de Pierre Assouline

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La République des livres
Vie d’Oliver complètement Stone

Vie d’Oliver complètement Stone

Les mémoires de cinéastes qui valent la peine d’être lus sont si rares, et le genre en lui-même si peu pratiqué, que lorsqu’il en est un qui sort du lot, on ne devrait vraiment pas s’en priver. Il est vrai que le plus souvent, ils ne valent pas un clou ; les amateurs n’ont pas oublié la déception qu’a suivie la parution de Histoire de ma vie (1964) de Charles Chaplin, concentré de name dropping. La plupart du temps, pressé de citer les meilleurs, ceux qui nous ont marqué, on se rabat soit sur Un demi-siècle à Hollywood de Raoul Walsh (1976), Roman de Polanski, Ma vie et mes films de Jean Renoir, Une vie d’Elia Kazan et une poignée d’autres où l’on sent la patte du nègre, ou sur les entretiens Hitchkock/Truffaut qui ne sont pas des mémoires (j’avoue ne pas avoir lu Friedkin Connection de William Friedkin paru en 2014 chez La Martinière). Une denrée si rare qu’elle tient sur la page d’accueil d’un site. Autant dire que A la recherche de la lumière (Chasing the Light, traduit de l’anglais par Diniz Galhos, 475 pages, 23 euros, éditions de l’Observatoire) d’Oliver Stone vient à point.

Ce récit autobiographique, au rythme et à l’esprit très gonzo, se distingue d’abord par son écriture, ce qui n’est pas la qualité première des autobiographies ; dans le meilleur des cas, lorsque c’est honnêtement rédigé, on se console en se disant que l’auteur ne prétend pas être écrivain, que ce n’est pas son métier, qu’il ne fait pas semblant au motif que pour une fois, son nom apparait sur une couverture de livre et non dans un générique ou sur une affiche. N’empêche qu’il écrit depuis son plus jeune âge et que c’était là sa première passion, avant même le cinéma, du moins le revendique-t-il (et le soin apporté à l’écriture de ses mémoires rend d’autant plus regrettables les coquilles qui émaillent le texte français). Ce qu’il dit de la guerre est rarement anecdotique, et le plus souvent profond, médité, ouvert sur d’autres expériences et d’autres vécus que les siens. La guerre où la mort est à 360°. La guerre, ce moment de l’histoire d’un pays, où la vérité, irréductible à un rapport, ne se laisse pas découvrir. Oliver Stone a vraiment une vision de ce monde-là car il est vraiment pendant la guerre du Vietnam où il se porta volontaire en 1967 dans l’infanterie puis dans la cavalerie (deux fois blessé, décoré de la Purple Heart et de la Bronze Star) ; elle l’a fait, construit, structuré pour le meilleur et pour le pire ; c’est là qu’il a acquis un nouvel instinct, une nouvelle forme de sauvagerie au cours de ses dix-huit mois d’attente, d’ennui et de combats en regard desquels les cours de cinéma à la fac lui parurent la vraie torture. Si ce n’est les Anciens, c’est la France. En le lisant, on ne risque pas d’oublier qu’il a passé toutes les vacances de son enfance et de son adolescence chez ses grands-parents maternels.

« Pourchasser la lumière : j’ai l’impression que tout au long de ma vie, je n’ai rien fait d’autre que cela

La matrice de son rapport au mensonge est la même que celle de John Le Carré (entre autres !) : les parents, leurs crises larvées, leurs conflits dissimulés, les non-dits de leur séparation puis de leur divorce.

« Nous avions livré bataille contre notre propre corruption, au sein d’un système qui exigeait de chaque homme qu’il mente, ce qui était en un sens une forme de déshonneur. La guerre du Vietnam n’était que l’une des nombreuses manifestations du Mensonge dont j’avais fait l’expérience pour la toute première fois lors du divorce de mes parents »

Au front, il fut mis à l’épreuve de trois formes de mensonge : les tirs amis (accidents, erreurs de bombardements etc), la mort des civils (massacre de My Lai etc) et une technique éprouvée pour faire passer une défaite pour une victoire. Le mensonge, qui se trouve selon lui au cœur de la culture américaine, était alors écrasant. Le respect d’Oliver Stone pour les soldats est inentamé, alors que pour les officiers, c’est au cas par cas. Globalement, il les décrit comme des pros assoiffés de coups d’éclat et de promotions, quand bien même cette folle dérive les conduirait à faire de l’obsession sécuritaire une pathologie nationale. C’est aussi en cela que la guerre du Vietnam l’a fait : il en a tiré une aversion absolue pour l’hypocrisie dans toutes ses déclinaisons, ce qu’il ne peut s’empêcher de dénoncer haut et fort quelles que soient les circonstances dans une totale absence de surmoi, entrainant immanquablement des situations embarrasantes sinon des scandales privés ou publics dont sa réputation, et donc sa carrière, firent les frais. Sa légende négative ne lui a jamais lâché les basques.

« … c’est entre autres pour cette raison que je me suis attiré beaucoup d’inimitié par la suite en critiquant notre façon de vivre. Parce que nous mentons à nous-mêmes, et que nous avons plongé le citoyen lambda dans un état de confusion permanent qui le pousse à redouter que des terroristes se cachent quelque part derrière son barbecue, ou que la Russie soit en train de miner notre « démocratie » par des biais insidieux et des formes de guerre atypiques, ou encore que l’économie chinoise soit en train de nous bouffer tout cru avec des baguettes, cela va de soi. Tout au long des années qui se sont écoulées pour moi depuis 1946, le concert de conneries anxiogènes n’a jamais cessé : pire encore, il n’a fait que gagner en clameur. En définitive, c’est nous nous les dindons de la farce. Les clowns. Et ça n’a vraiment rien de très amusant »

Après la Reine du Mal et la Main du cauchemar, deux films d’horreur qui furent des échecs absolus et faillirent bien l’entrainer au fond à jamais, Salvador (1986) (ici puis ici) est son premier vrai film, entièrement conçu sans le moindre soutien des studios, sans contrat de distribution. Ce qu’il avait pour lui ? Il y croyait à mort et avait réussi à embarquer dans son aventure deux producteurs britanniques indépendants au tempérament de joueurs (un pléonasme, en fait). La référence à la mythologie grecque étant récurrente, on ne s’étonnera pas de découvrir au fil des chapitres qu’Homère est l’auteur le plus souvent cité ; de son propre aveu, « Ulysse et sa conscience supérieure » lui ont inspiré le héros de Platoon (1986), premier film sur la guerre du Vietnam du point de vue des bidasses, On peut d’ailleurs lire tout ce livre comme un prolongement inattendu de Platoon, comme une lumière rétroactive. On le voit écrire ses scènes, inventer le personnage de Chris Taylor, écartelé dans sa double fascination pour Barnes et Elias, dualité simple mais efficace représentant les deux faces antagonistes de son propre caractère à la fois pragmatique et rebelle. Le déclic lui vint dès qu’il en vint à se demander : « Et si l’un des deux personnages finissait par tuer l’autre, comme Achille tua Hector ? ». Dans la vraie vie, il voit l’Amérique d’aujourd’hui pleine de Barnes, un homme guidé par la ruse et les instincts primaires, qui n’éprouverait aucun cas de conscience à tuer les Elias-lanceur-d’alerte prêts à dénoncer les agissements barbares au sein de l’armée tenus pour des traitres. On comprend que le Pentagone, à qui il avait demandé son assistance technique (matériel etc), la lui ait refusée au motif que son projet était « une falsification mensongère de la vie au front ».

Midnight Express est le film qui l’a révélé, du moins comme scénariste. Au départ, ce n’était qu’un entrefilet dans un quotidien relatant l’évasion d’un jeune américain des geôles turques où il croupissait après avoir été condamné à trente ans de réclusion pour avoir essayé de passer un peu de hasch en rentrant au pays. Des producteurs et le cinéaste Alan Parker s’y intéressèrent et commandèrent l’histoire à Oliver Stone, lequel eut de longs entretiens avec Billy Hayes, le héros qui n’avait pas encore écrit ses mémoires. Là encore, comme pour Salvador et Platoon, le récit des embûches, problèmes, obstacles dressés sur la route de la fabrication d’un film qui n’en rencontrera pas moins un grand succès critique et public à travers le monde (le scandale orchestré par la Turquie n’y fut pas non plus étranger, mais il est vrai qu’elle n’en sortait pas grandie même si le film fut tourné à Malte, que le héros hurlait au tribunal que c’était « une nation de porcs », que les acteurs censément turcs étaient en réalité arméniens, suprême injure etc), tout cela est raconté passionnément et en détail par l’auteur. Mais pour Stone, la victoire eut un goût amer car « on » (et au premier chef, le véritable antihéros de ce voyage au bout de l’enfer) lui avait vendu l’histoire d’un jeune américain accompagné de sa petite amie, qui faisait du tourisme en Anatolie et ramenait un peu d’herbe pour payer ses études. Il y a cru et a écrit un scénario au poil -car Stone, outre sa personnalité de cinéaste, n’a jamais cessé d’être, pour lui-même et pour les autres, l’un des meilleurs scénaristes de sa génération. Jusqu’à ce la gloire du film encourage inévitablement Billy Hayes à se faire le VRP de sa tragédie (récemment encore, à 70 ans révolus, cette tournée digne d’un one-man-show était sa principale activité, courant les festivals et les plateaux pour se raconter à la lueur du film dont il fut le conseiller). Stone comprit alors qu’il s’était fait avoir, qu’il avait donné ses lettres de noblesse à un mensonge, une fois de plus, sentiment renforcé longtemps après lorsqu’il découvrit la vérité nue dans un documentaire consacré à Billy Hayes : en fait, non seulement celui-ci était gay depuis sa jeunesse (alors qu’on avait demandé au scénariste de ne pas oublier le rôle attendrissant de la petite amie et de montrer l’acteur Brad Davis refusant l’invitation d’un autre prisonnier sous la douche) mais surtout il avait toujours été un trafiquant de drogue, certes à sa petite échelle, qui n’en était pas à son coup d’essai (son quatrième transport !) lorsqu’il s’était fait pincer à l’aéroport d’Istanbul avec deux kgs de hasch. Une mystification, mais les gens veulent-ils vraiment la vérité ? Stone n’aurait pas probablement pas écrit le même film s’il avait su ; encore que, la pression des commanditaires étant si forte… La conscience, toujours, il y revient inévitablement tant elle le torture et le hante par la voix de Humphrey Bogart dans cette réplique du Trésor de la Sierra Madre (d’après un roman de B. Traven) :

« La conscience. Quel machin. Si vous vous convainquez que vous en avez une, elle vous harcèlera jusqu’à la mort ! »

N’allez pas croire qu’elle le pousse pour autant à être un rigoureux obsédé de la fidélité documentaire (même si pour Platoon, il a fait transporter de la terre rouge du Vietnam aux Philippines où avait lieu le tournage, détail qui frappa les anciens combattants américains par sa recherche d’authenticité). Il effectue des recherches avec tout le sérieux nécessaire et une fois qu’il a engrangé le fruit, il en fait ce qu’il fait. Pour Salvador, l’un de ses films les moins connus en France (on le trouve désormais sur OCS) mais des plus puissants tant l’action y est condensée, et le jeu de James Woods, John Belushi et John Savage renversants de force, il voulait une charge de cavalerie des zapatistes contre les militaires dans une rue d’un village même s’il savait pertinemment que jamais les rebelles n’avaient chargé à cheval dans l’Etat de Morelos mais… « rien à foutre ! », il la voulait pour des raisons visuelles et dramaturgiques et il l’obtint avec pas moins de soixante-dix chevaux. Et ce n’est pas tout : pour ne pas se voir reprocher d’avoir fait un film à la gloire du communisme et de la révolution, il « inventa », car cela ne s’était jamais produit, une scène où des rebelles du Front de libération exécutent de sang-froid des soldats qu’ils ont capturé à l’issue de la bataille de Santa Ana. « Je pense à présent que cette volonté d’établir un équilibre dans les points de vue était une erreur de ma part » écrit-il. Il faut préciser qu’il ne dissimule rien de ses échecs et de ses erreurs, et il ne se contente pas de les regretter : il les analyse et les dissèque, ce qui rend plus crédible encore l’évocation de ses motifs de fierté (et ses refus, tel celui d’écrire l’adaptation du Mystère Von Bülow ou le scénario de Top Gun malgré le cachet faramineux pour ne pas avoir à glorifier l’armée).

Des projets, il n’en a jamais manqué, pour lui et pour les autres. Il se présente volontiers comme « une fontaine à idées ». Le problème, c’est le temps de les mettre à œuvre, le temps perdu et gâché à lutter contre les producteurs qui n’ont jamais produit qu’un mauvais effet, des réunions interminables, des réécritures sans lendemain, des courses à l’argent, des budgets promis et renoncés. Il est tous ses personnages, il n’en est donc aucun, prenant soin de toujours leur rester extérieur, seul moyen de demeurer libre en écrivain de cinéma, certes chaotique et imparfait, et un parfait inconnu aux yeux de tous, y compris à ceux des gens du métier et des critiques qui le décrivent comme « fou à lier. Il est vrai que politiquement, ses contempteurs lui reprochent d’être passé de sa jeunesse conservatrice et de son vote en faveur de Reagan à son gauchisme actuel qui le pousse à soutenir Bernie Sanders et Jean-Luc Mélenchon. La place manque pour évoquer aussi Né un 4 juillet (1989), Tueurs nés ainsi que ses documentaires contestés sur Arafat et sur Fidel Castro.

Son cocktail préféré, et parfois permanent jour après jour, à le rendre décalqué semaine après semaine, n’est pas la littérature ni le cinéma, adrénalines à haute dose, mais alcool+ cocaïne+ Quaaludes. Accro à cette « sensation » et à son côté répétitif à n’en pas douter jusqu’à craindre de ne plus pouvoir si savoir travailler s’il le mettait à distance. Il dit s’être désintoxiqué, non de la consommation épisodique mais de l’état d’esclave des substances, grâce à une cure mais aussi grâce à l’excellence de la cuisine française lorsqu’il s’installa à Paris pendant quelques temps (il faudra essayer pour voir !)

Ayant connu la guerre, la prison, la vie quotidienne dans la marine marchande et le reste, il avait en lui un réservoir de violence qui ne demandait qu’à exploser. Comment ne pas se sentir bestial quand on a servi « la Bête » au Vietnam ? Il n’en fait pas une excuse à ses excès ni une justification à ses débordements, mais un début d’explication- et cela vaut aussi pour la soif  de brutalité, de sang dans la frénésie d’accumulation d’argent des personnages de Wall Street (1987) qu’il écrivit et réalisa dans le même esprit que Scarface.

Oliver Stone se reconnait assez parano dans son genre, tendance impatient et agressif ; l’envers de cette face incommode, c’est son entêtement, sa pugnacité, son inflexibilité ; seuls ces traits de caractère ont permis à ses films d’aboutir. Au fond, il n’aura jamais cessé de tester ses limites ce qui est toujours édifiant, mais cela dépend avec qui. Lorsqu’il a écrit le scénario et les dialogues de L’Année du dragon (1985), il pouvait se permettre de placer des répliques racistes antichinoises dans la bouche de Mickey Rourke en misant sur le décalage, comme dans Scarface. Sauf que Michael Cimino, s’il est autant dans l’outrance que Brian de Palma, n’a pas le don, lui, de manier aussi l’ironie -ce qui change tout.

Le scénario que lui commanda Brian de Palma pour son opéra poudre avec Al Pacino, une version moderne de Scarface (1983) avec des marielitos cubains déchainés à Miami, est aussi un autre grand moment de ses mémoires. Comme on lui laissa toute liberté, lui aussi se déchaina, bourrant les séquences et les répliques de toute l’énergie, de toute la violence, de toute la crasse, de toute la colère et toute la transgression qu’il avait en lui et ne pouvait canaliser (183 occurrences de fuck : Scorcese battu !). Inoubliable Tony Montana dont la cicatrice se balade sur le visage au gré des séquences tout au long du film, le maquilleur ayant du mal à lui garder sa place et même sa forme ! Qu’importe puisque, avec Al « Actor’s Studio » Pacino, on y croit de toute façon comme on croit que l’héroïne lui est vraiment montée à la tête dans ses délires de domination et de puissance alors que, de l’aveu même de Stone, il n’a jamais touché aux drogues et n’y connaissait rien. Pacino, l’acteur qui ne suit que son propre tempo face à l’inertie et l’impassibilité de Palma. Et pourtant à deux ils ont réussi le film-culte le plus électrique qui soit. A trois même car Stone y a eu sa part, non seulement pour écrire le film mais pour protéger ses scènes sur le plateau, empêcher les coupes sombres (quelle épreuve que d’être scénariste du film d’un autre lorsqu’on est également réalisateur !).

Si ce Scarface, épopée d’un seul toute de violence et de transgression dans une Floride où cupidité est vertu, est encore dans les mémoires longtemps après, c’est avant par ses répliques devenues culte, partout citées dans tous les milieux. Stone se livre à ce sujet à une forte réflexion sur le rôle de la critique lorsqu’elle fait intervenir son goût plutôt que son sens de l’analyse ; il lui reproche de faire intervenir dans son jugement l’image qu’elle a du cinéaste (et dans son cas à lui, elle est souvent désastreuse tant ses réactions sont imprévisibles et mènent au clash, ce qu’il appelle « un travers de dramaturge ») aux dépens du contenu du film.

Vivement la suite si elle est de la même encre, avec le récit de l’intérieur  que l’on espère aussi formidablement vivant, de JFK, Nixon, Alexandre, World Trade Center, W, l’improbable président, Savages, SnowdenPlatoon fit du scénariste si recherché un cinéaste à part entière. Les premières projections qui eurent lieu à Manhattan lui valurent d’être saluées fraternellement par les chauffeurs de taxi. D’un vers du fameux poème de Kipling If…, il a tiré une philosophie de la vie relative aux échecs et aux succès : « Deux imposteurs ». N’empêche, cela lui mit du baume au cœur en le ramenant à un vers chu d’un autre poème :

« Je suis devenu un nom »

Par moments, on le sent prêt à échanger toutes les statuettes des Oscars, Golden Globe et Bafta qui trônent sur ses étagères contre le texte original de l’Ulysse de Tennyson. On ne se refait pas. C’est aussi ce qui rend passionnante la lecture d’un livre a priori aussi improbable.

(James Woods et John Savage dans Salvador, Mickey Rourke dans The Year of the dragon, Brad Davis dans Midnight Express, Michael Douglas dans Wall Street, Tom Berenger et William Dafoe dans Platoon, Oliver Stone sur le tournage de Platoon, photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans cinéma.

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commentaires

1 050 Réponses pour Vie d’Oliver complètement Stone

christiane dit: à

« Ni tout à fait in ni jamais vraiment out, éternel insatisfait, empêcheur de tourner en rond »…

Janssen J-J dit: à

Quelle pierre, ce Stone ! Improbable…
Bravo pour pareil décorticage !…

-> vu qq coquillettes aussi (pardon pour de telles meskineries)…

embarrasSantes
Le déclic lui vit(vint) dès qu’il en vint
les Elias-lanceur-d’alerte prêt(s)
Il y a crû(u)
mais les (des) plus puissants
renversant(s) de force,
gâché(e)
pouvoir si (ni) savoir
monté(eà à la tête
les coupes sombres (ouu claires ?)

Janssen J-J dit: à

Bien apprécié la démystification de Midnight Express, un film d’ado qu’on avait trop pris au premier degré, à l’époque… On n’aima point la Turquie d’alors, alors qu’elle avait beaucoup de charme, finalement, comme celle d’Erdogan aujourd’hui. Comme quoi…, une mise au point bin utile, hein… Merci d’avoir insisté sur cette séquence des mémoires de stone.

rose dit: à

Yeah hey hey ✌

Marie Sasseur dit: à

un film d’ado qu’on avait trop pris au premier degré, à l’époque… 

Un choc, pour une toute première fois , au ciné…

Bloom dit: à

Platoon (1986), premier film sur la guerre du Vietnam du point de vue des bidasses,

En êtes-vous sûr, Passou? Ne serait-ce pas The Deer Hunter, de Michael Cimino avec Robert de Niro et Christopher Walken?

JFK, le vrai, est celui qui a envoyé les premiers « conseillers américains » au Vietnam; il porte une grande part de responsabilité dans cette guerre, dont les conséquences sont encore lourdes aujourd’hui au Vietnam, notamment les ravages causés par le défoliant ‘agent orange’ sur les campagnes et les paysans…

Passou dit: à

Bloom, Non car déjà la première moitié de Deer Hunter n’est pas sur la guerre du Vietnam, ensuite dans la seconde moitié, on n’est pas vraiment pas dans le quotidien des bidasses mais dans l’exceptionnel de prisonniers puis dans la folie de la fin de la guerre parmi les civils de Saïgon. Platoon, c’est bidasse only en opération et avant ou après

Merci JJ Jansen pour les corrections.

FX dit: à

« … Fit du scénariste si recherché un cinéaste à part entière. ».

Et aussi un documentariste entièrement à part : Arafat, Castro, Poutine…etc,.

Bloom dit: à

Vu ainsi,vous avez raison, Passou. Reste que la partie centrale du film de Cimino irradie avant et après. Trois ans après la fin de la guerre, il était probablement moins urgent de traiter des combats que de souligner les dégâts psychologiques de cette sombre histoire.
Gamin, j’ai personnellement cessé de manger de la viande ‘bien cuite’ après avoir vu les conséquences des bombardements au napalm sur les civils vietnamiens, au journal de 13h. Alors pour les protagonistes…

Marie Sasseur dit: à

L’année du dragon, vu plus pour M. Rourke, que pour le scénariste, associé au souvenir ébloui de cette époque épique, de neuf semaines et 1/2.

Jean Langoncet dit: à

LA section Anderson / The Anderson Platoon : se peut-il que ce film ait déterminé l’engagement du soldat Stone en 1967 et influencé sa carrière de cinéaste ?

Soleil vert dit: à

1-Marie Sasseur dit: à
L’année du dragon, vu plus pour M. Rourke, que pour le scénariste, associé au souvenir ébloui de cette époque épique, de neuf semaines et 1/2.

La scène d’adieu à Connie, bouleversante

2-l’Ulysse de Tennyson

Magnifique

rose dit: à

Sileil Vert
Ma’s dead :
« Chez Acault, le jeune Camus découvre une « différence essentielle » avec le.monde des pauvres :
« Chez nous les objets n’avaient pas de nom, on disait : les assiettes creuses,le pot qui est sur la cheminée,etc. Chez lui, le grès flambé des Vosges, ke servixe de Quimper, etc.² »
À la mort de Gustave Acault, Camus dira  » Il était le seul homme qui m’ait fait imaginer un peu ce que pouvait être un père ». »
[…]
Le fragment manuscrit qui était destiné à Entre oui et non[…] en dit beaucoup sur les rapports de la mère et du fils. Non seulement une description mais une réflexion :
 » Il semblait qu’entre ces deux êtres existât ce sentiment qui fait toute la profondeur de la mort…Un attachement si puissant qu’aucun silence ne peut l’entamer. »

²In Carnets II

rose dit: à

Soleil Vert

Athanase dit: à

Á l’aide, quelqu’un: qu’est-ce qu’un esprit très gonzo ??

Jean Langoncet dit: à

On a pu qualifier de “gonzo” le style de reportage et d’écriture déjantés et indisciplinés inaugurés par H.S. Thompson (cf. Gonzo Highway?), père du genre ?

christiane dit: à

Impressionnant, ce billet. Passou annonçait un livre sur le cinéma. C’est avant tout un livre, sur une vie. Une écriture (comme le souligne le billet).
Alors que les salles de cinéma sont fermées au public et que ce même public s’habitue au petit écran de télé, un livre donne tout son sens au cinéma. Comment naît une envie d’être réalisateur, de raconter par des films. De raconter quoi ?
Ses « jeunes » mémoires, « A la recherche de la lumière », sondent les quarante premières années de la vie de cet homme, ce géant de 74 ans : Oliver Stone.
Bien sûr, ses films, certains, m’ont marquée. La guerre soupesée comme une absurde boucherie.
Ce réalisateur immense se pose des questions sur sa propre histoire et sur son pays, sur cette façon de faire la guerre, « comme ça ! » Comme si les Etats Unis avaient des ennemis dans le monde entier, comme si son pays se voyait comme une force dominant le monde en déclenchant des guerres et en s’ingérant dans les pays étrangers. Il met en doute l’Histoire « glorieuse » américaine avec dans ses entretiens (nombreux) un franc-parler qui n’a pas dû lui faire que des amis… J’aime sa franchise, sa haine de tout ce qui est mensonge politique, de tout ce gaspillage d’argent et de vies. J’aime comme il analyse la peur qui guide les pensées des américains dans ces folles guerres. J’aime certains de ses films : Midnight Express, Platoon, Né un 4 juillet, Wall Street. Un peu moins World Trade Center. Je ne connais pas ses documentaires politiques. Je crois que j’aimerais le lire.
Merci, Passou, pour ce billet que j’aurais classé dans « littérature ».

christiane dit: à

Rose,
je vous ai répondu sur le fil du billet précédent.

Jazzi dit: à

Sur Oliver Stone, je passe mon tour.
Sur la guerre du Vietnam, l’opéra rock, l’opéra bouffe « Apocalypse Now » de Francis Ford Coppola (1979), reste indépassable.
Dans « Midnight Express », vu au moment du festival de Cannes, et dont le racisme m’avait profondément agacé, le plus marquant pour moi fut la belle gueule de Brad Davis. Cette année-là, je me souviens qu’il cherchait absolument à rencontrer Fassbinder pour tourner avec lui.
Ce qui fut heureusement fait et l’a immortalisé avec l’adaptation de « Querelle » de Jean Genet…

Jazzi dit: à

« Roman de Polanski »

Cessez de titiller Marie Sasseur, Passou, ou vous allez la trouver !

Bloom dit: à

Yep yep, « gonzo » c’est ‘cinglé’ en italien. Pour rester dans le domaine cinématographique, en 2010, le Daily News titrait ‘Mel Goes Gonzo in Racist Rant’ en référence aux propos antisémites tenus par Mel ‘Braveheart’ Gibson.
Gonzo fury…

renato dit: à

Gonzo : stupide, insensé, naïf, imbécile, maladroit, crédule, retardé

Un escroc cherche un gonzo pour lui vendre la tour Eiffel.

Jamais compris pourquoi ce mot definit aussi un gendre cinématographique — Inserts, p. ex., pour rester dans le bon cinema, même s’il fut classé X au moment de sa sortie —.

Jean Langoncet dit: à

@Oliver Stone a vraiment une vision de ce monde-là car il est vraiment né pendant la guerre du Vietnam où il se porta volontaire en 1967 dans l’infanterie puis dans la cavalerie
https://www.youtube.com/watch?v=Qq-Qqg19tZ8

rose dit: à

Un gendre cinématographique.
Au début, faut faire la course, ensuite, on se laisse vivre ; la sélection est sévère. (Avec kes coréennes, c’est plus facile).
https://youtu.be/4b-hmReSGuI

Marie Sasseur dit: à

« Jamais compris pourquoi ce mot definit aussi un gendre cinématographique. »

C’est surtout car il désigne d’abord un genre journalistique, qui ne prétend pas à l’objectivité.

Chantal L dit: à

Un bien beau billet, Monsieur Assouline… Merci.
Où l’on voit à quel point, pour un critique littéraire, s’immerger dans un domaine qui n’est pas celui de ses premières affinités électives peut créer de l’intérêt et de l’enthousiasme, des sentiments que vous savez fort bien communiquer à vos lecteurs.
J’ai un souvenir prégnant du film « Midnight Express ». Peu après, je me souviens m’être rendue en Turquie – du temps où l’on voyageait encore comme de véritables « routards » ! sans réservation d’hôtel et tout le toutim comme maintenant ! – et, encore sous l’emprise de ce film, je n’ai pas quitté mes bagages des yeux à l’aéroport, tant j’étais sûre que le risque était réel !!!
Ai revu « Snowden » il y a deux jours, et là aussi, c’est un sujet on ne peut plus marquant, à voir où la cyber-surveillance en est arrivée.
J’ai toujours ma gommette collée sur l’oeil de mon Macbook ! (je plaisante à peine…).
Mais il y a juste quelque chose qui me chipote, dans cette citation, rapport à :
Humphrey Bogart dans cette réplique du Trésor de la Sierra Madre
« La conscience. Quel machin. Si vous vous convainquez que vous en avez une, elle vous harcèlera jusqu’à la mort ! »

La bonne conscience, non ? Plutôt que simple conscience…

Mais c’est juste un détail, et dont vous ne portez pas la paternité.

D. dit: à

J’arrive pas à m’intéresser à 9 sujets sur 10 de la RdL. C’est pas encore avec cluilà que ça va changer.

D. dit: à

Jalais rien sur ma tête de veau.

Marie Sasseur dit: à

« J’ai toujours ma gommette collée sur l’oeil de mon Macbook ! »

Excellente précaution, c’est la méthode débrouille, qu’il a fallu mettre au point avec toutes ces visios…j’ai découpé un petit morceau de papier, collé sur un morceau de scotch dont une partie est fixée sur la tranche du portable, papier que je souleve et rabaisse . Ca vient en doublon de la commande couper la cam, mais a la guerre comme a la guerre. Je fais surtout gaffe au micro, de bien le couper, pour ne pas m’esclaffer, des fois.

B dit: à

Alors les cocos, ça dure sur le cinoche? Je resterai à ce sujet comme une carpe au fond de l’étang, muette.

Marie Sasseur dit: à

Je suis allée une seule fois en Turquie, et c’est vrai que le souvenir de Midnight Express etzut là, et surtout revenu en mémoire bien fortuitement, à l’occasion de la visite de sites archéologiques pour beaucoup non exploités, par manque de moyens, mais desquels il était totalement interdit de prélever le moindre caillou, sous peine d’aller directement à la case prison, sans passer par la case départ.

B dit: à

Vous zen Turquie, faites gaffe si vous zi retournez. Erdogan n’est pas très éloigné du fondamentalisme. Comme il a bien fait de rhabiller toutes ces femmes! De plus il n’a pas l’air de trop aimer les intellos à fortiori s’ils font du naturisme dans les ruines de l’Eden.

B dit: à

Pas vu Platoon mais vu Savages.

B dit: à

Savez vous Marie que la Bretagne, par exemple, est en passe de devenir une nouvelle Turquie, interdiction de retourner les galets afin de sauver ce qu’il reste de la biodiversité parce que si vous aditionnez les passages des pêcheurs à pied en multipliant par le nombre d’animaux dérangés ou prélevés par chacun, la côte ne serait bientot plus qu’un vaste cimetière. Alors ils zont mis des gardes en plus des panneaux de recommandations. Et sans compter, pour le désastre lié au tourisme et pollutions chimiques, sur la récente érosion de la loi littoral.

Jean Langoncet dit: à

@D. dit: à
Jalais rien sur ma tête de veau.

Pas même les cavalos en hélico insurmontables évoqués par Jazzi ?

rose dit: à

Les rives de l’Eden, non ?
Sans passer par la case départ.
.c surtout que pas de retour possible.
En prison baklavas tous les jours, Fini le jeu de loi. Par la grille de la cellule, Ste Sophie. Pas moyen de choper la carte sautez cinq cases et direct, les rives de l’Eden, Pierre Loti, le canal du Bosphore, la mer de Marmara, Samarcande.
Ne cherchons pas les ennuis, pas de passeport vaccinal. L’ennui à domicile.(évitons Brian de Palma -autant que Louis de Funès).

Jean Langoncet dit: à

insurmontables > indépassables

B dit: à

Pas vu Snowden, je regrette. Je l’attends sur Arte.

rose dit: à

La Bretagne semble bien polluée par l’extérieur, les lisiers et les raves-party, semble oui ; néanmoins, comme du temps d’Anne de Bretagne qui a permis le non paent des autoroutes en Bretagne, il semblerait (bis) que cette région se prtoège sacrément bien du/des virus en cours, et cela me laisse admirative : comment font-ils ? S’il y a un brin de bretons sur cette chaîne qui pourraient expliquer ce fait ?

rose dit: à

le non paiement/ la gratuité des autoroutes

B dit: à

Rose, cette opposition au passeport, au carnet vaccinal, de mon point de vue, c’est typiquement français. Vous ne voyagez pas dans certains pays sans être vaccinés contre une maladie qui n’existe pas dans votre pays. Le covid est partout, même vaccinés nous serons porteurs sains et susceptibles de le transmettre à qui ne le serait pas encore. Quoi d’autres pour protéger et permettre que les endroits collectifs puissent de nouveau fonctionner sans mettre en danger la vie d’autrui?

rose dit: à

B
Ai regardé au hasard Israël et la Finlande. Un jeune de la famille d’une amie est parti travailler en Allemagne.
La Martinique et Mayotte ont fermé leurs portes.
Partout, nous serions mis en quarantaine de huit à 15 jours. Testé avant, pendant, après.
Bien de calmer le fourmillement dans les jambes.
Nous sommes ds un des pays d’Europe où le virus court beaucoup. Il s’agit de collectivement être raisonnable.
Il n’y aura pas de passeport vaccinal.
Patience et longueur de temps, etc.

D. dit: à

Erdogan est emmerdé des Rafale que la France a refilé gratos à la Grèce. 8 gratos et d’autres payants. Les F-16 d’Erdogan n’ont plus qu’à bien se tenir. Jusqu’à ce que jojo robinette lui vende des F-22.
Ainsi va le monde.

rose dit: à

Pas envie de coller aux basques de D.ou de jazzi, mais rien vu d’Oliver Stone.
Vais pas barjaquer des heures sur un sujet sur lequel je n’ai pas d’entrées, ni de carte d’abonnement.
On a tenté de me convaincre pour brian de palma, sans succès, pas convaincue un brin.

Vais aller lire, bonne soirée.

B dit: à

La bonne conscience, non ? Plutôt que simple conscience

La conscience. Serai- on motivé de façon à la garder plutôt bonne pour ne pas être harponné par la mauvaise ? Selon les Cultures et traditions, les exigences de la conscience peuvent varier. De toutes façons les gens qui n’en possèdent pas ne peuvent pas savoir quelle différence cela fait . Parmi eux, les criminels, les escrocs, les psychopathes, les deviants, les saboteurs, d’autres catégories , liste à compléter. Le fanatisme permet de modeler les consciences par un dogme et exonère des faits commis et autorisés encouragés par un cadre étroit, rigide qui fixe des droits, permet ou interdit . C’est bien pratique.

Jean Langoncet dit: à

@C’est bien pratique.

A la bonne heure.

rose dit: à

Christiane

Merci.
Vous ai lue.
Suis au début de ce livre.
Hier, ai croisé une amie franco-australienne qui a attrapé le covid bêtement (une bise à Noël) : elle m’a dit « on ne vivra plus comme avant ».

Les blessures des uns ne sont pas les blessures des autres. L’intimité est secrète.

Toutefois, dans le tel bouleversement de vie que nous sommes en train de vivre au titre de ce fléau mondial que nous subissons, il me semble salutaire de se débarrasser des scories* de l’ancien monde, et certains font oeuvre de salubrité publique.
Les mouvements #metoo, #metooinceste en font partie.

À ce vieux monde qui s’écroule, espérons un monde plus juste qui survienne.

Bien cordialement, je ne suis pas encore à Noces, mais à Révolte dans les Asturies, je vais arriver à la citation dont vous parlez.

*Le terme scorie est léger, boulet ferait l’affaire. Mais scories évoque les cendres.

B dit: à

Pas d’accord Rose. Ce n’est pas une atteinte c’est une nécessité. En attendant que la population soit protégée si le plan est équitable, égalitaire sur tout le territoire . La Norvège annonce que 10 vieillards trop fragiles sont décédés et la Norvège relie directement ces décès aux effets secondaires du vaccin que leurs corps n’étaient plus en mesure de surmonter. Combien de personnes fragiles parce que malades ne pourront pas être vaccinés, et combien risqueront d’être contaminées s’ils fréquentent un théâtre, un restaurant, un cinéma, etc sans être vaccinés parce que ça va prendre au moins une année avant d’atteindre peut être le seuil de l’immunité collective. Avec les variants , c’est hasardeux à moins de tenter la mort. En conséquence, il y aura ceux qui pourront à nouveau sortir, et ceux en attente du vaccin . Cela relève du fascisme sanitaire?

B dit: à

Quelqu’un sait-il si et alii est toujours vivant. On ne le lit plus. Il s’est fait viré, lui aussi?

christiane dit: à

Rose, merci. On en parle peu mais avec le confinement, beaucoup de femmes mal mariées subissent des violences en hausse, la pauvreté aussi touche les plus vulnérables. Lire en ces temps difficiles le livre que Passou suggère dans ce billet c’est faire connaissance avec un être lucide au franc parler et immensément doué. Ce virus est vraiment une calamité… La lecture est une façon de résister.

Janssen J-J dit: à

à propos de la « récente érosion de la loi littoral », anéfé, les lois sont de plus en plus friables. En Bretagne surtout, où on s’empêche de s’gratter la côte. – Ce billet risque de faire un flop – Stone n’a pas le succès escompté, personne ne voudrait aller s’acheter ses mémoires. Demain, c début de la piqûre des ehpad – Ces morts norvégiens après le vaccin, étaient pas suédois plutôt ? – Hier, ils ont franchi la barre des 70 000 chez les français : un chiffre bien rond, après un an. – Y’a quand même une sacrée longueur entre Samarcande et la mer de Marmara. Erdogan bosse fort ? En prendre et en laisser, sera obligé de revenir dans le concert de l’otan, après la chute de Trump. Inutile de moquer Biden Jo qui devra rattraper fissa les facéties des climatox de la fosse septique US. – On a Orhan Pamuk et encore des intellos à Galatasaraï Univ, certes obligés de raser les murs pour le moment(Esli), ce qu’ils ne le feront pas longtemps. L’ère des guignols va prendre fin. Le dictateur sera lâché pour avoir dévié du chemin de laïcité tracé par Kemal Ataturk. Ai toujours préfère Istanbul à Ankara et Izmir, en tant que touriste turcophone. Failli sauter, à côté de Topkapi, en 2017, après une ingestion de mézés sur 10 verres de raki, cul sec. – Quelle cuite ! (du côté asiatique, en plus)… On a dû me trainer à quatre sur le boutre. Ai vomi par dessus bord, au retour. Vu au large Ste-Sophie, briller de mille feux bleus. Et puis…, tout s’est évanoui à nouveau. – Bonne nuit, mes petits.

Jean Langoncet dit: à

(Un flop, ce serait plus de 1000 commentaires, dont un bon tiers centré sur votre nombril. Pour l’heure, on en est loin. )

hamlet dit: à

Ma foi, quand je pense toutes ces choses qui m’horripilent chez Flaubert, et je pense bien sûr à ces phrases comme celles sur les lacets du corset de Bovary qui « sifflent comme des serpents » lorsqu’elle se déshabille… Qui sifflent comme des serpents… mon Dieu… je ne suis alors pas loin de penser comme Bergotte que c’est de la folie d’avoir sacrifié sa vie à un art aussi vain.
Ce qu’il y a d’étriqué dans l’art de Flaubert vient, je crois, dan cet attachement anxieux à soi, qui prenait le masque du dévouement à son art et qui se marque si bien dans l’orgueil qu’il tire de ses précieuses idées générales, dont il est si fier au point de reprocher à Balzac de n’en pas avoir. Ces mêmes idées d’ordre générale qui le font apparaître aujourd’hui comme un frère à peine un moins bête de Bouvard et Pécuchet. Dans la dureté avec laquelle il repousse l’amour de Louise Colet, pour préserver contre elle sa solitude de célibataire qui vit encore avec sa vieille mère ; dans l’entêtement qu’il mit à lui préférer toujours sa fameuse recherche de ce « mot juste » qui agace tellement aujourd’hui dans sa prose ; dans cette idolâtrie des Belles Lettres qui finit par apparaître même à ses dévots comme un refus devant la générosité de la vie.

rose dit: à

Y’a quand même une sacrée longueur entre Samarcande et la mer de Marmara.

On a la deudeuch de Thierry Verbet et son copain Nicolas.

rose dit: à

Thierry Vernet

renato dit: à

Le voyage de Thierry Vernet et Nicolas Bouvier pas de deudeuch mais une Topolino.

puck dit: à

Oliver Stone, idiot utile, incarne toute la duplicité du système américain : d’un côté on fait la guerre et de l’autre on fait des films qui dénoncent ces guerres.

Business is business : Oliver Stone est le réalisateur le mieux payé d’ Hollywood, sa fortune s’élève à 200 millions de dollars.

en dehors de ses revenus abracadabrants il doit cette fortune à de judicieux placements boursiers, un patrimoine immobilier conséquent et le très lucratif contrat publicitaire avec les cosmétiques CoverGirl.

Il possèderait également plusieurs restaurants à Washington (dont la chaîne « Chez l’gros Oliver »), un club de Football à New York, et serait également impliqué dans la mode adolescente avec une ligne de vêtements « Stone Séduction » ainsi qu’un parfum « L’eau d’Oliver » etc etc…

passou elle lui dit quoi sa conscience déjà ? j’ai pas bien compris ce passage.

Marie Sasseur dit: à

@(Un flop, ce serait plus de 1000 commentaires, dont un bon tiers centré sur votre nombril. Pour l’heure, on en est loin. )
A mon avis le flop va venir gros comme un camion du fait de 500 pages auto-centrees sur le nombril d » Oliver, le pagut melenchonniste de la Ferté sous Jouarre.

B dit: à

Puck, votre regard sur la fortune d’Oliver Stone me paraît injuste. Les « acteurs » forment pour les plus actifs et les plus successfull, les plus talentueux, les plus sollicités, soit l’aristocratie plutôt très argentée, soit se transforment en entrepreneurs dans différents domaines ce qui leur rapporte de confortables revenus. Beaucoup d’entre eux participent, parrainent, financent des oeuvres, des fondations. Ils utilisent également leur image pour lever des fonds dans des visées humanitaires le plus souvent, parfois se prêtent aux campagnes,de soutien des politiques. Vous ne pouvez pas nier qu’en Europe comme aux USA certains d’entre eux possèdent de très confortables fortunes. Ils ne sont pas tout à fait des saltimbanques ou des troubadours qui vivent au jour le jour même si le bénéfice, l’accumulation de richesses n’est pas leur credo principal. A cote d’eux et de leur succes tout un secteur dépend que ce soit à titre privé ou d’un point de vue purement cinématographique. Personnellement, j’estime que ces fortunes sonttout de même un peu mieux fondées sur collectées peuple qui elles n’ont rien à vendre que leur propre image et s’assurent par ce biais des revenus é.viables.

B dit: à

Une aristocratie, que celle des people qui n’ont etc.. Mes excuses.

Marie Sasseur dit: à

Stone:
« alors que, de l’aveu même de Stone, il n’a jamais touché aux drogues et n’y connaissait rien »

Si personne ne lui a posé la question, pourquoi s’obstine-t’il a y répondre, un jour oui un jour non ?

« « Après le divorce de mes parents, je pensais que je ne valais rien. J’ai écrit un livre dans l’espoir de me créer une identité. Le manuscrit rejeté par une demi-douzaine d’éditeurs, je me suis engagé au Vietnam sur un coup de tête. J’avais une vision romantique de la guerre. Je suis parti le jour de mes 22 ans. A mon retour j’étais un animal. De cérébral, je suis devenu viscéral. » Drogue, ­alcool, prison, tout y passe.  »
lien Paris Match, plus avant

Marie Sasseur dit: à

Avec des contradictions pareilles, il n’aurait pas passé la douane à l’aéroport turc, moi je vous le dis.

Bloom dit: à

Platoon a eu le mérite de faire découvrir au grand public la musique de Samuel Barber, avec son Adagio pour cordes.
Hors Bernstein, Cage et Glass, il y a une musique « classique » américaine plutôt sympa au 20e, sur le mode du poème symphonique ancré dans le paysage urbain ou rural: Charles Ives (Une nuit à Central Park), Aaron Copland (Appalachian Spring)…
Cinéma et musique, joli couple.

B dit: à

Il me semble que pour cette question de drogues dans le billet il est question de Pacino.

Passou dit: à

Marie Sasseur  » « alors que, de l’aveu même de Stone, il n’a jamais touché aux drogues et n’y connaissait rien »

Vous confondez Billy Hayes et Al Pacino…

Passou dit: à

Puck, vos sources ?

B dit: à

Bloom, la musique est bienvenue, lui est toutefois reprochee pour son utilisation dans certains films de combler les trous d’air du scénario, de masquer le manque d’intensité, de densité, le mou dans le rythme . Elle peut paraitre actrice elle même tant elle insufle du drame ou du suspens, alors que quelquefois rien ne se passe, elle devient comme un trompe l’oeil dans certaines productions, sûrement médiocres . Dans ce cas je me dis, et merde, pourquoi tout ce théâtre sonore pour si peu sinon nous faire trembler de peur et d’angoisse.

rose dit: à

elle lui dit quoi sa conscience déjà ? j’ai pas bien compris ce passage.

Elle lui dit qu’en allant interviewer Poutine, ça ira mieux.
Navalny en sait quelque chose.

Marie Sasseur dit: à

« Vous confondez Billy Hayes et Al Pacino… »

C’est bien possible. C’est même certain.

rose dit: à

Ce n’est pas la fortune qui est gênante mais la distorsion.

Janssen J-J dit: à

De quoi d’autre les internautes parlent-ils ici, en dehors de leur nombril ?… Nous abreuver de liens musicaux tous les jours, qu’est-ce d’autre que d’engoncer jean dans un imaginaire personnel n’ayant généralement rien à voir avec le sujet, par exemple celui des mémoires d’outre-atlantique ?
_ Bientôt la fin d’un cauchemar éveillé depuis quatre ans… Patience ! Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Lire en ces temps difficiles le livre que Passou suggère dans ce billet c’est faire connaissance avec un être lucide au franc parler et immensément doué

Puis-je me permettre de vous demandez si vous allez le lire, chère Ch., à la rencontre du nombril d’un être aussi lucide, écrivain-né ? J’aime votre héroïsme à chaque billet. J’aime votre permanente faculté d’admiration, Ch. C’est si rare et si courageux en notre société devenue si égoïste. Vous souhaite une bien bonne journée culturelle de préférence à une journée de bricolage.
***Moi, je retourne aux secrets de ma mère Rouge et au danger de ses récifs coralliens – détail nombrilique => Bon, et puis je sors tartiner ailleurs mon entrainement au clavier matinal***
(18.1.21_9.33)

christiane dit: à

JJJ,
Non, j’ai d’autres livres en cours. Mais j’ai écouté ce cinéaste dans plusieurs entretiens (qu’on trouve aisément sur la toile), en particulier sur la politique guerrière des E.U. Qu’il ait fait fortune en tournant et diffusant ses films, c’est un autre visage de lui, surtout dans le monde du cinéma. C’est arrivé à d’autres…
Je viens de terminer le dernier roman de Marie Ndiaye, « La vengeance m’appartient », au plus près d’une mémoire vacillante qui ne libère pas un souvenir d’enfance : y a-t-il abus sexuel ou pas quand elle se trouvait dans la chambre de cet adolescent de 14 ans ? Pourquoi la femme qu’elle defend, puisqu’elle est avocate, a tué ses trois enfants alors qu’elle les aimait ? Écriture vertigineuse dont deux monologues de dix pages. Introspection continue de la narratrice. Voilà une façon peu commune de mener une fiction qui évoque tant la vie. Alors juger Oliver Stone sur cette richesse arrogante ne suffit pas. Qu’a-t-il vécu pour avoir eu besoin de faire ces films ? L’être humain est complexe. Vous le premier… Je continue mon chemin ici malgré la haine de certains, grâce à l’amitié et à la confiance d’autres et surtout grâce à la curiosité qui me conduit à chercher la lumière dans tant de livres…

Bloom dit: à

Question drogues, pas de mystère pour Phil Spector, qui y a bien touché et pas qu’un peu. Il adorait les armes à feu aussi, avec lesquelles il s’amusait volontiers en studio à menacer des artistes comme Lennon ou Cohen.
C’est avec un de ses guns qu’il a assassiné Lana Clarkson en 2003, dans son manoir californien…Quelque chose de tarantinesque là-dedans…
Triste personnage au final que ce sorcier des studios, perdu dans la solitude du mur du son.
Verbatim:
‘When your father blows his head open ,you know, it’s not funny, it leaves a scar on you..’
‘The pain is just there, it’s constant.’
‘Trust me, you wouldn’t want my life. I’ve not been at peace. I’ve not been happy’.

christiane dit: à

J’ajouterais, JJJ, que j’aime quand des critiques littéraires affrontent le sens des films qu’ils apprécient, quand ils interrogent la vie des cinéastes, quand ils comparent différents film d’un réalisateur.
Passou, hors la promotion de ce livre prend le temps de questionner le sens des films d’Oliver Stone et de sa vie.
Que je m’intéresse à ce billet et à ce réalisateur ne signifient pas, comme vous le dénoncer ironiquement, une admiration facile pour tous les livres chroniqués par Passou. J’ai su exprimer mon désaccord envers certaines de ses chroniques comme envers l’avis de certains commentateurs.
Je pense que chacun des films d’O.Stone a été une expérience historique, non qu’il soit historien ou moraliste mais un homme qui cherche le sens des évènements qu’il a traversés. Un homme en quête de vérité, haïssant les guerres, les génocides, les répressions. L’incertitude de ses héros, leur errance, souvent, reflètent cette crise du sens, douloureuse qui le trouble et qui le conduit à douter, à dénoncer, caméra à l’œil.

de nota dit: à

Les gens aimaient Tony Montana, un gars venu d’en bas, un homme libre, toujours honnête, incorruptible. Dixit Oliver Stone.

Patrice Charoulet dit: à

LA POSTE

J’habite à Dieppe. Ma femme est hospitalisée à Rouen (à 60 km). Voulant lui faire plaisir, sa sœur lui envoie un colis en recommandé pour être sûre que le colis arrivera bien à destination. Avant le week-end, dans ma boîte à lettres, je reçois un avis de passage m’indiquant qu’un matin où j’étais chez moi, la factrice a sonné trois fois et que personne n’a répondu. C’est un mensonge : je n’avais pas bougé de chez moi, et j’ai une très bonne oreille. On m’invitait en conséquence à venir la poste principale ce lundi matin à partir de dix heures prendre ce colis muni d’une pièce d’identité. Je marche deux kilomètres à pîed , je vois un énorme queue (en raison du Covid)- j’attends un quart d’heure. Mon tour arrive. On me fait entrer. J’ai ma convocation , mon masque, ma carte d’identité.
L’employée constate que le colis est adressé à ma femme, que je suis un homme et que je n’ai pas de procuration. Je dis que ma femme est hospitalisée et que je devais aller en voiture à Rouen cet après-midi lui remettre ce colis. On ne veut rien savoir. Le ton monte. J’appelle ma femme sur mon portable. Je lui explique. Je veux même faire entendre ce qu’elle dit à l’ employée qui refuse de l’écouter et l’employée me prie de remettre mon masque sur le nez. Le ton monte . On fait venir
une supérieure hiérarchique. J’explique à nouveau. Refus catégorique. « Il faut une procuration ! »
Après bien des paroles de part et d’autre, je dois capituler et rentrer chez moi sans colis.

Jazzi dit: à

La question serait de savoir si les films d’Oliver Stone se reconnaissent grâce à leur style et si oui, lequel ?
Condition sine qua non d’un vrai cinéaste.
Bon faiseur de films de guerre et de gangster, c’est déjà pas si mal.
Stone n’aime pas les mensonges, c’est bien, mais alors pourquoi en faire lui-même ?

D. dit: à

et l’employée me prie de remettre mon masque sur le nez.

ce en quoi elle avait parfaitement raison.

Maus chez moi aussi plusieurs fois le facteur a prétendu passer et c’était un pur mensonge.
Voilà où on en est arrivé ; en quelques décennies, l’un des fleurons du service public français est bousillé irrémédiablement.
Et ils se sont permis d’augmenter le prux du timbre de, tenez-vous bien, 10 % !
Une honte.

D. dit: à

Ceci-dit, je n’aimerais pas beaucoup habiter à Dieppe. Le coin est assez moche en dehors du cliché des falaises spectaculaires. Qu’est-ce qui a bien pu vous amener dans un tel coin si ce n’est pas indiscret ?

Jazzi dit: à

« Après bien des paroles de part et d’autre, je dois capituler et rentrer chez moi sans colis. »

Dans les bons films, vous reviendriez armé et descendriez tous les employés de la poste !

Janssen J-J dit: à

attention PC, monsieur langoncet risque de vous reprocher d’occuper 1/3 du terrain avec des sujets nombriliques sans intéret.
Depuis qué tal est partie aux urgences, les copiers-collers se font rare, on dirait que d’aucuns les regrettent. Bàv, les teigneux.

lmd dit: à

On peut l’entendre raconter l’essentiel :
https://www.youtube.com/watch?v=HeqVT4ARSjw
La promotion des livres lors de leur parution réduit le sens ; le billet de Pierre Assouline donne de l’épaisseur. La voix, les attitudes et l’image dénouent quelques questions, mais pas toutes.
……
Full Metal Jacket, 1987, Kubrick.

Jazzi dit: à

« Depuis qué tal est partie aux urgences »

Un peu de compassion, svp, JJJ !

rose dit: à

Dis hep ?

lmd dit: à

Tout le monde sait qu’on ne peut pas retirer une lettre recommandée adressée à quelqu’un d’autre sans une procuration ; c’est évident. L’épouse de monsieur Charoulet le savait, elle, et aurait pu le lui dire. Ce devrait être elle qui intervienne sur les blogs pour y dire ce qu’il convient de faire.

Paul Edel dit: à

Le meilleur roman que j’ai lu sur la guerre du Viet Nam-et de très loin celui de Marlantes. Karl Marlantes. En poche. C’est un écrivain américain, né le 24 décembre 1944 à Seaside, dans l’Oregon. Il est l’auteur du roman « Retour à Matterhorn « qui, dans sa version originale, a été classé dans les meilleures ventes d’Amazon classé N° 1 et surtout distingué par le New York Times en avril 2010.Le journal a écrit Le roman, « l’un des plus profonds et émouvants qui aient été écrits sur la guerre du Vietnam » Je reprends le texte du NYT :
»Marlantes raconte l’arrivée d’un jeune lieutenant réserviste du corps des Marines au Vietnam, où il prend le commandement d’une compagnie qui va avoir pour cadre d’opérations pendant quelques semaines la grande colline Matterhorn. Prendre la colline de Matterhorn et la fortifier pour résister à l’armée nord-vietnamienne, puis l’abandonner pour exécuter une autre tâche, sans munitions et nourriture suffisantes, puis la réinvestir, telle est la mission qui incombe à la Compagnie Bravo dirigée par le lieutenant Mellas.jhamais senti un tel désespoir d’une compagnie, peut-être dans « à l’ouest rien de nouveau » de Remarque sur la guerre 14-18..

Alexis Jenni, prix Goncourt 2011, avait raison d’insister sur cette évidence que l’on oublie toujours : « ceux qui font la guerre sont des gamins. » j’ai relu 2 fois sidéré par la vérité ce texte tant il est riche en détails, en psychologie, en détresse montrée dans aucun pathos.. Roman singulier notamment sur les rapports entre Noirs et blancs, dans la boue et l’isolement total dans la jungle.. Rapports étudiés avec acuité entre gradés et non gradés, entre l’ état-major , ses cartes, ses idées abstraites et et la réalité et toute autre sur le terrain. Voici, sur le site Babelio ce qu’en dit avec justesse celui qui signe FX1.
« Tout comme dans » Platoon » l’histoire suit une jeune recrue sans expérience, qui se retrouve avec des responsabilités au milieu de soldats qui même si ils on son âge, sont déjà des anciens sur ce terrain qui pour l’armée US était le pire des pièges. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons. Tout d’abord ces hommes sont très jeunes, en manque de repères, d’expérience et sont donc par là même susceptibles de faire d’avantages d’erreurs fatales que des soldats chevronnés n’en auraient commises. Ces erreurs étant trop souvent fatales dans ce contexte. Que de blessés et de morts…Ensuite il y a le fait que l’ennemi était « invisible  » au Vietnam. Les américains se sont confrontés à des hommes qui maitrisaient parfaitement le terrain, et cela à eu un impact négatif sur les forces américaines . Il ne faut pas oublier l’absurdité du commandement, qui envoie clairement à la mort des hommes , dans le seul et unique but de gagner une étoile supplémentaire. L’on ne compte pas ici le nombre de fois ou ces soldats se retrouvent dans des situations ubuesques, sans nourriture, sans munitions, à devoir creuser , a devoir couper des arbres et de la végétation typiques de la jungle sans aucun moyen technique. Et le commandement en remet toujours une couche supplémentaire , ce qui finit par susciter un élan de sympathie envers ces jeunes soldats qui étaient justes bons au fond à êtres sacrifiés pour que la médaille et l’étoile soient sur les uniformes des haut gradés. Si l’on rajoute à cela la problématique importante et même cruciale du racisme clairement affiché par certains chefs de section , ce qui occasionne nombre de problèmes dramatiques graves , l’on a une idée plus précise de l’enfer que ces hommes ont vécu , et l’on comprend mieux pourquoi le retour au pays pour les survivants fut aussi compliqué. «

puck dit: à

Jazzi dit: à

La question serait de savoir si les films d’Oliver Stone se reconnaissent grâce à leur style et si oui, lequel ?
 »

ils se reconnaissent surtout par rapport au pognon qu’ils rapportent, parmi les plus élevé du cinéma américain de ces dernières décennies.

ça c’est la quintessence du capitalisme américain : on peut empocher plus de fric en critiquant Wall Street qu’en y investissant ses économies, et autant en critiquant les guerres qu’en vendant des armes.

business is business…

je sais pas s’il en parle dans sa biographie ?

puck dit: à

sur le plan « marketing cinéma » il a trouvé un super bon créneau.

puck dit: à

Bernard Stiegler était très bon sur ces histoires de « double bind » lié au consumérisme culturel.

puck dit: à

par exemple un film comme « Platoon » a couté 6 million de dollars (en 1987) et il a engrangé au total plus de 400 millions de dollars ce qui représente une rentabilité de plus de 6.000%

good morning Vietnam !

qui dit mieux ?

felix d dit: à

« Vivement la suite » dites-vous, PA . Y trouvera-ton une explication du dernier opus filmé de O.STONE : ce documentaire-entretien si complaisant … sur Vladimir POUTINE (récemment diffusé à la télévision) .

Marie Sasseur dit: à

En macronie, on ne fait pas tant de fioritures, sur un double- bind, ou je ne sais quoi, on dit :  » en même temps « .

Janssen J-J dit: à

@ Ch. L’être humain est complexe. Vous le premier…

Je suis surtout taquin, et n’attends pas vraiment de lumière dans les livres. Ce matin, pourtant, une lueur dans une page d’H. de Monfreid : (à propos de la querelle d’un arabe et d’un nègre qui se battaient à mort au sujet d’une peccadille), « j’ai appris par là combien la lâcheté de l’homme est un gage certain de la ténacité de sa rancune »… Oui, parfois une phrase vous interloque… Mais si on la note pas tout de suite pour la recycler à bien escient, elle disparait. On aurait toujours pu la trouver et l’admirer ailleurs, non ?…

FX dit: à

« Et ce fut cette lueur de haine qui l’éclaira ».
Georges Bernanos ( L’imposture).

closer dit: à

Si vous étiez tombé sur Clopine du temps où elle était fonctionnaire, elle vous l’aurait donné votre colis!

Bloom dit: à

Merci pour la référence du livre de Karl Marlantes, Paul Edel,je ne connaissais pas et que je note sur mes tablettes. Sur le Vietnam, j’ai surtout lu des reportages ou des récits écrits par des correspondants de guerre, dont le remarquable « River of time : mémoires de la guerre du Vietnam et du Cambodge », de Jon Swain, qui vient d’être traduit pour la première fois en français (Editions des Équateurs).
Je n’ai pas connaissance d’écrits émanant de la partie vietnamienne, soit Viet cong, soit des Vietnamiens engagés avec les Américains, et qui ont pour beaucoup fui le pays comme Boat people…
A Hué, au Cambodge et au Laos, j’ai pu rencontrer d’anciens soldats américains, notamment un pilote, qui retourne chaque année sur les lieux qu’il bombardés, afin de faire repentance auprès de la population…Personnage assez troublant…

puck dit: à

on alors, nous entions restés où pour Lolita ?
ce livre fait-il l’apologie de l’inceste ? déjà peut-on dire qu’il s’agit d’un inceste ?

le fait de passer par la mère pour viser son enfant c’est un peu le même cas que Duhamel ?

puck dit: à

il y a un truc marrant pour Oliver Stone c’est au moment où la première femme a dénoncé Weinstein il avait pris sa défense, et quand 2 jours plus tard il a vu qu’elles étaient plusieurs il était revenu sur ses propos : il aurait mieux fait d’attendre une semaine, pour le coup il avait mal choisi son créneau, parce que chez O. Stone tout est affaire de « créneau ».

puck dit: à

un autre truc marrant pour O. Stone c’est quand il s’en est pris à Clint Eastwood pour le film « Sniper » en disant que c’était pas possible de se faire du fric sur ce genre de bonhomme, et là on comprend qu’à l’inverse il doit trouver légitime de se faire du fric sur des « bonnes » causes.

Oliver Stone incarne le business de la bonne cause.

puck dit: à

comme Bono ou Sting.

closer dit: à

Il m’énerve souvent le Puck, notamment avec Flaubert. Mais je dois reconnaître que la relecture récente de « L’Education Sentimentale » et d' »Un Coeur Simple », m’a un peu déçu. Frédéric Moreau est un tel crétin que l’on a du mal à s’intéresser à lui. C’est mieux vers la fin quand il se décide enfin à coucher…
Quant au Coeur Simple, bof…

Il voit juste sur Oliver Stone, sauf que, moi, je m’en fous qu’il soit milliardaire. Je ne suis pas envieux comme Puck. Ce qui me gêne c’est son anti-américanisme systématique.

christiane dit: à

Jazzi dit: « Pur mensonge, comme dans les films d’Oliver Stone ! »

Tu ouvres-là, Jazzi, une méditation passionnante. Bien sûr qu’il ment, bien sûr que tu mens. Et ceci dans vos épisodes de création.
Et toi, fasciné par le cinéma, que vas-tu chercher dans ces salles obscures si ce n’est te laisser prendre par l’image, hors du réel, à distance de l’évènement représenté qui a peut-être eut lieu, peut-être pas… Ces images qui tremblent sur l’écran te livrent profondément à toi-même dans la solitude d’un spectateur oubliant les autres.
Tu parles parfois des films, Paul Edel et Annelise de même, comme si vous étiez entrés dans l’intime de ces images dans cette plénitude du spectateur face à l’écran. Vivre un évènement par les images des grands réalisateurs fait qu’il a eu lieu et qu’il sera pourtant éternellement absent. Absence qui devient présence par un glissement ambigu par la lente disparition de la conscience du spectateur. Cette ambiguïté frôle le mensonge, la manipulation. L’art est mensonge. La fiction est mensonge.
Je pense alors à une des questions posées par la fiction brillante de H. Le Tellier, dans « L’anomalie » : sommes-nous dans le réel ou dans l’imaginaire ? Rien n’a de sens et tout semble avoir un sens.
Les réalisateurs travaillent en se dissimulant dans leurs films, les romanciers dans leurs romans.
PS : mais à tout prendre je préfère les films d’Antonioni…

puck dit: à

« Il voit juste sur Oliver Stone, sauf que, moi, je m’en fous qu’il soit milliardaire. Je ne suis pas envieux comme Puck. »

marrant qu’on ne puisse aborder ces questions sans se faire traiter d’ « envieux » ?

ça fait penser à pedro : on ne tient pas compte du propos mais de la personne qui le tient.

closer c’est le genre de procédé ‘ad hominem » débile que ce blog est devenu ce qu’il est devenu.

répondez donc sur ce que je dis et n’essayez donc pas d’extrapoler avec des affirmations infondées !

FX dit: à

Aux USA, un américain parti de rien qui devient riche, c’est une success-story.
En France, le même parcours pour un français, c’est une suspecte storie.
Oliver Stone écrit, filme, produit et réalise des histoires qui lui rapportent gros, pourquoi alors lui en faire grief ?
Le fric c’est chic non ?

puck dit: à

« Ce qui me gêne c’est son anti-américanisme systématique » : plus américain qu’Oliver Stone tu meurs.

Platoon : 4 oscars !

christiane dit: à

Janssen J-J dit à Ch. : « Je suis surtout taquin, et n’attends pas vraiment de lumière dans les livres. Ce matin, pourtant, une lueur dans une page d’H. de Monfreid : (à propos de la querelle d’un arabe et d’un nègre qui se battaient à mort au sujet d’une peccadille), « j’ai appris par là combien la lâcheté de l’homme est un gage certain de la ténacité de sa rancune »… Oui, parfois une phrase vous interloque… Mais si on la note pas tout de suite pour la recycler à bien escient, elle disparait. On aurait toujours pu la trouver et l’admirer ailleurs, non ?… »

Souvent, je me régale à vous lire, comme dans ce commentaire où vous posez une question, essentielle pour vous, hameçonnée dans un livre d’H. de Monfreid, sans pouvoir y répondre.
Rose m’a redonné le goût d’un livre où « je trouve la lumière », celui de Roger Grenier évoquant Albert Camus et ses livres dans Soleil et ombre.
Ayant refermé l’énigmatique roman de Marie Ndiaye (La vengeance m’appartient), j’ouvre à nouveau ce livre qui accompagne mes méditations sur les essais et fictions de Camus. R. Grenier le cite souvent et ces phrases pourraient bien vous habiller en passe-muraille (Elles sont extraites des Carnets de Camus) :
« Que signifie ce réveil soudain – dans cette chambre obscure – avec les bruits d’une ville tout d’un coup étrangère ? Et tout m’est étranger, tout, sans un être à moi, sans un lieu où refermer cette plaie. Que fais-je ici, à quoi riment ces gestes, ces sourires ? Je ne suis pas d’ici – pas d’ailleurs non plus. Et le monde n’est plus qu’un paysage inconnu où mon cœur ne trouve plus d’appuis. Etranger, qui peut savoir ce que ce mot veut dire. »
(Il loge à l’époque à Montmartre et regarde Paris de sa fenêtre… et n’a pas encore écrit L’étranger.)

renato dit: à

Puisqu’en France réussir est mal vu, prêtez attention aux moindres gestes quotidiens.

Marie Sasseur dit: à

« Aux USA, un américain parti de rien qui devient riche, c’est une success-story. »

Il faut nuancer ce propos.
Aux US, partir de Wall Street,- son père-, et y retourner pour faire casse filmique à succès, déjà ça fait moins le self made man.

Cela dit je n’ai pas vu son film, uniquement le loup de Wall Street, plus récent, de Scorcese.

puck dit: à

« Oliver Stone écrit, filme, produit et réalise des histoires qui lui rapportent gros, pourquoi alors lui en faire grief ?
Le fric c’est chic non ?
 »

où voyez-vous des griefs ?

il ne s’agit pas grief, des types font des films ils sont payés c’est normal ! Brad Pitt ou di Caprio ont des cachets de 10 à 20 millions de dollars par film parce qu’ils ramènent du public comme les joeurus de tennis ou les footballers : pas de problème c’est normal !

c’est normal de gagner de l’argent !

le double bind se situe dans un autre registre.

D’un côté l’Amérique fait des guerres à la con pour faire marché l’industrie de l’armement.

et de l’autre on fait des fils qui dénoncent ces guerres pour faire marcher l’industrie du cinéma.

ces 2 industries sont américaines !

si Oliver Stone faisait un film anti américain en utilisant des réseaux subversifs parallèles avec la peur d’aller en prsion s’il se fait choper etc… ce qui serait le cas dans un tas d’autres pays ,en Russie ou en Iran etc…

là ce n’est pas le cas, au contraire, pourquoi parce que son travail permet de financer cette industrie.

donc il n’est pas « anti américain » comme dit closer, au contraire il est hyper dans le système.

et cette vision d’un type hors système est un leurre, c’est un mauvais point de vue !

vous comprendre moi ?

il ne s’agit pas grief !

FX dit: à

« Si tu es riche, vis avec les riches.
Si tu es pauvre, vis seul ».
Proverbe chypriote grec cité par Lawrence Durrell dans son roman « Citrons acides ».

puck dit: à

et du coup la moitié de ce qui passou dans son article ne tient pas la route !

on donne à ce type un rôle qu’il n’a pas !

juste parce que ça nous fait plaisir de lui donner ce rôle, « moralement », et lui aussi ça lui fait plaisir de tenir ce rôle on le voit dans ses interviews à sa tronche de ravi de la crèche.

mais c’est juste des leurres.

Soleil vert dit: à

Avant le week-end, dans ma boîte à lettres, je reçois un avis de passage m’indiquant qu’un matin où j’étais chez moi, la factrice a sonné trois fois et que personne n’a répondu. C’est un mensonge : je n’avais pas bougé de chez moi, et j’ai une très bonne oreille.

C’est devenu une pratique courante à La Poste.

D. dit: à

Je trouve que globulement, les sujets des billets de la RdL ne sont guère intéressants.

D. dit: à

Quand je pense que certaibs de ces facteurs qui font semblant de passer viennent ensuite demander des étrennes… quel incroyable culit !

puck dit: à

D. permet de te dire que tu as tort, parce que là nous abordons une question très sérieuse qui concerne le recyclage de la critique dans un système libéral !

et là D. tu vas me poser la pourquoi important ?

important parce que cela change l’essence même de la critique.

tu me suis ?

mais attention D. ! je n’ai jamais dit que les américains faisaient des guerres pour faire marcher leur industrie cinématographique !

à moins bien sûr que certains marchands d’armes aient des intérêts plus ou moins licites à Hollywood ? auquel cas nous serions en droit de nous poser la question…

D. dit: à

Alors si je récapitule :
– sujets pas intéressants ;
– la moitié qui tient pas la route.

Moi je dis que ça commence à faire beaucoup.

Soleil vert dit: à

Super article Mister Passou.
A côté de l’autobiographie d’Oliver Stone, la bio de Dean Martin (Dino – La belle vie dans la sale industrie du rêve (Dino, 1992) de Nick Tosches) me tenterait bien. La aussi l’envers du décor n’est pas reluisant.

FX dit: à

(Non, moi jamais comprendre toi).

Comparé aux grands gladiateurs de l’arène hollywoodienne, actuellement – les Steven Spielberg, Joel Silver, Jerry Bruckheimer et autres Tom Cruise, Oliver Stone fait plutôt figure de gentil mirmillon.

D. dit: à

tu me suis ?

Tout-à-fait. C’est factuel et logique.
Moi je comprends tout ce qui est factuel et lugique.

Bloom dit: à

Proverbe chypriote grec

On peut faire confiance aux Chypriotes, grecs ou turcs, d’être experts en entre-soi!

puck dit: à

les américains ne font peut-être pas des guerres pour faire marcher leur industrie cinématographique, mais au moins avec ces guerres ils ouvrent un créneau marketing.

alors que quand les russes font la guerre en Tchétchénie question créneau marketing cinématographique critique c’est wallou.

et c’est pour ça que la Russie ne sera jamais un pays aussi riche que les US !

parce qu’en Russie les types qui dénoncent leurs guerres ils les mettent en prison !

et forcément ça vient plomber leur PIB.

D dit: à

Tout-à-fait.

puck dit: à

D. dit: à

tu me suis ?

Tout-à-fait. C’est factuel et logique.
 »

D. désolé t’as encore rien compris : c’est factuel mais ça n’a absolument rien de logique !

D. dit: à

Absolument.

puck dit: à

D dit: à

Tout-à-fait.
 »

tout à fait quoi ? que si les russes ouvraient leur cinéma à la critique de leurs guerre leurs films se vendraient mieux dans le monde ?

D. tu sais quoi, t’es un type cynique.

D. dit: à

Je m’absente un instant, le facteur vient de sonner trois fois.

D. dit: à

C’est un fait, Puck.

puck dit: à

D. tu sais quoi ? il y a deux types de pays dans le monde : ceux qui savent tirer un profit financier de leurs travers et les autres qui ne veulent pas qu’on en parle.

mon pauvre D. j’ai bien peur que tu sois dans le mauvais camp.

tu devrais apprendre à mieux vivre avec ton temps.

D. dit: à

En effet.

puck dit: à

tu m’énerves.

puck dit: à

et l’autre qui dit que je suis envieux, j’y crois pas.

D. dit: à

C’était une factrice. Elle s’est trompée de sonnette.

puck dit: à

t’es sûr que c’est pas toi qui a changé de nom ?

D. dit: à

C’est possible parce que moi-même je m’énerve de moi-même.

puck dit: à

et ça t’arrive de penser aux autres ?

D. dit: à

J’en ai un peu assez de tes questions pleines de sous-entendus, keupu.

puck dit: à

ça t’énerve ?

D. dit: à

Tu devrais aller te promener, puck. Il ne te reste que deux heures.

Alexia Neuhoff dit: à

Pourvu qu’un scénariste traîne sur la RdL ! Il pourrait faire ses choux gras du dialogue puck / D (et versa vice).

closer dit: à

« et l’autre qui dit que je suis envieux, j’y crois pas. »

Il fut un temps où Puck aurait répondu par une contre vanne bien sentie et de préférence drôle…Mais il est devenu d’un chiant!!!

B dit: à

Je suis surtout taquin, et n’attends pas vraiment de lumière dans les livres. Ce matin,

Moi je suis chez ENGIE. Toutes ampoules , la fourniture fonctionne et pourtant je suis une farouche opposante au nucleaire civil et militaire et au charbon. Pour ma défense, j’écrirai que ce prosélytisme ne me rapporte pas un kopeck.

B dit: à

Tu devrais aller te promener, puck. Il ne te reste que deux heures.

Il était donc 16h, la RdL se désertifie, y’aura moins de monde à vacciner dans le secteur, comme ça.

B dit: à

C’était le quart d’heure écologique, diffusé gratuitement sur la célèbre RdL par la non moins célèbre B.

B dit: à

Jean Pierre Bacri vient de nous quitter.

Jazzi dit: à

Dans la série dialogues de cons il y avait Bouvard et Pécuchet, puis Vladimir et Estragon d’En attendant Godot, et désormais puck et D.

Patrice Charoulet dit: à

X,Y,Z étant déjà pris, une personne parmi vous a eu la folle inventivité de prendre pour pseudo la lettre
« D » . Cette personne ( homme ou femme) me pose la question : Pourquoi vivre à Dieppe ?
Réponse : J’y suis né (choisit-on sa ville natale ?)Après avoir enseigné le français dans cinq pays étrangers, puis douze ans à La Réunion, je suis revenu, la retraite venue, dans ma ville natale.
J’hésitais entre Paris (mais loyers trop chers), Rouen (mais pollution) et Dieppe. J’ai opté pour ma ville natale. Cela vous suffit-il ?

Jazzi dit: à

Fichtre, B !
Il avait un an de plus que moi et me précédait d’une classe au lycée Carnot de Cannes…

et alii dit: à

Casting à Paris en cours – Figurants 16/80 ans recherchés
figurants.com
Figurants 16/80 ans recherchés pour un film avec Emmanuelle Béart.
bonne soirée

Jazzi dit: à

« « D » . Cette personne ( homme ou femme) »

Transgenre, opéré plusieurs fois dans un sens et réciproquement, n’arrive pas à se déterminer définitivement !

et alii dit: à

Chantal Akerman : autoportrait en cinéaste
Cahiers du cinéma, Paris / Ed. du Centre Pompidou, Paris, 2004

Janssen J-J dit: à

Il ne faut jamais être d’accord avec puck, ça le rend agressif. Petit, il a été traumatisé par son père, il en a tous les syndromes bien connus. Il n’est à l’aise que dans le conflit qu’il provoque avec ses laudateurs, ou avec lui-même. Voilà ce que je ressens depuis longtemps, (dexter, hamlet…) tout le reste n’est que mousse à rasoirs, de la superstructure idéologique enveloppante leurrante.
Ni compassion, ni adulation… ne lui faut. Le laisser se diabloguer avec son anti-américanisme secondaire. Le relancer just’un brin quand il semble avoir épuisé ses tarbouches.

D. dit: à

Oui je vous remercie pour ces précisions, Patrice Charoulet. Et je vous comprebd tout-à -fait. Moi-même suis née dans un endroit moyen du Cantal et j’y suis extrêmement attaché. Dieppe n’est quand même pas trop mal bien qu’il y ait un peu trop d’immeubles contempirains à mon goût.

Janssen J-J dit: à

Je crois qu’il n’aimait pas Oliver Stone, et le disait haut et fort ! Paix à son âme, B., lanceuse d’alertes à Engie…

« Je sais que j’ai cette image de casse-couilles qui fait la gueule… C’est ma façon d’être », glissait au Monde en 2003, l’acteur né en Algérie en 1951. « Moi aussi, j’ai envie d’être aimé. Pas à n’importe quel moyen. Pour moi, le sourire doit être spontané ou ne pas être. Je n’ai rien à vendre, je ne suis ni VRP ni animateur de télévision. Les gens qui me connaissent savent que je suis un joyeux luron. J’aime rire et faire rire, mais quand quelque chose me gonfle, je le dis! »
Du moins, je crois…

D. dit: à

Le problème des localités en bord de mer, c’est aussi qu’on est limité en promenades puisqu’il y a toujours au moins une direction vers laquelle on ne peut pas aller.

D. dit: à

Une réunion de douze ans j’ai un peu de mal à le croire. Douze heures c’est déjà très long.

christiane dit: à

Jazzi et JJJ, je vous ai répondu dans la zone de vos commentaires. Les miens s’affichent avec retard. Je n’y peux rien…

D. dit: à

Si vous êtes contre le nucléaire militaire, Bérénice, comment comptez-vous faire marcher les sous-marin lanceurs de missiles atomiques intercontinentaux ? Vous racontez n’importe quoi.

Jazzi dit: à

rue d’Antibes à Cannes

puck dit: à

hamlet dit: Ma foi, quand je pense toutes ces choses qui m’horripilent chez Flaubert, et je pense bien sûr à ces phrases comme celles sur les lacets du corset de Bovary qui « sifflent comme des serpents » lorsqu’elle se déshabille… Qui sifflent comme des serpents… mon Dieu… je ne suis alors pas loin de penser comme Bergotte que c’est de la folie d’avoir sacrifié sa vie à un art aussi vain.
Ce qu’il y a d’étriqué dans l’art de Flaubert vient, je crois, dan cet attachement anxieux à soi, qui prenait le masque du dévouement à son art et qui se marque si bien dans l’orgueil qu’il tire de ses précieuses idées générales, dont il est si fier au point de reprocher à Balzac de n’en pas avoir. Ces mêmes idées d’ordre générale qui le font apparaître aujourd’hui comme un frère à peine un moins bête de Bouvard et Pécuchet. Dans la dureté avec laquelle il repousse l’amour de Louise Colet, pour préserver contre elle sa solitude de célibataire qui vit encore avec sa vieille mère ; dans l’entêtement qu’il mit à lui préférer toujours sa fameuse recherche de ce « mot juste » qui agace tellement aujourd’hui dans sa prose ; dans cette idolâtrie des Belles Lettres qui finit par apparaître même à ses dévots comme un refus devant la générosité de la vie.
 »

c’est de toi ou tu l’as recopié d’un autre ?

je ne suis pas loin de partager cet avis.

puck dit: à

Janssen J-J dit: Il ne faut jamais être d’accord avec puck, ça le rend agressif. Petit, il a été traumatisé par son père
 »

on croirait lire pedro…

déjà closer, maintenant l’autre administrateur : au final pedro il aura eu une influence assez néfaste sur ce blog.

puck dit: à

3j essaie plutôt avec l’astrologie parce qu’avec le père t’es pas bon :

Il ne faut jamais être d’accord avec puck, ça le rend agressif, pour être une Ordure Morale pareille il doit être du signe du Sagittaire ascendant Scorpion.

D. dit: à

T’exagères, Puck.

puck dit: à

bon j’ai compris, c’est comme avec Proust et Flaubert !

j’adore les films d’Oliver Stone, il aura réalisé une oeuvre remarquable en sachant toujours mettre le doigt là où ça fait mal.

c’est mieux comme ça ?

Janssen J-J dit: à

mais moi j’y connais rien en astroflash. voilà pourquoi vous pouvez pas me confondre avec votre copain du 7 – 5, je sais qu’il vous manque, mais ils ont décidé de fonder un duo musical du côté des puces de montreuil avec le 5 – 7. Vous devriez les rejoindre pour faire le trimuverrat 🙂 …
***un conseil de langoncet : https://www.youtube.com/watch?v=HR_Y8c9VFo0

puck dit: à

D. comment ça j’exagère ? maintenant sur ce blog tu te permets de donner ton avis sur un cinéaste et quoi ?

on te réponds que tu as été traumatisé par ton père !

et c’est moi qui exagère ?

sérieux D. alors là tu exagères.

puck dit: à

3j dites-moi où vous avez été cherché cette histoire du traumatisme avec le père ?

ça ressemble pas à du pedro ?

FX dit: à

Il n’avait peut-être pas le sens de la fête mais le goût des autres était son credo. Génial beau-laid et sincère râleur, son charme mélancolique comme son jeu d’acteur si familier opéraient comme un air de famille si reconnaissable, si admirable qu’on ne pouvait que l’aimer et s’identifier à lui.
Adieu JEAN-PIERRE BACRI et chapeau l’artiste 🎩🎩🎩🎩🎩🎩🎩🎩🎩🎩🎩

puck dit: à

Oliver Stone : « Oui, mais il fait des films pro-américains beaucoup plus faciles à réaliser. Si je veux faire un long-métrage sur des soldats américains dans un train, je trouve l’argent sans problème. Clint a gagné des fortunes avec American Sniper mais je ne ferai jamais un film sur un sniper qui tue 150 irakiens sans se poser de questions. « Nous combattons les ennemis de l’Amérique, nous combattons pour la liberté ! » Bien sûr. Je pense la même chose de Démineurs, le film de Kathryn Bigelow qui a eu l’Oscar. Zero Dark Thirty ou La Chute du Faucon Noir sont aussi très bien faits techniquement, mais ce qu’ils racontent me dégoûte. Ils ne prennent pas en considération l’autre. »

pour moi tout est dit ! emballez c’est pesé !

puck dit: à

« Ils ne prennent pas en considération l’autre. »

dire ça en parlant de Clint Eastwood !!!

il sort d’où ce type qui se la joue rebelle avec ces films soi disant subversifs à la con ?

Jazzi dit: à

puck, il me semble que Passou t’a demandé tes sources sur la fortune de Oliver Stone ?

B dit: à

Vous racontez n’importe quoi.

On a qu’à convoquer une convention citoyenne internationale et se mettre d’accord pour tout faire sauter d’un seul coup, ça nous dispensera des crises, des refugies, des paquets de gaufrettes en béton écrasé, des déportations chinoises, de l’esclavage new look, de lent délitement des milieux naturels, des problèmes sociaux, de l’enrichissement des plus riches et de l’uranium, de l’explosion démographique, de la maltraitance animale, des vegans, des cannibales, des cocottes iraniennes, du coréen affameur, du Poutine sans coeur, des palestiniens, des arabes tous courants confondus et de tant d’autres anomalies qui nuisent à l’équilibre, à l’équité, à la justice, le au progrès, à la paix,à l’Humanité . Il faut résoudre le problème par une soustraction globale, on n’a qu’à aneantir jusqu’à la dernière possibilité de survie. Dac?

Janssen J-J dit: à

@ ça ressemble pas à du pedro ?

je ne connais rien des moeurs de ce pedo !… et ne veux rin connaître de son astre au logis.

Janssen J-J dit: à

@ on n’a qu’à aneantir jusqu’à la dernière possibilité de survie

…vous faites exprès d’oublier les isrélites dans la liste, ou quoi, B. ?

D. dit: à

Poutine, sans coeur ? Vous le connaissez très mal. Il est cordial et affectueux. Ce n’est pas parce qu’il est 1,75 fois plus intelligent que vous qu’il faut le dénigrer de la sorte.

D. dit: à

Je peux vous dire que les Russies ont eu une chance inouïe d’avoir Poutine, sinon ce pays aurait été à feu et à sang partout et depuis bien longtemps.

Janssen J-J dit: à

@ Il avait un an de plus que moi et me précédait d’une classe

Nevous inquiétez pas, jzmn, il ne va pas vous contaminer. Mais oui, ça fait réfléchir… Mais pas plus loin que…, ouf dieu merci ça ne m’est pas encore arrivé, je suis en bonne santé et j’ai encore vingt bonnes années de RDL devant moi !…
D’ailleurs, txfl m’a demandé de vous transmettre ce fragment de pensée avant l’anesthésie générale :
« Je me suis rendu compte combien la mort est une chose simple, je devrais même dire inexistante. La lutte que nous semblons lui opposer volontairement n’est qu’une série de réflexes inconscients, auxquels notre « moi » pensant cesse très rapidement de prendre part. La fiction de l’âme quittant le corps traduit très bien cet état d’anesthésie psychique qui doit exister dans toute agonie et grâce à laquelle la mort n’est pas plus effrayante que le sommeil ».
Bàv, le goût de la vie…

B dit: à

D, pas difficile, mon QI est officiellement équivalent à celui d’un débile léger, jai pas pensé á retourner la feuille, alors forcement elle va bien moins marcher après. Ce qui donne à VP un total de 180.

B dit: à

160. 1,75 ça donne 160 pour Poutine.

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