Tous les gardiens du temple ne sont pas des veuves abusives
Lorsque l’exécuteur testamentaire est un homme, on dit non sans déférence que c’est un gardien du temple ; mais s’il s’agit d’une femme, elle sera facilement désignée comme une veuve abusive. La paternité d’une expression aussi fleurie vient d’Anatole de Monzie qui intitula un libelle sacrément misogyne Les veuves abusives (Grasset, 1936). Il y épinglait huit héritières de grands hommes dénoncées pour leur comportement, toutes coupables d’avoir assassiné leur mari après avoir sa mort. A rebours de l’idée selon laquelle un gardien du temple, à l’égal des prêtres du temple d’une divinité de l’antiquité, se jure de l’entretenir et le défendre jusqu’à la mort. N’empêche : encore un bastion à démolir pour #MeToo ! L’urgence de la situation ne permet plus d’ânonner l’adage selon lequel derrière chaque grand homme il y a une femme, d’autant qu’il est souvent détourné par d’horribles machistes (« Derrière chaque grand homme il y a une femme qui n’a rien à se mettre » etc). Car c’est injuste : la veuve comme le gardien abusent autant qu’ils protègent.
Ils ne sont connus que des chercheurs, universitaires ou biographes, fabricants de notes en bas de page et fouille-merde. Le grand public ne découvre leur existence que lorsqu’ils se révèlent être des fléaux. Ou à leur mort en lisant la rubrique nécrologique. Deux d’entre eux et non des moindres ont disparu presque en même temps en janvier dernier. Deux tempéraments, deux univers fictionnels et surtout deux manières d’envisager leur fonction d’héritiers littéraires totalement opposées sinon antagonistes : l’un Christopher Tolkien, c’était le bon ; l’autre, Stephen Joyce, incarnait la brute (ne cherchez pas le truand). Leurs noms vous disent déjà quelque chose à défaut de leurs prénoms ? Et pour cause ! Il sonne autant comme un patronyme que comme une raison sociale ou une marque déposée,
Le bon d’abord. Christopher Tolkien est mort à 95 ans du côté du village de Aups, dans l’arrondissement de Brignoles (Var), où il s’était retiré au milieu des années 70 après avoir démissionné de son poste de professeur à Oxford, peu après la mort de son père, le génial créateur du Seigneur des anneaux. Plus qu’un roman ou une saga, un monde. Collaborateur et premier critique de son père, son plus jeune fils fut tout naturellement désigné par testament son exécuteur littéraire, à charge pour lui d’exhumer, de décrypter et d’éditer une masse considérable de documents, fragments et manuscrits éparpillée en un chaos aussi calligraphique que catastrophique dans 70 boites d’archives, ce qui devait aboutir notamment à la publication du Silmarillion, des Enfants de Hurin et d’une vingtaine d’autres livres jusqu’alors inédits. On lui doit de mieux connaître le legendarium derrière cette œuvre qui a donné ses lettres de noblesse à un genre littéraire longtemps méprisé, la fantasy.
Passés 90 ans, il démissionna de ses fonctions au Tolkien Estate, la structure juridique qu’il avait créée mais gérer les droits d’auteurs, le droit d’auteur et certains produits dérivés mais jamais n’abandonna celle d’exécuteur littéraire, luttant jusqu’au bout pour enrichir et défendre et faire vivre la saga Tolkien, y mettant parfois sa touche mais sans abuser, juste pour combler des blancs ou rendre intelligible une page chancelante. A sa façon, dont tous les spécialistes lui ont été reconnaissants : en gardien du temple mais bienveillant, généreux, disponible, fidèle et surtout intègre quand tant d’autres sont si psychorigides.
On a pu dire qu’en le perdant, les tolkienolâtres, secte innombrable, venaient de perdre « la boussole de la Terre du Milieu » dont il avait dessiné les cartes, et que ses peuples se considéraient en deuil. Tout jeune, il avait observé de près et accompagné pas à pas l’évolution de l’œuvre paternelle. Les deux ont grandi ensemble. Les personnages imaginaires de l’un et la petite personne de l’autre., mais en totale osmose puisque le géniteur-créateur les lui racontait et plus tard les lui soumettait. Il était écrit dans le Genèse de cette œuvre sans pareil que Christopher serait non le gardien de son frère mais celui de son père.
Stephen Joyce, c’était la brute. Lui aussi s’était retiré en France à la Flotte, commune de l’île de Ré. Il se voulait le gardien de son grand-père mais tout dans son comportement, ses décrets, ses interventions reflétait plutôt la névrose d’ une veuve abusive. En 2012, lorsque l’œuvre de James Joyce, auteur de Ulysses, l’un des rares romans de langue anglaise qui ont dominé leur siècle, est tombé dans le domaine public, ses spécialistes un peu partout dans le monde ont poussé un « ouf ! » de soulagement qui a du ébranler jusqu’aux murs des pubs de Dublin et qu’un tweet résuma d’un trait : « Fuck you, Stephen Joyce ! » (inutile de traduire : grâce aux films de Martin Scorcese, même ceux qui n’ont jamais appris l’anglais comprennent).
Il est vrai qu’il était détestable, non seulement par son arrogance et sa prétentions naturelles et par ses actions : héritier de 50%, puis de 70% puis de la totalité des droits à mesure des décès et des désistements dans sa famille, il ne cessa de faire obstacle à la recherche universitaire sur l’œuvre de James Joyce : il répondait toujours par la négative à toute demande de consultation des précieuses archives qu’il détenait ; il refusait d’accorder l’autorisation de reproduire des extraits des livres ou de la correspondance, s’y résignait parfois exceptionnellement mais à des tarifs si scandaleusement prohibitifs qu’ils aboutissaient à un refus ; il s’opposait aux projets d’expositions de manuscrits, ou aux lectures en public et adaptations pour la scène du maître-livre aussi bien que de Gens de Dublin, Portrait de l’artiste en jeune homme ou Finnegans Wake allant jusqu’à poursuivre des théâtres devant les tribunaux ; il s’invitait aux colloques où on ne l’invitait plus pour prendre la parole quand nul ne songeait à la lui donnait afin de lancer à la figure des érudits (« des rats et des poux qui devraient être exterminés ! » comme il les désignait) accourus des plus prestigieuses universités à travers le monde :
« Si mon grand-père était là, il éclaterait de rire en vous écoutant !…Je suis un Joyce, vous n’êtes que des joyciens ! ».
Et reprenant tout interlocuteur qui l’évoquerait ou le présenterait autrement que comme « « Stephen James Joyce », il prenait un malin plaisir à raconter comment il avait détruit une partie de la correspondance entre ses grands-parents, les lettres de Samuel Beckett du temps où il sortait avec leur fille Lucia etc Au vrai, il y faisait régner la terreur et en jouissait, variante de la perversité en milieu littéraire. Abus de pouvoir ? C’est peu de le dire, la chronique de ses procès en témoigne. Stephen Joyce, qui avait neuf ans à la mort de son grand-père et qui fit une carrière de haut-fonctionnaire dans une organisation internationale, y avait renoncé à la mort de son père, comme Christopher Tolkien dans les années 70, pour se consacrer à la gestion de l’héritage, persuadé qu’il protégeait et préservait non seulement « la pureté » (sic) de l’œuvre de nonno (« papy », en italien) comme il continuait à l’appeler, mais la vie privée de sa famille. Ah, papy James, si tu savais…
(« Tolkien père et… fils », photos D.R. ; « James Joyce avec son petit-fils Stephen en 1934. Photo Bettmann Archive)
2 207 Réponses pour Tous les gardiens du temple ne sont pas des veuves abusives
Tu l’as échappé belle pck il te fait deux fois. L’aurait pas fallu qu’il s’énerve.
Il est fort comme un turc.
Dans ce film » Les grands esprits » , la sociologie n’est pas vraiment le sujet. Sauf à comprendre que les zones d’éducation prioritaires ont plutôt comme profs, des branleurs.
Ce qui n’est pas le cas ici, où l’en, est surreprésentée…;-)
Bel hommage de Philippe Lançon à Luis Sepulveda ce matin dans Libération :
Le Covid a emporté un écrivain. Luis Sepúlveda est mort le 16 avril à 70 ans, dans les Asturies, avant l’aube. Il était bourru, affectueux, entier, avec ce mutisme pierreux et océanique propre à tant de Chiliens. Sa connaissance de la poésie était intime, précise ; son goût du roman noir également. Dans les années 70, il avait fui pour Hambourg la dictature de Pinochet. Sa femme, la poétesse Carmen Yáñez, avait été salement torturée. Il l’avait crue morte et la retrouva bien des années plus tard, en Europe. Il était émouvant de prolonger la lecture d’une histoire de Luis par quelques poèmes de Carmen, et vice versa. Ils habitaient depuis longtemps à Gijón (Espagne), dans une maison avec jardin, à quelques centaines de mètres de la mer.
Il y avait planté ses arbres. Ses enfants y avaient grandi. Fragile, il luttait depuis plusieurs semaines contre les effets du virus. Il n’a sans doute pu faire ce qu’il avait écrit à propos d’un autre mort, vingt ans plus tôt : «Un homme achète le journal de son dernier jour.» Il évoquait alors l’assassinat dans la rue, par l’ETA, du journaliste José Luis López de Lacalle. Sous un parapluie, écrivait-il, celui-ci «a fait ses derniers pas avec les derniers journaux sous le bras, les milliers de derniers mots, avec cette imperceptible sécurité des hommes que Brecht disait indispensable s : ceux qui ont lutté toute leur vie. L’assassin, lui, a agi à la vitesse des lâches, de ceux qui évitent de regarder en face, qui haïssent les grandes vérités appelées maison, enfants, table, paroles, démocratie, être, liberté, futur.» Tels étaient, dans ses articles comme dans ses romans, dans ses nouvelles comme dans ses contes, le ton et les valeurs de Luis Sepúlveda. Il connaissait la violence de l’Histoire ; il n’aimait pas celle des tueurs.
Désenchantement.
Publié en 1989, un roman l’avait rendu célèbre dans le monde entier par le biais de sa fidèle éditrice française et amie, Anne-Marie Métailié (1) : le Vieux qui lisait des romans d’amour. Il débutait par une dédicace qui résume l’état d’esprit dans lequel son œuvre entière fut écrite : «Au moment même où, à Oviedo, les jurés qui allaient décerner à ce livre le prix Tigre Juan étaient en train de le lire, à des milliers de kilomètres de distance et d’ignominie une bande d’assassins armés et payés par de plus grands criminels, de ceux qui ont tailleur et manucure et qui disent agir au nom du « progrès », mettaient fin à la vie de l’homme qui fut l’un des plus ardents défenseurs de l’Amazonie et l’une des figures les plus illustres et les plus conséquentes du mouvement écologique universel.» Il parlait des mercenaires à la solde des firmes qui détruisent la forêt, et qui venaient de tuer un modèle de son héros. Jair Bolsonaro survivra à Luis Sepúlveda ; il est rassurant de penser qu’il ne survivra pas à ses lecteurs.
La lutte contre la dictature et l’oubli de ce qu’elle a fait, contre le néolibéralisme et l’inconscience de ce qu’il continue de faire, en particulier dans ses versions latino-américaines, le désenchantement qui a fait vivre le fils de communistes, l’ancien exilé, le militant discret mais perpétuel, dans le passé et l’avenir d’une illusion, le combat mené depuis 1978 en faveur de l’écologie et des Indiens, tout cela a teinté d’une façon ou d’une autre chacun de ses textes, sans leur ôter une fantaisie et une facilité qui le rendaient accessible au grand public. En Amazonie, le vieux qui lit des romans d’amour s’appelle Antonio José Bolívar, comme Simón, symbole perdu des indépendances et des peuples latino-américains. Tel Humphrey Bogart dans African Queen, il circule en rafiot sur le fleuve. Un dentiste le ravitaille en livres.
La commande est précise : il préfère «les souffrances, les amours désespérées et les fins heureuses». Il n’est pas méprisant d’écrire que, comme ce Bolívar de fiction, Luis Sepúlveda a été un auteur au muscle sentimental. Son Bolívar ne sait pas écrire : «Il lisait lentement en épelant les syllabes, les murmurant à mi-voix comme s’il les dégustait et, quand il avait maîtrisé le mot entier, il le répétait d’un trait. Puis il faisait la même chose avec la phrase complète, et c’est ainsi qu’il s’appropriait les sentiments et les idées que contenaient les pages. […] Il lisait en s’aidant d’une loupe, laquelle venait en seconde position dans l’ordre de ses biens les plus chers. Juste après le dentier.» Il y a toujours eu, chez l’écrivain, une volonté d’alphabétiser, par la grâce d’un désenchantement que réenchante une imagination enfantine, la conscience des adultes qui le lisaient.
«Ethique».
Il avait publié à l’automne un conte écologique, Histoire d’une baleine blanche, où un cétacé, veillant sur l’âme des indiens Mapuches, est menacé de disparition. Son dernier roman, la Fin de l’histoire, publié en 2017, relançait dans un Chili contemporain son détective au nom de torero, Belmonte ; un revenant de toutes les luttes et guérillas marxistes du sous-continent. L’un des chiens de Luis Sepúlveda s’était appelé Laïka, comme la chienne soviétique de l’espace. Un autre avait le surnom d’un garde du corps de Salvador Allende. Le dernier, que nous avions vu voilà trois ans, s’appelle d’Artagnan. Comme dans Vingt ans après, il a dû survivre à tout.
A la question «pourquoi écrivez-vous», Luis Sepúlveda répondait en 1999 : «J’écris par amour des mots et par obsession de nommer les choses depuis la responsabilité d’une éthique personnelle que je crois nécessaire de partager, et depuis la part ludique de l’existence, cette part dont les Latino-Américains en particulier ont été frustrés, tantôt par un pouvoir ennemi des mots car les mots sont libres ou ils ne sont pas, tantôt par les tentatives, également dirigées par un pouvoir, de sacraliser la littérature. […] J’écris parce que je connais l’équilibre fragile de la vie et la maigre saison que la nature accorde aux hommes, mais, en nommant les choses avec tout l’amour et la colère que ma langue le permet, je les rapproche de la force des titans et de l’éternité de Prométhée.»
(1) Tous ses livres sont publiés en France chez cet éditeur
@ Alexia Neuhoff
« Il fut aussi question de « duende »… »
J’ai rien vu sur ce thème (il faut dire que je lis très peu de monde ici), mais c’est clair que sur lui il faut lire le texte de Lorca « Juego y teoría del duende », qu’on peut lire en espagnol ici:
http://www.literaterra.com/federico_garcia_lorca/la_teoria_del_duende/
(Un texte qui commence, d’ailleurs, avec un gros mensonge de Federico – grand spécialiste en la matière – : « Desde el año 1918, que ingresé en la Residencia de Estudiantes de Madrid, hasta 1928, en que la abandoné, terminados mis estudios de Filosofía y Letras… ». Or, Lorca n’a jamais fini ses études, pour ne pas dire qu’il ne les a jamais commencé, dédiant ces 10 années à s’amuser comme un fou en compagnie de tout le reste des membres de la Generación del 27, et, bien sûr, à écrire. La Residencia de Estudiantes était un lieu extraordinaire de culture, très actif, un oasis miraculeux dans l’Espagne de l’époque. Sans elle, Lorca n’aurait pas été Lorca…)
Résidence d’étudiants de Madrid
[…]
Dans le salon de conférences, passèrent les plus hautes personnalités de la culture espagnole et étrangère. Alberto Jiménez convainquit Henri Bergson de parler aux résidents. Plus tard, visitèrent la Résidence Albert Einstein, Louis Aragon, Howard Carter, Gilbert Keith Chesterton, Paul Valéry, Marie Curie, Igor Stravinsky, Paul Claudel, Wolfgang Köhler, Louis de Broglie, Herbert George Wells, Max Jacob, Le Corbusier, Keynes… Furent également résidents Julián Besteiro, Santiago Ramón y Cajal, Manuel de Falla, Unamuno, Eugenio d’Ors, Federico de Onís, Valle-Inclán, Manuel Machado, León Felipe, Luis Zulueta y Escolano et bien d’autres encore.
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sidence_d%27%C3%A9tudiants_de_Madrid
On peut écouter le texte en français ici:
Jacques Higelin lit « Jeu et théorie du Duende » de Federico Garcia Lorca
https://www.youtube.com/watch?v=dX3TzDeNtT0
il aura fallu attendre 3 mois pour enfin comprendre le traitement qui marche le mieux contre le c19, faut dire que c’est un médicament très peu connu dans le monde médical, quasi marginal, employé pour quelques maladies rares, et qui plus est assez décrié ces dernières années en raison de ses effets secondaires.
son nom ? l’antibiotique.
parce qu’ils viennent de découvrir que les décès venaient de surinfections bactériennes, alors que c’est le cas pour toutes les grippes, à tel point que la première chose demandée par le gouvernement allemand à la population était de se faire vacciner contre la pneumonie, effectivement l’Allemagne est peu touchée.
remède miracle pour éviter la réanimation et les urgences : les antibiotiques…
Merci, Pablo et JJJ,
Si j’ai cité ce livre, ce matin c’est pour la similitude avec des pensées de Pascal que quelqu’un avait citées.
Ce livre, une vieillerie ? C’est un prof, athée, qui a présenté ce livre à Paris VIII comme étant le premier livre qui tente l’écriture de soi, avant de passer à Rousseau et Montaigne. Car les premiers chapitres donnent voix à son enfance.
Je ne trouve pas du tout dépassées ces questionnements sur le temps. Comment le définiriez vous, l’un et l’autre avec mots ?
E. Klein ? bien que je ne connaisse pas grand chose en ce domaine comme en bien d’autre, si je peux me permettre juste une petite émission :
ma foi, que savons-nous sur le temps ?
Merci, Passou, de nous offrir ici, l’intégralité de ce bel hommage de Philippe Lançon à Luis Sepulveda publié ce matin dans Libération.
Cela donne vraiment envie de découvrir les livres de cet écrivain. Sa vie a été douloureuse et quelle force, il lui a fallu pour traverser ces épreuves…
Au bout de la route, la mort pour tous… mais avant, la vie et les traces que nous y laissons pour des proches ou des inconnus.
Mais pour vous, hamlet, qu’est-ce que le temps ? le temps ?
tul sais quant quon tle demandes pas..ferme ta gueule et tu verras lgrand tout keupu
Je ne suis pas sûre qu’il ait été fait allusion à la plus belle définition qui soit de ce mot, de ce concept plus exactement
nan..c’est exactement ça qu’on sait quand on tle dmande..le concêpe..laugustin en voulait pas..et la demonstration de minabe et scientiss d’un pédro métaphisicien comme un bistemboire et mystique comme une savate me fait mieux comprende cette opposition grotex davec keupu..vous êtes 2 hentités à la dédé..des aliennes havec plus de plume dans l’cul que bonne clopine..une je sors ma bite..mais plusieurs je sors mon fusil qu’il dit jicé
@ Jair Bolsonaro survivra à Luis Sepúlveda ; il est rassurant de penser qu’il ne survivra pas à ses lecteurs.
Il suffuit de croire et de se rassurer !… Même Ch. n’avait jamais lu ni entendu parler de Luis Sepulveda. Mais il est un fait qu’elle lit moins lentement et se rattrape plus vite que Bolsonaro.
(là…, je plaisante vraiment, je sais c pas bien)
Jair Bolsonaro survivra à Luis Sepúlveda ; il est rassurant de penser qu’il ne survivra pas à ses lecteurs
jicé chuchote à bolsanoro ‘dizy à cte jaloux dlassouline que tes 1000 bimbo qui te survivront au moins 50 ans te front plus d’honneur’
Un excellent article, celui de Lançon sur Sepúlveda, écrivain que je n’ai jamais lu (sa femme non plus, d’ailleurs). Mais depuis 1989 j’ai offert ou recommandé son livre « Le Vieux qui lisait des romans d’amour » à plusieurs amis français (dont mon beau-père), qui l’ont beaucoup aimé.
Je ne trouve pas du tout dépassées ces questionnements sur le temps.
christiane dit:
Tu n’as pas entendu ça, alors? (Ça ne dure que 6 min)
Les physiciens s’expriment sur le temps (Etienne Klein, Alain Connes, Carlo Rovelli etc..)
https://www.youtube.com/watch?v=hCUMx1MyRc8
au moins 50 ans
claodiyo rectifie à au moins 60..sapré claodiyo..lui ..jaune..verte..des plumes d’ara commaçe qu’il a au cul..c’est pas un faisan tout gris dla garenne comme pédro
@ christiane
Si tu as le courage (ça dure 65 min), tu peux écouter ça, que j’ai écouté fasciné il y a quelques mois, malgré le fait de ne pas comprendre grand chose (Alain Connes est l’un des plus grands mathématiciens vivants):
LE QUANTIQUE, LES MATHEMATIQUES ET LE TEMPS
Par Alain Connes
Colloque CS2 2018 – A CentraleSupelec
https://www.youtube.com/watch?v=tLdQqsWPAKI
Un excellent article, celui de Lançon sur Sepúlveda, écrivain que je n’ai jamais lu (sa femme non plus, d’ailleurs). Mais depuis 1989 j’ai offert ou recommandé son livre « Le Vieux qui lisait des romans d’amour » à plusieurs amis français (dont mon beau-père), qui l’ont beaucoup aimé
pan!pan!
(jai changé de plomb pour du plus gros..il fallait au moins ça lassouline..et pis j’aime pas faire souffrir)
Je me souviens de Sepúlveda militant de Greenpeace.
Si tu as le courage (ça dure 65 min), tu peux écouter ça, que j’ai écouté fasciné il y a quelques mois, malgré le fait de ne pas comprendre grand chose (Alain Connes est l’un des plus grands mathématiciens vivants)
enfant d’putain..il bouge encore..j’avais dmander à mon larbin dle finir..il a lhabitude
greubou : prenez exemple sur Pablo ! il partage son savoir sans insulter personne, ni écraser ou se foutre de la gueule des gens.
le dernier ouvrage critique sur les journalistes doit remonter à Bourdieu dans les années 90.
faut pas trop se moquer des gens, à la fin ça devient gonflant, pas vrai mockingjay ?
Mais pour vous, hamlet, qu’est-ce que le temps ? le temps ?
christiane dit:
« Le temps est disloqué. O destin maudit, pourquoi suis-je né pour le remettre en place !
Shakespeare. Hamlet (1601)
faut pas trop se moquer des gens, à la fin ça devient gonflant, pas vrai mockingjay ?
quand on les traite comme des enfants ignorants,c’est une façon de se moquer d’eux qu’ils ne pardonnent pas toujours;
les indiens de Sepulveda savaient à quoi s’en tenir de leurs « conquérants »qui les traitaient de barbares (les jivaros)
Bon anniversaire, Pierre Assouline. 🌸 , puisque la nouvelle a l’air vraie.
Non, Pablo, c’est avec VOS mots que je veux apprendre ce qu’est le temps pour VOUS. Avec VOS mots, pas avec les lots des autres (liens…). Idem pour JJJ qui fait le malin et hamlet qui est plus modeste.
équateur et pérou:
https://www.youtube.com/watch?v=5T5p3t7qyCE
»
christiane dit: à
Mais pour vous, hamlet, qu’est-ce que le temps ?
»
vous savez que je viens depuis longtemps sur ce blog, et c’est la première fois que ça m’arrive qu’on me pose une question sérieuse, j’en suis tout ému, et un peu désarçonné, en fait je ne m’étais jamais préparé à cette éventualité, non pas que je pensasse que cette chose ne puissasse jamais se produire, c’est seulement que je l’ai attendu depuis si longtemps qu’à la fin je finissassais par me désespérer qu’elle se produisasse un jour, j’en suis tellement que, vous l’aurez remarqué, j’essaie même de faire un effort sur l’orthographe, la grammaire, la syntaxe et les conjugaisons, notamment, vous l’aurez remarqué, ce temps si cher à Proust du plus que parfait du subjonctif au passé imparfait, car question temps c’est l’imparfait que je préfère, non pas que je sache mieux le conjuguer, mais juste que j’aime bien son nom : « imparfait », par contre le plus que parfait m’a toujours fait penser à ce sketch de Coluche où il est question d’une lessive qui lave plus blanc que blanc, sérieux christiane vous étiez sérieuse en me posant cette question sérieuse à un farfadet, et ma foi s’il fallait répondre j’hésiterais, l’historicisme musilien, qui dit la dit la difficulté de savoir si l’on se trouve à la fin d’une époque, ou bien au début d’ue autre, ou le temps de la relativité, celle de ces pauvres jumeaux de Langevin, vous connaissez l’histoire ?
hamlet qui est plus modeste
pédro il le traite de croisé de berger allemand avec un nazi pédophile..nonseulement renfield dit que c’est pas gratifiant..mais qu’en plus spicologiquement ça dénigre lhimage qu’y sfait dlui..quon doit pas user de lacan pour chter des mauvais sort..qu’c’est faire le mal
VOS mots, pas avec les lots des autres (liens…). de quel droit?
JE VEUX?
Hamlet, grany C veut quelque chose à sa portée!pas du BERGSON
La pensée d’Henri Bergson, philosophe vitaliste du début du XXe siècle, se caractérise notamment par une opposition au positivisme prégnant de son époque. L’auteur de Matière et Mémoire développe une philosophie de l’intuition et modifie ainsi le rapport qu’entretiennent les hommes avec le savoir. La conception du temps qu’il formule illustre parfaitement la spécificité de sa théorie de la connaissance.
https://philitt.fr/2015/11/13/henri-bergson-la-duree-comme-conception-intuitive-du-temps/
Conférence par Jean-Patrick Costa
Anthropologue de la santé, spécialiste de la Haute Amazonie, Jean-Patrick Costa vit depuis plus de 20 ans auprès des peuples d’Amazonie dont il a publié plusieurs ouvrages. Avec l’agence Tamera
Le temps ? Quel temps ? La valse ? La sarabande ? La passacaille ? Celui que l’on perd ? Le temps et l’argent — le temps dit des marchands — ? Cette chose qui n’a de limites ? Ou la chose limitée.
en fait Langevin venait d’avoir des jumeaux, sa femme s’occupaient d’eux dans la cuisine, deux beaux bébés assis sur leur chaise haute avec leur compote, pendant que son mari était dans le salon avec des confrères physiciens, leur expliquant les lois de la relativité restreinte disant que le temps n’est pas une notion absolu et constante, mais qu’elle peut changer comme une distance, elle peut s’allonger ou se rétrécir, chose impensable jusque là, en tout cas les autres n’y croyaient pas que le temps se dilate et se rétrécit, et cet imbécile, pour leur prouver leur a proposer de prendre ses jumeaux, d’en laisser un chez lui et d’envoyer l’autre voyager dans l’espace à une vitesse très proche de la vitesse de la lumière, il a fait les calus sur la nappe en tissus de la table du salon et il leur a dit qu’à sont retour sur terre les jumeaux n’auraient pas le même âge, vous imaginez sa femme, dans la cuisine, en train d’entendre ça ? la pauvre regardait ses jumeaux, passant son regard de l’un à l’autre, affolée, se demandant leqsuel resterait sur terre et lequel serait expedié dans l’espace, pas question ! elle y tenait trop à ses deux bébés qui eux continuaient de bouffer leur compote sans se douter un seconde de se qui était de se tramer derrière leur dos, et le mari dans le salon en train de saloper la belle nappe en écrivant au feutre indélébile ses équations à la con, et voilà disait-il ! celui sur terre aura vieilli de 60 ans que son frère n’aura vieilli que de 6 mois… qu’est-ce qu’il n’avait pas dit, c’est là où elle a péter un boulon, elle est allée dans le bureau de son mari, a pris le fusil pendu au mur, un Browning B125 calibre 12, elle a chargé, pris une provision de cartouche, s’est précipité dans le salon, et là je vous dis pas le carnage ! la relativité d’Einstein venait de causer ses premiers morts, il a fallu attendre pour avoir les suivants au Japon, et encore quelques années de plus pour ceux d’Ukraine, et puisqu’il est question de temps osons poser la question : à quand les prochains ?
limitée > limitée ?
c’est un manque de respect de ne pas se relire avant d’envoyer des jumeaux dans l’espace.
renato dit: à
limitée > limitée ?
»
vous avez du bol : vous n’en avez qu’une.
greubou vous en dites quoi de cet écart entre d’un côté ces gens hyper intelligents qui parlent du temps et big bang, et de l’autre des types qui viennent de découvrir, après 300 mille morts, l’usage des antibiotiques pour soigner les pneumonies ?
Celui-là, Renato !
https://www.bing.com/videos/search?q=le+temps+aznavour+youtube&docid=608009232359361651&mid=6B37ACA203E9F84D8FEC6B37ACA203E9F84D8FEC&view=detail&FORM=VIRE
Passou,
j’ai commencé ma découverte de Luis Sepulveda par un conte Histoire d’une baleine blanche traduit de l’espagnol par Anne-Marie Métaillé, (parce que j’aime les contes, comme celui de Giono, L’homme qui plantait des arbres.)
J’aime les dessins très purs en noir et blanc de Joëlle Jolivet.
Le conte est précédé de deux citations. Voici la deuxième, de Pline l’Ancien, Histoire naturelle :
« L’œil de la baleine enregistre de loin ce qu’il voit chez les hommes. Il garde des secrets que nous ne devons pas connaître. »
Et le conte commence :
« Un matin de l’été austral de 2014, tout près de Puerto Montt au Chili, on a trouvé une baleine échouée sur la côte de galets. C’était un cachalot de 15 mètres de long et son corps d’un gris étrange ne bougeait pas.
Des pêcheurs dirent que c’était peut-être un cétacé égaré, d’autres qu’il avait probablement été intoxiqué par toutes les ordures qu’on jette dans la mer et un grand silence de chagrin fut l’hommage que lui rendirent tous ceux qui entouraient le grand animal sous le ciel gris du Sud du monde.
Le cachalot resta quelque deux heures à peine bercé par les faibles vagues de la marée basse, jusqu’à ce qu’une embarcation s’approche, jette l’ancre tout près, et des hommes armés de gros câbles se mirent à l’eau et les nouèrent aux nageoires caudales, à la queue de l’animal et ensuite très lentement, l’embarcation mit cap au sud en traînant le corps sans vie du géant marin.
Qu’est-ce qu’ils vont faire avec la baleine ? ai-je demandé à un pêcheur qui, son bonnet de laine entre les mains, regardait l’embarcation s’éloigner.
La respecter. Quand ils seront en pleine mer à la sortie du golf ils ouvriront son corps et le videront pour qu’il ne flotte pas, et ils la laisseront s’enfoncer dans l’obscurité froide de l’océan, répondit le pêcheur à voix basse. […]
Quand une baleine meurt nous sommes tristes et nous accompagnons son corps jusqu’à ce qu’il sombre. […] Là, comme le crabe change de carapace, le mort se dépouillera de son corps, il sera léger comme l’air et attendra auprès de ceux de sa lignée qui l’ont précédé dans la mort. »
@ hamlet, en effet çà a l’air de marcher les antibiotiques, mon fils me dit que son père va mieux, état stabilisé. Le pire en effet selon l’urgentiste que je connais ce sont ces réanimations brutales sur des cas ou le patient étouffe et panique.
Je me souviens avoir signalé ici en février que cet auteur chilien était atteint du virus, je n’avais pas alors le temps de lire et d’appréhender son oeuvre dont un des titres, « Le vieux qui lisait des romans d’amour » ne m’était pas inconnu à l’oreille, sans je l’avoue m’y être penchée, car ce désir de lire doit murir et trouver son heure.
Feliz cumpleaños
Merci, hamlet, pour ce conte qui nous apprend comment tuer le temps !
le plus « drôle » (avec plein de guillemets) c’est que Raoult avait dit d’emblée : chloroquine + antibiotiques (azithromicyne).
les mecs ont fait les essais avec la chloroquine, mais sans l’antibiotique et ils ont dit : non le truc de Raoult ça marche pas !
Raoult leur a dit : mais prenez aussi l’antibio bande de crétins !
les autres : non, désolé mais la chloroquine ça marche pas !
Raoult : forcément ça marcha pas si vous mettez pas l’antibio avec !
les autres : non, désolé ta chloroquine ça marche pas…
et cette histoire ça a duré 2 mois !
alors je veux bien que les hommes n’aient pas une grande prédisposition à la communication et que dans les messages envoyées l’autre ne perçoit et ne comprend que 20% du message initial, d’accord, mais là, sérieux !
et là un zouave prend le micro : h ouai les mecs, avec l’antibio ça marche mieux…
là encore Musil avait raison ! parce que si on prend chaque individu isolément et on mesure son intelligence, tous sont hyper intelligents.
mais si on fait la moyenne de ces intelligences au niveau d’une nation le chiffre tombe quasiment à zéro !
et alii dit: « Hamlet, grany C veut quelque chose à sa portée!pas du BERGSON ».
Encore un crâneur…
Alors, qu’est-ce que le temps pour vous ? (sans lien !)
Tesla monte en puissance après les ventes du premier trimestre — + 30% derniere 5 seances —, mais cela va-t-il durer ?
REDUCTEURS DE TËTES
https://www.dailymotion.com/video/xlbevf
Bonnes nouvelles , Chantal. J’en suis heureuse.
renato,
une seule de ces propositions, peut-être ?
et alii,
allez au diable !
bouguereau dit: » depuis 1989 j’ai offert ou recommandé son livre « Le Vieux qui lisait des romans d’amour » à plusieurs amis français (dont mon beau-père), qui l’ont beaucoup aimé. »
Alors ce sera le deuxième. Merci.
…vendredi 17 avril 2020 à 17 h 50 min.
…
…après mon 12 h 53 min, de tantôt,!…une autre en concours,!…
…il est certain que l’on ne peux pas tout et tout mélanger, sous tout prétextes, ou dogmes d’efficacité – privés, partial et profit de clan & strates,!…et autres mascarades,!…
…
…il y a des études universitaires, qui aboutissent à des compétitions pour gérer un pays,!…docteurs prix et emplois à assurés par l’état.
…
…en ce sens, comme il y a des sportifs du muscle, il y a des sportifs des Lettres et Sciences – Nobel,!…
…
…et ainsi, il faudrait des prix compétitifs pour les politiciens et hommes d’affaires du capitalisme sec,!…
…
…au moins, leurs terreurs de connaissances ne s’abattra pas sur nos économies, par sociétés interposées,…
…
…ou plus facilement, qu’ils ne se payent pas nos » têtes « ,…aux piloris,!…Ah,!Ah,!…
…
…donc, il faut des gens très intègres, plus proche du sacré, dans le rapport au peuple sacré, c’est à dire à nous-même, avant tout,!…et avant toute priorité aux religions ou autres empereurs du privé,!…
…
…of course,!…Paix des catégories, chacun à son métier, sans crimes organisés, pour remplir son chaland, avec les deniers des victimes – consentantes,!…ou hypnotisées,!…convaincues du profit-sacré,!
…
…trop d’irresponsables partout et diplômes,!
..etc,!…marre,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!
JC tu connais cette histaire : un prof de physique demande à un étudiant pour un examen « comment déterminer la hauteur d’un building avec un baromètre », l’étudiant lui donne une dizaine de possibilités plus farfelus les unes que les autres, comme lâcher le baromètre du haut du building et calculer le temps pour atteindre le sol x=gt2/2, ou l’attacher au bout d’une cordes et mesurer la période de précession etc… le prof sûr qu’il connaissait la bonne réponse lui avait déjà mis 20/20, mais avant que l’étudiant quitte la pièce il lui repose la question : « vous êtes de n’avoir pas oublié une solution à ce problème ? » et l’étudiant de répondre « vous voulez dire la plus simple ? ah oui bien sûr ! frappez à la porte du concierge et dites-lui : je vous offre un beau baromètre si vous me donnez la hauteur de l’immeuble », le prof c’était Rutherford et l’élève Bohr.
« une seule de ces propositions, peut-être ? »
La sarabande ?
C’est bien dommage de terminer sa retraite ainsi.
https://next.liberation.fr/livres/2017/03/13/luis-sepulveda-retraite-reussie_1555399
Pas du tout emballée par cette histoire politique de la violence ou violence de l’histoire politique pour dire à quoi sert- exclusivement?- la litterature.
renato dit: « « une seule de ces propositions, peut-être ? »
La sarabande ? »
Lenteur et mélancolie…
Enfin ce vieux qui aimait les histoires d’amour, je ne l’ai pas lu non plus.
C’est genre nos amies les bêtes, version écolo politique, bien-pensant marxiste, bons sauvages et bons révolutionnaires ?
« Le temps est disloqué. »
Pablo vous traduisez par « disloqué » ? d’autres traduisent par : « désarticulé ». et en espagnol vous diriez comment ?
en anglais : « the time is out of joint »
c’est sans doute une erreur de vouloir traduire cette suite de 3 mots par un seul mot.
en plus désarticulé ou disloqué concerne le temps lui-même en excluant les personnes qui partage ce temps ensemble. « joint » commun, collectif, conjoint etc…
donc il s’agit plus d’un temps qui n’est plus le même pour tous, qui n’est plus partagé par tous, il s’agit plus d’une fracture entre les personnes que du temps lui-même, un peu comme les jumeaux de Langevin, si ça se trouve il connaissait la relativité.
de suite j’avais dit que c19 n’avait rien à voir avec les chauves souris et ce marché exotique, mais qu’il fallait plutôt chercher du côté du P4, comme quoi tout arrive, il suffit d’attendre :
« Selon le Washington Post, en janvier 2018, des membres de l’ambassade américaine visitent les locaux et alertent Washington de l’insuffisance des mesures de sécurité prises dans un lieu où l’on étudie les coronavirus issus de chauves-souris »
Y’a que l’boug qui se souvient de Claudio B. ; mais vous n’étiez plus là quand il a expliqué qu’il ne reviendrait plus… hélas, il manque.
Merci pour lui… Il en chie…, là bas avec Bolza.florine
Allez… je vas « faire mon malin » pour la 2e fois today : il y a un monde après Bergson (d’après etalii) et après Bourdieu (pour l’hamlet). Par ex., notre ami le grand Cyril LEMIEUX à partir de « La Mauvaise presse », puis son école et son filon, etc… Devriez l’essayer, https://journals.openedition.org/lectures/1219
y’a pourtant du grain… Vous végétez depuis Augustin, Marx, Charoulet et F. Foucault, ça craint.
La fuite accidentelle, d’une souche naturelle d’un virus, a partir d’un labo de recherche à Wuhan est évidemment une piste à explorer.
Compte tenu des sommes astronomiques en jeu, en terme de responsabilité qui sera de toute façon établie, les pays vont devoir s’unir pour faire cette enquête. Et les US l »ont bien compris.
« Enfin ce vieux qui aimait les histoires d’amour, je ne l’ai pas lu non plus. »
si vous prenez le métro ça se lit entre 2 stations.
« en terme de responsabilité qui sera de toute façon établie, les pays vont devoir s’unir pour faire cette enquête. »
une enquête en Chine ? avec Hercule Poirot ? pas de problème je suis certain que les autorités chinoises vous recevront à bras ouverts ! ils ont un sens de l’hospitalité inné, surtout pour les gens qui viennent fourrer leur nez dans leurs affaires.
Carson McCullers, Saraband
https://blogfigures.blogspot.com/2019/02/carson-mccullers-saraband_4.html
Comment « tuer le temps », Ch. ?
En écrivant par exemple sa propre autobiographie intellectuelle. Comme celle de l’un des plus talentueux père impuissant (oxymore) de l’anarchisme épistémologique dans les sciences. Un gars exceptionnel qui foutait même de sueurs froides à Paul Veyne, dirboug’ !
https://www.seuil.com/ouvrage/tuer-le-temps-une-autobiographie-paul-feyerabend/9782020239110
en plus pour leur faire admettre qu’ils ont commis une faute ? et fermer leur p4 ? vous avez déjà vu les chinois reconnaitre leurs torts ?
non ! l’erreur c’est ceux qui ont pris la décision de refiler ce genre de labo à un pays communiste totalitaire !
les responsables ce sont les français ! pas les chinois !
si vous donnez une grenade à un gamin vous allez dire que c’est sa faute s’il la fait explosée ?
les labos P4 je connais bien et je peux vous que ce sont des bombes à retardement, quel que soit le pays ! et encore plus dans des pays totalitaire et sans transparence à la con comme la Chine.
un labo p4 c’est comme une centrale nucléaire : des trucs qui sont faits pour nous péter à la figure, on ne sait pas quand ni comment mais la seule chose dont on peut être sûr que cela se produira immanquablement !
la folie des hommes ! leur désir de toute puissance ! pourquoi ?
Gombrowicz nous donne la réponse : IMMATURITE !
Le PR, a causé de guerre, pour cette pandémie , avec les 1eres , 2eme et 3ele lignes.
D’autres , comme le pape, ont plutôt invoqué la contagion du coeur, et toute l’entraide que cela suppose.
Mais après toute guerre il y en toujours un qui paie la dette, comme le reich hitlérien a du le faire, et celle-ci va être salée.
A MAD TEA-PARTY Lewis Carroll – Alice’s Adventures in Wonderland.
Alice sighed wearily. « I think you might do something better with the time, » she said, « than wasting it in asking riddles that have no answers. »
« If you knew Time as well as I do, » said the Hatter, « you wouldn’t talk about wasting it. It’s him. »
« I don’t know what you mean, » said Alice.
« Of course you don’t! » the Hatter said, tossing his head contemptuously. « I dare say you never even spoke to Time! »
« Perhaps not, » Alice cautiously replied: « but I know I have to beat time when I learn music. »
« Ah! that accounts for it, » said the Hatter. « He won’t stand beating. Now, if you only kept on good terms with him, he’d do almos
Justin Crétin, le JiCé….. à la tête de bite, est aux abonnés absents, toujours accroché au blog de sa chère Lucienne qui n’arrête pas de le flinguer, on dirait qu’il aime çà le benêt que dit JM Gaga bouguereau
Une réponse donnée avec Sartre en arrière-plan est sans doute faussé par l’ignorance.
Cela dit, il faudrait connaître la différence entre ironie*, humour, sarcasme.
* Figure de la pensée, qui doit toujours être utilisée en la faisant précéder de la prononciatio, qui constitue son signal et sa justification.
@ Mais après toute guerre
à moinsse qu’il y ait plus rien après « d’humains », sauf des plantes et des insectes et ud soleil (il a encore 5 milliards d’annuités pour tenir le choc). Et c’est pas zeux qui vont payer, faut pas s’accroire au sucré.
Toutes mes excuses, rose. Apparemment ce n’était pas une fake news !
Bonjour les cauchemars, et alii, j’ai vu le reportage sur les réducteurs de tête…
Bonne soirée.
Le jeune Christophe, Marie Sasseur, il était beau comme un Le Clezio chantant !
LE REPORTAGE que je trouve passionnant:
6
I’m afraid I have to disagree here. From my understanding, and a recent article in the Atlantic, derived from the new text Marketplace of the Marvelous: The Strange Origins of Modern Medicine, referring to a psychiatrist as a shrink refers not specifically to head-shrinking tribesmen, but to the field of phrenology, a significantly closer cultural institution to psychiatry.
« The national obsession with head size and shape also infected daily conversation. Many modern phrases trace their roots to phrenology, including “highbrow” and “lowbrow,” “well rounded,” and “shrink” (as in “shrinking” certain undesirable qualities). “Getting your head examined” also has phrenological roots. Though generally considered an insult today, in the past, it was just what most people wanted. By the mid-19th century, the Fowlers’ publications could be found all over the country, and phrenological ideas had become a part of everyday conversation. »
To answer your question, reading up on phrenology in general can explain a number of the specific phrases we use for psychiatry, since phrenology dealt directly with size of different parts of the head as means of attempting to quantify different attributes.
https://english.stackexchange.com/questions/43149/why-shrink-of-a-psychiatrist
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cheutzeufeukeup renfield
j’ai vu le reportage sur les réducteurs de tête…
les 2 tête d’épingle pédro et keupu sont pas la cible..mais tèrezoune le camioneur la voit bien a son rétroviseur
il a expliqué qu’il ne reviendrait plus… hélas, il manque
c’était une fake news..un évadé dun labo tout pourri de marseille..le virus dla connerie..archivirulent..ça a marché du tonnerre mais pas personne l’a su
ce soir dédé mange un pâtée de chauve souris..haprés il va phinir le pangolin au curry..on jette rien chez dédé
« le virus de la connerie »… ya longtemps que tu l’as
chopé, Gaga, il est tenace
Ouais Bouguereau, comme ça je me vaccine.
Quelqu’un peut m’espliquer c’que fout Velbeck à Bab el oued?
La Chine a démenti que le virus soit sorti du labo P4 de Wuhan. Il faut donc suivre d’ autres pistes.
20h 👏
Z’auraient mieux fait d’se rendre à Barbizon !
Selon des rumeurs de plus en plus persistantes, Philippe se barerait et Blanquer prendrait sa place, tout ça dans peu de temps.
Blanquer deviendrait l’homme du déconfinement.
« les 2 tête d’épingle pédro et keupu sont pas la cible »
greubou arrêtez de dire du mal de mon ami Pablo !
déjà que je lui donne un max de boulot, quand je parle de physique il se tape toutes les vidéos de Klein, quand je parle de maths il se tape toutes les vidéos de Connes, alors si maintenant vous voulez lui réduire sa tête va falloir me passer dessus !
on rappellera quand même que
Le premier mot du talmud est une question sur le temps : Meemataï?
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0509182153.html
» Comme l’a montré Abraham Heschel, le judaïsme considère que la porte d’entrée pour comprendra la nature profonde de l’existence est le temps et non l’espace : le Shabbat, les fêtes réglées par le calendrier luni-solaire, les Rosh Hodesh de nouvelle lune, toutes les prières quotidienne à heure fixe, le cycle lunaire de la femme… sanctifient le temps.
Les grecs pensaient en termes de Cosmos et d’espace. Nous pensons en termes de temps.
bonsoir
le classique:HESCHEL
https://twitter.com/i/events/1232950273447874560
hamlet en réduction dans mon salon, pas question !
« Nous pensons en termes de temps. »
C’est un « Nous » éthnico-culturel, et alii ?
>jazzi
du coup je ne sais plus si c’est noir ou blanc cette info.
>jacques drillon
uusellement ce sont les didascalies qui sont écrites en italiques dans le théâtre :
Les didascalies dans le théâtre de Beckett. Entre En attendant Godot (1952) et Oh les beaux jours (1963), elles passent du simple au double en longueur, et du simple au triple en nombre. Impatience des doigts de Willie. Dernier regard prolongé. Elle dépose la loupe, prend l’extrême bord de la carte entre pouce et index de la main droite, écarte le bras à droite, détourne la tête à gauche, se pince le nez entre pouce et index de la main gauche.
pour moi sans guillemets entrants et fermants, mais à vérifier dans le corps du texte.
culturel, certainement :pour « nous, juifs, instruits en pensée et en lettres juives » ;(c’est une interprétation d’un rav)
>jacques drillon
Ceux qui confondent le futur et le conditionnel, et vous écrivent : Je viendrais sûrement demain. L’origine de cette confusion est certainement à chercher dans leur prononciation fautive, et l’inversion qu’ils font de [é] et de [è] : Je bois du lé froid, J’attends sur le qué de la gare, J’è froid ; ils croient que ai s’écrit ais, et écrivent donc logiquement je viendrai comme je viendrais.
je trouve l’usage bien plus complexe que votre résumé sommaire et l’hypothèse que vous posez.
Je viendrais sûrement demain signifie rien n’est moins sûr. D’ailleurs le sûrement marque bien l’hésitation qui étreint le visiteur.
DHH nous avait fait un résumé superbe sur l’emploi du conditionnel.
bouguereau
il y a un mot que je m’évertue à commprendre en vain dans ton langage spécifique c’est lafranchézado.
Qu’est ce que cela veut dire ?
voici, comme il se doit,le nom du Rav:
Haïm Harboun (né le 13 août 1932 dans le Mellah de Marrakech) est un rabbin français qui a mené en parallèle de ses 61 ans de rabbinat une carrière universitaire.
Il a écrit de nombreux ouvrages d’histoire sur les voyageurs juifs du Moyen Age, et de psychologie clinique
Il est docteur en histoire de l’université de Provence où il a dirigé des recherches.
Élève et ami du psychiatre Henri Baruk, (voir ici) un des fondateurs de l’ethnopsychiatrie moderne, il est diplôme de l’École des Hautes études en ethnopsychologie (Sujet : « Identité juive et maladies mentales ») puis il obtient un doctorat de 3e cycle en psychologie clinique de l’université René Descartes Paris V.
Il est diplômé de linguistique hébraïque à l’université hébraïque de Jérusalem en 1951, et obtient un DEA de littérature rabbinique de l’ université de Strasbourg en 1983.
renato dit: à
Carson McCullers, Saraband
et de Bergman
ce Rav joue un instrument
https://i2.wp.com/didierlong.com/wp-content/uploads/2019/05/051.jpg?resize=768%2C1024&ssl=1
Bonne soirée
https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/romain-gary-1914-1980-linsaisi
« Nous voudrions aller voir ce champs que Millet (car les peintres nous enseignent à la façon des poètes) nous montre dans son Printemps, nous voudrions que M. Claude Monet nous conduise à Giverny, au bord de la seine, à ce coude de la rivière qu’il nous laisse à peine distinguer à travers la brume du matin. Or, en réalité, ce sont de simples hasards de relations ou de parenté, qui, en leur donnant l’occasion de passer ou de séjourner auprès d’eux, ont fait choisir pour les peintres à Mme de Noailles, à Mæterlinck, à Millet, à Claude Monet, cette route, ce jardin, ce champs, ce coude de rivière, plutôt que tels autres. Ce qui nous les fait paraître autres et plus beaux que le reste du monde, c’est qu’ils portent sur eux comme un reflet insaisissable l’impression qu’ils ont donnée au génie, et que nous verrions errer aussi singulière et aussi despotique sur la face indifférente et soumise de tous les pays qu’il aurait peints. Cette apparence avec laquelle ils nous charment et nous déçoivent et au delà de laquelle nous voudrions aller, c’est l’essence même de cette chose en quelque sorte sans épaisseur, – mirage arrêté sur une toile, – qu’est une vision. Et cette brûle que nos yeux avides voudraient percer, c’est le dernier mot de l’art du peintre. Le suprême effort de l’écrivain comme de l’artiste n’aboutit qu’à soulever partiellement pour nous le voile de laideur et d’insignifiance qui nous laisse incurieux devant l’univers. Alors, il nous dit :
« Regarde, regarde
Parfumés de trèfles et d’armoise,
Serrants leurs vifs ruisseaux étroits
Les pays de l’Aisne et de l’Oise. »
« Regarde la maison de Zélande, rose et luisante comme un coquillage.
Regarde ! Apprends (avec un s) à voir ! »
Et à ce moment il disparaît. Tel est le prix de la lecture. Et elle est aussi son insuffisance. C’est donner un trop grand rôle à ce qui n’est qu’une initiation d’en faire une discipline. La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas.
Il est cependant certains cas, certains cas pathologiques pour ainsi dire, de dépression spirituelle, ou la lecture peut devenir une sorte de discipline curative et être chargée, par des incitations répétées, de réintroduire perpétuellement un esprit paresseux dans le vie de l’esprit. Les livres jouent alors auprès de lui un rôle analogue à celui des psychothérapeutes auprès de certaines neurasthénique. »
Proust
Je ne suis pas un grand lecteur de Proust, à chaque fois que je tombe sur lui, rarement par mégarde, il me laisse une impression d’hésitation entre Grand génie et Gros lourdingue. :/
Faut que j’travail mes participes passés, mais là je suis en vacances, pas pris mes cahiers.
Rav
Qu’est ce que ça veut dire ?
rose, bonsoir quand même!
réponse à votre question :un rav רב, est un « maître »
« certains neurasthéniques », rien à voir avec l’orthographe, c’est pour cause de neutralité… ambiance vieille école
rose, Saraband de Carson McCullers est publié dans The mortgaged heart, 1971.
@ DHH nous avait fait un résumé superbe sur l’emploi du conditionnel.
Exact, mais the pb -> c que JD ne croit pas digne de sa personnalité de s’instruire auprès des multiples internautes ultra compétents de la RDL. Croit peaufiner ses bons mots toute la semaine… Voit pas le flop du naufrage de semaine en semaine des petits papiers…
@ C.P. Merci pour vos nouvelles d’ALR. Bon courage à vous. Prenez soin !
PS / le « mystère chinois » s’épaissit, et le père Montagnier en profite pour un petite piqûre de rappel sur sa découverte du VIH d’il y a 40 balais et nous embrouiller. Pitoyab’ ! Et qu’en dit le Pr Gallo d’Essai sur le pangolin échappé du labo ?
Renato
Le coeur hypothéqué
Pas lu encore
Jazzi c’es pas cool ! promis je changerai ma façon décrire, je pondrai des trucs du genre : demain mon Jazzi, nous surprendrons l’aube rouge sur les tamaris mouillés de rosée saline, sur les faux bambous qui retiennent, à la pointe de chaque lance bleue, une perle… Le chemin de côte qui remonte de la nuit, de la brume et de la mer… Et puis le bain, le travail, le repos… Comme tout pourrait être simple… Aurons-nous atteint ici ce que l’on ne recommence point ?
c’est bien une écriture à con de ce genre ?
Janssen J-J
C’était le mardi 10 mars
DHH
Le conditionnel est un mode mal nommé ,il devrait s’appeler éventuel ;c’est le mode du POSSIBLE par opposition a l’indicatif qui est le mode de la chose REELLE et le subjonctif qui est le mode de la chose PENSEE ;
Avec ce sens indiquant le possible il a en conséquence plusieurs valeurs grammaticales
1)Verbe principal d’une phrase conditionnelle ;si tu venais ,je SERAIS heureuse
2) fait qu’on rapporte avec des reserves :le coronas virus TUERAIt moins que la grippe
3) les situations imaginaires :on va jouer :je SERAIS la pricesse
4) le futur dans le passé (dont le locuteur ne peut affirmer qu’il s’est realisé) :il m’a dit qu’il VIENDRAIT le lendemain
5)enfin pour ajouter un effet d’atténuation a une affirmation :Je VOUDRAIS je POURRAIS ,je PENSERAIS plutôt que …
Tel est le point de vue de quelqu’un qui ne connaît qu’une langue mais s’efforce de bien la connaître.
Et alii
Merci pour Rav. Le Maître.
Le seul problème, c’est quand un homme de lettres, comme notre hôte, se pique d’être un homme de l’être. Et là, pof, catastrophe.
Sarabande https://youtu.be/-aJF5uoU7fI
bien aimé cette Histoire de la baleine blanche de Luis Sepúlveda.
Un cachalot couleur de lune…
Je ne m’attendais pas à retrouver à la fin du livre l’évocation du baleinier Essex attaqué le 20 novembre 1820 par un énorme cachalot qui l’a coulé, l’évènement qui a inspiré H.Melville. Dans ce récit, il s’agit de Mocha Dick, réellement dont la mémoire est vénérée dans l’île de Mocha.
C’est le point de vue de la baleine qui est à entendre dans le coquillage tendu par l’enfant. Évocation de la vie harmonieuse des baleines dans ce monde de silence des profondeurs marines avant l’arrivée des baleiniers.
Un conte pour enfants ? peut-être. Un très beau texte, entre la fable et le récit, profond, plein de sagesse, certainement. Une mémoire qui semble venir de si loin… 14 chapitres. Un peuple à connaître, celui des Amérindiens Mapuche, les lafkenche, au Sud du Chili, qui respectent la nature et une baleine blanche, mythique, chargée de protéger les morts mapuches, de les guider au-delà de l’horizon.
Comment ne pas penser à la mort de Luis Sepúlveda…
Un livre qui m’a rapproché de L’arbre-monde de Richard Powers puisque là aussi d hommes, (les baleiniers), détruisent la vie. Celle des baleines, des Indiens et de leurs légendes.
« Il semble que les hommes sont la seule espèce qui attaque ses semblables, et je n’ai pas aimé ce que j’ai appris d’eux », dira la baleine blanche.
Prochaine lecture : Le vieux qui lisait des romans d’amour du même écrivain.
rose,
bonsoir, la maîtresse sur blog;
je ferme l’ordi
un mot en trop : réellement
« Le seul problème, c’est quand un homme de lettres, comme notre hôte, se pique d’être un homme de l’être. Et là, pof, catastrophe. »
Clopine, pourquoi donc cette méchante pique à l’endroit de votre hôte ?
« Il semble que les hommes sont la seule espèce qui attaque ses semblables »
La baleine est aveugle sur le règne animal, Christiane !
« Mais après toute guerre il y en toujours un qui paie la dette, comme le reich hitlérien a du le faire, et celle-ci va être salée. »
et c’est toujours celui qui perd la guerre qui paie ! en l’occurrence ce sera à ce virus de payer le prix de cette guerre. c’est pourquoi, au lieu de tous les tuer, il faudrait faire quelques prisonniers pour les faire travailler gratos en les nourrissant au pain et à l’eau !
« Clopine, pourquoi donc cette méchante pique à l’endroit de votre hôte ? »
Je crois que le confinement nous a fait atteindre à tous notre seuil de nocivité, hamlet ?
Y’a pas une histoire de durée avec le conditionnel? Genre ça dure ou c’est bref ?
« Il semble que les hommes sont la seule espèce qui attaque ses semblables »
alors là je suis bien placé pour le confirmer ! avec toutes attaques incessantes que je subis ici ! sans compter les insultes et le moqueries cruelles de greubou.
« Y’a pas une histoire de durée avec le conditionnel? »
oui mais elle s’arrête automatiquement dès que la condition est remplie.
Ça va alors.
« Genre ça dure ou c’est bref ? »
C’est juste incertain, Nicolas…
« Je crois que le confinement nous a fait atteindre à tous notre seuil de nocivité, hamlet ? »
disons que cela a amplifié l’esprit de compétition qui règne ici entre les participants.
c’était déjà le cas avant, simplement parce que cet esprit de compétition est un des piliers de nos système ultra libéral est qu’il s’immisce de partout.
mais depuis le confinement cette compétition entre les individus s’est transformée en combats de gladiateurs.
Nicolas, vous savez bien pour s’endormir les moutons ne peuvent compter que sur eux-mêmes.
« l’esprit de compétition qui règne ici entre les participants. »
Y compris les hôtes, hamlet.
Tandis que Clopine allume Passou, JJJ, estime que les petits papiers de Drillon sont en plein naufrage !
Va falloir vite déconfiner ?
T’es sûr jazzi ?
Et Ch.aloux est devenu persona non grata ! Faut dire qu’il avait un peu pété les plombs dernièrement.
Déconfinez moi https://youtu.be/vRlTK4nnqB4
Bien, les vieux schnocks ne seront pas assignés à résidence.
Rose, « lafranchesado » c’est l' »afrancesado », un espagnol acquis aux idées françaises après que Napoléon ait mis son frère sur le trône d’Espagne…un collabo en qq sorte.
Quel frère closer sur le trône d’Espagne ?
Allons Clopine.
Ce n’est pas gentil.
Closer : « « lafranchesado » c’est l’ »afrancesado », un espagnol acquis aux idées françaises après que Napoléon ait mis son frère sur le trône d’Espagne…un collabo en qq sorte. »
désolé de vous contredire mais « lafranchesado » c’est juste trois mots accolés : la franche sado, qui désigne donc une femme franchement sado-maso, ou éventuellement une sado qui dit ne sait pas mentir, et donc qui est franche.
si vous avez de traductions du langage de greubou faut me demander, j’ai créé un logiciel pour le décrypter, et croyez-moi quand on décrypte c’est pas toujours très beau à voir, c’est même souvent assez craignos.
closer j’en profite pour vous poser une question vous l’ultra libéral : pensez-vous qu’il faille sacrifier les vieux sur l’autel du profit ?
Tu pourrais me décrypter les passages me concernant, hamlet ?
Je comprends pas bien ce qu’il dit, de moi, en particulier, et en général.
Curieusement, j’ai l’impression qu’en décrypté ce serait d’une grande banalité.
Rose :
« Je viendrais sûrement demain signifie rien n’est moins sûr. D’ailleurs le sûrement marque bien l’hésitation qui étreint le visiteur. »
Attention, Rose a été recrutée par le Ministère de la Vérité d’Oceania.
Vous avez aimé « La guerre c’est la paix », « La liberté c’est l’esclavage » et « L’ignorance c’est la force » ?
Vous adorerez « La certitude c’est l’hésitation ».
De toute façon, si vous n’êtes pas d’accord avec elle (« Les règles sont des hypothèses », « La connaissance est sommaire »), vous vous retrouverez au Ministère de l’Amour pour être guéris, convertis (vous l’aurez bien cherché).
« L’absurdité c’est la logique ».
Bon Jazzi comment se poursuit confinement ?
Le rayon d’1 km à été passé au peigne fin ?
Moi je connais par coeur mon aire circulaire de 3,14 km2.
Si cette aire était carrée, chaque côté setait de 1,77 km2.
Autre possibilité : Rose fait équipe avec Humpty Dumpty de l’autre côté du miroir.
D’habitude c’est qui se charge du lexique, en donnant aux mots le sens qui lui plaît, que cela corresponde ou non à leurs définitions dans les dictionnaires et dans l’usage commun (mais on voit qu’il a cédé à Rose une partie de ses prérogatives).
Rose s’occupe de la conjugaison et de la syntaxe des modes et des temps.
« I don’t know what you mean by ‘glory,’ » Alice said.
Humpty Dumpty smiled contemptuously. « Of course you don’t—till I tell you. I meant ‘there’s a nice knock-down argument for you!' »
« But ‘glory’ doesn’t mean ‘a nice knock-down argument’, » Alice objected.
« When I use a word, » Humpty Dumpty said, in rather a scornful tone, « it means just what I choose it to mean—neither more nor less. »
« The question is, » said Alice, « whether you can make words mean so many different things. »
« The question is, » said Humpty Dumpty, « which is to be master—that’s all. »
« Quand j’utilise un mot, dit Humpty Dumpty d’un ton plutôt méprisant, il signifie seulement ce que je choisis (décide) de lui faire signifier » (il prend le sens que je choisis de lui attribuer).
Pour clore la discussion, Humpty Dumpty répond à l’objection (sommaire, forcément sommaire) d’Alice :
« La question est [de savoir] qui est le maître — c’est tout. »
Erratum:
D’habitude c’est LUI (Humpty Dumpty) qui se charge […]
homme de l’être. ???
Qu’est ce que c’est? j’entends bien que c’est une méchanceté qui se voudrait spirituelle, mais à part ça?si ça c’est de la « pensée » ,selon Clopine qui en demande, la RDL est mal barrée!
Bonne nuit https://ymutate.tumblr.com/post/615682245419728896
Ici , les mots sont un signe de vie, et alii.
2ème nuit d’insomnie , normalement à 4 je récupère un sommeil naturel.
D tourne en rond, de mon côté j’ai réussi à opter pour un trajet bucolique en forme de stade olympique mais plus étroit je crois. Au milieu, là où les sportifs de toute nature se produisent il y a le canal et des talus, je marche sur les gradins.
toutes natures, mes excuses (2h09 soit peut être une heure après avoir commis )
Le Bellow annonçait- il Portnoy et son complexe, je vais persévérer mais après un moment de séduction entière j’attends , ne possédant aucune des nombreuses references , un moment d’ osmose.
Non, cela ne se peut pas, ce n’est pas chronologique. Un coeur à bout de souffle à été publié en 1989 . J’aurais dû penser avant d’écrire une telle bêtise.
A 6 heures je m’autorise un café, vivement 6 heures. Trois heures trente à attendre l’ouverture de l’établissement. Crottes de brique. Il faudrait lire encore alors que ma lecture est en consolidation. Que faire?
Je ne peux pas non plus tapisser toute la nuit, il faudrait des éclats, des étoiles, les filaments brillants d’une comète.
Pénélope tapissait toute la nuit.
>Chantal super contente pour le père de votre fils.
Le 11 mai, j’irai me faire tester par le docteur Raoult à Marseille.
J’irai chez ma mère arroser ses plantes : là je ferai un SKYPE et lui ferai visiter toute sa maison. Pour l’instant je ne la vois pas mais elle me voit : c’est inouï comment elle est contente « elle me dit « je te vois, je te vois ». Du coup je me vois aussi. J ‘ai terriblement blanchi, d’un coup, du souci ». Mais je me reconnais encore.
Ensuite, j’irai à son EHPAD, au portail et je demanderai à la voir.
Nicolas dit: à
Bonne nuit https://ymutate.tumblr.com/post/615682245419728896
Nicolas
C’est excellent.
Nicolas votre dernier Sarabande aussi était excellent pour trouver le sommeil. Ah ! Étrange au premier abord mais efficace…
Samedi 18 avril 5h18
Hamlet, cher ami, contrairement à ce que vous affirmez, ici ce n’est pas un combat de gladiateurs…mais plutôt un combat de glavioteurs.
Et alii
Quant au temps
Sais désormais que, outrepassant l’absence de disponiblité affective émotive, intellectuelle, et ouvrant courageusement vos liens s’ouvrent découvertes passionnantes riches d’enseignement
Meematai signifie Jusqu’à quand? La question est la suivante : A partir de quand dit-on la prière [lit-on le chema] du soir? C’est la première michna. On peut la lire de la façon suivante : A partir de quand entend-on quelque chose de l’écoute, c’est-à-dire une parole qui vient d’ailleurs, c’est-à-dire la révélation? Cette question est aussi celle de la psychanalyse. Le talmud commence par quelque chose de l’ordre de l’écoute (bien qu’il s’agisse de lecture, c’est-à-dire aussi de vision).
Réponse : à partir du moment où les Cohanim mangent la terouma. C’est quand? Quand on voit les 3 étoiles.
Dans les lettres qui forment Méémataï, il y a emet (vérité), met (la mort), em (mère), mayim (eau), etc etc…
On demande comment on lit (on interprète), pas si l’on croit.
Dans la 2è michna, on pose la même question pour le matin. Réponse : Quand on peut regarder le visage de l’étranger comme celui d’un frère.
Dans la 3è michna, on demande comment fait le sourd ou l’aveugle (celui qui n’a ni écoute, ni vision).
L’espace de la controverse talmudique procède du retrait. Dieu se retire, il laisse un espace vide, qui est le lieu originaire de toutes les questions. A partir de là, le talmud peut commencer.
Je vous en sais gré.
« Le seul problème, c’est quand un homme de lettres, comme notre hôte, se pique d’être un homme de l’être. Et là, pof, catastrophe. » (Clopino-glavioteuse)
Ce bréviaire juif semble écrit par un Fada… Insensé !
Manger la terouma.
Au pluriel teroumot.
Ce serait les saintes offrandes. La poitrine et la cuisse ?
Si on est pur on la le droit de manger la terouma, si on n’est pas pur, macaque. Restent les tartelettes portugaises.
Macache.
C’est Jacques Drillon qui le dit.
Le lien sur manger la terouma ou pas.
https://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/898746/jewish/Chapitre-Six.htm
Quant à voir les trois étoiles, c’est une autre paire de manches.
Faut pas se coucher de bonne heure.
JiCé bonjour
qu’est ce que tu vas faire le 11 mai 2020 ?
Les voici, les voilà
https://cuisinezavecdjouza.fr/tartelettes-portugaises-au-flan-pasteis-de-nata/amp/
Plaisant le combat des chefs en Médecine !
Et je te plante mon ego en plein dans ton Labo, fumiste ! et je te traite d’artiste ! Quelle ambiance rigolotte, au milieu de ces cadavres …
On croirait entendre des scientifiques disserter sur la gravitation quantique, le temps et l’espace ! Faut dire qu’il y a des cons partout, même ici puisqu’on ne teste pas les bolos à l’entrée de la RdL !
rose, bonjour !
Le 11 mai 2020 je ferai comme tous les autres jours de ma vie : rien. Refuser d’entreprendre est signe de grande sagesse…
Autre constat en ces moments étrangement printaniers : « Réfléchir rend con »
JiCé
Rien.
Travailler comme d’habitude ?
Autre urgence : aller cueillir du thym. Normalement c’est avril. Espérant qu’il reste quelques sommités fleuries.
Je considère que l’on sera de nouveau confinés, donc dans cette première sortie de confinement, faudra remplir les urgences et s’organiser pour la suite. Faire rentrer du bois. Changer le chauffe-eau de 1999.
Établir une liste des provisions en stock.
Arroser les buis qui repartent faiblement de la pyrale du buis.
Mettre en route la pompe du puits.
Arroser les fraisiers et les petits pois.
Du pain sur la planche.
S’organiser pour la suite.
Rose tu m’as compris !
« Rien » est un objectif difficile à atteindre, mais comment vivre sans objectif ? Confier le travail à des sous-traitants compétents, est ce travailler ?….
Ne réfléchis pas trop, ça peut faire de toi une Brayonne du Sud !
Et comme nous pétillions ce matin d’une inintelligente fraîcheur, respectons la parité en nommant les deux fous utilitaristes de l’année :
Ursula van der Leyen et Jean-François Delfraissy.
Gloire à ces Confineurs de génie !
#Plaisant le combat des chefs en Médecine !
Et je te plante mon ego en plein dans ton Labo, fumiste ! et je te traite d’artiste ! Quelle ambiance rigolotte, au milieu de ces cadavres … le playmobil.
« Arrêté par la police début janvier, Li Wenliang avait dû signer une lettre de réprimande pour diffusion de rumeurs sur internet. »
http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-la-police-chinoise-desavouee-face-au-medecin-lanceur-d-alerte-19-03-2020-8283612.php
Renato dit : Bien, les vieux schnocks ne seront pas assignés à résidence.
C’est un constat, dont je suppose le soulagement-ironique- ?
Rétropédalage dans le discours officiel, qui recouvre une réalité qui commence à s’affirmer, dans les ehpad. Les personnes âgées, dépendantes, au sens de besoin de soins médicaux continus, et je ne sache pas que ces établissements aient d’autre vocation, vont mourir de tout autre chose que le covid, si la privation d’autres soins , comme la présence de proches, se prolonge.
Il est naturel que la perception du temps y soit pour beaucoup. Ce temps qui s’accélère.
La perception du temps.
( Passou, à l’occasion, pourra-t-on de nouveau voir les commentaires horodatés…)
18 avril, 8h15
Les vieux schnocks ne seront pas confinés ! Bonne nouvelle pour nos frétillants sénateurs…et pour la Première Vieille Dame…. !
« Il y a un peu plus d’un an, je me promenais dans le quartier de La Recoleta à Buenos Aires. Soudain, je suis tombé sur le vénérable aîné qui fouillait dans les journaux d’un kiosque à journaux, dans un fauteuil roulant, surveillé par une infirmière avec des gestes impassibles. Je m’approchai en évitant le regard de l’infirmière et le saluai: « Comment ça va, Bioy? ». Il me regarda avec ses yeux bleus intenses, fronça les sourcils pour trier la galerie de souvenirs et répondit: « Normal, mon garçon, et toi? ». Par gentillesse j’ai dû répondre que j’allais bien mais une éthique élémentaire m’empêche de mentir à un maître, c’est pourquoi, évitant le regard de l’infirmière, je lui ai dit que j’étais malade, et que j’étais un peu triste, car à chaque fois que je visitais Buenos Aires, Santiago ou Montevideo, je trouvais de moins en moins de bars, de librairies, de coins chers que lors de mon précédent voyage. Bioy soupira, regarda ses longues mains élégantes et belles et dit: « Tout est perdu. » »
Luis Sepúlveda [pangea.it]
Sous le soleil des dictatures sud-américaines.
Renato, la conversation au café, la cathédrale, de Vargas Llosa est un masterpiece.
Rose, Joseph Bonaparte a été roi d’Espagne de 1808 à 1813. Il s’est heurté à une farouche résistance des patriotes (2 de mayo, etc.). Il a été balayé militairement. Le commencement de la fin pour Napoléon…
la querelle qui agite les cinéphiles..(J. Drillon)
selon le pianiste. celui qui connait et anticipe les scènes du film, acceptable, l’autre pédale à rebours, détruit la pellicule et le spectateur.
(Horodatage perso – c très bien, permet de n’être pas tracé à notre insu – J. Ext/18 avril 20, 9.14) – On nous annonce pour ce soir un record à battre du concert de Bob Geldorf, avec une jauge de 4 milliards de confinés assignés sur leur youtube.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Live_Aid
Comme d’habitude, je n’en ferai pas partie.
– Macron, une fois de plus, avait indigné 18 millions de personnes âgées bien portantes, tel l’ex champion automobile Bernard Darniche. A dû pédaler rétro au prochain tour de France. – Ne crois pas qu’on ait atteint notre « seuil de nuisance » maximale. Non, bien au contraire, depuis que « tête à claque » a été viré tel le malpropre (vraiment ? – Soupir, ah la la !), l’atmosphère s’est nettement améliorée. La qualité des interventions générales est remontée vers un plateau andin. Etalii est devenue moins cinglante, moins foldingue. Dans l’ensemble, gens expriment mieux ce qu’ils pensent exactement, et assument mieux leurs obscurités. D’une manière plus nuancée, l’obscurité. Ch. par exemple. L’être surpasse les avoirs. La réforme des retraites est au point mort, et la 5e R. pulvérisée ne s’en remettra jamais. Les vraies gens retrouvent les vraies valeurs de solidarité, tel jissé. Réfléchissent apparemment beaucoup mieux depuis leur purgation. On apprend également que tous les artistes riches de Gala ont leurs parents aux ehpad, même si les erdéliens trébuchent encore sur ce sigle dont ils n’avaient jamais entendu causer, faute de s’imaginer y voir poindre leur destinée dans pas longtemps. Mais de moins en moins. Termites court-termistes, ils veulent faire quelque chose pour, dans leur périmètre vert. un effet de la propagande connectiquée. Nos ‘intellectuels’ ne sont guère plus avancés. Reste beaucoup de bavardages certes, mais sur fond d’incertitude plus manifeste. Personne ne sait prévoir quoi que ce soit pour en « sortir ». Mais on apprend à se désinhiber l’humilité. Au fond, vous et moi pensons des choses tous aussi profondes sinon plus que leurs banalités d’experts auto-réclamés. On ne sait plus trop si Michel Onfray est toujours perclus en Martinique, -on l’entend moins s’épandre forcément-, ni combien ce silence ofréce lui a permis d’écrire de nouveaux romans dits « essais ».
Ce matin, il fait tout gris dehors, mais pas de vent. Après l’affaire Gauffridi, Urbain Grandier et les possédées de Louviers, il est temps d’aller s’échouer sur la rade de Toulon, avec le Père Girard et la Cadière.
Cette histoire du porte-avion CDG…, entre nous… Qui diable y résisterait ?
A bientôt…, échevelées et livides au milieu des tempêtes.
Le problème n’est pas de s’échapper du réel, le problème est d’y rentrer et d’y bien vivre.
Ah, j’ai retrouvé cette itw du 4 avril dans un quotidien libanais. Au temps pour moi, Michel.
Zeina Trad: Comment se passe votre confinement?
Michel Onfray: Bien car le travail de philosophe est avant tout une activité de sédentaire qui suppose la solitude et l’isolement. Je lis, j’écris, je travaille. Je tiens un journal de cette pandémie car elle révèle, au sens photographique du terme, l’état de notre civilisation: un chef de l’Etat incompétent, une porte-parole du gouvernement qui avoue mentir pour protéger le chef de l’Etat et qui ne se fait pas faute de beaucoup le protéger, un gouvernement en capilotade, une ministre de la santé démissionnaire qui a menti sur la gravité de l’épidémie elle aussi avant d’assurer qu’elle avait dit la vérité au Président et au Premier ministre, des conflits d’intérêt entre madame Buzyn et son mari, inféodés aux laboratoires, donc à l’argent, et le professeur Didier Raoult, un français leader mondial en matière d’infectiologie, des annonces contradictoires qui montrent qu’Emmanuel Macron n’est pas un chef, qu’il ne sait pas trancher, décider, prévoir, et qu’il n’est en fait que l’homme de paille de l’Etat maastrichtien. Chacun a vu l’Europe de Maastricht s’effondrer et avec elle le libéralisme toucher le fond: on redécouvre les vertus des frontières, de l’interventionnisme de l’Etat, de la nécessité du service public, des nationalisations. C’est la vengeance de Colbert!
ZT: Le confinement oblige d’une certaine manière les individus à se retrouver avec eux-mêmes. Cela peut-il avoir des vertus?
MO: Pour des gens vertueux, oui, mais pas pour des gens vicieux. Le confinement c’est très exactement la cage dans laquelle sont des animaux qui tournent en rond alors qu’il leur faut de l’espace… Cette situation oblige à un face-à-face avec soi-même. Il contraint également à un face-à-face avec son conjoint et ses enfants, voire avec les enfants issus de familles recomposées. En temps normal, on peut prendre son mal en patience: il faut tenir le coup pendant un repas, un week-end, un temps d’après le travail effectué à l’extérieur, des respirations sont alors possibles –or, il s’avère que c’est rarement suffisant pour éviter la discorde. Mais le confinement interdit les pauses, les respirations: c’est vingt quatre heures sur vingt quatre, semaines après semaines, pour au moins un mois. Les riches ont de grands appartements lumineux dans les beaux quartiers, mais ils peuvent les quitter pour des maisons de campagne en Normandie, au Pays Basque, à l’île de Ré… Le confinement obéit à la loi de la lutte des classes: il est une épreuve bien plus cruelle pour les gens modestes que pour les riches.
ZT: Comment analysez-vous la pandémie de coronavirus? Celle-ci va-t-elle précipiter l’effondrement de la civilisation occidentale?
MO: Je m’intéresse aux destins des civilisations car, la notre s’effondrant, c’est toujours intéressant de comparer avec la chute des grandes civilisations –Assur, Sumer, Babylone, Stonehenge, Louxor, Athènes, Rome… Si l’on fait l’histoire de l’histoire, autrement dit l’épistémologie de l’histoire, on voit bien que les interprétations des chutes de civilisation sont souvent des projections personnelles. Récemment, on a activé des lectures écologiques (on a invoqué des périodes de réchauffement ou de refroidissement, des déforestations, des erreurs agronomiques) mais aussi aux famines et aux épidémies. On a dit qu’à la fin du II° siècle de notre ère, la peste antonine a joué un rôle dans l’effondrement de Rome. Il ne saurait y avoir une seule cause à l’effondrement d’une civilisation, mais il est vrai que cette épidémie de coronavirus va générer un effondrement de l’économie dont je vois mal comment l’Occident pourra y répondre!
ZT: Fin janvier 2020, vous évoquiez déjà la situation grave minimisé par la France. Comment expliquez-vous le retard français face à cette crise sanitaire? Pourquoi avoir sous-estimé ce risque? Alors que de nombreux scientifiques nous avaient mis en garde, dont le Professeur Raoult des années auparavant…
MO: J’ai en effet dit sur un plateau de télévision le 28 janvier que le simple bon sens permettait de s’inscrire en faux contre les discours patelins d’un certain nombre de médecins médiatiques (avec en navire amiral Michel Cymes…) qui minimisaient les choses et parlaient grippette. Pas besoin d’avoir des informations confidentielles, d’être dans les petits papiers des services secrets, d’accéder à des documents secret défense pour conclure une chose simple: la Chine, qui est un dictature, n’a que faire de la mort de dizaine ou de centaine de milliers de ses habitants, c’est quantité négligeable pour elle, d’autant plus que le reste du monde n’en saurait rien. Dès lors, si le gouvernement décide un confinement drastique d’une ville de plus de dix millions d’habitants, c’est qu’il y a non pas péril en sa demeure, mais péril sur son terrain de jeu économique: la planète entière! Il suffisait juste de faire fonctionner une intelligence normale sur ce simple fait pour conclure ce qui s’imposait: ce n’était pas une gripette…
ZT: La crise du coronavirus a révélé les failles d’un système de santé que l’on croyait parmi les meilleurs du monde ainsi que notre extrême dépendance envers la Chine. Comment en est-on arrivé là?
MO: En France, les personnels de santé étaient en grève bien avant l’arrivée de ce coronavirus. Ils attiraient l’attention du pouvoir sur cette réalité que le système de santé français n’est plus le meilleur du monde –et ce depuis longtemps… Depuis que le marché fait la loi sur ce terrain-là, la santé est un business. C’est Mitterrand qui a ouvert le bal en 1983 et tous les chefs d’Etat depuis, sans aucune exception, ont détruit le système de santé. Ceux, dont je suis, qui combattent le libéralisme pour lequel le marché fait la loi, l’ont dit: le marché ne peut faire la loi à l’hôpital, à l’école, à l’armée, dans la police, la justice, la culture… Grandeur nature, nous voyons ces temps-ci ce que signifie le marché qui fait la loi en matière de soins. Il n’est plus question de santé publique, d’intérêt général et de bien de tous. Le sous-équipement fait qu’actuellement, on trie les malades et l’on envoie les vieux à la mort sous prétexte qu’on manque de matériel pour les sauver. De même, on n’est pas capable de donner aux soignants des masques et des gants alors que Macron a surjoué la carte martiale. Nous serions en guerre mais il n’y a pas d’argent pour fournir en masques les personnels soignants! C’est une honte. Quand il a fallu faire la guerre en Irak pour destituer Saddam Hussein, en Libye pour chasser Khdhafi, ou quand Macron a décidé d’un bombardement cosmétique de la Syrie pour montrer son allégeance aux Etats-Uni : de combien d’hôpitaux nous sommes nous privés en leur préférant des bombes Quand à la dépendance à la Chine, c’est simple: ce pays est un serpent à deux têtes, celle du capitalisme libéral pour la production, celle de la dictature marxiste-léniniste pour la société. Le libéralisme maastricthien a invité à la délocalisation sous prétexte de rentabilité. La Chine à des milliards de travailleurs sous-payés, exploités, terrorisés, mis en coupe réglée. Aucun ouvrier européen ne peut être compétitif avec son homologue chinois. Le gouvernement chinois a ainsi concentré des monopoles –une autre façon de conduire la révolution. Je vous rappelle qu’ils ont le monopole des métaux rares. Or, parce qu’ils sont des supraconducteurs avec lesquels on gagne des nanosecondes, l’armement américain est entre les mains des Chinois… Voilà pourquoi Trump fait le malin avec la Corée du Nord mais pas avec la Chine!
ZT: Pourquoi l’Europe est-elle devenue l’épicentre de la crise sanitaire, tandis que des pays théoriquement moins développés, comme la Corée du Sud, la surmontent avec de très faibles pertes humaines et sans confinement généralisé?
MO: C’est l’idéologie libre-échangiste qui montre ainsi ses limites. Les européistes ont déclaré la haine des frontières et des Etats-Nations, sous prétexte qu’il n’y aurait de vérité que dans le grand marché planétaire. De sorte qu’en France, fin janvier, alors que, pour qui voulait savoir la dangerosité on pouvait la savoir, Macron affrète des avions pour rapatrier des Français exilés en Chine, il organise des quarantaines dans des villages de France sans en avertir les maires au préalable, il laisse atterrir sans contrôle jusqu’à une vingtaine d’avions chinois par jour à Paris en laissant ses passagers nullement contrôlés s’égayer dans tout le pays afin d’y ensemencer potentiellement le virus. Les communicants ont fabriqué cette phrase: « le virus n’a pas de passeports », comme si le virus était dissociable de celui qui le porte et qui, lui, possède bien un passeport… L’impéritie libérale fait que nous avons des bombes atomiques mais pas de masques ni de tests fiables qui étaient les deux piliers d’une autre politique: protéger, tester et confiner ceux qui se seraient avérés positifs. Avec Macron ce fut rien, puis tout, ce qui témoigne en faveur d’un désarroi qui pose problème quand il s’agit du chef d’un Etat si centralisé…
ZT: Que révèlent les polémiques autour de la chloroquine?
MO: D’une part: la vieille opposition entre Paris et le reste de la France, la tension permanente entre la capitale, qui est étymologiquement la tête, et les provinces dont on peut faire l’économie. Je n’ai pas retenu le nom d’un médecin verbeux et décoré, juste le souvenir de sa tête globuleuse, qui, sur un plateau de télévision, voulant critiquer le professeur Raoult, disait : « ce monsieur qui travaille loin de Paris ». Tout était dit. D’autre part: un autre trait français qui est la haine du succès, le mépris des talents, la rancune contre le génie. Le professeur Raoult est une sommité mondiale, et la chose est dite depuis bien des années, pas seulement depuis un mois. Il propose une solution et ceux qui n’en ont pas et qui, avec leur impéritie politique ont exposé les Français à la catastrophe, pincent du bec comme une duchesse chez Proust pour estimer qu’il n’y pas d’essai en double aveugle, etc. C’est comme si des bégueules sur le Titanic avaient interdit l’usage des canots de sauvetage parce que leur peinture contenait du plomb… Le professeur Raoult a un look de Viking tout juste descendu de son drakkar. Il a conscience de sa valeur, et alors? Tant de gens qui en manquent prétendent tellement en avoir: ce sont eux qui bavent, crachent et salissent. Jusqu’à Daniel Cohn-Bendit passé du gauchisme au macronisme et de la pédophilie au statut de Savonarole de l’idéologie européiste qui, dans le style grossier et avachi qui est sa marque de fabrique, défend ses amis parisiens, les laboratoires, l’argent de l’industrie pharmaceutique. Le professeur Raoult propose de guérir avec un médicament a dix euros: il priverait les laboratoires d’une manne planétaire incroyable. On comprend qu’il puisse déplaire et concentrer la haine de ceux qui entrevoient une formidable occasion de faire de l’argent, l’horizon indépassable de Cohn-Bendit.
ZT: Certains observateurs vont jusqu’à vanter le « modèle chinois ». La Chine peut-elle sortir gagnante de la crise?
MO: On ne sait rien d’autre de la Chine que ce qu’elle veut bien nous dire d’elle. Et vous vous doutez bien qu’elle ne donnera aucune information susceptible de ternir son honneur et qu’en revanche, elle donnera toute autre information, fut-ce au prix d’un contre-vérité, qui contribuera à augmenter sa visibilité positive. On commence à découvrir qu’elle a menti sur les dates du commencement de cette pandémie et sur le nombre de morts. Ce que l’on peut déjà supposer c’est que, lorsqu’il faudra relancer les économies des pays ravagés, il faudra produire et, délocalisations obligent depuis des années, les Chinois produiront vite pour satisfaire la demande mondiale dans les meilleurs délais . Dès lors, oui, elle tirera son épingle économique du jeu.
ZT: Face aux crises, nous ne sommes pas tous égaux. Quels sont les facteurs qui peuvent, ou pas, aider à les affronter?
MO: Le confinement, déjà, est un grand révélateur de lutte des classe : il y a ceux qui ont des appartements ou des maisons vastes dans les hyper centres des villes et ce sont souvent les mêmes qui disposent des résidences secondaires dans les plus beaux endroits de la province avec vues sublimes, espace, calme et silence, solitude. Et puis il y a les pauvres qui louent dans des quartiers modestes, des pièces aux petites surfaces, sans possibilité de se replier dans de belles propriétés de campagne. Le pouvoir d’achat se retrouve également en jeu quand il faut acheter de quoi faire trois repas par jour pour sa famille: certains peuvent accéder aux bons produits frais, mais coûteux, dans quelques épiceries fines, pendant que d’autres se gavent de nouilles, de riz et de conserves. Enfin, car tout cela se superpose, ceux qui disposent d’une vie intérieure sont privilégiés par rapport à ceux qui n’en ont pas. Quiconque aime lire, écouter de la musique, regarder des films sera plus apte au confinement que les autres. Une sociologie à la Bourdieu montrerait que les propriétaires de beaux appartements dans les hyper centres se nourrissent avec des produits frais et festifs, qu’ils peuvent se replier dans des maisons de campagne où ils relisent, bien sûr, La Recherche du temps perdu, la lecture préférée des bourgeois qui se prennent pour des aristocrates, où il regardent pour la dixième fois l’intégrale des films de Godard, etc.
ZT: Pensez-vous voir après cette crise une montée des nationalismes, une poussée des régimes autoritaires, ou plutôt une mise en place d’une gouvernance mondiale plus efficace, comme cela avait été le cas après la Seconde Guerre mondiale?
MO: Depuis des années, les tenants de Maastricht ont en effet fabriqué cette Europe comme un rouage dans la machine plus vaste d’un gouvernement planétaire qui n’est rien d’autre que l’Etat total –l’Etat universel pour utiliser l’expression d’Ernst Jünger. Suppression des peuples, abolition des élections, disparition des frontières, gouvernement de prétendus technocrates supposés compétents dans la gestion et prétendument apolitiques: en fait les patrons des GAFA et leurs alliés. L’écologisme est le cheval de Troie de cette idéologie: quoi de mieux en effet que le paradigme de la planète, qui ignore les frontières, pour imposer le modèle de l’Etat total? La virologie entrera dans la course et, pour faire passer la pilule d’un gouvernement du capital par les élites on nous parlera salut de la planète et protection sanitaire des populations mondiales. Mais ce projet rencontrera en face de lui tous ceux qui, peut-être, auront enfin compris que l’Etat maastrichtien, qui vise à l’Empire, est une dictature d’un genre nouveau et qu’il ne faut pas lui laisser plus de pouvoir qu’il n’en a déjà. Le tragique que je suis (non pas pessimiste mais tragique) a tendance à plutôt croire au désordre à venir… En Italie déjà, on pille des magasins de nourriture.
ZT: Quelles seront à votre avis les conséquences politiques, sociales et sociétales du coronavirus? Quelles traces dans nos vies d’après? Quel scénario pour le redémarrage?
MO: Ce que je viens de vous dire. Mais précisons: l’Europe a failli, et dans les grandes largeurs. Chacun des pays de feu l’Europe a géré son problème national dans son coin. La République tchèque intercepte des masques envoyés en Italie par la Chine. L’Italie est laissée seule à sa détresse. L’Espagne gère dans son coin. Idem pour la France… Ce qu’on nous présentait comme un monstre économique qui combattait dans la même catégorie que… la Chine ou les Etats-Unis apparaît en pleine lumière pour ce quelle est: un tigre de papier –en fait: une vache en carton… L’Europe de Maastricht est morte. Le souverainisme pourrait avoir de beaux jours devant lui.
ZT: Quel sera selon vous le monde d’après le coronavirus? Pensez-vous voyager à nouveau aussi librement qu’avant?
MO: Nous n’avons pas les moyens de faire les malins devant ce que les virus imposent au vivant: c’est dans l’ordre des choses. On ne découvre ce qui advient qu’après coup, vérité de La Palice. Un virus plus létal pourrait ravager la planète et la vider d’une grande partie des humains. La nature y retrouverait sa pleine forme –il suffit de regarder combien la pollution a disparu depuis deux mois et comment la nature reprend du poil de la bête à toute allure…
ZT: Un conseil de lecture pendant ce confinement pour vos fans au Liban et au Moyen-Orient?
MO: Un traité de la nature humaine qui est une encyclopédie en la matière: les Fables de La Fontaine.
Semaine du 04 avril 2020
///Nous reproduisons la traduction en français de l’interview donnée le 31 mars dernier par Michel Onfray à la journaliste Zeina Trad dans le principal quotidien libanais de langue arabe: An Nahar///.
madame Buzyn j’ai lu qu’elle avait remis la blouse de médecin
Sur fonds personnel, je viens de faire parvenir à la Folle de l’Europe, la mère Ursula, un entonnoir en plumes d’oie gavante. Prochaine étape : goudron mérité, à venir…
JiCé….. dit: à
Le problème n’est pas de s’échapper du réel, le problème est d’y rentrer et d’y bien vivre.
Je plussoie.
Cela me paraît sacrément sensé.
Rentrer dans le réel, en effet : Zweig – Le joueur d’échecs
on dirait que le vieux tolkien se demande sil a pas vu un cul la bas dans les fourrés..mais non..fut reconnaitre un truc..l’arts and craft qu’il adorait et à raison question oignon..zéro..donc du coup au loin un vilain cul c’est soron..c’est mathématique
Et les courses pour le week-end, vous y pensez?
Bonjour!
18 04 2020 10h 15
et que tèrezoune et polo fasse pas chier avec burne djones..s’ils me comprennent
Rose, plus tu me flattes, plus je t’aime …Fai vira !
précision:La professeure d’hématologie a repris depuis la semaine dernière son activité médicale à l’hôpital Percy à Clamart, dans la banlieue ouest de Paris, ont indiqué ce vendredi plusieurs de ses proches. « Elle refuse désormais toute expression publique.
« Des millions d’Américains doivent patienter pour recevoir un chèque tant attendu. Donald Trump tient à ce que son nom y figure. »
https://www.letemps.ch/monde/etait-une-amerique-un-nom-sinon-rien
Voilà, j’écris que je rayonne et Bérénice pense que je tourne en rond.
Radialement vôtre.
Bien car le travail de philosophe est avant tout une activité de sédentaire qui suppose la solitude et l’isolement.
hon dirait un dialogue de préliminaire de fime porno des années 70 qu’il dirait dirfilou..grande longère louée a pas cher pour un we..dodo la saumure au micro
la querelle qui agite les cinéphiles..(J. Drillon)
drillon à la ramasse des klinesque c’est un sale boulot que c’est les hommes qui auraient du le faire qu’elle dirait bonne clopine
« Réfléchir rend con »
en tout faut se poser la question du présuposé en contrebande..havons nous jamais été hintelligent qu’il dirait jjj
« Le seul problème, c’est quand un homme de lettres, comme notre hôte, se pique d’être un homme de l’être. Et là, pof, catastrophe. »
bonne clopine c’est la cata..la cata la cata autoréalisée..et elle y entrainerait le monde dans son gouffre si qu’elle assumait..mais non ça surnage et ça vous regarde comme les yeux sur le bouillon
Justin Crétin va te voir chez Lucienne sur son blog, comment elle t’arrange aux petits oignons que dirait Gaga bouguereau
Le problème n’est pas de s’échapper du réel, le problème est d’y rentrer et d’y bien vivre
le confinment c’est le réel jicé..les 51 havec les copains..les yolle de mer avec des bimbos a la rame..les sodomie sur la toile cirée à carreau..des rêves..des chimères
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