Un certain malaise avec Stefan Zweig
Voilà un écrivain que l’on peut associer à tout sauf au malaise. Non que l’on sorte immanquablement heureux de la lecture de ses livres ; mais la mélancolie qu’ils engendrent souvent est faite d’une nostalgie sans tristesse, même lorsqu’on connaît la fin de sa propre histoire, la mort volontaire. En fait, le malaise à son endroit m’est venu après avoir vu le film de Maria Schrader Stefan Zweig- Adieu à l’Europe (Vor der Morgenröte- Stefan Zweig in Amerika). Non qu’elle ait rendu son héros méconnaissable, ou qu’elle l’ait travesti ou encore détourné. Pire encore : le film est si bon qu’il en est accablant tant il le révèle dans sa cruelle vérité.
Le parti pris de l’actrice et réalisatrice allemande (Hanovre, 1965) est très clair. Le film se divise en six chapitres, et quatre villes qui furent les quatre étapes importantes de son exil lorsque l’écrivain se décida à quitter Vienne pour Londres en 1934 puis l’Europe sous la botte nazie en 1940 : New York, Rio de Janeiro, Buenos Aires, Petropolis. Des fragments de vie significatifs de son évolution des années 40 mais qui permettent de ramasser ses contradictions, ses paradoxes, ses blancs et ses noirs. Des moments clés joués et filmés en plans séquence avec dialogues en temps réel, remarquablement organisés au sein d’une structure aussi rigoureuse que fluide. Tout sauf un biopic. Le genre a ses lettres de noblesse, quoi qu’on en dise, mais ce n’est pas le sien. D’ailleurs, le producteur Denis Poncet à l’origine du projet ne lui avait rien demandé de tel et savait que le résultat ne serait ni classique, ni conventionnel, ni académique et donc inattendu. Il l’est, pour le meilleur.
Quels Stefan Zweig nous montre-t-elle ? D’abord une star, statut aujourd’hui inimaginable aujourd’hui pour un écrivain mais dont ont joui des auteurs tels que Charles Dickens, Thomas Mann, André Maurois et bien d’autres encore. Entendez qu’en ce temps-là, leur présence annoncée dans une ville déplaçait des foules immenses, les journalistes ne les lâchaient pas, leurs conférences se donnaient à guichets fermés, on se les arrachait. Derrière la star, on voit un homme pris entre deux femmes, l’ancienne et la nouvelle. Rien d’un marivaudage. On le sent déchiré entre ses fidélités successives, entrecroisées, superposées puisque l’exil les réunit tous les trois. Enfin, c’est d’abord le portrait d’un écrivain doté d’un grand prestige, d’un intellectuel capable d’agir sur les consciences, que tous pressent de s’engager afin d’apporter son influence au combat antifasciste, et qui s’y refuse avec des faux-fuyants, des atermoiements, des alibis. Il apparaît moins découragé que dépourvu de courage .
Au fond, l’Europe du Monde d’hier (dont on oublie qu’il s’agit d’une fiction, témoignage de l’air du temps et du Zeitgeist qui ne saurait être prise comme source factuelle ) est le vrai sujet du film de Maria Schrader, mais une Europe d’autant plus fantasmée qu’elle est vue d’ailleurs par un absent. La partie brésilienne a été tournée dans l’île de Sao Tomé, ancienne colonie portugaise au large du Gabon. Josef Hader, Barbara Sukowa, Aenne Schwarz incarnent leurs personnages avec une force et une pénétration qui emportent l’adhésion. On le voit rongé par sa conscience, incapable de dire les mots qu’on attend de lui, miné par sa culpabilité, impuissant à aider les compatriotes réfugiés comme lui mais bien moins confortablement que lui, sourd aux demandes d’intervention.
Il ne se plaint pas car ce serait indécent ; simplement, il ne supporte plus cette situation qui le fait assister de très loin à l’engloutissement d’un continent, d’une culture, d’une histoire, de valeurs, d’un imaginaire, de convictions auquel il ne peut se résoudre. Une pensée revient sans cesse le hanter qu’il énonce en un leitmotiv :
« Qui peut supporter ça ? ».
Manifestement, en 1942, il s’est fait à l’idée d’un Reich pour mille ans, tel que promis par les nouveaux maîtres. C’est peu dire qu’il est résigné à l’autodestruction de sa « patrie spirituelle » comme il désignait l’Europe. Si désespéré qu’il semble avoir abandonné la partie avant même d’y participer. D’autres aussi ont vu leur même monde sombrer dans la barbarie. Ca leur a donné des ailes pour la combattre. On dira que c’est une question de tempérament.
La lecture des critiques, dans l’ensemble très positives, consacrées à ce film rendent un même son. La mélancolie de l’exilé a bon dos. Elle fait l’impasse sur ce qui en Stefan Zweig préexistait à l’Anschluss : sa propre personnalité. De nombreuses biographies lui ont été consacrées, dont celle, pionnière, de Donald Prater, et celle de l’un de ses traducteurs, Serge Niémetz. J’en ai conservé le souvenir d’une vraie difficulté à déterminer son identité et à distinguer les enjeux, son incapacité à s’engager publiquement, un tempérament d’irrésolu permanent, d’indécis absolu. De cette intranquillité, son œuvre a mieux profité que sa vie.
Quant à sa lucidité politique, nul mieux que Klaus Mann ne l’a mise à jour. Celui-là n’avait pas attendu la démonstration de l’immonde pour attaquer, s’indigner, dénoncer. Une ligne, une seule : on ne dîne pas avec le diable fut-ce avec une longue cuillère. Pas la moindre compromission, pas le moindre répit. Dans Contre la barbarie (Phébus), recueil d’essais, de conférences, chroniques, d’articles et de lettres, on trouve un échange terrible avec Zweig. L’affaire est d’autant plus douloureuse que l’écrivain autrichien est l’un de ses mentors. Nous sommes en novembre 1930. Deux mois avant, les nationaux-socialistes ont obtenu six millions de voix (certains chiffres ont une résonance tragique, avec le recul) et cent sept sièges au Reichstag. Dans un bref essai Révolte contre la lenteur, Zweig a vu dans ce résultat :
« … une révolte de la jeunesse, une révolte – peut-être pas très habile mais finalement naturelle et tout à fait à encourager- contre la lenteur et l’indécision de la « haute » politique » (…) Le rythme d’une nouvelle génération se révolte contre celui du passé ».
C’est peu dire que Klaus Mann est indigné par ce jeunisme aveugle. Sa réaction est sans mélange. Autant dire radicale au sens où il définit désormais son radicalisme : considérer ces gens comme dangereux, ne tenter aucun effort pour les comprendre, les rejeter donc sans appel. Ce sera désormais sa ligne d’action. Que le maître Zweig et les autres se le disent.
Bien sûr, on dira qu’il est facile et confortable de juger longtemps après. A ceci près que d’autres en leur temps, disposant des mêmes informations et des mêmes moyens que Stefan Zweig, frayant parfois dans les mêmes milieux, furent assez lucides pour comprendre et agir. Outre le bouillant et pugnace Klaus Mann, ou le grand bourgeois recru d’honneurs Thomas Mann, il y eut Berthold Brecht, Josef Roth et d’autres encore. Plus près de nous, il suffit de penser à deux jeunes philosophes français à Berlin dans les années trente, Raymond Aron et Jean-Paul Sartre, qui ont vu et entendu la même chose dans les rues, les cafés, les débats, les meetings, le premier y saisissant l’essentiel de la catastrophe annoncée, le second passant complètement à côté.
La lassitude accable l’antihéros. Il lui tarde de prendre congé avant l’aurore, ainsi que le suggère le titre original du film. L’image qu’offre ce Stefan Zweig est celle de la lâcheté. Même si on s’en doutait, de la voir si puissamment incarnée provoque un certain malaise.
(Photo en couleur de Josef Hader tirée du film et en noir et blanc Stefan Zweig et sa femme à la fin de leur vie au Brésil, D.R.)
1 117 Réponses pour Un certain malaise avec Stefan Zweig
La pesanteur terrestre,
morceau de l’attraction universelle
veut que l’altitude de qui ou quoi que ce soit
qui a commencé par augmenter sous l’euphorie initiale
finisse par diminuer ou même disparaître.
Des exceptions en tête ?
Paraboliquement.
« Enfin, mon ami, t’as une conception des archives qui date de l’homme de Cro Magnon ! »
Ne méprise pas les archives que nous a laissé l’homme de Cro Magnon, WG. Annie Lacroix-Riz les utilise pour reconstituer la généalogie indiscutable de la collaboration des classes dirigeantes françaises avec les nazis et les américains, avec la collaboration des Cro Magnons pendant l’occupation Néanderthalienne de la Dordogne de -30944 à -30940.
«des arrêtés de stigmatisation qui portent atteinte aux libertés individuelles». »
Même à coup de logique on s’y perd. Il est interdit d’interdire mais ces femmes si elles ne souhaitaient pas être stigmatisées s’habilleraient comme tout le monde c’est à dire peu ou pas, tout à fait libres et libérées de l’entrave du marquage identitaire et religieux. Quand elle sont en niqab, font elles du vélo? Je n’en ai vues aucune or le coran n’interdit pas de pratiquer cette activité. Si?
https://germanica.revues.org/1373
Cet article publié dans le chapitre ‘péripéties du snobisme’ donne un autre portrait de celui qui a préféré un élitisme de l’esprit à l’esprit d’entreprise.
des fissures menant à des gouffres vertigineux
Les gorges du Diable, les chutes d’Iguazù. Quel homme tourmenté c’était pour finir au gaz tristement avec sa compagne.
http://media3.picsearch.com/is?c2uxZx95AmmD7PujJm3g3UuaxRs-W7RpTS5tslors_k&height=226
Quatre-vingts ans après avoir jugé vulgaires la plupart des producteurs juifs d’hollywood, Zweig est évidemment d’actualité. Une belle prose à tension cinématographique (en allemand bien sûr. lui a-t-on au moins donné l’accent autrichien dans le film ?), écrivain le plus traduit de son temps, collectionneur d’autographes, né pour passer la guerre dans une ville d’eaux, son engagement plus policé que celle du fils Mann, fils de bourgeois agité par sa déviance sexuelle, est bien compréhensible.
Belle et intelligente vie, il eût sûrement envié celle de Schnitzler.
Il n’a certes pas fait son « homme sans qualité » mais l’Autriche-Hongrie lui apparut toujours plus enviable que les républiques moignons surgies de ses dépouilles et sur lesquelles ses inconscients coreligionnaires francmaçonnés ont dansé la carmagnole. Il a dû les trouver aussi vulgaires que les producteurs d’hollywood.
a préféré un élitisme de l’esprit à l’esprit d’entreprise.
sans même ouvrir votre lien je vois immédiatement qu’il a (avait?) raison, l’esprit fait des bulles alors que l’entreprise des dégâts trop souvent de toutes natures, humains, philosophiques, économiques, écologiques et spatio-temporels quand ils ne touchent pas à la sphère privée et ou sexuelle.
Bon ce qui est important c’est est-ce que le burkini est lavable en machine ou est-ce qu’il faut aller au lavoir avec le cube de savon de Marseille…
Et puis c’est pas le tout on veut des marques !
fils de bourgeois agité par sa déviance sexuelle, est bien compréhensible
j’ai cru hun instant que tu te mettais à fumer le gros cigare pour saluer les 90 piges à fidel..
Phil la vie du frérot à l’air plus intéressante. Madame Bona semble penser que le dandysme de Zweig passait par le matuvu vestimentaire.
Scotland Yard crée une unité spéciale contre les propos haineux sur le web… prévenir JC d’urgence
c’est est-ce que le burkini est lavable en machine
c’est les copin ostralien de kabloom qu’on hinventé c’t’horreur..le pays dla liberté d’ête bête d’faire des conneries et d’avoir des gout dchiotte..tu peux pas lutter
c’est est-ce que le burkini est lavable en machine
c’est les copin ostralien de kabloom qu’on hinventé c’t’horreur..le pays dla liberté d’ête bête d’faire des konneries et d’avoir des gout dchiotte..tu peux pas lutter
jicé il hancule le yard..il nous fait justice
dans les bois on va cul nu la crotte au cul..qu’est tu peux comprende au plaisir d’ête hun peu prope sur soi robineoude
Quel homme tourmenté c’était pour finir au gaz tristement
béré elle veut du darwin award sinon ça l’ennui
le burkini est fait avec des peaux de chauve-souris géantes de l’himalaya…le burkini, lavable en machine, coton mercerisé, disponible en deux coloris, noir et noir, est pratique pour s’envoler, en se laissnat porter par le vent jusqu’au Maghreb
Quel homme tourmenté c’était pour finir au gaz tristement
bah il eut le choix: butane ou propane….
Sorry je ne cause pas scato avec le centaure.
la vie dans les bois dit: 16 août 2016 à 19 h 11 min
Sorry je ne cause pas scato avec le centaure.
ouf…bon débarras…
« Leider gefällt es mir gar nicht. […] Du siehst aus wie ein Amerikaner, dessen Mutter sich im Chinesenviertel vergangen hat. Deine lieben schmalen Hände sind brutal und knochig wie die eines Fleischhauers. […] Einen anämischen, ins Leere starrenden Elegant aus dir zu machen, dazu bedurfte es nicht der Freundschaft. » Lettre de Friderike à Stefan Zweig, 1 er mars 1924, SUNY, Fredonia/NY, citée par Oliver Matuschek, op. cit., p. 205. Le portrait en question a été perdu.
Ceci est un extrait d’une lettre lue dans l’art. mis en lien à 18h20, c’est chou. Cette allure anémique, le regard perdu dans le vide.
Phil what about Alfred?
De Heidegger, de toute façon, on ne se débarrassera pas si facilement. Car c’est de la définition de l’homme qu’il s’agit, et plus essentiellement encore, de notre capacité, ou non — c’est le plus décisif — de penser un événement aussi important que la Shoah, si vous voulons qu’il ne se reproduise pas.
Or, Heidegger pointe d’un doigt accusateur les fondements mêmes humanistes de la civilisation occidentale. Comment ? Que faut-il entendre par là, me direz-vous sans doute ?
Pour bien comprendre ce que Heidegger appelle l’humanité de l’homme, son Da-sein, il faut remonter aux deux acceptions essentielles du mot « humanitas » ou « humanisme ». Il ne faut pas confondre les deux sens.
1°) Il y a d’une part l’humanisme antique, dont l’origine est la source romaine, inspirée par l’hellénisme. Cet humanisme avait pour trait principal le reconnaissance de l’humanité de l’homme et le refus de la barbarie. L’humanitas de Rome, inspirée par la παιδεία (paideia, c’est-à-dire la culture, la formation, l’éducation) de l’hellénisme tardif dans les écoles philosophiques qui imposait la renonciation à la violence et à la destruction de la culture. L’éducation de l’homme devait se réaliser au bénéfice de la construction de la raison et de l’édification de la paix. C’est toujours, malgré tout, notre modèle d’éducation. L’homo barbares s’est ainsi inscrit dans son opposition à l’homo humants dans son essence. Cet humanisme a un sens à la fois métaphysique et profondément moral. Mais il existe un second sens du mot « humanisme ».
2°) L’humanisme c’est aussi un mouvement historique né au XVIè siècle. Il correspond aux studia humanitatis, ce qu’on appelle encore les humanités, « faire ses humanités », faire ses études, qu’on appelle encore en anglais « humanities », constituées à l’origine de quatre disciplines littéraires : la grammaire, la rhétorique, l’histoire et la poésie. C’est un humanisme intellectuel dispensé par les universités qui cherche à retrouver les sources de l’Antiquité, mais en soi il n’a rien de moral. Il est même intéressant de constater que la modernité se situera paradoxalement par rapport à ce modèle rationnel dans la mesure même où elle s’emploiera à le dépasser.
Or, pour Heidegger l’humanisme antique reste insuffisant pour penser l’Homme. Le modèle rationnel antique est issu d’Aristote que Heidegger a longuement médité. Ce modèle rationnel repose sur une détermination métaphysique de l’homme apparue en Grèce chez Aristote dans Le Politique où l’homme est défini comme un animal rationnel possédant le λογος (logos), et, parallèlement, à un « animal politique », φύσει πολιτικόν (« L’homme est par nature un animal politique », Politique, 1253 a 2-3) ; intégré dans la polis.
La culture européenne a suivi et transmis au fil des âges ce modèle à double face, celle de l’homme et celle du citoyen, de la Renaissance au XXè siècle et avec les divers humanisme, positiviste, marxiste, personnaliste ou existentialiste.
Or, cet humanisme est fautif pour Heidegger parce qu’il pense l’homme à partir de son « animalitas » ; il ne le pense pas en direction de son « humanitas ». L’erreur ontologique, à ses yeux, de l’humanisme, c’est de s’être mis sous la dépendance du biologique. Une plante, un animal est refermé sur lui-même.
C’est là qu’intervient Être et Temps (Sein und Zeit). Pour Heidegger, ce n’est ni l’animalité de l’homme, ni la vitalité ou encore la divinité qui se situe au centre de l’Homme, c’est l’Être. L’Homme est le seul étant pour lequel le regard porté en direction de l’être, qui appelle la venue de la parole, fasse immédiatement sens. L’Homme est le seul être à vivre dans l’Ouvert. C’est cela qu’il faut comprendre par Da-sein.
On voit bien qu’il y a une relation directe entre le fondement métaphysique de l’homme en Occident, fondé sur son animalité, depuis aristote et les camps de la mort qui ont montré jusqu’à quelle bestialité pouvait s’abaisser l’homme pervers qui n’appartient pas à un autre paradigme que le paradigme aristotélicien mais n’en est que la perversion radicale.
D’où l’intérêt de la pensée de Heidegger pour penser précisément la Shoah.
Pour entendre si l’acteur à l’accent autrichien, Phil, il suffit de cliquer sur le premier lien de la note à Passou, c’est bête comme chou !
butane ou propane….
Berguenzinc vous m’inspirez un concept pour une nouvelle formule explosive pour une émission à buzzer genre des chiffres et des lettres: en 7 lettres, top chrono et boum vous avez le choix butane ou propane si vous trouvez le compte bon ou le mot le plus long. C’t’un peu déglinguos mais votre famille si vous l’emportez ramasse le jack pot , c’est tout de même mieux que… enfin vous savez quoi.
D je suis déçue, je n’ai pas nagé, la mer n’était pas propice.
le paradigme aristotélicien participe de la pensée chrétienne, WGG !
Qu’est-ce qu’il dit sur la beauté, Heidegger, WGG ?
Madame Bona
J’ignore qui est cette dame , un homonyme contre-bassiste si mes souvenir sont exacts, Richard Bona. Vu et entendu « au baiser salé » il y a fort longtemps, je crois à moins que j’invente ce souvenir, souvenir flou.
D’ailleurs le grec n’a pas de mot pour « homme », comme l’avait montré Luc Brisson à une conférence de l’Institut des Études lévinassiennes. On le voit par exemple dans cette citation où l’homme (ἀνήρ) n’est qu’une étape de la vie : les âges de la vie sont : παῖς, μειράκιον,, πρεσβύτης X.Smp.4.17.
L’homme (en latin homo, qui vient de humus, comme en hébreu Adam vient de la terre) est celui qui est là, inscrit d’emblée dans le monde, en situation telle qu’il est ouvert à ce qui est et non pas refermé sur sa vie comme l’animal ou la plante. L’être est donc le principe transcendant vers lequel l’homme, en tant que Da-sein, l’ « être-qui-est-là, est orienté dès sa venue au monde. L’homme n’est donc pas son propre centre, comme le dit l’humanisme antique repris par l’humanisme de la Renaissance, ni sa fin dernière : « l’homme n’est pas érigé comme centre de l’étant », écrit Heidegger (Questions III). C’est à l’être, et non à la vie, que revient un tel privilège.
Ça va loin.
Pkoi bérénice la mer n’était-elle pas propice ?
Ai nagé une heure ds des conditions hypradifficiles. Bcp de roseaux envahissent le lac et des travaux dantesques sur une des rives faisaient une sonorité invivable. Mais nagé une heure quand même ? ; dure vie.
Ensuite toute la culture s’est édifiée à partir de cette métaphysique centrée sur l’homme.
C’est Cicéron qui inventera le terme appliquée à l’humanité. Après avoir hésité entre plusieurs termes pour exprimer les opération de l’esprit, humanitas, doctrina, litteræ, il aboutit aux expressions de « cultura animi » et de « cultura ingenii », en sortant les termes de leur acception purement agricole. Il donne un sens dérivé au verbe « colere » ou « excolere » (à l’origine : prendre soin d’une terre), qui se mettent à définir désormais une éducation : « excolere animos doctrina », cultiver les âmes/les esprits par l’instruction (doctrina). L’homme cultivé est ainsi l’homme qui prend soin de son âme, comme le cultivateur est celui qui prend soin de sa terre. Expression qui est reprise par Virgile dans l’Énéide (v. 663). La formule cicéronienne s’imposera ensuite dans toute la culture européenne : « cultura animé philosophia est » (Tusculanes, II, 13). La culture européenne se présente donc dès ses origines comme l’édification de l’âme.
Peut-on penser l’espèce humaine comme un tout
malgré des oppositions diamétrales comme celle
entre la croyance en un au-delà et la « prison »
de la vie ici-bas ?
Il y en a d’autres, universelles, clivantes.
Inconciliabulement.
rose, comme la proximité n’impose aucune urgence, je choisis les soirs ou les matins tôt quand l’eau est lisse, le matin limpide en plus et ma préférence va aux horizons dégagés quand la ligne des Pyrénées dégagée s’offre aux brumes nacrées, rosées ou blanches d’un jour de chaleur qui finit. En début de journée c’est comme si le monde pendant la nuit avait été réparé, l’eau miroite de mille éclats et la mer quand il ne vente pas n’est pas formée, ambiance piscine d’un genre sans fin où l’on se fixe pour but la ligne de plots flottants d’un embarcadère. Avant d’atteindre l’âge du malaise cardiaque je nageais droit devant jusqu’à la deuxième bouée, je ressortais de l’eau tout étourdie puis lézardais au soleil avant de recommencer.
De cette définition de la culture découlent aussi les trois questions kantiennes fondamentales centrées sur la question de l’homme :
— ce que nous pouvons savoir (Critique de la Raison pure)
— ce que nous devons faire (Fondation de la métaphysique des mœurs et Critique de la raison pratique)
— ce que nous pouvons espérer (Critique de la faculté de juger)
Comme c’est beau.
bouguereau dit: 16 août 2016 à 18 h 48 min
jicé il hancule le yard..il nous fait justice
–
Le yack, tu veux dire ?
« Vie creuse, parasite mondain, … lorsqu’il veut travailler. »
in germanica.revues.org
Bah, s’intéresser aux écrits laisser tomber le bonhomme.
Ne sait pas où il a mal.
nota : Dominique Bona est l’excellente biographe de Romain Gary et a commis aussi celle de Berthe Morisot talentueuse, m’a-t-il été dit. Elue également membre de l’Académie Française.
Dans la série N’importe quoi après tout tant qu’on y est : Hamon candidat à la Présidentielle.
*Ouuuuaaaaaaaarrrrrrrrrfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
>bérénice
mais pkoi n’est-elle pas propice ? Vent, vagues ?
Le matin elle est froide.
Je vais y aller tôt demain matin. Moi je plonge des rochers directos, mais je vise une digue où j’émerge, ensuquée. Je sèche, je repars même trajet en sens inverse. Je ne regarde personne – sauf parfois, les enfants. Maintenant je vérifie les burkinis (depuis deux jours) : ce soir, nul.
Au lac, je fais le tour : une heure. Si grand lac, je fais les bras. D’un bras, l’autre.
la mer, c’est mieux que la piscine.
les lacs c’est mieux que la piscine mais moins bien que la mer.
Widergänger dit: 16 août 2016 à 20 h 45 min
D’ailleurs le grec n’a pas de mot pour « homme »
J’ai l’impression que Widergänger a oublié l’existence d’ » Άνθρωπος » .
>JC
la paille pour moi, la poutre pour vous.
Nous n’avons pas gardé les cochons ensemble.
Un de ses quatre, je vous singe, vous en aurez pour votre pognon.
>Berguenzinc doc. de Jean Rouch pour voir la copulation des poulpes mâles : c’est absolument extraordinaire. Autant que la naissance des hippocampes d cela poche ventrale du père.
Sur ce, je vous laisse les hommes, dans votre entre-soi.
Et surtout que le copain de bérénice qui partage sa couche depuis nombre d’années ne lui réponde pas.
Elle est banquière et nourricière, nageuse en haute mer, photographe aux sommets, dont le petit Dru, et surtout pas de tendresse sur la toile hein, cela pourrait faire envie. On sait jamais.
Han ma copine elle me fait ça.
Ma femme
Ma compagne
Mon amante
Mon épouse
Ma chère et tendre
Celle avec qui je partage ma vie
Ma conquise, je t’adore
Ma douce
Mon indispensable
Ma « je me languis de toi »
Mon tendre amour
Ma Perséphone
etc.
JC et sa turpitude.
Tout sauf un poème.
Faut-il être ignoble pour être talentueux ?
Non.
Être ignoble c’est être ignoble.
Et, être talentueux, c’est être talentueux.
rose, Mère Michel. Et déterminée.
Dominique Bona est l’excellente biographe de Romain Gary
pris le fil des commentaires vers 280, quelqu’un l’a-t-il citée, avant LDVB, à propos de Zweig ?
Non, je ne l’ai pas oublié. Anthropos vient de aner (ἀνήρ) dont j’ai montré par une citation qu’il ne désignait pas l’homme tel que nous le concevons dans la tradition judéo-chrétienne, comme homo sortant de la terre (humus) ou Adam chez les Hébreux. Anthropos (ἄνθροπος) veut simplement dire « qui a le visage de l’ « ἀνήρ ».
Et chacune des trois questions kantiennes, qui définissent l’architectonique de la culture fondée sur la question de l’homme, est elle-même liée à une idée directrice :
— la recherche de la vérité pour la question du savoir
— la recherche de la justice pour la question politique du Que faire ?
— la recherche du Bien pour la vie morale.
Ce triple soin que la culture doit apporter à l’âme humaine a engendré l’Europe. Toutes les grandes œuvres d’art, de quelque discipline que ce soit, sont la manifestation dans la culture de ces trois idées directrices (la vérité, la justice, le bien).
La culture a pour but d’édifier l’âme humaine. Édifier vient de « ædificare », qui vient lui-même de ædes, le foyer (à l’origine), le temple et la maison (au pluriel, en latin, mais c’est le même mot au nominatif, ædes). À chaque fois il s’agit d’élever la réalité de l’homme à la hauteur d’une idée, à chaque travail d’édification :
— on édifie le monde à partir d’un modèle théorique scientifique, une idée du monde (Einstein à Valéry : les idées sont rares en science)
— on édifie l’homme à partir d’un modèle éthique, une idée de ce qu’il doit être (d’où les interrogations légitimes par exemple de Pierre Assouline sur le post-humanisme)
— on édifie le citoyen à partir d’un modèle juridique ; d’où les interrogations angoissées sur la construction européenne et de la citoyenneté qu’elle nous ménage.
Le fait patent que l’humanité soit diverse ne joue donc strictement aucun rôle ici, pour répondre à l’interrogation de Polémikeur.
Passionnant documentaire qui vient de se terminer (Arte), sur l’invention du cinéma par Charles Pathé et Léon Gaumont. Les frères Lumières, Méliès, Pathé, Gaumont, la France a inventé le cinéma et a dominé tous les marchés, y compris américain jusqu’en 1914…On connaît la suite.
Encore une illustration de l’effroyable césure de la Première Guerre Mondiale, qui a entraîné le basculement de l’inventivité, de la puissance industrielle, du pouvoir économique de l’autre côté de l’Atlantique…
Eh oui, quand je dis à mes élèves que le cinéma est né en France, ils ne veulent jamais me croire.
Vous auriez dû faire prof de philo, WGG, avec vous je comprends !
Oui, alors ça fait plaisir, JIbé !
Mais à l’occasion, je fais aussi prof de philo. Prof d’allemand aussi. Quand je ferai prof d’anglais c’est alors que je serai vraiment sorti de mon problème avec la langue anglaise qui me fait suer sang et eau… Mais je vais en venir à bout de cette fichue langue bretonne !
Des buts et des modèles, d’accord,
mais leur réalité, au monde, à l’humanité
aux citoyens ?
Théorisquement.
»on dit que l’Irlande est le seul pays qui puisse s’enorgueillir de n’avoir jamais persécuté les Juifs ? »
. »parce que elle ne les a jamais laissés entrer »
—
Diaogue entre Deasy, principal & Stephen Dedalus, étudiant.
« Ireland, they say, has the honour of being the only country which never persecuted the jews. Do you know that? No. And do you know why?
He frowned sternly on the bright air.
—Why, sir? Stephen asked, beginning to smile.
—Because she never let them in, Mr Deasy said solemnly. »
– James Joyce, Ulysses
Quelques pages plus tôt, Deasy, l’antisémite & l’unioniste (pro-brit) de service, déclare:
« England is in the hands of the jews. In all the highest places: her finance, her press. And they are the signs of a nation’s decay. Wherever they gather they eat up the nation’s vital strength. I have seen it coming these years. As sure as we are standing here the jew merchants are already at their work of destruction. Old England is dying. »
Joyce n’y va jamais par 4 chemins: il connait son coeur & les hommes.
« JC et sa turpitude. Nous n’avons pas gardé les cochons ensemble » (rose)
Non, mais quelle cruche ! Cruche d’eau. Il lui manque le pastis. Je m’en occupe … Pour les cochons, vous en avez rencontré, certainement, autant que j’en ai évité. Chacun ses goûts !
Joyce n’y va jamais par 4 chemins: il connait son coeur & les hommes.
Avec Shakespeare et sûrement d’autres avant on pourra voir que le problème de l’antisémitisme jaloux de la réussite des juifs n’est pas nouveau. Est-ce qu’on reprochera à tous ceux qui sont catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans, baptistes,musulmans, bouddhistes, hindouistes et je ne sais quelles autres confessions de performer dans le sens de la réussite quelque soit le domaine où ils agissent, c’est n’importe quoi.
Shakespeare dont je ne sais s’il ne fait que s’adonner à l’art du portrait caricatural en fait des usuriers au nez et mains crochus un peu comme un des profils de la propagande nazi. Les préjugés sont immortels et de génération en génération ne perdent que peu de terrain alors que les haines inter-ethniques subsistent, intactes, et sont à l’origine de nombreuses guerres. L’Homme dans toute sa grandeur idiote.
nazi e . So sorry.
ils ne veulent jamais me croire.
WGG on va douter de votre couleur! rassurez-nous, êtes vous toujours blanc à l’embonpoint rassurant avec une pantoufle à carreaux?
« Les préjugés sont immortels et de génération en génération ne perdent que peu de terrain alors que les haines inter-ethniques subsistent, intactes, et sont à l’origine de nombreuses guerres. L’Homme dans toute sa grandeur idiote. »
Mais pas du tout ! C’est irréaliste de dire ça ! Si les préjugés demeurent c’est qu’ils sont fondés … Pour les Juifs comme pour les Sarrazins !
(d’ailleurs, observez les boxeurs israéliens à la TV, ils mettent des gants pour qu’on ne voie pas leurs doigts crochus…)
Widergänger dit: 16 août 2016 à 23 h 30 min
Beaucoup de mots latins/français en English –(beaucoup de ‘faux-amis’ )
FAUX AMIS
En 1936, pendant que les pitres de Blum organisaient la défaite, lorsque j’étudiais l’allemand pour être prêt à collaborer avec les nazis (les affaires sont les affaires…), on traduisait « Fantasie » par « Imagination ».
Ceux qui parlent couramment la langue de Goethe et des Lagerkommandos peuvent ils confirmer que le premier sens de Fantasie est bien Imagination ?
Je les en remercie par avance.
« On n’a pas d’image de la femme de Heidegger ? J’aimerais bien savoir à quoi elle ressemblait. »
Vous tapez « martin heidegger elfride petri » in Google images et le jeu est fait.
@ Widergänger
Tu n’as pas honte d’admirer la philosophie nazie d’un philosophe nazi? Si tu avais lu le livre de Faye tu saurais que toute la pensée de Heidegger, du début à la fin, est basée sur les mêmes principes que l’idéologie nazie.
Au lieu de parader ici en plagiant des explications vaseuses trouvées sur internet ou dans des livres des disciples français de l’auteur des « Cahiers noirs », tu ferais mieux de lire attentivement (si tu es capable) « Heidegger, l’introduction du nazisme dans la philosophie ».
@ Widergänger
« De Heidegger, de toute façon, on ne se débarrassera pas si facilement. Car c’est de la définition de l’homme qu’il s’agit, et plus essentiellement encore, de notre capacité, ou non — c’est le plus décisif — de penser un événement aussi important que la Shoah… »
Tu dis vraiment n’importe quoi.
De l’article d’Emmanuel Faye: « Heidegger : Sa vision du monde est clairement antisémite »:
« Dans un séminaire d’éducation politique de l’hiver 1933-1934, il enseigne que «la nature de notre espace allemand (…) ne se manifestera
peut-être jamais aux nomades sémites». Et, dans un cours de la même année, il exhorte ses étudiants à se donner pour but, «sur le long terme», l’«extermination totale» de l’ennemi enté sur la racine la plus intime du peuple germanique. […] La récusation constante, depuis les années 1920, de l’absence de sol et du déracinement de l’homme moderne, apparaît aujourd’hui comme l’expression, désormais explicitement assumée dans l’œuvre même, de ce qu’il nomme, dans ses lettres, l’«enjuivement au sens large» de la culture allemande. […] Une œuvre peut-elle garder le nom de philosophie, quand elle se donne ainsi pour principe un racisme ontologisé? La tentative d’inscrire l’antisémitisme dans l’«histoire de l’être», affirmée par Heidegger dans ses Cahiers noirs, est-elle réductible à une ultime aventure ou «errance» – selon le mot de Peter Trawny – de la pensée philosophique ? Il apparaît nettement qu’il s’agit d’une version
ontologisée et mythifiée de la vision du monde national-socialiste. »
J’espère qu’après avoir lu cet article au moins (le livre de Faye est trop gros pour toi) tu vas fermer définitivement ta guexle sur Heidegger.
Il y a dans le gros NRF sur la correspondance entre Martin et sa Nana de 1925 à 1975, des lettres d’icelle à Elfride – par exemple celle de NYC le 17 mai 1969 (page 172) – où ça cause pognon sur les manuscrits…
Plus loin deux à trois photos d’Hannah démontrent le courage insensé d’Heidegger : tomber amoureux d’un thon pareil, et passer à l’acte, faut le faire !
« Heidegger, l’introduction du nazisme dans la philosophie ».
Je ne sais pour vous mais pour moi se présente l’image du compte gouttes comme si l’on instillait sans qu’évidemment personne ne soit témoin un poison mortel à une nourriture, type digitaline ou strychnine.
Pour exemple pêché dans Wiki:
Le bandit sicilien Gaspare Pisciotta (1924-1954) fut empoisonné en prison par la mafia ; de la strychnine fut versée dans son café.
@gontrand dit: 16 août 2016 à 22 h 31 min
Exact ! Une époque pleine d’inventivité. Je me suis régalée.
Pour Zweig,le mélancolique exilé, qui a tant douté de la valeur de son œuvre, quelques nouvelles ou petits romans lus ces derniers mois que j’ai beaucoup appréciés : « le voyage dans le passé », « un soupçon légitime » (très agréable édition bilingue bien que je ne sois pas germaniste), « Le bouquiniste Mendel » « Le retour de Gutav Mahler », « Lettre à une inconnue », « Le Joueur d’échecs »… Quelle finesse d’analyse psychologique et quel art de la suggestion des sentiments intérieurs par un geste, un regard de ses personnages !
Pour ses dernières années d’exil, le fait d’écrire dans une langue qui lui était désormais interdite a dû lui être difficile à supporter comme de perdre un pays natal et puis, comme beaucoup, acceptait-il de vieillir ? La soixantaine est un cap redouté…
Quand on offre sa machine à écrire, a-t-on envie de continuer à vivre ?
Mais pourquoi le 22 février 1942 après avoir écrit à ses amis et mis de l’ordre dans ses affaires ?
Vienne, toujours avec Arthur Schnitzler « Mourir » (Belle réflexion contemporaine autour de l’idée de serment. Félix, Marie… Acceptera t-il que Marie lui survive et jouisse de la vie après sa disparition?)
renato, en famille, père, mère et deux enfants:
http://images.nzz.ch/eos/v2/image/view/643/-/text/inset/128ccfdd/1.18343485/1405356189/heidegger.jpg
Allons Bérénice, un peu de sérieux ! Vous dites « un bandit sicilien », mais… c’est redondant ! Et, tout de même, la strychnine dans le café, la paire de chaussures en béton armé au fond des eaux, la cordelette d’acier autour du cou, le plomb cérébral, ça a tué bien plus de monde que Martin Heidegger avec sa philosophie germanophile, non ?…
C’est fou ce que, renato en famille, il ressemble à Martin l’hadulterophile !
N’accablons pas Alba : il est peut-être bon en couture.
mis de l’ordre dans ses affaires ?
Sur ce détail, les suicidés consciencieux le font pour ne pas laisser à ceux qui leur survivent un désordre supplémentaire, s’ils sont maudits, quand ils ne sont pas regrettés, pour leur geste ils ne le seront pas pour avoir laissé un pagaille à gérer. Si l’on accepte le billet pour vérité il s’est donné la mort pour plusieurs raisons, d’une part de voir sombrer le monde dans l’horreur nazie et ce qu’il put en capter car tout n’était pas à l’époque de sa mort encore révélé, secundo de ne pouvoir y répondre en s’exprimant et en s’engageant à l’écrit contre , tertio il se regardait peut-être ne pas même répondre à une infime partie de cette misère en manifestant une solidarité vis à vis de ses amis dans le besoin et exilés comme lui et il n’est pas difficile d’imaginer les sentiments qu’il a pu éprouver à sa propre rencontre. Dernier adjuvant sa nature mélancolique le prédisposait au suicide et fut aggravée par les circonstances historiques.
… je suis bien d’accord avec vous, Bérénice, qui le dites si bien, avec tact, finesse, et respect : Zweig était une c.ouille molle suicidaire….
christiane de 9.42 : »Pour ses dernières années d’exil, le fait d’écrire dans une langue qui lui était désormais interdite a dû lui être difficile à supporter comme de perdre un pays natal »
Ah bon? Il n’avait plus le droit d’écrire en allemand ? mais alors en quelle langue écrivait-il ?
JC Hitler s’est abreuvé à plusieurs sources pour pouvoir consolider sa vision et sa gestion quand elles ne les ont pas inspirées et justifiées.
En quelle langue Sweig écrivait-il?
En grec ! Il savait du grec, Madame, autant qu’homme d’Autriche.
– En grec, ô Ciel! en grec! Il savait du grec, ma sœur!
– Ah, ma nièce, en grec!– en grec! quelle douceur!
JC je suggère qu’un dictionnaire amoureux des philosophes bandits soit concocté. Il devrait contenir quelques anomalies ou excroissances d’un genre douteux.
« JC, Hitler s’est abreuvé à plusieurs sources pour pouvoir consolider sa vision et sa gestion quand elles ne les ont pas inspirées et justifiées. »
…vous me l’apprenez….
Les théories et écrits puristes préexistaient, JC, il s’est appuyé sur ce lit de punaises antisémites, a profité du contexte socio-économique et a raflé la mise.
Si « bandit sicilien » est redondant, « bandit philosophe » l’est cent fois plus encore !!!
Ne serait ce que par la profonde immoralité de leur démarche, alors qu’un caporegime mafieux est simplement un gagne-petit mal inséré, dealer de quartier qui réussit, quoi…
Qui peut en vouloir à un actif qui se trompe de voie de garage ?
JC je ne souhaite pas dévier de l’axe du sujet mais il me semble que vous sous-estimiez le pouvoir des mafias avec leur organisation pyramidale et aussi complexe que la carte des CA entemêmlés, sait-on qui se trouve au sommet.
à 8 h 34, le JC évoque Martin… pour lui c’est Martin Circus à son niveau bas de gamme
entremêlés, aux sommets.
» avec vous je comprends ! »
Ça m’inquiète…
TGRDB !
Zweig, un auteur favori de notre Popaul totalement muet terrassé par la grappa
Je ne sais pas s’il n’existe pas de mot signifiant « homme » en grec, mais il semble bien que Prométhée ait créé les hommes, c’est-à-dire les humains, à partir de la boue et qu’Athéna leur ait insufflé la vie…Je ne sais pas comment Hésiode appelait ces êtres curieux qui différaient des dieux en ce qu’ils étaient mortels mais leur ressemblaient beaucoup par ailleurs. Il devait bien y avoir un mot en grec pour désigner ces « hommes » qui sortaient de la boue…
Et quand Aristote définit l’homme comme un être doué de langage voué à vivre en société, distinct des animaux et des plantes, il utilise bien un mot dont le contenu ne doit pas être si éloigné de celui « d’homme » au sens de l’humanisme européen, non?
Un peu rapide, WG, votre panorama de la philo des grecs à nos jours…
N’y a-t-il pas dans lâcheté
la nuance d’activité, en négatif
certes, pareille à celle du courage,
alors que le sentiment de lassitude
et d’impasse éprouvé par Zweig
ressemblait plus à une dépression
caractérisée plutôt par l’absence d’énergie,
l’impossibilité de réagir ?
Sûr qu’une vie antérieure édulcorée
ne prépare pas un être vulnérable
à devenir un combattant chevronné !
Le vrai lâche ne calcule-t-il pas
le renoncement aux moyens qu’il a
de faire face ? Etait-ce le cas
de Zweig ou n’avait-il pas vraiment
ces moyens, cette ressource vitale ?
La faiblesse est un état.
En définitive, un moment de lâcheté
ne peut-il résulter de causes
si différentes qu’il est justifié
de porter aussi dessus des regards
différents ?
En d’autres termes, le brave type
qui déçoit doit-il trinquer
comme le salaud confirmé ?
Qui en pâtit le plus
quand l’époque rechigne
à faire du détail ?
L’uniforme n’est plus loin.
Circonstanssatténuellement.
JC mon regard sur son suicide est vraisemblablement trop schématique, il était doté d’une grande sensibilité, peut-être aussi ce contexte l’a précipité dans la dépression et s’est- il senti impuissant à ne rien pouvoir résoudre ou opposer de suffisant pour contrer ce système qu’il a vu naître grossir pour finir par englober le tout, comment conserver l’envie de vivre quand on se sent inutile, débordé au point d’estimer que rien ne vaut la peine d’être tenté. C’est une espèce d’effet boule de neige ou de suif qui en dévalant sur la pente des jours finit par prendre toute la place et ne laisse plus à l’individu que cette perspective de la voir, accablé, sans répondant, horrifié et paralysé le rendant méprisable comme on peut lire sous le terme de « lâcheté » l’une des propriétés attribuées à Zweig pourtant fin analyste en matière de psychologie et qui n’a pas pu puiser la force de combattre d’une façon ou d’une autre un système qu’il abhorrait pourtant.
@Passou dit: 17 août 2016 à 10 h 06 min
Je laisse la parole à G-A. Goldschmidt (« Une langue pour abri ») qui exprime cela mieux que moi (Zweig était né à Vienne mais ayant fui l’Autriche en 1934, désespéré par la montée du nazisme, et écrivant en allemand, cette confidence bouleversante peut aller de l’un à l’autre, dans leur exil):
« Pour la première fois, j’éprouvais découpée, comme au couteau avec des bords précis, l’impossibilité d’établir par des mots ce que je sentais être (…).
Comment pouvais-je donc ne pas être ce que j’étais, je savais que j’étais allemand, d’un savoir immédiat et indubitable, ne fut-ce que par ce retentissement de la langue dans le corps (…) »
Il reprend cette magnifique introspection dans « La traversée des fleuves », « La forêt interrompue », Un jardin en Allemagne »…
Je crois que l’on peut être en exil de sa langue natale parce que la parlant, l’écrivant on se sent rejeté par ceux qui se la sont appropriée. Dans ces départs, regarder une dernière fois, une maison, des objets aimés, un paysage et revivre à l’infini ces détails…
Voilà, j’espère que c’est plus clair.
Aharon Appelfeld à évoqué cette déchirure dans un livre poignant « Le garçon qui voulait dormir ». Lui aussi, erre, au sortir de la guerre avec des réfugiés apatrides et ressent la perte de sa langue.
Dites, Passou, ce serait gentil quand vous mettrez en ligne un nouveau billet de la signaler dans les commentaires de ce billet. N’ayant ni MAC ni Iphone j’ai cherché longuement ce nouveau billet car il n’appartient pas à la même rubrique que le précédent ! et pour moi « larépubliquedeslivres.com » est toujours inaccessible. Je vous remercie par avance pour la signalisation que vous choisirez.
lâcheté, Polémicoeur, son domaine est vaste cela peut aller du n’être pas à la hauteur des idées qu’on défend théoriquement, en passant par un mauvais réflexe comme dans ce film » snow-thérapie,- le type qui abandonne femme et enfants lors de l’avalanche par égoïsme ou lâcheté? en ne soutenant pas son collègue, ami, voisin en difficulté, en n’aidant pas celui qui se fait agresser gratuitement et en restant à l’écart ou en prenant les jambes à son coup pour se sauver » moi d’abord, les autres après », en n’honorant pas son contrat d’homme avec toutes les qualités revendiquées pour ce statut entre gens de bonne société… En n’ayant pas le courage de ses opinions soit en les taisant soit en les reniant à la moindre avarie……….
La mise en ordre de ses dernières affaires dans cette Petropolis européenne plantée au milieu des perroquets est simplement une preuve du bon goût de Zweig.
Il est le seul auteur austro-hongrois qui se rendit au chevet de Roth agonisant à Paris, les deux avaient pris la mesure de la disparition de l’empire. Zweig n’évolue pas dans la même constellation que Klaus Mann, son soi-disant manque d’engagement dénoncé ici est à rapprocher de celui de Verhaeren qu’il fréquentait intimement et qui disait sa fierté d’avoir conservé sa villa belge intacte pendant la première guerre, épargnée volontairement par les Allemands.
Lu plus bas que la suite du journal de Hélène Hoppenot va paraitre ? c’est une bonne nouvelle. Son mari eut aussi une œuvre résistante au cours de son ministère des AE mais il semble qu’il n’eût jamais le pédigrée pour en tirer un bénéfice éditorial, au moins en France.
« En d’autres termes, le brave type
qui déçoit doit-il trinquer
comme le salaud confirmé ? »(Polyniqueur)
Un brave type qui déçoit rate ses objectifs, un salaud confirmé qui déçoit les réussit ! Aucune comparaison possible : défaite du Bon, victoire du mauvais… Business as usual.
« La soixantaine est un cap redouté… »
ça n’a pas été vraiment mon cas, Christiane. De tous les caps, c’est celui de la trentaine, l’adieu aux vingts ans, qui m’a été le plus difficile… A cette occasion, je me suis fait tatoué le lion ailé de Venise, blason des B. de la Sérénissime, sur l’épaule gauche, comme un poinçon éternel contrant la marche du temps !
christiane dit: 17 août 2016 à 11 h 12 min
Passou, je vous ai répondu mais ma réponse est en…attente de modération !
–
Et pour cause…
Avait-il des descendants? Tout mettre en ordre est aussi la parenthèse qui permet de maturer le projet, sa fin pour passer à l’acte comme une dernière chose à faire .
A cette occasion, je me suis fait tatoué le lion ailé de Venise, blason des B. de la Sérénissime, sur l’épaule gauche
–
Quelle vulgarité. Et il en est fier 1
jibé il ne vous faudrait pas flétrir de cette épaule sinon l’éternité va en prendre un coup.
D. Je ne connais pas cet enregistrement d’Yves Nat (je vais regarder) mais la découverte des sonates de Beethoven par Nat dans leur coffret bleu reste une des plus grandes découvertes musicales de ma vie, tout comme plus tardivement, celle de ses Schumann.
Pour Arthur Rubinstein, il ne se passe pas une journée -une journée!- sans que j’écoute l’un ou l’autre de ses enregistrements, même si je vois très bien tout ce qu’on pourrait lui reprocher. Mais la sonorité, le naturel du phrasé sont uniques. Et une intériorité ardente mais qui a la courtoisie de ne jamais forcer la sensibilité de l’auditeur, une grande leçon valable dans bien des domaines artistiques, et une des marques de notre civilisation.
Schumann.
Imaginez deux secondes le Comte de Paris : je me suis fait tatouer trois fleurs de lys d’or sur l’épaule ! Youpi !
WGG, sincèrement vos commentaires d’hier soir sur Kant et Heidegger, quoi qu’en pense Chaloux, étaient clairs et lumineux. Mais pourquoi limitez vous le territoire de leur portée intellectuelle à l’Europe ? La pensée n’est-elle pas universelle ? Les cogitations de Kant ou Heidegger, entre autres, ne sont-elles pas également profitables aux esprits distingués, aux gentilhommes, de Montréal, New York, Mexico, Buenos Aires, du Cap, Sidney, Singapour, Tokyo, Moscou, Pékin…
« La soixantaine est un cap redouté… » (X)
Vous rigolez ! Jusqu’au Cap Horn des 90 ans, tout va bien. Après, quand on commence à ne plus savoir s’il faut voter pour Thorez ou Le Pen, que l’on croit que le prénom de Benoit Hamon, c’est Marcel … ça craint !
Christiane, d’accord si vous voulez pour l’intériorité mais pas le naturel.
attation
tous les commentaires signés JC….. ne sont pas de moi….. seulement les plus nuls
« Avait-il des descendants ? »
Oui, Bénédicte. Dans le film, lors de son passage à New York par moins 15°, chez sa première femme, on aperçoit ses deux filles, mariées, et probables futures mères de famille… En revanche, sa seconde épouse ne lui a pas donné d’enfants, elle explique à un cultivateur de cannes à sucre qui lui a posé la question que, compte tenu de leur vie chaotique d’exilés, ce n’était pas souhaitable…
Pourquoi ai-je appelé bérénice Bénédicte ?
Le salaud confirmé
ne peut pas décevoir,
qu’il trinque ou pas.
Toute la nuance et,
non négligeable,
l’intérêt commun,
commencent avec
le brave type,
un peu ordinaire,
qui est amendable.
Hors suicide accompli.
Evidamnement.
trois fleurs de lys d’or tatouées sur la bitte, ça en jette, D. !
Jibé dit: 17 août 2016 à 11 h 28 min
« WGG, sincèrement vos commentaires d’hier soir sur Kant et Heidegger, quoi qu’en pense Chaloux, étaient clairs et lumineux. »
Lumineux, en un sens, à condition qu’on accepte d’y croire. Je ne suis pas spécialiste donc j’évite -soigneusement- les commentaires philosophiques, mais l’Heidegger d’Alba me semble surtout une ridicule adaptation pour les basses-cours.
Je suis allée voir le film hier. J’en suis ressortie en ayant l’impression de parfaitement comprendre l’expression « être au bout du rouleau ».
C’était le cas de Zweig, excellemment incarné par Josef Hader, qu’on voit devenir de plus en transparent et absent au cours du film.
Certes son refus de condamner le régime nazi bien qu’il soit pressé de toutes parts (journalistes, collègues écrivains…)est surprenant et décevant mais dire qu’il n’a aidé personne est très injuste: on le voit à plusieurs reprises intervenir ou mentionner qu’il est intervenu. En particulier pour son ex-femme, les deux filles et les gendres de celle-ci et de nombreux amis.
Superbe film. Le contraste entre la nature luxuriante et la lumière du Brésil d’une part, la grisaille sinistre et la neige de New-York en janvier d’autre part, est saisissant.
Je reprendrai une citation de Sancho Panza,
à la fin de Don Quichotte, trouvée dans un article du Monde : « Hélas ! Ne mourez pas, Monsieur ; suivez plutôt mon conseil et vivez encore longtemps. Parce que la plus grande folie que puisse faire un homme dans cette vie, c’est de se laisser mourir, tout bêtement, sans que personne ne le tue, et que ce soient les mains de la mélancolie qui l’achèvent. »
Les mains de la mélancolie ont achevé le Doktor Zweig.
Si elle est entièrement d’azur grand teint, admettons.
Non Jibé les deux filles qu’on voit à NY sont les deux filles que sa femme avait avant de l’épouser.
La bitte.
…pour distinguer mes commentaires de ceux de certaines larves usurpatrices, une méthode simple : les commentaires les plus c.ons sont miens …
( Dieu, cela me coûte de le dire !)
@ Chaloux
Tu connais « In der Nacht » par Y. Nat? Tu as son coffret Shumann (EMI, 4 cds)? Après avoir écouté beaucoup de versions, moi Beethoven et Schumann je ne les écoute que par Nat. Personne joue comme lui le « Andante molto cantabile » de la si belle sonate nº 30 de l’ami Ludwig (pour moi l’un de plus beaux moments de musique pour piano qui existent). Dans le coffret Beethoven, c’est la plage 7 du cd 8.
À propos de sonate 30, hier j’ai découvert une surprenante (par sa violence) version « live » de S.Richter à Leipzig en 1963 (lequel joue, d’ailleurs, l’Adagio de la Hammerklavier comme personne – quand il est bien luné). Dans le moment le plus violent de la 5e variation de ce même « Andante molto cantabile (Tema con variazioni) » il se dechaîne comme un sauvage (à partir de 15’10 »):
https://www.youtube.com/watch?v=Z9WJFWrMvzQ
De Rubinstein, tu as l’intégrale de ses enregistrements (94 cds)? Elle se trouve dans les bons sites de musique classique « gratuite »… 😉
@ Chaloux
D’ailleurs, dans cet « orage », on entend des fausses notes, non?
Oui Pablo, j’ai comme tout natien qui se respecte le coffret Schumann. Je viens d’écouter In Der Nacht par Nat, enregistrement de 56, l’année de sa mort, mais je trouve qu’il peine un peu à décoller. Un Schumann un peu trop beethovenien pour mon goût. Mais l’enregistrement des Etudes Symphoniques est sublime -encore que j’aime beaucoup celui de Samson François-, sans parler des Kreisleriana, inégalés -vraiment injouables, piano de professionnel-. Et les romances. J’en tiens pour mon Rubinstein, inégalable aussi à sa façon.
L’enregistrement de Rubinstein date de 1961. Richter avait donné à Carnegie une série triomphale de dix concerts avec le même programme. Richter devait avoir 45 ans et Rubinstein 74. Mais, sans doute un peu piqué au vif, il a décidé de donner lui aussi dix concerts à Carnegie, mais avec un programme différent. Vingt heures de musique c’est un exploit titanesque. Rubinstein convenait qu’il avait fait des tonnes de fausses notes et s’étonnait que la critique n’en ait pas dit un mot. C’est qu’il y avait autre chose, et c’est ce qu’on entend dans les enregistrements.
Dans ce très bel échange avec Bernard Gavoty, il s’exprime sur les sujets du travail, de la fausse note etc…
@ Chaloux
Pour les fausses notes, je parlais de l’enregistrement de Richter (même si, en concert, rares sont les pianistes qui n’en font pas).
Oui, j’avais compris. Pas grave.
Le grand spécialiste était Cortot. Mon professeur, qui serait centenaire aujourd’hui, avait été élève d’une de ses élèves et me racontait qu’il avait en récital des trous monstrueux. Il s’arrêtait en plein milieu du morceau, sortait de scène et revenait quelques minutes plus tard avec en main la partition de poche qu’il posait sur le piano. Dans son enregistrement du Concerto pour la main gauche, il y a un moment où on ne sait plus du tout où il en est. Mais c’est Cortot, unique lui aussi. Il existe un livre que je n’ai pas lu mais que je lirai un de ces jours : Cortot, Grand Art avec fausses notes.
@D. dit: 17 août 2016 à 11 h 30 min
Je ne comprends pas votre pensée. « Naturel » ?
le vice-chanccelier d’Allemagne, interpellé violemment par la racaille fasciste de la Petri lui a adressé un somptueux doigt, bien huilé….
C’est comme ça que se traitent fascisme et islamisme…. pas d’autre issue.
Le père du vice chancelier , Walter Gabriel était un nazi . le père de Manfred Rommel, SPD, aussi, et le père de Von Weizsäcker aussi, qui était ambassadeur du reich au Vatican…
Les fils et petits fils paient pour les dérives de leurs père et grand-père? Pour le reste, la Petri, égérie d’extrême droite outre -rhin, l’équivalent de la pétasse de PACA, ose écrire à Sigmar Gabriel qu’il est un rénégat et qu’il trahit (s!c) l’honneur de son père….
les burnes m’en tombent….c’est Heidegger qui doit bien se marrer, tiens…
Lavande, n’avez-vous pas trouvé que la mise en scène du film, avec ses cinq tableaux comme des actes, et tous les personnages à l’action à l’écran, du plus modeste emploi aux principaux rôles, avait quelque chose de superbement théâtral !
Dès le premier plan de la mise place de la table du banquet des écrivains, jusqu’au dernier : le corps enlacé du couple entraperçu dans la glace de l’armoire entrouverte, avec en voix, plus ou moins off, la lecture de la lettres d’adieu et les diverses prières juives et chrétiennes…
Il faudrait aussi parler de la musique du film, signé d’un certain Wagner contemporain…
c’est un espace commun pour un être-là, ou Dasein, toujours déjà enraciné en lui ; une existence non pas individuelle mais communautaire et exclusive, bref, dans le langage nazi de l’époque, völkisch
le veulquiche prééxistait largement au nazisme et est difficile à distinguer clairment de l’esprit grand prussien..au moins..sinon de l’histoire récente de la nation hallemande..de sa coultour et de sa grande..le sionisme lui est contemporain..il se sont assez bien hinspiré l’un lote..zweig dit des trucs dailleurs sur la confusion du sentiment juif..hencore aujourdhui..l’état d’israel..mais faut il havoir henvie de voir
La bitte.
dankeucheune
« Avait-il des descendants? »
Non il n’en n’avait pas voulu – et aucune ne lui en a imposé (c’était pas encore les années 70..)
excellemment incarné par Josef Hader
voilà l’probloc il aurait du prende bruce willis..et ha la fin il aurait dit comme clovis a genoux regardant la croix ‘havec mes francs je l’aurai hempéché’..
Lavande dit: 17 août 2016 à 11 h 48 min
Très beau. Je me demandais en vous lisant si Sweig ne s’est pas suicidé aussi parce qu’il savait que quelle que soit l’issue de la guerre il ne retrouverait pas ce qui était définitivement perdu, sans quoi il lui était impossible de vivre.
S’agissant des décès de grands écrivains et de grands artistes de ce début d’année 2016, je me suis posé une question du même genre. Ou l’on s’arrête, ou ça s’arrête.
Vialatte citait souvent cette phrase qu’il attribuait à Buffon : « La plupart des hommes meurent de chagrin ».
Certes son refus de condamner le régime nazi bien qu’il soit pressé de toutes parts (journalistes, collègues écrivains…)est surprenant et décevant mais dire qu’il n’a aidé personne est très injuste: on le voit à plusieurs reprises intervenir ou mentionner qu’il est intervenu.
…pisqueuchte dis quhon le voit crévindju
@ Chaloux
Très intéressant l’entretien avec Gavoty. Quel personnage ce Rubinstein ! Intelligent, lucide, drôle, futé… Ce qu’il dit sur la structure des oeuvres est très important. Il avait pigé l’essentiel.
Cortot, je n’ai jamais aimé. J’imagine que pour l’admirer il faut être un pro de piano, pas un simple amateur.
« La plupart des hommes meurent de chagrin »
quelques myers de cédé..ha t’as henvie dle secouer mon larbin
ha pablo toi chte pardonne..les ptis gros ça se maltraite pas..en espagne hon dirait quc’est pas viril
D. dit: 17 août 2016 à 11 h 51 min
La bitte.
D est-ce que ce ne serait plutôt pas Bitteu schön ?
Jibé dit: 17 août 2016 à 11 h 28 min
Vous posez une bonne question, en effet, Jibé.
Ce qui est valable pour l’Europe l’est évidemment pour le reste du monde puisque il s’agit de cultiver son âme sur le mode universel. Mais force est de constater que c’est en Europe qu’est née cette « culture de l’âme humaine », c’est en Europe qu’on a appris au fil des siècles à prendre soin de son âme jusqu’à en faire une tradition scolaire, littéraire et philosophique, et qu’ailleurs dans le monde, cette tradition ne s’est guère implantée, ni en Chine ni en Inde ni aux Etats-Unis, sauf dans l’élite américaine parce que très liée à l’Europe. Sans Cicéron et un Valère-Maxime, un Montaigne eût été inconcevable.
C’est le philosophe pragois, Jan Patočka, qui souligne dans son livre Platon et l’Europe que le « souci de l’âme » est le trait dominant de la culture européenne, en reprenant d’ailleurs une expression de Platon dans l’Alcibiade. De même un penseur comme Günther Anders qui écrit comme sous-titre à son Obsolescence de l’homme, paru en 1956, « Sur l’âme à l’époque de deuxième révolution industrielle ». Patočka définit l’âme humaine par « ce qui possède un savoir sur la totalité du monde et de la vie » (Platon et l’Europe, p. 20) :
— le souci de la compréhension du monde en tant que monde par rapport à l’idée de vérité;
— le souci de la communauté en tant que communauté par rapport à l’idée de justice;
— le souci de la compréhension de l’âme en tant qu’âme par rapport à l’idée de bien.
On reconnaît là les trois piliers de la culture fondée sur la question de l’homme développée par Kant au XVIIIè siècle, que reprennent à leur manière, et dans le même souci, Jan Patočka comme Günther Anders à quelque vingt ans d’intervalle.
Entre les deux, a été publié l’ouvrage de Michel Foucault, Les Mots et les Choses, 1966, qui se termine par une méditation sur la disparition de l’Homme de la Renaissance, dans la lignée directe de Heidegger (1927) précisément même s’il ne l’évoque à aucun moment dans cet ouvrage pour autant que je sache. Mais il terminera sa vie par des ouvrages sous la rubrique « le souci de soi », qui reprend sans le dire le grand paradigme platonicien.
On voit bien que cette tension instaurée par Heidegger, reprise en silence par Foucault et ouvertement cette fois aussi par Derrida, au fond les deux penseurs majeurs du XXè siècle en France, entre une philosophie du Sujet d’origine platonicienne et aristotélicienne avec la définition de l’homme comme zoon politikon (animal politique ζῶον πολιτικόν), qui est au fondement même de toute notre culture — et alors même que le monde grec ignore ce que c’est que l’Homme — depuis Cicéron et surtout Kant qui l’a magistralement mise en ordre, et une philosophie du décentrement du Sujet et de l’Être, tout de même et paradoxalement très proche de la pensée juive au point que le grand Levinas se réclamera de Sein und Zeit (même s’il était plus critique sur la suite de l’œuvre de Heidegger), — fonctionne à plein dans le siècle.
Stefan Zweig en ressent bien évidemment les effluves. Il est juste au milieu de cette tension, de cette profonde crise de la « culture européenne », en tant que contemporain de Heidegger et en tant que Juif. C’est aussi ce qui le sidère parce qu’il sent quelque chose qu’il ne parvient pas à nommer, la crise de l’humanisme européen qu’il tente malgré tout d’explorer à travers Erasme, Calvin et quelques autres, sans trop savoir où il va au fond.
, est saisissant.
Oui je suis d’accord, cela peut faire penser à une omelette norvégienne qui n’attendrait plus qu’on l’enflamme et pour cause.
Tout de même, Cortot,
Bach-Vivaldi, Concerto pour orgue BWV 596.(La transcription de base est de Stradal, chacun y a mis son grain de sel ensuite).
https://www.youtube.com/watch?v=oVmQe0bWGXI
Malheureusement sans la fugue.
Avec la sublissime fugue, par Alexander Brailowsky, autre sorte de génie.
Le titulaire du compte dit « (Arr. Murdoch) » mais cet arrangement introuvable est en grande partie une resucée de celui de Stradal.
Oui, WGG. Mais reste encore à définir exactement ce qu’est la vérité, la justice et le bien pour l’homme européen en particulier, et universel en général ? Vaste programme, quand on voit ceux qui trouvent juste ou injuste d’interdire le burkini sur nos plages !
Pauvre Alba, laissons-le, non sans inquiétude, avec son lecteur…
« et alors même que le monde grec ignore ce que c’est que l’Homme »
Diafoirus diafoirant…
Vaste programme, quand on voit ceux qui trouvent juste ou injuste d’interdire le burkini sur nos plages !
jibé les vertus du bain de soleil et du bain de mer ont à souffrir de cet accoutrement, le soleil sur la peau favorise la fixation du calcium sur la trame osseuse et la natation raffermit votre musculature en plus du plaisir d’évoluer en sentant l’eau caresser votre épiderme, je ne sais trop si cette tenue favorise l’un et l’autre de ces bienfaits . En outre je me suis demandée, sans trouver de frontières précisément définie en la matière, quelle était la part d’adaptation que les individus devaient fournir pour la société qui les accueille afin de s’y fondre sans disparaître ni apparaître trop et inversement de quelle façon la société d’accueil devrait faire un devoir de s’adapter aux us coutumes exigences des différentes communautés qui s’installent sur son territoire et pour celle qui fait les feux de l’actualité balnéaire tire sa mode vestimentaire des malles d’un passé que jusqu’à présent elle était satisfaite de laisser de côté. Sûrement vais-je paraître plus ultra que les ultras mais si vraiment ces femmes sont mal à l’aise avec le mode de vie en cours ici et maintenant, qu’elles prennent des bains ou des douches fraîches dans leurs appartements dans l’habit qui leur plaira. Mais pour finir, ce sera une question épineuse proposée au Droit et auquel le Droit devra répondre.
à laquelle.
Certes, Jibé, mais ces débats sur le burkini prouvent justement que la justice est bien le souci majeur de la communauté en tant que communauté et que c’est un trait essentielle de la culture européenne.
Les idée de vérité, de justice et de bien ne sont pas des idées arrêtées et figées une bonne fois pour toutes. Elles sont vivantes comme la culture, et mouvantes. Même en sciences puisque ce qui était vrai sous Newton ne l’est plus sous Einstein, etc.
beaucoup d’ergotages autour de la lâcheté sur tableau noir mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase et l’a poussé à partir c’est que les bruits de bottes sont venus jusque dans sa sphère privée (perquisition)
pour le reste, quand on n’est pas nationaliste on n’est pas nationaliste epicétou
Widergänger dit: 17 août 2016 à 14 h 25 min
Alba, un millefeuilles de sottises.
écrase béré..globalment c’t’histoire est fort lamentab..vraiment pas dquoi gloser..garde tes pizzas spanghéro
Faisons simple.
Toutes les religions monothéistes haïssent le corps qui, organe réellement divin, palpable, sensible et sensuel, s’oppose naturellement à l’idée d’un dieu sévère, froid, exigeant, dangereux car illusoire !
Notre mot d’ordre, pour le vivre ensemble futur sera : TOUS A POIL !
Que chaque burkini, chaque voile, chaque barrière au « jouir de soi » tombe définitivement en poussière de mensonges théologiques …. Votez, et faites voter, pour le parti du Nouveau monde amoureux.
Vive Charles Fourier ! Vive la France !
bouguereau dit: 17 août 2016 à 14 h 33 min
écrase
On ne peut pas dire « écrase » à Bousale : c’est déjà fait.
« Même en sciences puisque ce qui était vrai sous Newton ne l’est plus sous Einstein, etc. » (Wiwi)
Ce qui était vrai sous Newton l’est toujours sous Einstein, mais comme la vérité n’est pas absolue, elle est multiple, probabiliste, même en sciences dite dures … on va dire que c’était, sous Newton, un peu moins vrai, un peu moins complet que sous Einstein, etc …
tout de même et paradoxalement très proche de la pensée juive
pas du tout paradoxal..y’a pas de pensée juive..pas plus qu’ahallemande..hil existe une ‘pensée’ sioniss qu’était pas celle du tout de zweig..ya comme hun parfum pour les goyes qu’il sniffe..dans tes fixes il y a quelquetemps tu hévitais rome comme vaguement chrétienne..quand je dis fixe ce sont des oukazes..car toute ta pensée et capilotracté par un mar tzou vil de bourin de corbillard..chiant comme la mort
Vive Charles Fourier !
..toutes les femmes pour toi et rien pour les autes
En théorie, les choses sont toujours plus simples, WGG, mais dans la pratique c’est une autre paire de manche !
L’exemple du burkini est un bon cas d’espèce, me semble-t-il.
Là visiblement, le maire de Cannes, que je connais personnellement, est qui est parfaitement respectable, n’a pas la même définition du vrai, du juste et du bien que l’iman de Bordeaux, probablement tout aussi respectable, et qui voit dans l’interdiction du burkini une stigmatisation des musulmans de France.
Vous me direz justement que ce dernier n’est pas représentatif de la pensée européenne. Mais, comme vous le souligniez, tout évolue, et l’Europe d’aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, est irrémédiablement « métissée »…
N’en déplaise à Richard Millet et Renaud Camus.
Le beau chez Kant
« Kant ne s’intéresse pas au beau en tant que qualité objective des choses, mais au jugement que nous formulons quand nous disons d’une chose qu’elle est belle. Qu’est-ce qui est impliqué dans cette affirmation : ”C’est beau !” ? Kant, dans « L’analytique du beau », commence par remarquer que ce jugement (”c’est beau”) n’est pas un jugement de connaissance, comme, par exemple, “Cette fleur a des épines”, car il ne nous apprend rien sur l’objet sur lequel il porte; il n’ajoute rien à sa connaissance. Je peux dire de la même fleur qu’elle est belle, je n’en étendrai pas par là ma connaissance sur elle, si bien qu’un botaniste qui me demanderait de la décrire pourrait me répondre que cette “information” n’est d’aucune utilité. Le jugement de beau ou de goût comme dit Kant (sachant qu’il définit le goût comme la faculté de juger du beau) est donc esthétique, ce qui signifie qu’il n’est pas objectif mais subjectif, ce qui signifie encore strictement “qu’il ne désigne rien de l’objet, mais simplement (de) l’état dans lequel se trouve le sujet affecté par la représentation”. Il est donc subjectif en ce sens qu’il désigne un genre particulier de sentiment ressenti par celui qui juge et ne désigne en rien une qualité objective de l’objet qui en a été l’occasion. »
même en sciences dite dures …
tout est mollissant..ha c’est pus comme havant
Bouguereau je regarde ce phénomène ( revendication identitaire, religieuse, politique?) et ce sont les choses qui me viennent à l’esprit. Sans prétention mais c’est mon opinion, je ne suis pas raciste, j’ai vu que SOS racisme s’en mêlait et que cette mode allait se prêter à autant de débats journalistiques, politiques en faisant appel à des spécialistes du droit, du temps gâché mais nécessaire puisque c’est une pression nouvelle et revendicative qu’exerce cette mode du burkini. C’est un peu comme si n’importe quel aficionados d’un mouvement lambda venait dans sa tenue folklorique, on peut entrevoir se que cela pourrait engendrer comme variation du paysage humain.
Mais l’idée de justice n’est pas la justice.
C’est un idéal que la communauté se fixe pour y tendre tangentiellement comme on dirait en mathématique.
Personnellement je suis tout à fait contre le burkini. Admettre le burkini c’est rentrer dans un engrenage qui nous conduira petit à petit à tout accepter. D’emblée il faut dire non. Ici, en Europe, la tradition est totalement opposée au burkini. Ça suffit déjà de les voir en burkini sur les plages en Israël. Ras le bol du burkini.
De même que pour le beau, on ne peut pas se contenter de dire, c’est la vérité, c’est la justice, c’est le bien ?
Il est donc subjectif en ce sens qu’il désigne un genre particulier de sentiment ressenti par celui qui juge et ne désigne en rien une qualité objective de l’objet qui en a été l’occasion
pour draguer ça vaut pas un caramel baroz
Les arrêtés d’interdiction du burkini par le maire de Cannes et quelques autres sont inacceptables. Sur une plage publique, on a le droit de se montrer dans n’importe quelle tenue, à condition qu’elle soit décente. C’est une atteinte caractérisée aux libertés individuelles.
« Mais, comme vous le souligniez, tout évolue, et l’Europe d’aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, est irrémédiablement « métissée »… » (JB)
Si le métissage conduit, non à l’enrichissement réciproque dans une relation respectueuse des lois d’une nation, mais à une propagande conduisant à un traitement inégalitaire entre homme et femmes, le métissage il faut se le mettre au culte : c’est tout ce qu’il mérite …. uhuhu !
Il est évident que la prolifération de burkinisettes conduira à la création de Milice d’Arracheur de Sac-Poubelles, la MASP, qui sévira sur les plages, puis à terre…
Faudrait vraiment être gland pour ne pas s’en inquiéter, voyant le coup venir depuis le 7ème siècle AC.
Sans prétention mais c’est mon opinion, je ne suis pas raciste, j’ai vu que SOS racisme s’en mêlait
objectivement béré il y a des bons sujets a moissonner a foison ou a s’y vautrer comme mol oreiller..pis y’en a des mauvais
les pubs sont interdites ici, soit… mais tenez pour paraître cultivé prenez donc une dose de vrai JC, effet garanti DPLG, ça fonctionne
le métissage il faut se le mettre au culte : c’est tout ce qu’il mérite …. uhuhu !
hach la nature..
Les caractéristiques du jugement kantien se résument à quatre propositions :
1. Le beau est l’objet d’une satisfaction dégagée de tout intérêt
(désintéressée ).
2. Est beau ce qui plaît universellement sans concept.
3. La beauté est la forme de la finalité d’un objet en tant qu’elle est perçue
dans cet objet sans représentation d’une fin.
4. Est beau ce qui est reconnu sans concept comme l’objet d’une satisfaction nécessaire.
(Relevé des copies après la sieste !)
C’est un idéal que la communauté se fixe pour y tendre tangentiellement comme on dirait en mathématique
le mur de gaza c’est hun peu ça
Jean, ce sont les marques d’une appartenance religieuse mâtinée politique qui jusqu’à présent n’apparaissaient pas comme indispensables aux plaisirs de la plage. J’y vois une arrogance, un non respect du mode de vie que proposent les démocraties aux femmes qui ont lutté pour se libérer des entraves religieuses et de la domination masculine. De plus vous ne pourrez pas voir qu’elles passent inaperçues, pour discrétion que leur morale impose aux femmes en les soumettant à la Loi Coranique, il y a mieux. Mais peut-être faut-il soit y lire l’effacement du corps de la femme prôné par ce texte en guise de soumission,il y aurait impureté à dévoiler son corps et c’est un anachronisme dans nos sociétés; soit une revanche de la part de ces néo-asservies pour être enfin vues et reconnues.
Des burkinis je me demande s’ils en ont à Taillissime à la Redoute ?
Et si le facteur veut pas le donner ? Hon lui met un pot de fleurs !
baroz tu fais l’hinnocent flattes t’émerveille et soudain tu sors ta bezace pour vende sa flannelle..hen vérité t’y pensais dpuis l’début et ça se voit baroz..fais gaffe
…..TGRL !
( quand Lacenaire parait, la joie de vivre disparaît…)
Pour les fabricants de maillots, le burkini représente un marché juteux, JC. Toi, si économiquement libéral, je m’étonne que tu ne pousses pas à la mise en fabrication immédiate chez nos industriels français ! Enrichissement des actionnaires et créations d’emplois garantis…
@Jibé
Sur le beau chez Kant, vous devriez aussi regarder du côté des textes qui traitent du sublime.
On vit déjà dans une société complètement anesthésiée par les lois et les règlements, et il faudrait encore y ajouter une nouvelle interdiction sur le costume de bain à porter sur la plage ? Les affres de la démocratie moderne…
mais non, le boug, je pratique seulement la maïeutique, comme jadis mon maître Socrate !
le sublhime..ça c’est dla pensée juive baroz
Et si le facteur veut pas le donner ? Hon lui met un pot de fleurs !
hen province on est de plain pied havec son facteur
bérénice dit: 17 août 2016 à 15 h 03 min
Jean, ce sont les marques d’une appartenance religieuse mâtinée politique qui jusqu’à présent n’apparaissaient pas comme indispensables aux plaisirs de la plage. J’y vois une arrogance, un non respect du mode de vie que proposent les démocraties aux femmes qui ont lutté pour se libérer des entraves religieuses et de la domination masculine.
De quel droit refuserions-nous à ces femmes d’afficher par leur tenue vestimentaire leur adhésion à une confession religieuse ? A ce compte il faudrait proscrire nombre d’autres signes d’appartenance religieuse, à commencer par les croix chrétiennes. Vous y voyez une marque de soumission à la loi imposée par les mâles : je suppose que vous avez demandé à ces femmes leur avis sur la question ? La plupart sont sans doute parfaitement consentantes. J’ai vu des photos de quelques unes en burkini ; je trouve, quant à moi, cette tenue des plus seyantes et gracieuses. Après tout, il fut un temps, pas si lointain, où, sur nos plages, les femmes se baignaient dans des tenues fort proches de celles-là, quoique moins avenantes. Vive le burkini !
JC….. dit: 17 août 2016 à 14 h 54 min
Argument puissant de JC contre le burkini, auquel je souscris totalement.
La discrimination de la femme n’a pas sa place dans les valeurs de la république. Point barre.
Valls appelle les musulmans à prendre position contre l’islamisme. C’est un progrès. On va peut-être finir par admettre (mais au prix de combien de morts ?) que l’islam, comme on s’en rend compte de plus en plus, est une civilisation d’arriérés mentaux, absolument incompatible avec les valeurs de l’Occident.
Alors que toute la communauté humaine lutte depuis des décennies pour l’égalité de l’homme et de la femme, dans tous les domaines de la société civile, il faudrait admettre le burkini ? Et puis quoi encore ! Le burkini n’a pas sa place sur nos plages. Qu’elles aillent se faire bronzer en Arabie Saoudite !
« La discrimination de la femme n’a pas sa place dans les valeurs de la république. Point barre. »
Que tous les hommes s’habillent en robe, moulantes, flottantes, longues ou courtes !
La plupart sont sans doute parfaitement consentantes
Oui c’est consternant, régression sur la liberté des femmes acquise. Pur les tenues similaires, début de sièce le sur les plages de Cabourg, Deauville, Trouville, mais le Coran a plus qu’un siècle de retard si la croyance est éternelle. Comment voyez-vous celles qui non contaminées ou contraintes optent pour le maillot à l’occidental, des boudins? J’ai l’occasion d’en voir quotidiennement avec leur belle chevelure laissée au vent et ce joli teint, elles sont autrement plus attractives.
pour
JiBé, je trouve honteux que les Sarrazinzins mâles n’envahissent pas nos plages en burkini rose, histoire de nous montrer ce qu’un progrès pudique, et islamocompatible peut apporter à notre culture naturiste …. uhuhu ! Quel marché pour nos usines textiles chinoises … !
Valls appelle les musulmans à prendre position contre l’islamisme. C’est un progrès
balaie dvant ta porte chieur d’encre
Quel marché pour nos usines textiles chinoises … !
faut hater ljour ou hy sront plus riche que nous..hon aura nos husines a nous comme les angliches
Quand j’étais enfant, WGG, lorsqu’on passait aux abords du monastère des moines bénédictins de l’abbaye de l’ile Saint-Honorat, à Cannes, on pouvait lire sur les panneaux : « tenues de bains interdites » (il fallait se rhabiller). Aujourd’hui, les moines ont créé sur l’ile un restaurant, une boutique où leurs produits sont vendus à prix d’or et on repris la gérance de la compagnie de bateau desservant l’île. De panneaux d’interdictions de toutes sortes, plus aucunes traces…
Sous un pseudo plat, syllabique, tiré de Jambrun, réapparait cette crapule connue, au style si reconnaissable, le Jean nouveau. Son pseudo est un string : ça dépasse de partout… Honteux ! A burkiniser dare-dare.
Mais, Jean, c’est justement ce pouvoir de séduction que le Coran leur ôte, les femmes sont dangereuses, il faut les enfermer d’une façon ou d’une autre. Par le vêtement, par le mariage , par une différence de traitement dans l’accès aux études et aux postes à responsabilité. La femme est un accessoire, une subalterne, une impure si elle se libère, une putain .
Dialogue entre un pandore cannois et une charmante en burkini du côté de La Bocca :
Pandore – Madame, vous portez un burkini, vous êtes donc en contravention, veuillez nous verser l’amende de 38 euros.
Dame – Un burkini, qu’est-ce que c’est ?
Pandore – Vous êtes musulmane, vous êtes mieux placée que nous pour le savoir.
Dame – Je ne suis pas musulmane.
Pandore (interloqué) – Ma qué ! Lé bourkini qué vous portez il est oune ténoue de bain moujoulmane !
Dame – Première nouvelle. J’ai vu cette tenue dans un magasin de maillots de bains, je l’ai trouvée seyante, je l’ai achetée. Vous voulez voir le chèque ?
Pandore – Tou ti fous dé ma goule, zalope ? Et puis à poil ! A poil ! (il l’empoigne. Cris de la dame. Quelques baigneurs, outrés accourent. Pugilat. Le pandore s’enfuit vers la mairie de Cannes, en caleçon. )
Jean, n’importe quoi, mauvais théâtre.
Dame – Je ne suis pas musulmane.
gueubèls qui s’y connaissait disoit ‘cest nous qui décidons qui est javanais ou pas’..
Jean, n’importe quoi, mauvais théâtre.
mauvais public..
Les filles ! Toutes en burkini, histoire de voir la tronche des pandores et du maire de Cannes ! Chiche ?
Jibé dit: 17 août 2016 à 15 h 25 min
Que tous les hommes s’habillent en robe, moulantes, flottantes, longues ou courtes !
Faut prendre sous Henri III, le panorama était complet !
Sous un pseudo plat, syllabique, tiré de Jambrun, réapparait cette crapule connue
hen même temps tous les hânes s’appellent martin..tu vas trop vite hen besogne
En France, dès que quelqu’un dit Blanc, il s’en trouve immédiatement un autre pour dire Noir (ce commentarium n’en est-il pas la plus parfaite illustration) ! Alors comment faire la synthèse du Bien, du juste ou du bon avec ça ? Un référendum quotidien ou un dictateur éclairé ? Un nouveau Napoléon III, peut-être ?
Il est grand temps, pour François – pas lui, l’autre – de lancer une grande campagne de CONVERSION auprès des burkinisateurs de gonzesses attardés.
Le Vatican a de l’argent, des pédophiles à recycler en grand nombre, des prêcheurs en veux tu, en voilà ! En avant les Croisés du String ! Convertissez moi ces Sarrazins, cette engeance à la pudeur uniquement féminiphobe, aux vertus chrétiennes, et que le Christ-Roi règne enfin sur nos plages …
Sur sa Croix, Jésus dans le plus simple appareil n’était pas en burkini, nom de son Père !
Jean, comme les hommes aiment pour plaisanter à se travestir trouverez-vous auprès de la gente masculine plus de volontaires que chez les femmes pour aller rigoler sur le littoral .
Jean dit: 17 août 2016 à 15 h 38 min
la tronche des pandores et du maire de Cannes ! Chiche ?
Houi mais il y a un aéro-club ! Les mecs vont faire que mater ils rentreront directos dans les hangars par le toit…
Les filles ! Toutes en burkini, histoire de voir la tronche des pandores et du maire de Cannes ! Chiche ?
des burkini sans fond comme dans les soirées à baroz
pour les a-mateurs : une photo de JC en burkulnu…
prix à débattre
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