Vie d’Oliver complètement Stone
Les mémoires de cinéastes qui valent la peine d’être lus sont si rares, et le genre en lui-même si peu pratiqué, que lorsqu’il en est un qui sort du lot, on ne devrait vraiment pas s’en priver. Il est vrai que le plus souvent, ils ne valent pas un clou ; les amateurs n’ont pas oublié la déception qu’a suivie la parution de Histoire de ma vie (1964) de Charles Chaplin, concentré de name dropping. La plupart du temps, pressé de citer les meilleurs, ceux qui nous ont marqué, on se rabat soit sur Un demi-siècle à Hollywood de Raoul Walsh (1976), Roman de Polanski, Ma vie et mes films de Jean Renoir, Une vie d’Elia Kazan et une poignée d’autres où l’on sent la patte du nègre, ou sur les entretiens Hitchkock/Truffaut qui ne sont pas des mémoires (j’avoue ne pas avoir lu Friedkin Connection de William Friedkin paru en 2014 chez La Martinière). Une denrée si rare qu’elle tient sur la page d’accueil d’un site. Autant dire que A la recherche de la lumière (Chasing the Light, traduit de l’anglais par Diniz Galhos, 475 pages, 23 euros, éditions de l’Observatoire) d’Oliver Stone vient à point.
Ce récit autobiographique, au rythme et à l’esprit très gonzo, se distingue d’abord par son écriture, ce qui n’est pas la qualité première des autobiographies ; dans le meilleur des cas, lorsque c’est honnêtement rédigé, on se console en se disant que l’auteur ne prétend pas être écrivain, que ce n’est pas son métier, qu’il ne fait pas semblant au motif que pour une fois, son nom apparait sur une couverture de livre et non dans un générique ou sur une affiche. N’empêche qu’il écrit depuis son plus jeune âge et que c’était là sa première passion, avant même le cinéma, du moins le revendique-t-il (et le soin apporté à l’écriture de ses mémoires rend d’autant plus regrettables les coquilles qui émaillent le texte français). Ce qu’il dit de la guerre est rarement anecdotique, et le plus souvent profond, médité, ouvert sur d’autres expériences et d’autres vécus que les siens. La guerre où la mort est à 360°. La guerre, ce moment de l’histoire d’un pays, où la vérité, irréductible à un rapport, ne se laisse pas découvrir. Oliver Stone a vraiment une vision de ce monde-là car il est vraiment né pendant la guerre du Vietnam où il se porta volontaire en 1967 dans l’infanterie puis dans la cavalerie (deux fois blessé, décoré de la Purple Heart et de la Bronze Star) ; elle l’a fait, construit, structuré pour le meilleur et pour le pire ; c’est là qu’il a acquis un nouvel instinct, une nouvelle forme de sauvagerie au cours de ses dix-huit mois d’attente, d’ennui et de combats en regard desquels les cours de cinéma à la fac lui parurent la vraie torture. Si ce n’est les Anciens, c’est la France. En le lisant, on ne risque pas d’oublier qu’il a passé toutes les vacances de son enfance et de son adolescence chez ses grands-parents maternels.
« Pourchasser la lumière : j’ai l’impression que tout au long de ma vie, je n’ai rien fait d’autre que cela
La matrice de son rapport au mensonge est la même que celle de John Le Carré (entre autres !) : les parents, leurs crises larvées, leurs conflits dissimulés, les non-dits de leur séparation puis de leur divorce.
« Nous avions livré bataille contre notre propre corruption, au sein d’un système qui exigeait de chaque homme qu’il mente, ce qui était en un sens une forme de déshonneur. La guerre du Vietnam n’était que l’une des nombreuses manifestations du Mensonge dont j’avais fait l’expérience pour la toute première fois lors du divorce de mes parents »
Au front, il fut mis à l’épreuve de trois formes de mensonge : les tirs amis (accidents, erreurs de bombardements etc), la mort des civils (massacre de My Lai etc) et une technique éprouvée pour faire passer une défaite pour une victoire. Le mensonge, qui se trouve selon lui au cœur de la culture américaine, était alors écrasant. Le respect d’Oliver Stone pour les soldats est inentamé, alors que pour les officiers, c’est au cas par cas. Globalement, il les décrit comme des pros assoiffés de coups d’éclat et de promotions, quand bien même cette folle dérive les conduirait à faire de l’obsession sécuritaire une pathologie nationale. C’est aussi en cela que la guerre du Vietnam l’a fait : il en a tiré une aversion absolue pour l’hypocrisie dans toutes ses déclinaisons, ce qu’il ne peut s’empêcher de dénoncer haut et fort quelles que soient les circonstances dans une totale absence de surmoi, entrainant immanquablement des situations embarrasantes sinon des scandales privés ou publics dont sa réputation, et donc sa carrière, firent les frais. Sa légende négative ne lui a jamais lâché les basques.
« … c’est entre autres pour cette raison que je me suis attiré beaucoup d’inimitié par la suite en critiquant notre façon de vivre. Parce que nous mentons à nous-mêmes, et que nous avons plongé le citoyen lambda dans un état de confusion permanent qui le pousse à redouter que des terroristes se cachent quelque part derrière son barbecue, ou que la Russie soit en train de miner notre « démocratie » par des biais insidieux et des formes de guerre atypiques, ou encore que l’économie chinoise soit en train de nous bouffer tout cru avec des baguettes, cela va de soi. Tout au long des années qui se sont écoulées pour moi depuis 1946, le concert de conneries anxiogènes n’a jamais cessé : pire encore, il n’a fait que gagner en clameur. En définitive, c’est nous nous les dindons de la farce. Les clowns. Et ça n’a vraiment rien de très amusant »
Après la Reine du Mal et la Main du cauchemar, deux films d’horreur qui furent des échecs absolus et faillirent bien l’entrainer au fond à jamais, Salvador (1986) (ici puis ici) est son premier vrai film, entièrement conçu sans le moindre soutien des studios, sans contrat de distribution. Ce qu’il avait pour lui ? Il y croyait à mort et avait réussi à embarquer dans son aventure deux producteurs britanniques indépendants au tempérament de joueurs (un pléonasme, en fait). La référence à la mythologie grecque étant récurrente, on ne s’étonnera pas de découvrir au fil des chapitres qu’Homère est l’auteur le plus souvent cité ; de son propre aveu, « Ulysse et sa conscience supérieure » lui ont inspiré le héros de Platoon (1986), premier film sur la guerre du Vietnam du point de vue des bidasses, On peut d’ailleurs lire tout ce livre comme un prolongement inattendu de Platoon, comme une lumière rétroactive. On le voit écrire ses scènes, inventer le personnage de Chris Taylor, écartelé dans sa double fascination pour Barnes et Elias, dualité simple mais efficace représentant les deux faces antagonistes de son propre caractère à la fois pragmatique et rebelle. Le déclic lui vint dès qu’il en vint à se demander : « Et si l’un des deux personnages finissait par tuer l’autre, comme Achille tua Hector ? ». Dans la vraie vie, il voit l’Amérique d’aujourd’hui pleine de Barnes, un homme guidé par la ruse et les instincts primaires, qui n’éprouverait aucun cas de conscience à tuer les Elias-lanceur-d’alerte prêts à dénoncer les agissements barbares au sein de l’armée tenus pour des traitres. On comprend que le Pentagone, à qui il avait demandé son assistance technique (matériel etc), la lui ait refusée au motif que son projet était « une falsification mensongère de la vie au front ».
Midnight Express est le film qui l’a révélé, du moins comme scénariste. Au départ, ce n’était qu’un entrefilet dans un quotidien relatant l’évasion d’un jeune américain des geôles turques où il croupissait après avoir été condamné à trente ans de réclusion pour avoir essayé de passer un peu de hasch en rentrant au pays. Des producteurs et le cinéaste Alan Parker s’y intéressèrent et commandèrent l’histoire à Oliver Stone, lequel eut de longs entretiens avec Billy Hayes, le héros qui n’avait pas encore écrit ses mémoires. Là encore, comme pour Salvador et Platoon, le récit des embûches, problèmes, obstacles dressés sur la route de la fabrication d’un film qui n’en rencontrera pas moins un grand succès critique et public à travers le monde (le scandale orchestré par la Turquie n’y fut pas non plus étranger, mais il est vrai qu’elle n’en sortait pas grandie même si le film fut tourné à Malte, que le héros hurlait au tribunal que c’était « une nation de porcs », que les acteurs censément turcs étaient en réalité arméniens, suprême injure etc), tout cela est raconté passionnément et en détail par l’auteur. Mais pour Stone, la victoire eut un goût amer car « on » (et au premier chef, le véritable antihéros de ce voyage au bout de l’enfer) lui avait vendu l’histoire d’un jeune américain accompagné de sa petite amie, qui faisait du tourisme en Anatolie et ramenait un peu d’herbe pour payer ses études. Il y a cru et a écrit un scénario au poil -car Stone, outre sa personnalité de cinéaste, n’a jamais cessé d’être, pour lui-même et pour les autres, l’un des meilleurs scénaristes de sa génération. Jusqu’à ce la gloire du film encourage inévitablement Billy Hayes à se faire le VRP de sa tragédie (récemment encore, à 70 ans révolus, cette tournée digne d’un one-man-show était sa principale activité, courant les festivals et les plateaux pour se raconter à la lueur du film dont il fut le conseiller). Stone comprit alors qu’il s’était fait avoir, qu’il avait donné ses lettres de noblesse à un mensonge, une fois de plus, sentiment renforcé longtemps après lorsqu’il découvrit la vérité nue dans un documentaire consacré à Billy Hayes : en fait, non seulement celui-ci était gay depuis sa jeunesse (alors qu’on avait demandé au scénariste de ne pas oublier le rôle attendrissant de la petite amie et de montrer l’acteur Brad Davis refusant l’invitation d’un autre prisonnier sous la douche) mais surtout il avait toujours été un trafiquant de drogue, certes à sa petite échelle, qui n’en était pas à son coup d’essai (son quatrième transport !) lorsqu’il s’était fait pincer à l’aéroport d’Istanbul avec deux kgs de hasch. Une mystification, mais les gens veulent-ils vraiment la vérité ? Stone n’aurait pas probablement pas écrit le même film s’il avait su ; encore que, la pression des commanditaires étant si forte… La conscience, toujours, il y revient inévitablement tant elle le torture et le hante par la voix de Humphrey Bogart dans cette réplique du Trésor de la Sierra Madre (d’après un roman de B. Traven) :
« La conscience. Quel machin. Si vous vous convainquez que vous en avez une, elle vous harcèlera jusqu’à la mort ! »
N’allez pas croire qu’elle le pousse pour autant à être un rigoureux obsédé de la fidélité documentaire (même si pour Platoon, il a fait transporter de la terre rouge du Vietnam aux Philippines où avait lieu le tournage, détail qui frappa les anciens combattants américains par sa recherche d’authenticité). Il effectue des recherches avec tout le sérieux nécessaire et une fois qu’il a engrangé le fruit, il en fait ce qu’il fait. Pour Salvador, l’un de ses films les moins connus en France (on le trouve désormais sur OCS) mais des plus puissants tant l’action y est condensée, et le jeu de James Woods, John Belushi et John Savage renversants de force, il voulait une charge de cavalerie des zapatistes contre les militaires dans une rue d’un village même s’il savait pertinemment que jamais les rebelles n’avaient chargé à cheval dans l’Etat de Morelos mais… « rien à foutre ! », il la voulait pour des raisons visuelles et dramaturgiques et il l’obtint avec pas moins de soixante-dix chevaux. Et ce n’est pas tout : pour ne pas se voir reprocher d’avoir fait un film à la gloire du communisme et de la révolution, il « inventa », car cela ne s’était jamais produit, une scène où des rebelles du Front de libération exécutent de sang-froid des soldats qu’ils ont capturé à l’issue de la bataille de Santa Ana. « Je pense à présent que cette volonté d’établir un équilibre dans les points de vue était une erreur de ma part » écrit-il. Il faut préciser qu’il ne dissimule rien de ses échecs et de ses erreurs, et il ne se contente pas de les regretter : il les analyse et les dissèque, ce qui rend plus crédible encore l’évocation de ses motifs de fierté (et ses refus, tel celui d’écrire l’adaptation du Mystère Von Bülow ou le scénario de Top Gun malgré le cachet faramineux pour ne pas avoir à glorifier l’armée).
Des projets, il n’en a jamais manqué, pour lui et pour les autres. Il se présente volontiers comme « une fontaine à idées ». Le problème, c’est le temps de les mettre à œuvre, le temps perdu et gâché à lutter contre les producteurs qui n’ont jamais produit qu’un mauvais effet, des réunions interminables, des réécritures sans lendemain, des courses à l’argent, des budgets promis et renoncés. Il est tous ses personnages, il n’en est donc aucun, prenant soin de toujours leur rester extérieur, seul moyen de demeurer libre en écrivain de cinéma, certes chaotique et imparfait, et un parfait inconnu aux yeux de tous, y compris à ceux des gens du métier et des critiques qui le décrivent comme « fou à lier. Il est vrai que politiquement, ses contempteurs lui reprochent d’être passé de sa jeunesse conservatrice et de son vote en faveur de Reagan à son gauchisme actuel qui le pousse à soutenir Bernie Sanders et Jean-Luc Mélenchon. La place manque pour évoquer aussi Né un 4 juillet (1989), Tueurs nés ainsi que ses documentaires contestés sur Arafat et sur Fidel Castro.
Son cocktail préféré, et parfois permanent jour après jour, à le rendre décalqué semaine après semaine, n’est pas la littérature ni le cinéma, adrénalines à haute dose, mais alcool+ cocaïne+ Quaaludes. Accro à cette « sensation » et à son côté répétitif à n’en pas douter jusqu’à craindre de ne plus pouvoir si savoir travailler s’il le mettait à distance. Il dit s’être désintoxiqué, non de la consommation épisodique mais de l’état d’esclave des substances, grâce à une cure mais aussi grâce à l’excellence de la cuisine française lorsqu’il s’installa à Paris pendant quelques temps (il faudra essayer pour voir !)
Ayant connu la guerre, la prison, la vie quotidienne dans la marine marchande et le reste, il avait en lui un réservoir de violence qui ne demandait qu’à exploser. Comment ne pas se sentir bestial quand on a servi « la Bête » au Vietnam ? Il n’en fait pas une excuse à ses excès ni une justification à ses débordements, mais un début d’explication- et cela vaut aussi pour la soif de brutalité, de sang dans la frénésie d’accumulation d’argent des personnages de Wall Street (1987) qu’il écrivit et réalisa dans le même esprit que Scarface.
Oliver Stone se reconnait assez parano dans son genre, tendance impatient et agressif ; l’envers de cette face incommode, c’est son entêtement, sa pugnacité, son inflexibilité ; seuls ces traits de caractère ont permis à ses films d’aboutir. Au fond, il n’aura jamais cessé de tester ses limites ce qui est toujours édifiant, mais cela dépend avec qui. Lorsqu’il a écrit le scénario et les dialogues de L’Année du dragon (1985), il pouvait se permettre de placer des répliques racistes antichinoises dans la bouche de Mickey Rourke en misant sur le décalage, comme dans Scarface. Sauf que Michael Cimino, s’il est autant dans l’outrance que Brian de Palma, n’a pas le don, lui, de manier aussi l’ironie -ce qui change tout.
Le scénario que lui commanda Brian de Palma pour son opéra poudre avec Al Pacino, une version moderne de Scarface (1983) avec des marielitos cubains déchainés à Miami, est aussi un autre grand moment de ses mémoires. Comme on lui laissa toute liberté, lui aussi se déchaina, bourrant les séquences et les répliques de toute l’énergie, de toute la violence, de toute la crasse, de toute la colère et toute la transgression qu’il avait en lui et ne pouvait canaliser (183 occurrences de fuck : Scorcese battu !). Inoubliable Tony Montana dont la cicatrice se balade sur le visage au gré des séquences tout au long du film, le maquilleur ayant du mal à lui garder sa place et même sa forme ! Qu’importe puisque, avec Al « Actor’s Studio » Pacino, on y croit de toute façon comme on croit que l’héroïne lui est vraiment montée à la tête dans ses délires de domination et de puissance alors que, de l’aveu même de Stone, il n’a jamais touché aux drogues et n’y connaissait rien. Pacino, l’acteur qui ne suit que son propre tempo face à l’inertie et l’impassibilité de Palma. Et pourtant à deux ils ont réussi le film-culte le plus électrique qui soit. A trois même car Stone y a eu sa part, non seulement pour écrire le film mais pour protéger ses scènes sur le plateau, empêcher les coupes sombres (quelle épreuve que d’être scénariste du film d’un autre lorsqu’on est également réalisateur !).
Si ce Scarface, épopée d’un seul toute de violence et de transgression dans une Floride où cupidité est vertu, est encore dans les mémoires longtemps après, c’est avant par ses répliques devenues culte, partout citées dans tous les milieux. Stone se livre à ce sujet à une forte réflexion sur le rôle de la critique lorsqu’elle fait intervenir son goût plutôt que son sens de l’analyse ; il lui reproche de faire intervenir dans son jugement l’image qu’elle a du cinéaste (et dans son cas à lui, elle est souvent désastreuse tant ses réactions sont imprévisibles et mènent au clash, ce qu’il appelle « un travers de dramaturge ») aux dépens du contenu du film.
Vivement la suite si elle est de la même encre, avec le récit de l’intérieur que l’on espère aussi formidablement vivant, de JFK, Nixon, Alexandre, World Trade Center, W, l’improbable président, Savages, Snowden… Platoon fit du scénariste si recherché un cinéaste à part entière. Les premières projections qui eurent lieu à Manhattan lui valurent d’être saluées fraternellement par les chauffeurs de taxi. D’un vers du fameux poème de Kipling If…, il a tiré une philosophie de la vie relative aux échecs et aux succès : « Deux imposteurs ». N’empêche, cela lui mit du baume au cœur en le ramenant à un vers chu d’un autre poème :
« Je suis devenu un nom »
Par moments, on le sent prêt à échanger toutes les statuettes des Oscars, Golden Globe et Bafta qui trônent sur ses étagères contre le texte original de l’Ulysse de Tennyson. On ne se refait pas. C’est aussi ce qui rend passionnante la lecture d’un livre a priori aussi improbable.
(James Woods et John Savage dans Salvador, Mickey Rourke dans The Year of the dragon, Brad Davis dans Midnight Express, Michael Douglas dans Wall Street, Tom Berenger et William Dafoe dans Platoon, Oliver Stone sur le tournage de Platoon, photos D.R.)
1 050 Réponses pour Vie d’Oliver complètement Stone
@Paul Edel : Luc est aussi (de très loin) mon préféré, le style est très beau, la forme aussi : parfait équilibre entre les deux contrairement à Flaubert.
Luc préfigure les écrits de Paul (dont il est le disciple), ce dernier étant, de tous, celui qui a le plus grand talent d’écrivain, talent auquel on doit l’avènement du christianisme.
Sur la forme Luc et Paul comprennent que l’argument essentiel qui permettra de remporter la partie est celui de l’amour !
Les mémoires de cinéastes qui valent la peine d’être lus sont si rares
Pas si vite dear passou, les cinéphiles demi asphyxiés par les nextflixeux respirent un coup et vous mandent, entre autres, les mémoires de Kazan, « Une vie », ou Michael Powell « Million dollar movie », fort lisibles en dépit d’une traduction française mal payée, bâclée as usual par de mauvais faux étudiants.
Deux cinéastes qui ont crevé l’écran de leur époque, que dira-t-on de Mr Stone dans cinquante ans ? les snapshots donnés ici, des grimaçants et faux cicatrisés, laissent un doute aux sensibles du celluloïd. Ça sent olihood fin de cycle, début des profilés marionnettes pour spectateurs numérisés antisubliminaux. Douglas-fils annonce la geste tapette du Liberace en jonglant les bourses et Platoon a collé aux sièges peloteurs les jeunots sans mémoire de guerre mais plein de ketchup; du bien ficelé, précurseur des films à Brutes willis. Quel intérêt de finir en soutien à Melenchon, Menjou connaissait mieux le cinéma en virant pleine droite.
Confiance au goût du soldat Baroz, unique cinéphile rescapé de ces lieux, qui lâche Oliver Stone pour Brad Davis. Midnight Express, un des derniers films interdit aux moins de dix-huit ans dans la France d’hier, label de qualité Emmanuelle polyglotteuse avant l’ère du youporn pour la crémière. Le meilleur professionnel de Midnight est un amateur, le geôlier, formidable porc turc qui étanche la sueur de ses coups de fouet sur les spectateurs routards, fesses serrées quand il s’empale façon dracula sur porte-manteau enfilé par Brad Davis en mâle de Querelle. Celui qui eut cette idée est bien le meilleur de l’équipe, le spectateur est ravice.
Les pilotes de lignes pensent à se reconvertir en électriciens, les cinéastes devraient songer à tourneur, fraiseur, les ventes de beamer cartonnent, le virus chinetoque va achever les big screens, restera plus que des ninjas collés sur leurs écrans timbres poste.
Une notule à boire du gin. for example du Joyce Gin à Renato. fake, a dit Bloom qui boit du saint émilion à la mangue en lisant Joyce à l’envers. A Trieste un hôtel luqche décline l’Irlandais en Suite, expensive, dear Bloom lecteur vo mérite la ristourne, les autres se consoleront à l’apérol avec un exquis liptauer en face du siège de la Lloyd. du vrai cinéma, mais faut connaître le film avant.
M. Langoncet a récupéré son colis, pas volé, c’est une bonne nouvelle.
Pour MS ?
Elle a pris l’air marin sous un ciel d’orage ce matin, et se passe très bien de vos » alibis »
Entendu Pivot tout a l’heure dans l’auto- radio répondant à cette lancinante question: comment des pédophiles ont pu tenir le devant de l’écran, pendant des années.
Il a causé » légèreté » de cette époque qu’il pense révolue. Signalant qu’à l’époque la litterature avait un » ptestige » qui la plaçait au au-dessus de la morale et des lois .
Le mot légèreté est mal passé..Naguy lui a appris ? que la predocominalité est bien un crime.
Pour ce qui concerne le « prestige » de la litterature , et cela concernait Matzneff, il a simplement occulté, oublié?, de préciser que ce dernier ( des derniers, hors de la communauté humaine) a fait ce qu’il a écrit et écrit ce qu’il a fait.
Point barre.
D. dit: à
Les chats ont bien supporté cette période froide, Soleil vert ?
Ma femme s’y emploie tous les jours, mais c’est bien difficile. Je ne regarde plus la neige de la même façon…
Autre chose, la tribune que finkie souhaitait repandre dans les médias , pour se justifier de son » ça a commencé à quel âge « , ce consentement (aux agissements de pedocriminel, je rajoute), a été refusée par TOUTES les rédactions. (Sauf fesse book. )
C’est un bon début !
@MS : là où on hallucine c’est quand on lit que Jean Veil (le fils de Simone Veil !) admet avoir été au courant des viols incestueux impliquant son ami Olivier Duhamel, mais qu’il n’a rien dit au motif du « secret professionnel », ce qui en d’autres termes signifie qu’il admet avoir mis en danger la vie d’autres gamins.
@@MS, parti patata
J’ai expliqué pourquoi cet avocat commet une faute professionnelle.
et tout ce petit monde incarne nos institutions…
j’ai comme le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays avec cette bande de frappadingues !
Marie Sasseur dit: J’ai expliqué pourquoi cet avocat commet une faute professionnelle.
»
faux !! ce n’est pas une faute professionnelle : c’est un délit !
la mise en danger de la vie d’autrui est un délit !!!
et ne pas dénoncer un crime c’est être complice de celui qui commet ce crime. et c’est la même loi qui s’applique à tous quel que soit son boulot.
comment ce taré peut parler de « secret professionnel » alors qu’il n’était même pas son avocat !!!
» il ne lui a pas volé son futur ».
Terrible exhortation a faire face.
Ah, oui. Il faut rajouter le n° d’urgence: 119.
En pleine forme, Phil !
Le meilleur des mémoires d’Elian Kazan c’est dans « America America » qu’on le trouve, moins dans son livre autobiographique, passionnant sur le plan de sa filmographie, mais où il semble atteint d’amnésie concernant sa participation active et collaborationniste au Maccarthysme…
https://www.youtube.com/watch?v=9a7P0A7apJw
C’est sûr que le cinéma a reçu un sacré coup ces derniers temps, Phil. Va falloir le réinventer, dans le fond et dans la forme, voire celle de la diffusion. Finie la grand messe !
L’autre jour avec mon ami Hector, alors que nous sillonnions l’avenue Montaigne, nous nous sommes attardé devant l’immeuble moderne où, au dernier étage, le seul qui était illuminé, se terre Roman Polanski, désormais interdit de tourner. Il aura au moins terminé en beauté, avec l’affaire Dreyfus !
Finalement, Dreyfus c’était lui !
https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18684691.html
Les excuses du Monde pour avoir publié le dessin du talentueux Xavier Gorce, ironisant sur FInkie…
« Un petit pingouin demande à un plus âgé : « Si j’ai été abusé par le demi-frère adoptif de la compagne de mon père transgenre devenu ma mère, est-ce un inceste ? »
Et voilà où nous mène l’hystérie suscitée par ce fait divers mondain… Ras le bol !…
A bien fait de claquer la porte, l’indégivrable Xavier… ! Bravo, ton honneur est sauf, et celui du journal Monde, déjà passablement écorné, continue son titanic-sme Irai point tenter de le repêcher.
Jazzi, mes souvenirs de l’autobiographie de Kazan sont un peu lointains, mais cependant, si je me souviens bien, il revient longuement sur l’épisode « maccarthy ». IL ne nie absolument pas avoir dénoncé des personnalités du cinéma devant cette commission, il en donne une explication (des ennuis qu’il aurait eus, jeune étudiant en art dramatique, de la part d’intellectuels « communistes »), et tente de ne pas se donner trop « le beau rôle », enfin, c’est ce que j’ai retenu. De la même manière, il fait preuve de sincérité dans sa relation de ses infidélités… Jusqu’à un certain point, bien sûr. Bref, désarmant de naïveté voire de complaisance à l’égard de lui-même, sûrement, mais pas dans le déni de réalité.
Je crois que la notion de « liberté de la presse » dans ce pays n’a strictement plus aucun sens…
Effets mortifères de l’auto censure, frilosités devant les menaces des extrêmistes religieux ou des pouvoirs centraux, concurrence de la prolifération des fake news sur les réseaux sociaux, contre lesquels la presse déontologique passe son temps à courir après, ou de temps à autre à démentir… –
Où suis-je Bruno ?
Et CT qui donne crédit aux slogans slimaniques dans tle new Télérara. Bouh… Faut bien dire qu’elle est bien belle, cette djeune écrivaine sous couverture. Un peu moins puissante en tant que femme, que le Benjamin Stora, sur des sujets analogues… Wouarfl.
MS, c’était juste parce que vous ne ratez aucune occasion de raviver les braises des affaires de moeurs touchant aux enfants, savoir qu’une victime est devenue psychiatre m’a paru une sacrėe revanche. Je ne vous cherchais pas de poux. Je ne saisis pas bien si cette mention á des alibis me serait destinée? Et pour quelles raisons, si c’est ce qu’il faut comprendre, en aurais-je besoin ?
Phil, je ne saurai pas définir clairement ce qu’est un cinéphile, quelqu’un qui garde en mémoire les noms, les dates, les circonstances, les preambules du tournage, les compromissions liées aux productions, les casting, les choix arbitraires, l’histoire du cinéma en somme, le buisness et les anecdotes afférentes, une culture étayée pour résumer. Je ne suis pas cinéphile mais j’aime malgré cela le cinéma. Est il possible d’établir une règle absolue en ligne de partage et sėparerait le dessus le dessous?L excellence, la médiocrité, sans entre deux?
Je me souviens d’un dessin de Wiaz dans le Nouvel Obs., il y a longtemps, représentant une fillette tenant un chat dans ses mains et suivie de ses deux petits frères qui, voulant déposer plainte dans un commissariat et s’adressant à un agent, lui dit ceci : »Quand papa a commencé à coucher avec mon premier petit frère, on a fermé les yeux. Avec mon deuxième petit frère, on a fait pareil. Avec moi, c’était limite, mais on n’a rien dit et rien fait non plus mais là, franchement, c’est plus possible…
– Quoi ? Lui demande l’agent, qu’est-ce qu’il a fait encore ?
– Il a couché avec minou !!!
« Un petit pingouin demande à un plus âgé : « Si j’ai été abusé par le demi-frère adoptif de la compagne de mon père transgenre devenu ma mère, est-ce un inceste ? »
Oui.
Il a couché avec minou !!!
Perpète.
Imprescriptible.
La phrase exacte etait
« Il n’a pas réussi à lui voler son futur. »
Elle est terrible.
(De Gaulle et dans toutes les mémoires, tous se revendiquent de son héritage, jusqu’à Mélenchon (et Stone ?) mais de quoi s’agit-il au juste, si ce n’est d’un roman national vieillot à peu près aussi épais qu’une omelette et déjà perçu comme tel dans les années 60 ?)
vanina,
je n’ai vu que peu de choses de Pizzi Cannella — pas assez pour me former une opinion.
(et est. De Gaulle mémorialiste ? Dans ces conditions, pourquoi pas Stone ?)
Vai e che il ciel ti perda :
mais il suffirait de compter
des courageux ont compté le nombe de morts dans la horde sauvage..c’est à ça qu’on reconnait les arts mineurs
terrible.
Je me souviens avoir laissé inscrit sur le livre Ferdydurk, sur la page de garde, ce mot; avoir déposé, sans prévision du futur, sur le paillasson d’un homme absent et dont l’entrée en bas de l’immeuble etait protégée par un digicode, la porte de appartement par au moins 5 ou 6 verrous. Cela ma rappelle après tout ce temps une scène de Cosmos du même auteur où les protagonistes interrogent tous les signes en leur conférant une signification. Dans le livre , il ne s’agit pas d’un délire interprétatif. Cela aurait pu m’aider à evaluer la psychologie labyrinthique de cette personne. Mais non , rien de tout cela ne m’a amenée à y entrevoir les signes et à les relier, ce qui aurait pu augurer de ce qui allait suivre. Au 13 de la tue nationale, si mes,souvenirs me trahissent pas. Ensuite épuisée, j’ai été victime d’un malaise et j’ai vu s’affaires autour de mon vehicule des pompiers, je crois, qu’un anonyme avait alertés. Terrible, en effet, qu’un sentiment ou un espoir fracassé contre un mur d’indifférence.
« Avant j’étais la France, maintenant je suis un continent. »
la vie ctun bal tragic qu’il disait shakespear
S’affairer. Mes excuses
La prostate de Godeau
touché..anal?.. »chic » qu’il dirait..à knock
Le soleil, qui ne nous tient pas rigueur de ce que nous faisons subir à la lumière
huitzilopochtli te les fourerais dans la bouche
Putain d’effet larsen
» il ne lui a pas volé son futur ».
Terrible exhortation a faire face.
Plus exactement : il n’a pas réussi a lui voler son futur.
Ceux qui se sont construits, sans laisser à leur agresseur , pedocriminel, la moindre emprise, sans leur concéder la moindre place dans leur vie , et ont avancé, c’est cela qui est terriblement remarquable.
Le meilleur professionnel de Midnight est un amateur, le geôlier, formidable porc turc qui étanche la sueur de ses coups de fouet sur les spectateurs routards, fesses serrées quand il s’empale façon dracula sur porte-manteau enfilé par Brad Davis en mâle de Querelle
un vrai beefcake çuilà fasbindère avait..l’oeil..tu te trompes phil..c’est un pro de séries z..j’ai pas compté..cadeau
https://www.youtube.com/watch?v=R3BTetmUwyw
Oui, en effet, MS, le mieux est encore devfzire appel à la loi pour defendre l’interet de l’enfant. C’est ce
qui se passe dans de nombreux czs. Pour les autres, je n’imagine même pas le silence forcement coupable d’une mère sui serait au courant et qui ne trouve pas la force d’attaquer le fauteur. Trop d’enjeux dans la balance mais ce qui suit doit être totalement faussé. Niveau confiance, estime, à qui les enfants abusés de la sorte surtout s’ ils sont très jeunes iraient ils se plaindre au risque’de voir la cellule familiale détruite ou de mettre en danger le parent dont ils craignent en depit des faits de perdre l’affection quiqu’il en fut.. elle l’est de toutes manières dėtruite cette famille sans forcement de signes perceptibles mais les enfants ont cette facheuse tendance à se sentir coupables, ou responsables, quand on ne l’eût fait pas comprendre qu’ils sont complices ou que tout ceci est normal au mépris leur jeune age et de l’evolution psychique qui accompagne’l’enfant vers l’age adulte. A moinscaussi de renier tous les travaux ayant trait à la lente maturation ou de nier que l’inceste soit un traumatisme. Un peu comme les sectes encourageaient la sexualité avec des enfants piur satisfaire les pervers qui les frequentaient fidelement.
@ MS, en fait, jmb n’avait jamais été éburné du blog… bienvenue, non ?
Je ne vois aucune différence entre ce commentaire du film Midnight express, donné en lecture ci avant, par un voyeur, et les clients de hard sex.
Tant qu’ils en restent entre adultes consentants, ça les regarde.
Bien sûr, il ne faut pas occulter ceux qui en vivent de ces » traumatismes » des enfants.
Quand on voit tous ces fracassés de la life qui s’expriment sur le rezo twitter, metooinceste, on se demande bien ce que foutaient les » psys ».
… vous êtes un genre de torquémadeuse, non ?
Je vais bientôt aller me caler dans le canapé avec Le Tellier.
De toute façon, la séance ciné, c’est râpé pour un bon moment.
Putain d’effet larsen
» il ne lui a pas volé son futur ».
Terrible exhortation a faire face.
Plus exactement : il n’a pas réussi a lui voler son futur.
Ceux qui se sont construits, sans laisser à leur agresseur , pedocriminel, la moindre emprise, sans leur concéder la moindre place dans leur vie , et ont avancé, c’est cela qui est terriblement remarquable.
Vous avez un niveau de conscience extrêmement bas.
Pour le cinéma , il faut signaler que la Turquie n’a pas trop de leçons à recevoir.
Signaler aussi que » l’inspirateur » du film Midnight express a formulé des excuses auprès de ce pays.
Il le mérite.
https://www.telerama.fr/cinema/winter-sleep-un-choc-esthetique-et-moral,115608.php
« Phil, je ne saurai pas définir clairement ce qu’est un cinéphile »
je préfèrerais mieux :
file ! je ne saurais définir clairement ce qu’est un ciné Phil…
Marie Sasseur dit: Pour le cinéma , il faut signaler que la Turquie n’a pas trop de leçons à recevoir.
»
bien dit ! ni à donner ! d’ailleurs !
greubou !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
toi ici mon amour ! j’y crois pas !
tu sais quoi ? tout le monde ici disait que t’étais mort du covid.
y’a que moi qui leur ai dit c’est pas possible mon greubou il est trop fort !
Mon Bouguereau qu’est revenu.
Reste pu que Chloux, Pablito, JC, TKT et Mimi le blanc pour que je sois parfaitement heureux.
bouguereau dit: des courageux ont compté le nombe de morts dans la horde sauvage..c’est à ça qu’on reconnait les arts mineurs
»
pourquoi tu ne parles plus en espéranto ?
je préfère quand on comprend pas ce que tu dis, ça te donne l’air d’être intelligent.
D. et moi ? je te rends heureux ?
tu sais que ton bonheur compte beaucoup à mes yeux.
D. tu veu que je t’écrive une ode pour te rendre heureux ?
une ode à D. (c’est le titre de l’ode à D.)
ô D.
ôôôô mon D.
pendant que les autres
sont là à para D. D.
ô mon D.
dans les cieux D.
dans mon coeur D.
tu es le premier D.
ô D.
tu me combles D.
je le cris aux étoiles !
ô D.
je le crie à la lune !
quand tu es là D.
tu es la seul
tu es le premier D. !
pour moi…. c’est toujours
D. prime !
Jazzi toi le cinéphile, tu trouves vraiment que Polanski a fini sa carrière en beauté ?
je trouve que c’est plutôt le contraire, le meilleur il l’a fait au début : Tess, le Bal des Vampires, Rosemary’s baby, Chinatown : ça c’était du lourd !
la Vénus à la fourrure ou J’accuse à côté c’est plutôt faiblard.
non ? mais c’est toi le spécialiste.
j’ai oubli : « d’après une histoire vraie » ce navet ne restera pas dans les annales.
son meilleur c’est « le bal des vampires ».
Polanski il a commencé à sombrer après Tess.
« Marie Sasseur dit: Pour le cinéma , il faut signaler que la Turquie n’a pas trop de leçons à recevoir. »
La pauvresse, elle ne sait pas que l’un des plus grands cinéastes kurdo-turc, Yilmaz Güney, palme d’or avec « Yol » au festival de Cannes 1982, s’en est largement chargé. Mort à 47 ans en exil à Paris, il repose désormais au Père-Lachaise, 62e division. Et aussi à la cinémathèque. Film intégral en VO.
https://www.bing.com/videos/search?q=Yılmaz+güney&PC=AWFD&ru=%2fsearch%3fq%3dY%25C4%25B1lmaz%2520g%25C3%25BCney%26FORM%3dAFWFCC%26PC%3dAWFD&view=detail&mmscn=vwrc&mid=C36B91BD62E0F8540355C36B91BD62E0F8540355&FORM=WRVORC
et Tess c’est en 1979 !
après ça ils auraient pu le mettre en prison que ça changerait pas l’histoire du cinéma.
en fait il aurait même mieux fait d’aller en prison pour s’éviter tous ces navets qui ont suivi.
Pour les italophones :
https://www.doppiozero.com/materiali/lee-miller-letizia-battaglia-e-le-altre
Jazzi c’est pas bien de dire du mal de ceux qui connaissent moins bien que toi l’histoire du cinéma.
ici on l’a jamais fait pour les livres, ni pour la musique (à part pour pedro et Karajan) du coup faut pas le faire pour les otrezars.
Ce pauvre harceleur analphabète, qui ne fait qu’aborder quand on jette un os, pense peut-etre que tous les Turcs s’appelle Erdogan.
Qui ne fait qu’aboyer, ce clébard toujours a l’affût. Incompétent, nul.
« Je vais bientôt aller me caler Le Tellier dans le canapé. »
On ne veut pas le savoir, Marie Sasseur !
Marie Sasseur dit: Ce pauvre harceleur analphabète, qui ne fait qu’aborder quand on jette un os, pense peut-etre que tous les Turcs s’appelle Erdogan.
»
alors là permettez-moi de m’insurger !!!
Jazzi n’a peut-être pas inventé le moule à ravioli mais de là à imaginer qu’il pense que tous les turcs s’appellent Erdogan il y a des limites !!!
j’ai pas raison Jazzi ?
rassure-moi mon jazzounet : tu ne penses pas que tous les turcs s’appellent Erdogan ?
tu sais que c’est juste le nom de leur président ?
par contre tous les turcs votent pour lui, pas tous mais 9 sur 10, ça fait presque tous.
Mais toi tu es toujours là hamlet.
Oh comme je t’apprécie moi aussi.
J’aime quasimment tout le monde ici.
Avec Langoncet je me force un peu.
Et avec Sasseur beaucoup beaucoup.
Mais non, Marie Sasseur, tous les Turcs s’appellent Ali. Faut tout lui dire !
https://www.bing.com/videos/search?q=tous+les+ali+fassbinder&&view=detail&mid=7924A23B62D088CDFD3F7924A23B62D088CDFD3F&&FORM=VRDGAR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dtous%2Bles%2Bali%2Bfassbinder%26FORM%3DHDRSC3
Je vais continuer la lecture de ce roman, » l’anomalie » , extra, de bon goût, raffiné, bien écrit, remarquablement construit, et avec de solides bases scientifiques.
Il est question de le porter à l’écran, quelle bonne idée.
D. tu me donnes les larmes aux yeux.
tu sais quoi ? toi tu es un type au grand coeur.
j’aimerais bien être comme toi, hélas j’ai bien peur de n’aimer personne ici, à part toi bien sûr, et moi bien sûr.
puck,comme je suis en train de lire quelques lignes sur le mag philo sur la « demande » et le « déni » de reconnaissance » je pense à vous qui soulevez la question de ce blog (pas seulement!) et qui me semble
trop difficile pour moi; je ne désire pas en « débattre » ni d’interactions à ce propos, et vous souhaite une très bonne soirée et une très bonne suite
trouvez en guise de salut de départ le lien de l’article sur RICOEUR recommandé par le mag philo sur cette question de « reconnaissance » (RICOEUR étant comme tout le monde le sait un philosophe qui a
https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2001-3-page-9.htm
ricoeur?
LE MONDE/
Emmanuel Macron a placé Paul Ricœur au pouvoir
L’historien François Dosse montre comment les thèmes de prédilection d’Emmanuel Macron trouvent leur originalité dans la réflexion philosophique de Paul Ricœur.
MAIS évidemment je mets le lien du monde!
https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/10/18/emmanuel-macron-a-place-paul-ric-ur-au-pouvoir_5202496_3232.html
et un autre article avec son lien:
François Dosse et Olivier Abel ont tous deux très bien connu le philosophe Paul Ricœur.
Nos deux invités s’accordent à dire que Ricœur est à la fois un « philosophe du dialogue » et un « philosophe de l’action ». Dans une de ses lettres au philosophe, le jeune Macron lui écrit : « Je suis comme l’enfant fasciné à la sortie d’un concert ou d’une grande symphonie » et reconnaît que la pensée de Ricœur « fait naître des questions » en lui.
C’est François Dosse, professeur d’Epistémologie à Sciences Po, qui permet la rencontre entre l’étudiant de 21 ans et le philosophe de 86 ans.
https://radionotredame.net/2017/politique/la-pensee-de-paul-ricoeur-chez-emmanuel-macron-104982/?gclid=CjwKCAiAxp-ABhALEiwAXm6IyS1uKk357IeJdgLXETmbaGrzkK2YqTFMTu1DmVUht5ollBo60lKE0hoCsZUQAvD_BwE#
Il n’ a été que son assistant , et de manière éphémère. C’ est méchant pour Ricoeur que de dire qu’ on y trouve la pensée de Macron. Mais ce n’ est peut-être pas exempt d’une certaine courtisanerie.
« Je ne fais pas un film pour débattre des thèses ou soutenir des théories. Je fais un film comme je vis un rêve. Ce qui est fascinant tant qu’il reste mystérieux et allusif mais qui risque de devenir insipide lorsqu’on l’explique. »
F. F.
MS, je me souvienss qu’un jour vous aviez ecrit vec un style alerte ce qui vous etait arrivé quand vous etiez enfant, votre cousin, je crois. Quelles sont les raisons qui vous ont dissuadee de ne donner suite, vos parents ne vous ont il pas crue? C’est fréquent de ne pas être crû ou auriez vous depuis ce temps une culture du secret ou du mensonge, une certaine mauvaise foi? ou peut etre conservez vous de cet incident banal un excellent souvenir et paradodoxalement ne reliez pas votre aversion pour les pédophiles à votre propre histoire. Mais peut être n’ai je pas compris votre récit écrit avec une inventivité litteraire remarquable, auquel cas, je vous prierais de m’en excuser et d’avoir interprété ce conte pour enfant comme une part de votre vécu .
je tiens à dire que refuser de raconter OU DE débattre sur la RDL ne tient pas nécessairement à un désir -ou une « culture » du secret, ou une histoire de mauvaise foi-aujourd’hui qu’il n’y a plus d' »horloge » sur la RDL ;
Q / (à Bruno Latour) : « quand Macr.on ou d’autres dénoncent le relativisme, notamment à l’université, vous sentez-vous visé ? »
R / Les idées d’E. Macr.on sur les sciences humaines ne m’intéressent aucunement (rires). Il m’intéresse comme personnage, avec son côté enfantin et son absence de profondeur. Mais, au regard de la situation actuelle, ce qu’il pense n’a vraiment aucune importance »
Pour revenir au Goncourt, c’est exactement ce sue j’ai pensé de sa construction et cela m’a tout d’abord ma gênée puis j’ai compris cette architecture comme visant à critiquer les médias, le discours uniformisé des médias. J’ai également pensé que cela pourrait représenter un très bon scénario adaptable puis j’en ai éprouvé comme une mauvaise conscience, enfin vu l’aspect critique et désopilant de son regard sur le traitement de l’info et les mouvements de révolte motivés par le puritanisme ambiant ( entre autres aspects abordes dans ce roman)
et le retour du fait religieux, j’ai fini par lui pardonner tant de facilités.
Et autres, puisque votre reponse suit mon post, je tenais à preciser qu’il etait adressé à Marie Sassoeur, pseudo qu’on pourrait aussi lire comme une allusion au mariage entre frere et soeur, mariage adelphique pour ne pas dire union incestueuse.
Du president actuel, me gênen’y entre autres choses ses manoeuvres pour s’ assurer une verticalite du pouvoir rarement égalé. Son nouveau premier ministre sous tutelle est le dernier exmple qui me vient á l’esprit.
Égalé E. MÂLes excuses.
Mes excuses, correcteur?
Je vous aime bien, B.
B, aimez-vous les calalamars frits ?
Ben bon je les mangerai seuls. Je suis habitué.
Il m’est arrivé d’en manger, pourquoi?
Sur sciences et vie une expérience chinoise devrait vous intéresser,
@ JL, un peu de Marciac, pour une fois…
dans le Gers,
https://www.youtube.com/watch?v=tri5tw_RVc0
@pour une fois
Mes années de lycée furent fortement marquées par le jazz, étant dès mes seize ans membre d’un club où je passais la plupart de mes soirées.
+ un extrait des paroles de Murder Most Foul, titre du dernier album de Dylan mis en lien hier pour évoquer l’année 1963 ; le jazz est bien représenté dans cette playlist :
« (…)What’s new, pussycat? What’d I say?
I said the soul of a nation been torn away
And it’s beginning to go into a slow decay
And that it’s thirty-six hours past Judgment Day
Wolfman Jack, he’s speaking in tongues
He’s going on and on at the top of his lungs
Play me a song, Mr. Wolfman Jack
Play it for me in my long Cadillac
Play me that, « Only The Good Die Young »
Take me to the place Tom Dooley was hung
Play, « St. James Infirmary » and, « The Port of King James »
If you want to remember, you better write down the names
Play Etta James, too, play « I’d Rather Go Blind »
Play it for the man with the telepathic mind
Play John Lee Hooker, play « Scratch My Back »
Play it for that strip club owner named Jack
Guitar Slim going down slow
Play it for me and for Marilyn Monroe
Play, « Please Don’t Let Me Be Misunderstood »
Play it for the First Lady, she ain’t feeling any good
Play Don Henley, play Glenn Frey
Take it to the limit and let it go by
Play it for Carl Wilson, too
Looking far, far away down Gower Avenue
Play, « Tragedy » play, « Twilight Time »
Take me back to Tulsa to the scene of the crime
Play another one and, « Another One Bites the Dust »
Play, « The Old Rugged Cross » and, « In God We Trust »
Ride the pink horse down that long, lonesome road
Stand there and wait for his head to explode
Play, « Mystery Train » for Mr. Mystery
The man who fell down dead like a rootless tree
Play it for the Reverend, play it for the Pastor
Play it for the dog that got no master
Play Oscar Peterson, play Stan Getz
Play, « Blue Sky », play Dickey Betts
Play Hot Pepper, Thelonious Monk
Charlie Parker and all that junk
All that junk and, « All That Jazz »
Play something for the Birdman of Alcatraz
Play Buster Keaton, play Harold Lloyd
Play Bugsy Siegel, play Pretty Boy Floyd
Play the numbers , play the odds
Play, « Cry Me A River » for the Lord of the gods
Play Number Nine, play Number Six
Play it for Lindsey and Stevie Nicks
Play Nat King Cole, play, « Nature Boy »
Play, « Down In The Boondocks » for Terry Malloy
Play, « It Happened One Night » and, « One Night of Sin »
There’s twelve million souls that are listening in
Play, « Merchant to Venice » play, « Merchants of Death »
Play, « Stella by Starlight » for Lady Macbeth
Don’t worry, Mr. President, help’s on the way
Your brothers are coming, there’ll be hell to pay
Brothers? What brothers? What’s this about hell?
Tell them, « We’re waiting, keep coming »
We’ll get them as well
Love Field is where his plane touched down
But it never did get back up off the ground
Was a hard act to follow, second to none
They killed him on the altar of the rising sun
Play, « Misty » for me and, « That Old Devil Moon »
Play, « Anything Goes » and, « Memphis in June »
Play, « Lonely At the Top » and, « Lonely Are the Brave »
Play it for Houdini spinning around his grave
Play Jelly Roll Morton, play, « Lucille »
Play, « Deep In a Dream » and play « Driving Wheel »
Play, « Moonlight Sonata » in F-sharp
And, « A Key To The Highway » for the king of the harp
Play, « Marching Through Georgia » and, « Dumbaroton’s Drums »
Play, « Darkness » and death will come when it comes
Play, « Love Me Or Leave Me » by the great Bud Powell
Play, « The Blood-stained Banner » play, « Murder Most Foul » »
il se trouve que j’aime bien le dessin de X.GORCE qui suite aux effets de sa réception a quitté le monde;
étrangement, la RDL n’a pas réagi à cette « affaire »
(je n’ai aucune envie d’ en débattre )
P.S. : il est à noter que l’envoi massif de troupes au Vietnam s’est fait après l’assassinat de Kennedy, sous le mandat de Johnson.
« @MS, je me souvienss »
Pas concernée.
Je pense qu’on a touché le fond.
Rapidement zappé sur la grande bibli, hier soir, je suis tombée sur un petit gabarit, très efféminé, qui expliquait appartenir au genre masculin, sans être mâle, et en même temps être l’enfant de goldorak et de Candie.
Il se prétendait historien.
Enfin c’est ainsi que toute ouïe, Busnel, flagorneur comme jamais, s’adressait à lui et buvait ses paroles.
C’est la première fois qu’il passait du goldorak et du candude à la grande librairie.
Slimani, avec son papa qu’avait des bouquins jusque-là, etait ravie.
Pzs Candude, ni Candie, mais Candy:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Candy_Candy
Ce serait bien que la semaine prochaine, Busnel invite un pote de Son Goku.
@étrangement, la RDL n’a pas réagi à cette « affaire »
(je n’ai aucune envie d’ en débattre )
Moi non plus. Il faut croire que Charlie n’est plus en odeur de sainteté.
Il est un peu plus de 5h45, heure de Partis, le 21/01/2021, Et Al, et j’ai de la route à faire.
@étrangement, la RDL n’a pas réagi à cette « affaire »
(je n’ai aucune envie d’ en débattre )
Moi non plus, mais les gazettes people indiquent que le compagnon de C. Kouchner est à la direction du canard « le monde libre ».
en ce qui me concerne ,écrire « je n’ai pas envie de » débattre s’interprète comme comme un refus de m’ expliquer avec quelque contributeur / trice que ce soit ;
« débattre » n’est pas « obligatoire » (comme un masque aujourd’hui); il est étonnant que des contributeurs /trices ne l’aient jamais conçu; la question est bien celle des « lois » (de participation)
Moi non plus je ne debats pas sur la rdl.
La très attendue Christine Angot sera sur France Inter, tout à l’ heure à 8h20, pour » l’affaire « .
On le sait bien que vous ne débattez jamais, MS, trop incapable pour ça. Vous vous contentez d’insulter, d’insinuer, d’aboyer.
Bonne route et attention aux platanes !
« mais les gazettes people indiquent »
Excellentes sources à votre niveau, MS !
« Je pense qu’on a touché le fond. »
En ce qui vous concerne, vous ne l’avez jamais quitté, le fond, MS.
« je tiens à dire que refuser de raconter »
Mais vous ne faites que ça, vous raconter, et alii !
Murder Most Foul
—
Citation de Macbeth.
Pas sûr que Shakespeare ait eu le Nobel, lui.
Dylan sans voix, ni inspiration musicale dans son dernier disque.
Time Out Of Mind, sa dernière belle création.
@Dylan sans voix
On entend cette ritournelle depuis 1961.
une chose est raconter(narratif), une autre disputer, une autre justifier STRICTO SENSU, une autre encore demander, une autre imposer des règles de »jeu »,une autre SE(?) VENDRE au temps des questions identitaires;je reconnais que ce n’est pas « simple »
« Foul is fair And fair is foul », Bloom,ceci très au delà de la Préface de Cromwell…
if you knew time as well as I do
Lewis Carroll
hello, BLOOM
non pas time , mais Time!
Évidemment, Christine Angot a été magistrale.
Sinon, j’ai aussi écouté B. Stora, sur la même fréquence, avec plus d’inquiétude sur le rendu du » rapport ». Et contre toute attente, bien qu’un peu forcé à dire clairement le rôle de Mitterrand dans cette « affaire « , avec un peu d’ellipses… c’est un rendu très apaisé, avec un souci d’objectivité.
Et bien sûr, je ne peux que conclure: merde au harceleur analphabete.
Suis très surpris par les propos d’etalii et d’S-MS (je cite) « il se trouve que j’aime bien le dessin de X.GORCE qui suite aux effets de sa réception a quitté le monde; étrangement, la RDL n’a pas réagi à cette « affaire » »…
Sans incarner la RDL, je me souviens néanmoins avoir posté ceci, hier matin (Trump était encore président des USA, ce qui n’est plus le cas ce matin) qui arrivait trop tôt sans doute. Ce post n’invitait à aucun DEBAT, je crois que rôz l’avait capturé).
———–
Janssen J-J dit: à
Les excuses du Monde pour avoir publié le dessin du talentueux Xavier Gorce, ironisant sur Finkie… : « Un petit pingouin demande à un plus âgé : « Si j’ai été abusé par le demi-frère adoptif de la compagne de mon père transgenre devenu ma mère, est-ce un inceste ? »… Et voilà où nous mène l’hystérie suscitée par ce fait divers mondain… Ras le bol !… A bien fait de claquer la porte, l’indégivrable Xavier… ! Bravo, ton honneur est sauf, et celui du journal Monde, déjà passablement écorné, continue son titanic-sme Irai point tenter de le repêcher.
_________
Bàv, (21.1.21_9.40)
ce serait bien si quelqu’un proposait « les réalisateurs qui ont joué -comme acteurs-dans leurs films! (je pense à Orson et Alfred)
bonne journée
A 08h 20 ?! Mais je dors moi à 08h 20.
‘Foul’ et ‘fair’ sont un vieux couple ‘alliteratif’, PR.
« So foul and fair a day I have not seen, » les premiers mots prononcés par Macbeth, faisant écho aux ‘Soeurs Etranges, en route pour un monde où s’inverseront les valeurs…
Quand apparait le fantôme de son père, Hamlet sait qu’à Elseneur aussi, le ‘fair play’ n’est pas de mise. » Something’s wrong. I suspect some foul play. »
Trois siècles plus tard, dans Crazy Jane Talks with the Bishop, Yeats reconvoquera le compagnonnage des contraires:
`Fair and foul are near of kin,
And fair needs foul,’
Postérité du monde mouvant, toutes frontières brouillées…
@Bloom
tout le monde sait que je vais dire que Derrida aimait commenter « time is out of joint »et le traduisait « le temps est hors de ses gonds »
donc des liens
Ce qui est remarquable dans le temps réel, c’est que nous accédons à un événement que nous ne vivons pas. Il nous arrive par les images, nous croyons le percevoir sur un mode immédiat, mais l’événement n’est pas présent. Il est enregistré, différé (même si l’écart de temps est imperceptible et les intervalles spatiaux rétrécis). La technique s’interpose. Dans la synchronie supposée, une différance est inscrite. Le temps purement réel n’existe pas : il n’y a qu’un effet de temps réel, qui est un jeu de traces.
Par l’interprétation, la lecture, l’événement nous arrive de nouveau. Cette expérience est spécifique de la modernité technique. C’est l’essence même du cinéma. Nous enregistrons ce qui s’est passé, nous imprimons une nouvelle empreinte qui, elle aussi, présentifie l’événement.
Sans ce délai ou cet intervalle, il n’y a pas de mémoire possible.
sur idixa
la poétesse de l’inauguration (de Biden)
Amanda, née en 1998 à Los Angeles, est une poétesse et militante américaine.
Originaire de Californie, Amanda Gorman grandit à Los Angeles. Elle est élevée par sa mère, une enseignante du nom de Joan Wicks, avec ses deux frères et sœurs. Elle a une sœur jumelle, nommée Gabrielle Gorman, et également militante.
Amanda Gorman déclare avoir grandi dans un environnement où l’accès à la télévision était limité. Enfant, elle grandit avec un trouble de la parole. Sa mère l’encourage vivement dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.
Hypersensible aux sons, elle souffre d’un trouble du traitement auditif. Elle fréquente l’école privée New Roads à Santa Monica, de la maternelle à la terminale. En 2014, elle est choisie comme jeune poétesse lauréate de la ville de Los Angeles.
Discours d’Amanda Gorman à la Bibliothèque du Congrès, Washington, district de Columbia, juillet 2017.
En avril 2017, Amanda Gorman est nommée comme la toute première poétesse officielle de la jeunesse des États-Unis. En 2020, elle obtient son diplôme de sociologie de l’université Harvard.
Elle est la poétesse invitée à l’inauguration (inaugural poet) du 46e président des États Unis, Joe Biden. Elle lit un texte écrit après l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021, The Hill We Climb.
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2021/01/armanada-gorman-po%C3%A8te-nationale-des-%C3%A9tats-unis-.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29 [
J’ai commencé mes cours à l’université… Je sais que DHH hausse un peu les épaules sur l’inutilité d’un tel cursus, mais néanmoins, perso je fais mon miel des cours magistraux.
La première constatation (outre la constatation de la jeunesse des enseignants, grands dieux, on dirait encore des enfants à mon sens !) est que peu d’entre eux utilisent la visioconférence. trop complexe, incompatible avec leur vie privée (enfants turbulents précise l’une d’entre elle) : du coup, les cours sont mis en ligne sous forme de fichiers word ou en pdf. Et je trouve le premier cours suivi ainsi (sur « la mélancolie et l’ennui ») diablement riche et dense. Plus que pour le cours (sur « alcools » d’Apollinaire) mis lui en visioconférence, et beaucoup moins dense, plus scolaire en fait.
La seconde constatation, c’est que les très jeunes étudiants n’ont pas plus que moi la maîtrise de l’outil informatique. L’appel du prof à « brancher les caméras » s’est soldé par un échec : sur 45 élèves, seul deux ou trois disposaient du matériel adéquat, ou de la maîtrise de ce matériel. Du coup, ma propre incapacité à me « dépatouiller », comme nous le faisons tous, de ces étranges et merveilleux outils d’internet me paraît bien moins grave, et moins handicapante.
La troisième constatation est que je n’oserai jamais intervenir directement pendant les cours, surtout les visioconférences. Les jeunes élèves ont si visiblement besoin d’échanger, et le confinement pèse tellement sur leurs épaules ! Rien ne vaut, pour de vrai, un cours magistral devant une salle ; ne serait-ce que pour les échanges « après-cours », où les étudiants confrontent leurs « ressentis » (« le prof est-il bien ? Le cours est-il fructueux ? Où as-tu trouvé ton édition commentée du livre étudié ? Etc.) ; tout ceci disparaît à cause de la pandémie, et franchement, je plains de tout coeur les étudiants, réduits au pain sec et à l’eau du « chacun chez soi, chacun pour soi ».
Je suis débarrassée, de par mon statut, des exercices, travaux dirigés, perspective des examens. Cela me permet d’accéder directement aux connaissances, avec l’aide des professeurs. Certes, je pourrais trouver le même savoir dans les livres, mais il est tellement plus facile de se laisser guider…
Je crois donc, contrairement à ce que je pouvais craindre, que je vais faire mon miel de cette expérience. Et qui sait ? L’an prochain, abandonner le statut d’auditeur libre pour m’inscrire en L3 et tenter directement la licence ? Au vu de mes premiers cours, cela me paraît tout-à-fait envisageable…
Et puis l’université, même attaquée de toute part, même décriée, reste tout de même un des rares endroits où un certain contre-pouvoir peut encore s’exercer : celui du savoir… Même s’il s’agit aujourd’hui d’un enseignement « de masse », galvaudé et sous-doté…
@ B., @ Patrice Charoulet, et le cas échéant, @ Herdéliens capables de lire attentivement un argumentaire jusqu’au bout… -> ce petit catéchisme personnel à l’égard de « l’affaire Duhamel-Kouchner » et à l’usage de l’enjeu sociétal de la criminalisation de l’inceste.
1 – Dans le débat public visant à incriminer l’inceste pour le criminaliser, ma réaction instinctive est toujours et d’abord celle de la provocation à rebrousse-poil générale. Comme une réaction vitale de mise à distance des phénomènes de meute…
2- Elle consiste à dénoncer (ou à ironiser sur) l’hystérie qui s’est emparée des farouches partisans vertueux du lynchage des « bourreaux », au nom des « victimes ».
3 – En prenant le temps de rappeler d’abord les arguments de celzéceux qui « relativisèrent » la pédophilie ou l’inceste pédophile…, pour au moins tenter de comprendre leurs attitudes moins rigoristes ou plus relativistes, ce qui ne revient aucunement à les excuser post hoc, a fortiori à les justifier moralement. Il s’agit juste, par exemple, de réentendre les arguments d’un pédophilie assumé emblématique comme le fut Tony Duvert (en 1981) ou d’autres, avec des arguments parfois spécieux mais au moins explicables par leur hantise de voir se perpétuer une trop longue histoire de chasse aux sorcières à l’égard de toutes les minorités sexuelles de l’histoire, à une époque dite de « libétralisation des moeurs ». Ou d’expliquer un Finkie (aujourd’hui, en 2021) par sa hantise de voir revenir au premier plan les effets de l’antisémitisme de masse…, et par contrecoup, sa propension à vouloir individualiser des cas d’espèce pour au moins s’exonérer de faire partie de ces nouvelles meutes oppressives, quitte à jouer les boucs-émissaires. Ce qui ne veut pas dire pour lui de vouloir inverser les rapports de « culpabilité » respectifs des victimes et des bourreaux.
4 – Une fois rappelés ces éléments de contexte, comment se positionner au sein de la lutte légitime contre les souffrances des « victimes de l’inceste » pour les faire cesser ou au moins de les diminuer ?
5 – Avoir au moins l’honnêteté de dire n’en avoir jamais été. Ni violé, ni violenté, ni abusé, ni abuseur, ni tenté d’abuser… Reconnaître que c’est là une chance extrême qui nous distingue radicalement de celzéceux qui n’ont, hélas, pas eu cette chance… Ensuite, s’accorder le droit d’en parler de manière plus rationnelle qu’affective, au nom de cette chance, dans la disputatio de la RDL, en essayant de ne pas mélanger les arguments affectifs aux arguments en raison distanciée. Autrement dit, de tenter de dissocier le « problème social » du « problème personnel » (sachant bien qu’on ne peut guère opérer cette dissociation quand on porte en soi ce traumatisme inaugural. – Même Ch. Angot n’y arrive pas tout à fait, en dépit de ses considérables efforts…-
6 – J’admets volontiers que si je ne peux pas me battre A LA PLACE des victimes réelles d’inceste, j’espère néanmoins, en prenant fait et CAUSE pour leur combat juridique, pouvoir énoncer quelques certitudes normatives (de nature pratique et idéologique). Les voici :
-Je me battrais CONTRE la promotion de l’imprescriptibilité pour l’auteur de ce crime individuel.
– Je me battrais CONTRE l’idée d’une peine d’emprisonnement « plancher » pour l’auteur de ce crime.
– Je me battrais POUR l’abolition de la notion de « consentement de la victime » comme excuse atténuante de la responsabilité de l’auteur de ce crime.
Bàv (21.1.21_10.57)
« La seconde constatation, c’est que les très jeunes étudiants n’ont pas plus que moi la maîtrise de l’outil informatique »
…décrète Clopine sur la base de caméras non activités pour d’innombrables raisons possibles…
activées
En fait, « murder most foul » est une citation de Hamlet et pas de la pièce écossaise. Autant en emporte le moi…
Ghost
Murder most foul, as in the best it is,
But this most foul, strange, and unnatural.
Meurtre des plus infâmes, comme il l’est souvent
Mais celui-ci encore plus infâme, inhabituel et contre nature.
Et alii, la traduction de Derrida pour « The time is out of joint » est bien en accord avec la métaphore empruntée à la menuiserie. Tout dépend de comment il traduit ensuite « to set it right », qui impliquerait qu’il échoit à Hamlet de le « réparer ».
Desprats, lui, choisit la métaphore chirurgicale, et traduit par « disloqué », faisant d’Hamlet un rebouteux qui doit « remettre en place » le temps.
Time is out of joint. O cursed spite
That ever I was born to set it right!
Le temps est disloqué. O destin maudit
Pourquoi suis-je né pour le remettre en place.
On perd la rime, mais on garde le sens. Dans toutes les langues, il part quand même du mauvais pied, le « sweet prince » en passe de devenir serial killer…
Musique !
incapable à l’ordi(je ne sais PLUS mettre les italiques (j’ai su), mais un entretien d’un savant que j’aime bien: E.K
https://www.dailymotion.com/video/x7tn57g
« « les réalisateurs qui ont joué -comme acteurs-dans leurs films! (je pense à Orson et Alfred) »
Alfred n’a jamais joué dans ses films, mais seulement fait des apparitions. Et il y a aussi des réalisateurs qui ont joué dans d’autres films que les leurs. François Truffaut par exemple.
Le parangon des acteurs réalisateurs c’est Charlie Chaplin dont les films sont impensables sans Charlot !
Après ça, la liste est longue…
Faites vos jeux, dont la règle est imposée par et alii !
Alfred n’a jamais joué dans ses films, mais seulement fait des apparitions. Et il y a aussi des réalisateurs qui ont joué dans d’autres films que les leurs. François Truffaut par exemple.
Le parangon des acteurs réalisateurs c’est Charlie Chaplin dont les films sont impensables sans Charlot !
Après ça, la liste est longue…
Faites vos jeux, dont la règle est imposée par et alii !
« « les réalisateurs qui ont joué -comme acteurs-dans leurs films! (je pense à Orson et Alfred) »
Alfred n’a jamais joué dans ses films, mais seulement fait des apparitions. Et il y a aussi des réalisateurs qui ont joué dans d’autres films que les leurs. François Truffaut par exemple.
Le parangon des acteurs réalisateurs c’est Charlie Chaplin dont les films sont impensables sans Charlot !
Après ça, la liste est longue…
Faites vos jeux, dont la règle est imposée par et alii !
Faire une apparition dans son film n’est pas jouer, et alii.
« « les réalisateurs qui ont joué -comme acteurs-dans leurs films! (je pense à Orson et Alfred) »
Alfred n’a jamais joué dans ses films, mais seulement fait des apparitions. Et il y a aussi des réalisateurs qui ont joué dans d’autres films que les leurs. François Truffaut par exemple.
Le parangon des acteurs réalisateurs c’est Charlie Chaplin dont les films sont impensables sans Charlot !
Après ça, la liste est longue…
Faites vos jeux, dont la règle est imposée par et alii !
test
MS, pas concernée, vous écriviez à l’époque sous un autre pseudo, lvdlb, et je me souviens également d’une réaction à votre conte pour enfant d’un intervenant qui ne fréquente plus ce blog où apparaissait clairement le mot » viol », parce que dans ce qui ėtait conté il était question d’une dėfloration au doigt, aux doigts peut être. Néanmoins la petite fille avait saigné. Je n’affirmerai pas qu’il s’ agissait d’un element de votre biographie cependant ma mémoire ne defaille pas au point d’avoir oublié ce petit texte rédigé par vous.
Yes, Clopine, certains étudiants ont même du mal à maitriser word, et les codes d’échange par mail…
En revanche, très forts sur l’usage ludique de la webosphère…
(Pas mal de profs sont technophobes, surtout dans les « humanités », et pas que les vieux tromblons, barbons, cons, etc…)
@Paul Edel,
« Il faut relire » rapelle les injonctions peu civilisées des année 60-70. Dans une situation carrement moins ideologisée et plus soft — ou moins psyco-rigide — que celle qu’on a connu ces années-là, un conditionnel serait plus acceptable.
C’est bien de reprendre les choses là où tu les avais laissées. Après une très longue parenthèse, te voilà redevenue étudiante à Rouen !
Le temps retrouvé ?
Toutafé OK avec vous, RM, c’est ce que j’essayais de lui dire… IL FAUT, une vieille déformation idéologique de ces temps là… Je vous impose mon autorité, car j’ai des bagages culturels consistants, hein…
@MS, pas concernée
Définitivement non. Pas concernée.
Pardon pour ces doublons, je n’arrivais pas à poster ?
Les pros de la visio, ( lorsque longue et inutile) ceux qui ont tout compris de l’usage: rejoindre la call, couper le micro, la cam’, et aller boire un café, c’est ce qu’on appelle du présentiel virtuel.
Le problème c’est lorsqu’on vous appelle…t’es là ?…Pas là.
Pour info, Lady Gaga était habillé par Daniel Roseberry, designer et directeur créatif de la maison Schiaparelli.
Ce « il faut relire » est plus une invitation qu’une injonction ou un ordre, voyons, renato et JJJ !
Votre mémoire connait des défaillances, nous sommes nombreux àrencontrer ce genre de problemes. Nous occultons parfois ce qui est trop douloureux au souvenir. Cela dit, vous ne manquez pas d’imagination litteraire, la qualité de ce court texte m’avait enchantée.
Elle est cinglée, ou quoi ?
Welcome back from Krypton, dear Bouguereau.
indeed, oublié que le gros Turc fouetteur avait de la bouteille en cinéma. beaucoup de séries B des années septante tournées à Istanboule. l’étrangleur ottoman avait la cote chez le spectateur nordique vautré dans sa démocratie ramollissante. Les copies ont viré orange, couleur de l’époque.
Elle a une de ces merdes dans la tête, une infection. Incroyable.
Que cela vous plaise ou non, Jacques, « il faut » est une injonction.
En fait, il me semble que lorsque Paul Edel dit « Il faut relire Sartre », il s’adresse surtout à lui-même. Ce qu’il a fait. Donc un impératif plus qu’un conditionnel, renato.
Pour réécouter Christine Angot, c’est ici, et c’est magistral :
Son texte le plus violent, peu connu, est paru en 1990, bien avant » l’inceste » en 1999. « Vu du ciel »
Pas du tout, MS, je necressemble pas à celui qu’il vous plaisait de décrire comme ėtant mon mentor. Commecsi j’en avais besoin. Ce que je remarque chez vous est queccomme vous appartenez au monde de la bonne bourgeoisie, cela vous paraitvvouscdonner tous les droits et vous exonerez des regles elementaires du savoir-vivre et de ce qui devrait régir l’echange d’arguments sur ce blog, surtout lorsque l’on trouve à souffrircde la marchecdu monde. A tout les coups, si cela ne vous plait pas, ça se termine par un cul de sac, celui de l’invective, de l’insulte ou de l’insinuation mensongère.
Ouh la la j’ai chopé la ch’touille.
Elle a la bâve, en plus. Beuurk.
Vite couper tout. Lol.
Exonerer, excusez les autres, merci.
MS, votre couverture est pleine de trous. Je n’aime pas trop Angot.
« Vu du ciel » d’Angot est un texte violent, à destination des adultes coupables.
Il mérite d’être ressorti du placard, car il contient tous les germes d’une œuvre qui allait venir.
B, Christine Angot est l’écrivain qui va le plus loin dans la problématique de l’inceste. Sa reconnaissance identitaire par son père est étroitement lié à cet inceste, qu’il a pratiqué sur elle et qui draine toute son oeuvre littéraire.
Le plus étrange est que sans cet inceste serait-elle devenue l’écrivain qu’elle est ?
Rien de moins sûr…
Encore un commentaire avalé par la machine ! Donc je disais avoir apprécié les paroles de C.Angot sur F.Inter et le raisonnement en cinq points de JJJ, ici.
Pour le rapport Stora, c’est ici :
Le message est bien clair: tous ces livres, tous ces films, -et il y a pléthore-, ne servent à rien, s’il n’y pas de geste politique fort.
Le conditionnel est la forme qu’il aurait fallu employer, Jacques, mais peu importe : à chacun ses opinions.
une proposition n’est pas une règle!
moi, je m’en fiche je ne me dis pas cinévore
bonne journée
Ce n’est pas une question d’opinion, renato.
« Un jour, Paul Verlaine exhibe son jeune prodige devant Théodore de Banville, un des chefs de file des Parnassiens avec François Coppée. A son domicile, Rimbaud lui récite Le Bateau ivre : « Comme je descendais des Fleuves impassibles… » A la fin de la lecture, après les éloges d’usage, Banville lui suggère poliment de remplacer le mot « bateau » par « vaisseau », plus suggestif selon lui. Et il lui conseille de commencer directement, pour la bonne compréhension du lecteur, par : « Je suis un bateau qui descend… » Rimbaud marmonne entre les dents à l’adresse de Verlaine : « Le vieux con ! ».
« une proposition n’est pas une règle ! »
C’est ce que j’essaye d’expliquer à renato, et alii !
Paul propose de relire Sartre avant d’affirmer péremptoirement que ses romans ne valent rien.
Libre ensuite de penser ce que l’on veut…
Hamlet, pastiche:
There are more words in Amanda’s poem than are scribbled in all your tweets, Donald.
Très bonne nuit Shakespeare sur F Culture il y a peu, notamment une conférence de 1965, « William Shakespeare en France », par Francis Ambrière, prix Goncourt 1940 (décerné en 1946)d’où le grand Voltaire ne sort pas grandi, sinon comme pompeur des tragédies du Barde. De toutes façons, plus personne ne lit (et encore moins met en scène)les pièces du premier intello de l’histoire: on préfère l’original à la copie.
Jazzi, tu m’as mal lu. Je défends les romans de sartre…avec acharnement et passion!
Hamlet, pastiche:
Il y a plus de mots dans le poème d’Amanda que dans tous tes touites réunis, Donald.
Très bonne nuit Shakespeare sur F Culture il y a peu, notamment une conférence de 1965, « William Shakespeare en France », par Francis Ambrière, prix Goncourt 1940 (décerné en 1946)d’où le grand Voltaire ne sort pas grandi, sinon comme pompeur des tragédies du Barde. De toutes façons, plus personne ne lit (et encore moins met en scène)les pièces du premier intello de l’histoire: on préfère l’original à la copie.
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LE SOUS-TITRAGE SOURDS ET MALENTENDANTS AU CINÉMA
Le sous-titrage des films en français pour les publics sourds et malentendants obéit à un code couleur et à des règles de placement particulières. Au niveau de l’exploitation cinématographique, il est annoncé « VFST » dans les programmes des cinémas proposant des séances adaptées pour ces publics. Dans les vidéos de ce chapitre, une sous-titreuse nous explique son travail au laboratoire, puis des associations et des exploitants témoignent de l’apport de ce sous-titrage visible à l’écran par tous, et de leur expérience d’organisation d’une offre adaptée.
« Il faut » est une injonction, mais comme dit pru importe — cela dit la katastrophe vécue actuellement par la kulture se comprends aisément.
Excellents Chemin de la liberté, en effet.
Perso, le plus grand texte de Sartre est ‘Les Mots’.
Quant à ses reportages de 1945-6 aux États-Unis, ce sont des bijoux d’intelligence du pays.
Jean-François Cornu traduit de l’anglais pour l’audiovisuel et l’édition depuis 1985 et mène parallèlement des recherches sur la traduction/adaptation audiovisuelle. Son ouvrage consacré à l’histoire et à l’esthétique du doublage et du sous-titrage1 retrace l’évolution des deux grands modes de traduction du 7e art, depuis l’apparition du cinéma parlant à la fin des années 1920. Il évoque dans cet entretien sa démarche et le fruit de ses recherches.
Le doublage et le sous-titrage. Histoire et esthétique paraîtra prochainement aux Presses universitaires de Rennes. À qui s’adresse cet ouvrage ?
2Dès les phases initiales de ma recherche pour la thèse de doctorat, dont il est une version enrichie et mise à jour, j’ai eu l’intention d’en faire un texte accessible à n’importe quel lecteur s’intéressant au cinéma et susceptible de lire, de la même manière, un ouvrage sur le montage, le métier de chef opérateur, la réalisation, etc. J’ai cherché à raconter une histoire, tant dans la partie historique qui s’y prête particulièrement bien, que dans celle, plus personnelle, qui aborde la dimension esthétique du doublage et du sous-titrage. La collection des Presses universitaires de Rennes dans laquelle il va paraître, « Le Spectaculaire/Cinéma », a déjà à son actif quelques titres spécialement consacrés au son et à la parole au cinéma.
https://journals.openedition.org/traduire/614?lang=es
Jazzi, voilà le début mon « papier » sur le « Sursis » magnifique roman de Sartre:
« On a dit beaucoup de mal de la trilogie romanesque de Sartre « les chemins de la liberté » en 1945, et depuis la rumeur veut que Sartre soit un piètre romancier
On a tort.
Je viens de relire avec passion « Le sursis » de Jean-Paul Sartre »C’est un roman électrisant dans sa narration, son brassage des personnages de toutes les classes sociales.. ce « peuple francais » qu’il avait vu de prés dans son baraquement,pendant la drôle de guerre » en Alsace..Allez trouver ça aujourd’hui dans la rentrée littéraire où chacun est dans son petit pré carré et dans solitude anonyme, enfermé dans son autofiction dans un immense embouteillage éditorial..oui, le roman de Sartre est né d’une salutaire colère contre la fatalité historique.il n’y a pas de « fatalité » historique.
Bloom, oui « les mots » est excitant sur le style concis,presque élégance XVIII° siècle..Mais je trouve que la crise et la révolte exprimée dans « la nausée » puis l’incroyable trilogie des « chemins de la Liberté « , son fracas populaire, son unanimisme , la richesse des groupes sociaux, et cette ambiance sinistrement « carnavalesque »de français paumés, en dérive, en 39-40.. ça forme un tableau de la réalité sociale française, avant et pendant la guerre 40 d’une richesse documentaire exceptionnelle. violence , fraternité et intelligence globale de l’époque! A méditer.
« la katastrophe vécue actuellement par la kulture »
Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela, renato ?
RISSET jacqueline traductrice pour Fellini aussi
a publié son autobiographie : La parution de son autobiographie, Les instants, les éclairs, a fait sensation en 2014
RISSET /
3« Ils trouent la mémoire, ils révèlent, se vantent. Disent que par eux la vie vaut d’être vécue, même s’ils sont infimes, insignifiants, ou paraissant tels. On ne peut en réalité les juger à la mesure des autres moments ou aspects d’existence. En tout cas, c’est à eux qu’il faut revenir. C’est pour eux, peut-être, qu’a un sens le « il faut ». Tout d’abord s’adresser aux premiers, ceux de l’enfance. C’est d’elle qu’arrivent les images suspendues, détachées, lumineuses, celles qui font saisir la logique de la foudre. Il faut et il suffit, peut-être, que l’image soit détachée, séparée par son propre choix des autres images, et du flux qui les portait.
Oui, Paul.
On trouve toujours les créatifs, d’un côté, et les négatifs, de l’autre, qui saisissent toujours le moindre prétexte pour justifier leur rejet des premiers.
Entre les deux, il y a aussi les caractériels, tel JJJ, qui obéissent à leurs humeurs.
Et puis chacun a sa grille de lecture.
Moi je note une certaine similitude dans ta démarche (de retour aux sources) avec celle de Clopine…
LIEN DONN2/
C’est flagrant dans Jeunes Filles en uniforme (Mädchen in Uniform, Leontine Sagan), un film de 1931 dont les sous-titres français sont signés Colette. Les changements de plan n’ont aucune incidence sur le repérage des sous-titres. Ce sous-titrage est intéressant, parce qu’il témoigne d’une volonté de restituer une langue particulière. C’est sans doute là que réside l’apport de Colette, qui n’a pas réalisé elle-même la traduction, mais a adapté une traduction littérale et mis sa patte dans le style et la façon de parler des différents personnages.
d’une richesse documentaire exceptionnelle.
—
Exactement ce que l’on trouve dans ses reportages américains, si je puis me permette d’insister. Il est plus que temps de réhabiliter Sartre écrivain.
C’est ainsi aussi que, quoi que je dise, quoi que je propose ici, et alii ne soulignera que mes fautes d’orthographe.
C’est ainsi…
Jazzi, tes catégories me font rire.Sympas.
Pour obéir à la règle du jeu de et alii, je citerais, dans des genres et à des époques différentes, Sacha Guitry et Fassbinder. Roman Polanski aussi…
Toujours divertissant l’usage du mot « créatif » par Jacques !
Tres interessant Et Al, a propos du support images.
Je n’avais pas perçu toutes les possibilités, et c’est fondamental, lorsqu’il s’agit d’adapter un texte , mettons un roman, à l’écran.
J’ai du lire cela:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Images_par_seconde
Le nombre d’images par seconde.
Cela m’avait frappée a la lecture du livre de Mauvignier, » histoires de la nuit ».
Une histoire qui se prêterait très bien à une adaptation cinématographique, tant l’histoire est un bon scénario.
Et puis m’est venu un doute, car à mesure que l’action s’accélérait et se tendait, le nombre d' »images » littéraires par seconde avaient tendance à augmenter dans un très très court laps de temps, un effet stroboscopique litteraire absolument remarquable. Et a rendre à l’écran cela paraît presque impossible.
@ jzmn, /@ il y a aussi les caractériels, tel JJJ, qui obéissent à leurs humeurs » (calculées)
Peut-être… mais l’,ntéressé est aussi capable de prendre le temps d’argumenter… (cf l’affaire de l’inceste)… Je ne sache pas que vous ayez su faire autant, en dehors de peaufiner les tartines de votre roman-vérité. Je n’entre pas en conflit avec vous, ni avec P Edel et je sais faire amende honorable. Mais laissez moi vous dire que vous êtes autant susceptibles l’un que l’autre; comme tout le monde icite à des degrés divers. Je ne vois pas en quoi je sortirais du lot.
Si je prétends comme Bloom que je préfère « les Mots » à la trilogie des Chemins de la liberté, et que je n’irai pas les relire, je n’apprécie pas trop qu’on vienne me reprocher de NE PAS RELIRE LE ROMANCIER SARTRE, sur injonction (comme le soutient RM) ou conseil d’ami… Merd’alors !…
Est-ce assez clair, jzmn…? Que vous vouliez rentrer dans les bonnes grâces de pauledel, après que vous vous soyiez écharpés, OK, mais ne le faites pas sur les dos des autres, SVP, en essayant de trouver aux autres des pseudo excuses un brin humiliantes. Merci.
renato, je crois que nous avons tous besoin de divertissement. Ce qui n’empêche pas la réflexion ! On apprend très bien aussi en s’amusant, d’où l’importance du Je(u)…
Pour moi, un des plus grands réalisateur-acteur, et alii : Pier Paolo Pasolini !
« Merci. »
Pas de quoi, c’est gratuit, JJJ !
En plus pour ce roman de Mauvignier, il faudrait changer la vitesse de projection, en fonction de chaque personnage qui n’ont pas du tout la même perception de l’action en cours. Ah oui, riche réflexion.
Ma pauvre Marie Sasseur en retard de plusieurs trains !
Il y a longtemps que l’on a expérimenté la désynchronisation entre le son et l’image au cinéma.
Un exemple extrême, ici
https://www.bing.com/videos/search?q=l%27homme+atlantique&docid=608023746013430410&mid=565CFB04F2976CF1AF48565CFB04F2976CF1AF48&view=detail&FORM=VIRE
Qui a causé de synchroniser ou désynchroniser le son ?
A part le harceleur analphabète, nul incompétent et hargneux ?
Le nombre d’images par seconde, oui un vrai défi pour qui portera ce roman de Mauvignier à l’écran.
Qui a causé de synchroniser ou désynchroniser le son ?
tèrezoune veut sfaire doubler pour les scènes de cul
Pas de quoi, c’est gratuit, JJJ !
va tfaire enlécu baroz..et pour bonbon
Et toi ducon tu doubles bien mal.
Restes en a D, ce sera plus clair.
Moi je note une certaine similitude dans ta démarche (de retour aux sources) avec celle de Clopine…
chpensais qu’cétait une telle ratasalope que t’en quittait lassouline..quel créatif tu fais
Y’a plus que ta mère qui ne te reconnait plus. ptdr.
le gros Turc fouetteur
il fait le gros copin de sting le fluet dans dune..une paire dans chaque main quil dit le baron harkonène
Une histoire du cinéma turc Naissances et renaissances Aliénor Ballangé Numéro 267, juillet–août 2010 URI : https://id.erudit.org/iderudit/63506ac
d’où le grand Voltaire ne sort pas grandi
sapré kabloom..
ce que dit voltaire est parfaitment passionnant..mieux..mirobolant..et je le répète aprés toute l’europe..l’anglais compris..comment comprendre quau sorir de la guillotine..les pieds plein de sang on pouvait défaillir a une pièce de sakespeare..l »un est devenu notre famillier..l’autre un étranger de l’ancien régime..c’es beaucoup..beaucoup perdre de shakespeare
Sur l’inceste, le cinéma plus fort que la littérature !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Film_traitant_de_l%27inceste
J’ai rien compris.
Quelqu’un peut me faire un résumé ?
Et est-ce que on peut avoir des cheques psy pour tout le monde ici ? Pas que pour Clopine qu’est étudiante en informatique avancée.
« Les souffrances améliorent l’homme, disent-ils ; étant donné les résultats j’essaierais avec bonheur. »
Snoopy
Oups ! avec bonheur > avec LE bonheur
Et est-ce que on peut avoir des cheques psy pour tout le monde ici ?
fais pas çui qui sait pas que le bonheur de bonne clopine c’est une fessée..fais plutôt dla muscu
https://thesardonicobserver.files.wordpress.com/2016/05/drumpfharkonnen.jpg?w=700
Ce que Bloom vise de Voltaire, c’ est l’epigramme sur « Gilles Shakespeare », « Ce singe de génie chez les hommes envoyés. ». Ce qui ne l’ empêche pas de refaire en alexandrins le Jules César, en trois actes purgés de toute shakspearomanie, mais efficace dramaturgiquement. La création par le pastiche dans le but d’éclipser l’ auteur source est un des motifs profonds de la création voltairienne. Cela dit, par rapport à ce que le bon savoyard Ducis fait de Shakespeare, avec ses dénouements optimistes et pessimistes prévus selon le cas pour Macbeth et Othello, Voltaire paraît bien grand.,,., Bien à vous. MC
De bons gestes
L’ amusant, sauf humour anglais, est que Garrick a en grande estime le travail de Ducis. Il est vrai qu’ a l’ époque on joue un Shakespeare revu et corrigé par D’avenant, donc assez loin du texte original, D’avenant ayant reçu l’ ingrate mission de « traduire « et édulcorer Shakespeare pour les sujets du Roi Jacques…
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