de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Une pierre dans le jardin à la française de l’identité nationale

Une pierre dans le jardin à la française de l’identité nationale

On dira que venant après un éloge des livres d’Alain Finkielkraut et de Jean Clair, nostalgiques d’un ancien régime français de la sensibilité, du savoir-vivre, du savoir-écrire et de la conversation, une apologie de ces étrangers qui ont tant donné à la France ne peut relever que du calcul, mais qu’importe. Elle obéit au calendrier des nouveautés, une lecture succédant à une autre, et basta ! Le Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France (992 pages, 30 euros, Bouquins/Laffont) vient à point, et pas seulement parce que « l’étranger » sera certainement au centre de la campagne électorale pour les municipales de 2014 qui semble avoir déjà commencé. Cet ouvrage collectif, publié sous la direction de Pascal Ory avec la collaboration de Marie-Claude Blanc-Chaléard, reflète leur commun tropisme : tous deux historiens, ils sont l’un spécialiste de l’identité nationale, l’autre de l’immigration. Ils ont concocté et collecté mille deux cent notices d’inégale importance, du photographe iranien Abbas au cinéaste Andrzej Zulawski, autour de l’apport de destins individuels de gens venus de partout, à la destinée collective de ce pays. Selon la loi du genre, cela ne se lit pas en continu mais se consulte. Et se critique en râlant.

Ce livre était nécessaire car, aussi étrange que cela puisse paraître, il n’existait pas, en tout cas sous cette forme et ce double mouvement : diversité des origines, convergence vers un seul territoire. Un pays qui fut terre d’immigration, notamment au XXème siècle, sans que cela fût éclatant car il s’empressa d’intégrer les nouveaux arrivants au nom du grand principe unitaire héritée de 1789 (cette date sert d’ailleurs de point de départ aux notices)

On trouve parfois des bizarreries. Takis Candilis, producteur de télévision (TF1 puis Lagardère) né en 1954 à Paris, a droit à une colonne, alors que les Camondo, famille à laquelle les musées français doivent tant, sont absents. Plus chanceux, les Rothschild ont leur colonne mais il n’y est pas fait non plus allusion au fait qu’aucune famille française ou étrangère n’a donné autant d’œuvres d’art qu’eux aux musées de ce pays. On est pareillement étonné par la présence d’une notice consacrée à Ivan Illich, né à Vienne et mort à Brême. On se demande ce qu’il fait là. On lit donc, dans l’espoir d’en découvrir le motif. En vain : la seule allusion à la dimension française du fameux philosophe est l’écho que la revue Esprit a donné à sa pensée dans les années 70. Mais est-ce bien suffisant ? On y trouve même Julio Iglesias au motif qu’il lui est arrivé d’enregistrer des chansons en français (mais dans bien d’autres langues aussi) et que la France a beaucoup fait pour sa renommée. Ce qui ne dit pas en quoi il a pu apporter quoi que ce soit au génie français. C’est ouvrir si largement le compas que cela risque de dénaturer le projet. Aussi faut-il en revenir à la préface de Pascal Ory pour savoir au juste à partir de quand et jusqu’où on peut estimer qu’un artiste, un créateur, un scientifique, un intellectuel ou un chercheur étrangers ont « fait la France ».

Et d’abord qu’est-ce qu’un étranger ? Le critère juridique étant jugé le moins discutable, c’est celui-ci qui a été retenu : celui est né étranger, que ce soit sur le territoire français ou non. Mais entre les colonies, les protectorats et les outre-mer, ceux qui sont nés avant l’indépendance et les autres, cela se complique tant que j’avoue n’avoir rien compris aux deux pages de « raisons combinées » justifiant la qualité d’étranger accordée à Uderzo, Serge Reggiani, Azouz Begag mais refusée, si l’on peut dire, à Goscinny, Jean Ferrat, Coluche, Drucker, Sarkozy, Balladur, Mohamed Dib, Mouloud Ferraoun… Un tel dictionnaire aurait pu facilement faire mille pages de plus. Tel quel, c’est déjà une pierre dans le jardin à la française de l’identité nationale. Car dès lors que l’on évoque l’incontestable brassage dont la France fut le théâtre, le spectre du métissage est agité et parasite le débat car le mot même fait horreur.

Et qu’entend-on par « ceux qui ont fait la France » ? La part de subjectivité est plus grande encore. Le maître d’œuvre nous assure que « la pratique de la langue française » est là un critère dominant. Si c’est pour acheter le pain chez la boulangère de la rue Git-le-cœur (Paris 5ème), on comprend que James Baldwin et Richard Wright soient dans ce dictionnaire ; mais si c’est pour l’honorer en écrivain, comme Beckett, Cioran ou Ionesco, ils n’ont rien à y faire car ils n’ont jamais cessé d’être des écrivains américains. Paul Celan non plus, qui y figure pourtant, comme eux. Pourquoi Charles Denner y figure et pas Sami Frey alors qu’ils ont exactement les mêmes origines et le même parcours dans la même profession ? Parce que le premier est arrivé à Paris à quatre ans alors que le second y est né ? Absurde.

On mesure là à quel point une telle entreprise est casse-gueule dès lors qu’elle ne se donne pas un parti pris rigoureux et étroit. Joseph de Maistre y côtoie Aldo Maccione. Enfin… Même si nul ne songerait à nier l’apport des Kundera, Sidney Bechet, Godard, Kandinsky, Cossery, Bréguet au patrimoine de notre pays, il est bon que, avec ses inévitables défauts, soit élevé un tel monument à la xénophilie française. Dans un pays qui pratique la repentance et la haine de soi comme un sport national, cela change un peu.

(Musée Nissim de Camondo, photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans documents, Histoire.

763

commentaires

763 Réponses pour Une pierre dans le jardin à la française de l’identité nationale

Douillard dit: à

Lire la belle évocation des sans-papiers sur cette saline armoricaine au bout du monde, qui raconte la fragilité de la vie et de l’amitié : Daniel Morvan, Lucia Antonia, funambule, — un conte saisi par la grâce aux éditions Zulma.

Bardamu dit: à

Je voudrais dire, qu’on est libre d’écrire tous les livres que l’on souhaite… D’ailleurs une libraire me confiait récemment, qu’elle en recevait trop pour tous les exposer. C’est dire que cet ouvrage, a été ardemment souhaité par beaucoup, à n’en pas doute.
Qu’il n’ait aucun sens profond j’en suis persuadé, et les remarques de l’auteur du Blog m’y incitent. C’est dire qu’on pourrait tout autant imaginer sur un coin de table: « ces étrangers qui ont défait la Fran.. », ou même: « La France terre opposée aux migrations à travers les siè… » (la chose étant vraie pour n’importe quel pays, comme est toujours vrai ce lieu commun, sur un pays « au carrefour de… et de… », ou « se situant entre… et entre… »)
Mais puisque j’avais souhaité dire un mot sur le Balthus de Clair, je me demande tout d’abord si cet « étranger » là, peintre, figure dans un tel Dictionnaire, et puis Le Corbusier, etc…
A leur propos je voudrais rappeler des propos de notre Michel Platini « national » lorsqu’il disait se sentir « avant tout italien »… Problème qui se complexifie si l’on aborde la cas des bi -voire tri…- nationaux; sinon celui de ceux plus restrictifs; comme Céline, qui ne souhaitait absolument pas apparaître comme un français du Sud mais seulement de Paris.
On peut ne pas y penser (sans doute S. Ghali en criant -dixit- entre deux sardines: « la nouvelle France c’est moi… », ou V. Cepedes en philosophant: « cette histoire de Gaulois, c’est un mythe qui n’a jamais existé »), mais le mot même de « France » est un nom germanique (aahhhhh!!!), comme l’est celui du fleuve le « Rhône » dans un parallèle édifiant avec son voisin le Rhin. Est-il alors utile de dire qu’ils auraient été « francisés », sinon à redoubler le problème. Pareillement est-il utile de voir dans ces Francs, des envahisseurs ayant pu très modestement « faire la France », sinon tomber à nouveau dans la tautologie (jamais avare de ridicule, P. Berge, grand inquisiteur du régime lors des (petipetittes…) cérémonies du sacre de Clovis, s’égosillait à prononcer ce nom à la dure, pour finalement ne pas voir en lui quelque chose de « français »). Et l’on semblerait ne devoir jamais en sortir, d’autant que le seuil du « métissage » était présent dès la « constitution » franque (« peuple dont la beauté… qui ne saurait… »).
Tout le problème de la France est là; et c’est celui de sa nécessaire -vitale- extension. Géographiquement au moins, elle fut toujours plus petite, intérieure, aux limites que les romains avaient pu donner à cette Gaule. C’est uniquement en quelques sursauts (Charlemagne, Napoléon et les rêves de François I° ou de « De Gaulle » justement) qu’elle put atteindre ces/ses frontières naturelles en tant que « Grande France » (ou Gaule réalisée); et c’était encore « das Rein » etc…)
On l’aura compris, la France, pour chercher à être elle-même, ne pourra jamais faire autre chose, que conforter son Identité originelle; immanente. Ce n’est pas du passé, c’est un avenir. Les « étrangers » avec la meilleure volonté du monde (sic) n’y seront jamais pour beaucoup.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Les « étrangers » avec la meilleure volonté du monde (sic) n’y seront jamais pour beaucoup.

Avec 1/4 de Français possédant au moins un aïeul d’ailleurs, ce genre de commentaire n’est pas sérieux.

Mode tragique:
« Comme l’on reconnu plusieurs responsables militaires et politiques français de l’époque, la mise en première ligne des troupes coloniales à la fin de la guerre (de 14-18) avait pour objectif, pour citer Clémenceau d' »épargner le sang français ».
Pap N’Diaye, Les coloniaux ont-ils été moins bien traités? Les Collections de l’Histoire N°61.

Mode comique: les Brésiliens disent que c’est Zidane qui a battu leur équipe en 98.

Mode provençale:
http://www.laprovence.com/actu/loisirs-en-direct/2578651/les-italiens-en-provence-document-exceptionnel.html

Polémikoeur. dit: à

Le titre modifié est meilleur.
Espionnement.

JC.... dit: à

la boulangère de la rue Git-le-cœur (Paris 5ème),

est-elle bien française, a-t-elle ses papiers?

MORASSE dit: à

Encore un ouvrage inutile, tsss…

roger dit: à

« 1/4 de Français possédant au moins un aïeul d’ailleurs »

et ses aïeuls néanderthaliens ils venaient d’où

Leo (Bloom) Pold dit: à

Passou cite avec raison les Camondo qu’il connait si bien, et les Rothschild, que tout le monde croit connaitre; je souhaiterais ajouter leur associer les Ephrussi, que l’on connait peu et dont l’histoire familiale est le sujet du magnifique livre d’Edmund de Waal La mémoire retrouvée(The Hare With Amber Eyes). Je ne sais pas s’ils ont droit à une entrée dans ce dico.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Ephrussi

Diagonal dit: à

Vraiment pas convaincu par l’argument de votre billet du jour, Passoul. Résumons l’argument de votre démo dans un autre ordre :
1 – la xénophilie va nous changer de l’état d’esprit du billet précédent qui commençait à sentir le moisi.
2 – ça tombe bien ! Je n’y peux rien, c’est « l’actu » livresque, et j’y insiste car ce Bouquin est nécessaire aux affaires de mon ami Lafont.
3 – Le choix des notices par les auteurs est incompréhensible, c’est un mélange de critères juridiques sur l’extranéité des noticés et de contrôle de leur « bonne pratique de la langue française »… On a tout compris que c’était du grand n’importe quoi, à la différence de Passoul qui ne comprend pas toujours tout.
4 – Ergo, les choix d’Ory (spécialiste de l’identité française ????!!!) et de Blanc-Chélard sont nuls, et il nous reste à nous amuser à en stigmatiser les absurdités, une fois oubliée la concession que de tels voisinages étaient la loi du genre…
« Vous rendez-vous compte comme ils sont bêtes » [on dirait la réaction du jeune Shopenhauer observant des kangourous dans un zoo à l’âge de 15 ans]: « ils osent nous faire voisiner Joseph de Maistre avec Aldo Maccione, pouahh, quelles taches ! Mais surtout, ils ne rendent pas assez d’hommage aux Nissim de Camondo, alors qu’ils auraient quand même pu mobiliser mes travaux, les nuls !… Argh… Ecoeurant…

Finalement, -en prenant un peu de distance avec tout ça, nous autres- on se demande sous la plume de qui « repentence et haine de soi », prétendus sports nationaux, sont les mieux illustrés ! Pas d’histoire : le jour où un dictionnaire des étrangers parfaitement inconnus qui ont fabriqué les français de souche et permis d’exister leur aura rendu l’hommage qu’ils méritent, on aura commencé à avancer… Mais si le but de ce nouveau Bouquins/Lafont vise d’argument politique pour nourir les futures élections municipales, eh bé, on n’est pas sorti de l’auberge espagnole. Cet élégant événement commercial nous changera certes du délgue des célébrations de 14 advenues et à venir, mais on doute franchement qu’il aura le moindre impact dans le sens espéré, hélas. Pas vrai, monsieur Passoul ?

bérénice dit: à

Jolie photo! Une gamme qui égraine nombre de blancs du gris perlé au crémeux du marbre surligné d’un fin trait d’or fin, en bonne attardée ne revendiquant aucun étranger généalogique je n’ai pas lu le billet qui je ne peux que présumer rejoint l’image dans le plaisir des mots et la suggestion de références.

Phil dit: à

M. Todd, auteur de « l’invention de la France », est-il dans ce dictionnaire ?

Kornélia Rezeda dit: à

Pour Celan, je mettrais toutefois une nuance: il a formé une génération de traducteurs de l’allemand à l’ENS. Cela compte quand même, si l’on souscrit à l’idée que les médiateurs culturels font aussi la grandeur de la France.

Curiosa dit: à

… et que dire des français de souche qui ne se reconnaissent pas dans la France d’aujourd’hui ?

bouguereau dit: à

M. Todd, auteur de « l’invention de la France », est-il dans ce dictionnaire ?

phil on sait bien que c’est par la french philosophie de gauche que tu te sentais fransoziche..pas la peine d’enfoncer l’clou

incroyable dit: à

quand boudegras se réveille, cela hausse le débat naturellement

bouguereau dit: à

aucune famille française ou étrangère n’a donné autant d’œuvres d’art qu’eux aux musées de ce pays

Plutôt que d´être issu d´un peuple qui a trop souffert
J´aime mieux élaborer une thèse
Qui est de pas laisser à ces messieurs
Qui légifèrent, le soin de me balancer
Des ancêtres

On a beau être né
Rive gauche de la Garonne
Converser avec l´accent des cigales
Ils sont pas des kilos dans la cité gasconne
A faire qu´elle ne soit pas qu´une escale

Qui a construit cette route?
Qui a bâti cette ville?
Et qui l´habite pas?
A ceux qui se plaignent du bruit
A ceux qui condamnent l´odeur
Je me présente

u. dit: à

Ces deux pages de définition, ça me rappelle un diplomate qui disait (et dit toujours probablement):

« Comme nous sommes à l’âge de la « logique floue », je ne vais pas tenter de réduire la complexité de la chose »…

Il comprenait par « fuzzy logic » non l’usage rigoureux d’une logique différente, mais l’usage foireux de la logique ordinaire.

— C’est un Iranien d’Amérique, Zadeh, qui a inventé ça.

J’imagine le « Dictionnaire des étrangers qui ont fait les Etats-Unis »
Après un bref enthousiasme, l’accablement. Des démissions, des décès, des remplacements dans le comité éditorial….
Quelques années plus tard, le publisher jette l’éponge:
Pourquoi pas « Ces Indigènes qui ont aussi fait les Etats-Unis »?

Passou dit: à

Leopold Bloom, il y a bien un Ephrussi mais c’est Boris le généticien. Rien pour les collectionneurs. On pourrait d’ailleurs former une confrérie secrète des admirateurs du livre d’Edmund de Waal. On m’avait proposé un débat avec lui pour la sortie de son livre mais je n’étais pas à Paris. Mon grand regret.

u. dit: à

« On mesure là à quel point une telle entreprise est casse-gueule dès lors qu’elle ne se donne pas un parti pris rigoureux et étroit. »

Ça c’est vrai, c’est comme en amour.

Ça ne marche jamais.

JC..... dit: à

Eh, JC…. de 8:49 !
Cinq points, derrière JC ! pas quatre comme tu as mis … Quand on usurpe, faut être précis !

bouguereau dit: à

les souchien de la french philosophie un nuage de lait dans les tea party..sapré zouzou..d’avoir regardé dallas tout petit, c’est ça sa french teutch

u. dit: à

« Joseph de Maistre y côtoie Aldo Maccione »

Ils auraient quand même pu converser, ils étaient tous les deux catholiques.

bouguereau dit: à

je n’étais pas à Paris. Mon grand regret.

« trop de djetsetting nuit gravement au sentiment national » c’est ce que dit toujours baroz, qui fait profession d’être au jus comme d’être français.. »c’est un métier » lassouline comme aurait dit la grenouille

christiane dit: à

Parce que le billet, se posant sur le dernier, cerne une absence, un silence, une douleur et qu’il est difficile d’y répondre, je puise des mots dans un livre de Daniel Sibony « Fous de l’origine » (Christian Bourgois) :
« Partage de l’origine et de l’identité… Chaque identité est partagée. Elle l’est en elle-même, et dans le cas présent, elle l’est aussi par la présence de l’autre.(…)
Ils écrivent, par à-coups, la haine-ième scène du grand drame, toujours le même, celui du partage de l’être, entre deux êtres, deux sujets, deux peuples…
Il n’y a pas de « beaux » rôles dans cette scène, mais les excès de la belle âme ne manquent pas. L’autre jour, certains épanchaient leur pensée : « C’est la religion, j’vous dis ! C’est elle la cause de tout ça ! le fanatisme… » Eux, ne veulent que du bien, surtout pas de violence ; et même ils accepteraient Dieu, tant ils ont l’esprit ouvert, s’ils leur parlait à eux, s’il s’expliquait sur le mal… Mais voilà, Dieu ne vient pas à leur rendez-vous, cela prouve bien qu’il n’existe pas. Les peuples, eux, apprennent à vivre ensemble, dans un dur corps à corps, avec du bien et du mal. Et la religion, c’est ce que les hommes ont trouvé pour se fournir en symbolique, en attendant qu’à travers d’autres actes, souvent violents, ils puissent symboliser le don de la vie, et son maintien.
Et que fait le spectateur occidental ? Occupe-t-il une place de tiers ? Il y est appelé, invité, mais souvent il réagit en spectateur vaguement pervers : il s’offre de beaux sentiments, il clame ses convictions déjà faites, il cherche à écouler ses émotions. C’est l’aspect cathartique du spectacle. Parfois, le spectacteur s’angoisse : « Vont-ils s’en sortir ? » Et sinon ? Sinon, cela prouverait qu’on ne s’en sort pas, qu’il s’agit d’un problème d’existence, fait pour être vécu plus que pour être résolu. Cela le renvoie à l’insoluble de la vie, de la vie… Le partage du symbolique, on n’en a pas la méthode. Mais on a le fantasme qu’en faisant « ce qu’il faut » avec une bonne technique, on arriverait à s’entendre. Et « il faut faire vite », sinon « c’est intolérable ».
Vivre ensemble, c’est faire que l’histoire de l’un puisse passer par l’autre et revenir sur elle-même, enrichie, puis repartir dans d’autres sens. c’est là qu’on en est, ça rate mais ça insiste. »

u. dit: à

« A ceux qui se plaignent du bruit
A ceux qui condamnent l´odeur
Je me présente »

Tu seras toujours bienvenu, bouguereau mon frère humain.

bouguereau dit: à

ils étaient tous les deux catholiques

excellent !..excellent..zouzou

bouguereau dit: à

bouguereau mon frère humain

boh t’en décides plus zouzou..maintenant on est moderne : un bon vétérinaire suffit à te donner ce statut

C.P. dit: à

u., j’ai pensé en même temps que vous à la « facture » des Etats-Unis, bien sûr ! Ce type d’ouvrage y existe d’ailleurs, complétant (ou corrigeant) « Manifest Destiny ».

Jacques Barozzi dit: à

« ils étaient tous les deux catholiques »

Le mort saisit le vif !

« On mesure là à quel point une telle entreprise est casse-gueule dès lors qu’elle ne se donne pas un parti pris rigoureux et étroit. »

Qui trop embrasse, mal étreint !

JC..... dit: à

La différence est grande entre Aldo et Jojo : le premier est vivant, le second est largement mort…

bouguereau dit: à

tada ! la france dailleurs est une salope qui se prend par le cul baroz..c’est trés souvent l’image qu’a l’étranger on donne de notre « sentiment national »..et zouzou dirait qu’elle doit pas tant faire l’arrogante à quatre pattes..

Jacques Barozzi dit: à

« Le titre modifié est meilleur. »

Un Pierre dans le jardin à la française de l’identité nationale ?

bouguereau dit: à

le second est largement mort…

dis tout dsuite que sergio peut y garer sa moto

Jacques Barozzi dit: à

« la france dailleurs est une salope qui se prend par le cul »

L’identité nationale est en pleine tournante !

JC..... dit: à

les Frères trois points, JC…, ou des 4 coins…. En effet, j’aime pas trop l’idéologie que renferme ce bouquin, j’le lirions point.

Jacques Barozzi dit: à

« en bonne attardée ne revendiquant aucun étranger généalogique »

Comment en être sûr(e), Bérénice ?

de nota dit: à

J’ai le livre sous les yeux:on y trouve Alberto Savinio qui séjourna en France et côtoya les surréalistes mais pas Alejo Carpentier qui,pour les mêmes raisons,devrait pourtant y figurer…et rien sur Sebastien Gryphe.

JC..... dit: à

L’identité nationale se définit mal si on ne parle pas de projet commun national.

Amusons nous …! Vous êtes prêts à mourir, oui vous, pour quelle cause nationale ?

Compris ?!
End of job …

bouguereau dit: à

..c’est tant mieux baroz..écoute dans un pub en angleterre..cause en à new york..plein de tic nerveux et de vieille raideur..t’as pas tellement envie de t’intégrer au groupe..ici c’est le moulin espagnol..la javanaise et la chinoise en vacances a un truc a dire..tiens en italie..même en italie..holala

bouguereau dit: à

Compris ?!
End of job …

l’zéro mort t’en a entendu parlé jicé ? tu veux pas que chete mette tout le dernier album de ministry tout même « from beer to éternity » que ça s’appelle..holala..frait mieux d’manger des céréales

JC..... dit: à

Il n’y a pas plus de projet national en France que d’identité nationale française.

Le paquebot court encore un peu sur son erre, emporté par l’habitude, avec aux commandes notre cher capitaine de pédalo, le moteur est arrêté et pas sûr que le changement d’équipage soit bénéfique !

Il faut changer le peuple, ce dont s’occupent activement les étrangers qui font la France de demain ! Joie !

bouguereau dit: à

dailleurs la nsa..faudrait l’espliquer mieux..c’est un sentiment national jicé et un maous..tu dvrais aller dans le pubs anglais..eux ils savent..ils comprennent bien..5 sur 5

bouguereau dit: à

Il faut changer le peuple

c’est pas pasqu’on dmande de descende du bus que c’est la fin du voyage jicé..tu peux toujours dire « ingrate patrie tu n’auras pas mes nosses »..et inviter des pétomanes a ton enterrement comme rénato

C.P. dit: à

Et vous-même, cher Jacques…

« Faire la France », ce serait trop, mais je vais quand même vous rappeler, pour le sourire, ce que je vous avais déjà dit : ma mère, américaine, s’appelait Jane Robillard, fille d’un exilé d’ailleurs revenu faire la guerre en 1917 (au passage, qui se souvient que Scarlett, l’héroïne de « Gone with the wind », a pour nom complet O’Hara-Robillard ?)

Ah, c’est compliqué, et en même temps sans grande importance ! C’est pourquoi « l’identité malheureuse » d’Alain Finkielkraut me fait à peu près comme la cocuë-aux-canes ou comme ma première paire de Reebok.

bouguereau dit: à

et quand je dis les pubs anglais..c’est pas pasque les antennes européennes sont en angleterre seulement..non il en ont une compréhension conceptuelle bien plus grande..pas oublier que c’est le pays ou ya le plus de cctv..presque les inventeurs..aprés la « privacy »..

bouguereau dit: à

comme ma première paire de Reebok

excellent!..faudrait lui envoyer a finkie..ça lui remontrait l’moral ce geste de fan..il les gardrait sur son burlingue..pas d’bruit..à peine de l’odeur

nilsahl dit: à

Sur Paris, dans le « Double Assassinat » de Poe, il y a un aperçu des Français et des étrangers (beaucoup), qui faisaient la ville au début du 19e siècle, du côté de ceux qui n’auront aucune notice nulle part. Avec un petit côté Babel. Oui, pas tout à fait le sujet, mais cela m’y fait penser / s’échapper / pérorer.

« Many other persons, neighbors, gave evidence to the same effect. No one was spoken of as frequenting the house. It was not known whether there were any living connexions of Madame L. and her daughter. (…)

Isidore Musèt, gendarme, deposes that he was called to the house about three o’clock in the morning, and found some twenty or thirty persons at the gateway, endeavoring to gain admittance. (…) Upon reaching the first landing, heard two voices in loud and angry contention—the one a gruff voice, the other much shriller—a very strange voice. Could distinguish some words of the former, which was that of a Frenchman. (…) The shrill voice was that of a foreigner. Could not be sure whether it was the voice of a man or of a woman. Could not make out what was said, but believed the language to be Spanish. (…)

Henri Duval, a neighbor, and by trade a silver-smith, deposes that he was one of the party who first entered the house. Corroborates the testimony of Musèt in general. (…) The shrill voice, this witness thinks, was that of an Italian. Was certain it was not French. (…)

Odenheimer, restaurateur. This witness volunteered his testimony. Not speaking French, was examined through an interpreter. Is a native of Amsterdam. (…) Corroborated the previous evidence in every respect but one. Was sure that the shrill voice was that of a man—of a Frenchman. (…)

Jules Mignaud, banker, of the firm of Mignaud et Fils, Rue Deloraine. Is the elder Mignaud. Madame L’Espanaye had some property. (…)

Adolphe Le Bon, clerk to Mignaud et Fils, deposes that on the day in question, about noon, he accompanied Madame L’Espanaye to her residence with the 4000 francs, put up in two bags. (…)

William Bird, tailor, deposes that he was one of the party who entered the house. Is an Englishman. Has lived in Paris two years. (…) The shrill voice was very loud—louder than the gruff one. Is sure that it was not the voice of an Englishman. Appeared to be that of a German. Might have been a woman’s voice. Does not understand German. (…)

Alfonzo Garcio, undertaker, deposes that he resides in the Rue Morgue. Is a native of Spain. Was one of the party who entered the house. (…) The shrill voice was that of an Englishman—is sure of this. Does not understand the English language, but judges by the intonation.

Alberto Montani, confectioner, deposes that he was among the first to ascend the stairs. Thinks it the voice of a Russian. Corroborates the general testimony. Is an Italian. Never conversed with a native of Russia. (…)

I could merely agree with all Paris in considering them an insoluble mystery. I saw no means by which it would be possible to trace the murderer. »

bérénice dit: à

JB 10h57 je suis rousse à la peau claire, je ne bronze pas soit l’équivalent d’une noire du plus noir de l’Afrique, aucun doute n’est possible.

JC..... dit: à

« Le Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France (992 pages, 30 euros, Bouquins/Laffont) »

Quel intérêt de lire cette somme ? de différences ? Voulez-vous me dire quel intérêt REEL on peut retirer de se taper 1000 pages de cette sélection arbitraire…?

Je ne vois pas, pour ma part, la moindre parcelle de futur plaisir. Curiosité nulle pour ce bouquin .. et je ne risquerai pas 30 euros sur un projet aussi large que foireux !

Jacques Barozzi dit: à

« Il faut changer le peuple »

C’est en cours, JC, et c’est d’ailleurs ce que déplore Renaud Camus avec sa théorie du « grand remplacement », approuvée par Finkie et Millet… et c’est ainsi que la boucle est bouclée !
L’identité française c’est sa langue, sa bouffe, ses fringues et son exception de moins en moins culturelle…

JC..... dit: à

Ce qu’il y a de sympa c’est que les remplaçants ont un projet, eux…

Jacques Barozzi dit: à

A part, nilsahl, le fait qu’Edgar-Allan Poe n’est jamais venu à Paris où il n’y a pas de rue Morgue…

Bérénice, vous êtes une noire albinos ?

Jacques Barozzi dit: à

« les remplaçants ont un projet »

Un projet ou une religion, JC ?

u. dit: à

Une scène de genre, qui se déroule tous les ans dans les ambassades.

– L’ambassadeur: Eh bien, nous passons ensuite à la liste des décorations. Chacun des services m’a fait parvenir la liste de ses médaillables…

– Le commercial, finement: Les bêtes à palmes…
(Le commercial, ne dépendant pas du Quai mais de Bercy, n’oublie jamais de laisser passer une légère insolence).

– Le culturel: Nous avons cette année, si je peux me permettre M. l’ambassadeur, un gibier de choix.

– L’A.: En effet, je vous que vous proposez le nom du producteur R.?
Quel est son mérite?

– Le Cult: Je n’ai pas besoin de vous mette en mémoire à quel point les films qu’il a produit ont envahi la région, sa fortune est considérable…

– L’A: Il parle français?

– Le Cult: Non, mais il a eu une fille à l’Alliance française.

– Le Commercial, négligent: Qu’on lui donne plutôt les Arts et Lettres. Tant qu’il y a le mot « Chevalier »…

– Une voix: c’est vrai que le Mérite, c’est pas pour lui, ça fait enfant de pauvre
(Hilarité contenue)

– Le Cult: il n’est pas très sensible aux Arts, mais il connaît Napoléon!

– L’A.: Il a investi dans le cinéma français?

– Le Cult: Non. Malgré tout, deux de ses salles diffusent depuis un mois deux films français….

– L’A.: Lesquels?

– Le Cult.: Ce n’est pas du meilleur goût, mais il s’agit d’un public populaire.

– L’A.: Quels sont les titres?

– Le Cult: Je l’ai indiqué dans un télégramme que vous avez corrigé.
« Blanche-Fesse et les Sept Mains » et « Les culottes de Charlotte ». Un nombre d’entrées considérables…

(On se détend, on parle à son voisin…)

– L’A.: Je vous en prie. Monsieur R. a-t-il fait des dons?

– Le Cult: Non, M. l’A., mais il va le faire, j’en suis persuadé.

– L’A.: Depuis quand récompense-t-on des mérites futurs?
(Sourires cyniques mais de bon ton autour de la table)

– Le Cult: M. l’A., nous avons un très gros Festival pour lequel je ne vous cache pas que j’ai du mal, dans la conjoncture présente, à rallier des sponsors.

– Le Com (guoguenard): C’est la loi du marché?

– L’A.: C’est maigre… Si vous le dîtes…. Je compte sur vous pour le discours ».

Dédié à Bloom!

bérénice dit: à

JB Le traçage dont je dispose va jusqu’avant la révolution, pas d’étranger sur cette période. Les familles de paysans voyageaient moins que les nobles et bourgeois.

le tuteur à jice dit: à

c’est sûr on est visé, les braves gens n’ont p’us qu’à se réfugier dans des blocoss (réels)- si c’est pas malheureux ! on ne vit p’us

nilsahl dit: à

@ Jacques Barozzi : ce qui nous entrainerait dans une débat (autrement plus) passionnant, (peut-être) moins populaire : est-ce qu’il faut vraiment que les écrivains fassent l’expérience de ce qu’ils écrivent ?

Plus sérieusement, je ne citais pas EAP pour le plaisir de compter les divisions d’étrangers à Paris dans les années 1830 ou 1840. Plutôt parce que cela m’amuse de voir justement l’archétype, l’idée reçue, le préjugé (comme on l’entend) d’un grand écrivain (qui ne voyage pas des masses, ni en France, ni en Transylvanie, ni à Prague, etc. qui font pourtant partie de son imaginaire).

Jacques Barozzi dit: à

« Le traçage dont je dispose va jusqu’avant la révolution »

On dirait que vous en êtes fière, Bérénice ?

« Les familles de paysans voyageaient moins que les nobles et bourgeois »

Mais les filles de paysans se faisaient régulièrement engrosser par les fils de bonnes familles : ni sang étranger ni bâtarde, Bérénice ?

un ancien dit: à

Les familles de paysans voyageaient moins que les nobles et bourgeois.

les guerres napoléoniennes et celles d’avant et celles d’après ça faisait voir du pays -c’était l’bon temps

bérénice dit: à

JB voulez vous aussi la couleur de mon slip? Mes ancêtres quoiqu’en furent leurs mœurs n’ont pas laissé de testament et je ne suis légataire d’aucune de leurs façons mais penserez-vous comment en être certaine? Voudriez-vous que je vous le démontre? Et pour conclure, une ascendance différente eut pu m’être plus confortable comme vous l’imaginez peut-être, on est tout de même mieux couvert par quelque armoierie en désuétude.

c'était mieux avant dit: à

les filles de paysans se faisaient régulièrement engrosser par les fils de bonnes familles

les fils et filles de ‘bonne-famille’ n’étaient eux-mêmes pas toujours fils et filles de leur père officiel

Phil dit: à

Le père Camus (pas celui de l’étranger) doit boire du petit lait.
Le dictionnaire est en papier recyclable ?

Jacques Barozzi dit: à

Les filles portent ou pas des culottes, Bérénice, seuls les garçons ont le choix entre le slip ou le caleçon ? L’identité française commence à ce niveau, demandez à Phil, il vous répondra en vous demandant quel est votre réel gender ?

Leo (Bloom) Pold dit: à

Passou, je crois effectivement me souvenir que le fait d’être passé à côté du débat reste un de vos grands regrets. Pour la confrérie, c’est quand vous voulez,c’est un de mes livres fétiches.
Tellement qu’il est bon que je l’ai offert à de nombreux amis qui ne manquent jamais une occasion de me remercier.
J’ai lu la version anglaise, offerte par un de mes chers amis australiens rescapé de la destruction des juifs de Hongrie, au bord de la Mer d’Andaman, où je n’arrivais pas à dormir à cause de la mémoire entêtante du tsunami…ce livre fut un baume… lu et aussitôt relu en une semaine.
De Waal est aussi un merveilleux céramiste. Il mériterait de figurer dans Le dico des étranger qui ont fait le Royaume-Uni, puisque de Waal, c’est de Gaulle, le G devenant W (war/guerre; wasp/guèpe/: willie/guillaume).
Guillaume le Bâtard aussi, en serait, et tous ces hugenots que le bon roi Louis a foutu dehors nous privant d’une base entrepreneuriale de premier choix….

bérénice dit: à

JB adressez votre commentaire à ma mère qui vit encore, elle disait slip et j’ai conservé une partie de son vocabulaire dans mon armoire à linge. Faut-il que je me tâte pour m’identifier en tant que telle?

Jacques Barozzi dit: à

« est-ce qu’il faut vraiment que les écrivains fassent l’expérience de ce qu’ils écrivent ? »

D’une certaine manière il l’a font, nilsahl, puisqu’ils l’imaginent. Le Paris de Poe est plus « réel » que celui de Lautréamont, qui y est mort…

bérénice dit: à

C’est très bien que vous peaufinassiez mon éducation, j’en manque et il n’est jamais trop tard pour éconduire l’intrus.

jean-jean dit: à

@ les remplaçants ont un projet

vous les couper?
si c’est ça pas de blague, faudrait une bonne guerre

Phil dit: à

Baroz, la France a déjà connu des époques où son identité aussi mouvante qu’un slip à l’élastique désséché. Mais les déculottés de force savaient se rhabiller.
« Heureux de retrouver un Français, moi qui le suit plus » Talleyrand à Ligne à Vienne en 1815.

C.P. dit: à

Allez, Jacques, moi aussi j’ai dit « slip » pour la culotte du beau-sexe. Mes filles disent d’ailleurs « petite culotte », y’a une nuance, bon dieu (pour Sergio) !

lefort dit: à

« les déculottés de force savaient se rhabiller »

Boutons hors de la sainte patrie les slips infidèles

chantal dit: à

je ne comprend pas grand chose à ce billet, c’est un conseil d’achat ou une critique qui frise l’entrechat ?

ha les petites culottes, a vrai dire pour le prix du livre, combien de jolis tangas ..

Luc Douillard dit: à

Leonarda : La France n’est plus une nation littéraire.

Autrefois, quels que soient les mérites ou démérites de sa famille, face aux mésaventures de toute jeune fille illustrée par un fait divers, qu’elle fut Manon Lescaut, Jeanne d’Arc ou bien une traitresse dans le genre de la Milady des Trois mousquetaires, tout le monde se serait attendri, et l’affaire aurait fini en chansons et en larmes émues.

Le roi le plus grossier, ses ministres les plus soudards et obtus, l’auraient invitée solennellement à la Cour pour lui accorder galamment une lettre de sauf-conduit, en faisant référence à l’hospitalité du temps des chevaliers arthuriens et aux pleurs de Marie-Madeleine la pécheresse.

Aujourd’hui, les chroniqueurs détaillent avec un mauvais plaisir le casier judiciaire du père de la bergère et les experts en sondages donnent leur avis autorisé sur la dernière bourde gouvernementale, pour qu’on sache comment ne pas y penser, avec son coeur.

Or le coeur est étymologiquement « cordial » mais aussi « courage », c’est justement ce qui manque maintenant à cette nation.

Lire à ce sujet, et à quelques autres, la belle méditation sur cette saline armoricaine au bout du monde, qui raconte la fragilité de la vie et de l’amitié : Daniel Morvan, Lucia Antonia, funambule, — un conte saisi par la grâce qui vient de sortir aux éditions Zulma.

u. dit: à

(Je n’ai pas compris comment un billet sur l’étranger aboutit à des commentaires sur les culottes)

preux chevalier dit: à

Le roi le plus grossier, ses ministres les plus soudards et obtus, l’auraient invitée solennellement à la Cour pour lui accorder galamment une lettre de sauf-conduit, en faisant référence à l’hospitalité du temps des chevaliers arthuriens et aux pleurs de Marie-Madeleine la pécheresse.

ils l’auraient même mise dans le lit du bon roy! les bonnes manières se perdent

lefort dit: à

courage », c’est justement ce qui manque maintenant à cette nation.

même « cocorico » sonne pas français, c’est dire si on est mal barré

Daaphnée dit: à

Tiens, Moi non plus, ! J’étais en train de me poser la question ….
Remarquez, maintenant que le débat est très étroitement dirigé sur la PETITE culotte ..
il ne devrait plus y avoir de dérapages ..
non .

John Brown dit: à

Ouvrage nécessaire mais sûrement très insuffisant, en effet. La liste est très longue. Sans compter que serait bien plus utile encore une description des étrangers qui, aujourd’hui, font la France. Pas des célébrités mais d’innombrables gens ordinaires, pas toujours avec des papiers en règles, partout dans le pays.

Daaphnée dit: à

Bon,
En 1789, il y a la culottes des nobles et le « sans-culotte » qui porte, lui, le pantalon ..

réviseur dit: à

MDR, pour le deuxième jour consécutif, le bon petit soldat du hollandisme, Le Monde, scotche sa « une » internet sur les écoutes téléphoniques US, problème connu depuis longtemps et qui n’avait traumatisé personne jusqu’à hier…

bouguereau dit: à

Faut-il que je me tâte pour m’identifier en tant que telle?

descartes approved ! il dirait « voundeurbar » épicétou

u. dit: à

Formidable, l’imaginaire colporté par les médias.

Cette semaine on a eu son baquet.

Après Leonarda, « l’Ange blond »! –forcément aux mains de diables.

Misérables Roms…
Comment transformer une question politique et juridiques en investissements hystériques contraires.

On ne sollicite plus l’émotion de nos lycéens?

Les gueuleurs des deux camps?
Au trou.
« Et les maîtres au milieu ».

bouguereau dit: à

..j’ai hésité avec montaigne..mais lui aurait dit « faut il que je me fasse mettre par mon cheval pour mieux me sentir exister »
as tu des taches de rousseur sur le cul blanc béré..ça srait un plusse

bouguereau dit: à

(peut être que le calçon est un marqueur zouzou..la culotte c’est pour marquer les autres..mais chut..des oreilles malveillantes et surement indigénes nous écoutent)

bouguereau dit: à

C’est très bien que vous peaufinassiez mon éducation

ça sonne comme du pierre louis..hach frankreich ! comme dirait fon cheultitzlche..il y est lui au moins phil?

bouguereau dit: à

hach sans lui..plus de parisse !
français sehr ingrat !

bouguereau dit: à

il y a la culottes des nobles et le « sans-culotte » qui porte, lui, le pantalon

..phil lui c’est le collant vert..il aime pas les smartphone pasqu’y sait pas et d’ou le mette..question d’esthétique ! hach frankreich !

des journées entières dans les arbres dit: à

« On mesure là à quel point une telle entreprise est casse-gueule dès lors qu’elle ne se donne pas un parti pris rigoureux et étroit. Joseph de Maistre y côtoie Aldo Maccione.  »

je vais tout de suite m’enquérir de cet annuaire turinois.

Phil dit: à

peaufinassiez..
nonnon, bougreau..Gide préconise d’abandonner le subjonctif quand la sonorité enlaidit la phrase. malgré la concordance des temps, imaginez-vous ? dame !..qui c’est qusa intéresse la concordance des temps dans le dictionnaire des faiseurs de la France ?

u. dit: à

“français sehr ingrat !”

Sich demerdieren?

bouguereau dit: à

qui c’est qusa intéresse la concordance des temps dans le dictionnaire des faiseurs de la France ?

..et bien quand tu vois une fille en bloomers..et une fraichement baronne doit chercher la faute..ça fait plus vrai

bouguereau dit: à

c’est à leur ingratitude qu’on mesure la grandeur des peuples qu’il disait tcheurtchill zouzou

Phil dit: à

Léon Zitrone savait concorder les temps. faut le mettre dans le dictionnaire.
(guy lux, c’est pas sûr. l’a pas inventé le tiercé ! )

Leo (Bloom) Pold dit: à

« la pratique de la langue française » est là un critère dominant.

Perso, le plaisir de lire Todorov, Kundera, Kristeva, Makine, Benmalek, Ben Jelloun, Maalouf, Depestre, Anna Moï, Agota Kristof…
Souvent beaucoup moins de chihiterie de langue langue, moins d’afféterie que chez beaucoup de « souchiens », et davantage de choses à dire.
Un droit gagné de haute lutte que celui d’écrire et de publier dans une langue qui n’est pas nécessairement la sienne au départ.
Chapeau bas.

John Brown dit: à

 » Le Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France  » : cette entreprise a le côté irrésistiblement burlesques de toutes les entreprsies cousines qui se sont proposé, jadis et naguère, de cerner les contours d’une introuvable « identité nationale ». elle consiste en effet à touiller en un invraisemblable salmigondis un lot hétéroclite de destinées individuelles, de choix de vie,de projets, de créations qui n’ont à peu près aucun rapport entre eux. si on ajoute le côté distribution de prixdu temps de grand papa, accrocha

bouguereau dit: à

Joseph de Maistre y côtoie Aldo Maccione

de maistre avec sa gueule d’empaffé dont on se fait une étrange idée au coté d’aldo le sordi du pauvre..sont légion aussi les cas de physionomie historique..trés important, la phisionomie nationale !

u. dit: à

« moins d’afféterie que chez beaucoup de « souchiens », et davantage de choses à dire. »

Les sous-chiens, comme dit la mère Houria?
Chapeau bas, indeed!

bouguereau dit: à

introuvable « identité nationale »

« le travail est un trésor » qu’il disait pétain

des journées entières dans les arbres dit: à

« de maistre avec sa gueule d’empaffé »

Bouguereau,
On ne dit pas  » empaffé », mais Jésuite.

u. dit: à

Souchien…

Ce mépris du p’tit blanc me la coupe.

Je vais m’en envoyer un deuxième.

bouguereau dit: à

Les sous-chiens, comme dit la mère Houria?

ça a autrement de gueule que « wasp »..et quand t’entends les appelations anglaises t’as envie de prende un bath blood à white chapelle

John Brown dit: à

» Le Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France » : cette entreprise a le côté irrésistiblement burlesques de toutes les entreprises cousines qui se sont proposé, jadis et naguère, de cerner les contours d’une introuvable « identité nationale ». Elle consiste en effet à touiller en un invraisemblable salmigondis un lot hétéroclite de destinées individuelles, de choix de vie,de projets, de créations qui n’ont à peu près aucun rapport entre eux. Si on ajoute le côté distribution de prix du temps de grand papa, accrochage de médailles en chocolat et les bagarres de cour de récréation du genre « il l’a eue lui, pourquoi que moi pas? », le tout donne un équivalent de gaz hilarant dont l’effet est garanti. J’imagine un Samuel Beckett s’asseyant à son bureau devant le manuscrit de « Fin de partie » et se disant :  » ah! je m’en vas contribuer à la fabrication de la France « . Tu penses s’il s’en foutait de faire la France ! Les autres aussi, d’ailleurs. J’arrête, je ris trop, je vais me faire mal, à défaut de faire la France.

bouguereau dit: à

On ne dit pas » empaffé », mais Jésuite

pas du tout jesuite..ha ça non..il pouvait pas les piffer dailleurs, évidemment

bouguereau dit: à

Tu penses s’il s’en foutait de faire la France !

que bon à prende ton fauteuil préféré à boire ton cognac préféré ..à virer ton chien de son pouffe pour y foute ses gros pied a sandal qui renaude surement..rien que d’y penser jean marron je vais cherche mon fusil..cartouche triple zéro !..bien profond dans l’fion !

John Brown dit: à

Le miraculeux de l’entreprise, c’est qu’aucun de ces étrangers qui ont fait la France n’a jamais pensé, ne serait-ce qu’une seconde, à la faire, ni qu’il était en train de la faire, et que donc tous l’ont faite sans le savoir et comme par mégarde. mais le fait est qu’ils l’ont faite sans la faire tout en la faisant. Le résultat ressemble à ces plats qu’on a oubliés sur la gazinière ou dans le four et qui donnent une recette absolument inédite, à laquelle personne n’aurait pensé; recette consommable d’ailleurs, à la rigueur, en se forçant un peu. Dites donc, mais c’est que c’est bon, votre truc, là. Pas très appétissant à première vue, mais mangeable. Vous l’appelez comment ? — Euh, ben, la France ! Oui, voilà, la France. Et après un coup aussi fumant, vous n’y couperez pas d’une invitation au JT de 13h dans notre série : « les grands inventeurs de la cuisine frantsouèze « .

u. dit: à

Faire la France, c’est comme faire des enfants.

John Brown dit: à

Faire la France, c’est comme faire des enfants. (u.)

ça c’est ben vrai. Ces petits cons nous enterreront tous. Et dieu sait ce qu’ils iront encore inventer, en notre absence!

John Brown dit: à

la différence entre le type qui a fait la France et le type qui fait la France:

Le type qui a fait la France : Je ne sais pas ce que j’ai fait mais le fait est que je l’ai fait.

Le type qui fait la France : Je ne sais pas ce que je fais mais le fait est que je le fais.

bérénice dit: à

Dites Bougue quelles sont vos influences récentes parce que votre imaginaire s’en ressent aussi par souci de salubrité et d’équilibre de la finance, enfin si vous n’y voyez pas d’inconvénient…à partager les titres des fameuses sources qui font office de muses et vous inspirent ces lignes et remarques absolument poétiques …

bérénice dit: à

Pourquoi les Jésuites ont-ils une si mauvaise réputation? Est-ce historique, ont-ils trahi, trahissent-ils pour finir, accordent-ils leur soutien au plus fort dans tous les cas ou quelque chose de ce genre? Sont ils versatiles? Illustrent-ils la dualité de l’être?

bérénice dit: à

John Brown tant que vous ne lirez pas aux frontons des tribunaux travail famille patrie c’est que la notion de pays de nation ne déborde pas encore de la membrane cytoplasmique et que les forces de la réaction sont contenues.

boudegras dit: à

mais ta gueule raclure de bouguereau

bérénice dit: à

Un livre vendange pour millésime mais quel genre d’acquéreur potentiel?

J.Ch. dit: à

quant à Julio, préférence à Cortázar, plutôt que le bêlant Iglesias

J.Ch. dit: à

Paul Edel a raison quant à l’importance des traducteurs (Jacques Tournier pour F.S.Fitzgerald, Laure et Philippe Bataillon pour Cortázar, Josée Kamoun…)

Jacques Barozzi dit: à

« il aime pas les smartphone pasqu’y sait pas et d’ou le mette.. »

Dans la culotte, le boug, histoire de la gonfler un peu, le Phil il ne doit plus être tout jeune de la tige !

Alexia Neuhoff dit: à

« Souvent beaucoup moins de chihiterie de langue langue » (Bloum)
Certes, tout au plus quelques sunniteries chez Ben Jelloun.

Jacques Barozzi dit: à

Ce livre, c’est un sous-produit culturel, qui, en effet Bérénice, va acheter cette Histoire fourre-tout de la France faite par les étrangers ? Moins intéressant que le Dictionnaire des homosexuels célèbres de mon ami Michel Larivière, avec une préface de Pierre Bergé !

u. dit: à

« Nous sommes tous des étrangers », c’est le bon slogan, ça permet de n’oublier personne.

Je suis quand même inquiet pour le moral des collégiens.
Il me semble qu’on ne fait pas passer le bon message pour renforcer leur sens éthique (il est déjà formidable).

Ça commence à faire longtemps que le petit François rentre à la maison avec des résultats exécrables, et le conseil de classe ne fait rien?

« Trop de lacunes ».
« Craint l’effort »
« Elève amorphe »…

Autre signe inquiétant, une des appréciations autrefois fréquentes chez ses professeurs (« Peut mieux faire ») a désormais disparu.

Esprit large, je ne demanderais pas nécessairement le renvoi, je serais prêt à examiner toutes les sanctions mises à la disposition des collègues.

Sauf une, le redoublement.

u. dit: à

« Moins intéressant que le Dictionnaire des homosexuels célèbres de mon ami Michel Larivière,  »

Dans la préface, on n’a pas les mêmes problèmes de définition, Jacques?

Jacques Barozzi dit: à

u., « gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge », dire que vous avez voté pour lui et désormais vous demandez sa tête ! Un peu de pudeur, svp !

Jacques Barozzi dit: à

Dans la préface, u., c’est le grand-maître de la franc-maçonnerie de la manchette en dentelle lui-même qui s’adresse à tout un chacun, qu’il en soit ou pas (encore)…

bouguereau dit: à

enculeur enculé..et tout ça fait d’excellent français

bouguereau dit: à

Un peu de pudeur, svp !

les exhibitionniss ont toujours quelquechose de sympa baroz..sans eux l’art srait trop difficile

chantal dit: à

bérénice, les jésuites sont empreint d’une sorte d’esprit qui les portent à survoler les éléments matériels au sein d’une spiritualité qui est plus extensible que l’église catholique romaine, on parle de méthode ignatienne, à vrai dire il faudrait enquêter du côté de la bibliothèque d’Evora, à titre personnel j’ai seulement pu observer que les marches réservées à l’accès de la bibliothèque bollandiste de Bruxelles étaient remarquablement cirées, alors que l’escalier de pierre bleue destiné aux collégiens était beaucoup plus accessible.

En tant que femme non chercheuse en théologie, je n’ai pas l’accès à cette savante confrérie.

bouguereau dit: à

Sauf une, le redoublement

..jicé..prépare le terrain..creuse le sillon..tu ne peux rien contre quelqu’un qui voit si loin zouzou

bouguereau dit: à

chantal on dirait qu’ils ont refusé tes avances et que t’en es vexée..

bouguereau dit: à

tout au plus quelques sunniteries

pilpoil..pilpoul..c’est kifkif?

u. dit: à

« Un peu de pudeur, svp ! » (Jacques B.)

Je préfère me présenter cul nu, avec à peine un peu de cendre sur les cheveux.

Vous vous rappelez la raison?
Sarkozy était une insulte personnelle: une insulte au sens élémentaire du bien public, un kidnapping de la chose commune par un branleur.
Il ne suivait pas des idées, il suivait sa queue.

J’ajoutais (si je me souviens bien): contrairement à Barozzi, qui joue au billard (bravo), mon vote sera irrationnel et égoïste.
Je ne suis donc pas déçu (un peu quand même: je n’imaginais pas une aussi confondante nullité).

Je n’ai pas bougé d’un poil!
N. S.?
Plutôt crever!

bouguereau dit: à

Dans la culotte, le boug, histoire de la gonfler un peu

mais ça fait un renflement carré qui ne fait pas avantageux.. »trop surnaturel » comme dirait son emminence

bérénice dit: à

Les dictionnaires pleuvent, à quand un dico des dico? un dictionnaire amoureux des lexiques non exhaustifs de toutes provenances.

bouguereau dit: à

N. S.?
Plutôt crever!

..t’es sous l’emprise de jicé !..ha il s’y connais pour inspirer la dégoutation..avec lui c’est bon, note bon roi est réélu « no alternative » qu’il dira au moment venu

bérénice dit: à

Bougue il y a toujours un moment dans la vie d’un homme qui l’embarrasse, tant qu’à faire dans le cubisme donnons dans le parallélépipède ultra plat. Et pour les pectoraux vous pouvez vous blinder avec une tablette, pour les mollets pas de solution mais surtout pensez tout de même qu’il vous faudra vous dévêtir.

bérénice dit: à

16h59 vous référer au lien mis en ligne plus haut lady gaga vu de là.

bouguereau dit: à

béré..béquête a tout copié des jesuites..surtout le look..en sandale l’hivers.ils attendent aussi..te pique pas ton whisky et ta femme..bêêêê quils disent..mais toutl’reste..il savent mieux se tenir..tout foutl’camp dirait phil

bouguereau dit: à

t’es trop intelligente pour moi béré..fais un effort pour te mettre a mon niveau

u. dit: à

« tout foutl’camp dirait phil »

Mon bas file, disaient nos mères.

OneNote dit: à

Souchien, mais ce mot est une bénédiction. Il faut le revendiquer haut et fort. C’est l’occasion rêvée de se victimiser…

Souchien je suis, souchien je reste, pour paraphraser l’autre… Quel est le problème ?

Jacques Barozzi dit: à

La bitte à bout carré, c’est la dernière tendance le boug !

Chantal, le mot jésuite traduit généralement un parfait hypocrite dans le langage courant, non ?

bouguereau dit: à

hypocrite hypocrite..indéterminé serait mieux

JC..... dit: à

Avec Sarkozy, on était dans le tyran, le dictateur romain, haïssable mais actif ; avec Couillemolle, on est dans le dégénéré, type Héliogabale !

Bien entendu, ni l’un ni l’autre ne méritait d’être notre « représentant » ! Faut vraiment être un gland pour voter pour ces petites gens …

u. dit: à

« le mot jésuite traduit généralement un parfait hypocrite »

Jacques, je vous arrête.

Le pape François sait se faire entendre des oiseaux, petits et grands.

Sergio dit: à

Le bleu roi c’est bien, faudrait que j’essaie sur ma Yam, et avec les trois crapauds. Mais pourquoi des escaliers pour faire tomber le pauvre monde ? Déjà qu’on n’est pas assez nombreux faut des étrangers pour nous la faire, la France, et même restaurer les frontières. Bof on n’a qu’à essayer cent trente-deux ans on verra bien si c’est des regrets ou des remords…

bouguereau dit: à

Quel est le problème ?

comme nini tu te sens bien dans ta peau de souchien

JC..... dit: à

« t’es trop intelligente pour moi béré..fais un effort pour te mettre a mon niveau »

Faites attention, bérénice, l’infâme va vous situer à mi-hauteur…

bouguereau dit: à

avec les trois crapauds

et une bannière comme sur celle a nonos..

Jacques Barozzi dit: à

« Jacques, je vous arrête. »

Je peux contacter mon avocat, inspecteur u. ?

Jacques Barozzi dit: à

« à mi-hauteur… »

Le boug est un nain, JC ?

bérénice dit: à

992 pages chez Bouquin alors que de celle-ci à lire tout Kafka moins trois pour moi. Collection économique.

bouguereau dit: à

à mi-hauteur…

une manière de dire qu’un jésuite saurait gouter baroz..

Jacques Barozzi dit: à

« Avec Sarkozy, on était dans le tyran, le dictateur romain, haïssable mais actif ; avec Couillemolle, on est dans le dégénéré, type Héliogabale ! »

Tu as trop vu d’opérettes d’Offenbach mises en scènes par Jérôme Savary, JC !
Tu préfères voter pour la grande walkyrie Marine ou plus lâchement t’abstenir ou voter blanc comme à ton habitude ?

Sergio dit: à

u. dit: 22 octobre 2013 à 17 h 11 min
Le pape François sait se faire entendre des oiseaux, petits et grands.

Oui mais pas sur nos plaines c’est plein de corbeaux partout ! Ils sifflent sur nos têtes… Des vols noirs ! Et en ville c’est pire…

bouguereau dit: à

le corbeau c’est l’oeil d’odin..autant dire de sauron..c’est un combat titanesque sergio

bouguereau dit: à

type Héliogabale !

..d’autant qu’on a entendu plusieurs fois jicé vanter son char tiré par des femmes nues et des léopardes..ha c’est un malin

Bihoreau de Bellerente dit: à

Il est manifeste que ce projet de livre était voué à l’incompletissime, donc à l’échec. Alors parlons espionnage: la France a aussi ses agents de renseignements, ouverts et couverts. Les premiers épluchent les journaux, les deuxièmes écoutent aux portes. Évidemment, on ne saurait l’admettre…

JC..... dit: à

« plus lâchement t’abstenir ou voter blanc »

Réflexion stupide, infantile : voter blanc a un sens !!! N’est ce pas trop demander de réfléchir un tantinet ?

bouguereau dit: à

t’es incomplet biyo..

bouguereau dit: à

N’est ce pas trop demander de réfléchir un tantinet ?

reflexion faite..t’as besoin d’un avocat baroz

bouguereau dit: à

..et d’un bon..! pas un sarko.il va tout te bouffer tes éconocroques pour tartariner sur des yot

JC..... dit: à

La réaction « indignée » de la France est incompréhensible car tout le monde espionne tout le monde !!! Une fois de plus, notre gouvernement nous fait passer pour des cons !

Les USA le font de bonne façon, les GB aussi, la France se démerde avec peu de budget, et bien malgré tout, surtout en Afrique et … sur les territoires terroristes intérieurs.

Espionner des « alliés » est absolument normal.

Leo Bloom Pold dit: à

Alexia N.,
Bien vu!

l’importance des traducteurs >Beckett se traduisant lui-même est un cas unique. Un Irlandais protestant résistant, pas commun non plus.
—-
Parmi les étrangers qui ont défait la France
– Henry V et Le Prince Noir.
– Les Alls Black de ’87.

Leo Bloom Pold dit: à

J’oubliais l’Oncle Ho, qui devait bien être un peu français quelque part…

chantal dit: à

non, pas vraiment le bougre, ils ne m’ont pas refoulée, c’est moi qui n’aimait pas vraiment ce collège, la seule fois où j’ai été invitée c’était pour un petit cabaret littéraire avec un choix multiple sur les auteurs régionaux, identifier l’oeuvre et la pointer sur une carte, j’ai gagné c’était relativement facile, j’étais venue avec 4 exemplaires de la revue à laquelle je contribue, pour la faire connaître, hé bien, ils ne me les ont jamais rendus. Pfouittt, disparus.

De tt façon les jésuites, quand tu as vraiment un problème, ne compte pas dessus, ce qu’ils cherchent c’est l’excellence.

bouguereau dit: à

Espionner des « alliés » est absolument normal

..c’est bien pire que ça jicé, c’est un peu comme la première guerre du golf, c’est un redéploiement mondial kolossal, moins cher et dirigé contre tous, américain compris..la nsa et les fuiteurs de l’armée font la une dans la presse u.s. depuis 6 mois au moins..les drones et les robots ne sont qu’un des bras armé..rencarde toi texan

bouguereau dit: à

j’étais venue avec 4 exemplaires de la revue à laquelle je contribue, pour la faire connaître, hé bien, ils ne me les ont jamais rendus. Pfouittt, disparus.

ça ça leur ressemble parfaiment..qu’est ce que je disais

Jacques Barozzi dit: à

Et Nelson à Trafalgar, Bloom !

bouguereau dit: à

ha le salaud..les brits c’est la terre de sauron baroz..sergio a des yeux pour voir

u. dit: à

« c’est moi qui n’aimait pas vraiment ce collège, la seule fois où j’ai été invitée c’était pour un petit cabaret avec un choix multiple »

C’est les bas résille, Chantal, qui les ont refroidis.

Jacques Barozzi dit: à

Rien qu’au travers de sa photo, on sent bien que le palais Nissim de Camondo c’est le rêve d’habitat à Passou !

JC..... dit: à

« rencarde toi »

Tu parles, et tu n’écoutes pas, Boug : ton plus gros défaut…

u. dit: à

Ce qu’on appelle « préjugé » est bien naturel.

Par exemple, si Jacques entend un conférencier japonais parler de nanotechnologies, il rigole au lieu d’écouter.

JC..... dit: à

Chantal, vous portez des bas résille ? J’adore cette folie….

Sergio dit: à

bouguereau dit: 22 octobre 2013 à 17 h 26 min
le corbeau c’est l’oeil d’odin..autant dire de sauron..c’est un combat titanesque

Enfin bon la plupart du temps c’est comme les palmiers en pot l’hiver ils les rentrent…

bouguereau dit: à

la nsa dafnoz..tu dis « Une fois de plus, notre gouvernement nous fait passer pour des cons ! » dans la presse u.s. la france est plutôt mieux traité jicé, si ça t’importe. ce rensiegnement ne concerne plus les infos militaire dailleurs les allemands le sont bien davantage que nous et ne disent « rien » pasqu’ils sont archi fournisseur..c’est pas bon, les « interets nationaux » les « collusions d’intérét » ne sont plus ce qu’il semble être..tu piges ce que je veux dire?

JC..... dit: à

Evidement Boug je piges ce que tu veux dire : adorer Chantal en bas résille n’empêche pas les neurones de s’agiter…!

Daaphnée dit: à

Ah, la NSA !
Oui, bon …. avec tous ces gadgets on s’y perd !

bouguereau dit: à

les palmiers en pot l’hiver ils les rentrent…

avec le réchauffement climatique la reine d’angleterre à des bananes dans son jardin le 15 janvier..chais pas si tu calcules le diabolique

bouguereau dit: à

avec tous ces gadgets on s’y perd !

50 myard de dollard de budget..ça fait cher du gadget

Daaphnée dit: à

C’est vrai , ça fait beaucoup de zéro …

Et pour espionner Chantal en collant à troutrous c’est très très cher payé !
Enfin ..
A mon humble avis ..

Ce serait un garçon, encore ..

u. dit: à

Cette jeune fille, Daaphnée, pourrait s’appeler Oussama, c’est aussi un prénom féminin.

C’est plein d’amour dans ce milieu.

La police a trouvé un poème de la Britannique Samantha Lewthwaite, surnommée la « veuve blanche » lors d’une fouille du domicile de la jeune femme dans l’est du Kenya, un poème écrit en hommage à Ben Laden.

Je viens de foutre en l’air deux minutes de ma vie pour essayer d’améliorer la traduction, en anglais c’est encore plus beau. Je n’ai pas réussi.

« Oh Cheik Oussama, mon père, mon frère/Mon amour pour vous est à nul autre pareil/Oh Cheik Oussama maintenant que tu es parti/(…) Il nous revient de continuer ce que tu as commencé/Pour obtenir la victoire jusqu’à ce que nous devenions martyrs/ Pour insuffler la terreur parmi les non-musulmans ».

Ça pour le citoyen français, ça sollicite:

« Samantha Lewthwaite, convertie à l’islam, est surnommée la « veuve blanche » en référence à son mari Germaine Lindsay, l’un des quatre kamikazes des attentats de Londres qui ont fait 52 morts le 7 juillet 2005″

Germaine…
On a tous connu une ou deux Germaine.
Le Français, il soupçonne une erreur de profilage.

Highlander dit: à

Et parmi les nationaux qui ont défait la France :
Raymond Domenech.

bouguereau dit: à

suffit dmettre la cam à mi hauteur chez baroz..

JC..... dit: à

Ici Londres ! Ici Londres ! la Reine d’Angleterre a des bananes dans son jardin ! … je répète : « la Reine d’Angleterre a des bananes dans son jardin ! »

Major Bouguereau, à vous !

bouguereau dit: à

Je viens de foutre en l’air deux minutes de ma vie pour essayer d’améliorer la traduction

et de savoir ça ça devrait la rende meilleur..c’est un conditionnement du lecteur à la zouzou

Daaphnée dit: à

Oussama ..

Tiens, je me disais bien que la NAS voyait même à travers les vêtements en poil de chameau ..
Et le Boug’ qui trouve que c’est cher payé !

JC..... dit: à

Daaphnée,
Un garçon en collant à troutrous… je serais vous …. je m’inquièterais !

bouguereau dit: à

la cam c’est la cctv baroz..chte prends pas pour un dealer

Daaphnée dit: à

mm .. JC
Les bananes sont cuites, ça fait qd même moins frenchie qu’avec des carottes .

u. dit: à

Highlander dit: 22 octobre 2013 à 18 h 21 min
Et parmi les nationaux qui ont défait la France :
Raymond Domenech.

Il faut attendre que JC soit parti.

Si on lui dit Evra, il est capable d’aimer Ribéry.

JC..... dit: à

Raymond Domenech lors de la grève 2010, il a eu le « style Hollande » avec Leonarda : gestion foireuse, destructeur imbécile de l’Equipe, jouant à l’intellectuel, en plus.

Niveau : pelouse sèche… Domenech, plus ridicule, tu joues au scrable.

Sergio dit: à

Daaphnée dit: 22 octobre 2013 à 18 h 28 min
mm .. JC
Les bananes sont cuites, ça fait qd même moins frenchie qu’avec des carottes .

Ya même pas ça dans le Rivette c’est encore un film à la solde de l’Etranger basané…

diag' dit: à

« Le résultat ressemble à ces plats qu’on a oubliés sur la gazinière ou dans le four et qui donnent une recette absolument inédite »…
Oui, c’est ce qu’Horace Walpole avait dénommé « serendipity », avant que les soeurs Tatin en fassent tout un fromage…
Encore de braves non souchiens qui seront pas dans le dico des homos étrangers, hélas.

Sergio dit: à

Et son ours, est-ce qu’au moins il y a la photo de Superdupont en quatrième de couve ? En 3D ! Avec des lunettes gratos en carton comme dans Pif-les-oreillettes…

u. dit: à

jouant à l’intellectuel, en plus.
Niveau : pelouse sèche… Domenech, plus ridicule, tu joues au scrable. (JC)

Demandant quand même en mariage en direct…
Même quand c’est foireux, elles sont touchées.
On ne voit pas Dédé faire ça.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*