de Pierre Assouline

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La République des livres
François Truffaut, écrivain de cinéma

François Truffaut, écrivain de cinéma

Un écrivain raté, François Truffaut ? Il le disait lui-même mais ce serait trop négatif de l’évoquer ainsi. « Libraire raté » semblerait un meilleur hommage. L’important est de le situer par rapport aux livres, ce qui n’a pas échappé au commissaire de l’exposition qui lui est consacrée à la Cinémathèque française jusqu’au 1er février. Certainement pas une pose ou une attitude qui auraient relevé d’un calcul. Sa passion littéraire, qui démarre très tôt dans sa vie et ne s’est jamais démentie jusqu’à son dernier souffle, a le sceau de la sincérité. Jamais il n’a cessé d’écrire : scénarios, lettres, pamphlets, essais, critiques, articles, livres, projets. Jamais il n’a cessé de lire. Littérairement, c’est un classique jusque dans sa manière de créer des néologismes ; ainsi, l’inépuisable épistolier prétend-il ironiquement « sévigner ».

audiIl se réfugie tôt dans la littérature pour mieux s’y évader et se mettre à l’abri de la rumeur du monde, essentiellement constituée alors de tensions familiales et de pesanteurs scolaires. Les livres, il les approche dès son enfance pendant les longues promenades effectuées en compagnie de sa grand-mère Geneviève de Montferrand dans les librairies proches de l’hôtel Drouot et à la bibliothèque municipale du IXème arrondissement. Il se convainc tôt que la vraie vie est ailleurs, attitude qui conduit généralement à vivre par procuration, non à travers des personnes mais via des personnages ; la moindre des choses pour un jeune homme qui, selon ses proches, lit trois livres par semaine et voit trois films par jour. Il lit pour oublier, à commencer par sa mère qui, selon lui, ne le supporte que muet. Or quoi de plus muet qu’un adolescent plongé dans ses lectures ? La clé de ses relations tendues et complexes avec sa mère, il la trouvera plus tard dans les livres, et notamment là où il ne l’aurait pas cherchée spontanément, du côté de Léautaud, jusques et y compris dans son Journal littéraire.  Il s’invente un monde grâce à Dickens, ; c’est ainsi que son propre roman des origines doit à David Copperfield et aux Grandes espérances. Fou de Balzac, passion qui ne s’est jamais démentie, le baiser sur l’épaule de Mme de Mortsauf suffit à le bouleverser. C’est un grand lecteur qui se définit plus simplement comme un amateur de livres ; il envisage une librairie à l’image d’une cinémathèque pour les livres. Autant dire qu’il n’accorde pas la prime à la nouveauté.

Si ses biographes Antoine de Baecque et Serge Toubiana évoquent dans leur François Truffaut (Gallimard, 1996 puis Folio) le jeune spectateur en lui comme « ébloui », ils qualifient d’une même plume le jeune lecteur de « fébrile ». Lecteur acharné, du genre à ne lire qu’un crayon à la main, il annote ses livres, y coche et y souligne sans égard pour l’objet. Mais que ce soit Gracq ou Radiguet, il lit sans carcan académique, là où le mène sa curiosité. Sa frénésie de lecture atteint son acmé lorsqu’il est sous les drapeaux ; un moment difficile qu’il supporte grâce à le Recherche du temps perdu, tout Balzac ou presque, des œuvres qui ne quitteront plus jamais son chevet, sans oublier la révélation de Jean Genet via son Journal du voleur. Il lui écrit et finit par le rencontrer, début d’une relation, surtout épistolaire, à l’occasion de laquelle l’écrivain se fait son Pygmalion dans un domaine précis : les polars, notamment ceux édités par Marcel Duhamel dans la « Série noire » chez Gallimard. C’est d’ailleurs une tendance marquée, chez Truffaut, de chercher à rencontrer les écrivains qui le touchent ou l’intéressent, au risque de la déception car tous ne gagnent pas à être connus. C’est le cas avec Jacques Audiberti auquel il se lie après lui avoir demandé de tenir une chronique régulière dans les Cahiers du cinéma où il officie comme chef de bande. Avis aux initiés : La Sirène du Mississipi recèle quelques clins d’œil subliminaux à son nom et à son œuvre.Goodis_2941

Sa filmographie pourrait loger en grande partie dans une bibliothèque. Son premier long-métrage Les Mistons (1957) est l’adaptation d’une des nouvelles les plus élégantes recueillies dans Virginales de Maurice Pons. Tirez sur le pianiste (1960) est l’adaptation de Down There de David Goodis ; on dira de son traitement que c’est de la série noire revisitée par Raymond Queneau. Fahrenheit 451 (1966) de Ray Bradbury, le producteur Raoul Lévy le lui a fait connaître d’abord en le lui racontant puis en lui faisant porter un exemplaire. On comprend qu’il ait été fasciné par ces personnages d’hommes-livres qui apprennent par cœur des grands classiques voués à la destruction totale et définitive. Mais s’il n’y avait qu’une image à retenir du film, ce serait celle des pompiers brûlant les livres en sachant qu’ils avaient été soigneusement choisis par le réalisateur comme emblématiques de son propre panthéon littéraire. Arts et La Parisienne, gazettes dans lesquelles il se retrouve que ce soit comme lecteur ou comme collaborateur, relèvent d’une tradition littéraire de droite dont l’étendard est porté haut et fort par lesdits Hussards. Il est significatif que dans ces attaques contre ceux qu’il désigne comme les « mauvais » du cinéma français, qu’ils soient scénaristes ou metteurs en scène, le partage se fait aussi par le biais d’un critère irishlittéraire : ceux qui adaptent les romans des Gilbert Cesbron, André Soubiran, Michel de Saint-Pierre, Joseph Kessel, Pierre Daninos, et ceux qui jamais ne tomberaient si bas. Avec le temps, il « évolue », passant de La Parisienne de Jacques Laurent à La Cause du peuple de la Gauche prolétarienne qu’il distribue sur les boulevards avec Sartre dont il admire Les Mots, le livre que sauvent même les sartrophobes.

Il n’aura cessé de se chercher des pères de substitution – et pourquoi pas parmi les écrivains ? Dans son panthéon personnel, en s’imposant à lui dès qu’il en eut la révélation, Henri-Pierre Roché a pris la place de Jean Cocteau. Il leur reconnaît de semblables qualités : rapidité des phrases, sécheresse apparente, précision des images avec, chose remarquable chez le premier des deux, un lexique plus restreint et plus banal dans une formulation d’une brièveté remarquable. En s’enthousiasmant pour les Deux Anglaises et le continent (1971), il ne choisit pas la facilité car, de son propre aveu, le roman est inadaptable : les trois personnages principaux ne sont presque jamais réunis et leurs plus puissantes émotions ne nous sont communiquées que par le biais de lettres. Mais avec son complice en scénario Jean Gruault, il s’accommode de cet handicap car il tient ce livre pour supérieur encore à Jules et Jim qu’il a porté à l’écran en 1962. Ce qui ne l’empêche pas de nourrir ses Deux Anglaises des vies des sœurs Brontë et des souvenirs de jeunesse de Proust. L’osmose entre le metteur en scène et cette œuvre est telle que longtemps après, les rares fois où Henri-Pierre Roché est encore évoqué, c’est en tant qu’écrivain-préféré-de-François Truffaut. Pas sûr que sans lui ses livres seraient encore réédités. Même le scénario original de L’Homme qui aimait les femmes (1977) puise dans ses carnets intimes alors inédits.

Dans le domaine français, et pour s’en tenir à ses contemporains, ses admirations littéraires vont à Jacques Audiberti, Jean Cocteau, Sacha Guitry ; on ne pourra se défendre de relever que l’un est aussi un homme de théâtre, et que les autres sont aussi des réalisateurs de cinéma. Loin de s’embarrasser de la prudence qui inhibe parfois les critiques littéraires, il n’hésite pas à expliquer l’engouement du public pour un genre. Ainsi expose-t-il la recette du polar à l’américaine (violence folklorique américaine, odeur d’hôpital, prose poétique à la française) en observant qu’il y a du Queneau chez David Goodis, comme il y a du Cocteau chez William Irish. Chez ce dernier, il s’empare de deux livres : The Bride wore Black dont il tire La Mariée était en noir (1968) et Waltz into Darkness dont il fait La Sirène du Mississipi (1969). Mais que lui trouvait-il de plus qu’aux autres ?

« Irish est pour moi le grand écrivain de la « série blême », c’est à dire un artiste de la peur, de l’effroi et de la nuit blanche. On rencontre peu de gangsters dans ses livres ou alors ils occupent l’arrière-plan de l’intrigue, généralement centrée sur un homme ou une femme de tous les jours, auxquels le lecteur s’identifiera aisément. Mais le héros d’Irish ne fait rien à moitié et aucun imprévu ne peut arrêter sa marche vers l’amour et la mort. Il y a aussi beaucoup d’amnésie et de troubles mentaux dans son univers, dont les personnages archi-vulnérables et hypersensibles sont aux antipodes du héros américain habituel ».

Cette veine du polar américain irrigue son œuvre car on la retrouve jusqu’à la fin puisque Vivement dimanche ! (1983) est tiré de The Long Saturday Night de Charles WilliamsLoin de mépriser les auteurs de polars, comme l’air du temps ’y encourage, il les magnifie d’une lumière noire en les qualifiant d’ « écrivains souterrains », analogie qui n’a partie liée ni avec l’âge d’or de Saint-Germain-des-Prés ni avec l’underground new yorkais :

 « Les écrivains de série noire sont à Hemingway, Norman Mailer ou Truman Capote ce que les acteurs de post-synchronisation sont aux vedettes de l’écran. On peut les comparer, comme le faisait Max Ophuls à propos des artistes du doublage, à des fleurs sauvages qui poussent dans les caves » » écrit-il dans sa préface à La Toile d’araignée de William Irish (1980)roché

Inconditionnel de Simenon, il rêve d’adapter Trois chambres à Manhattan, malgré le film de Marcel Carné, ainsi que l’Horloger d’Everton dont Bertrand Tavernier s’emparera finalement pour en faire L’Horloger de Saint-Paul. A la fin des années 70, contrairement aux autres simenoniens,  il réussit à se passionner pour les Dictées. Il y voit même le troisième grand bloc de l’œuvre, avec les enquêtes de Maigret et les romans durs. Il est vrai qu’à ses yeux, L’Etranger de Camus est inférieur à « n’importe lequel des deux-cents Simenon » , c’est dire(lettre du 3 novembre 1967) Même quand il n’adapte pas un roman ou une nouvelle, la littérature est présente d’une manière ou d’une autre. Le personnage principal de La Peau douce (1964) lui a été inspiré autant par l’écrivain Raymond Jean que par le critique Henri Guillemin. Et encore : on a oublié, si on l’a jamais su, le nombre de projets avortés, parfois très avancés dans l’écriture du scénario, dont un livre était le point de départ : Le Bleu d’outre-tombe de René-Jean Clot, L’Autel des morts de Henry James, et peu avant sa disparition encore Nez de cuir de Jean de La Varende, sans parler des Proust, Céline, Camus et autres classiques modernes auxquels il refuse de toucher par principe, ne s’estimant pas « charcutier ». Le plus littéraire des cinéastes français, lui ? Le scénario de L’histoire d’Adène H. (1975) lui est d’abord refusé par la Warner qui le jugeait « trop littéraire », ce qui ne sonne pas vraiment comme un compliment dans la bouche des producteurs ; de même, quand la critique reproche à Robert Bresson son « style littéraire », il a du mal à y voir un reproche.

De tous les articles qui encensent Le Dernier métro (1980) -et il y en a ! celui qui le comble paraît dans Lire : Bernard Pivot y présente le film comme « le meilleur roman de l’année ». Son autobiographie aura été son ultime projet. Non pas filmée mais écrite. Un écrivain de cinéma au ton de moraliste, Truffaut ? Il y a de cela. On imagine ce qu’aurait pu être sa réaction à la réflexion navrée de Julien Gracq, membre pendant plusieurs années de la commission d’avances sur recettes, constatant que le cinéma ne s’était toujours pas émancipé de la littérature : oui… certes… et alors ? Sur son lit d’agonie, entouré de ses plus proches amis, François Truffaut parlait encore de littérature.

 P.S. Les informations contenues dans cet article sont redevables à « la » biographie de François Truffaut par Antoine de Baecque et Serge Toubiana (Gallimard, 1996), à sa Correspondance (Hatier, 1988) ainsi qu’au recueil des ses articles paru sous le titre Le plaisir des yeux (Cahiers du cinéma, 1987, rééd. Champs/Arts, 2008)

(« Jacques Audiberti, David Goodis, William Irish, Henri-Pierre Roché » photos D.R.)

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commentaires

980 Réponses pour François Truffaut, écrivain de cinéma

Oeufs brouillés dit: à

Mais Omelette joli(e) troll,
personne ne combat les trolls (sauf ceux qui refusent d’admettre qu’ils le sont comme TKT ou Clopine)
Je trolle, et alors ?
Cela ne dérange que quelques ego surdimensionnés, les autres s’en foutent.

Je n’en dirais pas autant de l’usurpation et de la délation, pratiques réservées à une élite, celle qui d’ailleurs s’affiche souvent comme combattante farouche des trolls.
Petites gens.

Widergänger dit: à

Oui, t’as bien raison, JC ! Rien que ces séances de signature, ça te dégoutterait à jamais de recevoir quelque prix que ce soit ! Moi, quand je recevrai le Goncourt, d’abord je le refuserai, cela va de soi, et même si je l’acceptais pour ne pas contrarier Passou, que ça vexerait, je n’irai à aucune séance de signature. Je resterai enfermé dans ma ferme, comme Thomas Bernard, et j’enverrai chier le monde entier…

funi du pic de gers dit: à

– ok, c’est cajoules
– mais non c’est moi

un otis, j’ai que ça. Tu sais que t’as de grandes dents?

Jacques Barozzi dit: à

Tiens, on est passé du château à la ferme, ML revoit ses prétentions à la baisse ? C’est la crise !

versubtil dit: à

« Lydie Salvaire était munie d’ un bras de force
(moi-même)
j’ ai la photo, JC.
Et aussi celles de BEN, qui signe tout, lui aussi invité à Brive avec qui j’ ai bu sur la place de l’ Eglise, du Jaja de jau si vous connaissez..
( Bon, je fais le tri des photos et je publie tout cela sur mon blog…)
à+

Jacques Barozzi dit: à

Non, versubtil, je n’ai pas lu le Frodon.

JC..... dit: à

On ne se refait pas : deux « évenements incomparables »

1/La capsule Soyouz ramenant l’Allemand Alexander Gerst, le Russe Maxime Souraïev et l’Américain Reid Wiseman a atterri tôt ce lundi matin dans les steppes du Kazakhstan. Ils ont passé près de SIX MOIS dans l’espace.

2/Le Goncourt 2014 est attribué par un Jury extrêmement actif, dynamique, encapsulé chez Drouant à vie, à Lydie S.

Banale grandeur vs obscénité grotesque…

Widergänger dit: à

Ferme, château, ça va ensemble, Barozzi. Et sur mon château, qui est classé monument historique, je demanderai l’autorisation d’y apposer le blason de ma vieille famille ! Ça en jettera un max aux journalistes à qui je pourrai botter le derrière !

Widergänger dit: à

Il y quelque chose que je ne pourrais jamais partager avec mes lecteurs, c’est moi, écrivain, je ne peux que me sentir honteux d’avoir écrit un livre pourtant tant désiré comme un enfant à naître. Alors que mes lecteurs l’admireront. Cet abîme qui nous sépare à jamais est sans remède. L’écrivain qui vient de publier un livre est plus seul que jamais, et personne ne peux le comprendre. Personne.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le chat botté,!…Charles Perrault,!…
…deux collabo’s pour le prix d’un,!…

…Ah,!Ah,!…etc,!…

JC..... dit: à

VS,
J’irai jeter un coup d’œil sur votre blog : l’haltérophilie des signatures me passionne, j’attend avec perversité la rupture des ligaments en sortie de mêlée littéraire !…

versubtil dit: à

Rien que ces séances de signature, ça te dégoutterait à jamais WGG

J’ ai bien raté à 10 mn près, Antoine Compagnon et Marcel Conche, les deux personnes que je voulais principalement rencontrer (avec Yoyo Maeght).
Partis définitivement tous les deux de la foire avant samedi midi!

Et la photo de Julien Lepers avec Yoyo, sûrement des amis dans la vie. Notre bateleur de jeux télévisuels serait-il un amateur d’ art contemporain avisé?
Bon, je file !

miroir,mon beau miroir dit: à

12 h 01 : « obscénité grotesque »… t’as une glace chez toi ?

JC..... dit: à

miroir,mon beau miroir dit: 10 novembre 2014 à 12 h 09 min
« 12 h 01 : « obscénité grotesque »… t’as une glace chez toi ? »

Et toi ?
(merci, les Jezs !)

Miroir, mon beau miroir dit: à

miroir,mon beau miroir dit: 10 novembre 2014 à 12 h 09 min
12 h 01 : « obscénité grotesque »… t’as une glace chez toi ?

Juste un petit effort,
pourriez-vous trouver un pseudo original ?

Widergänger dit: à

Non, moi, je ne pourrai jamais m’afficher comme ça ! J’aurais trop honte. C’est pas possible. On ne peut pas tout demander à un écrivain. C’est pas humain. Un écrivain écrit, c’est tout. Les médias, c’est vraiment pas pour moi. Je ne saurais pas où me mettre, je bafouillerai, j’aurais trop peur, j’aurais trop honte, la folie me guetterait même je suis sûr. Mon équilibre nerveux serait en danger en tout cas. Je n’irai jamais à ce genre de cérémonie littéraire, c’est pas pour moi. Et tant pis si ça me nuit, j’en ai rien à branler ! Le bonheur de vivre et d’écrire d’abord et avant tout. Les lecteurs me font peur, surtout ceux qui se présenteraient comme aimant mon livre. Ça produirait en moi une angoisse énorme. Ils ne peuvent pas comprendre. Personne ne peut comprendre ça.

JC..... dit: à

Avant de vous quitter définitivement, saluant la mémoire de Truffaut comme celle des tâcherons cinématographiques depuis Méliès, un dernier mot :

« Vivement que les Russes récupèrent Kiev et toute l’Ukraine, et nous autres, la Belle Province, la Louisiane et nos colonies* africaines qui nous manquent tant… !

*amical salut à notre cher Abdel, vendu au plus offrant.

Paul Edel dit: à

« Ça produirait en moi une angoisse énorme. Ils ne peuvent pas comprendre. Personne ne peut comprendre ça. » mais si, mais si WG, on peut comprendre..faites un tout petit peu confiance à l »intelligence des autres. je sais.. difficile pour vous.. l’aigle..l’albatros baudelairien..

JC..... dit: à

Il a raison, Paul. Il n’y a pas que les femelles humaines qui accouchent en souffrant …

versubtil dit: à

Non, moi, je ne pourrai jamais m’afficher comme ça ! J’aurais trop honte.WGG

Pourtant il s’ y trouvait Lionel Ray qui ne se souvient pas de vous malgré mon insistance à vous évoquer.

Ciao.

JC..... dit: à

D’un autre côté, Paul, faire confiance à l’intelligence des autres, c’est choisir la voie humanitaire.

Irréaliste.

Magnabosco dit: à

Un peu de simplicité à ce gros bouffon de WG, ça ne lui ferait pas de mal?
Avoir honte de signer ce que l’ on a pas encore écrit.
Un fou dans son terrier!

Widergänger dit: à

Je n’ai confiance en personne.

Passou comme interviewer est une peau de vache par exemple. Il peut commencer un entretien sur un ton doucereux et d’un seul coup vous envoyer une saloperie entre les dent sans prévenir.

Moi, je pourrai pas vivre ça. C’est tout simplement pas possible pour moi. Je n’ai pas les anticorps de tout le monde. Je manque d’anticorps. Comme un malade qui doit se protéger dans une pièce confinée. Pas d’entretien. Rien.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’angoisse des tartes à la crème,!…
… toutes les Stars connaissent cela du bout des doigts,!…

…signé à côté d’une pâtisserie,!…j’adore,!…la crème fraîche,!…au caviar,!…encore la louche,!…Go,!…etc,!…

Widergänger dit: à

Mais ça fait très longtemps que je ne l’ai pas cotoyer Lionel Ray. Au moins trente ans !

Widergänger dit: à

Lionel Ray, je le connais par cœur, de toute façon. C’est un sous Eluard. Sans plus. Il écrit exactement comme Eluard mais avec un demi siècle de retard. Il n’a pas le génie d’Eluard non plus.

Magnabosco dit: à

Mékilékon, comme si WG était le centre d’ intérêt des salons dont on cause!

Widergänger dit: à

Un poème de Lionel Ray :

Comme on glisse hors de soi
aux confins de la veille et du songe,
on regarde une autre demeure, un corps chantant.

Qui est cet homme proche de toi
si peu semblable et pourtant ressemblant.

Dans le tumulte des soifs etd es mondes,
broyant le grain des paroles,
cherchant la source brève, la présence sans nom ?

(Comme un château défait)

hamlet dit: à

Alba, il te faut te méfier, tu as conservé une innocence, une âme d’enfant, tu crois encore dans les vertus de la littérature : tu seras broyé par le système. Les miroirs aux alouettes et les faux semblants. Il faut aussi te méfier de ta vanité, car même les innocents et les enfants sont vaniteux.
La vanité est le point faible de l’humanité, la cause de tous nos malheur.
Apprend à scruter le regard des êtres pour lire dans leurs âmes, tu verras, tu ne trouveras qu’une unique chose dans ces âmes : la vanité et la peur. Non pas la peur de mourir mais celle de leur propre vanité.
Prend garde à ta vanité Alba, sinon le système fera avec toi comme il l’a fait pour tous les artistes : il te réduira en bouillie !

bouguereau dit: à

Il a raison, Paul. Il n’y a pas que les femelles humaines qui accouchent en souffrant …

nan sous péridural qu’il écrit dracul..aprés la gnole la dope l’orgueil les coups de bites la litterature est sous perf antalgique..yavé veille sur lui

bouguereau dit: à

il te réduira en bouillie !

toi tu risques rien la raclure

Widergänger dit: à

Je ne suis pas vaniteux pour un sou ! Je suis très orgueilleux en revanche. Mais c’est la seule forme de vraie modestie. Pas vaniteux, orgueilleux, ça oui ! Et je le revendique. Les orgeuilleux sont des loups solitaires. Je suis un loup solitaire. Je ne supporte pas la meute des imbéciles. Ils pourraient me rendre fou. Ce sont gens dangereux, très dangereux. La meute ne vise qu’une seule et unique chose : rendre l’autre fou. Surtout ceux qui se présentent comme aimant ! Ce sont les pires des loups. Homo homini lupus, ça reste vrai plus que jamais ! Surtout s’en protéger !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Non, pas çà,! de la bouillie aux cafards,!…

…non, ne crachons pas dessus,!…Stalag 13,…

…une couche après l’autre,!…des diversions à monopolisé l’opinion,!…encore,!…neutre au cul,!…
…etc,!…

Jacques Barozzi dit: à

Parfois je me demande si la poésie d’Eluard n’est pas un peu surfaite, ML ?

hamlet dit: à

tu as la naïveté de croire qu’il est encore possible de sauver l’innocence et la pureté.

Alba l’innocence est un fardeau !!!!
Pour cette raison les hommes ont désiré s’en défaire.
La modernité ne consiste-t-elle pas uniquement dans la perte d’une innocence primitive ? Cet allègement ne s’est-il pas effectué au cours d’un processus de dévoilement, d’une modernité comme dévoilement de l’être ?
L’innocence était autrefois un des mots possibles pour dire la vérité. En ce temps elle n’est pas encore un fardeau mais une bénédiction. Cette époque est révolue.

Paul Edel dit: à

JC
C’est le vertige de la tour d’ivoire,le « seul contre tous » qui est irréaliste. ca mène parfois à une chambre, capitonnée, ou pas .. de plus, écrire un roman, ca manifeste une volonté évidente, urgente, de s’adresser au lecteur, » mon frère », comme disait Baudelaire.
le nombre de commentaires laissés sur la RDL depuis des années par WG prouve une volonté de communication ,de pédagogie,littéraire ou politique -énorme et acharnée- de WG pour exprimer ses points de vue et a vision du monde.. C’est une démarche simple, humaine, évidente, bien compréhensible, parfois elle entre en collision avec des accès perturbants de non-communication , de colère, de haine, et de rejet.. C’est son problème… regardez comme son métier de prof,tel qu’il dit le vivre, prouve bien sa volonté d’être dans une pédagogie « humanitaire » et passionnée ,et visiblement réussie quand il explique Le Clézio et « Mondo » à ses élèves de 5°eme .il y a alors échange,dialogue réponse et vraie communication entre le prof et sa classe.

Et inversement dit: à

bouguereau dit: 10 novembre 2014 à 13 h 06 min
toi tu risques rien la raclure

Dans l'escalier dit: à

Jacques Barozzi dit: 10 novembre 2014 à 13 h 09 min
Parfois je me demande si la poésie d’Eluard n’est pas un peu surfaite, ML ?

Le pipilet en majesté.

bouguereau dit: à

C’est le vertige de la tour d’ivoire

..bo c’est la peur qui lui donne tellement d’aile et de hauteur..

radio keupu dit: à

radio keupu, la radio créée par le sieur bouguereau himself, constate le retour de la cave d’icelui de plus en plus radoteux, ce qui ne surprend personne

bouguereau dit: à

ce qui ne surprend personne

..ça c’est une info postmoderne

Jacques Barozzi dit: à

La terre est bleue

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
(Paul Eluard, « L’amour la poésie », 1929)

Widergänger dit: à

Oui, en effet, Barozzi, je le pense aussi. Il y a quelques réussites néanmoins indéniables chez Eluard. Mais je ne dirai pas pour autant que c’est un grand poète. Son « le » universel est souvent trop facile. Et quant à ses épigones comme Lionel Ray… Lionel Ray c’est un très brave type, un mondain, qui écrit des poèmes. Il ne sait absolument pas ce que c’est qu’être poète. Il ne l’a jamais su et le fait d’être publié lui a fait vite oublier ce qu’il en a jamais su.

Le seul poète authentique que j’ai jamais rencontré de son vivant, c’est André du Bouchet. Lionel était ébloui par l’essai que j’avais publié sur André dans L’Ire des vents. Mais il n’a jamais rien compris à sa poésie. C’était aussi un bon copain de Jacques Roubaud mais J. Roubaud est un authentique poète, lui.

le dernier brachiosaure dit: à

couscous saupiquet, saupiquet
à la viande et au poulet

omelette dit: à

justement, Paul Edel, JC, à qui vous vous adressez, est le cas typique que vous dénoncez fort justement : tout d’ivoire, agressivité, nocivité… bon pour l’asile

Widergänger dit: à

Ben oui, dans une classe, avec mes élèves, il y a communication. Mais ici, il n’y a que haine à mon égard. Impossible de communiquer quoi que ce soit. Haine de ma part aussi contre la connerie humaine que je ne supporte pas. Déjà, quand j’étais au lycée à Chaptal, que je fréquentais Lionel Ray à la fois comme prof et comme poète au « club de poésie » du lycée Chaptal, je me souviens que j’étais comme ça déjà à l’époque. C’est dans mon tempérament. Dans ma famille, on m’a souvent comparé à mon arrière grand-père maternel, on dit en charente-maritime pour les gens de ma sorte : des range-à-bord. Je suis un « range-à-bord ». Un type à la fois très sympa quand il se sent en confiance avec autrui, et épouvantable avec le commun des mortels dès qu’il s’agit des grandes affaires de l’existence humaine, que les autres, dans leurs immense majorité ne comprennent pas, et ne peuvent qu’humilier les gens comme moi qui sont effectivement des albatros ! Et comme je n’aime pas me sentir humilier par des gens que je méprise, je deviens extrêmement méchant. Mais cela ne prouve qu’une seule chose : je manque d’anticorps, je n’ai pas les moyens de me défendre contre l’hostilité du monde, à cause de ce qu’a produit en moi le fantôme d ‘Auschwitz. C’était même l’objet essentiel des trois entretiens que j’ai jamais eu dans ma vie avec un psychiatre ! Je suis un malade de l’histoire tragique du XXème siècle. Je n’ai comme ami que des gens qui peuvent le comprendre. Les autres sont impitoyablement rejetés aux gémonies !

renato dit: à

petit pays a-culturé par une paysanne possédée

(qu’est-ce que vous avez faits pour que ça change?)

hamlet dit: à

voici l’heure venue où il faut avouer
et montrer les images de tous ces corps bafoués
vous vouliez nous faire taire ? ô immonde poseur !
mais Paul Edel vient ! journaliste de closer,
et Barozzi aussi, le niçois radouci
passou doit maintenant, se faire du soucis…
le Clezio le poète s’en était allé
autrefois vivre loin, chez les népalais
il revint chez lui, après un long voyage
la tête pleine de rêve et son sac de fromage
qui êtes-vous donc ici venus ? pour nous condamner ?
nous plonger dans les flammes, et nos âmes damnés ?
Alba prend garde à toi, ces langues de vipères
te feront perdre tête et vomir tes viscères !
ô âmes corrompus, vos langues si fourchus
vous pouvez couvrir vos têtes avec vos vieux fichus
nous reconnaissons dans vos paroles fielleuses
le son des vipères les plus vénéneuses

Phil dit: à

Wgg, vous êtes un mogoul, no doubt. gaffe à ne pas finir à la déneigeuse, comme le mogoul Total.
La grande confusion de l’occident: google sort Truffaut devant H-P Roché. c’est le vice du micro-crédit, faut envoyer un telex à Attali.

fons dit: à

@ ‘Vie’
Inet très lent, je viens de filtrer votre 11:06
Just finished lunch en face de Gal.Fay. Si ça vous va pour pas trop loin de là ou dans le magasin même. Dites moi un lie/étage précis et une heure.Merci si ça fonctionne.

closer dit: à

« Dans ma famille, on m’a souvent comparé à mon arrière grand-père maternel, on dit en charente-maritime pour les gens de ma sorte : des range-à-bord. Je suis un « range-à-bord ».

Ainsi donc, il y aurait une part importante de votre personnalité, fondamentale même puisque nous la subissons presque tous les jours, qui viendrait de la part non juive de votre lignage?

Cela ne vous inquiète pas WG?

Sergio dit: à

Widergänger dit: 10 novembre 2014 à 13 h 28 min
je n’ai pas les moyens de me défendre contre l’hostilité du monde

C’est encore cette question d’identité ; si Nietzsche aujourd’hui revenait, il n’est pas impossible que son homo novus soit quelqu’un qui s’abstraie le plus possible du fait identitaire.

fons dit: à

Lieu (café pas trop loin, par ex face 73) ou magasin Galerie Fay

JC..... dit: à

« ca mène parfois à une chambre, capitonnée, ou pas » (PE)

Nous avons tous une chambre capitonnée : romaine, religieuse, cérébrale, politique, placentaire, … en cours de définition !

JC..... dit: à

Widergänger dit: 10 novembre 2014 à 13 h 28 min
« je n’ai pas les moyens de me défendre contre l’hostilité du monde »

Michel,
– le monde n’existe que par ce que tu décides qu’il est.
– comment pourrait il être « hostile », il est merveilleux d’innocence …

PMB dit: à

Paul Edel dit: 10 novembre 2014 à 13 h 10 min

Dédié à ceux ici qui croient que ML est un mauvais prof. La passion de transmettre est la clé de toute pédagogie. Et je suis persuadé qu’il pense que ses élèves, eux, peuvent comprendre.

Jacques Barozzi dit: à

Fons et Vie aux Galeries Lafayette, ils n’ont rien trouvé de mieux pour se rencontrer à Paris ! Une réminiscence du Bonheur des Dames, sans doute ?

raymond dit: à

« pas trop loin de là ou dans le magasin même. Dites moi un lie/étage précis et une heure. »

50ème étage, rayon pinards, le monde sous le bras, casquette à carreaux rouges

hamlet dit: à

Ses biographes l’évoquent dans leur livre,
Truffaut le jeune spectateur en lui comme ébloui,
ils qualifient d’une même plume le jeune lecteur de « fébrile »,
lecteur acharné, du genre à ne lire qu’un livre !
il annote ses livres, y coche et y souligne..
sans égard pour l’objet il préfère les vignes !
Mais que ce soit Gracq ou bien le Radiguet,
il va où le mène sa curiosité.
Sa frénésie de lecture atteint son acmé,
lorsqu’il est sous les drapeaux !
un moment difficile qu’il supporta si mal,
grâce à la Recherche et aussi Germinal,
tout Balzac ou presque, des œuvres qui ô plus jamais,
ne quitteront plus jamais son lit et son chevet.
Sans oublier la révélation de vieux Jean Genet,
via son Journal du voleur qui l’avait ranimé.
Il lui écrit et finit un jour, par le rencontrer,
début d’une relation, surtout épistolaire il va san dire,
à l’occasion de laquelle l’écrivain s’est attendu au pire.
dans un domaine précis : les polars édités par Léon.
Dans la « Série noire » trouvée chez Gallimard.
C’est d’ailleurs très tendance, chez Truffaut de chercher,
à rencontrer les écrivains qui l’auront fait marcher,
au risque de la déception car si tous ne gagnent pas,
à être connus…

c’est bien aussi d’écrire en Alexandrie.

Sergio dit: à

C’est bien, de se réfugier dans la littérature, seulement il y a un truc qui guette, c’est l’heure où l’on croit avoir tout dit… C’est-à-dire qu’on pense plus… que comme un homme normal ! D’un autre côté comme cela on sait ce que c’est…

fons dit: à

Barozzi, je ne fais que suivre la cheffe. 3e etage La Fayette je viens de decouvrir un cafe libanais tres agreable. Je vais lire Speak Memory a partir de 16:00

Phil dit: à

hamlet fait le polémicoeur. tout ça va finir en morse, manière giovanni.

hamlet dit: à

méditez donc ce vieux proverbe sioux :
« Avant de juger son frère il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses souliers. » !!!

hamlet dit: à

et çui-là :
Ecoute sinon ta langue te rendra sourd !

hamlet dit: à

« Que le Grand-Esprit guide nos pas sur la route de la vie. Respectons sa création, notre Mère la Terre, et préservons-la afin qu’elle nous préserve. »

quand j’entends parler de le Clezio ça me donne de suite envie de lire des proverbes sioux…

lecteur du blog dit: à

Trois ça suffit pas.

bérénice dit: à

Phil tant que ça n’atterrit pas aux « Mœurs » tout n’est pas perdu, voyez Fons et Vie qui finissent par compléter leur liste de mariage aux Galeries en tout bien tout honneur.

hamlet dit: à

« Celui qui n’est pas prêt a affronter la mort au terme de sa vie, ne sera pas en paix quand tombera la nuit… »

hamlet dit: à

hého mon gars, faut pas dire du mal de mon pote Giovanni !
apprend à écrire comme lui et après on en recause.

pas keupu dit: à

« Assieds-toi sur le bord du fleuve et tu verras passer le cadavre de bougue rototo ».

bérénice dit: à

Hamlet j’aime assez votre compagnie virtuelle cependant les temps ne ressemblant guère au drap tendu de blanc et sur le fil, je vais vous fausser compagnie si toutefois ce mot reste adapté à ma présence pour vous en ces lieux. Je ne sais si la grappe est totalement corrompue mais elle ne m’inspire plus et pas sur ce billet. Adieu .

pas keupu dit: à

Une compote bouillue.
Compote bouillue, compote foutue…

surtout n'exagérons pas la durée du vol plané.... dit: à

difficile pour vous.. l’aigle..l’albatros baudelairien..

euh.. la mort cérébrale c’est mieux ???

charles b. dit: à

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

surtout n'exagérons pas la durée du vol plané.... dit: à

(( non mais surfait c’est tellement chouquinet

enfin ça dépend dans la bouche ou la main de qui ))

………

la vie dans les bois dit: à

Hello Fons je serai au jardín du 73 a 16h30, je vous attends

mimi pinson dit: à

N’est pas albatros qui veut.

Phil dit: à

lavie, don’t forget: for jules et jim, faut trois personnes. mais qui a lu le journal de HP Roché..

60 millions de nuances d'enculage de mouches dit: à

information et délation

Franchement ma chère sont-ce là des domaines à points de suce-pensions ???

J.-C. Azerty dit: à

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,

Tu mets correctement les accents d’intensité, et tu as le vol de l’albatros comme si tu étais Peyron dans les alizés : la glissade planée, puis le battement des ailes. C’est beau.

60 millions de nuances d'enculage de mouches dit: à

indolents compagnons de voyage

Le mieux pour l’indolence c’est encore la boîte à sardines, là-dedans t’as même pas besoin du grand chef pour dire « Pas bouger ! »

hamlet dit: à

bande de pisses froid ! ça ne supporte même pas les articles de Monsieur Assouline en alexandrins et après ça prétend aimer lire !
grands Dieux quelle misère.

Monsieur Assouline si vous voulez vous pouvez m’envoyer vos artilces et hop ! je vous les transforme en alexandrins, ainsi vous deviendrez le Corneille, que dis-je le Racine ! de la critique littéraire.
et on partage moite moite les benefs, ou alors si vous préférez vous paierez au pieds.

la vie dans les bois dit: à

Phil le temps que je retrouve un clavier et je vous dirai ma visite a la cinematheque, je dois maintenant courir.

Milena et Dora dit: à

la fête à Berlin, c’était vraiment bien, on a pensé à vous, enfin à quelques-un(e)s

J.-C. Azerty dit: à

Le navire glissant sur les gouffres amers

Et alors là, la glissade, tu l’as en continu. A-t-on jamais écrit rien de plus beau ? Tu sais que, quand j’étais lycéen, on n’étudiait pas Baudelaire en cours de français. encore trop sulfureux, sans doute. Et si Baudelaire n’était pas au programme de la licence, du Capes ou de l’agreg, eh bien tu n’étudiais pas DU TOUT Baudelaire (c’est ce qui m’est arrivé). Quelle époque, quand j’y pense…

Phil dit: à

Oui lavie. Prenez un appartment à côté de la cinémathèque avec vue sur les tours du président Mitra

Phil dit: à

Mitrand…
A cette distance, on ne voit pas le résultat des concussions étatiques du sieur Karmitz.

matérialisme historique dit: à

Quelle époque, quand j’y pense…

Vous ne couvez tout de même pas amoureusement des morceaux de disparus que vous n’avez jamais vu en vrai vous ? (Nan mais là je rigole tu vois pas comment)

Jacques Barozzi dit: à

« je dois maintenant courir. »

Gaffe aux feuilles mortes du boulevard Haussmann, à Paris elles ne se ramassent plus, et vous risqueriez de passer de Vie à trépas : le jardin est un ancien cimetière !

Sergio dit: à

« Les informations contenues dans cet article sont redevables » : remerciables ? A mettre au crédit ? Un cadeau de un geste de ? Parce redevable ça fait Trésor Public un pain de glace de quinze kilos qui glisse confortablement dans le dos…

nadine dit: à

« les gouffres amers »

Flippant

Sergio dit: à

matérialisme historique dit: 10 novembre 2014 à 16 h 45 min
Trésor Public

Tout le monde n’aime pas plaisanter avec l’amour du lambda…

Ca doit hêtre que des thons là-dedans faut pas y haller aucunement jamais…

JC..... dit: à

« Il y a des cons qui font des putes de n’importe qui. »

Voilà un slogan marketing bien meilleur que notre « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE », auquel plus personne ne croit !

quatre dit: à

pour W.
La part de l’ombre – Jean Tardieu

« Toutes choses que je connais, au nom de cette raison qui nous éclaire encore pour un peu de temps, je les ai nommées. Cependant, la nuit de ce qui n’a pas de nom les déborde de toutes parts.
Cette obscurité, je n’entends point l’adorer, mais la reconnaître pour telle, savoir où elle commence et, de la sorte, mieux repérer les frontières de mon domaine.
A moi de combattre pied à pied l’envahissement des ténèbres, de repousser le plus loin possible mes limites – mais quelle folie de croire que je pourrai continuer à vivre et à lutter si, dès ce monde-ci, je ne fais pas la part de l’ombre ! »

Paul Edel dit: à

Renato, achetez aussi « les grands cimetières sous la lune » de Bernanos…par ailleurs on apprend dans « l’express, » selon Marianne Payot, que 9 membres du jury sur 10 comprennent l’espagnol autour de la table. Etonnant, non? Assez fantastique !! Quel est le malotrus qui ne comprend pas la langue de Cervantes?parfois, pour se détendre, Pivot parle espagnol avec Claudel?

renato dit: à

Méfiez-vous des imitations…

vïldenberg dit: à

Je fais que lire.

JC..... dit: à

1er couvert
Bernard Pivot
2e couvert
Edmonde Charles-Roux
3e couvert
Didier Decoin
4e couvert
Paule Constant
5e couvert
Patrick Rambaud
6e couvert
Tahar Ben Jelloun
7e couvert
Régis Debray
8e couvert
Françoise Chandernagor
9e couvert
Philippe Claudel
10e couvert
Pierre Assouline

Le malotru qui ne parle pas espagnol ne peut être Messire Assouline ! C’est donc Françoise …

JC..... dit: à

Demain, 11 novembre 2014, on rendra hommage aux morts de la boucherie de WWI. Armistice oblige ! Pourtant ….

NE SORTEZ PAS DE CHEZ VOUS !

En effet, vous coyez témoigner de votre compassion à la mort de jeunes hommes mais non ! En Seine Saint Denis, hier, c’était pour ce jeune con de Rémi Fraisse qui était là où il ne fallait pas, comme des milliers de jeunes hommes, entre 1914 et 1918 que l’on rendait hommage …. et les casseurs arrivent, agressent, pillent, brûlent !

Ne sortez pas de chez vous ….La France a peur !!!

nuance et doigté dit: à

personne ne combat les trolls (sauf ceux qui refusent d’admettre qu’ils le sont comme TKT ou Clopine)

Trollando trollandi TKT se lache, clopine serre les fesses

Pétard! dit: à

et JC y va à donf’ sans casque!

JC dit: à

Les violé/ées sont en vérité les violeurs.
Vive la peine du fouet pour les victimes qui sont toujours des pervers.

matérialisme historique dit: à

Ca doit hêtre que des thons là-dedans

Voilà une opinion qui n’engage que vous. A moins que cela ne soit pour éviter de faire tache ici. Beaucoup semblent aimer être pris pour des connards (pour ne pas dire pire) le plus facilement possible. Attention au verbe…

matérialisme historique dit: à

Parlez harcèlement un bon coup en rigolant, ça détendra tout le monde…

hamlet dit: à

c’est bon, si vous préférez je peux la faire en chanson :

Ses biographes l’évoquent dans leur livre,
Truffaut le jeune spectateur en lui comme ébloui,
ils qualifient d’une même plume le jeune lecteur de « fébrile »,
lecteur acharné, du genre à ne lire qu’un livre !
gare au gori-ii-iii-ye
il annote ses livres, y coche et y souligne..
sans égard pour l’objet il préfère les vignes !
Mais que ce soit Gracq ou bien le Radiguet,
gare au gori..ii…iii…iiiye.

matérialisme historique dit: à

Et puis ce serait tellement dangereux de s’aventurer trop clairement sur quoi nous serions en accord ou en désaccord. Restez bien cachés dans la robe d’apparat de votre maman de substition, cela vaut sûrement mieux pour vous.

Daaphnée dit: à

Bon, si certains s’ennuient …
cinéma mais aussi ceci, pas mal du tout:
Chronique d’hiver, Paul Auster ..

Widergänger dit: à

Non, l’hostilité du monde ça n’a rien à voir avec les problèmes d’identité. Vous n’y êtes pas du tout. Je me fous que les autres me trouvent juif ou pas. C’est pas ça qui me faire du mal. C’est juste un problème social. Les personnes qui m’importent me reconnaissent comme juif, ça me suffit amplement. Je n’ai même pas besoin des rabbins.

Non, il s’agit de tout autre chose que vous seriez bien incapables de soupçonner. Et c’est tant mieux pour vous ! C’est quelque chose que vous ne connaissez pas du tout. Vous ne pouvez pas comprendre. Vous comprendrez peut-être quand je l’aurais écrit. Et encore, seulement les meilleurs d’entre vous ! Seuls ceux qui sont dignes de recevoir cette information. Pas les autres, qui n’y comprendront rien.

HD dit: à

Un plouc ? Un machin toujours très au courant de ce que fait son voisin ou un truc qui y ressemble.

Elle est bonne ! On la refait dit: à

Admission
Compression
Etc
Etc

Widergänger dit: à

Pivot, ça m’étonnerait beaucoup qu’il parle espagnol. Pivot parle français, c’est tout.

Faut quand même pas être très futé pour apprendre l’espagnol. C’est rapide à apprendre. C’est simplement une question de temps, d’énergie, de volonté et de disponibilité.

Normalement tout honnête homme devrait parler : l’espagnol, l’italien, le portugais, l’allemand et cette forme d’allemand bâtarde qu’on appelle l’anglais. Après, le russe, le polonais. Puis, pour les élus, l’hébreu, l’arabe, le chinois. Je ne suis pas encore tout à fait honnête mais ça vient…

D. dit: à

Widergänger dit 10 novembre 2014 à 20 h 45 min

Vous m’imitez, vous parlez comme moi je le fais en tant qu’extraterrestre.
Dîtes, Widerwichser, pourriez vous me définir ce qu’est un Juif et ce qui vous fait plus juif que Français de souche catholique ?
J’échangerais volontiers ma villa sur le toit de la Tour Totem, pour votre château.

apeman hop dit: à

hamlet dit: 10 novembre 2014 à 20 h 15 min
c’est bon, si vous préférez je peux la faire en chanson :

Ses biographes l’évoquent dans leur livre,
Truffaut le jeune spectateur en lui comme ébloui,
ils qualifient d’une même plume le jeune lecteur de « fébrile »,
lecteur acharné, du genre à ne lire qu’un livre !
gare au gori-ii-iii-ye
il annote ses livres, y coche et y souligne..
sans égard pour l’objet il préfère les vignes !
Mais que ce soit Gracq ou bien le Radiguet,
gare au gori..ii…iii…iiiye.

(votre message me donne l’occasion d’adresser une pensée amicale à J, actuellement à Bangui, près des siens mais loin de sa famille : http://www.youtube.com/watch?v=Orz0jU8pcP0 pardon de cette incidence)

Connemara dit: à

cette forme d’allemand bâtarde qu’on appelle l’anglais

Quelle burne ce Mimi.

Ursule dit: à

Un mec se la jouant encore plus revancharde qu’une féministe aigrie. Vraiment trop consternant.

hamlet dit: à

« hostilité du monde » c’est un pléonasme.
le monde humain a toujours représenté, en soi, un milieu hostile.
les religions ont bien tenté de changer les choses mais…
mais l’écart entre la nature de l’homme réduit à créer un milieu hostile et les objectifs qu’elles s’étaient fixées pour faire un homme capable lui d’engendrer un milieu hospitalier était trop grand.
bien trop grand mon ami, des années lumières.
le travail d’humanisation s’est toujours soldé par un échec, regardez l’histoire des hommes c’est qu’une immense succession d’événements plus catastrophique les uns que les autres.
pourquoi ? parce que la vanité des hommes est trop puissante, elle l’emporte toujours à la fin.
vous saviez mon cher ML que la vanité est la mère de toutes les autres tares humaines, l’orgueil, l’avidité, l’égoïsme, l’ambition, la cupidité, la lâcheté, l’indifférence au malheur d’autrui… et bien tout ça découle de la vanité, c’est pour ça que l’autre commence par dire « vanité, tout est vanité… » vous l’avez vu ? c’est Dan Brown qui l’a écrit, je n’ai plus le titre en tête, un best seller.

alors il y a la Loi, mais la Loi c’est la Loi, un truc pas naturel, c’est pour ça que Saint Paul a voulu révolutionné : faire de l’amour l’unique Loi.

sérieux ML c’était une véritable révolution, Paul s’est dit au lieu d’avoir des folpées de lois on va en avoir qu’une seule et unique l’Amour !
c’était pas idiot, regardez un exemple : le code du travail, vous savez combien il y a d’articles de lois dans ce truc ? à qui ça sert ? à rien ! absolument rien !
croyez moi si nous avions demandé à Paul de Tarse d’écire le code du travail il n’y aurait qu’une seule page avecécrit en gros dessus le mot : AMOUR, vous imaginez.

mais Paul aussi il s’est vautré le pauvre vieux, il a voulu faire des juifs de tous les hommes, vous imaginez une planète peuplée de 7 mlliards de juifs, vous imaginez le bordel ?

non tout le monde s’est cassé les dents, ils se sont tous plantés, au final ce monde est toujours une milieu incroyablement hostile, et plus ça va plus il est hostile, il n’y a que les types qui passent leur temps à lire le Clezio qui s’imaginent le contraire.

Jacques Barozzi dit: à

J’ai adoré ce film, Daaphnée !
Une histoire, et quelle histoire, de jeune commissaire de police mutée à la campagne, ou plutôt dans un village de bord de mer, pour cause de lesbianisme. Là, elle s’intéresse au cas d’une pré Lolita, impitoyablement battue par un jeune père alcoolique qui vit avec sa vieille mère particulièrement acariâtre. La gamine s’amourache de la jeune commissaire de police qui, elle aussi, est alcoolique. C’est sur ce fil du rasoir de tous les tabous : homosexualité, pédérastie, inceste, que le premier film de cette réalisatrice coréenne traverse en gardant l’équilibre jusqu’à la fin. Une cinéaste est née car c’est superbement mis en scène et filmé. Et les acteurs, hommes et femmes, sont assez craquants, même si l’on n’a pas spécialement comme moi le goût des Asiatiques : tout le plaisir est dans les yeux !

Jacques Barozzi dit: à

Pédophilie plutôt que pédérastie, pardon !

la vie dans les bois dit: à

Phil, le bâtiment de la cinémathèque presente un encorbellement intéressant. Cette rétrospective de F.Truffaut a ete un moment émouvant. Il a vécu au 19, rue des Martyrs. J’ai lu cette lettre extraite du film ‘ deux anglaises et un continent’… et cette autre de Hitchcock, qui demande a F.T un autographe de l’acteur qui joue le docteur dans ‘Victor, l’enfant sauvage’, et plus encore cette lettre de l’assistante sociale du service de la protection morale de l’enfance qui écrit à Robert Lachenay, à propos du jeune Francois, mais ce récit est infidèle. Allez-y, c’est simplement ce que je voulais vous dire. Dire merci aussi pour ce billet.

hamlet dit: à

en parlant de travail, l’organisation du travail dans le système capitaliste est identique à celle du nazisme.
Boltanski s’est planté, il a dit que les nouvelles règles de travail capitalistes s’inspiraient de 68, c’est faux ! elles s’inspirent du nazisme ! genre décentraliser, rendre des petites structures auto gérée autonome, où les gens s’auto évaluent, avec le darwinisme : que le plus fort gagne… c’est tout du nazisme, certains disent c’est pour ça que les allemands cartonnent comme quoi ils sont pas dépaysés, c’est pas bien de dire des trucs comme ça.
un type vient d’écrire un bouquin (entre autre) là dessus : Johann Chapoutot.
d’ailleurs Monsieur Assouline va bientôt nous pondre un article sur ce livre « la loi du sang », ce sera l’occasion d’en rediscuter, sérieux, c’est passionnant.

Critique acerbe de la critique dit: à

Pfff… Il manque le mot xénophobe pour la totale !

Widergänger dit: à

De Chapoutot, j’ai lu Le nazisme et l’Antiquité. Ouvrage savant passionnant.

Mais ne confondons surtout pas l’Allemagne démocratique d’aujourd’hui avec le nazisme !

brun devant jaune derrière dit: à

le petit monde qui décerne des prix n’est pas toujours celui qui paie (faut bien le dire)

matérialisme historique dit: à

Au travail le plus important c’est avant tout de savoir garder ses distances avec les capsules de cyanure !

Widergänger dit: à

Présentation éditeur : Devant l’ampleur et le caractère inédit des crimes nazis – qu’ils soient collectifs ou individuels -, les historiens butent sur la causalité profonde, qui reste obscure. Ces comportements monstrueux s’appuient pourtant sur des fondements normatifs et un argumentaire juridique qu’il faut prendre au sérieux. C’est ce que fait ici Johann Chapoutot dans un travail de grande ampleur qui analyse comment les philosophes, juristes, historiens, médecins ont élaboré les théories qui faisaient de la race le fondement du droit et de la loi du sang la loi de la nature qui justifiait tout : la procréation, l’extermination, la domination. Une profonde intimité avec une immense littérature publique ou privée – correspondances, journaux intimes -, avec la science et le cinéma du temps, rend sensible comment les acteurs se sont approprié ces normes qui donnent un sens et une justification à leurs manières d’agir. Comment tuer un enfant au bord de la fosse peut relever de la bravoure militaire face à l’ennemi biologique. Si le métier d’historien consiste à comprendre et non à juger, ou à mieux comprendre pour mieux juger, ce livre jette une lumière neuve et originale sur le phénomène nazi.
Johann Chapoutot. La loi du sang ; penser et agir en nazi. Bibliothèque Des Histoires, Gallimard, 08/10/2014, 576 pages.

Widergänger dit: à

À l’occasion de la parution de l’ouvrage La Loi du sang. Penser et agir en nazi de Johann Chapoutot, le Mémorial de la Shoah organise une rencontre le dimanche 16 novembre 2014 de 14h30 à 16h30 en présence de Johann Chapoutot, maître de conférences, université Grenoble 2, membre de l’Institut universitaire de France, et Stéphane Audoin- Rouzeau, historien, directeur d’études, EHESS.La rencontre sera animée par Antoine Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice.

polder dit: à

cette forme d’allemand bâtarde qu’on appelle l’anglais
-« Life would be tragic if it weren’t funny. » Stephen Hawking.

brun devant jaune derrière dit: à

(rien de personnel ma poule)

matérialisme historique dit: à

Et puis si les mots font tant peur, que leur charge léthale est vraiment trop insupportable, alors faut habsolument les tuer, les vider, que tout sens disparaisse et à jamais.

matérialisme historique dit: à

Miaou

Jacques Barozzi dit: à

Oui, c’est vrai, dans tous ça j’ai oublié les problèmes de xénophobie locale, Daaphnée : le jeune père est un étranger qui fait marcher l’économie du village. Quel scénario !

La Vie dans le bois… de Boulogne, allez y voir le dernier bâtiment de Franck Gery, tout juste inauguré, et tout en encorbellements de verre !

Voilà ML, reparti vers le sang juif des origines !

Jacques Barozzi dit: à

C’est qu’il n’a pas totalement tord, le ML, Polder, l’anglais c’est du germain ; par la langue, les Allemands, pas forcément nazis, dominent désormais le monde !

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, non. Le bois de Boulogne ?, je vais me passer de vos conseils, comment dire, merdiques? Demain, je vais aller aux Champs…

Phil dit: à

Encorbellement est bien vu, delavie. Les professionnels de cinémathèques y ont vu un caligari loupé et Bercy a dû puiser dans la corbeille collective manière ancien régime. Un scénario incestueux comme le film coréen à baroz.

Sergio dit: à

Widergänger dit: 10 novembre 2014 à 20 h 45 min
Je me fous que les autres me trouvent juif ou pas.

Mais non mais pas juif ou pas juif ! La question de l’identité, c’est que le pégroleux moyen, il lui faut un appui, un repère des limites, sinon il est comme dans une piscine qu’aurait pas de murs. Et halors si jamais il advient qu’on ne lui fournit pas ces limites, ce miroir, il devient méchant. C’est pas dur ! Faut pas sortir de l’X…

grévisse dit: à

« et cette forme d’allemand bâtarde qu’on appelle l’anglais »

« Et cette forme de français bâtarde qu’on appelle l’anglais! »

Non, sérieux WG, je pense que la connaissance de l’anglais ne sert à peu près à rien pour apprendre l’allemand (j’ai cette expérience) et réciproquement…En revanche, vous trouverez dans n’importe quel texte anglais une bonne moitié de mots d’origine française ou latine et la syntaxe est beaucoup moins déroutante que celle de l’allemand. Peut-être que les linguistes classent l’anglais dans les langues germaniques. Cela me paraît spécieux et contraire l’expérience concrète des apprenants.

la vie dans les bois dit: à

Barozzi, pour l’iceberg j’avais donne un lien, ici même.

Widergänger dit: à

grévisse, vous n’avez pas fait de grandes études linguistiques pour être aussi ignorant !

L’anglo-saxon, mon petit chéri ! Ça te dit quelque chose ? Les saxons, ça te dit quelque chose ? Ils ont envahi la Grande Bretagne au Vè siècle ! Ça te dit toujours rien, mon grand ?

Ah, mais ils connaissent bien rien sur la Rdl ! Mais quel pays, mes enfants ! Quel pays ! Zemmour a raison, c’est le déclin, le dé-clin, je vous dis !

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 10 novembre 2014 à 22 h 37 min
Demain, je vais aller aux Champs…

Faut aller à l’arc de Triumph ils ont un brasero…

Jacques Barozzi dit: à

Merdique, mon conseil, la Vie !
C’est vous qui voyez ?
http://images.search.yahoo.com/images/view;_ylt=AwrB8p4cMmFU8lQAVBqJzbkF;_ylu=X3oDMTIyOXV2bWppBHNlYwNzcgRzbGsDaW1nBG9pZAM1OWUxMjY3OWE5ZjAzNzZkYTA5MjgyZGVjY2M3YmE0ZARncG9zAzUEaXQDYmluZw–?back=http%3A%2F%2Fimages.search.yahoo.com%2Fsearch%2Fimages%3F_adv_prop%3Dimage%26va%3Dfrank%2Bgehry%2Bboulogne%26fr%3Daaplw%26tab%3Dorganic%26ri%3D5&w=1200&h=675&imgurl=cara.ulb.ac.be%2Fweb%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F01%2FFondation_Louis_Vuitton.jpg&rurl=http%3A%2F%2Fcara.ulb.ac.be%2Fweb%2Fcreation-dun-batiment-futuriste-par-frank-gehry-pour-la-fondation-louis-vuitton&size=233.2KB&name=…+un+bâtiment+futuriste+par+%3Cb%3EFrank%3C%2Fb%3E+%3Cb%3EGehry%3C%2Fb%3E+pour+la+Fondation+Louis+Vuitton&p=frank+gehry+boulogne&oid=59e12679a9f0376da09282deccc7ba4d&fr2=&fr=aaplw&tt=…+un+bâtiment+futuriste+par+%3Cb%3EFrank%3C%2Fb%3E+%3Cb%3EGehry%3C%2Fb%3E+pour+la+Fondation+Louis+Vuitton&b=0&ni=128&no=5&ts=&tab=organic&sigr=139vi2p1f&sigb=13ebknfmn&sigi=129l39qm2&sigt=12oi5h6jp&sign=12oi5h6jp&.crumb=u6iKLei/BQs&fr=aaplw

renato dit: à

Au ras des pâquerettes…

yet anozer pseudo jetable à usurper très vite dit: à

si jamais il advient qu’on ne lui fournit pas ces limites, ce miroir, il devient méchant

je crois qu’il vaut mieux aller respirer ailleurs….

Phil dit: à

Charles Quint parlait cinq avec sa mâchoire dévissée. le Goncourt l’aurait fait rigoler. Le s’talker encore plus.

Widergänger dit: à

La connaissance de l’allemand sert au contraire beaucoup pour apprendre l’anglais. Des structures syntaxiques se ressemblent parfois beaucoup. Des mots aussi.

En anglais, il y a de toute façon 50% du vocabulaire qui vient du latin, Hadrien oblige ! Le reste, ça vient du germain. En français aussi, pas mal de mots viennent du germain. Normal, la France tient son nom d’un peuple germain, les Francs… Il n’y a qu’à prendre le dictionnaire d’ancien français de Greimas, il donne toutes les étymologie de la langue germanique, ça fait un bon paquet ! Comme en anglais, mon petit chéri !

beaucoup trop facile...... dit: à

un bon paquet !

du LV of course

Jacques Barozzi dit: à

Au fait, la Vie, vous avez rencontré Fons et sa cheffe au square Louis XVI à 16 h ?

Jacques Barozzi dit: à

Moi je suis un Français méditerranéen, pas germain, ML !

Rowena dit: à

Yessir ! Les saxons élevaient & gardaient les sheep, les oxen, les calves et au banquet les normands dévoraient du mutton, du beef & du veal …

Widergänger dit: à

T’es un Français comme tout le monde, mon bon Baroz ! Germain, à l’insu de ton plein gré… !

Ce qui est marrant dans le Greimas, c’est qu’on apprend que « sade » (qui vient du latin « sapidum ») s’emploie en ancien français pour parler des personnes, et signifie gracieux et doux, charmant : « Il parest tant sades et douz/Que de douceur seuronda toz » (il paraît si gracieux et doux, Gautier de Coincy)

Fons dit: à

Au fait Barozzi,
tout juste rentré à la maison, je dois vous dire, que je suis un peu déçu de votre part. Combien de fois est-ce que je vous ai demandé après ce cimetière près du 73, et vous ne m’avez jamais expliqué, et maintenant après que j’ai cherché tout désespéré après un petit jardin d’interieur dans le batiment 73 gardé par une petite barrière, vous me dites que j’aurais dû chercher de suite dans le cimetière. Vous auriez au moins pu attendre ‘vie’ avec une bouteille de champagne à la main, comme vous avez fait pour dame Clopine l’autre jour. J’espère que vous allez vous rattrapez lors de mon prochain tour vers votre belle ville.

grévisse dit: à

C’est surtout Guillaume le Conquérant qui explique le nombre de mots d’origine française en anglais!

Etant un lecteur de Borges, je connais bien l’existence du vieil anglais dont il était passionné et qui était naturellement une langue germanique. Et puis il y a eu la bataille de Hastings et une infusion énorme de mots français. Le génie simplificateur des anglais a fait le reste, qui nous offre une langue d’une incroyable concision et d’une grammaire très simple. Le moins qu’on puisse dire est que l’allemand ne partage aucune de ces caractéristiques, ni le vocabulaire largement francisé (évidemment), ni la concision, ni la simplicité grammaticale.

L’anglais langue germanique est une lubie de linguiste qui se focalise sur les lointaines origines saxonnes de la langue.

Jacques Barozzi dit: à

Et que faites-vous de la langue d’oc et de la langue d’oïl, ML ?

Jacques Barozzi dit: à

Désolé, Fons, mais ni vous ni la Vie ne m’avez proposé de vous rencontrer ? Je n’ai pas pour habitude de tenir la chandelle !

Widergänger dit: à

Oui, ok, langue d’oc. Mais c’est pas parce que t’es né à Cannes que t’es de langue d’oc ! Faut pas déconner, mon pote ! T’es un franzose, c’est comme ça !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,..hamlet à 21 h 48 mn,…

…les structures du nazisme dans le travail,!…sont tout de même aujourd’hui, reléguées aux robots,!…la mécanisation de l’industrie porte la civilisation dans un monde de paradis  » artificiels « ,!…

…mais, de là, à faire de l’homme un instrument de reproduction aux crochets de ses semblables, pour des pièces de rechange, ou autres spécimens mis en expériences cliniques de laboratoire ouvert dans les rues, pour cirque politique de saison, au gré des majorités changeantes aux turpitudes obsolètes pour servir le patronat ou autres  » morales réservées « aux Luxlead’s,!…
…il y a , une exagération dans les conflits historiques d’appartenances d’élites , pour ne pas s’investir dans la défence des familles à vivre  » libres de bien choisir « ,…en concordence avec des lois-justes,!…au dessus de tout soupçons de faire du peuple, un objet futur d’exploitation ou de management pour casser des pierres ou autres asiles de fous, pour ne pas compromettre les  » utopies industrielles des patrons-plus-fous-tu-meurt-en-partage-et-connivences-collabos-,!…là d’un trait,!…Go,!…

…vous dites,!…aimer son prochain comme soit-même,!…faut des lois, pour les cons, grands ou petits,!…et laissons les gens vivre  » comme çà leurs chantent,!…
…n’avoir aucune idée fixe, à emmerder ses voisins, est-ce encore permis ou souhaitable,!…

…ou faut’il vraiment, ouvrir des Stalag 13, pour nos riches-débiles à jeter avec leurs eaux du bain,!…
…il faut savoir  » casser « , son riche  » idiot « , un peu tout les jours, à la folie,!…c’est une cure de jouvence pour les libertés des peuples,!…merci,!…à la robotique dans les usines,!…
…défense et sécurité des gens à vivre toujours mieux,!…suivant, leurs conjectures,!…des tests avant d’avoir des employés,!…& sans connivences,!…

…et pas avoir des remords,!…comme un Dieu-ivre ou débile,!…Merde,!…qu’est-ce qu’on m’a fait faire sur terre,!…
…penser avant l’irrécupérable qui peut germer en nous en excès,!…( même le plus-valus de détals qui porte la ruines de vos voisins,!…T.V.A., compris,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…

…j’ai même été témoin d’emploi, qui n’était assurés, que par un don du sang obligatoire,!…pour garder son emploi,!…
… » vous voyez la dérive, pour survivre le mécanisme pour collaborer l’emploie à la société civil,!…
;;;encore une couche,!…pour les Optimisations à Pareto,!…
… » les déchets de la morale,!…
…les ouvrier » squelettes « ,!…qui en veux de l’€uro à Stalag 13 du nazisme industriel & autres conninences bio-médical obligatoire pour trouver un emploi,!…
…comme les femmes allemandes, vous avez un emploi, mais vous n’avez pas le droit d’avoir des enfants,!…ou est le  » mur  » dans les lois,!…complètement fous à lier les capitalistes mondialistes,!…des ordures à incinérer au plus vite, avec leurs collabo’s de Vichy ou d’ailleurs aux Luxlead’s,!…
…etc,!…Fire,!…Go,!…

Widergänger dit: à

Oui, en effet c’est à cause de Guillaume le Bâtard si la langue anglaise est farcie de mots franzouse qui en partie viennent d’ailleurs du germain !

Que reste-t-il du gaulois ? Rien ou pas grand chose ; par exemple le mot « chétif »… paraît-il. Et que reste-t-il du grand briton ? Pas grand chose en anglais. Le grand briton, on le trouve sans doute plus en breton qu’en anglais. Les Bretons, c’est tous des immigrés…

Widergänger dit: à

On va demander le rétablissement de la race pure des franzoses, et on va bouter les Bretons hors de chez nous !

Widergänger dit: à

Je n’ai pas pour habitude de tenir la chandelle !
Non, toi, c’est plutôt le chandelier…

grévisse dit: à

En effet, la rareté des mots d’origine gauloise en français est un mystère. Les historiens ont peut-être tout simplement sous estimée la rapidité et la profondeur de la latinisation de la Gaule après la conquête romaine…

grévisse dit: à

pardon « sous estimé »…

Widergänger dit: à

Non, je ne crois pas qu’ils l’aient sous-estimée. La latinisation de la langue gauloise a été en effet très rapide ! Le latin l’a tuée ! C’est clair.

Sergio dit: à

L’Heurope c’est du grec et du saxon, hein, épicétou comme dirait… Euh… Ha ben bon… Un peu d’arabe de choses comme ça pour sulfuriser, et le conte est bon…

Jacques Barozzi dit: à

Par ma mère, née Dalmas, ML, je suis issu d’une très vieille famille provençale et par mon père, je descends d’une famille fondatrice de Venise, et pourtant je suis essentiellement un Français de Paris ! C’est dans cette langue que je publie et communique.

Très beau, le chandelier, et surtout très vrai !

Widergänger dit: à

Le gaulois est une langue indo-européenne qui appartient au groupe des langues celtiques. C’est à peu près tout ce qu’on sait.

Jacques Barozzi dit: à

bref, je suis un troubadour de l’amour… homo, mais mon chant n’en est pas moins universel !

Jacques Barozzi dit: à

Une fleur de Genet…

Widergänger dit: à

On sait aujourd’hui que l’ancêtre du gaulois est le « celtique commun » qui comprenait qui a donné cinq langues sœurs :

1°) le celtibère, parlé en Espagne et le sud de la France, de -300 à -100;
2°) le lépontique, parlé dans la région des lacs italiens entre -700 et -400;
3°) le gaulois proprement dit, parlé dans la plaine du Pô, en France et en Belgique et en Suisse, de -300 jusqu’aux environs de 200 après JC.
4°) le britonnique en GB au début de notre ère;
5°) le goidélique, parlé en Ecosse et en Irlande sans qu’on sache encore à quelle époque exactement.

Widergänger dit: à

Si c’est le cas, Baroz, écris-le donc ton roman à la Genet !

Widergänger dit: à

Le mot oïl vient du latin : ecce hoc. J’ai eu ça à traiter à l’épreuve d’ancien français du capes. J’ai eu une bonne note 14/20 mais je n’ai pas su alors le traiter…

rose dit: à

Bah, il manque des traces gravées : de père inconnu, maison de redressement ; ses actrices lorsqu’il tourne un film, il les dévore au propre et au figuré. Adjani raconte comment ds la Reine Margot elle ne cèdera pas aux petits papiers glissés nuitamment et furtivement sous sa porte. Elle sortait à peine de l’enfance et de la Comédie française. Elle raconte comment la secrétaire de Truffaut l’a logée à côté de la chambre du réalisateur pour qu’il assouvisse tous ses fantasmes. Ou ses pulsions ?

Et puis agoniser à 52 ans qu’est ce que c’est c… !

Quand on a toute la vie devant soi.

Enfin, Il est significatif que dans ces attaques contre ceux qu’il désigne comme les « mauvais » du cinéma français, qu’ils soient scénaristes ou metteurs en scène, le partage se fait aussi par le biais d’un critère irishlittéraire : ceux qui adaptent les romans des Gilbert Cesbron, André Soubiran, Michel de Saint-Pierre, Joseph Kessel, Pierre Daninos, et ceux qui jamais ne tomberaient si bas.

Je sursois, plussoie, voussoie, effectivement entre Melville et Truffaut, je choisis les rosiers pour leurs créations de roses à l’ancienne, comme la moutarde.
Y-a qu’elles qui m’aillent, c-kiki yaka faucon.

Bref, pour écrire l’encart ci-dessus faut rien connaître aux grands reporters/voyageurs/explorateurs.

Et surtout ne rien connaître à l’immense Melville, le discret, le pas snob pour un sou : l’homme du talent puissant à la veine aurifère, celui de L’enfance nue, du Cercle rouge, Le Silence de la mer, le Samouraï et j’en passe.
Illustres inconnus, Ventura, Signoret, Delon, Belmondo de la petite gnognotte.

Alors que le TRuffaut avec ses p&éoccup

Notez, il nous a laissés orphelins à 56 ans : mais qu’ont-ils tous à véhiculer ainsi leur chagrin ?

Jacques Barozzi dit: à

« Elément of crime » de Lars von Trier sur Arte.
Comment ce cinéaste a t-il pu changer si radicalement de style ? Il y a une véritable rupture entre les films lyriques et maniéristes de ses débuts et ceux plus austère et protestants qui ont suivi ! Les derniers, c’est encore autre chose…

rose dit: à

Bah, il manque des traces gravées : de père inconnu, maison de redressement ; ses actrices lorsqu’il tourne un film, il les dévore au propre et au figuré. Adjani raconte comment ds la Reine Margot elle ne cèdera pas aux petits papiers glissés nuitamment et furtivement sous sa porte. Elle sortait à peine de l’enfance et de la Comédie française. Elle raconte comment la secrétaire de Truffaut l’a logée à côté de la chambre du réalisateur pour qu’il assouvisse tous ses fantasmes. Ou ses pulsions ?

Et puis agoniser à 52 ans qu’est ce que c’est c… !

Quand on a toute la vie devant soi.

Enfin, Il est significatif que dans ces attaques contre ceux qu’il désigne comme les « mauvais » du cinéma français, qu’ils soient scénaristes ou metteurs en scène, le partage se fait aussi par le biais d’un critère irishlittéraire : ceux qui adaptent les romans des Gilbert Cesbron, André Soubiran, Michel de Saint-Pierre, Joseph Kessel, Pierre Daninos, et ceux qui jamais ne tomberaient si bas.

Je sursois, plussoie, voussoie, effectivement entre Melville et Truffaut, je choisis les rosiers pour leurs créations de roses à l’ancienne, comme la moutarde.
Y-a qu’elles qui m’aillent, c-kiki yaka faucon.

Bref, pour écrire l’encart ci-dessus faut rien connaître aux grands reporters/voyageurs/explorateurs.

Et surtout ne rien connaître à l’immense Melville, le discret, le pas snob pour un sou : l’homme du talent puissant à la veine aurifère, celui de L’enfance nue, du Cercle rouge, Le Silence de la mer, le Samouraï et j’en passe.
Illustres inconnus, Ventura, Signoret, Delon, Belmondo de la petite gnognotte.

Notez, il nous a laissés orphelins à 56 ans : mais qu’ont-ils tous à véhiculer ainsi leur chagrin ?

Alors que le Truffaut avec ses préoccupations de bourgeois désœuvré et ses vagues à l’âme existentiels, pffff, bluettes antiques et démodées. Désuètes.

Fons dit: à

Barozzi 23:17

vous avez bien raison, Barozzi, on aurait dû planifier. Comme vous avez pu suivre ici dans le sujet, tout a été entièrement improvisé. Ce matin vers 8:00 j’ai pris avec la cheffe une tout à la dernière minute la décision de faire un tour à Paris et je ne pouvais résister de me mettre à la recherche de la vie. Il y aura sûrement une prochaine fois, comme il y a la recherche des cadeaux de Noël qui va commencer bientôt, et les magasins Haussmann sont déjà biens préparés. Mais déjà quel monde aux caisses de la FNAC! où j’ai trouvé un beau recueil Modiano comprenant 10 romans de l’édition Quarto Gallimard, que je ne connaissais pas. Donc je vais vous mettre sur la liste des blind dates 🙂

rose dit: à

Pardon, double blind : c’est pour l’agonie.

Widergänger dit: à

J’avais aimé Element of crime à sa sortie. Mais aujourd’hui je trouve ce film surfait et quelque peu niais…

Widergänger dit: à

Pour moi il n’y a pas photo entre Melville et Truffaud. J’aime tous les Melville. Très grand cinéaste à mes yeux. Ce n’est pas un hasard si Godard le reconnaît comme un maître.

rose dit: à

Quant à comparer Goodis à Queneau c’est comme comaprer un Jack Daniel’s à un vin de noix.

Et pourtant comme j’aim’ Queneau, namého.

Soirée hérésie ici.

rose dit: à

et zut nanmého.

rose dit: à

et re-zut comparer

Jacques Barozzi dit: à

Le roman à la Genet c’est démodé, ML.
Les vrais romanciers d’aujourd’hui font tous du cinéma.
Allez-voir « De l’autre côté du mur », que je viens juste de voir en salle, une histoire berlinoise d’avant la chute du mur : c’était hier et ça nous parle encore !
Sinon, pour le divertissement à connotation métaphysique, je vous recommande parmi les autres sorties de cette semaine, « Interstellar », une histoire de fantôme intergalactique…

rose dit: à

Widergänger dit: 10 novembre 2014 à 23 h 56 min

merci Widerganger : je partage votre enthousiasme pour Melville (pour Herman aussi).

Salut à vous

rose dit: à

Salut Jacques B.

Widergänger dit: à

Oui, boooofffff, comme disait mon père… je préfère relire Aragon.

rose dit: à

On va demander le rétablissement de la race pure des franzoses, et on va bouter les Bretons hors de chez nous !

boutons, boutons

Widergänger dit: à

Pourquoi serait-ce démodé Genet ? Je trouve que Genet est un très grand romancier. J’ai lu avec passion ses grands romans. Ils sont géniaux.

rose dit: à

mon père n’a jamais dit bof. Encore moins boooffff.

rose dit: à

Ouaip, j’aime aussi bcp Genet.

Widergänger dit: à

Mon père était un être très spécial. Je fais en faire un portrait dans mon roman. C’est un être très difficile à cerner, très mystérieux, très…

Widergänger dit: à

Ouais Genet c’est génial ! Très grand écrivain. Une ordure mais géniale !

Jacques Barozzi dit: à

Melville c’est un classique définitivement moderne. Le roman noir américain à la sauce de Paname. Des histoires d’hommes en gabardine où les femmes font de la figuration. Couillus quoi !

rose dit: à

>Jacques B. je trouve qu’un cinéaste a une manière bien à lui de raconter, en propre qui lui appartient. Ce dont vous parlez Interstellar c’est SF. Comme Fury c’est histoire de mecs par des mecs pour des mecs. Cela ne m’effleure même pas l’idée d’y aller. Alors que vous prenez Full metal Jacket de Kubrick, plaf on est dans l’universel. Pas dans une histoire de guerre. C’est surtout la solidarité entre les hommes qui compte; leur pudeur, leur intimité.
Quand je vois un Truffaut, même et y compris La mariée était en noir, c’est comme si je buvais un jus au sirop de roses : insipide, sans saveur la couleur délavée.

Autant entrer chez les Témoins de Jéhovah direct.

Jacques Barozzi dit: à

Ce qui est génial dans ses romans, c’est le langage poétique, ML, la forme, tandis que le fond folklorique homosexuel lui est passablement daté.

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