelques fruits de Pierre Reverdy (Sable mouvant – « Au soleil du plafond »)
P.33
Compotier
« Une main, vers les fruits dressés, s’avance et, timidement, comme une abeille, les survole. Le cercle où se glissent les doigts est tendu dessous comme un piège – puis reprennent leur vol, laissant au fond du plat une cicatrice vermeille. Une goutte de sang, de miel au bout des ongles.
Entre la lumière et les dents, la trame du désir tisse la coupe aux lèvres. »
il existe un mot important rattaché aux rites culturels comme le flamenco, ce mot c’est « peña ».
ce mot signifie « peine » en espagnol comme « avoir de la peine » mais aussi « bande » comme une « bande d’amis », dans ce cas il décrit un dispositif « incontournable » expliquant pourquoi on peut difficilement représenter sur un écran ou même sur une scène ces traditions sans perdre une partie de leur substance.
à noter que l’on retrouve ce même mot dans les cultures sud américaine, il existe des peña au Chili, au Pérou, en Argentine etc…
qu’est-ce qu’une peña est un dispositif où les personnes participant à ce rite se mettent en cercle, c’est un dispositif de type tribal, ancestral, qui remonte à une époque où il était impensable de mettre les musiciens et les danseurs sur une scène, et tout le monde participe au rituel, en faisant passer les guitares au voisins, les danseurs se levant chacun son tour pour aller danser au milieu du cercle : dans le flamenco il n’y a pas de spectateurs.
et ceux qui ont eu l’occasion de participer à une peña andalouse ou d’Amérique du sud savent que la perception de ces arts traditionnels sont perçus très différemment de quand on les voit en peña ou comme un spectacle.
dans le flamenco il n’y a pas de spectateurs, et le flamenco à l’origine n’est pas un spectacle, c’est pourquoi la mise en spectacle de ce rite est la chose qui être interrogée en premier.
Paco de Lucía parlant de Sabicas (« ese sonido que le saca Sabicas a la guitarra no se lo ha sacado nunca nadie, ni hay nadie que se lo saca ni hoy en día, ni en mucho tiempo… »). Et Tomatito, à la fin: « un genio…con unas facultades naturales y un sonido… lo hacía todo bien en la guitarra…y en el flamenco… un toque gitano… »
c’est une « américaine d’aix » devenue mon amie, qui de retour des indes avec son compagnon d’alors, me parla de la première de Tolkien avec enthousiasme;elle était secrétaire à la fac aux US; une amitié qui compta pour moi et les miens car elle m’ouvrit les yeux sur ce que je ne comprenais pas; et ce n’était pas le barbecue qu’elle préparait très bien;elle s’appelait suzanne, mais on l’appelait « zi »initiale de son patronyme;on l’avait installée chez nous, comme on « pouvait »quand elle n’en pouvait plus de sa logeuse qui la « torturait »;
@ Christiane, voici le lien officiel, j’écoute une petite vidéo chaque jour.
https://www.rtbf.be/musiq3/emissions/detail_laurence-vielle-lit-la-poesie?programId=16664
contente de lire Hamlet très intéressant dans ses explications, ( les indes galantes retravaillée ne procèdent – elles pas scéniquement comme vous nous l’expliquez ? j’ai pratiqué la danse de caractère, mais confinement obliqe mieux vaut épargner ses voisins pour le moment …
Je me souviens de José Ramón Encinar, il a longtemps habité chez moi à Milan — via dell’Orso —, il passait ses nuits en jouant la guitare pianissimo. C’est lui qui a donné à Donatoni — dont il a été assistant — toutes les possibilités de cet instrument lorsqu’il a écrit Algo :
Aux dernières nouvelles Ramon dirigeait : Orquesta y Coro de la Comunidad de Madrid ; Orquesta Sinfónica Nacional Portuguesa ; Orquesta Filarmónica de Gran Canaria ; etc.
Paco de Lucía racontait qu’enfant il écoutait la nuit au lit les disques de Sabicas, en rêvant de jouer un jour comme lui. Je ne sais pas s’il est arrivé à jouer comme lui, mais sa technique était ahurissante:
Soleá – Paco de Lucía
Et enfin, Les enfants de Húrin, aux éditions Belfond, traduit par Delphine Martin.
Erreur: lire Les enfants de Húrin, editions Christian Bourgois, 2008 pour la trad française , Delphine Martin, illustrations Alan Lee.
Ce livre est dédié à Baillie Tolkien.
Ah, merci Chantal, cette femme-kaléidoscope est émouvante surtout ainsi murmurée.
La Carmen de Mérimée et Bizet, danseuse de flamenco ou graine de veuve abusive ?
https://www.bing.com/videos/search?q=carmen+mérimée+flamenco&PC=ATUR&PTAG=PTAG00RAND&ru=%2fsearch%3fq%3dcarmen%2520m%25C3%25A9rim%25C3%25A9e%2520flamenco%26FORM%3dATUR01%26PC%3dATUR%26PTAG%3dPTAG00RAND&view=detail&mmscn=vwrc&mid=15DEAC3D4D331562CE9D15DEAC3D4D331562CE9D&FORM=WRVORC
À propos de guitares, un orchestre très peu connu:
Orquesta de guitarras de Barcelona
Antonio Soler – Sonata en Sol
Encore plus rare: la guitare à 4 mains (ici multiplié par deux)
Barcelona 4 Guitars – Bolero de Ravel (Palau de la Música Catalana)
Mari Peña accompagnée à la guitare par Antonio Moya.
le catalan Carles Trepat joue « bolero y solea » sur une de premières guitares construites par l’inventeur de la guitare « moderne » une oeuvre composée par l’ami de cet inventeur de génie, où l’on entend bien le fait que l’on retrouve dans cet instrument la voix humaine c’est une des premières oeuvres composée pour cet instrument, mais très vite ce compositeur verra tout son ptentiel et sa richesse en adaptant l’air d’un opéra de Verdi :
dans cette vidéo on entend la guitare construite en 1854 par cet inventeur de génie pour son ami, le nom donné à cette guitare « la Leona » signifie qu’elle était considérée à l’époque (on imagine le choc) comme la « reine » des guitares :
merci hamlet, j’aime beaucoup !
in MoLI’s beautiful garden, where a rose garden honours the memory of Stephen Joyce’s wife, Solange Raytzin Joyce, and to have been in close contact with Stephen throughout the years leading up to the opening of the Museum in 2019.
MOLI The Museum of Literature Ireland
Un compositeur espagnol qui a composé pour la guitare:
Salvador Bacarisse – Andante du Concertino para guitarra y orquesta en la menor, opus 72 (1957)
Narciso Yepes y la Orquesta Sinfónica de Radio Televisión Española. Dir. Odón Alonso
https://www.youtube.com/watch?v=0-02k4b3aSQ
Bacarisse est mort à Paris et est enterré au Père Lachaise. Depuis 1939, étant républicain et communiste, a vécu dans l’exile ici, travaillant pour la RTF. Son père était français (d’où le double s de son nom).
CE N4EST PAS MOI QUI LE DIS
Dublin’s new Museum of Literature Ireland has a handy acronym, MoLI, that’s no accident.
Located on the south side of St Stephen’s Green in the heart of the city, the museum takes inspiration from Ireland’s most celebrated writer, James Joyce, and that cute acronym references one of his best-known characters, Molly Bloom.
https://www.theaustralian.com.au/travel/museum-of-literature-ireland-dublin/news-story/8367737b58cf30dc1cf0d9e60b5f0cfb
Ce qui est stupéfiant dans le flamenco, je vous en ai dit deux mots ici rapidement il y a quelques mois, c’est le respect et l’allégeance prêtés aux gens d’un âge certain.
Loin de les confiner, on les admire, on les vénère.
Pas d’EHPAD chez les gitans.
Le journal de la fille
Fonds considère notamment que le père de la jeune fille, Otto, peut être considéré comme coauteur du livre. Ce dernier a rassemblé le journal et en a coupé une partie, qu’il jugeait trop personnelle, et c’est lui qui a arrangé la version du livre que l’on connaît aujourd’hui. Ce dernier étant mort en 1980, le Journal d’Anne Frank ne tomberait dans le domaine public qu’en 2051.
https://www.nouvelobs.com/culture/20151009.AFP2505/le-journal-d-anne-frank-un-succes-planetaire-dont-les-droits-sont-jalousement-gardes.html
« Le projet « Aubusson tisse Tolkien » prévoit la création d’une tenture tissée (suite de tapisseries sur le même thème) à partir de 14 illustrations originales de J. R. R. Tolkien, choisies conjointement par la Cité internationale de la tapisserie et le Tolkien Estate. Les 13 futures tapisseries murales, ainsi qu’un tapis, peuvent être regroupées selon 4 origines, 4 ouvrages du célèbre auteur : Les Lettres du Père Noël, Le Silmarillion, Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux. »
« Je dirais que le flamenco est une confession personnelle… C’est la confession de la faiblesse de l’être humain. Si ce n’est pas la faiblesse, du moins la fragilité de l’être humain. À mon avis, il ne s’agit pas d’un mouvement allant de toi, personne fragile, vers l’autre. Tu te racontes à toi-même ta propre fragilité, et l’autre se rapproche de toi. Ce n’est pas un mouvement de l’intérieur vers l’extérieur, mais de l’extérieur vers l’intérieur. Le flamenco ne fait pas d’effort pour être compris. Simplement il se trouve face à lui-même avec ses propres mots. C’est l’autre qui s’approche pour l’écouter et lui dire : « ne t’inquiète pas, tu es fragile, mais je le suis moi aussi, nous sommes tous fragiles ». C’est un mouvement qui vient de l’extérieur vers celui qui est ici ». ( Extrait d’une interview de Pedro Bacán réalisée en décembre 1996 par Daniel Caux et diffusée en février 1997 sur France Musique »
Merci Isabelle de Meese (de l’UCL). pour cette excellente fiche de lecture.
M’avez bien rafraichi la mémoire…, je l’avais un peu oublié. Adieu Luis !
https://www.lepetitlitteraire.fr/uploads/analysis/5209077116c5f.pdf
de nota on revient au Cante Jondo de Garcia Lorca : « il est profond, véritablement profond, plus que tous les puits et toutes les mers qui entourent le monde, beaucoup plus profond que le cœur et que la voix qui le chante, parce qu’il est quasi infini. Il vient de races éloignées, il traverse le cimetière des ans et les frondaisons des vents fanés… Il vient du premier chant et du premier baiser »
Conrad assaisonné de Machiavel (je vois parfois des connexions saugrenues. Sont elles justifiées ?)
J’ai reçu aujourd’hui une menace de mort via mon blog littéraire (oui ce blog est si violent et polémique !) et viens de porter plainte. L’adresse IP est basée en Afrique mais j’espère que ma plainte sera traitée et que les autorités remonteront jusqu’à ce malade.
@dhh
Je suis ravie de lire cela de votre part. Le personnage de Lila est détestable mais la discussion d’hier a donné lieu à des déclarations surréalistes de la part de jeunes femmes, blâmant sans cesse Lila sans jamais au grand jamais parler du terrible Stefano. Quant à l’infidélité, j’ai même eu la chance de m’entendre dire par une Américaine qu’elle était plus courante dans les pays latins. Le bon vieux cliché débile des Americains. Dommage pour elle que dans les faits, ses compatriotes sont bien plus volages que les miens ou ceux de Ferrante.
enfants jouant au flamenco
https://www.pinterest.fr/pin/473229873317777358/
Bardot au flamenco, et elle n’est pas toute seule. L’a pas l’air en douleur..;-)
une main d’une danseuse
https://www.alamyimages.fr/une-danseuse-de-flamenco-fait-un-geste-avec-ses-mains-image282632619.html
Zorro danse le flamenco.
Bardot au flamenco
c’est haussi nul que tèrezoune décroché du plafond..en tout faut préserver le biotope
« Bardot au flamenco »
C’est pas pour les blondes !
« une main d’une danseuse »
Dans les jupons de Clopine !
Tu te racontes à toi-même ta propre fragilité, et l’autre se rapproche de toi
ayayaye ma mère..dénota..c’est un fait quil faut du hun peu miteux..dla chetron qui va bien..c’est un peu comme feu nos bistrots de quartier dénota..avec l’afrenchézado dpédro on a toukours limpression d’ête chez starbeuc..havec wifi 6 attation
le flamenco d’hamlet !
https://www.bing.com/videos/search?q=la+bourrée&docid=607991983760801836&mid=63AD74F69B2CE525141E63AD74F69B2CE525141E&view=detail&FORM=VIRE
à partir de 14 illustrations originales de J. R. R. Tolkien
c’est une honte que l’artisanat se prostitue hainsi..un métier mécanique belge ou marocain suffisait bien..enter..next..ça vaut pas plus..tapissier c’est un vrai métier il en on fait une calcifrie
le flamenco d’hamlet !
les arabes sont allé chqu’a poitier baroz..ils ont fricoté avec les huns et les hunes qui étaient déjà bien aclimaté..rajoute tarzan et quelques sales bêtes..le tout fait des français de souches qu’il dirait meussieu courte
C’est pas pour les blondes !
halors que la danse du ventre ça peut baroz..tout fait ventre havec talent..et c’est resté souvent cracra..au pire c’est bidon qu’il dirait dénota..la méditerranée pour le moment..profil bas
Jazzi : pourquoi ? quel rapport avec la bourrée auvergnate dans ce que j’ai dit ? parfois j ai un peu de mal à suivre….
par contre là j’entends quelque chose du flamenco :
il faut bien comprendre qu’il s’est passé une chose incroyable au milieu du 19è en Andalousie.
le 19è s. c’est le siècle de ce qu’on appelle la « guitare romantique ». Tous les compositeurs européens ne connaissent et composent pour cet instrument : Sor, Aguado, Caracassi parce qu’ils sont morts avant, et aussi Mertz, Paganini,Legnani, Regondi etc… parce qu’ils vivaient loin de là et qu’ils n’ont jamais eu l’occasion de croiser ce nouvel instrument. Il faut aussi bien voir qu’au 19è la guitare romantique est un instrument « bourgeois », on le voit sur des tableaux etc… Cette histoire « normale » de la guitare (quand on voit l’organologie des instruments à cordes pincées la guitare romantique s’inscrit dans la lignée des instruments précédents : la guitare baroque, renaissance etc…) va venir s’entrechoquer avec ce nouvel instrument sorti de nulle part qui nait en Andalousie au milieu du 19è, dont les origines sont populaires et qui se propagera dans le reste de l’Europe qu’au début du XXè s. ce qui veut dire que durant 50 ans il n’y aura que des compositeurs espagnols qui composeront pour ce nouvel instrument, ils constituent au départ une petite secte où cet instrument se transmet de prof à élèves, et voir aussi que tout de suite, dès les années 1860-70 ces musiciens essaieront de donner à cet instrument, dont Arcas pensait au départ qu’il ne devait servir qu’au flamenco, une légitimité en élargissant son répertoire, transcrivant des pièces du répertoire de compositeurs espagnoles (Granados, Albeniz) et d’autres grands « classique » – ex transcription de Beethoven, Chopin, Bach etc… par F. Tarrega, pour un instrument dont les inventeurs pensaient en le construisant qu’il s’inscrirait dans la tradition andalouse, une histoire incroyable.
ex : transcription de valses poétiques de Granados par Julian Bream :
pour les valses poétiques de Granados écouter la plus connue jouée à la fin (5mn), alors ça a été composé pour piano c’est absolument sublime à la guitare !
La légèreté :
et pour ce lien ancestral d’emblée revendiqué : le Capricio Arabe de Francisco Tarrega :
Joyce avec sa guitare romantique :
https://www.flickr.com/photos/51366740@N07/18890128460/lightbox/
Carulli :
Déjà quand on écrit les siècles en chiffres arabes et non romains c’est qu’on a de grosses lacunes…
La meilleure façon d’appréhender l’idée de duende serait peut-être alors d’avoir recours à la formule de saint Augustin pour définir le temps : “Si l’on ne me demande pas ce que c’est, je le sais. Si l’on me le demande, je ne le sais plus.”
un bel article consacré au « duende » par Paco De La Rosa:
https://www.cairn.info/revue-la-pensee-de-midi-2007-3-page-86.htm
rencontre Bream – Stravinsky – Dowland : voulez-vous m’entendre jouer du luth ?
“Si l’on ne me demande pas ce que c’est, je le sais. Si l’on me le demande, je ne le sais plus.”
C’est exactement comme lorsque l’on pose une question à renato !
« quel rapport avec la bourrée auvergnate dans ce que j’ai dit ? »
Aucun, hamlet, tu n’es pas en cause. C’était la suite d’une conversation avec renato qui réfutait hier la notion de « femmes méditerranéennes », évoquée par Clopine au moment où elle introduisait un lien sur le flamenco. Sujet qui a fait florès depuis, au point que l’on en a oublié Tolkien et Joyce !
« Joyce avec sa guitare romantique »
Il y a quelque chose d’Andalousie en lui, hamlet !
Giuliani :
Ronda … Joyce et Hemingway …
non Jazzi, la guitare romantique n’est pas née en Andalousie…
je pense que sa guitare venait d’Italie (tête en 8 ?), lien entre Joyce et Trieste : son fils Giorgio est né Trieste, enfant il parlait en triestin avec son père et anglais avec sa mère.
Tu connais la rencontre entre Svevo et Joyce ? : Svevo avait une annonce parce qu’il cherchait un prof d’anglais, un type se pointe, Svevo ouvre et le type lui dit : je m’appelle James Joyce je viens pour les cours d’anglais.
en fait il luia dit : « je m’appelle Joyce… James Joyce. »
le premier cours ils n’ont parlé que de bouquins, alors que Svevo pensait laisser tomber l’écriture de cette rencontre inattendue est né « Zeno » pour l’un et certains personnages d’Ulysse pour l’autre.
Dans le deuxième dessin, hamlet, Svevo-Bloom :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/sengai-and-joyce_17.html
Les Suisses vont deconfiner à partir de 27 avril.
Lucia aussi est née à Trieste, hamlet.
Je ne répond pas aux question inintéressantes, ce qui est un droit !
Vous ne répondiez pas à une question, renato, vous affirmiez d’autorité que le terme « femmes méditerranéennes » était irrecevable.
C’est alors que je vous ai répondu, avec ma proverbiale générosité !
c’est pas fini de se disputer, non ?
un petit jeu de pâques : https://scratch.mit.edu/projects/385921973/
« femmes méditerranéennes », était irrecevable dans le contexte donné : un minimum de rigueur intellectuel ne peut pas vous faire du mal.
Chantal, meri, je ne suis pas allée en Espagne du sud,et ne suis pas adepte de tautomachie; vous ne dites pas si vous avez fait ce beau voyage ,
je pense à vous et espère que vous avez pu vous reposer;ce matin, j’ai parlé de cette histoire de produits vétérinaires avec une personne du milieu médical, qui m’a dit pareil, ne pas s’affoler;j’ai eu une voisine dont la fille était veto et qui donnait à sa mère des médicaments de sa pharmacopée ;aucun problème avec ce qu’on appelle remède de cheval; vous verrez tout va rentrer « dans l’ordre » comme on dit, même pour le quotidien de votre famille; et vous bien sur;j’ai écouté aujourd’hui nonchalamment la musique de guitare sans rien faire;ce n’est pas sérieux, mais de temps en temps, ça fait du bien;
pensées et bonne fin de journée à vous
renato c’est vrai merci, je pensais à Giorgio parce que Stephen dont parle passou est (je crois) son fils.
merci de me rassurer sur ces produits, n’étant pas compétente j’ai un peu blêmi, moi non plus e alli pas très adepte de tauromachie, mais j’ai bien été faire un tour à Ronda, c’est une expérience inoubliable, le chemin qui y mène est vraiment spectaculaire, par contre la queue de taureau sauce andalouse n’est pas recommandée pour continuer l’excursion, les virages ne facilitant pas la digestion. Bonne journée, mon fils ayant mis son jeu en ligne, je vais pouvoir lui parler. Bàvous.
2207
commentaires