Un certain malaise avec Stefan Zweig
Voilà un écrivain que l’on peut associer à tout sauf au malaise. Non que l’on sorte immanquablement heureux de la lecture de ses livres ; mais la mélancolie qu’ils engendrent souvent est faite d’une nostalgie sans tristesse, même lorsqu’on connaît la fin de sa propre histoire, la mort volontaire. En fait, le malaise à son endroit m’est venu après avoir vu le film de Maria Schrader Stefan Zweig- Adieu à l’Europe (Vor der Morgenröte- Stefan Zweig in Amerika). Non qu’elle ait rendu son héros méconnaissable, ou qu’elle l’ait travesti ou encore détourné. Pire encore : le film est si bon qu’il en est accablant tant il le révèle dans sa cruelle vérité.
Le parti pris de l’actrice et réalisatrice allemande (Hanovre, 1965) est très clair. Le film se divise en six chapitres, et quatre villes qui furent les quatre étapes importantes de son exil lorsque l’écrivain se décida à quitter Vienne pour Londres en 1934 puis l’Europe sous la botte nazie en 1940 : New York, Rio de Janeiro, Buenos Aires, Petropolis. Des fragments de vie significatifs de son évolution des années 40 mais qui permettent de ramasser ses contradictions, ses paradoxes, ses blancs et ses noirs. Des moments clés joués et filmés en plans séquence avec dialogues en temps réel, remarquablement organisés au sein d’une structure aussi rigoureuse que fluide. Tout sauf un biopic. Le genre a ses lettres de noblesse, quoi qu’on en dise, mais ce n’est pas le sien. D’ailleurs, le producteur Denis Poncet à l’origine du projet ne lui avait rien demandé de tel et savait que le résultat ne serait ni classique, ni conventionnel, ni académique et donc inattendu. Il l’est, pour le meilleur.
Quels Stefan Zweig nous montre-t-elle ? D’abord une star, statut aujourd’hui inimaginable aujourd’hui pour un écrivain mais dont ont joui des auteurs tels que Charles Dickens, Thomas Mann, André Maurois et bien d’autres encore. Entendez qu’en ce temps-là, leur présence annoncée dans une ville déplaçait des foules immenses, les journalistes ne les lâchaient pas, leurs conférences se donnaient à guichets fermés, on se les arrachait. Derrière la star, on voit un homme pris entre deux femmes, l’ancienne et la nouvelle. Rien d’un marivaudage. On le sent déchiré entre ses fidélités successives, entrecroisées, superposées puisque l’exil les réunit tous les trois. Enfin, c’est d’abord le portrait d’un écrivain doté d’un grand prestige, d’un intellectuel capable d’agir sur les consciences, que tous pressent de s’engager afin d’apporter son influence au combat antifasciste, et qui s’y refuse avec des faux-fuyants, des atermoiements, des alibis. Il apparaît moins découragé que dépourvu de courage .
Au fond, l’Europe du Monde d’hier (dont on oublie qu’il s’agit d’une fiction, témoignage de l’air du temps et du Zeitgeist qui ne saurait être prise comme source factuelle ) est le vrai sujet du film de Maria Schrader, mais une Europe d’autant plus fantasmée qu’elle est vue d’ailleurs par un absent. La partie brésilienne a été tournée dans l’île de Sao Tomé, ancienne colonie portugaise au large du Gabon. Josef Hader, Barbara Sukowa, Aenne Schwarz incarnent leurs personnages avec une force et une pénétration qui emportent l’adhésion. On le voit rongé par sa conscience, incapable de dire les mots qu’on attend de lui, miné par sa culpabilité, impuissant à aider les compatriotes réfugiés comme lui mais bien moins confortablement que lui, sourd aux demandes d’intervention.
Il ne se plaint pas car ce serait indécent ; simplement, il ne supporte plus cette situation qui le fait assister de très loin à l’engloutissement d’un continent, d’une culture, d’une histoire, de valeurs, d’un imaginaire, de convictions auquel il ne peut se résoudre. Une pensée revient sans cesse le hanter qu’il énonce en un leitmotiv :
« Qui peut supporter ça ? ».
Manifestement, en 1942, il s’est fait à l’idée d’un Reich pour mille ans, tel que promis par les nouveaux maîtres. C’est peu dire qu’il est résigné à l’autodestruction de sa « patrie spirituelle » comme il désignait l’Europe. Si désespéré qu’il semble avoir abandonné la partie avant même d’y participer. D’autres aussi ont vu leur même monde sombrer dans la barbarie. Ca leur a donné des ailes pour la combattre. On dira que c’est une question de tempérament.
La lecture des critiques, dans l’ensemble très positives, consacrées à ce film rendent un même son. La mélancolie de l’exilé a bon dos. Elle fait l’impasse sur ce qui en Stefan Zweig préexistait à l’Anschluss : sa propre personnalité. De nombreuses biographies lui ont été consacrées, dont celle, pionnière, de Donald Prater, et celle de l’un de ses traducteurs, Serge Niémetz. J’en ai conservé le souvenir d’une vraie difficulté à déterminer son identité et à distinguer les enjeux, son incapacité à s’engager publiquement, un tempérament d’irrésolu permanent, d’indécis absolu. De cette intranquillité, son œuvre a mieux profité que sa vie.
Quant à sa lucidité politique, nul mieux que Klaus Mann ne l’a mise à jour. Celui-là n’avait pas attendu la démonstration de l’immonde pour attaquer, s’indigner, dénoncer. Une ligne, une seule : on ne dîne pas avec le diable fut-ce avec une longue cuillère. Pas la moindre compromission, pas le moindre répit. Dans Contre la barbarie (Phébus), recueil d’essais, de conférences, chroniques, d’articles et de lettres, on trouve un échange terrible avec Zweig. L’affaire est d’autant plus douloureuse que l’écrivain autrichien est l’un de ses mentors. Nous sommes en novembre 1930. Deux mois avant, les nationaux-socialistes ont obtenu six millions de voix (certains chiffres ont une résonance tragique, avec le recul) et cent sept sièges au Reichstag. Dans un bref essai Révolte contre la lenteur, Zweig a vu dans ce résultat :
« … une révolte de la jeunesse, une révolte – peut-être pas très habile mais finalement naturelle et tout à fait à encourager- contre la lenteur et l’indécision de la « haute » politique » (…) Le rythme d’une nouvelle génération se révolte contre celui du passé ».
C’est peu dire que Klaus Mann est indigné par ce jeunisme aveugle. Sa réaction est sans mélange. Autant dire radicale au sens où il définit désormais son radicalisme : considérer ces gens comme dangereux, ne tenter aucun effort pour les comprendre, les rejeter donc sans appel. Ce sera désormais sa ligne d’action. Que le maître Zweig et les autres se le disent.
Bien sûr, on dira qu’il est facile et confortable de juger longtemps après. A ceci près que d’autres en leur temps, disposant des mêmes informations et des mêmes moyens que Stefan Zweig, frayant parfois dans les mêmes milieux, furent assez lucides pour comprendre et agir. Outre le bouillant et pugnace Klaus Mann, ou le grand bourgeois recru d’honneurs Thomas Mann, il y eut Berthold Brecht, Josef Roth et d’autres encore. Plus près de nous, il suffit de penser à deux jeunes philosophes français à Berlin dans les années trente, Raymond Aron et Jean-Paul Sartre, qui ont vu et entendu la même chose dans les rues, les cafés, les débats, les meetings, le premier y saisissant l’essentiel de la catastrophe annoncée, le second passant complètement à côté.
La lassitude accable l’antihéros. Il lui tarde de prendre congé avant l’aurore, ainsi que le suggère le titre original du film. L’image qu’offre ce Stefan Zweig est celle de la lâcheté. Même si on s’en doutait, de la voir si puissamment incarnée provoque un certain malaise.
(Photo en couleur de Josef Hader tirée du film et en noir et blanc Stefan Zweig et sa femme à la fin de leur vie au Brésil, D.R.)
1 117 Réponses pour Un certain malaise avec Stefan Zweig
Ces meres dont celle de Romain Gary pourrait être le prototype ne pensent qu’a donner sans comptabiliser ce qu’elles reçoivent ,mais elles ont à l’egard de leurs enfants une exigence terrible qui pesé comme une chape de plomb et qui en fait des emm…… deuses dans lesquelles à mon grand regret je me reconnais: elle exigent de leurs enfants qu’ils soient heureux
« La confusion des sentiments » de Zweig, Phil, ça relève de la sous-culture gay ou de la littérature universelle, selon vous ? Moi, longtemps j’ai cru qu’il était pédé le Zweig ! Apparement pas.
c’est pas une caillou dans ta chaussure, ça ?
Deux vieux marins des mers du Nord
S’en revenaient, un soir d’automne,
De la Sicile et de ses îles souveraines,
Avec un peuple de Sirènes,
A bord.
Joyeux d’orgueil, ils regagnaient leur fiord,
Parmi les brumes mensongères,
Joyeux d’orgueil, ils regagnaient le Nord
Sous un vent morne et monotone,
Un soir de tristesse et d’automne.
De la rive, les gens du port
Les regardaient, sans faire un signe :
Aux cordages le long des mâts,
Les Sirènes, couvertes d’or,
Tordaient, comme des vignes,
Les lignes
Sinueuses de leurs corps.
Et les gens se taisaient, ne sachant pas
Ce qui venait de l’océan, là-bas,
A travers brumes ;
Le navire voguait comme un panier d’argent
Rempli de chair, de fruits et d’or bougeant
Qui s’avançait, porté sur des ailes d’écume.
Les Sirènes chantaient
Dans les cordages du navire,
Les bras tendus en lyres,
Les seins levés comme des feux ;
Les Sirènes chantaient
Devant le soir houleux,
Qui fauchait sur la mer les lumières diurnes ;
Les Sirènes chantaient,
Le corps serré autour des mâts,
Mais les hommes du port, frustes et taciturnes,
Ne les entendaient pas.
Ils ne reconnurent ni leurs amis
– Les deux marins – ni le navire de leur pays,
Ni les focs, ni les voiles
Dont ils avaient cousu la toile ;
Ils ne comprirent rien à ce grand songe
Qui enchantait la mer de ses voyages,
Puisqu’il n’était pas le même mensonge
Qu’on enseignait dans leur village ;
Et le navire auprès du bord
Passa, les alléchant vers sa merveille,
Sans que personne, entre les treilles,
Ne recueillît les fruits de chair et l’or.
DHH, la frontière c’est la mère possessive. Ce que n’était pas celle de Gary ni la mienne ni vous-même, qui ne voulaient que le bonheur de leurs propres enfants. La mienne ne m’a jamais reproché de l’avoir abandonnée dès que j’ai eu mon bac en poche. Au contraire, je réalisais ce qu’elle avait toujours voulu faire…
La mère de mon ami franco-tunisien, c’est tout le contraire, elle donne l’impression d’avoir fait des enfants pour elle, uniquement, pas pour eux…
Oui, le boug, laissons le dégoût de tout à JC, et prenons notre plus belle lyre pour aller chanter sur la terre comme en mer et dans les airs les merveilles du monde entier !
« …des emm…… deuses dans lesquelles à mon grand regret je me reconnais: elles exigent de leurs enfants qu’ils soient heureux… » (DHH)
HEUREUX ….!!!
Quelle ambition, quel objectif démesurés ! Déjà qu’ils jouissent d’une bonne santé et d’un bon jugement, puis qu’ils se débrouillent tout seul … ça c’est un travail de mère et de père, aimants.
Oui, prenons notre lyre …. et jouons bien faux !
Kant définit le goût comme la faculté de juger du beau.
Baroz, Zweig relève de la littérature universelle, évidemment. Il a connu le professeur dépeint dans « la confusion des sentiments » à Berlin quand il y vivait assez librement comme partout, en Viennois fils de banquier. L’introverti fait partie de l’humanité que tout bon auteur (a fortiori Zweig qui recherche toujours la glèbe d’où sont tirés les personnages qu’il a biographés) doit portraiturer au moins une fois dans sa vie littéraire.
doit portraiturer au moins une fois dans sa vie littéraire
..et reuzment que comme lecteur tu peux hen faire l’hinventaire phil..ça en fait des fois et des fois comme hon dit a charleroi
le goût comme la faculté de juger du beau
mes petits sont minion..un peu trop disait la mère à baroz
Oui, prenons notre lyre …. et jouons bien faux !
bien faux c’est tout hun boulot
HEUREUX ….!!!
si manman si..si tu voyais comme j’ai hune petite teub
« la glèbe d’où sont tirés les personnages qu’il a biographes »
Moi j’ai lu et appréciée sa biographie de Marie-Antoinette, Phil. Je ne vois pas trop où se trouve la glèbe d’icelle ?
Bouguereau, le portrait par Zweig de son introverti est puissamment humain et aussi viril que celui de l’épisode « Lorenzaccio » de Morand dans son Europe galante. Bien loin des histoires sans talent littéraire qui encombrent aujourd’hui les rayons dits « gays ».
pour aller chanter sur la terre comme en mer et dans les airs les merveilles du monde entier !
hon dirait pas mais c’est surtout des reliefs de guerres baroz..la vraie mère juive elle veut surtout qu’son fils y fricote pas havec la palestinienne sans l’sou alleye meussieu..
chus dac phil..dire du mal de zweig ça porte malheur
si manman si..si tu voyais comme j’ai hune petite teub
c’était rien dpersonnel jicé..hy n’empêche..la génétique..ça compte
Le plus terrible, c’est ce que dit Jean Genet des mères Palestiniennes, le boug, dans « Un captif amoureux », après avoir passé deux ans dans les camps avec eux, elles, au début des années 1970 :
« Toutes les femmes ne faisaient pas que cela c’est-à-dire rien, en parlant beaucoup : chacune s’occupait d’un ou deux mâles qu’elle avait fait, dont elle changeait les couches, à qui elle donnait le sein ou le biberon afin qu’il grandisse, devienne un héros et meure à vingt ans non en terre Sainte mais pour elle. C’est ce qu’elles me dirent.
Nous étions à Baqa Camp fin 1970. »
Et ta maman, elle a été gentille avec toi, le boug ?
Hier soir j’ai mangé des blancs de poulet-vapeur (850 grammes) avec des lentilles et un quart de pastèque.
Puis entraînement Kung-Fu de 3 heuresw puis dodo.
@ Jibé
« Kant définit le goût comme la faculté de juger du beau. »
Et pour Kant c’est quoi une définition, une faculté, un jugement et le beau?
houi baroz..hon en a qu’une et un jour plus ‘mfais pas l’coup d’canner havant moi!’..j’ai été ha la hauteur
Pour faire court, Baroz, Marie-Antoinette est présentée comme une écervelée qui ne comprend sa vie qu’au moment de la perdre. En guise de Lumières, Zweig nous propose de la rendre commune, de retour dans la glèbe commune. C’est oublier la conscience de sa classe inculquée par sa mère, dont, peut-être, en descendant de juifs de cour fraichement émancipés, il refuse de prendre la mesure.
Au fond, Zweig justifie en 500 pages l’histoire des brioches, avérée fausse. Une idée qui continue à plaire au cinéma.
Et pour Kant c’est quoi une définition, une faculté, un jugement et le beau?
fais pas ton pti gros pablo
Pablo, tu suis pas, sur le beau selon Kant on n’en a déjà parlé ici même avec WGG !
l’histoire des brioches, avérée fausse
y’en a un qu’a pris sa mauvaise lyre et qu’a joué bien faux..faire un bastringue d’un pleyel c’est tout hun boulot
« une écervelée qui ne comprend sa vie qu’au moment de la perdre. »
Beau mot de la fin, Phil, qui plaira à Passou : on croyait à une biographie et c’était déjà une autobiographie !
on n’en a déjà parlé ici même avec WGG !
c’est pas comme ça qu’y faut parler à pablo..c’est pas comme ça qutu t’en fras un copin..
une écervelée qui ne comprend sa vie qu’au moment de la perdre
y’a un dernier dessin d’elle baroz qu’est pas mal
je suis allé m’acheter des viennoiseries chez les boulanger de Saugues, qui s’appellle
Branche….les innombrables germanistes d’iceluy blog comprendront.
Je cherche pas à copiner, le boug, mais à dire ce qui me parait juste et vrai… Capito !
@ Jibé
« tu suis pas, sur le beau selon Kant on n’en a déjà parlé ici même avec WGG ! »
J’ai vu, mais je trouve toutes ces définitions du Beau des philosophes totalement bidons. C’est du bla bla bla pour naïfs insensibles à la Beauté.
Tu n’as pas des définitions du Beau faites par des « producteurs » de Beau?
Du genre de celle-ci sur la poésie de la très grande Emily Dickinson: « Si je lis un livre et qu’il rend mon corps entier si froid qu’aucun feu ne pourra jamais le réchauffer, je sais que c’est de la poésie. Si je ressens physiquement comme si le sommet de ma tête m’était arraché, je sais que c’est de la poésie. Ce sont les deux seules façons que j’aie de le savoir. Y en a-t-il d’autres? » (Correspondance)
L’histoire des brioches est la reprise d’un mot attribué à une des filles de Louis XV: S’il n’y a pas de pain, qu’on leur donne des croutes de pâté.
Sur le sac des viennoiseries que j’ai acheté de bon matin, Berguenzinc, il y avait écrit en gros : « Belle viennoiserie dorée cherche café brûlant pour faire trempette ! »
Qu’entend-t-on par « tremper son biscuit », exactement ?
Ma question à propos du livre de conversations de Hollande était une question sérieuse. Par-delà l’actualité, il y a vraiment de la littérature.
mais à dire ce qui me parait juste et vrai… Capito !
t’es hobligé..la vérité le beau le bien c’est l’ote..même si qu’c’est un pti gros..la philosophie c’est savoir faire abstraction baroz..
par exempe mon lahrbin vu qu’il est bon qu’a ête chiant..et ben hon l’croit sur parole..faut positiver baroz
mais un qui me fait de plus en plus marrer, par son côté personnage pour Mandryka, c’est Jibé…. Il est comme une sorte de rave, avec la collerette de feuilles vertes au dessus du crâne et puis de petits bras gantés, il fait régulièrement irruption, sans prévenir….il se dépêche en ahanant sur ses petites guibolles de rave, pousse les deux vantaux de la porte de ce bloc et d’une voix de crécelle, typique des brassicacées, se mat à crier »D’bout ladedans ! Dbou ladonnnnnnng, achetez mes livrres, achtez mes liv' »…pui, comme le rapide de 8h34 , correspondance à Saincaize, repart aussi vite qu’il est venu , les deux planches de contreplaqué d’homme -sandwich, bougeant au rythme de sa course…et il disparait de l’album….et y revint régulièrement avec une régularité planétaire.
Comme il est bienveillantil nous offre, gratosse, des extraits de son oeuvre himmmmmmmmmmmmmmmmmmense…merci bien.
Dis, Jibé, moi ;je suis un fana des trains, un ferrovipathe, tu poussais pas un « Goût des trains »?
sois pas fâché, hein, Mon roroz….chuis taquin…
ton pote Le Concombre masqué…
Plein Pablo, mais ça sera dans mon prochain goût, à paraitre en 2017 !
Outre les écrivains et les poètes, s’agissant du beau, on ne peut pas faire l’économie de ce qu’en ont dit les philosophes et les théologiens. Je m’en suis tenu à ceux qui étaient aussi des écrivains et dont les textes, pour cette raison, nous sont parvenus depuis plus de 2 500 ans : depuis Platon jusqu’à Nietzsche…
Jibé dit: 18 août 2016 à 12 h 02 min
j’avais pas lu..excellent et ne sois pas fâché pour ma déconnade , juste en-dessous, c’est pour rigoler un peu….
sauf que « Le Goût des trains » ce serait bien? noN?
Si je ressens physiquement comme si le sommet de ma tête m’était arraché
hach ce sang espaniol qui coulait dans les veines démily.
Le Goût des trains
un arrière gout
Jacquot, je te déconseille formellement un « Goût de Bouguereau », tu serais obligé de manger avec une paille jusqu’à la fin de tes jours.
Pourquoi ne le proposes-tu pas directement à Isabelle Gallimard, ton goût des trains, Berguenzinc, tu trouveras son adresse sur le site du Mercure de France ?
Oui, on est là pour se marrer aussi, tout en s’instruisant, comment t’en vouloir !
je t’ai dit 1000 fois que je te donnerai un protège dent cheuloux..j’en ai plein sous blistère
c’est de plus en plus l’escacalade dans les kronneries entre bouguereau, berguenbéton, JC l’andouille et le Chaloupet, alors hop, on saute au suivant
Pourquoi ne le proposes-tu pas directement à Isabelle Gallimard, ton goût des trains
..ça va lui plaire..c’est hobligé
jibé, tout bonnement , parce que je pense qu’un chroniqueur de talent comme toi,- je me souviens de ton guide des promenades autour de paris – et qui sait se conformer à un calibre de guide , ça irait bien. ..moi, si je commence, je ferai 1000 pages…incapable de synthétiser…
bàt
« ..ça va lui plaire..c’est obligé »
Selon l’avis du service commercial…
Lacenaire dit: 18 août 2016 à 12 h 19 min
pas encore quillotiné? Desfourneaux est malade?
Mon pot de chambre fait de l’esprit.
Selon l’avis du service commercial…
‘le gout de l’almanach’..t’as droit a un deuxième rencart havec isabelle..c’est hobligé
Le regard ébahi du Zweig de l’illustration : c’est la première fois qu’il voit un burkini en ville, à Vienna !
Je comprends parfaitement ta passion des trains, berguenzinc, le problème c’est que je ne la partage pas vraiment. Pour moi, le train s’est longtemps résumé au Cannes-Paris d’avant le TGV. A part la traversée enchantée de l’Estérel, entre Saint-Raphaël et Mandelieu-la-Napoule, le reste n’a jamais été une sinécure !
Et dans les trains de nuit, je n’arrive pas à dormir ! Un jour, l’un de mes amis m’a offert le voyage entre Paris et Venise en trans europ expresse : restaurant, cabine privée et… insomnie durant tout le reste du trajet ! A tout prendre, je préfère l’avion…
baroz, vous n’avez pas le goût de l’orient express ? traverser l’Europe pas comme larbin, mais comme Larbaud
En revanche, certains tortillards sont toujours un ravissement, berguenzinc, tel celui reliant Sidi-Bou-Saïd à Tunis, le train des Pignes remontant le Var, celui qui relie Lisbonne à Cascaï le long de la mer, ou celui reliant Barcelone à Sitgès…
Mais le must, fut la traversée du Gabon entre Libreville et Franceville, en pleine forêt tropicale !
Comme Larbaud ou comme Agatha Christie, Phil !
Et le train des Merveilles, donc, Nice-Cuneo.
jibé, oui, et « le canari », le petit train mu par troisème rail , qui fait le bruit du vieux métro, et qui reiie Villefranche de Conflent à La-Tour-de-Carol…ou le Circumvesuviano….train à voie métrique , qui irrigue la banlieue de naples et marque un arrêt à …Ercolano…..
tout autre chose….dégotté dans la presse belge…à crever de rire…
http://nordpresse.be/drame-a-lourdes-statue-de-vierge-demontee-police-prise-femme-burkini/
jibé, oui, et « le canari », le petit train mu par troisème rail , qui fait le bruit du vieux métro, et qui reiie Villefranche de Conflent à La-Tour-de-Carol…ou le Circumvesuviano….train à voie métrique , qui irrigue la banlieue de naples et marque un arrêt à …Ercolano…..
tout autre chose….dégotté dans la presse belge…à crever de rire…
hahahahahahahahahahahaah
LA MAIN DANS LE POT DE CONFITURE !! J’AVAIS DÉCONNÉ EN ÉCRIVANT « BERGUENBURKINI », et hop, modéré,…j’ai remis le cuvert en mettant « berguenzinc » …passé….
fantastique…..
Kiné contrairement à ce que vous déclarez Thomas mann est un maître de l humour souvent noir.mais aussi ironie, grotesque ou franche bouffonnerie et puis l auto ironie de la mort à Venise ou mario le magicien et enfin la montagne magique à un humour dans toutes les teintes je vous signale par ailleurs qu’ une des plus belles réflexions sur la beauté se déploie dans la mort à Venise
Pardon jibe pas kiné
« “La romancière Asli Erdogan a été arrêtée en Turquie, je suis inquiète pour elle”
ça s’arrange…eh , oh, Pierre Assouline…à quand un Soutien aux écrivains turcs….
en plus , elle s’appelle Erdögan….double malédiction
Je viens de terminer The Woodcutters, un court roman de Frank McGuinness sur la famille Joyce à Trieste, vue par le fils « Archie »(Giorgio). Truculent & diablement joycien…The spirit lives on OK!
Je préfère globalement Thomas Mann à Zweig, Paul. Et place la Montagne magique au-dessus de tout. Bien sûr qu’il y a de l’humour pince sans rire chez lui, mais ce n’était pas franchement un humoriste. Proust de même, quoique plus ironiste… Voyez la mort de Bergotte, une petite merveille !
http://nordpresse.be/drame-a-lourdes-statue-de-vierge-demontee-police-prise-femme-burkini/
rions un pneu , comme on dit chez Michelin
Hollande se livre : »c’est dur, plus dur que ce que j’aurais imaginé… »
… j’imagine qu’il ne fait que répéter ce qu’a dit Gayet…
Parmi les petites merveilles de Zweig, « Le Bouquiniste Mendel » :
« De retour à Vienne, après une visite dans la banlieue, je fus surpris par une averse. Fouettés par la pluie, les passants s’enfuyaient sous les porches et les marquises, et moi aussi, je cherchai un abri. Heureusement, à Vienne, un café vous attend à chaque coin de rue. C’est ainsi que je me réfugiai dans celui d’en face, le chapeau déjà ruisselant et les épaules trempées. A l’intérieur il s’avéra que c’était un de ces cabarets de faubourg, typique de la tradition viennoise. Là, pas de clinquant moderne comme dans les cabarets du centre, où l’on singe l’Allemagne ; à la mode de la bonne vieille ville de Vienne, il regorgeait de petites gens qui faisaient une plus grande consommation de journaux que de pâtisseries. A cette heure de la soirée, y régnait un air épais, tout marbré de volutes de fumée bleue. Malgré cela, ce café avait un air propret, avec ses banquettes en velours et sa caisse brillante, en aluminium. Dans ma hâte, je n’avais même pas pris la peine de lire l’enseigne avant d’entrer. A quoi bon d’ailleurs ? – J’étais assis au chaud. Je regardais impatiemment à travers les vitres couvertes de buée, attendant que cette fâcheuse averse voulût bien s’éloigner de quelques kilomètres.
Dans mon oisiveté, je commençais déjà à m’abandonner à la molle passivité qui émane subrepticement de tout véritable café viennois. Dans cet état incertain, je dévisageais un par un les gens dont les yeux, dans cet air enfumé et sous cette lumière artificielle, se cernaient d’un halo gris maladif. J’observais la demoiselle de la caisse, qui distribuait mécaniquement aux garçons le sucre et les cuillères pour chaque tasse de café. Somnolent, à demi conscient, je lisais les réclames ineptes qui couvraient les murs, et cette sorte d’engourdissement me procurait un certain bien-être. Mais soudain, je fus arraché à mes rêveries de la manière la plus étrange. Une vague émotion, une sorte d’inquiétude m’envahit, comme une petite douleur dentaire qui commence, sans qu’on sache au juste si elle vient de la joue droite ou de la gauche, d’en haut ou bien d’en bas. J’éprouvais seulement une sourde tension, une préoccupation, car je me rendais compte, sans deviner pourquoi, que j’étais déjà venu ici une fois, des années auparavant, et qu’une obscure réminiscence me liait à ces murs, à ces chaises, à ces tables et à cette salle enfumée.
Mais plus je m’efforçais de saisir ce vague souvenir, plus il se dérobait et glissait avec malignité, luisant vaguement comme une méduse au plus profond de ma conscience, et pourtant impossible à atteindre ou à saisir. En vain, j’essayais de fixer du regard tous les objets qui m’entouraient. Certes, je n’avais jamais vu cette caisse qui tintait à chaque paiement, ni cette boiserie brune en faux palissandre, car tout cela avait dû être installé plus tard. Mais pourtant, j’étais déjà venu là, il y a vingt ans ou davantage. Ici demeurait, cachée et invisible comme une pointe dans le bois, une bribe de mon âme d’autrefois recouverte depuis longtemps. Mes sens fouillèrent avec force autour de moi et en moi-même. Et pourtant – bon sang ! impossible de l’atteindre, ce souvenir disparu, englouti au fond de moi. […]
Dans un angle, tout près du calorifère, à l’entrée de la cabine téléphonique, se trouvait une petite table carrée. Alors ce fut comme un éclair qui me traversa de part en part. Je sus aussitôt, sur le champ, dans un seul frémissement brûlant, qui me bouleversa de bonheur : mon Dieu ! Mais c’était la place de Mendel, du bouquiniste Jakob Mendel ! Après vingt ans j’étais entré, sans m’en douter, dans son quartier général, le café Gluck, dans le haut de l’Alserstrasse. Jakob Mendel ! Comment avais-je pu l’oublier tout ce temps, cet homme extraordinaire, ce phénomène, ce prodige insensé, cet homme légendaire, célèbre à l’Université et parmi un petit cercle de gens qui le respectaient fort, ce magicien, ce prestigieux bouquiniste qui, assis là sans désemparer tous les jours, du matin au soir, avait fait la gloire et la renommée du café Gluck ! »
(traduction par Manfred Schenker, révisée par Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent)
mais pourquoi donc comparer Mann à Zweig ?!
J’ai voulu placer ici l’extrait du « Bouquiniste Mendel » de Zweig, que j’ai mis sur la RDC. Mais il a été aussitôt modéré !
De quel cul vert parlez-vous, Berguenzinc ? Celui de Baupin ?
« mais pourquoi donc comparer Mann à Zweig ?! »
C’est toujours mieux que de le comparer à Hollande, D. !
et bergueune hencore la main dans l’brukini dla sainte vierge..frais mieux dte taper une chéve
j’imagine qu’il ne fait que répéter ce qu’a dit Gayet
c’est que note bon roué c’est pas que dla brioche à sans dent
Jibé dit: 18 août 2016 à 13 h 24
jibé, regarde ce que j’ai écrit un peu plus bas…..tu signes » berguenburkini », comme ça, pour se marrer un peu…hop, caviardé…alors ne cherche pas….ils ont vu « Mendel »….hop, clicclac
Pardon jibe pas kiné
y scroit aux termes comme dans astérisque lpolo..vite au frigidarium
Un jour, l’un de mes amis m’a offert le voyage entre Paris et Venise en trans europ expresse : restaurant, cabine privée et… insomnie durant tout le reste du trajet !
dédé y dirait qu’t’avais hencore surtout trop malocu baroz..
bouguereau dit: 18 août 2016 à 13 h 26 min
t’inquiète pas, bout pas si gros, je me tape tout ce qui passe : chèvres, brebis, poules, voitures avec leur pot d’échappement si affriolant, casseroles, stylos, camemberts au lait cru, au lait thérmisé, au lait pasteurisé…
Si j’ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C’est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut’,
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !
Mann avait une ascendance brésilienne, soluble dans l’Allemagne du nord grâce au grand commerce.(grand, pas petit).
Pablo 75 dit : le 18 août 2016 à 9h 18 min : « … la philosophie nazie du nazi Heidegger ».
Querido Pablo, et ce n’est pas tout. Tu oublies de signaler que celui-là avait aussi l’habitude de manger des enfants.
Ernst Nolte s’en est allé rejoindre Heil 2 guerre. Good riddance!
Malaise ou pas malaise, c’est qu’on doit encore apprendre de Stephan Zweig… Le vol d’oiseau du bon Européen, cet espace humain nomade et placé au-dessus des nations. Nous ne sommes pas chez nous là où nous sommes nés, mais là où nous engendrons et où nous nous mettons au monde. Urbi mater sum, ibi patria. Là où je suis mère, là où j’engendre, c’est là qu’est ma patrie.
Hoax????????? Inimaginable, si ce n’est pas un bruit de chiottes…justice de collabos
Nous ne sommes pas chez nous là où nous sommes nés, mais là où nous engendrons et où nous nous mettons au monde
Ce qui ne veut à peu près rien dire. Nous sommes chez nous là où nous décidons de l’être. Ce qui n’exclut ni le fait de se sentir chez soi partout ni celui de ne se sentir chez soi nulle part ; ce qui revient à peu près au même ; c’est mon cas.
Bloom dit: 18 août 2016 à 13 h 55 min
Ernst Nolte s’en est allé rejoindre Heil 2 guerre. Good riddance!
gardel dit: 18 août 2016 à 13 h 53 min
Pablo 75 dit : le 18 août 2016 à 9h 18 min : « … la philosophie nazie du nazi Heidegger ».
Querido Pablo, et ce n’est pas tout. Tu oublies de signaler que celui-là avait aussi l’habitude de manger des enfants.
Décidément, entre ses articles et ses commentaires, ce blog ne cesse de vérifier la loi de Godwin. Quelque peu lassant, à la longue. Pourtant, la guerre de sécession a cessé c’est sûr , et depuis longtemps. Ressassons, ressassons, il en restera toujours quelque chose, au moins pour les habitués qui, apparemment, en redemandent sans se lasser.
Et là où l’on meurt ?
Il est enterré où Zweig ?
@ gardel
« … la philosophie nazie du nazi Heidegger ». […] Tu oublies de signaler que celui-là avait aussi l’habitude de manger des enfants.
Il n’en avait pas besoin: il a mangé pendant plus de 50 ans le cerveau des poètes et intéllos de gauche français (y compris juifs).
« Heidegger, Kostas Axelos, Lacan, Jean Beaufret, Elfriede Heidegger, Sylvia Bataille au Colloque Cerisy en 1955 »
https://progressivegeographies.files.wordpress.com/2013/01/heidegger-axelos-lacan-et-al.jpg
Et pourtant:
« Dans un séminaire d’éducation politique de l’hiver 1933-1934, il enseigne que «la nature de notre espace allemand (…) ne se manifestera peut-être jamais aux nomades sémites». Et, dans un cours de la même année, il exhorte ses étudiants à se donner pour but, «sur le long terme», l’«extermination totale» de l’ennemi enté sur la racine la plus intime du peuple germanique. […] La récusation constante, depuis les années 1920, de l’absence de sol et du déracinement de l’homme moderne, apparaît aujourd’hui comme l’expression, désormais explicitement assumée dans l’œuvre même, de ce qu’il nomme, dans ses lettres, l’«enjuivement au sens large» de la culture allemande. […] Une œuvre peut-elle garder le nom de philosophie, quand elle se donne ainsi pour principe un racisme ontologisé? La tentative d’inscrire l’antisémitisme dans l’«histoire de l’être», affirmée par Heidegger dans ses Cahiers noirs, est-elle réductible à une ultime aventure ou «errance» – selon le mot de Peter Trawny – de la pensée philosophique ? Il apparaît nettement qu’il s’agit d’une version ontologisée et mythifiée de la vision du monde national-socialiste. »
(Emmanuel Faye: « Heidegger : Sa vision du monde est clairement antisémite ». Le Monde, 28 janvier 2014)
Le résistant René Char (et l’une des références morales de la gauche caviar française) avec son maître:
http://www.pileface.com/sollers/IMG/jpg/char_heidegger.jpg
Et pourtant:
« Heidegger voyait manifestement un parangon du nouvel Allemand dans la figure martiale de Hermann Goering […] depuis longtemps au premier rang du mouvement hitlérien, président du Reichstag depuis l’été 1932, ministre du Reich, ministre de l’Intérieur […] c’est-à-dire ministre de la Police. Comment expliquer autrement que deux jours avant les élections décisives au Reichstag du 5 mars 1933, Heidegger offrit en cadeau à la famille de son vieil ami l’historien de l’art Hans Jantzen, l’ouvrage de Martin Harry Sommerfeldt « Hermann Goering. Images d’une vie »? […] Il s’agit d’un hymne journalistique relatant les faits héroïques et les prouesses de bretteur de Goering, mais magnifiant surtout son combat aux côtés de Hitler […] Le « Hermann Goering » de Sommerfeldt a été – jusque dans les nuances du langage – une source importante du discours de rectorat de Heidegger, de ses appels de l’automne 1933 et de ses plaidoyers de 1945. »
(Hugo Ott: Martin Heidegger. Eléments pour une biographie)
« La totalité des travaux qui prétendent amoindrir le degré de compromission de Martin Heidegger avec le national-socialisme, ou qui veulent voir en lui un sens plus profond et «métaphysique», se caractérisent, entre autres, par l’ignorance systématique des textes où Heidegger nous renseigne sur sa foi nazie liée à la personne d’Adolf Hitler. L’envoûtement auquel succombèrent des millions d’Allemands fut aussi le lot de Martin Heidegger. Le témoignage de Karl Jaspers est révélateur. Dans une conversation de juin 1933, Jaspers demanda à Heidegger: «Comment pouvez-vous penser qu’un homme aussi inculte que Hitler va pouvoir gouverner l’Allemagne?» Heidegger répondit: «La culture n’a pas d’importance. Observez ses merveilleuses mains!»
(Victor Farias. Heidegger et le nazisme)
Avant de faire le Widergänger, il faut s’informer un peu, gardel.
@ Jean
« Décidément, entre ses articles et ses commentaires, ce blog ne cesse de vérifier la loi de Godwin. »
Tu n’as toujours pas compris le thème du texte de Pierre Assouline: « Un certain malaise avec Stefan Zweig »? Tu crois qu’il traite du cinéma de la belle époque?
Il faudrait que tu retournes à l’école apprendre à lire, mon pote.
(Depuis que je te lis, je n’ai toujours pas compris si tu es naïf ou quelque chose de bien plus grave dont le nom est interdit par la modération de ce site).
Barozzi, à 14h25,à Petropolis, déjà indiqué. Ce pourquoi le Bresil.
@ Jean
« Nous sommes chez nous là où nous décidons de l’être. »
Je n’avais pas vu cette réflexion d’une profondeur abyssale. Tu pensais aux millions de déplacés qui sont dans des camps de réfugiés en Afrique noire et au Moyen Orient en l’écrivant?
Adolf Erdogan, cet Ottoman comme il respire ….
Nihil fœdius est quam Paulum videre ut vitæ eius aliquis factis ut pestilentia foeda homini philosophum Heideggerii adoritur sine ulla doctrinæ eius sapientia.
Tu pensais aux millions de déplacés qui sont dans des camps de réfugiés en Afrique noire et au Moyen Orient en l’écrivant?
Je pense que, pour beaucoup, ces gens ne se sentent pas chez eux là où ils sont, et on les comprend. Ils préfèrent donc se sentir chez eux ailleurs. Où ? C’est à eux de le dire.
Pablo 75 devrait tenter de donner un sens plus pur aux mots de sa tribu. Je sais que ce sera difficile mais qui ne tente rien n’a rien. S’il y parvenait un tant soit peu, on y verrait un peu plus clair dans ses sous-entendus foireux.
« La culture n’a pas d’importance. Observez ces merveilleuses mains! » On dirait du Woody Allen. Un homme avec ce sens de l’humour ne peut pas être tout à fait mauvais. Victor Farias, quelle référence!
Pablo 75 devrait tenter de donner un sens plus pur aux mots de sa tribu.
Tu l’as bien senti, mon Pablito ? Eh bien, c’est l’essentiel. Je suis content.
Tiens c’est vrai ça ! Tous ceux qui ont des heures de vol SNCF on peut pas avoir une déco ? On est comme des sortes de migrants après tout… Une espèce de Ritterkreuz avec une loco qui pend comme dans la toison d’or… Une deux cent trente-et-un une cent quarante havec une cheminée qui fume !
Widergänger dit: 18 août 2016 à 15 h 21 min
Nihil fœdius est quam Paulum videre ut vitæ eius aliquis factis ut pestilentia foeda homini philosophum Heideggerii adoritur sine ulla doctrinæ eius sapientia.
Je sais que le latin de Widergänger est impeccable, mais s’il daignait nous le traduire, ce serait sympa (comme ça on pourrait vérifier s’il n’a pas laissé passer quelque solécisme, sait-on jamais).
Widergänger, quand il a une crise de rage, au lieu d’écumer et mordre, il se met à parler latin !
Il est vraiment un drôle d’individu notre admirateur de la philosophie nazi du nazi Heidegger…
@ Jean
Tiens, une deuxième pxte mongolienne dans ce blog… C’est le début d’une épidémie?
Pablo75 dit: 18 août 2016 à 15 h 43 min
mais c’est quoi, ça, comme engin?
Tiens, la troisième…
Le diable aussi parle latin, écume et crache. Mais ce n’est qu’une simple constatation.
Si latine publico, non est ut commentarium traducam sed Pauli insania iram exprimam
Je pense qu’ils préfèrent se sentir chez eux ailleurs ? où ? C’est à eux de le dire
–
et c’est à nous de leur dire que non, parce que c’est chez nous, et que tout ce qu’ils voient autour d’eux à été fait, aménagé, pensé, utilisé, non pas par eux mais par nous et nos ancêtres, depuis des millénaires. Il se trouve que..sans garantie très sûre d’intégration, il ne peuvent pas entrer chez nous.
Je suis très favorable à l’intégration des moldaves en France, en revanche. La Moldavie est très pauvre. J’ai pu constater des migrants moldaves orthodoxes courageux, humbles et très respectueux de la France. Ce sont de gens comme ca qu’il faut accueillir, ceux qui nous respectent, qui comprennent le vrai sens du mot charité, qui savent ce que sont des devoirs, pas seulement des droits.
@ »sur la RDC. Mais il a été aussitôt modéré ! »
Pas étonnant… en République Démocratique du Congo, ça rigole pas avec les Livres.
aischron siopan barbarous d’ean legein
(Euripides)
Moldaviam non esse pagum florissentem. Locus est mutitudae plombierorum massonorumque qui acceptant laborare in Gallia per parvum salarium. Cumcurrent etiam laboratores gallici .
Paulus Iberiae scribit solum merdam. Non habet cervellam, sed testiculas in testa !
Dommage qu’on n’ait pas eu l’opinion de Christiane sur la lâcheté de Stefan Zweig, sauf erreur. Elle se repose un peu, je pense.
« Si latine publico, non est ut commentarium traducam sed Pauli insania iram exprimam »
La crise de rage de Widergänger continue…
« Paulus Iberiae scribit solum merdam. Non habet cervellam, sed testiculas in testa ! »
Et se propage chez les pxtes mongoliennes…
αἰσχρὸν σιωπᾶν βαρβάρους δ᾽ᾶν λέγειν.
Et latine traducitus :
Fœdus est tacere et eos qui scire non possunt dicere relinquere.
(Euripides)
Quand Albablabla commence à troller, c’est qu’on a touché juste. Dans une heure, un pseudo inconnu va demander pourquoi on se fou.t de lui, parce qu’il est vraiment génial etc.. Autre grand classique. A une époque, il s’est aperçu qu’il avait écrit tellement de bêtises qu’il a disparu pendant deux ans.
Minime est si iustus honestusque esse vis Heideggerii textos politicos legere et non commentaria alicuius scribendi secundaria
Fariarum liber, ut Paulo dicitur contrario, frigide in Germania acceptus est.
Professor turds sicut parvulus.
Janssen J-J dit: 18 août 2016 à 16 h 53 min
Dommage qu’on n’ait pas eu l’opinion de Christiane sur la lâcheté de Stefan Zweig, sauf erreur.
Oui. Parce que maintenant Passou i nous prend pour des boeux, que on a la même sensibilité que le rouleau compresseur soviétique. Ce qu’il faudrait voir, c’est à quel moment il a commencé à avoir cette idée dans ce film, donc, particulièrement bien organisé. A tous les coups ça revenait et ça revenait, toujours discrétos mais de moins en moins (discrétos). Comme cela, à défaut d’être d’accord ou non, avec la fameuse intelligence émotionnelle au moins on verrait de quoi il retourne.
Sans quoi il va plus nous donner que des Bibi Fricotin ou alors même le Petit livre rouge on va ronquer en tas comme les Quarante voleurs…
parum ignorare professus est
paululum conseres senex professor est similis.
Nemo in Gallia Feriarum librum iam in serium non est conversus.
merdrum à tous ces couillums qui écrivent en burkinum
Alba Latinum est in culina
Meuhnon il ne concurrencent pass les Français, les plombiers moldaves.
Notre système d’enseignement est tellement lamentable qu’on fait des +5 n’en veux-tu pas, en voilà quand même. Au lieu de former des bons plombiers au niveau BTS, ce que justifierai entièrement l’évolution du métier. Si toutes ces pauvres filles ingénieures ou masterrasse de trucs foireux bouchés avaient juste fait BTS plombier, elles seraient aujourdhui avec l’aide de papa-maman à travailler 6 heures par jour pour palper 4000 par mois, avec les vacances qand elles veulent et autant qu’elles veulent. Seulement voilà, sous couvert de leur école d’ingénieure elles croient qu’elles vont se la péter alors que cene sont que des médiocres, et conformistes, des candidates à l’esclavage pendant 40 ans, mais à partir de 35, bien sûr. Des mémés branlantes à la fin.
Libri commentaria publica Fariarum Infirmitas undique Gallia et Germania præstata est.
venu, vidi, hanculi.
Nobis opus est de Heideggerii vita in dubio pro reo scribere et non in dubio contra reum. Minime est.
un pti gros qui se moque de goering..hon aura tout mais tout vu sur ce blog
@ Chaloux
« Quand Albablabla commence à troller, c’est qu’on a touché juste. »
Je crois que le fait de lui démontrer qu’il admire la philosophie nazi d’un nazi l’a rendu fou – lui, le donneur de leçons morales, l’accusateur en chef de toutes les possibles déviations racistes et antisémitismes, le commissaire idéologique et politique du blog – en plus de l’exemple de toutes les vertus intellectuelles et éthiques.
Il s’inquiète pour la réputation qu’ìl croit avoir ici, alors que tout le monde, et depuis longtemps, le prend pour un guignol….
Au lieu de former des bons plombiers au niveau BTS
dédé y sait pus quoi hinventer pour ses touchézanaux a pas cher..ça lui coute 1 bras
mater tuam in slipae.
Pablo, quelques nouilles, dont un prix Goncourt, adooooorent Alba. Les autres savent. C’est l’essentiel.
Je crois que le fait de lui démontrer qu’il admire la philosophie nazi d’un nazi l’a rendu fou
fou fou..il l’était déjà..je penchrai plutot pour un courtjus à la selle de son vélo..il veut que lassouline le géolocalise..mais lassouline c’est pas un bon pote..y peut griller le dracul
Vous parlez de Paul Edel, Chaloux ?
Hessai sans blog
..le latin dcuisine ça parle à mon larbin
D., je ne vois pas de « Paul edel » dans la liste des Goncourt (même dans la liste des Goncourt obscurs).
« Aussi curieux que cela puisse paraître aujourd’hui, c’est en 1930, au moment où le nazisme fait sa percée torrentielle, qu’il est le moins question des Juifs dans la propagande qui déferle dès lors sur tout le pays. »
(Georges Goriély, Hitler prend le pouvoir, 1991, p. 61)
« La conquête de l’espace vital et l’antisémitisme, très présent dans les années 20, passèrent à l’arrière-plan à la fin de la décennie, et surtout en 1930-32 lorsque Hitler s’efforçait de rassembler le plus large soutien possible. Mais chose significative, ils ne disparurent pas. »
(Philippe Burin, Hitler et les Juifs. Genèse d’un génocide, Le Seuil, 1989)
Intelligendo rea difficile sunt !
bouguereau dit: 18 août 2016 à 17 h 51 min
..le latin dcuisine ça parle à mon larbin
Ensuite, ça parle à mon pot de chambre.
keupu y’est comme mon larbhin tiens ça dit que ça prend la cantine à maubeuge et ça fait chmire dans l’heure..des raclures
ça suffit, maintenant, Sergio. Ce n’est pas une plate-forme de test pour faire joujou, ici.
..bergueune il a fait une prière à abraham et la pression est un peu tombée dans les nerfs du cul à dracul..abraham pue ptête la chève..mais quand même
Mon pot de chambre (Petitbou, bousale, boumou etc.) en prend plein son fond (son fond est aussi sa face) et il aime ça.
pas de Paul Edel dans la liste des Goncourt, elle est ben bonne celle-là.
Et là où l’on meurt ?
Il est enterré où Zweig ?
hingrata patria nez quidème habebis méa oça
« Il n’était possible à personne, entre 1933 et 1935, de prévoir, ne serait-ce que de loin, ce qu’allait être un jour les crimes des nationaux-socialistes. Celui qui soutient le contraire est un menteur. » (H. J. Schœps, Bereit für Deutschland. Der Patriotismus der deutsche Juden, Haude & spencer, Berlin, 1970, seite 11).
« Bereit für Deutschland » (Prêt pour l’Allemagne ! ») était la devise du mouvement « Avant-Garde ». « Le patriotisme des Juifs allemands » implique que chacun, à sa place, est prêt au sacrifice pour ce que représente le drapeau.
H.J. Schœps avait vint-et-un ans en 1930. C’est un Juif allemand. Il fonde en février 1933 le mouvement « Avant-Garde allemande, obédience des Juifs allemands » (Deutscher Vortrupp, Gefolgschaft deutsche Juden).
Ce groupe d’ « Avant-Garde » fait des conférences et publie des textes entre 1933 et 1935, et Schœps écrit en 1934 ces mots qui peuvent faire sourire aujourd’hui, si je puis dire, mais qui donnent à réfléchir sur la perception toujours des événements par les Juifs, y compris et surtout par les Juifs allemands de l’intérieur même de la cage aux loups : « Les libéraux nous ont (nous, Israël) méconnus prie qu’ils nous prenaient pour une confession ; les nationaux-socialistes méconnaissent encore bien plus ce qui fait notre essence, parce qu’ils nous prennent pour une nation… (idem, Seite 210)
Le patriotisme des Juifs allemands étaient évidemment une faiblesse, que n’éprouvait pas par nature un Klaus Mann, mais c’est une constante du patriotisme allemand pour une majorité de Juifs allemand ou autrichiens comme Zweig. Et aussi pour les Juifs russes ou polonais comme ma grand-mère qui vivaient en France depuis 1905 et qui, non seulement adorait la France comme sa patrie d’adoption où elle pouvait être (et a été) heureuse comme D.ieu en France, mais encore avaient un profond respect pour la France et ses lois. À chaque cérémonie religieuse, à la synagogue, on célèbre les vertus de la République française, qui est une chose sacrée pour un Juif. Le patriotisme allemand des Juifs a bien sûr joué contre eux à bien des égards, sans parler des ruses d’Hitler selon les périodes et ses intérêts du moment pour cacher son jeu.
Non bene intellego latinam sermonem Vidergangerii. Est uti touistum aliquid.
Schœps rajoute encore, en 1970 : « (…) ce qui m’importe avant tout, c’est de mettre au jour quelque chose qui reste encore une terra incognita pour beaucoup de nos contemporains (et même pour certains historiens), à savoir la situation du judaïsme allemand dans cette époque qui va du 30 janvier 1933 au 15 septembre 1935, jour de la promulgation des lois de Nüremberg. En aucun cas, on ne doit se permettre d’évaluer cette situation à partir des événements et expériences des années 1942-1945. »
Intelligendo rea gestarum difficile est et ea ex hodie opinari.
D. dit: 18 août 2016 à 17 h 54 min
Ce n’est pas une plate-forme de test pour faire joujou, ici.
Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre…
Et ce n’est pas Guillaume d’Orange qui a dit cela le premier, c’est Charles le téméraire !
J’ai trouvé cela dans le Dictionnaire hamoureux de la Bourgogne, donc c’est utile, ces trucs…
_________________________________________________
Oui enfin les SA qui cassaient déjà dans les années vingt tous les magasins juifs qu’ils rencontraient c’est quand même comme qui dirait un signal fort…
le patriotisme d’un Roth ou d’un Zweig ne tenait pas être confondu avec celui des juifs fraichement débarqués des confins de l’empire. Il faut se souvenir du descendant de grands bourgeois Lévi-Strauss qui ne faisait pas de quartiers sur la question d’une soi-disante adhésion à la nation.
La photographie de l’écrivain donne la mesure d’une sidération.
Sergio, il me semble que le téméraire avait une devise sur l’entreprendre.
@ Widergänger
Dans tes citations tu oublies un petit « détail »: en 1926 Hitler avait publié un livre qui laissait présager le pire, « Mein kampf ». Ton ami Heidegger l’a bien sûr lu et sa lecture, malgré la médiocrité du texte, ne l’a pas empêché d’admirer profondément le Führer et de croire à fond dans la réussite de son projet. Tu veux que je te copie des passages?
@ Widergänger
Voilà en quoi il a trempé ton ami Heidegger:
« La catastrophe nationale que le régime portait en lui depuis le premier jour est là -nous l’avons attendue douze ans avec un mélange d’effroi et d’espoir. Oui, nous l’avons souhaitée -pour des raisons de logique morale, par haine véritable, par désir que soit puni le mal absurde, par désir de voir donnée une leçon morale […] Satisfaction, c’est vrai, nous en éprouvons. Le flétrissement d’une philosophie honteuse qui nous torturait et nous pourchassait; la mise à nu des intellectuels avec leurs faibles cervelles soumises qui ont confondu le plus dégoûtant des travestissements avec l’esprit allemand et ont vu dans un pantin répugnant, un mystificateur hystérique, le «sauveur», le «chef charismatique», ces êtres invertébrés qui participèrent à tout, à toutes les bassesses, tout en se perdant en propos creux sur le «changement de structure intellectuelle», pour lesquels «les vieux critères ne valaient plus rien» (je l’entends encore), le national-socialisme, cette duperie éhontée du peuple, s’enfonçant dans les profondeurs, dans les bas-fonds -car bas-fonds, lie, ordure, voilà ce qu’il a toujours été, tout ce qu’il y a de plus bas était remonté à la surface avec lui – comment cela ne nous remplirait-il pas de satisfaction! »
(T. Mann. « La fin », article de mars 1945).
@Janssen J-J dit: 18 août 2016 à 16 h 53 min
Non, Jansen J-J, je ne me repose pas. Je suis un peu étonnée par ce dossier agressif sur S.Sweig. D’abord, pendant 2 jours je ne savais pas que ce nouveau billet de Passou existait. Quand je l’ai découvert, il y avait déjà plus de 300 commentaires. J’étais étonnée de lire ce… procès post-mortem d’un écrivain dont j’aime les nouvelles. Je n’ai pas vu le film en question. De sa vie, je ne connaissais que son exil et sa fuite devant le nazisme et son suicide. Il n’est pas le seul à avoir tenté de survivre ailleurs.
Pourquoi le pensez-vous « lâche » ? Aucun d’entre vous ne m’a convaincue. Son silence ? qui peut dire pourquoi il s’est tu ? Je crois qu’il ne croyait plus à un retour à la paix en Europe et à la vie intellectuelle qu’il avait connues.
Quant à penser que le suicide est une lâcheté : NON ! J’ai eu une amie très proche qui s’est suicidée. Je n’ai jamais pensé que son acte était autre chose qu’une infinie souffrance.
« Seulement refuser tous les matins du monde » comme l’écrit Borges. Vienne a dû lui manquer, terriblement.
Je continue la lecture du Starobinski.
Qui sait ce qu’il aurait fait dans ces circonstances ?
Je continue d’aimer ses livres qui offrent des personnages si bien perçus et dans une écriture qui me plaît, troublante.
Et Schœps poursuit :
« Pour les Juifs loyalistes qui s’étaient enracinés en Allemagne, l’intronisation du gouvernement de Hitler par le président du Reich Hindenburg, le 30 janvier 1933, fut la source de sérieuses inquiétudes, mais elle n’amena aucune altération de leur loyalisme foncier à l’égard de la patrie. Tout d’abord, ce gouvernement n’était pas une nouveauté par rapport aux cabinets présidentiels qui l’avaient précédé. L’antisémitisme affiché du nouveau gouvernement passait le plus souvent pour un effet tactique et d’agitation, ce qui n’excluait naturellement pas qu’il fût condamné. On parlait de « manifestations passagères » ; on faisait confiance aux membres « nationaux-allemands du nouveau cabinet ; on surévaluait assurément la puissance de l’économie et de l’industrie — lesquelles sauraient bien s’opposer dans leur propre intérêt à une ligne radicalement hostile aux Juifs. Beaucoup pensaient alors qu’il fallait s’attendre à une évolution comparable à celle de l’Italie , où les Juifs, dans leur immense majorité, étaient favorables à Mussolini et comptaient au nombre des gens traditionnellement loyaux envers le gouvernement. En Allemagne, c’est justement à partir de leurs convictions antimarxistes que beaucoup de Juifs orthodoxes ont fait connaître des points de vue proches de celui du rabbin d’Ansbach, Elie Munch qui écrivait : ‘C’est à partir deu judaïsme que je rejette la doctrine marxiste ; je me reconnais dans le national-socialisme, une fois ôté sa composante antisémite. Sans l’antisémitisme le socialisme national trouverait ses plus chauds partisans chez les Juifs fidèles à leur tradition’. »
Non facile est rea gestarum intelligere !
Voilà des choses que ton ami Heidegger a lues et qui ne l’ont pas choqué le moins du monde:
« Les faits à la charge de la juiverie s’accumulèrent à mes yeux quand j’observai son activité dans la
presse, en art, en littérature et au théâtre. Les propos pleins d’onction et les serments ne servirent plus
alors à grand chose ; ils n’eurent même plus d’effet. Il suffisait déjà de regarder une colonne de
spectacles, d’étudier les noms des auteurs de ces épouvantables fabrications pour le cinéma et le théâtre
en faveur desquelles les affiches faisaient de la réclame, et l’on se sentait devenir pour longtemps
l’adversaire impitoyable des Juifs. C’était une peste, une peste morale, pire que la peste noire de jadis,
qui, en ces endroits, infectait le peuple. Et en quelles doses massives ce poison était-il fabriqué et
répandu ! Naturellement, plus le niveau moral et intellectuel des fabricants de ces œuvres artistiques est
bas, plus inépuisable est leur fécondité, jusqu’à ce qu’un de ces gaillards arrive à lancer, comme le ferait
une machine de jet, ses ordures su visage de l’humanité.
Que l’on considère encore que leur nombre est sans limite ; que l’on considère que, pour un seul Goethe,
la nature infeste facilement leurs contemporains de dix mille de ces barbouilleurs, qui dès lors agissent
comme les pires des bacilles et empoisonnent les âmes.
Il était épouvantable de penser, mais on ne pouvait se faire d’illusion sur ce point, que le Juif semblait
avoir été spécialement destiné par la nature à jouer ce rôle honteux.
Etait-ce en cela qu’il était le peuple élu ?
J’entrepris alors d’examiner soigneusement les noms de tous les fabricants des productions malpropres
que révélait la vie artistique. Le résultat de cette enquête fut de plus en plus défavorable à l’attitude que
j’avais observée jusqu’alors à l’égard des Juifs. Le sentiment avait beau se cabrer, la raison n’en tirait pas
moins ses conclusions.
Le fait est que les neuf dixièmes de toutes les ordures littéraires, du chiqué dans les arts, des stupidités
théâtrales doivent être portés su débit d’un peuple qui représente à peine le centième de la population du
pays. Il n’y a pas à le nier ; c’est ainsi.
(Hitler. Mein Kampf)
comment cela ne nous remplirait-il pas de satisfaction! »
(T. Mann. « La fin », article de mars 1945).
Impeccable, du point de vue moral, mais ça manque un peu de compassion pour le peuple allemand alors dans la débâcle ! Peut-on dire que les Allemands l’avaient bien cherché, tous ?
@ Pourquoi le pensez-vous « lâche » ?
Je ne pense pas cela, c’est Passoul qui le pense.
Merci pour votre aimable participation, Christiane.
« Étudiants allemands,
la révolution national-socialiste apporte le bouleversement complet de notre existence allemande. […] Que des principes et des «idées» ne soient pas les règles de votre existence.Le Führer lui-même et lui seul est la réalité allemande d’aujourd’hui et de l’avenir et sa loi. Apprenez toujours à savoir plus profondément. A partir de maintenant chaque chose exige décision et toute action responsabilité.
Heil Hitler!
Martin Heidegger, recteur.
(Article publié en novembre de 1933 dans une revue d’étudiantes. Dans « Heidegger et le nazisme », de Victor Farias)
« Parmi les mesures qui furent mises en vigueur pendant son rectorat, citons: l’expulsion de tous les enseignants juifs et la distribution à tous les professeurs d’un questionnaire relatif à l’origine raciale, le nouveau droit des étudiants, le serment obligatoire pour les enseignants sur la pureté de leur race, l’obligation du salut nazi au commencement et à la fin des leçons […], l’aide économique aux étudiants membres des SA, SS ou autres groupes militaires et son refus aux étudiants juifs et marxistes, l’obligation d’assister aux leçons sur la théorie raciale. »
(Victor Farias. Heidegger et le nazisme)
« toutes les ordures littéraires, du chiqué dans les arts, des stupidités
théâtrales »
On dirait du JC, ce n’est que de l’Hitler !
« En juin 1933, il fit un grand discours aux professeurs et aux étudiants de l’Université de Heidelberg sur l’université national-socialiste qui ne devait pas s’encombrer d’idées chrétiennes et humanistes susceptibles de miner sa force originale. Il adopta à Fribourg les lois raciales du parti […] Il adressa un appel aux étudiants dans lequel il a dit «Votre existence ne doit pas être réglée par des dogmes et des idées, mais le Führer lui-même est la réalité allemande et sa loi, maintenant et toujours.» Jamais, auparavant, le réel n’avait été identifié au détenteur du pouvoir! Jamais une pensée philosophique n’avait été à ce point prostituée!
(Raymond Klibansky. Le philosophe et la mémoire du siècle)
Et Widergänger admire la pensée de ce type…
« l’aide économique aux étudiants membres des SA, SS ou autres groupes militaires et son refus aux étudiants juifs et marxistes »
Les juifs et les marxistes pouvaient toujours étudier, trop bons les deux H. !
O fortuna, Velut luna Statu variabilis Semper crescis Aut decrescis, Vita detestabilis Nunc obdurat Et tunc curat Ludo mentis aciem Egestatem Potestatem Dissolvit ut glaciem. Sors immanis Et inanis Rota tu volubilis Status malus Vana salus Semper dissolubilis Obumbrata Et velata Michi quoque niteris Nunc per ludum Dorsum nudum Fero tui sceleris. Sors salutis Et virtutis Michi nunc contraria Est affectus Et defectus Semper in angaria Hac in hora Sine mora Corde pulsum tangite Quod per sortem Sternit forterm Mecum omnes plangite !
J’aime à penser que les paroles de cette musique, si elles lui avaient été connues, l’aurait consolé et peut-être aidé à différer un geste fatidique. Mais elles furent écrites quand il s’en alla.
Comment se fait-il que des sommités du blog comme Christiane ou Chaloux écrivent « Sweig » avec un S?
Pire, la déclaration du rabbin Leo Baeck qui, écrit Shœps, « était partout l’objet d’une vénération sans réserve, et devint par la suite président de la ‘Représentation pour le Reich des Juifs allemands’, cet homme, précise encore Shœps, qui était pour moi un ami et un père spirituel, fit à la fin de mars 1933 la déclaration publique suivante : ‘La révolution allemande et nationale que nous vivons en ce moment montre deux directions qui tendent à se rejoindre ; la lutte pour surmonter le bolchévisme et celle qui vise à rénover l’Allemagne. Comment se situe le judaïsme face à ces deux objectifs ? Le bolchévisme, étant un mouvement athée, est l’ennemi le plus violent et le plus acharné du judaïsme. L’extirpation de la religion juive est inscrite dans son programme. Un juif qui se fait bolchéviste est un renégat. L’idéal et la nostalgie des Juifs allemands est bien la rénovation de l’Allemagne. »
« Pour une grande majorité des Juifs allemands, entre 1933 et 1935, ce dont il s’agissait encore, c’est de fidélité envers l’Allemagne ; et cette fidélité, on ne la faisait pas dépendre de type de gouvernement ; autrement dit, elle ne changeait pas si le gouvernement cessait d’être démocratique pour devenir, comme cela allait se manifester progressivement, totalitaire. »
(Op. Cit. Schœps)
______
Autrement dit, si on veut juger Zweig, pour être juste et objectif le plus possible, il faut le juger non par rapport à un Klaus Mann, mais en même temps que toute la communauté juive allemande et même italienne où sévissait le fascisme.
Il est facile de prendre Zweig comme bouc émissaire, une fois de plus pour ce malheureux !, au lieu de regarder en face les prises de position insoutenables des dirigeants mêmes de la communauté juive allemande, qui sont en partie, eux aussi, responsables de l’horreur qui suivit.
Les erreurs d’appréciation incroyables de ce rabbin, qui ignore peut-être qu’une partie importante du mouvement sioniste en Pologne était constitué précisément de Juifs socialistes et communistes, montre non seulement son ignorance coupable mais les tendances d’extrême droite d’une partie non négligeable de la communauté juive allemande et plus largement européenne.
Zweig est là, bien heureusement, pour nous cacher cette odieuse réalité qui, à l’évidence, surtout aujourd’hui, fait polémique et est même un brûlot quand on sait le poids de l’extrême droite quasi fasciste encore aujourd’hui en Israël. Zweig a bonn dos, on lui refile toute la culpabilité de ses atermoiements au lieu de faire le ménage — hyperdangereux, bien sûr — devant sa porte.
Je t’aime bien Pablo, mais tu peux peut-être arrêter de nous emm… avec tes citations…et de même WG.
Bien vu, Closer, d’autant que le gros volume des biographies de la Pochothèque est sur mon bureau.
[La] «grandeur du national-socialisme» – expression effectivement employée par Martin Heidegger dans son « Introduction à la métaphysique » [cours de 1935].
(René Girard. « Quand ces choses commenceront… »)
Pire, la déclaration du rab.bin Leo Baeck qui, écrit Shœps, « était partout l’objet d’une vénération sans réserve, et devint par la suite président de la ‘Représentation pour le Reich des Juifs allemands’, cet homme, précise encore Shœps, qui était pour moi un ami et un père spirituel, fit à la fin de mars 1933 la déclaration publique suivante : ‘La révolution allemande et nationale que nous vivons en ce moment montre deux directions qui tendent à se rejoindre ; la lutte pour surmonter le bolchév.isme et celle qui vise à rénover l’Allemagne. Comment se situe le ju.daïsme face à ces deux objectifs ? Le bol.chévisme, étant un mouvement ath.ée, est l’ennemi le plus violent et le plus acharné du juda.ïsme. L’extirpation de la relig.ion ju.ive est inscrite dans son programme. Un juif qui se fait bol.chéviste est un ren.égat. L’idéal et la nostalgie des Juifs allemands est bien la rénovation de l’Allemagne. »
« Pour une grande majorité des Juifs allemands, entre 1933 et 1935, ce dont il s’agissait encore, c’est de fidélité envers l’Allemagne ; et cette fidélité, on ne la faisait pas dépendre de type de gouvernement ; autrement dit, elle ne changeait pas si le gouvernement cessait d’être démocratique pour devenir, comme cela allait se manifester progressivement, tota.litaire. »
(Op. Cit. Schœps)
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Autrement dit, si on veut juger Zweig, pour être juste et objectif le plus possible, il faut le juger non par rapport à un Klaus Mann, mais en même temps que toute la communauté juive allemande et même italienne où sévissait le fas.cisme.
Il est facile de prendre Zweig comme bou.c émi.ssaire, une fois de plus pour ce malheureux ! au lieu de regarder en face les prises de position insoutenables des dirigeants mêmes de la commu.nauté juive allemande, qui sont en partie, eux aussi, responsables de l’horreur qui suivit.
Les erreurs d’appréciation incroyables de ces rab.bins, qui ignorent peut-être qu’une partie importante du mouvement sio.niste en Pologne était constitué précisément de Juifs socialistes et communistes, montre non seulement son ignorance coupable mais les tendances d’ext.rême droi.te d’une partie non négligeable de la commu.nauté juive allemande et plus largement européenne.
Zweig est là, bien heureusement, si je puis dire…, pour nous cacher cette odieuse réalité qui, à l’évidence, surtout aujourd’hui, fait polé.mique et est même un brû.lot quand on sait le poids de l’ext.rême droite quasi fas.ciste encore aujourd’hui en Is.raël. Zweig a bon dos, on lui refile toute la culpabilité de ses atermoiements au lieu de faire le de la comm.unauté juive dans son ensemble.
@ Closer
On t’oblige à venir dans ce site et à tout lire? Moi je ne lis pas les messages de la moitié des gens au moins, ici.
Michel, faut quand même pas pousser mémère dans la boîte à gants !
Widergänger dit: 18 août 2016 à 18 h 02 min
« Il n’était possible à personne, entre 1933 et 1935, de prévoir, ne serait-ce que de loin, ce qu’allait être un jour les crimes des nationaux-socialistes. Celui qui soutient le contraire est un menteur. » (H. J. Schœps, Bereit für Deutschland. Der Patriotismus der deutsche Juden, Haude & spencer, Berlin, 1970, seite 11).
Mein Camphre parut en 25…..chaque Allemand était tenu de l’avoir et sur les 20 millions d’exemplaires donnés ou vendus , il y en a bien un quart qui furent lus… le reste servant de cale ppur les meubles ou de distirbuteur de fafa à train….
donc tout le monde ,en Allemagne SAVAIT ce qu’ Hitler fomentait. Peut-être pas la Shoah, encore que, mais du moins l’antisémitisme , l’esprit de guerre, et tout le reste…
Avec Heidegger le malaise est certain, Pablo. Il a pesé de tout son poids dans la balance et mis toute son autorité morale au service d’Hitler. N’aurait-il pas mérité un strapontin à Nuremberg ? Apparement, Hannah Arendt, ça ne l’avait pas gênée d’avoir couchée avec !?
Rappelons que tous les gens qui se mariaient recevaient « Mein Kampf » en cadeau de la part de Hitler.
Stefan Zweig, acquitté, à la grande majorité du jury !
Faites entrer l’accusé Passou !
dis donc baroz tu voudrais pas qu’on la tonde haussi..dla tnue baroz..en tout dla tnue..einzeness kreutz..regard d’acier..
Peut-être pas la Shoah, encore que, mais du moins l’antisémitisme
en 33 hors ses mains personne y savait qu’elles étaient en train dle déshonnorer..écoute dracul..le meilleur d’entre toi et lui
baroz, la vie sexuelle des écrivains n’est pas rationnelle. Zweig notait dans son journal ses nombreux « Episoden », en français dans le texte pour désigner ses rencontres de femmes dans la kärnterstrasse, aujourd’hui rue piétonne du centre de Vienne qui conduit à la cathédrale Saint Etienne. le film qui vous a enthousiasmé en rend-il compte ?
Stefan Zweig, acquitté, à la grande majorité du jury !
stefan bafoué stefan huuumilié..mais stefan si les français havec les pièce jaune pouvaient lui rende la vie et ben ils le fraient..kabloom en restrait bouche béééé
Aujourd’hui, dans les Ardennes belges, j’ai découvert un nouveau fromage très parfumé, le remoudou de Herve. Le connaissez-vous ? Je me demande si Heidegger l’aurait reniflé par hasard.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Remoudou
Sinon, il y a quoi à la rentrée littéraire ?
dis donc phil les fimes de 23h30 du cinéma dta jeunesse c’est bien fini..tout est sur youtube a l’heure du thé asteur
Mais mon pauvre Pablo, j’en connais dix fois plus que toi sur Heidegger et le nazisme. J’ai même écrit sur mon blog tout un article là-dessus, salué même par Emmanuel Faye qui m’en a félicité, que tu cites, pauvre buse !
Je n’ai pas de leçon à recevoir d’un plouf dans ton genre qui ne sait pas même penser.
Lis plutôt les écrits politiques de Heidegger avant de nous sortir des pauvres sottises, publiés par Fr. Fédier, chez Gallimard. Là, tu apprendras, pauvre sot, que le discours du rectorat de Heidegger fut prononcé à l’Université de Fribourg-en-Bresgau. Et tu auras tous les textes litigieux de Heidegger, que tu n’as jamais lus et que tu ignores complètement. Alors boucle-la ! T’es qu’une brêle.
@19h14
pauvre tache intergalactique relisez les trois premiers chapitres du livre de Klemperer dès 1933 les juifs allemands savaient à quoi s’en tenir.
L’extrême gauche stalinienne pro russe baguenaudant battes de base ball à la main dans les rues de Berlin n’était guère tendre avec le peuple juif qu’elle identifait à la ploutocratie.
Comment dit-on beauf en latin, Kerl ?
@Janssen J-J dit: 18 août 2016 à 18 h 56 min
Zweig, cela aurait mieux !
@ Jibé
« Il a pesé de tout son poids dans la balance et mis toute son autorité morale au service d’Hitler. N’aurait-il pas mérité un strapontin à Nuremberg ? »
Et pourtant il a été fêté en France pendant des décennies par les intéllos de gauche, alors qu’ils savaient tous qu’il avait été nazi. Si je ne connaissais pas leur frivolité je serais sidéré par ce fait.
Et le pire c’est que, après les livres accablants de Farias, Otto, Faye et quelques autres, il continue d’avoir des admirateurs, comme Widergänger.
Le jour où, enfin, on publiera les dizaines de volumes inédits que 40 ans après sa mort on refuse toujours de publier (on se demande bien pourquoi), certains vont tomber de haut.
j’ai découvert un nouveau fromage très parfumé, le remoudou de Herve. Le connaissez-vous ?
tous les fromages mais tousse t’entends s’il sont gouté ha la source artisanale pis tout..c’est plus fort qula tecnique pour arraisonner l’être qu’il dirait finkie..
berguenzinc dit: 18 août 2016 à 19 h 17 min
Oui, je sais bien ! N’emp^che que tu as ce témoignage d’un Juif allemand qui avait vingt ans en 1930 et qui te dit ce que j’ai cité. Crois-tu qu’il ignorait l’existence et le contenu de Mein Kampf ? Non, bien sûr. Et pourtant il te dit ce qu’ai publié. D’où le gros problème qui nous est posé, si on veut avoir le courage de le regarder en face.
« Les erreurs d’appréciation incroyables de ces rab.bins, qui ignorent peut-être qu’une partie importante du mouvement sio.niste en Pologne était constitué précisément de Juifs socialistes et communistes, montre non seulement son ignorance coupable mais les tendances d’ext.rême droi.te d’une partie non négligeable de la commu.nauté juive allemande et plus largement européenne. »
Dis-donc, tu as drôlement évolué sur la question, WGG !
Je me souviens d’un jour lointain où je disais, ici même, que pour bien comprendre ce qui avait bien pu se passer en Europe au milieu du XXe siècle, en deçà et au-delà de la Shoah, il faudrait ne pas oublier d’évoquer les responsabilités de certaines autorités juives. Je pensais notamment à ceux qui ont encourager leurs coreligionnaires en France à venir s’inscrire en masse sur les listes officielles et à porter l’étoile jaune. Qu’est-ce que je me suis fait insulter alors…
t pourtant il a été fêté en France pendant des décennies
et vernère tu crois qules américains srait allé sur la lune sans vernère..un fumier dlapin..qu’a pas bronché pour rien..t’es espinguoin ton pays étoye a faire des ptis chapeaux a gland et tu fais l’malin
effectivement le fromage de Herve, qui ne se prononce pas comme le prénom, est excellent.
Dis-donc, tu as drôlement évolué sur la question, WGG !
havec lui c’est pas sur la lune qu’on va allé baroz..vachment plus loin..henfin hévidemment s’il nous fait pas la fin du monde..c’est comme schrodingueur..zein -und- zeit
a l’époque, baroz, vous n’aviez pas publié autant de goût de. Aujourd’hui vous êtes une grosse huile, respectable et en voie d’attalisme.
Mais pauvre idiot de Pablo, tu es incapable de comprendre toute la complexité de la situation en Allemagne en 1933 au moment du discours du rectorat.
Tu ne connais même pas les textes dont tu parles, tu te fies simplement à l’interprétation fallacieuse qu’en ont donné des seconds couteaux, qui n’ont jamais été pris d’ailleurs au sérieux, ni en France ni en Allemagne, concernant ces jugements à l’enclume sur Heidegger, qui crée un réel malaise mais qui est à analyser bien autrement si on veut avoir une petite chance de comprendre ce qui s’est passé exactement au lieu de lancer des anathèmes puérils comme celui qui est très certainement un des plus grands penseurs du XXè siècle et qui nous pose problème précisément à cause de cette dimension extraordinaire de sa pensée et de ses prises de position politiques dont on a du mal à comprendre comment elles ont pu germer dans un tel esprit. Alors remballe tes gaules, tu ne pècheras jamais rien avec tes anathèmes à deux sous, minables.
qui ne se prononce pas comme le prénom, est excellent
il s’appelle pas abraham et il pue pas la chève..mais baste il pourrait..
@ Widergänger
Si tu avais un peu de dignité, après avoir écrit que pour « penser un événement aussi important que la Shoah » est nécessaire la philosophie d’un antisémite notoire, d’un nazi convaincu, d’un admirateur de Hitler capable d’écrire que « le Führer lui-même et lui seul est la réalité allemande d’aujourd’hui et de l’avenir et sa loi », d’un type qui a osé crier et écrire « Heil Hitler ! » après avoir lu « Mein Kampf », si tu avais un peu de dignité, donc, tu disparaitrais à jamais de ce blog et tu t’interdirais définitivement de pérorer sur tout ce qu’ignores.
Mais il faut pas rêver…
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