Vraiment, la France fut le laboratoire du fascisme ?
Pour une fois, on ne reprochera pas à un intellectuel de s’être résigné au livre d’entretien sur « saviesonoeuvre » en lieu et place de Mémoires dûment sortis de sa plume même. D’abord parce que, eu égard à la matière brassée par ses recherches, à l’extrême diversité de ses sources, à son érudition souvent impressionnante mais touffue, à la complexité théorique qui y est parfois à l’œuvre, il n’est pas toujours aisé de suivre Zeev Sternhell dans ses raisonnements ; d’autre part parce qu’il ne s’est jamais considéré comme un écrivain d’histoire ; enfin parce que ses thèses sur le nationalisme français ayant souvent suscité des controverses, du moins en France, il était de bon augure qu’un interlocuteur le poussât dans ses retranchements. Voilà pourquoi Histoire et Lumières. Changer le monde par la raison (361 pages, Albin Michel), recueil d’entretiens de l’historien israélien avec le journaliste du Monde Nicolas Weill, était espéré et attendu. Cette longue conversation, dont on ne doute pas qu’elle a été longuement réécrite et peaufinée par son auteur, savant d’une grande précision et d’une rigueur certaine, était la forme la plus adaptée pour populariser sa vision du monde.
Dans sa dimension purement autobiographique, le livre est passionnant. On y découvre dans toutes ses nuances la matrice d’une pensée. Car il est difficile, pour lui comme pour tout autre, de dissocier ses engagements d’universitaire et d’intellectuel de son cheminement intime. Né en 1935 dans une famille juive de la grande bourgeoisie de la région de Cracovie, tôt orphelin de parents qui furent déportés, réfugié auprès de sa famille à Avignon pendant la guerre, il a conservé de ce temps-là un « sentiment de solitude » qui ne l’a pas quitté durant toute son enfance et sa jeunesse. Même s’il a fondé une famille par la suite, il en est resté quelque chose en lui, dans sa solitude de chercheur. C’est en prenant acte de ce trait de caractère qu’il a renoncé à faire de la politique après avoir inspiré la création du parti Meretz et cofondé le mouvement La Paix maintenant : « Je me suis rendu compte que je ne pouvais réussir que là où je ne dépendais que de moi-même » explique-t-il.
Le fameux procès que lui intenta Bertrand de Jouvenel, après sa mise en cause dans Ni droite, ni gauche (1983) n’aurait pas probablement pas eu lieu si Sternhell lui avait rendu visite avant pour l’interroger sur son rapport à l’Allemagne nazie ; or il veut s’en tenir aux textes dans leur jus et les analyser à l’abri de toute justification a posteriori. Il fuit les témoins de l’Histoire pour ne s’intéresser qu’à ce qu’ils ont écrit. Il va jusqu’à se méfier de l’empire que ses propres souvenirs d’enfance pourraient avoir sur la vie qu’il s’est construite ; c’est la raison pour laquelle il n’a pas vu Shoah, le film de de Claude Lanzmann. Le fait est qu’il travaille toujours en solitaire, ce qui n’est pas sans danger car cela peut aussi conduire à une forme d’autisme intellectuel. Il ne frotte son intelligence à celle des autres que dans les textes et le silence des bibliothèques, ou à la rigueur dans le cadre de colloques, réunions dont on sait qu’elles sont souvent des juxtapositions de monologues. Zeev Sternhell, qui vit à Jérusalem où il a longtemps dirigé le département de Sciences politiques de l’université hébraïque, n’est pas seulement, par sa seule volonté, un chercheur solitaire : il est géographiquement isolé de son terrain d’enquête et des bibliothèques et centres de recherches français, ce qui est particulièrement douloureux pour qui a, comme lui, le goût de l’archive. Mais cet isolement a des répercussions sur le plan intellectuel. Un tel parti pris méthodologique, qui se traduit par une absence d’empathie, reflète une absolue indifférence au facteur humain dans les engagements politiques. Loin de s’en défendre, il le revendique. Tout pour les idées !
Il est aussi déterminé dans son attitude « archisioniste » (en ce sens que les Juifs ne devaient plus être à la merci du bon vouloir d’autres peuples mais devaient fixer eux-mêmes leur destin) que dans son opposition radicale à la colonisation des territoires occupés en 1967 qu’il désigne comme « une plaie », « un cancer » et autres métaphores du même type, ce qui lui a valu un attentat terroriste d’un excité de Brooklyn à la porte de son domicile à Jérusalem. Ses pages sur sa fidélité désenchantée à la gauche israélienne, malgré un constat implacable sur sa déliquescence, ses trahisons et sa marginalisation, sa critique des inégalités croissantes en Israël, sont saisissantes d’authenticité.
Admirateur inconditionnel de la laïcité à la française (« une merveille »), tenant les bigots en horreur, il se définit comme un homme de gauche et un laïque absolu, la gauche des droits de l’Homme, de la Révolution française et de la Commune, depuis toujours, et certainement pour toujours ; car s’il y a bien un trait de caractère qui définit Zeev Sternhell, c’est sa constance en toutes choses ; il creuse le même sillon sur la durée et il faut vraiment un séisme intellectuel de très grande ampleur pour lui en faire creuser un autre.
Son expérience d’officier, les quatre guerres auxquelles il a participé, n’ont pas seulement solidifié sa force de caractère ; elle ont appris à l’historien en lui à établir la relativité des points de vue, à ne jamais accorder foi à une source, à se méfier des mémoires et des témoignages. Il se défie de toute historisation des événements qui n’aurait pour effet que de blanchir le nazisme, ce qui ne l’empêche pas de mêler son vécu à l’analyse :
« Il faut toujours se rappeler que chaque juif ayant survécu en Pologne a été aidé par quelqu’un, un catholique. On ne pouvait pas y parvenir tout seul »
Et la France ? C’est l’autre grand thème qui traverse de bout en bout cette autobiographie. La France, et non le fascisme français, en est le fil rouge. Après les années avignonnaises, l’émigration en Israël, un mémoire de maîtrise sur Tocqueville, quatre années d’assistanat à l’université hébraïque de Jérusalem, ce fut à 29 ans la rue Saint-Guillaume à Paris, Sciences Po, et la lecture par hasard des Déracinés qui font de Maurice Barrès « le père du roman politique français ». En y découvrant le culte de « la terre et les morts », il y entendit les échos de l’idéologie du « sang et du sol » (Blut und Boden) allemand. Il s’y jeta à rebours de la science politique empirique, persuadé, quant à lui, du primat des idées « à l’état pur », et donc hélas souvent débarrassées du contexte historique, elles seules permettant d’expliquer la politique. A force de vouloir remonter le plus loin possible en amont, il se construisit un strict cadre conceptuel ramenant tout aux Lumières, qu’on les adule ou qu’on les combatte, quitte à ce que la philosophie politique prenne le pas sur l’Histoire.
Il y a bien à ses yeux dans les élites européennes une tradition des Anti-Lumières qui court du XVIIIème siècle à la guerre froide, et même au-delà puisque le néo-conservatisme américain y est inclus, à la… lumière de laquelle il relit la critique radicale de la démocratie. Mais Sternhell a tellement tendance à remonter à cette source que non seulement il discrédite d’un revers de main les politologues qui ne le suivent pas sur ce chemin (« leur horizon ne remonte pas plus loin qu’une génération en arrière »), souvent par lui méprisés comme « historicistes », que son grand bond en arrière lui fait parfois négliger l’importance de la première guerre mondiale dans l’élaboration des totalitarismes. Tout historien des idées s’accordera avec lui pour trouver une cohérence entre d’un côté Voltaire, Rousseau, Condorcet, Montesquieu, Diderot, Kant et de l’autre, entre Burke, Herder, Taine, Renan, Croce, Spengler. Pour autant, tout débat politique doit-il se relire à l’aune de leur affrontement ? Il y a là quelque chose de binaire qui ne cadre pas avec la complexité, la richesse et la diversité des sources auxquelles le chercheur s’est abreuvé. Au moins a-t-il la bonne foi de reconnaître :
« Je parle de Lumières et d’Anti-Lumières comme de concepts. Je n’en fais pas des moments spécifiques de l’histoire européenne ou grecque. Cela non plus n’est pas toujours facile à comprendre… »
En effet… D’autant que tout à sa logique de démonstration conceptuelle, il nous entraîne sur le terrain des idées dans leur dimension la plus abstraite. (bizarrement, il n’associe le sacré et l’obéissance qu’à la religion, ce qui est pour le moins réducteur). On le suit avec un intérêt croissant lorsqu’il explique pourquoi il faut considérer la droite hostile aux Lumières comme étant elle-même révolutionnaire. Mais il élargit tant et si bien la perspective, incluant tant et tant d’éléments et de facteurs dans sa définition du fascisme, que l’on en vient à se demander plutôt qui n’a pas été fasciste. Les réflexions et les travaux d’Ernst Nolte et François Furet sont par lui balayés pour avoir privilégié la thèse d’un fascisme né en réaction à la révolution de 1917 et à la Grande guerre. S’il y revient souvent, au moins ne s’acharne-t-il pas contre eux, comme il le fait sur Raymond Aron ou Isaiah Berlin. Même le portrait de son ancien professeur de Science Po, Raoul Girardet, auquel il fut pourtant lié, est biaisé : avant d’être brièvement incarcéré en attendant son procès pour son activisme Algérie française, il le fut plus longuement sous l’Occupation ; si sa qualité de résistant avait été précisé, cela aurait rendu plus compréhensible qu’il n’avait « aucune nostalgie de Vichy », et pour cause !
En s’attaquant à l’ancien catéchisme de Science Po sur la question, à savoir que le fascisme fut un phénomène d’importation en France, quelque chose d’étranger à ses mœurs et ses traditions, il a pris le taureau par le cornes. Mais dans ces entretiens, il y revient plus vivement encore, dénonçant « le système de mandarinat français », dans lequel il voit un « réseau » solidaire et corporatif avec René Rémond aux manettes, englobant sans nuances la nébuleuse des historiens du contemporain de Sciences Po-Paris et de Paris X-Nanterre. Bref, une cabale à base de copinage ! Le grand patron de la politologie française aurait, selon lui, peu apprécié qu’à sa fameuse théorie des trois droites (légitimiste, orléaniste, bonapartiste), Sternhell ait osé rajouter une quatrième catégorie plus extrême : fasciste. Pierre Milza, Serge Berstein, Michel Winock auraient repris le flambeau de René Rémond en faisant bloc à la parution de Ni droite ni gauche. Ce qui vaut au dernier d’entre eux une mise en cause qui frôle la calomnie ; il l’accuse de déloyauté car celui-ci ayant été son éditeur, il n’aurait pas dû se démarquer de ses thèses en les critiquant dans un article du Débat ; or Michel Winock a toujours soutenu que son ami et auteur Sternhell l’avait libéré de ses obligations envers lui : « Tout cela est faux du début à la fin » polémique l’historien israélien ; à quoi Winock répond par anticipation dans une annexe de la réédition en poche de Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France (503 pages, 11,50, Points/Seuil) qui vient de paraître, en y reproduisant la lettre de 15 avril 1983 dans laquelle Sternhell, justement…
Contrairement à ce qu’il veut croire, ce n’est pas parce qu’il est un historien étranger, et qu’il assène des vérités dérangeantes, que le milieu de ses collègues français y a parfois mal réagi ; l’américain Robert Paxton, dont les révélations en 1983 sur la France de Vichy étaient autrement plus perturbantes, a longtemps représenté chez nous la doxa sur le sujet ; en fait, si Sternhell fait problème en France comme en Israël, c’est aussi par sa forme, son expression, la radicalité de ses positions, sa méthodologie que Raymond Aron qualifia de « a-historique », son absence de doute et sa manière de récuser les thèses adverses ; et gageons qu’avec ce nouveau livre, particulièrement vif et nerveux, où des intellectuels comme Alfred Fabre-Luce et Bertrand de Jouvenel sont traités de pronazis, cela ne s’arrangera pas, ce dont il se moque bien. Lui n’en démord pas, volontiers provocateur, exhumant leurs articles et textes de l’époque quitte à se voir reprocher « le terrorisme des citations ».
Et il enfonce le clou sur les anciens combattants regroupés dans la ligue des Croix-de-feu, puis au sein du Parti social Français du colonel de La Rocque dont il persiste à vouloir faire un mouvement fasciste, en cela d’accord, comme il le fait remarquer, avec la totalité des historiens étrangers travaillant sur la question, et en contradiction avec nombre d’historiens français travaillant sur la même question, qui taxeraient plutôt ces mouvements de conservateurs ; ils se défendent de voir du fascisme partout où il y a une critique virulente de la république parlementaire ; la modélisation du fascisme par Zeev Sternhell est selon eux si vague, et surtout si généalogique et héréditaire, elle amalgame si facilement les antilibéraux, qu’elle inclut dans le lot beaucoup de monde, partis, mouvements, ligues et personnalités, de Esprit à l’Action française. Or à trop ouvrir le compas on risque de casser l’instrument. Malgré l’imprégnation fasciste de certaines élites des années 30, c’est tout de même le Front populaire qu’à cette époque, les Français ont porté au pouvoir. Il a fallu l’occupation de la France par l’armée allemande pour qu’une dictature s’y installe, ce que jamais Sternhell ne rappelle lorsqu’il compare les « fascismes » français et italien.
Reste à savoir ce qu’est au juste le fascisme. Un nationalisme avant tout, sans aucun doute, mais encore ? Contrairement à beaucoup d’autres, Zeev Sternhell n’inclut ni le parti unique, ni l’expansionnisme territorial parmi ses critères : dans le cas du premier, il y voit un instrument d’accès au pouvoir mais non d’exercice du pouvoir ; et on notera qu’il n’inclut pas davantage le déterminisme biologique. Quels critères alors ? La suppression des libertés publiques, la volonté de créer un homme nouveau sur les décombres de valeurs humanistes, la concentration de l’autorité dans les mains d’un chef, le rejet des principes des Lumières, de la démocratie, du socialisme marxiste et du libéralisme. Juste de quoi lui permettre d’affirmer que le régime de Vichy était fasciste, et que la France fut de longue date le berceau, la matrice, le laboratoire où fermentèrent les idées directrices des fascismes.
On voit par là que le débat est loin d’être clos ; encore faut-il s’entendre sur le sens des mots ; on s’en rend compte par exemple lorsqu’on l’entend dire que, dans la France d’aujourd’hui « l’extrême-droite se bat sur un terrain où elle excelle – la culture… » ce qui en surprendra plus d’un, attentif à l’actualité. Sur ce sujet, et sur quelques autres plus saillants, on aurait aimé d’ailleurs que son interlocuteur l’interrompe et le relance, quitte à le mettre face à ses contradictions. Le débat d’idées y aurait gagné en intensité ce qu’il aurait perdu en agressivité, accusations et insinuations contre les personnes, ce qui n’est pas digne d’un intellectuel et d’un homme de cette qualité. Cela aurait au moins eu pour effet de réduire la place accordée aux règlements de compte.
(« Le 6 février 1934, les ligues manifestent place de la Concorde » photo D.R.; « Zeev Sternhell » photo D.R.; « Manifestation du parti Franciste en 1933 » photo D.R.)
1 123 Réponses pour Vraiment, la France fut le laboratoire du fascisme ?
« … ce qui n’est pas digne d’un intellectuel et d’un homme de cette qualité… »
Adorable expression… faut voir si la marchandise… Enfin, quelle « qualité » ?
J’ai toujours lu Sternhell avec un mélange particulier d’estime et d’exaspération.
Ce billet est excellent.
Il est critique sans être injuste.
Il faut s’entendre sur le sens des mots.
La définition de « fascisme » est-elle rappelée en préambule ?
Celle de « laïcité » aussi ?
perso, et accessoirement, j’espère en apprendre un peu plus sur ce laboratoire français :
« L’École libre des sciences politiques, dite familièrement « Sciences Po », est un établissement privé d’enseignement supérieur créé en 1872 par Émile Boutmy. Elle est l’ancêtre de l’Institut d’études politiques de Paris et de la Fondation nationale des sciences politiques, qui en tant qu’ensemble sont toujours appelés Sciences Po. »
Une réflexion indispensable sur l’Etat fasciste :
— Nicos Poulantzas, Fascisme et dictature, Seuil/Maspéro, 1974, avec notamment la dernière partie (partie 7) qui porte sur « L’Etat fasciste » et plus spécialement encore le chapitre II : « Forme d’Etat d’exception et Etat fasciste : type d’Etat, forme d’Etat et forme de régime » avec un rappel des thèses de Gramsci sur « l’appareil idéologique d’Etat ».
Sur le fascisme français (la corruption idéologique du milieu des historiens français, du côté du manche, ainsi que le milieu des journalistes qui récemment encore ont consacré des émissions sur France télévision pour réhabiliter Louis Renault — mais heureusement la justice en cassation a donné tort et aux journalistes pourris qui ont soutenu la famille famille Renault dans leur démarche judiciaire scandaleuse et à la famille Renault — tend à évincer le fascisme français de la grille d’analyse de l’historiographie contemporaine pour parler des années 1930, ce milieu pourri n’est donc pas un critère pertinent), il faut citer les travaux remarquables à partir des archives de l’historienne Annie Lacroix-Riz dont les grands ouvrages de première importance pour comprendre le fascisme français et le rôle de la synarchie qui a préparé la collaboration avec les nazis dès le début des années 1930, viennent d’être récrit à partir de nouvelles archives récemment ouvertes et fait l’objet de nouvelles publications :
— De Munich à Vichy;
— Le Vatican, l’Europe et le Reich;
— Le Choix de la défaite;
— Industriels et banquiers sous l’Occupation (nouvelle réédition à partir de nouvelles archives);
Tous ouvrages qu’on peut voir avec les références exactes ainsi que des cours en vidéos sur le site officiel d’Annie Lacrois-Riz :
http://www.historiographie.info
« Il fuit les témoins de l’Histoire pour ne s’intéresser qu’à ce qu’ils ont écrits. »
Comme on dit maintenant, ça me pose question.
J’espère que je ne vais pas y passer la nuit.
Je me demande si Mimi n’a pas un petit béguin pour Lacroix-Riz.
Si ça se trouve un soir de début septembre, à La Courneuve au détour d’une allée, sa merguez-frites à la main, une apparition, lumineuse, Annie.
Depuis manifestement il ne s’en est pas remis.
C’est beau l’amour.
L’avantage avec ML c’est la simplicité : un sujet, un maître.
Il ne nous prend jamais en traitre et nous ne sommes jamais déçu.
« Le fascisme se situe dans le stade impérialiste du capitalisme. Ce qui importe donc, c’est d’essayer de dégager certains des caractères généraux de ce stade et leur impact sur le fascisme. Certains des facteurs souvent considérés comme les causes fondamentales et sine qua non du fascisme, à savoir les crises économliques particulières que traversent, à l’époque de son établissement, l’Allemagne et l’Italie, les particularités nationales de ces deux pays, les séquelles de la Première Guerre mondiale, etc., ne constituent pas les causes premières du fascisme. Ils ne revêtent d’importance que par rapport que par rapport au stade impérialiste, comme éléments d’une des conjonctures possibles de ce stade. »
(Nicos Poulantzas, op. cit., 1974)
À relire, mes petits chéris :
— Lénine, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme.
On peut aussi citer le texte d’Alexandre Kojève écrit pendant la guerre et publié en 1942 qui constitue une réflexion philosophique sur le pouvoir de Vichy et du Maréchal Pétain :
— A. Kojève, La notion d’autorité, republié récemment chez Gallimard en 2004, qui reprend les quatre grandes théories de l’autorité :
1°) La théorie théologique ou théocratique de l’Autorité : l’Autorité primaire et absolue appartient à Dieu ; toutes les autres autorités (relatives) en sont dérivées (théorie de la Scolastique mais aussi des théoricien de la monarchie « légitime »).
On retrouve cette théorie à l’œuvre aussi chez Corneille dans sa grande tragédie politique qu’est Cinna (voir notamment les analyses remarquables de Serge Doubrovsky dans son bouquin sur Corneille et la dialectique du héros à propos de Cinna (p. 185-221) où il montre que cette tragédie opère le passage pour le héros cornélien d’une « ontologie aristocratique (autonomie des monades) » à une « ontologie monarchique » qui sera celle du régime instauré par Louis XIV (être par participation à l’Un), mouvement qui participe de la « démolition du héros » (Paul Bénichou, Morale du Grand Siècle) sous la poussée conjuguée du jansénisme et de la Contre Réforme).
2°) La théorie de Platon : l’Autorité « juste » ou « légitime » repose sur et émane de la « Justice » ou « équité ». Toute autre autorité ayant un autre caractère n’est qu’une pseudo-autorité qui n’est en réalité rien d’autre que la force plus ou moins brute. On voit ce type d’autorité mise en œuvre dans la figure du Juge dans le récit de Camus, l’Etranger, avec tout le discours argumentatif de Meursault qui le conteste pour montrer l’injustice de la Justice. On voit là à l’œuvre bien sûr toute la formation philosophique de Camus dans cet antiplatonisme concerté et ambigu pour tenter de rendre compte de l’absurde. On le retrouve aussi dans la figure du Procureur royal de Grenoble chez Giono dans son roman Un roi sans divertissement.
3°) La théorie d’Aristote qui justifie l’Autorité par la Sagesse (Ethique à Nicomaque), le Savoir, la possibilité de prévoir, de transcender le présent immédiat. On retrouve cette figure de l’Autorité chez Cinna de Corneille aussi dans la « magnanimité » d’Auguste à la fin de la pièce (voir les analyses de Marc Fumaroli sur Corneille et la magnanimité et le rôle important de la pensée aristotélicienne au XVIIè siècle à cet égard qui prépare le règne de Louis XIV).
4°) La théorie de Hegel, qui réduit le rapport de l’Autorité à celui du Maître et de l’Esclave (du vainqueur et du vaincu), le premier ayant été prêt à risquer sa vie pour se faire reconnaître, le second ayant préféré la soumission à la mort.
On pourrait citer encore le grand texte écrit dans la langue d’Esope de Léo Strauss, De la tyrannie, récemment commenté par Jean-Claude Milner, avec un autre texte de Kojève, « Tyrannie et Sagesse ».
Encore le texte de La Boétie, De la servitude volontaire, ou La condition politique, de Marcel Gauchet qui répond à Emmanuel Terray dans son livre sur Clausewitz (Fayard) qui est une analyse du politique en inversant la thèse de Clausewitz sur la guerre comme prolongement de la politique.
…
…la terre tourne sur elle-même,…autour du soleil!,…rien ne change au niveau d’appartenir à un grouppe pour faire régner » l’ordre « ,…
…
…toujours les mêmes qui se remplisse les poches!,…avec n’importe quelle couverture politique,…
…il y a un magnétisme des connivences pour profiter des classes – heureuses avec rien!,…une innocence coupable pourse porter ensuite en victime,…puisque consentant!,…
…
…en celà!,…le port libre des armes permet à chacun de rendre expresso-direct en dernier recourt la défence de notre entité!,…
…déjà, combien de ménages sont détruit par la misère organisée!,…
…et nécessite » services à domicile-restaurant du coeur « ,…dispensaires aides-sociale!,…hypocrisie des lois par la majorité au pouvoir à soumettre la population dans le besoin – élémentaire,..
…
…Oui!,…dans les arrêts sur autoroute,…il y avait des orchèstres!,…tout pouvait se payer et faire métier!,…suivre ses aptitudes au progrès de la vie!,…
…aujourd’hui, des familles abandonnés, livrés à elles-mêmes!,…des familles dans l’asistance aux états!,…par quel » Amont « ,…
…bonne nuit!,..s’il en reste!,…etc!,…
…
aujoud’hui
http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20140518/html/1141705.html
http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20140518/html/1141674.html
Ouais…. une affaire de spécialistes …. encore un livre que je ne lirai pas… Je passe !
Si tu reviens, j’annule tout.
ML, à 2h12, ce n’est pas vraiment une définition du fascisme, ça.
La notice wikpédia me suffira sur le sujet des idées « difficiles à suivre » de ce penseur politique israëlien – en toute rigueur, pourquoi dire juif, s’il cause laïcité ? et qu’il oppose par ailleurs les notions de juif et catholique dans son illustration manichéenne du sauvetage de Pologne ?-
la notice wikipédia indique que la source de sa pensée est le boulangisme. Pour en arriver à un théoricien du socialisme. Etonnant, non ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeev_Sternhell
« Juste de quoi lui permettre d’affirmer que le régime de Vichy était fasciste. »
Le régime de Vichy, c’est un régime politique en temps de guerre, non ?
ML, ça vous va comme définition à minima, qui devrait faire consensus : Est fasciste tout régime politique qui organise la persécution des Juifs.
J’avais cru comprendre que pour les Français c’était : chemise allemande et bottes italiennes ou vice-versa, selon les goûts, comme toujours…
cela dit, et indépendamment de la perversion idéologique mise sur le tapi, est fasciste tout régime où la volonté d’un individu s’impose à la masse, etc. même si une partie de la masse adhère volontairement… le fait qu’à la place de « un » il y ait un comité central ou quelque chose de semblable, ne change rien à la donne…
Echappe à Sternhell (impression personnelle après discussion à Sciences Po il y a une dizaine d’années) le caractère très particulier du nazisme, mélange de folie fanatique (Hitler sincèrement convaincu de l’équation « maux = Juifs » et réciproquement) et d’extrême habileté manoeuvrière dans beaucoup de domaines http://www.delpla.org/article.php3?id_article=261 .
Et plus encore le fait que « France » soit volontiers un équivalent de « Juif ».
Ou encore, la place de Churchill, faisant quasi-seul un rempart de son corps au triomphe durable du nazisme en mai-juin 40.
Mais beaucoup des critiques de Sternhell ne sont pas plus avancés sur ces matières encore en fusion.
C’est ça qu’est bien Renato, dans des sujets comme ça, on comprend ce qu’on veut.
En attendant faut aller bosser, et celui qui a rendu le boulot obligatoire, celui-là, on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’il était antisémite.
Enfin des journées, il y a la chose et la perception de la chose… il ne faudrait toutefois pas oublier qu’une forme donnée reste cette forme indépendamment de la couleur…
Dans la mesure où la France a été un des principaux laboratoires politiques de l’Europe, par la Révolution et une grande partie de son XIXe siècle, il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’il y ait un peu de vrai dans cette assertion. Un peu de vrai et beaucoup de faux. (L’argument de Vichy me semble un peu tiré par les cheveux. Quelque soit la forme qu’il aurait prise, il y aurait eu de toute façon un gouvernement de collaboration pendant l’Occupation, pour la bonne raison qu’un pays battu est un pays battu).
(Le pauvre Alba a oublié de changer son cataplasme).
Bonne journée,
George Sorel, théoricien de l’action pour l’action, chantre de la violence politique au service de l’action glorifiée comme fin en soi indépendemment de tout contenu programmatique à venir, George Sorel était bien français.
Natif du Cotentin, c’est le père de tous les précipités du fascisme rouge-brun qui bien vivant encore aujourd’hui, merci.
Pierre Assouline, vous n’avez pas mentionné que l’habitué des bibliothèques vivait une vie un tantinet plus dangereuse que la moyenne, pendant les périodes de « paix ».
« Teitel was convicted of the murders of two Palestinian Authority resident Arabs in 1997, a bombing targeting a Christian family in Ariel, a bombing at the home of far-left professor Zev Sternhell and more. He confessed to all of the crimes. »
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/166933#.U3mptnbk7oY
La vie, l’oeuvre et les vrais risques liés aux engagements…
Mais Sternhell dans ces entretiens rend aussi hommage à René Rémond et à Jean Touchard, de même Sternhell a invité Nolte en Israel avant de rompre définitivement avec lui, Nolte ayant exprimé des propos grossièrement antisémites..quant à la polémique entre Sternhell et Winock, ça rappelle celle qui opposa Steven Kaplan et Furet liés,eux aussi,par une amitié, et selon que l’on entend Kaplan ou Furet, ou encore les amis de l’un ou de l’autre, il est bien difficile de se faire une idée juste de ce conflit et des torts de chacun, reste que Kaplan paya assez cher son « outrecuidance »: avoir critiqué les idées de Furet sur la Révolution française.
Suite à ce malheureux épisode, Kaplan dut subir un véritable ostracisme orchestré par la « garde rapprochée » de Furet, illustration d’un corporatisme qui ne fait pas honneur à l’université française.
les italiens et les allemands sont beaucoup plus au clair avec leur passé..c’est bon de le répéter ad nauséam..sapré rénateau
George Sorel était bien français
l’alliance objective de kabloom et rénateau n’a pas tardé..
quand même ton billet est pas clair lassouline..décidément tout le monde se sert de tout le monde
bouguereau dit: 19 mai 2014 à 9 h 21 min
« décidément tout le monde se sert de tout le monde »
Qui se torche avec Bouguereau?
L’expérience nous a appris que la droite libérale a permis à Mussolini d’arriver au pouvoir et qu’elle n’a pas non plus empêché d’y accéder
c’est pas facile de garder sa longue cuillière en mangeant avec le diabe..les idées peuvent devenir des forces historiques materielles..tu sais kabloom c’est d’un allemand..juif ..responsabe de centaine de myon de morts un peu partout dans le monde..et on peut toujours fleurir sa tombe
Bonne journée
..hurkurkukurk
C’est ainsi, Bouguereau, les différents gouvernements Allemands depuis quelques années après 1945, surent faire de leur pays, un exemple de refus du fascisme et du racisme. Les groupuscules néo-nazis sont interdits, la propagande nazie est poursuivie, les propos racistes ou antisémites tombent sous le coup de la loi. Les Allemands ont su mieux que quiconque, faire leur travail de mémoire. Il y avait urgence, après 1933-45. Le fascisme des communistes, avec la DDR, tomba avec le mur. Les Allemands de l’Est, ne connaissent la liberté que depuis la Réunification.
Pour ce qui est des Italiens, je ne connais pas assez l’Italie et les Italiens. Je laisse Renato juger sur pièce.
La différence aussi entre la France et l’Allemagne, jusqu’en 1918, les anciennes monarchies allemandes étaient encore en place. En 2014, on est toujours d’abord Bavarois ou Hanséate, Rhénan ou Saxon, avant que d’être Allemand.
Quand j’entends le FN demander une France vivant en vase clos, hors de l’Europe, repliée sur elle-même et son industrie, repliée derrière une nouvelle monnaie nationale. Je me demande alors, de quelle industrie Marine le Pen, nous parle-t-elle ? D’une industrie qui se contenterait du marché Français ? Avec des produits dont chaque éléments seraient issus du sol de France ? Je ne crois même pas que la Corée du Nord, puisse vraiment vivre en vase clos. Ils vendent aussi leurs produits métallurgiques aux Chinois.
Bref, en dehors du nationalisme culturel, tout nationalisme est une vue de l’esprit, une vue assez malsaine.
Quant à la Culture, elle n’est valable que quand elle est en dialogue avec les autres Cultures. Autrement cela sent le moisi et manque de vitalité.
Bouguereau, sur un site Allemand, les propos de J.C. seraient éradiqués. Je vois mal, les propos scandaleux et scandaleux de bêtise, envers Madame Taubira, pouvant perdurer sur un site allemand.
Je me trompe peut-être, mais je ne connais aucun pays en Europe, où il n’y eut pas entre les deux-guerres, des mouvements fascistes, nationalistes et racistes. Je veux dire par là, qu’il faut relativiser l’importance du fascisme Français.
Les priorités de Marien le Pen:
Le FN, une France en vase clos et la république manière bleu-marine.
il est certain, que le la manière de s’habiller de Marine Le pen, look étrange, ne pourrait faire rentrer des devises.
Une fleur de marronnier ne fait pas le printemps de l’histoire…
« Bref, en dehors du nationalisme culturel, tout nationalisme est une vue de l’esprit, une vue assez malsaine. »
Ouarf !
« Quant à la Culture, elle n’est valable que quand elle est en dialogue avec les autres Cultures. Autrement cela sent le moisi et manque de vitalité. »
Ouarf ! Ouarf !
Les mandarins ont accouché d’une mandarine marine…
Jacques Barozzi dit: 19 mai 2014 à 9 h 57 min
Une fleur de marronnier ne fait pas le printemps de l’histoire…
Vous parlez de TKT ?
‘avec une baisse de la fréquentation des points de …
Livres Hebdo
—-
…vente’, je suppose. Une baisse des points de vente aussi, subodoré-je..(?).
A Science-Po ils n’ont pas de pots…
» Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France » reste un livre incontournable. C’est dans ce livre que j’ai découvert tout un pan de l’histoire de mon pays, entre 1900 et 1945, pudiquement occulté par la plupart des historiens de la France au XXe siècle. Sternhell montre que le fascisme est en effet largement une invention française et décrit la vitalité des mouvements fascistes en France entre les deux guerres. Il faut absolument avoir lu ce livre-là.
hurkhurkhurk
Moi, JCouille, ma plus lourde est celle de droite
« Pierre Assouline, vous n’avez pas mentionné que l’habitué des bibliothèques vivait une vie un tantinet plus dangereuse que la moyenne, pendant les périodes de « paix ». (Bloom).
« son opposition radicale à la colonisation des territoires occupés en 1967 qu’il désigne comme « une plaie », « un cancer » et autres métaphores du même type, ce qui lui a valu un attentat terroriste d’un excité de Brooklyn à la porte de son domicile à Jérusalem. » (P. Assouline)
La Commune commence à la communale…
Zeev Sternhell dialoguera apres-demain avec Alain Finkielkraut au MAHJ
rencontre prometteuse.
« Les libraires accusent une baisse d’activité de 4% par rapport à l’an dernier »
Et Amazon ?… Quelle hausse ?
Les Allemands ont su mieux que quiconque, faire leur travail de mémoire.
—
Vrai, TKT, d’autant que nombre d’anciennes fripouilles nazies étaient encore aux manettes après la guerre, comme n’a cessé de le rappeler le grand Heinrich Böll.
L’intégration européenne a été aussi décisive, comme reconnaissance du travail accompli et comme aiguillon de ce qui restait encore à faire.
vous savez certainement que ce refus de l’autorité officielle a pour effet, entre autres, qu’aucun Allemand ne donne de ‘son Excellence’ à un de ses ambassadeurs, mais dit ‘M ou Mme l’ambassadeur’…
Une question me tracasse: la démographie allemande est atone; par peur de ré-engendrer des monstres potentiels…???
Ach, ces promenades à vélo avec la jeune B.Deutsch sur les rives de l’Alt Rhein…
Les Déracinés se retiennent aux branches…
Merci, u.
dont acte.
« Une question me tracasse: la démographie allemande est atone; par peur de ré-engendrer des monstres potentiels…??? »
« la démographie allemande est atone; par peur de ré-engendrer des monstres potentiels…??? »
peu de crèches et gardes d’enfants
De Gaulle s’est appuyé sur les fascistes -les ultras dont le borgne pour faire son coup d’Etat en 58
« Pour ce qui est des Italiens, je ne connais pas assez l’Italie et les Italiens. Je laisse Renato juger sur pièce. »
C’est vraiment la ronde des pains…Des blogueurs apprentis boulangers!
Une question me tracasse: la démographie allemande est atone; par peur de ré-engendrer des monstres potentiels…??? (Bloom)
Remarque ingénument raciste…
Les laboratoires sont des matrices à collabos…
Les Allemands ont su mieux que quiconque faire leur travail de mémoire.
On se demande bien pourquoi…
Le travail de mémoire consiste à faire son deuil du passé…
Onésiphore de Prébois dit: 19 mai 2014 à 10 h 27 min
« Remarque ingénument raciste… »
Tentative désespérée de Bloom dans le domaine de l’humour, donnant lieu à un racisme anti-allemand quasi turcmène
Le travail de deuil est une façon d’occulter la mort…
Le travail…rend libre..C’ était en fronton dans un certain camp, Jacques.
L’actualité de la culture n’est pas réductible à de l’eau de Vichy…
Le travail de mémoire est du temps de cerveau perdu, au détriment du temps à consacrer au travail d’imagination, absolument fondamental !
« Une réflexion indispensable sur l’Etat fasciste :
— Nicos Poulantzas, Fascisme et dictature, Seuil/Maspéro, 1974 »
Il descendit pesamment de son escabeau, en époussetant le livre de sa manche.
« On dit toujours que Nicos est simpliste. Il n’est pas si simpliste.
Dès les années 70, il n’était pas si loin des thèses de l’euro-communisme, finalement…
Evidemment, c’est une épure.
Il suffit de remplir ces structures avec les riches matériaux récoltés par la grande historienne Avoine-Riz ».
Il y a mille façons d’être juif. Celle de Sternhell en est une parmi beaucoup d’autres qui la contredisent. La laïcité à la française est applicable en France mais aucunement en Israël. La judéité et le Judaïsme sont intimement liés, on ne peut s’en abstraire sous peine de renier son identité juive, qu’on le veuille ou non. Ici, en Europe, ce genre de propos est refusé voire vilipendé mais c’est simplement que l’Europe est profondément antisémite. D’ailleurs, c’est un signe des temps que le nombre d’Alya en début d’année 2014 a décuplé au point d’atteindre en à peine trois mois le même chiffre que durant toute l’année 2013. Les Juifs quittent le navire Europe en train de sombrer et avant qu’ils ne prennent encore tout sur le coin de la gueule.
Le problème des territoires dits « occupés » est bien plus complexe que ne le laisse entendre notre Sternhell, grand réducteur devant l’Eternel. Comme disait Mitterrand, il s’agit de « territoires disputés ». Les prétendus Palestiniens (les seuls et vrais Palestiniens sont les Juifs, c’est d’ailleurs ainsi que les nomme Sartre dans La Question juive) n’ont pas plus de légitimité à les « occuper » que les Israéliens. La prétendue frontière n’en est pas une au plan du droit international, c’est une simple ligne d’armistice, la notion d' »occupation » comme d’ailleurs de « colonies » est juridiquement non pertinente. Ces territoires doivent faire l’objet de négociations. Et on voit bien que les Arabes ne sont pas du tout prêts à négocier. Ils veulent simplement se réapproprier toute la Palestine contre toute raison. Leur folie finira par une déflagration où ils seront les grands perdants. Tant pis pour eux, ils l’auront bien cherché !
« lorsqu’on l’entend dire que, dans la France d’aujourd’hui « l’extrême-droite se bat sur un terrain où elle excelle – la culture… » »
Mais quel terrain?
Mais quelle culture?
Papon porte toujours le pompom…
Et ajoutons : quelle excellence?
Le problème, c’est qu’avec la Shoah, le deuil s’avère impossible. La Shoah pèse donc de tout son poids dans les destinées actuelles et futures de l’Europe, qu’on le veuille ou non.
Bonjour, Mauvaise Langue!
« avec un rappel des thèses de Gramsci sur « l’appareil idéologique d’Etat ».
Hem, hem…
Donc le travail est aliénant…
L’antisémitisme prend sa source chez les sémites…
Baroz fait encore de la provocation… minable !
« Ici, en Europe, ce genre de propos est refusé voire vilipendé mais c’est simplement que l’Europe est profondément antisémite. »
Hélas, W ! Si ce n’était qu’antisémitisme non-létal … mais l’Europe est bien pire que cela !
L’Europe est complètement conne, complètement folle, complètement à la dérive, complètement plombée par un « politiquement correct multiculti » dévoyé.
« Les Juifs quittent le navire Europe en train de sombrer » (ML)
Ne pas oublier le sourire un peu sardonique, en laissant dépasser le bouquin de Milner.
Le fasciste c’est l’autre…
Mais qui est aliéné? Maurice Clavel…
Je me demande si en ce jour béni de début septembre à La Courneuve où ML a eu la vision d’une Lacroix-Riz lumineuse, le jeune ueda ne venait pas de se faire piquer la derniere part de clafoutis du stand Pif le chien par la charmante.
Une rancune tenace face à une illumination béate, le combat s’annonce difficile.
Le fascisme c’est l’anti-fascisme ! Et réciproquement.
La biographie de Maurice Clavel donnerait-elle raison à Sternhell?
Comme le dit fort justement Bloom, les nazis étaient encore aux commandes après 1945 avec l’appui des Américains. Y compris aux manettes de la construction européenne. Voir le livre d’Annie Lacroix-Riz, publié récemment :
—Aux origines du carcan européen (1900-1960) la france sous influence allemande et américaine, le Temps des Cerises éditions delga, 2013.
Mais que cela ne nous empêche pas d’être profondément européens de culture et pro-européen politiquement. C’est aux peuples à pousser à la réorientation de la politique européenne vers plus de social-démocratie. Il faut assurément plus d’Europe, plus de démocratie, plus de social. L’Europe est une très belle et très grande chose. C’est d’autant plus admirable après les deux guerres mondiales qui ont ravagé le monde. Mais pour le moment l’Europe est en train de virer au cauchemar et à la dictature.
@ soupir dit:19 mai 2014 à 10 h 27: « Les Allemands ont su mieux que quiconque faire leur travail de mémoire.
On se demande bien pourquoi… »:
Question naïve, JCouille, les Français ont fait semblant d’être tous des Résistants de la première heure et d’aimer l’idée que Vichy ne représentait qu’une minorité de Français. L’Allemagne est sortie rasée de la guerre, un pays dévasté par les bombardements.
« en début d’année 2014 a décuplé au point d’atteindre en à peine trois mois le même chiffre que durant toute l’année 2013 »
ML
Heureusement qu’il n’a pas poursuivi ses études de maths.
Le clafoutis aux cerises est moins digeste que celui aux pruneaux…
Le problème, c’est qu’avec la Shoah, le deuil s’avère impossible. (Widergänger)
Généralisation abusive dans le style BHL. N’étant pas Juif ni descendant d’aucune des victimes des nazis, je n’ai pas à faire mon deuil de gens qui ne me sont rien et dans le malheur desquels je n’ai aucune responsabilité. Je compatis, c’est vraiment tout ce que je peux faire. On ne voit pas pourquoi les Européens d’aujourd’hui se sentiraient le moins du monde responsables des aberrations des Européens (de certains Européens) de naguère.
TKT dit: 19 mai 2014 à 11 h 00 min
Chacun ses illuminations.
TKT voit des JC partout.
« Les Juifs quittent le navire Europe en train de sombrer » (ML)
Eh bé bravo ! Les Juifs assimilés à des rats ! Qui est responsable de cette énormité ? Serait-ce de l’auto-antisémitisme ?
Le fait d’être juif ou pas n’entre absolument pas en ligne de compte au sujet du deuil impossible de la Shoah.
L’empathine dans la choucroute…
C’est une pensée profondément fasciste justement que de penser les problèmes politique à l’aune de sa personne. Il s’agit de problèmes politique où l’appartenance ou pas à une confession religieuse n’a absolument aucun rapport avec ledit problème.
les nazis étaient encore aux commandes après 1945 avec l’appui des Américains. (Widergänger)
Faudrait voir à nuancer. J’aimerais connaître la marque favorite de schnaps de Madame Lacroix-Riz. A moins qu’elle ne cultive du cannabis extra-fort sur son balcon…
Et le fait que le deuil de la Shoah soit impossible n’a strictement aucun rapport avec le fait de se sentir coupable ou pas de la Shoah. Le problème n’est pas du tout là. C’est un problème politique, et métaphysique.
Faut lire les livres d’histoire, mon pote, au lieu de montrer ton ignorance crasse !
L’Europe actuelle donne l’image parfaite de ce que l’humanisme bisounours post-guerrier peut avoir construit de pire : une structure en osier, utopique, folle, démente, sans volonté, sans l’adhésion des peuples, sans élites, sans démocratie, sans politique de valeur, grosse machinerie pourrie, ronronnant de ses bureaucrates privilégiés autodésignés !
Comment faire avancer un huit à Cambridge ? Mettre dans le même bateau des rameurs de force à peu près semblable, ramer en cadence pour ne pas heurter les pelles, faire des efforts, et pour atteindre le but commun, bien écouter les conseils et les ordres du barreur, bien choisi, admis par tous mais responsable, qui gueule dans son porte-voix, incite, enrichit la nage en l’expliquant.
L’Europe n’existe pas actuellement. Quoique fassent les électeurs, quoi qu’il choisissent…elle n’existera plus désormais que comme une ruine d’espoir déçus. Il faut en finir avec ce Monstre à têtes multiples, çad le tuer, ce monstre pitoyable à demi-mort, et batir autre chose de plus réduit, de plus raisonnable, de plus fort, entre peuples qui le souhaitent vraiment !
Bref, faire de la politique impériale. Pas de l’incantation, frontières ouvertes. Ou laisser les Nations dans leur merdier actuel se débrouiller seules…
« il s’agit de problèmes politique où l’appartenance ou pas à une confession religieuse n’a absolument aucun rapport avec ledit problème. »
Ben ça, pour une connerie c’est une connerie.
Pour l’ignare prétentieux de Prébois :
http://article-50.eu/walter-hallstein-qui-etait-vraiment-le-premier-president-de-la-commission-europeenne/
C’est une pensée profondément fasciste justement que de penser les problèmes politique à l’aune de sa personne. (Widergänger)
Mais c’est ce que fait tout un chacun, et c’est parfaitement naturel. Quant au deuil, ce n’est pas un problème politique. la politique, c’est une affaire de vivants, pas une affaire de vieux macchabées.
Si, il y a bien une élite, JC. Une élite technocratique. Les peuples doivent reprendre la main. Facile à dire, difficile à faire.
Non, c’est ce que fait Prébois ! Nuance… Que Prébois ait une pensée fasciste, c’est évident.
W,
Ce n’est pas la technocratie, l’élite technocratique, qui doit bâtir l’Europe mais la politique, l’élite (à trouver !) politique et la volonté, bien comprise, des peuples…
Bernadette, que voulez vous, JCouilledroite, vos pseudos sont transparents, comme ceux de D.bile. Je vous vois partout ? Oui, partout où un pseudo débile accompagne une pensée de merde.
Remarque ingénument raciste…
—
Non. Réelle interrogation. Pas de faux procès en sorcellerie, svp.
Suis germanophile, germanophone, et germano-compatible (Birgit D. et Petra R. pourront en témoigner, ainsi que Gitta S. now that I come to think of Schotland)
Ai co-organisé le tout premier programme culturel franco-allemand à Sydney en 2003 avec le Goethe I. avec lequel j’ai depuis co-réalisé deux beaux projets avec les Allemands. Easy to work with, viel einfacher als mit den Franzosen.
« Eigentlich weiß man nur, wenn man wenig weiß; mit dem Wissen wächst der Zweifel » – Spruche in Prosa, JW v. Goethe
Feu mon père, caché dans une ferme du Loir et Cher, lisait celui-ci dans l’original, pour se détendre…
Le péché mignon de Widergänger est de ramener tous les problèmes à l’aune de sa petite personne,ce qui est, selon ses propres critères, une attitude typiquement fasciste. Tu me diras que, venant d’un sioniste de son acabit, y a pas de quoi s’étonner. Le deuil impossible de la Shoah est peut-être un problème politique et métaphysique pour lui, mais pas pour l’immense majorité des Européens d’aujourd’hui, qui s’en fichent comme de l’an quarante. Ils ont d’autres chats à fouetter et d’autres urgences.
Oniséphore, sous la signature de John Brown, vous aviez écrit avoir aussi une ascendance juive.
Vouw n’êtes jamais John Brown ?
Remarque ingénument raciste…
—
Non. Réelle interrogation (Bloom)
Avouez qu’il y avait de quoi avoir un doute.
Albatrost, « tous » les Juifs ne quittent pas l’Europe, vous divaguez.
Mais l’élite existe. Le problème c’est qu’elle sert un Maître qui ne correspond pas aux vœux des peuples. L’élite travaille à Bruxelles, dans les ministères pour le Maître. Il peut y avoir une autre forme d’élite, une élite intellectuelle. Mais elle n’a plus de pouvoir si elle en a jamais eu d’ailleurs.
TKT dit: 19 mai 2014 à 11 h 24 min
Oui, partout où un pseudo débile accompagne une pensée de merde.
Non, pas du tout. Je parle de problème qui dépassent toute personne. Mais Prébois est trop con pour le comprendre. La connerie de Prébois ne fait pas une pensée, simplement une bouillie de pensée fasciste.
Bientôt Noel ! Adoptez une de nos bêbêtes pour la plus grande joie de vos enfants !
Nous avons de beaux TKT, et de splendides Bloom, très propres, et garantis sans possibilité de descendance.
Oniséphore, sous la signature de John Brown, vous aviez écrit avoir aussi une ascendance juive. (TKT)
J’ai dû avoir un ou une ancêtre juif ou juive, mais c’est comme pour Cervantes ou Chrétien de Troyes, ça se perd dans la nuit ds temps. Une de mes arrière-grands-mères m’a raconté qu’un de nos ancêtres avait réussi à se tirer les pattes de Jérusalem en 70 en coiffant un casque de légionnaire. Mais y a pas eu photo.
« Mais l’élite existe. Le problème c’est qu’elle sert un Maître qui ne correspond pas aux vœux des peuples. »
Aïe, déjà une majuscule.
Dommage que j’aie à faire, je ne verrai pas les points d’exclamation…
Tschüss, ML.
miroir, mon beau miroir:
Pseudo ancien de D.bile ou de JCouille
cas typique, comme Bernadette, de pseudo qui se veut fin et qui tape à coté-
JCulé, vivement que vous quittiez ce monde, je vous souhaite un passage à trépas prochain.
On s’en fout, Prébois, que vous ayez des ancêtres juifs ou pas. Que vous ayez des victimes de la Shoah dans votre famille ou pas. Ce n’est pas du tout le problème de la Shoah.
Non, pas du tout. Je parle de problème qui dépassent toute personne. Mais Prébois est trop con pour le comprendre. La connerie de Prébois ne fait pas une pensée, simplement une bouillie de pensée fasciste. (Widergänger)
Va-t-en verser ta larme à Auschwitz, connard, et cesse de nous faire chier.
@ Onésiphore de Prébois dit:19 mai 2014 à 11 h 32 : Merci pour la réponse. Je prends note…
« l’extrême-droite se bat sur un terrain où elle excelle – la culture… » Mais quel terrain? Mais quelle culture?
Dans le cas de l’extrême-droite, il faut entendre culture au sens large, défense de la culture européenne en tant qu’héritage, civilisation, pas culture au sens cucul la praline d’Aurélie Filippetti. Et on peut donner encore bien d’autres sens au mot culture… Je termine un recueil de conférences de Fabrice Hadjadj où il revient, trop rapidement hélas, sur cette notion de culture, trop souvent galvaudée par les paltoquets… La culture ce n’est pas que ce qu’en dit Olivier Py…
Ce n’est pas du tout le problème de la Shoah. (Widergänger)
Le problème de la Shoah n’est ni politique ni métaphysique, Ducon, c’est un problème technique.
TKT dit: 19 mai 2014 à 11 h 29 min
Albatrost
TéKinTron
« Va-t-en verser ta larme à Auschwitz, connard, et cesse de nous faire chier. »
Prébois, reprenez vous !
Notre ami W. est le meilleur des hommes, il est votre frère, le mien, le nôtre… !
dracul est toujours partagé entre la haine de lui et l’amour de la connerie..ha c’est un malin l’amour gagne à la fin comme dans plus belle la vie..sapré dracul
Comme l’écrit très bien Jean Bessière à propos de la littérature contemporaine romanesque, notamment de Littell, la Shoah constitue un paradigme de nos sociétés contemporaine, un départ à partir duquel se pense le monde contemporain pour dire l’absence de société. C’est un problème métaphysico-politique.
On s’en fout, Prébois, que vous ayez des ancêtres juifs ou pas
..les victimes des autres sont toujours a faire concurrence bordel..
Il n’a pas vu Shoah, le film de de Claude Lanzmann
Ouf, je me sens moins seul. A chaque fois que j’essaie de voir Shoah, je finis toujours par m’endormir au bout de la première heure… Et ce n’est pas faute de bonne volonté. Je n’y arrive pas, c’est tout. Et toi, JC, tu l’as vu en entier, Shoah ? Dis la vérité…
Mais on sait bien depuis Heidegger et quelques autres depuis que les problèmes techniques sont des problèmes métaphysico-politiques justement.
..quand je disais que l’amour de la connerie reprennait le dessus au finiche..c’est une économie narcissique teutchi mais imparabe
On s’en fout, Prébois, que vous ayez des ancêtres juifs ou pas. Que vous ayez des victimes de la Shoah dans votre famille ou pas. Ce n’est pas du tout le problème de la Shoah. (Widergänger)
Comment ça, on s’en fout ! J’ai une bonne douzaine d’ancêtres authentiquement Juifs qui ont péri dans les chambres à gaz d’Auschwitz et mon problème ne serait pas du tout le problème de la Shoah!!! Salaud ! Faux Juif ! Imposteur ! Tu insultes à mon deuil ! Fumier !
Dis la vérité…
c’est un piège jicé..dis que t’es allé pisser et que quand t’es revenu c’était l’eurovision
Le problème de la Shoah n’est ni politique ni métaphysique, Ducon, c’est un problème technique.
Hé ouais, mais la technique c’est aussi un problème métaphysique, Prébois !
Avouez qu’il y avait de quoi avoir un doute.
—
J’espère l’avoir levé.
OneNote,
Je réponds :
-« Et toi, JC, tu l’as vu en entier, Shoah ? »
Je suis sioniste … alors, évidemment …
-« Dis la vérité… »
Jamais ! C’est impossible…
TKT dit: 19 mai 2014 à 11 h 34 min
@ Onésiphore de Prébois dit:19 mai 2014 à 11 h 32 : Merci pour la réponse. Je prends note…
Les fiches sont mises à jour, bien enregistrées.
Aucun doute, c’est écrit.
pêpêpe..israel participe a l’eurovision..enfin quand que ça tombe pas sur yomkipour..huuuuuurkukurkurkurk..trop marrant
La solution finale ne règle pas le problème…
Mais on sait bien depuis Heidegger et quelques autres depuis que les problèmes techniques sont des problèmes métaphysico-politiques justement.( Widergänger)
Mais pas du tout ! Mais c’est vraiment du grand n’importe quoi ! C’est comme si je disais que le problème de la panne de mon vélo électrique est un problème politico-métaphysique ! La marque de tequila de Widergänger doit être la même que cellede la mère Lacroix-Ritz.
sapré bouguereau qui croit faire le malin avec ses réflexions à la con qui n’amusent que lui, on passe, on passe, lui trépasse… de connerie(s)
Hé ouais, mais la technique c’est aussi un problème métaphysique, Prébois ! ( One Note)
Peut-être. A l’extrême rigueur. Mais vraiment si peu.
C’est le propre des discours fascistes justement — comme l’a montré Jean-Claude Milner de parles des Juifs en termes binaires de Problème/Solution.
C’est aussi Michel Deguy qui parle très bien de la Shoah dans un de ses ouvrages de Poétique, dans un chapitre sur le film de Lanzmann. C’est d’ailleurs le seul poète contemporain qui parle de la Shoah. Mais Deguy est un grand poète.
quand que keupu s’entend couiner il flippe..
( One Note)
Peut-être. A l’extrême rigueur. Mais vraiment si peu.
Euh non, lui c’est l’extrème-droite, en plein.
Pauvre Prébois, empétré dans son Judaïsme et sa haine de soit. Je le plains très sincèrement. Ça doit pas être facile pour lui. Il est l’exemple même que le deuil de la Shoah est impossible.
Widergänger dit: 19 mai 2014 à 11 h 51 min
comme l’a montré Jean-Claude Milner
Mais pourquoi faut-il toujours que quelqu’un lui montre ?
Les négationnistes ne vont pas au cinéma de la Shoah…
C’est le propre des discours fascistes
toutafé dracul
@ J©ouille La vie des pseudos dit:19 mai 2014 à 11 h 37: J’ai signé TKT, Albatrost n’étant pas un pseudo, mais un jeu entre Alba et le mot allemand « trost ». Mauvais exemple, JCulé, vous devriez prendre votre retraite de chien enragé.
Vos jeux de mot sur mon patronyme, qui se prononce krosne et pas kron à la francophone, sont un peu usagés. Renato, Barozu, sont aussi des noms qui vous interpellent. Renatoto, Barozizi, que vous répétez depuis des années, vous n’avez plus beaucoup de sève, JC.
Kron.enbourg vous fait mourir de pisse mentale, idem pour l’idée de zürichois habillé en bavarois. Un peu comme confondre une coiffe bretonne avec une coiffe alsacienne. La vérité, vous avez la bêtises de votre alter-ego, D.bile, et la méchanceté d’un homme qui se croit drôle car fielleux.
Mais pourquoi faut-il toujours que quelqu’un lui montre ?
les cons ça va en troupeau
c’est leur propre
La haine de soi c’est toujours chez l’autre juif, jamais chez soi…
Il y a plusieurs formes de régimes autoritaire qui sont nés en Europe suite à la crise de l’impérialisme. Il faut distinguer le fascisme italien du régime militaire dictatorial en Espagne franquiste ou salazariste, du nazisme et du courant fasciste français qui est plus de l’ordre de la dérive à partir de Drumont et de la connivence qu’il entretient avec le populisme de gauche voire marxisant. La classe ouvrière frzançaise a aussi le triste privilège de connaître tout un courant d’extrême gauche antisémite. Est-ce que cela fait de la France un laboratoire du fascisme en Europe ?
Kron.enbourg vous fait mourir de pisse mentale
trop bien
…
…à ce point-là,…il n’y a plus d’élite,…il y a le profit et les vices à exercer sur les gens,…des vengeances de groupes convaincus ou altérés, et qui vote comme pour faire » justice « ,…au style » inquisition « ,…vite fait!,…pour s’approprier toute formes de richesses accumulés par des tiers!,…
…le fascisme des bandes organisées par jalousie d’une part,…et par le » guetto « ,…dans lequel la bourgeoisie confine les populations aux jeux et à l’obscurantisme!,…
…
…donc, le fascisme est une conséquence » normale « , des peuples à s’unir, pour l’égalité de vivre ensemble!,…avec les bourgeois-morpions exploiteurs!,…
…
…c’est normal!,…après l’Optimum à Paretto !,…c’est considérer les gens pour des imbéciles,…que de respecter les bourgeois-voleurs et exploiteurs du peuple,…
…en cela,…
…aussi!,…les chefs de partis » démocratiques « ,…faux-jetons,…et traître aux intérêts de la population,…à laisser vivre dans le confort-construit avec eux-même et sans mains-d’oeuvres d’étrangers pour baisser le niveau de leurs salaires et la promiscuité à supporter les alliances-d’états,…ou la population étrangère devient » majoritaire « ,…
…même, sans » les chinois à Paris « , de Jean Yanne!,…
…les états à se foutre des populations, par comédies de théâtre, fêtes, sports et trivialités!,…Ollé!,…mes vandales d’état,…encore un effort,…la Guillotine!,…gratis,…en paquet » Bonux « ,…etc,…
…
TKT dit: 19 mai 2014 à 11 h 55 min
Albatrost n’étant pas un pseudo, mais un jeu
Mais TéKinTron aussi Thierry, tu vois le mal partout.
Pauvre Prébois, empétré dans son Judaïsme et sa haine de soit.
Sa haine de soi, pauvre tourte ! Et ça enseigne la grammaire à nos enfants ! Imposteur ! Saligaud !
Ah, j’avais pas vu « empétré » ! Et les accents, infâme gougnafier ! Et ça se voudrait impétrant à l’agreg ! Je m’en vais demander à mon cousin Lévy (de Publicis) de me prêter quelques millions, histoire de peser sur les décisions du jury.
La haine de soi c’est toujours chez l’autre juif, jamais chez soi…
si c’est technique chez dracul..enfin c’est métaphysique..c’est du pilpoil cabalistique
Pauvre Prébois qui s’énerve avec sa trogne de taré.
L’élite travaille à Bruxelles
L’élite carriériste, d’autres existent pour ainsi dire désintéressée de la chose publique sans pour autant être exempte de l’ambition d’être connue ou reconnue (ou pas), soit par voie de publication soit par exposition quel qu’en soit sa forme, soit en œuvrant au bien public dans l’ombre sans revendiquer qu’un statut digne de sa mesure.
Verbatim:
« Tous parlaient l’allemand. Dans son passeport, où l’on devait indiquer ses « langues étrangères », mon père a mis l’allemand. Quant à moi, j’ai commencé à apprendre l’hébreu très tôt. Les enfants juifs commençaient leurs études à l’âge de quatre ans. Je le lisais déjà quand la guerre a éclaté, et même facilement. La première langue dans laquelle j’ai lu fut donc l’hébreu, mais, évidemment, haute culture, Paris était le centre du monde. Par ailleurs, la Pologne avait , depuis l’épopée napoléonienne, des relations spéciales avec la France, elle avait un maréchal d’Empire, Poniatowski, et les légions polonaises formaient une part importante de la Grande armée à son crépuscule » (…)
Sternhell, Zeev; Weill, Nicolas. Histoire et lumières, changer le monde par la raison
Pauvre Prébois qui s’énerve avec sa trogne de taré. (Widergänger)
Quand tu auras appris à écrire le français correctement, tu pourras la ramener, face d’inculte (et je suis poli).
Pauvre Prébois qui s’énerve avec sa trogne de taré
trop bien
Vous n’avez pas encore compris comment fonctionne l’Europe.
L’élite non carriériste ça n’existe quasiment pas. Je ne vois guère de J. Attali. Lui fait partie d’une élite intellectuelle social-démocrate qui œuvre pour une autre Europe. Mais quel pouvoir a-t-il ?
changer le monde par la raison
trop bien
empétré dans son Judaïsme et sa haine de soit. (Widergänger)
Deux fautes d’orthographe en moins de dix mots. Y a vraiment des coups de pied à l’inculte qui se perdent.
Je ne vois guère de J. Attali
kronenbourg mental!
Widergänger dit: 19 mai 2014 à 12 h 04 min
Pauvre Prébois qui s’énerve avec sa trogne de taré
Bel argument, digne, juste un poil inconvenant peut-être ?
Il est évident que les Juifs ashkénazes parlaient allemands puisqu’ils parlaient yiddish. Berlin était la Mecque des Juifs de Pologne. J’ai hérité de mon grand-père russe né en Pologne russe un livre d’art en allemand de tous les musées de Berlin (il était né en 1876). Marcel Reich-Ranicki qui était né à Wloclawek, où mon grand-père a vécu avant d’émigrer à Paris en 1905 raconte dans son autobiographie traduite par Lortholary combien la culture allemande et Berlin comptaient pour tous les Juifs de Wloclawek.
L’élite non carriériste ça n’existe quasiment pas. Je ne vois guère de J. Attali.
Wwwwooooouuuuuuuuuaaaaarrrrrrffffff !
Le c..
Vous n’avez pas encore compris comment fonctionne l’Europe. (Widergänger)
*
On l’attendait, celle-là. Personne n’a compris, mais lui, oui. A ce niveau d’arrogance et d’outrecuidance, ça dépasse l’entendement. En réalité Widergänger n’est pas juif du tout. Il est payé par un gang antisémite pour aligner des âneries propres à susciter la haine des Juifs. One Note avait raison : Alberich est une caricature de Widergänger. Enfin, quand je dis une caricature…
des âneries propres
mais non..le pilpoil c’est « à la fin il s’aime salement »
L’évolution de la Technique (majuscule) pouvant entraîner la disparition de l’humanité entière – la Shoah, Hiroshima et Nagasaki en sont les exemples rhétoriques habituels, mais on peut aussi parler des espèces animales qui disparaissent à un rythme jamais vu dans l’Histoire (deuxième majuscule) – cela a forcément des implications métaphysiques comme tout ce qui touche à la Fin (troisième majuscule), à l’eschatologie pour être pédant. La question est toujours de savoir où l’on va, comment on y va et comment tout ça va finir. Pas simple. Ueda confirmera.
Les Juifs de Pologne ont accueilli l’armée allemande en 1916 ou 17 à bras ouverts comme des libérateurs de l’oppression russe. De nombreuses photos en témoignent. J’en ai sur mon blog du stetl même où est né mon grand-père, Raciaz.
Mais en 1939, lorsque l’armée allemande est arrivée dans ce même stetl, elle a pendu trois juives que les soldats ont mis nues avant de les pendre dans la synagogue de Raciaz.
Médiapart:
« Avec Lacroix-Riz nous sommes dans la brutalité des faits, ses citations font de ses lecteurs les témoins de l’histoire. »
En pleine gueule, on en sort groggy, la preuve:
« Ce que ces chercheurs apprécient c’est la capacité de travail de cette dame qui mange un sandwich dans les archives et finit par y dormir. »
Il me semble que les rêves transcrits dans les livres sentent parfois aussi la bière.
comme keupu couine et se met des boules kies..c’est technique jean marron
Bloom, Paris centre du monde, me parait un concept ne concernant que les Français. Je ne vois pas pourquoi, Londres, ne pourrait pas elle aussi, viser ce statut ? Franchement, dans un monde colonialiste, je ne vois pas en quoi, Paris aurait été supérieur ä Londres ? Et puis, l’Europe n’est pas le centre du monde. Shanghaï avant la fin de WW2, était elle aussi un centre mondial, eine Weltstadt.
En 2014, il n’y a plus de centre du monde, mais des centres plus ou moins égaux. Ils ne sont pas nombreux. Paris et Londres en font partie, puis vient Berlin. Ceci pour l’Europe.
Un centre du monde suppose aussi être ouvert au reste du monde, le Paris de Myrtilles the Pain, deviendrait une ville de province dans un pays arriéré.
la bière mentale..les s.a. pouvaient pas supporter..t’es sur une piss zouzou
Prébois, il vous faudrait mander quelques millions de plus pour corriger les miennes, on ne les compte même plus, sont-elles de si peu d’importance elles aussi? Je m’en vais de ce pas, poussée, vers le suicide
Paris était en effet le centre du monde jusqu’en 1940. Seuls les ignares l’ignorent… Lire le très grand livre de Walter Benjamin, Paris Capitale du XIX è siècle. Relire les merveilleux poèmes de Baudelaire.
Bloom, Paris centre du monde, me parait un concept ne concernant que les Français
t’es une bille vontraube chtement c’est pour faire plus mal..ça l’est pus vu qu’c’est singapor
t’es pas bon en pilpoil
Seuls les ignares l’ignorent
tada..pilpoil
t’es sur une piss zouzou
une pisteu mentaleu zouzou
« Seuls les ignares l’ignorent »
Même les avares dévorent.
TKT,
au 18e, ce fut Londres,
au 19e, Paris,
au 20e New York,
et comme vous le dites très bien maintenant, le monde est polycentré ou décentré (et pas mal déjanté).
Avouez que c’est moins bon !
Oui, on peut dire ça. NY en concurrence avec Paris après WW1 et après WW2, NY prend le relais. On sait pourquoi.
le monde est polycentré ou décentré (et pas mal déjanté)
ein volk ein reich..ein
Relire les merveilleux poèmes de Baudelaire. (Widergänger)
Y a dans les conseils de lecture de Widergänger un côté sous-Lagarde-et-Michard qui me ravit ; ça en dit long sur la haute idée qu’il se fait de la culture des intervenants sur ce blog, et qu’il évalue à celui d’une quatrième de transition.
On sait pourquoi.
..assez avec tes rats qui décanillent dracul
Et encore ! Je vous trouve bien généreux avec vous-même…!
ça en dit long sur la haute idée qu’il se fait de la culture des intervenants sur ce blog
c’est du pilpoil..c’est technique..aime toi plus jean marron
WDG 12h27 En 1983 alors que j’étais aussi pauvre qu’aujourd’hui par souci carriériste, je voyageais un peu néanmoins et je puis vous assurer qu’à quelques kilomètres de le capitale indienne, si vous interrogiez le simple passant dans un anglais rudimentaire, il ignorait jusqu’à l’existence de notre beau pays, après on peut se demander pour qui de l’un ou de l’autre, le temps et l’universalité de notre culture s’était arrêté aux frontières.
jean marron en a gros sur la patate de la Shoah, d’Israël. Tout ça le mine de l’intérieur. Ça se sent. C’est un vrai personnage de notre époque, jean marron.
@ Widergänger dit: 19 mai 2014 à 12 h 22: Les Juifs de Pologne ont accueilli l’armée allemande en 1916 ou 17 à bras ouverts comme des libérateurs de l’oppression russe. De nombreuses photos en témoignent. J’en ai sur mon blog du stetl même où est né mon grand-père, Raciaz.
Votre grand-mère était Juive (épouse Alba), vous parlez donc de votre arrière-grand-père ? Il y a quelques jours, vous la disiez d’origine de Crimée…
Vous devriez faire un synopsis de vos origines, vous semblez vous emmêler les pinceaux. Oui, vous nous proposiez aussi, ces Alba, Juifs devenus catholiques, et devenus une famille titrée du sud de la France. Ils seraient partis alors pour le nord-est de la Pologne, dans un shtetl ? Décadence sociale, cela arrive aux meilleurs, mais ce n’est pas logique. On ne quitte pas un pays, pour aller dans un autre, encore moins stable. On quitte un endroit, pour essayer de réussir, de préférence dans un pays qui offre des opportunités. Quitter la France, pour aller dans un pays voué aux progroms et de surplus, en milieu campagnard fermé, le shtetl, n’est-ce pas le cas typique de masochisme ou de manque de sérieux. Or, les Juifs, n’ont-ils pas eu souvent l’intelligence d’aller là, où il y avait des opportunités positives. ?
Seuls les ignares l’ignorent
Et la gare de Perpignan bordel, c’est du poulet !
Bérénice, ce que vous dites n’a rien de pertinent. Faut regarder les statistiques. Les étrangers adorent Paris, une capitale parmi les plus visitées du monde. Ça ça a du sens.
» maintenant, le monde est polycentré ou décentré (et pas mal déjanté). »
En somme, Bloom, aujourd’hui ça pourrait être Perpignan.
Et avec tout ça on cause pas de la gauche israëlienne en déliquescence.
Il y a plusieurs dizaines d’années, le modèle économique était les kibboutz; ça a changé ML, depuis ?
Non, je parle de mon grand-père Raphaël Alba.
Le temps que TKT comprennent…
Tiens, j’ai appris un truc en lisant le billet et en faisant une recherche rapide.
Je me demandais quelle était la proportion de personnes ayant une double nationalité en France. Vous seriez surpris.
Poulain dit: 19 mai 2014 à 12 h 41 min
Quelle rencontre, à un pilpoil près.
Hardis, les Catalans, ils sont partout!
La gauche israélienne est en déliquescence parce qu’elle pense en européen au lieu de penser en israélien. Quand elle se décidera à penser en israélien, elle remonetra, mais elle aura auparavant profondément changé son point de vue sur les Arabes et peut-être (du moins il faut l’espérer) cessé d’être naïve à leur sujet. Sa naïveté l’a tuée.
C’est des concepts, tout ça ML. Faut rester terre à terre pour avoir une chance d’être compris. Tout le monde n’a pas fait Science Po.
« La gauche israélienne est en déliquescence parce qu’elle pense en européen au lieu de penser en israélien. Quand elle se décidera à penser en israélien, elle deviendra la droite israélienne ».
– à un pilpoil près.
« Votre grand-mère était Juive (épouse Alba), vous parlez donc de votre arrière-grand-père ? Il y a quelques jours, vous la disiez d’origine de Crimée… »
TKT
Faites un effort Michel, TKT est paumé dans ses fiches, aidez-le et surtout pas de second degré, du brut, de l’incontestable, pas du D. qui vit à Melun, Paris ou Clermont dans la même semaine.
Vous devez lui fournir une réponse.
dracul a eu une proposition de tsahal pour contrer conchita wurst à l’eurovision en bl!tz gkr!g..mais c’était un complot d’officier gaucho..on la fait pas a dracul
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