de Pierre Assouline

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La République des livres
Yann Moix, son livre et le reste

Yann Moix, son livre et le reste

L’affaire Moix (puisque déjà, il y a) invite plus que jamais à séparer un livre du bruit qu’il fait. Les problèmes soulevés par la parution d’Orléans (272 pages, 19 euros, Grasset) ne sont pas sans rappeler ceux que suscitèrent les romans d’Edouard Louis (Pour en finir avec Eddy Bellegueule) mais c’est tout ce que cela a de commun. L’un des deux est un écrivain dans l’âme – ce qui fait toute la différence.

D’abord l’objet du délit. Que Yann Moix (Nevers, 1968) soit un écrivain, d’abord et avant tout, cela ne fait pour moi aucun doute depuis Jubilations vers le ciel (Goncourt du premier roman, 1996). Ce que le pamphlétaire dit ou écrit dans le civil médiatique importent peu (On n’est pas couché etc.). Cette fois, il raconte son enfance, son adolescence et sa jeunesse en les sublimant par les outils de la fiction (s’il fallait éliminer du champ du roman ceux qui se racontent d’une manière ou d’une autre, les vitrines des librairies ressembleraient à un supermarché soviétique sous Brejnev).

Deux parties : « Dedans » puis « Dehors ». La première, chronique de la vie quotidienne vue depuis la maison, est éblouissante de maitrise, terrible de cruauté, accablante pour les parents. C’est la vie d’un enfant battu, martyrisé, terrorisé, haï, humilié par ses géniteurs pervers. Folcoche peut aller se rhabiller. Difficile de ne pas penser à elle, et même à Alice Sapritch ! Et avant Hervé Bazin à Poil de Carotte et plus récemment aux déboires familiaux d’un Lionel Duroy. On lit cet inspiré manuel de survie et on se dit quelle chance j’ai eue d’avoir une enfance heureuse auprès de parents aimants. C’est d’une force parfois insoutenable et on se dit à mi-chemin qu’on tient le grand livre de la rentrée tant la lecture en est impressionnante. L’écriture (ici lire un extrait) y est d’une tenue et d’une retenue d’autant plus remarquables que Moix est l’écrivain de tous les excès et de toutes les provocations, qu’il s’autorise d’ordinaire toutes les digressions et les plus folles envolées. Là, c’est écrit au cordeau dans une maitrise parfaite de l’intensité dramatique.

En prime : comment je suis devenu écrivain. Sa découverte de la littérature comme refuge contre la barbarie et la bestialité ambiantes : Paludes, La Métamorphose, La Nausée, Les Mots et tout Péguy, Céline, Ponge… Le danger dans ce genre d’exercice, c’est de poursuivre sur le mode : je suis un écrivain ! Or rien n’est plus suspect que cette insistance, surtout après un certain nombre de livres. Vient toujours un moment dans une vie d’écrivain où il faut cesser de le proclamer. Sinon cela jette un doute sur la maturité de l’intéressé.

On commence la seconde partie, celle qui relate la vie quotidienne vue depuis l’école, le collège, le lycée, et là et c’est la déception. Non que le ton y soit moins ferme et l’écriture moins tenue. C’est juste que, comme souvent dans ce type de récit (à égalité avec les souvenirs de service militaire) c’est d’une banalité confondante. Premiers émois amoureux, blagues potaches, petites humiliations. On a tous vécu la même chose, on a tous les mêmes souvenirs que lui., sans les imparfaits du subjonctif

« J’étais différent, comme tout le monde »

Bien vu, presque trop. C’est d’autant plus anodin que le contraste avec la puissance de la première partie l’accable. Dommage que l’éditeur n’ai pas pu, pas voulu ou pas su convaincre l’auteur d’écrire juste « Dedans ». Soit en le publiant tel quel (les livres les plus courts sont parfois les meilleurs) soit en l’enrichissant. En général, on lui reproche d’en faire trop. Là, ce serait plutôt l’inverse.

Voilà pour le livre. Un roman, c’est écrit dessus. Mais comme ce n’est pas la première fois que Moix nous fait part de cette blessure d’enfance à vif (Panthéon, 2006, Naissance, 2013), sa dimension autobiographique ne fait pas de doute. Avec la part de fiction, d’imagination, d’invention, de mégalomanie, de fantasme que tout écrivain trimbale avec lui –et ces qualités ne lui font pas défaut quand bien même seraient-elles des défauts dans le civil. Ce qui n’a pas manqué d’entrainer aussitôt des réactions des concernés.

D’abord ses parents dans La République du CentrePuis l’un de ses frères le documentariste Alexandre Moix dans une lettre ouverte publiée par Le Parisien. L’un dit qu’il l’a certes corrigé et mis des raclées parce qu’il était infernal mais sans plus, traitant Yann Moix d’affabulateur – un compliment pour un romancier mais pas pour un fils. L’autre assure que le véritable bourreau n’était pas le père mais le fils qui terrorisait la maison et lui en particulier. Ajoutez à cela un ami de maternelle et un autre de CM1 qui témoignent anonymement (la crainte des réseaux sociaux, nouveau martinet) dans Paris-Match de ce que si le jeune Yann était effectivement ingérable et exaspérant en classe, il y avait de bonnes raisons avec ce qu’il vivait chez lui. Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre etc.

C’est peut-être là la limite : dès lors que les personnages ont la possibilité de se révolter et d’envoyer un droit de réponse à la presse, s’agit-il encore d’un roman ? Une chose est sûre : au-delà de sa passion de toujours pour le roman et la poésie, c’est cette enfance-là, et la rage qu’elle a engendrée en lui, qui a fait de Yann Moix un écrivain. Tout le reste n’est pas littérature.

(Photo Helen Levitt)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 372 Réponses pour Yann Moix, son livre et le reste

Jean Langoncet dit: à

@Vous avez aussi de la merde devant les yeux.

La qualification de cet article s’applique en effet à la plupart de vos interventions ici, Bécassine

Marie Sasseur dit: à

Langoncet, remettez deux balles dans votre Juke Juke-box pourri et votre vieux Dylan usagé, ça ira comme ça.

renato dit: à

Lu le lien mis en ligne pas closer à 20 h 56 min.

Erreur de jeunesse ?! âgé de 21 ans ce ne sont plus des erreurs de jeunesse, mais des opinions indéfendables.

D. dit: à

Je sors du Comité de Pilotage sur « tant qu’il y aura des pommes ». 


😁

Jazzi dit: à

« tant qu’il y aura des pommes »

Il y aura toujours des lecteurs de Yann Moix !

pado dit: à

Jean Langoncet dit: 26 août 2019 à 21 h 23 min
Article ridicule de l’Express tout fait d’amalgames, de raccourcis et d’idées reçue

Mon cher Jean, nous n’avons pas eu l’honneur d’être présenté mais je vais me permettre de commenter (avec mesure) votre remarque.
Sachez toute fois que j’apprécie généralement vos liens vers des musiques qui changent de la 317ème version de la sonate en ré mineur de Durand interprétée de façon merveilleuse par Dupont ou plutôt par Dupond).
Bon, je sens bien que vous appréciez YM et que vous en êtes un fervent lecteur mais de là à rejeter un article par une formule disons « politicienne de niveau Ciotti ou Coquerel » (pas faire de jaloux) faut pas pousser.
« d’amalgames, de raccourcis et d’idées reçue » !
Pouvez préciser, les amalgames, les raccourcis, les idées reçues ? Parce que là je me sens un peu démuni pour abonder dans votre sens.
Dans ces cas là il faut oser (ou avoir une « bonne plume ») et se lancer dans abracadabrantesque ou chienlit ou …. mais pas nous la faire petit bras pour conseil régional.

pado dit: à

Marie Sasseur dit: 26 août 2019 à 21 h 30 min
C’est sûr que pour les habitués des caricatures charliesques immondes,bêtes et méchantes ça choque pas. Vieux débiles

La Tique dans toute sa splendeur, une morale du XIXème essayant de comprendre le XXème (le XXIème sera toujours trop pour elle)

pado dit: à

@mercideleprendreavechumour
J’attends la 318ème avec espoir et plaisir naissant.

Clopine dit: à

Mon beau navire, ô ma mémoire…

J’avais embrouillé les fils, certes, mais tout était là.

Je trouve que toute l’histoire – le livre perdu, le blog à Passou, les érudits aimables ou grincheux, l’internaute quémandeuse et un brin ridicule, le soupçon de plagiat entre écrivaine croate et pilleur soviétique, la figure même de cette auteure originelle et injustement méconnue, qui à elle seule vaudrait une biographie, le nobel frôlé (!?) , les éditions du parti communiste, et la recherche fructueuse, in fine, débouchant sur mes yeux mouillés, vaudrait, sinon un article, du moins une étude, dans le sens où Balzac entendait ses « études de moeurs ».

Evidemment, comme je suis impliquée jusqu’au cou, je ne peux prétendre à… Mais un étudiant, peut-être, pourrait être intéressé ?

Qu’en pensez-vous ?

Chaloux dit: à

Un étudiant-charcutier? Excellente idée!

Je ne regrette pas d’être passé…

Hurkhurkhurk!

En ce qui concerne les morts, les mains arrachées, les yeux crevés, Macron pense ce soir  » qu’il n’y a là rien d’irréparable ». Les bornes de son ironie haineuse sans cesse reculées. Il ne lui reste plus qu’à vérifier son assertion dans sa chair.

Marie Sasseur dit: à

je ne comprends pas le blabla-cloporte atteint de la maladie de lyme de 22h05. Il a vu la BD de Moix aîné, n’ose pas dire qu’il adhère. Un petit gauleiter ce fonctionnaire inculte.

Delaporte dit: à

Mon cher Passou, il y a dans votre excellent texte malheureusement deux « etc. » auxquels vous avez oublié de mettre le point final. Je compte sur vous.
Cordialement,
Delaporte qui n’en peut mais

Bloom dit: à

closer dit: 26 août 2019 à 20 h 56 min

https://www.lexpress.fr/culture/quand-yann-moix-publiait-dans-un-journal-antisemite_2095721.html


D’autant plus que Yann Moix est un contributeur régulier à La Règle du Jeu dans laquelle BHL l’a maintes fois défendu.
https://laregledujeu.org/contributeur/yann-moix/
Il va falloir que ce monsieur s’explique car ces propos sont d’une convulsante bassesse.Le remugle d’Orléans.
Et qu’on ne vienne pas nous ressortir ‘l’erreur de jeunesse’ et prétendre que lui n’est pas Moix.

Marie Sasseur dit: à

« Il va falloir que ce monsieur s’explique car ces propos sont d’une convulsante bassesse. »

Moix l’aîné est assez disert dans les explications qu’il donne. Assimilant ses contributions dans un torchon antisémite
de l’ESC Reims à une publication clandestine, non destinée au grand public.

On ne s’étonnera pas que ce passionné de « littérature » ait fait une école de commerce.

Jorge Rodríguez dit: à

Pour information:

Moix, en catalan, se prononce Moche.

Bloom dit: à

Recette: une bonne dose de violence familiale ajoutée à une large rasade d’antisémitisme et vous obtenez un écrivain français à succès.
NB: il s’agit d’une base à laquelle on peut ajouter diversement et sans modération, complaisance médiatique, racisme, exhibitionnisme, plagiat, absence totale d’imagination, etc

P. GABET dit: à

Vont-ils se partager le butin du buzz?

Phil dit: à

« un torchon antisémite de « l’ESC Reims ». les têtes blondes, étudiants en commerce, refont du Céline ?

et alii dit: à

27 août 2019 à 9 h 08 min
il parait que les gens s’intéressent surtout à ceux qui parlent d’eux et pour eux!

Bloom dit: à

les têtes blondes, étudiants en commerce, refont du Céline ?

Dear Phil,
Céline eu un rare moment d’honnêteté intellectuelle en 1957 lors de son entretien avec Albert Zbinden:

« Albert Zbinden : « Disons le mot, vous avez été antisémite. »

L.F. Céline : « Exactement. Dans la mesure où je supposais que les sémites nous poussaient dans la guerre. Sans ça je n’ai évidemment rien – je ne me trouve nulle part en conflit avec les sémites ; il n’y a pas de raison. Mais autant qu’ils constituaient une secte, comme les Templiers, ou les Jansénistes, j’étais aussi formel que Louis XIV. Il avait des raisons pour révoquer l’édit de Nantes, et Louis XV pour chasser les Jésuites… Alors voilà, n’est-ce pas : je me suis pris pour Louis XV ou pour Louis XIV, c’est évidemment une erreur profonde. Alors que je n’avais qu’à rester ce que je suis et tout simplement me taire. Là j’ai péché par orgueil, je l’avoue, par vanité, par bêtise. Je n’avais qu’à me taire… »

Moix n’est pas lui, juste soi.

Phil dit: à

Merci dear Bloom. impossible de trouver de l’intérêt à ce Moix pléthorique, né trop tard pour ses prétentions, même pas du niveau de Sachs.

Pablo75 dit: à

Moix a été un ami intime de Blanrue, bien connu dans les milieux d’extrême-droite. On peut lire dans son blog, dont l’adresse ne passe pas ici:

« La carrière de Blanrue, l’évolution de ses relations avec la communauté juive organisée, et sa difficulté à publier des livres à propos des juifs, est en soi ironique et instructif. En 2007, il cherche à publier un dictionnaire de l’antisémitisme, contenant plus de cinq-cents déclarations judéo-critiques faites à travers l’Histoire par des figures importantes et intellectuelles, intitulé Le Monde contre soi. L’éditeur grand public Grasset refuse le livre, le jugeant « impossible à publier. » L’éditeur en chef de Grasset, Jean-Paul Enthoven, écrit à Blanrue en avril de cette année-là :
« Cher Paul-Éric Blanrue,
J’ai donc regardé de très près, et avec un vif intérêt, ce Dictionnaire de l’Antisémitisme. C’est un travail considérable et utile, bourré d’informations – mais, à mon sens, impossible à publier…
À vous, en vive sympathie.
PS : Yann Moix, qui vous témoigne une amitié ancienne et sans faille, m’a dit qu’il accepterait de préfacer votre ouvrage. À supposer que celui-ci il puisse être un jour publié, croyez bien que je lui conseillerais de toutes mes forces de ne pas s’acquitter d’un tel devoir amical. Cela ajouterait un inutile nuage magnétique à sa réputation (telle que certains de ses ennemis voudraient l’affliger) et compliquerait la sortie de son prochain roman – et ni vous ni moi ne souhaitons que cela advienne.»
[…]
Il est à noter que le romancier Yann Moix, qui s’est montré si favorable à la publication du dictionnaire de Blanrue sur l’antisémitisme, et a même préfacé l’ouvrage, est depuis devenu chroniqueur sur la chaîne de télévision publique France 2. Moix, qui s’est également opposé à la censure légale sur le sujet de l’Holocauste, s’est apparemment fait pincer et est à présent terrifié à l’idée d’être associé à des figures politiquement incorrectes telles que Blanrue. C’est la carotte et le bâton du showbiz. Lorsqu’il s’est récemment fait interroger, lors d’un rassemblement d’écrivains, au sujet de sa préface au livre de Blanrue, Moix n’a trouvé de meilleure réponse que celle de quitter la scène. Les êtres humains, l’être humain, réagira généralement aux provocations, et la guerre menée contre les Blancs et leur culture n’est rien d’autre que de la provocation… »

Pablo75 dit: à

Le dit Blanrue a dédié dimanche dernier un article à son ex ami:

dimanche 25 août 2019
Yann Moix, menteur pathologique.

blanrue.blogspot.com/2019/08/yann-moix-menteur-pathologique.html

Pablo75 dit: à

Et hier il a remis une louche:

lundi 26 août 2019
Moix : les années négationnistes.

blanrue.blogspot.com/2019/08/moix-les-annees-negationnistes.html

Pablo75 dit: à

Yann Moix était aussi un grand ami de Nabe:

« Lettre ouverte à Yann Moix, en souvenir de Sacha Guitry, Charles Péguy et Robert Faurisson »

blanrue.blogspot.com/2015/08/lettre-ouverte-yann-moix-en-souvenir-de.html

Jean Langoncet dit: à

Gimme a break

“Yann Moix est fasciné par le Talmud et la culture juive. “Il est d’une famille qui descend des Marranes (Juifs espagnols ou portugais convertis de force au catholicisme au XVe siècle qui pratiquaient en secret la religion juive – ndlr). C’est un philosémite exacerbé, il a même appris l’hébreu », confirme Nicolas d’Estienne d’Orves.”
https://www.lesinrocks.com/2015/09/29/actualite/actualite/mais-qui-est-yann-moix-le-nouveau-chroniqueur-don-nest-pas-couche/

closer dit: à

Il va être très, très difficile au jury du Goncourt de lui donner le prix…

Jazzi dit: à

« Il va être très, très difficile au jury du Goncourt de lui donner le prix… »

D’autant plus, closer, que Passou trouve le livre de Moix, contrairement à celui de Dubois, en partie réussi et en partie raté !

renato dit: à

Le 26 août 1950, Pavese arrive à Turin après un séjour en Toscane où il avait aidé le jeune Occhetto, futur secrétaire du PCI, à peaufiner son latin. Il dépose son bagage à l’hôtel Roma puis il passe chez Einaudi où il ne trouve que le graphiste, car tout le monde est parti en vacance ; C. P. écrit « merde » sur le tableau noir du secrétariat et il s’en va : tout le monde connaît la fin de l’histoire.

Bloom dit: à

Merci pour l’article des Inrocks, Jean Langoncet:

« Moix signe une pétition au côté de Faurisson

La guerre est officiellement déclarée en 2010 lorsque la signature de Moix se retrouve à côté de celle de Faurisson dans une pétition demandant l’abrogation de la loi Gayssot et la libération du négationniste Vincent Reynouard. »

Malpropre.

renato dit: à

« Il va être très, très difficile au jury du Goncourt de lui donner le prix… »

Avec la complicité des médias décervelés, l’art de la critique est tombé tellement bas que tout est possible.

Bloom dit: à

renato dit: 27 août 2019 à 10 h 18 min
« Il va être très, très difficile au jury du Goncourt de lui donner le prix… »
Avec la complicité des médias décervelés, l’art de la critique est tombé tellement bas que tout est possible.

C’est oublier l’influence des associations, au mieux. Ou les actions coup de poing des extrémistes jabotinskiens, au pire.

Chaloux dit: à

Un internaute facétieux ne s’étonne pas que Moix ait été antisémite, mais il s’étonne qu’il soit devenu philosémite au contact de BHL.

renato dit: à

À propos de Blanche-Neige.

« C’était Maria Sophia Margaretha Catherina von Erthal, le vrai nom de Blanche-Neige, l’héroïne du célèbre conte de fées des frères Grimm. Dans une cave de Bamberg, en Bavière, une plaque de marbre a été découverte qui, selon le directeur du musée diocésain de Hofburg, Holger Kempkens, appartenait à la véritable « Blanche-Neige ».
 
En fait, il existe de nombreuses similitudes entre Sophia et l’héroïne. À la différence de la candide protagoniste de la fable, la vie de Maria Sophia Margaretha Catherina von Erthal ne se termina pas bien. Devenue aveugle dans sa jeunesse, elle mourut dans un couvent du Bamberg à l’âge de 71 ans. Pas de prince charmant et pas de baiser salvateur, alors.

Sa pierre tombale est une découverte aux implications importantes: peu de femmes de l’époque pouvaient se vanter d’une pierre tombale avec une inscription gravée dessus. »

J’attends de voir les développements de cette histoire.

et alii dit: à

n’en jetez plus la cour est pleine

et alii dit: à

Personne ne naît antisémite. Et c’est dans un contexte historique spécifique qu’on le devient. Nadine Fresco illustre ce processus avec la biographie de Paul Rassinier, reconnu par les négationnistes, en France et dans le monde, comme leur père fondateur. Né en 1906, ce pacifiste, instituteur dans le Territoire de Belfort, fut successivement un militant communiste, socialiste, anarchiste. Déporté en Allemagne pour résistance, brièvement député après la guerre, il mourut en 1967. Pour comprendre comment cet homme est finalement devenu le fondateur du négationnisme, l’auteur a minutieusement reconstitué sa trajectoire, façonnée par des formations politiques, des courants et des événements déterminants de l’histoire du XXe siècle en Europe.

Bloom dit: à

Personne ne naît antisémite.


Linné et l’acquis, cf. Joanovici, spécialiste en bien mal acquis…

Jazzi dit: à

Mais nombreux naissent sémites !

et alii dit: à

renato, quand on me parle de Blanche neige, je pense Turing:
Il aimait Blanche-Neige, les mathématiques et les garçons. Il pouvait courir jour et nuit dans la campagne, téléphoner chaque jour à sa mère des heures durant et résoudre les problèmes de mathématique théorique les plus pointus. Il pouvait surtout décrypter le langage de la machine Enigma sur laquelle l’armée allemande se reposait pour ses communications. Dans le Panthéon de la Seconde Guerre mondiale, il mérite une place à côté de Churchill, de Roosevelt, de Patton ou d’Eisenhower. Pourtant Alan Turing est mort ignoré, désespéré, martyrisé par le pays qu’il avait au premier rang contribué à sauver de la barbarie nazie.
https://www.liberation.fr/cahier-special/2007/07/27/turning-blanche-neige-apple-l-infernal-destin-d-un-mathematicien-de-genie_98949
ce n’est pas turning mais turing

et alii dit: à

. Il ne manque jamais les programmes pour enfants à la radio et passe des heures à en commenter les rebondissements au téléphone avec sa mère. Obsessionnel, il voit quarante fois de suite le dessin animé de Walt Disney Blanche-Neige et les sept nains et raconte à tout un chacun la scène où la sorcière recouvre une pomme de poison pour l’offrir à la princesse.

Marie Sasseur dit: à

« « un torchon antisémite de « l’ESC Reims ». les têtes blondes, étudiants en commerce, refont du Céline ? »

Pour l’ESC Reims, ils devaient avoir dans leurs rangs quelques requins , comme dans toutes ces boites a chef de produit, un clan de requins prêts à renier père et mère, qui eux déboursent des milliers d’euros pour se faire traîner dans la boue, par des graines d’ordure qui ne font pas de sentiment.
L’ethique de Moix aîné s’étale maintenant un peu partout. C’est pas plus mal.

Bloom dit: à

Dans le Panthéon de la Seconde Guerre mondiale, il mérite une place à côté de Churchill, de Roosevelt, de Patton ou d’Eisenhower.

Et de Joukov et des 27 millions de morts soviétiques.

renato dit: à

Blanche-Neige, suite.

Maria Sophia Margaretha Catharina von Erthal, née à Lohr en 1725, fille du représentant du Prince Électeur allemand ; perdit très tôt sa mère et son père se remaria avec une femme qui profita de sa nouvelle position sociale pour favoriser ses fils de premier lit, au détriment de Maria Sophia, qui aurait été contrainte de quitter le palais pour vivre dans les bois.

Il y avait dans la région de nombreuses mines dans lesquelles, compte tenu de l’étroitesse des tunnels, travaillaient des personnes de très petite taille et des enfants : cet élément serait à l’origine des sept nains — voir, incidemment, les nains mineurs au service de la République de Venise —.

L’aversion des gens pour la belle-mère tourna au profit de Maria Sophia qui sera peinte en martyre, et favorisera la transmission orale de son histoire sous des formes similaires à celles recueillies plus tard par les Grimm.

Le château de von Erthal est une attraction touristique et on y présente le soi-disant « miroir parlant », que le père de Maria Sophia aurait donné à sa belle-mère : il s’agit d’un jouet acoustique en vogue au XVIIIe siècle, capable de enregistrer et reproduire les phrases prononcées par ceux qui se sont reflétés.

Jazzi dit: à

Comment passe-t-on de Yann Moix à Blanche-Neige ?

closer dit: à

Au gré des errances d’et alii,JB…

Jazzi dit: à

Renaud Camus, Marc-Edouard Nabbe, Yann Moix… dont on ne parle qu’à l’occasion d’affaires ou de scandales, ce sont un peu les grands encombrants de la littérature !
N’y-a-t-il pas de bennes à ordures pour ça ?

renato dit: à

Non, closer, au gré de mes errances — voir à 10 h 37 min —.

et alii dit: à

pour turing (que j’admire)
Sélection de sites
Site de l’espace Turing
Espace-turing sur le site de l’Université de Nice Sophia-Antipolis (patrimoine, mathématiques, informatique, calcul scientifique)
http://www.espace-turing.fr

2012 The Alan Turing Year
Le site célèbre le centenaire de la vie et du travail d’Alan Turing (en anglais)
http://www.mathcomp.leeds.ac.uk

Docsciences Turing
Dossier en ligne sur Alan Turing réalisé avec l’INRIA ( Institut national de recherche en informatique et automatique)
http://www.docsiences.fr

Articles sur Alan Turing
Turing, ou la tentation de comprendre.
Article de Paul Jorion, publié dans la revue l’Homme, n°53, janvier-mars 2000. http://www.lhomme.revues.org

Turing sur le portail Hal-SHS
L’archive ouverte HAL-SHS (Hyper Article en Ligne – Sciences de l’Homme et de la Société) présente de nombreuses contributions sur Alan Turing. A découvrir en tapant « turing » dans le moteur de recherche.
http://www.halshs.archives-ouvertes.fr

et alii dit: à

t: 27 août 2019 à 13 h 01 min
comme toujours mal vu;j’ai effectivement accompagné renato (et m’en félicite)

Jazzi dit: à

Oui, closer, et alii c’est plutôt la vilaine marâtre du conte, pas l’innocente Blanche-Neige !

D. dit: à

L’écrivain brésilien Paulo Coelho demande pardon à la France après les propos de Jair Bolsonaro.

Pourtant une femme épousant civilement un homme plus jeune de 24 ans lequel était a fortiori son élève lorsque leur relation amoureuse et sexuelle a commencé, elle mariée, ne peut que se faire remarquer dans un pays aussi religieux que le Brésil. Les faits sont là.
Mais il n’est en effet pas charitable de s’en moquer.

Jazzi dit: à

« un pays aussi religieux que le Brésil »

Où l’on tue les enfants sans état d’âme, D. !

A propos des incendies de la forêt amazonienne, que deviennent les peuplades indigènes, Claudio Bahia ?

Clopine dit: à

Hélas,Jazzi, tu parles de benne à ordures, mais la presse relaie… Et notre hôte aussi. Cependant, dans le Télérama de la semaine, il y a un portrait très intéressant d’Olivier Duroy, qui, à mon sens évidemment, réhabilite les écritures thérapeutiques et familiales…

renato dit: à

Pendant ce temps personne ne prend au sérieux les incendies qui ravagent l’Afrique.

Bloom dit: à

L’écrivain brésilien Paulo Coelho demande pardon à la France après les propos de Jair Bolsonaro.

Très bonne chose.
Nul doute que d’où il est Socrates, génial milieu de terrain offensif, réagit à l’offense en décochant moult tirs tendus dans les ballso de Bolso le Facho.

closer dit: à

Clopine, puisque vous êtes là, expliquez-nous pourquoi vous faites une récolte de miel record alors que les abeilles sont censées disparaître?

P. comme Paris dit: à

Parce que Mâme Clopine est la reine des pommes.
Elle court vite.

Clopine dit: à

Closer, je vais vous répondre sérieusement, malgré l’ambiance d’ici, délétère, ironique et soupçonneuse.

L’apiculture, c’est l’élevage des abeilles. De certaines abeilles : les apis mellifera, « mouches à miel ».

Ces abeilles sont malades de nos jours. Elles ont un parasite qui s’appelle le « varroa », un acarien venu du Sud est asiatique (où les abeilles chinoises savent le dominer), arrivé en France dans les années 80, à la pointe du Havre en 84.

IL faut vous imaginer abeille, et parasitée par le varroa. Grosso modo, cela signifie que vous portez un animal gros comme un lapin sur l’épaule et que ce lapin vous fait un trou par lequel il vient s’alimenter.

C’est sympa, non ?

Donc, toutes les abeille européennes, entre autres fléaux connus depuis longtemps comme la loque, souffrent du varroa.

Mais ceci n’est rien.

Le pire, c’est le round up.

ou glyphosate. Ou encore d’autres saloperies rangées sous le terme de néonicotinoïdes.

Utilisé dans l’agriculture intensive comme désherbant, il est mortel pour les abeilles.

En gros, vous êtes une abeille, vous avez un champ de colza devant vous, exactement comme on vous pose devant vous, au restaurant, un plat fort appétissant.

Sauf que le plat a été assaisonné au poison…

L’abeille domestique, apis mellifica, souffre de tous ces maux. Et d’autres encore. Et ça ne s’améliore pas, loin de là : les cheptels s’appauvrissent, les ruches meurent, les apiculteurs sont désormais obligés, en même temps qu’ils achètent des essaims pour la production de miel, de prévoir des essaims pour remplacer la mortalité…

Mais les abeilles, elles, continuent leur boulot. Elles continuent à butiner, polliniser les fleurs, elles produisent de la propolis, de la gelée royale, du miel…

Et tout devient une affaire de chance (plus ou moins), de savoir-faire apicole.

Chance, plus ou moins : il est vrai que si vous vivez à l’écart de toute culture intensive, vous aurez plus de chance d’avoir une ruche en meilleure santé que si vos voisins sont agriculteurs intensifs.

le paradoxe ultime est que les ruches citadines sont en meilleure santé, et produisent souvent plus de miel, que leurs cousines rurales. Pourtant, la circulation, la pollution, y sont considérables ! Mais moins mortifères, cependant, que le round-up, utilisé à grande grande échelle en agriculture…

Avec Clopin, nous habitons une demeure qui n’a pas vu le moindre traitement depuis 40 ans dans ses prés.

certes, nous ne pouvons garantir que, dans un rayon de 3 km autour de la ruche, il n’y ait pas de saloperies de produits agrico-industriels… Mais nos abeilles ont quand même droit, par rapport à certaines de leurs consoeurs, à un environnement plus préservé qu’ailleurs.

de plus, l’année dernière, nous avons récolté… O gramme de miel. Oui, zéro. Causes multiples et difficilement analysables, petite négligence de Clopin, que sais-je?

Nous avons cependant décidé, bien sûr, de maintenir les ruches. récolte ou pas.

la récolte de juin fut elle aussi inexistante…

Mais celle d’août, bingo ! 80 kilos !!!

Et l’analyse du miel est très positive…

Voilà donc des aléas d’élevage, comprenez-vous ? Exactement comme on élève du bétail…

Maintenant, le point essentiel est le suivant : nous connaissons la situation d’apis mellifica. Nous sommes alertés des ravages du round up et des maladies des cheptels. Nous (l’INRA par exemple) mettons au point des traitements et des parades contre les parasites. Des groupements sanitaires (GDSA) tiennent à la disposition des apiculteurs les produits pharmaceutiques idoines… Et chaque apiculteur, suivant ses idées écolos ou non ou sa pratique, aura recours à plus ou moins de traitements, suivant qu’il privilégie le « naturel » de son élevage, ou son « rendement »…

Mais les autres ? Les centaines d’abeilles sauvages, qui, à côté des papillons et autres insectes, disparaissent à toute vitesse ?

pas d’études, pas de traitements, pas d’analyse pour ceux-là . Pour TOUS ceux-là…

Que Clopin ait eu une bonne récolte cette année, est un heureux hasard. Plus ou moins : nous faisons tout pour que nos ruches domestiques soient le mieux possible…

mais la situation globale continue d’être catastrophique. D’autant que les salopards de députés, cédant au lobby de l’agrochimie, retardent toujours (au nom de quoi ? De l’économie ? Elle aura une belle jambe, l’économie, si l’apocalypse qui nous menace se révèle inéluctable…) l’interdiction de tous les pesticides !

des mouvements citoyens tentent de s’organiser, de réclamer aux pouvoirs publics de réelles initiatives. Il serait si simple d’interdire purement et simplement tous les pesticides, puisqu’il en va de l’avenir de notre monde…

Et c’est pourquoi de méprisables citoyens se réunissent, TOUS LES PREMIERS VENDREDIS DE CHAQUE MOIS A 18 H 30, devant leurs mairies pour réclamer encore et encore un changement radical…

certes, la prise de conscience est désormais réelle. Mais quand on voit qu’il n’y a rien de plus urgent que de discréditer, au nom de motifs variés du genre « elle est moche », « elle est manipulée », « elle est autiste », « c »‘est scandaleux de la laisser s’adresser à nos députés », la parole d’une Greta Thunberg, qui ne fait pourtant rien d’autre que de médiatiser une parole parfaitement conforme aux constats scientifiques, on se dit que, finalement…

Pourquoi ne pas continuer d’acheter du miel bon marché dans un supermarché, en s’en foutant bien que ce ne soit plus tout-à-fait du miel, puisque nombre des abeilles chinoises ne sortent plus butiner, mais sont nourries en sucre – elles ne font plus que le transformer, adieu nectar, bonjour tuyau ?

(un conseil : un miel à moins de 10 euros le kilo est juste frelaté. pas possible autrement…)

Voilà, je ne sais pas si j’ai répondu à votre (perfide) question. En tout cas, moi qui ai la chance d’habiter près d’un homme qui a un regard clair sur ce qui se passe autour de lui, je me range à ses côtés, tout simplement.

Et je serai, le premier vendredi d’août, avec les coquelicots.

Vous venez ?

D. dit: à

Clopine, les abeilles sont en effet un peu sebsible au glyphosate, désherbant, qui favorise le risque d’infection chez elles mais ce qui les tue vite et bien ce sont des cocktails de pesticides répandus sur les cultures. Directement dessus.

D. dit: à

Donc quand vous écrivez « le pire c’est le roundup », vous zavez tout faux, désolé.

(je précise que je suis comme vous pour l’interdiction totale du glyphisate, je ne suis pas en train de militer pour).

D. dit: à

 elle est moche », « elle est manipulée », « elle est autiste », 

…rien de tout ça, c’est juste une petite connasse ignare.

Clopine dit: à

D;, vous oubliez aussi les graines enrobées…

Je ne prétends pas à l’exhaustivité, bien entendu, dans une réponse à un commentaire de blog !
Et puis on peut toujours acheter :

DEMAIN L’ABEILLE : LA DETTE HUMAINE

qui raconte tout cela en 58 minutes.

(aller sur le site de BEAUBEC PRODUCTIONS, fouiller un peu, et hop. On peut voir aussi le film dans tout un tas d’endroits en France. Se renseigner sur le site. Enfin, savoir que notre documentaire a été sélectionné dans 4 festivals de films documentaires axés sur la ruralité, ce qui prouve que, non seulement il répond à un besoin, une curiosité, une inquiétude du public, mais encore que nos « pairs » (les documentaristes professionnels, les jurys de festival) en reconnaissant la qualité technique et esthétique. la newsletter de Beaubec Productions, (vous vous inscrivez et zou, vous recevez une alerte mail à chaque fois que j’écris quelque chose), vous tient informé au fur et à mesure.)

Désolée pour cette insupportable « retape », mais enfin, c’est juste pour dire qu’on peut aussi tenter de faire bouger les choses, non ?

P. comme Paris dit: à

Faut croire qu’Ed Cercueil et Fossoyeur Johnson n’ont pas atteint le Pays Brayon.

Delaporte dit: à

Il n’y a pas que les abeilles qui disparaissent. Les insectes aussi. L’autre nuit, un moustique est venu troubler mon sommeil. Le simple bruit du vol autour de votre visage vous réveille, c’est un « zzzzzzzzzzzzz » absolument désagréable et sonore. Alors, j’ai mis des boules quiès : c’est pleinement efficace. Le moustique ne vous pique, paraît-il, que si c’est une femelle, avide de sang pour nourrir ses oeufs. Le mâle, lui, est végétarien. C’est l’une des rares espèces vivantes où le régime alimentaire mâle-femelle est différent. Je ne sais s’il y a des féministes chez les dames moustiques, mais elles ont beaucoup à se faire pardonner. Il vaut mieux tomber sur un mâle, et donc devenir pédé… Cela plaira à Jacuzzi, sans doute, comme morale !

D. dit: à

Oui oui j’oublie des trucs. C’est sûr.
Voici la seule étude scientifique concernant l’effet du glyphosate sur la flore intestinale des abeilles. Et elle est fort récente (moins d’un an).

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/30249635/

Marie Sasseur dit: à

« Maltraitance infantile : une violence invisible

Pour Lise, la maltraitance a été graduelle :

« Je ne me souviens plus exactement de l’âge que j’avais quand ça a commencé.

Je sais juste qu’on était une famille recomposée, nombreuse, et que mes parents étaient épuisés. Mon père n’était pas beaucoup là, et ma mère faisait tout à la maison.

J’ai sans doute débarqué au mauvais moment, au mauvais endroit. Et puis je n’étais pas spécialement une enfant facile à vivre, pas très communicative, pas vraiment dans l’affect.

D’abord c’était des cris, pour des histoires de pull mal rangé. Au début ce sont les meubles qui ont pris ; si quelque chose n’était pas rangé je rentrais et retrouvais ma chambre entière au milieu de la pièce, les meubles vidés.

Et puis c’est devenu physique. Lorsqu’elle était hors d’elle ma mère me tenait les poignets très fort, me secouait et me postillonnait dessus à grosses gouttes.

C’est graduellement devenu de plus en plus violent, tandis que j’étais pré-ado et de plus en plus renfermée sur moi-même. Rapidement ça a pris la forme de claques, et surtout d’insultes.

« Connasse », « pétasse ». « séductrice », même,à l’adolescence. Quand je pleurais, c’était pour attirer la pitié, selon elle. Mon père a fini par s’y mettre, pour réaffirmer son autorité défaillante.

Puisque je venais d’un milieu bourgeois et que je n’avais aucune trace visible sur le corps,personne n’a jamais compris ce qu’il se passait, pourquoi je détestais les vacances, pourquoi je préférais mettre du temps à rentrer chez moi à pied plutôt que de prendre le bus. »

https://www.madmoizelle.com/enfants-battus-temoignages-329985

lmd dit: à

16H25, Fossoyeur Jones, s’il vous plait.

P. comme Paris dit: à

Ah, je m’disais qu’c’était bien long pour un nègre.
Mes excuses à Chester Bomar Himes

Lavande dit: à

Clopine dit: 27 août 2019 à 14 h 17 min : LIONEL Duroy.

Je viens d’acheter « Chagrin » justement après avoir lu l’article de Télérama. Je vous en causerai quand je l’aurai lu. Mais j’ai aussi le Dubois donc j’ai du pain sur la planche (en bois bien sûr !)
Comme je viens de terminer « Entre les actes  » de V.W. (—> Paul Edel) je suis débordée. Heureusement ma télé est en panne ( le décodeur plutôt) … et je m’aperçois que je n’ai aucune envie de la faire réparer !
Et la canicule continue encore toute cette semaine. Donc lecture intensive.
Jazzi avez-vous vu « une fille facile » ?

Marie Sasseur dit: à

« On lit cet inspiré manuel de survie et on se dit quelle chance j’ai eue d’avoir une enfance heureuse auprès de parents aimants. C’est d’une force parfois insoutenable et on se dit à mi-chemin qu’on tient le grand livre de la rentrée tant la lecture en est impressionnante.  »

Oui, on peut remercier le ciel de ne pas avoir eu des parents maltraitants.

Pour autant, il est bien insupportable que cette -toute relative satisfaction- passe par ce coup éditorial prémédité de la part d’un vieux routard du showbiz.

L’étape suivante, peut-être plus gratifiante que de tenir – de s’en donner l’illusion, avec ce cas psychiatrique- « le grand livre de la rentrée « , c’est de passer à l’acte Passou.

Ah ? Moix l’aîné préfère ne pas ?

https://www.francedimanche.fr/actualites/bruno-solo

Lavande dit: à

Editorial du « Monde ».
 » Depuis un quart de siècle, en France et ailleurs, les apiculteurs alertent la société et les pouvoirs publics sur l’état dégradé de l’environnement et son impact sur la crise que traverse la filière apicole, minée par des mortalités anormales d’abeilles. A ces alertes succèdent depuis quelques années celles de biologistes de la conservation, qui notent le déclin abrupt, particulièrement marqué depuis les années 1990, de l’abondance et de la diversité des insectes et des invertébrés dans les campagnes d’Europe occidentale.

Cet effondrement n’a rien d’anecdotique. Il menace à terme le maintien de certaines activités agricoles et fragilise toute la chaîne alimentaire des écosystèmes terrestres. Déjà, en mars 2018, le CNRS et le Muséum national d’histoire naturelle avaient provoqué un émoi national en annonçant que 30 % des populations d’oiseaux des champs avaient disparu, en France, en à peine quinze ans. Nicolas Hulot, alors ministre de la transition écologique et solidaire, faisait quelques jours plus tard une allocution retentissante devant l’Assemblée nationale, confiant aux parlementaires sa « honte » devant une telle situation, décrite par les chercheurs du CNRS et du Muséum comme une « catastrophe écologique » en cours.

Malgré cette prise de conscience, qui traverse l’échiquier politique en France et s’impose dans le débat au niveau international, aucune mesure digne de ce nom n’est prise à l’échelon européen pour endiguer l’érosion du vivant. Les leviers sont pourtant connus. En 2003, un groupe d’experts mandatés par le ministère de l’agriculture français faisait, le premier, le constat de l’incapacité des tests réglementaires à évaluer les risques environnementaux présentés par les nouvelles générations de pesticides sur les abeilles et le reste de l’entomofaune. On attend toujours la réforme de ce système.

Un système réglementaire devenu indéfendable
En 2012, c’était au tour de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), peu suspecte de menées anti-industrie, d’alerter sur le sujet : les produits phytosanitaires sont mis sur le marché sans avoir été correctement évalués. En 2015, l’European Academies Science Advisory Council (EASAC) – la coalition des académies des sciences européennes – enjoignait à l’exécutif européen de réformer son système d’évaluation des risques. En vain.

Entre 2013 et 2019, les recommandations de l’EFSA visant à réformer en profondeur les procédures d’autorisation des pesticides ont été mises à l’ordre du jour du comité technique ad hoc de l’Union européenne (UE) à près d’une trentaine de reprises. Les Etats membres ne sont jamais parvenus à se mettre d’accord pour les adopter, même partiellement.

Le 17 juillet, fort discrètement, la Commission européenne a renoncé : la mise à jour des principes d’évaluation des risques des pesticides, finalement adoptée en comité technique, fait l’impasse sur presque toutes les propositions d’amélioration du système en vigueur. Bruxelles a donc donné mandat à l’EFSA pour revoir et reformuler ses propositions. Au mieux, l’agence d’expertise de l’UE rendra sa copie en juin 2021, et des discussions à l’issue inconnue reprendront alors, pour une durée non précisée.

Les Etats membres se réfugient derrière la Commission pour maintenir un système réglementaire devenu indéfendable. Outre la dégradation de l’environnement, ils participent ainsi à la démonétisation de la parole politique et au discrédit des institutions européennes. »

Lavande dit: à

Waouh ! Bruno Solo, chapeau !

closer dit: à

Merci Clopine. La chance joue apparemment comme dans toutes les activités humaines liées à la nature. La canicule aurait-elle eu un effet favorable sur la récolte d’août?
Je consomme du miel tous les jours depuis des années le matin au petit déj. Que du miel de provenance française régionale avec un nom de producteur sur l’étiquette… De préférence venant de près de chez moi quand je suis en province.

Jazzi dit: à

« Jazzi avez-vous vu « une fille facile » ? »

Il ne sort en salle que demain, Lavande. J’irai, bien sûr, le film se passe à… Cannes !

D. dit: à

Closer il faut éviter les glucides rapides ou lents au petit déjeuner voire totalement les supprimer. Oeuf à la coque ou blanc de poulet, amandes, café noir non sucré.
Glucides, donc miel si vous voulez, en quantité raisonnable entre 13h et 21h seulement.

D. dit: à

Les maîtres en arts martiaux (comme moi) pour la plupart ne mangent rien le matin et s’entraînent à jeun. C’est peut-être un peu difficile pour vous, dinc prenez un petit déjeuner mais sans glucides s’il vous plaît.

D. dit: à

Je ne sais pas si vous avez le droit de citer d’aussi longs passages du Monde, Lavande.

D. dit: à

Café ou Thé. Certains préfèrent le thé,
L’un n’est pas meilleur que l’autre pour la santé, sauf peut-être le thé vert peu infusé.

et alii dit: à

ça devrait vous aider:
Le Corbuffet: Conceptual Cookbook Presents Art-Inspired Recipes as Contemporary Sculptures
From the mind of Esther Choi comes a new cookbook titled Le Corbuffet: Edible Art and Design Classics. The writer, photographer, and artist has compiled a list of recipes inspired by artists, designers, and their creations, all staged in contemporary arrangements.

D. dit: à

Ce soir en tout cas c’est tête de veau sauce ravigote et pommes de terre vapeur.

closer dit: à

100% d’accord avec le cri du cœur de Popaul sur son blog, dans la partie Commentaires:  »

AHHH!!!LES ECRITURES THERAPEUTIQUES…quelle scie!

Delaporte dit: à

« Café ou Thé. Certains préfèrent le thé,
L’un n’est pas meilleur que l’autre pour la santé, sauf peut-être le thé vert peu infusé. »

Le thé est la boisson la plus bue au monde, après l’eau. Profitons qu’il y ait encore de l’eau potable, de l’eau pure, pour en boire et faire du thé avec, vert ou thé noir. Cf. le dossier sur la pénurie d’eau pure qui nous pend au nez dans le Courrier international de cette semaine. Le thé est la boisson la meilleure, nous dit la diététique, surtout le thé vert : si vous en buvez régulièrement, vous devenez immortel – jusqu’à votre mort. Le café rend cardiaque. Je préfère le thé au café, et même au vin.

Delaporte dit: à

« Ce soir en tout cas c’est tête de veau sauce ravigote et pommes de terre vapeur. »

Que des mets excellents, et bravo pour les patates, qui s’imposent. Hier, j’en ai mangé, avec mon chou farci. C’était époustouflant. Une bonne tête de veau, c’est la magie de la vie, et même la preuve de l’existence de Dieu !

Jazzi dit: à

Tu dois ressembler à une grosse fraise californienne, D., superbement calibrée, mais sans aucune saveur et sans goût.
La beauté pourrait-elle être insipide ?
Pour moi, c’est définitivement café !

Delaporte dit: à

Ed, vous aimez le thé ? Ou alors vous préférez le schnaps avec une bonne bière ? Pour faire passer un fist-fucking de derrière les fagots ?

Jazzi dit: à

« Une bonne tête de veau, c’est la magie de la vie, et même la preuve de l’existence de Dieu ! »

« Mais Dieu est dans l’anus, Delaporte, et regardait Caïn », disait Jean Cocteau !

Jazzi dit: à

Moix n’a pas l’air de faire recette, tant mieux !
Ou tant pis pour Passou.
Il ne faut pas trop nous provoquer, non, mais !

Jazzi dit: à

Et alii qui rame tant et plus pour nous fourguer tous les liens sur l’enfance battue !
Heureusement que j’ai vu passer Maya-la-Clopine et ses grosses tartines de miel.
Et renato, qui nous a ramené à Blanche-Neige…

Jazzi dit: à

Excellent et en plein dans le sujet : la réponse du Paulo à Passou !
De quoi relancer le débat ?

« Paul Edel
août 27, 2019 à 1:49
AHHH!!!LES ECRITURES THERAPEUTIQUES…quelle scie! avec Moix et Duroy cette année..
qu’on nous débarrasse de ces écritures thérapeutiques . qui pullulent depuis 201O- ah attendrir.. pleurnicher en public..se saouler de mots avec de sois disant sévices.. souvent imaginés, amplifiés ahh .le thème du môme persécuté.. ça marche à tous les coups..
Les rentrées littéraire de septembre sont encombrées désormais de récits d’enfance où la douleur s’étale se se met en spectacle. confidences ravageuses, parfois si outrancières ou truquées que les parents ou frères qui survivent se révoltent.. . une enfance transformée en prison,pavillon de banlieue devenu camp de travail. cercle familial devenu salle de torture parents- bourreaux.. tout le monde auteur- et- lecteur se roulent dans la douleur.. c’est presque mystique. Bien sûr, on pense à la réponse d’Hemingway à un journaliste qui lui avait demandé : « Que faut-il pour être un grand écrivain ? – Avoir eu une enfance malheureuse. » mais de là à transformer la littérature en cri de douleur, en hôpital pour grand traumatisés évidement dans « telerama » radio catho..4 pages serrées d entretien avec Lionel Duroy et ses traumas d’enfance » avec des perles du genre: » j’ai souvent éprouvé de la honte d’être un homme..je me suis mis à trembler à l ‘idée de faire l’amour,tant l’agressivité physique de l’acte sexuel m’est devenue difficilement supportable. » et bla bl bla avec refrain féministe.. littérature devenu la clinique de gémissants qui veulent qu’on les plaigne et surtout qu’on les achète. »

Pablo75 dit: à

Café ou Thé. Certains préfèrent le thé. L’un n’est pas meilleur que l’autre pour la santé, sauf peut-être le thé vert peu infusé.
D. dit: 27 août 2019 à 18 h 16 min

Sur l’histoire de la santé, cela se discute. Mais ce qui est clair, c’est que le thé est bien meilleur pour l’esprit que le café. Le thé « défatigue » l’esprit (et pas que l’esprit), aide à la concentration, inspire. Et l’effet d’un thé fort en théine (et bien fait) dure 6-7 heures, alors que le café c’est 1h30 maximum.

Le thé est une boisson magique – le vrai thé, en feuilles (et bio, si c’est possible) pas la poussière de thé en sachet pleine de pesticides qu’on vend dans les supermarchés. Et le vrai thé bien fait, ce qui est beaucoup plus difficile qu’on croit (extraire TOUTE la saveur d’un grand thé est très compliqué).

Jazzi dit: à

Les grandes douleurs sont muettes, Paul, je n’en dirai pas plus !

renato dit: à

Le problème ce ne sont pas les écritures thérapeutiques, mais les éditeurs qui publient n’importe quoi afin d’assouvir la curiosité maladive de lecteurs en mal de commérages.

Jean Langoncet dit: à

La “réponse de Paulo” ne me semble s’inscrire en contradiction du billet

Jean Langoncet dit: à

Ah, le “vrai thé” ; probablement la culture la plus sujette aux traitements phytosanitaires… une étude sur les résidus de pesticides dans les (bonnes) feuilles, Pablo75 ?

Jazzi dit: à

Pablo75 tente de faire diversion sur le sempiternel thème : « Café ou Thé » ou « Thé ou café » ?

Jazzi dit: à

« Le problème ce ne sont pas les écritures thérapeutiques, mais les éditeurs qui publient n’importe quoi afin d’assouvir la curiosité maladive de lecteurs en mal de commérages. »

La danse de l’auteur-éditeur-lecteur, c’est l’histoire du chien qui se mord la queue, renato…

Pablo75 dit: à

Jazzi dit: 27 août 2019 à 19 h 09 min

Le thé est aussi essentiel à la vie que la littérature.

(À mon avis, Y.Moix est un buveur de café).

renato dit: à

«…tant l’agressivité physique de l’acte sexuel m’est devenue difficilement supportable. »

Pourtant les positions passives ne manquent pas… et puis il suffirait de se tenir à l’idée de jeu plutôt qu’à celle de conquête.

Delaporte dit: à

Pablito, tu as raison entièrement sur le thé, et le délassement qu’il procure. C’est même meilleur que l’amour, surtout avec une femme qui comme la tienne est pendant ce temps devant sa liseuse sous les draps blancs. Non, vive le thé !

Jean Langoncet dit: à

Chinoiseries. Le jeu de go ou la conquête totale

renato dit: à

Ce sont les chiens sales ou mécontents qui se mordent la queue, Jacques.

Jazzi dit: à

Cela étant dit, tout n’est pas a jeter dans l’écriture thérapeutique.
« Le Voyage au bout de la nuit », c’est l’histoire d’un narrateur-médecin qui nous raconte dans le détail la somme de tous ses malheurs !

Delaporte dit: à

« Mais Dieu est dans l’anus, Delaporte, et regardait Caïn », disait Jean Cocteau !

Jacuzzi, c’est ce qu’on appelle vulgairement « avoir la tête dans le cul », quand on est malade. C’est pire qu’un fist-fucking, en somme, n’est-ce pas, ma chère Ed ?!

et alii dit: à

27 août 2019 à 18 h 49 min
ça va pas vous, celui qui ne sait pas lire
j’ai envoyé hier les deux grands textes ce la clinique psy et tout à l’heure un titre d’in scumpteur;vous êtes surement le super-beuh crétin de ce blog qui me dégôute

Jean Langoncet dit: à

@bad to the bone
Le thé est déconseillé aux personnes atteintes d’ostéoporose

Bloom dit: à

Trois faiblesses (parmi bien d’autres) qui font qu’une bonne partie de la production romanesque française contemporaine est chiante comme une pluie de mousson:
– des textes qui ne développent qu’une seule dimension diégétique;
– un étalage d’épaisses couches de vécu non transformé par la puissance de l’imagination créatrice. Un propos trop souvent dénotatif, dénué de latéralité. Tout le contraire des projets proustiens et céliniens.
– une absence quasi-universelle d’humour, « assénage » d’un esprit de sérieux stérile et asséchant auprès duquel « L’Assommoir » fait figure de bluette.

et alii dit: à

un sculpteur!
j’en ai marre de vous tous,jaloux les uns des autres pour caser ici un pet

Jazzi dit: à

« Mais Dieu est dans l’anus, Delaporte, et regardait Caïn », disait Jean Cocteau !

Jacuzzi, c’est ce qu’on appelle vulgairement « avoir la tête dans le cul »

Dieu a donc un cul, Delaporte ?

renato dit: à

«…tout n’est pas a jeter… »

Ce qui importe c’est l’élaboration des matériaux, art qui semble oubliée — peut-être un malentendu relativement à la pratique démocratique de l’écriture.

Pablo75 dit: à

Delaporte dit: 27 août 2019 à 19 h 19 min

Tu parles tout le temps de sexe mais jamais de ta propre activité dans ce domaine – comme D. de la sienne, d’ailleurs (ça doit être le 40ème ou 50ème point commun entre vous deux).

Tous les deux vous parlez beaucoup de nourriture et des plats que vous mangez. Mais question cul, vous mangez quoi?

Jazzi dit: à

« j’en ai marre de vous tous,jaloux les uns des autres pour caser ici un pet »

Dieu ne pète pas, voyons, et alii, un peu de respect !

Jazzi dit: à

« Mais question cul, vous mangez quoi? »

Beaucoup d’entrailles, Pablo75 : tripes, tripoux, andouilles et andouillettes, saucisses et cochonnailles diverses…
C’est la grande bouffe du cul mais sans cul !

Jazzi dit: à

(À mon avis, Y.Moix est un buveur de café).

Pas sûr, Pablo75, il aime l’exotisme et particulièrement celui de la Corée du Nord !
Moix, il est passé directement d’Hitler à Kim Jong 1

Bérénice dit: à

19h29 Pablo, pas de surprise comme tout le monde le menu habituel, des bites et ou des chattes, nombreux sont ceux qui ont adopté une bisexualité, pas de quoi s’étendre à moins de posséder le talent suffisant à ne pas tomber dans la vulgarité pornographique.

renato dit: à

Le kopy luwak autour des 55€ les 250g pour faire dans la coprophagie ?

et alii dit: à

00:0009:45CC BY-ND
ÉcouterDans la tête des hommes et des femmes face à un contenu érotique
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Il peut paraître assez convenu de distinguer un type d’excitation sexuelle propre à chaque sexe. Ainsi, les hommes seraient majoritairement excités par ce qu’ils voient, alors que les femmes feraient intervenir une grande part d’imagination. Ainsi face à un contenu érotique, il semblerait logique que femmes et hommes manifestent des activités cérébrales bien spécifiques.

Un certain nombre de scientifiques se sont évertués à essayer de comprendre ce qu’il se passe dans la tête des hommes et des femmes lors de l’excitation sexuelle face à du contenu érotique. Et ces différents résultats ont été compilés dans une méta-analyse qui ne semble montrer… aucune différence. Face à du contenu érotique, les deux sexes auraient en moyenne des activités cérébrales similaires.

En moins de 10 minutes, avec cet épisode, découvrez les résultats de cette étude qui pourrait chambouler quelques idées reçues.
https://theconversation.com/podcast-dans-la-tete-des-hommes-et-des-femmes-face-a-un-contenu-erotique-121573?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2026%20aot%202019%20-%201394413133&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2026%20aot%202019%20-%201394413133+CID_1f031067b9b442f93cbf659b607010c2&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Podcast%20%20Dans%20la%20tte%20des%20hommes%20et%20des%20femmes%20face%20%20un%20contenu%20rotique

Jean Langoncet dit: à

@Moix, il est passé directement d’Hitler à Kim Jong 1

Voulez-vous dire que Jean-Paul Enthoven est le “Kim Jong 1” de l’édition française ?

Jean Langoncet dit: à

… Mon petit doigt me dit que d’autres prétendent au titre

Jean Langoncet dit: à

@Bloom dit: 27 août 2019 à 10 h 15 min
Merci pour l’article des Inrocks, Jean Langoncet:
« Moix signe une pétition au côté de Faurisson
La guerre est officiellement déclarée en 2010 lorsque la signature de Moix se retrouve à côté de celle de Faurisson dans une pétition demandant l’abrogation de la loi Gayssot et la libération du négationniste Vincent Reynouard. »
Malpropre.

Selon ce même article, Moix affirme avoir été induit en erreur et se serait désisté de son soutien à cette pétition. Reste que la loi Gayssot a posé dès sa promulgation et pose régulièrement depuis lors de sérieuses questions de constitutionnalité, au regard du principe de la liberté d’expression et de communication des pensées (cf. jurisprudence du Conseil constitutionnel, notamment). Militer contre cette loi n’est pas en soi infamant.

Jean Langoncet dit: à

En effet, Jazzy ! Merci de me tenir au jus des derniers potins mondains

Jean Langoncet dit: à

Jazzi, scusi

Marie Sasseur dit: à

Ah ben Passou, vous tenez effectivement entre les mains un gros morceau.
J’espère que vous avez aussi lu « sans famille » ( ce que j’ai pu pleurer gamine, en le lisant) quand vous étiez petit ou que, plus tard deja grand garçon, comme vous le racontiez, vous vous vous ennuyiez dans les repas de famille et vous réfugiiez dans un bouquin… ( j’espère pas de faute au passe simple)

« Mais l’auteur de Naissance et Une simple lettre d’amour va encore plus quand il décrit son sentiment sur ce que réprésente l’idée de fonder une famille: «Je suis inadapté à la famille. Je déteste en voir, en croiser. La notion de famille m’agresse. Quand il y a plusieurs personnes d’une même famille dans une pièce, tout cet ADN regroupé me donne la nausée. Pour moi, être à table avec ses parents, c’est déjà de l’inceste. Quand mes amis ont des enfants, je ne les vois plus jusqu’à ce qu’ils en soient libérés.»
TV mag le Figaro.

OZYMANDIAS dit: à

Qui lit aujourd’hui André Malraux ?

Marie Sasseur dit: à

Ce pauvre Moix aîné, heureusement qu’il est inadapte a la famille, on n’imagine même pas le sort de malheureux qu’il aura ainsi épargnés. Un mal pour un bien.

Clopine dit: à

Je pense que Paul Edel n’a pas bien lu le papier de Télérama…

Jazzi dit: à

Il l’a lu à sa façon, Clopine.
Rien ne t’empêche de donner ta version.

Jazzy dit: à

« Merci de me tenir au jus des derniers potins mondains »

Le voyage des intellectuels Français en Allemagne sous Hitler, potins mondains, Jean Langoncet ?

Jazzi dit: à

« Qui lit aujourd’hui André Malraux ? »

Quelques jeunes Gaullistes, si cela existe encore ?

Jean Langoncet dit: à

@Le voyage des intellectuels Français en Allemagne sous Hitler

Depardieu et Moix en étaient-ils ou vous livrez vous à de douteux parallèles géographique et historiques autant qu’humain et littéraire ? Air du temps …

Jazzi dit: à

« Ô triste mer !
Sépulcre où tout semble vivant ! »
Victor Hugo

On ne pactise pas avec un dictateur, Jean Langoncet !

Jazzi dit: à

Moix, qui se prend pour Gide, rêverait-il de publier un « Voyage en Corée du Nord » ou un « Retour de Corée du Nord » ? Les deux peut-être !
Qu’en pense son éditeur ?

Jazzi dit: à

« un avis à donner sur le style du dernier des Moix ? »

Il y avait bien WGW, mais il a disparu sans préavis !

Jean Langoncet dit: à

@On ne pactise pas avec un dictateur, Jean Langoncet !

C’est ce soir une évidence ; pas même en creux

Marie Sasseur dit: à

Le style littéraire ?
Comme dit le S.talker, Moix l’ainé n’a pas reçu assez de « taloches » ( avec la main dure comme un soleil ) pour devenir un écrivain presque passable.

Clopine dit: à

Jazzi, j’ai suivi le lien. Ce n’est pas drôle. Du tout. C’est nul.

Petit Rappel dit: à

Qui lit encore André Malraux?
Des gens qui ne désespèrent ni de la France ni de l’art. Il a du souffle, l ‘André. Et il ne nous inflige pas son enfance, lui.Ni sa progéniture ou le mari de Madame (Ah, « cet homme au regard clair » auquel on obéit!)
Lire Lecomte de Lisle, le sonnet Les Montreurs, et s’y tenir. eventuellement, en envoyer un exemplaire à Mrs Busnel and co…
Bien à vous.
MC

Clopine dit: à

Je vais te dire, Jazzi, Moix, c’est le genre de gusse qui a deux coeurs. Y’en a, des comme ça ! (heureusement, pas souvent.)

T’entends le tic-tac, mais tu sais jamais l’heure. Tu crois que ça saigne ?

Ca pompe.

Delaporte dit: à

« qui a déjà goûté au café à base de crottes de kopy luwak ?
D et Delaporte sont exclus d’office c’est trop cher »

Je ne suis pas un consommateur de café, ni de ballade sur la plage à 3000 € nets !

Delaporte dit: à

« Qui lit encore André Malraux? »

C’est dommage, j’aimais bien.

Marie Sasseur dit: à

Yann à Calais
Bah, il aura fait comme Darrieussecq, du buzz.

Jazzi dit: à

Sous le masque, on voit trop le Rastignac, Clopine !

Clopine dit: à

OUi, Jazzi, c’est ça. Et c’est l’inverse, très précisément, de Lionel Duroy et de son absolue sincérité. C’est pourquoi je pense qu’Edel s’est trompé. Pas de cible, mais de l’endroit d’où il tire. La flèche est droite. Le tireur n’est pas au bon endroit.

(en quelque sorte, parce que comparer Edel et Guillaume Tell… Surtout à Saint Malo !!!)

Jean Langoncet dit: à

Gotta Go

pado dit: à

23h45
Ils étaient nuls a chiller (copiyright tkt) mais géniaux. un instant, un moment, une parcelle de vie.

D. dit: à

Malraux a des côtés trop obscurs.
Bien sûr il est le compagnon de la Libération et ensuite le créateur du Ministère de la Culture.
Mais il est aussi l’homme des antiquités cambodgiennes dérobées en douce.
Il est également l’homme qui fit creuser les fossés du Louvre, autour de la Cour Carrée, sans aucune raison valable (car ne correspondant à aucune réalité historique sans prendre la peine de faire entreprendre des fouilles. Une folie, une hérésie totale pour un homme de culture.

x dit: à

Jamais lu Moix (ni regardé).

Parcouru rapidement les deux premières pages (lien fourni par Jean Langoncet à 21h 25) ; l’écriture m’a paru excessive avant même qu’on n’en arrive aux sévices et aux relations familiales. Excessivement dense en pensées, associations (funèbres, forcément funèbres), sensations diverses (rouille, jaune, bleuâtre, noire et rouge uniquement pour la vue). L’adulte prête ses pensées (les cohortes d’écoliers qui ont précédé l’enfant, pas les élèves actuellement à la grande école, non, les morts), ses associations, etc. mais aussi son lexique, sa manière, ses concepts à l’enfant, « enrichit » le souvenir supposé, sans pour autant qu’on ait le sentiment d’avoir affaire à une « voix » cohérente, celle du narrateur adulte se penchant sur son passé et l’enfant qu’il a été.
Cette incertitude quant à la provenance des perceptions affecte notamment le fonctionnement du paragraphe consacré au « fou » trouvé dans la case et censé, je suppose, fournir une sorte de « corrélat objectif » aux émotions. Malgré l’incise « dont j’ignorais alors tout », parce que les effets de pathos recherchés supposent précisément cette connaissance du jeu et de la marche de la pièce.
Ce sont moins les reliefs qui sont inutilement « alambiqués » que la syntaxe (« Mon père, dont je m’enquérais régulièrement auprès de sa femme »…), les tournures employées par l’auteur pour faire image (une « enfilade de coups » ?), l’exhibition de vocabulaire (sans rien dire de l’attelage du regard et de la chevelure flottante, comment se montrer à la fois haineuse, méprisante et « impavide » ? et pourquoi ce dernier terme, qui suppose certes de l’indifférence mais comme écart par rapport à une peur attendue dans les circonstances (alors que manifestement l’enfant n’est ni de taille ni de force à l’inquiéter) ? Il aurait mieux valu garder le mot pour son indifférence aux réactions des voisins.

Mai ce qui m’arrête d’emblée c’est une invraisemblance majeure : y avait-il dans les années 70 une seule école maternelle d’où les enfants pouvaient rentrer seuls chez eux ? (Christiane aurait sans doute un avis sur la question).
Autre curiosité (mineure) : une sonnerie en maternelle ?
Appel à témoignages.

Une consolation tout de même : aucune pollution lumineuse dans cette province vraiment très profonde, et à 18 heures maximum s’il restait à la garderie, il voyait les étoiles. En ce temps-là le soleil se couchait de très, très bonne heure, même pour novembre.
Ah, tiens, je n’avais pas remarqué « les frondaisons de lucioles », ni qu’il voulait se transformer en genou…
Une prose au cordeau ?
Éblouissante de maîtrise ?

On est plié en deux (ça suffira).

Jean Langoncet dit: à

*lien fourni par Passou dans le billet que je n’ai fait que relayer pour solliciter l’avis de chacun.

x dit: à

J’avais mentionné Malraux l’autre jour, OZYMANDIAS, pour son essai L’Homme précaire et la littérature.

x dit: à

0h 28 : ah oui, là où il est question de la « tenue » de l’écriture…
Je n’avais pas cliqué.
Aurais mieux fait de ne pas.

Jean Langoncet dit: à

@Aurais mieux fait de ne pas.

Allons, allons ; vu l’effet produit sur l’abondance de vos commentaires par la lecture des seules deux premières pages, le meilleur nous attend. (Bcp aimé la lecture du Dubois ; attends l’avis de plus qualifiés que moi pour en parler, mais si la fluidité de l’écriture est plaisante, elle confine parfois à la superficialité… l’ondulant Dubois ne casse pas des briques)

rose dit: à

23h57
Ne comprends pas comment on peut-être nuls à chialer et géniaux.
Pas non plus que vient faire Blanche-Neige dans cela, ce roman.

—–
Il est plus jeune que les années 70 à la maternelle.
Non, les enfants ne partent jamais seuls de la maternelle. Il y a toujours soit un adulte qui vient les chercher soit un ainée de l’école primaire à côté.
Non, il n’y a pas de sonnerie à l’école maternelle. Les tempos sont donnés par les adultes, récréations et sorties, heure de la cantine et de la garderie pour ceux qui restent.
Oui, il y a des enfants massacrés dès l’école maternelle et même avant.
À espérer que ce roman soit pour part majeure fictif.

rose dit: à

à chiller
Non. Vous avez raison : né en 1968. Maternelle jusqu’en 1974.
Cela étant, jamais, de ma vie, rencontré d’instits indifférentes à leurs élèves.
De plus, le pupitre est improbable en école maternelle.
Mobilier des années 40 avec la table qui s’ouvre et le trou pour l’encrier.
Ne me suis pas intéressée au style mais au contenu. Matériau très laid.

Marie Sasseur dit: à

-y avait-il dans les années 70 une seule école maternelle d’où les enfants pouvaient rentrer seuls chez eux ? 

– Oui. Mais pas en  » centre urbain ».

Lavande dit: à

D. dit: 27 août 2019 à 13 h 34 min
« L’écrivain brésilien Paulo Coelho demande pardon à la France après les propos de Jair Bolsonaro.
Pourtant une femme épousant civilement un homme plus jeune de 24 ans lequel était a fortiori son élève lorsque leur relation amoureuse et sexuelle a commencé, elle mariée, ne peut que se faire remarquer dans un pays aussi religieux que le Brésil. Les faits sont là.
Mais il n’est en effet pas charitable de s’en moquer. »

A propos de Michelle Bolsonaro :
« Déjà maman une première fois (elle a une fille de 16 ans) avant de rencontrer celui qui allait devenir président du Brésil, Michelle, 37 ans (soit 27 ans de moins que son mari), a aussi donné une fille à Bolsonaro, Laura, née en 2011, que son décidément goujat et sexiste de mari a expliqué avoir conçue lors d’un moment de « faiblesse », un « ratage » en quelque sorte, lui qui est déjà papa de quatre garçons issus de deux mariages précédents. »

C’est sûr qu’ils doivent être mariés religieusement (!) et que les « si religieux » Brésiliens » doivent les considérer comme un couple modèle irréprochable. De fait Michelle était sa secrétaire, pas sa prof ! Un vieux beau qui épouse, en troisièmes noces, sa secrétaire de 27 ans de moins que lui, elle-même mariée et mère de famille, c’est plus classique évidemment et tout à fait conforme à la morale chrétienne.
On n’imagine quand même pas un homme de 64 ans avec une femme de plus de 50 ans, comme dirait Moix.

Marie Sasseur dit: à

Bonne analyse de texte, Petitix.
C’est toujours une gageure en littérature du racontage de mezigue, l’utilisation exclusive du mode narratif de la première personne du singulier, pour décrire des situations.
En cela, Moix n’est pas le seul à finalement prêter des pensées et réflexions « anachroniques  » à un très jeune enfant. Une narration impersonnelle, narrateur indéfini, avec des incursions ponctuelles cohérentes avec l’âge, a beaucoup plus de force lorsque l’effet de tension est recherché.
Là ça fait un peu consultation chez le psy, d’ailleurs le comique de l’histoire, c’est cette palanquee de pédiatres, pedo-psychiatre auxquels ont recours les journaleux des rubriques culturelles, pour faire la « critique » de ce brulôt somatique, plein de haine d’un vieux violent.

rose dit: à

Lavande
Heureusement, les jeunes changent dans leur vision de la femme, et cela va tellement vite que les femmes aussi doivent se mettre à évoluer car les schémas classiques ne fonctionneront plus.

Et puis, il y aura toujours les musiciens qui auront plusieurs trains d’avance sur les autres.

rose dit: à

M-S à 7h28.
Je parlais de la campagne. Le danger alors venait des voitures.
Aujourd’hui, choc au cœur, on constate le danger intra- muros. Hors les frères d’Antigone, hors des murs de Thèbes, eux.

Font partie d’ un sérail. S’ adoubent et se congratulent mutuellement.
Or, écrire est transmettre -à mes yeux écarquillés- un flot de vitalité, pas des tonnes de boue qui t’emportent.
Ai marché dans la boue. Bien obligée.
C’est gênant.
Baudelaire, lui, changeait la boue en or. Je l’imagine mal développer à l’envi les avanies subies par le beau-père, la mère suivant, docile.
Du matériau, il a conçu poèmes.
Autre temps, autres mœurs.

Marie Sasseur dit: à

« On commence la seconde partie, celle qui relate la vie quotidienne vue depuis l’école, le collège, le lycée, et là et c’est la déception. Non que le ton y soit moins ferme et l’écriture moins tenue. C’est juste que, comme souvent dans ce type de récit (à égalité avec les souvenirs de service militaire) c’est d’une banalité confondante »

Ah voilà, une fois sorti du vieux à la maternelle, une fois à l’âge où l’on est tous capable de raison et de souvenirs fiables, n’ayant plus comme prétexte la petite enfance pour régler quelques comptes par des degorgements de pulsions primaires, y’a plus personne, ou plutôt si: n’importe quel quidam.

renato dit: à

« … que vient faire Blanche-Neige dans cela… »

Ce n’était qu’un conseil indirect.

Des faits réels transmis oralement, puis repris et définitivement élaborés par les Grimm.

Le 98% des écrivains actuels devraient oublier les grands auteurs du XXe siècle et reprendre leurs formation à partir des contes des Grimm, de Yeats etc.

L’enfant battu, déjà vu en mieux dans Le Moi et le Ça — origine des perversions, etc. —.

Pour le frère martyrs, Poil de Carotte, écrit par un qui savait écrire.

rose dit: à

In fact
https://www.artofmanliness.com/articles/never-complain-never-explain/

And never bargain.

Hier matin, une irlandaise rousse quatantenaire m’a dit
Let the peopke be the way they find.

C’était pourtant très laid le chemin qu’avait trouvé ces deux vioques irlandaises du tôt matin pour se foutre de ma gueule.

Plus ça va, plus je laisse à sa charge-à l’autre- le poids de celui qui le commet, l’acte répréhensible. Cela n’appartient pas à celui qui le subit. Pourtant reste la désolation et cela aussi faudra s’ en libérer. Pas de jugement à porter.
Ai acheté de l’irish stew et des babies potatoes.

Si Yann Moix est très laid ce n’est pas la faute à ses géniteurs.

rose dit: à

Un conseil indirect adressé à qui renato ?

Marie Sasseur dit: à

« Je parlais de la campagne. Le danger alors venait des voitures »

Alors, si je comprends, la sortie de l’école = danger.

Un problème d’éducation…

rose dit: à

M-S
Alors, si je comprends, la sortie de l’école = danger.

Un problème d’éducation

Il y avait des panneaux signalétiques pour prévenir du danger.

——-
En fait, je me suis plainte : attitude stupide. Deux baffes, rose.
À chacun son, ses plaisirs.

Bérénice dit: à

Sasseur. Vous y risqueriez vous, au moins en a t il éprouvé le besoin à moins que ce ne soit que purement alimentaire. Contingences et nécessités. Beau jeu quand en tenue de camouflage il est permis de railler ce qu’une victime de mauvais traitements qui s’en sort plus ou moins et s’offre à la critique des  » journaleux » et autre psychiatres ou psychanalystes en ayant tout de même conservé un peu de la santé mentale qui fait défaut ā de nombreux individus qui soit trouvent une issue de secours dans la folie ( qui souvent s’ignore,,) plus ou moins diagnostiquée,ou reproduisent le modèle parental ou pire deviennent des criminels , des toxicomanes, des psychopathes socialement abrités par un statut ou les apparences sauves et cultivées propres à satisfaire les hypocrites. Des jean foutre des crétins, des sales types, ou ceux qui encore profiterons de l’aubaine , de la coincidence entre deux psyches atteintes sans vouloir objectiver la coincidence,et pour causes. Et bien que la maltraitance ne soit pas l’unique origine à ces psychopathies. Il est des cas héréditaires, des tares que parfois on n’explique pas ou dont on ne trouve pas trace dans les generation précédentes à moins qu’il ne s’agisse que d’une fin de race qui a dégénéré au fil du temps .Personnellement, en dehors de comportements obscurantistes et sectaires en vogue. Je crois que l’H omme devient de plus en plus fréquemment à l’image du monde qu’il a créé, pourri, fou, sans limites. Refusant les lois et un certaine logique qui jusqu’à present servaient de garde fou ou alors par cupidité ou lâcheté. De plus , tout ceci s’accompagnevdu logos voir d’une logorrhée exonérés qu’ils seront, ces hommes et ces femmes, d’avoir à s’examiner sans concessions .

rose dit: à

Bérénice
Non.
Je crois que l’H omme devient de plus en plus fréquemment à l’image du monde qu’il a créé, pourri, fou, sans limites. Refusant les lois et un certaine logique qui […]
Je vois cela comme une manière contemporaine de faire de l’argent facile. Comme de participer à ONPC.

rose dit: à

C trouver un filon -mortifère plutôt qu’aurifère- et l’ exploiter.

Marie Sasseur dit: à

 » il est permis de railler ce qu’une victime de mauvais traitements  »

Qu’est-ce qu’elle raconte cette vieille folle.

Moix l’aîné n’est pas une victime. C’est un bourreau, dont la psychanalyse a échoué. Il bénéficie maintenant de « soins » médiatiques, sur internet.

Les associations qui prennent en charge les enfants maltraités, en France, n’ont pas fait, pour l’instant, de ce brulôt haineux, un texte d’apprentissage.

Je remets ce lien:

« Maltraitance infantile : une violence invisible »

https://www.madmoizelle.com/enfants-battus-temoignages-329985

renato dit: à

Adressé à qui veut l’entendre, rose.

Bérénice dit: à

Un problème d’éducation…

Je ris sans cape. Vous pardonnerez mon ironie. Rien de méchant. Simple constat pour lequel je ne ferai aucune publicité mais vous comprendrez , à moins que vous excluiiez le sexe de la revendication ou l’absence de suivi sanitaire que l’on devine parfaite dans vos foyers. Autre hypothèse. Seriez vous folle, une de mes connaissances psychiatre affirmait que les fous ne se reconnaissent pas en tant que tels.

rose dit: à

B Le 8 août 2019 à 8 h 47 min

Vous y risqueriez vous ?
Moi pas.
Je ne suis pas écrivain.
Ni mortifère.
Ce n’est pas par pudeur.
C’est parce que la laideur étalée n’a jamais fait reculer la laideur.
Autre chose est un point de vue politique pour faire évoluer les choses : ex. Metoo.

rose dit: à

Merci renato

Bérénice dit: à

Sasseur, si vous voulez , je suis folle. Il faut aller dans le sens du poil. Mais,quand on connait un peu le mode d’education auquel vous avez souscrit avec force details et ce depuis tres longtemps, il y a de quoi mettre en cause vos opinions . J’imagine que lesvtemoinscet bénéficiaires garderons le silence ce qui n’effacera rien la réalité et résultante.

Bérénice dit: à

Les temoins. Mes excuses.

Marie Sasseur dit: à

« Mais quand on connait un peu »
Rires.

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