de Pierre Assouline

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La République des livres
Une voix qui demeure après que quelqu’un s’en est allé

Une voix qui demeure après que quelqu’un s’en est allé

Encore le silence, on n’en sort pas et pourquoi pas. Qu’y a-t-il de plus universel, de plus intemporel et de plus apaisant à l’écoute (même si le silence éternel de certains espaces infinis en a effrayés) que cette plénitude ? Sauf que cette fois, il ne s’agit pas du silence des peintres mais de celui des poètes et des musiciens, cette langue étrange que parlent la musique et la poésie lorsqu’elles nous intiment de nous taire. Deux livres y reviennent, s’employant à trouver les mots pour dire la musique tout en se demandant comment il faut faire pour surmonter cette difficulté qui culmine dans l’ineffable (seuls les cyniques y verront un refuge bien pratique).

La musique inconnue (120 pages, 17 euros, Corti) est d’un poète Jean-Michel Maulpoix. Son lumineux essai n’a pas même la prétention de l’érudition, bien qu’il s’avance sur ce terrain déjà labouré en s’appuyant sur des auteurs canoniques (Mallarmé, Valéry, Baudelaire, Claudel, Nerval, Rimbaud) ; il les cite fort à propos, mais étrangement convoque très peu de compositeurs en regard, même dans les pages consacrées à la petite phrase de Vinteuil, où l’on s’attend à croiser César Franck. C’est à peine si in fine, confiant son goût du concerto et du requiem, on voit passer les ombres de Mozart et de Fauré, quand leur musique fait le lit des morts. La nuit y est noire et blanche comme les touches d’un piano ; l’âme, une mélodie ; la musique, un souffle autour de rien ; le poème, incantation et sorcellerie  évocatoire. L’auteur nous emmène dans une excursion lyrique et critique, jusqu’à s’interroger sur la bande-son de l’écriture d’un poète, son chant intime. La langue poétique a son acoustique qui ne s’exprime pas qu’au gueuloir, défini comme l’épreuve du style dans la voix. On écrit à l’oreille. On se relit à voix haute pour soi seul afin de s’écouter parler son propre écrit ; Valéry parle même de « bouchoreille », phénomène incertain apte à nous faire saisir l’hésitation entre le son et le sens. C’est encore Valéry qui rêvait d’un poème organisé comme les divisions savantes d’un orchestre, où la musique fait œuvre à partir du temps, de la durée, des rythmes, à la différence de la peinture.

« Le poème s’écrit avec ou contre la musique, peu ou prou en procès ou en rivalité avec elle, en s’ouvrant à elle comme en lui résistant » écrit Maulpoix. Mais le chapitre consacré à la voix est certainement le plus saisissant et le plus poignant ; car l’essayiste demeurant un poète de bout en bout, sa sensibilité n’est jamais bridée par l’analyse ou la réflexion. Nul mieux que le poète ne divinise la voix, aucun ne parvient à ce degré d’érotisation. Un prophète est d’abord une voix criant dans le désert (Jean Baptiste) et l’on s’étonnera pas que celle-ci, pure et fragile, soit aussi perçue à l’égal d’une mystique poétique.  Même si son propos est sombre, désespéré, noir, il se veut chant et célébration. « Tel est le poète : une voix qui demeure après que quelqu’un s’en est allé ». Jean-Michel Maulpoix tient qu’il est de la nature même du poème que de tendre vers le silence. Voilà pourquoi après avoir pointé l’impuissance de la langue à dire « cet art qui sollicite la métaphore et englue toute critique », il invite à écrire non sur mais autour de la musique. Et c’est d’autant plus beau qu’on n’y perçoit pas la plus petite note de renoncement ou de résignation.

Pascal Quignard, dont l’enfance fut hantée par le spectre de l’autisme, entretient de longue date un rapport intime avec le silence comme une musique intérieure. Ses lecteurs n’ont pas oublié La Leçon de musique (1987) et La Haine de la musique (1996). Comme un appendice, une plaquette paraît discrètement ces jours-ci sous sa signature et sous le titre Leçons de solfège et de piano (49 pages, 7 euros, arléa). Trois textes y sont colligés. Le premier est une conférence prononcée il y a trois ans. C’est un léger point d’érudition qu’il est le seul à pouvoir éclairer, et pour cause. Issu d’une famille d’organistes à Ancenis, tôt initié au piano, au violon, à l’orgue par les siens comme il était de tradition depuis des générations, il est à même de retracer la leçon que les demoiselles Quignard donnaient au jeune Louis Poirier, 9 ans en 1920. Un enseignement traditionnel dissociant lecture et interprétation. Une récitation sue par cœur dite « aux doigts de la main ». Le récit du jeune Poirier, se tortillant sur son tabouret de velours dans la crainte que ne s’abatte sur sa main la baguette de jonc du professeur, est une petite merveille de délicatesse. Dans son souvenir, ses tantes étaient des Brontë. Devenu Julien Gracq, l’ancien adolescent eut, lui, une mémoire plus vache dans Lettrines 2 ; son évocation des vieilles filles rigides et funèbres au fond d’une ruelle de sous-préfecture blessa Ancenis et les Quignard, famille ruinée dont la pauvreté s’enorgueillissait d’avoir su conserver ses instruments contre les infortunes du sort. Curieux, ce désir de régler ses comptes près de soixante-dix ans après ; trouble, cette nécessité d’enfoncer le couteau dans la plaie. Il y a là une certaine cruauté de la part du fils de la mercière de Saint-Florent-le-Viel, qui fait s’interroger Pascal Quignard, neveu des musiciennes pauvres d’Ancenis : « Quelle est la nature de cette étrange loyauté à l’égard des dégoûts d’enfance ? » On sent que le souvenir de cette leçon de piano fait remonter à la surface une émotion mieux maîtrisée en l’écrivant qu’en la parlant. De la peine et du chagrin sont nés de l’humiliation, mais pas de honte. On n’en a pas quand on a été élevé dans l’idée que rien n’est plus haut que de vivre et de mourir lettré et musicien.

L’auteur avait commencé cette conférence en payant sa dette à Louis-René des Forêts. Dans les deux autres textes qui complètent ce mince recueil éblouissant de densité retenue, il rend hommage à l’éditeur de Verdier Gérard Bobillier, ainsi qu’au poète Paul Celan. A ce dernier, qu’il eut le privilège de coudoyer à la rédaction de la revue L’Ephémère, il doit sa passion de la traduction, du grec et du latin essentiellement. Tous, il les encourageait à traduire sans répit ; quand il était encore inconnu en France, le lecteur d’allemand à l’Ecole Normale était connu comme traducteur. « Pour nous, Paul Celan, c’était Pétrarque » se souvient Quignard. A travers sa traduction de Lycophron, c’est encore la voix du plongeur de la Seine qu’on entend.

(« Du bassin d’Arcachon à la Fenice » photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, Poésie.

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commentaires

680 Réponses pour Une voix qui demeure après que quelqu’un s’en est allé

Un éboueur attristé..... dit: à

Dieu ! la quantité de sable qui s’est échappé de cette belle poubelle……

Nicéphore dit: à

Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie.
Blaise P.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…pour faire court, on nous met toute la sauce,…la semaine des bontés,…sur le plat,…
…etc,…

Polémikoeur. dit: à

Une ligne de fuite, perspective au relief commandé par Chronos : silence, parler et parler sur… Alternance et superposition.
Est-il bien sûr qu’il soit moins grave de parler sur la peinture que sur la musique ? S’emplir de l’une et de l’autre demande semblable attention, et donc calme environnant à défaut de silence. Ecrire autour plutôt que sur, d’accord, mais lire, avant ou après ?
Qu’est-ce qui favorise le pas de côté ?
Au moins la réponse est-elle donnée quand « quelqu’un s’en est allé ». Après.
Avecletent.

Un historien attristé..... dit: à

Après les incidents de cette nuit à l’Assemblée Nationale, Pépère en fuite dans une Benz conduite par Bartoleone vient d’être arrêté à Varennes avec sa monture…. On a retrouvé du sable d’Arcachon dans son sac à dos : la police enquête.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’homme est seul sur la terre,…avec sa lune,…les deux se croisent autour du soleil,…des lunes sur terre et des hommes sur la lune,…la paix de s’en foutre,…du devenir,…
…etc,…

Sàcados dit: à

On a retrouvé du sable d’Arcachon dans son sac à dos

c’est ça ête civilizé jicé..toi tes biquêtes tu les apprête nuitamment avec des poiniés de caillou de ta guarigue…maouss et pointu..spèce de sauvajon va

sinbad le malin dit: à

que peut-on lire comme commentaires remplis de conneries sur un blog aussi sérieux, c’est vraiment désolant, Passou

bouguereau dit: à

Encore le silence, on n’en sort pas et pourquoi pas. Qu’y a-t-il de plus universel

des conneries lassouline ça bipe ça couine et ça gueule avant et sans toi encore pour quelques myars d’années..mais t’espère quand tes oreilles secheront bien repassées dans un larfeuille que t’entendras pus ricanner..l’enfer fait un boucan infernal lassouline..qu’ils ten foutront du rest in peace dans ton chaudron

bouguereau dit: à

On a retrouvé du sable d’Arcachon dans son sac à dos

dans les portuguaises..ensablées

sinbad le malin dit: à

saluer la nomination de Dominique Bona à l’Académie française : une femme !

bouguereau dit: à

entre sourd comme un pot et les espaces infinis y’a une nuance bon dieu

bouguereau dit: à

silence keupu

bouguereau dit: à

la connerie de keupu a une gueule mais une gueule..vas avec ça contempler les espaces infinis

La mauvaise langue dit: à

Un essai récent également de Quignard sur la danse.

La musique de Célan existe évidemment. Elle est extrêmement savante dans ses poèmes, une musique qui peut faire penser à certaines composition de musique contemporaine (Xénakis, par exemple Pitoprakta, ou G. Ligeti). Avec des jeux entre les syllabes longues et brèves qui produisent des effets saisissants. J’en avais évoqué quelques uns hier ou avant-hier je ne sais plus, l’un mérite d’être encore mieux examiné :

SCHWARZ
wie die Erinnerungswunde
wühlen die Augen nach dir

(Atemwende, III)

NOIRS
comme la blessure du souvenir
fouissent les yeux vers toi

(traduc. perso)

La syllabe longue de WÜHlen suivi dans le même vers de deux brèves « nach dir » monosyllabiques produisent à la fin du vers comme un effet d’aspiration du regard vers le souvenir (de la mère de Celan peut-être), aspiré en quelque sorte par le vide de l’absence. C’est le rythme qui produit cet effet d’aspiration par le vide qui ici est homotétique au sens du vers, signe d’une grande poésie économe de ses moyens.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

La mémoire est souvent une plaie ouverte ; et il arrive que l’on creuse ses yeux en cherchant un regard dans les yeux d’un autre… enfin, ‘blessure du souvenir’ ça fait aquarelle à la Cabanel…

bouguereau dit: à

haaa..dla censure..dla vraie

La mauvaise langue dit: à

Pascal Quignard, L’Origine de la danse, Galilée

Un extrait (2. Rank, Le traumatisme de la naissance, 1924) :

« Le secret féroce du second monde consiste à avoir le dessus. La compartimentation des registres sur la peau des corps tatoués des hommes et des femmes de l’origine, puis sur les parois des grottes paléolithiques dont ils exploraient l’obscurité, puis sur les statues des temples et les murailles des cités néolithiques, puis sur les peaux des pages, est sans cesse hiérarchique. La hiérarchie se fait de degré en degré, d’échelon en échelon, de bas en haut (de registre inférieur à supérieur) comme autant de degrés où l’on s’élève. C’est-à-dire comme autant de degrés d’où l’on retombe. (D’où on est projeté : du haut de l’échelle chamanique jusqu’au monde souterrain. Du haut de la ziggourat jusqu’au sol)

Haut
Avoir le dessus.
Ek-sister, se dresser, s’ériger, émerger, jaillir.
Hauteur, aplomb, se gonfler d’orgueil, faire la roue du paon, battre bruyamment des ailes

Bas.
Avoir le dessous. Mais aussi abaisser (Insulter quelqu’un, c’est aussi l’enfoncer).
Ramper, se rapetisser, se cacher, se rencoigner, mourir.
Bassesse, déchu, humble, humilié, se tasser à terre.

(L’Origine de la danse)

Quignard a manifestement lu la grande spécialiste de la Schizophrénie, Gisela Pankow qui emploie cette expression qu’elle a inventé à partir de la philosophie de Heidegger pour parler des psychotique qui : ek-siste. On comprends pourquoi en lisant Passou.

La mauvaise langue dit: à

Une meilleure traduction serait sans doute : « blessure de souvenir ».

La mauvaise langue dit: à

Ce qui est souvent en jeu dans les poèmes de Paul Celan, c’est la problématique du Moi-peau. On le voit bien avec ce problème de traduction (la blessure du souvenir/la blessure de souvenir). Dans l’expression avec « du » la blessure et le souvenir serait séparés alors qu’ils ne le sont pas justement, la blessure est faite d’une matière qui se nomme « souvenir ». Or, tout les jeux des sons, du rythme dans le poème visent à produire (poïétique) cette séparation impossible d’avec le corps de la Mère par la voix du poème, sorte d’équivalent de la Voix de la Mère fantasmée. C’est sur cette problématique que repose la poïétique de la poésie de Paul Celan, du moins dans ce recueil tardif, Atemwende.

Jean Mineur, Balzac 001 dit: à

comme la blessure du souvenir
fouissent les yeux vers toi

(traduc. perso)

Au moins, on ne pourra pas faire grief à Très Mauvaise Langue de nous berlurer sur la marchandise.Homot(h)étique, jawohl.

Ce « fouissent », pfui ! Si tu avais un poil de sens de la phrase allemande, et un brin de méthode (la traduc’, ça s’apprend pas au comptoir du bar des sports), tu aurais tenu compte du contexte, et lu le poème dans son ensemble.
Plus loin, Celan écrit, et alors tout devient clair : « durch diesen Schacht musst du kommen ».

« Wühlen », « Schacht » : ce champ lexical de la mine vient remotiver la « blessure », « noire » comme la houille.
Même un élève de la 5ème B allemand LV1 (pas un de ceux qui ricanent, attation) aurait pu traduire sans trop se fouler :
« cavent les yeux… ».
Demi-porion, va !

de nota dit: à

Ouvrant les hublots du sommeil,
me réveille le fantôme d’une musique
où je ne reconnais pas même
la mélodie ou les instruments qui l’exécutent.

Je ne m’éveille pas vraiment,
mais seulement ce qu’il en faut pour l’écouter
et comprendre que cette musique est faite
des fantômes de tous les sons
et des sons de tout ce qui se tait.

Je ne m’éveille pas vraiment.
Mais cette musique fantôme,
de filiation plurielle comme la nuit,
vient aussi me dire
qu’il est des choses intenses à l’excès
qui ne sont pas faites pour le souvenir,
car la condition de leur intensité est l’oubli.

Peut-être que cette musique fantôme
est alors ce que j’ai tant cherché :
la musique de l’oubli.

Roberto Juarroz, Poésie Verticale, traduit de l’espagnol par Roger Munier.

Dans le dos, la bayadère dit: à

la peau des corps tatoués des hommes
L’Origine de la danse

le problème avec drakul, c’est qu’il est homothétique et hermé(noeu)tique…un peu comme les boîtes à Piero…on l’ouvre parce qu’on est curieux…mais faudrait pas

Univers, s' y taire! dit: à

« Le poème s’écrit avec ou contre la musique, peu ou prou en procès ou en rivalité avec elle, en s’ouvrant à elle comme en lui résistant » écrit Maulpoix.
Encore une grande phrase d’universitaire qui a la prétention de circonscrire la poésie, à son insu, cela va de soi!

hamlet dit: à

merci Monsieur Assouline pour ce bel article tout en silence.
ce serait tellement bien si, exceptionnellement, pour une fois les commentateurs pouvaient mettre un bémol à leur terrorisme verbal, aux injures, à la vulgarité.
La civilité ! dire « pardon de ne pas partager votre point de vue mais sachez que je le respecte. »
Et puis arrêter de voler les pseudos des autres !
J’avoue que moi aussi, par le passé, il m’est arrivé de voler un pseudo, sauf que quand je faisais c’est mon propre pseudo que je me volais ! je n’en suis pas très fier, mais c’est juste que parfois la tristesse ne connait pas son motif, savoir les causes de la tristesse : voilà la raison qui m’a poussé à me voler mon pseudo, c’est un acte peu pardonnable.
Un auteur a écrit que de tous les musiciens de toute l’histoire de la musique Samuel Scheidt est celui qui fut le plus honnête.
Il rajoute que l’honnêteté de Scheidt est plus grande que celle de Bach, celle de Pretoerus, et même que celle de Buxtehude !
Cette honnêteté de Scheidt est un mystère que j’aurais bien aimé percé mais mes connaissances musicales n’ont jamais été suffisantes pour y parvenir, la confusion des fugues à quatre voix que j’ai composées quand j’avais 20 ans reflètent trop bien la confusion mentale et la médiocrité dans la pratique de l’art musical.
le silence ? il est vrai que Dieu n’a jamais aimé ceux qui comme Job lui laissent pas le temps d’en placer une.
Il me semble qui ont évoqué la mort de Dieu ont voulu signifie que nous étions entrés dans une nouvelle ère qui comme Job ne laisserait plus à Dieu le temps d’en placer une.
Il faut sans doute se réjouir de vivre une époque bavarde, le débit en paroles de nos philosophes et de nos écrivains (surtout les femmes) est en train de battre des records olympiques.
Comme Kafka l’écrivait il n’y a plus de rois pour écrire les messages il ne reste que les messagers, des milliers de messagers, écrivains, journalistes, poètes, musiciens, philosophes… transportent dans le monde leurs messages, et quand nous les ouvrons nous ne ne sommes même plus surpris de découvrir qu’ils sont vides.
Au contraire je pense que cela nous console de trouver le silence de ces feuilles noires de mots mais blanches de sens, il me semble que la théorie décrivant l’évolution inverse entre nombre de messages et sens des messages est connue depuis longtemps.
J’aime bien Quignard, j’aime bien la place, la représentation et la posture qu’il occupe dans notre monde, il est l’incarnation de ce qu’on pourrait appeler vulgairement « le sentiment profond » dont les activités routières peuvent se résumer elles sous la dénomination non moins vulgaire de « quête du sens ».
Je ne doute pas « sentiments profonds » et « quête de sens » soient toujours un motif d’inquiétude pour nos contemporains, qui pousseraient à attribuer à certaines figures de notre paysage culturel l’exercice fatigant, voire épuisant, de porter sur leurs épaules le poids du monde.
Le spectacle de l’homme artiste fatigué de porter sur ses épaules le poids du monde est le seul dans nos systèmes de représentation du monde qui n’exige pas des spectateurs de lui venir en aide, pour alléger sa vie et le réconforter.
Les cellules de secours psychologique ont été prévues pour les traumatismes de l’existence comme les accidents d’avions et les guerres mais pas pour les artistes comme Pascal Quignard, il ne viendrait à l’idée de personne de voler à son secours.
La question de l’honnêteté de Samuel Scheidt restera à jamais une énigme, seul l’auteur savait ce qu’il voulait dire par là.

joël dit: à

The sound of silence (Bob Dylan/Paul Simon)www.youtube.com/watch?v=nlRawKDvomw

hamlet dit: à

« dont les activités routières »
des poids lourds sur l’autoroute…

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Évidemment hamlet, rien de romain comme chez les Allemands du sud, juste un peu de Venise dans le travail des voix. Puis il est mort pauvre, donc honnête !

Si mes souvenirs sont bons, la première musique publiée avec usage du pentagramme c’est une chose à lui.

« … mes connaissances musicales n’ont jamais été suffisantes pour y parvenir, la confusion des fugues à quatre voix que j’ai composées quand j’avais 20 ans reflètent trop bien la confusion mentale et la médiocrité dans la pratique de l’art musical. » Il me semble de reconnaître ici un air borgésiens, on peut l’ajouter à la liste du seul livre que vous avez lu ?

JC dit: à

« Du haut de la ziggourat jusqu’au sol »

… la ziggourat… la ziggounette…. jusqu’au dos, la raie, la mie, le fat …jusqu’au sol !

Clopine Trouillefou dit: à

perso, c’est plutôt le boucan infernal des espaces infiniment petits, comme celui des commentaires de ce blog, qui aurait tendance à m’effrayer.

Je suis injuste.

Cela m’a longtemps distraite : c’est déjà cela.

Et puis voici Quignard se levant pour réhabiliter la mémoire de ses tantes – c’est intéressant, d’autant plus que d’innombrables témoignages prouvent et ont prouvé que les efforts consacrés à l’étude d’un instrument ont été trop souvent mis en échec par la pédagogie foireuse de vieilles filles desséchées : il fut un temps où c’était une « carrière », comme une poire pour la soif, refilée à des laissées pour compte des héritages familiaux, des sortes de Cousine Bette de la culture bourgeoise. J’ai perso, au minimum, entendu dix récits à peu près semblables autour de moi : l’échec de l’apprentissage de la musique étant, sinon provoqué, du moins imputé par ce type d’enseignement douloureux… Souvenez-vous de « moderato cantabile » :la leçon de piano, entêtante comme une note fausse répétée par un enfant dont les doigts tremblent d’incompréhension et de révolte « matée », pendant que la mère, aussi poignardée que soumise, regarde par la fenêtre quel troquet peut bien être ouvert dans le coin, histoire d’aller éponger la pénible séance…

Cela donne des blessures aussi infinies que la petitesse des doigts d’enfant sur un clavier : combien, qui meurent d’amour pour la musique, ont encore des hauts-le-coeur à l’évocation de Kallbrenner ? Combien d’amertume aux lèvres, avant de s’y « remettre », après la révolte adolescente, et de se résigner ? Si j’ai aimé l’Audiard du coeur s’arrêtant de battre, c’est bien à cause de la tentative deséspérée de remettre en marche le métronome stoppé.

Bon je divague une fois de plus. Ca doit être bon signe, comme mes jonquilles qui, têtues, se sont dressées malgré la neige tardive : me voici ressortant du bois, atténuée certes mais toujours droite, le livre sous l’aisselle. Et pour combler les impatientes moqueries, sachez que je n’ai recommencé à lire que grâce à… Balzac, où j’ai retrouvé tant d’entre vous, ô commentateurs de Pierre Assouline, et même notre hôte, que ma rancune débusquait dans une charge contre la critique littéraire qui emplissait d’aise mon ressentiment, que me revoici parmi vous, puisque je n’ai pas réussi à vous oblitérer : vous vous ressemblez tellement, pourquoi ne me m’autoriserais-je pas moi aussi à revenir ici ?

JC dit: à

« ce serait tellement bien si, exceptionnellement, pour une fois les commentateurs pouvaient mettre un bémol à leur terrorisme verbal, aux injures, à la vulgarité. »

Seul contre tous, hamlet ?… Pourquoi ?
(c’est si bon, loup, d’être en meute : les humanistes sont bêtes !)

DHH dit: à

@ML,@balzac
et pourquoipas « creusent » tout simplement,l’image est aussi violente et le terme mieux venu que fouissent tout en ayant les mêmes connotations minieres;et il est plus intelligible que « cavent » pour qui ne connaît pas la « ballade de pendus » et ses yeux cavés

hamlet dit: à

« Mais cette musique fantôme,
de filiation plurielle comme la nuit,
vient aussi me dire »…

il est évident (j’espère) pour tout le monde que la musique en elle-même ne dit rien.
si la musique disait des choses ça se saurait.

en fait ce qu’on croit qu’elle nous dit c’est nous qui nous le disons à nous-même, tous seuls, comme des grands.

par exemple dans une résolution d’accord : nous attendons toujours la note qui va résoudre un accord, quand cette note arrive elle nous apaise, les notes ont cette faculté d’être toujours là où il faut, et si elles ne sont pas là où il faut notre esprit s’arrange pour les remettre à leur place.

je pense que quand il écrit « le poème s’écrit avec ou contre la musique » il pense à la musique des mots, les phrases agissent comme des accords : elles appellent elles aussi des résolutions harmoniques.
mais bon, est-ce bien nécessaire d’en faire un fromage ? faut lire le livre pour voir.

hamlet dit: à

Clopine ? vous êtes là ? c’est bien vous ?
depuis le temps vous pourriez commencer par nous dire comment vous allez.

hamlet dit: à

JC, vous avez raison, moi aussi j’aime bien les injures et les insultes, c’était juste pour voir comment ce serait si c’était différent.

DHH dit: à

@clopine
c’est une grand joie pour moi que cette reapparition apres ce long evanouissement qui nous desolait et nous inquiétait
Repparition peut etre egalement agréable pour celle qui etait en mal de femme à villipender et qui se ratrappait laborieusement sur les rare femmes du blog

JC dit: à

Judith! …. on ne souffle pas sur les braises misérablement chaudes !

JC dit: à

clopine, c’est une joie pour moi de savoir qu’on a fait +1 dans le compteur à khonnes

christiane dit: à

Quelle belle invitation à la lecture !
Dans le n°48 de la revue « NU(e) » réservé à Jean-Michel Maulpoix, on peut lire, entre autres, un entretien avec Corinne Godmer et Jean-Yves Masson.
J-M Maulpoix y évoque ce souvenir concernant la musique liée à la voix et à la beauté du paysage :
« … Et le soir, après les travaux sérieux de la journée, la récompense fut un petit concert-récital auquel j’ai assisté, ainsi que les autres invités de ce colloque. Le comédien Didier Sandre a lu un certain nombre de poèmes de Paul Valéry et ses lectures étaient entrecoupées par des morceaux de musique que jouait Jeff Cohen au piano. A un moment, Didier Sandre a récité « Les pas » de Paul Valéry, ce célèbre poème qui commence ainsi : « Tes pas, enfants de mon silence »… Juste après, Jeff Cohen a enchaîné en jouant le fameux Prélude de Debussy, « Des pas sur la neige ». L’harmonie fut alors si parfaite, entre ce poème, cette musique, et ce que j’entrevoyais encore par la fenêtre dans la nuit qui tombait, ces pas imprimés sur la neige que j’avais observés depuis ma chambre, que je me suis dit… cela a été catégorique… sans appel… incontestable… à la seconde même… mon prochain livre s’intitulera « Pas sur la neige. »

Et cela est venu :
« […] écrire à l’encre blanche, sans bruit, presque sans voix, d’un geste calme et régulier, pour conserver une chance, si minuscule soit-elle, d’atteindre un pays d’herbe verte aux vergers pleins de fruits, de coups d’ailes et de chants d’oiseaux, comme il ne peut en exister qu’au bout des longs chemins de neige… »
(« Pas sur la neige », Mercure de France, 2004, p.18)

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Giacomo Puccini, « che gelida manina », mal jouée par un quatuor (violon, trompette, clarinette, saxhorn basse) plus chanteur. Le clou c’était quand, la dernière piécette de monnaie recueillie, le concierge arrivait en les engoulant qu’ils ne lui avaient pas demandé SA permission avant d’entrer dans la cour.

Un voisin détestait cette intrusion populaire et s’étonnait qu’afin d’inviter les amis les écouter, j’aie fait la liste des jours où ces très approximatifs musiciens venaient s’exhiber. Je me souviens qu’une fois, un critique, les a persuadés qu’il n’avait jamais rien entendu de si approchant à la volonté du compositeur : tout leur répertoire y est passé…

Chopin aussi gagne beaucoup quand il est mal joué… enfin, très rêvé… sur certains pianos… inénarrables… mais il faut que l’interprète rêve vraiment…

S..cryme dit: à

Tant qu’à faire, chez les ploucs se la jouant orfèvres du word-dropping, éventuellement réviser le pervers-narcissisme et leur cruel manque.

Et pour ce qui est de l’importance supposée de certains, ne vous en faites pas…

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Issa dit :

Tout droit
Un trou (j’ai pissé)
Dans la neige au coin de la maison.

Et une source (non japonaise selon maurice Coyaud) précise :

— Ce journalier que tu as, c’est une calamité ! Regarde ! Il a prissé son nom dans la neige !
— Oui, et c’est l’écriture de ma fille !

C’est vrai que pisser dans la neige suscite une curieuse ‘situation’ sonore, surtout la nuit…

sinbad le malin dit: à

entre Clopine qui écrit un fort beau texte et christiane qui se contente de citations, il n’y a pas photo, Clopine is back !!!

JC dit: à

CONCOURS RESERVES AUX AMPUTES DE BOSTON

Vous venez de perdre vos jambes, vos bras, vous êtes curieux de savoir pourquoi ! Pariez avec nous sur les motivations culturelles ou religieuses des poseurs de bombes tchétchènes.
Ils sont :
– démocrates ?
– républicains ?
– libéraux ?
– évangélistes ?
– orthodoxes ?
– catholiques ?
– sikhs ?
– juifs
– athées
– divers….

Question subsidiaire :
Si ces attentats avaient eu lieu en France, les magistrats taubiresques auraient condamnés ces joyeux lurons à :
– perpétuité ?
– 20 ans ?
– 10 ans ?
– 5 ans ?
– une amende de 100 euros, payable en trois fois ?
– une admonestation sévère, avec les gros yeux ?
– rien du tout ?

JC dit: à

Sinbad est un lèche-cul…

àmobylète dit: à

en les engoulant…ces très approximatifs musiciens
tada tu cause sans savoir renato..l’engoulvent chante à la tombé de la noille seulment..y donne la séreinade à jicé en plein commerce avec ses biquêtes..le zoziau mobylète qu’on l’apelle..temps z’à aut jicé arrache une plume rose pour apprêté son pétrouskin

sinbad le malin dit: à

à JC 13:44, peut-être, mais pas le tien dugland

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Quoi àmobylète, jicé se fait racketter par des biquêtes ?!

christiane dit: à

Ah, la, la, Jacques Ch. c’est petit, petit….

versubtil dit: à

Beau questionnement par le biais de ces deux « essais », Pierre Assouline.
Et vos deux photographies en noir et blanc, un vrai chant des sphères!

JC dit: à

Sinbad, tu n’es pas si malin que ça, mon biquet !

JC dit: à

Versubtil, vous aimez la première illustration ? le chant des sphères ? la poubelle belle ?…

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Le top lors des leçons de piano était de déchiffrer assez vite pour ne pas s’arrêter longtemps sur une partition, mais pas assez pour avoir droit aux éloges et à l’admiration générale. La quiète de la médiocrité.

versubtil dit: à

Mais oui JC, les détritus créent la vie, la poubelle c’est le ventre de la mer.Et puis il y a lui, il y a eux…
Regardez l’ horizon.
Presque autant de ciel que d’enfer, même si vous trouvez ce dernier écologique!

versubtil dit: à

J’ ai bien aimé, par ailleurs, le poème mis en ligne par de nota de Roberto Juarroz, qui se pose la question de la dévocalisation à vue d’ œil de la poésie ( Maulpoix l’évoque dans une de ses conférences).
Là, il nous faudrait revenir à Paul Zumthor et à ses travaux sur l’ oralité de la langue.
Car un poème doit  » tenir sa langue », comme une musique  » sa note »!

JC dit: à

Vous êtes de bon conseil, versubtil : regardant l’horizon je ne vois plus du tout la poubelle au sac plastique avec pub … Un horizon sans poubelle, c’est comme un marin sans couteau. Excellente idée.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

C’est une situation tellement éphémère celle qui se dessine sur cette plage. Mais encombrante, aussi : ce mec avec ces machin sur l’épaule — un Uccello fatigué de toutes les perspective qui en mets encore une : « j’en mets encore une, puis c’est promis, j’arrête ! ». Et donc voilà que l’image reçoit une certaine lisibilité ; une facilité de lecture de la surface… sans bouts programmatiques, naturellement, même si l’élision du ‘service’ psychologique reste intéressant si on veut le récupérer après : faut rien jeter ! surtout en époque de décadence un bon coup de rouge avec les restes du jambon, même sans le pain peut te satisfaire s’il te restent de figues.

versubtil dit: à

C’ est comme pour la peinture de Rebeyrolle ou de Muzic JC, il faut un peu « lâcher prise ».
Je suppose que c’ est un peu difficile pour vous qui tenez toujours fermement le guidon de votre scooter!

Polémikoeur. dit: à

« Après que quelqu’un s’en est allé »,
sa voix ne demeure au mieux
que sur enregistrement.
Bercieusement.

Nanni dit: à

sans bouts programmatiques, naturellement

Evidemment !

JC dit: à

Ah ! le coup du « lâcher prise »… j’avais oublié.

Serf. N. dit: à

JC, vous connaissez Joël Dicker ? C’est la révélation littéraire de la dernière rentrée.

la plage au soleil dit: à

dit: 19 avril 2013 à 14 h 47 min
qu’est-ce qui dit?

sinbad le malin dit: à

à christiane : cui, cui, c’est pas lui, c’est qui ?

sériel brut dit: à

qu’est-ce qui dit?

i dit que l’élision du ‘service’ psychologique reste intéressante.

sachons lire dit: à

y dit aussi que le vin rouge c’est bon avec du jambon et des figues.

un grain de sable dit: à

l’élision du ‘service’ psychologique reste intéressante.
Ben voyons, pourquoi se compliquer la vie!

trompette marine dit: à

ce billet m’a remis en mémoire un horizon de R.Frank .
merci P.Assouline : quelle compagnie à mourir à votre table !
je lui préfère les maîtres de silence

S..cryme dit: à

pauvre polémikon, toujours autant besoin d’aller chercher ailleurs ce qu’il ne sait pas trouver en lui…

càprin c'est pas finit dit: à

jicé se fait racketter ?

fait pas l’âne pour avoir du son renato..p’têt que dans ta religion papiss le biznèce charnelle avec les bêtes à corne est mal vue.. les paganiss voodouïsant comme jicé c’est pour ainsi dire leur eukaristie..tu lui manque de respect, recta y fait le tonton macoute..planque ta viande renato

JC dit: à

« JC, vous connaissez Joël Dicker ? »

Quand je vois sa trogne bonasse, comment éviter ce golem, j’ai envie d’envahir la Pologne ! Ce qui n’arrangerait rien, j’en conviens… !

trompette marine dit: à

D ‘ailleurs j’aime tellement les maître de silence que je vais me taire .
Bonne fin de journée

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

L’autre image est pour ainsi dire déjà morte : née morte — la volonté de historicisation y est tellement forte qu’il a fallu déchirer la surface : « Voilà, c’est par là que l’histoire entres dans votre vie » … « Si notre vie… », disait l’autre… enfin… je cause de l’effet écran des partitions… Le problème c’est que quand l’autre s’en va, c’est gentil s’il laisse ses déchets dans une poubelle…

trompette marine dit: à

sur » l’élision du service psychologique » les psy -obsédés du blog font leur puom poum pidou du vendredi . J’ai lu des critiques de phtographie , j’ai même assisté à une conférence à Arles sur la perspective,pas besoin de ribouldingues pour m ‘expliqer ce que je dois comprendre , gardez vos interprétations pour vos petits chéris .

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Non, mais elle est vraiment sotte cette trompette marine !

c butin dit: à

« tu lui manque de respect, recta y fait le tonton macoute »

Un vrai dur, un vrai Hommen, c’est dire s’il en a là-dedans

pompette tarine dit: à

Vrai de vrai que les pupitres dans la seconde photo, sont des écrans lumineux. A chacun sa lecture!

trompette marine dit: à

je ne vous crois, trompette marine dit: 19 avril 2013 à 15 h 05 min pas susceptible de comprendre pourquoi le livre de H.Atlan sur l’auto-organisation me bouleverse. je ne vous demande pas de l’expliquer, ni à P.Assouline , ni à quelqu’autre . , non plus que l’objet petit ….
donc je vous laisse à vos quêtes en tessitures . .

dan dit: à

« sa trogne bonasse »

t’es jaloux, PQ, moche (et c.n) que t’es

roupette martine dit: à

La seconde photo montre aussi que la fosse d’orchestre de la Fenice est aseptisée.

Sergio dit: à

Plage du Grand Hôtel, ou du Prince of Wales ? Y a une nuance bon Dieu !

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

« Ben voyons, pourquoi se compliquer la vie! »
Si on veut le récupérer après, inutile de compliquer la trame. Si vraiment tu n’arrives pas à vendre, tu sors le service psychologique de l’une des poches secrètes où tout magicien cache ses secret, tu donne un peu de mou, puis tu vois : inutile d’entrer dans le décor comme un bison.

trompette marine dit: à

: 19 avril 2013 à 15 h 09 min
c’est très bien ! bravo , tous les crétins de la RdL vous enverront leurs ballerines et leur boîte à clous , avec les commentaires de la psychanalyste de Clopine, sur les noces de blogoplatre khagneux

tormalou dit: à

Le concept d’auto-organisation du vivant chez Henri Atlan est absolument bouleversant, je partage votre émotion, trompette marine. Difficile de lire cet auteur sans pleurer.

tronc pète-narine dit: à

trompette marine dit: 19 avril 2013 à 15 h 24 min
c’est très bien ! bravo , tous les crétins de la RdL

On en a marre de se faire insulter.

Uburoyal dit: à

Deux lignes à peine passées, je fige, me contiens, compte 31121882, par Maurice Barrès, le jardin piétiné de Notre Langue, me déboutonne et prends mon style, c’est LU!!!

hamlet dit: à

arrêtez de vous mettre sur la figure vous allez faire fuir Clopine !!!

c’est vrai, même moi vous me faites peur.

De H. Atlan ce que je préfère c’est son utérus artificiel.
Quand Dieu dit à Eve : tu enfanteras dans la douleur !
Dieu n’avait pas imaginé qu’après la péridurale les femmes inventeraient un utérus arificiel pour pouvoir mettre au monde des enfants sans souffrir et sans prendre de congés maternité.

c’est le gros point faible des femmes au travail : la grossesse, toutes les femmes responsables en marketing vous le diront, elles lancent une promo pour un parfum et vlan ! elles sont obligées de s’arrêter pour mettre au monde leur gamin.
accoucher c’est hyper ringard.
avec l’utérus artificiel hop ! elles peuvent faire des enfants sans arrêter leur job.

l’égalité homme/femme passe soit par option 1 : l’utérus artificiel soit par option 2 : demander aux hommes qui ont un salaire plus faible et un boulot moins cool que leur gonzesse d’accoucher à leur place.
je pense qu’il n’est pas nécessaire d’organiser un sondage pour savoir les hommes choisiront à l’unanimité l’option 1.

il parait que l’utérus artificiel avance à grands pas, les pays les plus avancés dans le domaine sont le Japon, les USA et Israel, ils font la course au premier qui déposera le brevet, sûr qu’il touchera le pactole.
pour le moment il ne reste plus que quelques semaines à régler et après hop ! emballez c’est pesé.

il a déjà entendu parler de l’utérus artificiel Quignard ?
heureusement que dans ce monde on n’a pas des poètes profonds qui planent à 10 mille pieds, il n’y aurait que des Quignard on en serait encore à l’âge des cavernes.
sûr que c’est plus sympa de se la jouer planeur quand on a pas les problèmes du quotidien de l’humanité à gérer.

JC dit: à

Le nom de domaine « clopinetrouillefou.fr » est à vendre 250 euros !
Je ne les ai pas, j’ai tout dépensé en sex-toys à la Bougboug en patronage clérical. Dommage ! J’en aurai fait un site pro-nucléaire, non-humaniste, clérical, avec accueil sympa pour tous les phobes qui pensent mal ….

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Eclairs, tonnerre
Des épaves surgissent
Les appels des matelots morts

Taigi

trompette marine dit: à

les musicien-nes les plus idiotes que j’ai entendu-es rendre compte de leur prestation en concert disaient que les gens en pleuraient .il faut dire que l’une d’elles-eux- avait un TRES gros chien pour ses soirées échangistes en places (au théâtre, au concert): elle faisait pediatre !
que c’est bon de rompre avec des addictartuffes:

hamlet dit: à

le gros problème de la Bible c’est qu’il n’existe pas de mises à jour, pour l’actualiser.
on ne pouvait demander aux types qui ont écrit la Bible d’être tous des Philip K Dick mais ils auraient dû être plus prudents.
c’est comme le type qui a écrit dans le Coran que l’Islam existerait jusqu’à ce qu’un homme marche sur la Lune, pas de bol c’est arrivé.
Heureusement que les croyants ne sont pas trop regardants parce que c’est le genre de détail à vous plomber une religion.

hamlet dit: à

JC pourquoi êtes-vous si méchant avec Clopine ?
être méchant avec des gens méchants c’est normal mais Clopine c’est la crème des femmes.

c’est comme Daaphnée, son acharnement contre Clopine c’est limite psychopathie ?
elle est où au fait ma Daaphnouille ? j’espère que c’est pas ma déclaration d’amour qui l’aura fait fuir. Daaphnée revient mon amouuuur !

moupette tartine dit: à

l’une d’elles-eux- avait un TRES gros chien pour ses soirées échangistes

ben mon colon !

Sergio dit: à

Bon mais la poubelle sur la photo, elle date de l’organisation Todt ?

ni repris ni échangé dit: à

j’ai tout dépensé en sex-toys

t’aurait du prende le modèle eupgradée jicé..çui avec les lèdes qui cliniote ..les accident de biquête ça arrivent surtout la nuit..tu fait trop le gripesou jicé ça te feras du tord

hamlet dit: à

trompète je n’aime pas votre pseudo !
il me rappelle trop le petit nom que j’avais donné à Daaphnée à l’époque où nous étions amoureux : Daaphnéantrompète.

JC dit: à

Eh ! Oh ! Beau Prince : n’inversons pas les rôles … la vieille crème, ça tourne vite !

Shocking dit: à

un TRES gros chien pour ses soirées échangistes

Vous avez de curieuses fréquentations, trompette marine. Vous devriez vous rapprocher de bouguereau.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Elle faisait pédiatre à ses soirées échangistes au théâtre, au concert ? vous entendez par là quelle interprétait ce rôle ? et le chien ? il la prenait comment la chose le chien ?

Voyaage dit: à

Aaux dernières nouvelles elle feraait un petit pipi entre Limaa et Cuzco maais peut-être est-ce un on-dit.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Show Ah,…les marionnette en place,…
…Métropolis en place en poulpes suggestions,.

…les esprits en combattants de toute lettres et arts prêts devant les rideaux qui se lèvent,…avec tam tam et ra ta tam du bidon,…il est là ,je le vois mon héros,…
…et que ne fait il pas ceci et cela,…que ces adversaires s’en prennent à lui en monter des promptitudes,…il s’en sort et en découd des pull-over de fil en aiguille,…
…les confinés aux spectacles d’en rabattre des lettrés au poils de chameaux,…Ah,…Ah,
…mon héraut de poils de chameaux en marionnettes, vainqueur et en toute raisons,…s’arrête d’émotion devant Métropolis en Spartacus dressé aux vents,…encore une erreur de casting des figurants-commis des lois et cuisines,…
…toute ces erreurs d’en être l’auteur à ne pas se mettre en prière du spectacle en adoration de chimères en robes des chambres et pot du devoir en chambré du champagne de haute-lice en tournoi d’en être escroqué d’Ulysse en coins et recoins,…
…mon adorée des chameaux, ma Métropolis à poils de Spartacus et dix-versions égalitaires à l’€uro-foot des misères à deux-balles complices, mon Esope, mon La Fontaine,…
…construire ou détruire tel est la question,…d’en être pris en dérision et spectacles à deux balles,…Ah,…Ah,…ma statue, ma marionnette, mon tableau, mes séances de musique, les tout pour rester aux coins des recoins,…en élevage et saut de moutons,…Ah,…
…la ligne qui demeure après en être sonner de continuer les feux de culture systémiques à deux balles sur le court terme du choix des lectures,…
…etc,…Ah,…Ah,…

Maurice dit: à

hamlet je n’aime pas votre pseudo !
il me rappelle trop le petit nom que j’avais donné à bouguereau à l’époque où nous étions amoureux : bougromelette.

hamlet dit: à

beurk mais vous êtes vraiment dégueus !
c’est pas étonnant qu’il n’y ait plus que des mecs sur ce blog.
vous avez lu le sujet de Monsieur Assouline ?
la poésie ça vous parle ?
sérieux j’y crois pas.

il s’appelle comment le chien ?

Les mots et la chose dit: à

il la prenait comment la chose le chien ?

Cette « chose », comme tu dis, est une lady, toto…et probablement surdiplômée de surcroît. Alors, un peu de respect, je te prie.
Laisse les déviances copulatoires à JC, et les chèvres seront bien gardées.

Bashing dit: à

maurice je n’aime pas votre pseudo !
il me rappelle trop le petit nom que j’avais donné à hamlet à l’époque où nous étions amoureux : tes-belle-comme-un-pétard-qu’attend-plus-qu’un-hamlet.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Et bien, des chiens qui travaillent au théâtre ça ne court pas les rues, savoir comment il prend la chose celui-là me semble plus que légitime… et même pas par curiosité…

Maurice dit: à

Au nom de la morale publique prônée par JC, qui m’a convaincu, je demande la suppression du commentaire zoophile de trompette marine.

Bashing, je n’aime pas votre pseudo !
Il me rappelle trop le petit nom que j’avais donné à M. Court à l’époque où nous étions amoureux : bashcourt.

robert dit: à

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi, je n’aime pas votre pseudo !
il me rappelle trop le petit nom que j’avais donné à Barozzi à l’époque où nous étions amoureux : Prépuce (ex liquidé) à dada bas rose au vit.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Désolé, robert, mais… que vous aimiez ou pas ça me change quoi ?

amulette dit: à

robert je n’aime pas votre pseudo !
il me rappelle trop le petit nom que j’avais donné à Daaphnée à l’époque où nous étions amoureux : Daaphnéné.

roudoudou dit: à

amulette, je n’aime pas votre pseudo !
Il me rappelle trop le petit nom que j’avais donné à JC à l’époque où nous étions amoureux : mon p’tit mulet.

JC dit: à

C’est bien Maurice ! c’est bien ! Sortons un peu de morale de nos coffre-forts, la rareté fait le prix… Mais remettons les choses à leur place : Yasmina, c’est la chèvre d’Abdel le Bergé ; moi je ferai plutôt dans la touriste humaine, bac+10 friquée, aimant la voile. Pas le voile.

Solange dit: à

renato, j’aimais bien votre pseudo !
il me rappelait le petit nom que j’avais donné à HR à l’époque où nous étions amoureux : reine à toto.

Visiteur du soir dit: à

16h37

Admirons encore une fois l’absence de la moindre parcelle d’humour chez le jus de Plèbe.

Ernest E. dit: à

Visiteur du soir, je n’aime pas votre pseudo !
il me rappelle trop le petit nom que j’avais donné à odradek à l’époque où nous étions amoureux : viseur du tiroir.

Visiteur du soir dit: à

Désolé, Ernest E., mais… que vous aimiez ou pas ça me change quoi ?

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Admirons encore une fois l’absurde habitude d’appeler humour la moindre parcelle de vulgarité ou de connerie… Pas mal aussi lorsque quelque savant arrive à parler de provocation…

Sergio dit: à

Ca c’est sûr qu’on écrit à l’oreille, mais alors si la pensée avance par cristaux, fragments, éclats de shrapnel, ça peut rendre sourd…

Visiteur du soir dit: à

16h48

renato joue à son jeu favori : l’usurpation de pseudo

R. A. dit: à

16h52

Admirons encore une fois l’absence de la moindre parcelle d’humour chez le visiteur du soir.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

C’est plutôt le jeux favori du Visiteur du soir, d’ailleurs être amoureux d’odradek faut pouvoir…

John Brown dit: à

« C’est encore Valéry qui rêvait d’un poème organisé comme les divisions savantes d’un orchestre, où la musique fait œuvre à partir du temps, de la durée, des rythmes, à la différence de la peinture. »

Idée intéressante en effet. Certaines partitions de musique contemporaine pourraient servir de modèle.Il faudrait de très grands formats de papier.

La mauvaise langue dit: à

« J’imagine la joie intense de Moïse quand, soudain, il ne souhaita pas franchir la frontièred e la terre où il était chargé de conduire ses tribus.

Ce fut comme une danse étrange car il était debout et son pied se leva.

Son âme hésita, une fois que son corps fut arrivé à cet étrange carrefour que son bâton traçait dans le sable.

Mais il ne franchit pas la ligne imaginaire, laissant entendre à ceux qui l’entouraient : « Je préfère une terre promise à une terre due. Comprenne qui pourra ! Il faut bien qu’un homme, pour tout son peuple, se souvienne qu’il y a deux mondes et vénère la ligne qu’il invente en la traçant, et qui les distingues. »  »
(Pascal Quignard, L’Origine de la danse)

Lycée Midas de Nakobovi dit: à

Certaines partitions de musique contemporaine pourraient servir de modèle.Il faudrait de très grands formats de papier.

Vous datez un peu, John Brown. Les notations type Xenakis ne sont plus d’actualité.

John Brown dit: à

Sur la photo, le seul élément qui échappe aux poncifs poétiques de rigueur, c’est la poubelle.

John Brown dit: à

« Vous datez un peu, John Brown. Les notations type Xenakis ne sont plus d’actualité. »

Ah, dommage. Pourquoi Xenakis est-il mort, aussi ? On n’a pas idée. J’aimerais tout de même jeter un coup d’oeil aux partitions de Rebotier : ça ne doit pas être triste.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Rebotier est dans les standards : ni trop ni trop peu.

Davout dit: à

les partitions de Rebotier ne sont rien à côté de celles de Daibottet

Engarde dit: à

les partitions de qui ? ne confondriez-vous pas Daibottet et Rabopied !

Tuba Lacaïn dit: à

Un fou, ce Rebotier !

Bernard dit: à

Lycée Midas de Nakobovi, je n’aime pas votre pseudo !
il me rappelle trop le petit nom que je donnais à renato à l’époque où nous étions amoureux : Lycaeides idas nabokovi.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Un bout de 2013 et op nous voilà en 2015, a-t-il des mauvaises infos relatives à 2014 ?

ber nard dit: à

JC 19 avril 2013 à 16 h 39
t’es trop c.. , péqu, dommage que ta m ere n’ait pas av orté

Eira dit: à

personne ici ne s’appelle encore j’endors mes sons ?
allez la famille dodo des merveilles !mauvaise langue va venir vous border goualantement !

Bernard dit: à

ber nard 17 h 37 je n’aime pas votre pseudo !
il me rappelle trop le mien.

Eira dit: à

19 avril 2013 à 17 h 42 min trouvez -vous un autre pseudo et laissez -moi tranquille!

19 avril 2013 à 17h52........... dit: à

Rien à signaler.

19 avril 2013 à 17h53........... dit: à

Désolé ! une minute d’avance

19 avril 2013 à 17h54........... dit: à

Ô temps, suspends ton viol !

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Tiens ! même Dusapin et Ferneyhough ont un peu simplifié le jeu de l’écrirure.

Eira ta plan plan plan dit: à

contre 17 h 44 min
P.Assouline va vous faire cours de pseudos d’attente et d’entente de blogs!de SON blog

Louis-Gabriel Poury de la Rumeur........ dit: à

Passou aurait des lingots de plomb cachés dans un paradis fiscal à Tulle !

Jeu simple dit: à

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: 19 avril 2013 à 17 h 53 min
Tiens ! même Dusapin et Ferneyhough ont un peu simplifié le jeu de l’écrirure.

Après une heure de recherche sur wikiki renato a fait une découverte

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

L’absence du crétin à sa wiki se faisait cruellement sentir…

Eira dit: à

19 avril 2013 à 17 h 56 min vous êtes toujours là! allez usurper les pseudos des autres pour chznger!!!

des journées entières dans les arbres dit: à

Me semble – à priori- qu’il y a une mauvaise interprétation du mot « effroi », dans le sens Pascalien du terme.( Non, pas Pascal Q. dont on se souvient aussi de sa variation sur Schubert et du plongeur Boutès)
Amis de Blaise et de la science, bonsoir !

Toutes mes confuses, mais cette phrase est quand même glaçante:

« Le récit du jeune Poirier, se tortillant sur son tabouret de velours dans la crainte que ne s’abatte sur sa main la baguette de jonc du professeur, est une petite merveille de délicatesse. »
C’est le mot « délicatesse » qui pourrait paraître, voire être, effrayant.

It’s a pity.
A première vue, on aurait pu penser que la première photo illustrait la configuration du dernier rivage.
Mais ce serait l’histoire d’une rencontre improbable dans le bassin d’Arcachon.

ps: oui, Celan, Martine Broda, tout ça.
Elle s’en est allée.

Landru. Pour une cuisine économique et misogyne........ dit: à

« Une voix qui demeure après que quelqu’un s’en est allé »

Ce n’est pas bien d’oublier ses affaires. Pourtant certaines explosions poétiques tellement lentes n’en finissent pas de détruire et c’est bien.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Tiens Eira ta plan plan plan plaint P. Assouline d’avoir un crétin de sa force comme contributeur.

Madame et Monsieur Prix Nobel...................... dit: à

L’illustre humoriste renato traité de « petit harceleur de proutprout à épinards », ça mérite le Prix 2013

tolt dit: à

Chaque fois que je vais à Porquerolles, ce qui m’arrive assez souvent vu que je passe mes étés à Giens et que j’ai un bateau, je regarde les gens en me disant : lequel est JC ? Je trouve jamais, je conjecture…

hamlet dit: à

La mauvaise langue dit: 19 avril 2013 à 16 h 57 min
« J’imagine la joie intense de Moïse quand, soudain, il ne souhaita pas franchir la frontièred e la terre où il était chargé de conduire ses tribus.
Ce fut comme une danse étrange car il était debout et son pied se leva.
Son âme hésita, une fois que son corps fut arrivé à cet étrange carrefour que son bâton traçait dans le sable….. »

Quignard donne la version de sa Bible ?
ce serait pas la Bible pour les Bisounours ?

j’imagine la joie de Moïse… quelle joie ?
où a-t-il trouvé cette joie ?
et le pas de danse avec le bâton ?

il sort d’où ?
il croit que Moïse travaillait pour le Bolchoï ?
comment peut-on laisser publier des trucs aussi débiles ?

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Eira ta plan plan plan est sous medicaments, la pauvre…

hamlet dit: à

et le peuple d’Israël entra dans le pays de Canaan en dansant la java….

tolt dit: à

hamlet dit: 19 avril 2013 à 18 h 57 min
comment peut-on laisser publier des trucs aussi débiles ?

Et les libertés publiques alors, qu’est-ce que t’en fais ? Encore un harceleur à épinards, cet hamlet !

tolt dit: à

et le peuple d’Israël entra dans le pays de Canaan en dansant la java….

ça, c’est ton interprétation, keupu, t’y étais pas, t’en sais rien.

hamlet dit: à

de tous nos écrivains Quignard est le plus ridicule.

et le ridicule du ridicule est que tout le monde le prend au sérieux.
parce qu’il a un air profond… profondément ridicule.

Une voix dans le désert dit: à

le peuple d’Israël entra dans le pays de Canaan en dansant la java

et Vinégrâ lécha Loth.

tolt dit: à

il a un air profond… profondément ridicule.

Non, mais tu vas arrêter ça de suite, ho ! Tu t’es vu quand t’as pas bu ?

hamlet dit: à

« tolt dit: 19 avril 2013 à 19 h 02 min

et le peuple d’Israël entra dans le pays de Canaan en dansant la java….

ça, c’est ton interprétation, keupu, t’y étais pas, t’en sais rien. »

non ça c’est l’interprétation de Quignard !
parce que Quignard lui il y était même qu’il a vu Moïse danser avec son bâton, un pas à l’endroit un pas à l’envers…

quelqu’un peut lui demander il va chercher des trucs pareils ?

je veux bien qu’on fasse de la poésie mais faire dans Moïse je suis désolé ce n’est pas de la poésie c’est du ridicule.

Yorick dit: à

de toute façon hamlet est un nécrophile

la diarrhée est un naufrage dit: à

faire dans Moïse je suis désolé

Désolé, désolé… t’avais qu’à te retenir épidétou.

hamlet dit: à

« Mais il ne franchit pas la ligne imaginaire, laissant entendre à ceux qui l’entouraient : « Je préfère une terre promise à une terre due. Comprenne qui pourra ! Il faut bien qu’un homme, pour tout son peuple, se souvienne qu’il y a deux mondes et vénère la ligne qu’il invente en la traçant, et qui les distingue. »

(Pascal Quignard, L’Origine de la danse)

et le « je préfère une terre promise à une terre due ? »
il le sort d’où ?
c’est pour la beauté de la phrase ?
c’est ça la poésie : sortir n’importe quoi pourvu que ça fasse beau ?
oui : comprenne qui pourra.

tolt dit: à

ah, ce hamlet, quel mépris pour nos intellectuels ! Attends que John Brown t’attrape, tu regretteras ton outrecuidance, jeune prétentieux ! Harceleur d’épinards !

la maman de dexter dit: à

hamlet ! hamlet ! tiens-toi correctement, tu me fais honte !

Fiscalement vôtre....... dit: à

Monsieur Tolt 18h56,
nous recherchons, nous aussi, le régatier JC à Porquerolles : nous avons plusieurs plaintes contre lui. N’ayant jamais payé l’impôt, aux dernière nouvelles ce salopiot ne serait qu’un petit melon doré des quartiers nord de la Seyne sur Mer, patrie du fournisseur des vrais-faux seins gélifié, l’infâme Mas ! Tout est possible…hélas.

Eira ta plan plan plan dit: à

Ce blog est trop vulgaire .. Je sors!

hamlet dit: à

et Vinégrâ lécha Loth.

voilà ! ça c’était de la littérature.
qui se souvient encore du début de cette histoire de Vinégra qui signifie « chien fidèle » en hébreu ?

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Faudra que hamlet nous dise comment il les harcelle les épinards. Moi, avec foie de veau coupé en lamelles, juste revenue dans le beure, sel et poivre. Cela dit, on harcèle assez bien l’arpège en ce moment.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Eira ta plan plan plan dit: 19 avril 2013 à 19 h 14 min
« Ce blog est trop vulgaire .. Je sors! »

Le temps d’assembler un nouveau pseudo.

hamlet dit: à

je n’échangerais pas un Pascal Quignard contre 20 Jean Yanne.

et Vinégra lécha Loth !
voilà un type qui connaissait la Bible.

Faux-cul, major de l'ENA ....... dit: à

« Ce blog est trop vulgaire .. Je sors! »

Oh, non ! Non !
Pitié ! soyez raisonnable …
Vous êtes ici chez vous.

le papa de dexter....... dit: à

Mon fils chéri : tu as changé de nom… tu avais honte du mien ?

L'inconnu du 19 dit: à

hamlet dit: 19 avril 2013 à 19 h 16 min
« je n’échangerais pas un Pascal Quignard contre 20. » Jean Yanne.

Je ne me rappelle pas que Jean Yanne ait dit ça.

dexter fils dit: à

e papa de dexter……. dit: 19 avril 2013 à 19 h 22 min
Mon fils chéri : tu as changé de nom… tu avais honte du mien ?

oui papa.

L'inconnu du 19 dit: à

D’ailleurs, si Jean Yanne l’avait dit, il serait con, parce que 1 contre 20, c’est tout bénef.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

C’est vrai qu’il y a des livres qu’il faudrait qu’on me paye pour que je les lise.

le papa de dexter....... dit: à

Mais enfin, mon chéri, ta mère s’est laissée aller avec le facteur Bougureau, stagiaire ambitieux le roi du gode-tenture, soit ! Mais tu pouvais garder mon nom, puisque je t’ai reconnu !!!

christiane dit: à

ML – 16:57
Quelle étrange danse d’hésitation prêtée à Moïse par Quignard. Ne croyez-vous pas, ML, que plus que le désir de rester dans « le rêve de la Terre promise », il prépare dans la solitude son rendez-vous avec la mort en gravissant le mont Nebo ?
« Nul n’a jamais su le lieu de son repos. »(Terre de Moab)(34/1-12)
Il y a dans « Les désarçonnés » -le livre précédent de P.Quignard- le passage où le cavalier répond à l’aubergiste qui lui demande où il va :
« J’ai rendez-vous avec la mort. Je ne sais pas où le rendez-vous est fixé. Les oiseaux font des migrations extrêmement lointaines quand le froid les presse. Il arrive que les hommes fassent comme les oiseaux dans l’hiver. Les oiseaux aiment que la brume se referme sur eux dans le ciel (…) Les hommes aiment que la brume se referme sur eux sous la forme du langage. »
Il vit mais n’entra pas dans le Négueb, ni dans la plaine du Jourdain, ni dans Jéricho la ville des palmiers. C’est Josué qui conduira son peuple…
Étrange l’approche de Quignard au nom du refus de ce qui est « dû », car promis. Qu’en pensez-vous ?

Diagonal dit: à

Comment se laisser aller vers le silence quand on a tant de choses à dire pour s’y rendre plutôt que d’y arriver ? Oui, M. Passoule, ce fut le très beau dilemme de LR des Forêts dans « le Bavard », voire tout le paradoxe de la « littérature lazaréenne » incarnée par Jean Cayrol. Quant aux écrivains à la respiration poétique, le plus troublant de proximité de JM Maulpoix (et qu’on oublie toujours parce qu’il s’est tu), c’est bien Pierre Pachet, singulièrement dans « La force de dormir ». S’identifiant au mystère du requin de Baudelaire que les silences de l’infini n’effrayaient point, il concluait à l’impossibilité de comprendre ce vers, après avoir pourtant tourné plus de cent pages tout autour : « et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde ».
Pierre Assouline, je pense qu’il n’y a pas de requin dans la baie d’Arcachon, mais il est non moins certain que lorsque vous avez pris ce cliché magnifique, les requins, ailleurs, dormaient… sans rêver de la RDL. Ils restaient enfermés dans leur silence coelacanthesque,ignorant tout de nos moeurs d’insignifiants blogueurs, mais n’en riant pas moins de toutes leurs dents acérées.
Ils avaient la force et le profondeur de se taire.

Plebejus (ex Lycaeides) idas nabokovi dit: à

Il est vachement sollicité ce personnage nommé Dieu, ça doit être un gars qui pisse sur la neige en grand virtuoso…

c qf d dit: à

@tolt 19 avril 2013 à 18 h 56

Lequel? Mais il n’y habite même pas! il ‘est enfermé dans une cellule de HP , trop dangereux (en plus de moche et c…)

des journées entières dans les arbres dit: à

Diagonal, quelqu’un de mal intentionné aurait pu vous dire que La BO des « dents de la mer », c’est de John Williams.

S..cryme dit: à

ah le gag des bisounours… dans le genre formules d’autoroutes… brandi comme un mot d’excuse signé maman pour fayots de l’école à la mode… les petits… les petits…

S..cryme dit: à

Quignard moins superficiel que vous ? quelle nouvelle !!!

Carnot dit: à

Je trouve SCANDALEUSES les insinuations de renato !

Carnot dit: à

« les requins, ailleurs, dormaient… Ils restaient enfermés dans leur silence coelacanthesque »

Aucun rapport entre le requin et le cœlacanthe ! Y en a MARRE de ces approximations ! Mais ça ne m’étonne pas : diagonal signifie biais !
Alors, comme dit ueda, allez vous faire voir chez l’i grec !

Carnot dit: à

Il y en a un autre qui m’énerve, c’est S.cryme ! Qui c’est encore, celui-là ? Un troll masqué ! Un destabilisateur de blog !

La mauvaise langue dit: à

J’en dis, Christiane, que Pascal Quignard nous offre là une très belle, très poétique définition de l’élection du peuple juif, c’est-à-dire de sa distinction, qui rejoint d’ailleurs étrangement cette géomancie (cet art du sable, que la neige de la Shoah recouvre, enfouit dans sa danse, elle, macabre, la neige s’est substituée au sable de Moïse dans le désert, les voyelles marquées sur la neige sont l’inverse des seules consonnes présente en hébreu, une sorte d’inversion de l’écriture où les voyalles remplacent les points et les traits qui ponctuent les consonnes) qu’évoque Paul Celan dans un autre poème célèbre de Atemwende qui évoque probablement au passage la figure de Mallarmé (d’ailleurs les poèmes de Atemwende nous parle essentiellement de poésie, du chant poétique et du rapport de ce chant avec la mère de Paul Celan comme victime de la Shoah, comme le poème précédetn NOIRS, etc) :

KEINE SANDKUNST MEHR, kein Sandbuch, keine Meister.

Nichts erwürfelt. Wieviel
Stumme ?
Siebenzehn.

Deine Frage — deine Antwort.
Dein Gesang, was weiß er ?

Tiefimschnee, Iefimnee, I — i — e.

PLUS D’ART DE SABLE, plus de livre de sable, plus de maître.

Rien d’acquis aux dés. Combien
de muets ?
Dix-et-sept.

Ta question — ta réponse.
Ton chant, qu’est-ce qu’il sait ?

Dans la neige, enfoui, Eige-en-oui, È-e-i.

Celan semble ainsi nous dire : le langage de la neige est venu se substitué au langage du sable du bâton de Moïse. Que peut dès lors un chant qui vient du désert pour dire cette catastrophe ?

Cette une même problématique dans le poème dont j’avais cité le début, où il évoque le pays de sa mère qui est aussi le pays où il est né (Kronland, la Bucovine, partie orientale de l’Empire austro-hongrois, pays de couronne ou pays couronné où sa mère repose à jamais sur son lit de mort dans la terre, qui détermine la poésie : Namengeben : donner des noms, la nomination des choses du monde, ici des morts, de ce qu’est la Shoah, l’innommable par nature. Alors il imagine qu’il creuse un puits avec ses dents jusqu’en Bucovine d’où jaillira sa mère dans sa vérité, ses dents du cœur qui fouissent la terre comme une espèce de taupe, jusqu’au pays couronné (les poèmes de Paul Cela, contrairelment à la première impression qu’ils donnent, disent en réalité des choses très concrètes, et compréhensibles : il parle ici de la finitude du chant) :

SCHWARZ,
wie die Erinnerungswunde,
wühlen die Augen nach dir
in dem von Herzzähnen hell-
gebissenen Kronland,
das unser Bett bleibt :

durch diesen Schacht mußt du kommen —
du kommst.

Im Samen-
sinn
sternt dich das Meer aus, zuinnerst, für immer.

Das Namengeben hat ein Ende,
über dich werf ich mein Schicksal.

Il y a bien un rapport entre le précédent poème et celui-ci : « nichts erwürfelt », se référent sans doute au « hasard » mallarmémen : on a beau jeter les dés, rien n’est acquis, la Shoah vient tracer une limite, une finitude à ce jeu poétique mallarméen parce que même le hasard est incapable de permettre de dire l’innommable ; néanmoins il me semble qu’on peut dire que le poème se termine sur une note d’espoir : über dich werf ich mein schicksal : à toi, poésie, je remets mon destin pour tenter de dire malgré tout l’innommable :

NOIRS
comme la blessure de souvenir,
fouissent les yeux vers toi
pays couronné que mordent
des dents de cœur,
saigné à blanc,
où demeure notre lit :

par ce puits tu dois venir —
tu viens.

Dans le sens
d’une semence
la mer t’éclabousse d’étoiles, au plus intime, pour toujours.

Donner des noms a une fin,
en toi je remets mon destin.

S..cryme dit: à

« Ils avaient la force et le profondeur de se taire. »

Ce qui serait encore plus simple et non moins noble, je ne sais pas moi, par exemple laisser tranquille quelqu’un n’ayant pas pour habitude, contrairement à certains é..ns de g..s c..s, de harceler pendant plus d’une décennie quelqu’un sous prétexte que ce dernier ne correspond pas à ses attentes……..
……………………………………..
………………………………
…………………………

S..cryme dit: à

Un troll masqué !

oui, oui, un MALADE, un parano, le genre de type qui se vante chez passou d’arpenter la jungle birmane pour échapper aux GPS et qui lit des manuels russes avec une lampe torche sous la couette.

La mauvaise langue dit: à

La note de l’édition du Seuil pour le poème « KEINE SANDKUNST MEHR » que Celan avait lu en 1956 cette légende de la géomancie (à laquelle se réfère également Pascal Quignard pour parler de Moïse ; ce qu’il en dit n’est pas pure gratuité mais se réfère à ces légendes) dans un bouquin Wahrsagetexte des späten Mittelalters : légende du moyen-âge tardif où l’on décrit l’art de sable, la géomancie sous le titre « Die Sandkunst der Sechzehn Richter : la géomancie des seize juges : seize figures peuvent apparaître dans le sable piqué par un bâton. Pascal Quignard a ces mêmes légendes en tête quand il évoque la figure de Moïse.

La mauvaise langue dit: à

Pascal Quignard parle de l’art de la danse comme d’un art intra-utérin. Je trouve que c’est à la fois très juste et très émouvant. Marusa, quand elle avait été internée dans un hôpital psychiatrique parce qu’elle souffrait du même mal dont souffrait Paul Celan, a réalisé une très belle sculpture qui représente précisément un danseur, c’était à ses yeux la danse du désir, un désir cosmique de la vie, une danse de la vie, une petite sculpture absolument splendide. Il y a aussi chez Paul Celan quelque chose de cette danse intra-utérine parfois dans ses poèmes, comme ce jeu avec les voyelles : I – i – e ; si ce n’était pas incongru on pourrait y entendre même comme quelque chose de jazzy dans la détresse qui ressemble au holding dont parle aussi très bien Pascal Quignard à propos de la danse

La mauvaise langue dit: à

« Plutarque a écrit : La danse n’est pas la musique. La parole n’est pas la peinture. Chaque art a un âge, a une aire dans l’espace exactement comme il a une ère dans le temps.

On peut dire dans ce cas : La danse est la naissance (alors que la musique est le premier monde utérin, tandis que la parole linguistique est le monde social que l’on découvre à la fin de l’enfance). »

(Le point de destruction du système des arts, Pascal Quignard)

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